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CYCLOTOURISTES ROANNAIS

7 et 8 janvier

RANDONNEE DE PARIS

Organisée par les Traine

Galoches de Commelle-Vernay

Participation des Cyclotouristes

Roannais 23 personnes

14 janvier

FETE DES ROIS

71 Personnes sont venues déguster

les galettes confectionnées par

Josette et Jean Bailly

ANNEE

2006

JANVIER

26 Mars

DEPLACEMENT A BOURBON

LANCY POUR UNE MARCHE

ORGANISEE PAR LE CLUB LOCAL

C’est avec une coupe que nous

sommes revenus, 17 participants :

club le plus nombreux

MARS

2

LES CYCLOTOURISTES ROANNAIS

AVRIL

Du 15 au 17 Avril - PAQUES

ESCAPADE A VAISON LA ROMAINE

POUR PAQUES EN PROVENCE – 43

ROANNAIS ONT RETROUVE LEURS

AMIS CASTRAIS POUR SILLONNER

LES ROUTES DE PROVENCE A

L’OCCASION DE LA

CONCENTRATION NATIONALE

1er

mai –

PIQUE- NIQUE

NOTRE TRADITIONNEL PIQUE-NIQUE A EU LIEU

TOUJOURS DANS LA FORET DE LESPINASSE.

40 PARTICIPANTS POUR PASSER CETTE

AGREABLE JOURNEE, PETANQUE, CUEILLETTE

DU MUGUET ETAIENT AU PROGRAMME.

MAI

3


20 mai –PRELUDE

51 Participants cette

année dont 16

membres du club

mais il faut dire que

le temps n’était pas

avec nous.

Programme à revoir

pour 2007

25-26-27 et 28 mai – ASCENCION

C’est à l’auberge des Bérands à

Renaison l’endroit des retrouvailles avec

nos 12 amis Castrais.

Le jeudi de l’Ascension, ce sont 20

Roannaisqui ont guidé nos amis pour la

visite à pied de notre ville.

Vendredi et samedi une 20e de cyclos

Roannaisont ont emmené nos amis sur

les routes de notre magnifique côte

Roannaise

Au Pique-nique du samedi midi, ce sont

57 personnes qui se sont retrouvées dans

la forêt de Lespinasse.

Quant au samedi soir, à peu près le

même nombre de personnes se sont

réunies au dîner à l’auberge des

Bérands…Soirée dansante très réussie

La chanson des gamelles et des bidons

interprétée par une chorale choisie 5

minutes avant devrait faire un tube sur

les ondes

Le dimanche jour de la fête des mères,

28 convives ont déjeuné ensemble.

Puis le départ pour nos amis Catrais en

début d’après-midi.

4

LA REMONTEE DE LA LOIRE PAR LES CYCLOTOURISTES ROANNAIS

Après une préparation longue et minutieuse notre projet se concrétise : réaliser un périple à

vélo le long du fleuve Loire, de son estuaire jusqu’à sa source. Dimanche 2 juillet nos

sociétaires sont en gare de Roanne pour se rendre à St-Nazaire par le train. Arrivés à

destination, retrouvaille avec les cyclos chargés d’acheminer les vélos par la route.

Lundi 3, sur la ligne de départ, nos 11 participants et nos 2 assistants sont fins prêts pour ce

circuit de plus de 1000 km, expérience enrichissante car c’est la découverte du fleuve dans son

intégralité, ponctuée par les visites incontournables : « château d’Amboise, Chambord, pont

canal de Briare »..… 7 étapes seront nécessaires pour mener à bien notre projet jusqu’au Mont

Gerbier-de-jonc d’où la Loire prend sa source. Signalons au passage que cette organisation est

un brevet permanent du club de l’AS de trèfle

Stéphanois.

Le beau temps étant de la partie sur

pratiquement tout le circuit, on peut regretter

seulement la première demi-journée, où la

pluie et le vent ne nous aurons pas permis

d’emprunter le pont de St Nazaire et surtout, de

ne pas échapper à de nombreuses

crevaisons ; Egalement le manque de temps au

Mont Gerbier-de-jonc, car étant tributaire des horaires SNCF pour le retour sur Roanne, il

nous a fallu rejoindre rapidement sous la canicule, à vélo, la gare du Puy en Velay distante

d’environ 60 Kms..

