Année 2014 Réception de Nouvel An le 14 janvier à Jambes 76 participants se sont retrouvés ce mardi 14 janvier à Jambes pour la réception de Nouvel-an. Le président souhaite la bienvenue au commandant militaire de la province, le colonel BEM Dominique Vindevogel, ainsi qu’à notre hôte de ce jour, le Lieutenant-Colonel BEM Denis, et à ses collaborateurs (Major Lavend’homme et Commandant Bertel). Il remercie également tout le personnel de ce Centre de compétence pour l’excellent accueil dont nous avons été gratifiés. Il accueille un nouveau membre qui nous a rejoint cette année : Emile Genot, Il demande d’excuser Jan Asperslagh, Maurice Dieu, Paul Temmerman, Célestin Herten, Richard Parmentier.

L’année 2013 ne fut pas marquée d’événements significatifs, et les activités se sont déroulées dans la routine. La convivialité et l’amitié ont été au rendez-vous de chaque activité, avec le point culminant lors du repas de corps à la Citadine où certains ont pu partager l’excellent repas avec des collègues, jusqu’alors peu connus. Le voyage à Saint-Malo avec une météo favorable fut un autre point marquant de l’année passée. Il souligne un petit point négatif cependant : l’annulation de l’excursion à Liège, faute de suffisamment de participants et le nombre réduit de participants à l’excursion à Bastogne. Par contre, d’autres activités comme l’assemblée générale et le voyage annuel connurent une augmentation de participants. La présence aux réunions bimestrielles fut stable à environ une vingtaine de participants. Globalement, le total de participation pour 2013 fut de 552, soit 37 en moins qu’en 2012, ce qui correspond à l’annulation de l’excursion à Liège. Le programme de notre cercle pour l’année 2014 sera pratiquement le même que celui des années précédentes. Il a été légèrement adapté en fonction des réponses données lors du sondage d’opinion de novembre. Il a été diffusé aux membres par courrier et via le site internet. Il sera plus détaillé lors de l’assemblée générale du 11 février. Le président nous informe d’une activité majeure, non pas pour notre cercle, mais pour l’ensemble des associations patriotiques nationales. Les quatre années qui viennent seront marquées par de nombreuses cérémonies commémoratives des événements de la grande guerre. En ce qui concerne la province de Namur, celles-ci se concentreront plus précisément en 2014 et 2015, ainsi qu’en 2018 pour célébrer le centième anniversaire de l’armistice. Plusieurs manifestations nationales, provinciales et locales sont prévues. Le président insiste pour que notre cercle y participe activement également. Il rappelle l’initiative prise par le commandant militaire de la Province de centrer une activité sur la défense de la position fortifiée de Namur, et d’y associer les écoles primaires de la province de Namur, mais aussi certaines écoles des provinces de Liège et d’Anvers. Pendant la semaine du 12 au 16 mai, selon le timing élaboré par l’état-major de la province, les

classes se rendront au fort de Suarlée et parcourront un itinéraire balisé sur la ligne des forts en direction du fort d’Emines qu’elles visiteront. Elles se rendront ensuite vers le cimetière de Champion (Marchovelette) pour y rendre un hommage aux quelque six cents soldats belges morts lors de la défense de la position fortifiée de Namur. Pendant le premier trimestre, elles auront choisi une tombe et fait l’historique du combattant. Si cela a été possible, la famille de celui-ci sera invitée et présente à cet hommage. Le commandant de province a sollicité un appui des associations patriotiques pour recevoir les familles et les classes dans ce cimetière et veiller à ce que cet hommage soit rendu dans la dignité. La journée du 21 août sera consacrée à une commémoration namuroise majeure en souvenir de la défense de la position fortifiée de Namur. Celle-ci regroupera toutes les autorités communales namuroises et les associations patriotiques namuroises au cimetière de Champion.

Le président fait appel aux membres pour se porter volontaire pour ces missions. Il fait également appel à tous en tant que membres d’autres amicales, les fantassins, chasseurs ardennais, lignards, para-commandos, les blindés, les géniaques, les artilleurs, les logisticiens, les transmetteurs, pour faire le relais vers les groupements respectifs afin qu’ils le contactent pour qu’il puisse coordonner leur participation dans cette semaine de commémoration. Le président souhaite ainsi qu’aux familles une année 2014 pleine de joies et de bonheurs. Rapport succinct de l’assemblée générale STATUTAIRE du 11 Février 2014

L’Assemblée Générale Statutaire de la Société Royale des Officiers Retraités - Cercle de Namur (A.S.B.L.) a eu lieu le 11 février 2014 au Département Génie à Jambes. Trente-quatre membres présents et vingt-huit procurations portaient à soixante-deux le nombre de voix disponibles, nombre suffisant pour soumettre aux votes le projet de modification de nos statuts. Le président Michel Leenaers ouvre la séance à 10 heures 45. Après avoir remercié les membres présents et excusé certains autres empêchés (MM. Lorquet, Temmerman et Aspeslagh), il demande un instant de recueillement en mémoire des membres, épouses et proches décédés depuis l’Assemblée Générale de 2013. Le procès-verbal de l’AG du 14 février 2013 est approuvé à l’unanimité. Le nombre de membres ayant participé aux activités proposées en 2013 est sensiblement inférieur à celui de l'exercice précédent. Ceci est sans conteste le résultat de la désaffection des membres pour la participation aux excursions proposées. Le CA ayant organisé un nouveau sondage relatif aux activités planifiées cette année, le secrétaire informe l'assemblée du maintien de deux excursions et de l'organisation d'une visite culturelle d'un site proche de Namur pour remplacer la troisième. Le trésorier expose la situation financière et le bilan 2013. Il apparaît que les finances sont saines. Aucune question n'émane des membres présents. Christian Chardon et Jules Hérix, contrôleurs au compte, font rapport de leur mission, soulignent l'excellent travail réalisé par notre trésorier, le félicitent pour la clarté et la justesse des chiffres et rubriques, proposent in fine à l'assemblée non seulement d’approuver la comptabilité de l'exercice 2013 mais aussi de donner décharge au CA pour la gestion financière. Ces constats et propositions sont adoptés à l'unanimité. Le président rappelle le planning des activités 2014 dont les membres ont déjà eu connaissance préalablement par diverses voies d’information (notes, courrier ordinaire, BI, courrier électronique, site Web, ...). Il fait remarquer que ces activités, en leur nombre et nature, sont conformes aux résultats exprimés lors du récent sondage et des mesures décidées par le CA. Les organisateurs du voyage et des excursions font le point sur les activités proposées. Guy Drappier organisera pour la dernière fois cette année le voyage de notre cercle en Basse-Normandie. Freddy Bernier prendra le relais pour 2015.

