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Dossier de presseMercredi 29 janvier 2014

ADERLYRésultats 2013

et Perspectives 2014

Florian Kemmerich, d’AllemagneDirigeant d’entreprise à Lyon (France)Lyon est devenue “sa” ville.

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L’édito de Jacques de Chilly, Directeur exécutif de l’agence

L’ADERLY fête en cette nouvelle année 2014 ses 40 ans d’existence.

Pionnière des agences de développement économique françaises, l’agence a naturellement vu son rôle et son périmètre évoluer au cours de ces quatre décennies. Si les mandants restent les membres fondateurs de l’agence - à savoir la CCI de Lyon, le Conseil Général du Rhône, le Grand Lyon et le Medef Lyon-Rhône, son champ d’actions s’est adapté au contexte économique et territorial. Ainsi, la prospection de l’ADERLY a intégré assez tôt les territoires périphériques à la communauté urbaine (par exemple le Nord-Isère et la Plaine de l’Ain), participant à l’offre territoriale et préfigurant l’actuel territoire métropolitain. Elle s’est aussi de plus en plus concentrée sur les entreprises internationales et les secteurs d’excellence, en lien avec la stratégie économique du territoire. Elle a enfin opéré une mutation de ses compétences avec d’une part des équipes plus commerciales, plus spécialisées et plus internationales, et d’autre part des critères d’efficacité renforcés. L’exigence du retour sur investissement des fonds publics et de l’emploi sont en effet devenues notamment des exigences de l’ADERLY à part entière. Ces mutations ont permis à l’agence de faire face aux nouveaux défis globaux auxquels elle est confrontée dans une conjoncture économique dégradée et une concurrence de plus en plus féroce entre les territoires pour attirer les investissements internationaux.

Ainsi, si son rôle reste de « promouvoir la région lyonnaise, prospecter et accompagner de nouveaux investissements, créateurs de valeur et d’emplois », l’ADERLY s’adapte en permanence en renforçant son expertise sectorielle, sa stratégie internationale et en pilotant de nouveaux outils au service de la promotion internationale du territoire, comme le programme ONLYLYON et le World Trade Center Lyon.

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1- Article Les Echos (décembre 2013) « 50 entreprises étrangères installées en France tirent la sonnette d’alarme »

L’ADERLY en chiffres

• 31 collaborateurs

• 4 Business Unit sectorielles (Tertiaire, Eco-Technologies et Industrie, Sciences de la Vie, Projets et Territoires) et une consacrée aux fonctions supports (Moyens Généraux et Communication)

• 15 prospecteurs dont des collaborateurs japonais, chinois, allemands.

• Un partenariat avec Pôle emploi pour le recrutement

• 300 projets d’implantation en portefeuille

• 4 Mandants et 60 membres constitutifs

Un budget stable depuis 2005 de 4,7 millions d’euros provenant de trois sources principales :• La CCI de Lyon pour 1.8 M€• Le Grand Lyon pour 1.5 M€ • Le Département du Rhône pour 1M€

Ces mutations sont en outre allées de pair avec celles du territoire dont elle assure la promotion économique. Lyon et sa région sont en effet plus que jamais dans une dynamique de mutation économique et urbanistique et de conquête internationale.

Force est de constater que la dynamique conjuguée du territoire et de l’Agence ont permis d’aboutir à des résultats d’attractivité toujours au-dessus de la moyenne nationale voire européenne. L’année 2013 n’aura pas fait exception puisque les résultats de l’ADERLY sont à la fois supérieurs aux objectifs annuels de l’agence et aux bons résultats de l’année 2012, même si la nature des projets a quelque peu évolué.

Ces résultats engagent l’Agence pour 2014, car si Lyon possède tous les critères de réussite, la dégradation de l’attractivité nationale reste un vrai sujet de préoccupation pour l’avenir.

En attestent les 50 entreprises étrangères installées en France qui ont tiré la sonnette d’alarme fin décembre 2013, et qui font le constat suivant : « Depuis quelques années, nous avons de plus en plus de mal à convaincre nos maisons mères d’investir et de créer des emplois en France. »1

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Globalement, l’année 2013 aura confirmé la tendance selon laquelle la France décroche en matière d’attractivité internationale. Elle se voit en effet sur 2013 nettement distancée par les deux leaders puissants que sont le Royaume-Uni et l’Allemagne. Et certains classements la classent même derrière l’Espagne et la Russie (Financial Times FDI Markets)2 en nombre de nouveaux projets attirés.

