ACTION EN FAVEUR DE L’OPTIMISATION DE LA CHAINE … · chaine logistique alimentaire locale et...

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ACTION EN FAVEUR DE

L’OPTIMISATION DE LA

CHAINE LOGISTIQUE ALIMENTAIRE LOCALE ET

D’UNE MEILLEURE PRISE EN

COMPTE DES

PROBLEMATIQUES

AGRICOLES ET ALIMENTAIRES

DANS LES DOCUMENTS

D’URBANISME A L’ECHELLE

SUD MEURTHE-ET-MOSELLE

COPIL 1

22 juin 2018

Antoine [email protected]

Julie [email protected]

Xavier [email protected]

mailto:[email protected]



Ordre du jour

Multipole Nancy Sud Lorraine | OPTIMISATION DE LA CHAINE LOGISTIQUE ALIMENTAIRE LOCALE

RAPPEL DES GRANDES ÉTAPES ET OBJECTIFS DE ÉTUDE

PARTAGE D’ÉLÉMENTS DE DIAGNOSTIC SUR LE SYSTÈMEALIMENTAIRE LOCAL

DÉCISIONS SUR LES PISTES DE TRAVAIL À PRIORISERPOUR LA SUITE (REFLEXION AU SERVICE DU PAT)

2

• Analyse des filières agricoles dominantes

• Analyse des équipements structurants

• Typologie des modes d’organisation

Rappel du déroulé de l’étude


Mai Juin Juill. Aout Sept. Oct. Nov. Dec.

COPIL 1 ATELIER 1 - CONCERTATION COPIL 3

PHASE 1Diagnostic et enjeux

PHASE 2Construction de scenarii et

des leviers d’action

PHASE 3Concertation et approfondissement

d’un scénario

PHASE 4 – Recommandations sur la planification (urbanisme commercial, foncier agricole, …)

ATELIER 2 - APPROFONDISSEMENT

COPIL 2

• Identification des besoins

• Benchmark des bonnes pratiques

• Formulation de 3 scénarii d’action et validation

• Concertation en ateliers : retour sur les 3 scénarii et approfondissement d’un central

• Ateliers « bis » : déclinaison SCOT

• Rédaction de fiches de synthèse

ATELIER 2 BIS - PLANIFICATION

ATELIER 1 BIS - PLANIFICATION

3

Objectifs et premiers retours sur la mission

OBJECTIFS GENERAUX DE L’ÉTUDE (extraits cctp) : logistique et foncier

Faire système autour de la thématique alimentaire (public / privé)

– Favoriser la mise en réseau des acteurs pour appréhender collectivement les besoins nouveaux

– Favoriser l’appropriation des enjeux agricoles et alimentaires par les intercommunalités

– Contribuer à l’émergence d’une stratégie locale partagée entre les acteurs publics et privés

Définir une stratégie opérationnelle

– Objectifs stratégiques et actions opérationnelles pour optimiser la chaine logistique alimentairelocale

– Préciser les conditions de mise en œuvre d’actions au service du PAT et de la chaine logistique :production (focus foncier), stockage, transformation, distribution


CONDITIONS DE RÉUSSITE ET POINTS DE VIGILANCE

Pas une unique chaîne logistique alimentaire : au moins 3 logiques identifiées

Pas un unique territoire : urbain / rurbain / rural

– Approches à adapter selon les maillons et les besoins identifiés

– Priorisation ? Choix selon les mailles politiques, économiques, institutionnelles/compétences

4

Objectifs et premiers retours sur la mission

Multipole Nancy Sud Lorraine | OPTIMISATION DE LA CHAINE LOGISTIQUE ALIMENTAIRE LOCALE 5

Circuits courts Artisans

EN UN MOT / EXPRESSION

Sommes nous tous d’accord ?

Quelle action pour une CHAINE ALIMENTAIRE LOCALE OPTIMISÉE ?