Pour ce qui relève des excursions (Binche et Virton-Torgny), les organisateurs, André Brismez et Christian Legat, exposent les grandes lignes de ces activités; ils insistent toutefois sur le fait que, vu les montants toujours en hausse exigés par les autocaristes, le prix demandé aux participants pourrait avoisiner les soixante euros ... même avec une intervention de notre trésorerie. Daniel Destrée organisera en octobre une visite culturelle à Floreffe. Vu la qualité du repas de Corps organisé l'année dernière, le président fait savoir que les contacts ont déjà été pris avec l'Ecole Hôtelière de la Province de Namur pour organiser celui de cette année soit à la "Citadine" soit dans les locaux de l'Ecole à la Citadelle. Les dates et endroits précis seront diffusés en temps utile. Le trésorier fait état des prévisions budgétaires pour cette année. Il ressort de cette présentation que le budget devrait être en équilibre pour autant que la trésorerie ne soit pas sollicitée pour couvrir des frais trop importants. Si cela devait toutefois s'avérer nécessaire, il appartiendrait au CA de prendre les mesures les plus appropriées. L'assemblée approuve les prévisions budgétaires pour 2014. Christian Chardon et Jules Hérix se portent volontaires pour assurer la fonction de contrôleurs aux comptes pour l'exercice 2014. La démission du Conseil d'Administration de Pierre Henrot est actée par l'assemblée. André Brismez reprendra la fonction de webmaster pour notre Cercle. La candidature d’Alfred Bernier pour intégrer le CA est admise à l'unanimité. Les propositions d'adaptation de nos statuts - mises sous éteignoir depuis plus d'un an - font l'objet de débats animés. Si le premier point débattu, relatif à l'appellation de notre Cercle (A.S.B.L.) et à son affiliation avec la SROR nationale (A.S.B.L.), s'avère facile à résoudre par une simple modification d'intitulé, le second point, relevant du principe de l'appartenance automatique d'un membre de notre Cercle à la SROR nationale, ne semble pouvoir trouver de solution que par le vote du projet de "nouveaux" statuts, projet porté à la connaissance des membres avec la convocation pour l'Assemblée Générale. Les statuts sont adoptés par 54 voix pour contre 8 voix contre. La révision de notre Règlement d'Ordre Intérieur s'impose également. Il est décidé d'attendre toutefois les résultats de la SROR Nationale du 22 avril 2014 et l'adoption - ou non - du projet de Convention liant les Cercles (A.S.B.L.) et la SROR (A.S.B.L.) avant de passer à l'exécution. Cette proposition est entérinée à l'unanimité. A défaut de questions écrites ou orales, le président souligne le succès rencontré par notre site depuis sa création. Il fait savoir qu'un nouveau site national de type interactif sera créé afin de faciliter les contacts entre les échelons territoriaux d'une part et entre les Cercles d'autre part.

Il informe qu'à l'avenir la Défense prendra à sa charge l'impression et la distribution du Bulletin d'Information à raison de six exemplaires par an (quatre en 2014 à partir de mai). L'Assemblée Générale statutaire 2014 est clôturée à 12 heures. Un repas convivial réunit les participants à l’issue de l’AG.

Déjeuner printanier du 25/3/2014 : Adresse du jour : Restaurant Chez Michel, rue Arthur Mahaux 23, 5021 Boninne.

Ce mardi 25 Mars 2014, grande rentrée printanière pour notre association. Sous un soleil généreux pour la saison, 56 participants avaient répondu présents à notre traditionnelle "Primavera". Notre ami Christian ROBIN nous avait concocté avec le chef coq du restaurant un de ces repas ! A vous faire saliver rien qu'à lire le menu. De plus le choix avait été laissé aux participants quant à l'entrée, le plat principal et le dessert ! Apéritif maison et zakouskis. Entrée : Brandade de cabillaud et caviar de hareng et espuma de poivrons rouge, ou Grillon de ris d'agneau aux champignons des bois dans leur croute feuilletée ( chaude ). Plat : Emincé de magret de canard, sauce de sirop de sureau, légumes du moment et gratin dauphinois, ou Médaillons de veau cuits basse température, leur jus corsé, légumes du moment et gratin dauphinois. Dessert : Duo de pâtisseries et crème anglaise, ou Tiramisu framboise.

Les plats furent unanimement appréciés par tous les participants et c'est dans une ambiance festive que nous quittâmes à regret cette belle assemblée vers 15:30hr dans la joie des retrouvailles et avec la promesse de se revoir lors des prochaines activités. Félicitations à Christian et Franca Robin.pour cette belle réussite !