Le bon esprit de groupe et la bonne humeur étant quotidiennement au rendez-vous, la

satisfaction de chacun d’avoir pu accomplir ce challenge, nos deux assistants en particulier

Roger qui encore une fois a été à la hauteur de la situation.

Tous ces ingrédients réunis, ne peuvent qu’inciter à renouveler, dans un proche avenir, ce type

de grandes randonnées.

Jean-Michel ROFFAT LES CYCLOTOURISTES ROANNAIS

JUIN

23-24-25 et 26 juin – MAURIAC

C’est dans le Cantal que nos cyclos

partant pour cette sortie garderont un

bon souvenir de ce week-end. Ceux

qui avaient emmené leur vélo s’en

donnèrent à cœur joie malgré une

météo peu réjouissante.

JUILLET

5


Dimanche 17 septembre – PIQUE-NIQUE

Pique-nique des retrouvailles qui devait se dérouler au camping des

Myrtilles. Le temps en a décidé autrement, s’il était moyen jusqu’à la

Croix du Sud, ce ne sont que pluie, brouillard, vent au moment des

retrouvailles

C’est donc au foyer hors sac de la Loges des Gardes que nous nous

sommes retrouvés pour pique-niquer

L’après midi plus clair, nous a permis de faire une ballade très

agréable dans les bois parsemés de champignons.

44 participants étaient présents pour ces retrouvailles.

AOUT

Du 31 Juillet au 6 août – Semaine

Fédérale à CHATEAUROUX

3 Sociétaires se sont retrouvés à

cette manifestation qui a regroupé

plus de 10 000 cyclotouristes

SEPTEMBRE

6


Dimanche 24 septembre –

CONCENTRATION

A PAVEZIN

Sortie réussie pour les cyclos

Roannais qui se sont rendus

pour certains,dès le samedi à

Pavezin.

Arrêt à Panissières et visite de

l’exposition de tableaux pour

les partants du samedi.

Etape à l’hôtel la Jocondière à

la Croix Montvieux où le

« bœuf bourguignon »du soir

nous a tenu réveillés une

bonne partie de la nuit. Très

bon mais trop copieux.

Rendez-vous le lendemain à

Pavezin, en vélo pour certains

malgré le vent qui soufflait en

rafales très fort ce qui a

permis de retrouver les

arrivants du dimanche, et à

pied pour le reste de la troupe.

Arrêt au retour à St Paul en

Jarez pour tout le monde et

visite de l’exposition

artisanale déployée dans les

rues par une centaine

d’artisants.

BON WEEK-END MALGRE LA

METEO, POUR NOS 16

PARTICIPANTS.

OCTOBRE

LES CYCOS N’ONT PAS TROP LE TEMPS DE PREVOIR DES MANIFESTATIONS,

CAR TOUTES LES SEMAINES A VENIR SONT RETENUES POUR NOTRE 50ème

MARCHE EN ROANNAIS, AVEC REPERAGE DES CIRCUITS VTT ET MARCHE, RECHERCHE D’EXPOSANTS, MISE AU POINT DE TOUT, MAIS DE TOUT CE QU’IL

Y A A FAIRE….

7

A l’ANNÉE PROCHAINE.

CYCLOTOURISTES ROANNAIS

NOVEMBRE

50ème MARCHE EN ROANNAIS,

AVEC 1813 PARTICIPANTS AU DEPART ET

MALHEUREUSEMENT 1812 A L’ARRIVEE.

LES CTR VOULAIT UNE FETE, UN DEUIL EST

SURVENU SUR LES CHEMINS DE VTT PAR LE

DECES D’UN VETETISTE A LA SUITE D’UNE CRISE

CARDIAQUE

MALGRE CET ACCIDENT, CETTE 50ème

MARCHE

FUT ENCORE UNE REUSSITE POUR TOUS, AVEC

LA PARTICIPATION D’EXPOSANTS, DE LA

MUSIQUE, DE CONTEUR

LE TEMPS FROID AU DEPART (- 7° LE

MATIN A NOTRE ARRIVEE A LA

SALLE ERA) S’EST AMELIORE AU FIL

DES HEURES.

