Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)

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ANNALES .

DU SERVICE DES ANTIQUITES

DE L'EGYPTE

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SERVICE DES 4MIQU1TES DE LEGYPTE

ANNALES

DU SERVICE DES AIVTIQUITES

DE L'EGYPTE

TOME VI

LE CAIRE

IMPRIMERIE DE L'lNSTlTlJT FRANGAIS

D'ARCHEOLOGIE ORIENTALE

M DGGCC V

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ANNALESDU SERVICE DES ANTIQUITES

DE L'EGYPTE.

—5<8"S-

NOTES

SUR

LA NAVIGATION DANS LA CATARACTE D 'ASSOUAN

AUX DIFFERENTES EPOQUES

DE L'EMPIRE EGYPTIEN

PAR

M. R. FOURTAU.

En novembre igoS, au moment ou je partais pour Assouan, d^sireux de

consacrer les loisirs que me laisseraient mes travaux a une (5tude sur la g(5o-

graphie physique de la cataracte, je demandai a M. Maspero si, parmi les

nombreuses inscriptions que Ton avail relevees dans les environs d'Assouan

il ne se trouvait pas d'inscriptions analogues a celles qui furent gravies

a Semneh sous Amenhemat III et qui pourraient me donner une base

d'(5valuation pour le calcul de i'erosion fluviale a Iravers les seuils rocheux.

II n'en exisle malheureusement pas, et I'etude de la cataracte m'en a monlre

les causes; mais M. Maspero attira mon attention sur les Irois inscriptions

Annalei, 1905. 1

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relevees par M. E. C. Wilbour dans I'lle de Sehel relalant le passage de la

calaracle par les arin(5es d'Ousortesen III, de Tlioutmusis 1" el de Tliout-

mosis III, au cours des exp<5dilions de ces Pharaons conlre les Elliiopiens.

Ces Irois inscriptions ont ele publiees dans le Becueilde travaux'^^'i d'apr^s

les feuilles volantes distributees par M. Wilbour, et je crois qu'il n'est pas

inutile a ma these d'en reproduire ici la traduction francaise d'apres les

textes et la traduction anglaise donnes par M. Wilbour.

I. trL'an 8, sous S.M. le roi Ousertesen III toujours vivant, Sa Majeste

tra

donn<5ordre de faire a nouveau ce canal. Son nom sera : La plus belle des

^routes d'Ousortesen III. Apres cela Sa Majeste a passe ce canal pour aller

Recraser les vils Elhiopiens. La longueur de ce canal est de i5o coud^es,

(tla largeur 20 coud(5es, la profondeur i5 coudees.75

II. wL'an 3, le premier mois de Chom et le 99"" jour, sous Sa Majesty

«Thoulm6sis I" toujours vivant. Sa Majeste a passe ce canal dans son

« expedition pour fouler aux pieds les vils Elhiopiens. n

III. «L'an 5o, le premier mois de Chom et le Qa"" jour, sous Sa Majeste

rtThoulmosis III qui donne la vie. Sa Majeste a ordonne de tailler ce canal

«apris I'avoir trouve barre par les rochers qui empechaient le passage des

Kvaisseaux. Elle a franchi ensuile ce canal, se dirigeant vers le nord, son

« coeur rempli de joie d'avoir d^truit ses ennemis. Le nom de ce canal est

« Ouvrir la vote heureuse de Ttwutmosis III toujours vivant. Les pecheurs

(td'Elephantine creuseront ce canal chaque annee.

M. J. de Morgan ayant enlrepris le Catalogue des monumenLi et inscrip-

tions de I'Eipjple a de nouveau recopit5 et public ces inscriptions '^l Parlant

C Uecve'd de tramu.T , ificjo, t. XIII, Sehel. M. de Mor{fan,en ciTel, dil que la

p. aoQ. Cniialiiing the CalHracl, by E. G. monl;i{jne oil se Irouvent ces inscriptions

Wilbour. s'appelle Bibi-Togog,

qu'il traduit par

'**J. DE Morgan, Catalogue des monu- tniioiila^fnede Pepii. Jelaissea M. doMor-

menlg, etc., 1" partie, 1. 1, 1894, p. 79. {fan la responsabilild de la tradiiclion de

A ce propos jc dois relever une faute de Bibi en Pepi, niais Togog en barbai-in ne

Iradiiction de M. de Morg;an en ce qui veiil pas dire ffnionlagneflinaisbien rpied

concernn la loponyniie des Barbarins de de la montagnei lei par exemple le mol

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-3-[3]

des inscriptions de Tile de Sehel (Sehclnartc des Barbarins), il dit : « Quelques-

uns meme ont laisse la mention de faits inti^ressants; ainsi Usortasen III,

Thoutmes I" et Tlioutmes III lors de ieurs expi^ditions en Ethiopie ont fait,

ce sont Ieurs gralliti qui nous le rappeilent, creuser un canal pour permettre

a Ieurs barques de remonler la cataracte. Ge canal n'est pas autrement

indique; mais je crois, etant donn^ la position des inscriptions, qu'on ne

peut le chercher ailleurs que dans la partie du fleuve qui s^pare aujour-

d'hui Seliel du village de Mahattah. Peut-etre des rochers entrain(5s par les

eaux barraient-iis alors le lit du (leave, peut-etre I'ile tout entiere etait-

elle rattachee au continent, on ne salt. Les mesures indiqu^es pour ce canal

ne permettent gu^re d'etablir avec certitude son emplacement. 55

II est de fait que si Ton veut se baser sur la position des inscriptions, on

ne peut guere chercher ailleurs que dans le sud-est de I'lle de Sehel sous

la masse de granit rose qui forme la montagne , Gebel Birbe, ou sont gravies

les inscriptions des Irois Pharaons. Dans ce cas on ne trouvera jamais rien.

J'ai cru que, pour resoudre ce probl^me qui me paraissait int^ressant au

point de vue de la navigation dans les temps antiques a travers les seuils de

la cataracte, il elait bon d'examiner quelles etaient, etant donne la situa-

tion actuelle des seuils de la cataracte, les conditions de la navigation avant

la construction du reservoir d'Assouan. J'interrogeai done les vieux rais

barbarins de Chellal et d'Assouan et leur r^ponse unanime ful que Ton ne

remontait la cataracte que du cot^ de la rive gauche du Nil par Bab el-Madaik

et Bab el-Kibir ; mais qu'on pouvait la descendre aux hautes eaux en longeant

la rive droite, quoique cela fut perilleux. Pour ceux qui connaissent les mate-

lots barbarins, il est evident que cette marche a et(5 suivie des les temps

recules et que les rais Chellaliehs se la sont transmise par tradition. La

nature du lit du bras droit du Nil de Sehel a I'ile de Philae montre en effet

I'impossibilite de la navigation en remontant la cataracte a travers le dc^dale

des ilots rochenx qui, de Mahattah a I'emplacement actuel du reservoir,

encombrent le cote droit du lit du Nil. Ge n'est pas un, mais cinq ou six

chenaux (lu'auraient du faire creuser Ousortesen III et Thoutmosis III.

Jebel Toffog qui (l(5signe I'emplaceinent du barbarin comme en arabe se dit acluelle-

prcmiervillajfe barbaiinausud d'Assouan nient Jebel. La (rmonlagne des inscrip-

derri^re le Cataract Hotel. « Montague » en lions » est le Jebel Berbe.

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[H] -h-

Tandis ([iio sur la rive {jauclie il cxiste un {jrand bief de Bab el-Madaik a

Bab el-kil)ir; ct, celte deriii^ro passe francbie, on rentre dans le bid' supe-

rieur de la cataracle en longcanl Aoiiadnarle et Hessanarle ou Ic Irainage

a la cordelle est facile quand le vent fait defaut. Pour moi , c'etait done du

cot(5 de la barre rocheuse qui, du village d'Araskol sur la rive droite a celui

'^ /^^." i K T '^-'' Sky j"k •''/' '^v ' • \- - ' 7\

f<: A y

— Nil a I'it I af t.

Carte du lit du Nil au sud de I'iie de Sehei, d'apris les levers du Survey of Egypt.

de Tingar sur la rive gauche, forme, vers le nord, le dernier seuil de la cata-

racte d'Assouan, que devait se trouver la solulion du probl^me.

Du c6t(5 droit , en aval du village d'Araskol , se trou vc un chenal , Bab-Soy,

qui a attire rnon attention , mais il no peut convenir au canal d'Ousortescn III

car, si de fait il est place pros des inscriptions et dans la direction vouiue,

il est situ<5enlredeux seuilsinfrancliissables aux basses eaux, I'un, enamont,

celui d'Araskol au pied du Gebel Arous, tandis qu'en aval, nepri^senle celui

de Mesitot aux basses eaux qu'une chlite de o m. 5o cent, environ large

de 3 metres au maximum.

Je devais done recherclier du cote oucst pros de la rive gauclie; et, natu-

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- 5 - [5]

rellement, j'^tudiai Bab el-Madaik ou, par une singuliere coincidence, les

Travaux Publics viennent, en i goS, de faire construire une ecluse pour faci-

liter aux barques I'acc^s du bief de ia cataracle en dessous du reservoir

pendant les basses eaux qui, par suite de la retenue d'eau, commencent

actuellement dh le mois de fevrier en aval du reservoir. II s'est trouv(5 que

les dimensions de cette ecluse batie sur les flancs du chenal rocheux de Bab

el-Madaik sont exactement les memes que celle du canal d'Ousortesen III

80 metres de long sur 9 metres de large. N'y a-t-il la qu'une coincidence

fortuite? II est permis d'en douter si Ton considere les dates donnees par

les inscriptions de Thoulmosis III et de Thoutmosis I". Tous deux ont franclii

le canal d'Ousortesen le vingt-deuxieme jour du premier mois de Chom, et

comme le r^gne de Thoutmosis III est marqu(5 par une date de la p^riode

sothiaque, Mahler a, comme le rapporte Wilbour, calculi la date du passage

de Thoutmosis III au 7 avril i/i53 avant J.-C. C'est, en effet, a cette date

que le vainqueur des Ethiopiens pouvait arrivera Assouan, apr^s avoir pro-

fit^ de la crue pour franchir les rapides superieurs; et, si pres de cent ans

auparavant Thoutmosis I"I'avait

franchi sans encombrele

m^me jour dumeme mois, je dois faire observer que, par suite de I'annee vague de la

p^riode sothiaque, nous devons remonter cette date d'environ trente jours soit

entre le 1 et le 9 mars. A cette ^poque , les eaux etaient encore assez hautes

pour permetlre a des barques dont le tirant d'eau ne devait pas d^passer

m. 75 cent, de franchir sans encombre le seuil de Bab el-Madaik. Je ne

crois pas, en effet, que nous devions interpreter la profondeur donn^e par

I'inscription d'Ousortesen III comme donnant cette profondeur aux basses

eaux. Ni dans le sable, ni dans les rochers, les Egyptiens n'eussent ete

capables d'atleindre une profondeur de 8 metres au-dessous de I'^tiage,

tandis que la marge entre cette profondeur et celle des hautes eaux moyennes

soit G m. 5o cent., donnait encore au chenal de Bab el-Madaik une pro-

fondeur do 1 m. 5o cent, en basses eaux, profondeur suffisante au passage

des llottes egyptiennes mais que des rochers dboules ou places intention-

nellement pouvaienl aussi facilenient barrer comme le prouve I'inscription

de Thoutmosis HI. II me semble que cette hypoth^se est acceptable; en tous

cas, au point de vue de la constitution physique de la calaracte d'Assouan,

elle est la seule plausible a mon avis.

Comme coroUaire de cette ^tude, il m'a paru utile d'essayer a mon tour

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[6]- C -

de voir si l'«5lude de la calaracle no me pormellrait pas d'apporter tjuelcjue

cclaircissemcnl au textcdcslignes/4A-/i8 dela sUMcd'Ouni, donlM. iMaspero

nous a dotine une Iraduclioii et un conimenlaire a la suite de I'arlicle de

M. Wilbour.

(tQuand Sa Majesle m'envoya pour creuser cinq canaux dans le sud

Rafin de conslruirc trois galioles et quatre pontons en bois de sount du pays

ffd'Ouaouait voici que les cheikhs des pays d'Arolit, d'Ouaouait, d'Auiou,

wde Maza amenerenl (par flotlage) du bois pour cela; aussi executai-je le

frtout en une annexe, mise a I'eau et cliargement de beaucoup de pierres

« rouges ({jres el granit) pour la pyramide Khanolir de Mirniri, si bien que

RJe lis du palais en ces cinq canaux tons ensembles

li est liors de doute qu'Ouni alia au sud d'Assouan, et qu'il en revint

avec des bateaux charg(5s de pierre rouge, du granit tres probablement, pour

le rcvdtement de la pyramide de Mirniri. S'il eAl charge ses barques de

pierres prises aux carri^res priis de I'anlicjue Syene, il n'avait nul besoin

de construire des canaux , et pen imporlait a Ouni que les Nubiens lui appor-

lassent les bois necessaires par eau ou par terre pourvu qu'il les recul en

temps opportun. De plus, malgr(5 que Ion ne connaisse pas exactcmeiit la

situation du pays d'Ouaouait, il n'est nuHement necessaire de supposer

qu'Oimi soit aile jusqu'a la deuxieme ou la troisi^me cataracte chercher des

belles pierres de granit que les carrieres de Ghellal ^taient a meme de lui

fournirabondammenl, tout enrestant aportec dessecoursquepouvait, Iccas

echeani, lui envoyer le chef des troupes de la garnison de Syene. II arriva

done a Chellal ou a Konosso, pres des carrieres, juste a temps pour rece-

voir le tribut des Nubiens lui apporlant les bois de construction pour sa

flottille, qu'il construisit sm* la plage sableuse de Chellal durant les basses

eaux , ainsi que le pratiquent encore aujourd'hui les raarins de toutc I'Egyple

cepcndant que les carriers laillaienl dans les haules monlagnes de granit

rose qui surmonlcnt Konosso les blocs destin(5s a la pyramide de Mirniri,

el qu'Ouni peu d<5sireux de se risipier avec sa (lottille chargee dans les ra-

pidcs de Bab el-Kibir, qu'il ne pouvait franchir qu'en passant de la rive

droite k la rive gauche, prMant ainsi le flanc h tous les petits rapides qui,

de Konosso a Bab el-Kibir, descendent a travers les nombreux ilots de la

rive droite, faisait amenager les seuils du chenal de droite donl quatre sont

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encore visibles aujourd'hui : le seuil d'AraskoI en aval, puis, en remontant,

le sein'I de Selekia, le scuil de Sabnarte et le seuil d'llabsanarte sur lequel

est bati le barrage actuel. Le cinquieme seuil serait alors Bab Soy en aval

d'AraskoI. Ouni aurait ensuite evite le seuil de Mesitot en contournant I'lle

de Sehel qu'il aurait laissee a droite, ou peut-elre sera-t-il passe entre I'lle

de Mesitot et la rive droite, en contournant la barre en hautes eaux.

Cette bypothese est d'autant plus probable que soil, comme je viens

de le dire, a cause de la dilliculte de traverser obliquement le courant du

fleuve en hautes eaux avec des barques pesamment charg(5es et gouver-

nantmal, soit pour des raisons slrategiques, la rive gauche pouvant etre

au pouvoir des Nubiens ou tout au moins plus sujette a leurs incursions

,

comme I'a montre dans ces dernieres ann^es le raid des Derwiches a Boeris

et a Khargheh, Ouni n'a pu faire creuser cinq chenaux autre part que le

long de la rive droite du fleuve. II evitait ainsi le risque de voir le courant

briser ses barques sur les (5cueils d'Habsanart(5, et il restait a portee de la

route strategique qui courait le long de la muraille ^levee par les Egypliens

de Syene a Chellal. Une autre raison vient a I'appui de I'hypothese que je

soutlens, c'est que, sur la rive gauche, il n'avait que deux seuils a franchir,

Bab el-Kibir et Bab el-Madaik; je ne puis exposer ici les raisons qui me

permettent d'emettre cette afTirmalion, on les Irouvera developpees dans

un travail que publiera bientot la Soci(5te Khediviale de geographic. Enfin,

comme je I'ai dit au debut de cette note, la tradition constante des Chclla-

liehs est que Ton ne peut remonter la calaracte que par la rive gauche,

mais que Ton peut la descendre aux hautes eaux en longeanl la rive droite,

a condition de prendre des precautions au passage des seuils que j'ai indi-

qu(5s plus haut.

Je n'ai pas envisage I'hypothese de savoir si Ouni , comme on I'a parfois

soutenu en essayant d'inlerprt^ter la derniere phrase que j'ai cit(5e du passage

de la stele ou il raconte son voyage, aurait fait creuser cinq chenaux paral-

leles. Rien dans la cataracte ne justifie une pareille opinion, et j'eslime

qu'il est plus sage de croire, comme je viens de I'exposer, qu'Ouni a trouve

a Chellal les bois apportes par les Nubiens, que profitant des basses eauxil

a fait construire sa flottille au bord du Nil et, aux hautes eaux, qu'il aura

franchi la cataracte en longeant la rive droite, apres avoir pris le chargement

prepare par les carriers durant la construction de la flottille. Cela ne lui

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aura pris qu'iin an, et il aura ainsi accompli par sa cel(5rite elsa hardiesse

un liaut fait qui lui aura valu les faveurs du palais.

Telles sonl les interpretations auxquelles m'a conduit iine etude attentive

des conditions physiques de la cataracte d'Assouan. Puissent-elles 4tre

accueillies par le monde savant qui s'occupe d'(5gyptologie avec la meme

faveur qu'elles ont obtenue aupres de M. Maspero, a qui je suis heureux,

en terminant, d'adrcsser ici tous mcs remerciements pour I'inlerct qu'il a

pris a cette modeste ^tude.

R. FOURTAU.

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RECHERCHES

sun

L'AGE DE LA PIERRE DANS LA HAUTE-EGYPTE

PAR

M. G. SCHWEINFURTH '•'.

C'est pour la troisieme fois que j'enlreprends de rendre compte de mes

recherches ct de mes trouvailles relatives aux epoqucs eolithiques et paleo-

lithiques de I'age de la pierreaux environs de Thebes. Jetraiterai aujourd'hui,

de preference, des silex travailles de la premiere des ces deux periodes.

Jen'ai rien d'essentiel a ajouler a

maderniere

communication, si ce n'est

que les resultats obtenus grace a i'exlension toujours croissante de mes col-

lections se sont etendus et approfondis, et cela au pied de la leltre puisque

j'ai reussi a decouvrir des gisements a ^olithes beaucoup plus profonds que

cela ne m'elait arrive jusqu'ici. Ces couches affleurent a la sortie de la

branche principale des Ouadiyen , au nord des tombeaux des rois de Thebes,

a 5o metres au-dessous de la surface du massif (Loc. XXIX). Elles abon-

denl en outils primilifs de silex qui s'y trouvent englobes ct dont i'age nous

conduit jusqu'au-dela du debut du quaternaire. Quiconque connait la geo-

logic de I'Egypte m'accordera que ces derniers peuvent remonter aux 6poques

terliaires.

Trente-huit localites aux environs de Thebes et dans un perimetre de plus

de 3o kilometres out etc explorees et exploitees a plusieurs reprises. Speciale-

ment les terrasses du quaternaire moyen ni'ont fourni des series tres riches

<'' Reproduitd'apres la communication daction franraise je suis parliculi^rement

faile a la Societe d'anlliropologie de Berlin oblige a M. G. Calame,qui a bien vouiu

et insereedans la Zeitschrifl/ur Ellinoln(ric, me pr^ler son prdcieux concours.

1904, 1. XXXVI, p. 766-825. Pour la re-

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[2]— 10 —

dVolilhes. Mon attention s'elait portc^e, avant tout, sur les d(5p6ts lacuslres

provenanl du (jiialcrnaire le plus inferlour, depots qui, comme je I'avais

expose dans nies communications prec6dentes, pcuvent elre ranges dans

I'epoque dcs « Jiingerc Dcchenschotler n de nos Alpes, c'est-a-dire dans le premier

iiiterglacial. Mes collections de Thebes consistent en six a sept milie outils en

silex (5olilhi(pies et paleolilliiques; je suis done bien outille pour juger ce

qui, parmi les formes trouv(5es, represente la regie ou I'exception, et pour

decider cclles de ces formes qui, se r(5p(5tant le plus souvent, manifestent

un clioix plus ou moins intcnlionnel. S'il est permis d'attribuer a I'analogie

cl parfois a I'identile complete, qui sc manifestent dans les industries

mises ici en parallele, une valeur synchronislitjue quelconque, je puis

alTirmer que les eolithcs contenus dans les d(5p6ts lacustrcs Irouvent ieurs

limiles superieures dans I'epoque de I'industrie Mesvinienne, tandis que la

terrasse du (juaternaire moyen (lerrasse de Qourna) ne presenlc pas de

silex tailles plus recents que ceux de IMpoque de transition entre I'industrie

Mesvinienne et celle de Ghelles, denomm(5e par A. Rulol Tinduslrie Stre-

pyienne. De son cote A. Rutot "', apr^s examen des pieces recucillies, a

confirmfj cette determination en approuvanl la distinction que j'ai proposee

d'^tablir entre les deux horizons quatcrnaires de la Haute-Egypte. Comme

je viens de le dire, les gisements de la ri'gion de Thebes qui nous occupent

ici ne presentent que deux categories geologiquement bien delerminees;

Ieurs limiles vers le haul d^notent en outre un rapprochement critique, car,

en Belgiquc, I'industrie Mesvinienne se place a la fm de la premiere

glaciation quaternaire et en partie dans I'intervalle entre la premiere et la

deuxieme, tandis que I'epoque de transition representee par I'industrie

Str^pyienne correspond au d(5but de I'avanccment de la deuxieme glaciation

quaternaire. Le genre de slalistique auquel j'ai fait allusion en parlant de

la proportion dans laquelle se rencontrent les di(r<^rentes formes recoit de

cette observation une importance d'autant plus grande.

Heureusemenl, dans les environs de Thebes, la disposition des gisements

est toujours tres dislincte pour chaquc localit(5 el cela diminue sensiblemenl

rincertitude des estimations synchronisliques.

'"' Memoiret de la Societe d'anthropologic de Bruxelles,1906, t. XXIII

, p. 1 5.

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- 11 - [3]

Pour mieux pr&iser, dans le schema des glacialions quaternaires, la

place (ju'il faul allril)uer a i'epoque ou avail cours I'industrie Mcsviniennc,

je mc suis adresse a A. Uulot, en le priant de m'indiquer son point de vue

actuel. Ce savant eminent, grace auquel la science a fait des progres si

remarqnables, a bien voulu me donner, avcc I'empressement et ramabiiile

qui le caracterisent, la reponse que jc me permets de reproduire ici

crj'ai toujours place le Mesvinien a la fin du Moseen '"' (premiere epoque

glaciaire qualcrnairc) et le Strepyien-Glielleen-Acheuleen a la phase

d'avancement de la deuxieme glacialion, parce que les Acheul^ens se

voyaient forces a I'emigralion vers le sud avant I'apogee de la deuxieme

glacialion. La seule nuance qui resulle de mes dernitires eludes est qu'au

point de vue g(5oIogique le Mesvinien se place tout a la fin du Moseen, ou

du recul de la premiere glacialion, et (|ue sans doute il empiele un peu

sur le commencement de la deuxieme glacialion. Comme vous, je suis par-

failemenl persuade que vous avcz a Thebes les represenlanls exacts du

Mesvinien, du Slrepyien et du Ghelleen. L'Acheuleen parail manquer.

Quant a la derniere assertion, je dois faire remarquer qu'en fait j'avais

rencontre, sur les hauteurs qui dominenl Thebes au nord-oucsl, quelques

pieces— specialement des poignards ou sorte de coups de poing oblongoli-

neaires— que A. Rutot lui-meme a reconnues comme appartenantau type

de Saint-Acheul. Ma collection conlienl unc douzaine d'exemplaires lypiques

de cetle calegorie, qui se distingue par un faconnemcnt plus soigne, une

taille plus minutieuse, et represente le Ghelleen perfeclionne. Toutefois leur

'' Le schoma d'A. Riilot est (Slab!!

(I'aprcsle syslfenie de Geikie, ahaiidonnd,

parail-iL par tons les geologues de I'Alie-

niagiic du Nord , comme vienl de I'exposer

le D' M. Blanckenhorn a la st'ance dua I Janvier i 908 (Soc. d'anthrop. Berlin).

Selon ce dei'nier, les epoques glaciaires

telles qu'A. Rutot les distingue devraient

^tre rapproch(5es du lemps actuel, de sorte

que ses trois premieres <$poques repon-

draienl aux trois dernieres du systeme de

Penek et aux Irois epoques que les g^-

logues de I'Allemagne du Nord admettent

scides. La quatriemc glacialion d'A. Rutot

serait alors synchrouiqueavec le rrBiililsla-

diunm des Alpes, ou avec la moraine fron-

lale de la glacialion baltique du Mecklem-

bourg.

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[4] - 12 -

nombre est insigniflant en comparaison des deux a trois millo pii^ces pal(5oli-

ihiqiics du vrai GlieHeen que j'ai rcrucHlies dans ces localites. L'exception

conlirme la regie.

Ce (jui nous charme sp(5cialemenl a Thebes lorsque nous Studious les

vestiges indestructibles de i'iige de la pierre empreints sur les silex utilises,

c'est la grandc clarle cl la simplicitd des conditions dans lesquelles ils se

pr^sentent a nous, tanl a IV'gard de leur gitc que de leur elat actuel. Mellant

en ligne de comple les restrictions goologiques que je viens de signaler, et

abstraction faite de la patine dont les ph(5nomenes sont loin encore d'etre

suffisamment ^claircis, presque tout ce que nous r(5velent ces instruments

primitifs, heritage de nos ancetres pr^humains,yparait aussi net que sur

les pages d'un livre ouvert. Au lieu des silex sales et bigarri^s, a patine

irr(5guliere etde provenance varide, qu'on trouve en Beigique, on rencontre

a Thebes des silex d'une pate beaucoup plus bomogene et uniforme. lis

yproviennent exclusivement des couches plac6es tout en bas de I'eocene

inferieur. La coloration, toujours mate de la pcite siliceuse, fait songer en

g(5n(5ral a de la terre de Sienne naturelle, tres claii-e, tirant sur le rose et

correspondant a peu pres a la peau leg^rement bronz(5e d'un homme du

Nord. Les pieces ([u'on voit rc^pandues sur la surface du sol et qui couvrent

g^n^ralement les hauteurs des plateaux , sont revetues plus ou moins egale-

ment d'une patine d'un brun-rouge fonc(5, ressemblant a celle qu'on appelle

7ioblc quand il s'agit de bronzes pr^cieux. En revanche, les silex bruts qui

remplissent le fond des valines et des gorges luisent d'un blanc de cremc

qui est propre a leur croAte naturelle, dite calcin, en lanl qu'eboulis, sortis

des couches eocenes ou des cailloutis diluviaux; ils n'ont pas eu le temps

de se couvrir d'une patine de f(5roligiste vitreux ou d'oxyde de manganiise

vitreux. II en est de mcme pour les nombreux silex travaill^s, en partie

cacholonn(5s, qui sont repandus en grand nombre parmiles (5boulis, et sont

de m(5me provenance. Par leur tendre coloration et leur fraicheur ils rap-

pellent souvent des (igures de plAtre.

De pareils avantages facilitent I'examen des pieces, et je crois pouvoir

assurer que jamais a Thebes un silex ne m'est tomb^ entre les mains dont

Yilai m'ait laiss^ un doute quelconque apres un examen altentif. Les pieces

alter^es par la main d'une creature humaine, les silex tailles ou simple-

ment travailles et utilises sont toujours reconnaissables. On les distingue

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- 13 - [5]

dans tons lescas, quand on les compare avec ies rognons briits ou avec

ies fragments nalurcHemenl deteriores.

En cas de doule, c'est toujours i'enchainement causal des pht^nomenes

qui nous amene a suivre ia vraie piste. Examinons, pour ne citer qu'un

exemple, les rognons de silex provenant d'une moraine. Si nous voyons que

lous les angles et aretes, les saillies, tubercules ou protuberances se Irouvent

egalement d^t(5rior^s par ^corchures et esquillements, alors nous serons

dans le doute si vraiment ces traces de violence subie suflfisent a prouver une

utilisation manuelle. On se demandera lesquelles sont dues a I'emploi in-

tentionnel et s'il

yen avait d'ailleurs. En revanche,

quandon voit,

commec'est la r^gle a Thebes, que de pareils rognons, munis de saillies et tuber-

cules proeminenls, ne nous pr6sentent des d(^t<^rloralions et des traces

d'usure que sur une partie de ces protab(5rances, tandis que, sur d'autres,

qui assurentune prehension facile, la surface est restfe intacte, alors on ne

se trompera pas facilement sur ia vraie nature d'un pareil eolithe. Nombreux

sont les caracteres qui distinguent, de I'usure intentionnelle, les (5toilures

du roulage naturel. D'ailleurs on se convaincra facilement que les det(5riora-

tions qui se trouvent a des endroits impossibles ou ne servant a rien, par

exemple dans les concavites abritees par des saillies, excluent toute suppo-

sition d'une action due a la main de I'homme ou de son pareil. La compa-

raison sur place, qui s'offre a chaque pas entre les pieces utilis^es et les

pieces intactes, est des plus persuasives et rend I'^tude des (5olithes a Thebes

tres fructueuse.

Autres sont les conditions des silex qui proviennent du fond des mo-

raines et des depots diluviaux de la grande plaine du nord de I'Europe. Les

dt5teriorations qu'ils nous offrent a la surface sont souvent, malgr4 leur

apparence parfois similaire, tr^s probl^matiques. Une polissure etrange-

ment luisante leur est partlculiere. Us ont en outre de nombreuses raies et

eraflures qui presentont sous la loupe des details g^om^triques tres curieux;

on y voit encore des cannelures 6moulues comme avec une meule, des

esquillements s'epanouissant en forme de selle souvent meme en courbe

arquee, des ^corchements du calcin tantot aplalis tantot perct^s comme par

Taction d'un hachoir. Une forme, particuliere a certains fragments de silex

des moraines, consisle en prismes et polyedres irreguliers dont les facettes

sont aplaties. Finalement il faut mentionner les esquillements marginaux

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/

Plan depercussion

''/CO- Its*

[6]- 14 -

qui apparaissent sur les ariilcs et simulcnl a s'y iii(5prcnclre Ja retouche

iiitculionnelle. GependaiU ces esquilieinenls sont en gen(5ral differemment

disposes. De loules ces del(5rioralions des silex, cellos de ia derniore cal(5-

gorie scule se relroiivent sur les vrais dolillies. Les ^corchemenls dn calcin

nu'on observe dans les moraines se renconlrenl aussi a Thebes; mais, quant

aux aulres deteriorations que je viens

de citer, ellos paraissenl manqucr aux

rojjnons bruts des regions exlra-

glaciaires.

Toujours esl-il, je me hate de le

dire, que la presence d'instrumenls

priniitifs en silex — de v(5ritables

eolilhes correspondant a I'induslrie

Reutelienne — a ete conslatee dans

les depots diluviaux de plusieurs pays

de i'Allemagne du Nord, notamment

dans I'ouest du Mecklembourg, dans

la marche de Brandebourg, aux envi-

rons de Magdebourg, et ailleursdans

la region des grandes glacialions du

Nord.

Les lois qui reglent les ph(5no-

menes de reclatemenl des silex produit

par le d(5bitage intenlionncl sont du

domaine des physiciens et des min(5-

ralogistes, et il est grand temps ([u'ils

commencent a s'occuper de ces questions. Pour peu qu'on s'essaie soi-meme

\ d^biter un silex, on ne tardera pas a s'apercevoir que lout s'y passe avec

une rt5gularite surprenanle. Le schema ci-joint(fig. i) a pour but de donrier

un apercu provisoire des conditions dans lesquelles s'opere le debilage

intenlionncl.

Chaque (5clal qu'on fail parlir presenle, en principe, la meme forme;

en lout cas, il oflfre les trois caracleres principaux de la taille inlenlion-

nelle : le plan de percussion, le conchoide de percussion, el les ondu-

lations en arc concenlriques. Les aulres caracleres tels que I'esquillement de

hig.

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-15-[7]

percussion et le cone de percussion ne sont pas toujours nettemcnt marques.

L'esquillement de percussion est une deterioration, une sorte decrasement

du conclioide, produite par le frottement violent du percuteur. La cica-

trice laissee par cet ecrasement alleint des dimensions differentes : souvent

elle manque tout a fait, parfois elie couvre toute ia saillie du conclioide,

ou le depasse meme. Le petit cone ou l'esquillement conique de percussion

nait imm^diatement sous le point de louche et il s'elargit plus loin sous

forme de conclioide. Sa position par rapporl a I'eclat est toujours indiqude,

sur ce qui reste du plan de percussion,par le point le plus pro(5minent a la

pointe de Tangle saillant.

La face inf(5rieure d'un eclat se reconnait toujours a la saillie du conchoide,

landis que les ondulations arqu^es et concentriques qui s'ouvrent vers ce der-

nier marquent infailliblement la direction du coup subi, ce qui a son impor-

tance dans le cas oil I'eclat n'offre plus aucune trace du plan de percussion , et

surtout (juand il s'agil du creux des Eclats partis ou du negatifde l'esquillement.

Un excellent percuteur de debitage est constitue par un rognon de silex

qui se rapproche de la sphere exacte : un galet roule spherique de roche

cristalline tenace est pr(5ferahle; les formes spheroidales sont encore

mieux en main, ayanl plus d'elan. Le diametre n'a pas besoin, meme pour

produire des eclats tres volumineux, de depasser 6 a lo centimetres et son

poids d'avoir plus de 5oo grammes. L'accumulalion de forces qui r^sulte

du double mouvement du bras et du poignet est considerablemenl sup^rieure

a I'effet d'un marteau a manche ayant les m^mes dimensions que le percu-

teur spherique. Avec le marteau, on n'arrive jamais a concentrer sur un

point voulu la force combinee pour I'l^branlement de la masse du silex.

Seule, la sphere ne realise le contact avec un plan que sur un seul point.

Le percuteur spherique, en sa qualite de marteau sans manche, permet au

poignet plus de jeu pour frapper un coup sec. II parait que, guides par les

avantagesmentionnes, les primitifs, nosancetres, sesont a touteslesepoques

servis de preference de ces percuteurs spheriques pour debiter les rognons

et en faconner leurs instruments.

Le terme conchoide repond a loutes les exigences d'etymologie et de

description. En grec, le mot Koyxn s'applique a toutes les formes analogues :

a la saillie sur les valves d'une coquille, comme a la co([uIlle elle-meme, a

la saillie du bouclier, etc.; Hoy)(OuSrii signifie lout ce qui rappelle la forme

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[8] - 16 -

d'une co([uille. par consequent on peut dire iin creiix ile conclioide el iion

un creux de bulbc "'.

Pour fairc partir d'un rognon de grands eclats plus ou moins aplatis, il

faul d'ahord (ju'un plan de frappe se pr(5sente, ou que ce plan soil express«5-

menl etabli quehjue part sur la surface du silex brut. En outre, il est de

toute n^cessil^ que le plan aboutisse a une ar(ltc projetee en surplomb. Les

deux conditions se Irouvent admirablement r^alis&s dans ies rognons

dimidi<5s, qu'ils aienl ete divis^s en deux par ^clatement natural, ou par

cassure intentionnelle. Pour les rognons allonges, surtout pour ceux qui ont

la forme cylindrique, c'est evidemment la facon de d<5bilage la plus aisee. La

partie plane ainsi obtenue permet de concentrer I'intensitc^ du coup sur le

point de toucbe. L'arete en surplomb permet de d^gager dans le sens voulu

les tensions inn^es a la piUte siliceuse. Quand I'ar^^te n'est pas en surplomb,

c'est-a-dire, quand elle forme avec le plan de percussion un angle droit ou

obtus, r^clatement (5clioue g^m^ralement. L'eclat, dans ce cas, ne se d^tache

pas du rognon-matrice a la fafon d'un copeau s'amincissant a son extr^-

mitd en pointe aigue; il se produit alors une cassure a Echelons, un mor-cellement inutile. Lorsque les surfaces de casse ne peuvent pas s'^panouir

librement vers le bas, a cause de la resistance croissante qui s'oppose dans

cetle direction au depart de l'eclat, nous voyons se produire le meme

accident que lorsqu'on veut fendre du bois dans le sens des fibres : il casse

a I'endroit oii i'^paisseur est subitement accrue.

Pour obtenir le coup le plus elficace ii faudrait le diriger au-dessus de

I'artUe, de maniere a toucher le plan de percussion h angle plus ou moins

aigu, entre 60 et 70 degr^s environ. Get angle parait etre le meme que

celui qui forme I'ar^lle en surplomb. Gbaque eclat, comme je I'ai dit, pr^-

sente a son dessous un eclatement en forme de cone minuscule, plac^ juste

sous le point de touche et dont le sommet coincide avec ce dernier. Ce cone

ne se developpe d'une facon n5guliere que sur une etendue d'environ

o ni. oo3 mill., et s'y degage en relief de la face d'eclalemenl. On I'apcrcoit

aussi sur la surface du negatif laissc au rognon-matrice par l'eclat parti.

'' G. de Morliliet {Prehist., 1900, sc dcvdoppe a parlir du point do frappe

p. 67) a ddinonlrd d(!Ji I'inconvdnicnl (In no pourra jamais ressembler qu'a une

lermc bulbe de percussion. La saillie (pii nioilit' ou a une partie de buibe.

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— 17 — *

[9]

ou an nucl(5us, mais c'est plus rare. Les conditions dans lesquelles le cone

apparait ne sont pas toutes les fois aussi nettement indiqufes que je viens

de les decrire, mais il s'en trouve loujours des traces. L'angle que forme le

sommet du cone de percussion (io5 a 1 15 degrt^s) parait elre en correla-

tion avec celui de la direction du coup frappe (60 a 76 degres), et ce rapport

est peut-^tre I'expression d'une loi reglant les phenom^nes de tension

de la pdle.

Le petit cone se developpe plus has d'une facon irr^guli^re. Parfois, on le

voit s'^largir par degres nettement formes et passant (inalement a la saillie

du conchoide. Quand on frappe avec une pierre spht^rique des coups sees

sur la surface lisse d'un rognon brut ou d'un fragment de silex, on voit

apparailre de petits cercles mesuranten diametre a peu pr^sde o m. oo3 mill,

a m. 00^ mill., et dontcliacun r^vMe un point de frappe. Frappt^es sur

la cassure d'un eclatement frais , ces etoilures se presentent tres distinctement

sous forme de cercles, de demi-cercles ou d'anneaux doubles,qui se detachent

en clair du fond plus obscur de la pale. Les petits cercles ne sont autre

cbose que les extrt^mitt^s des esquillements coniques. C'est le D' H. Hahne,

de Magdebourg, qui le premier s'avisa de cette particularit(5 de la taille des

silex. Quand on examine les marques d'emploi d'un ^olithe aux endroits

touches par la frappe— comme exemple , le percuteur de ddbitage vaut mieux

encore — alors on voit que les nombreuses fissures et eraflures, apparem-

ment si confuses , se denouent en autant de segments et de demi-cercles qu'ily

avait de points de frappe, et que chacun des croissants qui s'entrecroisent

fait partie d'un cone de percussion. Les deteriorations caus^es aux aretes

et sailHes par le roulage affectent des proportions sensiblement moindres.

L'usure d'emploi en difT^re notarament par le fait qu'ici Faction ^mous-

sante ne s'etend point ^galement sur toules les fractions des bords et des

aretes. Les aretes trancbantes offrent toujours a I'emploi des parties qui

restent a I'abri de la touche. Ce sont surtout les cavit^s situees entre deux

saillies qui paraissent menag^es <[uand on frappe. La difference entre

I'emoussage produit par I'emploi et celui qui provient du roulage naturel

est encore facile a reconnaitre a ceci, que le premier s'opere a la facon des

instruments qu'on manoeuvre comme couteaux ou scies, c'est-a-dire toujours

dans une direction nettement d^terminee , tandis que le second laisse des

traces de son action dans tons les sens.

AnnaUt, igo5. 9

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La presence d'un conclioide el dc plis ondules, ouvrant leur arc du

col^ de ce concholde, suffira, dans les regions resli^es hors de I'alteinlc des

glaciiilions, pour cjualifier toiil fragment de silex comme intenlionneUement

debite et laille par la main d'une cri^alure humaine. C'est aussi le cas pour

les esquiilemenls marginaux des eclals de silex. Relouche-t-on Taretc vive

d'un eclat intact, les esquilles que le retouchoir a fait sauter se manifestent

sous la loupe comme des Eclats miniscules, munis de lous les caract^res

qui distinguent les grands eclats de debilage. Chacun de ces pelits esquil-

lements de retouche repele sur une petite echelle le commencement, c'est-

a-dire la parlie sup(5rieure d'un eclat intentionnel , et le retouchoir ne fonc-

tionne pas autrenient que le percuteur, sauf que son maniement n'exige

pas autant d'elTort. Du resle, dans ces produits de la main, nous ne voyons

comme indice de retouche que le n^gatif de I'esquille, le creux de I'^clat

detach^, tandis que la s(5rie des petites esquilles, enlevees pour I'avivage

des bords tranchanls, (5chappe gt^ntWement a notre examen. C'est ainsi

que nous ne parvenons (jue rarement a dislingucr sur le ncgalif la trace

du conchoide, caractere distinctif de la taille mariuelle. Dans tons les cas

—el c'est le critt5rium essentiel pour dc^terminer une retouche intentionnelle

— nous apercevons toujours les plis concentriques ondules, qui se mani-

festent vers la partie lerniinale de Tesquille, sur I'eclat lui-meme aussi bien

que sur le negatif de son creux. Mais ce criterium nous fait defaut dans le

domaine des glaciations de nos regions du Nord.

Quand les cicatrices des idals detach(5s se pr(5sentent isolemenl, ce qui

arrive souvent, nolamment dans les esquillements accidentels deI'industrie

Reutelienne, elles peuvent etre facilement aussi confondues avec les d(5sa-

gregations de surface naturelles et alv(5ol(5es, dites a cupules. Mais, dans ce

cas, nous en serons averlis par les pelits cones d'esquilles qui doivenl se

Irouver comme vestiges de frappe dans I'enlourage de la cavile. Mais avant

tout ce sonl les differences de forme qui sont decisives, el empechent de con-

fondre une cavile a cupule due <i une di^sagregation nalurelle avec le n(5galif

du conchoide provenant d'un eclat intentionnel. La cavile des cupules estinl(5-

rieurement lissc, de contour plus ou nioins arrondi, c'est-a-dire circulaire,

ovale ou elliplique, et sa parlie la plus profonde est situ^e au centre de I'ex-

cavalion. De I'autre c6l(5, dans la cavild du negalif du conchoide donl le

contour est pluldt oviforme, le point le plus profond est toujours excen-

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— 19 — [11]

trique, landis que ia partie apianie opposee, qui s'^panouit vers la surface

du sHex, porle les ondulalions el les plis concentriques qui ne se d^ve-

loppent jamais sur les bords des cupules naturelles.

Bon nombre de prc^historiens se sont en principe d^tournes de la mtHhode

descriptive et morphologique sous pr^texte qu'elle ne prouve rien. Directe-

ment elle ne prouve peut-etre pas grand chose, mais indirectement elle

prouve beaucoup, comme ils seront bientot forces d'en convenir. En tout

cas, leur resistance opiniatre ne fait qu'augmenter I'incertitude croissante

de la terminologie , et, au lieu de contribuer au progres de la science, elle

aboutit au pire des r^sultats : a la confusion gen^rale, qui n'a jamais

produit rien de bon, et qui est souvent plus nt^faste que I'erreur elle-meme,

comme I'a dt^ja dit le grand Bacon de Verulam.

La n^cessite d'etablir un syst^me morphologique s'offre, dans toutes les

occasions oii Ton invoque des oulils eolithiques en silex comme tdmoins de

la presence des creatures pr»5humaines. Toutefois, cela va sans dire, on ne

parviendra jamais a pr^ciser, au moyen de la m^thode descriptive , r(5poque

a laquelle tel ou tel produit de I'activite humaine a pu appartenir. Certaines

formes primitives se seront probablement conserv&s a travers toutes les

6poques jusqu'au neolithique le plus recent. Mais, qu'on nous demande de

definir exactement une trouvaille de silex isol^e, ou qu'il s'agisse de decider

de la frequence relative ou de la rarete de certaines formes afin d't'tablir des

types caracteristiques pour unc localile, le systeme devient indispensable.

H est indispensable egalement, toutes les fois que, par la description, on

cherchera a preciser les divers emplois auxquels les silex travaill^s peuvent

avoir t'te destines, ce qui contribuera pour une large part a determiner les

conditions d'existence de I'homme primitif. Inspire par les riches trouvailles

qu'il avait faites sur Ic Polygonveld de Reutel pres Ypres, juste a I'endroit

classique qui a donne son nom a cette industrie, le professeur E. Bracht,

dans sa communication de I'annee derniere "', avait d6ja cherch^ a t^tablir

une st-rie de types d'eolithes propres a la Flandre occidentale. Dans une plus

grande mesure encore, je me sens oblige de mettre en ordre et de classer

methodi([uement les tres nombreux objets de mes explorations reit^r^es de

ThfMjes. Dans mon cas aussi, le tant pour cent des formes constatees joue

'''Inser»?e dans le Journal de la Sociele d'anlhrqwlogie de Berlin, igoS, p. SaS.

a.

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[12]— 20 —

son role. Cost une sorle de slalislique, qiiime pcrmeldejiiger de leuremploi

et de decider si certaine forme de silcx brut i'ut recueiliie accidentoHemerit

oil de propos d(5lib^r4 par les primitifs, et si la forme (itail gt^neralement

employ(5e ou si ellc s'est trouvt^e la par hasard confondue avce les aiitres.

L'emploi direct d'un silex— a I'etat soit de fragment on d'(5clal, soit de

rognon brut n'ayant subi aucun essai de taille ou d'accomodation— d&igne

I'ulilisation la plus primitive d'une pierre en guise d'outil dans la main de

I'homme. Si nous y ajoutons ensuitc la forme la plus grossiere de I'avivage

des ar<5tes el cxlremitt^s, et enfin I'utilisation ocrasionnelle des (Eclats detaches

involontairement du rognon au cours de son emploi, nous aurons i^puise

loutes les formes d'utilisation du rognon et de son appropriation comme

outil, qui ont pu se presenter au cours des siecles, dnranl le long ospace de

temps qui, dans I'histoire de I'homme, a pr(5c(5dt5 la deuxieme glaciation

quaternaire.

Pour celte categorie infime de silex travaili^s, M. A. Rutol avail d'abord

propose la d&ignation d'induslrie Reutelienne; mais, dans I'ouvrago magis-

tral qu'il vient de publier'", il fail une ri^serve importante, a savoir que

cette Industrie ne saurait avoir qu'une valeur stratigrapbique; car, en r^alit(5

elle embrasse loutes les ^poques a partir des lertiaires, lanl quecelles-ci

nous presentenl des preuves sembla])les d'aclivile humaine, el elle descend

jusqu'au milieu de I'epoque quaternaire et a I'industrie Mesvinienne ([ui a

pour caracteriscjue le debilage intenlionnel des silex.

Mais ce dernier progres, bien qu'il marque le point de depart — apri^s

une longue stagnation

—d'un d(5veloppement constant et assur^ del'arlde

la taille, ne pouvail abolir brusquement les pratiques tradilionnelles. Long-

temps apres I'invention du debilage intenlionnel, on avail employe encore,

a cote des eclats voulus, des rognons bruls el entiers ainsi que des Eclats

naturels el accidenlels. Pour cette raison, on ne saurait appliquer a I'indus-

trie Mesvinienne une d(5finition qui permelte de decider si une pi^ce Irouv^e

lui appartienl ou non. La dt^lermination de I'age el de r<5poque des pieces

^olilhi([ues releve done exclusivement de la g(5ologie. Lorsque les geologues

de metier gardenl un silence obstine, c'est une t^cbe fort difficile ([ue de

fairs parler les pierres depourvues d'inscriptions.

''' Le Prehigtorii/uc dans I'Europe Centrale, Namiir, igo^, p. 58.

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— 21 — [13]

Les pronostics ne sont fas favorables, car, parlicuiierement en ce qui

concerne notre tache, ia nature, en sa quality de conduclrice dc revolution

du genre liumain, montre une repugnance manifeste a tracer les lignes qui

pourraient nous ^clairer sur sa table genualogique.

L'epoque de transition de I'industrie Reut(51ienne a la Mesvinienne , desi-

gnee par A. Rutot sous le nom d'industrie Mafflienne, d'apr^s le village de

Maflle silu^ dans la valine de la Dendre (Flandre Orientale), autorise pour

la Belgique une definition applicable aux Evaluations de synchronisme , mais

quant a I'Egypte, elle n'entre pas en consideration, n'ayant, elle aussi,

qu'une valeur slratigraphique et ne differant en rien des autres industries

primitives r^unies sous le nom de Reutelienne.

II rt5sulte des fails allegues, que le norabre des formes de silex utilisdes

comme outiis s'Etait considerablement accru vers la fin de l'epoque eoli-

ihique. Une enumeration systematique seule en pourra donner un apercu.

Au dire de M. Rutot, il est vrai, ces formes entreraient pour la plupart dans

cette categoric de silex travailies qui echappe a toute classification stride,

et dont le caract^re principal ne consisle qu'en la fantaisie de i'operateur

appliquee au hasard de I'edat, ou pour mieux dire, ou le hasard de I'edat a

guide I'operateur'", qui n'a taille aucune piece d'apres une intention deter-

minee. Mais je crois que le choix, applique aux pieces convenables, pouvait

Ires bien compenser cette absence de plan premedite. En choisissant parmi

les rognons bruts et les fragments naturels les pieces qui leur convenaient

le mieux pour I'un ou I'auire travail, les primitifs manifestaient leur inten-

tion, leur volonle encore obscure, comme nous faisons quand nous nous

servons d'une langue eirang^re, dans laquelle on dit ce qu'on pent, mais

non ce qu'on veut.

Les creatures primitives s'exerc^rent a la taille des pieces en suivant leur

instinct; bientot, I'habitude et I'experience leur apprirent a les adapter a

leurs besoins, et ils acquirent ainsi une certaine routine qui contenait deja

les germcs du dessin preconcu et de la metliodc, une routine qui, de son

cote, comme M. Rutot meme I'avait si juslemcnt remarque, conduisait au

faconncment intentionnel. L'heure de la deiivrance sonna pour le progr^s

''' Gisements de la province de Hainaut, dans le Bull.Soc.d'anlhr., Bruxelles, 1899,

t.XVII, p. ih-].

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[14] — 22 —

tloliiiilif, du moment ou le dt^bilage et reclalement intenlionncl n^ussirent.

Le hasard, si vraiment il exisle, no peut pas jouer un grand roie dans les

actions qui suivcnt tonjours la ni<)mc lignc, c'esl-a-dire qui, pendant un

long espace de temps, ne cessent de poursuivrc le m^me but.

D'apres les usages gen^raux qu'on pouvait fairs des outils en silex eoli-

ihiques, M. Rutot avait divis(5 leur application en trois grandes categories :

celle de frapper, de gratler ou racier, et de percer. Le type principal resultant

de la premiere cati^gorie, le percuteur, etail (5videmment I'oulil le plus re-

pandu. Le second oulil avait encore un autre emploi, qu'il faul mentionner

en premiere ligne et (jui parait avoir echappe a Tallention de bon nonibre

d'auteurs; il servait aussi a fouiller. Tons les animaux dont les extr(5mit(5s sont

munies de grides solides fouillent et creusent, en grattant le terrain (|ui leur

ouvre des sources imporlantes de nourriture. Toujours en qu4te de choses

comestibles (inscctes, racines, tubercules, bulbes), I'homme primitif aura

obei a cet instinct de la nature, et, vu I'infirmit^ de ses onglcs, il aura

bientot eu recours a la pierre tranchante et aigue.

Lorsqu'enfin I'idf^e de percer lui vint a i'esprit, c'^lait en vue de decbirer

ensuile par I'introduction des doigts et de la main. Une tache des plus im-

porlantes se pr^senta done a I'homme primitif, si mal arm6 en face de la

peau r»5sistante d'un grand animal. II s'agissait d'abord d'y percer un trou,

pour pouvoir atteindrc aux entrailles et a la chair des muscles. On pouvait

aussi, et plus vile encore qu'au moyen d'un silex pointu, perforer une peau

dont on avait plac(5 un pli sur une pierre, en la frappant a coups r(5it(5r6s

avec un rognon quelconque.

La question de savoir a quelle dpoque debute I'industrie du silex, carac-

tdrisee par I'usage habitue! de trancher et de d^pecer les objets par la coupe,

coincide avec celle du sciage. Couper et scier ont une source commune et

derivent nalurellement I'un de I'autre. La coupe n'est qu'un sciage modi-

fi^, c'est-Ji-dire h parlir d'un certain degr^ de r(5sislance et de duret(5 du

corps sur lequel il s'opere. Aussi bien pourrait-on dire, en faisant la m^me

reserve, qu'un couleau n'csl qu'une scie. C'est scion la facon dont on le manie

que le couleau fonclionne lanlot comme coin, tantot comme scie. Les corps

mous (beurre, fromage, etc.) sont tranches par le couleau en sa quality de

coin. 11 faul faire un effort exceptionnel pour obtenir le m^me r&ultat

avec les corps durs, de structure riisistante et tenace. La lame qui doit les

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— 23 — [15]

trancher s'avance alors, grace au tiraiHement exerc^ par ies dentelures sur

Ics fibres ou sur ies grains, qu'elles dechirent et separent en donnanl iibre

acces a I'outil dans la dircclion acheminee. Sous Ic microscope, a i'agrnn-

dissemcnt de mille fois, le tranchant d'un microtome meme se presente

sous I'aspect d'une st5rie de dents proeminentes et de dechiquetures , comme

M. Scheffer I'avait deja demontr(5.

A. Rutot, dans son ouvrage classique, Le Prdliistorique dans I'Europe

cenlrale, p. 97-28, va jusqu'a atrirmer que Ies primitifs, nos ancetres,

avaient presque toujours utilise do preference — a toules Ies epoques indis-

linctement—Ies Irancliants naturels, et que c'etait seulement apresemous-

sage de ces tranchants que se faisalt d'abord une premiere retouche, suivie

d'autres. Pour ma part, je ne puis me resoudre a plaider avec tant de chaleur

en faveur de I'utilite et de I'utilisation prefer^e de ces eclats tranchants

naturels,parce que d'abord , au point de vue pratique , le succes etait douteux

et qu'ensuite Ies creatures de cette epoque etaient encore trop maladroites

pour se servir d'un instrument aussi delicat.

Les marques ded(5t(5rioration qu'offriraient

ces tranchants, par suite deleur emploi en guise de couteau, seront dilllciles a distinguer de celles que

la desagregation et les mutilations naturelles auraient pu produire, et j'en

conclus que, tant que cette difference n'aura pas 6i6 determinee avec pre-

cision, on ne parviendra pas facilement a conclure de I'etat actuel de ces

pieces a leur mode d'emploi. Comment pourrait-on du reste savoir, selon

I'etat d'emoussage que presente un tranchant pareil, si Ton s'en est servi

comme scie ou comme racloir?

Plusieurs indices, parait-il, sont en faveur de I'hypothi^se que la coupe

aumoyen d'un tranchant repr(5sente deja un maniementperfectionne, sorte

de progr^s qui ne se declare qu'aux epoques ulterieures, tandis qu'au debut,

les principales manifestations de I'intelligence humaine dans I'emploi des

outils primitifs ne consistaicnt qu'a martelcr, attendrir au moyen des coups,

depecer, puis hacher, fendre, fouiller, creuser, finalement racier et lisser.

Contre I'utilisation habituelle des tranchants naturels on peut tres bien alle-

guer le proverbe allemand : Allzuscharf niaclil scharligr^lrop aigu s'ebreche n.

Puisque le tranchant naturel s'(5br^che deja au moindre effort, et que, dans

cet (5tat, il ne peut plus effectuer les d^chirures en scie que d'une facon Ir^s

irreguliere, qu'ii devient par consequent moins apte au but propose de

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trancher qu'une ar^te aiguist^e par le retouchoir, il n'aurait il6 que d'un

einploi passager. On peul aussi coiiper du pain avec un rasoir, mais on n'en

obliendra que quelqucs tranches, et hienlot la lame, par suite des pro-

fondes 6br(5chures , deviendra plus impropre au service qu'un couteau d^ja

(5mouss^. Voulait-on trancher ou scier de facon continue, sans se contenter

seulement des quelque deux ou trois coupes que permet le tranchant naturel?

11 fallait d'abord effectuer sur le bord une sorte de scie. L'aiguisage par

retoucbe rend plus durable ie tranchant d'un eclat de silex, et le tranchant

rctouche est au trancliant nature! dans le i-apport d'une lame repassde a une

lame depourvue du biseau de repassage. Les avantages offerls par la retouche

marginale, m^thodiquement pratiqu(5e et elFectut^e au moyen d'esquillements

minuscules ^gaux et ranges en ligne — sorte de tranchants partiels —doivent avoir 6li appr^ci(5s de bonne heure.

Les scies proprenient diles n'apparaissent qu'aux ^poques post(5rieures.

l*armi les pieces du paleolithique ancien dc Thebes — le((uel correspond

cxactemcnt h I'induslrie Ghell6enne representee dans tant de regions diffe-

rentes, spdcialement en Europe et en Asie

—je n'en ai rencontr^ aucune

qui fAt munie de ces dents soigneusement retouchees et rang^es en ligne,

comme il s'en trouve abondamment dans la province du Fayoum, oii ces

pieces jouent un grand role parnii les instruments n(5olithiques. iJe meme,

lesi5clats allonges, ^troils et minces, dont I'emploi comme lames t5tait tres

r(5pandu a I'dpoque du paleolithique posteHeur, sont rares aux environs dc

Thebes. Assurement done les primitifs se seronl servi , deja a I'^poque eoli-

ihique, des eclats naturels comme de couleaux de scies rudimentaires, bien

qu'ils ne ftissent que grossierenient et irregulierement retouches. L'instru-

ment pouvait (5lre manie a la fa9on d'une scie, pour atteindre le but propose

du depecage, et cela, par le tiraiilement deja mentionne qui s'operait sur les

grains ou sur les fibres des substances les plus differentes : os et bois, tendons

et nerfs,peau el muscles.

Pour plus de clarte, je resumerai dans le tableau ci-joint les unites de

temps eolitbi(jues et paleolithicjues, en ayant soin d'ajouler les caractcres tires

de I'art de la laille des silex qui sont communs a certaines epo(jues ou qui

les separent les unes des autres. J'ai, en outre, essaye de representer graphi-

quement les synchronismcs etablis par A. llutot, entre les glaciations quater-

naires el les industries primitives qui resultent des gisements explores en

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— 25 — [17]

Tableau des epoques eolithiqces et paleolithiques

d'apres le systeme de a. Rutot"'.

1 , a , 3 , It,

a Thebes

dans les depdtsj

de la tertasse^

dii quaternaire

moyen.

I. 2, 3,

a Thebes

dans

les dtSpots

lacuslres

de I'e'poque

pluviale.

5 , 6 , a Thebes

siir la

surface du sol.

7.8,9man(|uent

a Thebes.