Excursion à Binche le 29 avril Ce mardi André nous a préparé une visite de la ville de Binche. Notre chauffeur a adapté son itinéraire en tenant compte du chantier de l'autoroute et nous avons rejoint Binche dans les délais. Après avoir siroté notre café accompagné de croissants dans les installations du Musée du Masque nous avons entamé les choses sérieuses en commençant par la visite de ce musée. Deux guides passionnés nous ont d'abord présenté le seigneur du lieu : le Gille. Son costume a évolué au cours du temps mais certaines choses ne changent pas, le textile grossier employé est la toile de jute qui rappelle que si le Gille est un personnage urbain (ne peut être Gille qu'un « binchou » qui vit intra-muros ) il est lié aux ruraux, ce costume est rehaussé de garniture en tissu plus noble y compris de la dentelle et le célèbre chapeau garni de plumes. Etre Gille n'est pas une prestation individuelle mais toute la famille est impliquée dans la préparation et l'exécution de la journée du mardi-gras qui est le couronne l'année et succédant aux

soumonces. L'entretien du costume de Gille est tellement délicat et onéreux qu'il est assuré par un spécialiste : le louangeur qui est secondé par une série d'artisans spécialisés qui préparent les accessoires : ramon, mouchoir, dentelle, panier, sabots, masque et paille d'escourgeon. Moins connues du grand public existent aussi des sociétés de Paysans, Pierrot et Arlequin dont les prestations sont tout aussi importantes pour la réussite de l'année binchoise qui se vit d'un carnaval à l'autre.

Le Musée abrite aussi de nombreux costumes complétés par des masques, nos guides nous ont fait admirer les collections en nous expliquant la signification de ces déguisements qui sont toujours un élément important de la culture populaire dans les carnavals traditionnels. Pour terminer cette matinée André nous a conduit dans une cave voutée pour partager un joyeux repas au cours duquel nous avons levé nos verres en l'honneur d'un anniversaire et d'un anniversaire de mariage. Après-midi notre groupe s'est divisé, quelques personnes ont visité le Fuseau (centre de la dentelle et des métiers d'art), elles ont été reçues par une dentelière enthousiaste qui leur a fait apprécier la finesse de son travail, actuellement quelques belles pièces figurent dans une exposition en Allemagne. La majorité des participants a préféré visiter la ville, nous avons commencé par l'hôtel de ville.

Les parties les plus anciennes du bâtiment datent du XIV siècle, nous y avons retrouvé la trace de Charles Quint et de son successeur et avons pu admirer la salle où chaque mardi-gras le bourgmestre reçoit les sociétés de Gilles. Nous avons ensuite pris l'air en faisant un tour de la ville en empruntant la « rue des Boulevards » qui longe les remparts, Binche a en effet conservé une grande partie de ses fortifications et les entretient avec vigilance Dans le parc installé à l'emplacement du château de Marie de Hongrie les deux parties du groupe se sont rejointes pour aller admirer la façade de la collégiale Saint Ursmer malheureusement fermée. Nous avons ensuite rejoint, toujours en longeant des remparts, le point final de notre visite de la ville : la brasserie « La Binchoise », une visite des installations nous a permis de rafraîchir nos connaissances brassicoles avant de rafraîchir nos gosiers en dégustant la production locale. Le retour s'est bien passé, et nous nous sommes séparés en songeant déjà à une prochaine activité. Un tout grand merci à André et Marianne de nous avoir préparé cette magnifique excursion. Rappel : Cours d’information pour les anciens permis de conduire (rédacteur : Y. Michel) Dans le BI précédent, Yvon Michel nous avait proposé de donner DEUX heures de cours : Actualités 2014 - "Code de la route" et "Législation routière" à un groupe de Minimum 10 personnes, maximum 20 personnes. A répéter ou à approfondir au besoin. Objectif : attirer l'attention sur vos nouveaux devoirs mais aussi sur vos nouveaux droits en matière de conduite responsable. Vous éviter des amendes, retraits de permis, petits accrocs, Lieu : salle de cours du Royal Automobile Club de Belgique (RACB) où il enseigne habituellement. Equipée en la matière avec multimédia. Rue de Bruxelles, 32 (1er étage avec ascenseur) à 5000-Namur (coin avec la Rue Godefroid) Durée totale : 2 et 1/4 Hr = UNE heure de cours interactif - 15 Min de pause ou questions - UNE heure de cours interactif Matin (09:45 Hrs) ou après-midi (13:00 Hrs): à discuter. Ce serait mieux un mardi ou un jeudi. PAF : 3 euros, bénéfices pour l'ASBL "Les Coccinelles", aide aux moins valides. Les cours auront lieu le JEUDI 18 septembre à 10:00 Hrs et le JEUDI 30 octobre à 10:00 Hrs, Les désireux sont priés de se faire connaître auprès du secrétaire. Compte rendu du Déjeuner Gourmand organisé par André Brismez le 27 mai 2014 (rédacteur : C. Legat)

Si l'évènement avait pour cadre, à partir de midi, la "Ferme du Quartier", célèbre restaurant de Bouge que fréquentent nombre de service-clubs namurois, certains participants "sportifs" avaient choisi de parcourir en matinée quelques sentiers remarquables sur les hauteurs de Marche-les-Dames, découvrant à cette occasion de somptueux points de vue sur la vallée de la Meuse. Ces amoureux de la nature retrouvèrent, après leurs émerveillements matinaux, les salles du restaurant où les attendaient leurs collègues et amis de notre Cercle, prêts à faire honneur aux plaisirs de la table ... sans dépense physique préalable. Personne ne fut déçu; le foie gras de l'entrée, la pièce de bœuf tendre et goûteuse qui suivit et l'omelette norvégienne au final comblèrent les palais les plus délicats. L'ambiance fut à l'unisson.

Ce déjeuner gourmand, noble manière d'organiser des retrouvailles, fut une belle réussite. Bravo André, bravo à tous les participants. Excursion en Gaume 29 juin 2014 (rédacteur : F. Bernier) 7h45 : nous embarquons une trentaine de participants après avoir malheureusement dû déplorer quelques désistements (justifiés) de dernière minute. Laurent des Cars de Blire ( ☺ ) nous amène paisiblement à Virton après une heure et demie de route sans problème

et nous dépose devant un monument insolite : un totem. Très contents de l'accueil qu'ils reçurent en s’installant à Virton avec leur famille, des Canadiens de la base aérienne de Marville, de l'autre côté de la frontière, occupée entre 1954 et 1967 par l'OTAN, offrirent ce magnifique totem à la ville. Le restaurant « Au Fin Gourmet » nous accueille pour un petit déjeuner copieux et raffiné. La matinée se poursuit par la visite du Musée gaumais dont un Janus (célèbre grain de patenôtre, ou grain de chapelet, communément appelé Janus) est le symbole. Dans la partie située dans une ancienne bâtisse de la ville (la seule partie d’un Musée beaucoup plus dispersé que nous visiterons) nous pouvons visiter différentes salles : beaux arts, ethnographie, archéologie, coutumes et croyances, contes et légendes, arts industriels. Parmi les trouvailles archéologiques, le clou est sans conteste la représentation originale en bas- relief de la « moissonneuse des Trévires ».