TOUT S’EST BIEN PASSE SUR LES

CONTRÔLES, LES TROPHEE ET

COUPES FURENT REMIS ET APRES

UN REPAS BIEN MERITE POUR TOUS

LES CTR BENEVOLES, CETTE

MANIFESTATION PREPAREE DEPUIS

DES MOIS ET DES MOIS PRIT FIN.

8

Le mot est issu du vieux verbe randonner, qui signifiait au XIIème siècle

courir rapidement. Jusqu’au XVIème siècle, randonnée est surtout utilisé au

sens de « course rapide, impétueuse ».

Puis le mot se restreint au vocabulaire de la chasse à courre : il s’agit du

circuit que fait l’animal là où le chasseur l’a lancé.

A partir de la fin du XVIIIème siècle, le terme se popularise avec le sens de

« longue promenade ininterrompue et en général circulaire ».

Le mot entre dans le domaine du sport au XXème siècle. C’est une course

impliquant longueur et durée, à vélo, à cheval, à ski.

Mais la « rando », c’est surtout la marche à pied, avec la création du Comité

national des sentiers de grande randonnée, en 1947, devenu Fédération

Française de Randonnée Pédestre.

Josette KREBS

(D’après Femme Actuelle, octobre 2006).


RANDONNEE

9

Au C.T.R. tout le monde sait bien que l’ami Daniel SELLIER est un bon cyclo.

Le Bordeaux Paris, organisé tous les deux ans n’a plus de secret pour lui ; il y

a participé à trois reprises, il se rend à Bordeaux le vendredi soir, au dernier

train, départ au petit matin, en groupe, il attend Clayes-sous-Bois, lieu

d’arrivée le dimanche en début d’après-midi après 600 et quelques kilomètres !

Là il prend un train de banlieue pour la gare de Lyon et Roanne incognito ! il

rentre chez lui ! en vélo évidemment ?

A la période des marches chaque dimanche, il participe à l’une de celles-ci

tout en choisissant le plus grand parcours.

La natation fait également partie de sa panoplie sportive, trois fois par semaine, il sillonne la

piscine du Coteau.

Le footing c’est deux à trois fois selon la période.

Cette année encore, il a participé à la fameuse montée de la Croix du Sud, il a

gravi les 12 kms en moins d’une heure !.....

Au championnat de France de semi-marathon organisé Roanne le 16

septembre, il se claqua, après 4 kilomètres de course, quelle déception !

…. Une revanche s’imposait.

A Bonson, le 11 novembre, il boucla les 21 kms en 1 h 33 mn

établissant un nouveau record de France, catégorie V 4, soit 70 ans et plus –

sans contrôle médical et sans homologation du parcours, ce temps restera

officieux.

Modeste, il n’a pas été déçu ; néanmoins, il l’a fait, quel sportif.

BRAVO DANIEL.

Tout cela, beaucoup de CTR l’ignoraient.

Jean BAILLY


INDISCRETION

Alors

Daniel tu

viens !…..

10

Il y a quatre ans, déjà ! André DUMAS, Daniel SELLIER et moi avons décidé

d’effectuer cette randonnée.

Malheureusement, André, victime de graves ennuis de santé, le projet tomba à l’eau.

Par la suite nous avons parlé de faire le parcours à deux, mais finalement, les choses en

restèrent là !

Aussi, quand les CTR eurent l’idée de l’effectuer en juin, c’est avec plaisir que nous

aurions été des leurs.

Seulement voilà, ce fut repoussé à début juillet, or à cette date, Daniel n’était pas

disponible, c’est pour cela que nous sommes partis un mois plus tôt.

Après avoir rallié Saint-Nazaire en train, il nous faut rejoindre Mindin situé sur l’autre

rive de la Loire, et lieu officiel du départ.

Les vélos harnachés, nous voilà partis à l’assaut du fameux pont, la partie montante

étant 6 à 7 %, il n’y a pas de piste cyclable matérialisée. Vers 18 heures la circulation

est intense, avec le vent soufflant de travers, c’est impressionnant, nous serrons les

F….freins !....