L'epoque

de

progression/ ^

du deuxieme\

glaciaire

quaternaire.

Industries :

I 1. Facies des epoques ter-

I tiaireset deReutel(HEiiTE-

1 lien)

/ 9. Facies de Madle, t^poque

1 de transition du Reutelien

i au Mesvinien (Mafflien).

f 3. Facies de Mesvin (Mesvi-

\ nien)

4. Facies de Strepy, dpoque

de transition du Mesvinien

au Ghell^en (Strepyien). ./

1. KPOQUE

EOMTHIQUE.

(Faronnement i

accidentel.

1, a,

enlevement

d'eclats

accidentel.

Facies de Chcllus (Chel-

leen)

6. Facies de Saint -Acheul

\(Acheuleen)

Hecul ]

des jflaces / 7. Facies du Moustier(Mous-

1dudeuxi^nie I terien)

glaciaire. ]

Troisienie i 8. 3 facies du groupe Kbur-

glaciaire.( neen

Quatri^me (9. 1 facies du groupe Taran-glaciairc.

|dien

Debitage

' intentionnel

II. EPOQUE

PALEOLITHIQLE.

/ (F'aronneinent

intentionnel.)

Tableau jjrapliique des qualre epoqups jjlaciaires,

indiqiiant le placement des industries eolilhiqucs cl paleolilliiques d'apres A. Rutol.

''' Projet de classijicalion nouvelle des industries preliisloriqtics de la pierre [Le Prehis-

torique, p. 2 53-2 55).

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[18] — 26 -

Belgique el dans le nord de la France. A celle fin, je me suis servi de coiirbes

pour fijjurer les differenles phases de progression el recul qui dislinguenl

les (lualre jjlacialions. Celle ni^lhode offre I'avanlage d'esquiver Ic diieninie

dcs epoques inlerglaciaires, terme qu'il vaudrail mieux (5viter.

Je presenlc ici I'essai d'une classification des inslruments (5olilhiques de

silex, lels qu'ils se Irouvent aux environs de Thebes, et je les range d'aprcs

le clioix presum6 qu'onl fait les primitifs des formes convenables de rognons

bruls ou de fragments, el d'apres la manierc dont ces formes, ullcricurement

fafonnees et appropriecs al'utilisalion, furent graduellement pcrfectionnces.

La lAche parail moins dillicile, si nous nous contenlons de nous enquerir

intuilivemcnl sur les conditions indiqu(5es,qu'elle ne le serait si nous voulions

deviner le mode d'emploi el le bul que les primilifs se proposaient en choi-

sissanl telle ou telle forme pour instrument. Je m'abstiens d'aborder ce dernier

sujel.

Je divise les (5olilhes en deux categories : je range dans la premiere les

rognons do silex bruls et entiers, el dans la seconde les fragments. La pre-

miere categorie se subdivise en deuxsections.

L'une comprend des rognonsentiers a I'utilisalion directe, I'autre des rognons entiers qui ont subi, lanlol

sur les bords amincis, tanlol sur les sailiies et pro(5minences, une retouchc

quelconque pour les aiguiser grossieremcnt et pour y effectuer un tranchant

rudimentaire. L'^volution de celle derniere section pent depasser, a un cer-

tain degr^, le progrfes d'une parlie des suivantes; elle peut pour ainsi dire

empidler sur elles, car les sections de celle classification morphologique ne

r(5pondent pas striclement aux valours g^n^alogiques du d^veloppcment de

I'intelligence humaine.

Les <5olilhes qui consistent en fragments de silex se divisent : i° en frag-

ments nalurels, soil rognons dimidit^s ou eclats provenanl de reclalement

nalurel el utilises lels quels, et q° en fragments provenant du ddbitage in-

tentionnel des rognons. Les fragments el (5clats nalurels utilises forment,

scmble-t-il, la grande majorile des pieces (5olilhiques qui se Irouvent en

Egyple. Une division en deux sections, analogue a celle de la premiere cate-

gorie — celle des rognons entiers — ne parait en general pas soulcnable

par suite des transitions nombreuses el souvcnt imperceptibles cnlre la

relouchc intenlionnelle et I'accidentelle, provenanl de I'ulilisalion frequenle

des Eclats en guise dc perculeurs Iranchants, precurseurs de la hacbe. Les

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— 27 — [19]

rognons dimidies ont ele d'habiliide utilises direclement. La relouche inten-

lionnelle, toujours rudimcnlaire el incoherenle a son debut, est, par conse-

quent, difficile a dislinguer de la retouchc accidentelle, at, en geni^ral, plus

ou nioins douteuse.

Une troisieme catdgorie deolitlies sert de transition a I'art de la taille du

silex, connu sous le nom de paleolilhicjue. Les instruments de cetle cat^-

gorie d^notent clairement I'intenlion de I'opt^rateur de profiter de la forme

originale du rognon pour en obtenir un outil de forme voulue, en la trans-

formant par la taille et en faisant sauler des eclats sur tout son pourtour.

C'est ainsi que se manifeste ie premier pas vers le faconnement inten-

tionnel.

CLASSIFICATION

DES TYPES EOLITHIOUES DE THEBES.

I. — PIKCES FORMEES DE ROGNONS DE SILEX BRUTS ET ENTIERS.

(ladustries des epoques tertiaires et Industrie Reutelienne.)

I, A. PiKCES DE SILEX ENTIERES OFFRANT DES MARQUES d'eCLATS ET d'eSQUILLES, UNI-

QUEMENT CAUSES PAR LEMPLoi (de plus avcc elollures ct esquillements a cone,

comme traces des coups effectues et d'une utilisation suivie, sur les saillies

et sur les bords amincis).

Type i . Percuteur sphdrtque.

Les concretions siliceuses en forme de boule, dont j'ai d6ja parl6, sont

tr^s abondantes dans les tapis de silex de I'^oc^ne inft'rieur et de la craie

sup6rieure de I'Egypte. Si elles repri5sentent I'instrumcnt le plus primitif

ellcs sont d'autre part ici d'une grande importance a toutes les epoques de

I'age de la pierre. C'est justement i'instrument le plus simple et en meme

temps le plus eflicace, non seulement pourdebiter des blocs el des rognons

volumineuv, mais aussi pour faire sauler des eclats propres a la confection

des petits oulils. Les exemplaires, que j'ai ramassesaux environs de Thebes,

sc presentenl sous la forme de pcrcuteurs Ires us6s. Une zone les entoure

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[20] — 28 —

au miiicu, a I'inslard'ime zone t5quatoriale, litteraleraent criblt^e d'^toilures,

c'est-a-dire d'esquUlements a cones de percussion, traces d'emploi dont

chaque coup a laiss<5 la sionne. Ges percuteurs, reeueillis sur la surface du

sol, (5laicnt couverts d'une paline foncee, preuve sans doule d'une exposition

Ir^s longue, mais sans rien qui nous pertnelte de preciser I'epoque a laquelle

lis remontent. Parmi les (5olithes d(5pos^s dans les cailloulis ciment(5s de

formation lacustre, aucun perculeur sphi^rique dc d(5bitage ne s'esl pr(5sent^

a moi, jusqu'ici. Mais j'allribue ce fail au hasard.

Type a. Perculeur sfhirn'uhl aplati

(page 60,i

exemplaire).

Cette forme «5lait bien en main et devait fournir un percuteur de d^bitage

excellent. Les grandes pieces de ces rognons aplalis auraient pu aussi servir

d'enclume, surtout aux endroits oii il n'y a pas de rochers. L'usage de placer

unc pierre dorniante sous I'objet cju'on voulait percuter est claircmenld(5mon-

tre par les manpes des nombreux eclats accidentels (|ui caracteriscn t la plupart

des eoljthes. Les (5clats se d^tachent du percuteur, le coup manquajit par

rebond. Moi-m^me je n'ai pas encore trouv^ en Egypte de silex d'enclumes,

mais, les choscs »5lant ainsi que je viens de le dire, il parait certain que les

primilifs en surent faire usage.

Type 3. Perculeur arrondi et aplnli a sinuosild maniahlc.

La parlic opposee au bord concave, qui ^tait bien en main, servait a la

percussion. La main se placait d'une facon aussi commode que solide dans

celle cavity en forme de selle.

Type 4. Perculeur a lubercule, se prelanl bien au manicinenl (page 60,

9 exemplaires).

Les concretions qui imitent les formes de certains os, par exemple des

humerus, abondent dans les couches (5ocenes aussi bien que dans celles de

la craic suj)erieure. Les proems isolt's (jui se projettent sur les rognons a

I'instar d'apophyses se dislingucnt par des deteriorations diff(5ren(es, lantot

par leur presence, tantot par leur absence. Les proces ou tubcrcules restes

intaclssontceuxquise laissent empoigner le plus commoddment. L'extremit(5

du rognon elTectuant le contact de la percussion est caract^risd par les

esquillements ii c6nes, qui constituent les (Jloilures d'emploi. Ailleurs so ren-

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— 29 — [21]

conlrenl les traces des tiibercules , cnlev(5s ou martelcs"' parce qu'Hs paraissent

s'opposer a la prehension facile et commode. Les deteriorations de la der-

niere categorie ne sent pas toujours faciles a reconnaitre et a dislinguer des

traces que I'instrument presente a ses points de frappe on, pour ainsi dire,

a discerner les etoilures actives des etoilures passives de marlelage, loutes

les deux presentant le m^me phenomene d'esquillements a cones. Toujours

est-il que les esquillements de I'accomodation intentionnelle n'ont jusqu'ici

pu elre ddfinis d'une facon satisfaisante.

Type 5. Percuteur cylindrique (page 6o, i exemplaire).

La presence des concretions de siiex de forme cylindrique ou des rognons

allonges d'une facon plus ou moins r^guliere comportait des formes sp^ciales

d'utilisation, caracteristiques pour la localitt5. Intermediaires entre les types

5 et 6, entre le percuteur cylindrique el le percuteur poinlu, sont les fusi-

formes. Ges derniers sont rares a Thebes, mais dans la Flandre Occidentale

ils se trouvent en abondance, a en juger d'apres la serie de types etablie

par le prof. Eugene Bracht. Ma collection conlienl une piece remarquable.

Elle est en forme de fus^e, ou plutot d'ovoide allonge. Elle provient des

cailloutis de formation lacustre de la localil(5 XVIII et pese 700 grammes.

Ses dimensions sont m. 09 cent, x m. 06 cent, x m. 06 cent. Ilparait

qu'on avait essaye d'op^rer sur les deux extr^mit^s de la piece une sorte de

plan de percussion; toutefois, les aretes qui les bordent sur le pourtour de

ce plan sont partout couvertes d'esquillements et de marques d'emploi. Cinq

marques allongees d'eclats, parties del'extremitepointue, couvrent en partie

les flancs du rognon, qui pr&ente en son milieu, justement sur la zone

epaisse, trois marques de marlelage mesurant de m. 1 c.5 i m. o3 cent,

de diametre et compos^es d'esquillements serr(5s a cone, dont chacun offre

un diamMre de m. o5 cent, a m. 08 cent. Ges marques arrondies de

percussion active demontrent qu'on s'etait servi de I'instrument comme

d'une massuc,pour en frapper des coups sees sur un corps dur et pro(5minent

probablement sur des tubercules d'un rognon dont on voulut rendre une

partie maniable, en ayant recours a la retouche d'accomodation.

<' Comp. A. RcioT, Collincs de la Flaiidre Occidentale, Bruxelles , 1 900 , p- 89 , fig. 1 9

et Le Prehistorique, p. 52, fig. aS.

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Type G. Percuteur ati percoir pointu (page 60, a cxemplaires).

Celle forme se Irouve abondammenl dans ies cailloulis des dt5p6ts dilu-

viens. Les traces d'usure et Ies esquillemenls d'emploi qu'on remarque autoiir

de la pointe de ces rognons revelenl la violence avec laquelie les coups

furenl porl^s et la resistance qu'ils rencontrerent. Un des deux exemples

figuriis ci-contre donne I'idi^e du coup do poing naissant, et nous monlre

comment le developpemenl ultcricur de I'arl de la taille s'est arr^te d'abord

et tout nalurellement a celle forme, qui est la premiere qui soil nellement

circonscrite"*.

Type 7. Percuteurs deforme dijfirenle, irriguliure et dijlcile dprkiser.

I, B. PlECKS DE SILEX ENTIERES, OFFBANT DES MARQUES d'eCLATS ET D^ESQUILLES

DETACHES INTENTIONNELLKMENT POUK L'AIGUISAGE DES BOUDS.

Danscetle

sectionse r«5p^lenl les

formespr^cedentes, avec la modification

tantot d'un tranchant qui n'embrasse qu'une partie du circuit (repr(5scntant

la bache '^' et ie burin naissanls), tantot d'une retouche marginale des plus

grossieres appliquee sur toulle pourtour des rognons qui, en cecas, sepr(5-

senlent sous une forme Ires aplatie (le prototype du racloir et du couleau).

L'aiguisement inlenlionncl des bords pent (?tre regarded — et j'en parle-

rai plus longuement au type 3 9 — commc caracldrisant une phase de

I'industrie (5olilhique qui doit avoir pr(5c(5d(5 le debilage et I'eclatement inten-

tionnels. II y a des cas oil les esquillemenls d'emploi se sent lellemenl accu-

mules sur les rognons utilises, qu'il parail dillicile de les distingucr de la

retouche intentionnelle. En frappant avec les bords amincis d'un rognon

les Eclats accidenlcls peuvenl parlir des deux c6tt5s, comme cela arrive sou-

vent a la relouche de Tindustrie Mesvinienne. L'application d'un tranchant

'"' Comp.A.RiiTOT,LePreAMt.,p.i26. perm is de les appliqiier aiix instruments

'*' Les noms qu'on donne a fie cortaina primilifs qni, n'ayant pas en de nianche,

outils, comnic le marleau et la liache, el se seraient mancciivres direclenient avec

qui n'ont de signiflration que dans leur la main (Udfinilion de M. Reuleaux dans

ensemble y compris le manche, esl-il son traild de cin^matique)?

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— 31 — [23]

rudimentaire, mais inlentionnel, est toujours rendue probable, quand les

esquillements s'alignent d'une facon r^guiiere et contigue.

A. Rutol'" avail trouveen Belgique, a Reutel el dans la vail^edelaHaine,

deposfe dans des couches moseennes apparlenant au d^but du quaternaire

queiques rognons uliiis(5s, quifurenl travailles d'une facon sembiable a ceux

donl je viens de parler. H les designe sous le noni de « percuteurs Iranchants

a lalon brutn. Cerlalnes formes peuvent, le cas cch(5anl, presenter I'aspect de

pieces inachev&s de I'epoque de transition entre le Mesvinien et le Cheiyen,

appelee I'induslrie Strepyienne. Dans ce cas, la localile deciderait de la

question. Les types de I'induslrie pr^cil^e ne se trouvent que dans les depots

de la terrasse sup<5rieure du quaternaire moyen, landis qu'ilsmanquentabso-

lument dans les formations lacustres apparlenant au quaternaire inf^rieur,

Les types 8 , g , lo , it, 12 et i3 correspondent aux types t, 2,3, 4

5 el 7, ne differant d'eux que par le tranchanl pratique inlcntionnellement.

Type 1 0. Percuteur arrondi et aplali a sinuosit^ maniahle, au cdli opposi de

laquelle se Irouve le tranchant intentionnellement tailU (page 60,1

exemplaire).

Cette forme est fr^quente. Elle repr^senle, pour ainsi dire, le prototype

d'un instrument en forme de hache, lequel, dans la main de I'homme primi-

lif, pouvail en frappant detacher des pieces. A. Rulot a fait figurer, dans son

ouvrage Le Pr^liistoriqiie, p. laB, fig. 87, une forme analogue provenant du

Strepyien.

Type la. Percuteur cylindnque avec tranchant ou pointe intentionnellement

/rti7/<ff(page 6 1 , 1 exemplaire).

Type 1 3. Percuteur de forme irrigulihe avec marques d'iclals et d'esquilles

d^taclids pour ejfcctuer une sorle de tranchant (page fio, 1 exemplaire, et

page 61,1 exemplaire).

D'apr^s A. Rulot, I'emploi d'un silex comme arme consliluerait, pour la

rtSgion de Belgique, une nouvelle conception due a I'epoque de transition au

'' A. RuTOT, Les Collines de la Flandrc Braxelles , 1 899 , p. aSo , P 8 , et le Pre-

occidentnle , Bruxelles , 1 900 , p. 35 , f* 4 ; hislorique, p. 5 9 ,

1* 2 5.

Gisetnenln de la province de Flatnaul,

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[24] — 32 —

paleolill)if[ue (Le Pn^liixt., p. i 9 6). Mais je crois qu'en cc qui concerne I'Egypte

il faudrait admcllre pour cet emploi une plus haute anlicpiite. C'est avanl

lout le poids de linslrunienl qui doit decider dans I'espece, car une arme se

distingue d'un oulil ordinaire principalement par I'effet accelere et imme-

diat qu'elle peut produire , et celui-ci depend , s'il s'agit d'une arme de percus-

sion, avanl tout du poids cl de la violence avec lacjuelle les coups sont porles.

D'un autre cote, les armes de mediocre grandeur sont plus maniables et se

laissent manoeuvrer avec une seule main. Leur elTet peut surpasser celui des

grandes piiices par la veh(5mence des coups reiteres. Parnii les vrais eolithes

Reuteliens que j'ai ramass(5s h Thebes, des exemplaires pesant deux et m^metrois kilogrammes n'l^taient pas rares; en ce cas, on doit les envisager comme

des armes, surtout si Ton consid^re que le tranchant que presente une partie

de leurs bords les rend specialement propres a briser des cranes et a fendre

des ossements. Quant a I'exemplaire du type 1 3 dont je presente ici le

dessin (p. 60), je I'ai extrait moi-meme d'un cailloutis ciment6 de la

terrasse superieure du quaternaire moyen. La piece pese 3 kilogr. 1 00, et

ses dimensions sont m. 90 cent,

xm. i5 cent,

xo m. 19 cent. Un

homme de nos jours ne pourrait s'en servir comme percuteur qu'avec les

deux mains. Evidemment cette race primitive n'etait pas naine.

Type ill. Percuteur allong^, avec marques tVdclals et d'esquilles ditachh

d'un cdli du rognon, pour ejfectuer une sorte de tranchant laldral (oa^o 61,

1 exemplaire).

Les formes de ce type constituent I'etal le plus primilif de I'instrument

dtJnomme, selon I'occurrence, tranchel, couperet ou hachoir, et dont le

prototype joue un si grand role parmi les instruments formfe de rognons

d«5bit4s.

Type t5. Racloir ou percuteur, formd d'un rognon rond et aplati, parfois

tabulaire, ayant les bords ^p-ossieremenl rclouclih (page 61,1 exemplaire).

Les esquillemenls marginaux ferment une serie souvent interrompue, et,

d'apres I'^tat dans lecjuel se trouvent les bords amincis de ces rognons gem^-

ralement pelits, ils semblent avoir plutot servi a frapper et marteler qu'i!i

racier. Mais en m^me temps on rencontre d'innombrables pieces 011 I'ai-

guisage des bords pr(5sente tous les caracleres d'une veritable relouche, les

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esquiHements se rangeant en ligne serree. M. Rutot'" a recuellli, prfes de

Reutel, dans Ics couches du gravier infcrieur Moseen qui s'est forme au d^but

du quaternaire, des pieces de ce type, qu'ii appelle ^instruments en silex

tabulairew, et dont I'usage ne iui a pas semblc^ nettement d(5fini. Les d(5p6ts

lacustres du quaternaire inferieur pres de Thebes en contiennent de grandes

quantites. Ces silex plats, lenticulaires ou tabulaires, gdneralement de forme

arrondie, ovale, oblongue, et rarement de contour polygonal, jouent un

tres grand role parmi les (^oiithes de la region de Thebes. Sur la colline

d'Ezbet-el-wouz, pr^s d'el-Cliaghab, les pieces de ce type repr^sentent, en

certaines couches, la grande majorite de tous les silex travaill^s qu'elles

contiennent.

Type i6. Racloir a encoche, formi d'un rognon enliei; avec esquillements

intenlionnels pour effectuer la concavili.

Type i 7. Racloirform^ d'un rofpion g^nSralement petit et dpais, avec esquil-

lements de retouche primitive sur les lords.

Ce type repr^sente en quelque sorte une modification du type 1 5 des

racloirs plats et tabulaires. M. Rutot en avait trouve de pareils dans les couches"

a industrie Reutelienne de la Flandre Occidentale '^'. Les miens toutefois

sont moins volumineux.

II. — PIECES FORMEES DE FRAGMENTS DE ROGNONS DE SILEX.

II, A. Pieces forhees de fragments de rognons de silex naturels,

AVEC ou SANS RETOUCHE MARGINALE.

(Industries des ^poques tertiaires et Industrie Reutdlienne.)

Type 18. Percuteur ou hatloir, formid'un rognon cylindrique cassi tramver-

snlement, avec esquillements d'emploi sur les hords entournnt la surface de casse.

'"' Collines de la Flandre Occidentale, ''* Collines de la Flandre Occidentale,

Bnixelles, 1900, p. .53, f' ho. In. Bruxelles, 1900, p. 4/j , f" ao, 91.

Annalei, igoa. 3

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[26] — 34 —

Type ip. Percuteiir a cdne circulaire, baltoir ou racloir-rabot, formd d'un

romion alloiigd ciissd Iraiisrersalemeiit, parfois obtenu par un proch de roffiion

dilacM, avec esquillemenLs provenanl tantot de I'emploi, tanlol d'une relouche

xnlenlionneUc (page 61,1 exemplaire).

Cost line des formes naturelles les plus ri^pandues, en Belgique comme

dans la Tht'baide , exemple merveilleux de I'accord qui se remarque enlre ies

industries primitives de ces deux regions si ^loigni^es. M. Rutol'" i'avait nomm(5

« gratloir-rabot ou grattoir dit rabotw. Les pieces de Beigiqne ofTrent, sur les

bords de la surface de cassc, une relouche inlenlionnelie rendant plus tran-

chanle rareteobtonue par cassure Iransversalc du rognon allongeou fusiforme.

J'en ai ramasst* dans toutes les localites de cailloutis lacustres de Thebes.

Je n'ai pu constater que rareraent des cassures intentionnelles aux exem-

plaires recueillis, ainsi qu'i ceux des types 90 et ai dgalement obtenus de

rognons dimidi(5s. Pour cetle raison, j'ai pr^fere nc pas r(5p(5ter les formes

analogues dans la section B de la cal(5goric des (5olilhes obtenus par d(5bi-

tage intentionnel.

Quant aux esquillements marginaux effectu^s sur les bords de la surface

plane, formant la base du cone, les exemplaires de Thebes font en general

TefTet d'une retouche d'emploi. Les primitifs surent se servir de I'ari^te vive

qui s'y pri^sentc comme d'un tranchet, ce que prouvent les dclats parfois

allonges qui s'en sont d(5taches dans la direction du sommet du cone. D'autres

pieces denotent une retoucbe marginale a la base du cone, par leurs esquil-

lements r<5gulierement alignes, ainsi que le montre la figure 28 de M. Rutot.

L'(5moussage et les traces d'usure sur I'arete, qui se pr^sentent ailleurs,

attestent que cet instrument a servi de racloir. On pouvait tr^s bien I'em-

ployer a la facon d'un rabot, en poussant I'oulil devant soi ou vers soi, sur

des peaux etal(5es par exemple, pour enlever les restcs de chair ou les poils,

lorsqu'il s'agissait de les consommer, ce qui arrive souvent chez les sauvages.

L'instrument de ce type pourrait avoir ^t^ employ^ aussi comme battoir,

pour frapper et pour attendrir la viande et les peaux, pour casser les noix,

pour ^mietter les ^corces fibreuses et les racines comestibles, etc.

'"' Colltncs de la Flandre Occidenlale , Bruxelies , 1 900, p. ^7, f* 28, et Le Prihistorique

p. 56,1* 36.

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— 35 — [27]

Type a o.

Perculeur a cone elliptique laUralcment comprimi, battoir ou racloir-

ruhol, formS d'un rognon plat cassi transversalement , avec esquillemenlsprovenant

lanUit de I'emploi, tantdt d'une retouche intentionnelle (page 61,1 exemplaire).

Les marques failes a I'occasion du type pr^cMent sont valables aussi

pour celui-ci et pour le suivant. Cette forme se presente en si grand nombre

dans les gisemenls de caiHoulis iacustres de Thebes qu'il en a fallu faire un

type special.

Type ai. Bacloir-rabot a pidnnculc, formi d'un rognon cassi transversa-

lement, muni d'un tubercule proiminent qui forme manche, et prhentant sur

I'arile qui horde Ic plan de casse des esquillements qui proviennent tantdt de

I'emploi, tantot d'une retouche intentionnelle (page 69,1 exemplaire).

L'outil curieux appeii^ par A. Rutot Kgraltoir-rabot a pedoncule^i repr^-

sente inconlestablement le type ie plus remarquable de I'^poque (5olithique,

remarquable surtout par le fait que, dans les contr^es les plus ^loign&s les

unes des autres, les primitifs ont choisi pour le mdme usage les m^mes

fragments naturels de silex. Ge n'est pas seulement dans la Flandre Occi-

dentale et dans la Haute-Egyple (ju'on a trouv(5 des pieces de ce type;

certains depots brasses par les moraines de fond de la grande glaciation

qui avait envahi le nord de I'Allemagne, en ont fourni de pareilles, notam-

ment a Freyenstein dans le nord-ouest de la Marche de Brandebourg, et k

Jessenitz pr^s Liiblbeen dans le Mecklembourg. Le synchronisme des gise-

menls en question et des couches qui ont fourni le m^me type en Egypte et

en Belgique est assez bien etabli.

Get outil providentiel semble avoir ^t^ tout indiqu^ pour servir de battoir,

pour frapper et attendrir. A Thebes , dans les cailloutis de formation lacustre

on en Irouve des exemplaires qui ont toutes les dimensions et mesurent de

m. 08 cent, a m. 1 8 cent. Souvent le plan basal atteint un diametre de

largeur qui d(5passe de beaucoup la hauteur de la pi^ce et rappelle alors en

quelquc sorte une truelle <5paissie. Ghez d'aulres, le manche predomine et

le battoir presente, en ce cas, I'aspect d'un cachet cylindrique ou celui d'un

pilon.

3.

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[28] — 36 —

Type a a. Perculeur ou rncloir himinphirujuc, Jornii d'une section lie rofrnon

glohulmre ffhidralement (Umxdii, avec csquUhmonlx marfriuaux tie I'arSte

pwvenant tanlol de I'enijdoi, taiUot dune rctouche intentwnnelte (pagefii,

1 exemplaire).

Cette forme coiicorde sous tous les rapports avec le type i (). On en trouve

^galenient de grandeurs tres diff(5rentes , depuis ceHe d'une piece de cinq francs

jusqu'a ceUe de la main. Comme ci-dessus, on fera bien de ranger les pieces

plus petites dans la categoric des racloirs, les grandcs et pesantes dans celle

des percuteurs.

TrPB sS. Perculeur ou racloir piano - convexe, fomid d'un rognon de silex

allongS et longitiidvudement cassi en deux, avec retouche primitive intentionnelle

sur les hords tranchants, et avec esquillements d'emploi (page 6 1 , i exemplaire).

Par sa facture, cette forme se rapproche des types 19 et 92.

Type 9 4. Perculeur allongi, Jormi d'tin rognon irrigulierement ca.isd, avec

retouche primitive mlentionnelle , el avec esqudlemenl d'emploi.

Type a5. Perculeur baltoir ou racloir cylindre, Jormi d'un Ironcon cylin-

drique de rognon cassi, avec esquillements d'emploi sur les aretes formdes par les

hords des deux plans de casse (page 61,1 exemplaire).

Type a6. Racloir-tranche, Jorm4 d'une section mince de rognon dhagrigi

par iclatement naturel, ojjfranl sur une fraction du bord des esquillements tantdt

de retouche intentionnelle primitive, tantdt ri!'e///p/oi (page 61,1 exemplaire).

Les fragments, dont cc type est formed, consistent principalement en

rognons cylindri(|ues, obtenus par desagregation parallelelorsque, denud(5s

subitement, ils subissent une dessicalion acri\6r^.e. Les plaques qui se sonl

ainsi form(5es ont parfois la forme de cylindres extr^mement raccourcis, sem-

blables a des tranches minces coupees en travers et ayant les deux plans de

casse parallMes. Ailleurs, les deux plans convergent et forment, en se rencon-

Irant, une ar(5te vive qui constilue un outil tranchant. En pareil cas, I'outil,

d'aprfes A. Rutot, devrait ("Ire appeli^ graltoir. Ouvrons ici la discussion rela-

tive aux grattoirs et racloirs, instruments que M. Hutot distingue, mais ([ui,

selon moi , renlrenl dans la m^me categoric , tout au moins en ce qui regarde

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— 37 — [29]

les eolithes. Unc consideration g(5n^ralecn fera comprendre la raison. D'apres

la definition donnee par A. Rulol (^Le Prchtst. . p. gS) pour lesdistinguer, un

racloir se,rait un instrument a tranchant longitudinal agissant lateralement,

tandis (jue le grattoir aurail un tranchant transversal agissant alternativement

d'arriere en avant. Celte distinction, (5tahlie par les auteurs d'autrefois,est,

selon moi , inadmissible au double point de vuc logique et pratique , en ce qui

concerne les industries eolithiques. Le terme de grattoir pent neanmoins

^tre conserve pour les instruments qui caract^risent les industries du pal(5o-

lithique posterieur. Mais les instruments qui rentrent dans cette categoric

offrent, dans I'eolithique, une variete infinie de formes, surtout par suite du

tres frecjuent emploi que cette epoque fait des eclats naturels, tandis que

les paleolithiqucs ont plus ou moins la tendance do donner a leurs instru-

ments un aspect voulu ets'en tiennent, par rapport aux grattoirs etracloirs,

a un nonibre de formes plus restreint. Si Ton appli(juait aussi la distinc-

tion prdcitee aux (5olilhes, on s'apercevrait bientot que presque chaque troi-

sieme piece (ju'on ramasse offre des caracteres hybrides. On echappe a ce

dilemme tout simplement en sacrifiant les grattoirs de I'eolilhique. Pour s'en

convaincre, il sulTit d'examiner la valeur de ces deux termes.

Le raclage ^tablit un plan, et le contact entre I'outil et I'objet a transfor-

mer s'opere par une ligne; le grattoir au contraire trace une ligne, et le

contact s'opere par un point. La direction du mouvement pour le racloir est

en general detournee du corps de I'op^rateur; pour le grattoir, il est toujours

tourne vers le corps. On racle avec un couteau, avec une lame allong(5e ou

large, mais le grattage s'effectue au moyen des griffes et des ongles, par des

corps pointus, ce que resout la question pr^cedemment pos^e.

Type 27. Racloir demi-circulaire on percuteur, formd d'un ronton aplati a

don rectdig)ie s'ilnnl disjoint Halurellement , et avec retouche primitive sur le bord

convexc de la partie opposde (page 62,1 exeraplaire).

C'est un outil extremement caracteristique pour le mode d'utilisation des

silex aux 4poques primitives. Son contour n'est pas toujours un demi-cercle

regulier; cependant, c'est en moyenne la forme qu'affecte cet outil. Voila

pourquoi nous avons adoptt5 cette designation. Quant a la signification qu'il

faut attribuer a la cassurc recliligne par rapport au maniement de I'instru-

ment, M. Rutot avait deja donn»5 une interpr(5tation qui semble ^tre tr^s

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[30] — 38 —

plausible. La preference donnee a de pareiiles formes s'explique, selon

M. Rutol, par I'emploi qu'on avail fait de I'index de la main en I'apposant

au dos plat et droit. L'op(5rateur pouvait ainsi mieiix r(5gler les mouvements

de la main, et, en faisant jouer le poignet en bas et en haut, il aurait pu

s'en servir comme d'une hache.

Les esquillements, qu'on remarque tres souvent sur les deux aretes

obtuses qui longent ie dos, proviennent, d'apres M. Rulot, d'une retouche

d'accommodation. Je m'en occuperai au type 3 9.

Type a 8. Rncloir (hmi-circulaire oti perculeur, fornid d'uii i-ognon nplali

el lonffitudiniilcment lUsjotnt, a dos rectiligne aussi Mali nalurellemeiit, et avec

retouche primitive sur le hord convexe de la partie oppos6c.

Ce type differe du pr(5ct5dent par I'Matement naturel du rognon en long

et en large et pas seulement du c6t(5 du dos. L'(5olithe joue un role impor-

tant en Belgi([ue, dans les depots Mosdens de la vallee de la Haine, et repre-

sente ici, au dire de M. Rutot'", un des instruments les plus caract(5ristiques

de I'industrie Mesvinienne, se trouvant juslement dans la locality classique

de Mesvin, village silu6 entre iVlons el Rinche, el dont E. Delveux proposa

le premier le nom pour designer le facies d'une nouvelle induslrie primitive.

Le type a (5l(5 d(5nomm(5 par A. Rulot wgrattoir a dos platn.

Je me suis abslenu de r6peter ce type sous sa modification qui repondrait

aux caracteres de la section II, R., sp^cialement reservee aux formes du

facies de Mesvin a taille (d(5bitage) intentionnelle. A en juger d'apres la

grande harmonie qui regne dans les gisements qualernaircs de Relgique a

tant de localites, les types les plus primitifs de Reutel et du Tertiaire n'ont

pas cesst5 d'avoir cours pendant toute I'epoque de I'industrie Mesvinienne. En

Egypte, les epoques s'accentuent probablement davantage. Les preuves , il est

vrai, nous manquent. Toulefois, je suis a m^me de conslalcr <|ue le type 98

n'offre que Ires rarement les indices d'un eclalement intcntionnel (pii aurait

^te effeclu4, soil sur le dos rectiligne et plat, soit sur la partie entourde

d'un bord convexe.

<"' GUcmcntx de la province de Hatnaul , Bull. Soc. d'anthrop. , Bruxelles ,1899,1. XVII,

p. 9 53, aSA, 9C7, 82 4 el r 16, ay, 196, lay.

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— 39 — [31]

Type sq. Raclotr ou perculeur, fortn4 (Vim fragment mince el irrdgulier

d'cclatemcnt nalurel a areles vives, avec retoucheJiiie et inlenlionnelle (page 62

1 exemplaire).

Les racloirs de ce type se trouvent Stales en teiles quanlltes sur la surface

des hauls plateaux dominant Thebes, qu'on est tent(5 de ies croire in situ

depuis ie temps de leur confection. Parfois, on les voit mel^s avec les silex

paieolithiques el rev^tus de la meme patine brune.

Lesesquillemenlsde retouche, qui souvent ne d(^passent pas o m. 00 1 mill,

de largeur, n'offrent pas la meme patine que les fragments eux-memes. lis

se rangent, sur les bords forlement amincis et meme tranchants, en ligne

Ires ^gaie et contigue. La retouche, souvent Ires soignee, qu'ofFrent en partie

ces racloirs, parait plaider en faveur de la conjecture que de pareils eclats

naturels et Ires tranchants furent employes encore durant i'l^poque pal(5oli-

thique. Les eclats utilises de cette calegorie se sont en g(5n(5ral formes par

d(5sagr^gation alveolee des surfaces diles a cupules, ce qui est prouv^ par

les nombreuses traces alveolaires et cavit(5s a cupules qui sont repandues

sur leurs plans. Cependant des formes identiques a ce type se rencontrent

fr^quemment, a I'^tat cimenl4, dans les lerrasses diluviennes qui, aux

environs de Thebes, n'empietenl nulle part sur les ^poques paieolithiques.

Quant a leurs dimensions et a la configuration des contours, ils presenlent

les plus grandes differences. Souvent, lorsqu'ils sont de forme polygonale

Ires irreguliere el qu'ils onl les bords entrecoupds par de nombreuses

sinuosit^s et pointes proeminentes, la pr&ence d'une retouche fine et rela-

tivement perfectionnee autorise toute espece de suppositions sur leur mode

d'emploi. D'autres pieces paraissent remarquables par rint^grit^ de la

retouche marginale ddpourvue de toute trace d'usure et dMmoussagc,

comme si elles avaient ^1(5 fabriqu^es en provisions.

Type 3o. Racloir ou percuteur, form6 d'un fragment nalurellemenl eclatc de

forme irreguliere, plus ou moins epaissi el a areles obluses, avec retouche inlen-

lionnelle.

Type 3i . Racloir petit et Epaissi, formd d'unfragment naturelletnent Maid

plus ou moins arrondi ou carrd, avec retouche inlenlionnelle sur les bords el

souvent accumulde (^fage 6 ^ , 1 exemplaire).

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[32] — M —

Type S'j. Rncloir ou retouchoir, form^ d'unjragmenl tahulairc nalurellemenl

iclali, a hords reclilignes, avec esquillements d'emploi siir les aretes obluscs

(page 69, 1 exemplaire).

De pareilles formes se Irouvcnl dispers^es en difTi^renlcs localilt's, lent

siir le plateau superieur que parmi les rojjnons cntass(5s dans les cailloulis

de fornialion lacuslre (Loc. XVIII), ainsi qu'au milieu des galels cpii rem-

plissent ie fond des vall(5es.

Les esquillements, gt^neralemenl de petites dimensions, qu'on observe

sur les ar(ltes obtuses, bordant les surfaces de casse naturelles chez ces

^olitlies tabulaires ou prismatiques, s'y trouvent disperses d'une facon tres

irr(5guliere. lis se rangent sou vent sur les deux c6l6s des aretes, formant

pour ainsi dire des retouches alternantes. C'est pourquoi ces esquillements

ne sent pas faciles a expliquer au point de vue de i'usage qu'on a pu faire

de i'outil. Par leurs traits distinctifs, et par suite de I'analogie qu'ils pr4-

sentent avec les petites marques et (5toilures de Temploi enioussant, ils ne

different en rien des esquillages ordinaires qui caracterisunt les eolithes

av^r^s. Si vraiment des aretes aussi reclangulaires et reclilignes peuvenl

avoir servi au raclage et a I'avivage des bois et des os, j'y consens. Mais il

serait beaucoup plus naturel de consid^rer ce genre d'^olithes comme des

retouchoirs. Get instrument servit a I'aiguisage des aretes par marlclage,

alin d'en effectuer la rclouche. L'esquillage desordonn^ dont les traces se

trouvent souvent sur les deux c6l(5s des aretes reclangulaires, ainsi (jue celui

qui se rencontre sur le dos plat des types ay, 28, US et ^9, rend pour

cette parlie de I'instrument (pour le dos) i'emploi comme retouchoir plus

vraisemblable que comme racloir.

Ce serait ici le lieu de parler du principe de I'accommodation expos(5 pour

la premiere fois par A. Rutot. Sous cette designation , M. Rulot entend I'cnle-

vement ou l'<5crasenient, au moyen du marteiage el de I'abatlage, des tuber-

cules et des proems g^nants qui se trouvaient sur les rognons bruts qu'on

voulait utiliser. Le but propose fut toujours:

d'assurer la pr(51icnsion facile

et d'dviter toute blessure a la paume de la main'''. M. Rutot a d^montrc^,

'' A. Rutot, Giscmenlx de la province de Hainaut, Bull. Soc. d'anlhr., Bruxelles,

I. XVII, p. 247.

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— /il — [33]

d'une facon indisculable, cette particularite des produits des industries eoli-

lliifjues. Le tubercules enlev^s intentionnellemcnt I'^labiissent par ics traces

qu'iis ont laiss(5es sur les vraies pieces Reuteliennes. A la suite du type 5,

j'ai d^crit une piece pr&entant des deteriorations extremement regulieres,

qui ne se iaissent expiiquer qu'en admettantqu'elles provenaient d'un marte-

lage exerce au nioyen de ccltc piece sur des corps durs et pointus.

Mais ii se presente d'autres cas, ou la necessity d'une pareille accommo-

dation parait douleuse, surtout lorsquc, dans le but d'amt5liorer la prehen-

sion, I'homme priniitif aurait, comme on I'a pretendu, emouss^ ou arrondi

certaines aretes qui se presentaient sur des eclats ou fragments nalurels

qu'il voulut utiliser comme racloir. Peut-etre serait-il trop hasardi^ de

supposer une accommodation intentionnelle pour tous les oulils en silex qui

n'etaient pas lout a fait commodes a manier. Les mains de nos ancetres

pr(5humains, rudes et endurcies au travail, pouvaienl sans doute se passer

des commodities auxquelles nous nous sommes liabllu(5s. En tout cas, il me

parait plus vraisemblable d'admettre le peu de delicalcsse de leurs mains,

que de leur allribuer un reel besoin d'accommodation. De quelle facon

pourrait-on d'ailleurs interpreter I'emploi des instruments amygdaloides,

dits coups de poing? Les hommes primitifs, par ce seul fait, ont temoign6

d'une grande rudesse de mains, meme a I'^poque paleolithiquc. On sait

que tous les instruments appartenant a ce type, et qui predominerent

pendant I'epoque de I'industrie Chelleenne et Acheuleenne, sont munis sur

tout leur pourtour d'une ar^te tranchante, qui, au surplus, a meme subi

une retoucbe; pourtant c'est presque a I'unanimite des prebistoriens qu'on

ne leur a jamais voulu accorder une possibility d'emmanchement.

Ouoi qu'il en soit, et malgr^ les di(licult(5s que presente la question, je

ne veux pas en principe mettre en doute I'usage de I'accommodation des silex

Iravailles dans les industries 6olitbiques, usage qui devait supplier a

I'emmanchement des epoques ulterieures. Mes critiques a cet egard ne visent

qu'une generalisation trop ^tendue. Selon mon avis, on devrait, avant lout,

recliercber si, en r^alite, une grande partie des racloirs a dos pr^sompti-

veraent accommodes ne devraient pas plutot elre consid^r^s comme des

retouchoirs. Cet instrument i^tait de toute n^cessit^ pour I'ouvrier dont les

oulils etaienl en silex , et probablement aussi indispensable que le cbaploir

a la ceinlure du faucheur de nos jours.

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[34] — 42 —

Type 33. Poinron, percoir ou relouchoir, form^ d'utifragment nalurel pris-

matiquect pointUfavecesquillcmenld'emploi sur lesareles (p. Ga, i exemplaire).

Type 54. Racloir concave, formi d'un dclat exUrieur naturel, avec taille et

relouchc intentionnelles pour Srdclier sur le hord la caviti d'encoche.

Un grand nombre d'instruments de ce type pourrait provenir de rognons

spheriqucs naturellement cassis en deux, comme le monlre le type a a.

Dans son ensemble, le type que nous avons sous les yeux constitue une

(Jbauche primitive des types plus perfectionn(5s lii et 5 1 . Sous le terme

d'^flats exterieurs, j'enlends les premiers (5clals d^tachds du rognonbrut,

lorsqu'en le debitant on commcncait par enlever une parlie de la croutc qui

constitue sa face supcirieure.

Type 35. Racloir concave, fontid d'un dclat naturel mince et a aretes

vives; avec taille el retouche intenlionnelle pour dhrdcher sur le hord la cavitd

d'encoche.

Cette forme est le developpement du type ag. Tres souvent la partie

concave se trouve protegee par une fraction des bords en quelque sorte

rectiligne ou recourb^e r^guli^rcment, dont on s'est servl pour y apposer

et appuyer I'index. 11 va sans dire que, de cette mani^re, le va-et-vient du

raclage pouvait s'operer plus ellicacement et surtout avec plus de surete.

Type 36. Racloir arqui convexo-concave, formi dun segment transversal de

morj)holile naturellement eclatd, sorte d'iclatextdricur, avec retouche intentionnelle

primitive sur les bords (page 62, i exemplaire).

Cette forme de racloir, especc de fragment annulaire, est particuliere

a la region th6baique. Elle so trouve ici partout ou Ton rencontre des

dolitlies. C'esl un des types les plus caracteristiqucs do la localite. J'ai donne

sur ce sujel des renseignements detailles dans mes deux communications'"

precedentes de 190a et ic)o3.

<') Zeitschr./ur Ethnologie, t. XXXIV, 190a, p. 3o6, Taf. XII, fig. 4,5,6, 7, et

t. XXXV, ifjo3,p. 8)4.

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— i3 — [35]

Type 3j. Racloir arqud convexo-concave, formd d'un Mat nalurel, avec

rctouclw intcntwnnclle sur le borcl convexe ainsi que sur I'opposd, pour y ebnkher

la cavite.

Get outil correspond au type 3 5 , dont il represente la modification perfec-

lionnee a deux tranchants. Tous les deux sont issus du type an.

Type 38. Racloir ou percuteur-anneau, formi d'un segment transversal de

morpholtte disjoint par iclatement naturcl, avec relouche intenlionnelle et priinitive

sur le lord tranchant du pourtour extdrieur (page ()9 , i cxcmplaire).

Sur la formation et sur I'ulilisation de ces anneaux,j'ai donn^ des dessins et

des renseignements d(5tallles dans ma communication '" de I'ann^e pr(5cMenle.

11, B. Pieces formers de fragments de silex eclates par debitage intentionnel

AVEC RETOUCIIE MARGINALE.

(Industrie Mesvinienne, y compris les sections precedentes.)

Type Sq. Racloir, pointc-racloir ou potulc, fonnh d'un iclal exlerieur de

rognon brut, avec rctouclte inlentionnelle primitive et en gdndral grossicrement

e'^re'c/f^e (page 63 , i e\emplairc).

Les Eclats exterieurs (jui, sur leur face superieure, sont couverts de la

croute naturelle du rognon brut, fournlssent des pointes a main et des

poiates-racloirs qui , le plus souvent, induisent le coHectionneur a confondre

les produils des deux epoques ^olithique et paleolilhinue. Les eclats corti-

cifercs n'ont (5te abandonn(5s a aucune epoque; au contrairc, on lesy

utilisa comme ies autres pieces. La seule particularite qui, dans ce cas,

pourrait d(5cidcr de I'epoque, serait toujours I'etat plus ou moins perfec-

tionne de la relouche marginale. Toutefois, la pr(5sence d'un plan de per-

cussion intcntionnellement applique suffirait aussi pour prouver une

Industrie relatlvement avancee.

Les premiers dclats se formerent accidentellemcnt, toutes les fois que

le rognon employ^ comme perculeur-battoir touchait, le coup manquant,

'') Zcituchr. fur Ethnologic, t. XXXV, 1908, p. 8i 4, Taf. XIII, XIV.

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[36]— h!i —

le corps (lur qui servail d'enclume ou de liachoir. Chaciin pent sen rciulrc

comple par lui-m«5ine en donnant, avec I'extr^milo spheritjue d'un rognon,

dcs coups sees sur un autre rognon offrant une surface aplanie. Le choc

produit par le coup se concentre alors sur le point de louche, comme il

arrive pour le percuteur-(5clateur spln^ricpie (|uand il louclie le plan de

percussion; c'est ce qui explique le depart si regulier d'eilals bien deter-

mines, dans ce cas de d6bilage negatif ou soi-disant accidcntel. L'homme

priniilif pouvait imni^dialenient faire usage de ces eclats. C'est ainsi qu'il

reconnut peu a peu I'avantage d'un d(5bitage intentionnel et melhodique des

rognons, landis que, jusqu'alors, il avait dA se contenter de la retouche et

de I'avivage des herds et des Iranchants naturcls que pr(5senlaient les rognons

hruts ou fragments particulieremenl apialis et amincis. En se servant d'abord

de ces rognons ou de Icurs fragments pour le besoin du marlelage et de la

percussion, il dut dejii, avant la decouverte du debitage intentionnel, s'aper-

cevoir que les bords de silex utilises commen^aient bicnlot par leur emploi

m^me a s'aviver accidentellement, en formant une rangee d'es(juillemenls

delates. Les tranchants rendus plus alTdds par ces aspdrites ct ces dechi-

quetures microscopiques lui donnerent de bonne heure I'idde de la retouche

intentionnelle.

li existe des pointes-racloirs et des racloirs qui ont la meme forme que

ies pointes a main"' dont ia coupe normale est a peu pres oviforme-pointue,

mais je les distingue par la position du conchoidc, dit bulbe de percussion.

Les pointes ont leur diametre longitudinal dans la direction de I'eclatement,

c'est-a-dire que le point de touche, le conchoide et Textrdmiti^ sont sur une

ligne. La pointe, sauf une seule exception paleolilhique (pointe a biseau

oblique), a toutes ses parties bilaterales et disposdes regulierement.

J'appellc pointes-racloirs les dclats retouches qui, tout en conservant

celte bilateralild, n'aboulissent pas a une pointe aigue, mais au contraire

sont, a leur extrdmitd, arrondis ou Iransversalement troncjues. Parmi ces

derniers, il se trouve parfois des types qui, au lieu de se r6tr6cir vers I'extrd-

'"' Le terme de pointe n'est pas hcu- forcr ou a faire des incisions; aussi leurs

rem, mais il a did si longlemps en usage extremitds n'offrenl-elles presque jamais

qu'il serail flillicile de ic rcmplaccr par un de traces d'eraploi.

meiileur. I^s pointes n'ont pu servir a

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— ^i5 — [37]

mite, s'y elargissent, et dont le contour afTeclo parfois tine forme plutot carr^e

ou spalulee. Pour tous les autres eclats arrondis, ovalaires ou oviformes,

en tant cju'ils ne r^pondent pas a la definition donnee des poinles et des

pointes-racloirs , ie conchoide et la direction de I'eclatement se placent a

c6t(5 de la ligne mediane et lonjjitudinale de I'^clat.

Quant au racloir dit Mousterien, qui presente le type dominant de ces

instruments et dont la forme correspond en principe au contour d'un oeuf

un peu oblique, la pointe de I'extri^mile est placee lateralement et (sauf les

pieces d'emploi gaudier) en general a gauche du conchoide et du point de

louche (ou de la face inf(5rieure et ayant le conchoide en haut). Les racloirs

de cettederniere categorie appartiennent, du reste, presque tous aux epoques

paleolithiques et n'ont que peu de rapport avec le sujet qui nous occupe

ici. Je veux seulemenl faire remarquer que, d'apresla position de la pointe

ou de I'extremitd de I'instrument, on peut savoir si I'op^rateHr etait habitue

a se servir de la main droite ou s'il etait gaucher. Si , en regardant le racloir

de la face inf(5rieure et en tenant le conchoide en haut, la pointe se trouve

plact^e a gauche de ce dernier, alors I'outil devait se manoeuvrer de la main

droite ; en revanche , c'est la main gauche qui devait le tenir, quand la pointe

se trouve a droite du conchoide. Une pareille distinction entre la gauche

et la droite se laisse aussi etablir par rapport a d'autres types de racloirs,

specialement pour les types U2, 46 et li^.

A c6t(5 des Eclats exterieurs utilises comme racloirs, se rangent, en

quelque sorte, aussi les pieces plano-convexes obtenues d'un rognon sph6-

rique dimidie, tei que le represente le type 29. Les percuteurs-c^clateurs

spheriques, comme j'ai pu le constater moi-meme par de nombreuses

experiences, finissent au bout d'un long empioi parse casser en deux moiti^s,

([u'il ne faut plus considerer comme fragments naturels. Toutefois je n'ai pas

juge necessairc de faire mention de celte modification dans la section II, B.

Type /io. Racloir, pointe-racloir ou pointe, formSe d'un dclat prdscntant sur

son dos les marques des eclats prdcddemment enlevh du rognon , avec retouche

intenlionnelleprimitive el en gMralgrossiirementSr^ckde (p. 63 , 1 exemplaire).

Sous 89 et /lo j'ai reuni un groupe de formes qui, d'apr^s leur contour

et le g(!nrc de la retouche marginale plus ou moins etendue sur les aretes,

permettraient de distinguer un grand nombre de types secondaires. La

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[38] — 46 —

varit't(5 des formes se compliqiierait encore davanlage si Ton voulail examiner

el dasser aussi tons ces oulils par rapporl a leurs cmplois possibles. Les

premiers (5clals exl(5rieurs n'onl que rarement un autre contour que ie rond,

I'ovale, I'oviforme et I'oWong; en revanche, les formes que pr^senlent les

(5clals du type 4o sent nalurcllemenl des plus vari(5es. Ceux dont j'ai donn(5

ci-joint (p. 63) des dessins presentent le type qu'on appelle, parmi les

pieces pal(5olitliiques, pointes-racloirs ovales et oblongues.

On pent distinguer les eclats de debitage inlentionnel de ceuv qui se

sonl d^tach(5s involontairement par le rebond d'un percuteur-battoir, avant

lout (i la reserve de ce que je vais signaler ci-dessous) d'apres les marques

d'eclats pr(5c^denls qu'iis portent sur la face sup^rieure. Cette r^gle natu-

rellement n'a pas de valeur pour cc (]ui regarde les eclats exterieurs invo-

lontairement oblenus par I'emploi. Le caraclere distinctif, mentionn(5 a

I'occasion des eclats exterieurs intentionneliement d<5bit^s — un reste

reconnaissablc du plan de percussion — perd sa valeur pour le type Sg,

dans le cas oili (comme cela arrive quelquefois a tous les eclats utilis(5s)

la base de I'^clat, c'est-a-dire la partie oppos(5e a I'extrt^mite et plac^e

juste au-dessus du conclioide, aurait ete comprise aussi dans la retouche

marginale et aurait disparu sans laisser de trace.

Le type lio aurait pu, par exception, se constituer meme ant(5rieurement

h la dt'couvcrte du debitage intentionnel, et cela par un accident analogue

h celui que j'ai fait remarquer a propos du type 3 g forme d'un eclat ext(5rieur.

Le cas a pu se presenter (piand les coups r<5p(5t(5s d'un memo percuteur-

battoir firent sauter des eclats successifs, se d(5tachant I'un de i'autre.

M. Rutot avait en effet trouve de ces pointes pseudo-mousleriennes dans

les cailloutis des depots d'industrie ($olithiques. Le Musee de Bruxelles en

poss^de des pieces de provenance garantie et appartenant a I'^poque

Mesvinicnne, qui furentreconnuespar G. Morlillet lui-m6me comme pointes

Moust^riennes'''.

La maniere selon laquelle les marques des Eclats precedents sont

dispos^es sur la face supiirieure de ces instruments permeltra de caracteriser

les m^thodes ou perfectionnees ou primitives de debitage, comme aussi de

conclure a la forme des nucltii ou rognons-matrices. L'exemple du type /io

'' Voir Le Prehistorique, p. 838, etc.

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— Ul — [39]

que j'ai choisi pour la gravure, comme celui qui figure pour le type 89,

presente une pointe dile iMousterlenne ou plutot un exemple des pointes

arrondies a rextr^mite, ce qui les fait entrer dans ia categoric des pointes-

racloirs. Les marques d'eclats, qui se presentent sur le dos, n'indiquent point

que le nucleus a (5te forme d'une facon tres reguliere; peut-etre faudrait-il

admettre un d(5bitage arbitraire plutot qu'un enlevement rt^gulier et metho-

dique des (5clats. II ne faut pas perdre de vue que lorsque, grace a la

decouverle du debitage intentionnel, I'homme primilif eut reussi a se

fabriquer des pieces de la forme desiree, il ne songea plus qu'a obtenir le

plus grand nombre possible de fragments et d'($clats,pour y choisir les formes

qui lui convenaient le mieux. La taille des grandes pieces ^lait reserv(5e

a une epoque posterieure plus avancee dans la voie du progres. C'est pour-

quoi, dans la majorile des pieces du type ho, les marques d'eclats sur le

dos prdsentent une disposition irreguli^re, et ce n'est que rarement qu'ils

s'y rangent d'une facon parallMe, en empietant les uns sur les autres.

A. Rutot [LePrihisl., p. 80, f' 60) a dessin(5 cette derniere forme, repr(5-

sentant un nucleus d'ou Ton aurait, d'apres lui, extrait des lames a I't^poque

de I'industrie Mesvinienne. Je n'ai rien rencontre de pareil dans les depots

du quaternaire inferieur de Thebes. Des pieces pouvant passer pour un

rognon debite ou pour des nuclei proprement dits ne se sont pas encore

trouvees dans aucun des depots de I'epoque 011, en cequiconcernel'Egypte,

I'industrie Mesvinienne n'avait pas encore cess(5 d'avoir cours. Les nucl(5i

qu'on pent ramasser a Thebes a I'endroit des anciens ateliers, oii ils reslent

encore in situ a la surface du sol entoures de leurs eclats de debitage,

portent tons des caracteres qui prouvenl a I'evidence que ces pieces ne

remonlent qu'a I'epoque paleolithique, et tout au plus a celle de la transi-

tion de I'industrie Mesvinienne a I'industrie Chell6enne (Str^pyien de Rutot).

Parmi ces racloirs et pointes-racloirs il existe de nombreux exemples,

qui prouvent I'imperfeclion et la gaucherie de la retouche marginale. Le

travail manifesto parfois une grande irr(5gularite, notammcnt a I'^gard de

la retouche appliqu(5e souvent a la fois aux deux faces de I'arete, les esquil-

lements se dirigeant lantot vers la supdrieure, tantot vers I'inferieure. II va

sans dire qu'au point de vue pratique, la meilleure methode serait celle qui

ferait partir dc la face aplatie tous les esquillements, afin de rendre le

Iranchant plus vif et plus affile. Dans ce cas, les coups du retouchoir auraient

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[40] — 48 —

vis«5 le bord a son dessous, el les marques des esquilles enlev(5es se trouve-

raient alors plac(5es siir la face sup^rieure. En ce cas, ies marques formcnt

a la section transversale un angle aigu avec le plan de la face inf^rieure :

c'est le biseau de repassage que nous obtenons en aiguisant nos lames.

Cette disposition a ^l«5 scrupuleusement observt5e pendant Ies ^po(|ues pal^o-

litbiques , et elle a pass^ pour un caract^rc saillant de I'lndustrie Moust^rienne

d'apris la definition de G. Mortiilet.

Gomme A. Hutot I'avait dt5ja fait observer, Ies retouches alternantes

constituent, parait-il, en Helgique, une des particularit^s de I'industrie

Mesvinienne, oil on Ies rencontre le plus souvent, et c'est, me scmble-t-il,

l'(5volution naturelle et logique que I'art de la taille des silex a suivie dans

tons Ies pays egalement. Les exemples fournis par I'Egypte en donnent une

preuve eclalante. Au type 5 1 , la rctoucbe allcrnante est tres bien exprimee

sur la gravure ci-jointe (page 63).

Type /> i . Rncloir concave ou a coche, formS d'un iclat extirieur, avec entaillc

et relouche pour 4brScher sur le bord la cavili d'encochc.

Pour la confection de eel instrument les eclats exl^rieurs les plus iarges

et les plus arrondis furent choisis. Le type est un pendant du type 3/j,

et il y repr^sente la modification du d6bilage intenlionnel.

Type i'j. Racloir concave, formS d'un iclat couvert sur les deux faces de

marques d'klats, avec entaille et relouche pour Shriclier sur le lord la cavild

d'encochc (page 63, i exemplaire).

Cette forme est au type /io ce que la pr^cddente est au type Sg. Le

type 49 n'est pas sullisammenl rendu par le dessin ci-joint qui, bien qu'il

pr^senle la face inf«5rieure (surface de casse), laisse ressortir un reste de

la croAte du rognon. Get exemple repond en parlie a un type d6crit par

A. Rutot qui nous occupera au type 49.

Typb 63. Racloir arqui convexo-concave , formi d'un segment transversal

intentionnellement delate d'un morpholite, sorte d'iclat extirieur, avec retouche

tntentionnelle et primitive sur les hords.