Une salle est consacrée à l’art religieux régional dont certaines pièces exceptionnelles ne sont visibles qu’en photo (par exemple la Double Madone de Sainte-Marie-sur-Semois qui remonte au XIIIe siècle), étant pour l’instant prêtées pour d’autres expositions d’envergure. Dans plusieurs locaux la vie d’autrefois est représentée avec le mobilier et les ustensiles d’époque.

La région ayant été un centre de l’industrie métallurgique (grâce au minerais de fer et au bois disponibles en quantité jusqu’à un passé relativement récent) de nombreux objets en fonte ouvragée dont des taques de foyer et chevets ainsi que des poêles, peuvent être admirés comme autant de témoignages du savoir-faire de nos ancêtres. Une vitrine est également dédiée à un curé local, l’abbé Hammon, qui soignait par les plantes et au docteur Hustin, un médecin père de la transfusion sanguine. Finalement ce fut une visite très intense mais trop brève qui nous incite à retourner dans cette ville accueillante. Vers midi nous rejoignons le « Fin Gourmet » pour le déjeuner couleur locale mais recherché et excellent : pâté gaumais, suprême de volaille farci au jambon fumé et arrosé d’une sauce à la bière d ‘Orval … choisi par Christian sans doute en préparation à la suite de l’excursion.

Pour une courte sieste, les chemins de traverse à cheval sur la frontière nous amènent dans le petit village d’Avioth. C’est la découverte d’une statue de la vierge qui serait à l’origine de la fondation de ce lieu de culte marial. On ne peut parler d’Avioth sans évoquer la Recevresse, ce mystérieux petit monument placé en avant de la façade sud de l’église ; il s’agirait du nom porté par la statue de la Vierge qui trônait à l’intérieur. Sa fonction était avant tout de « recevoir » à proprement parler les offrandes des nombreux pèlerins. La construction de l’église gothique d’Avioth s’est faite en trois phases. De l’époque la plus ancienne (1250-1310) datent les étages inférieurs des tours de l’ouest et les bas-côtés. Vers 1340 commence une nouvelle phase et au cours de cette période, on construisit entre autres le chœur et la sacristie.

Enfin, la troisième période de construction (1375-1400) est marquée par la fusion entre la partie occidentale et la partie orientale de l’église. Il n’est nullement besoin de s’étendre sur cette description car on ne peut apprécier ce joyau monumental qu’en le visitant. Nous conseillons vivement de préparer cette visite en consultant en détail les sites internet qui lui sont consacrés. Après cette pose touristico-religieuse, nous gagnons dans un tout autre but le site religieux historique situé de notre côté de la frontière : l’abbaye cistercienne d’Orval. Point n’est besoin de présenter la bière et le fromage éponymes. Cependant nous sommes certains que l’histoire de cette abbaye et ses vestiges sont trop peu connus. Une guide faisant partie de la soixantaine de personnes employées par la direction moniale nous a fait apprécier le fil de son histoire en déambulant au milieu des vieilles pierres qu’elle savait faire parler avec talent.

Avant un voyage de retour sans histoire, d’aucuns ont pu profiter des occasions exceptionnelles dans la boutique de souvenirs qui offrait également, à des conditions plus que raisonnables, des cartons de trappistes et du fromage fabriqués dans les ateliers de l’abbaye. En bref une journée très réussie grâce au dévouement de Christian Legat et de son épouse qui n’ont pas leur pareil pour découvrir des sites très intéressants à deux pas de chez nous.

Journée champêtre du 29 juillet. (organisateur : C. Legat) Nous étions 14 à démarrer la promenade à partir du parking du Carrefour de Wépion. La légère brume qui nous enveloppait le long de la Meuse s’est dissipée lorsque nous avons abordé le flanc de la vallée et nous sommes dirigés vers la crête. Malheureusement, notre cadence était trop lente pour nous permettre d’aller jusqu’au fameuses fraisières et avons court-circuité le parcours initial.

Cela nous a permis de rejoindre le parking et le restaurant l’Aquaplane à Profondeville où un excellent repas a été servi au 44 participants. Après le café, 34 ont rejoint le Musée de la Fraise, installé dans la maison de jardinier d’une ancienne villa mosane, la « Villa Pauline ». Christian nous présente son collègue guide du Musée. Les 2 groupes sont alors initiés à cette culture bien locale. Mais ce n’est pas tout : on apprend que la commune de Wépion a été pionnière de l’assistance et de protection sociale en Belgique. C’est en effet en 1889, sous l’impulsion de Monsieur Léon MICHEL, instituteur clairvoyant assisté de quelques novateurs dynamiques et d’un pouvoir en place lucide, que se crée la Société de Secours mutuels, dite Saint-Joseph. Cinq ans plus tard, ces mêmes hommes fondent la Caisse mutualiste Saint-Louis pour l’acquisition de rentes de vieillesse. C’est en 1880 que fut cultivé à Wépion le premier champ de fraises « Marguerite Lebreton », et le premier marché aux fraises eut lieu sur la Place de Wery en 1933. En ce qui concerne les fraises, les variétés les plus cultivées à Wépion sont les Darselect, Elsanta et Lambada. La saison commence début mai avec la variété Darselect, elle se poursuit très vite jusqu’à fin juin avec Elsanta, brillante et acidulée, La fraise Lambada reste la variété la plus fragile au transport mais la plus recherchée pour le parfum et le goût. Sa production est confidentielle, vendue dans les circuits courts et de proximité et seulement pendant de courtes périodes. À partir de juillet et jusqu’en octobre, les plantations d'avril à août de fraisiers ayant été mis au frais tout l'hiver (les "plants frigo"), permettent de prolonger la saison par une production majoritairement de Darselect.