Cet ouvrage terminé en 1974 enjambe l’estuaire sur 3500 mètres, le tablier est à 60 m

au-dessus de l’eau sur la portée principale,

404 m de long, permettant ainsi aux

géants des mers, construis ici, au chantier

naval, de naviguer

Au petit matin, c’est le départ, le temps est

frais et le vent un peu défavorable, tant pis

nous ferons avec en raison d’importants

travaux, la traversée de Nantes de la bécane !

… Ouf….

Néanmoins, nous atteignons Issarles, 220

km vers 18 heures, il faut commencer à chercher le gîte et le couvert, l’auberge des

Voyageurs fait notre affaire, surtout que le tarif défie toute concurrence.

Trente-cinq km nous séparent du Gerbier de Jonc, les paysages et le temps sont

magnifiques, sans se presser, vers 10 heures nous sommes à la source de la Loire, quel

contraste entre ce petit filet d’eau sortant de l’étable et à 1000 km de là, les immenses

plages de sable de l’estuaire.

Nous nous laissons glisser vers la gare du Puy pour arriver au Coteau, via St-Etienne-

Châteaucreux.

Nous garderons un bon souvenir de notre périple qui s’est déroulé sans le moindre

incident.

Quel régal de rouler avec un métronome de la trempe de Daniel.

Jean BAILLY


REMONTEE DE LA LOIRE PAR DEUX VIEUX… C.T.R.

11

UN WEEK-END DANS LA VIE A L’ANCIENNE

Nous sommes 8 à partir en week-end VTT en Auvergne. Notre « hôtel » sera une

ancienne bergerie.

Samedi matin, nous voilà partis en voiture de Boën direction Arlanc(63).

Lorsque nous avons passé le col des Pradeaux, le paysage change. : Forêts et monts à perte de

vue.

Quelques gouttes de pluie avec un ciel couvert nous donnent la

tendance du WE.

Midi, nous arrivons à Arlanc (600m altitude). Nous laissons les

voitures sur le parking de la gare. Sous la pluie, nous

prenons nos « montures » VTT, et nous nous équipons

de sac à dos et cartes IGN.

Heureusement, 4 jours avant, le propriétaire de la

bergerie avait emmené nos sacs de couchage et les

vivres à la bergerie.

Nous voilà partis à travers champs dans la vallée.

Cela faisait 20 minutes que nous roulions et une

première difficulté : une rivière avec 20 cm d’eau et

de gros cailloux glissants. Sur les 8 aucun n’a pu la traverser sans se

mouiller les pieds, trop glissant. Arrivés à la chapelle de Montravel, nous

entamons une grande montée jusqu’à la bergerie, 3kms, sur des chemins larges

et caillouteux au milieu de forêt. Il est 14h00, la faim me gagne et il nous reste encore 2 Kms

de bosse avant le pique nique. Quelques barres pour un peu d’énergie. Ouf, voila note table :

un vaste plateau avec vue imprenable sur une partie de l’Auvergne. Une halte de 45 minutes

est la bien venue. Quelques rayons de soleil permettent de sécher un peu nos maillots.

Pas le temps de faire une sieste. Il nous reste encore 1h30 de route avec des grimpettes.

Tout au long de notre parcours, notre repère était la vue au loin des radars de Pierre sur Haute.

Arrivés au col de Chemintrant (1030m altitude), course à pied dans un tas de sciure : 2 fous

ont faist la course. « Bonjour » la sciure dans les cuissards, ça gratte.

Après nous commençons les 2 derniers kms pour atteindre la bergerie (au dessus de

Meneyrolles à 1150m altitude. Au milieu de la forêt, une ancienne bergerie. Nous voilà arrivés

à notre « hôtel ». Les voisins les plus proches sont à 3 kms. L’accès à la

bergerie se fait par un chemin de terre. En hiver, il faut laisser les voitures à

Meneyrolles et finir à pied et à luge pour monter les vivres et les bagages.


12

Cette bergerie est une petite maison en pierre avec 2 étages, sans électricité, sans eau courante

et sans toilettes. Une source d’eau à côté de la bergerie sert pour l’alimentation, la lessive et la

douche eau à 6°C. !! Après une randonnée de 30 kms VTT, une douche s’impose, mais

comment ?

Le propriétaire a installé un tuyau d’arrosage et un pommeau de

douche derrière un grand sapin. L’eau qui vient de la source est

réchauffée dans un bac noir. En sortie de pommeau eau à 15°C.

