Alimenta)on,,micronutri)on,et, performance,aunaturel, · Définition de la performance sportive...
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L’approche « énergétique » classique
• Des pâtes, des pâtes et encore des pâtes !
• Des protéines : un peu, pour les muscles…
• Le moins de graisse possible pour être le plus léger ?
Des questions récurrentes méritant des réponses adaptées
• Quoi manger 3 jours avant une course ?
• Le repas d’avant-‐course ? Une raAon d’aBente ?
• Que consommer pendant l’effort ? A quelle fréquence ?
• Comment éviter les troubles digesAfs ? Les crampes ? • Pourquoi je ne supporte plus le sucré après 4h de course ?
…
…et des problèmes récurrents méritant une réflexion nutritionnelle plus globale
• Troubles digesAfs à l’effort et/ou au repos
• Crampes, faAgue musculaire
• Tendinites, inflammaAons chroniques
• Difficultés de récupéraAon, faAgue physique et/ou psychologique, stress, troubles sommeil...
• InfecAons à répéAAons, intolérances alimentaires, allergies
• Comportement alimentaire spécifique (grignotage, pulsions sucrées…)
Définition de la performance sportive
Op)misa)on de toutes les fonc)ons physiologiques
ayant répondu favorablement aux
adapta)ons a@endues de l’entraînement
La désadaptation Efforts intensifs et répétés
Inflammation chronique = altération cellulaire
Perturbation du fonctionnement cellulaire aggravée par :
- Surconsommation en oligo-éléments et cofacteurs enzymatiques
- Epuisement du glycogène
- Protéolyse musculaire et surconsommation en acides aminés
- Déshydratation et perturbations hydro-électrolytiques
- Acidité tissulaire
- Déséquilibre d’apport en acides gras
- Répétition ischémie-reperfusion mésentérique, stress oxydant
« Glucides simples – glucides complexes » les choses ne sont pas si simples…
1) « Pic glycémique » consécutif à la consommation d’un aliment sucré à fort index glycémique
2) Hypoglycémie réactionnelle
Index glycémique de quelques aliments
Aliments Index glycémique
Aliments Index glycémique
Glucose 100 (référence) Pain complet 60-65 Miel 88 Banane 63 Corn Flakes 81 Spaghettis blanches 51 Purée instantanée 80 Avoine (flocons) 50 Jus de pomme 75 Chocolat noir 42 Riz blanc 73 Spaghettis complètes 42 Pain Blanc 70 Orange 40 P.de terre vapeur 70 Pommes 39 Muesli 67 Pois chiches 36 Riz complet 66 Lentilles 29 Saccharose 65 Fructose 20
• Minimum 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et 1 à 2 de colza : de préférence crue, d’origine biologique 1ere pression à froid
• Une dizaine de noisettes, amandes au minimum 2 à 3 fois/semaine
• 2 à 3 portions de poissons gras/semaine (thon frais, saumon, harengs, maquereaux, sardines, flétan, anchois…), de préférence les « petits » poissons
• Graisse de canard (fermier)
• Avocat : 1 à 2 fois/semaine
Apports lipidiques à privilégier
• Ischémie-reperfusion
• Déshydratation
• Stress mécanique, onde de choc
• Alimentation : excès glucides, mauvaise mastication…
• Anti-inflammatoires
• Stress, antibiotiques…
Troubles digestifs et endurance : facteurs perturbateurs de l’écosystème
Alimentation et pratique sportive
En conclusion, existe-t-il un modèle
alimentaire « sportif » de référence ?
Le modèle crétois « revisité »
• Privilégier les fruits et légumes frais, de saison et d’origine biologique :
• Au moins un fruit chaque jour, de préférence en dehors ou au début du repas
• Crudités et un plat de légumes au moins une fois par jour
• Privilégier les produits céréaliers (semi) complets d’origine biologique
• Favoriser la consommation quotidienne d’aliments riches en micronutriments : épices et aromates, levure de bière, lécithine soja…
• Réintroduire les légumineuses : fèves, pois cassés, pois chiches, lentilles, haricots secs, soja…, notamment au dîner
Le modèle crétois « revisité »
• Favoriser l’apport de protéines au pe)t déjeuner : protéines animales (oeuf coque, jambon, fromage…), DigesApain
• Limiter la consomma)on de produits sucrés et aliments à index glycémique élevé, notamment en dehors des repas et privilégier les aliments à faible index glycémique
• Réduire la consomma)on de plats industriels, prêts à l’emploi, produits céréaliers raffinés, viennoiseries…
• Boire au minimum 1,5 litre d’eau minérale, d’infusion ou de thé vert par jour, pour favoriser l’hydrataAon cellulaire et l’éliminaAon des déchets…et 1 à 2 verres de (bon) verre de vin rouge par jour ?
