Actualité & Finance

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Jean-Claude Guimiot Directeur général délégué d’AGRICA ÉPARGNE N ous vous présentons tous nos meilleurs vœux pour 2013 et nous espérons que vous trouverez dans notre lettre d’information des raisons d’être optimistes pour votre épargne financière. 2012 nous aura rappelé que performance boursière et croissance ne vont pas forcément de pair. Ainsi, alors que les mauvaises nouvelles s’accumulaient, les investisseurs profitaient pleinement de la baisse des taux et de la hausse des marchés d’actions. Si la baisse des taux peut s’expliquer par une politique monétaire « accommodante », la hausse des actions peut sembler paradoxale. Et pourtant, notre sentiment est que cette tendance n’est pas arrivée à son terme. En effet, après avoir été délaissée, cette classe d’actifs pourrait connaître un regain d’intérêt de la part des investisseurs devant la modeste évaluation des marchés, l’absence de rémunération des placements à court terme et les risques pesant sur des marchés obligataires surévalués. Bonne année à tous ! Paradoxe ? TENDANCES 2012 : une belle année financière Qui a raison et qui se trompe ? Les uns et les autres ont des arguments en leur faveur. Les tenants des obligations font remarquer que les politiques monétaires resteront accommodantes pendant encore plusieurs semestres et que les Banques Centrales poursuivront leurs achats afin de maintenir les taux à des niveaux très bas. L’impact des importants besoins de financement ne se fait pas sentir sur les marchés et cette situation risque de perdurer. Dans ce contexte, la recherche de rendements plus intéressants se reporte sur les emprunts du secteur privé, sur les pays émergents et aussi, sur les pays périphériques. Les marchés obligataires ont reflété cette situation avec un maintien des taux sur les pays les plus sûrs à un niveau faible pendant que des gains significatifs étaient réalisés sur les pays périphériques (Italie/Espagne/ Portugal), sur les emprunts d’entreprises de toute nature et sur les pays émergents. Quant aux actions, elles ont été favorisées par la qualité des résultats de nombreuses entreprises – même si des “déceptions” étaient parfois au rendez-vous – mais surtout par le réveil de l’appétit pour le risque. Ceci se fait sur des niveaux de marchés peu élevés et dans un climat qui redevient plus favorable. Les nombreuses réflexions sur l’épargne à long terme et sur le financement de l’économie n’y sont sans doute pas étrangères. Le résultat est que l’année 2012 aura vu une progression significative des marchés actions, la plupart des indices ayant réalisé des performances voisines de 15 %. LES CHOIX D’AGRICA ÉPARGNE Malgré la faiblesse de la conjoncture, il nous semble que le point bas a été atteint et les évolutions devraient être plus favorables dès le milieu de l’année. Il est, dès lors, difficile d’imaginer que les marchés obligataires puissent rééditer leur performance récente. Tout au contraire, cela laisse imaginer que “la bulle obligataire” pourrait commencer à se dégonfler. Nous restons donc prudents sur ce marché de la dette, concentrant nos investissements sur les emprunts d’entreprises à court terme afin d’obtenir un rendement plus important, sans prendre le risque de l’évolution des taux à long terme. Les marchés actions, par contre, pourraient profiter d’un environnement plus favorable. L’environnement économique, tout d’abord, comme évoqué plus haut, avec un retour de la croissance mondiale grâce aux USA et aux pays émergents sans oublier un élément supplémentaire qui nous semble au moins aussi important : le fait que les marchés actions ont été désertés par les institutionnels. Ceux-ci y ont été incités par les régulateurs (Solvabilité 2 - Bâle 3) qui semblent maintenant revenir sur leurs décisions depuis quelques temps. Les atermoiements sur la mise en place de Solvabilité 2 et les reculs sur la sévérité de Bâle 3 en sont les exemples les plus frappants. Dès lors, on peut imaginer un flux acheteur sur des marchés actions toujours caractérisés par une prime de risque historiquement élevée malgré la hausse récente. S’il convient toujours de sélectionner les valeurs avec soin, 2013 pourrait être une année favorable aux actions et notre gestion sera orientée de manière à profiter de cette évolution. 2013 : la performance des gestions des portefeuilles viendra des actions Actualité & finance La lettre d’information financière trimestrielle du Groupe AGRICA / Janvier 2013 26 La fin de l’année 2012 aura vu se poursuivre, ce qui peut paraître comme contradictoire, des taux au plus bas, signe d’une économie très faible, pendant que les marchés d’actions terminent une année très positive, à quelques exceptions près. Après une année 2012 qui a été globalement favorable, 2013 risque d’être une année plus compliquée.