Ge type forme le pendant du type 36 , el il y represente la modification

du d»5bitage intenlionnel.

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— 49 — [41]

Type h!t. Racloir arqui convexo-concave , formi d'un iclat tnlentionnellement

(lebile, avec vetouche sur le hard convexe, ainsi que sur I'opposd pour y ibricher

la caviU de I'arc.

Ce type correspond dans celte section au type 87, qui est form^ d'un

eclat naturel.

Type 45. Racloir ou percutetir-anneau, formi d'un segment transversal de

morpholite intentionnellemeut disjoint, avec retouche tntentionnelle et primitive sur

le bord tranchant du pourtour extirieur.

Ce type correspond au type 38 de la section precedente. Des exemples

instructifs du type ci-contre se trouvent decrits et dessint^s dans ma com-

munication sur I'age de la pierre a Thebes, publiee dans le volume XXXV de

la Zeitsclirift fiir Etiinologie, Berlin, taf. Xlli, f. 3-6. Dans ia note com-

mentant la planche indiqu^e, j'avais (p. 822) attribue I'utilisation de ces

anneaux en silex a I'epoque paleolithique ant(5rieure. Mais il est tres pro-

bable ([u'ils furenl egalement employes aux epo(|ues plus rwcentes. 11 devrait

etre relalivement facile de s'en procurer, par suite de I'abondance des

morpbolites (pierres a lunette de Delanoue) qui se trouvent partout a Thiibes

dans les couches de I'Eocene inf(5rieur (Suessonien), et dont on pouvait tou-

jours detacher des eclats en anneaux entiers et meme trouver aussi bien des

eclats de ce genre disjoints par desagregation naturelle. Les racloirs-anneaux

de Thebes que je possede montrent cependant une retouche des plus primi-

tives, les esquillements se trouvant align(5s d'une fa^on tr^s irreguliere et

interrompue, et, pour celte raison, je les crois de provenance exclusivement

eolithi(|ue. Du rcste, j'en ai trouve d'identiques, qui furent entass^s avec

les autres eolitbes dans les depots lacustres de repo(|ue du quaternaire

inferieur.

Fype 4 6. Racloir-tranrlie aplali, formi d'une section mince du rognon dilachSe

intcnlionnellement, et off'rant sur unefraction du bord des esquillements de retouche

primitive (page 63, 1 exemplaire).

Gette forme a son pendant dans la section pr^cMentedes silex nalurelle-

ment eclat(5s. C'est le type 26.

Ammlet, igo5. 4

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[42] — 50 —

Typb 111. Pointe-poincon,forel ou rolouchoir, formd d'un Mat prwnalique

avec esquillemenls de relouclie el de retaille inkntionnellepour obtenir une extrimiti

po««<«e(page 63, i exemplaire).

On remarquera I'absence de IMquivalent de ce type dans ia section a

dclats natureis, dont certaines formes pouvaient se preter a I'emploi d'un

pared outil. Mes collections d'Egypte ne m'ont pas encore fourni d'exem-

plaire de ce genre.

M. Rulot fait figurer un instrument Mesvinien denomm^ par lui « percu-

leur a pointe aigue d *", el trouv^ dans les gisements classiques de la valine

de la Haine qui concorde parfaitement avec le type ci-dessus.

Type 48. Racloir Iriidre prismatique ou retouchoir, formd d'un iclal allongi

a Irois faces, avec retouche inlentionnelle el esquillemeiiLi d'emploi sur loules les

trois ariles.

Ce type repr^sente, parmi les pieces de d^bitage inlentionnel, une modi-

fication du type 33 de la section pr^c(5dente H, A. Bon nombre des formes

appartenant a ce type pourraient, a en juger d'apr^s l'(5tat dans lequel se

trouvent les aretes, passer pour des retouchoirs.

Type 4q. Perculeur-tranchel, couperet ou racloir, formS d'un iclat allongd,

avec relouclie marginale el esquillemenls appliquh sur une des areles seule, pour

en consliluer une sorte de tranclianl lateral el lonjriludinal (p. 63 , i exemplaire).

Je n'ai pas mentionn(5 le pendant de ce type dans la section prec(5dente,

faule d'excmplaires trouves a Tbebes. A. Rutot '-' designe une partie des

vari^t(5s de ce type sous le nom de grattoir a dos, outil qu'il ne faut pas

confondre avec son grattoir a dos plat (correspondant a mes types ay et 98).

D'apr^s la definition de A. Rutot, le grattoir a dos est constitud par un

(jclat allongd et prismatique, dont les deux cotes lat(5raux se rejoignent a

angle aigu formant tranchant, et dont la base est elroite et recouverte de la

crodte conservt^e du cortex du rognon-matrice. On remarquera I'analogie

que pr(5sente cet outil avec certaines modifications de mon type ia. Le dos

'' Gisement de la province de Hainaut, etc., p. 9 69, fig. 6. — ''' Gtsement de la

proiiince de Hainaut, etc., p. a53, fig. 1^1.

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— 51 — [43]

du soi-disant diedre, lorsqu'ii n'est pas couvert du restanl de la croute du

rogiion , aurait ote , au dire de M. Rutot , soigneusement dmouss(5 au Mesvinien

au moyen du martelage d'accommodation,pour le rendre plus maniable et

pour servir d'appui a I'index appose, comma je I'al expliqu^ a I'occasion des

types 27 el 98. Toiijours est-il que I'oulil en question se trouve assez

frequemment parmi les produits de I'industrie qui remplaca la Mesvinienne

en Egypte, el je regrelle de ne pas I'avoir ^numert5 dans ma s^rie des types

sous un numero special. Conform^menl a la nomenclature que j'ai adoptee,

la modification en question devrait ^Ire appel^e:

« Type 4p, a. Racloir a dos et a une ar^te, formi dun segment longitudinal

de rognon et presque diedre, avec deux faces de casse qui se rejoignent a angle

aigu ayant le Iranchanl retouchS. v

Les Equivalents du type h(j, a se placeront aussi bien dans la section II, A

que dans la section II, B.

En proposanl le type^9

,

je n'ai pas Etabli de distinction entre I'instrument

oblenu en utilisanl un eclat exterieur, qui n'offre qu'une surface de casse,

et celui de A. Uutot formE d'un Eclat delachE du rognon, prEsentant une

tranche a deux faces. Ges deux varietes seraient dans les memes rapports

que les types Sg et do. Ce que j'ai voulu signaler comme caractere essentiel

du type lx(j serait I'utilisation d'une seule arete en guise de tranchant, par

opposition au type 48 a trois et au type 5o ^ deux tranchanls.

L'instrument dont il est question offre souvent une sErie de carac-

teres qui parlenl en faveur de son emploi comme relouchoir. II faudra

compter avec cetle possibility pour toute la sErie des types 4 7, 48, 49

et 5o.

Les percuteurs-couperets ou tranchets, trouvEs a Thfebes et obtenus en

ulilisant des Eclats-tranches (49 , a), ofTrent parfoisles traces d'un martelage

soigne et appliquE, qui avait pour but d'Egaliser et d'aplanir I'arete etroite du

dos, mais, a ce compte-la, I'effet aurait pu etre obtenu, aussi bien et

accidentellement, par I'emploi de I'arete comme relouchoir.

Type 5o. Double-racloir a deux tranchants longitudinaux , formi d'un

iclat allongd, avec reloucke marginale et esquillements d'emploi sur les deux

arites.

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[44] — 52 —

Type 5i . Petit racloir, formS d'un klat raccourci etprovenant souvent d'un

klal cmxi (fragment de pointe, etc.), a retouches sur tout le pourtour (p. 63 ,

9 exemplaires).

A en juger d'apr^s les parlicularit«5s do gile qui se pr6sentent a Thebes, il

semble que ces pelits racloirs furenl employes a des (5poques tres differentes.

En parcourant les hauls plateaux isol^s el resles intacls pendanl des milliers

d'ann^es, ou s'^talent p^le-mMe les produits les plus divers de I'induslrie

primitive presenlanl parfois des caracteres contradicloires , voici la question

qui se pose toujours a I'esprit : comment pourrait-on dislinguer les eolilhes

propremenl dits des aulres silex travaill6s, qui onl (5t(5 fails a I'dpoque

pal<5olit]uque d'apr^s les mdthodes eolithiques? Les Eolilhes dt^posfe dans

les gisemenls des terrasses diluviennes pr^sentent, m^me dans un ^troit

espace el par suite d'un brassage a fond , une grande vari(5t6 de formes

tandis qu'ils offrent sur les plateaux, par-ci par-la, des formes speciales

groupies en un grand nombre de specimens. 11 est evident que Ton se

trouve ici en prt5sence de veritables ateliers, resles in situ. Au nondjre des in-

struments qu'on y rencontre le plus souvent, il faut ranger les pelils racloirs

el, parmi ces derniers, a col^ des exemplaires susmentionnes du type ag,

les racloirs de I'int^ressante petite Industrie donl il s'agil ici. lis mesurent

g(5n<5ralement de o m. oi5 mill, a o m. o3 cent, de diami^lre. lis sonl sou-

vent d'unc ^paisseur disproportionnee, el ils paraissent alors remarquables

surloul par^eur usure el par les retouches accumul(5es qui onl reduil les

ariJtes a un lei degr^ d'(5moussage , qu'on ne comprend pas quel genre de

travail a pu ^Ire effeclu(5 avec un aussi grand nombre d'outils. A. Rutol'*' a

lrouv<5, dans les gisemenls quaternaires de Cergy (Seine-el-Oise), ainsi

qu'a Tamines en Belgique, des racloirs analogues et leur assigne, comme

a ceux que j'ai Irouves a Thebes, une place dans I'epoque de I'induslrie

Mesvinienne. Un grand nombre de mes pieces presenle des retouches d'une

extreme delicalesse, d'aulres iaissenl enlrevoir qu'elles furenl obtenues en

utilisanl des fragments ou des dechels de poinles a facies paleolitliique,

enfin la patine de ces pelils racloirs est toujoiu's foncee, et brunie, exacte-

menl comme ceite des paleolithes aulhentiques. En eel etal de choses, je

(I)

Gitemenl dc Ccrffi/ , Mem. Soc. d'anthrop., Bruxellcs, 1902, I. XX, p. i3.

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— 53 — [45]

n'h(5site pas a considerer la pluparl de ces pieces comme etant de prove-

nance paleolithique.

III. — DEBUT DU FACONNEMENT INTENTIONNEL.

(Industrie Slr^pyicnne, transition du Mesvinien au CheHeen.)

Cetle section de I'enum^ration de types marque I'une des phases les plus

significalives de I'art de la taille des silex. L'epoque qui assista aux progr^s

constants des ressources techniques fut sans doute celle aussi ou les facultds

inlellecluelles de I'humanite naissante prirent un essor inattendu. li serait

d'un int^ret tout special de rassembler les t^moignages qui d^montrent

que, en Belgique aussi bien qu'en Egypte, une ^poque de transition bien

determinee preceda le d(5but des progres du pal&lithique. En depit de la

difference que denotent dans ces deux regions certains types caract^ristiques

de la p^riode qui a servi de trail d'union entre ces deux epoques, toutes

les formes qui s'y Irouvent trahissent la tendance a se procurer un instru-

ment dont la facture ne dependit qu'en partie de la configuration naturelle

du rognon brut : c'^tait I'essai hardi, tent(5 pour la premiere fois, de corriger

au profit de I'homme les produits de la nature. On s'emancipait enfin de la

routine qui s'obstinait a n'apprecier que la forme ext^rieure du rognon.

Quelques riches que soient mes collections, je ne dispose pas encore d'un

nombre sullisant de pieces pour pouvoir les ranger harmonieusement comme

les anneaux d'une chaine, et assigner a chacune la place qui lui convient

d'apres le role presume quelle a joue dans I'histoire des industries primitives.

Les types que je viens de proposer ici n'ont qu'une valeur provisoire, ce

nombre restreint d'exemples etant presque arbitrairement choisi parmi une

tres grande variete de formes. Les oulils de cette section de I'^num^ration

se trouvent englob^s en petit nombre dans les dt5p6ts du quaternaire moyen

et s'y presentent comme les derniers representants de l'epoque qui a vu

naitrc ses gisements. La formation de la terrasse diluvienne de Qourna

(Thebes) n'a que tres peu empi^te sur l'epoque de transition du Mesvinien

au Chelleen , tandis que de I'autre cote les depots lacustres du quaternaire

inferieur ne depassent point a Thebes I'age de I'industrie Mesvinienne ou

de son equivalent d'Egyple. Cette derniere Industrie, a ce que j'ai vu, se

trouve represent(5e au complet dans ces couches.

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[46] — 54 —

Sur les plateaux les plus Aleves, qui dominenl Thebes a I'ouesl et au

iiord-ouest, les outils provenant de IMpoquo de transition jouenl un role

beaucoup plus important et s'y trouvent confondus avec les nombreuses

pieces ^olithiques et pal(5olitbiques qui jonchent le sol depuis le temps de

leur confection.

Type 5 a . Percutmr (coup de poing^, fomii dim rognon sphdnque de contour

elliptique tendant par abattage sur lous les cdtds a un faconnemenl enforme sphd-

rique, longitudinalemenl aplalie et de contour elliptique (p. 64, i exempiaire).

Le sp(5cimcn, dontje

pr^senteici les figures prises de deux cotes, pese

2,4oo grammes. Je I'ai d^tach^, a coups deciseau, dela terrasse diluvienne

de Qourna (Loc. VI). Sur les plateaux on en trouve beaucoup de sembiables.

Presque sur chacune des pieces recueillies, quel(|ues fractions de la croute

sont rest(5es au rognon brut d^corli([U(5 et taill^. Souvent il est dillicile de

decider quelle fut I'intention de I'op^rateur : s'il a m^nag^ avec intention

ces parties de lecorce dans le but de rendre la pr<5hension plus commode,

ou si leur conservation n'est due qu'a l'(5tal imparfait et inacheve du travail.

II est toujours hasardeux de vouloir denommer un instrument dont

I'emploi n'a pas ete eclairci. C'est le cas pour le coup de poing que Rutol el

d'autres pr^historiens appellent « instrument amygdaloide w , terrae qui

calme, il est vrai, les scrupules de ce qu'on appelle la conlrainte objective

et a laquelle j'avais d(5ja fait allusion, mais qui presente en revanche

d'autres inconv(5nients plus graves encore, ainsi le mancjue d'un nom

coUectif et souvent des contradictions in adjecto lorsqu'ii s'agit de specialiser

la forme de I'instrument, par exemple quand on veut parlcr d'un amyg-

daloide triangulaire ou ovale, ce qu'il ne serait plus.

Type 53. Perculeur (roup de poing^, formd d'un rognon ovoidnl lendnnl a un

faconnemenl en forme d'nmande par abattage sur les colds el en mdnageanl un

talon de prdhension a croute conservde (page 66, i exempiaire).

Cette forme est aussi frt^quente dans les cailloutis quaternaires de Belgique

que dans ceux de I'Egypte. Les nombreuses traces d'emploi habituel

qu'offrent les tranchanls de cet instrument prouvent que la forme etait

intcniionnellement telle qu'elle se pn^sente aujourd'hiii et que I'instrument

n'elait pas resl(5 a I'^tat d'ebauche seulement.

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— 55 — [47]

Type 54. Perculcur (^coup dc poing), formi d'un rogmnovoidal lendant a la

formeamygdalo'ide pointue ct aplatie,

au moyen d'dclals enlecds d'un cdtd sur

toute Vilcndue, de I'autre sur les lords seals en y tninageant une grande partie

de la croule nalurelle (page 64, i exemplaire).

Des coups de poing de diff^rente forme et appartenant en general a

I'epoque pali^olithique ont ^t6 recueiliis par nies pr^d^cesseurs, surlout par

M. de Morgan, mais ie type ci-joint n'a pas encore ete observe, et cepen-

dant c'est un des plus caracleristiques, car ii represente pour ainsi dire

une vari(5t6 speciale a la rt^gion.

Les dimensions que pr^sente cet instrument sont aussi varices que celles

des coups de poing Chelleens. Les plus petits, parmi les pieces que j'ai

recueillies a Thebes, mesurent om.o5c.xo m. oi c. x o m. oi c. 5,

avec un poids qui ne d6passc pas 700 grammes. Les pieces les plus

volumineuses que je possede alteignent des dimensions qui oscillent entre

m. i3 c. X o m. 19 c. X m. o3 c. et m. 16 c. X m. 11 c.

Xm. o3 cent.

5,et les plus lourdes pesent de

700a

1,000grammes.

La majorite des pieces ont un contour oviforme elargi, les oviformes

allongees sont plus rares. Le mode de confection de cet instrument archetype

pour la region et pour I'industrie de transition, resulte de I'examen des

nombreux specimens que j'ai recueillis aux environs de Thebes aux endroils

les plus dllT^rents, et qui proviennent tantot des cailloutis cimentes du

calcin du quaternaire moyen, tantot des plateaux ou ils se trouvaient

disperses sur la surface du sol avec les autres silex travaill^s et tallies. Les

pieces ont une conformite surprenante; parfois ellcs se ressemblent comme

les etats successifs d'une meme medaille. Je m'imagine qu'elles ont ^te

oblenues par le proc(5d^ suivant. On enlevait du rognon d'abord quelques

eclats pour obtenir une ar^te tranchante sur tout son pourtour. A cet elFet,

il s'agissait de faire sauter de chaque cote, a droite comme a gauche, trois

a cin<| eclats diriges obli(juement du sommel vers la base du rognon. Pour

completer le tranchant marginal il fallail, dans la direction de la pointe,

enlever encore trois autres eclats a sa base, ou plutot a la base de I'espece

de triangle form<5 par le contour de I'instrument. Enfin , on faisait partir un

dclat plus d(5velopp^ (pie tous les autres de I'un des deux (lanes, en frappant

le coup sur le tranchant de la base. II en r^sultait une marque d'(5clat de forme

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[48] _ 56 —.

triangulaire ou lanc6olee, dont la pointe venail ton jours so placer immedia-

leinent sous la pointe de riiistniniciit. A I'autre ])oiit, celte manpic d'eclal,

qui occupe plus du tiers de la superficie totale du flanc du rofjnon,

presente le creux ou ie n(5gatif du conchoi'de, «pii se trouve juste au-dessus

du bord basal du coup de poing. Les ondulations concentri([ues se

developpent davanlage vers le haut de la nianjue, dans la direction de la

pointe. A droite el a gauche de la graiidc marque d'cclat, se rangcnt les

Tractions mi^nagees des esquillemcnts niarginaux precedents. Le but prin-

cipal que Ton se proposait par cet enlevement supplementaire ne pouvait

viser a autre chose qua amincir et aplatirI'instrument d'abord trop bombe,

pour le rendre plus propre a racier, a percuter et frapper, a creuser et a

fouiller. L'instrument vu du cote opposed, repr(5sentant la face superieure,

ressemble en (juelque sorte a ces pointcs primitives formees d'(5clats

ext(5rieurs et dont nous avons examine la facture a I'occasion du type 3 9.

II nous reste encore a faire remarquer que ies aretes vives du pourtour ont

ete affil^es par une fine retouche secondaire, qu'il s'agisse de ces coups de

poing primitifs ou de ceux de la categorie de Chelles et de Saint-Acbeul.

J'ai trouve a Thebes treize exemplaires de cet instrument, dans les

cailioutis de la terrasse du quaternaire moyen, ce qui represente a peu

prcs 1/9 pour cent de ma collection entiere de silex travailles, provenant

des couches quaternaires. Un seul sp(5cimen fut recueilli parmi des galets

et rognons en grande partie ^olithlques, dans la Vallee des tombeaux des

Rois, a un endroit ou sa presence pourrait faire soupconner des cailioutis

de formation lacustre du quaternaire inferieur qui afileuront sur les llancs

de la gorge, et d'ou I'erosion a puise les materiaux de tous les eboulis (jui

remplissent le fond. II existe cependant quelque part, dans cetle vallee,

des depots de formation plus r(5cente, qui doivent elre contemporains de la

terrasse de Qourna, et qui se sont form»5s a une ^poque ou les couches de

formation lacustre etaient d(5ja dans leur position actuelle. Les premiers

n'ont laisse que des traces et ont presque enti^rcment disparu, par suite de

I'erosion des torrents d'autrefois.

Enfin, jc dois faire mention d'une trouvaille Isolde qui, par rapport aux

^poques el industries, parait ^tre en contradiction avec les faits dtablis

pour la r(5gion de Thebes. II s'agit d'un petit coup de poing, de travail

paleolithiquc assez perfectionne, que j'avais trouvd sur la plaine ondulee

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— 57 — . [49]

au nord de Qourna (Loc. I). Eile est couverte de rognons et de silex

Iravalllds, provenant des cailloutis de la terrasse du quaternaire iiioyen

(lerrasse de Qourna). La piece, de forme amygdaloide typique, oft're sur

toule I'elcndue des ses flancs des edalemenls petits et soignes, qui rappelient

plutot le faconnement de Saint-Acheul que celui de Chelles. Le cacholong

blanc, dont cet instrument est couvert, indique qu'il s'etait trouve ancien-

ncmcnt depose dans un cailloutis accessible aux infiltrations d'eau charg(5e

d'acide carbonique, peut-elre aussi de sulfates ou de chlorates de soude et

de potassium. Les actions chimiques, qui causcnt cetle transformation de la

surface des silex travailles qu'on appelle cacholong, pcuvent ii certains

endroits Ires bien se faire remarquer encore do nos jours, et les gisements

dans lequel I'inslrument en question se Irouvait jadis cnglobe, loin de

remonter a Tepocjue de la terrasse de Qourna, pcuvent aussi bien avoir

appartenu a une formation Ires recente et par corise([uent de surface. La

basse terrasse diluvienne, apparlenant au quaternaire superieur et tres

developp(5e ailleurs dans la vallee du Nil, n'a pas ele constatee dans la

localiteprecitee de la rive gauche. Elle a probablement disparu

ici,

parsuite de denudation.

Type 55. Racloir arrondi lenliculaire nucleiforme (^peut-etrc pietre de jel

ou projectile a main?), tendanl au disque, el formi au moyen d'iclats cnlevis

dun cold sur Untie I'Slendue, de I'aulre sur les hords seuls.

Ce type presenle en quel([ue sorte une modification du precedent,

dilTerant par sa forme de polvedre circulaire depourvu do pointe, et od'rant

des marques d'eclats marginales dirig^es vers le centre de la piece et moins

obliques. Je n'ai jamais trouvi^, commc M. Rutol I'a constat(5 pour les

gisements eolithiques de Belgi([ue, ces pieces en grand nombre ou meme

en tas, de sorte que, en ce qui concerne I'Egypte, on n'est nullement auto-

rise a supposer qu'elles furent employes comme pierres de jet. D'ailleurs,

les pelites eloilures et marques d'emploi et d'usure qui so trouvent sur les

bords Iranchants ne sont pas favorables a une pareille conjecture.

Des silex disciformes semblables onl etc trouves aussi, dans les localites

les plus differentes, mel(5s aux autres instruments, tant eolilhicpaes que

paleolitlii(jucs. Une parlie des ces pieces aurait pu servir aussi a la con-

fection des petits racloirs du type 5 1 . Des formes identiques a mon type 55

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[50] • — 58 —

ont ^l^ recueillies pr^s de Binche dans la valine de la Haine"', el dans les

couches de I'dpoqiie Gliellecnne; il est done constate que les specimens

trouves en Egyple a la surface du sol peuvent aussi ])ien avoir apparlcnu

aux industries t^olilhiques (ju'aux pal(5olithiques.

De v^rilables pierres de jet prouvant une facture tres primitive ont ^t»5 d^-

couverts tout derni^reraentaux environs deTh6bes, presque partout. Cesont

des polyMres de taille m(5diocre et a faceltes bonibees malgr^ les areles loujours

vives; ils ont et(5 dtibiles d'une facon parliculiere et pas encore edaircie. Ges

pierres de jet rentrent t5videmment dans la categorie des eolilbes Mesviniens.

Type 56. Percuteur oh battoir, obtenu d'un rognon de forme allonfr^e au

moyen d'dclats enlevh dunefacon irriguUhe sur toutes les faces.

Comnie pour les pr^c(5dents de la section III , ce type offre aussi sur ses

llancs des parlies m^nag^es de la croAle naturelle du rognon brut. Les

pieces font, en gt^ni^ral, I'impression d't'bauches inacbev(5es ou mal r^ussies,

d'essais tentes pour obtenir des formes plus perfeclionn^es. II pent se faire

que, dans des localiles ou la provenance des silex trouves a la surface ne

peut pas elre constalee stratigrapliiquemenl, un grand nombre des pieces

decetype (que je n'enregistre ici ([ue sous l)(5n6fice d'inventaire) consistent

en rebuts ou en nialfacons abandonnes d'origine pal(5olithi(jue.

Des rognons de silex taill(5s irrt^gulierement sur tout le pourlour apparais-

senl d^ja dans I'induslrie Mesvinienne du nord de la France'^', mais les

6clalemenls grossiersypr^senlent un faconnement beaucoup plus irr(5gulier

que ceux de noire type.

Type 5j. Rnclow concave, formd d'un Mal exldrieur 6p(m el Icndant au

faconnement du racloir cordifonne, au moyen d'iclaU ronds enlevh sur le dos

pour en oblenir un arc d'encoche r6gulier (page 6i , i exemplaire).

Les diff^renles formes de celle cal(5gorie se laissenl ramener aux types

i(i, 34 et Zii, dont elles repn^sentent le perfeclionnement graduel, et qui

lendenl manifestement a devenir I'outil des industries paleolitbiques que

j appelle k racloir cordiformefl. De ce dernier je possede des stories recueillies

'' Ri'TOT,LePre/H«/.,p.i54,fig.ii8. Soc. d'anthrop., Bruxellcs, I. XX, p. ill,

'•' RuTOT, Gisemcnts de Cergy, Mem. fig. i3.

Page 69: Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)

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— 59 — [51]

dans des localiles difft^rentes; eiles attestent d'une facon evidente que

I'insli'ument ctait loujours confectionne d'apres une regie bien etahlie.

A. Rutot a trouv^, dans la vallee de la Hainc, un instrument apparlenant

a la categoric de mes racloirs cordiformes que j'attribue, quant a I'Egypte,

a une Industrie correspondant, en Europe, a celle de Chelles. L'instrument

trouve par M. Rulol'" a etc decouvert dans un des gisements incontestes

de cette epoque. Le racloir cordiforme, se transformant en un instrument

de forme demi-lunaire, est en usage encore pendant Tepoque neolithique,

et on en trouve, en Egypte, des formes qui attestent un perfectionnement

ultirieur, ainsi qu'une plus grande conformit(5.

Type 58. Pcrculeur en pointe a main, Icndant au coup de poing, el formi

d'un iclal lailU sur les deux faces.

Cette forme parait tres caracteristique de I'industrie qui sert de transition

au paleolitliique. Quand le faconnement d'un grand rognon paraissait trop

long ou p(5nihle, on avait probablement recours a I'expedient de faconner

uneclat

exterieurofTrant I'epaisseur sulTisante

a la forme voulue, en le

taillant des deux cotes. De pareilles « pieces inlermediaires entre la pointe

mouslerienne et la hache en amandeii ont et^ indiqufe specialement par

M. Rutot '^', comme particulieres a I'^poque de transition, et il en figure

des sp(5cimens presque identiques a ceux que j'ai recolt(5s a Thebes.

Les sept types (5num^r^s et expli(jues ci-dessus sont loin d'epuiser la

serie tres elendue des formes qui caracteriseraient, en Egypte, I'industrie

de transition entre I'dpoque correspondant au Mesvinien et celle qui

correspond au Clielleen d'Europe. Je me suis borne a preciser les types

les plus saillants, notamment ceux qui paraissent parliculiers a la region

de Tliebes. II va sans dire que, tant que nous ne disposerons pas d'une

couche g^ologiquement bien definie et pouvant nous ofTrir un gisement

qui ne contienne que des pieces apparlenant a I'industrie de transition,

il faudra renoncer a circonscrire I'etendue de ses formes.

G. ScHWEINFURTH.

''' Le Prehiit., p. i43, fifj. loi. Bull. Soc. d'anlhrop., Bruxelles, 1899,

'^' Ghements dc la province de Hainaul , t. XVII, p. 335 , fig. i5o-i5i.

Page 70: Annales du Service des antiquités de l'Egypte (Volume 6)

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[52]— 60

Type 2. Type 4.

Type 6. Type 5.

Type 10. Type i3.

(Tous a 1/2 (le gr. nat.

EOLITUES DES INDUSTHIKS DE l'ePOQUE TEnTIAinE ET DE ReUTEL.

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— 61 [53]

Type i/iType aO.

Type 20.

(Tous a 1/2

de gr. nal.)

Type a 5. Type 9 2.

EOMTIIES DES INDUSTRIES DE I.'ePOQUE TEnTIAIRE ET DE ReUTEI..

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[5ft] — 62 —

Type 37. Type 33. Type ag.

Type 3i (facesupdrieure). I ype 2 1

m^M

Type 32.

Type 36 (face superieiire). Type 38 (face superieiire).

(Tous u 1/2 tic (jr. iiat.)

Eoi.ITIIES DES INDUSTRIES 1)E l'ePOQUE TERTIAIRE ET I)E ReUTEI..

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63

Type Sg (de deux faces).

Type ig (de deux faces).

fr

Type Ito (tie deux faces).

Type 4a (face inferieure).

Type 46 (face supeiieure).

Type 5 1 (de deux faces). Type 5i (do deux faces)

(Tous a i/a de gr. nat.)

EOLITIIES DE l'iNDUSTRIE MeSVINIENNE.

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[56] — 64 —

Type 52 (de deuxfaces).

Type 5/i (de deux faces)

Type 53. Typo 57.

(Tous a i/s dc (»r. ual.)

Eoi-ITllKS I)E t'lNDUSmiE StDKPYIKNNE

(hi'OQUk I)k transition m Mesvinien au Ciiellken).

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REPORT OF WORK

IN THE NECROPOLIS OF THEBES

DURING THE WINTER OF 1903-1904

BT

M. ROBERT MONO.

§ I. — Work done at Sheikh Abd-el-Gurnah.

I started the work on December 28"" 1 908 , with cleaning out the tomh

TABLE, or SACRinCE-

AXINIOMETRIC T*RO0T:CTlON

Fig. 1.

of Ramenkhepcrsenb as well as his courtyard. I found fragments of sand-

stone door framing, one hundred and eighty five of his funeral cones, and

a fragment of vase in grey glaze pottery with blue glaze flowers burnt on. In

Annales, igo5. 5

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[2] — 6G —

the right hand corner of the court, I opened an unfinished mummy pit with

one small earthenware foundation pot.

Tomb near Abd el-Rasoul's House. — I found in it a fine sandstone tahle

of sacrifice and white Sliablis of Ped-Amen. On the previous year I had

PLAN OF PIT>£) IN. TOMB OF KHAEMP^AT

•SCALE/ 1.100

Fig. a.

examined two other pits in this tomh without result. The plan given further

on, on page 79, will show the details (see fig. i5).

Tomb ofKhaemhat (L. D. 80 ; Eisenlohr, 190).— The tomb of Khaemhat

was discovered by Lloyd about 18/19. I cleaned out the tomb itself audits

courtyard, and I repaired the walls, where possible, with such fragments

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- 67 - [3]

as fitted. I reproduce here part of a wall, from a photograph, to give a

specimen of the good style of the has reliefs in the tomb itself (PI.1).

I found four mummy pits in connection with this tomb and one in the

courtyard connected therewith (fig. a), also two small chambers cut into

the rock. In one of the chambers of the mummy pits were four recesses in

the wall, covered originally with sandstone slabs like the Roman Cata-

combs, also wooden painted Shabtis wiih small mud Shablis.

Beside the stela (PI- I) and the Ptah Sokar Osiris figure discovered last

year, I found one Horus-hawk of late period, and a fragment of a small black

hornblend diorite statue of Khaemhat himself, with the legend (—*) li tjj

*^Jww; in the northern mummy pit in front hall, one bronze spear

head and fragments of inscribed %\.onQ-Shahtis and a wooden Sliabii box

(28,5 X ,4,5) of the lady ;r.-^^% ¥^1 IST1»k!cTi^wH' ^'^° in the front chamber to left, in the large mummy pit at the

end of the tomb, some small terracotta Sliabtis, one of them dedicated to

the (—*) y -^ \

"""^4"

B'^"^ '" '^^ court, the coffin of Pedamen and

of Chonsu-aufanch (^) in '^^ I- il :i: I- i^ '^XZ •:\ + !^ ^

The numerous chambers have been thoroughly plundered and the con-

tents destroyed by fire, which has blackened the whole interior of the

tomb. This blackening can be removed by scrubbing with soap, water and

elbow grease. In the courtyard, I found three rock stelae : one referring to

Khaemhat, the second to a royal prince Meru, the third illegible. From

this court, steps cut through the seated statue lead to the tomb of User-

hat (fig. 3), which was formerly accessible through a hole connecting it

with the tomb of Khaemhat. From this court, steps lead up to the tomb of

Imhotep on the east side of the court, which I have refrained from clearing

out as the inscriptions are nearly completely destroyed.

The painted tomb of Userliat— superintendent of accounts in the city of

north and south , chief of the heralds , superintendent of the cattle of Amen

and guardian of the temple — contains a scene of his hunting on his

chariot gazelles, wolves and foxes. Another scene represents him bringing

offerings to Amenhotep II, while his servants bring bread. This tomb has

been much defiled by the Copts , but their mud obliteration of the figures

5.

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m — G8

Fig. 3.

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— 69 — [5]

can be removed by careful washing. I found in this lomb the lower part of

the black diorite statue of Imhotep (--) -^MJ,?J + |ii^]-^^^-dedicated to him by his son (Hi.VJ^PiVE +11 :5 ? +>

and a number of cones in the courtyard, tlie mummy case of numerous

winged scarabs, a roll of unused mummy cloth (a m. gBcent. x i m. 6 8 cent.),

and a pot containing five hundred and seventy small copper Arab coins

with the name of Mustapha Mohammed.

Above this tomb, the rock was smoothed in the direction of the tomb of

Khaemhat, with remains of walls. A brick of the northern wall had the

following dimensions, o m. 4o cent, x o m. i8 cent, x o m. 1 1 cent, and

the following stamp : \Q 1 3(£ -1

On the 1 o"" of January, I found the small tomio/"t'ser/ta<( fig. U ), high priest

of the Ka of Thotmes I of the time of Seti I. This tomb is situated in the

same court as that of Neferhotep. At the foot of the rock bluff, about two

hundred yards below the tomb of Nacht, 1 found in this tomb a large stone-

Shahli, m. 3 7 cent, high , of Amenouahsou(—*) |j

C:: "^ |™

I

^I i

KV1^^°'-i+>-'imi^"fd + ^->ndanumber

of uninscrilied terracotta shabtis. The numerous mummy chambers in con-

nection with this tomb contained nothing. The man was a [—^) \\\^

-LL(2IhjI ip-:?^ii»"d he had for a wife (Hi:E:^^ra

-^^ I J I i I^^ Halshepsuitu; the name of his mother was :

(—^) '"^

^^^^'Hi ^ jtJ] I

h^. He is represented adoring his ancestors

»—I J

, and a black statue of King Thotmes 1 (^—) \ JLi^,'\'^ I '"^ III

mm I n^^ I /— mm i 1SMm \ ,.^%^^ iJi f^ wm \^^

1* '' J I I I 1^ i ! !«S- ^ certain number of High Priests of the Ka of

Thotmes I are named with him : i°(--)l } ! 4= -^ C^T^^l ®t ^U'

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[6]— 70 —

=»°(Hiii+^ (ii1hJ::;mi^^'«-i his family (^)ii:E:;^

IJSeillll^l,—,L»J|-r:3-m\li«— c:?iJc:]|^-^',,i'

TOMB OF USILRHAT

Fig. 4.

3° (—) 1 1 i + ^ (^\%U\I

~fH^. The two cartouches of Seti I

are marked on the leopard skins which the priests wear, and two inscriptions,

written perpendicularly on the band of the skirt, are devoted to Ramses I

andSelil: (H Hl'Z^^Z.Tfl^^'k^i'^^ (f^

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— 71 [7]

large tomb at the end of the court is nearly completely destroyed, but

through a hole at the back of it , I got into the painted tomb of Chonsu

Amoicntliat

TOMB OT FU\l

Scale l;tOO

WalUAaCOKf

will.«.cul|.li,re»

Clevaflon on XY

Fig. 5.

high priest of Menthu, which I hope to open next year. A fragment of a

coffin , found in the court, gave the name of j*j^^ *^sl I i

Tomb of Amenemhal.— The end chamber with two statues has a door

leading into the court of Userhat of the time of Thotmes III and was inhab-

ited until recently. It is in a fair state of preservation and fairly free from

rubbish. In the courtyard, I found pieces of a colossal limestone head,

and beautiful fragments of the entirely destroyed tomb of Rai (fig. 5 ). In the

chambers connected with tin's latter tomb there were fragments of coffins,

one of which bore this inscription : (—) i^J^n^^ZZ!"!'

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[8] — 72 -

?^ J *^ i*^

1m^^^^\ . I also found a double sealed sai.dslone

statue witli destroyed laces, and some cones. The remaining sculptures in

situ hadbelter

be removed,

especially the portrait of his wife.

Wall of Pich Mcri

Scale Moo

DiuK srWall

Courl of Menna

Fig. 6.

I examined and excavated a large brick wall (fig. 6), which evidently

was intended for the court of Meriptah , whose tomb was usurped by Heq-

er-heh. During this work, I found one mummy, pit, 1 1 m. So cent, deep,

with two small chambers containing nothing. I found one blue scarab.

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- 73 -[9]

fragments of two wooden statues and some cones. Above this, to two thirds

of the heijjht up the hill , I cleaned out a mminuj pit of the Vizier User I fig.7 )

which is inscribed with the book of Am-Duat (PI. 11). I found in it three

fragments of inscribed black burnt clay tablets, a blue glaze beard, a Tal

overlaid with gold foil, and a number

of blue broken offering pots.

At Gurnah, I examined two

mummy pits situated at the end of

a tunnel arched with bricks (fig. 8).

In mummy pit n" 1 , 1 found nothing.

In mummy pit n° 2 , 1 found a recess

in the wall with bricks bearing the

In front of the

piT OF USER

£CALt <-^^ 't 1 f

stamp( I

"•^-UFiC- 7-

entrance of the pit, there stood a

curious w ooden stela. The figures and

inscriptions were painted on both

sides of a thick panel m. 90 cent.

X m. 1 7 cent. On the obverse

the lady Thetashchet stands before

a table of sacrifice, on which she

has laid a bunch of lotus flowers; on the left is seated Horus the Eider. Above,

the semicircular lop is filled with the winged sun-disk. The lady says: (•—')

On the reverse, she is seated : on the left before a sacrificial table with a

mat below, and in front of her are three wine jars and a bird : (•—

Line /) is above line 5.

The painting is well preserved and particularly good ; it may be attributed

to the period of the XXVI"' dynasty.

k

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[10] — 74 —

At the bottom of the pit, I found six wooden sarcophagi painted black , of

a late period, with names erased, in which were greek mummies, which

did not belong to them and contained no valuables. In the first chamber, I

Fig. 8.

found a painted double coffin of the XXVI"" dynasty, representations of the

sun boat and of a Naos mounted on four wheeled carriages , also a number

of terracotta painted heads of canopic jars and one in alabaster, four heart

scarabs uninscribed, one papyrus containing a chapter of the Book of hours,

twenty-five wooden faces of destroyed coffins, and, in a shallow pit leading

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PIT N2III QUBHJK.

Scale riOO

— 75 — [llj

out of the second chamber, five thousand terracotta Slmblis. Whilst filling

up this pit, I found a third pit (fig. 9) which contained one painted stone

sliabti, m. 99 cent, long, of Kbamenchit (—) 5 V a *I

"" ' ©

!=? ^T I^' °"^ blue-glaze sliabti,

cm. 187 mill, long, of the lady ] —j*^

J,var. : ^ j'^Ji and two red glaze s/jrt6<t

of Khdmenchit, two wooden head rests,

one of which was inscribed with the name

ofHui(Hp^e^jii7:^fj.^I ! JlfiTC^ M ^' abronze ring

with the cartouche of Ramses II or IV and

a blue glaze ring, one curved woodenstick

uninscribed, two leather sandals and one

flint arrowhead.

About one hundred yards north-west of

the tomb of Nacht, I examined the tomb of

Apt and Amencmapt. This tomb I have left

for next year. Twenty yards to the west of

this, is the painted tomb of Uah (fig. 10), who usurped that of the royal

son Meri-[Amen] (-—) \

*[]* *-~a 4= 1 J*f]

H~^^mmzH~^*S SIX — rCT 9 1 i"^^

«— «— Jn 1 l^~-n_?, ,\^ \ T "I in ,Mi

^. Parts of the name of the prince Meri-

[Amen] are still visible here and there (-—

above a hunting scene (*—') '| ^

E2=iFig- 9-

TOMB OF UAH

SCALE. I: too

Fig. 10.

and

Above the tomb of Hamenkhapersenb is the painted mummy pit of

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[12] — 76 —

Minnecht or Khemnecht (fig. i i). This I cleared out and pholograplicd

the text, part of 'which is reproduced on plates (PI. 1V-1\). 1 found in it

fragments of a red canopic jar and of a papyrus, and drafts of the text on

limestone ostraka. South of this, is the tomb of Amcnmes (fig. I'i), which

I cleared out; I found on the south side a mummy pit which contained

PIT Court of AME-NM&S

PIT or nmnEAZHT (kiiem«E/CHt)

M

Fig.

the lower half of the coffin of Aufmama , his wig and some fragments of

pots. I also found numerous fragments of coffins, two of which helonged

respectively to the^ ;!:; | |^ :^^ j J^ -^ ^jt | and to the^ ^

!^

!"

! £: i J ^ "V ^ ZZ^ li' P't^^es of a small limestone

Ptolemaic statue, and several cones.

Some fifty yards South -West of the tomb with the sculptured front at

the foot of the hill , I found a large uninscrihed tomb with two lotus columns

which I assume to be that described by Rhind in 1862.

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— 77 [13]

§ 11. — Work clone at thefoot of cliffs between Deir-El-Baliari

and Deir-El-Medina.

In the circus next to the Deir-El-Bahari, where the mummies of the

Kings and high-Priests of Amen were discovered in 1 881 , 1 found no trace

of a tomb. On the northern side of the second circus, below the tombs

discovered by MM. Mariette , Maspero and Daressy, I found a large courtyard

enclosed by brick walls (fig. 13

). In one of the plundered tombs which open

XII Dynasty Tomb al foul of mounlaina

behind Sheih Bbd-vl-Gurniili

Scale l:)ott

A-Ap|>ruxinial« po&itlon of «antl Alune Alab "ji/itK

y y^ baa- relief of a King

y>1ud UrieK Sundnad /

*A Life atze

ELEVATlOrt

Fig. ,3.

: on it, I got a sandstone fragment with a painted head of a king in bas-relief,

also fragments of a funeral boat and numerous pots and cups of a votive

character; in the courtyard itself, a large number of these, several

hundreds , were lying. I then examined for further tombs higher up (fig. 1

4

),

on a line with those discovered by MM. Mariette, Maspero and Daressy, by

,

means of trenches cut down to the tafjlejasi below the bard limestone, wherever

I

the natural configuration of the ground provided sufficient space between

the minor spurs for a court or a tomb, and in one of these trenches I found

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[14] — 78 —

a number of mother of emerald and gilt wooden beads, evidently dropped

by an ancient thief.

At the foot of the clilf, near the southern end of the circus, I found a

large tomb which is approached by an inclined passage some 4o metres

long and two metres wide, descending at an inclination of one in four.

Near the surface I found a beam notched at both ends for attaching a

rope. The tomb itself had been previously rilled, as proved by a very small

passage along the roof, large enough to admit a person lying down. I

a W*c.iftr\ Pea

aa'.-»Jrfo1£. .Jlttaa. ,jrjji

&cale of melre&

Sketch Plnri of &tonc lined lutnb and mummy nils in larfle.

al fool of lime ilune cliffs belimtl Sclioili Abd-el-Gurnah

Fig. i4.

found the entrance blocked with thick slabs of carefully cut limestone;

the first, about i m. 5o cent, square and o m. 60 cent, thick, was so

carefully inserted in the four huge inclined slabs with which the passage was

lined that it was difficult to introduce the blade of a penknife in the joints.

Three other blocks of o m. ko cent, thickness each followed, and all

attempts to remove them whole having failed, 1 forced a way through them,

and thus reached a small chamber, lined with large blocks of limestone

and an inverted wedge shaped roof filled to nearly the top with fine tajjle

dust.

On carefully excavating this, I failed to find any objects, except a small

pot similar to those already found; another was found below the door

slab. A rock crystal bead broken, some fragments of bones (oxen?), and a

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— 79 — [15]

Fig. i5.

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•pi^An OF ToroB in w/ii^i.

belwern Shcich Abdel GurnaK and

Deir El Medmet SCALE, i: 100

[16] — 80 —

human tooth. A small pit in the floor contained no objects. The tomb has

been rifled through the breaking

in of the eastern gable end,

which consisted of two slabs

instead of one as at the other

end.

The fact that the passage

made by the robbers leads

straight to this end of the tomb,

together with the complete

absence of any objects, makes

it probable that this tomb was

rifled during the XI"' and

XII"' dynasty, to which from

the shape of the pots the tomb

must be attributed. In front of

this tombI

found the table of

sacrifice (fig. i) I found in its

immediate vicinity six shallow

pits which contained nothing,

except fragments of dahabeas

and some pots and cups ; in one shallow trough I found well preserved figs

Fig. i6.

dJftlMtk AM-al-Gurnak

&cale: I ID*

Fig. 17.

and dates, and also, in one of the

tombs, a crewel of golden hair.

In pit n" 9 , I found the plundered

remains of the interment of B^|^^

of llie late XVII"' or early XVIH"' dy-

nasty; the beautiful coffin with blue

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— 81 — [17]

figures of the children of Horus on a white ground was much defaced,

by the robbers hacking off the strips of gold leaves with which the face,

necklace, and the hieroglyphs bands had been covered; one eye which I

found was most beautifully made of glass. The joints of the wood and the

tenons were all covered with hieratic texts, which M. Pieron kindly copied

forme (v. p. 89, 90, fig. a/t-aS). Besides this a wickerwork stand, a wig,

four canopic jars of brown earthenware with human headed lids, a ladder

or bier for carrying the coffin, and minute fragments of inscribed linen were

found , and I collected in one of my trenches many mother of emerald and

gilt wood beads, which must have been lost there by an ancient thief, or

buried by him for precaution' sake, and never found again. The following

are the inscriptions traced around the top of the lower half of the sarco-

phagus, reading each way from the head to the foot :

' ^ ! V '^ 11 • Under these legends the figures and inscriptions usual in

such a place at the time are to be seen. These representations, which extend

on the whole surface of the pannel, are a pylon shaped gate surmounted by

the Ouatchet ^ and the seal Q of eternity, an Osiris, lord of the West,

i'*"5Ilf' Mesthi^]|| andDuaumutef *^^> Anubis If?! ^'^^Z

rpn one side; the same gate, Hapi A||i Osiris, lord of Eternity,

J-=- J

? ']Z!\ '

Khebsennuf{j 1 1

1 "— ,and Anubis

^ 'V !5^O "1il

«" ^^^ other.

The general style and execution, both of images and of inscriptions, is

better than is ordinarily the case with such coffins, and the monument would

Vhold its own easily in any of the European Museums.

The n" 3 , U , 5 and 6 contained nothing except fragments of dahabeahs

and numerous pots, as has been said already in the general description, on

page 80 of this Report.

AnnaUt, igo5. C

I

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[18] — 82 —

Not far to the east of the tomb of Khaemhat , I found the tomb ofTholeinheh,

chief of the Uiwn-tvorkers ofAmen-rd, king of the Gods, or of the weavers who

make linen for the house ofAmen, which I cleared out (fig. 18).

The painting of (he tomb is fairly well preserved. It belongs to the best

lime of the XVIII"" dynasty, but the scenes are of the usual stereotype

character, chiefly dealing with the funeral rites and the adoration of the

deceased. They would probably be useful in the matter of giving variants

Scale 1°. ... ft ... 1" l" t"

Fig. 18.

which might lead to a better intelligence of some of the minor details of the

pictures in the other tombs. After copying them, I cleared out the court

of the rubbish which filled it, surrounded it with a wall made of dry stone,

and provided a stone stair-caise for access. This tomb distinctly deserves

opening for the public, on account of the fine execution of most of the

pictures on the walls , and it would be well to put a wooden door to it.

I copied a certain number of the inscriptions in this tomb, especially

those which give the names of some members of the family, in the first

place Tholemheb himself, then i^^^;;;;]; | Jj!!!!;!; ^JJJ^^.. J41,then

l^ZI!!!!!!!!!!]!!^^*- ^" ^'••^ southern half of the Western^r-^-

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— 83 — [19]

wall, Tholemheb and Bakchonsu adore the hawk-headed AmonrA :

r:!-¥Z + >J-TheGodI„the„aosis(HM-?V'-^

^^. On theNorthernhalf of the same wall, the family is bringing offerings

to the Goddess Mout: H) 1 llJ.-^Z 1 IIIlTIfr;^^ il

I

1 n» I 'J «. 11 I n« «SW- The famdy consists of : {—

IifS 1 /—\ I T Ml I I

^ JR jfc—^ + J I ^ />—^ T i WWM I

ft^ W^ 5 1

! !^ ill ^"•l the following female children (—) i^ -^ ^l^ ^

"] ^ ^

j,'!^^r:^r!—^j •-iL,-"*1^ /«->^ 1 /MM^A % .^=> .fli ^

/'l %^^^^«j^_ J . !r^-|-^l^ J ? ^^-ZS

i;i^j •a7 %^%«JIj-^ ,^ ! mm!!!

j^ '''^ J I^l^tr"?-^!!!*^

I ;;^^^ r ^ !" i r J • The males of the family are led on by (-—

I i I

^1^l^i^'-^f'cTX^l r:,~-,!^Mll'afterwhich

On that same wall, there is part of an inscription of Thot, son of Meri,

which has been usurped by Thotemheb:

|

S^' "T ^

\ SS\ f ^ ' J

O 1 ^i6 KlmMnx'M"mm

' * « 8 111 8 j

^ I I 1w l"^ :i:Cl ^Z + Jh • Some inscriptions

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[20]— 84 —

of the same man Thot, son of Meri, are to be seen on the northern half of

the eastern wall : (— ) |

^^%'^ (]^ \Z^WMVJJi] ^1

'[^-:;^^^-iii-C'-Jihe"Mii-Uf^iT

ipp-!!!!t3s=iir-+iii^iiiiiw:E:i:a.Therest

of the wail, however, belonged to the father of Thotemheb : ('-^)i

j*5

to whom hommage is done by his son (^—) j \ %(w ^ *Jjjp

'

^ ^^ [^ | ^_^

I m^ J^ M"^ I^^ I I

• In t^i*^ courtyard, I found cones and

fragments of a papyrus, but the mummy pit yielded nothing. A few yards

south of this, I found the tomh of Nefer-renpit , superintendent of the canal

workers of Pharaon: (H I !^:i.'l n i !i:n Jl I Z .^4 f iC^St

I1 1 !

^^-i-i

I

"-^I

™^^

1

JI i

^'^ •

'^^^ variants of the names

and titles as taken from the ceiling are as follows : (-—) |

4^ A ^ ! 7\-

^{||and(Hi+A:^:i^»HE^l::r:^nt^^A|

Fi! J J \ I m^WSf I

m^^« 1^ \\ ) JV <>==<. X 1^ I u 1 J J \ 1 1 I I

-^

ll^jl^ Z=I j

"^. This tomb I have closed up again, being too much des-

troyed to make it worth while preserving.

SIII.

As the plans of the mummy pits were not flnished in time for my i goSreport, I take the present opportunity of inserting the same.

Vxg. tg. Plan and elevation of the mummy pit (8 i, p. 3), of Qen-Amen.

The remains of his plundered mummy were in the last chamber.

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— 85 — [21]

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[38] — 86 —

The inlerior Hyposlyle Hall of Qen-Amen was carried by six pillars, of

which 3 i/a are standing; on the south western wall, the deceased and his

wife are sealed before a table of offerings with the following list : (—')

ft

w

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— 87 — •

[23]

Sen-nefer. The blocked bottom of this pit communicates with the painted

PIT OF SE-MNE,FE,R.

&CALE I.iil ii iiLlul.^'^

chamber of Sen-nefer, which is reached by a staircase. The upper chamber

contained the plundered remains and vta-

shabtis of Userhat and Merseker.

Fig. a 1 . Plan and elevation of mummy

pits of Sen-nefera (S 4, p. 6).

Fig. 2 3. Plan and elevation of second

mummy pit in court of Sen-nefera. No objects

were found in this.

I have also carefully examined the rocks

between the tombs of Sen-nefer, Sen-nefera

and the top of Rehkmara, but, besides rem-

nants of brick walls, fragments of a sand-

stone column and one white uninscribed cof-

fin covered with mats , surrounded by various

cones and containing fragments of pots, I

pits except those described above.

PIT NUl

COURT SELNNILFE-RA.

Fig. 2 3.

found no traces of tombs or

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[24] — 88 —

h^. a5. Plan and elevation of mummy pits (§ 5, p. 6-7) in court of

tomb of Menna.

Pit n° 1 contained a few gilt-plaster remnants of a probably XXVI"" dy-

nasty burial and an emerald lotus column amulet.

Pit n° a contained no objects.

TC*TB«-MEMMA

With piU in ruuri naril

Ah»>K Ab4 «l CurM»h

BltAllln I —t-

eetton alonoAB

Fig. a3.

Pit n* 3 was probably the one belonging to Menna himself,

and in it was found the ceremonially broken scribe's staff.

Pit n* 4 contained the remains of a child in a small colIin

with a blue bead necklace.I-

^

Pit n" 6 contained a sandstone portcullis, the remains of

the burial of Menthu, his washabli model coffin and the charming fragment

of a statuette of a woman now in the Museum.

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— 89 — [25]

M. Henri Pieron of the Instilut Francais d'Arch^ologie du Caire, whom

the Director M. Chassinat kindly permitted to assist me, has made a tracing

of the hieratic text written on the joints of the coffin of ^ ^ ^ from

which tlie cliches on pages 89, 90 are a reduction.

As the superscription has, through the reduction of size, become nearly

illegible, I herewith give it in French and English :

Page 89. 1° Inscriptioa entre la 1" et la 9° frise, cote tete.

Inscription between tiie first and second boards, forming the bead piece.

9° Inscription entre la 9" et la 3" frise, cote t^le.

Inscription between the second and third boards, forming the bead piece.

3° Inscription sur un tenon. Inscription on a tenon.

4° Inscription sur I'epaisseur de la partie du pied du sarcopbage.

Inscription on edge of wood forming the foot of the coffin.

Page go. Pied du sarcopbage (cote gauche), suite feuille (9).

Foot of coffin on leftside, continued on sheet (9) see p. 89.

Fig. 24.

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[26]— 90 —

''"%

l«^(.^^^i^^'^-^^^fi;fE>S^'2ia^''j^;^*^^^^ I

.'5'V4^s^i

:^i^;ji'^«i!l^^^-i'^ pU^^^-i^'^^'^'^'^""^"^''^*'^'^"''^'^'' «'^ ^^

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!«.'5^vs!i!;,i»'-«>«-""Vi>l

;;:>' '^n.L^^'' -~^S^^Sife?iii#.^^^^^^^^

Fig. a5.

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91 — [27]

§1V.

A great number of cones were found during the excavations. I have given

in the following pages only such of them which are new or which present

variations from the texts previously known.

N» 8 (A). N° i4(A).

A»!r i!i

^

A

PT

J&

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[28]— 92 —

N° 63 (A).

©

It

>a

m

J^

©

II

N" 67 (A).

N° 85(B).

J

^ 7^

QQJ^

N° 197 (A).

!

N''io3(A).

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93 —

N° i85.

mit

o

N''i73(A).

N°9i4(A).

N- 166.

.<r^r^ I I ill /<»«M«».^

'^M^s?^^ K3

-i>'

N"i79(A).

1:3

[29]

N°9i8(A).

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[30]— 94 —

N''938(A). N°iQ8.

J

X III 1*-^

N° i36.

k imiuii ^^^^^^"

N°3/i7(B).

^PuTI

M!

N° 949.

N''28a(A).

!1O

iJ3^* I

PT^

Jf\f

N°99o(A).

N° 986 (A). fi ji o T^XZa

^V/^T^mMmrmisy/»Mnt

\mm.jt-t^

N"989.

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— 95 — [31]

I have added to ihese a list of ali the cones numbered according to

Daressy's list :

8(A) V4 ^\P^ Hapusenb, below VFiW;m«ons //o«se; variant aSo.

i4(A) V4 iO-^ Userbat, from bis tomb, near Kbaembat; vari-

ant ill.

37(A) V3 illegible (?)Meru.

38 V3 © MBii ^n

'jp Ramenkbeper-senb, from bis court.

54 V3 *'^^T^ from court of Ramenkbeper-senb

correction for '"'^3'.

Bg V3 —. \ "^ from below court of Sennefer.

62(A) V3\f^^ from tomb Thotembeb.

67(A) V3 (?)^5.

84 V3 "IP^ from bis courtyard, near Kbaembat.

85(B) V3T^-^.

99 V3 ^^M found near Ramesseuni.

io3 (A) V3 -<^ v-i from near bis pit, near court of Amenmes.

137(A) V3 name illegible -^W-198 V 2 I"" wife of I ""_•_! _JL-.

'

1 36 VJ_i_ from pit of User.

i43 V2 Iiiii '^^

from court of Amenmes.

1 58 (A) H6 \\\^ from tomb of Tholembeb.

162 H5 miKB ^ [1 "jp from his tomb.

166 H5 liMiii.^from court of Anna.

1 67 H 5 ^ ^ Ifrom court of Uah.

170 H4 1^^^ from his tomb.

171 H/i J^^ © from court of Anna.

173 H4 "l^and^^^from pit Gurnah n" II.

179(A) H/j ^^11 variant of 95.

180 Hi l"""y% from his tomb.

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[32] _ 96 —

1 85 H 4 ^ ^ p'j' from liis courtyard.

2o8 H4'8VII from near his large wall court of ^ •= | o |

ai4(A) H3 \l.

9i5 H3 IS!! from court of Rai "^^ |.

9i8(A) H3 ^ from court of Uah.

931 H3 IV^*^ from court of Amenmes.

993(A) H 3 -|p from below his pit.

998 H3

^from tomb of

I j

Rai.

93o H 3 A V n 'jp from below house of Wilkinson.

938(A) H3 ^1©.

9&3 H3 ^^ M ^ f''''ni tomb of Ra-priest Userhat.

947 H2 pn.948 (A) H2 ^ from court of Uah.

94q H2I *"*''' V —*

from court of Amenemhat.

986(A) V2 I*"''''' Hi

from his courtyard, variant of 986.

987(A) V2 |K variant of 987.

990(A) H4 I ^S variant of 985.