Personne ne traîne sous la douche. Les femmes se lavent les

premières. Les branches d’arbres nous servent

d’étendage pour le linge. Une autre question se posait, le

WC ? Un WC au fond du parc. Une pancarte indique le

chemin. Par contre il ne faut pas oublier de la tourner pour

indiquer que le WC est occupé et au retour la retourner. La

chasse d’eau est un pot avec des copeaux de bois.

Notre repas du soir sera composé de pommes de terre

cuites dans le feu de bois allumé devant la bergerie,

charcuterie et fondue au chocolat.

Après une bonne nuit de sommeil, retour à Arlanc.

Nous faisons un détour vers Grandif pour aller voir

une source ferrugineuse datant de 1930 « eau de

Grandif ». Source découverte en 1924 et exploitée jusqu’en 1940. Elle était connue au niveau

national. Depuis elle a été abandonnée. Elle coule toujours avec un faible débit.

La descente sur Arlanc n’est pas facile. Des chemins très caillouteux et très glissants plus des

ornières. Attention à la chute.

Tout au long de la randonnée, nous traversons des hameaux avec des maisons très bien

entretenues, il était rare de voir des maisons abandonnées.

L’orage nous surprend sur les 2 derniers kilomètres. Il faut accélérer, pour passer entre les

gouttes. Voilà arrivé à la gare d’Arlanc. Terminus tout le monde descend de ses montures.

J’ai passé un bon WE et cela fait du bien de se déconnecter de ce monde moderne et stressé.

Nathalie MONDON


13

René MENZIES

LE CYCLISTE

AUX 100.000

Kms DANS L’ANNEE

Chauffeur du Général de Gaulle à Londres pendant la guerre

Je me souviens l’avoir rencontré au début des années 50 au cours d’une journée vélocio à St Etienne. L’homme n’avait rien d’un athlète, il m’était apparu de constitution bien moyenne ; connaissant ses performances, il était regardé un peu comme une curiosité. Né en France en 1888, il vécut son enfance à Caen où son père exploitait un petit commerce d’appareillage électrique. Reprenons le texte d’André RABAULT paru dans « Le Cycliste » en 1959 qui retraça brièvement sa carrière. « C’est en 1937 que son nom commence à être connu en Angleterre, comme celui d’un cycliste aux étonnantes performances d’endurance. En cette année-là, pour la première fois, cinq cyclistes prennent le départ au 1er janvier, pour établir la plus longue distance parcourue dans l’année et parmi eux, René Menziès, en Angleterre, et O. Nicholson, en Australie. René Menziès est le vétéran : il a 49 ans. A raison de 200 miles par jour (320 km) il tourne autour de Londres. Le 29 septembre, il a déjà totalisé 45.385 miles (73.606 en 272 jours) distançant Ossie Nicholson, son principal concurrent. Mais un contact un peu rude avec un véhicule, une fracture du poignet, handicape sa moyenne, mais notre courageux Menziès n’en continue pas moins sa ronde quotidienne de trois cents kilomètres. Le temps perdu n’est pourtant pas rattrapé. Il tourne maintenant pendant la mauvaise saison alors que là-bas, en Australie, pour Nicholson c’est l’été. Au 365ème jour, Menziès totalise 61.561 miles, alors que Nicholson en atteint 62.657. Sa réputation avait traversé la Manche et intéresse le grand quotidien « Paris-Soir » qui obtient qu’il vienne, après le 1er janvier, poursuivre sa randonnée jusqu’aux 100.000 kilomètres sur la route Paris-Caen. »


14

« Sautons en 1952. Menziès a 64 ans. Il a toujours à cœur le record de l’année. Il part à nouveau dans le mois de janvier, et au terme des 365 jours, il porte le record, bien à lui cette fois, à 62.785 miles (101.021 Kms) avec quelques 1.224 miles de mieux que quatorze années plutôt. » « En 1956, il fait le « Tour d’Angleterre ». A son palmarès figure également un « Glasgow-Monte-Carlo (1.220 miles) avec 750 Kms en Grande-Bretagne et 1.200 Kms en France, qu’il réalisa en 150 h 23’28 ». René Menziès possédait un petit garage dans la banlieue de Londres. Pendant la guerre, il fut chauffeur du Général de Gaulle. Cycliste exceptionnel, il n’avait d’autre souci que celui de pédaler à longueur d’année, l’intérêt sportif étant certain, mais nul l’intérêt touristique. Il fit tout de même beaucoup pour la propagande de la bicyclette. Victime d’un accident sur la route, en 1958 le lendemain de Noël, il mourut à 70 ans.