Les auteurs du rapport de l’INSEAD de décembre 20133 résument la situation de cette façon « Une forte contraction de la plupart des indicateurs de flux liés à l’investissement étranger en France a été observée depuis les sommets atteints en 2006-2007. Les flux d’IDE ont ainsi été divisés par plus de 2 selon la CNUCED4, la valeur des projets d’investissements physiques a significativement décru, et le nombre d’emplois créés a baissé de près de 40% entre 2006 et 2012 selon l’AFII »5.

Une réalité malheureusement confirmée par la perception qu’ont de la France les investisseurs internationaux, qui a amené Ernst & Young à intituler en 2013 son baromètre annuel sur l’attractivité du site France « Dernier Appel »6. Ce rapport souligne en effet une France distancée par le Royaume-Uni et l’Allemagne, destinations préférées des investisseurs émergents et des industriels.

Le poids des charges associées au travail et le manque de prédictibilité des règles sont souvent cités par les investisseurs comme les handicaps majeurs de la France sans compter le dumping fiscal qui se joue au sein même de l’Union européenne qui permet notamment à des pays comme les Pays-Bas ou l’Irlande de négocier au cas par cas des conditions favorables aux investisseurs étrangers. Seul le crédit impôt recherche est aujourd’hui vanté par les investisseurs étrangers ce qui explique les résultats relativement meilleurs de la France dans ce domaine. Les récentes mesures annoncées par le président de la République seront on l’espère en mesure de renverser cette dégradation régulière de l’image de la France qu’ont les investisseurs internationaux.

Un climat dégradé pour l’attractivité nationale

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Le rapport de noter que le principal ressort du rebond de la France reste l’échelle locale et notamment les métropoles, qui disposent de la flexibilité nécessaire pour innover, se démarquer et rester attractives par rapport à leurs concurrentes européennes. Ainsi, Marc Lhermitte écrit-il en conclusion de son rapport qu’« en investissant dans des infrastructures numériques et logistiques, des pôles universitaires rénovés, des espaces d’activités adaptés aux besoins des entreprises, les grandes agglomérations ont su intégrer, localement, cette logique « extra-muros », nécessaire au rebond de la France ».

Ce constat est en phase avec la réalité des métropoles en effet, dont l’attractivité se renforce et dont les agences de développement affichent des résultats en hausse, alors même que l’attractivité du site France s’essoufle et que l’environnement international reste marqué par une conjoncture défavorable.

Ce paradoxe n’est pas réellement étonnant mais reste peu reconnu dans un pays encore marqué par des stratégies centralisatrices, loin de la réalité de l’environnement économique international.

Les agences de développement économique des principales métropoles françaises se sont donc unies et mobilisées en 2013 au sein d’un club intitulé « Invest in French Metropolises », conçu comme un outil indépendant de promotion collective visant à renforcer leur influence au niveau européen et international. Les métropoles françaises entendent donc peser directement sur leur avenir et leur développement, ce que par ailleurs le texte parlementaire sur l’avenir de la métropole adopté fin 2013 devrait faciliter.

2- Classement 2013 réalisé par le Financial Times FDI Markets

3- Rapport intitulé « France : Pourquoi la bataille de l’attractivité est loin d’être perdue », 18 décembre 2013

4- Rapport sur l’investissement dans le monde, juin 2013, CNUCED

5- Rapport 2012 sur les investissements étrangers créateurs d’emploi en France, 2013

6- Baromètre sur l’attractivité du site France, juin 2013, Ernst & Young

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Dans ce contexte international et national particulièrement difficile, Lyon fait à nouveau figure d’exception en parvenant à réaliser une performance à contre-courant, en présentant en 2013 les meilleurs résultats de ces 10 dernières années avec 77 nouveaux projets.

Face à la baisse des investissements américains en Europe et particulièrement en France, l’ADERLY a investi plus fortement les territoires proches (France et Europe) ce qui lui a permis de maintenir ses résulats à un niveau exceptionnel.

Analyse quantitative

En 2013, les résultats de l’ADERLY sont encore supérieurs à ceux de l’année précédente, déjà pourtant supérieurs aux objectifs annuels de l’Agence, fixés à 60 implantations pour 1800 emplois à trois ans.