Ce qu’on veut mettre en place

EN UN MOT / EXPRESSION


Quelques repères pour guider les

choix d’une politique alimentaire


111 Mds70% PDM

2,8 Mds2% PDM

125 Mds - 19% PDMMIN = 12 mds

10% des grossistes gèrent 90% du marché59 mds produits frais

4 centrales font 9/10 des PDM GD

28 Mds18% PDM

0,5% des producteurs livraient la RHD en 2010

7

Un ou des systèmes alimentaires ?


« EXPORT »Coopératives

NégocesGrossistes

IAA

« ENDOGENE »Coopératives

GrossistesIAA

Producteurs

« DERNIER KM »Grossistes

IAAProducteurs

3 logiques de logistique alimentaire

3 identités territoriales

RURALZone de productionLogistique de détail

coûteuse

PERIURBAINZone de flux et de

concentration d’activité

industrielle ou de gros

URBAINZone de

consommationLogistique de détail

complexe

10




NégocesGrossistes

IAA


GrossistesIAA

Producteurs


IAAProducteurs




coûteuse




URBAINZone de


complexe

11

Logique « Export »


ACTEURS et FILIERES : • Grandes cultures : Coopérative céréalière CAL de Lorraine, EMC2, Négociant et

collecteur SOUFFLET, Grands Moulins de Paris (Nancy) + CCI, Région• Fruits : Vega fruits (Jardin de Lorraine, Vergers de Lorraine et Côteaux Lorrains)• Lait : Fromageries de Blâmont (Groupe Sodiaal – Munster AOP)• Viande : pas d’abattoir sur le territoire, des ateliers de découpe / transformation


NégocesGrossistes

IAA

12

Un territoire à la croisée de 2 bassins agricoles,

orientés « grandes filières »


Lait

Polyculture -Elevage

13

Grandes cultures et élevage :

une large occupation de l’espace agricole


Hectares

COP 61 757

Fourrages et STH 73 314

Vergers 9 espèces 239

Jachères 490

Vignes 87

Fleurs et plantes ornementales 10

Légumes frais, fraises, melons 3

Des terres labourables en croissance au détriment de la STH

14

Des exploitations agricoles majoritairement

orientées sur les filières longues


Parmi les 21% d’exploitations pratiquant la vente en circuits

courts, seul 45% des exploitations y font + de 50% de leur CA

15

Grandes cultures : une forte proportion de la

production agricole en valeur


26%

26%20%

10%

10%

5%

3%

Répartition du compte de production départemental

Céréales

Produits animaux

Bétail vif

Plantes fourrgères

Plantes industrielles

Services

Produits maraîchers,horticoles et fruits

449 M d’€ de production agricole départementale soit 23% de la production région de Lorraine (Agreste)

16

Agreste 2015 – Echelle CD54

13,4

1343

PAINUne production équivalente à …

fois la consommation théorique globale

fois la consommation théorique en circuits courts

38 012

510 468

Consommation théorique

globale (T)

Volume théoriquement

produit (T)

Organisation de la logistique

export


Projets de liaisons fluviales (mer du nord – sud)

Port de Metz = 1er port fluvial céréalier de France

17

Organisation de la logistique

export


Baisse des prix des grandes cultures : un enjeu

de diversification et de quête de valeur ajoutée


• Diversification des cultures dans un contexte économique de plus en plus concurrentiel (mer Noire)

• Croissance du Bio, des protéine végétales, et de l’autonomie protéique (non OGM)

19

Une autre filière d’export : la Mirabelle


AGRESTE

- 8% de surfaces entre 2000 et 2015 • Filière tournée vers l’export• Recherche de valeur ajoutée : surgélation,

purée, lyophilisation, …

20

Industries agroalimentaires – Viande et lait

21Multipole Nancy Sud Lorraine | OPTIMISATION DE LA CHAINE LOGISTIQUE ALIMENTAIRE LOCALE

Abattoir « multi espèces »

Abattoir « multi espèces »

Industrie Laitière : une transformation

en périphérie du département

Répartition de la production laitière sur le Grand Est (2014-2015)

SAA – AGRESTE et Centre de gestion

Répartition des emplois des industries laitières • Fromagerie de la Meix (Reillon et