9Q9 VI I"*'''''

from court of Anna.* /> »\ I f ^

In conclusion , I have to thank M. Maspero , Mr. Howard Carter, M. Legrain,

M. Chassinat and M. Baraize, and especially M. Pieron, who devoted a

fortnight in helping me with my plans and inscriptions , for their readiness

in giving me advice and assistance whenever I required it.

R. MOND.

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Annales du Service des Antiquitis, t. VI.Plate 1

Pliototyiue Berlhaud, Pan*

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Annales du Service des Anliquites, t. VI. Plate II

Phototypie Renliaud, Psri*

Part of a wall in the tomb of Khaemhat.

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UNE

REPRESENTATION DE CAVALIER EGYPTIEN

PAR

M. GEORGES DARESSY.

Lors de la construclion de la malson du Service des Antiquites a Louxor

on utilisa, pour le dallage, de menus matt^riaux ramasses dans I'ancienne

salpelriere situee a I'entree de Karnak. On sail que cette salpetriere, vers

i8/io, elail alimentt5e par des pierres provenant du temple, que notamment

les colonnes de la cour des Bubastites y ont pass^, et que Prisse d'Avennes

enleva la Chambre des Ancetres,

pour lui eviter un pareil sort. Les

blocs enleves aux edifices «5taient

brises en petits morceaux pour

faciliter i'extraction du sel; aussi

n'a-l-on relrouve dans les bassins

aucunc grande pierre, mais seu-

lement des fragments ne portant

que des debris de gravure ou d'in-

scriplionsinsignifianls.

Outre les materiaux provenant

de demolitions, on envoyait les

pierrailles ramassues sur le sol et

c'est sans doute ainsi qu'a ili transporte a la salpetriere le morceau que je

veux signaler, qui y fut recueilli puis apport^ au Mus& par M. E. Baraize.

C'est une plaque de gres vaguement carree, de o m. 08 cent, de largeur

et m. 0y5 mill, de hauteur, ayant m. o3/i mill, d'epaisseur; sur la face

est figure un cavalier se dirigeant vers la droite (fig. 1). Les traits sont graves

et rebausses de rouge. Le cheval est represent^ au g-ilop, les pattes d'arriere

touchant terre, celles d'avant levees; la queue est ^tendue borizonta-

Annalei, igoS. 7

Fig- •

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[2]— 98 —

lement. On ne pcut reconnaitre la position du cavalier, un seul pied etant

grave, et Ton ne sail ainsi s'il (5tait assis a califoiirchon ou de colt'. La main

gauche tient les r^nes ou la crinierc, le ])ras droit ctait leve et brandissait

probablement une hache, mais une breche a enlev^ I'arme ainsi que la

coiffure dent il ne subsiste que deux traits divergeants : c'^tait je pense le

casque royal orn^ a I'avant de I'uraeus.

Sur le sol est (5tendu un ennemi; son bras allongd tient encore un bou-

clier rond. Aucun d(5lail de costume n'est marqut? et ne pcrmet de recon-

naitre la nationalite du vaincu. Tout le dessin est du reste des plus sommaire

et sans aucune pretention artistique:

un scribe desoeuvre se sera amuse a

graver tant bien que mal, en guise de passe-temps , un groupe dans le gout

de ceux dont il avait de nombreux exemplaires sous les yeux. Le choix du

motif me semble devoir faire atlribuer ic monument al'dpoque guerri^re de

I'Egypte, XIX' ou XX" dynastie. Or les figurations de cavaliers (5gyptiens sont

rares a celte epoque et c'est ce qui m'a engage , malgr(5 son imperfection , a

signaler cette petite piece.

G. Daressy.

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UN

EDIFICE ARCHAiOUE A NEZLET BATRAN

PAR

M. GEORGES DARESSY.

Au mois d'avril i go/i , M. Barsanli revenant de Zawiet el Arian remarqua

sur son chemin une place parsemee de d(5bris de vases en lerre cuile et en

pierre qui lui parurent remonlcr a la plus haute anticjuite. II signala le

fait a M. Maspero, qui fit immediatement commencer dcs fouilles h I'endroit

designe. M. Barsanli, sur ces enlrefaites, etant parti a Tanis pour en rame-

ner les monuments iaisses par Mariette,je fus charge de la surveillance de

celle fouilie conduits par le rei's Ibrahim Fayed.

La place en question se trouve a 2 kilometres et demi au sud des grandes

pyramides, a cinq cents metres apres I'extr^mite de la coUine qui vient

en hordure de la plaine a la suite de la vallee voisine du temple du sphinx,

celle ou se trouvenl le sycomore et les tombes des bedouins. En regardant

vers Test on a devant soi les derniers palmiers faisant suite au hameau de

Nazlet Batran. Le sol y est sal)lonneux, a peine ondule; on est la a I'ex-

Iremite d'un petit ravin comble par le sable et le rocher n'est pas visible.

Les premiers sondages mirent a jour deux chambres, A et B du plan

(fig. 1), puis bientot on decouvrit la piece centrale C de cet edifice ([ui est

dirige presque suivant le meridien, car son axe ne devie que de quatre

degres h I'ouest du nord magneti([ue.

La salle principale mesure 1 5 m. 70 cent, de longueur et 7 m. 5o cent,

de largeur; sesparois sont en briquescrues depetites dimensions, m. 91 c.

de longueur sur m. 10 cent, de largeur et o m. 06 cent, d'epaisseur en

moyenne. Des piliers occupent les quatre coins ou renforcent les cotes, a

raison de deux sur les grandes faces, un aux extremites. Le mauvais etat

de conservation de ces piliers ne permet pas d'indiquer leurs dimensions

exactes, on ne peut meme certifier que tons avaient m^mes mesures,

7-

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[4] 100 —

pourlant ies cliiffres lloUcnt aiitour de o m. 86 cent., et la dimension

maximum est alteinte a I'angle sud-est, avec o m. 98 cent.; le sol 6tait

recouvert en terre battue. Cette pi^ce ^tait soulerraine : elle est en contre-

bas de 3 m. 5o cent, et a consc^quemment (5t<5 pri^par^e au fond d'une fosse.

Le niveau antique, marqui^ par un dallage en briques crues, de cinq ou six

rangs dMpaisseur qui regne autour des pieces d^blay^es au moins sur une

dizaine de metres de largeur, est a peine d'un demi-m^re au-dessous de la

surface actuelle du sol.

Autant qu'on en pent juger Ies piliers avaient 2 m. 3o cent, de hauteur;

ils supportaient probablement Ies poutres mailresses sur lesquelles reposait

-'^S^^i^^r^^^^^^^

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'Ail ««i> vum^ JUv><i 4vMU*r« ^t«#^*JtaiM'>^MM V<>4k,>«.J*\«b«h4 «

Fig. i.

un toit en charpente et clayonnage charg^ de terre pour ramener le tout

au niveau gdn^ral; au-dessus, Ies quatre murs s'(51evaient alors seuls, sans

contreforls, gardant leur (5paisseur moyenne d'un metre. Les briques sent

g^neralement conchies dans le sens de la longueur, toutefois il y a des

exceptions nombreuses, et, surtout dans le haut, on remarque beaucoup de

briques qui se pr(5sentent en bout et verticalement ou sont couch(5es perpen-

diculairement au mur. Un cr^pi de mortier, <^pais de deux a trois centi-

metres, couvrait les surfaces apparentes.

Vers le milieu de la salie avait il6 6le\6 postdrieurement un mur peu ^pais

(0 m. 9 cent.), en briques crues, non rectiligne, sans porte, la divisant

ainsi en deux pieces distinctes. Un incendie a ravagd tout ce qui (5tait en

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— 101 — [5]

bois dans ce monument et on a retrouvd des morceaux de charbons provenant

du toil; les briques ont (5t^ bruises, calcinc^es par endroits, car I'inlensit^

du feu n'a pas el6 la meme dans toutes les parties de I'Mifice, et, tandis

que certains pans de murs portent a peine les traces de cet accident,

d'autres portions n'offrent plus aucune consistance.

Les chambres A et B ont respectivement 2 m. 60 cent, et 9 m. 71 cent,

de largeur. Le mur qui les s^pare, 6pais de 1 m. 18 cent., allait probable-

ment de bout en bout a I'origine, mais il est d(5truit ou a ili coup(5 volon-

tairement sur une longueur de 9 m. 60 cent, a Test. Les traces d'incendie

y sont aussi visibles. Ces chambres ont pour pendant deux pieces, D et E,

sises au nord de la grande salle, mesurant 9 m. /i5 cent, et 2 m. 35 cent.

de largeur, avec une longueur un peu inferieure a celle des autres pieces

elles sont separees par un mur d'un metre de largeur. Le feu n'y a pas

exerc^ son action; dans la derniere chambre on trouve encore, enfonc^es a

la base des murs, des poutres qui devaient supporter un plancher. Les

quatre chambres annexes ont et(5 creus&s moins profondement que celle

du centre et ne sont qu'a 1 m. 65 cent, au-dessus du niveau du sol.

Les objets trouves pendant le deblaiement de cet (Edifice, qui (5tait rempli

de sable, remontent tous a la p^riode archai'que, contemporaine des pre-

mieres dynasties. Ghaquc chaml)re a donne une espece parliculiere de

monuments ce qui semblerait indiquer des magasins a destination five.

La piece la plus meridionale, A, a rendu un certain nombre de couteaux

en silex, a lame large, a double tranchant, les deux faces retaill^es a petits

eclats, non polies. Le silex est brun, corn(5, avec trainees blanches pour

les grands couteaux, plus claires pour les pieces moins importantes. li

semblerait qu'il y ait eu un format determine pour ces objets, car les tailles

se groupent autour de certains chiffres :

Long. : o m. 266 mill. Nombre : a

Long. : o m. 2 4 cent. Nombre : 1

Long;. :

o m. 226 mill. Nombre: 2

Long. : o m. i85 mill. Nombre : 3

Long. : o m. i5 cent. Nombre : 1

Long. : o m. i43 mill. Nombre : 4

Long.:

o m. i3 cenl. Nombre: 1

Outre les outils entiers ou dont les morceaux ont tous et4 retrouves, il

y a quelques debris dc couteaux qui n'ont pu ^tre compl^t(5s (fig. 2).

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— 102 —[6]

Dans la mt5me piece ont aussi cHe recueillis quelcjues gratloirs : deux a

liices planes et bord en Inseaii, extremites arroiidies, de o ni. oG8 mill, de

longueur, un plus long (o m. 081 mill.) de fornie moiiis regulicre.

Fig. a.

If

^

Xf ^

Lc fond de la sallc B etail rcmpli de vases de la forme |, en lerre cuite

rouge, comme ceux qu'on a trouves en si grand nombre a Abydos. La

hauleur moyenne est o m. 78 cent. , le diametre maximum de m. q5 cent.,

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— 103 — [7]

I'ouverture de o m. 12 cent. Le fond n'est pas absolument pointu, la partie

inferieure a piutol la forme d'un tronc de cone Ires aplati. Parmi ces vases

les uns sont ornes d'un double filet : i'un autour de la panse, I'aulre plus

pres du rebord sup^rieur, les autres sont prives de decoration et la terre

en est gt5n^ralement jaunatre, ce qui semblerait indiquer deux localites

diff^renles pour la fabrication de ces jarres.

On remarque sur certaines amphorcs, au-dessus de la panse un, deux ou

Irois signes incises dans la pate avant sa cuisson , analogues a ceux qu'on a

recueillis sur les vases archaiques d'Abydos. Ce ne sont pas des caracteres

hieroglypliiques, bien que certaines formes prelent au rapprochement el

je ne crois pas qu'on doive y voir un systeme d'ecriture. De toute fagon ce

ne pent ^tre le nom du proprietaire ou I'indication du contenu qui y sont

marques; ce ne sont que des signes de fantaisie incis(5s lors de la fabrication

par des ouvriers potiers probablement denu^s d'instruction , et qui plus

tard devaient servir a I'acheteur a reconnaitre son bien parmi les miiliers

de vases sortis d'un meme centre de fabrication (peul-elre deja a Dallas

'4^ \\q)^^ fails sur le meme modele, comme les zirs actuels sur lesquels

on trace souvent des lignes ou des points comme signe de propriett5. Ces

marques sont reproduites ci-dessus.

Presque tons ces vases (5taient brisks.

Dans la grande salle C gisaient aussi pas mal de ces jarres, et en meme

temps on a recueilli des bouchons en argile jaunatre qui devaient les sur-

monter. Huitsont coniques, et elles mesurent environ m. aS cent, de dia-

metre et autant de hauteur. Le dessous concave porte la trace du tampon de

•feuilles de roseau qui obturait le vase. L'ext^rieur a des stries circulaires ou

des lignes de points, independamment de I'empreinte faite au cylindre ou a la

planchette sur I'argile encore molle. C'est uniform^ment la banniere

sur deux lignes superposees. G^neralement le cone est double : ce ^k

nu'on voit est I'enveloppe d'un cone plus petit sur lequel a ^te ega

lement imprime le nom du proprietaire. Les cones int^rieurs sont

marques ici de meme que I'exterieur, avec la banniere du roi Serpent

ou Zet, mais il y avait en plus un autre cachet, celui de I'intendant, que je

n'ai pu parvenir a dechiffrer.

Un autre bouchon est en forme de calotte rondo aplatie de m. aS cent,

de diametre et m. i3 cent, de hauteur; ses inscriptions sont illisibles.

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[8]— 10'4 —

Cette salle a fourni aussi des debris de vases en pierre dure et en alb^Jre.

Les principales formes des vases en pierre sont indiqu(5esci-dessoiis(rig. 3).

Ce sonl des coupes a fond plat , avec ligar rcbord aulour do la parlie supcrieure

ou a bord aminci, des assietles ou

plateaux a peine ^vid^s. La matiere

est generalemenl du schiste, gris,

verd^lre ou violac6 , mais il y avait

des debris d'objets sendjlables en

granit tacheto noir cl blanc, en

calcite et en diorite. Dans un de ces

vases le fond est a jour : probable-

ment endommage lors de la fabri-

cation ou par I'usage il a ete enleve

proprement, ses bords taill6s en

biseau, et devait etre remplace par

une rondelle collie qui n'a pas et^

retrouvt^e. Parmi les vases en albatre,

(piclques-uns out la forme de coupes

comme ccux en schiste, mais la ma-

jeure parlie se presente comme un

cylindre muni d'un rebord a la partie

superieure. Les uns sont unis,

d'aulres ont a quelques centimetres au-dessous du rebord une torsade

en relief; un seul ofTrait, a o m. o85 mill, du haut, deux saillies de

o m. 06 cent, de longueur a I'oppose I'une de I'aulre, formant quatre

ondulalions dispos(5es horizonlalement. On pent estimer a Go le nombre

des vases cylindriques, tons brises ou incomplets, trouves dans cette piece,

donl les dimensions varient de m. 10 cent, a m. 65 cent, de hauteur

etde om. 08 cent, a cm. 90 cent, dediametre. Danslefondde quelcjues-uns

d'enlre eux adherait une matiere noire, compacle, qui sembleelre du ])itume.

Un des bols, dont tout lu bord manque, porte gravee exterieurement une

marque^ analogue a celle qu'on remarque sur les grandes amphores en

terre cuite'".

Fifl- 3.

(' N* d'enlrfe 37088.

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— 105 — [9]

Outre la poterie on a recueilH dans cette salle quelques morceaux d'ivoire

un bloc l(5gerement conique"', de o m. 097 mill, de diametre a la base,

de m. 027 mill, vers le haut, de m. o56 mill, de hauteur, avec creux

de m. 006 mill, de diametre a la partie supdrieure; quatre morceaux

d'une tige cylindrique '-' ayant o m. 009 mill, de diametre a un bout qui

est plat, m. 008 mill, a I'autre bout qui est arrondi : deux morceaux

seulement s'assemblenl et le tout fait m. 20 cent, de longueur; deux ba-

guettes rectangulaires'^' de m. 099 mill, de longueur, m. 01 cent, de

large sur o m. oo3 mill, et m. oo5 mill. d'<^paisseur; enfin un frag-

ment d'os'*' de m. 06 3 mill, de long et m. oi5 mill, de large dont la

surface concave est couverte de lignes croisfes en losanges. II y a de plus une

plaquette en schiste, vaguement rectangulaire, avec depression au centre,

dont les bords sont suivis par deux traits parall^les, et le quart d'une autre

palette avec triple ligne pres de la bordure. Parmi le sable se trouvaient

quelques morceaux d'une matiere bleue, tombant facilement en poudre,

qui est sans doute de la couleur formee de sels de cuivre; on remarque

quelle presente parfois un aspect feuillet^ comme si elle s'^tait accrue par

depots successifs. Aucun vestige de squelelte humain n'a(5tevu, mais, dans

le renfonccment ouest de la paroi nord , des ossements de bceufs calcines

etaient (5pars , semblant memo entr«5s dans le mur et I'aire.

Les deux cbambres septentrionales, D et E ne nous ont donn^ que des

vases de dimension moyenne, appartenant a trois types differenls. Dans le

premier, le corps du vase a la forme d'un baril de m. 1 8 cent, de diametre

surmonte d'uncol

enretrait tr^s

court, puis d'un rebord. La hauteurtotale

est de cm. 22 cent. La terre est jaunatre.

Le second modele est plus elanc(5. Pour une hauteur sensiblement la

meme le diametre vers le milieu est de o m. 1 5 cent. ; la partie inferieurq

se retr^cit d'abord jusqu'a m. o58 mill, pour arriver au pied, qui a

m. o65 mill. II en est de meme vers le haut, ou le col diminue pro-

gressivement jusqu'au rebord : le diametre sup(5rieur est de cm. 096 mill.

Les vases du Iroisieme genre sont en poterie rouge plus grossiere, hauts

''* N" d'enlrde 3708'a. — '*' IV d'enlrce 3708C. — '''IN° d'entrtSe 87085. —

'*' N° d'entree 87087.

I

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[10] — 106 —

de o m. 35 cent, a o m. It^ cent. Us sont ovoides a fond pointu, avec

rel)ord surmontant nn petit col droit.

Tels sont Ics objets Irouves pendant ie deblaiement dc eel edifice. Les

sondages praticjues aux environs n'onl pas r(5v(51(5 1'existence d'aulrcs lonibes

archaiques; toutefois il serait etonnant que cet Edifice ait 6l6 isol(5, et des

recherches plus prolongdes auraient sans doute pour r^sultat la mise au

jour d'une n^cropole contemporaine du roi ^.

G. Daressy.

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NOUVELLE INSCRIPTION COPTEDE PHIL^

PAR

M. ALEXIS MALLON S. J.

PBOFESSEUR A LA FACULTE OBIENTALE J)E L'UNlVEnSITE' SAlNT-JOSEI'll , BEYROUTH.

Celle Inscription ii etc trouvec par M. Barsanli dans I'He dc Phiia;, le

1 decenibrc i<)oa, comme en fait foi I'indication ecritc a I'encrc rouge sur

le coin dc la pierre. Ce n'est que pendant I'liiver icjoS-igo/i qu'elle est

entree au AIus(5e. Eile est interessante a plusieurs points de vue.

La pierre est reclangulaire et beaucoup plus longue que large; sur la

tranche superieure, elle porte, en relief tres accuse, le disque sAi avec les

deux uraius. C'est reslampille de sa provenance; elle appartient a un ancien

temple dans lequel elle servait de linteau de portc. Elle 6taitainsi toute taillt5e

pour recevoir une inscription ; il a sudi de planer un des grands cotes. Le texte

de douze lignes serr^es, a et^ fort maltraite par le gravcur qui ne semble

pas I'avoir compris. Aussi n'est-il pas sans offrir quelque difficult^. Nous en

donnons une transcription aussi rapprochee que possil)le de I'original. Le

fac-simile ci-joint est du aux soins obligeants de la Direction des Annales.

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[2] — 108

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— 109 — [3]

TRADUCTION.

nDe notre Pere v^n^rable , I'abbe Severe.

nAu nom dii Pere, du Fils, du Saint-Esprit; ie 21 du mols de khoiak,

ttde la 6' indiction, en I'annee de Diocletien ^89; par ia volonl(5 de Dieu,

Kpar le soin et la diligence du pieux frere(?), le seigneur Joseph, fds du

Kbienheureux Dioscore, cet autel a ^t^ <5rig^ et plac^ a I'int^rieur du topos

sde la Sainte Mere de Dieu, Marie, a Philae, dans la deuxi^me ann^e de (?)

ffl'^piscopat (de Severe?). Que Dieu le bt^nisse avec son fds et sa maison

R tout entiere et qu'il fasse mis(5ricorde a sa bienheureuse Spouse Nymph(5

«Amen! Ainsi soit-il!«

Cette traduction a besoin de justification. Le d^but paratt ^Ire Mn6N6i-

CDT fieeoTiMHT[oc]. Cette premiere ligne est hers cadre et semble

avoir et^ ajoul^e apres coup par le scribe qui avait recu de S(5vere le texte

de I'inscription. La restitution nxTpoc s'impose; quant a trouver ce mot

dans npooY? la palc^ographie ne semble guere s'y prater; on pourrait

songer, au lieu de nATpoc, aux deux abreviations n[AT]p[o]c e[6o]Y;

mais outre qu'il faudrait changer en c un o bien net, ce serait compliquer

inutilement la formule la plus simple. Quoiqu'il en soit, le sens ne fait

aucune difficult^.

La ligne suivante donne la date; la graphie injlk pour ina,ik est le

fait d'une omission du graveur. Pour le signe ? (6), on peut comparer

les steles n" 8548, 84i8, S/iaS du Mus^e"'. Les lettres qui suivent

contiennent (5videmment Vindication de I'annfe. On y retrouve sans trop de

peine la formule usuelle : gt a.ioka.. La date seule offre quelque diffi-

culle pour la leltre du milieu. Et d'abord le trait horizontal qui fait corps

avec elle n'est autre chose que le trait qui surmonte les abreviations et les

nombres. Largement tir^ sur TTTJc, il est a peine visible sur kx qui vient

apr^s xoiAx. Le reste du caractere peut etre un x cursif ou un x, plus

probablement un x. On aurait done I'annee \v\o = ASg(7^3)

de Dio-

cletien, date tout a fait convenable pour un monument chr^tien de Philaa "'.

(1)II n'est pas impossible que la premiere letlre soit uii x, ce qui donnerait 689.

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[ti] — 110 —

A la quiilrif'me li{jne, on peut completer ninsi : mnimn rRxipooY«^

«et le soin«. La reslitulion co[n] n'cst pas cerlaine. La seplicmc ligne

conlicnt iin des mots principaiix do i'inscripllon nciGOiACTiipiON finejo

eorrige en ii6iOYCixcTnpioii «ccl autel^i; y a etc omis, o se roliouve

facilement dans g ct c dans o. La confusion enlre c et o qui sc reprodiiit

au moins deux fois dans cette inscription, mgzontg pour mgzcntg et

OMoy pour cmoYi est assez Wquenle dans I'epigraphie copte (d. les

sleles n°'835f) et 8373'"). A la suite de evciACTupioN on lit amtavi

(til I'a donn^r). La forme de l'avant-derni(^re lellre fait penser a un a et en

suppleant o on pourrait lire amtxzoh «il I'a dressc^i qui serait plus precis

et cadrerait mieux avec ezoyN Gn-ronoc. Mais le sens general n'en serait

pas changt5.

La grosse difliculte de I'inscription est de trouver le sujet de cmn-, dont

la place est restee en blanc. Sur la photographic on distingue les traces

d'un Y immedialement avant c et on peut faire la restitution aycmIj- «ils

ont erig^= a ete erige '*' «. Si la construction est douteuse , le sens ne Test pas

et il est rendu a coup sur par le passif. Mais c'est deplacer la dilliculte,

non la trancher; il reste a savoir qui a erige I'autel. Deux personnages sont

en presence, le seigneur Joseph et I'ahbe Severe. Ce dernier n'est connu

que par I'en-tete de I'inscription. II est prohablcmcnt I'eveque mcntionne

dans le texte. Le seigneur ''' Joseph a fait les frais de I'autel, il s'est charge

de son Erection dans le sanctuaire. En reconnaissance de cette g^nerosit{5

l'^v(5que de Philae, S^v^re, fait graver I'inscription qui rappelle le don de

Joseph et implore pour lui et sa famille les benedictions divines. Le scribe

voyant que le texte ne nommait pas Severe, ajoute la premiere ligne.

"'Calaloffue general des antiquiles e/ryp-

tiennes, Coptic monuments, j)ar VV.-E. Grutn.

'*' Le signe qui suit jk,ioc est diiricile

k idfiiitifier. C'esl peiil-^lre le signe de

rabrdvialion de A.iocKopoc, ou la pre-

mifere iellre du mot suivant, car on peut

lire tout simpioment A.10C; en effet, ce

dernier nom a etti porU5 en Kgvpie par

des eccldsiaslicjues aussi bien que |)ar

des iaiques chrdtiens (cf., par exexmple,

Grijm, Coptic ostraca, 38, 97, 3i3,

399 , etc.)

''' Le litre de kyfoc n'(?tait pas rare

en Kgyplc (cf. Criim, Cojjtic ostraca, G5,

968, 36'i, ad. 58, ad. 64). Ce ni(?nie

mot se trouve anssi dans les lexles grecs

de ])asse (5poquc, E. A. Sophocles, Greek

Le.ricoH ofthe ronmn and bi/zantine Periods

New-York — Leipzig, 190^ : rrjcvpos or

Hvpde for nipios as a titlet.

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— Ill — [5]

C'est, me semble-t-il, I'expHcation la plus probable, celle qui cadre le

mieux avec les donnees, d'aiileurs assez vagues, de I'inscription.'

Ce n'est pas ici le lieu d'etudier ce document au point de vue historique,

mais on voit quels precieux ronseignements il peut fournir pour I'bistoire

religieuse de la fameuse ile qui fut le dernier boulevard du paganisme en

Egypte. II serait, pour cela, interessant de savoir a quel endroit precis la

pierre a ete trouvee.

NOTE.

Cette inscription a deja 6l6 publide avec quelques variantes dans la lecture, par

VV. Wreszinski, dans ia Zeilschnftfur iigyptisehe Sprache, XXXX (1908), p. 6lt.

Alexis Mallon, S. J.

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REPORT

OF WORK DONE IN UPPER EGYPT

(1903-1904)

PAR

M. HOWARD GARTKR

INSPECTEUH EN CHEF DU SERVICE DES ANTIQUITES.

I. TOMB OF SETI I.

1. State. — For very many years, the state of this tomh has been bad.

The .limestone rock in which it is hewn and sculptured is, though of a fine

nature, very shaley and full of natural cracks which in many cases have

become disintegrated from age; these parts of the surface have scaled and

fallen away. This condition has not been improved by former explorers and

antiquity hunters. The painted sculptures have been defaced by making wet

squeezes. The sculptured walls have been hacked indiscriminately, to gouge

out cartouches as well as pretty pieces of reliefs. Parts of columns and

door-jambs, which acted as supports, have been removed. The ceiling is

totally blackened by smoke from torches and candles.

In reading througli Belzoni's interesting account of his discovery of this

tomb, in 1817, and his description of its beautifully decorated walls and

ceiling, one cannot but think that it must then have been in a perfect

condition.

Q. Disintegration.— Of late years, each season has recorded small falls

of stone from its ceilings, walls, and columns. On February 11""

1901, in

the vestibule J, of the large vaulted chamber (fig. t), a considerable portion

of the centre of the ceiling and the much dilapidated column 5 collapsed,

leaving dangerous cracks and pieces hanging, which had to be temporarily

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113 [2]

supported by wooden strutts. In the beginning of April 1902, the end

wall

+of the large vaulted chamber K subsided, bringing down with it

a portion of the painted ceiling and wall over the doorway leading to the

uninscribed chamber L, and also causing in the left-hand side wall x

fissures to open and slight displacement of the side of the doorway leading

to the offering chamber M. The portions of the ceihngs, walls, and columns

that fell broke into a myriad fragments, some of which I fear can never be

SE cTi o

NPLan oF Lower. cKAMbe»ts

oF

Fig. I.

properly replaced. Perhaps, one of the reasons why the lower chambers

of this tomb have suffered so much from falls, is owing to the fact that

the limestone stratum abruptly stops at about m. 60 cent, above the

floor (fig. 9 ) and a softer tajle stratum begins. This lower stratum has by no

means the sustaining power of the upper. Then, again, the end wall of the

large vaulted chamber has beneath it a tunnel Q excavated in the /«/?e stratum

and leading to sepulchral chambers below; thus, a large portion of its length

is unsupported, and its strength is not enhanced by the fact of there being

another chamber behind it.

Annalet, igoS. 8

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[3] — 11^1 —

3. Reparation. — The flaking of pieces of rock from diflferent parts of the

surfaces cannot be prevented , I fear, without disfiguring the tomb altogether,

but a great deal of further large breakages can be avoided by supporting

the rock where it has not suiricient means of carrying its own weight.

Mr. Robert Mond, who was here when the last subsidence occurred,

in April i goa , very kindly gave, as I have already mentioned in my report

of that year, the sum of Lst. 5o towards the repair of this tomb. He also

lent me his valuable assistance in making out a project for the work, which

began in the early party of May, after I had reported it to my Director. I

flJJ. 2.

began in the vaulted chamber K by first carefully strutting up the wall x

that had subsided, then by clearing away the rubbish and loose rock

beneath , at the entrance of the tunnel Q , making there a level platform as

a foundation to receive two masonry jambs for an arch to support that

wall ; the arch was inserted to obtain enough strength to support the weight

of the wall and, at the same time, to allow access to the tunnel leading to

the chambers below. The wall over the doorway leading to chamber (L)

was treated in the same manner, so that a similar supporting arch could be

made giving access to that chamber (Plate I).

When clearing away the rubbish in the tunnel , I found many uninscribed

carefully shaped slabs of stone, that had served to form a staircase and

sarcophagus slide to the sepulchral chambers. These stones were much

displaced, and being in want of a good building material for the jambs of

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— 115 — [4]

ihe arches, I was compelled to use them for that purpose. For the arches

themselves I procured several thousand European red-bricks from Erment.

The wall over the tunnel was lifted up to its former level by means of

screw-jacks, thus closing up the cracks in the rock while replacing all

fallen fragments which could be reinstated. The arches, of one metre in

thickness, were then buiit with sufficient masonry upon them to hold the

wall in place. There being vertical cracks in the thickness of this wall 1

put two iron clamps on the end to prevent them from opening; to assure the

arch against any undue side pressure in the doorway of chamber L, 1

built in with the masonry one of the heavy wooden cross strutts that were

placed between the two door-jambs.

In the case of the displacement of the side wall, dividing the vaulted

chamber K and offering chamber M, the dislocated pieces were put back

in position and held in their places by brick masonry built underneath, the

bad rock being cutaway to receive the masonry. All round this chamber K^

the interval between the floor level and the bottom of the good stratum of

limestone, was originally faced with a limestone casing, the soft rock or

Uijlc having been cut back to receive it. This was done for two reasons, to

support the face of the limestone above, and to make the whole wall uni-

form. A great deal of this lacing having in course of time fallen, 1 replaced

it with solid red -brick masonry.

A wooden railing was put round the opening leading to the tunnel to

prevent visitors, from falling in.

From the ceiling in the vestibule (J) I removed the wooden supports put

there temporarily, and replaced them by iron girders supported by four

iron columns; repairing at the same time the three columns i, a, and U,

with red brick masonry. 1 also strengthened column 3 by two iron bands,

there being a vertical crack down its centre. The broken door-jambs of the

chambers H and 1 were also repaired with cement.

Besides the above repairs many odd jobs were done for the preservation

of this tomb, including the patching up of one of the columns in the upper

chambers, and painting the whole of the new work so as to be unobstrusive.

Outside, the entrance staircase being so irregular and dangerous to

visitors, I rei)uilt the left-hand half with cement, faced the treads with

timber, and put a wooden rail at the side.

8.

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[5]— 116 —

li . Cost.— The total cost of these works exceeded the sum that Mr. Mond

kindly gave by 3o L. E. 638 mill.; the excess was paid by the Service,

II. TOMB OF MERENPTAH.

The total excavation of this tomb was carried out this season. The tomb

had been previously opened only as far as chamber V and the lower cham-

bers left quite un-explored (fig. 3). A good deal of the rubbish from the

former excavation had been washed back by different rains since.

The lower chambers proved to be completely destroyed by water, and

only here and there on the ceiling and upper parts of the walls is it possible

to detect any painting or sculpture. The sepulchral chamber is very large,

and the whole tomb in general is similar in design to tomb n° 9 of

Ramses VI. The upper part of the tomb being already described by Lepsius,

who excavated it, I will only attempt to give details of the part now cleared

by the service.

Below and at the end of chamber V there is a sloping passage, leading

down into a small rectangular chamber VIII, and, at the further end of

this' chamber, there is another sloping passage leading directly into the

sepulchral chamber X. The sepulchral chamber lies at right angles to the

passage and is some i5 metres long, i3 metres wide, and nearly 8 metres

high. The roof is arched and supported by a row of four s(|uare columns

on either side. Beneath each row of columns is a platform raised above the

floor 1 m. 20 cent. Situated in each of the four corners is a small low and

rectangular chamber, and, immediately opposite the main entrance, is a

doorway, ascended by a flight of six steps, opening into a square cham-

ber XI with two small chambers XII, XIII on either side, and a still smaller

room at the end. On either side of the first and opposite doorway of the

sepulchral chamber, there are four small niches , making sixteen in all

evidently made to contain the magical figures of the tomb.

In chamber VIII the complete upper part of a large sarcophagus box

was found. It is beautifully hewn out of a solid block of rose granite, and

measures 4 m. 09 c. long, 2 m. 20 c. broad, and m. 76 c. high. The top is

rounded and covered, as well as the sides, with incised religious inscriptions.

In the middle of the sepulchral chamber X the lid of the actual sarco-

phagus was discovered, lying face downwards. This I had turned over.

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— 117 [6]

I

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[7] — 118 —

and it proved to be one of the finest monuments that we have of the Ancient

Pharaohs ( i'late 11). It is hewn and sculptured out of a block of rose granite

in the form of a cartouche, 3 m. lib cent, long, i m. 5o cent, wide, and

m. /i'7 cent. high. On ihecartouclie form there is an oblong bed moulded,

sliglitly smaller and raised some o m. i5 cent., and, upon this, lies a

recumbent figure of the king of most exquisite workmanship, measuring

3 m. /jo cent, long, and i m. 20 cent, across the shoulders. The King

wears the "^^ headdress, with the uraeus on the forehead and the conven-

tional beard on the chin. His arms are crossed over his breast, with the

scourge in his left hand and the crook in his right hand. The lower part of

the body and legs are represented in the form of a mummy swathed in

linen. At the head, tiie goddess Nephtlujs is represented kneeling on the rasn

sign with upheld arms, and, at the feet, the (igure of his is also kneeling

on the nwi sign with drooping wings. At either side of the head of the king

is a figure of the goddess Madt, on the abdomen a goddess supporting

two disks, and below are two boats of Horus. Besides these there are many

religious scenes and inscriptions covering the w liole surfaces. The titles and

cartouches of the King occur repeatedly. The maximum measurements are

3 m. ^5 cent, long, 1 m. 5o cent, wide, and 1 metre high.

In the rubbish many fragments of the alabaster canopic box and

shaivabli figures were found, but, 1 fear two fragmentary for restoration.

Their technique is not good.

The remark in Baedeker, p. 267 : «/foo»n F; in a hollow in ihejloor stands

Oie sarcophagus n, is incorrect. Further on, the remark «</je descending passage

p. 1 q. which is now filled with rubbish v, proves that the lower chambers

had not been entered, nor the sarcophagus seen. These passages and

chambers were completely chocked with rubbish up to ihe ceiling.

Amongst the above antiquities a small limestone oslracon was found

(Plate 111); this I believe to be a sketch of the recumbent figure of the King

on the Sarcophagus, with dimensions'".

''' liCS signes liidrallqucs traces pres indlijuee "^^ij | ]]],

la longunur tin corps

des figures donnenl les dimensions des iT^] ] ] et sa largcui' » I ]

<= .—

diverses parties. La hauteur de la t(?te est (j. M.

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— 119 — [8]

For the preservation of this tomh , I have put an iron gate at the en-

trance, and huilta masonry harrier across, with steps leading up and down,

to prevent further torrents of rain washing in. I also made an inclining

cutting down to the main valley, so as to carry off any water that might

collect at the entrance of the tomh. To show how perfect the work in this

tomh was, I have given on Plate IV, a reproduction of a bas-relief showing

King Merenphtah praying to the hawk-headed god.

III. TOMB OF QUEEN HATSHEPSU. •

This tomb was completely explored this season by the Service, on behalf

of Mr. Theodor M. Davis. The work began on the i" of October and ended

at the end of March. The exploration resulted in the discovery of the Queen's

sarcophagus, her Canopic box, and a sarcophagus of her father Thotmes I,

in the tomb chamber. The sarcophagi were found empty and the tomb

plundered at an early period. The tomb is very large, measuring some

2i3 metres long and 97 metres deep; it is very roughly cut and has no

inscriptions whatsoever. A special publication of the whole work is now in

progress. The two sarcophagi, the Canopic box, and the sarcophagus of

Thotmes I, discovered in his original Tomb n° 38 by M. Loret 1898, have

been removed to the Service's house at Medinet Habou and will eventually

be sent down to the Cairo Museum. The sarcophagus of Thotmes I, found

in the Queen's tomb, has been given to Mr. Theodor M. Davis for the

Boston Museum.

IV. TOMB OF SETI II.

This tomb has been completely re-excavated and an iron gate put on.

The expense of this work was covered by a gift made Mrs. Gofffor the ex-

cavation of this tomb.

V. — Beyond the above works at the Tombs of the Kings, small altera-

tions were made to the engine room, and two extra water tanks established

for cooling the engine for lighting the Royal Tombs. I hope that the tomb of

Merenptah will be included next year in the Royal Tombs lit by electricity.

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[9]— 120

VI. TOMBS OF THE QUEENS.

Messrs. Schiaparelli and Ballerini continued their excavations here

this season, beginning on the i4"' of February and ending on the 25"" of

March.

Besides opening the already known tombs : n° 5 1 of Queen Isis and n" /i 6

of no name, their discoveries were :— 1° The tomb of Queen Neferlari-

Meri-Mut (n° 66), 9° the tomb of Prince Amen-hi-khopesh-ef (n" 55),

3° the tomb of Prince Pra-hi-unam-ef (n° /I2), k" the mummy of the

Princess Aahmesit, daughter of Souknounra of the XVIP'' Dyn. The whole

of the tombs and tomb pits in the Valley have been carefully surveyed

and numbered by Mr. Ballerini.

To the two tombs of Khamouas and Seth-hi-khopesh-ef (wrongly

called in my report igoa-igoS Amen-hi-khopesh-ef), discovered last

season by the above gentlemen, and to the tomb of Queen Tyli, iron plated

doors have been put for their preservation. For the newly discovered tombs

of Nefertari-Meri-Mut and Seth-hi-khopesh-ef, arches have been built

over the entrances to preserve them against rain water or falling stones;

iron plated doors are being made, and 1 hope to have them fixed before the

end of the year. I have made the experiment here of a new design of iron

door hitherto used for tombs, viz. :— An iron plated door and frame with

the safe lock system instead of the ordinary iron grid gate with pad -lock.

These I think will ensure greater safety from native burgling and also pre-

serve tlie tombs against weathering.

VII. DEIR EL BAHRI.

Excavations were made at the site South of the temple of Hatshepsu by

Messrs. Ed. Naville and Hall for the Egypt Exploration Fund. The temple

of Mentuhotep Neb-kher-ra was discovered together with many small

objects of interest. In the course of the above excavation , the South wall

supporting the Halhor Chapel of Hatshepsu's temple was laid bare. This

shew the lower part of the wall to be in a bad and dangerous state and

repairs were done by the Service to ensure its safety.

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— 121 — [10]

VIII. SHEIKH ABD-EL-GOORNEH.

Mr. Robert Mond continued his excavations at this site and opened the

following tombs : — i° Nefer-Renpet, 9° Tahuti-em-heb, 3° Kha-em-

hat, 4" User -hat ''', 5° Im-hetep, 6° Amen -em-hat, 7''Ry, S-User-hat^,

9° Nefer-hetep, io° Apity, i i°Neb-uah, 12° Ra-men-kheper-senb, and

two inscribed mummy pits of User and Kemnart. In the course of the

excavations, many antiquities of interest were found. Mr. Mond also explored

the site behind the hill of Sheikh Abd-El-Goorneh and under the veftical

cliff of the main mountain. A special report of his discoveries has been

published is a previous number of the Annales.

Repairs to the tomb of Menna , opened last season , have been made by the

service as follows :— 1° The broken part of the ceiling of the first chamber

vaulted over in red brick , and window made for lighting that part of the tomb

9° the holes in the walls and plaster mended ;3° the fragile parts of the painted

stucco ceihng supported; 4° an iron gate put on entrance, and a masonry

portico built over to protect it from falling stones and rubbish from the moundsand native houses above. The new work has been while-washed, so as to

be unobtrusive and at the same time give as much light as possible.

The tomb of Senefer, reopened by Mr. Mond last season , has had an iron

plated safe -lock door put on and is now used as a strong room for the

important antiquities found in the whole site.

IX. MEDINET HABOU.

In the sabakh works a fragment of a column with the following inscription

was found :

eEOCeEO<l>PACTOY

MIAHCIOITON

nATPiONeeoN

AIAYMEAHAION

AnOAACJNAEYIAMeNOIANeeH

KAMeNenATAeoiz

<t)APMOYei-A-

e

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[li] — 122 —

Copy by M. Maspero. Four palms are still visible under the inscription.

X. KOUFT.

A native, whilst digfjing the foundations for his house, discovered a very

fine shrine of Nectanebo and the bottom part of a sarcophagus of Horsiesis.

The discovery was reported to me and I sent Hasan Effendi Hosni, the

Inspector of that district, to bring them up to Karnak. M. Legrain very

kindly made the following report on tlie same.

NOTE SUR DEUX MONUMENTS PROVENANT DE KOUFT.

Deux monuments int(5ressants ont Hi Irouv^s cette annee a Kouft.

Naos de Nectanebo.

Le premier est un grand naos en breche vertc de I'Ouady el Hamamat,haut de 2 m. /lo cent, el large de m. g/i cent. La facade est taillee en

forme de porte Q (5gyptienne. Le distjue solaire elend ses ailes dans la

gorge de la corniche. La statue, qui devait vraisemblablement etre celle d'un

Minouityphallique,(Hait encastree dans la base de ce monument et retcnue

par un verrou; elle mesurait au plus 1 m. 35 cent, de haut. Unc porte a

deux battants fermait le naos.

Un texte vertical se lit sur le monlant droit de la facade : '^

^cQ^J>^

te«:i;!^r^j-v^^-rr:^i>c=3

fsZJ'rll'^^U!l^PT-:2:?ill^-Lefaucon royal,

le piquier, fils du Soleil, NnklUtncbef, a fait son monument a son pere

Minou de Coptos, Horus levant le bras. II lui a fait un naos en pierre de

Khekhen tahenn. II lui fait don detoute vie, stabilit(5, ser(5nite, toute sant6,

toute joie, comme le soleil, eternellementn.

Sur le montant gauche on lit encore : ^ ^^f = i. ^ ( ® ^ LIJ^

s:r;r^,Tj-ke!^y-iii::s^iU!Thfrt

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123 [12]

^^ 1""^^^ o!I]w ii "f 5 T !*Il

• " ^^^ faucon royal,le piquier, roi de la

Haute et Basse-Egypte , KIwpir-kn-ri, a fait son monument a son pere Minou

de Goptos, seigneur de Panopolis (Akhmim) et de Senouit. 11 lui a fait une

cliasse en travail parfait et eternel. Les deux battants [de la porte exlerieure]

sont en hois odoriforant incruste d'or. II fait don de vie comme le soleil,

^ternellementTi. La pierreJ '~p

] |"TOT est celle du monument meme, elle

provient du pays deJ® ium, I'Ouady el Hammamat.

CuVE DU ROI HoRSliiSI.

Les parois exterieures el interieures de ce monument, de i m. 5/i cent,

de longueur, o m. 88 cent, de largeur et o m. Go cent, de haut, sont

couverles d'inscriplions. Mais le granit rose s'est effrite, surlout a I'interieur

et, la, on ne peut plus rien decliilTrer. Les parois exterieures ont mieux

rt^siste; eliessont couvertesd'un long texte que nous nous proposons d'eludier

a loisir. Ce qu'il convient de signaler des a present, c'est que ce monument

nous fait mieux connailre un roi encore mal defini (\|^j^J Horsiesi,

que les fouilles de M. Quibell au Ramesseum nous avaient revele "'.

11 est represent^ sur un bas-relief de la cuve, offrant des champs J^ au

dieu Osiris. Ses litres royaux complels sont :

J^ m A ^^^

V—

yf

o

Sur la face opposee, un autre bas-relief nous montre un premier proph^te

d'Amon , fils d'Horsiesi , brulant I'encens el versant une libation devanl Osiris

(1)'' Qdibell, Rametseum, pi. XXIV.

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[15] — 124 —

et une d^esse. Par malheur, le texte est tr^s mulil^ en cet endroit, et jen'y

puis lire avec certitude que les portions de texte suivantes :

11:

10 I

Nous ne pouvons tenter sArement la restitution du nom de ce fds royal

d'Horsi^si. Toutefois, depuis la ddcouverle de la cuve de granit rose, les

fouilles de Karnak nous ont fail connaitre en 1 9 4 , de nouveaux monuments

du roi lui-meme. La statue du fonctionnaire Horsi^si, fds de Nakhtefmouti

et celles de Nakhtefmouti n°''77,96et943, nous fournissent dt^ja le tableau

gdn(5alogique suivant, qui doit etre etudi6 de haut en bas :

.vV ^pM.^ 11 \

%- \% +!i;^t

'(1)

I

gri'^vd 111

'"' Celui-ci est contemporain d'Osorkon II.

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— 125 — [Ih]

Nakhtefmouti nous a laiss^ plusieurs statues que nous avons tiroes de la

cachelte de Karnak. De son vrai nom, il s'appelail Djot-Thoti-efanch, et

il (5lait, par les femmes, de souche royale; son grand-pere ^tait le premier

prophMe Aoupouti , et son ai'eul , Sheshonq I".

La statue en albatre n° 77, peut nous guider sArement pour pr^ciser la

date du regne d'Horsi^si , car elle avail ^t^ donn^e a Nakhtefmouti par la

faveur de ce roi: ^^ || j^^ 4. ^^(JWJlEI "

^"^ ^^''^^^'"

mouti est v^tu du grand costume sacerdotal, robe pliss^e, peau de Min

jet^e sur I'epaule gauche; un large ruban part de la tete de I'animai pour

aboutir a sa queue en couvrant I'epine dorsale , et deux textes y sont graves :

A.vsu

donnent, on le voit, le protocole complet d'un Osorkon qui me parait ne

pouvoir ^tre qu'Osorkon II.

Deux points, cependant, viennent soulever quelque doute sur cette

assimilation. D'abord, Osorkon n'introduit pas dans son cartouche la mention

Y* R Ills de Bastit n

,qu'on est accoutume d'y rencontrer. En second lieu , le

nom de double est: %! • V f ^" ^'^" ^^^ **"""

]i^"^ ^" ^"^''^ ^^^ '*'"*•

Je remarquerai que ces changements dans le nom de double peuvent se

produire parfois. J'ai cit^ ailleurs la m^me variante 'im « ^ fen place de

%j ^ ««, =—r

, nom de double de Pinotmou II. D'ailleurs, une derniere statue,

qui vient d'etre trouvee, vient dissiper nos doutes. C'est celle d'un _3 | ^3

Nesi-Amenap (albatre, hauteur m. aS cent., n° 986). Ge personnage est

v^tu de m^me que Nakhtefmouti et porte sur le ruban ornant la peau de

f^lin le m^me protocole royal d'Osorkon que celui que nous citions plus

haut; mais il pr(5sente la variante suivante du nom de double : JJji \ T"est celle du Livre des rois,

Ainsi, le r^gne de Horsi^si est contemporain de celui d'Osorkon II. Je

ne crois pas qu'il fAt usurpateur, mais co-r^gent, tout, comme, plus tard,

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[15] _ 126 —

le roi ([S JSk ^ ] exercait le pouvoir conjointemcnt avec Padoubaslis

(inscription n° a 6 du quai de Karnak). La slalue n° S/iy de Karnak porte les

carlouchcs d'Osorkon II et la mention du pontifical d'llorsiesi. Get Ilorsi^si

^tait le fds du premier prophete Sheshonq qui lui-memc, devinl roi sous le

nom de Sheslionq II et ne figura jamais qu'a cote d'Osorkon It. Son fils

Horsit^si lui succeda comme prophete puis comme co-regent (cf. statue de

Biss de Alnwick Castle). La statue n" 889 porte les deux cartouches reunis

d'Horsiesi. La slalue n° 406 apparlienl ii un nomme J^ ^

*"'*' msm qui au

d.5bul de la XWI' dynaslie ^lait :

1 1|^ -V, Q^ + (V! j I J

Le p6re

de eel individu nommeJ | ^^ ^^ remplissanl ies memes fonelions. Enfin

le fragment 1 3 des Annales des pr<itres d'Anson doil ^Ire corrig(5 : ^^^^:^i^f |^^*j '¥'!!E)"

^^"^ ignorons encore la longueur du regne

de Horsi(5si . mais nous en connaissons pcul-<?tre le lerme, puisque I'inscrip-

tion n° i3 du quai de Karnak nous apprend qu'en Ian 98 de son regne,

Osorkon Ilassociailasacouronneson fils, unTakelolis, (i

^^^ ]j,donl

le premier cartouche est efface. Geci nous reporte environ a 885 av. J.-G.

G. Leghain.

XI. NEGADEH.

Al the tomb of Mena, Mr. Garstang made a small excavation, and found

the missing fragment of the small ivory tablet which is supposed to com-memorate the funeral of the king. This fragment is now in the Gairo

Museum, where it fits exactly the fragments wiiich had been foinid some

years before, by M. de Morgan.

«

XII. GOBBET-EL-nOVVA (ASWAN).

At the beginning of November, tiie following tombs were freed of sand and

repairs done to them: I'Mekbu; 2°Sabni; 3° Hiq-ab-si-renpitu; /j° Akhou;

5" Si-renpitou, son of Sil-teni; 6° Kha-kim-ahu.

1 . The tomb of Mi'Icliu. — The front court was entirely freed of the

drifted sand, exposing the sides of the doorway of the court, at the top of

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— 127 — [16]

the staircase from the river below. These door-jambs, apparently hitherto

unpublished, have the following inscription upon the south side : («—

^ I ]\* \ • Below, on the right-hand side , is the figure of Mekhu , with

a figure in front burning incense to him, and between them is a small

vertical inscription reading : (—^) P| (jl | ^'IT- North side : (—^) j^

v^^y-iiPTr;!"J>*^«>ti.1lPTJ-- Below this

inscription there is the same scene as on the south side with : (*—•) (jl • ^ |

between the two figures. On either side of the doorway of the tomb is an

uninscribed obelisk shaped tablet, with a small table of offerings in front,

and on the rock faces of the court are three roughly cut ka doors, each

having a small table of offerings below them.

2. The tomb ofSabni.— The court and staircase descending to the river

were entirely cleared of the drifted sand, and at the north end a staircase

built of stone masonry, so as to give access to the other, tombs. The court

of this tomb has, as in the case of the other, similar tablets and ka doors

with tablet of offerings, making seven in all; also there are several large

mummy pits. The staircase has in the centre a sarcophagus slide with steps

descending on either side, and at the top are four late mummy pits on each

side.

The divisional wall between the two courts of Mekhu and Sabni is des-

troyed, thus making the two now appear to be one.

3. The tomb of Hiij-ab. — The front of this tomb has been cleared of

sand and in the interior the mummy shaft filled up.

4. The tomb of Si-renpitu.— The front court and first columned chamber

have been completely cleared of sand, and a very fine rectangular table of

offerings, cut out of rose granite, was found in the right-hand far corner of

the columned chamber (fig. 3-/i). Itmesuresom. 54 cent, high, i m. o5 cent,

long. m. 78 cent, broad. On the front is a projection with gutter for

pouring libations, and only the top surface is sculptured. The representation

and inscriptions depicted upon it are (in heavy relief) a rush mat upon

which rests, in the centre, a loaf of bread like the sign _a_, on either side

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[17]— 128 —

a tall libation vase \ and a spherical loaf. Outside of tliese ofTerinjjs are two

parallel lines running ail round, enclosinjj the following incised inscription :

The technique is exceedingly good.

5. The tomb of Akiiou.— This tomb was not so choked up with sand as

the others and only required the first chamber and facade cleaning.

6. The tomb of Si-renpitu , son of Sit-teni. — Tliis was thoroughly cleared

out and the front entrance of the court excavated.

Fi|;. 3-/,.

7. The tomb of Kha-kem-ahu.— To this, a dry stone masonry wall all

round the top and sides was built to keep back the drifting sand, and an

iron gate put on the door.

These works were completed in the first week of December 1 goS.

XIII. — Lady William Cecil made excavations in this site, but was not

very fortunate. Details of the work will be found in Lady William Cecil's

report, which is to appear in a next number of the Annales.

XIV. — Excavations were made M. Clt'dat at Deir Anba Sama'lin. He

discovered some 34 Coptic stela, which are now in the Museum.

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— 129 — [18]

XV. The small Plolemaic temple. — The small Isis temple , discovered by

Marielte-Pasha some forty years ago , behind the town of Aswan has been

completely excavated by the Service this season ,

and an inclosure wall is

now in process of building.

XVI.— A find ofAramaic papyri was made by some natives at Elephantine.

The most part of it was obtained by Lady William Cecil , who exchanged her

share for a statue out of the Karnak hiding-place, and Mr. Robert Mond who

gave his over to the Service. These documents are now in the Museum, and

they are in course of publication on behalf Mr. Robert Mond.

(To be continued.)

H. ClKTEB.

Annalei, igoS.

I

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NOTES D'INSPECTION

PAR

M. GEORGES LEGRMN.

XVIII.

LE ROI (Y3^j| OUGA-F.

Le ddblaiement entrepris en 1897 a Karnak entre lesancluaire

de granit

et le «Promenoir« de Thoutmosis III amena, outre la decouverte des

fragments des Annales des Pretres d'Amon que j'ai publi(5s depuis

longtemps (Recueilde travaux, t. XXII) , colle de tres nombreux frag- ^kk^

ments provenant de statues presque r^uites en mielles. Parmi ces ^^^^

debris,je rencontrai un angle droit de si^ge cubique provenant d'une *^—~-

statue assise qui devait ^Ire de grandeur naturelle. li portait la men- \lion ci-contre : s

J'avoue ne pas connailre ce roi Ouga-f. Les martelages qui sont v -^

visibles au-dessous du cartouche doivent 4lre de i'(5poque atonienne

et indiquent, par consequent, que ie r^gne de ce roi est ant^rieur a

la revolution d'Am^nothes IV et tr^s vraisemblablement a la XVIII" dynastie.

Le style deshi^roglyphes ne parait pas, cependant, ^tre fortancien. Peut-etre

ce fragment apparlenait-il a une statue de roi recevant un culte a Karnak.

Nous ne pouvons que le citer mais pas encore le classer.

Le nom Ouga-f est compost sur le mot ^v^^'^v^s^ M rTi'A^nc

de navire, carenew. II y avait une f^te de I'Ouga"

^^ \ , ^

"—-

Ce fragment porte au Mus^e du Gaire le n° SSyio.

XIX.

LE TEMPLE D'OSIRIS PAMERES flK^-

En Janvier 190/1, le nomm4 Ahmed Ali, fils de Ali Mourad, qui fut

longtemps agent consulaire d'Am(5rique a Louqsor, me proposa de visiter

la boutique oii sont envenle les antiquit^sdont il est marchand. J'y reconnus

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— 131 — [2]

un fragment de groupe en granit noir qui fut vol^ a Karnak en iSgB,

iors de noire tentative de fouille dans le lac Sacr^, et plusieurs objets qui

t»5moignent de I'activit^ de ce commergant.

II me montra, conchies a terre, les pierres qui composaient la majeure

partie de ia porte d'une chapeiie d'Osiris pa-meres. II convint que quelques

fragments lui manquaient, pr^tendit meme que je devais les avoir dans

notre magasin de Karnaketmeproposa, tout simplement, deles lui vendre,

a moins que le Mus^e ne pr^f^rat luiacheter a bon prix ceux qu'il poss^dait

depuis quelques mois auparavant. Je copiai rapidement les inscriptions de

ce monument, prt^textant que ceci m'etait utile pour verifier ses dires, et

c'est cette copie que je transcris ici. Je n'ai point trouv^ dans noire magasin

les pierres qui manquent, et je n'ai pas d^couvert a Karnak I'emplacement

de ce temple. Je crois qu'il devait s'^lever dans la Nagga el-Baharieh, au

nord du temple d'Amon, a I'ouesl de celui de Montou, dans cette region oii

la prise du sebakh a ^te faite ces dernieres annees. Les pierres sont de petilea

dimensions et il ^tait facile de les emporler a dos de chameau.

Fronton de la porte : Le centre du fronton de la porte est occup^ par

les deux cartouches :

il

A gauche Psamm^tique III ( * ^^ (® ? Jl,

n ^^Z:^!

est devant Amon et Tafnouit. A droite la "]^ (^'~^o |

+ * (TySJ >*fl (§T5( ^S't« l<^s sistres

devant Amon et Khonsou. Elle est suivie du^7^

^'~~*

MoNTANT GAUCHE : Psammetique est devant Amon. Un texle de deux lignes

verticales est grav^ sur le monlant int^rieur :— i^ j

' '—*\^\^ JI\

A—* m I /~—\ T A—4 ^

MontANT droit : Une reine (probablement Onkhnasnofiribrf : les car-

touches manquent) est devant Amon. La partie sup^rieure de ce monlant

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[3]— 132 —

fait d^faut : il ne resle que ces deux fragments de ligne :

] ^^^ f'"^ II.

Ce monument est contemporain du petit temple situ^ au nord de la salle

hyposlyle de Karnak, marqu^ J sur le plan de Mariette et public en parlie

dans le Karnak de cet auteur, p. 76 et pi. LVI. Dans un recent article'"^',

M. Maspero s'exprime ainsi : «Nous retrouvons Ankhnasnofiribri encore

vivante sous Psamm(5tique III,plus de soixante-dix ans apres qu'elle arriva

a Thebes en I'an I de Psammc^tique 11. En prenant les princesses fort jeunes

on pouvait les dresser plus ais^ment a leur role, et on avait la probability

d'^viter des cbangements trop frequents «.

Un autre personnage, aussi, exerca longtemps son pouvoiraupr^sd'Ankh-

nasnofiribri : c'est Sheshonq, son ^^- La stele de la cachette de Karnak

nous le montre accompagnant Ankhnasnofiribri des son ^l^valion au rang

d'(5pouse divine. Le temple J et celui d' Osiris pameres nous le montrent dans

les memes fonctions pres de soixanle ans plus tard. En admettant qu'il n'ait

ddbut^ qu'a I'av^nement de la princesse, en I'an IV d'Apries

—ce qui est a

verifier — il n'en (5tait pas moins, lui aussi, fort jeune alors, bien jeune

pour n'^tre qu'un conseiller, un w^kil royal, suffisamment pour ^tre une

sorte de mari morganatique , comme I'a d(5ja pense M. Maspero. Peut-^tre,

en fin de compte, n'^tait-il qu'un eunuque attache a la personne de la

'"' Depuis que cette note a 4l6 dcrite

nous avons Irouv^ dans les maisons ruindes

au nord de 1'enceinte d'Anion , une cuve en

granit noir rectangulaire pr&entant le

profil ci-dessous :

e

e

o,.7

En A est grav^ ie texte suivant :

(•—)

Je ne crois pas que ce|

* ^'~' • 1

soil ie m^me que celui du temple d'Osiris

Pameres. Je le cite pour la raretd du nom.