Jacques SEIVE (D’après archives du « Cycliste 1959)


15

C’ETAIT IL Y A 50 ANS A PIERRE-SUR-HAUTE

« On se sent si léger, si dispos de son corps, qu’on irait tant qu’ils seraient

longs, dans ces déserts, sur ces terrasses, au-dessus des pays ».

H. POURRAT

Le haut lieu forézien n’a pas le renom d’un site connu. Peut-être n’est-il

guère accueillant aux touristes pressés, à la recherche des voies rapides, et

des luxueux hôtels. Pour le vraiment connaître, il faut y musarder suivant

les heures et les saisons, tant il est vrai qu’il n’appartient qu’aux bergers,

aux montagnards et aussi aux cyclos qu se hasardent à pousser leur

machine, à travers les rochers et les hautes bruyères.

L’imposant massif, limite naturelle du Forez et de l’Auvergne, demande à

celui qui le conquiert un effort long et parfois pénible, mais alors, quelle

intense jouissance d’une récompense noblement gagnée ! Les meilleurs

souvenirs ne sont-ils pas justement ceux qui demandent le plus d’efforts ?

Quittons les hauts villages de Chalmazel ou de Sauvain et prenons les

sentiers qui mènent vers les plateaux. Nous rencontrons encore quelques

vieilles demeures paysannes. Si notre curiosité nous pousse à entrer dans

ces humbles logis, nous connaîtrons le rude paysan, plus bûcheron que

laboureur. Profitons de cette rencontre et demandons-lui de goûter ce lait,

tout parfumé de l’herbe des hauteurs. Nous traversons la forêt où abondent

les myrtilles et aussi de gros champignons rouges et blancs. Nous suivons

le fond du vallon où le ruisseau s’engouffre dans es ravines, saute sur les

rochers et suspend aux herbages de fines gouttelettes d’écume. Sous

l’épais rideau de conifères, une douce lumière y parvient. Après les pentes

boisées, nous abordons une immense lande, une flore inconnue des pays

d’en bas, un monde étrange, austère, où le vent passe en courant sur un

vaste champ de pensées.

Les gentianes dorées dominent parmi les touffes de bruyère. Nous

trouvons l’arnica et l’euphorbe et tant de fleurettes dont ne sait pas le nom,

mais plus belles les unes que les autres. A travers les blocs de granit verdis

de lichen, nous marchons sur le passage des troupeaux qui ont tassé

l’herbe fine. Sur toute l’étendue pas une culture, de loin en loin quelques

jasseries tournées vers le midi.


16

Qu’il vous arrive, un soir d’été, de voir apparaître les

murs croulants que sont les restes de l’ancien observatoire et de planter

votre tente comme nous avons pu le faire à la saison dernière. Dans le

calme du soir seuls quelques oiseaux criards viennent troubler le grand

silence. Là, comme au-dessus de tout ce qu’il y a de mauvais dans le

monde, il est de ces moments où l’on retrouve la sérénité de l’esprit et la

paix du cœur. A l’abri de notre toile, nous respirons tout le sommeil des

vallées.

Et quant au matin clair tout l’Orient s’illumine, que la chaîne des Alpes se

dessine au fond de l’horizon, dans les lointains intermédiaires flottent des

brumes floconneuses que l’on dirait des brebis serrées les unes contre les

autres. Autour des Dômes et de Dores le vieux pays d’Auvergne paraît

encore dormir, et devant nous, vers le levant toute une harmonie de

couleurs, de rose, de mauve, de pourpre.

Et l‘air est si pur, si vivifiant que l’on irait longtemps devant soi, tout

enivré de lumière, de jeunesse, de bonheur.

Jacques SEIVE

(Extrait de la plaquette des CTR 1956).