Ainsi, sur l’année 2013, l’ADERLY a accompagné 77 nouvelles entreprises dans leur implantation ou développement en région lyonnaise, représentant 1825 nouveaux emplois à trois ans.

C’est donc le meilleur résultat en nombre d’implantations depuis ces 8 dernières années et le deuxième meilleur résultat en création d’emplois (en léger recul par rapport à l’année dernière qui avait vu la création de 1859 emplois).

Enfin, ces implantations auront permis d’occuper 13 047 m² pour un objectif de 10 000 m² placés.

Résultats 2013

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53

2006

9971157

1606

650

1424

1345

1859

1825

Nombre d’entreprises implantées par an

NOMBRE D’ENTREPRISESIMPLANTÉES PAR ANET NOMBRE D’EMPLOIS À 3 ANS

Nombre d’emplois à 3 ans

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

5969

5666

6071

77

7

Analyse qualitative

Plusieurs indicateurs permettent d’évaluer la nature et la qualité des projets implantés par rapport aux objectifs de l’ADERLY et du territoire :

1. Projets selon origine des capitaux

Sur 2013, 55% de projets implantés sont à capitaux étrangers. Une proportion en léger recul par rapport aux années précédentes, la part d’entreprises étrangères dans les résultats de l’ADERLY étant généralement entre 60 à 65 %.D’ailleurs, il s’agit d’une tendance lourde car on note également un renforcement des investissements de proximité. Au-delà de la hausse des projets d’origine nationale (cf. partie 3), on note en effet une présence plus significative cette année des investissements en provenance des pays limitrophes (Suisse, Belgique et encore Allemagne), alors qu’on note par ailleurs une baisse des investissements américains (avec 5 projets) et une stagnation des projets asiatiques (5 projets également).

Cette tendance aux investissements de proximité n’est pas propre à Lyon mais est une conséquence de la conjoncture économique incertaine qui a conduit les entreprises à rationaliser leur stratégie internationale, souvent en faveur d’un développement de proximité ayant un retour sur investissement plus rapide. Selon le rapport de la CNUCED de juin 2013 sur l’investissement dans le monde, «la conjoncture a conduit les sociétés transnationales (STN) des pays développés à conserver une stratégie attentiste à l’égard des nouveaux investissements ou à céder des intérêts à l’étranger, plutôt que d’entreprendre un développement majeur à l’international. En 2012, 22 pays développés sur 38 ont vu leurs sorties d’IED diminuer, soit une diminution globale de 23 %».

Parmi les nouveautés à souligner sur 2013, on peut cependant souligner le premier projet d’origine russe et le premier projet en provenance des Emirats Arabes Unis (Emirates).

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ORIGINE GÉOGRAPHIQUE DES PROJETS

Emirats Arabes

Unis

1

Etats-Unis

5 Asie

5Russie

1

Europe

308 Allemagne

8 Belgique

4 Suisse

3 Espagne

3 Italie

2 Autriche

2 Portugal

France

35

4 Japon

1 Chine

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Résultats 2013

2. Secteurs d’activités

Sur 2013, le secteur tertiaire a généré près de la moitié des projets d’implantation avec 27 entreprises de services et 9 entreprises de TIC, soit 36 projets et 962 emplois créés. Cependant, le secteur des éco-technologies et de l’industrie se confirme comme un secteur prioritaire. Les moyens renforcés qui y sont développés ont porté leurs fruits puisque ce secteur se situe en deuxième position, avec 30 implantations et 710 emplois créés. Enfin, le secteur des sciences du vivant, autre secteur d’excellence, est également bien représenté avec 11 nouvelles entreprises générant 153 emplois. Cependant, ces secteurs d’activités recouvrent des réalités différentes. Ainsi par exemple, le secteur industrie/éco-technologies compte 80% d’implantations d’origine étrangère contre une moyenne de 55% sur l’ensemble de l’ADERLY.De même, c’est un secteur aux filières très diversifiées. On peut noter sur 2013 que sur 30 projets d’implantations, plus d’un tiers des entreprises sont issues de l’industrie (13 entreprises) et 7 du secteur de l’énergie.

