Algorithmes Amiel-Tison

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Quelques algorithmes extraits de Dixièmes journées de l’APECADE 20 et 21 mars 2009

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Retrouvez les algorithmes : calcul de l'âge corrigé, lignes directrices pour la surveillance etle dépistage des anomalies de développementchez le jeune enfant, IMOC ...

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Page 1: Algorithmes Amiel-Tison

Quelques algorithmes extraits de

Dixièmes journées de l’APECADE 20 et 21 mars 2009

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Calcul de l’âge corrigé Les semaines manquantes X sont soustraites de l’âge chronologique selon l’équation X = 40 – AG : ce facteur de correction sera appliqué à

chaque examen jusqu’à 2 ans (ou plus tard chez les prématurés extrêmes)

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Page 3: Algorithmes Amiel-Tison

Lignes directrices pour la surveillance et

le dépistage des anomalies de développement chez le jeune enfant

Légende

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IMOC

Démarche clinique en cas de suspicion d’une IMOC

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IMOC

Poursuite des investigations en cas d’IMOC d’étiologie incertaine

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Déficience intellectuelle

Démarche clinique en cas de suspicion d’une déficience intellectuelle

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Déficience intellectuelle

Poursuite des investigations en cas de déficience intellectuelle isolée

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Page 8: Algorithmes Amiel-Tison

Langage

Démarche clinique en cas de pathologie du langage Importance de l’évaluation clinique

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Langage

Poursuite des investigations en cas de pathologie primaire du langage

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Trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité

(TDAH)

Démarche clinique en cas de suspicion d’un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité

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Trouble envahissant du développement (TED)

Démarche clinique en cas de suspicion d’un trouble envahissant du développement

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Quelques points de repère fonctionnels

Calendrier des acquisitions de motricité grossière jusqu’à 2 ans. Âge moyen et limites acceptables sont indiqués par un trait double pour

chaque acquisition de la motricité grossière ; les zones grisées indiquent une déviation modérée (codée 1).

Remarque : le redressement en position debout est d’abord présent, puis disparaît (4 à 6 mois) avant de réapparaître avec le contrôle

supérieur (8 à 9 mois).

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Calendrier des acquisitions de motricité manuelle fine La flèche indique l’âge moyen de la réussite, le double trait indique la limite

acceptable, la zone grisée indique un retard modéré pour quatre items de motricité fine : cube dans une tasse (sur imitation), pince pouce-index dite

« terminale », tour de trois cubes (sur imitation) et anneaux sécants (épreuve recherchée à partir de 5 ans)

Motricité globale Motricité fine

2 ans Stable en position accroupie Frappe le ballon avec le pied Monte et descend seul les escaliers: sans alterner Peut transporter un gros objet en marchant

Enfile de grosses perles Construction de 6-7 blocs Tourne les pages d'un livre, une à la fois

3 ans Course plus harmonieuse Monte et descend les escaliers en alternant les pieds (appui pour descendre) Peut sauter d'une hauteur de 20cm d'abord un pied avant l'autre, puis les pieds joints Équilibre sur un pied Attrape la balle Peut suivre une ligne droite en marchant

Enfile de petites billes Tour de 9-10 blocs Tient les ciseaux d'une main et fait des franges Après démonstration, plie le papier en deux et marque le pli

4 ans Lance et attrape une balle Tient en équilibre sur un pied quelques secondes Saute en hauteur Marche sur une poutre d'équilibre de 10 cm de largeur Saute une hauteur de 70 cm à pieds joints

Tient le crayon de façon adulte Découpe en suivant une ligne droite Peut commencer à faire un nœud

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Repères de développement pour la motricité entre 2 et 4 ans

Âge Langage réceptif Langage expressif

0-6 mois

Attentif aux jouets sonores et aux voix Sursaute aux bruits soudains Tourne la tête vers la source sonore

Sourit Joue avec les sons S’agite pour exprimer son désir

6-12 mois

Réagit aux diverses intonations Réagit à certains mots familiers (son nom, papa, maman, etc.)