17

C’était mon anniversaire au mois de novembre, et

beaucoup de personnes ont pensé à moi, entre autre

Vous mes cyclos. Je vous remercie vivement, quel

plaisir de ne pas se sentir oubliée, surtout lorsque

l’on change de chiffre (le premier bien entendu). Encore merci à Vous,

l’azalée se porte à merveille chez moi.

Mais ma famille aussi m’a souhaité mon anniversaire, je dirais que c’est

normal la famille…. Qui se fait du « souci » car la secrétaire des CTR ne

fait pas de vélo, ce qui est normal puisqu’elle n’en a pas ! ! !

Ca y est, tout est en ordre,…. j’ai reçu en cadeau, le vélo, la tenue

complète jusqu’à la casquette jaune et blanche, -(jaune pour la sécurité

pour être bien vue, n’est ce pas Paul ?? ) le bidon pour la route et même

le klaxon (pouette, pouette,)…

Sur une carte d’anniversaire accompagnant mon vélo, ma famille

m’indique « qu’elle va rechercher un Club Roannais !!!! pour me faire

faire un stage de perfectionnement » !!!!….. Quel dévouement…Elle m’a

même écrit, ma sœur, au nom de toute ma famille « allez…..courage, nous

suivrons tes progrès » c’est super la famille, tu es gentille ma sœur.

Donc je vais me mettre au vélo, m’entraîner, …… mais avant de vous

suivre, il faudra adapter des roues, car c’est un vélo d’appartement mon

cadeau…….. !!!

Merci encore à tous, mes amis cyclos et toute ma famille.

Josette KREBS


18

Plus on pédale moins fort, moins on avance plus vite

Coluche

La plus perdue de toutes les journées est celle où l’on n’a pas ri. Nicolas de Chamfort

Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt…..

Proverbe chinois

J’ai déjà essayé de payer mes impôts avec le sourire……. Ils préfèrent un chèque..

…………………………………………………………….……Jean Yanne

Il est dans la nature humaine de penser sagement et d’agir de façon absurde.

Anatole France

APRES L’EFFORT, LE RECONFORT


Quelques bulles………

(Papillote du chocolat Révillon)

RECETTE DES SABLES

125 grammes de beurre ramolli

125 grammes de sucre

2 jaunes d’œufs

250 grammes de farine

Sel, parfum au choix

0o0o0o0o0o0o0o

Mélanger les jaunes et le sucre

Rajouter le beurre

Rajouter la farine, et sabler la pâte

La mettre en boule et la laisser reposer (à faire la veille si possible)

Etaler cette boule sur 3 mm d’épaisseur environ

Découper des ronds, refaire une boule avec le reste du « découpage » et refaire des

ronds jusqu’à épuisement de la pâte

Mettre à cuire au four, 8 à 10 mn – chaleur 170° - chaleur tournante si vous avez

Bon appétit

Isabelle Astier

19

En automne, presque tous les

dimanches, des marches sont

organisées par différentes

associations.

Pourquoi ne pas y aller pour se

mettre en forme les jambes ; il est

vrai que nous sommes retrouvés

plusieurs fois, Daniel/Marie-Claude

– Alain/Rollande –

Robert/Georgette- Robert Fragnet,

Jean/Josette – Marguerite/Marie-

Louise – Josette/Vincent et Lucie

mes petits enfants – Danièle

Berthier/Isabelle Astier – et puis

ceux que j’oublie car je n’ai pas

participé à toutes les randonnées.

C’est convivial, c’est épatant de se

retrouver dans la nature, au milieu

des vignes, des forêts, de voir un

chevreuil qui se défile

complètement apeuré par tous ces

marcheurs, de voir les fleurs qui

poussent au printemps, de voir les

arbres et la nature changer de

couleurs en automne.

Les habitués qui se retrouvent aux

différents contrôles papotent de leur

dernière marche et de la prochaine

qu’ils vont faire, ……

Alors contactez-vous les uns et les

autres et venez marcher, c’est bon

pour le moral, pour la forme.

D’ailleurs, Daniel recherche un

leader pour s’occuper de ce sport,

pour faire une sortie au milieu de la

semaine tout comme les cyclos à

vélo. Alors venez en parler avec

votre Président, il vous attend.