Château Salins) Embouteillage et transformation de lait AB – SicaBiogam

• Fromagerie du Lac (Fenneviller) Fromagerie Lait cru et AB

• Fromageries de Blâmont (Herbéviller, groupe Sodiaal) Munster AOP

22Agreste 2015 – Echelle CD54

8,5

853

LAIT DE VACHEUne production équivalente à …



414 479

3535 304


globale (T)


produit (T)

Industrie de la viande :

des abattoirs externes au territoire


15 abattoirs en grande région, aucunsur le SCOT ou dans le département

Les 5 plus gros abattoirs régionauxdrainent 89 % des volumes et sontdétenus par des groupesmajoritairement spécialisés bovins :organisation logistique régionale,voire nationale

Les 10 autres plus petits sont« prestataires », multi espèces(dominante porc), et en adéquationforte avec l’approvisionnement descircuits courts cf log.« endogène »

Abattoirs « multi espèces »

23

Industrie de la viande : une échelle de réflexion

a minima départementale, voire régionale


Répartition de la production laitière sur le Grand Est (2014-2015)

SAA – AGRESTE et Centre de gestion

Besoins et enjeux : Baisse de la consommation de la viande et forte

croissance de plats préparés Maintien de l’élevage face aux grandes cultures dans

un contexte de polyculture-élevage Maintien et investissements dans les outils de

transformation Nouveaux produits et création de VA : oméga 3,

sans OGM, lait de foin, bœuf à la l’herbe…24

Répartition de la STH sur le Grand Est (2014-2015)

Densité des bovins sur le Grand Est (2014-2015)

Agreste 2015 –Echelle CD54

Logique « Export » : quels sujets possibles ?



NégocesGrossistes

IAA

REFLEXIONS REGIONALES VOIRE NATIONALEPROJETS POTENTIELS EN LIEN AVEC LA LOGISTIQUE GRANDES CULTURES• Maintient et modernisation du fret + investissement sur la connexion rail / eau cohérence Etat / région• Nouveaux silos (AB, non OGM, …)

AUTRES PROJETS POTENTIELS GRANDES FILIERES• Aides à l’investissements• Aides au développement de nouveaux produits en lien avec la demande (création de VA)• Aides à l’export / visibilité commerciale

25




NégocesGrossistes

IAA


GrossistesIAA

Producteurs


IAAProducteurs




coûteuse




URBAINZone de


complexe

26

Logique « Endogène »



GrossistesIAA

Producteurs

FILIERES DE COMMERCIALISATION : • RHD collective• Vente directe (PVC, drive, …)• GMS• Artisans (boucheries, restauration, …) et magasins de détail (épiceries, AB, …)

27

Quelques repères chiffrés


Marché atomisé pourles écoles (zonesrurales)

Concentration via lescuisines centrales (SRCou directes)

2 « plateformes »régionales de produitslocaux

Plateforme Pomona àMillery et autresimplantation, en dehorsdu marché de gros quine joue plus son rôled’agrégateur

Marché concentré à90% sur 10% desgrossistes

Le grossiste, un acteur

d’intermédiation important


2 « plateformes » de produits locaux

sur le département


Paysans Bio Lorrains – 610 k€ de CA en 2017

– PF à Château Salin chez Biogam

– Concentrés sur les cuisines centrales (API /ELIOR / SODEXO / KOMPASS), pour gagner enefficacité commerciale et logistique

– 3 cas de figure :

• 1 gros volume d’un produit

transporteur

• 1 gros volume de plusieurs produits mutualisation du transport autours desproduits Biogam

• Petits volumes sur des circuits« urbains » 2 véhicules utilitaires surde petits circuits

– Organisation logistique à optimiser pour gagneren réactivité et accroitre les volumes

volonté de se diversifier vers les magasins AB

– Diverses solutions à envisager (investissements,mutualisation, sous-traitance)

Fermiers Lorrains – 600 k€ de CA en 2017

– PF virtuelle, animée par la Chambre d’Agriculture : réponses aux marchés publics, mise en relation, mise à jour du catalogue, facturation

– 62 adhérents producteurs et transformateurs (matière première Lorraine)

– Gestion des livraisons par les adhérents => transporteur ou livraison en propre, parfois mutualisée entre adhérents