Vocalise pour attirer l’attention Produit des syllabes répétées (papapapa, mamama, etc.) vers 8 mois Commence à dire des mots : «papa», «maman»

12-18 mois

Comprend certains mots : papa, maman, dodo, bye-bye ou au revoir Se retourne quand on lui parle Comprend des ordres simples accompagnés de gestes (donne, va chercher)

Possède un vocabulaire de ± 15 mots Utilise les mots plutôt que les gestes pour exprimer ses désirs Demande « C’est quoi ? » Dit un mot à la fois

18-24 mois

Comprend la signification des mots d’action simples Commence à saisir le sens des phrases Comprend les questions utilisées fréquemment

Utilise des phrases de 2 mots (18 mois) et de 3 mots (24 mois) Possède un vocabulaire de ± 50 mots Réfère à lui-même en utilisant son nom Apprend à utiliser quelques pronoms

24-30 mois

Peut pointer des parties du corps (menton, épaule, sourcils)

Commence à utiliser des adjectifs et des verbes Réfère à lui-même en disant «moi»

30-36 mois

Comprend les doubles consignes concrètes Exécute les consignes : « mets le crayon dans la boîte montre le gros (ou le petit) crayon regarde en haut-en bas »

Utilise les articles (un, une), les adjectifs (grand, petit, gros) et les prépositions (dans, dessus) A de la difficulté avec les mots longs Peut compter jusqu’à 3.

36-42 mois

Comprend les notions spatiales Exécute les consignes à 3 ordres Commence à se situer dans le temps Comprend les notions de quantité (un peu, beaucoup)

Utilise les pronoms, propositions et articles, vocabulaire étendu Peut exprimer une action passée ou future Commence à raconter une histoire

Repères grossiers des compétences langagières de l’enfant de la

naissance à 3 ans et demi

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Croissance céphalique et

examen crânien

Courbe de périmètre céphalique Nelhaus G. Pediatrics 1968,41:106.

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1. Sutures crâniennes en situation normale. Le trajet de

chaque suture peut être facilement suivi au doigt, les os du crâne se joignent « bord à bord ».

2. Distension des sutures. La suture squameuse (palpée au dessus du pavillon de l’oreille) s’ouvre en dernier, après la sagittale, la coronale et la lambdoïde.

3. Chevauchement des sutures. Chaque suture est le siège d’un bourrelet, palpable et souvent visible en cas d’atrophie sévère. La suture squameuse est la seule palpable en cas d’atrophie cérébrale modérée.

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RECOMANDATIONS CONCERNANT LES PATHOLOGIES DU DÉVELOPPEMENT

LES PLUS FRÉQUENTES

Le souci d’identifier les enfants ayant des pathologies du développement

modérées ou mineures, d’interpréter correctement leurs déficiences et de les

soutenir activement n’est pas récent. Cependant les instruments cliniques de

dépistage ont gagné en précision ; les progrès spectaculaires de l’imagerie

cérébrale ont renouvelé le goût des corrélations clinicoradiologiques.

La démarche clinique doit être adaptée à chaque pathologie : infirmité

motrice d’origine cérébrale, déficience intellectuelle, visuelle, auditive ou

troubles du comportement. Cette démarche procède selon 3 niveaux :

surveillance

dépistage

évaluation diagnostique

Les algorithmes proposés ici suivent les recommandations consensuelles

nationales et internationales. Ils sont extraits du livre :

Amiel-Tison C et Gosselin J, Démarche Clinique en Neurologie du

développement, 2ème édition, Paris, Masson 2009.

Les exigences vis à vis du pédiatre sont donc maintenant plus précises :

lorsqu’il a reconnu précocement un développement modérément déviant, il

devra prendre en charge très vite l’enfant et sa famille, parvenir si possible au

diagnostic étiologique (avec si nécessaire l’aide d’un consultant), coordonner

les apports des spécialistes et intervenants variés, soutenir l’enfant et sa famille,

anticiper sur les difficultés de l’insertion scolaire.

L’éthique de cette démarche clinique peut être remise en question si elle

n’aboutit pas à une prise en charge précoce et cohérente. Toute anticipation sur

les difficultés prévisibles permet d’aider l’enfant à la période critique du

développement de telle ou telle fonction cérébrale. En cas de résultat imparfait,

cette attitude apportera l’apaisement d’avoir bénéficié au bon moment des

ressources thérapeutiques existantes.