''' Deux monuments de la princesse

Ankhnasnofiribri dans ies Annates du Ser-

vice des Antiquiles, t. V, p. 84, 92.

o,«3

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133 — ['»]

princesse. On sait que cet ^tat physique n'emp^che pas toujours d'arriver

aux plus hautes fonctions.

XX.

SUR LE ROI (Qt®j_\

Un fragment de stele trouv^ dans la cachette de Karnak (n° 3 97) vient

nous fournir un fragment du protocole du roi Khoutoouiri :

mmWM. .SV^ wmWM-^^ •^^ —1 .™ rtiin WM. ^ ^ \ ^

Le texte, assez lacuneux et incomplet, enum^re des offrandes.

XXI.

LE PREMIER PROPHETE D'AMON --t^ |" tj NSIAMON.

Le 9 1 Janvier 1 goi , nos ouvriers sortaient de la cachette de Karnak una

statue qu'ils baptis^rent incontinent du nom de ^^1, Abou gird «le pere

au singe « . G'^tait celle d'un homme accroupi , les jambes crois^es en tailleur,

ecrivant sur un papyrus d^roule sur ses genoux. Un petit cynoc^phale,

perch^ sur les i^paules de ce personnage , ^tendait ses pattes sur la perruque.

La statue en granit gris est haute de m. 80 cent.'''. Dix lignes de

texte, gravies verticalement sur le papyrus, nous apprend qu'elle represente

ie premier prophete d'Amon Ramscs-nakbtou, fds de Miribastit, qui pontifia

sous la XX° dynastie.

Une ligne horizontale, grav^e a I'avant du socle, nous fait connaUre un

de ses fils qui , lui aussi , fut premier prophete d'Amon , ce que nous ignorions

encore. C'est la dedicace de la statue :^p ^^ H I ^ !S 4^ mTI

'—' T^

I

™_!£. \ ^ Faite par son fds pour perp^tuer son nom, le premier prophete

d'Amon-Rfl, roi des dieux, Nsiamon, juste de voixn.

''

' Celte statue sera publiee entiirement

dans le Catalogue general des antiquites

egifptiemies du Musee du Caire, en mdme

temps que toutes celles trouve'es dans la

cachette de Karnak. Notre maauscrit est

prdt pour rimpression.

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[5]— 134 —

Nous savions jusqu'a pr(5sent que c'(5tait le grand-pr^tre Am^noth^s qui

avail succedtJ h son p»Ve Ramses-nakhlou. Le ponlificat d'Aint^nothes ayant

dur(5 tres longlemps, je crois qu'il faut reconnaitre dans Nsiamon un frere

ain^ d'Amenothes qui le pr(5ceda au grand pontifical d'Amon. L'ordre do

succession dans ccs fonclions seraitdonc : i° Ramses-nakhlou, a° Nsiamon,

3° Am^nolUs.

M. Wreszinski, dans die Hohenpriester des Amon, page ig, § i3, cile

un premier proph^le d'Amon "^ _J_|" auquei il assigne I'^poque de

Ramses III (^Amherst Papyri, tab. 7). Je n'ai pas eel ouvrage ici el ne puis

verifier si M. Wreszinski a raison el si nous n'avons pas affaire a un meme

personnage.

XXII.

LE ROI SOLTEKH-KA-Ri OU SIT-KA-RI (©USI-

Le dessin ci-dessous represente, en A, en grandeur nalurelle, une perle

oblongue en pale bleue d'outremer, haute deom. 082 mill, eld'undiametre

de m. 1 5 miil. que j'ai achetee recemmenl a Louqsor. En B j'ai reproduil

le plus fidelemenl possible les qualre motifs qui couvrent les cot^s de cetle

perle.

Le croquis A monlre la perle dans une situation inverse a celle de B

je I'ai fail ainsi pour micux pr(5senter le cartouche qui fail I'inl^r^l principal

de ce petit monument. En B il est, en effel, renvers^.

Les motifs qui ornent les cot^s sont divers.

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— 135 — [6]

1° A droilc (croquis B) c'est un poisson a larges ^cailles, a museau

allonge. La Louche est indiquee comme assez grandeet nous ^loigne de

penser a y reconnaitre un oxyrrhyiique;

2° A gauche est prestement gravee une d^esse debout, tourn^e vers la

droite, tenant une guirlandc. EUe porte la coiffure "^^ surmont^e d'un

disque N$^ pos4 sur une double paire de cornes;

3° Le troisi^me panneau porte un texte vertical qui est grav^ a

I'inverse, lete-beche avec la deesse et le texte du panneau suivanl

on y lit tres bien : ^ (®U iki A "? " Lefls du Soleil Ka-sit-ri ou ®

Sit-ka-ri ou Soutekh-ka-ri donnant la vie «. Le dessin montre la forme

donn^e par le graveur a I'animal typhonien. La queue bifide | est tr^s

nelte, et le museau paraitallong(5; mais les oreilles caract^ristiques

sont nuUes. Pour un peu, on penserait plutot a I'animal fabuleux,

-^^ n saga '•' mais je crois qu'il s'agit bien ici du signe j^ et

non d'un autre;

4° Le quatrieme panneau est d'une lecture plus difficile. Le texte pre-

cedent appellerait ici, soit le nom de j *> , roi de la Haute et Basse-Egypte

soil celui de ^^, chef des pays, soit un nom d'Horus.

C'est ce que nous croyons y reconnaitre. La figure 3 donne notre lecture.

K o J'indique par^ un signe un peu incertain mais qui parait etre

-^. un oiseau plutot qu'un quadrupede , taureau ou autre. Le cercle qui

^M est place derriere lui indique que nous avons affaire soit a un '^

^o n khou soit au titre 1^, quoique, pour ce dernier, la forme ^S differe quelque peu de celle du troisieme panneau. Le groupe au-

dessous Xj;~j

f] est peut-etre fautif et doit etre lu xpj^—j, variante de Pf-^j

P"^ ZIl^ '"''

P ir:;^^ '^''

P ^^*J **-''*'

'^ f^i""^ tomber, renverser, d(5truire

combattre, faire une breche, dissentiment^?. Peut-^tre aussi,le mot x»^(|

est-il une variante des formes /~-j^ , *^ j^ , x »1|^ jy v-i « disputer.

'"' Le taga est repr^seat^ dans Maspero,

Histoire ancienne des peupks de I'Orient

classique,t. I, p. 85.

<"' Brugsch, Worterbuch, p. 1296.

''' PiERBET, Vocabulatre, p. 533.

'*' Brugsch, Worterbuch, p. i34o.

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[7]— 136 —

quereller, faire la guerre a, dispute, opposition "N. Le f] serait alors un

dt5terminalif. La figureli

indique la lecture que je propose; j'avoue que la

presence du groupe ^ dans un nom d'Horus est singuli^re.

jf Jusqu'a present on n'a constat^ son introduction que dans quelques

©-«

P:

cartouches comme + ^ [1^ 2 ! 1^l ^^ (^ J|^ mais

p

encore dans un nom d'Horus. Je ne propose ma lecture, je le

r(5pete, qu'avec hesitation entre ^et^- Peut-etre d'autres

trouveront-ils micux.

J'ai d^critminutieusement ce petit monument parce qu'ilmcpa-

raitcurieux. II nous fournitun cartouche royal fo {J'^ Ka-Sit-ri, Sit-Ka-rt

ou Soulekh-Ka-ri que je ne trouve ni dans les Histoircs d'Efrijple ni dans le

Livre des rois ou ailleurs '"^l L'introduction du nom de Set ou Soutekh ^dans le cartouche semble indiquer que nous avons affaire a un roi Pasteur

et le nom d'Horus nous montre ses pretentions balailleuses et conqudrantes.

Les mots j~^ v-i oupj~^ x font penser a t^ ^—

' et

P>^v_j si frequents

dans les cartouches de cette (5poque : (o *^ />-^ 1 qui est le nom d'Apopi et

(® ^j^*""*] ^"' '^^^ ^^^"i ^^^ adversaires th^bains des Pasteurs. Ces mots

assonnent entre eux. Manethon et les auteurs anciens nous fournissent

quelques nomsdes nombreux rois Pasleursdes XV', XVI" et XVII' dynasties

tanites, Salatis, Bnon, Apakhnan-Araknas, Apophis, Staan-Jannas-Annas,

Asses-Asseth. II me semble incertain d'idenlifier notrc nouvcau cartouche

avec cos noms; le second cartouche le permcttrait peut-etre, mais ii nous

manque encore.

J'ai achel4 le monument qui fait I'objet de cette note a Louqsor. Je n'ai

pu en savoir le lieu d'origine exact; je crois, cependant, qu'il ne provient ni

de la Basse-Egypte ni du Caire, mais, plutot, du c6t(5 de Geb(il(5in d'ou nous

proviennent, d^ja, plusieurs monuments interessants de cette (5poque. Cette

indication nous permcttrait de classer, jusqu'a plus ample informt5, le roi

Soutekh-ka-ri ou Sit-ka-ri dans la XIV' dynastie tanite.

<•' Brugscii, Worl., p. iio5. (P. S. B. A. , 1899); J.Ward, The sacred

'*' PiKRRKT, Voeahulairc; Petrie, His- beetle, etc.

lorical Scarabs; Friser, Notes on Scarabs

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137 — [8]

XXIII.

UN SCARAB^E A DOUBLE NOM ROYAL.

Mr. G. Willougby Fraser a bien voulu m'autoriser a reproduire ci-contre

(A), un scarab^e qu'il a pubiie dans les Proceedings of the Society of Biblical

Archaeology (mai 1899, p. i53 el pi. II, n° 25). Mr. W. Budge a fait

connaitre un monument semblable (B) appartenant a Lady Meux"*. Tous

o

deux altribuent ces scarab^es a un roi f© ^*j Aoulouabri, mais different

d'opinion dans I'explication des signes lal^raux. Mr. Fraser ecrit : rtThe

scarab seems to name two pyramids, Men-nefer and Men-ankhn, et

Mr. W. Budge : crTlie stable one, the giver of life, the stable one, the giver

of happiness n. Ainsi deux groupes de signes couvrent ces scarabees, I'un

d'explication variable, I'autre dans lequel on reconnait un nom royal.

Une personne du Caire possede un scarabee analogue qu'elle garde avec

un soin jaloux; toutefois j'ai pu le copier exaclement. II est en faience,

d^compos6, a glacure bleue, long de cm. 018 mill., presentant tous les

caracteres ordinaires de ces monuments dates du Moyen empire. La figure G

reproduit le texte qui est grave sur le plat inft^rieur. Nous y retrouvons

non seulement le cartouche (0^ ! et les signes mii et | des scarabt^es

pr(5c(5dents , mais encore un nouveau groupc qui ne figurait pas sur les

autres. Gelui-ci compose le cartouche (Q*[JUtJ ' ^® ® ^'^"'' conmaun

''' W. Bl'dge, Catalogue of the Lady Meux collection, London, 1896, p. 196, n* 876

et A history of Egypt, t. Ill, p. 77.

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[9]— 138 —

aux deux noms royaux. Cette communaut(5 du signe o aurait pu nous faire

penser a une de ces r^^dilions qua signalees Mr. F. Pelrie"', inais le type

du scaraWe, son (5tat de di5composition ou d'usure lypique, sa couleur

spdciale nous dcarlent de cette id^e et nous portent a dater cc monument du

Moyen empire'"-'. G'est un document nouveau pour IMtude des rois ayant

port6 le nom d'Aoutouabri.

XXIV.

SUR LA PRINCESSE MIRIT TAFNOUIT.

J'al publi<5 dans ies Anmlcs, tome V, p. 1 3 1 , un fragment de monument

apparlenant a la princesse Mirit-Tafnouit. Je crois reconnailre le nom de

cette personne dans le monument du British Museum ddcrit de la facon

suivanle dans A Guide to the third andfourth Egyptian Rooms (ed. de 190/1),

page 970 : ctN° 67. Bronze pivot case from a large door, inscribed with the

names of the queen Tefnut, the high-priestess of Amen, Shep-en-Apl, a

royal princess, and the high-priestess Ameiiarlds n

Ceci nous permellrait de classer cette princesse plus exaclement que je

ne I'avais pu faire en 1908, quand j'achelai le fragment public.

XXV.

LE CARTOUCHE (— f|lP|^IIj|AHMOSNOFIRTITL

J'ai achet6 chez un marchand de Louqsor, moyennant trois piastres, un

fragment de faience porlant Ies lextes reproduits ci-dessous. Le plan en est

donn(5 plus has en noir. La terre est Ir^s fine, bise, bien cuite. EUe est

revalue d'une couche blanche plus fine encore , epaisse d'un demi-millimelre.

Les faces ext(5rieures sont couverlesd'un (5mail d'un bleu admirable semblable

a celui des cristaux de sulfate de cuivre. Les raies et signes hidroglyphiques

<') F. Petrie, Historical scarabs, p. 9. — ''' F. Petrie, Historical scarabs, p. 7.

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— 139 [10]

sont d'un noir violace : I'arlisan s'est servi, pour les tracer, d'un mauvais

pinceau,engorge, parfois faisant des pates, parfois aussi seche rapidement,

faute de li({uide ou parce que le pinceau etail trop court el ne laissant que

des traces un peu claires. Ce fragment faisait parlie d'un | ou de tout autre

signe hieroglyphi([ue ou

amuletteatige. li est plus

large du haut que du has.

Les cartouches sont

mal faits. Celui de A n'est

pas r^gulier a sa parlie

sup^rieure. Celui de B

n'est pas normalement

lermini^en has. Leslignes

nesont pas paralleles, les

signes, assez mal dispo-

ses, sont parfois melanges

de hieratique. Touscescaracleresrappellent assez bien les beaux monuments

de la XI° dynastie trouves cette ann^e a Deir el Bahari par MM. Naville,

Hall et Ayrton.

Le marchand m'a bien dit aussi que notre fragment y avail et(5 vole , mais

on sait par experience combien ces assertions sont sujettes a caution.

M. Ayrton, de plus, auquel je I'ai montr6, ne le reconnait pas comme

venant de cetle localilt^. Aussi je ne puis croire qu'une chose : c'est que

ce monument est ihebain et provient de la rive ouest. 11 est probablement

du -Moyen empire.

XXVI.

UN SIGNE NOUVEAU POUR |i.

Lastatuette n° i a 2

do Karnakappartient a

un nomm^ ^^<^

^fds de ^ et ellc pent ^Ire dat^e avec assez de precision du regne de

Sheshenq 111.

On releve dans les textes qui la couvrent presque enti^rement I'emploi

d'un signe ^j^ que je crois inconnu et qui parait appartenir a I'^criture

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[U] — 140 —

secrete. Ce signe semble repr^senter deux ^toffes frang»5es , roul^es , relenues

par un lien. H figure dans trois groupes :

Les slatuetles n"' 902 et 81, qui appartiennent a ia meme ^poque et au

p^re de Neseramon, fournissent des doubles des litres port^s par ce per-

sonnage , et , entre autres , des groupes A , B , C , et les transcrivent :

D'oii nous d^duisons I't^cjuivalence de^^fi

avec ^.

Karnak, is mai 1906.

G. Legrain.

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RAPPORT

SUR LES FOUILLES EX^CUT^ES A TEHN^H

EN 1903-1904

PAR

MM. G. LEFEBVRE ET L. BARRY

HEMBRES DES EGOLES FBANCAISES D'ATHENES ET DU CAIRE.

Monsieur le Directeur g^n^ral,

Nous avons I'honneur de vous adresser, conform^ment a rengagement

que nous avons pris en recevant noire autorisation de fouilles , un rapport

sommaire sur les travaux que nous avons executes a Tehn(5h el-Gabel,pendant

i'hiver dernier, au nom et aux frais de I'Ecole francaise d'Athenes et de

i'lnslitut francais d'arch^ologie orientale du Caire.

La campagne commenc^e le 1 6 d(5cembre i 9 o 3 a pris fin le 2 3 mars 1 9 4

En mars-avril igoS, M. P. Jouguet et I'un de nous avaient d^ja, sur vos

conseils, entrepris I'exploration de ce site antique : ce sont ces fouilles que

nous avons continu^es. Mais, comme les nt^cropoles romaines et chr^tiennes

avaient it6 I'objet presque exclusif des recherches de nos pr^dt5cesseurs '",

nous avons, nous, fait porter notre principal effort sur les mines m^mes de

la ville , nous attaquant a la partie occidentale du kom appel^ par les indi-

genes du nom banal de Kom el-Ahmar; en effet, tandis que tout le reste de

la butte est convert a profusion de debris de verres, de poteries ou de

briques cuites, le versant occidental, plus noir et plus riche en afsh, nous

semblait presenter un terrain beaucoup plus favorable a la conservation du

papyrus.

Voici quels furent les r^sultats de cette exploration: les couches sup^

rieures du kdm 4taient form^es des d^blais de maisons byzantines , auxquelles

'' Annates du Seroice, IV, 1908, p. 937, et B. C.H., XXVII, igoS, p. 34i.

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[2]— 142 —

les monnaies , trk nombreuses,qui y furent trouv(5es

,permettenl d'atlribuer,

comme date, le iv° et le v' siecle de noire ere. Dans ces decombres, nous

recueiilimes une assez belle collection de papyrus. Les textes grecs sont

malheureusement la minority ; la majority est form^e de documents r(5diges

en copte sahidique, presentant des traces de particularit^s dialeclales; ce

sont des comptes, des contrats, des lettres, des sermons. Nous avonstrouv(5

aussi des fragments de manuscrits sur parchemin, et un certain nombre

d'oslraka coptes. Cos documents seront publics plus tard par nos soins.

La recherche du papyrus nous amena a d^blayer completement les

maisons byzantines-Or, a mesure que nous descendions, apparaissaient des

Wts de colonnes sans chapiteaux, conlre lesquels s'appuyaient pn^cisement

les murs en brique crue de ces maisons. En meme temps, sur une autre

parlie du cbantier, on decouvrait une base portantune inscription grecque;

I'an dernier dtija,presque sur le meme point , une base semblable avail ete

mise a jour par M. Jouguel; elle nous avail ^t^ une indication tr^s pri^cieuse.

Nous etions (5videmment sur les ruines d'un temple que nous entreprimes

de d^gager. L'operation fut extremement longue; ii fallut en efTet remuer

el rejeler des deblais couvrant une superficie de 700 metres carr(5s environ,

sur une profondeur de 5 a 6 metres.

Le plan (fig. 1) qui accompagne ces notes et que nous devons a I'ama-

bilit^ de M. Paul Bourdenne, vous fait voir, Monsieur le Direcleur g(5neral,

la disposition de ce temple.

Ce n'est pas un lemple-caverne proprement dit, comme le temple d'Abou

Simbel,par exemple , mais plutot un hhiisphs , comme celui de Gerf Housein

en Basse-Nubie. Si en effet les chambres et le sanctuaire sont creus(5s dans

la montagne, la cour et la salle hyposlyle formenl un avant-corps en plein

air (pi. I-H). Le lerme de voie sacr^e serail peut-i^lre plus exact que celui

de cour. G'eslune penle assez raide, orient(5e du nord au sud, interrompue

en son milieu par une lerrasse longue de 1 1 metres, qui sMtend en largeur

k droite et k gauche de la rampe. Gelle-ci,qui mesure 9 5 metres sur 7 metres

^tait bord^e de bases surmont^es de statues; il ne reste plus que la partie

inf(5rieure d'une statue d'Amon ou de Souchos; une tele masculineet

unet^te feminine, d'un travail mediocre, taill^es en haul-relief dans un bloc

de pierre; douze bases absolument intacles et les fragments de cpichjues

autres. Des colonnes ioniques elaient disposees a I'extr^mite de la premiere

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163 [3]

I

Si! ' !':i.i'.i'.i'. V

TEMPLE OE TEHNEH

to

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[4]— 144 —

parlie de la rampe ; les fAts brlst^s de deux d'entre elles sont encore en place

leur hauteur actuelle est de i m. /t6 cent.; ieur diani^trede o m. A'y cent.

Deux chapileaux trouv^s dans les decombres s'adaptent parfaitemenl a ces

colonnes.

La salle hypostyle est b^tie au pied de la colline; longue de ao metres,

elle mesure a peine 1 1 m. 5o cent, en profondeur. line haute porte subsisle

encore a Test; il y en avait sans doute une autre a I'ouest, donnant acces

vraisemblablement a un escalier qui menait au has de i'acropole. La porte

principale est au nord, a I'extr^mitc^ de la voie sacr^e. Une quatrieme porte

au sud marque I'entree du sphs;celui-ci

(qui est prohahlement un ancien

tombeau) s't^tend sur une profondeur de 28 miMres; il est divis(5 en qualre

chambres de dimensions diflft'rentes , dont la derni^re — le sanctuaire

proprement dit— renferme un petit autel; dans la premiere, au fond d'un

puits tres r^gulierement creuse au milieu de la piece, a ete trouvee une

statue en granit noir de la d^esse Sekhet '".

La salle hypostyle ^tait entour^e de murs ^pais, en partie intacts au nord

el a Test, couverts de figures, de decorations (5gypliennes et de textes hit5ro-

glyphiques. Les nombreux cartouches de I'empereur Neron , (|ue Ton y trouve

nous font penser que le temple fut construit sous son regne. Toutefois

quelques mat^riaux isoles portant le cartouche de Ramses II indiquent que

Ton s'est servi des ruines d'un Edifice ant^rieur. Le linteau de la porte,

face est, ^tait form^ de deux blocs rectangulaires, accoli^s dans le sens de

leur longueur. L'inscription suivante, en tr^s larges caract^res, en occupe

tout le plan sup^rieur :

4>

Dans le mur est, deux pierres, qui ont ^t^ bris^es pour servir a la

construction, portent les fragments de cartouches :

(') EUea ^t^ transport^ au Mus^ du Caire.

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— U5 — [5]

Les monlants et ie couronnement de la grande porte qui donne acc^s a la

partle souterraine du temple ont ^te tallies sur le rocher. Les montanls

dtaient dt5cor(5s de bas-reliefs. II n'en reste qu'une scene d'offrande , vers le

milieu du montant ouest. Le roi, debout, fait bruler des grains d'encens,

devant le dieu, dont on n'aper^oit que I'avant-bras et la main, tenant le

sceptre.

La porte principale de la salle hypostyle, face nord, estaussi d^cor^e de

scenes d'offrandes. lei, les figures ne se delachent point en bas-relief; le

contour en a (5te grave dans la pierre. Chacun des montants est divis^ en

deux registres. Dans le registre inferieur du montant est, le Nil du nord,

coifTe de la fleur du papyrus "^ est agenouille devant une table charg^e

d'offrandes; on distingue des fruits et le vase a libation j|. Deux bandes

verlicales d'hieroglyphes,ecrites de droite a gauche, encadrent la sc^ne. On

lit a droite :

)iyy^^—,r :iw^t>y\

1^ III \^ " ^=. " > »-—\ 1'>^

lit

A gauche :

Au-dessus des offrandes, et dans deux bandes verticales accol^es, on

Au registre sup(5rieur le roi est debout dans I'attitude de I'invocation. II

porte le casque <(, le large collier, et le pagne a queue de chacal. La main

droite, lev(5e a hauteur des ^paules, tient un vase d'offrande. II serre dans

sa main gauche, le fouet et le sceptre. Derriere le dos du roi, on lit :

\

Et devant le roi :

XntwXn, igo5.

WAW^Vf'^-

\^z-V>-m-\\f:i-

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[6] — 146 —

line bande verlicale d'hidroglyphes limite la sc^ne k gauche. Le sommet

manque :

Dans le registre inf^rieur du montant ouest, le Nil du sud, coiff(5 d'un

bouquet de lotus est encore agenouiU^ devant une table chargee d'offrandes

varices. Les hi^roglyphes sont tres mutil^s. On distingue h droite :

^(r:z<i»>'''MP^jiri(-Tpr^^!u: -

Au-dessus des offrandes :

I O'

mw^^^'^^.U)'^

Dans le registre sup^rieur, autour du roi qui parait avoir la m^me attitude

que sur le montant est, on ne distingue que les quelques signes suivants :

1 _F f "J

et le cartouche : [\^ > 1 M P

Le linteau de la porte manque, mais deux ^normes blocs rectangulaires

gisant sur le sol, I'un devant le mur d'enceinte, I'autre dans la salle m<5me,

au pied d'une colonne, ont bien les dimensions qui conviendraient a ce

linteau. Tous les deux portent sur une de leurs faces une scene religieuse.

Ilsdevaient ^tre comme pour le linteau de la porte est, accol(5sdans le sens

de leur longueur, en sorte que I'une des scenes apparaissait a I'extc^rieur du

temple , et I'autre pouvait se voir a I'ext^rieur de la salle.

Pour d^corer la pierre on a, semble-t-il, procM(5 de la mani^re suivante :

on a d'abord poli la surface a orner, puis on a grav(5 et models les contours

et les reliefs principaux. On a etendu alors sur cette (5bauche, une couchc

tr^s mince de stuc, formant glacure. EnHn, on a repass^ en couleur les

contours qui se dessinaient en creux, on a peint les chairs, les costumes; on

a dessin^ et peint tous les d(5tails qui n'avaient pas ^t^ grav(5s provisoirement,

les yeux , les ornements , les hi^roglyphes.

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147 — [7]

Le bloc ext^rieur est le plus mutlle. Deux divinit^s resolvent I'hommage

de deux personnages debout devant elles. La premiere a gauche est un

crocodile a t^te d'^pervier ^tendu sur un autel; il porte le diademe J[\

au-dessus de son dos s'enroule I'uraius. Devant lui deux bandes d'hi(5ro-

glyphes : il reste de la premiere : ^^ »-• . La deuxi^me est compl^te-

ment d(5lruite. L'autre dieu a la t^te d'un crocodile sur un corps humain.

II est assis sur le siege rf , tient de la main gauche le sceptre \ et de la droite

la croix ans^e. C'est la representation ordinaire de Scbek. Devant lui trois

bandes d'hi^roglyphes :

Le premier personnage devant Sebek lui offre de chaque main une longue

tige recourb(5e. Le suivant tend de la main droite une gerbe fleurie (lotus et

papyrus?). Tous deux portent le diademe jj^. Entre leurs t^tes les car-

touches accol(5s^\^\^

Derri^re le second personnage trois bandes d'hic^roglyphes :

fmSH I I \\ \ \m.

Le bloc qui est tombe a lint^rieur du temple est en meilleur <5tat. Le

dieu Thot a tete d'ibis surmonte du diademe j[f est assis face a droite sur

le siege rf. Derriere lui, une deesse egalement assise sur le siege 4. Devant

lui, et lui faisant face, le roi est debout, les deux mains levfes dans I'atti-

tude de I'adoration. II porte la coiffure ronde et I'uraeus au front. Au-dessus

du roi les deux cartouches : u»n

^ruy

Devant le roi , verticalement : ^ "^„^

*—

P Devant Thot, verticalement :^~-«-'rT1.

I

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[8]— 148 —

Derrike le roi :

J(PJ I^ tw «t 2 V^.

Puis deux longues bandes verticales :

Pour terminer la description de I'hypostyle, deux rangs de colonnes,

dont Tun est appuy^ centre le mur septentrional, divisent cette salle en

deux nefs. Les colonnes soutenaienl la toiture ; dans les mines , on voit en-

core quel(|ues blocs lisses, dont les mesures correspondent exactement a

celles des entrecolonnements. Le fAt de la colonne qui a le moins souffert

s'dl^ve ^ 5 m. 6o cent.; la partie du fut qui subsiste se compose de onze

tambours, faits de deux pieces, dont la hauteur varie entre o m. Zi5 cent,

et m. 5o cent. La colonne la plus mutil^e n'a que i m. /ia cent. Chaque

colonne repose sur deux bases, hautes de o m. 3o cent, a o m. 82 cent.,

I'une circulaire, I'autre carr^e; le diam^tre de chacune d'elles est de

1 m. 07 cent., la circonference de 3 m. 45 cent, a 3 m. 46 cent.

Les colonnes de la rangee sud sont couvertes d'inscriptions grecques

peintes en rouge, trfes effacees et d'une lecture peu aisee. Nous en avons

relev^ deux sur la colonne I (la plus orientale), quatre sur la colonne V,

quatre sur la colonne III, une sur la colonne IV. La colonne III, pour

donner un exemple, pr^sente une surface couverte d'inscriptions d'environ

1 m. 5o cent, sur 2 mMresa 9 m. 60 cent.

Nous publierons incessamment, avec le commentaire qu'ils comportent,

les textes ^pigraphiques recueillis dans ce temple. Cependant, pour bien

meltre en lumi^re I'int^r^t de noire decouverte, et puisque aussi bien la

plus grande partie des bases de la voie sacr^e sont aujourd'hui exposees

dans une des salles du Musde du Caire, nous donnons ici en caracteres

cursifs ('', tous les textes gravis sur les murs ou les bases , et a titre d'exemple

une desinscriptions peintes

surles

colonnes de I'hypostyle.

'' Les textes sont en belle capitale d'^poque romaine.

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— 149 [9]

A. INSCRIPTIONS GRAVEES.

I. De'dICACES FAITKS par DES FONCTIONNAIRES "' DE LA VILLE.

1. — Inv., 5. Base.

elx6v(t

Ttjv S'

aviOr]-

xa At6<rxopos

ivOdSe

tspd^as

A(Ji[jLeovos

(leyaXoio

avv oixet'ot-

Le' yoiax a.'

( L'inscription est m^trique.)

Inv., 6. Base.

AvprfXioi

Mdyvos

rrlv Ayji)-

ptv tspoL^as

tO xaXSiIt

AlXfJLOJVl

ev^apta1t{(jas

avv T17 <TV(i^(ci)

xeii tSS vis

iviOnxev .

'' Nous interpr^tons le verbe rspMeiv

(1, 7 ; 2 , 4) dans le sens tr^s rare dVad-

ministrer, occuper una charge n, et rap-

prochons una inscription de m^me dpoque

rdcemment publide par Frankfurter [Fest-

schrift Hirschfeld, p. 44o ) , oule substantif

ispa^ts est employ^ avec la m^me accep-

tion.

'"' L'iota adscrit du datif est gdnA-a-

lement omis par le lapicide.

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[10] — 150 —

II. Dkdicages faites pah des marins.

3. — Inv. , 3. Base.

dyaOijt Tiix.vt

AflfJiCOVt

^TptXTCOV

Tpiripapyos

Kpsvvi'co

VTtkp ev^aptalf'as

iit'dryaOSt

Ls' (^afievaiO tC,'

4-5-6. — Inv., k. Sur ie fflt de ia base, inscription fcinle.

Aixfiuvt

B-S(S ixeyMeo

ACptf'kioe

hXi^oLvSpos

Tpiv'papxos

Sur la corniche de la meme Lase, deux inscriptions gravies disposees

ainsi :

Et3^(lacune).U(re7r7a(?)

Xo(T7ra{'w(?).t/7r^-a^e))s ar-

p ei))(jxpi<Tlias

avi6r]Kev i-

a' iyaOsii.

Inv., 10. Base.

-a'dyaOsi.

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— 151 —

AtO<7KOVpOVS(TCOTTJpaS

X.aptx\rjs vavap^Qs

C7I6X0V a-s€{eta-1ov) AXe^avSp/vov

C-rckp Tov tixvox)

dvStixsv

[L]tt' fxexetp iff.

III. DiJdicaces faites par des personnages divers.

8. — Inv., 8. Base.

dyaOrii tvy^ijt

3-eoTs tsaTpcoots

tj-nkp aonr]pia.s Tf/j-

[tou kikioM 'k^pia.vo\i\

AvTcovivov a-sSaia-lou

svcrsSovs HavaTpis

ToOrfovs Kixt Uaixouvis

vibs xai ToOHs ToOrjovs

TOV dvSptdvToc 'Sovx^oUA

(leyaXov in'd.ya.6(S\i\

Itous xe' dOiip xB'.

9.

—Inv., 9. Base.

dyaBi] riyr)

Tafxan))s ilptu-

vos xai \lsreyLoij-

vis vsi-jOTspos Ile-

t&(Toiyo\j dvrip

dviOrjxatv

evaeSstas )(jxpiv

iif' dyaOa

i-xy AvTMv/vov

Kaia-apos tov Kvpiov

Travvt a,'.

[U]

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[12] — 152 —

10. — Inv., t9. Base. M^me inscription que la pr^c^dente.

11. — Inv., 7. Base.

[AfXfi](i)»'« KO.) 2ouj^(u«

[xai jq7s\ avvvdots Bsols fisylcrlon

u.v'tySaipos b xeii Afifivvios HpaxXe/-

[Svi\ tlpoixke/Sov '2,rj)iTix.6cr(iioi 6 xa) Zitjvt-^

[ . . . ] S60 dvSpioLVTas dv^Orjxsv Sta

[. . .] Ctwos v'lov in' iyoBcHi Sia tSiv oltco-

yyovViOV vtt' avrov Afxneoviov xt]) Axt/wvos xai

[. . .JaTOs dnoxonaa-'lfia'a.i Lja' kvprfklov Awwvivov

Ka^a-apos tov Kvp/ov [isX^'P '•

12. — Inv., 1 4. Fragment de base.

m-o7s [/i/e] y/(T (tois)

Kfificovios 6

xaJ Tofi^seiJcr (...?) 11)

[rjoti A7roXXoi)f('o[y]

[AX]e|av^pow a.v{iOi}xzv)

[i; h:' aya]to

[L . . kij\pri\iov kv-

\jo3vlvov rjoy Ku-

y^"" ]•

13. — Inv., 1 5. Fragment de base '^'.

rloLi dviOrixev

in ' dyaOsi

\-S' (XS)(£\p la.

*'' Peul-dtre le lapicide commenrail-il abr^viations (...) de ce texte.

h graver, par m^gardc, Jaformule evaeS- ''' Aujourd'hui au Miisde d'Alexandrie.

e/isX'^P'"- On notera les nombreuses

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— 153 — [13]

1^. — Inv., 17. Fragment de base.

K(i(i<j}vi x[a} '^ov-)(fiji xai Tok cruwdots^A

Bsois (xsy[i'(Tlois 1

Sa Sta <7Ci)\Tripia.sf dvd\-

B-riKO. iTt'i\ya.O&i L ].

15. — Inv., 2. Corniche d'une base.

. . . •orpo

l3ci(TtXtxrj iviOt)-

xev vvkp eiiyapryti- '''

as ;^ap[/]f iir'dyadiSi

16. — Inv., 16. Fragment de base.

ovdXeix. ...

tspoalarrjs . . .

17. — Inv., 1. Sur le jambage gauche de la porte nord.

Uca.) To7s arvvvd]-

ots B-£o7s 7r[p]iST-

os xal (i6vQi ly-

[yoijvos AxcopirSSv

dn'dyaOsi.

18. — Pour memoire, nous signaions la base decouverte en avril igo3.

-/?. C.fl.,XXVlI, i9o3,p. 343.

IV. Ex-VOTO POOR GU^RISON.

19-20-21. — Base.

. ft

a) Afifiuvi

i7r'dy(x6[6ii].

'' Pour e0;^apiff7/a«.

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[14] — 154 —

b) kx^^av]S[p]os b xai

AyaObs Aat(imv B-epa-

aias iitnuyuv 6Xov

(Toiftcnos yaptov ''' avi-

B-tixev iTt'dya6&t.

c) dyaOiji rv^tii

B. INSCRIPTIONS PEINTES SUR LES COLONNES.

22. — Nous donnons a litre d'exemple, I'inscription n° 2 de la colonne II.

\s' '^']xai e' tSiv Kupiwv t^h&v AioxXriTia.vov

xa.) Ma^tfjLiavov a-eSaal&v dvtiX6ev eis to iepbv

^ov^ov Ko.) Afifieovos xoil EpixoS xau Upas xa) tOv

\avv\vawv B-e63v[(ieyMya>v to ^[ayaSjoj' 7($r(f<[oi']

v^ov vScop (7VV Trj xapTr[o(p6\p[(o y]ou'tj fxejo. tsd-

(TYi? yji-pas xcLi iXap{as dit) AtSufiou ispeus

S-pria-xevovTOs \B-prj(Txe6oinos\

fiearop^ 16' dipa. nrpurti fjfii-

pa[s\iTt' dyaOSi (".

Nous indiquerons brievement ies queiques conclusions qui se d^gagent

de la lecture deces textes.

L'opinion g(5n^rale, soutenue par Jomard, Letronne, Wilkinson, est que

Tehn^h correspond a I'ancienne «Acoris, ville du nome Cynopolite, selon

Ptol^m^e '*'. A la v^rit^ [Ptol^m^e] lui donne la meme latitude qu'aCyno-

polis, c'est-a-dire 98° 3o', tandis que Tehn^h est a peine a 28° 12'; mais

on sait qu'en g^n<5ral Ies latitudes de Ptol^m(5e ne peuvent ^tre employees

'''

jfo.plov semble ^tre un dfiraS. II sont r^digdes presque dans Ies in(*mes

signifie trmodeste olTranden. termes. Elles priisentent cependanl qnel-

''' Nou8res(ituonss',ann^e6,puisqu'il ques variantes intdressantes,que nous

y a une dilKrence d'une annde entre Ies rdeverons dans notre publication ddfini-

Augustales de Diocldtien et de Maximien. live de ces texles.

''' Les douze inscriplions des colonnes ''' Ptoi.emee, Geogr., IV, 5, Sg.

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— 155 — [15]

sans correction '"51. — Or, I'inscription n" q nous montre que Tehn^h, a

repoque romaine, tout au moins, s'appelait bien Akorisou Achoris.

II

sembleque les deux ortliographes aient ^te ^galement admlses, puisque Ptol^m^e

(5crit Axoopts (cf. inscr. n° 1 7) et Sozomene, comme le graveur de I'inscrip-

tion n° 2 , A)(^a)pts^'^K Quelle est I'origine de ce mot? S'il y a une relation entre

le nom d'Akoris, fils d'Ergeus, auteur de la dt^dicace a Isis''' et le nom meme

de la ville, nous ne pensons pas cependant que la ville ait tir^ son nom de

celui de cet individu; mais bien plutot (nous en avons d'autres exemples en

Egypte), ce serait le personnage qui aurait ^te nomm^ d'apres la ville'*'.

La question assez ardue demande a etre examinee plus a loisir. La ville,

en toutcas, ne se serait appel(5e Achoris qu'au temps des Ptol^mees et des

empereurs remains. Nous savons, par I'inscription de la c^Iebre stele du

roi Pianchi-Meriamoun '^', qu'au viii" siecle avant notre ere, son nom etait

ta-tehni-ur-na)(^tu rIc front, I'eminence tres fortew, qui fut abr^g^ en

ta-telini, puis tehni^^\ A I'^poque greco - romaine , ce nom, malgr(5 tout,

a du vivre obscurement a cot^ de celui d'Achoris, puis il s'est reveille et a

delinitivementsupplantece dernier sous la domination arabe, l*(]W, Tehnih,

6tant I'exacle transcription du nom ^gyptien pr^cit^.

Le temple d'Achoris etait un lieu de pelerinage assez fr^quent(5 au ii'si^cle

de noire ere. On a remarque les trois dMicaces faites par des marins, dont

''' JoMARD, Dcscr. del'Egypte, IV; Anti-

quites, p. Syi. — Cf. Wilkinson, Modem

Egypt and Thebes, II, p. .36 : rrA {jreek in-

scriplion ofthe limeofPtolemy Epiphanes,

from the word Ak6ris in the third line,

appears to indicate the position of the city

of that name. This , however, is not certain

Ak6ris , the individual who put up the dedi-

cation, may have had the same name wi-

thout its proving any thing respecting the

site of the city ; though probability is in fa-

vourof Tehneh markingthe site ofAkoris.

''' Sozomene, VI, 98; Pa(r. Gr., LXII,

col. 1.379.

"' C./.G., III, 4708,0.

'*' L'inscription n* 17, assez ^nigma-

tique, neresout pas la question. A priori

AKcopircbv, gen. pi. d'kxoopiTt}s semble

etre un ethnique. Mais si Ton songe com-

bien est fr^quente en Egypte la permu-

tation de T et S , on admetira plut6t que

k-Kuphrji (== kxtiipihtjs) est un palrony-

mique, ce qui expliquerait bien Texpres-

sion iy-) ovos kxeapncov . L'ancotre de cette

familie,qui joua sans doute un grand r6Ie

dans la ville , est peut-6tre I'Akdris , Ills

d'Ergeus , de la gi-ande inscription.

'") E. DE Rouge , Rev. Arch. , 1 863 , 2

p. 94.

''' Maspero, Notes sur quelques points

de grammaire et d'histoire, dans les Me-

langes, t. I, p. 991-992.

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[16] — 156 —

Tun appartenait a la Classis Augusta Alexandrina. Nous savons qu'un prefet

de celte flotle (5tait descendu jusqu'a Thebes, poury

entendreMemnon"*.

On venait y implorer la protection d'Ammon et de Souchos, et aussi,

au moins a parlir des rignes de Carin et Num(5rien, celle de Hermes et de

H^ra. Amon est le dieu principal du temple ; c'est au xaXhs Amieov, a Ammon

B!'kovToS6T)}s , 3-sbs ii:f^0Lvr{i que s'adressent surtout ics supplications. Hcx-

voto, n° ao, nous fait connaitre le secours qu'on venait lui demander. Le

culte de Souchos semble avoir et^ concomitant de celui d'Ammon. Quant

aux (Tuvvaot 3-soi , il s'agit, non seulementde Hermes etde H^ra, mais encore

des Dioscures, comme le montre I'inscription de Charicles (n" 7), et aussi

le relief, dt5ja signals '^', qui reprt^senle les Tyndarides et leur soeur Heiene.

Les douze inscriptions peintes sur les colonnes ferment une s^rie des

plus curieuses. Chacune d'elles est a la fois une sortede constatation scien-

tifique de la crue annuelie du Nil, et une action de graces aux dieux qui ont

procure a I'Egypte ce grand bienfait. T^ inayaObv yivi^ov viov vSup, c'est

I'onde n^g^neratrice qui chaquc M apporte une vie nouvelle au pays, et le

couyre d'un iimon fecond xapnoi^opos yoLi'ti • L'expression est encore plus

precise, colonne I, inscription n° 9 , 6 vios xa\ £[7ra-y\a6os NerXos. Les mots

avtilOev eh rh lepov ne signifient assur^ment pas que I'eau est montre jusque

dans le temple, celui-ci ^tant a 1 5 ou 90 mMres au-dessus de la plaine. Dans

I'explication que nous avons donn(5e duplan, nous avons suppose i'existence

d'un escalier conduisant de la porte ouest du temple au bas de I'acropole.

Get escalier, tailic dans le rocher, devait descendre a la plaine entre deux

murailles, sur I'une desquelles on avail peut-^tre grav4 une ^chelle marquant

les cotes du niveau de I'eau. L'existence d'une echelle , d'un nilom^tre"',

en soi tr^s vraisemblable, ne nous parait pas douleuse si nous nous rdf^rons

a I'inscription n° It de la colonne II, peut-^tre d'(5poque chr^tienne :

iv] T^s svTV)(Ovarjs ly' IvSltmtiSvos)

ivtikOev ri Tov NeAou o-^f/ao-Za

xara rb leparixbv crrjfitov

^vl^fiecropii Mpa. [ . ] i^fxipas .

'' Letbohne, Reeueil, II, p. SyS, o B. C. //., XXVII, 1908, /oc. ciV.

n* 353. '') Cf. le nUometre du temple d'Edfou.

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— 157 — [17]

Les expressions (iha ^datje %d^a.? kolI IXapias nous rappeilent un

passage du c^iebre k Hymne au Nil v des papyrus Saliier et Anastasi *":

RSitot qu'il se l^ve, ia terre s'ecrie d'allegresse; tout ventre se rejouit; tout

dos est secou^ par le rire, et toute dent broicTi (trad. Maspero).

Si la fouiiie du Kom a absorb(5 presque tout notre temps et nos credits,

nous n'avons cependant pas voulu quitter Tebn(5h sans achever I'exploration

des necropoles. A i'est, nous avons poursuivi nos recherches depuis le point

ou elles avaient ^t^ interrompues I'an dernier jusqu'au cimetieremusulman.

Nous avons meme pratique quelques sondages bien au-dela, dans I'espoir—qui fut decu — de retrouver la necropole ptolemaique. Une trentaine

d'epilapbes paiennes d'epoque romaine et une demi-douzaine d'epoque chre-

tienne furent le resuUat de nos investigations. Nous avons constat(5 en outre

I'existence d'un cimeti^re d'animaux , crocodiles , chiens , chats , bdliers , datant

des tout premiers siecles de notre ere,— ce qui n'est pas sans interet pour

I'histoire religieuse d'Achoris et de tout le nome Cynopolite. Nous rappor-

tdmes au Caire plusieurs des pieces anaiomiques trouvees dans ce cimetiere;

M. le D"^ Fouquet, ayant eu I'occasion de ies examiner, fit sur I'une d'elles

une decouverle des plus curieuses qu'il voulut bien nous communiquer et

que nous signalons ici : une des cornes de belier est marquee d'un wasm^^\

grave au fer chaud, a environ o m. 1 1 cent, de la base, du c6t(5 droit. Le

wastn d'un usage si frequent chez les Arabes et certaines tribus circassiennes,

ne s'etait pas encore rencontre a I'^poque romaine. Sur les conseils de

M.le

D' Fouquet,cette pi^ce

qui peutetre le

commencementd'une s^rie

interessante, a ^t^ d^post^e dans la collection anatomique du Mus^e du

Caire.

II ne nous a pas paru inutile non plus de consacrer quelques journ^es

aux grottesdela colline occidentale , visitees jadis par Lepsius'^', et fouill^es

sans methode par quelques-uns de nos pred(5cesseurs a Tehneh. Nousy

avons trouv(5 , outre des scarabees , sceaux , monnaies et fragments de papyrus

''' Maspero, L'Hijmne au Nil, Paris, de proprike chez les Arabes , Aans Intern.

1868; GciEYnsK , L'Hymne au Nil , dansle Arch./. Elhnogr., Bd. XV, 1902.

Bee. de trav., XIII (1890), p. 1.''' Lepsius ,

Denkmaeler, XII, 6, 76.

'''Gf. van Gennep, Le wasm ou marque Cf. B. C. H., XXVII, 1908 , loc. cit.

I

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[18] — 158 —

une dizaine de masques de momies en plAtre dont quelques-uns sont en

excellent (5lat de conservation.

En terminant, nous tenons k vous exprimer, Monsieur le Direcleur

g(5n(5ral, tons nos remercimcnts pour rinli'-ret que vous avez bien voulu

t<5moigner a nos Iravaux et pour les pr(5cieux encouragements et conseils

que vous nous avez donm^s. Nous vous prions d'agreer I'hommage de nos

sentiments les plus respectueux.

LeCaire, 190Z1.

G. L. L. B.

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EXCAVATIONS AT ED-DERBY

M. A. H. SAYGE.

Three kilometres north of Esna, but on the eastern bank of the Nile, is the

village of Ed-Der. It takes its name from the Der er-Rumaniva, an old

Coptic convent the site of which is still marked by a saqya and some ruined

walls of burnt brick. I was told that Coptic graves had been found on the

west side of it, as well as a slab of marble, on which a serpent was

sculptured ; but the cemetery has been under cultivation for the last year

and a half, and a crop of wheat was forming above it. It lies between a

gisr and the Kilabiya canal, a little to the north-west of Ed-D^.

South of Ed-D^r, which is on the edge of the desert, is the Ezbet

Hamadiya and some way to the north of it the Ezbet Hamidiya (west of

which is the site of the Coptic monastery) and the Ezbet Mahmud. Five

kilometres north of Hamadiya is Hamad£lt, with the railway- station of

Mata na. The whole district is at the mouth of a wide wadi which extends

inland for some miles. I explored it to a distance of seven miles from the

river-bank, but found nothing except Ababda graves.

From the Ezbet MahmM northward, for a distance of fully half a mile,

is the site of a large cemeter>' of the age of the Xll"" dynasty. It was here

that I intended to excavate. My hope of finding something to reward my

labours was, however, disappointed, for the cemetery has been so system-

atically and scientifically plundered during the last twenty-five years that

scarcely anything was left. Even sifting the soil failed to produce anything

more than a few beads. The railway has been carried thro' a part of

the old burial-place, and another portion of it is now beginning to be

placed under cultivation. The only unplundered graves that I discovered

were at the Southern extremity of the cemetery, immediately eastward of

the Ezbet Mahmud, but unfortunately they belonged to very poor persons, a

fact which has probably protected them from the antiquity-dealers. They

seem to have been the earliest graves on the site; at all events two of the

I

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[2] — 160 —

vases I found in them are of IX"" dynasty form. On the western side of

the cemetery was a small prehistoric cemetery, of the age of IT'' or

III"" dynasty, on the south side of which were a number of shallow graves

in which the skulls and bones of oxen had been interred. The great

XII"" dynasty cemetery, however, had encroached upon the prehistoric, the

Xll"" dynasty tombs being mingled with prehistoric graves.

This XII"" dynasty cemetery originally covered a very extensive area, Its

most important part lying on the north side of a shallow wadi, where there

was a thick bed of pebbly gravel. But my attempts to find unplundered

tombsor graves either here or elsewhere on the site were all unsuccessful;

the ground had been proved and thoroughly worked everywhere. All that

I could do, therefore, was to recover what I could out of the archaeological

wreck, by tracing, so far as was possible, the architectural details of the

tombs and examining the potsheads and pottery, which in a few instances

I found still ill situ. Except in the prehistoric and IX"" dynasty outlying

portions of the cemetery, which occupied but a very small part of it, I came

across nothing that was earlier than the period of the XI"* dynasty or later

than that of the XII"".

I began my work a"'' February igoS. The tombs were of the usual

XII"" dynasty forms, some of them being pit-tombs with a sloping chamber

opening out of the end of the shaft, while others consisted of underground

vaulted tunnels of brick. The pit and tunnel tombs were intermixed, and

there was more than one variety of each. In at least two cases an arched

tunnel, 6 i/a ft. high, had been built at the bottom of the pit-tomb which

was excavated in the gravel. The earth of the second of these, upon being

sifted, yielded a worn green scarab with a characteristically XII"" dynasty

pattern, and one or two flattened ball-beads of amazon stone. This was all

that had been left by the recent plunderers of the tomb. The tunnel ran

from west to east, the entrance being at the west end. In one case the pit

was of rectangular shape and rather more than seven metres deep,

the walls being lined with brick three-forths of the way down from

the top. Whether the brick-work was the remains of atunnel, ornot,it was

impossible to say. At all events no bricks were found in the earth and sand

with which the tomb was filled.

In another case, the pit was of the ordinary form, but on the south side

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— 161 — [3]

of it was a slope of rough stones which served as a staircase leading to the

chamber at the bottom. Half way down the nortli side of the pit, at a

depth of 4 i/a metres, I found an undisturbed deposit of XII"" dynasty

dishes and vases of red ware. The dishes were fourteen in number and had

a wash of red ochre giaze on the inside, which, in the case of one of them,

was further ornamented with a pattern of three parallel black lines, four

times repeated, and drawn to a short distance from the edge. The diameter

of this dish was o m. 26 cent., the height being m. 08 cent. The other

dishes had a diameter of m. 26 cent, and a height of m. 1 cent.

There were twenty vases, besides one jar I and one ribbed cup "T with red

ochre wash inside. Most of the vases had been covered with a red ochre

glaze, the edges of several of them being further painted black, while a

black band was drawn round the neck, the band being sometimes in relief.

In one instance black bands were drawn round the body of the vase.

Some of the vases were pointed with lips; where this was the case,

the black edging was especially thick. One of the vases, which was

of rough ware, had been slightly ribbed in the neck by means of a

sling; and two broad bands of white were painted, one round the neck,

and the other round the body of the vase. The diameter of the mouth of

this vase was m. 1 1 cent., the circumference of the body being om. 54 cent,

and the height m. aB 1/9 cent. Another rough red vase, with a diameter

of m. 09 cent, at the mouth, a circumference of m. Sg cent, round

the body and a height of o m. 96 cent., had a rope pattern incised on the

lower portion of the body. The most elegant vase in the deposit was one

approximating to an XVIII"" dynasty form, with a long neck, which was

ornamented with four black bands, between which was a central band of

black disks connected by lines and evidently intended to represent a necklace.

At the bottom of the tomb I found the burial chamber on the north side.

It had been so thoroughly rided that a careful search produced nothing

except a few fragments of stucco, painted yellow and red, from a coffin,

a non-mummified skull and pieces of bone, two cups and dishes, one with

the ornament of the three black lines four times repeated on the edge , one

jar, and six vases, three of which had black lines on the edge and neck,

while one was of this shape A .

In another pit-tomb, more to the north, I found some fragments of a

Annalet, igo5. 11

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[4] — 162 —

painted colTin, a few ring-beads of blue glaze — assigned by Prof. Petrie

to ibe XI"' dynasty — and a small ball-bead of carnelian. In a sort of

pocket in the north-east side of the pit was a deposit of pottery, apparently

in situ, consisting ofthree dishes with a wash of red ochre glaze on the inside,

and three vases of rough red ware. A few bricks were also found in the

rubbish, m. 87 cent, long, m. 16 cent, wide and m. 09 cent, thick,

but I could not discover what their original position had been.

The tunnel- tombs, which were intermixed with the pit -tombs, were of

larger size than the latter and probably indicated greater wealth on the

part of those who had been buried in them. The general plan of the tombs

agreed with that given by Mr. Quibell in El-Kab, I, 1, q, 3, except that

the arch of the vault was nearer the surface of the ground , and the brick-

work above it was less thick than at El- Kab. In some cases the arch consisted

of a double row of headers, but in other cases there were three rows.

Potsherds were invariably mixed with the mud-mortar which cemented the

bricks together. The size of the bricks was the same as that of the bricks

the dimensions of which have been given above. There was usually one

arched tunnel running north to south with an entrance at the north end,

on either side of which a wall of brickwork projected for some distance into

a sort of court or well, the sides of which were only partially lined with

brick. I could nowhere find any traces of a stair- case leading down into

this court, but that is probably due to the ruthless manner in which the

tombs have been destroyed by the antiquity -dealers. In the best -preserved

of this class of tombs the projecting wall was 1 1/3 feet in width, the width

of the wall on the other side of the angle, between the point where the wall

turned and the unbricked wall of the court, being two feet.

The vaults or tunnels naturally varied in size. One of them that I

measured was 2 m. 880 mill. long, and 1 m. 626 mill, wide, while

another, the entrance of which was at the south end, was 1 m. 880 mill,

wide. The best-preserved of them, on being cleared, proved to be singular

in having no court or well at the northern end, where the entrance was,

while a second tunnel of smaller size, and without any door or opening at

all , had been built up against its southern end , in fact , formed a continuation

of it. The main tunnel was 7 m. 280 mill, long, 1 m. go.^ mill, wide and

near 2 metres high. Thedoor reached to the roof of the vault, and a great wall

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-163- [5]

had been built up against it, o m. 35 cent, thick and rising o m. 3o cent,

above the top of the vault. The brick- work of this wall was of the age of

the XII"" dynasty. The smaller tunnel was 5 m. ilio mill, long, and

1 m. /i5o mill, wide, but of the same height as the first, differing from it

only in having no opening. In the rubbish of the larger tunnel were

fragments of stucco, painted blue and yellow; a dish with red ochre glaze

on the inside; another with a ribbed rim painted red (circumference

m. 38 cent., height o m. i 3 cent.); two small vases; one large vase

(of the shape given in Pelrie's, Afa/«M« Gurob and Howara , XIY , ig); another

smaller vase of Xll"" dynasty type; fragments of redware

with alternate

bands of black and blue, and a small vase ^ of thin, finely -polished cream-

coloured ware, with a red rim and a wash of white paint inside (diameter

of mouth m. 8 i/a cent., of body o m. 38 cent., height o m. i 2 cent.).

1 also found two terra- cotta bars upon which the coffin had rested. One of

these was m. 48 cent, long, m. 10 cent, broad and m. 06 cent,

thick; the other, which was broken, was m. 1 cent, broad and

m. 07 cent, thick, and a (lower had been incised upon it before burning.

Towards the north-eastern end of the cemetery, the earth from the tombs

yielded fragments of coarse pinkish pottery, white on the outside, with the

incised wave pattern figured in Kahun, XIII , 4 1 ; also fragments of dark-red

incised pottery like that figured in Kahun, III, io3; broken terra-cotla

coffins; dark -red ribbed pottery; and jars of coarse ware resembling those

which characterise the Old Empire. I found some of the latter close by,

on the site of the prehistoric (III"* dynasty) cemetery, and it was in-

structive to observe the differences between them. The Old Empire jar is but

slightly baked , with a black layer in the middle of the clay, whereas the

Middle Empire jar is burnt red throughout. It has however, a neck with a

smooth surface and nn indentation running round the base of it OT;

cf. Kahun, XIII, 73. In this part of the XII"' dynasty cemetery, I also found a

piece of thin polished black -topped pottery, black inside, of Xhe pan-grave

type. But I did not come across a single fragment with a mark upon it,

tho' there were many sherds of the fine white ware of the XII"* dynasty.

At the north end of the burial-ground were traces of two tombs which

must have originally been the chief ones in the cemetery. On the northern

side of them the ground had been filled with inscribed terra -cotta cones.

I

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[6]_ 164 —

.

the first that have heen found outside Thebes, tho' uninscribed cones of the

XII"* dynasty have been discovered at Rizagflt and I have picked one up at

Gebel(5n. An Arab building has stood upon the spot, the foundations of

which I excavated, and, in the old akitchen- midden n of the building, I

found several of the cones and the fragments of an alabaster jar as well as

of a terra -cotta codin with hatched edge. A comparison of the various

cones which I collected gives the two accompanying inscriptions :

'111 Miinj

1^^

1. R The divine scribe, Aa-pehtin.

a. wThe divine scribe, priest (?)'" of the temple of Hathor, lady of

Ag(e)n, Aa-neterfl.

The importance ofthese inscriptions lies in their giving

thesite

of the

city of Agn(i), which M. Daressy has conjectured stood near the modern

Matli'na (Recueil de travaux reladfs a la philologie et a I'archeologie , X, i-li,

p. 160-1 4 1). It would appear that he is right, since the cemetery of

Ed-Ddr is opposite Matd'na, and my enquiries elicited the fact that the old

name is still preserved in that of the Wadi G!n, into which the Nile-water

is pumped from Matli'na , tho' it has been obscured by the map-makers who

have changed Gin into el-Ginn. The size of the cemetery shows that Agni

must have been an important place in the age of the XII"" dynasty, and as

I discovered nothing later than that age it would seem that its place was

subsequently taken by Esna. As Hathor was worshipped there, we may

conclude that it was the AphroditopoHs of the Greeks (Strabo 817). The

cones of Aa-pehti were large and painted white; those of Aa-neter were,

on the contrary, small, hard-baked and unpainted. Along with them were

fragments of fine white pottery, other fragments with wave patterns, and

vases with twisted necks, the only ones that I found in the cemetery. The

'"' The character resembles an obelisk rather than hon, in the one example in which

it ia at ail clear.