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La lettre d'information financière trimestrielle du Groupe AGRICA

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Jean-Claude Guimiot Directeur général délégué d’AGRICA ÉPARGNE

N ous vous présentons tous nos meilleurs vœux pour 2013 et nous espérons que

vous trouverez dans notre lettre d’information des raisons d’être optimistes pour votre épargne financière.2012 nous aura rappelé que performance boursière et croissance ne vont pas forcément de pair. Ainsi, alors que les mauvaises nouvelles s’accumulaient, les investisseurs profitaient pleinement de la baisse des taux et de la hausse des marchés d’actions.Si la baisse des taux peut s’expliquer par une politique monétaire « accommodante », la hausse des actions peut sembler paradoxale. Et pourtant, notre sentiment est que cette tendance n’est pas arrivée à son terme.En effet, après avoir été délaissée, cette classe d’actifs pourrait connaître un regain d’intérêt de la part des investisseurs devant la modeste évaluation des marchés, l’absence de rémunération des placements à court terme et les risques pesant sur des marchés obligataires surévalués.

Bonne année à tous !

Paradoxe ? Tendances

2012 : une belle année financière

Qui a raison et qui se trompe ? Les uns et les autres ont des arguments en leur faveur. Les tenants des obligations font remarquer que les politiques monétaires resteront accommodantes pendant encore plusieurs semestres et que les Banques Centrales poursuivront leurs achats afin de maintenir les taux à des niveaux très bas.L’impact des importants besoins de financement ne se fait pas sentir sur les marchés et cette situation risque de perdurer.

Dans ce contexte, la recherche de rendements plus intéressants se reporte sur les emprunts du secteur privé, sur les pays émergents et aussi, sur les pays périphériques. Les marchés obligataires ont reflété cette situation avec un maintien des taux sur les pays les plus sûrs à un niveau faible pendant que des gains significatifs étaient réalisés sur les pays périphériques (Italie/Espagne/Portugal), sur les emprunts d’entreprises de toute nature et sur les pays émergents.

Quant aux actions, elles ont été favorisées par la qualité des résultats de nombreuses entreprises – même si des

“déceptions” étaient parfois au rendez-vous – mais surtout par le réveil de l’appétit pour le risque. Ceci se fait sur des niveaux de marchés peu élevés et dans un climat qui redevient plus favorable.Les nombreuses réflexions sur l’épargne à long terme et sur le financement de l’économie n’y sont sans doute pas étrangères.Le résultat est que l’année 2012 aura vu une progression significative des marchés actions, la plupart des indices ayant réalisé des performances voisines de 15 %.

les choix d’agrica éPargne

Malgré la faiblesse de la conjoncture, il nous semble que le point bas a été atteint et les évolutions devraient être plus favorables dès le milieu de l’année. Il est, dès lors, difficile d’imaginer que les marchés obligataires puissent rééditer leur performance récente.

Tout au contraire, cela laisse imaginer que “la bulle obligataire” pourrait commencer à se dégonfler.Nous restons donc prudents sur ce marché de la dette, concentrant nos investissements sur les emprunts d’entreprises à court terme afin d’obtenir

un rendement plus important, sans prendre le risque de l’évolution des taux à long terme.