– Réflexion en cours pour mutualiser des services avec PBL, dont la logistique

30


Poids du SCOT dans la RHD scolaire de la région

Etablissements : 22 à 24% selon les niveaux

½ pensionnaires : 25 à 26% selon les niveaux, soit environ 12 000 000 de repas / an



Estimations des volumes consommés par gamme de produits


770 tonnes 600 tonnes

Rappel : environ 112 000 tonnes produites en CD54

Rappel : environ 72 000 tonnes produites en CD54

90% de surgelé

65%

23%

8%

2% 2%

Consommation RHD scolaire de volailles

poulet

dinde

canard

pintade

charcuteries


Estimations des volumes consommés par gamme de produits


730 tonnes

Estimations des volumes consommés pargamme de produits

500 tonnes de fruits frais (y comprisexotiques)

650 tonnes de légumes frais

Environ 1/3 de légumes surgelés, horspommes de terre

Forte croissance de la 4e gamme audétriment du frais : + 21% en volumesentre 2006 et 2011

Atomisation du marché, fréquence delivraisons, largeur de gamme 80% desvolumes de F&L livrés par des grossistesen France

Rappel : environ 243 tonnes produites en CD54

Rappel : Fruits : environ 16 500 tonnes produits en CD54Légumes : environ 6 800 tonnes produites en CD54

Logique « Endogène – RHD » :

quels sujets possibles ?


Acteurs : grossistes, cuisines centrales, grossistes, Paysans Bio Lorrains, Fermiers Lorrains

Besoins :• Mutualisation des moyens pour les 2 plateformes régionales PBL

& FL• De nouveaux relais de croissance à trouver pour ces 2

plateformes• Des filières agricoles globalement suffisantes pour

l’approvisionnement ?• Un marché à organiser pour faciliter les approvisionnements

locaux : contraintes aux SRC, budget repas, maillage des cuisines centrales


GrossistesIAA

Producteurs




GrossistesIAA

Producteurs


35



• La ferme lorraine (magasin + drive)• Terroir de Stanislas (lycée Agricole de

Pixérécourt)• La ferme des fruitiers (ZAC de Seichamps et

Coyviller)• Maison des produits fermiers Haffner à

Moncel les Lunéville

• Des implantation organisées et optimisées ?• Des projets supplémentaires à anticiper ?

Des tendances de fond à prendre en compte

aussi dans les circuits courts


Une vente directe qui a dû s’adapter aux

nouvelles habitudes de consommation


Caissette 10 kgCaissette 5 kg

Produits piécés sous-vide

Boucherie paysanne

39

Exemple de tendances : aller vers le

consommateur


– Vers plus de praticité et vers plus de digital: • Click&collect: Ruche qui dit Oui!, les éleveurs de la Charentonne, drives…

– Vers plus de praticité : • Panier en gare, retraits en casiers

40

– Implication des réseaux plus structurés et des formats Grand Frais

Exemple de tendances :

des points de vente revisités


Des outils de proximité nécessaires

ADEQUAT Vosges - Abattage DEcoupe QUAlité Tradition, depuis l’abattoir de Rambervilliers

42

Coopérative qui propose des servicescomplets :

– Ramassage des animaux et abattage,

– Découpe, transformation (préparation deviande hachée / saucisserie, viande fumée,plats cuisinés… sous-traitance à la CUMALa Forgeronne

– Livraison

Plus de 600 usagers : éleveurs, bouchers,grossistes, restaurateurs…, dont 110 en 54

Collecte sur tout le SCOT54 : 30% du CAd’ADEQUAT

Des outils de proximité nécessaires


Une pression foncière défavorable

en zone périurbaine


L’enjeu sur ces espaces est d’initier desdynamiques de projet pour justifier laplace de l’agriculture, la valoriser, voirela diversifier quand c’est utile.