Josette

j

o

s

e

t

t

e


ET SI ON PARLAIT

MARCHE

20

Rubrique Médicale

LIRE ATTENTIVEMENT CES QUELQUES CONSEILS

Respectez les contre-indications

Le cyclotourisme se définit comme une activité physique d’endurance (effort prolongé avec

élévation modérée de la fréquence cardiaque) ; il s’oppose aux activités physiques en

résistance (effort court avec élévation de la fréquence cardiaque à des valeurs proches de la

fréquence maximale). C’est un sport excellent pour la santé, en particulier sur le plan

cardiovasculaire tout comme la marche, le ski de fond ou la natation. Néanmoins, même si

l’intensité de l’effort reste modérée, certaines situations sont propices aux accidents

cardiaques. Les connaître permet donc d’adapter sa pratique et d’éviter bon nombre de morts

subites.

Les infections : une maladie virale même anodine (syndrome grippal avec fièvre et douleurs

musculaires diffuses, maux de tête) peut s’accompagner d’une atteinte asymptomatique du

muscle cardiaque (myocardite) et favoriser l’apparition à l’effort d’un trouble du rythme

cardiaque grave à l’origine d’une mort subite. La règle est de ne reprendre le sport qu’une

quinzaine de jours après la guérison.

Le froid intense : il expose à l’hypothermie, à l’élévation de la pression artérielle donc à

l’infarctus et aux troubles du rythme cardiaque.

La canicule : elle expose à la déshydratation et aux troubles métaboliques (perte de sodium et

de potassium par la transpiration, entrée massive de calcium dans les cellules myocardiques)

à l’origine de collapsus cardiovasculaire (effondrement de la pression artérielle), d’infarctus

et de troubles du rythme cardiaque graves.

L’altitude (au-delà de 2000 mètres) : l’action conjuguée de l’augmentation du travail

cardiaque liée à l’effort et de la raréfaction en oxygène de l’air inspiré peut conduire à une

mauvaise oxygénation du muscle cardiaque et à l’infarctus.

Ces précautions de base, si elles s’adressent d’abord aux sujets à risque (antécédents

familiaux d’infarctus ou de mort subite, surcharge pondérale, hypertension artérielle, passé

tabagique) concernent tous les sportifs en général. Ainsi, la connaissance de ces situations à

risque, l’adaptation de sa pratique sportive à son niveau d’entraînement, le respect d’une

période d’échauffement, l’écoute de son corps (douleurs thoraciques, essoufflement

inhabituel, palpitations qui doivent impérativement conduire à la consultation du médecin

traitant), beaucoup de bon sens en somme, devraient permettre d’éviter bon nombre des

morts subites liées à l’activité physique (1300 par an tous sports confondus) dont 95% sont

liées à un accident cardiaque (et 80% à un infarctus).

Philippe CONCHONNET


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QUELQUES DECISIONS FEDERALES

Classification des sentiers VTT : Balisages : Vert : très facile ouvert au VTC Bleu : facile Rouge : difficile Noir : très difficile Concentration nationale de Pâques en Provence : 2007 Fréjus 2008 : St Paul Trois Château Concentration Nationale de Pentecôte : 2007 : St Pourçain / Sioule 2008 : Avallon dans l’Yonne Semaines fédérales à venir : 2007 : Périgueux 2008 : Saumur 2009 : St Omer dans le Pas de Calais Engagement des nouveaux clubs : Afin de respecter la chartre sur la publicité et notamment en matière de publicité vestimentaire, le comité directeur a décidé de faire signer par les clubs une chartre d’adhésion dans le cadre du respect des règlements fédéraux et de soutenir l’éthique fédérale. Fête du cyclotourisme : Tous les 3ème week-end de septembre Assemblée générale FFCT: 2007 : Limoges 2008 : Orléans

PARIS – PEKIN en 2008 Rallier Paris à Pékin à vélo dans le cadre des jeux olympiques d’été. Distance entre 9000 à

11000 km. Départ mars 2008, arrivée pour l’ouverture des jeux le 8 août 2008.

Opération permis de conduire : Dans le cadre de la sécurité, sensibiliser les conducteurs par rapport aux cyclistes Dépassements : en ville 1 mètre – hors agglomération 1.50 mètre (article du code de la route)

2007 : LES 120 ANS DU CYCLOTOURISME

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