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— 165 — [7]

prehistoric cemetery had been entirely wrecked, and I could obtain nothing

from it except fragments of pottery, a broken alabaster vase of 11°'' dynasty

pattern and a large quantity of ox-bones.

To the south of the great XIl"" dynasty cemetery, and on either side of

the railway, was a considerable number of shallow graves, the place of

each of which was marked by a large stone, half-buried in the ground.

Those on the eastern side of the railway had been all plundered; but I found

a sand-dune on the other side of the line, close to the Ezbet Mahmud, the

graves in which had been untouched at all events in modern times. There

were, however, some modern interments among them. I excavated the

whole of this piece of ground , finding seventeen graves in all. Unfortunately,

as I have already stated, they must have belonged to very poor persons.

The graves were all shallow and usually oblong in form, tho' some of

them were merely pits, and in one case (n° h) there was a small pit,

m. 3o cent, deep, at the east end of an oblong excavation which was

1 m. 900 mill, in length and i m. 48o mill, in depth. There was a doli-

chocephalic skull in this grave and the feet of the skeleton seemed to have

been partially mummified. There were also remains of wrappings and

fragments of painted leather, but like the bones they fell to pieces upon

being touched. The oblong graves were all dry from east to west, and the

skull was invariably at the east end. In one of them (n° 7) a great pot of

red ware, similar in shape to one found by Mr. Quibellin a « tunnel-tomb

at El-Kab (^El-Kah, XIII, 9), was placed by the head of the skeleton,

and by the side of the arm were some blue-glazed beads of VIII'''-IX"' dynasty

style, a string of small blue and black glazed disk beads (like those found

in cemetery Ya at HA) and a cowrie shell. The skeleton was in fragments,

indicating that the grave had been disturbed shortly after the interment,

but seemed to have been laid in a crouched-up position. Another oblong

grave (n" 1 ) was 1 m. 45o mill, long, o m. 5o cent, wide and o m. 63 cent,

high. Here a round jar of VIII"'-IX"' dynasty pattern was found at the west

end. A few blue and black beads and a cowrie shell were also found bv the

side of the skeleton which like that in n" 7 had been « dismembered w.

At the southern extremity of the sand-dune was a grave (n° 5) containing

a delichocephalic skull covered with thick curly hair of a rich auburn colour,

over which some coarse linen had been folded. The leg -bones were lying

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[8]— 166 —

under seven large stones, while the other bones were piled p^le-m^le

between them and the skull. The feet had disappeared. Here again were a

few blue ring- beads — ascribed by Prof. Petrie to the Xl"" dynasty,— and

some cowries, as well as fragments of dress, one piece being darned, while

there was another piece with a black stripe running down it. In another

grave (n° 6) was a shell for paint, also a fragment of thickisb burnished

black-topped ware like that in the « pan -gravest. From another grave a

large flint with a phallus- like excrescence in the centre, which had been

streaked with red paint, was brought to light.

The pit- graves contained bones only; a typical one was i metre deep

and 1 m. 1 6 cent, in diameter. As in the XII"' dynasty cemetery, so here

all the skulls I found were dolichocephalic, closely resembling those of

the modern inhabitants of Upper Egypt.

Arab graves had been sunk in the middle of the older ones. In one of

these was a large pot with four bandies which had been placed by the head

of the skeleton, as in the older graves. The skull itself, bowewer, was

markedly unlike those in the older graves, beingsmaller,

prognathous andless dolichocephalic. The grave was rectangular. In another late grave were

bricks from the XII"" dynasty cemetery, as well as fragments of rough red

ware with a rope pattern and of the coarse white -faced ware of the

Xll"" dynasty. In another grave, which was also probably Arab, were frag-

ments of a bowl of this red ware, with a glaze of red ochre on both the outer

and inner sides, that on the inside being covered with a white wash, while

that on the oulside was ornamented w ith a series of broad black bands. Neither

here not elsewhere did I come across any pottery of Coptic period.

1 a 3 & 5 ti

O D s7 8 q 10 11 13 i3

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— 167 — [9]

1 Red ware , slightly glazed , with four black bands and the imitation of a

necklace in black round the neck. Diameter of mouth o m. 09 cent.,

circumference of body m. 46 cent., height m. 27 cent.

2. Lipped vase with black rim and wash of red ochre glaze. Diameter ofmouth

m. 09 cent., circumference of body o m. 62 cent., height o m. 27 cent.

3. Vase with red ochre glaze, black rim and two black bands beneath.

Diameter of mouth o m. 10 cent., circumference of body o m. ig cent.,

height m. 35 cent.

4. Vase of rough red ware, with incised band round the body : see Diospolis,

XXXVI, 157. Diameter of mouth o m. 10 cent., circumference of body

o m. 61 cent., height m. 26 cent.

5. Lipped vase with red ochre glaze, black rim, and black band beneath in

relief. Diameter ofmouth om. ogcent. , circumference of body om. Bgcent.,

height o m. 26 cent. See Diospolis, XXXIV, 71 ; Kahun Gurob and Howara,

XII, 29.

6. Vase with red ochre glaze : compare El-Kab, XVII, 117.

7. Rough red ware with lip; compare Kahun Gurob and Howara, XIII, 90.

8. Rough red ware with incised lines round the neck painted white. Diameter

of mouth m. 09 cent., circumference of body m. 54 cent., height

m. 28 cent.

9. Vase with wash of unglazed red ochre. Diameter of mouth m. 09 cent.,

circumference of body o m. 5i cent, height o m. 27 cent.

10. Coarse red ware; diameter of mouth o m. 09 cent., circumference of body

m. 4i cent., height m. 27 cent.

11. Small vase of rough red ware. Diameter of mouth m. 5 1/2 cent.,

circumference of body m. 97 cent., height m. i5 cent.

12. Lipped vase of rough red ware. Dimensions as n° 5.

1 3. Vase of rough red ware : compare El-Kab, XVII, 112.

""

A. H. Sayce.

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RAPPORT

SUR

DEUX AINS PASSES AU DISTRICT MINIEH-ASSIOUT

PAR

SOBHI EFFENDI ARIF

INSPECTECR OE 1 " CLASSE DU SEnVIGE DES ANTIQUITk's.

Monsieur le Dlrecleur g^n^ral

Lorsqu'apr^s deux ann^es de residence a Medinel el-Fayoum, vous m'eiites

transKr^ de la direction du district Fayoum-Benisoue a ceiie du district

Minieh-Assiout, vous voulAtes bien m'autoriser k placer ma r(5sidence, non

plus a Rodah, mais k Minieh. Rodah ^tait en effot, depuis la fermelure de

I'usine, d(5nu(5e de toutes les ressources n(5cessaires a la vie, et no pouvait

plus demeurer le centre d'une administration. Les bureaux furent Irans-

f^r^s k Minieh oij ils sent demeur^s jusqu'a ce jour, et nous n'avons tous

eu qu'a nous Miciter de ce changement.

I. Description topographique. — Sans carte, il serait difficile de faire

comprendre au lecteur I'organisation qui a et(5 donn^e a ces deux provinces.

J'ai done r^duit les grandes cartes du Ministere des Iravaux publics a une

(5chelle de ^j—jj, et, comme il ne s'agissait ici que des sites antiques, j'ai

supprim^ les canaux, digues, petits villages et autres indications supcrllues

en la mati^re.En

jetant

un coupd'oeil

sur chacuned'elles (fig. i et

a) onverra que le developpement des terrains a surveiller est de 3oo kilometres

sur chaque cot^ : j'ai marqu^, avec les sites anli(|ues, le cours du Nil, la

lisifere du desert, la voie ferr^e et les gares qui donnent accfes aux sites

antiques. Ceux de ces derniers qui s'^chelonnent sur la rive est sont plus

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[8]- 170 -

faciles h inspecter, et Ton a rarement plus de deux ou trois kilometres a

parcourir pour les alleindre; au contraire ceux qui sent sur la rive ouest

sont tres ^loign^s de la voie ferr^e , et on doit souvent fournir un trajet de

quinze h vingt kilometres avant d'y parvenir.

II. La garde des sites. — D^s mon arriv^e, et apris une inspection

Ir^s rapide des lieux, j'ai remarqu^ qu'une partie considerable de mon

nouveau district (5tait sans garde et abandonn6e au pillage. A la suite d'une

longue entrevue ou j'eus I'honneur de vous exposer mes observations, vous

consentites a me donner carte blanche, a condition que la province Minieh-

Assiout recevrait une organisation pareille a celle du district Fayoum-

Benisouef. J'obtins done la nomination de huit ghafirs nouveaux, et I'aug-

mentation des appointements du chef-gbafir. Grace a cette augmentation

du personnel, il n'est cimeti^re ni kom si petit qu'il ait et^ laisse sans

surveillance : j'ai pu ^tablir des battues r^gulieres et ^chelonner les ghafirs

sur chaque rive de fafon que chacun d'eux eAt un nombre d^termind de

sites a visiter au cours de chaque semaine. La repartition faite et le personnel

choisi, je me suis efforc<5 de soumettre nos gens a une discipline stricte et

de leur faire comprendre la nature et I'^tendue de leurs devoirs. La tache

n'a pas ^te facile, tant I'empire de la routine «5tait fort sur eux, mais les

mdmes proc^dc^s qui m'avaient reussi au Fayoum et que j'ai exposes dans

mon rapport precedent '", m'ont reussi ici encore. Au bout de quelques mois,

nos agents etaient dressds tr^s convenablement et le service fonctionnait

avec une r^gularit^ qu'il n'avait jamais eue jusqu'alors. Ce r^sultat est dAen partie a la s^v^rit^ que j'ai d6ploy(5e d^s mon arriv^e et dont je ne me

suis jamais d^parli. Je me suis fait un devoir de ne jamais pardonner la

plus Ughre infraction aux r^glemenls, et, grace h cette rigueur soutenue, j'ai

pu d^raciner presque compl^tement certaines habitudes mauvaises que nos

agents avaient contract^es et dont vous m'aviez signals I'existence dans plus

d'une occasion.

Comme au Fayoum, je les rassemble un jour par mois, mais, comme la

province est tr^s dtendue j'ai indiqu^ aux uns Minieb , aux autres Achmoun^in

et Assiout, pour lieux de reunions :je leur ai ^vit^ ainsi les inutiles et longs

'** Annates du Service det antiquttes, 1906, t. V, p. 5i-53.

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[6]- 172 -

dt^placements auxquels ils auraienl ^t^ astreints si je les avais convoqu^s tous

au m<^me endroit. J'ai adopts en plus un nouveau syst^me que I'exp^rience a

montr«5 (5lre profitable a tous les points de vue : la y^, ou ordre du jour,

paraissanl tous les deux ou trois mois selon le besoin. Jc porte a cet ordre

du jour les nominations et les licenciements , les punitions et les gratifi-

cations qui sont accord(5es h nos agents, ainsi que les peines ou les recom-

penses dent les Omdehs, Cheikhs et Agents de la S^curitt^ publique ont

M I'objet pour affaires concernant noire Service. J'en remetsun exemplaire

a chaque ghafir avec ordre de le communiqucr aux Omdelis pour leur

montrer le soin que le Gouvernement apporte a faire respecter ses

decisions.

La garde des sites et I'organlsatlon du district ainsi etablies offrent un

double avantage. En premier lieu, elles favorisent les fouilles scientifiques

autoris»5es, en second lieu elles ont exerc^ une repercussion favorable sur

le cliapilre Recettes.

III. Fouilles scientifiques autorisdes.

— Neuf missions scientifiques

anglaises, fran?aises, allemandes et italiennes, ont travaillcJ dans la pro-

vince Minieh-Assiout. Toutes ont reconnu le bon effet de notre organisation

et elles m'ont hautement declare que les fouilles clandestines, jadis si

fr(5quentes, dtaient devenues Ir^s rares si meme elles n'avaient pas tota-

lement disparu. Les n(5cropoles ont 6le retrouvees chaque ann^e, lors de la

reprise des fouilles, dans I'^tat ou elles avaient 616 laiss^es a la fin de la

campagne pr^c^dente, et les marchands d'anliquit(5s ont vu diminuer leur

commerce sur une assez grande ^chelle grAce a la repression des fouilles

illicites.

Les notes que j'envoie aux autoris^s de fouilles, les ordres donnas a mes

agents, et les avis adress(5s aux Moudiriehs ont enorm(5ment contribu^ au

r^sullat sus-indiqud.

IV. Recettes. — H n'y a plus aujourd'hui beaucoup de particuliers qui

se permettent de prendre le sdlmkh, les moellons ou les chalcfs, sans auto-

risation pr^alable. Aussi les recettes percues du i" mars igoS a ce jour

montrent- elles une accrue considerable sur ce qu'elles etaient ant^rieu-

rement.

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— 173 —

Recettes pour l'annee 1908.

[6]

DESIGNATION DES RECETTES.

1 PiRTIE.

a PARTIE.

Sommes versees au Service par les pre-

neurs de sehakh

Sommes versees par le Service aui ghafirs

surveillant I'enlevement du tehahh. . . .

Sommes provenant de la venle des mate-

riaux divers

Sommes versees par le Service aui ghaiirs

qui surveillent i'enlevement des male-

riaux divers

Sommes nettes versees a la Caisse du

Service en 1 908

ToiiL pour 1908

SOMMES

PEnCDBS.

L. E. M.

470 900

67 200

338 100

SOMMESpayees

lOX CHAriBS,

L. E. M.

370 900

35 i5o

396 o5o

SOMMESversees

AD SERVICE.

L. E. M.

'ia o5o

lift o5o

Rbcettes pour l'annee igoi.

DESIGNATION DES RECETTES.

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[7]_ 174 -

Avec les sommes encaiss^es pour I'enl^vemenl du sihahh et des mat^riaux

je mainliens une moyenne de quarante ghafirs provisoires. Geux-ci servent

de renfort aux agents permanents de Touna et d'Assiout, dont les n&ro-

poles sont fortemcnt menacdes par ies fouilleurs iliicites. GrAce a celte combi-

naison qui nous a permis d'exercer une surveillance plus (5troiie, les voleurs

d'antiquit^s ont dft renoncer tres souvent a leurs recherches. Outre les

Irente-trois agents permanents que paie le budget du Service, mon district

possMe done quarante agents provisoires qui peuvent etre assimil(5s aux

permanents et qui portent le nombre total des surveillants a 7 3 pendant

presque toute I'ann^e.

V. Proch. — Fortement seconds par leurs Excellences les Moudirs de

Minieh et d'Assiout, par MM. Monteith Smith et Racell, Inspecleurs du

Minist^re de I'int^rieur, je suis parvenu a surmonter beaucoup des difiicultt^s

qui proviennent des usurpations de terrains et des vols de matdriaux ou

d'antiquitt^s commis sur les domaines du Gouvernement. Je dois m^me

faire remarquer que dans les proces de contraventions et de d^lits pour vols

de mat^riaux et de sdbakh ou pour violence commise sur nos agents, qui

ont ^t^ intentds a ma requite, tous les jugements rendus I'ont et(5 en notre

faveur. De plus, j'ai dA soutenir des lutles assez longues contre les carriers

afin d'emp^cher la destruction des tombes et des hypog^es antiques diss^-

min^s au milieu des carri^res modernes; j'ai le plus souvent r^ussi dans

celte tAche delicate. Enfin, je me suis heurt(5 a I'insouciance de certains

Omdehs en mati^re d'antiquit(5s, mais j'en ai fait punir quelques-uns, et

grAce a ces punitions, j'ai obtenu des autres toute I'activitc^ dont iis sont

capables. L'affaire la plus imporlante que j'aie eu a trailer concernail le

tell de Bahnasa , I'anlique Oxyrrbynchos , oii des sujels locaux , les Mehrongis

nous dispulaient la propri(5l^ des terrains sur lesquels MM. Grenfell et Hunt

faisaient leurs fructueuses recherches. Nous avons gagntS le proces qu'ils

nous avaient intent^, et le site d'oii tant de papyrus pr^cieux sont sortis n'a

pas il& perdu pour la science.

Tels sont les r(5sultals des deux derni^res ann^es. Malgr(5 I'aide que m'a

donn^e le petit ^crivain que vous avez bien voulu m'adjoindre, j'ai dil faire

k moi seul la plus grosse partie de I'immense travail que n^cessite la bonne

administration de mon district. Je crois qu'il y aurait avantage h conslituer

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— 175 — [8]

auprfes de chaque inspecteur un bureau qui lui all^gerait la partie d'^criture

de son service et lui permettrait de reporter toule sob attention sur I'inspec-

tion perp^tuelle des sites antiques.

Daignez agr^er, Monsieur le Directeur g(5n^ral, I'assurance de mon plus

profond respect.

Minieh, le 10 novembre 190^.

SoBHi J. Abif.

I

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HOW

THE TOMB GALLERIES AT THEBES WERE CUT

AND THE LIMESTONE QUARRIED

AT THE PREHISTOIUC FLINT-MINES OF THE E. DESERT

By

M. H. W. SETON-KARR.

Figures i, q, 7 and 8 are heavy iimestone and chert stone-breaking

implements, new to Science, and were found lying on or near the

excavated material at the prehistoric flint-mines in the Eastern desert;

examples are scattered through the Museums of Europe and America,

some are at Cairo.

The illustrations up to and including n" 18 (Plates I to VIII) are quar-

riers tools, and tomb -making implements. It will he observed that most

have a narrow neck for holding. From the evidence of use and the way they

are broken it seems they were employed point first with a stabbing motion.

It was from finding the quarriers tools at the flint-mines in a prominent

position on the workshops, that I was ena])led to recognize the tomb-

maklng implements at Thebes. The finishing and finer work may have been

done with the bronze chisel, butit was not known how the rough excavation

of the galleries was done. They were made in the desert round Thebes, and

numerous stations are to be seen were the blocks of chert were broken up

and the implements formed. The patination and discolouring are much less

than in the older fractured stones. Needless to say, all the implements were

found in the vicinity of the tombs where they were used. The finest series

of them fills a case in the Museum at Cairo; there are none at present in

European Museums. This should settle the question as to how the tombs

were cut, before the finishing with the chisel.

H. W. Seton-Kabb.

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177 [2]

•wnssnffi ojie^

1—1—I—1—1—r—1—I—r—

wnasnif/ ojib^

o-

S9J1}SU/i:}U3:}

wnssTiifi ojieo

di e i I s ^ t e z id

Annale$, igo5.

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[S]— 178 —

N9 4

Two Cfuarriers tools. Flint mines, Maghaga. Eastern Desert

N9 5

Cairo Museum

Sca/eOI234-Se7B3IOI I I l_J I I I I L—

Cent/metres

Cairo Museum

Flint mines

Eastern Desert

N?6

Plate II.

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179 — [4]

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[5]— 180 —

10 Centimetres.

Tomb-makers tool.

Cairo Museum .

Thebes.

Plate IV.

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181 [6]

Scale Tomb-makers tool, The.bes.

N9I(. Q I 2 3 't s s 7 e i /p Ca/ro Museum.

Centimetres

Plate V.

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[7] 182

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[9]184 —

Tomb makers Cool Thebes. N° l*737 in Cairo Museum .

Plate VIII.

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DISCOVERY

OF A NEOLITHIC SETTLEMENT IN THE W. DESERT

N. OF THE FAYOUM

BY

M. H. W. SETON-KARR.

The accompanying map of part of the Fayum Desert (Plate I) shows that

the ancient limits of Lake Kurun extended four, eight, and perhaps ten and

fifteen miles befond the present limits. The Arabs had long collected arrow-

heads and other implements from this part of the desert which I have examined

at intervals during the last eight years. Most European and American

Museums have examples of the peculiar FayAm implements, mostly presented

by the writer. The ground the villages occupied appears to have been just

awash at high water, when the unrestrained inflow formed a huge lake,

hundreds of times the volume of the present one.

The mealing plates were without exception turned over, and might

easily have been passed by as mere blocks of stone.

The entire series found by me In March igoB, except one, are in the

Museum. The grinders are in some cases of conglomerate not found in the

vicinity. The villages were from a quater of a mile to one mile apart.

Whether the desert was then cultivated is unknown, but the lake was then

fresh or nearly so. After the falling of the level by evaporation, deep pools

and lakes were left,' in the now dry beds of which I found many of my

finest implements.

Figures i g to 07 (Plate II) are implements, of new or comparatively new

forms found during my last expedition March 1906. N° 26, is now in the

Naples Museum.

H. W. Seton-Karr.

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[ii; 186 —

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187 [12]

SiA implements purchased by M. Lacau, oFtheInst. Francais, Cairo.

Fayum Desert

Found byMFSeton Karr, Mar. I30S.

Plate II.

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NOTES EPIGRAPHIQUESPAR

M. GUSTAVE LEFEBVRE

INSPECTEUR EN CHEF DU SERVICE DES ANTIQUITES.

I.

Celle stMe a il& trouv^e dans des fouilles de sdbakh, a Kom Athrib

(Benha), a la fin de mars igoB. Elle est entree depuis an Musee du Caire,

sous le num^ro 3791 3. C'est un mauvals calcaire, tres friable. La partie

centrale de rinscription est tres fruste; quelques lettres onl completemenl

disparu. Les caracleres graves ont ^tt5 ensuile peints en rouge.

Haut. om.lto cent., larg. m. 35 cent.

A + (U

eNGAAeKATAKITe

nAYAOCCYNTHeiAIATA

METHANeiANH.KAirAYKY

TATCONerONIOJNCOIITA

ONOMATAneOYKeNAPTe

MIC"KAICO0IA/'KAAONe

eePAnpoAinoNTecKAi/'

eiCriYKYTATONcDAOC

MOM)NTiC HAeMNH

MHOYTCJCnAYAOY

AeYPT/ANeiANHC//

OAMeNWei- CONH

MNHMHEICTCiCeWNAC

Au-dessous de I'inscription , deux lignes trac(5es a la poinle, presque

effac^es :

^^- ^^^^'^

P

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— 189 — [2]

II y a confusion de voyelles et de diphtongues dans les quatre mots

qui suivent : 1. i : KATAKUe, pour KaTaxsiroii; \. 9 : BIAIA, pour iSia.\

\. 6 : eeePA, pour (tiOipa.; 1. i3 : eCONAC, pour aiSivas. Je pense que,

1. k : erONICUN est pour ixy6vuv. II est impossible de distinguer, I. i 2

s'il y avait un second chiffre apr^s 1, quantieme de <t)AM6NCt)9. — Je ne

vois pas ce que signifient les deux lignes gravies a la pointe.

On lira done :

ivdaSe xonaxeTrai

HaCXos cruv Ttj iSi'a ya-

lierij Kveiavti xai yXvxv-

TotT&w ixyoveov /i\vJTa

5 bv6(ia.ta -zsslpvxEv KpTS-

[Xts xa] "Eoipia., xaXov ai-

Ospa. 'orpoXmovTSs xa)

eis yVk\vxuTa.TOv (pdos

f<o[X<3Ji'T[e]s. H Sk fjLvtj-

1 nil ovrcfjs YlavXov

aOitp I ', Avsidvris

ixvrffxrt eis T[oy]s aicSvas.

Le r^dacteur de ce texte a certainement fait effort pour (5chapper a la

s^cheresse et a la concision sp^ciales aux ^pitaphes cliretiennes d'Egypte,

qui, plus encore que les inscriptions latines, semblent exprimer «dans sa

forme derniere et achevee, la nudite redoutable du dernier jourw '•'. Mais il

n'a pas r(5ussi a ^viter la banality (1. 6-9), et sa syntaxe est peusure (1. a-/i).

On notera I'opposition entre xaXbv aiOdpa. wTagr^able lumiere du jour 51

et yXvxuTaTov cpdos « qui est ia gloire resplendissante du ciel n.— Mvif/xr] n'est

pas pris dans ia meme acception aux lignes 10 et i3. Les paiens mention-

naient rarement sur la tombe la date de la mort. Les chr^tiens au contraire

qui voyaient dans ce jour celui de la d^livrance ne manquaient pas de I'y

inscrire : quand revenait I'anniversaire du dt^c^s, des prieres, des offrandes

'"' E. Le Blant, Manuel d'epigraphie ehrelienne, p. 9.

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[3]— 190 —

en cel^braient la comnu'tnoration, fivrifir^. Nous Irouvons la m^me expression

dans une inscription de Nicopolis (Alexandria).

i^riosv Sh

»7 (ivtffiyj avTtjs (payLtvuO xy' . .(I)

Mvtffiti , a la ligne 1 3 , a son sens habituel de souvenir, mimoire.

La formule e/s Tois aiSvas (^ciijus memona in mternum, 'per swcida manchOj

est nouvelle, a ma connaissance, dans i'(5pigraphie chr^tienne d'Egyplo '-'.

11 n'est pas possible de dater cetle (5pitaphe : cependant le symbole

A >f< CJ ,plac^ en t4te du texte , nous perraet de croire qu'elle est ou post^-

rieure au iv' si^cle, ou du iv' si^cle m^me '''.

II.

St^e trouv^e ^galement ^ Benha, en juin igoB.

Calcaire. — Haul, o m. 19 cent. X o m. a4 cent.

APSINOHS

<t)|AAAEA<l>oY

Kp(Tiv6r)S

Q>iXaSiX<f>ov

o de 01AAAeA<t>oY, de tr^s petite taille , semble avoir iti ajout^ apres coup.

III.

On a r^cemment transport^ a MMinet-el-Fayoum deux lions provenant

de Kom Oushim, rfV'-j pj5^ Us <5taient connus de MM. Grenfell et Hunt

[Fat/um Towns, p. 3 1). J'ai copi^ I'inscription qui se trouve sur la base d'un

'*' Celte inscription a ^t^ souvent pu-

blic. Je renvoie h Miller, Rev. Arch.,

XXVII (187/1), I, p. 48.

'*' Dans cetle m^me inscription de

NicopolLs ct dans d'autrcs , on trouve bien

ei's Tovs aiwvas, mais ces mots font alors

partie d'une formule doxologiquc comme

6ti (tov iaiiv ^ id^a xai rd xpiros sis

TOVS al&vas t&v aiuvuv.

''' En Afrique, en Asie Mineure, ce

symbole n'apparall pas avant le iv' sikle.

Les quelque quarante inscriptions grec-

qiies d'Egypte , ou Ton rencontre ce sym-

bole , ne nous apportent malheureusement

aucune indication prdcise sur la date de

I'apparition d'A 4« CU.

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— 191 wfie ces deux monuments : ma copie differe I^gerement de celle qu'avaient

prise ies deux savants anglais (^Fayum Towns, p. 3/i, IV, [a]) quand les

lions ^taient encore a demi enfouis.

AnOAAOJNIOCCITO

ANeeHKeenArAecb

ATToXkuvtos eTnoX(6yosj

iviOr))ts sit' iyaBSi.

IV.

Inscription bilingue, provenant peut-etre d'Asfoun : la parlie superieure

de la stMe est cintr^e; stele brisee a gauche et en has.

Haul, o ID. 3& cent., larg. o m. 33 cent, environ. Texte grec

lePAKAnOAACON

wieeHKEN

wnATAeoji

lepa.xonr6XXuv

Mw' iyoiOiSi.

Sur le nom propre Iepaxa7r<$XXwv, cf. W. Spiegelberg , Aeg. und Griech,

Eigeiuiamen, p. i5, 99.

Au-dessous , le texte ^gyptien en deux lignes dont il ne reste que le d^but :

1^*^iQj

|»||

Assiout, juin igoS.

Gdstave Lefebvre.

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NOTES D'lNSPECTIONPAR

M. GEORGES LEGRAIN.

XXVII.

LE PROTOCOLE DE TOUTANKHAMON.

Nos ouvriers, le 28 juin 1 906 , dans Tanijle nord-est de la sallc hypo-

style mirenla jour une grande et belle stele dcgros rouge compact, mesiu'ant

2 m. 55 cent, dehaut et 1 m. 3 cent, de large. Nous la publierons bienlot.

EUe fut, ainsi que beaucoup de monuments de Toutankhamon, usurpee

par Harmhabi qui, partout, y substitua ses cartouches royaux h ceux de son

pr^^cesseur.Par

centre, ies trois autres

noms royaux, nom d'Horus, nomde vautour et d'urjEUs, nom de faucon d'or, furent respecters el nous ont

permis de reconnaitre la fraude. Malheureuserhent, un (5clat nous a prives

d'une partie de ces litres, le second, mais telqu'il est, noire document nous

fournit le nom de faucon d'or complet ce que le Konigsbuch (4o6) ne

donnait pas encore.

La premiere ligne de la stMe est ainsi con?ue : (—) § ,7i^ liM Q, ^ ,

,' ,'

,

(MM]^OSVI JH ? H ^- L- deux cartouches sont en

surcharge, je le r(5pete. Le nom de vautour et d'urajus etait assez long,

scmblc-t-il. II parait d^buter par | else terminer par — . Le nom d'Horus

d'or est maintenanl complet ^*^ 111- ^'*^^^ ""'^ addition a faire au

Livre des rots.

• G. Legrain.

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.hiiiiilis du Service des Auliquites, t. VI Plate 1

l'\\otol)i\v H.;i-tliauil, Pan*

Arch between chambers K-L in the tomb of Seti I.

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C

O

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Annates iu Service des AntiquiUs , T. VI. PL III.

>i>er

\

\

Drawings on Ostracon found in the tomb of Merenptah.

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Aiiiinles du Service lies Aniiquiles, t. VI. ?\ak IF

H'iol<ity|iic> lirrthaud, Pan*

Relief in the tomb of Morcnptah

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a

til

l

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to

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MASTABA MOUNT EXCAVATIONSBY

M. DOW COVINGTON.

GHIZEH. — TOMB N" 1.

LOCATION.

The Mastaba Mount Excavations extend southwards from a point about

2 00 metres S. of the large cliff quarries just to the south of the Sphinx.

For 600 metres the concession follows southwards the low broken ridge

which borders the Libyan desert plateau, then, extending westwards for

some 760 metres, terminates at a promontory which rises i,/ioo metres

due S. of the Great Pyramid. Just 35o metres to the north, and intersecting

this Pyramid line, are the Ancient Causeway ruins, as shown in Perring's

Plates.

The above promontory is surmounted by this tomb n° 1 — an immense

sun-brick structure (61 m. 97 cent, x 3/i m. 53 cent.) of the I" Dynasty.

In this great Memphian necropolis such a fine site would naturally be

selected by the builders of such a monument.

Just 1 1 metres to the east are the picturesque ruins of a large bluish-

grey stone mastaba (about a 8 metres x 12 metres) excavated by Mariette.

This great structure was by far the most important of the 3() tombs.

I discovered and cleared. It resembles as to exterior decoration the Royal

tomb of Negadah discovered by M. J. de Morgan in 1897. These 89 tombs

include : 1 5 various rock-cut burial shafts; 8 cave tombs (rock cut chambers

with door entrances as distinct from shaft); i3 serdabs; 5 mastabas, and

part of what seemed to be the outer court of a temple.

The entire concession seems to have been fully worked, many of the

best savants having tested it. Mariette himself once referred to it as a

hopeless field. From an Egyptological point of view, however, some of

Annalet, igoS. l3

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[2]— lO'i —

the tombs were interesting, and many of the objects and fragments we

secured were of historicai value. They represented the I", 111"', W\ V"', VI"',

and XXVI"' Dynasties.

DISCOVERY.

Most of the eastward facing slopes of the hills in this district contain

tombs which had been easily cut from the soft , sandy, fossiliferous limestone

and it was while following what I believed to be a serdab wall in the

eastern face of the prominent hill which composed and yet concealed this

preat mastaba, that I discovered it. I first noticed a thin white broken

streak of white casing mingled with the sand. This was peculiar, for the

sand covering the hill and district was free from such discoloration but

thickly strewn with fragments of brownish coloured boulders and pebbles.

By merely brushing aside but o m. 02 cent, or m. o3 cent, of sand,

the dark coloured tomb brickwork was exposed. This we followed for over

61 metres on the E. side, and 3/i m. 5o cent, on iheN.; thus revealing the

tomb outlines, which encompassed the entire hill. It was because the surface

of the hill under which the great tomb reposed exactly resembled the

pebbled dessert above which it rises that no one suspected its presence.

The small bowi-shaped depression near the northern end, and the long

sloping depression extending for 1 7 metres to the south protective wall

though the results of former excavations, appeared but natural, and

therefore attracted no attention. The hill, including the N. depression,

is shown in the i()o3 issue of Baedeker. It is remarkable that this large

building, so conspicuously situated, should have remained so long undis-

covered. It is said that Marielte Pasha sketched the large adjoining mastaba

from the top of this one, never suspecting that just a centimetre or two

beneath his feet there reposed this interesting structure.

EXCAVATIONAL PROCESS.

In early June 1 909 with a force of 35 men and boys from the pyramid

villages, and with Ibrahim Faid as Government reis, we cleared the upper

part of the eastern, northern, and small part of the western inner or main

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— 195 — [3]

wall (as distinct from the outer or protective wall). We also cleared, but

without result, the N. depression referred to, and the long deep 17 metres

trench, terminating at the Roman tombs near the S. E. corner. The

depression and the trench were very old excavations.

I then abandoned the tomb to excavate some smaller ones. This I did

reluctantly, for recognizing the importance of the structure I desired to at

once secure the details. However, 7 months later, in January the following

year (1 yo3) we resumed work there under much better, though far from

perfect, conditions; instead of pyramid people we were able to secure,

thanks to Prof. Maspero and Mr. Quibell, a staff of 3o experienced menfrom up the Nile who had been well trained by Messrs. Petrie, Reisner,

Garstang and others. Above all we had the benefit of the invaluable services

ofMr.J. E. Ouibell.

We began by trenching towards the W. protective wall, about 20 metres

of which we cleared from the N. W. corner. Then cleared much of the

surface of the main brickwork , exposing the Roman tombs built into the

structure at the N. E. and S. E. corners, and the large step-shaped

depressions (probably also used as Roman tombs) above the N. W. corner.

We then discovered and cleared the small /i-steps stairway leading into the

N. end of the great stairway passage. After which we cleared central portions

of the outer faces of the N. S. and E. protective walls; thus securing the full

dimensions of the tomb. A tremendous amount of heavy d(5bris consisting

of large stones, boulders, and caked sand in strata, filled the wide, deep

stairway leading S. into the main shaft. To avoid removing this we trenched

through the brickwork on the E. side 1 6 metres from the N. and fortunately

struck a crude rock stairway (no part of the original structure) which led

down to the very top of the main shaft. We then cleared the 1 1 metres

shaft, exposing at its base on the S. side an immense oval limestone port-

cullis. Tunnelling around it we discovered and cleared a short passage leading

into a large chamber, and several clay-cut galleries and tombs. Discovering

an inner shaft sunk over 1 metres into the floor of the west chamber,

we cleared it, exposing at its base a large flat square-cut portcullis which

stood in its original position before the Sepulchral chamber. Passing over

the stone without disturbing it we entered and partly cleared the chamber;

thus completing the excavation.

i3.

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w 196

i-^l r rXf Arrt%:

Fig. ..

MAIN STRUCTURE.

Like ail maslabas it is rectangular in shape, but the sides instead of

sloping, are vertical; a distinguishing feature in this and other similar

structures of the early archaic period.

The main structure oriented ()° E. of true N. measures 5/4 m. 97 cent.

from N. to S., and 27 m. 99 cent,

from E. to W. , but including the

enclosing or protective walls,

which are of course a part of the

monument, the dimensions are

61 m. 7 a cent. N. to S. and

34 m. 53 cent. E. to W. (about

209 X 1 13 Ft.). It is therefore

7 metres larger each way than its sister tomb at Negadah; the burial place,

according to Prof. Petrie, of Neithotep, Mena's Queen.

From the north wall the tomb hill slopes rather abruptly for a few

metres, then moderately for some 35 or 4 to the N. E. to a large sand

plain almost entirely enclosed by low ridges.

From the south wall the incline for about 1 5 metres is greater than that

at the N., for which reason, presumably, the S. protective wall is much

heavier than the others. From the foot of this heavy incline, a moderate

slope extends S. E. to a ravine some 90 metres below.

From the east wall the short incline of a few metres terminates close to

the interesting ruins of a large mastaba built of immense blocks of oyster-

fdled limestone, and previously referred to as having been excavated by

Mariette Pasha.

The west wall: — While the ground level at the E. of the tomb is just a

little above the base of the protective wall there, the ground level at the

west wall, and far beyond it, is almost even with the top of the protective

wall, especially at the N. W. corner.

At and near the S.W. corner, however, there is a considerable slope. Now

if the entire tomb, including, of course its protective walls, originally stood

above the surrounding district, which is evident, then this great sweep of

boulder covered desert, extending far west from the top of the west

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— 197 — [5]

protective wail, must liave formed tiiere since tiie monument was founded

—say 7,000 years ago (see E. to W. perspective sketcii of tomb).

The entire hill was simply a huge mass of sun-dried brickwork. It rises

in a somewhat regular slope on the N. E. and W. sides — particularly the

W. — while on the S. side a rough 1 7 metres trench , about h metres

wide and 6 deep at the northern or deeper end, had been cut right through

the mass and deep into the red sand beneath it. It extended about 6 m. 5 cent,

from, and parallel with, the E. wall, terminating at the small Roman tombs

at the S. E. corner.

On the N. E. slope was another ancient excavation, a circular depression

some 2 m. 26 cent, deep, presumably made while searching for the shaft.

Ancient because both the trench and depression were covered by the

same peculiar firm sand formation, and strewn with the same kind of

boulders and fragments of boulders, which entirely covered the hill and

district, and which, consequently, had formed since the excavations were

made. This deposit lightly, though effectually, concealed the entire tomb.

On the N. slope, near the N. E. corner of the tomb, were many large

blueish-grey stones. These had formed no part of the structure, and had

evidently come from some remote district. Many tons of them had been

jammed into, and formed part of, the heavy debris in the great stairway

and shaft. They were roughly quarried , and none had been worked.

Now structural evidence justifies us in believing that the sloping faced

protective walls , though at present covered , were intended to be permanently

exposed; thus giving the delicate structure an air of stability, and greatly

preserving it. They are compactly built; the bricks in the exposed parts

being large and well plastered. They measure some o m. 9/1 c. x m. 1 a c.

X m. 08 1/9 cent. The white cement covering these protective walls is

noticeably heavier than that on the finely grooved inner tomb walls, though

apparently of the same grade. This fact also warrants us in believing that

for many centuries this grand old structure stood out clearly and boldly

above the surrounding district.

BRICKWORK.

Time has wrought sad changes throughout the upper part of the tomb

brickwork, including, of course, the fine white grooved walls. The great

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[6]— 108 — •

mass has been worn down and rounded by age, particularly at the N. W.

corner where the height has been reduced to scarcely half a metre, also at

the S. E. corner. However, with the exception of a shallow o m. (j o cent, forced

hole in the lower part of one of the N. wall recesses, and a breach in the

E. protective wall, there were no wilful exterior mutilations. Even the thin

white casing and delicate grooves of the main walls had remained undamaged

3Uj1L.S I I I j I I I I I I I'

Fig.

as though they had always commanded admiration and respect Tliis is

remarkable, considering to what a great extent such structures are subject to

damage. The excessive scaling of the white casing at the higher and exposed

parts was due to natural causes.

The best preserved part is on the E. side from ao to 3o metres from the

N. E. corner, where the walls at places are a m. 70 cent, high — their

greatest and perhaps their original height. But even here there is nothing

to indicate the original height or shape of the structure

—nothing to assist

us in defining its first form. It is certain, however, that the brickwork at

tlic centre of the tomb was originally, and is now, much higher than at the

recessed walls. At present, in its reduced stale, it is nearly h metres higher,

the greatest height being just S. of the main shaft, where it measures nearly

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— 199 — [7]

7 metres, and had apparently been much higher. Then again the bricks

at the top of the small A -steps stairway leading into the stairway passage

were intact and firm, having been preserved by the heavy debris which

fdled and covered the stairway. If then, the tomb brickwork is of its original

height at this point (3 m. Sg cent, from the N. wall) in what manner did it

slope up to the centre of the tomb , where the brickwork is at present some

3 metres fiigher, and may have been much more ? There is nothing

whatever to indicate the original height of the tomb.

Durability is of course a conspicuous feature in Egyptian tomb work.

Now a vertical face in brickwork is not , naturally, so lasting as one of moderate

slope; hence it seems reasonable to suppose that the brickwork, which even

now in its denuded condition rises about 4 m. 3o cent, above the top of tlic

while vertical walls, and 7 metres above their base, was fashioned into,

say, 2 sloping faced terraces or steps some n metres in depth, similar in

shape to other step structures, and sloped at the same angle (75°) as the

outer or protective wall, thus harmonizing with them, and forming a

complete well balanced structure somewhat of a step-pyramid type. For

when the entire tomb, including of course its protective walls, stood out

clearly as it did for many centuries , any perceptible difference in its facing

angles would iiave marred its general appearance. This 75" is also the

face angle of the 7 successively built mastabas «hi(h compose the core of

Seneferu's pyramid at Vfedum. Of course the present open stairwav and

shaft would not be consistent with a step structure, but tlicri thev may hiiAc

been in some manner covered or protftted.

If we do not accept this theory [)ut contend that this tomb, like that at

Negadah, was fully flat topped, we must then admit that the finely grooved

walls rose vertically for at least 7 metres— tiie present height of the tomb,

and without allowing for any reduction in the tomb brickwork ; but it does

not seem likely that a perpendicular sunbrick wall , so delicately designed

would be raised to such a height. Besides, if the protective wall, which is

but 3 m. o5 cent, wide at the base, rose at its present face angle of 75° to a

height of 7 metres in order to harmonize with and fully cover the main

walls, its top would be almost pointed and the wall thereby rendered too

insecure to serve its apparent purpose. The flat-topped Negadah tomb in its

reduced state w as but 3 metres high. Its 2 G chambers had been fashioned

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[8] _ 200 —

into the surface of the brickwork and covered by beams — there being no

subterranean parts.

The bricks throughout varied but iiltle in size, averaging o m. 9/1 cent.

X m. 13 cent, x o m. 08 1/2 cent. Those lining the walls, however,

which carried the white casing, measured but m. 1 5 cent, x m. 07 cent.

X m. 06 i/q cent. They are all sundried , of a dark grey shade, compactly

made, and almost heavy as stone.

For a space of some 2 1/2 square metres over the W. side of the shaft

the usualbrick coloured mortar had been discarded for that of a light yellow

shade — heavier and finer. This light mortar was also found in the S.

wall of the S.W. open tomb chamber, which contained a single entire brick

of the same material. So far as is known, this yellow plaster was confined

to these two parts of the tomb.

A great quantity of bricks which had been thrown upon and outside the

south and west protective walls had come from the excavated trenches,

and had been taken out during the formation of the Roman tombs. Although

they differed but little in size , it was easy to locate by their dimensions the

places from which they had been taken.

Sand drifts, and the tomb gradually became covered by it; but the

formation of the layer of evenly interspersed split boulders and pebbles,

which completely covered, though scarcely concealed, the high tomb brick-

work, just as it does the district above which the tomb so prominently rises,

appears difficult to explain.

MAIN WALL.

The main walls throughout are vertical; those of the N. andS., measuring

«7 m. 95 cent, in length, contain 7 recesses (or chapels) and 8 abutemenis;

while the E. and W. wails, measuring 54 m. 97 cent., contain i/i recesses

and 1 5 abutements , the recesses and abutemenis being of course alternately

placed. Extending for m. 60 cent, into each of these recesses is a firm

inner abulemenl (1 m. 3o cent, wide) of the surrounding protective walls

(see Plate 2). M. de Morgan believed that the recesses in the Negadah tomb

were used as chapels.

Aerial denudation and rain have so rounded off this great mass of

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— 201 [9]

\w\MWiWm\iw\.i;.

jn.

Fig. 3.

1-.3- -*.

<

brickwork that the walls at the corners are very low at the N. W.— corner,

hardly a half metre in height, but they gradually rise to perhaps nearly

their original height at the

centre. Fortunately a few of the

E. wall recesses show a height

of 2 m. 70 cent. — probably

their original height — the

brickwork sloping up to a further

height of over h metres towards

the centre of the tomb.

The recesses and abutements

regularly constructed, averaged

in widlh 1 m. 76 cent, and 9 m. o 1 cent, respectively. A delicate type of struc-

tural beauty is sho«n in the long narrow (0 m. 07 1/9 cent.) grooves which

vertically line their faces, and

which are strangely in contrast

with the massiveness of the mon-

ument.

The walls are covered by a full

half centimetre coating of crum-

bling but once firm w bite plaster.

The upper parts, softened and

swollen by rain-wash and moistu-

re, have flaked and fallen away;

losing to some extent their first

outlines. Their original delicacy

of design, however, is not lost.

The small bricks (0 m. i5 cent.

X m. 07 c. X m. 06 1/9 c.)

carrying this white casing were

specially adapted to the design.

A brick mastaba, discovered by M. Mariette at Sakkarah, contained a

serdab, the west wall of which was of the same pattern as this (see Plate 3).

He slates it was the most ancient tomb found at Sakkarah, and that there

was no reason to believe that it is not of the I" Dynasty.

I'iK-

^-

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[10] — 202 —

TOMB r 1.

Its orientation differed from this but by one degree; it being i o", instead

of 9°, E. of true N. Tbe main wails of M. de Morgan's Rovai tomb of Negadah

were also exactly of fliis design , but instead of wiiite casing they w ere covered

by a brickcoloured plaster, while M. Anielineau found at Abydos an early

Ancient empire mastaba whose exterior walls were also like these. But except

that they were built in sun-dried bricks, the early dynasty structures disco-

vered and cleared by Prof. Petrie at Abydos , did not in any respect resemble

this lomb n° i at Ghizeh, although much of the pottery was similar.

The recesses in the N. and S. walls were without lintels, but of the

1 A recesses in the E. wall, live are known to have contained them, audit

is likely that there were a few more (see Plate f\).

Commencing at the N.*, we found them as follows :

i" and a™* recesses. Brickwork reduced to below lintel height or line

(a m. 35 cent.).

3"' The brickwork at back of recess shows unmistakeable imprint of lintel

and on either side a much damaged socket which was some o ni. i 7 cent.

in diameter, and extended for m. 35 cent, into the sides of the recess.

/i*^ and a"" Not excavated.

G"" Distinct linlel outlines at back of recess, and clearly defined sockets

at sides.

7"' Not evcavated.

8"" Badly broken at lintel lint-.

g'"" Back of recess at lintel line much damaged, but on either side was

a distinct round socket— a full contour of the lintel it once held. That on

the S. extended for m. 70 cent, into the brickwork, and contained a few

lintel fragments.

10"' and I i"'Each contained the crumbling remains of a complete round

wood lintel, one o m. 1 A cent, and the other m. 1 7 cent, in diameter. They

extended across the recesses 9 m. 35 cent, above the floor and m. a 1 cent,

below the top; slightly sinking into the brickwork at the back of the recesses.

The wood, which had broken into small, split scpiarcs, was of a silky, dark

brown shade, and nothing but a very great age could have reduced it to its

present condition.

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— 203 — [11]

la"* and i3''' Had never contained lintels.

1 h"'

Brickwork reduced to below lintel height.

According to the present height of the protective walls (2 m. 45 cent.)

about half of the lintel would show above them.

Of the west main wall we excavated but one of the eight or nine recesses

which had not been reduced to below the lintel line. This single recess,

the 7"' from N., contained two small ilat lintels with rounded faces , which

were better preserved than those in the E. wall. They set close to the top

of the two narrow grooves at the right ami left of the inner part of the recess,

and are but m. 07 1/9 cent, thick. They of course face W. , and are

above, and directly opposite, the interior shaft (see Plate /i).

On either side of two well-preserved recesses near the centre of the E.

wall are two small irregularly step-shaped ledges about m. a3 cent, square.

They had been carefully cut into the brickwork; which, though much worn,

was not broken. The white casing on these ledges was thinner than thai on

the walls, and was tinged a dark red. They do not seem to be part of the

original design of the tond).

The N. , wall for some 8 metres and the E. wall for some 29 metres from

the N. E. corner, are irregularly tinted pink with splotches of red, but

without traces of either characters or ornamentation. The S. and W. walls

are free from this discolouration, which was doubtless done long after

construction.

i\ear the lioltorii of a _\. wall recess near tlie_\. K. corner was a o m. 00 cent.

square forced hole. It compared in manner of cutting with that in the E.

wall of the corridor below and was probably done by the same people. In

both cases the walls about ihem were free from mutilation, as though the

party desired to make the tests with as little damage as possible.

PROTECTIVE WALLS.

The tomb is surrounded by a heavy, well built enclosing or protective

wall, measuring at base 61 m. 72 cent, from N. to S., and iti m. 53 cent,

from E. to VV. — its full and original dimensions. It was evidently built to

protect the inner or main walls, the architectural details of which it did not

completely conceal; the main wall rising some m. a5 cent, above the top

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[12] _ 204 —

of the enclosing one. While serving ils puipose as a protection for the finely

designed face of the tomb, this heavy outer wall also gave it an air of stabi-

lity which fully harmonized with the general structure.

Owing to aerial and other destruction the upper corners and outer edges

were much reduced. Fortunately the E. wail was in fairly good condition,

thus enabling us to secure the full details. Several of its i k inner abutments

were of their original height (a m. fib cent.), and the walls at the base

line, which we exposed at several places, showed white cement right down

to the red sandbed

upon which they rested. With the base width then

(3 m. o5 cent.), and the height (a m. 70 cent.) we only required the face

angle, which was 78".

The S. protective wall, however, although of the same height (9 m. 70 c),

was nearly 3 metres across the top, and its outer face is almost vertical.

This greater width is likely due to the heavy incline of the hill on that

(the S.) side.

The inner faces of these enclosing wails vertically rise within m. 9 5 cent,

of the main wall, thus forming a deep narrow passage right round the

tomb; at the recesses, however, the distance between the two wails is

1 m. 97 cent. It is remarl^able that comparatively no heavy dt^bris had been

thrown into the dividing space between these wails, sand only having been

found there. I consider this further evidence that previous visitors had

desired to see the fragile white toml) walls remain unmutilated.

Abutments 1 m. 3o cent, in width regularly line the inner side of this

heavy surrounding wall, extending for m. 60 cent, into the recesses which

they directly face, and greatly preserve.

The cement on the sloping exterior faces was apparently the same as

that on the tomb itself, but much heavier; the inner face and abutments,

however, were clean and un plastered. The briclis facing them were in even

courses, and owing to their sheltered position, had received less damage

tlian those at any other part of the tomb. But near the centre of the E. wall

a great gap had been cut right through it, exposing the while plastered

face of the tomb behind, which had not received the least injury.

The heavy, compactly made briclis, measure in the upper and lower

courses o m. 9^ cent, x m. 1 9 cent, x o m. 08 1/9 cent, wliile at and

near tlie centre they average cm. 20 cent, x m. 10 cent, x m. 07 cent.

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— 205 — [13]

Where intact they appear as solid as when first placed, but where disturbed

they have swollen somewhat out of shape. An immense quantity of brick

refuse had been thrown upon and outside the S. and W. walls; the N. and

E. being comparatively free from it.

I should perhaps note a peculiar arrangement above the base of the pro-

tective wall at the W. N. W. corner of the tomb, of a 5 hard wood pegs;

apparently of the same kind of wood as that in the lintels. They average

some m. 2 cent, in length and om. oi i/a cent, in thickness, and are

so deeply driven that but o m. 9 cent, or o m. o3 cent, protrude. When

withdrawn,particles of white cement casing adhered to them as though

they had been driven into new moist cement. Commencing at a m. 65 cent,

from the N. W. corner of the protective wall, they form a broken line some

5 m. 2 cent, long, and about o m. 3o cent, above the base. The first or

most northern peg is therefore driven at a point nearly opposite the inner

face of the N. protective wall. The first 8 pegs are grouped in couples,

and although almost horizontal, are placed at irregular distances. The next

8 form an irregular line, but are placed more regularly. The remaining g

take a decided zigzag course.

Now these pegs seem to have been placed with studied care, and perhaps

for some important reason. They seem to mysteriously signify something,

yet I cannot in any way associate them with either the exterior of the

monument, or the tombs below.

SURFACE (ROMAN) TOMBS AND FINDS.

S. E. CORNER GROUPS.

Besides the 17 metres trench and the northern depression referred to,

several other excavations had been made in the lop of the tomb brickwork.

This trench terminated close to 4 open Roman tomb chambers at the S. S. E.

corner of the tomb, which had been cut from, and built upon, both the

main brickwork and S. protective wall; a considerable part (5 m. lio cent.)

of the fine white wall having been cut right through and destroyed.

These chambers were found filled with a great mass of broken bricks

and rain-washed brickwork, and all were concealed by the same light

layer of boulder covered desert sand which so effectually disguised the entire

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[U] _ 206 —

lomb. They are of irregular shape, hut smoothly plastered with the same

coloured plaster as the brickwork itself, and were in fairly good condition.

They measured respectively a m. 68 cent. X a m. 55 cent., a m. Aq cent.

X 1 la. Gil cent. , a m. i o cent, x i m. 6 1 cent. , and a m. a 5 cent, x—mi^tres, and were connected by a narrow open passage. They sloped from

a depth of i m. A 5 cent, at the N. to o m. 3o cent, at the south, hut their

original depth could not be secured.

In the N. wall of one chamber, and W. wall of another, were 9 neatly-

shaped shelves, o m. 85 cent, and o m. 55 cent, in width, which were

set some distance above the floor. Their use is not known , but perhaps they

held Roman pottery— a great quantity of which was found in tlie debris

at this point. According to this d(5bris the tombs had been formed before

the excavation of the trench.

Built into the S. wall of the corner chamber of this S. E. group of Roman

tombs were two limestones; each measuring o m. Go cent, x o m. t 8 cent.

X o m. i8 cent. They were placed one al)ove the other, and just above the

floor; their white dressed faces showing through the dark brickwork. They

were .not a part of the structure.

N. E. CORNER GROUP.

At the N. E. corner of the mastaba are 6 more of these chambers. Varying

in shape, their smoothly plastered walls, like those of the S. E. corner

group, are of the same colour as the brickwork from which they were

fashioned. Also like the S. E. tombs, they are connected by narrow doorways

which were cut through the o m. 35 cent, thick walls which divide the

chambers. They measure roughly : some a m. yS cent, x a m. 70 cent.,

3 m. 3o cent, x 1 m. 75 cent., a m. 70 cent, x — metres, a m. a5 cent.

X a metres,! m. 90 cent, x 1 m. Zio cent. , and 1 m. o 5 cent, x om. 90 cent.,

and were partly cut from, and built upon, the structure. This is shown by

the fact that bricks used in their construction difTer in size from those used

at this point. Besides, various sized hard bluish stones which had formed

no part of the structure, had been built into the walls separating the

chambers; their unplaslered faces showing through them.

In the face of a narrow shoulder in the W. wall of the central chamber,

and m. 58 cent, above the floor, was a neat smoothly finished hole or

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— 207 — [15]

pockel m. 1 1 cent, square and o m. i a cent. deep. Its use was not apparent.

The southern most of these N. E. tombs, unlike all others, contained a

very broad deep step which extended right round the S. and W. sides. It

was probably used for the same purpose as the q broad shelves in the S. E.

group — to hold pottery. Much Roman pottery and some glassware were

found here.

A large quantity of the same heavy debris which fdled the great stairway

completely fdled and covered these N. E. tombs, and this in turn was

concealed by the same boulderstrewn layer of sand which covered the

entire tomb district.

N. W. CORNER STEP CHAMRERS.

Some 3 m. 5o cent, from the W. N. W. corner of the building are 5

large step-shaped open chambers which do not seem to have been cons-

tructed by the budders of the Roman tombs, but at a more remote period;

they contained, however, a few fragments of Roman pottery. They consist

of two small groups of 3 and a chambers : those of the three are a m. Zi 5 cent.

X 9 m. 2 cent, and o m. 73 cent, deep; 2 m. /i5 cent, x 1 m. 35 cent, and

o m. /i5 cent, deep; 9 m. /i5 cent, x 1 m. 96 cent, and m. 85 cent,

deep; while those of the 9 group, measure 3 m. 55 cent, x 2 m. 65 cent,

and 1 m. 9 5 cent, deep, and 3 m. 55 cent, x 9 m. 35 cent, and cm. 90 cent,

deep.

The walls are unplastered , and the bricks facing them , which are complete

and unbroken, are part of the undisturbed brickwork; thus conveying the

impression that these N. W. Step chambers were part of the original design.

The 2 lowest ones are walled on all /j sides; the chambers above forming

large deep steps. As the structure has been greatly reduced at this N. W.

corner, where it was most subject to aerial and other damage, these cham-

bers were doubtless much deeper.

The bricks at this point are the largest found in the tomb : m. 9 5 cent.

X m. 1 9 cent, x m. 09 cent.

SURFACE FINDS.

The debris in the Roman tomb chambers, and in that above the shaft,

contained several complete pieces and many fragments of Roman pottery;

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[16] — 208 —

also fragments of thin Roman glassware. The pottery was In grey or red

clay, and dull or polished. We secured some 96 different designs, ranging

from the minute to the medium size — from a few centimetres, to 5o and

Go, hut none were of exceptional interest. Some were crudely made, hut

many were fine examples of Roman skill in that line. A few in dull grey clay

were roughly ornamented hy square and scroll designs in black and red, the

colours retaining almost their original freshness. A few of the larger pointed

jars held a small amount of bitumen, and a greyish powder common to

such pottery.

Unfortunately no complete object in glass was found, nor could we trace

from the gathered fragments the original design of even one. Most of them,

however, were of a circular and flat pattern, and would measure about

m. /io cent, in diameter. Two flat circular fragments of a light green shade

were extremely thin, and were bordered by a delicate narrow oval lube

scarcely thicker than a card. These glass fragments \\ ere in liglit and dark

green, and light brown, perfectly clear and unblemished.

Deep down in the heavy d6bris of brickwork, just outside the S. protec-

tive wall, we found a long, narrow, singleedged steel knife (length

o m. 33 i/a cent.). The hard wooden handle was plainly carved and blunt

pointed; while a thin, verdigris-covered bronze ring encircled the blade

close to the hilt. The blade, which tapered to a long point, was very heavily

caked with rust; which might indicate in this dry climate, that it had been

dropped or thrown away when in a moist condition. It would ])e interesting

to know under what conditions this unicjue piece had been left in such a

strange place.

STAIRWAY, SHAFT AND POnTCULLIS.

(See Plate I.)

While clearing the surface of the brickwork 3 m. 4o cent, from the N.

wall and about the centre of it, we discovered h narrow steps (o m. 8G cent,

wide) leading downwards from W. to E. into an open passage 1 m. 58 cent,

wide and 1 m. 47 cent. deep. This passage boldly spreads southwards for

over 1 7 metres terminating in a squarely built almost vertical brick wall

5 m. /io cent, wide at the top, and tapering downwards for about 7 metres

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— 20!) — [17]

to the mouth of the large rock-cut shaft. This shaft which is 9 m. 3 4 cent,

wide at the top, in turn leading to the great portcullis nearly 8 metres

below. The portcullis base would therefore be about 17 m. 5o cent, below

the highest part of the tomb at this point. At nearly 3 metres from the N.

end of this passage we discovered several of the upper steps of a large brick

stairway which led southwards to the shaft below. They were 1 m. 58 cent,

wide, and probably narrowed to 1 m. 96 cent, at the lower end; which is

the width of the shaft at the point where the stairway would intersect it.