Les marchés actions, par contre, pourraient profiter d’un environnement plus favorable.L’environnement économique, tout d’abord, comme évoqué plus haut, avec un retour de la croissance mondiale grâce aux USA et aux pays émergents sans oublier un élément supplémentaire qui nous semble au moins aussi important : le fait que les marchés actions ont été désertés par les institutionnels. Ceux-ci y ont été incités par les régulateurs

(Solvabilité 2 - Bâle 3) qui semblent maintenant revenir sur leurs décisions depuis quelques temps. Les atermoiements sur la mise en place de Solvabilité 2 et les reculs sur la sévérité de Bâle 3 en sont les exemples les plus frappants.

Dès lors, on peut imaginer un flux acheteur sur des marchés actions toujours caractérisés par une prime de risque historiquement élevée malgré la hausse récente. S’il convient toujours de sélectionner les valeurs avec soin, 2013 pourrait être une année favorable aux actions et notre gestion sera orientée de manière à profiter de cette évolution.

2013 : la performance des gestions des portefeuilles viendra des actions

Actualité & financeLa lettre d’information financière trimestrielle du Groupe AGRICA / Janvier 2013

n°26

La fin de l’année 2012 aura vu se poursuivre, ce qui peut paraître comme contradictoire, des taux au plus bas, signe d’une économie très faible, pendant que les marchés d’actions terminent une année très positive, à quelques exceptions près.

Après une année 2012 qui a été globalement favorable, 2013 risque d’être une année plus compliquée.

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rePères

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+ 2,68 %AGRICA ÉPARGNE DynamiquePerf. 2012 : + 12,28 %

+ 1,03 %AGRICA ÉPARGNE PrudentPerf. 2012 : + 8,77 %

+ 1,89 %AGRICA ÉPARGNE ÉquilibréPerf. 2012 : + 11,26 %

+ 0,76 %AGRICA ÉPARGNE Défensif Perf. 2012 : + 8,40 %

PoinT de vue

Quelques idées de réflexion et de recherche PERCO : la solution d’épargne pour la retraite

Deux sujets retiennent notre attention : le premier est la concentration de la gestion financière ; les banquiers ont voulu et obtenu la disparition de la “Veuve de Carpentras”, des petits porteurs individuels. C’était pour des questions de coûts et de professionnalisation des marchés. Le résultat est la concentration de montants sous gestion dans un nombre d’entités limitées, un accroissement de la mobilité des portefeuilles, l’importance de plus en plus grande donnée au court terme avec toutes les conséquences que l’on connaît.Remarquons que ce phénomène est amplifié par la constitution de portefeuilles énormes (fonds de pension, assurances, fonds souverains…) qui accentuent encore ce phénomène de concentration de la gestion.Quel est l’impact de tout ceci sur les marchés ? Sur leur volatilité ? Sur leur comportement ? Il serait intéressant de l’analyser.

Un autre point retient notre attention : c’est l’impact de l’immobilier sur l’économie. Si l’on prend le cas de la France, n’y a-t-il pas un lien entre la “désindustrialisation” et le coût de l’immobilier ?L’enrichissement des propriétaires ne se fait-il pas au détriment des industriels, des consommateurs, des commerçants et des sociétés de services ?En dehors du fait que la crise du logement n’a pas été résolue, les multiples avantages fiscaux consentis n’ont eu comme impact que de susciter une hausse des prix.Oublie-t-on que dans les coûts de production il y a le coût de l’immobilier d’entreprise et que le pouvoir d’achat des ménages est amputé par un coût d’acquisition ou des loyers excessifs ?N’y a-t-il pas là un point qui mériterait d’être étudié ? Car il est fort probable que la hausse de l’immobilier ne puisse aller de pair avec le dynamisme industriel, pour des questions d’impact sur les coûts mais aussi pour cause de détournement de l’épargne.

Le Groupe Agrica, notamment avec le concours d’Agrica Épargne, développe des solutions.