8

Sciences du vivant

11

Tertiaire

36

RÉPARTITION DES IMPLANTATIONS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ 

Eco-technologies & Industrie

30

9

3. Répartition des projets par fonction d’implantation

Lyon continue de s’imposer en France comme une alternative à Paris, et s’impose toujours comme une métropole européenne de choix pour les centres de décisions. Ainsi 27 des 77 implantations sont des centres de décisions. Autre élément à souligner : le nombre de centres de R&D, qui figure parmi les objectifs qualitatifs de l’agence. Ils sont cette année au nombre de 10, résultat en hausse par rapport aux années précédentes, preuve de l’attractivité de la région lyonnaise pour ses compétences humaines et scientifiques.

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RÉPARTITION DES PROJETS PAR FONCTION D’IMPLANTATION

Directions régionales

5Centres de R&D

10Centres

logistiques

2

Centres de production

3Centres de décisions

27

Bureaux commerciaux

25

Services

5

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Résultats 2013

4. Origine des projets

Les projets d’implantation réalisés par l’ADERLY proviennent plus que jamais de trois sources (les 3 « P ») : Prospection, Partenaires, Prescripteurs.

La prospection réalisée par les équipes de l’ADERLY a permis en 2013 de générer la moitié des projets d’implantation, une proportion en forte hausse y compris par rapport à l’an dernier (48 projets apportés en 2013 contre 26 en 2012).

Autre source majeure de projets : les partenaires de prospection avec 14 projets apportés en 2013 (AFII 11 et ERAI 3) contre 13 l’an dernier.

La part des projets issue des prescripteurs reste stable par rapport à l’année précédente.

5. Taille des projets

Un indicateur conjoncturel auquel on peut prêter attention est la taille moyenne des projets. En 2013, si les résultats sont supérieurs aux années précédentes, on note paradoxalement un ratio d’emplois par projet inférieur aux années précédentes. En effet, avec 1825 emplois pour 77 projets, cela représente des projets avec une taille moyenne de 23 emplois. Les projets sont donc plus nombreux mais de taille plus réduite, une tendance lourde en Europe comme à Lyon, qui ne connait donc pas cette année de grand projet emblématique comme cela a pu être le cas les années précédentes.

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ORIGINE DES PROJETS

Prospection

62%

Prescripteurs

20%

Partenaires

18%

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6. Implantations phares

Parmi les entreprises ayant fait le choix de Lyon en 2013, on peut souligner notamment les signatures et projets suivants :

Société japonaise spécialisée dans le domaine de la thérapie cellulaire, fabricant d’une gamme de biomatériaux peptidiques, s’est installée à Lyon 3ème, 20 emplois à 3 ans.

Fondée en 1992, leader du marché russe, Neurosoft développe et commercialise des dispositifs de neurophysiologie, a ouvert un centre de décision à Bron, 5 emplois à 3 ans.

Extension du studio de jeux vidéo Arkane (Groupe américain Zénimax), déménagement à la Sucrière dans des locaux de 1200 m², 50 nouveaux emplois.

Société néerlandaise (maison mère, Priceline.com, basée aux Etats-Unis), spécialisée dans la réservation d’hôtels par Internet. Implantaion dans des nouveaux locaux à la Part-Dieu (500 m²). 50 emplois à 3 ans.

Concept innovant transmédia, réalisation de longs métrages d’animation couplés à des jeux vidéo se déroulant dans le même univers, 400 m² à Villeurbanne et 60 emplois à 3 ans.

Groupe belge qui conçoit, intègre et entretient des équipements industriels des secteurs de l’énergie, de la défense et de la sidérurgie, ouverture d’une

direction régionale à St Genis Laval, 50 emplois à 3 ans.Groupe FORTIL, conseil en ingénierie et management de projets, a décidé de créer une nouvelle entité à Caluire, 200 m², 100 emplois à 3 ans.

Le groupe autrichien leader technologique sur le marché mondial des chargeurs de batteries, technique de soudage et électronique solaire, a implanté une direction régionale à Saint-Vulbas, 12 emplois à 3 ans.

Conctruction d’une nouvelle unité de production et de stockage (bâtiment de 7 000m²) à Communay. 100 nouveaux emplois à 3 ans.

Installation d’un nouveau site de production du sous-traitant automobile américain à Décines (extension), 60 emplois.