Les outils ZAP et PEANP peuvent êtreintéressants dans cette réflexion

44

Une pression foncière défavorable

en zone périurbaine


Thème Types d’actions engagées / envisagées

Foncier

• Rôle de protection prédominant ; action foncière difficile et de longue haleine• Friches : inventaires, groupes communaux (chambre agri + Agglo + élu + agent de la commune +

agriculteurs, associations, syndicats…) , animation locale et financement débroussaillage des friches • Acquisition foncière (Communes , EPCI ou SM)/ Aide aux collectivités pour l’acquisition de foncier (CG)• Zones de hangars agricoles• Partenariats SAFER• Implication d’opérateurs économiques (ex : acquisition et plantation de vignes par une coopérative viticole)

Installation• BDD partagée et groupe de travail de mutualisation (SAFER, chambre, collectivités, Terre de Liens)• Groupes locaux (élus /agris /collectivités) pour foncier/installation• Pépinière / couveuse en maraîchage pour la vente directe

Circuits Courts• Communication, évènementiels, investissements collectifs, investissements matériel ; des projets qui

viennent de la profession

Lien social • Information produits / circuits, sensibilisation, aménagements (éviter vols/dégradations/déchets)

Environnement• Réhabilitation/gestion du réseau hydraulique• Haies / MAEt ; corridors écologiques, conventions de gestion, sensibilisation des usagers

Financements, gouvernance

• Document cadre CG/AEV/CAMG pour répartir les champs d’intervention• Un programme d’actions commun / guichet unique CR/CG/Grand Lyon (Psader/PENAP), avec un site

internet

45

Des filières en déficit de production qui

nécessitent de l’installation

46

0,1

0,9

LEGUMESUne production équivalente à …



124 271

6 800


globale (T)


produit (T)

0,2

3

FRUITSUne production équivalente à …



87 720

16 440


globale (T)


produit (T)

Agreste 2015 – Echelle CD54 CDA 2015 – Echelle CD54

CDA 2015 –Echelle CD54

Logique « Endogène – Vente Directe » :



Acteurs : producteurs fermiers, Points de Vente Collectifs, Magasins de coopérative, drive fermiers, casiers, …

Besoins :

• Professionnalisation des circuits de vente : « de la vente à la ferme » au « PVC 2.0 »

• Connaissances des comportements alimentaires globaux et locaux

• Anticipation et localisation des formes de vente collective sur des sites stratégiques, avec des services en lien avec les emplacements

• Aide au lancement (investissement et loyers réduits)

• Protection du foncier agricole & installation dans les zones sous pression en milieu périurbain


GrossistesIAA

Producteurs

47




GrossistesIAA

Producteurs


48



Localisation deshypers le long desaxes et dans lesbassins depopulation

Nombreusescentrales d’achatsimplantées (horsmarché de gros),avec des logiqueGrand Est

Rappel :

GMS = 70% desPDM

4 centrales d’achatqui gèrent 9/10 desflux alimentaires

Un secteur en cours de réforme

52

Digitalisation de l’offre des petits commerces de centre-ville

Logique « Endogène – GMS » :



Acteurs : Carrefour, Cora, Lidl, Monoprix…

Besoins :• Nouvelles formes de distribution : fin du modèle hyper en périphérie,

émergence du e-commerce et reconquête des centres ville (pouvoir d’achat et mobilité), cross consommation (ex : restauration), rénovation des linéaires

Quelle place en centre ville ou en périphérie notamment dans les villes de taille moyenne ?

• Demande sociétale de plus en plus segmentées : 16 tendances de fond recensées. Appétence pour un lien aux filières locales et la Naturalité (nutrition, santé, biocontrôle, 0 phyto…)

Quelle impulsion publique pour développer de nouvelles filières alimentaires (ZAE : Naturalub dans le Luberon, Naturo Pôle à Annecy)

• En recherche de volumes sur des filières donnéesQuelle échelle d’action ? Quelle contractualisation possible ? Quelle

connaissance de la répartition de la chaîne de valeur ?


GrossistesIAA

Producteurs

53




GrossistesIAA

Producteurs


54



Des formes de distribution qui peuvent a priori favoriser les produits locaux

Une implantation plus réduite en zones rurales

Quels soutiens possibles ?