Il nous reste à remercier Christian et son épouse pour cette découverte, et la passion qu’ils ont affichée dans ce Musée. Cela ne peut que nous entraîner à nous promener le long de la Meuse à partir de la mi-mai pour savourer ces délicieux fruits vendus dans ces petites shopettes le long de la route Namur Dinant. Bimestrielle du 12 août. PARTICIPANTS : J. Hérix, J-M Lorquet, , A. Brismez, C. Legat, G. Drappier, M. Leenaers, C. Robin, C. Chardon, P. Baudot, D. Destrée, J. Laurent, M. Mignolet, J. Henrioul, J. Michel, M. Flon, B. Neufort, : J. Beaufays, A. Bernier, H. Baijot, C. Wilmotte Excusé : L. Henrot Candidat-Membre : Christophe Mespreuve Démission : Constant Lheureux Echelon national

• Journée nationale du 15 octobre à Louvain : voir BI. Echelon SROR Namur

• Activités passées depuis la dernière bimestrielle du 10 juin 2014 o 24/6 : excursion en Gaume o Journée champêtre du 29 juillet : C. Legat

• Activités futures o Voyage annuel du 08 au 12 septembre : on track o Excursion à Floreffe le 07/10 par D. Destrée. Folder et bulletin d’inscription sur site. Envoi par courrier début

septembre. o Bimestrielle le 14/10 o Repas de corps : le président reprendra contact avec l’EHPN début septembre pour fixer la date et le menu.

Divers • Le 21 août 2014 aura lieu une importante cérémonie de commémoration de la bataille de Namur en 1914 au cimetière de

Champion. Il serait souhaitable qu’une délégation de la SROR NAMUR assiste à cette célébration. Nous souhaitons déposer une gerbe au nom de la SROR NAMUR. Invitations suivent.

• Pour rappel : o 20/8 à 14 Hr: cérémonie à Andenne (collégiale) o 22/8 à 10 Hr : cérémonie au cimetière de Belle-motte à Le Roux, puis à Tamines o 23/8 à 11 Hr : Dinant : messe en la collégiale en présence du Roi et de la Reine, puis diverses activités dans la

ville. Tour de table Voir le CR des bimestrielles sur le site sur la page « Bimestrielle » ; Réservé aux membres. Clôture de la séance à 11 Hr 30 NORMANDIE SUR LES TRACES DE LA BRIGADE PIRON Ce 8 septembre, comme prévu, à 7h30 nous sommes 32 à quitter le quartier de Belgrade pour prendre la route vers cette Basse Normandie où, bien que nous ayons reçu un programme très détaillé, Guy et sa charmante épouse Anne, nous ont réservé plus d’une surprise !

La route se déroule sans encombre jusqu’à Gerberoy, où nous déjeunons après une visite guidée de cette charmante bourgade médiévale qui a gardé, grâce à l’attention des pouvoirs publics locaux et régionaux, son cachet rustique. Une véritable exception, même dans ce monde relativement fermé des Plus Beaux Villages de France et qui nous a valu la première série d’émotions de ce voyage. ���� Arrivée à Gerberoy à hauteur de l’abreuvoir Amis des impressionnistes, Henri Le SIDANER (1862-1939), habitant à Versailles, souhaite s'installer à la campagne et découvre Gerberoy. En mars 1901, il achète une propriété de 3500 m2 dans le village avec le projet d'y peindre les effets de lumière. L'artiste décide aussi

d'encourager le fleurissement de sa commune d'adoption, embellir maisons et jardins. Le peintre aménage dans les ruines de l'ancien château-fort un splendide jardin à l'italienne, avec trois niveaux de terrasses. Les rosiers ont depuis envahi les rues. ���� Vue des jardins. Dans le coin supérieur gauche une réplique de Temple de l’Amour à Versailles Le soir nous nous installons au Mercure de Deauville-Pont l’Evêque pour 4 superbes nuits chaque fois précédées d’un dîner très raffiné.

Le mardi 9, en route pour Caen où la visite du mémorial nous attend, suivie l’après-midi d’une visite libre de la ville. La façade du mémorial où est reproduite sur fond d’images d’archives, la citation «La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté ». A l’intérieur un guide nous amène sur le parcours, très

bien documenté, de la Grande Guerre à la libération de 1944 en passant par la grande crise et les principaux faits d’armes de la seconde guerre mondiale, dont bien évidemment le Jour J et la Bataille de Normandie.

Lors de la visite libre nous avions le choix entre divers bâtiments historiques ayant survécu au bombardement de la ville par les troupes du Maréchal Montgomery qui ont détruit 80% du centre de Caen. Dans l’ « Abbaye aux Hommes » actuelle Abbatiale Saint-Etienne, Guillaume le Conquérant avait fait ériger son mausolée à deux pas de son château qui domine la ville de ses imposants remparts.

Le mercredi 10 au matin nous nous retrouvons au Musée du Débarquement d’Arromanches. La présentation didactique très instructive, rehaussée de la vue panoramique sur la plage et les nombreux vestiges du port artificiel nous ont permis de nous rendre compte de l’ampleur réelle de cette réalisation terriblement sophistiquée. L’ouvrage initié par Sir Winston Churchill comme étant l’élément indispensable à la poursuite des opérations une fois

les troupes débarquées (« Ils doivent monter et descendre avec la marée. Le problème de l’ancrage doit être résolu. Faites-moi connaître la meilleure solution. Ne faites pas de difficultés. Les problèmes se poseront d'eux mêmes. »). Lord Mountbatten avait alors dit au printemps 1942 : «Si nous ne pouvons pas compter sur les ports, nous pourrions les construire en pièces détachées et les remorquer sur place ». Il en est résulté ces travaux auxquels les troupes du Génie ont participé de façon décisive et qui sont à classer au registre des plus grandes réalisations constructives de tous les temps.