According to the angle of the exposed upper part of this stairway it would

measure in length some 19 m. 5 o cent, and would strike the shaft some

7 metres above its base.

We did not clear the stairway owing to the immense mass of heavy debris

which blocked it, and therefore could not secure the full stairway and shaft

details. However, from the size of the shaft at the top of the large portcullis

(9 m. 3o cent. N. to S.) and from (he angle of the upper part of the

stairway, we were able to secure a fairly accurate sketch.

The stairway and shaft are not oriented with the mastaba walls, which

are 9° E. of N., but are nearly true N.; the N. end of the passage at the ft

small steps being m. 48 cent. W. of the centre of the tomb, while the

portcullis is m. 54 cent. E. of it.

To avoid clearing the compactly fdled stairway and passage we made a

cutting into the E. side of the tomb some 1 6 metres from the N. , where we

struck a roughly constructed stone stairway which fortunately led directly

to the top of the shaft, about 7 metres below. The shaft was filled with

somewhat clean sand containing few small stones, the debris being distinctly

different from that which fdled the great stairway. The stairway d(5bris,

composed almost entirely of heavy stones in soiled and caked sand, towered

for over 1 9 metres above the bed of sand on which it rested at the port-

cullis, and was a constant menace to those using the shaft. At a point

opposite the top of the portcullis I removed with my hands a little of the

sand upon which this debris rested; exposing a small hollow, at the back

of which could be seen the N. end of the shaft. As I made this discovery

after we had finished the excavation, and was alone at the time, I could not

continue the investigation ; for the removal of another handful of sand might

have brought down the entire mass upon me.

Annahi, 1905. li

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[18] — 210 —

The shaft for nearly 8 metres is roughly hewn from sand stone containing

much iron oxide , hut throughout is regularly shaped. It is nearly a m. 4 o cent,

wide at the top, slightly narrowing towards the hase; which for nearly

3 metres is cut from light streaked, brownish clay. Between the top

of the shaft, and the great mass of tomh brickwork above it, is a metre

deep course of light reddish sand , the colour due to much salts of iron. The

S. wall just above this contained a o m. 70 cent, forced hole (depth unk-

nown) blocked by large stones; which we did not remove.

On the western side of the shaft rough footholds had been cut at irre-

gular distances, and had previously been but little used. Although difficult

to use we found them very helpful.

The portcullis , 4 m. 5 cent, high , 1 m. 9 9 cent, wide , and m. 6 7 cent.

thick, is an immense oval evenly chiseled from white limestone. The face and

reverse are slightly rounded , but the sides , and the top and base , are cut

almost into a half round. It is placed erect, before and against the short

passage leading southwards directly into the main chamber of the tomb.

It extends for 1 m. /lo cent, above that passage, and sinks for nearly half

a metre into the clay below it. It is not truly placed; the west side being a

little to the N. , but this seems to have been its original position.

Much clay had previously been cut away from the west side of the port-

cullis by explorers who desired to gain access to the tomb chambers without

shifting the great white stone, and we entered by the same forced passage.

MAIN TOMB CHAMBERS.

The tomb chambers , which consist of a large main chamber, a central

corridor and several galleries with and without tombs are, cut throughout

from a firm brownish clay, showing at places grey and reddish grey streaks,

which are often of a peculiar wavy pattern , similar to that in other tombs

in the district.

They are oriented with the exterior tomb structure,

andslope considerably

from N. to S.

There is a considerable irregularity in the construction; the corners and

long lines seldom being true. The floors slope, and the walls when long,

are noticeably curved.

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[20] _ 212 —

wide and o m. 80 cent, deep, which was cut into the N. wail of the gallery

1 m. 83 cent, ahove its floor.

From the W. end of the main chamber, and 1 m. 78 cent, above its

floor, the long narrow west gallery (A), wilhout tombs, extends W. for

3 m. ^5 cent, then S. for 9 m. 35 cent., then E. for 3 m. 3o cent.; thus

almost enclosing the west chamber containing the interior shaft which leads

to the Sepulchral chamber over 1 metres below. The floor of this west

gallery was entirely but lightly covered by clay particles, which scaling

from the walls , had fallen upon many fragments of pottery. These had been

scattered somewhat evenly from the entrance to the remote end of the

gallery. Over this layer of clay a light dust had settled.

From the S. S. E. corner of the main chamber, and at the same floor

level, is a gallery (F) over 5 metres long, the E. side of which contains a

medium sized tomb(G) 1 m. 79 cent, above the gallery floor. This gallery

contained much loose clay which had been dumped into it from either end

leaving the centre clear. It extended S. to a similar one (the S. E. Gallery),

but which was without a tomb chamber.

The corridor (L), extending southwards from almost the centre of the

main chamber, and opposite the portcullis passage, is nearly 5 metres long

(exclusive of its extension), 1 m. 76 cent, wide and about the same height

as the main chamber (9 m. 69 cent.). It slopes some 8" from N. to S.,

and was over half fdled with clay and stones.

An irregular forced hole some m. 60 cent, x m. 80 cent, and m. 4o c.

deep had been cut just above the floor near the centre of the E. side. Distinct

marks showed that a m. 1 9 mill, or 3/6 inch chisel had been used. From

the ceiling a thick mass of clay, nearly 2 metres x 1, had fallen, exposing

the natural rock above it; otherwise the ceilings throughout were firm.

Extending from floor to ceiling on either side of the entrance to this

corridor, and facing the portcullis, is a false door some m. 96 cent, in

width, on the E. side, and 60 only on the W. The panels are m. ill cent,

wide, and cut m. 09 cent, into the clay. Much of the wall at the base of

these had fallen, or been broken away. Great patches of white plaster still

adhered to these and to the adjacent walls, and most likely the entire cor-

ridor was likewise covered.

The tops of the side walls of the corridor were bordered by a plain peculiar

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— 213 — [21]

design which strangely exaggerates the corridor slope; and this seems to

have been the intention of the designer. The borders, which are cut

m. 9 cent, into the clay (as the gablas), measure o m. 9 2 cent, wide at

the N., or higher end, gradually increasing for 9 m. lio cent, (just half the

corridor length) to a width of o m. 89 cent. Here is a m. 1 y cent, ratchet

shaped notch which reduces the border to its original width of m. 92 c.

and the remaining half is throughout in this size. These unique side

borders terminate at the lintel over the doorway of a small chamber (1)

(1 m. 88 cent, x 1 m. 2 1 cent.) which is really an extension of the corridor.

This 1 m. 5 cent, lintel , which was neatly rounded , was surmounted by two

small square cut shoulders. It greatly relieved the severe lines of the corridor.

From the E. side of this linteled chamber the south-east gallery (H)

6 metres long, without tombs, connected with the main chamber, S. S. E.

gallery (F). Gallery (H) and the lintelled chamber were nearly fdled with

debris, but contained only a few fragments.

From the W. side of the corridor a downward sloping passage (J)

1 m. yS cent, long and 1 m. 35 cent, wide, the ceiling m. 29 cent, below

that of the corridor, led into the west chamber. The inner or chamber end

of this passage was plainly ornamented at the sides and top by a single

square cut shoulder.

This west chamber 4 m. 80 cent, long, N. to S. (same as corridor)

1 m. 80 cent, wide, and nearly 9 m. 5o cent, high, was very irregularly

constructed. The walls, although vertical, were rather curved; the ceiling

and tloor had a southward slope of some half a metre, and the corners

were of course much out. Considerable while cement casing still adhered

to the N. and E. walls. The debris of clay and heavy stones which nearly

fdled the chamber contained a great quantity of fragments.

The W. wall near the N. contained a squarely cut alcove 2 m. 78 cent,

wide and 1 m. 77 cent, deep; across the top of which was a neatly turned

linlel of the same diameter (0 m. 10 1/2 cent.) as that over the corridor

extension. Like a protective arm the long, narrow lombless west gallery (A)

referred to, almost surrounds this alcove.

On the S. side of the alcove, cut into the wall midway between the floor

and ceiling, is a small recess chamber (K) m. 98 cent, x m. ^5 cent.

X m. 82 cent. — the smallest in the tomb. The short roughly-forced

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— 215 — [23]

not truly shaped. It should perhaps be noted that this lower chamber is

about the same length as the west chamber and corridor above.

The west wall near the entrance passage contained a recess a m. 45 cent,

long , 1 m. 5 cent, wide , and of the same height as the chamber. The chamber

and recess which were hewn from the same kind of clay as the tombs above,

had been cut right down to a bed of natural rock. Just before the recess this

stone floor had been shattered in several places, and a small triangular

piece removed.

The chamber was nearly half fdled with particles of clay, containing few

pottery fragments; but in the recess, which was most likely built for the

reception of the remains of the person for whom the monument was built,

we found a small deposit of human bones. These were clear, dull white,

and soft brittle, and were found upon and near the recess floor. It appears

that the rest of the body had been entirely removed from the tomb , for these

were the only human remains found there. It was doubtless a most impor-

tant burial.

There was no trace of a sarcophagus, nor could one have been there; for

its removal would have entailed the shifting of the interior and upper port-

cullis, neither of which had been disturbed. Besides, the construction of this

tomb antedates the period at which that mode of burial was introduced.

FINDS.

The exterior finds, which consisted of fragments of Roman pottery and

glassware, were made in the surface tombs and upper part of the shaft,

and have been referred to. Most of the objects belonging to the tomb proper,

however, were found principally in the heavy debris of the main chamber,

the corridor, and in the west chamber. These were principally in limestone,

alabaster, granite, red and white brescia; with some diorite, green schist,

and porphyry.

The three smaller tombs (B ) , (C ) ,

( D ) on the N. side of the main chamber

held but a few fragments, but those found in the long west gallery (A)

should be specially mentioned. The gallery contained but little d(5bris; none

having been thrown into it. It consisted of fine clay particles which had

scaled from the walls and ceiling, and which lay at a light and even depth.

This was covered in turn by a thin layer of peculiar light dust. Beneath this

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[26] _ 216 —

light diJbris of dust covered clay were alabaster and other fragments of

pottery whichhad been

evenlystrewn over

theentire gallery floor (i 6 metres

long), right to its extreme end. They do not seem to have been thrown there,

but carefully spread. The gallery, which is without tombs, and which seems

to have been built especially for such pottery, terminates, strangely enough,

just above the centre of the Sepulchral chamber recess in which we found

part of the remains of the person for whom the monument was probably

erected (see Sepulchral chamber).

Now according to the belief of several savants, in reference to which

nothing has as yet been published , it was a funeral ceremony during the

early Ancient empire to some times l)reak the offering vessels at the time

of interment, and distribute the fragments over certain parts of the tomb.

It is not improbable that it was due to this custom that the fragments found

in the long west gallery (A) had been so carefully distributed throughout

it; and which, according to the condition in which we found them, had

apparently never been disturbed.

All the pottery in M. de Morgan's tomb at Negadah , was also found broken

but tJie condition of his tomb would indicate that its destruction was due to

other causes. Owing to the abundance of the otl'erings placed in those vessels

he considered his tomb a royal one. As this Ghizeh tomb exceeded the

Negadah structure by some 7 metres in length and breadth , and as the

quantity of objects taken out (some forty full mactaves) probably exceeded

that at Negadah, we are perhaps justified in believing that this n° 1 tomb at

Ghizeh is also a royal one, and that its occupant was of an equal or even a

superior rank. Unfortunately there were butfew objects showing inscriptions

the characters, which were roughly incised or reed painted, made no

reference as to the origin of the tomb. It must, therefore, at least for the

present, remain a mystery.

Neither from the fragments in the west gallery, nor from those of other

parts, which during the greater part of the excavation we kept separate,

could we fit one complete object. Nor from all the fragments found in the

entire tomb could we complete one single object. We occasionally found

enough pieces to complete the third or even the half or more of one object,

but only to find that the remaining parts had been removed from the tomb.

In the case of several brescia (there was much brescia), and marble discs.

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— 217 — [25]

pieces were found which completed say, a third or more — the fragments

titling into their proper places, thus showing the outlines of the complete

piece : but the missing parts could never be secured. Near the bottom of the

depression at the N. E. corner of the brickwork we found the fourth of a

plain, tapering rimmed alabaster bowl : and nine months later found over

a half of the same bowl in the debris of the main chamber below. This was

the onlv fragment of anticjue pottery found outside the interior tomb

chambers. I consider it remarkable that in taking out some forty mactaves

of fragments, averaging twelve objects each — sayfive

hundredin all

—that we could not make up even one complete. There was somewhat of an

exception however : a blue white and grey volcanic bowl, similar in design

to one found by Prof. Petrie in the 11"*' Dynasty tomb of King Khasekhemui

at Abydos, had been twice severely struck without breaking and then thrown

aside — the consistency of the stone alone saving it.

Among the broken articles we recognized nine designs of bowls , vases , etc.

similar to those found by Prof. Petrie in early dynasty tombs at Abydos :

especially in that of the above-mentioned king.

Our tomb contained neither jar sealings nor ivory objects : recognizing

the historical value of these and of other materials as helps to finding the

name of constructor, the location of the period, etc. , we kept a careful watch

for same.

A complete double edged copper blade about o m. 98 cent, long was taken

from the corridor debris. It tapered from m. 0/1 cent, at the hill up to aboul

o m. o5 3//1 cent, at the centre; then down to some m. 02 1/9 cent, at

the rounded point. It was without a handle, but a thin, firm, sharp piece

(0 m. oil 1/2 cent.) at the hilt would indicate it had been removed. It was

found contracted into eight uneven folds, and heavily coated with verdigris.

One of the edges had been sharp, but the other was finely ridged like a saw.

It most closely resembles a surgical instrument.

The handfuU of copper fragments found were too small to show the

design or size of the original object.

In the interior shaft we found the lower portion of a small cylinder-shaped

vial in dull white alabaster. It was o m. 017 mill, in diameter (length

unknown), and contained the lower part of a m. oo3 mill, drilled hole

which had likely held some rare oil or dye.

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[26] —218 —

In the West Chamber, near the top of the interior shaft, our men found

3 small (o m. 1 cent.) round objects in dull white alabaster, and one in red.

They resembled ordinary playing marbles, but probably were weights.

In the corridor, we found the only piece of wood in the tomb. It was

originally somewhat square (o m. lo cent, x o m. 07 cent, x cm. 07 cent.)

but had become round edged. It was of a light brown shade, — lighter

than the wood in the exterior tomb lintels, and was so dried out and

honeycombed by its great age as to be lighter than cork. Its use is not

known.

The h complete pieces of silex found were common to that remote period.

L. Dow CovrwcTON.

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DIE DEMOTISCHEN INSCHRIFTEN

DER STEINBRiJCHE

VON TURRA UND MASARA•

VON

WILHELM SPIEGELBERG.

Die Publikalion tier folgenden Inschriften ist das Ergebniss von 9 Tagen

an denen ich zusammen mit Herrn Weigall im Januar 1908 einen grosscn

Teil, vielleichl den grossten der bekannlen Steinbrucbe des alten Memphis

auf dcmotiscbc Gralliti abgesucht habe. Der treuen Beihilfe dieses Wander-

genossen dankc icb es, dass ich in kurzer Zeit verhaltnissmiissig viei

erreicht habe, wenn auch diese Publikalion nur als eineganz provisorische

gellen kann. Ich habe teils aus der Nahe teils aus grosser Entfernung,

vielfach mit Hiilfe eines Fernglases, teils in guter Beleuchtung, teils im

Dammer-odcr Kerzenlicht die rotlichen und schwarzen Inschriften von den

Seitcnwiindcn und Decken der Galerien"' abgelesen und copiert. Weder

eine Leiter noch ein starker Beleuchtungskorper standen mir zur Verfiigung.

Wenn ich mich dcnnoch zur Herausgabe eines so unzuliinglichen Materials

cnts'chliesse, so bestimmt mich dazu in erster Linie die traurige Gewissheit,

dass im Laufe der nachsten lahre vieles von dem, was ich noch gesehen,

der modernen Steinbruchsarbeit zum Opfer gefallen sein wird '-', dancben

aber auch der Zweifel, oh so bald einer der wenigen Fachgenossen, der

demotische Inschriften aufnehmen konnte, sich zu dieser Arbeit entschliesst.

Dabei leitet mich die Hoffnung, dass ich durch diese Arbeit dem Nach-

folger einen Dienst erweisen und vielleicht auch die Arbeit anregen kann,

'"' Vgl. die Schilderungen bei VrsE , P^- Reiseberichle aus Ae/rypten, S. 43 ff.

ramiWe.s///, S. (jSnr. ; GHAMPOi,LiON,Z,e«., ''' Vgl. auch Maspero, Hislotre des

S./i3IT.; Bri'gsch , 4e. Z. , 1867,8.8911., peuplesde TOrient, I, p. 383, Anm. 3.

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[2] — 220 —

die zu voUenden mir die Zeit fehlte, eine mechanische Reproduction der

Gralliti nach pliolographischen Aufnahmen und Pausen. Dass die miihevolle

Arbeit lohnend sein wird, werden hoffentlich die folgenden Ausfuhningen

zeigen.

Wahrend von den liieroglyphisclien Inschriften manches bekannt ge-

worden ist'", sind die demotischen Inschriften so gut wie unbeaclitet

geblieben. ChampoHion *-' und Brugsch''' sammelten einige vollslandige

gut gewahlle Proben, Lepsius '*' nahm nur ein paar Datierungen auf. Vyse's

Copieen'*' von einigen Gralliti sind fast unbrauchbar.

Thalsachlich sind noch beule Hunderte von Grafliti fiir den Iesl)ar, der

sich mit langen Leitern und guten Beleuchlungsapparnten (Acelylenlampe)

ausrustet, und gelegentlich auch den in den Galerien oft viele Meter hoch

lagernden Schutt entfernt. Kreilich soHte bei dieser Arbeit auch der Geolog

und Ingenieur nichl fehlen. Wohl nirgends in Aegypten kann man so gut

wie bier die bewunderungswiirdige Steinbruchstechnik der Aegypter stu-

dieren.

Da ich die Stelle, wo sich die Gralfiti befinden, nur nach einem meines

Wissens nicht existirenden Situationsplan der Steinbriiche halle angeben

konnen, so teile ich die Inschriften so mit, wie ich sie an den beiden Tagcn

aufgenommen habe. Unter I steht das Ergebniss des ersten, unter II das

des zweiten Tages. Die raumliche Vereinigung von Inschriften ist durch

besondere Bezeichnung angegeben worden.

I.

16 Januar, 1908.

Ich beginne mit den Inschriften einer Galerie, auf weiche Herr Prof.

Dr. Morilz, dem ich auch sonst fiir manchen niitzlichen Wink zu grossem

Dank verpflichtet bin, meine Aufmerksamkeil ienkte'^'. Linker Hand gieich

am Eingang befindet sich die folgende Stele eingcmeisselt, die ich nach

'' Vysb, Pyramides III, S. 98 ff.;'*' Brugsch, flecMei7, I., pi. X.

Brugsch, Ae.Z., 1867,8. 89 ff.''' Pyramides III, zu Seite 102.

<*' Champollion . Notices, II, S. 486 ff.'*' Sclilechl publiziert bei Vvse, Pyra-

'"' Lepsius, Denima/er, Text, I, S.aaS. jni(fe» /// zu Seite 10a.

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— 221 — ['i\

einer mir von demselben Herrn giitigst zur Verfugung gestelllen IMiolo-

graphic (Taf. I) reproduzire.

Unter der gefliigellen Sonnenscheibe :

Zu dem Konig, der anscheinend ein FeldJJJ darbringt, gehoren die Reste

Q

©

Uber Amon Uber der Gottin Mut Uber Ghons

Ml

O I

1t

ID

is

9 //

ID It

9 W0-.

Unter den hier genannlen Orten isl b'h als Stadt im XV unteraeg. Gau

bekannt und neuerdings von Naville*" mil Tell Baldieh idenliliziert worden,

Unsere Inschrifl iehrt uns, dass dort ein Kail des Amon bestand. iMi^^ q

^[JO isl abgesehen von der Pianchistele, Z. 1 1 5 auch in einer jelzt in

Konslanlinopel befindlichen Sleie'^' erwahnt und von Daressy auf Grund

einer Handierangabe in El 'Awasga im Dislrict Sawaleh bei Fakus gesuchl

worden. Ich babe im Januar 1908 bei einem Handler ein angeblich aus

MilrahineslammendesSargbretlgesehen, auf dem ein ^""^^^ -^ Jti

erwiihnl war. Dieses mwt wird vermutlich unsere Stadt sein, weiche nach

'' Ahnas el Medtneh, Seite aS (T.

''' Reeueil, io/t!i-2= 15/198. Diese

Stele stiramt iibrigens in alien wesenllich-

en Stiicken mil der nbigen iiberein, und

slammt zweifellos aus derselben Zeit.

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[4]— 222 —

der obigen Inschrift auch den Kull der thebanischen GoUcrlriade besass.

An der Decke desselben Raumes, in dem sich diese Inschrift befindet,

slebt die folgende :

N'l.

r'i Im lahre IV im Pharmulhi des Konigs Alexandres (jlgsnlrus)

]vor Amon-Re dem Herrn von Pr-Z?'/' (??) dem grossenGoU, (und) Ciions-

Schu (?), (und?) Horus-Min(?), den ^ Goltern, den Herren(?) von

^Ere-Pcte-Chons , Sohn des Kn- n

Die Inschrift isl so hoch angebracht, dass ich manche Striche nur durch

ein Fernglas erkennen konnte, und ouch da mag ich mich in Einzclheilen

geirrt haben. Sicher und von Interesse bleil)t aber, dass hier einc Inschrift

BUS der Zeit Alexanders des Grossen vorliegt. Man darf daher immerhin die

Vermutung wagen, dass auch die hieroglyphisclie Inschrift der Zeit dieses

Herrschers angehiirt.

In der Nahe ebenfalls an der Decke :

N° 2.

Also Datierung aus der Zeit des « Konigs Nhl-Hr-hbv (= Neklanebos I).

In derselben Gaierie ''* zweimal ]Tj T fO Q jwi Hakoris n° 4 ( Untcn am

Boden).

eVor Horus-Min (und) Chons-nefr-hotep (?), den grossen Gottern von

Ht-hr-'l> (=Athribis?)(^), durch (?) Sml-tl ^

N° li (= Brugsch, n° lo).

RI

Im lahre I des Konigs Hakoris; * vor bu, dem Herrn '^', dem

grossen Gott, vor Min, dem grossen Gott. a

'"' Es ist die Galcrie, in welchcr sich Gruppe fiir t^

Schwcinfurlbs griecliische Inschrift befin- ''' Dieselbe Gruppe wic in n° 17 und

det. bei Champollion, Notices, U, Seile 489.

w In meiner Copie febll viellcicht die

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— 223 — [5]

N" 5-6.

Kartouchen mit dem Namen des Hakoris und Nektanebos II.

N'7.

Mehrfach sind mir unter den in der Nahe angebrachten Eigennamen

die folgenden 3 begegnet.

,) Ef4'p.

a) Pete-usir.

3) Pete-H'r-f'-chr't.

N«8.

N'9-

N-io.

N''ii(=Brugsch,n"i8).

RVorNeit, dergrossen, der Mutter, der grossen Gotlln, welches gemacht

hat(?). . . 'nh-H'p (?) Sohn des Tj-Hr-n-'m-w.-n

Rings umgeben von den Neitsymbolen.

N" 1 2 =:•»:(= Brugsch , n" 1 7).

In der Nahe n" i3.

Es ist darin wohl derseibe 'nh-H'p vvie vorber erwiibnt.

r~>k

Neben dem Namen des Hakorist'

5

N-i/i.

steht die foigende Inscbrift, deren Datierung «Iahr IV, 3'" Monal.

des KonigST), wohi auf Hakoris geht.

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[6] _ 224 —

Auch die Deckeninschrift n° 1 5 wird aus seinera 6"" Regierungsjalire

slammen.

N° 1 5 (Decke) enthiill den Namen.

Petosiris, Sohn des Ti'Hns(^'!)-n-m-w.

rVof Schu (?), dem Herrn "'.

N°i8.

(Decke.)

Scheint von Arbeiten zu berichten.

Hinler rHorusfl.

tt Im lahre 6 im Pbarmulhi des Konigs liakoris , des Herrn der Diademe l'^*,

des ewig lebenden.

Die Slatle (?) des Arbeitens (?) {pl'n. 'r-t wp-t) des Pele-(^j))-Re (-= UeTe(ppr{i

Sohn des'^'.. . vor Horus(?)

N'ao.

[Tm lahre a; des Konigs] Hakoris, des Herrn der Diademe, [ewig lebend

Pete-Neil, Sohnes des Hobenpriesters von Lelopolis r

J^(=Brugscb: nOQi).

s

Im Saal danebcn : \^

(= Brugscb : n° 2 9

und

N°Q1.

(Decke.)

t Vor Osiris, Harsiesis (und) Scbu (?) den grossen Gotlern fiir das Haus

des [Petisis], Sohnes des Petc-nefr-elom. Im labre 4 im Monat Tbot (?) des

Konigs Nhl-[nb-f] (Nektanebos II), ewig [lebend].

''' Dicselbe Gmppe wie n" /i. Hakoris in dw Chrnn. demnl., 4/9.

'*' Wie n* a. Denselben Tile! f'iihrt''' Wohi nacli 90 zuergiinzen.

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29r. —

N"2:

[7]

«Die Arbeitsstelle {=p',

'

n 'r4 wft) des Schreibers. . . Petisis, Sohndes Pete-nefr-etom. n

N'qS.

Ebenso.

N" 94.

sDie Arbeitsslelie des Schreibers. . . Petisis, Sobnes des Pete-nefr-etom

N'aB.

im lahre 3 (?) Monat (?) des Konigs Nektanebos !!(?), ewig

[lebend]. n

N°9 6 (=Brugsch,n°i9).

«Teos, Sohn des Psammelich"*.»

N° 27.

Einige Eigennamen, mit Sicherheit vermag ich nur Pete-Neil zu lesen.

In der Nahe viele Neitzeichen t—^

N'98.

«Vor Osiris (und) Harsiesis, (fur?) das Haus des Petisis (?), Sohnes

des Petenefr-etom (?).

wDie Arbeitsstelle (?) des Schreibers Petisis Sohnes des Pete-nefr-

etom. v

II.

A) DIE MIYSISGALERIE VON TURRA.

N° 3o (Rote Farbe).

«Vor Miysis'2', dem grossen Gott, durch Gm-'mn-Hr (?), Sohn des

Onnophris.

'' ZuderSchreibungPj-*j-n-»ittsiehe ''' Zu der Lesung vgl. Spiegelberg,

Orimtalisl. Lilteralurztg. , 1 goS. Heft 1 o. Demotischen Sludien, Seite 4*.

Annalet, igoS. i3

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[8] _ 226 —

N'3i (Eingeschnitten).

RGemacht hat (es) (?) Petosiris, Sohn des Teos.«

«Vor Miysis, dem grossen Golt, durch Gm-mn-Hr(1), Sohn des Onno-

phris.fl

N'33.

«Vor Miysis, gross an Kraft {''.phtj [xnxjTe]) '", fiir den Konig

Flakoris.

N«3/i.

ttVor Miysis. Im lahre 5 ini Choiak, des ewig [lebend].w

DarunterN°35.

R Gross an Kraft, ii

Darunter eine Lowendarstellung und rechts davon

N°36.

«VorMiysis« = \^^yGanz im Hintergrunde an der Decke.

N' 37.

Also wieder die Namen des Miysis.

N° 38.

«Vor 'nh-Hr, Sohn des Sbk-m-ih't.r>

Etwa 10 m. davon

N»39.

Miysis.

In derselben Galerie befindet sich unter den vielen dem biossen Auge

'' Zu diesem Epitheton ^^ \ * , vgl. Traiimslele : ^ ^ f^, 1 1^ :^ , trgross

Bbdgsch, Diet, giogr., 1026. Vgl. audi an Kraft wie (der GoU) Miysis».

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— 227 — [9]

unerreichbaren Inscliriften eine, von der icli mil Hulfe eines Fernglases

Herrn Weijjall folgonde Transcription dictiercn konnle :

j' m-b'Ji Wsjr lib Ddiv.

f'nh-H'pp' Hrj{^)

' 'mn-iv{^.) m-h',h Wsjr p] ntr'].

ft Vor Osiris, Herrn von Busiris : Hap. . ., '«A-fl''";),Sohndes Erieus(?),

Anieneus(?) — Vor Osiris, dem grossen Gotln.

Mansieht, dieseGalerie stand unterdemZeichen des Lowengottes Miysis,

dessen heiliges Tier der Lowe iiberall an den Wiinden angebracht ist. Viel-

leicht stammten die Arbeiter, welche in dieser Galerie zuletzt unter Hakoris

arbeiteten, aus Leontopoiis oder Bubastis"'.

In einer kieinen Grotte weit davon entfernt

N" lio.

Also ein Proskynem an die Gottin Neit tdurch Gmj-nf-Hr-bk^'^\ Sohn

des . . . ri

Anhang.

Im Anschluss an die obigen Mitteiiungen mogen bier einige kurze Bemer-

kungen zu den von CbampoHion {^Not.,l[, S. 686) veroffentlicbten Inscbrif-

len folgen, denen icb nicht begegnel bin.

a) Der Lobpreis (^dd nfr) "* des Psenesis (?) Sohnes des Pete-p-k'',. . . n

b) Das Proskynema des Psenesis (?), Sohnes des Pete-p-k'l bleibt hier

vor Osiris.

Seite /187, n"i fP',-. . .rs mit Beinamen Pbekisv.

N° 3 aus dem labre7 (?) eines Ptolemaeus (?).

Seile 489 (Massara) aus dem lahre 9 des Hakoris.

W. Spiegelbkrg.

<' Navillk , Bubastis , Seite 69 y4. Z. , 1 882 , Seile 38.

''' Der Rifenname /^ ' *

\k % ''' Wiirll. rrdas schiine Redenn (etlAo-

P.S.B.yl.,X, 533-34]— V. 'V'-"

^'"'•*' ^''° ^J'°°°y'"vonwJr (oYtucyr).

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[10]228 —

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— 229 — 111]

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112] — 230

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231 — 1131

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[14] 232 —

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— 233 — [15]

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UNE BARRIERE MOBILE

PAR

M. GEORGES DARESSY.

Le cd^bre lion d'Horbeit est ie plus bel dchantillon connu jusqu'a ce

jour d'un genre d'objets sur I'emploi duquel on n'(5tait pas bien fix(5"'.

Mariette avail rapprochd ce monument des petils cadenas en forme d'ani-

maux dans lesquels une tige mobile entre derri6re la lete et dans la partie

posttJrieure du corps, ou des rcssorts qu'on ne peut resserrer qu'au moyen

d'une clef ad hoc la maintiennent fix^e ''^'. Un des premiers articles de

Brugsch dans la Zeitsclmfl^^^ lui avail inspire celle idee. Mais si le lion est

creux il ne presente aucune trace de m(5canisme inl^rieur : la decoupure de

I'arriere devail elre bouchee par une plaque de bronze; au surplus les deux

autrcs lions lrouv(5s en m^me temps sont pleins; il n'y a done pas a com-

parer eel objel, dont le poids est du reste assez consid(5rable , avec les

cadenas a tige mobile.

Le Mus^e du Caire a recu r^cemment un monument du m^me genre,

trouv^ a Kharabat Batn Ahrib, dans le Fayoum'*', et cet exemplaire muni

de ses accessoires permet celle fois d'en reconnaitre I'usage.

Alors que les lions en bronze d'Horbeit sont de la XXVI' dynaslie et

portent les cartouches d'Apri^s, le nouveau sp(5cimcn est en bois et ne dale

(|ue de I't^poque romaine, peul-^lre vers le regne de Trajan ; la parenld entre

ces objets est quand meme (5vidente (pi. I).

La pike principale est un bloc d'acacia dur, long de o m. 465 mill.

L'avanl a o m. 1 15 mill, de hauteur et o m. 096 mill, de largeur, sur

m. 3/1 cent, de longueur; plus loin le dessus se relive de m. o35 mill.

''' Mkmette, Monuments divers, p\.\Ll. ''' Numdro d'entrde 3645o. II dlait

'''Brugsch, AUiigyptischc Vorlege- encaslrd dans lui mur en briques crues,

schlosser, dans la Zeitsckrijl fur Mgypl- faisant parlie d'une constiuction en mau-

ische Sprache, I. I, p. hi. vais e'tal paraissant ^Ire une maison plut6l

''* Notice du Musce de Boulaq, n° 1 o 1 o. qu'un temple.

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— 235 — [2]

A la partie anierieure est sculple un lion couche. La Icte est assez gros-

siere; aucou est attache un anneau ou medaillon, reminiscence de lachaine

dont sont munis Ics lions en bronze; les pattes sont excessivement courtes.

Sur les cot^s , ie corps du f^lin est grav6 en creux , mais de maniere a cc

que les aretes du bloc restent rectilignes; c'est ce qui, dans les monuments

d'Horbcit, conslitue I'espece de cage dans laquelle I'animal scmble pris. Lc

lion n'a que m. 3o cent, de longueur ;ce qui est en arriere,soitom. ok cent,

de la partie catrie, et o m. i3 cent, sous la buttee n'est pas orne. Du

cote gauche, apres la croupe, I'arete sup<5rieurc a ete entaill^e et il

ya la

un encastrement de o m. o3 cent, de longueur, o jn. 02 cent, de largeur

el m. 018 mill, de profondeur '".

Le second morceau faisant partie de cet appareil est une planche de

m. 91 cent, de longueur et m. 96 cent, de hauteur, dont r(5paisseur

varie de m. o65 mill, a m. 08 cent. A travers cette planche et plutot

vers la droite, est percce une ouverlure de m. 1 aS mill, de hauteur sur

o m. 10 cent, de largeur dont le miheu serait a o m. 3 a cent, du bord

gauche de la tablelte et a m. laS mill, du bas. La premiere piece pent

done entrer aisement dans cette fenctre, mais est arrctee par sa buttee des

que loute la partie sculpl(5e a traverse. II semble que I'instrument a fail

un long service, car, les bords ext^rieurs ayant iti usi^s furenl repar(5s sur

les cot^s et au-dessus en incrustant des plaquetles dc hois de m. o3 cent,

a m. o5 cent, de largeur, raaintenues par des chevilles.

La partie supdrieure gauche de la planche est creus^e d'un evidement

de m. 1 5 mill, de largeur, dont le fond n'est pas droit, mais presenle une

courbe qu'on pourra voir sur le croquis (pi. I) donnant une coupe en

long par le milieu et la vue sup^rieure. La rainure a m. 06 cent, de

profondeur vers sa naissance, o m. o5 cent, vers le tiers de sa longueur et

m. o(j cent, lorsqu'elle rencontre I'ouverture carr^e; elle se prolonge

encore de o m. o3 cent, dans la partie qui surmonte cette ouverlure. Si,

lorsque le lion est sorti, on fait descendre une clavette dans la rainure, elle

''* Le Mus^e avail deja un lion du m^mc celui que nous etudious. La longueur du

genre, en bois, numero d'entree 29201, bloc est de m. i65 mill.; renlaille est

provenant d'lHalioun , a I'enlree du sur ie c6td droit.

Fayoum. II accuse la meme (ipoque que

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[3] _ 236 —

s'enfonce dans i'encoche m^nag^e h la partie sup^rieure du barreau, et

d^s lors le lion est immobilis^.

Le troisi^me morceau qui complMe I'agencement est une barre de bois

de o m. 07 cent, de largeur et m. 06 cent, de hauteur qui se fixe au-dessus

de la lucarne par une queue d'aronde; elle s'encastre perpendiculairement

a la planche, et fait saillie en arri^re de m. 3/i cent.

On pent maintenant se rendre compte de I'emploi de cet appareil comme

barri^re mobile. La planche ^tait fixee dans I'^paisseur de I'embrasure d'une

porte, Textr^mit^ gauche a I'aplomb du mur de la salle. Un logement (5tait

m^nag^ derri^re I'ouverlure carr^e, de m^me longueur que la pi^ce debols

sup^rieure, cette derni^re ayant le double but de maintenir la planche et,

comme la buttle frotte contre elle, de neutraliser le poids de la partie sor-

tante qui aurait fatigu^ I'appareil. Deux instruments semblables se faisaient

probablement face; quand le passage ^tait libre les deux lions ^taient ren-

fonc^s dans leurs niches : seuls le muffle et les pattes d'avant ^taient visibles,

formant un ornement de m. 06 cent, seulement de saillie; voulait-on

interdire I'entr^e, les lions t5taient sortis, et moins par I'obstacle qu'ils oppo-

saient(o m. 58 cent, pour les deux) que par leur seule pr«5sence indiquaient

qu'on ne devait aller plus loin. Ici la clavette les fixait dans cette position

et il fallait la retirer pour faire rentrer la barri^re; dans les lions d'Hor-

beit il ne parait pas y avoir eu de syst^me d'arr^t.

Le choix constant du lion pour orner la barre mobile s'explique ais(5ment.

Un des noms de I'animal est|^^ , identique au mot ^"^

, ^ signifiant

wrepousser, emp^cher d'entrer, excluren, auquel le lion est ajout^ comme

d^terminatif, etqui pent meme s'^crire "^. Lion et defense d'entrer ^laient

done synonymes; faire sortir les lions devant la porte ^quivalait a ^crire

« passage interditn.

Le nom de la barre mobile est| ]]]][[[^-^, ^.«i'", qui se trouve dans un

certain nombre d'inscriptions menlionnant des travaux dans des temples.

C'est abusivement que la figure du lion est employee dans^ ^ ^ JB-aiJB

sur le sarcophage de Vienne, le mot ^""-^t «^ ! ''^' <:!. J!!L' -^ ! 5^ *d^signant le verrou -»- en bois ou en m6tal, — glissant entre des anneaux

pour fermer des portes.

'"' BnuGscH, Diclionnaire hieroglyphique, p. 100a el p. iSa du supplement.

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— 237 — [h]

Le texte reldtif a la construction du pylone d'Edfou nous fournit le nom

de I'apparell complet Jfc | . On y lit en effet :|| ^

^|

,',*

^%

|

^* *

^;_.

.!.:>-<::p:-:i:A?a=B^-]f.^.!^t«sesi)eiiesportes

sont en acacia vt^ritable,plaqu^es de bronze d'Asie ; ses arretoirs mobiles et

sa barri^re en bronze sont parfaits?:. Le temple d'ApoUinopolis avait done

h son entree des lions en bronze semblables a ceux d'Horbeit. Le d^termi-

natif du mot JKi y nous montre les deux lions se faisant vis^a-vis, poses sur

deux rectangles doubles qui sont la figuration de I'ouverture par lesquels

ils passaient , r^unis par un double trait abr^viatif de la chaine tendue entre

les deux parties de I'appareil.

Je pense que cette question d'arch^ologle est ainsi ^lucid^e ; il n'y a plus

qua constater la persistance de la forme , sans doute tres ancienne , depuis

la XXVI" dynastie jusque peut-^tre le ii" ou in' si^cle de notre ^re, et dans

les diff^rentes parties de I'Egypte : Delta, Fayoum et Said.

Ce qui precede ^tait d^ja livr^ a I'impression lorsque par un hasard sin-

gulier le Mus^e du Caire a recu un autre appareil du meme genre, en

bronze, trouv^ a Mil Rahineb (Memphis) dans le kom el Qalaah par les

chercheurs de s^bakh'". La longueur totale est de o m. /i4 cent., le lion

seul a m. 99 cent. II n'est pas pris dans une cage comme ceux d'Horbeit,

mais plac^ entre deux plateaux, I'un servant de socle, I'autre s'arretant au-

dessus de la t^te, et ayant m. 38 cent, de longueur depuis I'extr^mlt^

post^rieure. La buttle n'a que m. q5 cent, d'^paisseur et autant de hauteur,

ce qui fait o m. 1 4 cent, de hauteur a I'arri^re tandis que le reste n'a que

m. oi5 mill, de hauteur. La largeur g^n^rale est de m. o85 mill.

Entre les pattes d'avant est fix^e une chaine compos^e de sept maillons

doubles, de m. o3 cent, de longueur, chaque anneau 6tant h angle droit

du pr^cMent; elle se termine par un coeur t- ^galement en bronze si bien

que la largeur totale est de o m. 3i cent. (pi. II). En m^me temps que le

lion a ^t^ trouvee une plaque de bronze sur laquelle il glissait. Longue de

m. 895 mill, elle se releve a I'arriere de m. io5 mill, pour arreter le

verrou lorsqu'on le rentrait; elle est munie de deux rebords lat(5raux de

'' N* d'entr^e 87765.

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[5] _ 238 —

m. o3 cent, de hauteur. Le fond n'est pas uni : a l'enlr«5e et^ o m. 1 6 cent,

en arri^re sont deux traverses de o m. 012 mill, de hauteur, tandis que

deux autres tringles parallMes aux longs c6l(5s etdistantes de m. oG cent,

n'ont que m. 008 mill. d'(51(5vation au-dessus du fond. La piece mobile

ne passant que sur ces rails ^tait plus facile a tirer, la seconde traverse ^tait

destin(5e a former Uger arr<^t lorsque le lion ^tait tir^ ; aussi il n'existe pas

d'cncoche k la partie suptjrieure comme a I'appareil en hois, la chatne ne

servant que de poign^e pour la manoeuvre, et non a barrer le passage comme

on I'avait suppose, ceci est du reste d'accord avec I'hitJroglyphe ^ (lue

nous montre I'inscription d'Edfou'^'.

Aucune inscription n'orne cesobjets, maisle style trahitla XXX'dynastie

ou le commencement de I'^poque ptol^maique; le travail est inft5rieur a

celui des lions d'Horbeit, la conservation est assez satisfaisante , sauf que

la plaque de bronze a ^t^ fauss^e et tordue.

Voila done deux types de ce genre d'appareil, pr&entant quelques modi-

fications toutes de detail. Apres cela il ne semble pas qu'ils aient ili obli-

gatoirement places par paire, puisque partout on n'en a rencontre qu'un

exemplaire, Dans certains endroits, comme a I'entrc^e des grands temples,

peut-(?tre en placait-on deux se faisant vis-a-vis, mais dans la plupart des

cas un seul lion (5tait en faction pour barrer le passage lorsqu'il (5tait

n(5cessaire.

G. Daressy.

<" De Rouge, Edjou, pi. LXXIV; Dumichen, Hisl. Inschr. , II, 56.

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REPORT

ON CERTAIN EXCAVATIONS MADE AT EL-KAB

DURING THE YEARS 1901, 1902, 1903, 1904

BY

MM. SAYCE AND SOMERS CLARKE.

I.

I. — EXCAVATIONS 1901.

On February iq"" 1901, Mr. Somers Clarke and I commenced exca-

vations at El-Kab on the inner (southern) side of the north line of the great

wall, in the hope of obtaining evidence as to the date of its construction.

Under the sand which had drifted against it we found a group of graves

of the age of the 11°^ and III"* Dynasties, which had, however, been

thoroughly plundered at an early period, perhaps at the time when the

great wall was built. The skeletons buried in them had been broken and

scattered, much of the pottery had been smashed, and nearly everything of

value removed. In fact, there was little whichhad

notbeen

dislocated, or

which still remained in its original position.

Fragments of blocks of granite were lying in the neighbourhood of the

cemetery when we commenced removing the sand. Other fragments belong-

ing to the same granite monument had been found by Mr. Quibell in a

brick building of unknown date in the north-east corner of the great wall,

while others are met with here and there in the vacant area between our

excavations and the wall of the temple, having probably been carried there

by the fellahin. On two of the fragments, portions of standing human

figures are in low relief; on another, we found the Ka-name of the III"^ Dyn-

asty king Kh4-sekhmui, who must therefore have built in granite at El-Kab

as he also did at Hierakonpolis.

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[2]— 240 —

At a short distance below the level of the alluvial sand the neck of a

white, ribbed clay vase turned up with a demotic graffito of two lines

scratched upon it. Not far below it we came across the wall of a 111"" Dyn-

asty mastaba (C in the plan, fig. i). On the edge of its inner wall was the

Plan oP Group of ToMD/i

EL ^Aa ia^T.^t\

eeAi-> I I . I . I . I I I

Fig. ..

usual number of Old Empire jars and saucers, and on the south side of

it was another grave protected by two horizontal slabs of stone, neither

of which, however, appeared to be in situ. One of the slabs was limestone,

with the picture of a bone rudely drawn on its underside, the other was

of dark sandstone. Under the latter was a III"' Dynasty bowl of fine red

polished ware laid upon its face. From the mastaba and other graves in

this cemetery we obtained more than one hundred Old Empire jars, besides

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"— 2^1 — [3]

several tables of offerings, of coarse red ware, some of which were painted

withsplashes of black

andwhite

roundthe

edge. Fragments ofII"**

Dynastyrectangular terra-cotta coffins were also disinterred, but the positions in

which they were found made it impossible to determine to which grave

exactly each had originally belonged.

Six other graves were examined before I left El-Kab. In F we found a

passage lined with stone slabs, a m. 60 cent, deep, and running from west to

east. In the south-east corner, under one of the ceiling slabs , were a small

alabaster vase of early Old Empire form, a small copper mirror, and three

shells (two forming a single bivalve), all lying undisturbed side by side.

In other parts of the passage were fragments of Old Empire jars.

In iV there were two interments. The remains of the first lay on a brick

floor at a depth of m. 80 cent., and consisted of a dolichocephalic skull

and a few bones; the body which had been placed on its left side in the

usual contracted position, lay from east to west. On the south side of it

was an Old Empire jar; at the feet was a large inverted III"' Dynasty bowl

of fine red clay; under the skeleton was a dish for offerings, and at its side

were a small amulet, a pebble and a worked flint. The second interment,

which consisted of little else than the skull, lay m. i5 cent, below

the first, from north to south, on Its left side and in a contracted position.

Immediately above the skulls was a bowl of fine red ware. My measu-

rements of the two skulls were: of the first, from the nasal apex to the first

suture m. 1 9 cent., from ear to ear (measured round the back of the

skull) m. 19 cent., height of forehead m. o5 cent.; of the second,

from the nasal apex to the first suture m. 10 cent., from ear to ear

o m. 16 cent., from the nasal apex to the base of the skull m. 3o cent.

Like the other skulls and bones they fell to pieces before they could be

removed from the grave.

Grave R contained only an Old Empire jar under what had been the

head of the skeleton, at a depth of 1 m. 26 cent.

In S we found a complete skeleton at a depth of 1 m. 045 mill. Abovethe skull (on its north side) were some shells and a worked Hint, as well

as fragments of fine red pottery, while at a considerable depth below were

several Old Empire dishes of red ware. The skeleton lay on its left side,

from north to south, with its legs bent under it; the skull, which was

Annale$, igoS. t6

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[4]— 2/(2 —

separated from the body and lay upon the ribs, was dolichocephalic and

prognathous. My measurements of the body were the following : from the

apex of the forehead to the tip of the chin o m. 1 4 cent. , from ear to ear

m. 33 cent., from shoulder to elbow o m. 97 cent., from hip to knee

m. 39 cent. 1/9, from knee to sole of the foot m. Ai cent., length of

trunk m. 58 cent., the whole length of the skeleton being 1 m. 52 5 mill.

To this Mr. Stewart, who assisted us in our work, would add the following

measurements, which I was unable to verify : from back of skull to tip of

chin m. 9 2 cent., to coccyx m. 71 cent., from coccyx to knee-cap

o m. &i cent. As, however, he made the whole length of the skeleton

m. 1 9 cent. , I think there must be a mistake somewhere in his ligures.

In Grave Twere a skull and a few broken bones. The body had origin-

ally been placed in a contracted position on its left side. The skull was

found lying from north to south, and on the east side of it were fragments

of fine red pottery.

Most of the graves in the cemetery probably belong to the same period

as the mastabas discovered by Mr. Quibell, that is to say to the reign of

Snefru at the end of the III"' Dynasty.

II. — EXCAVATIONS 1902.

In 1909 we continued our excavations on the same spot, and uncovered

a further portion of the cemetery. The graves here had been even more

plundered and destroyed than those we had examined the previous year.

In one of them, however, a copper mirror was discovered as well as some

stone beads, one of them barrel-shaped, and another in the form of a ram's

head. In a second grave a small stela of limestone was disinterred, on which

was the figure of a man in relief, holding a klierp in the left hand and wearing

the angular loin-cloth of the Old Empire. In front of his face were a few

hieroglyphics of which all that remain are a - « and a possible|A; below,

in front of the knees, is ^ kli-u.

All the tombs had brickwork rising a few courses above the ground

level, and, in some cases, extending below the ground level and lining the

sides of the wells. Average size of bricks o m. 3o cent, x m. 1 5 cent.

X m. 09 cent.

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— 243 — [5]

In all bill Iwo instances lliis curl) of brickwork consisted of a wall

vertical on both sides. In two cases, whilst the face of the wall towards the

well is vertical, the outer face slopes inwards as it rises, the wall being

only one brick thick at the top but three or even four thick at the ground

level. At IVaga ed-Der, Dr. Reisner has found sundry graves of the II"'' Dynasty

which resendde these and retain their covering more completely. The tomb

pit was fdled up and the fdling was raised above the ground level and

finished with a curved section. Over this brickwork was laid, and in result

it had externally an arched form, but the structurewas not

inany way a

constructed arch. The sloping sides of the brick curbs which we found

seem undoubtedly to belong to graves of a type similar to those found

by Dr. Reisner. The same year, we opened some tombs immediately on

the east side of the east inclosure wall. Only a few fragments of pottery

were found in these.

III.

— EXCAVATIONS 1904''^

In the excavations of January-March 1906, one of our objects was to

complete the exploration of the cemeteries of El-Kab, so that no grave or

tomb, so far as we could tell, should be left unopened. In the hill to the

north of El-Kab, we found a tomb not previously cleared, immediately to

the west of that of Sei)ek-neferu. It had once been used as a dwelling place,

and the walls and ceiling were therefore much discoloured by smoke.

Before this had been the case, considerable portions of the rock had fallen

from the roof and walls; among the cUbris was found a fragment of the

decoration of the ceiling with the colors as fresh as when first laid on.

On the west side of the tomb, a hole had been broken in the wall, and a

number of mummies of the Roman age had been inserted through it into

a cavern or chamber beyond.

In the rubbish, in front of the tomb, was found a sandstone libation-

table, which had probably fallen from a tomb above through quarrying

or a natural fall of rock. Around three of its sides ran the following

''' In this work we were assisted by Mr. G. F. Blackburne Daniel! , of Pembroke

College, Cambridge.

16.

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[6]— nit —

inscriptions , the characters of which are so rudely traced that I am ohliged

to give a translation rather than atranscription of

them:

]

f ^^ "i! ^ |

The tomh was made for an Usertesen and therefore prohably belongs to

the XII"" rather than to the XIII"' Dynasty. In any case it is the earliest of

the inscribed tombs now remaining in the hill. The walls were painted

with the usual scenes, which are much obliterated by smoke. A band of

inscription , in which ["|]P'^^^[i]is still visible , runs round them.

On the west wall, beginning from the south, we have in the upper regis-

ter : (i) a man leading a white dog with a leash, (9) four men walking,

(3) another man leading a white dog; and in the lower register, (/j) birds

caught in a net. Then comes (5) Usertesen himself running and throwing

something, with a boy behind him who holds a basket in the right hand

and a throw-stick in the left; then (6) a fishing scene, two men drawing

a net at either end, out of what is apparently a pond as it is bordered by

a palisade. Lastly we have (7)3 table of offerings with Usertesen and his

wife seated in front of it on a chair. On the east wail, beginning from the

north, we have : (1) Usertesen and his wife on a chair, (a) a tahle of

offerings, below it being a smaller rectangular table with four legs, at the

north end of which a servant stands, (3) a pile of vases and a man walking,

while in a lower register is an ox ploughing and two men following it,

(4 ) two representations, one above the other, of an ox ploughing and a man

holding the plough. The ceiling of the tomb was painted in the ordinary

fashion.

Hieratic inscriptions in black ink have been attached to some of the

figures, but the hieroglyphics which were intended to replace them have

never been filled in. ^^ «Over the first man with a dog is :

J*'^ in front of the fowling scene:

.J^ ; in front of Usertesen and the great table of offerings : j^ ^. On the

(71»~-^ imnf:

>_ _

m m \east wall, over one of the men who is following the plough, we have : ^.

® II

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— 245 — [7]

Wilhin the great wall of the town we found the following graves, the

iZ

positions of which will be seen by a reference to the plan (fig. 2). The early

graves (I" to III"' or IV"' Dynasties) are in the elevated parts of the ground

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[8] _ 246 —

north of the temple (see P on plan fig. a), and arc therefore a conlinunlion

of the cemetery excavated by us in 1901-1909, as well as of that in whichstood the great mastabas opened by Mr. Quibell outside the north line of

the citv-wall.

The later graves of the Middle Empire seem confined to ihe ground

which lies to the east of the temple. The scale of the plan is too small to

indicate thereon the position of any of these tombs individually. We can

shew merely a group of dots to indicate roughly where the tombs lay.

A was a shallow rectangular grave of the I" or II"** Dynasty, lying from

N. to S., in which early plunderers had left a circular dish of alabaster

o m. 32 cent, in diameter, broken into three pieces, an alabaster bowl

and the bottom of an alabaster vase, a few bones and scraps of pollery.

B had been closed by two stones. Nothing remained in it except pieces of

bone and pottery, some traces of blue paint, and fragments of a 11'"' Dyn-

asty rectangular terracotta colhn.

In C were a few bones and a spiriform shell.

D was a rectangular grave of the same period. At its north end was a

broken alabaster vase of early type.

E, also rectangular, had been closed by a large stone. Nothing was left

in it except a few bones at the south end, two misshapen jars, and frag-

ments of alabaster vases, stone dishes, and early pottery, including pieces

of fine red ware, m. 006 mill, thick.

F yielded a large pear-shaped jar of fine ware, greyish-yellow in color,

cups and saucers of the ordinary I" and III"* Dynasty type, fragments of

four stone dishes, two saucers and one bowl, besides a skull, pelvis, two

ribs and vertebrae heaped together at the north end of the grave. The skull

faced east.

G 1 was a rubbish hole, containing pottery and oilier objects of all periods,

some of them belonging to the lime of ihe XVIII"' Dynasty.

G 9 was a III"* Dynasty grave in which only fragments of pottery were

found.

H was another III"' Dynasty grave containing only pottery.

L was a 11"'' Dynasty maslaba of which only the lower courses of

the walls remained, the bricks measuring m. 95 cent, x o m. 19 cent.

X m. 08 cent. Mr. Daniell, to whose assistance we are much indebted.

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— 247 — [9]

notes that at the N. end the brickwork consisted of two courses of stretchers

and one of headers, one of headers and two of stretchers, one of headers

and one of stretchers , from the top downwards. The mastaba was rectangular,

lying from north to south, and measuring o m. 38 cent., by o m. 3o cent.

At the two extremities of the east side were two panelled recesses or A^a-doors

fdlcd with clay saucers, with a corresponding projection of the wall on its

inner side, and along the whole length of the eastern boundary wall was a

large collection of pottery. At a depth of 2 m. 070 mill, under the west

wall and 2 meters from the south end was a broken terra-cotta coffin of

rectangular 11°'' Dynasty shape, slightly sloping at the two ends like a bath.

A skull and some crushed bones lay among its fragments towards the east^

and towards the west were two alabaster vases of P' (rather than II"'') Dyn-

asty form as well as two bowls of diorite, one veined, the other speckled,

which were placed one above the other.

After the ruin of the mastaba a second interment had taken place in it.

At a depth of m. /i 6 cent. , we found a smashed 111"* Dynasty magur coffin

with a III"' Dynasty bowl of fine red ware immediately underneath it;

a clay sealing and a mussel shell were also discovered in the grave.

Mr. Daniell observes that 98A saucers altogether lay inside the boundary

wall on the east side, mostly round the northern panelled recess or ctAa-

doorfl, a blue bead being in one of them; one saucer only was in the off"set

of the south fxka-AooT-n. There were also three bowls and two or three vases

of forms which seem the precursors of the «Meidum types «.

M 1 was a XII"" (or XI"') Dynasty grave, with the customary well and

pottery characteristic of the period. On one of the large oval jars a mark

resembling a rectangle was scratched. A good deal of pottery was found in

this tomb , including stands with three perforations ; everything else had

disappeared.

With M 9 (see /? on plan fig. 2) we come to a new and remarkable

type of tomb with rows of vaulted tunnels , the architectural description of

which I must leave to Mr. Somers Clarke. These tombs, like M1 ,

were all

found in the elevated ground east of the temple-enclosure, and they are

as much distinguished by the peculiar pottery contained in them as by the

peculiarity of their structure. Mr. Quibell discovered seven of these tombs

ftwith underground brick arches a , besides a group often others containing

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[10] — 2^i8 —

the same pottery as our tunnel tombs, and he doubtfully suggested that

they were of « early Xll"' Dynasty n date. The pottery, it is true, lias a

general resemblance to that of the Xll"" Dynasty, without, however, being

identical with it, while some of the forms approach those of the VI"' Dynasty,

and a still greater numlier those of the XVIII"'. On the other hand , the two

alabaster vases we discovered in two of the tombs (M i 3 and M i 6) arc of

distinctively VI"' Dynasty form, though, as one of them shows signs of having

been re-used, this argument must not be pressed too far. At the same time

not a single scarab was met with in any of them, whether by Mr. Quibell

or by ourselves, which seems to exclude a late date. Indeed, even beads were

very rare. Mr. Quibell found a string of them in one tomb, consisting of

barrel-beads of lapis lazuli, carnelian and gold foil, and small discs of gold.

On the evidence of the pottery, how ever, we may perhaps assign the whole

group of tombs to the age of the X"" or Xl"" Dynasties. As we found

yellow, white and pink paint adhering to pieces of wood fibre in the

neighbourhood of the skeletons, we may conclude that the bodies— which

were not mummified — were buried in wooden coffins. These have long

^incft perished through the action of natron and water. The bodies lie at

full length, or with the knees slightly bent and sometimes crossed, in the

direction of the vaulted tunnels, that is to say approximately from north to

south. It was only where two interments took place in the same tunnel that

the body at the south end was sometimes made to face the north. Nothing,

it may be observed , except a little pottery, was found in the wells at the

southern end of the tunnels, from which they were separated by a wall with

a bricked-up door. But the most astonishing thing about the tombs is the

extraordinary amount of inferior pottery which was piled both above and

within the tunnels.

M a ,ti, 5 , 6 , 7

(see plan fig. 3) constitute a single group, surrounded

by its enclosure wall, and with the rows of tunnels built side by side. Large

quantities of pottery, especially saucers, were disinterred from the earth

above the tunnels; most of that in the tunnels lay in front of the bodies,

in some cases extending below the feet. Mr. Daniell noticed that, wiiile most

of the pottery in the upper part of the tombs had been artificially perforated

before being deposited in them, this was never the case with the pottery

that was buried in the tunnels with the dead. The cups and saucers,

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— 2'i9 — [11]

moreover, in the upper part of the tombs, as well as the pottery-stands,

generally had their rims painted white : I

never observed this in any of the

£L KABTOins EXCAVATED

JAXUAI\Y-rEBI\VAI\Y

100*

h&o/ OqOo^aCCTlOH THf^lXKlH THE ABinflD TOMB* LOoKtNa JJlSI^TH

Fig. 3.

pottery found in the tunnels. The pottery buried with the dead was also of

a finer quality than that outside. A magur found in tunnel M q had a cord-

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[12] _ 250 —

pattern impressed round the middle of it; a similar pattern was impressed

on a niagur of whitish clay from M 7. In more than one instance the clay

sealing of the vase was intact; unfortunately no seal or other mark had

ever been impressed upon the clay, and whatever li(|uid or solid the vase

may have once contained had long since disappeared.