Société allemande de renommée internationale dans le secteur dentaire, a implanté un centre de R&D à Villeurbanne, 17 emplois à 3 ans.

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La place de Lyon dans le top 10 européen se confirme. Marc Lhermitte, associé Ernst & Young Advisory et auteur du Baromètre France 2013 qui classe Lyon à la 9ème place européenne souligne : « Lyon est à contre-courant de la crise que connait la France et nombre de territoires. Elle a su s’émanciper de stratégies nationales et s’imposer sur la scène européenne aux yeux des investisseurs comme une métropole forte et crédible ».

1. Si Lyon maintient son attractivité, c’est notamment grâce à quatre fondamentaux :

• Le choix de la spécialisationEn concentrant ses investissements atour de deux secteurs qui constituent les piliers de sa dynamique industrielle et qui se sont vus attribués deux pôles de compétitivité mondiaux en l’occurrence les sciences de la vie et la chimie verte, Lyon a réussi à non seulement créer des dynamiques internes à ces deux secteurs mais également à les rendre visibles et attractifs auprès des acteurs étrangers.

• Les grands projets urbainsNon seulement parce qu’ils marquent l’ambition de la métropole et rassurent sur la capacité de Lyon à mener à bien ce type de projets, les grands projets urbains sont aussi des lieux d’expérimentation à l’exemple du projet de quartier intelligent développé avec l’aide financière du NEDO japonais.

Perspectives 2014 pour Lyon et l’ADERLY

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L’excellencesectorielle

La notoriété

L’attractivitéde Lyon

La localisation Les grands projets urbains

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• La localisationElle reste une des marques de fabrique de Lyon. Au cœur du marché de consommateurs européens le plus riche (Allemagne, Suisse Italie du Nord) Lyon reste prisée par les entreprises qui veulent desservir à partir de la France une zone plus vaste qui peut aller jusque dans certains cas jusqu’au Maghreb.

• L’amélioration de l’image et de la notoriété de Lyon sur la scène internationale Depuis plus de six ans maintenant à travers la signature « ONLYLYON » le territoire a engagé une politique de marketing territorial inégalée en Europe à l’exception de « I am Asterdam ». Cette action volontaire a permis de donner une image de ville dynamique, entreprenante, séduisante à une ville que l’on voyait austère, ennuyeuse parfois et que l’on associait souvent uniquement à son patrimoine gastronomique.

Rajoutons à ces quatre éléments constitutifs de l’attractivité lyonnaise, la capacité qu’ont les acteurs à travailler ensemble (ONLYLYON en constituant de ce point de vue le signe le plus visible) et l’outil original que constitue l’ADERLY (Invest in LYON) qui pendant 40 ans a su faire évoluer en permanence ses services et sa politique commerciale pour permettre d’attirer un nombre croissant d’entreprises internationales.

2. Si la crise n’a pas épargné Lyon en mettant en danger de grands fleurons industriels tels que Kem One ou Fagor, d’autres entreprises continuent à l’inverse de se développer et d’investir à Lyon, notamment dans le secteur tertiaire. L’année a en effet été marquée par de très belles transactions immobilières, le nombre de m² tertiaires placés à la fin du troisième trimestre sur Lyon est déjà supérieur au total de l’année 2012 qui était de 185 000 m².

2013 a également enregistré le renforcement de la présence de grands groupes qui se plaisent à Lyon au point d’y développer de nouvelles activités et d’investir dans de nouveaux espaces : SANOFI, leader mondial du vaccin, premier employeur privé de l’agglomération lyonnaise (4 000 salariés), dont le siège monde se trouve à Lyon. Projet pour 2015 d’un nouveau siège monde d’une surface de 18 000 m² pour mutualiser ses ressources et rassembler ses fonctions support à Lyon-Gerland, avec un nombre de 600 salariés prévu sur le site. Un autre chantier est programmé, toujours à Gerland : celui d’un nouveau bâtiment qui abritera les sièges mondiaux de Sanofi Pasteur et de Mérial. « Sanofi investit très lourdement à Lyon car il a été séduit par l’écosystème et a été bien reçu », déclare Alain Mérieux, PDG de l’Institut Mérieux.