L’après-midi de ce troisième jour a sans aucun doute été le point d’orgue de notre pèlerinage sur les traces de nos anciens. Nous visitons en effet le Mémorial « Pégasus Bridge » et notre guide très ému nous informe qu’un vétéran âgé de 92 ans est dans les murs du musée pour son premier retour en terre normande depuis sa participation au débarquement la nuit du 5 au 6 juin 1944 et aux opérations de la 6ème Division Airborne qui s’en suivirent. A la demande de notre président nous avons pu rencontrer ce vétéran, Allison Roberts, qui

était accompagné de certains de ses petits-enfants très émus également. Après une dernière visite au planeur HORSA / HAMILCAR , la journée se termine par un arrêt à la stèle commémorative de Sallenelles dans les environs de laquelle les premiers morts de la Brigade Piron sont tombés. Jeudi 11 septembre, journée de repos (croyions-nous). Nous commençons par une visite / dégustation à la distillerie de Calvados du Château du Breuil à Breuil en Auge. Après les explications d’usage et la visite du site la boutique nous permet d’emporter un souvenir digne de cette belle région, qui un pommeau de cidre, qui un calvados de quinze ou vingt ans d’âge qui seront dégustés, bien sûr, avec modération. Après cette visite incontournable, le reste de la journée est libre à Honfleur. Petit port au passé prestigieux et resté pratiquement inviolé au cours des siècles, y compris lors de cette terrible bataille de Normandie. Avant de nous libérer, Guy ne résiste pas au plaisir de nous faire découvrir une stèle installée par les Honfleurais en hommage à leurs libérateurs dont « la vaillante Belgique ».

Le Vendredi 12 septembre, notre dernier jour déjà, commence par la visite guidée de Deauville sous la thématique « Deauville, histoire et patrimoine ». Construite sur quelques arpents de marais et de dunes, Deauville est née de l’imagination de quatre hommes... En villégiature à Trouville chez son ami le Docteur Olliffe, le visionnaire Duc Auguste de Morny, demi-frère de Napoléon III et grande figure de la vie parisienne, jette un regard de convoitise sur les marais voisins. Les deux hommes s’associent alors avec le banquier Donon et l’architecte Breney et créent une « station balnéaire idéale » proche de Paris. Entre mer et campagne, Deauville sort des sables en quatre ans, de 1860 à 1864, avec ses premières villas, un hippodrome et une liaison de chemin de fer reliant Paris. Au début du 20e siècle, Désiré Le Hoc, Maire de la ville, et Eugène Cornuché, qui dirigeait alors le

restaurant Maxim’s à Paris, relancent l’activité de la ville en construisant le casino en 1912 et les prestigieux hôtels, Normandy (1912) et Royal (1913). Après la Seconde Guerre mondiale, Deauville commence à recevoir des visiteurs toute l’année. Les courts séjours de fin de semaine deviennent fréquents et la ville s’ouvre de plus en plus à l’international.

Notre guide passionnée nous narre, au fil des rues et de la plage, les péripéties de la création de cette ville. Sur le terrain de la « Ferme du Coteau », vendue par Gustave Flaubert en 1875 à Henri de Rothschild, l'architecte caennais Georges Pichereau a construit au début du XXe siècle cette villa, inscrite aux monuments historiques pour ses façades et sa toiture par arrêté du 29 octobre 1975. Elle est appelée Strassburger car elle est devenue, dans les années 1920, la résidence deauvillaise du milliardaire américain Ralph-Beaver Strassburger. Ses descendants ont fait don de la villa à la ville de Deauville qui en assure depuis la gestion et l'entretien. Et pourtant la fin des efforts était proche, puisque le restaurant Le Margaux nous attendait à 100 m pour un dernier déjeuner avant de prendre la route du retour. Au Margaux, le patron (à droite sur la photo) nous attend avec son personnel pour le traditionnel apéritif, en l’occurrence un kir normand.

Guy, notre GO pendant 14 années et son épouse qui l’a si bien secondé, étaient un peu émus lorsque notre président a rappelé tous ces voyages, les uns plus beaux que les autres. Il les a remerciés au nom de notre cercle en leur remettant un cadeau qui leur rappellera certainement cette Normandie qu’apparemment ils aiment tant. La semaine se termine par un retour sans histoire via ce Pont des Belges entre Deauville et Trouville et son (très) grand frère le Pont de Normandie. Freddy Bernier. http://www.deauville.fr/FR/decouvrir-deauville/96/deauville-une-station-balneaire-ideale/585/une-histoire Le lecteur trouvera plus de détails historiques à l’adresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Deauville

Compte-rendu de la journée de découverte de Floreffe le 07 octobre 2014 L’Accueil au musée Inter-police par les anciens gendarmes, créateurs du musée, fut chaleureux et la trentaine de participants ont pu profiter de leurs explications sur les aléas de leur métier de policier et gendarme. Malgré un nombre élevé de participants pour ce type de musée (ancienne gendarmerie de Floreffe), une répartition judicieuse en équipes a permis un déroulement en douceur de la visite. En quelques mots, la visite s’est déroulée en trois phases : un accueil petit-déjeuner, une visite à l’intérieur des différentes salles d’exposition (14-18, matériel, uniformes,…) et une visite extérieure sur les dépendances de la gendarmerie (lavoir, cachot,……).

Après cette visite, les participants ont formé deux équipes : l’une pour la visite de l’abbaye de Floreffe et l’autre pour les grottes de

Floreffe. Pour l’équipe de la visite de l’abbaye, nous avons été accueillis par un guide expérimenté de l’Office du Tourisme de Floreffe : Monsieur André Lessire qui est un peu la mémoire culturelle et touristique de Floreffe.

La visite de l’abbaye a débuté par un historique de sa création en 1121 par Norbert de Gennep et ses différents successeurs au long des siècles jusqu’à notre époque. La visite de l’église abbatiale fût une découverte pour les participants qui furent forts intéressés par les stalles qui figurent parmi les plus belles d’Europe. Simultanément, un petit groupe de courageux avait décidé d’aller visiter les entrailles de la terre. Un petit déplacement nous amène rapidement au domaine des grottes de Floreffe, après une chasse aux clés suffisamment longue que pour permettre à notre guide, Monsieur Pierre Henreaux, d'introduire le sujet sur une jolie terrasse la grille est enfin ouverte et nous accédons à la grotte.