Behind the head of the body at the north end of iW 5 , the central tunnel

of the group, was a small cup of black ware and of early (T/Egean« rather

than Egyptian form. The position indicates that it was considered an object

of value. In the well at the southern extremity of the same tunnel were the

vertebrae of a crocodile. Behind the feet of the body at the north end of

M 7 was an inverted water-jar.

A/ 8 , 9 and 1 o constituted a second group of tunnel graves enclosed

within the same walls, and therefore belonging presumably to one family.

Between M 9 and 1 a large flat platter of brick-earth for cooking was

exhumed, as well as the usual bowls and saucers; also a worked flint which

was probably in the soil when the tomb was made. A third group was

formed by J/ 1 5, 18, 19, a 1 and a 3 (see plan fig. 3). A large brick

building interfered with the construction of this group of tombs, and the

well, accordingly, had to be made to the north, instead of to the south,

of the tunnels. Among the cups found in M 1 5 was one of black ware, of

Old Empire shape. The large brick building to which 1 have referred,

adjoined the west side of what Mr. Quibell believed to be an ancient pigeon-

house (see T, fig. 9); as, however, the bricks composing them are not of

the same size, the two buildings can hardly be of the same date.

M i3 contained two tunnels. In the western well, just in front of the

tunnel door, were found two tombs of approximately \ll"' Dynasty forms,

a vase with qualrefoil mouth, and a water-jar of the shape represented in

El-Kah, XIII, 7. The bottom of the well was filled with large stones. There

were the remains of a skeleton at the north end of the western tunnel, four

lerra-cotta vases being in front of it, and an alabaster vase just behind the

head. The alabaster is of the VI"' Dynasty elongated type, but as its neck is

broken and two holes for suspension have been drilled in it, it has evidently

been re-used and so cannot be depended on for dating the tomb.

In jW 1 6 there were three tunnels. A pocket of sand 1 m. oao mill, from

the surface, of the ground contained a large deposit of pottery representing

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— 251 — [13]

most of the forms peculiar to this class of tombs. In one of the tunnels were

foundasmall vase

ofblack-veined white marble of typical VI"'-VIII"' Dynasty

shape, and a vase of unpolislied pinkish-white stone similar in form to an

alabaster vase of the VII"' Dynasty discovered at Hu. One of the alabaster

vases found by Mr. Quibell at El-Kab in his « vaulted n tombs was also of

the same shape. The vases had probably been re-used like that in ilf i3.

A pottery-stand, with three apertures, similar to that in El-Kab, XIII, 5,

was discovered in this tomb.

M 1 9 and M \h , which are excavated from north to south , belong both

in structure and in contents to the age of the MI"' Dynasty. In ilf i a two

broken t^ soul-houses « of lerra-cotta were discovered, as well as the figures of

two cows one of them with its legs bound together; also a terra-cotta female

doll, and two terra-cotta objects resembling shovels. Two cows' horns were

also brought to light and a fragment of a blue scarab of XII"' Dynasty

pattern. It is possible that the name of Ra-nuh-kheper (Antef IV) or of

Ra-nub-ka (Amen-m-bat II) was inscribed upon il; unfortunately only the

Ra and nuh arc preserved. A blue ring-bead, however, was found in this

tomb. If Prof. Petrie is right in making this class of beads characteristic

of the XI"" Dynasty, the tomb, along with M \k and perhaps M i and

M 90 , would have to be referred to the XI"' instead of XII"' Dynasty.

M vk contained the same kind of pottery as M i9, including a ring-

stand and a tajjlc of offerings. Near the surface the skull and bones of a

cow (or ox) were disinterred, along with the bones of another cow, and

some of the hair, reddish-brown in color. Fragments of charcoal were

mixed with the pottery. Little was left of the skeleton. At the north end of

the tomb, however, and against the west wall, a child had been buried, and

a shell placed immediately above his head. Among the pottery were a vase

of this shape ^g and a water-jar with a potter's mark upon it.

M 10 was another Xll"' Dynasty tomb , with the usual chamber and pottery.

The Middle Empire cemetery had been planted in the midst of an old

HI"" Dynasty burial-ground. M 1 1 proved to be a grave of that date and

was as usual a rectangular hole in the ground in the direction of north to

south. At a depth of 9 meters fragments of a nmgiir codin were met with,

and the ordinary abundance of Old Empire saucers on the outside of the

east wall. Here too was found a pottery -stand of cylindrical shape,

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[14] _ 252 —

narrowing from o m. oi 9 mill, to o m. oo8 miil., in diameter. Inside the

grave portions of two skuUs were lying, and a few bones, while near the

fragments of the magur were three shells. East of it lay two alabaster vases,

one of the squat type which first makes its appearance at the close of the

prehistoric period, with a separate ring of stone fitting into its mouth, the

other a small standing vase for cosmetics, the broken edges of which show

that it had been long in use. These two types of vase usually occur together

in the « maipir graves r> opened by Mr. Quibell at El-Kab. Along with the

alabaslervases were eiglit miniature vases, cups and bowls of black polished

ware, intended apparently to imitate the black stone vases of the same

forms which were too valuable to bury witli the dead. This early « funereal

furnitures is interesting.

All the graves and tombs we have examined have been plundered , many

of them more than once. In most cases they seem to have been opened not

long after they were made. Mr. Daniell observed to me that, in the tunnel

tombs, the robbers had sunk holes immediately above the bodies of the

dead, and that they must consequently have known exactly where the latter

lay. Owing to this repeated spoliation the skeletons are rarely intact; the

bones are scattered and broken and very often are wanting altogether.

Much of the pottery, too, has been smaslied, and the original position of

it disturbed. Tombs of later date, moreover, have been sunk into, or

througii those of an earlier period which had been more or less destroyed

in the course of ages; thus, in one instance, we found tombs of the Middle

Empire on the site of a mastaba of which nothing remained except the

foundations of some of its walls. All this makes caution necessary in drawing

conclusions from the relative positions in which objects are found, or even

in assuming the contemporaneousness of objects which occur together.

A. H. Sayck.

II.

EL-KAB. — TOMBS AND WALL.

One of the objects of the work undertaken by us was to clear away some of

the mound which lies against the Southern face of the Great Northern Wall at

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— 253 — [15]

El-Kab (see P fijj. 2); to ascertain whether tombs lay beneath it; how

near they approached the wall, or, indeed, whether the wall actually stood

over some of the tombs. We hoped by this means that a clue might be found

towards ascertaining its age. The district about El-Kab is one in which

desert sand hardly exists. Such mounds as are piled against the walls of

the enclosure are formed almost entirely of the dry, pulverized alluvium.

A section of the mounds shews them to be stratified , the heavy particles

at the bottom, the light above. The heavier stuff is so solid that, a section

being cut through it, the sides will stand at an exceedingly steep angle,

which sand will not do.

In searching for the Tombs, a part of the Southern face of the great

enclosure wall was laid bare (see P on plan fig. 9). On the seventh day

from beginning the work, and at about m. 5o cent, above the ground

level, we came upon the tops of walls of crude brick, indicating graves.

Adjoining the face of the great wall the drifted alluvium cut through was

some 8 meters deep. The plan of the graves uncovered is shewn on fig. 1 :

they have already been described by Professor Sayce'".

In addition to the work above stated we made in 1902 a further exami-

nation, searching this time for tombs immediately at the foot and on the

Eastern or outer side of the Eastern wall of the great inclosure.

In El-Knb, E. R. A., plate XXII. Mr. Quibell gives a plan shewing a large

group of Tombs of the XIl"' Dynasty which he opened. These lie to the

East of the Inclosure, and just beyond the Railway. Evidences of tombs

can be seen between the Railway and the great wall. One he found, over

which the inclosing wall of the small temple had been built. Another was

just within the desert gateway of the great wall. A few were opened in the

group shewn on plate XXIV, El-Kab, but it may be questioned whetlier

these do not belong to the Xl"" rather than the XII"' Dynasty.

Our efforts were not crowned with much success. Just South of the

desert gate we found a tomb which was close up to the wall, and (see

plan fig. 2 ) a little to the south two others. These were of the XI"" Dynasty

type and had been rilled. The tomb near the gateway lay so close under

'"' See above p. aSg-aiS [i-5] of this paper.

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[16] _ 254 —

the wall llial it was not considered safe to work lo the holtom of it. The

mass of the wall ([uile overhung the tomb. The two southernmost graves

had square well shafts lined with brick. In these, three « soul-houses

were found and much ordinary pottery. Also foit\ -three clay stoppers,

none stamped. There was also a small stone table of offerings. This had

been carefully covered by a stone of similar size slightly hollowed and

inverted.

It seems probable thai all these tombs were made before the great wall

was built.

§ 1 .— The great Wall.

In clearing to discover the tombs laid bare in February 1901, certain

interesting matters connected with the wall itself were revealed.

Immediately above the place selected for our work was a depression in

the upper surface of the wall itself, mounded over with drift of the alluvial

sand before mentioned; this proved to he a stair contrived in the thickness

of the wall and giving access to the top'". Remains of a similar stair are to

be seen in the east wall. The stair does not start at the ground level but

at about k m. 5o cent, above it. How it was approached is not manifest.

On the steps, near the holtom of the stair and consequently at about five

meters above the ground level, a small vessel of coarse red earthenware

was found '-'. From the method of deposit of the accumulation surrounding

it, it seemed to have remained undisturbed since the sand began to collect.

k few blue beads were also found.

It should be stated that the stairway can hardly have been used at all.

The brickwork (crude i)rick), both of the steps themselves and of the side

walls tiirougli which they pass, is (juite unbroken until we find ourselves

above the level of the accumulated drift. Even above this level, the surfaces

are not damaged by violence but by exposure to the weather. At a distance

of one meter below the sill of the doorway giving access lo the stair, two

''' See pholojjrapli , n° 1, a P, on plan form were found lying aroiinr] the mas-

fig. 2. tabas immodialely lo the North (see Qiu-

<'' Great numbers of vessels of similar bell , El-Kab, E. R. A., 1 89G).

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— 255 — [17]

small pieces of blue glazed earthenware were found, dark in colour, which

are possiblyRoman. At a

little

lower level, and 5 meters from the S. face of

the wall, were found, imbedded in the bank, remains of a" small hard stone

bowl o m. o55 mill. diam. There were two fragments which fitted togetlicr,

hut the fracture was very old , and , through exposure before they were buried

the edges had been rounded off. At i m. 5o cent, from the level of the

earth, close to the face of the wall, a triangular piece of close-made pottery

was found, part of a shallow dish. The section of the deposit accumulated

against the wall was thus laid bare. At the bottom we found that a shallow

trench was dug in the ground, to receive the lowest courses of the wall. The

ground consists, under the North, East and South walls, of a hard yellow

deposit of the nature of clay. In six places we have found the same, except

where a slight ridge of limestone detritus passes under the East Wall. The

trench is a little wider than the wall and is filled up with bits of broken

bricks, which fell during the process of construction. To a height of about

1 m. 3o cent, average, the same layer of broken bricks is found next the

finished face of the wall, and beyond it is a deposit of broken d(5bris of

bricks, the result of construction. In this, whicli extends some five meters

from the face of the wall, we have found small fragments of rough pottery,

but with nothing about them to enable us to form a definite conclusion as

to the period to which they may belong.

Whoever has had walls built for him by the country ])uilders will imme-

diately recognize that the remains here found agree exactly with what

occurs to-day in constructing a wail of crude brick. The builders stand on

the wall, rising with it as it rises. The broken and fallen materials of

construction are soon trodden by the assistants to such a mass as we have

found, whilst the heavy pieces, falling directly to the wall foot and being

close to it, escape further breakage. The elaborate scatTolds described by

M. Choisy''' were not required in old times any more than they are to-day.

When the wall was finished the small mound of broken brick and debris

Mas not in this case cleared away. The rest of the accumulation which wefind burying the North wall was deposited entirely by the wind and in

<'' Choisy, L'Art de batir chez les Egypliens, p. 3i

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[18] _ 256 —

pari by the disintegralion of the face of the wall itself. Where the mounds

have been formed, the face of the wall is preserved in excellent condition.

It seems evident that almost immediately after the wall was finished the

mounds were permitted to form. If the wall is of very high anli(juily and

remained exposed for a considerable length of time, the brickwork now

covered by the mounds would shew evidences of disintegration. It does

not do so. Wherever mounds have not formed themselves the face of the

wall is very much disintegrated.

It is to be observed that fragments of bricks, and still less unbroken

bricks, are very rarely found in the mounds. Had there been a time during

which the wall was treated wilh violence, we should surely find evidences of

it in the form of a layer of broken bricks and other things. Judging by

appearances, the walls have not undergone such an assault but have been

disintegrated by the hand of time. We have uncovered altogether a length

of some fifty meters of the S. face of the North wall, examining the section

of the mound at all parts : we have not found evidences of any violence.

Not being satisfied with the results of our work in i go i , we determined

in ) 909 to continue removing the mound, but somewhat more to the East,

thinking to find that here the wail miglit actually stand over some tombs.

In this hope we failed utterly. The centre line of our work this season was

forty-five meters East of the stair. Resting on the builders' debris were

found, close against the face of the wall, seven pointed roughmade pots of

the pointed XII"' Dynasty type. About 1 meter east of these and at a

slightly higher level, five pots of the same type were found, all lying

parallel with the face of the wall. In the same debris, and dropped about

here and there, we found fragments of similar pots and of rough red ware.

That pottery of this description should be found near the great wall is

not surprising as, on the other (North) side of it, round about the tombs

and maslabas, the number is great; but the regular disposition of the

vessels above described may lead to the view that the workmen had

possibly rifled a grave during the progress of the work.

Mr. V. W. Green joined us towards the end of our work in 1903. As he

was able to remain at El-Kab for some time longer, we asked him to carry

on the investigation after our departure, which he did throughout the month

of March. We subjoin extracts from his notes.

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— 257 — [19]

Extracts from Notes taken by Mr. F. W. Green on excavations made by liini at

El-Kab, in March 1909, at the request of Professor Saycc and Mr. SomersClarke. Mr. Green is himself responsible for any opinions expressed in them.

Pit sunk at S. W. angle of inglosure wall of Temples (see a plan. Fig. 2).

The outer angle of the inciosure wall of the Temples is protected by a

casing of sandstone blocks, carefully squared and dressed and resting on

projecting footing courses. The stonework rests on a bed of white sand

m. 1 cent, thick, lying on two courses of crude brick. At a distance of

m. 3o cent, below the stones, is a thin stratum of charcoal representing

the Old Kingdom level of the ground.

The brick walls, protected at the angle by the above mentioned stone

work, have their footings at different levels, the wall running towards the

East lying highest. The courses of brickwork are laid so that they curve up

towards the angle of the wall. A tunnel run under this angle, from the

inside, did not reveal a foundation deposit, hut only the bed of sand of

which the mass rests.

Inside the angle a pit was sunk. For the first two meters late potsherds

were found in the earth, amongst which were a few Coptic ostraca. At

about 3 m. 3o cent. , were found some pottery vessels of the XXVI"" Dynasty

or later, resting on an accumulation of earth m. 80 cent, above the fool

of the South wall. At 5 m. 60 cent. , a charcoal discoloured stratum was

reached. On this were remains of a structure consisting partly of crude

brick and partly of hard-beaten earth, with rough pieces of sandstone and

a few baked bricks. Nothing was found to indicate the date of the remains

but the levels as well as the character of them suggests the Old Kingdom.

Pit sunk at S. E. angle of inclosure wall of Temple (see h plan. Fig. 9).

The outer angle of the wall was protected by a facing of sandstone blocks

as already described at the S. W. angle. Remains of the lower courses of

two such protecting skins were found, the face of the outer being

9 m. 20 cent, outside the face of the inner. The outer face consists of two

courses of roughly cut blocks of sandstone o m. 3o cent, thick, resting in

a shallow trench dug in the surface of the ground. The inner and probably

original stone facing consists of carefully squared blocks.

Annalei, igoS. 17

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[20]— 258 -

Sinking a pit in the inside angle where the S. and E. walls meet, they

were found to rest, U meters below the present surface, on a thin stratum

discoloured by charcoal, this again resting on the virgin soil.

The pottery found was far too fragmentary to serve as a guide to the age

of the wall, but, as no archaic objects or pottery were found liere or at

the N. angle, it seems unlikely that ibis part of the temple inclosure wall

is older than the New Kingdom, and rather the later end of it than the

earlier.

At m. 80 cent, above the foot of the wall is a stratum of charcoal

discoloured earth, on which a small rectangular hut has been built, the thick

inclosure walls being utilized for two j)f its side walls.

NOBTH-EAST ANGLE OF THE INCLOSURE WALL OF TeMPLES (see C plan. Fig. 9).

The foot of this still lofty piece of wall rests in a trench cut in the

yellowish clay of the gehelanA o m. 5o cent, below the original surface.

The stratum that has accumulated on the inside of the inclosure in this

angle is discoloured with charcoal and contains many fragments of pottery,

the latter too fragmentary to be dated with any certainty, but belonging

entirely to the New Kingdom. No early pottery was observed here even at

the lowest depths. Amongst the fragments of pottery were many elliptical

slabs of coarse earthenware. The total absence of Old Kingdom pottery

should be noted.

Trench n° i3 (see plan.Fig. a).

This trench was made on a prolongation of the central axis of the larger

temple towards the North and starling from a little North of the temple

wall. The section shewed horizontal stratifications, the earth blackened by

charcoal. It contained a large percentage of Old Kingdom pottery extending

N. from the foot of the yellow sandy-clay elevation on which the temple

rests. This bed of dark earth must have been of considerable thickness at

one time as, even in the depression, it is as much as h metersthick.

Pottery. Many fragments of coarse red earthenware trays. Occasionally

pieces of red bowls with turned-over lip common in the III"' and IV' Dynasties.

A few cent, above the old gebel surface a piece of archaic black incised ware.

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— 259 — [21]

Pits n°' ifi, 18, 19 (see plan. Fig. 9).

These lie close to Trench n° 1 3 , and to the north of the temple. The pits

were sunk in the stratum of sand vvliich covers the elevation on which the

temple stands; the stratum of this stand is ahout 6.0 thick. The pits revealed

hut few traces of human occupation, and these were confined to the first

meter from the present surface of the soil. The objects consisted entirely of

prehistoric specimens such as Hint flakes and ash jars.

Trench n° 1 1 (see plan. Fig. 9).

This lies on the east side of the temples , between them and the sacred

lake. It confirms the view that the temples stand on a natural mould of

yellowish sandy clay containing no traces of human work. The clay is

covered by a layer of fine sand ahout 1 m. ,5o cent, thick on this side but

as much as 6 meters thick on the north (see Pits n°' 16, 18, 19). Little

pockets of potsherds occur in the sand layer close to its junction with the

sandy clay, but these pockets seem to be confined to the sloping Eastern

side, none being observed at the top of the elevation. Flints, both rough

and worked fragments, occur in the sand layer, principally under or in a

stratum of white wood ash and charcoal. As the top of the elevation is

reached , signs of human habitation become more numerous. The stratum

of white wood ash and charcoal is about m. 09 cent, thick and extends

towards the Temples.

An aash jarn, a prehistoric ttmagurn (both of these in a standing

position), some flint flakes and part of a large handless flint knife were

found just below the white ash stratum. Contents of wash jam :

rt. Natural pebble of green jasper,

b. Paint palette muller of brown pebble,

c. Horn of a goat,

d. End of a bone harpoon,

e. Small green jasper pebble

/. Oval flint scraper with worked edge.

If.Round pebble like b.

Near to the Temple walls , the soil , for the first meter down , is composed

17.

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[22] _ 260 —

of debris from the temple buildings. Below this is the layer of sand, in

the upper part of which were found the following objects :

Above the while ash siralutn :

Fragments of preliistoric decorated ware

Fragments of a rough alabaster vase.

Part of a flint knife,

Small « hangings vase of steatite, unfinished on the outside and not bored.

Below ash stratum

Part of a polished red prehistoric vase,

Two pieces of malachite of poor quality,

Small piece of green glazed pot, probably of II"*" or HI"' Dynasty,

Flints, both rough and worked.

Part of a doll, decorated with dull red lines.

Piece of black, prehistoric ware, not incised.

It will be noticed that all the objects belong to the archaic period.

Shall Temple. — West op Large Group (see plan. Fig. 2).

The examination of the ground under this small temple, a mere ruined

shell lying between the group of larger temples and the river, shewed the

stratum of sand which is found in Trench n" 1 1 to be about 2 meters thick

and in pits n°' 1 6 , 1 8 , 1 9 to be 6 meters thick. Here it is more than /i m. 1 c.

The gehel was not reached.

The stratification shews a general strong dip to the south, which points

to its being a wind or water- formed sand bank lying against and partly

covering a small elevation of yellow sandy clay. On and in the soil, just

below the walls of the small temple , were several fragments of long earthen-

ware cases. Just below the foot of the walls , the earth was comparatively clean

but contained occasional pieces of red pottery probably belonging to the New

Kingdom. At a m. 1 cent, below the top of the N. W. corner stone , a stratum

o m. 10 cent, thick was found, composed of wood ashes, charcoal andoccasional pieces of pottery. The dip of the stratum is towards the south;

its thickness increases in that direction and shews that the wood ashes, etc.

were thrown out on to a sloping surface.

Immediately below this stratum some worked (lint flakes were found , one

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— 261 — [23]

being a flint sickle toolli , so ihal wc may assign the formation of this stratum

to the Old Kingdom. Below the stratum last described, the soil is sandy

and nearly free from charcoal potsherds and flints. At o m. 90 cent,

lower down was found a thick stratified band of charcoal -discoloured

earth, which, immediately below the East wall of the small temple, is

m. 3o cent, thick. The stratum shades ofF gradually into the underlying

sand. Most of the pottery found in this stratum was coarse red. It is not

composed of fragments of vessels but of lumps of burnt clay such as

hearths might produce. Amongst this stuflf were fragments of prehistoric

RBsh jars 15 and one example of prehistoric or early historic red ware with

vertical streak polish. Below this stratum the soil is sandy with occasional

specks of charcoal. The stratification shows the sand-bank character of the

formation down to the greatest depths reached.

Pit in" 8 (see plan. Fig. 9).

Sunk at the N. W. angle of the small temple, and but 9 or 3 meters

from the last, it shewed much the same characteristics.

SllUNAS.

Immediately outside the small temple, and west of it, are two circular

pits lined with crude brick. They touch one another and also the temple wall.

One is 3 m. oA cent., the other 3 m. o3 cent, diameter. Their position,

which may be accidental, is very similar to that of the two shunas at Kom

ei-Ahmar, but they lie to the West instead of to the East. Both here and

at Kom ei-Ahmar they seem to be earlier than the Temple as we see it now

(see Hieralionpolis , E.R.A., 1902, plate LXXII). Pits were sunk in these

Shunas and revealed a continuation of the section in pits n"' 8 and 9

The section laid bare by the trenches and pits shew that the temples

were built on an small elevation of yellowish sandy clay. The great inclosure

walls stand on — for the most part— and inclose similar sandy clay. On

the top of the before-mentioned small elevation, a layer or hank of sand

accumulated in prehistoric times. During the formation of this bank, the

part on which the temples now-stand was not set apart a sacred spot. The

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ash jars found here seem to have been used merely for domestic purposes,

their contents hardly suggesting offerings made to the local gods. The surface

of the ground within the great inclosure wail which has been dug over by

the sebdkliin, and which towards the N. and E. is inclosed by a curved

double wall, presents a very tumbled appearance consisting of shallow

depressions with piles of potsherds and stones. Amongst these may be

found stones used for pounding, oblong stones on which wheat was ground,

occasionally vase borers and diorite axe -heads of the archaic periods,

A Pit n° i5 was sunk in this region (see plan. Fig. 9). The soil for the

first meter below the present surface is rather yellower than that below it,

where a well-defined charcoal -discoloured stratum is met with, containing

Old Kingdom pottery, rough pieces of bone and other signs of habitation.

Below this first stratum the earth is stratified with charcoal, etc., till

another dense band of charcoal-discoloured earth is reached, reddened in

patches by hearths. This stratum is most clearly defined at 1 m. 1 5 cent,

from the present surface; it is laminated in structure, there being bands

of earth more free from charcoal than others. Below this second stratum

is a third, chiefly composed of broken Old Kingdom rough pottery and

large pieces of charcoal. The upper part of this stratum is the most dense;

as it gets lower it shades away till it seems to end at 3 m. 80 cent, below

the present surface, where the sandy nature of the soil suggests tlial the

original surface of the soil has been readied. A long rough flint flake came

from llie bottom at a depth of 3 m. 80 cent. The pottery seems to be Old

Kingdom or perhaps Early Historic. It is generally rough, though occasion-

ally fragments of red ware without streak-polish are met with, which

points to the IV"' Dynasty rather than to the II"'' -III"" as the date of the

settlements.

From the examination of the sections exposed in the pits and trenches

we are able to gel a very fair idea of the history of the town of El-Kab.

The absence of any remains in the lower strata later than the Archaic

period, on the spot where the temples now stand, shows that it was regarded

as holy at an early period, at which time it must have presented the

appearance of a sandy elevation rising slightly above the surrounding gehel.

It does not appear to have been fenced in till after the prehistoric period,

as the wash jarsn found in the upper stratum of the sand layer seem.

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— 263 — [25]

judging by ihcir contents, to be merely domestic vessels and not offerings

deposited on a sacred spot. Sometime, however, in the early historic

period , the elevation was set apart as sacred , as the strata formed by the

Old Kingdom town , which must have grown with rapidity in or about the

III"' Dynasty, occupied a roughly circular space, one quarter of which is

now enclosed by the Great Wall; the rest must have extended Westward, on

ground now occupied by the Nile, but which at the beginning of the Old

Kingdom was dry land. That this is the case may be seen from the section

exposed in the Nile bank , West of the Southern angle of the temple enclo-

sure '".

The old town must also extend under the Great Wall from the point

where it cuts the curved walls and from thence towards the river, but this

was not verified by pits or trenches ''^'. The curved wall may be either the

original Old Kingdom one, or a later wall following its course, which

skirted the N. E. side of the little eminence on which the temples stand,

then bent round passing outside the present S. end of the enclosure wall

and so to the ground now covered by the river bed. The two small walls on

the N. E. side of the temples may have been part of this. I think there is

evidence that the high walls pass over the curved ones. That some sort

of temple enclosure existed before the one now standing, 1 think probable,

but its orientation may have been slightly different from the present temples

axis, and did not enclose the sacred lake, but kept along the line of the

small double walls above mentioned >^l Perhaps the town wall was made

to serve as part of the temple enclosure at this point. The desire to follow

as far as possible this old wall has given rise, I think, to the bend which

the present enclosure makes at the axis of the large temple.

The town seems lo have been but thinly populated during the Middle

Kingdom , but with the advent of the New a revival must have taken place

and the temples now standing were built. Whether the walls enclosing the

Temples were begun at the same time is difficult to say, but, at whatever

''' A flint knife of the handleless type of this Report,

was found among the pot-sherds not far ''' See p. aSg [ a i] the notes on Trench

from ffShekh Antari. n° ii.

'*' See further on, p. 270-372 [32-34]

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[26] _ 264 —

period they were erected , the original plan was extended so as to enclose

more ground to the N. E. That this part of the site, that is shat hetween the

old enclosure walls—assuming the douhle walls to represent them— and the

N. E. enclosure wall of the temple, was not occupied hefore the New

Kingdom, we can see by the absence of all pottery of an earlier date, though

late New Kingdom pottery is very plentiful. Between the Old Kingdom and

the period in which the present temples were built, the Nile seems to have

begun to cut away the bank on which the old town stood, so that, by the

lime it was decided to re-establish its importance and build the Great

Wall, it was thought better to enclose a new area further inland rather than

reclaim or defend land washed away or threatened by the stream. The

builder of the Great Wall may have hoped to attract settlers and revive the

town's ancient glories and therefore provided ample space, or he may have

built it as a fortress town; but the place seems too far from the frontier to be

of much use, unless it were to keep off the Ethiopian invaders. The condition

of Egypt at that time, however, would not have allowed so great a work to

be carried out. The Great Wall must be contemporary with or later than

the temples, as it is unlikely that a builder with plenty of space at his

disposal would lay out an enclosure skewed as regards so important a

building as a temple, and some kind of temple must have occupied the

holy place, nor does it seem likely that a temple would he orientated in

order to be square with what is but an enclosing wall. Whatever be the date

of the Great Wall it is certainly later than the Old Kingdom, as it has been

deliberately placed over a most important cemetery of that period.

F. W. Gbekn.

III.

PITS.

Early in January i (jo/i we returned to El-Kab. In addition to examining

the tombs already described, we sunk sundry pits close to the temples,

in order to discover the nature of the ground on which they stand , and we

also dug a few test holes against the western inclosure wall; our work

follows upon that of Mr. Green.

At El-Kab the temples lie side by side, their axes parallel (see plan. Fig. 2).

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— 2G5 — [27]

The temple to tlie west is shewn by the foundation deposit to be of the

time of Amenhotep II (see El-Kab, plate i and p. so). The larger temple

lying east took its present form in the XXIX"' and XXX"' Dynasties, under

Hakor and the Nectanebos. Beyond question, the larger temple occupies

the site of one of an earlier date. Sculptured stones and columns of the

XVIII"' Dynasty are used in the building. The want of balance in the plan

is evidently caused by the retention of the axes of the older temple which

occupied the site of the new one, but was smaller. These evidences, apart

from many others well known to students of Egyptian archaeology, are

sudicient to prove the ^igh antiquity of the place as a holy site.

Along the central axes of the larger temple we sank three pits, carrying

them down in all cases to the gebel or virgin soil. The Trench n" i3 sunk

bv Mr. Green was on the same line, and the three pits n"' 16, 18, and 1 9

were but little removed from the point at which we worked.

Pit a (see plan. Fig. 1).

In the larger temple, on the line of its central axis, our first pit A was

sunk in the courtyard lying in front and south of the Hypostyle Hall. It was

close to a large block — an ancient door- sill — of red granite, which

seems to have had no relation to the temple as we now see it, ])ut to have

been part of the temple of an earlier period (see A, fig. 4).

We first passed through the remains of the stone pavement with which

all this part of the temple was laid, a thickness of about m. 76 cent. The

pavement is composed of twothick layers of sandstone blocks. Pavements

of this nature are typical rather of late than of early building. It is hardly

to be doubted that this was laid at the lime of reconstructing the temple in

the XXIX"' and XXX"' Dynasties. We passed through a stratum very sandy

in its nature , and which seemed to us was probably brought here to fill in

old trenches and surround the base courses of the new structure. This stra-

tum was very free from any foreign materials such as potsherds or flints.

At a depth of a m. /i.5 cent, from the surface of the pavement we came

on a stratum of white wood ashes, not level, but sinking slightly towards

the North. We had apparently reached the stratum so frequently mentioned

by Mr. Green. Passing through this, we went downwards through soil not

unlike that above but more solid in its type, containing less sand and more

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[28] — 26G —

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— 267 — [29]

clay. In this we found mixed with the earth a considerable number of

worked flints. At a depth of 4 m. 5o cent, we came on hard gehel which

had never been disturbed.

Pit B.

This pit was sunk in the middle of the Hypostyle Hall, and also on the

axial line (see fig. 4). We first passed through the pavement, which

probably served also as the foundation for the columns , since it was customary

at the time this temple was built to lay three or four layers of large well-

squared stones over the whole area on which the structure was to stand.

Passing down through i m. 6o cent, of stonework, we came at a depth

of 9 meters to the stratum of white wood ashes before mentioned. This

is at a level a little higher than in pit A. Above it and below was the sandy

alluvium previously found, rather more sandy above than below. It is

extremely free from foreign bodies, there being here and there only a flint,

a pebble, or a piece of broken pottery.

At 2 m. 6o cent, we came upon a rough slab of stone, like the rough slabs

found in the early graves described by Mr. Quibell. Below this, at o m. o5 c,

we came upon a red earthenware pot, wheel -made but not very well

burnt, with the mouth upwards; diameter across the mouth o m. 3o cent.,

height m. 35 cent. The bottom of a smaller pot was found near the

first, but there was no evidence that the pots lay in a grave. The ground

surrounding them was uniform and undisturbed like the soil inside the

pots; in the S. E. corner of the pit and at upon the same level, however,

was a piece of bone. At 3 m. iio cent, from the top we came upon pieces

of wrought sandstone, that had been used in building. On one could be

traced three parallel lines, perhaps from the top of a dado. On another

was a piece of relief, coloured, but we could not make out what it repre-

sented. The pots and the wrought stones were all in earth of the same

nature, a light sandy alluvium without any stratification. At a depth of

/i m. g3 cent, we came upon undisturbed, hard gebel.

Pit G.

In front, i.e. South of the Hypostyie Hall and i5 meters East of pit A, a

third hole was made. This spot was selected as being, probably, outside

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[30] _ 268 —

the early temple. We first cleared the earth from the face of the foundation

courses of the Hall, which go to a depth of 9 ni. 07 cent, helow the pavement

level and consist of four courses of well-wrought l)locks, some of which arc

re-used stones of the Will"' Dynasty temple. The earlli passed through was

the hroken d(5bris, caused by the destruction of the temple, some si\ty years

since when ([uantities of stones were taken away for building sugar factories '".

The Hyksos Sphinx now at Cairo was dug up close to the place selected

for our pit. Just below the paving level we found some scraps of a hard

Old Kingdom stone vase of l)reccia , two little bronze rods and a bronze

plaque, possibly a model axe head. The lironzcs were perhaps old foundation

deposits. The vase doubtless formed part of the early temple furniture.

Beneath the lowest stones of the foundation courses, i. e. at 3 m. 07 cent.,

we came on the same sandy alluvium as was found in the Hypostyle Hall,

very free from foreign substances, but a little stratified, until, at 5 m. 90 c.

below the pavement, a layer of close muddy alluvium was reached. Just below

this, lay a piece of hard crystalline blue-black stone, one surface lioUowed,

the others very rough. It seemed to be a fragment of a stone on which

coj"n was ground. At 5 m. 10 cent., we came on very tough alluvial clay

in which were pieces of charcoal. Finally, at 5 m. 80 cent., hard, tough

and, as it seemed, undisturbed ground was reached.

Pit D.

We next sank pits on the central axis of the smaller temple of Amenho-

tep II, afterwards modified by Ramses II. Pit D is just outside, i. e. South

of the ruins of the Pylon. To a depth of m. 60 cent, was stone pavement.

We then came upon brick earth; no brick joints were visible, but the

remains of libn could be clearly traced. It seemed to be the brick foun-

dation of the pylon, and was made, possibly, not of bricks separately

moulded, but of a mass of the same material. Through this brick material

we went down to a depth of 3 m. o5 cent, from the pavement level, and

then came upon a thick layer of fragments of lH''' Dynasty pottery, bits of

charcoal and hones of beasts. At 3 m. 65 cent, we came upon the top of a

''' See Ah Appeal to the Anliquairtes of Europe, by Geo. R.Gliddon, late U. S. Consul

at Cairo , London ,18^1.

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— 269 — [31]

thin wall of brick running N. and S. and ending towards the south in a

cross wall. At 5 m. 4o cent, the gebel was reached. We had evidently come

upon a rubbish shoot, the rubbish being thrown out from the north and

lying in a slope towards the south. There were also numerous Hints and

a fragment of a prehistoric vase''', as well as fragments of smooth red ware

with black lops, together with other fragments which were rough and not

wheel-made. There were a few fine smooth red pieces.

A part of pit G we extended somewhat to the east, and here, at a depth

of 9 m. 8o cent, from the pavement, we came upon a hearth of burnt

brick. At 5 m. ho cent., as before stated, we found walls one of them being

nearly 2 meters high; over these the rubbish had been thrown from a

higher level. At 2 m. 80 cent., i. e. at a higher level than the top of the

walls but very near to them, was the brick hearth.

Pit E.

Just inside the pylon, north of pit D, we sank another pit, inside the

court of the temple. We first passed through the usual pavement andbelow it came upon bricks and brick earth. The bricks were in many

cases more defined than those found in pit D , but no measurement to be

relied upon could be taken. We passed through this stratum, until we

came on a stratum of sand m. 1 5 cent, thick. This stratum coincides

with the top of the layer of potsherds found in pit D (the pavement level

from which measurements were taken in pit D is below the pavement level

over pit E). Under the stratum of sand, the earth contains sundry coarse

potsherds, of the Old Empire period, and flints. At 5 meters gebel was

reached.

Pit F.

This was north of pits D and E on the axis of the smaller temple and

almost directly in a line west of pit A. We first passed through very broken

remains of a pavement and exposed courses of very well-preserved brick on

which the columns of the hall in which we were digging had been set.

''' Type : prehistoric, with crossed red dating, to sequence 75-79. A fragment of

lines, belonging, according to Prof. Petrie's black « Aegean 1 ware was also found.

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[32] _ 270 —

Down lo a level of i m. 80 cent, from ihe pavemenl, a deep layer of ashes

atui other results of conllagration were passed through. The earth itself is

very sandy and in it were found a few potsherds, some round pehhles and

worked flints. At a depth of 9 m. Ao cent, we came to the layer of white

ash, identical with that found in Pits A, B. At 5 m. 9 5 cent., the hard

undisturbed earth or gehel was reached.

We have thus dug pits on two lines at right angles with one another,

pits A, B from north to south and pits F, A, C from east to west, all within

the area of the two temples and leading us to think that they stand on a

slight natural eminence.

Pit G.

One more pit was sunk on the line of the west inclosure wall, produced

towards the river, close to the little house belonging to the Anli(juilies

Department. Our object was to find out the nature and slope of the strata

in this part. It is evident there have been changes even since the great wall

was built. This wall and the south wall of inclosure

— wiien produced

— meet far out in the river. To protect these from the encroachment of

the river which eats the land away towards the east, a stone breakwater

was constructed. The remains of this, carried far out into the stream, can

still be traced at low Nile. The river, has, in fact, moved over to the east

at least half its present width.

We first , m. 7 5 cent.,passed through dry earth with much pottery in it.

Thepit

wassunk within the area of the old town, into

whichon the occa-

sion of a very high Nile the water rises. The ground has also been from

lime lo lime cultivated. In result, the o m. yB cent, shewed a condensed

mass of sherds extending through a great length of time , from very early

to quite late and indeed recent times.

The site of the pit was selected so that part of it should occupy a space

once covered by the great wall. Beneath the stratum first described, we

came on the brickwork of the great wall, which extended down to a level

of a m. 5o cent, below the surface. It was dillicult at the bottom lo define

the bricks, the level here being below that of high Nile and consequently

very damp. Below the bricks was hard alluvium, but with fragments of

pottery in it. At 3 meters we came to a slab of stone ; this proved to be a

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— 271 — [33]

layer of the natural sandstone in position, the slah heing about cm. 20 c.

thick. At m. G5 cent, below it, or 3 m. 65 cent, from the top, we came

on a similar layer of sandstone. Here we were down on the native rock;

considerable quantities of small fragments of roughly burnt pottery were

lying on the slabs of rock, and collected against the vertical face which

extended from the upper to the lower slab of rock. At the lime the great

wall was built the ground evidently dropped somewhat more than it now

does towards the South -West.

IV.

EL-KAB. FOUNDATIONS OF THE GREAT WALL.

In January, February 190^, in addition to the excavations ah-eady des-

cribed , we made clearances in sevA-al places at the foot of the western wall

of the great inclosure, where remains of old buildings and masses of pottery

lie against it.

The evidences of the old town, pottery, etc., are to be found not only

inside, i. e. on the East of the great wall, but also outside it. The old

town is defined towards the North by a double wall which runs towards

the East, at right angles with the great wall, and then takes a large curve

to the South, losing itself in the temple area, near the sacred lake

(see plan. Fig. 9). The question we asked ourselves was whether the great

wall passed over the double wall, whether the latter was later than the

former, or whether it had been cut through to make the great wall.

We found that the inner wall of the double defence, reappeared on the

western side of the great wall. It is 4 meters thick and lines very well witli

the remains on the other side. It is, however, evident that the double wall

has been repaired, strengthened and rebuilt many times. Although not so

high, the piece of wall on the outside, buried as it is in debris, is really

better preserved than any piece of it inside the great inclosure. We traced

the great wall to the foundations , following its outer or western face at this

particular point. It rested on the solid hard earth, and we could not see

beneath it any remains of another wall at a right angle.

A httle further south, but on the inside and Eastern face, we opened a

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[34] — 272 —

trench of some length. We were here quite above the level of the trench last

mentioned and the evidences of ancient habitation lay all about us. The

sehdkliiii have dug this place over and over again, until a mound that once

rose high enough completely to engulf the great wall is now gone. On the

present surface, on excavating against the face of the wall, we at once came

to evidences of a small cross wall, the remains apparently of a house, the

rooms of which were fdled with debris in layers consisting of charcoal and

fragments of pottery most of it of an early type. At a lower level, other

cross walls were found with Old Kingdom (III"' Dynasty) pottery. It was

evident that here the great wall had been carried right over the remains

of the old town. There must consequently have been a difference of some

9 meters or more between the level of footings of the great wall at the

point we were now examining, and at a the place before mentioned where

the double walls abut against it. It seems possible that, on the outer or

western side, the footings of the wall wwe carried down more deeply than

on the inner or Eastern side, an arrangement one would hardly have

expected to find.

The fragments of pottery found in the earth still heaped against the foot

of the wall on its inner (Eastern) side are chielly of the XII"' Dynasty,

which leads us to infer that the wall cannot be later than the XII"' Dynasty,

since in the excavations we made on the outer (Western) side of the wall,

where the pottery was very abundant, no fragment was found earlier than

the age of the XVIII"' Dynasty. It may be added that we have found a good

many polished stone celts in the western part of the old town , but not

within the temple area, where, on the other hand, worked llinis and

XVIII"' Dynasty pottery are more especially plentiful.

E. SOMERS CtABKE.

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REPORT

OF WORK DONE AT ASWANDURING THE FIRST MONTHS OF 1904

BY

LADY WILLIAM CECIL.

Our excavations in the Gebel Qoubet-el-Hawa in 1902 led us to believe

that there were many tombs in this hill besides the Grenfell Tombs, and

those then cleared by us. We therefore continued our work there, beginning

on February 17"' igo^. As this second series of tombs is in the same locahly

as the series of i gon, I have, to save confusion and for the sake of con-

tinuity, carried on the numbering from where we left oft' two years ago.

81.

TOMBS ON THE NORTH-EASTERN SLOPE OF THE GEBEL QOUBET-EL-HAWA

ABOVE THE COPTIC CONVENT OF SAINT-GEORGE.

TOMB N° 95 (1).

This tomb is entirely rock-hewn and the cutting rough (fig. 1); it is

low and of no depth. We found the entrance filled with rough stones and

the tomb with drifted sand and stones. On either

side of the entrance is an excavation ; that on the right

i)eing very shallow, i5 to 16 inches, in shape like

the unfinished top of a doorway, that on the left is

similar in form but much deeper — about /i ft.

10 inches. In the sand outside, and also in the tomb,

we found a good deal of pottery, among it several

small bowls in fine red clay, and in the lowest level of the tomb one jar exactly

resembling those found in 1902 in the early untouched burial of Tomb

n° 1 5. In this

tomb(n°

aS) we found twoscarabs,

oneinscribed

km* and

the other made of carnelian with a design like a fish on it; we also found

a small alabaster pot and hd, and the wooden stick used for painting the

eyebrows, the shafts of several arrows, and a great quantity of beads,

chiefly in blue glaze, and one small »M/trt6<j- figure in coarse blue glaze.

Annalet, igo5. 18

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[21 274 —

The mummy cases in this tomb were much injured by white ants:

however, one fairly perfect specimen remained, as well as inscribed frag-

ments of funeral chests. The best mummy case belonged to a certain

'^ j^^^' '^"'^ *'^^ inscriptions on its pieces read as follows (•—*) :

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275 [3]

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This is a very small tomb rough-

ly hewn in the rock , and it is quite

close to the last mentioned. It was completely fdled with sand and with

stones, onlv a few of which were shaped.

Wefound traces of white ants

even outside the tomb and the contents of the interior were destroyed by

them. We only collected beads of various shapes, among them several

which were similar to some found in 190a and pronounced to belong to

the Xll"' dynasty.

18.

On the funeral chest of ^',1^

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[4J276 —

00

Fig.

TOMB N" 97 (3).

This tomb (fig.

9)adjoins 11°

96;it is aiso rock-hewn,

though it differs

.mucli from the latter in shape. The entrance is

^^^^^^^H^^l small , and was filled with sand and stones. Inside,

H| r~1H I the tomh was full of much criiml)k>d rock and drif-

^L 11H ^1 t<^d sand. It is divided into two parts, and at llie

^H H back is a narrow excavation or recess. In the middle

^^B^^ ^^H of the right division a shaft or pit is sunk to a

^BB^^,^^H depth of about fifteen feet, and in the south wall

is a second small cave-like opening. We cleared the

tomb but found nothing in it except a small ojj'er-

ing dish in rather fine pottery containing berries, and also a brown nut

like a walnut.

TOMB N° 98 (4).

This tomb (fig. 3) is on a line with, and to the

south of n° 27; like the others it is hewn out of the

rock -and the cutting is rough. It was filled with drif-

ted sand , the debris of rock , and a few rather large

stones blocked the entrance. In form it differs from

the other tombs in this part of the hill, as il is

simply a' passage measuring about fifty feel long and

four feet wide, and from four to six feet high. At the

end of the passage are two very small tomb cham-bers. About thirty-six feet from the entrance and

occupying nearly the whole «idlh of the passage is

a shaft about twenty feet deep, at the bottom of

which is a third small tomb-chamber. In the passage

portion of the tomb we found pottery of various qua-

lities and shapes, and the remains of arrows with

many beads nearly all in blue glaze. At the bottom

of the shaft a limestone stela was discovered. The

cornice and the upper portion of the stone are quite

perfect, and the figures and the inscription very

sharply and beautifully cut; the inscription is also slightly tinted in colours.

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— 277 —

We have, riglil under llie cornice :

'ntr;^-£!aii:«i:A^:rHyjz::and , fronting the figure of tlie dead :

t

i

[5]

1 t°^

^ u

A 1

>\

1^

In this shaft we also found portions of anotlier limestone stela. The

inscription is painted, not cut, and is

muchdefaced. There are parts of five

lines of inscription :

l+:^AnA!V, fmmmm^M

This stela is somewhat curious as the original measuring lines of the

artist's draw ing can he distinctly seen , in faint red colour.

Unfortunately, though we completely cleared the tomb and most carefully

sifted the sand of every fragment, we were unable to find any more of the

broken parts of these stelae. We also searched outside the tomb, but

without result. Like many others, this tomb had doubtless been robbed in

early times and its contents destroyed or thrown away.

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[61 _ 278 —

TOMB N" 99 (5).

This tomb ({i(j. /i) is entirely rock-hewn, but in the small vestibule \ao

found remains of while plaster, as if the outer portion at least had been

coated with this substance. The roof of the vestibule bad fallen in , and as

the rock was in a very crumbling condition it took some time to clear the

entrance which was fdled with sand and stones, both

rough and cut. The mortuary chamber is entered by a

downward slope about 3 feet wide, cut in the rock. The

chamber is approximately scpare; opposite the door is a

small recess; on the south wall rather high up is a small

excavation like an unfinished doorway, and below it is

a Ka door.

„. , The tomb was filled with sand and stones and theFig. 4.

debris of rock, and mummy dust and bones; the cofiins

had been completely destroyed by white ants. However, we found a great

many beads, ame«<i- figures , and winged scarabs in blue glaze, and a small

very finely made wicker basket.

Outside the tomb there was a quantity of pottery, vases and dishes for

offerings and for burning incense; some of the pottery was in fine clay, but

as a rule the vases were rather roughly made. We also found near here the

model of a house or tomb in coarse earthenware. There were no inscriptions

or inscribed fragments in this tomb.

TOMB N° 3o (6).

This small tomb (fig. h) is peculiar in shape, being without angles

anywhere. It is rock-hewn, but we found a few

scanty remains of white plaster on the walls; and

while clearing away the drift-sand and rubbish in

the tomb we found several broken mud bricks.

There were no perfect ones, so that we were only

able to guess at the original size, which seemed to

be 8 i/a x A 1/2 x 5 1/9. Mummy dust and

bones were all that had been left by the white ants,

besides a little pottery similar to that found in the Fig. 5

other tombs.

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— 279 —[7J

§11.

TOMBS ON THE EASTERN SIDE OF THE GEBEL QOUBET-EL-HAWA

SOUTH OK THE ff GRENFELL TOMBS Ti.

TOMB N° 3l (7).

This lomb is some distance to the south of the last group and of the

Grenfell Tombs, and is near the top of the low shoulder of the Qouhet-el-

Hawa. An enormous bank of drifted sand concealed the face of the rock in

which it is situated. The slope from the river to the level of the tomb is so

steep that it was found to be morepracticable to approach it from the

top of the ridge , which here is fairly

flat. A path was made from a point

above the tomb , andt bus we were en-

abled to clear the mass of sand from

the facade.

It is entered through a small gate-

way from which a short sloping pas-

sage leads into a vestibule, beyond

which is a large tondi-cbamber, the

roof supported by four hewn pillars.

On the north side of the large chamber

is a second very small one. On both

sides of the entrance the rock is sciua-

red and an inscription cut into it. On

the left side are also the fragments of

the feet of a statue cut in the rock. We

were able to read some of the inscriptions engraved on the door-posts; on

the left side : (— ) ^RfoV^r^B, and on the right side (^

The roof of all the outer portions of the tomb had fallen in. We cleared

the passage and vestibule and found the entrance to the tomb-chamber

blocked with sand and stones , both rough and shaped , and neatly fitted

together. On entering we found the tomb to be untouched, and that it had

never been disturbed by robbers. But although the coffins, some eighty in

Fig. 6.

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— 280

number, were in iheii- places, lliey had all fallen lo pieces, and ihe piles of

hones and mummy dusl showed us only too clearly that tlie white ants had

made terrible devastations. The Phlah-Sokar-Asari figures were all in xilu ran-

ged round the walls and pillars. These were the inscriptions we read on them

h g f e d c b

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The clearing had to he very carefully done, for in most cases the paint

alone was left of tlie mummy cases, the wood being entirely eaten iiway.

My son copied all liie inscriptions that were decipherable among the heaps

of painted fragments before they were moved, for the majority of them

crumbled to dust on being touched. Had it not been for the white ants this

would undoubtedly have been a most interesting find, but the following

lines roughly painted in yellow on l)lack represent nearly the whole of what

we were able to preserve, belonging to the colhn of a lady - ^ ^^^2-

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281 19)

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101 282

There were a great many tislinbti-WQuvcs in the loml), i3o niiinscribed

and uSo inscribed, some of them witli the following names (•—') :

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They were in coarse green and grey glaze, and in terracotta, and there

is one in black stone with an inscription :

We found also a ring in deep blue

faience of Horemheb ("''''''I zp^ \

Ci¥T) oI

lowand three scarabs respectively inscrii)ed :

and a heart-scarab with an inscription much Aabbreviated from the xxx"' chapter of Book

—of the Dead, X^^V^^-iLl V:^' '^'"^ **" enormous quantity

of beads and bead-work ornaments, as well as many sets of «mcM<i-figures

and winged scarabs, in blue, and grey-green glaze, and one round bottle,

about five inches high with a narrow neck, imperfect; this is in fine deep

red pottery witli a surface much more highly finished than is the case with

most of the other objects of this kind.

Outside the tomb there was also a good deal of pottery identical with that

found in the other tombs, and one or two large jars, and some very small

offering dishs.

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— 283 — [ll]

TOMB N° 39 (8).

This is another large rock-hewn tomb a little to tlie south of n" 3 i . It

was fiiled with drifted sand, and though we cleared it with great care we

found nothing in it hut a few heads. It had evidently been opened in ancient

or modern times and completely looted.

On tlie lop of the ridge we looked for more tombs, but only found the

unlinished cutting of a doorway and no other sign of work having been

done here, or any pottery to show that oflferings had been made at any lime.

The things found in all the tombs in this part of tlie Gehel Qoubet-el-

Hawa, with the exception of n" 3 i, are of the same character as those found

during our excavations in 1909. All the tombs, like those in the former

series, are rock-hewn, and probably like the Grmfell Tombs, date from the

Early Empire, and have been re-occupied in subsetjuent ages, chiefly, as

the objects found indicate, in the XII"', XVIIl"', \IX'\ XXVI"', XXX""

and XXXI" dynasties. As far as we could judge from the very dilapidated

state of the mummies there were few of the Roman type, hut, as there was

a certain amount of Roman pottery it shows that some at least of the occu-

pants of the tombs must belong to that period.

The Gehel Qoubet-el-IIawa is certainly very full of most interesting tombs.

Unfortunately the white ants have done so much harm to all objects made

of wood, and also to the mummies and to any ornamentation or inscription

that may have decorated the walls of the tombs themselves, that many va-

luable and doubtless historical records must have perished through their

depredations.

M. W. Cecil.

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INOTES D'INSPECTIONPAR

M. GEORGES LEGRAIN.

XXVIII.

LE PROTOCOLE ROYAL DE SOBKOUMSAOUF V\

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IIII II

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1 1

1 1

Le num^ro 668 de ia cachette do Karnak

a »5t(5 doane a la partic superieure d'lin pelil

obeliscjue en schiste. La section de ce mo-

nument est rectangulairo , et les cotes mosu-

rent o m. 07/1 mill, x m. 078 mill. La

hauteur tolaledu fragment est o m. 9/1 cent.

Les (juatre faces sont couvertes des textes

ci-contre cjui nous fournissent le protocole

royaldeSobkoumsaouf I^qui n'est pasdonne

au Livre des Rois.

XXIX.

SUR LE ROl SANKHKERE.

Dans le numero CXCV des Proceedings (vol. XXV, 9° partie, 10 fevrier

i(jo/i), M. Alan H. Gardiner a publi(5 un interessant article sur The name

of king Sankhkere. Se rapportant a un monument publie par M. Am^lineau,

M. Gardiner propose de reconnaitre un Montouhotpou dans ce roi et non

un Antouf comme I'a fait M. F. P((trie. M. Amelineau ni M. A. \\. Gardiner

n'ont t5te les premiers a ranger Sankhkere parmi les Montouhotpou.

Des 1875, M. P. Pierret dans son Vocabulaire hieroglijpliique , p. /166,

^crivait : ^f ®P"f'V 1pr^nom d'un Mentuhotep, Tun des derniers de la

dynastic. Desirant avoir de plus amples renseignements,

j'ecrivis a

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— 285 — [2]

M. Pierret qui, le 9 3 d^cembre dernier, me r^pondait : «Je Irouve dans

R les notes de Dev^ria le nora de S-anp^-ka-Ra accompagn^ de la mention

R Mentouhotep (?) (iVIariette), par laquelie il semble se r^f(5rer a une

« opinion verbale ou ecrite de Mariette. Toutefois cette mention ne m'auto-

ft risait pas a pr^ciser dans mon Vocabtdaire k I'un des derniers de la dynastie w

rten tout cas, je reste ainsi d'accord avec Maspero qui, en iSgB, c'est-a-dire

(t ant^rieurement aux fouilles d'Amelineau, ^crivait dans son Histoire illustree

Kcle VOrient, p. 40 a du tome I" : Nous ne savons du dernier d'entre eux

«(/«« Montouhotpou^ que son prhiom de Sankhkeri. Mais je neme rappelleen

Kaucune fagon sur quoi, moi, en i S'yS,je ne me suis fond(5 pour classer le

?rroi dont il s'agit a la fin de la dynastie, n'ayant pas trace du document

tt qui m'y autorise. -n

J'ai, d'autre part, demande a M. Maspero sur quel document il s'^tait

appuy(5 pour faire, lui aussi, un Montouhotpou de Sankhkere.

M. Maspero m'a r^pondu qu'il avait eu jadis entre les mains la copie

d'un texte que lui communiqua M. Dev^ria mais qu'il ignorait ou se trouvait

I'original.

Ainsi, il semble que c'est a Deveria ou a Mariette que nous devons la

premiere d^couverte de Sankhkere Montouhotpou. II serait curieux de savoir

ou se trouve actuellement le monument qui fournit cette pr^cieuse indication.

G. Legrain.

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TABLE DES MATIERES.

1-

R. FouRTiu. Notes sur la navigation dans la cataracte d'Assouan aux difTd-

rentes dpoqnes de I'Empire (Jgyptien

G. ScHWEiNFURTH. Recherclics suF I'sige de la piefre daus k Haute-Egyplc 9- 64

R. Mono. Report of Work in the Necropolis of Thebes during the Winter

of 1908-1904 (avec 9 planches) 65- 96

G. Daressv. Une representation de cavalier (5gyptien 97- 98

— Un ddifice archai'que a Neziet Batran 99-106

A. Mallon S. J. Nouvelle inscription copte de Philis 107-1 1

H. Carter -G. Legrain. Report of Work done in Upper Egypt [1908-1904]

(avec 4 planches) iia-129

G. Legrain. Notes d'inspection , S XVIIl-XXVI i3o-4 4o

G. Lefebvre - L. Barry. Rapport sur les fouilles exdcutfes a

Tehn^ en1908-1904 (avec 2 planches) 1 4 1-1 58

A. H. Sayce. Excavations at Ed-Der 169-167

SoBHi effendi Arif. Rapport sur deux ans passes an district Minieh-

Assiout 168-175

H. W. Seton-Karr. How the Tomb Galleries at Thebes were cut and the

limestone quarried at the Prehistoric flint-mines of the E. Desert. 176-184

— Discovery of a neolithic Settlement in the W. desert N. of the

Fayoum 186-187

G. Lefebvre. Notes dpigraphiques 188-191

G. Legrain. Notes d'inspection, S XXVII 199

Dow Covington. Mastaba mount Excavations 198-918

Spiegelberg. Die Demotischen Inschriften der Steinbriiche von Turra und

Ma'sara (avec 1 planche) 21 g-aSS

G. Daressy. Une barri^re mobile jm (avec 2 planches) 9 34-238

Sayce and Somers Clarke. Report on certain Excavations made at El-Kab

during the Vears 1 90 1 , 1902,1908, 1904 (avec 9 planches). 989-279

Lady William Cecil. Report of Work done at Aswan during the first

Months of 1904 (avec 1 planche) 978-283

G. Legrain. Notes dmspection, .S XXVIIl-XXIX 984-285

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^nnales du Service des Antiquites, T. VI

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Pnoiotfpiti B<!rt)iaud, PariB

Steinbriicke von Tura.

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^iitiaks du Service des Antiquite's, T. VI.PI. I

Barriire mobile en bois.

Coupe en longueur

Vue supirieure

Pbotatjrpie ficrtlitud, Paris

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^nnales du Scvvice dcs Antiquites, T. VI.

a

Tombs 25 (i), 26(2), 27(3).

Fliototypia Baitbtud, PaHi

Tombs 28 (4) and 29 (5).

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Egypt. Maslahat al-Athar

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