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MANITOWOC, société américaine spécialisée dans la construction d’équipements de levage pour le BTP, investira son nouveau siège social (7 200 m²) à Dardilly en 2014. Précédemment implantée à Ecully la société a décidé de déménager pour regrouper d’autres activités aujourd’hui séparées, comme un centre de formation mondial destiné à accueillir entre 300 et 400 personnes par an. « Une nouvelle implantation pourrait voir le jour dans l’Est lyonnais pour rapatrier d’autres sites », précise Philippe Cohet.

ALSTOM, société spécialisée dans le secteur des transports et de la production d’énergie. Prévoyant une forte croissance, le groupe a décidé de mettre en place un projet de 36 600 m² qui abritera les activités tertiaires de l’entreprise et dont le coût s’élève à 100 millions d’euros. Alstom sera locataire exclusif de ce bâtiment avec un bail de douze ans reconductible. La fin des travaux est prévue pour 2015. A terme, 1 700 collaborateurs d’Alstom travailleront sur ce site, ils sont aujourd’hui 750.

NORBERT DENTRESSANGLE, entreprise de transport et de logistique, a quitté la Drôme pour installer son nouveau siège social dans le 6ème arrondissement de Lyon pour aligner l’organisation juridique du groupe sur l’organisation managériale. « On peut être une entreprise mondiale en aimant son pays et en étant attaché à ses racines », a déclaré le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, au sujet de Norbert Dentressangle.

3. L’ADERLY a dû adapter sa prospection et son offre territoriale pour répondre au contexte particulier de la crise internationale et à la demande restreinte des entreprises.

Ces paramètres sont intégrés à la stratégie de l’Agence pour l’année 2014, car les indicateurs économiques et macro-économiques ne semblent pas présager un retour à la normale sur cette année. Trois tendances lourdes sont à prendre en compte :

• L’origine des projets a évolué cette dernière année. On voit bien en effet que d’une façon globale, les mouvements d’entreprise se font de plus en plus dans la proximité et que Lyon n’échappe pas à cette tendance lourde. Cela induit à la nécessité de continuer d’accompagner les entreprises internationales présentes sur le territoire pour sécuriser leur implantation, qui pourrait être mise en péril par le contexte national d’attractivité, mais également de diversifier la prospection de l’ADERLY pour permettre de maintenir un niveau de développement économique satisfaisant pour le territoire, grâce aux atouts structurels du territoire.

Cela implique la prospection au national pour des entreprises tertiaires susceptibles de s’inscrire dans la dynamique des transferts de siège, comme une veille accentuée dans certains pays proches pourvoyeurs de financement tels la Suisse, en complément des axes prioritaires de prospection que restent par exemple les Etats-Unis et les secteurs d’excellence.

Perspectives 2014 pour Lyon et l’ADERLY

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• La taille des projets : Ceci est symptomatique d’une conjoncture économique tendue. Lyon comme d’autres métropoles européennes n’aura pas vu cette année encore de grands projets d’implantations, de construction de sites, même de la part d’un grand groupe international. La taille des projets est plus restreinte, même si l’ambition à terme est de développer, quand le contexte sera plus favorable, l’implantation réalisée à Lyon, en termes d’emplois, de contenu technologique ou d’investissement.

• L’industrie : Alors que l’Europe s’inquiète de l’accélération de sa désindustrialisation, force est de constater qu’une fois encore, Lyon vit dans ce secteur une réalité un peu différente. En effet, la métropole lyonnaise reste une capitale industrielle de premier ordre avec près de 45% des emplois dans l’industrie et le service à l’industrie, contre 40 % en moyenne en France. Elle a donc su préserver ce socle en jouant la carte de la spécialisation (autour des sciences de la vie et de la chimie), en facilitant les liens entre industrie et recherche et en jouant aussi sur les atouts de sa localisation.

Une position qu’elle entend d’ailleurs renforcer par exemple sur le secteur de l’agroalimentaire mais également celui des industries chimiques ou des éco-technologies pour lequel Lyon présente de vrais atouts différenciants. C’est pourquoi, l’ADERLY continue sa prospection autour de l’accompagnement de projets industriels, toujours fortement créateurs d’emplois. Dans la compétition qu’elle livre aux autres métropoles européennes, la dimension industrielle de Lyon est en effet un véritable avantage concurrentiel !

Contact presse

Emmanuelle SYSOYEV+33 (0)6 28 83 83 39sysoyev@onlylyon.com

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