C'est vers 1860, en se faisant construire une imposante demeure qu'Henri Henkinbrant mit à jour la grotte de Floreffe, Dans la première salle quelques objets sont exposés ce qui permet de rafraichir nos connaissances sur l'usage des grottes par les premiers occupants de nos régions : habitat ou simple abri pour les parties d'accès aisé ; refuge pour certains recoins plus malaisés à atteindre. Suit une courte descente pendant laquelle notre guide essaie d'attirer notre attention sur quelques belles concrétions mais nous sommes surtout attentifs à garantir notre équilibre, heureusement l'escalier est solide et la rampe bien fixée. Nous arrivons dans la Salle du Tombeau au sol bien horizontal, nous retrouvons nos sensations habituelles et écoutons notre guide qui peut nous faire admirer quelques belles concrétions et nous expliquer leur formation. Dans cette salle quelques pointes de flèches ont été retrouvées, les occupants des grottes s'y rendaient donc de temps à autre, peut-être pour y chercher refuge, nous essayons d'imaginer leur progression avec un éclairage sommaire et sans cet escalier. Nous regagnons l'étage supérieur et nous arrêtons dans une salle circulaire. A cet endroit les eaux d'infiltration ont été ralenties par un obstacle, sans doute un rétrécissement de la diaclase, l'écoulement doit continuer malgré tout et un tourbillon se forme, l'eau chargée de particules abrasives creuse et polit la roche, en quelques milliers de siècles le ruisseau élargit son passage et finit par s'installer dans un étage inférieur pour continuer à creuser. Le peu de hauteur de la salle permet d'observer au plafond le cours primitif du ruisseau : conduite forcée naturelle par où l'eau arrive (ou part) et où débute le creusement. Après ce survol de la géologie nous continuons la visite et admirons quelques formes particulières : la main, l'oreille d'éléphant, la momie inca, ... mais surtout la pile de paniers : une grosse stalagmite. Un passage par la petite exposition de la première salle et nous quittons le monde souterrain. Il est temps de rejoindre le groupe au Moulin de Floreffe. Après les différentes visites, nos membres ont rejoint le moulin brasserie, où un repas composé des produits de la région leur fut servi. Afin de faciliter la digestion, une « croisière » en péniche sur la Sambre a été organisée ce qui a permis également d’observer l’abbaye sous un angle inédit.

Le Repas de Corps du 18 novembre 2014 ( par Guy Drappier )

Comme chaque année à pareille époque, le calendrier des activités de notre Cercle prévoit un Repas de Corps à l’occasion de la Fête du Roi. Cette occasion particulière a le don de rassembler systématiquement plus de membres que d’autres activités, pourtant intéressantes. Nous savons tous qu’il ne s’agit pas d’un vague épiphénomène pseudo-folklorique ni d’une manifestation à caractère nostalgique, mais d’une vieille tradition très vivace ancrée dans la vie de toutes les unités des Forces Armées. Les cercles d’officiers retraités et la plupart des associations patriotiques tiennent à prolonger cette tradition. Le 18 novembre 2014, c’est le restaurant « Les Jardins de mon Père » qui accueillait la SROR-NAMUR à Thon-Samson. Nous étions 68 convives.

Nous savons tous en quoi consiste cette tradition, quels en sont les rites principaux et leur signification profonde. A ce sujet, je vous invite à relire ce que j’écrivais à la suite du Repas de Corps du 13 novembre 2008 dans le BI de Janvier 2009. Copie de ce texte peut éventuellement m’être demandée ( guy.drappier@skynet.be ). Je ne reviendrai donc pas sur ce sujet. S’agissant donc d’une tradition, elle a une origine, a évolué, s’est développée et modifiée, a été codifiée et a acquis un statut qui en fait un point fort de la vie de toutes les unités. Cette tradition a donc une histoire. Et cette histoire est évidemment intimement liée à l’histoire de la Belgique indépendante et de notre Monarchie. Mais peu à peu, l’histoire de cette tradition s’estompe dans les mémoires. Il n’est donc sans doute pas inutile de s’en remémorer les étapes principales.

De par la Constitution, et sans entrer dans les détails de ce que cela implique concrètement, le Roi est le Commandant en Chef des Forces Armées Belges. Très vite après l’Indépendance, la Fête du Roi a été l’occasion pour les Forces Armées de manifester leur attachement et leur estime à leur Commandant en Chef. Sous le règne de Léopold Ier, les Belges fêtaient l’anniversaire de son accession au trône, le 21 juillet. Ils fêtaient aussi l’anniversaire de sa naissance, le 16 décembre. La Fête Nationale, quant à elle, s’étalait sur plusieurs jours en septembre, en souvenir des combats de septembre 1830 pour l’indépendance.

Peu de temps après son intronisation, Léopold II décida que l’anniversaire de l’accession au trône du Roi régnant ne serait plus célébré. La circulaire du 8 mars 1866 du ministre de l’Intérieur M. Van den Peereboom diffusait cette décision. Elle précisait aussi que Sa Majesté désirait que la date anniversaire de l’accession au trône de notre premier Roi continuât d’être fêtée. C’est suite à ces décisions de Léopold II que le 21 juillet devint la Fête Nationale, tandis que le 15 novembre, jour de la Saint Léopold dans le calendrier liturgique, devint la Fête du Roi.

Après la mort de Léopold II, Albert Ier lui succéda le 23 décembre 1909. La Fête du Roi fut alors célébrée le 26 novembre, jour de la Saint Albert. Il en fut ainsi jusqu’en 1912. Cependant, en raison du décès de S.A.R. Madame la Comtesse de Flandre, mère du Roi, le 26 novembre 1912, il fut décidé de revenir dès 1913 à l’ancienne date de la Fête du Roi, le 15 novembre, date de la Saint Léopold.