Implantation préférentielle en centres bourgs

Préemption locaux et loyers aidés

Aide aux développement de nouveaux services (cross conso, accès gare, …)

Logique « Endogène – Artisans et détails » :



Besoins d’urbanisme commercial :• Protection des centres bourgs au regard des zone commerciales

périphériques

• Lien avec le DAAC / fonds FISAC : maintien des commerces de centre bourg, préemption, aménagements, loyers modérés, liens au produits locaux (plateforme ?)


GrossistesIAA

Producteurs

56




NégocesGrossistes

IAA


GrossistesIAA

Producteurs


IAAProducteurs




coûteuse




URBAINZone de


complexe

57



Acteurs : grossistes, artisans, restaurateurs, GMS, Métropole du Grand Nancy, CMA, Marché de Gros


IAAProducteurs

58

Enjeux de la logistique urbaine dernier

kilomètre et stratégie générale


• La fluidification de l’approvisionnement de la ville : décongestion des centres, qualité de l’air, nuisance sonores, accessibilité

• La satisfaction des exigences de plus en plus élevées des destinataires finaux : e-commerce, traçabilité, horaires et rapidtitéde livraison

59

Les tendances observées en matière de logistique

alimentaire urbaine dans les Métropoles


- Révision de SCOT, PLU(i) et introductiondu sujet de la logistique urbaine desmarchandises

- Projet de territoire alimentaire (PAT)

- Réflexion et stratégie quant àl’urbanisme commercial

- Organisation de Centre de distributionurbaine (CDU) ET réflexion (ou mise enœuvre) de Zone de circulation restreinte(ZRC)

- Une alliance nationale La Poste et laCaisse des dépôts

60

Un exemple très concret

Concertation sur 2013 et 2014 : avec les acteurs concernés par la logistiqueet Grenoble-Alpes Métropole, le (SMTC transport), l’EP SCOT 16 actionsen faveur d’une logistique urbaine durable dont :

« Définir un schéma hiérarchisé d’équipements logistiques pour lamétropole »

« Améliorer la desserte du centre-ville de Grenoble, en étudiantnotamment l’opportunité de la création d’un centre de distributionurbaine (CDU) »

Mise en œuvre :

Un zone de circulation restreinte pour le transport de marchandise : lesvéhicules de transport de marchandises les plus polluants ne peuvent plusaccéder au “centre-ville élargi” de Grenoble de 6 h à 19h

2 centres de distribution urbaine dernier km en test :

Site de Noyaret : consortium EVOL (Espaces de Valorisation etd’Optimisation Logistiques), piloté par le Groupe « La Poste » etassociant City Logistics (opérateur lyonnais de Logistique Urbaine),Fret’Vite (transport express, stockage et logistique), Vélocité(entreprise de coursiers à vélos) et Job@vélo (Bureau d’étude sur lesactivités à vélo/logistique inversée)

Site du MIN de Grenoble : en lien avec l’entreprise Euréka

Coût expérimentation : 11 à 19 euros par livraison mutualisée


Les 5 enjeux retenus, objets d’actions

potentielles opérationnelles, en lien avec le PAT


5 enjeux retenus, en lien avec les compétences

des EPCI et du SCOT

1/ INSTALLATION / FONCIER / DIVERSIFICATION• Repérer les zones potentielles• Lever les blocages• Accueillir des porteurs de projet (lien projet couveuses base aérienne)

2/ GARANTIR DES MARCHES POUR PERENISER LES PROJETS AGRICOLES• Formes innovantes de ventes de distribution• Localisation & planification• Aides à l’investissements

3/ TRANSFORMATION : cohérence et modèles économiques

4/ EXPERIMENTATION – PARTENARIATS PUBLICS / PRIVES• Lien aux la GMS et aux « grandes filières agricoles »• Zone d’activité dédiée à la « Naturalité » : Naturo-pôle / Dynamisation de TPE / Economie circulaire

5/ LOGISTIQUE URBAINE DERNIER KM• Approvisionnement des commerces et restaurateurs de centre ville• CDU• Traçabilité• E-commerce et digitalisation des échanges

64Multipole Nancy Sud Lorraine | OPTIMISATION DE LA CHAINE LOGISTIQUE ALIMENTAIRE LOCALE

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