L’actualité rappelle qu’il est nécessaire pour chacun d’envisager des solutions d’épargne pour améliorer le niveau de sa future retraite.Le PERCO proposé par Agrica Épargne, ouvert à toutes les sources d’alimentation autorisées par la réglementation, offre la possibilité de se constituer un complément de retraite sous forme de rente ou de capital ; il peut également être mobilisé en vue de l’acquisition de la résidence principale.L’intégration automatisée d’un système de sécurisation du portefeuille à l’approche de la retraite représente l’un des atouts majeurs de l’offre PERCO d’Agrica Épargne.

La gestion financière des FCPE intégrés dans notre offre PERCO s’appuie sur une solide expertise de la gestion des actifs financiers et des engagements sur le long terme, aussi, se caractérise-t-elle par des produits qui recherchent une rentabilité tout en s’inscrivant dans un cadre prudentiel.Dés lors, le PERCO Agrica Épargne apparaît comme une extension retraite complémentaire des garanties épargne-retraite qui vous sont proposés par le Groupe Agrica.Nos conseillers sauront vous aider dans vos choix.

Patrick Leroy Directeur général délégué d’AGRICA ÉPARGNE

La recherche, dans le domaine financier et économique est diverse et variée, et elle a parfois des résultats et des conclusions pour le moins surprenants (voir par exemple les résultats d’une “recherche” sur le fast trading), il nous semble que des études plus simples, mais aussi plus fondamentales, pourraient être menées.

Pour consulter la synthèse globale hebdomadaire des performances des 4 FCPE d’AGRICA ÉPARGNE ou rendez-vous sur www.groupagrica.com/fileadmin/mediatheque/documents/FCPE/FCPE-Agrica-Epargne-Global.pdf

Performances 2013 au 29/01/2013

le saviez-vous ? Les ventes de cigarettes auraient baissé en volume de 5 % en 2012 en France, mais rassurez-vous, les rentrées fiscales sont en hausse car en valeurs, le marché continue de progresser grâce à la hausse des tarifs

Les Pays-Bas sont un pays dont on parle peu mais l’OCDE s’inquiète de savoir comment ils peuvent suivre sérieusement l’activité des 20 000 sociétés “boîtes aux lettres” qui effectuent toutes leurs opérations à l’étranger. Aucune société n’y a été sanctionnée pour corruption à l’étranger depuis 2000. Ceci paraît suspect !

La plus ancienne banque privée suisse, WEGELIN, va fermer ses portes. Fondée en 1741, elle ne résistera pas aux amendes

auxquelles elle a été condamnée aux États-Unis pour fraude fiscale, bien qu’elle n’y ait jamais eu de bureaux…

Les avoirs étrangers détenus en Suisse ont diminués de 24 % entre janvier 2007 et septembre 2012. Le poids du secteur financier dans le PIB du canton de Genève est en baisse de 24 % à 17 % en cinq ans. Les banques pourraient encore licencier jusqu’à 30 % de leur personnel. Difficile retour à la réalité…

La Pologne est souvent citée en exemple et ses représentants se permettent même régulièrement de “faire la morale”. Que valent les leçons professées par un pays qui a un taux de chômage supérieur à 13 % ?

AGRICA ÉPARGNE Filiale des institutions de prévoyance membres du groupe AGRICA – 21 rue de la Bienfaisance – 75382 Paris Cedex 08 – Tél. : 01 71 21 00 00 – Fax : 01 71 21 00 01 • RCS Paris 449 912 369 - S.A.S au

capital social de 3 000 000 euros – N° d’agrément AMF GP 04 005Actualité & finance • Directeur de la publication : Patrick Leroy • Rédacteur en chef : Jean-Claude Guimiot • Coordination : Sandra Alves et Claire Vidal • Conception/Réalisation : Editoria • Crédits photographiques : Valérie Couteron, Thinkstock, DR

Les performances du passé ne préjugent pas des performances futures.