Après la Première Guerre Mondiale, il fut très logiquement décidé de commémorer l’Armistice le 11 novembre. On estima alors que la date de la Fête du Roi était trop proche de celle de l’Armistice. Les autorités ecclésiastiques vinrent à la rescousse et déplacèrent la Saint Albert du 26 au 27 novembre qui devint la nouvelle date de la Fête du Roi. Cette appellation et la date du 15 novembre ne furent pas modifiées pendant la Régence du Prince Charles. Par suite de l’accession au Trône de Léopold III en 1934, la Fête du Roi fut à nouveau fixée au 15 novembre et fut appelée « Fête Patronale de Sa Majesté le Roi ». Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, le Roi fut longuement absent du pays. La fête continua d’être célébrée mais fut rebaptisée « Fête de la Dynastie ».

En 1952, le Roi Baudouin décida que la Fête du Roi resterait fixée au 15 novembre, étant bien entendu que cette fête était en réalité celle du fondateur de la dynastie. Désormais, elle ne s’appellerait plus « Fête Patronale de Sa Majesté le Roi » mais simplement « Fête du Roi » à l’exclusion de toute autre appellation. Le Roi Albert II et le Roi Philippe n’ont rien changé à ces dispositions de leur prédécesseur. Ainsi donc, à l’heure actuelle, la Fête du Roi est toujours célébrée le 15 novembre. A cette occasion, un Te Deum est chanté dans la plupart des villes et communes de Belgique. Depuis l’an 2000, ce sont les autorités religieuses qui en assument l’organisation. Les autorités civiles, quant à

elles, organisent au niveau national une cérémonie au Palais de la Nation. Des cérémonies sont aussi organisées aux niveaux des provinces et des communes.

A la Défense, la tradition veut qu’aux environs du 15 novembre, les corps des officiers, des sous-officiers et des volontaires se réunissent pour porter un toast au Roi. Depuis très longtemps, pratiquement partout, il est de coutume d’organiser à cette occasion un Repas de Corps. Ces traditions et coutumes se perpétuent aussi parmi les anciens militaires, et donc notamment dans notre Cercle de la SROR-NAMUR. C’est pourquoi nous étions réunis le 18 novembre 2014, pour fêter le Roi et lui renouveler notre attachement, exprimant aussi ainsi notre solidarité entre nous et envers l’ensemble des Forces Armées. Il est évident qu’à cette occasion un soin tout particulier est toujours accordé au choix de l’endroit, du menu, etc…. mais ce n’est vraiment pas l’essentiel.

.Procès-verbal de la réunion bimestrielle du 09 décembre 2014

ENDROIT : Musée Africain : 10 Hr 30

PARTICIPANTS : J. Hérix, J-M Lorquet, C. Legat, G. Drappier, M. Leenaers, C. Robin, P. Baudot, D. Destrée, J. Michel, M. Flon, B.

Neufort, : J. Beaufays, A. Bernier, H. Baijot, L. Henrot, A. Brismez, R. Vigneron.

Excusés : J. Laurent, C. Chardon.

Nouvelles des membres et sympathisants : Suite au courrier envoyé mi-novembre aux membres de la SROR de la province de

Namur cotisant toujours au national, plusieurs nouveaux membres ont déjà payé leurs cotisations à la SROR NAMUR ASBL. Le bilan

sera présenté lors de l’AG 2015. Les nouveaux membres ont déjà reçu l’invitation à la réception de Nouvel An.

Approbation du rapport de réunion 10 octobre 2014

Echelon national

• Commission sur la redistribution des Fonds : update par D. Destrée

• Le BI : Jan-Fev est déjà disponible sur le site SROR NAMUR • Le site web national n’est manifestement pas tenu à jour par le nouveau webmaster

Echelon SROR Namur

• Activités passées depuis la dernière bimestrielle du 10 octobre 2014

o 11 novembre : Te Deum St Aubain ; 15 novembre : Te deum St Aubain puis cérémonie Grognon ; 18 novembre : repas de corps au restaurant « Les Jardins de Mon Père » à Thon-Samson

• Activités futures

o 13 janvier 2015 : Réception Nouvel An au Dept Gn à 14 Hr o 10 février 2015 : AGS au Dept Gn à 10 Hr 30 + repas. o Présentation succincte du programme des activités 2015

� Réception de Nouvel An : le 13/01/2015 au Dept Gn : Coût : 10 €/personne

� AGS 2015 : le 10/02/2015 au Dept Gn : Coût : Apéro + repas : 25 €

� 24 Mar : Déjeuner printanier: Restaurant « Attablez-vous » à Wépion � 28 Avr : Excursion 1: Eben-Emael - Tongres

� 19 mai : Déj Gourmand: Restaurant à Gesves Vallée du Samson � 23 Jun : Excursion 2: Ult

� 28 Jul : Journée Champêtre: Ult

� 07 au 11 Sep : Voyage: Bourgogne - Morvan

� 06 Oct : Excursion 3: Gembloux

� Semaine du 16 Nov: Repas de Corps: ULT

� Vœux de N-An: Date et lieu à confirmer

• Etude du budget 2016 Problème principal : plus de ristourne du national Adaptation des cotisations : après propositions et discussions lors de la réunion bimestrielle, il a été décidé de proposer une augmentation de 3 € pour tous les membres lors de l’AG 2015. Il restera à discuter le coût de la participation aux activités des membres « invités ». Actuellement de 2,5 €/personne par jour d’activité

• Réception Nouvel An

Le Dept Gn demandait 13 €/personne. Sur base facture année passée, moins de consommations : 10€/personne. Surplus éventuel à charge cercle.

• Tour de table : Question posée sur l’actualisation du « Livre d’or » sur le site. Plus d’actualisation depuis des mois ; sera mis à jour dans les prochaines semaines.

• Prochaine réunion : le mardi 14 avril à 10 Hr 30 au Musée Africain • Clôture de la séance à 11 Hr 30