Stratégie nutritionnelle
L’alimenta)on avant l’effort L’alimenta)on pendant l’effort L’alimenta)on après l’effort
1 mois avant l’épreuve : optimiser les fonctions cellulaires
• Bilan individualisé
• Optimiser les apports micronutritionnels :
• Cofacteurs vitaminiques et oligoéléments
• Equilibre acido-basique • Acides gras polyinsaturés
J-8 à J-5 : réduire les réserves glycogéniques de façon physiologique
• Réduction d’1/3 des apports en glucides
• Maintien du modèle alimentaire « Santé »
• Adaptation à l’entraînement
Profiter de la fenêtre métabolique
⇒ 50g/h glucides pendant 4 à 6 h : • Liquide : 500 ml boisson récupération • Solide : banane bien mure, fruits secs, biscuits
diététiques…
⇒ Repas récupération : • Fruit et légumes du régime d’épargne intestinal (crus bien
tendres ou cuits) + huile « santé » • Produits céréaliers / légumineuses • Produit laitier végétal et/ou dessert glucidique
⇒ Avant le coucher : 250 ml boisson récupération et aliments glucidiques
J-5
J-4 à J-2 : Optimiser son statut en glycogène tout en maintenant une alimentation Santé
• Augmenter d’1/3 les apports en glucides
• J- 2 à J-1 : Retour à une alimentation normoglucidique et d’épargne intestinale :
• A adapter en fonction de la sensibilité intestinale de chacun
• Fruits et légumes bien murs, voire cuits. Selon sensibilité intestinale : pelés et épépinés
A limiter Lait, graisses cuites, fruits et légumes à fibres dures ou irritantes : poivrons, oignons, choux, tomates avec peau, concombre, salsifis, ail, épices fortes… produits céréaliers complets,
légumineuses
Exemple de repas de veille de course : pas d’excès !
- Légumes d’épargne intestinale - Protéines animales : 80 à 100g viande maigre, poisson, volaille, jambon - Produits céréaliers sans gluten + corps gras cru - Facultatif : laitage végétal, yaourt à base de lait de chèvre ou brebis - Fruit (épargne intestinal) et/ou dessert glucidique
Exemple : • Carottes râpées aux noix, raisins et huile de colza • Blanc de volaille, riz basmati et dès de courgettes épépinées • ½ à 1 Digestipain ou galettes de riz • Compote et/ou gâteau de riz au lait végétal
Objectifs:
• Assurer un confort digestif maximal • Optimiser les apports énergétiques sans variation
importante de la glycémie
Alimentation le jour de la course
• Préparation spécifique 2h avant l’effort
OU Petit déjeuner classique (terminé 3h avant effort) : • pain ou muesli (sans gluten selon sensibilité intestinale), riz au lait
végétal… • confiture, miel et/ou beurre • selon habitudes alimentaires : 1 tranche jambon, 1 œuf coque, 1
yaourt de soja • facultatif : banane bien mûre ou compote Thé, infusion, eau
Repas d’avant course : exemple
• Facultative
• Selon état de stress et délai séparant le repas
• 400 à 500 mL de boisson à base de fructose ou maltodextrines à chaînes longues, ingérée régulièrement en petites quantités (15 à 20g de glucides entre la fin du repas et le début de l’épreuve)
Ration d’attente
Stratégie nutritionnelle
L’alimenta)on avant l’effort L’alimenta)on pendant l’effort L’alimenta)on après l’effort
• Altération des performances aérobie et anaérobie • Pertes sudorales en minéraux : Sodium, Potassium,
Magnésium, Zinc… • Troubles digestifs • Fragilité ostéo-tendineuse (tendinites)
Déshydratation et performance
BCAA et endurance Acides aminés ramifiés
Énergie = protéolyse
Augmentation risques de blessures et d’infections Fatigue centrale à l’effort
Une boisson : • Peu
• Régulièrement, dés le début, toutes les 10 min (400 à 700 ml / h)
• Bien tolérée : jamais d’innovation le jour de la course
• Acquérir le réflexe de boire à l’entraînement et dans des conditions de course.
Pendant l’effort : en pratique
• Apports en minéraux adaptés pour compenser les pertes sudorales
• Citrates et bicarbonates pour désacidifier
• Acides aminés fonctionnels (BCAA, leucine, glutamine) pour la protection musculaire et intestinale
• Energie à assimilation progressive : maltodextrines à faible DE, sucres rapides (dextrose, saccharose), fructose : 0,6 à 0,8 g / min
• Cofacteurs vitaminiques
Critères de choix de la boisson
• Une problématique physiologique…un besoin psychologique • Une précaution, préserver le confort digestif. Eviter :
⇒ lait, gluten, graisses cuites, fibres dures, excès chlorure sodium ⇒ la « bombe » digestive : gel + boisson
• Intérêts: • Le plaisir ! • Apport glucidique complémentaire : 0,8 à 1 g/min au total, soit 12
à 15g/h • Apports protéiques et micronutritionnels : sodium, BCAA, citrates
Aliments solides et endurance
Les mesures nutritionnelles à mettre en œuvre comportent 3 priorités :
- la qualité : « quoi apporter ? »
- la quantité : « combien ? »
- la chronologie : « quand ? » et « combien de temps ? »
La récupération
Fatigue temporaire = physiologique Fatigue pérennisée = désadaptation
Fatigue physiologique et désadaptation
• Fragilité intestinale, stress oxydant accru
• Fragilité musculaire par lyse des fibres et chute de la disponibilité de certains acides aminés (BCAA, glutamine)
• Epuisement glycogénique
• Accumulation de déchets
• Etat d’acidité variable
• Pertes hydro-électrolytiques
• Susceptibilité aux infections…
Conséquences de l’effort
La récupération
⇒ 50g/h glucides pendant 4 à 6 h : • Liquide : 500 ml boisson récupération • Solide : banane bien mure, fruits secs, biscuits
diététiques…
⇒ Repas récupération : • Fruit et légumes du régime d’épargne intestinal (crus bien
tendres ou cuits) + huile « santé » • Produits céréaliers / légumineuses • Produit laitier végétal et/ou dessert glucidique
⇒ Avant le coucher : 250 ml boisson récupération et aliments glucidiques