Accrocheur Novembre 2012
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Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle
ANNÉE IV, VOLUME 3 NOVEMBRE 2012
DE ROCHEBELLE
Belle journée Page 2
DOSSIER SPÉCIAL
L’Halloween ailleurs Page 4
ÉDITORIAL
SOCIÉTÉ DE
SURCONSOMMATION
Wôôô! Page 8
TECHNO
Top 10 des jeux
Page 11
LECTURE
ENVERS ET CONTRE TOUS
Amour à l’horizon!
Page 13
2 ___ DE ROCHEBELLE ___________________ L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012
Halloween à De Rochebelle
Belle journée
Jessy et Kelly Gelot
Wow! Un beau midi rempli d'activités : un film, un concours de déguisements, le dévoilement du Meurtre et mystère, un kiosque de maquillages et une dégustation de grillons grillés
Pour le défilé des déguisements,
voilà comment se sont passées les
sélections pour les costumes. Tout
d'abord il y avait 2 gagnants par
niveau, sauf dans le Pavillon Marie-
Victorin, où on en comptait 4. Les
critères étaient l'originalité, la
créativité (fait main, accessoires,
etc.), la personnification du
personnage, le vote du public et tout
ça sur une note de 10. La finale a
couronné les gagnants suivants: en 3e
position, Blanche Neige et les sept
nains; en 2e position, le zombie et le
squelette et en 1ère
position, les
pacmans. Bravo à tous les gagnants
et `s tous les participants!!!
En ce qui concerne le « meurtre et
mystère », pendant une semaine, des
témoignages de suspects se sont fait
entendre dans l'école via l'intercom.
Le verdict est tombé... l'assassin qui
a tué Clémentine, la responsable du
jeu de pétanque, était Denis Drouin.
Quant à la dégustation de grillons
grillés, nous avons demandé l'avis
des dégustateurs au sujet du goût des
grillons; la réponse qui est le plus
souvent revenue est: « C'est vraiment
mystérieux comme goût! ». Hélas,
nous n'avons pas eu le courage d'y
goûter!
Dans l'école, il y avait plein de
décorations, surtout dans la
passerelle entre les pavillons Claire-
Bonenfant et Marie-Victorin. Dans
cette passerelle, il y avait des
squelettes, des masques collés dans
les vitres et plein de décorations
macabres... C'était très beau à voir!
Dans plusieurs pavillons, les portes
des locaux étaient décorées pour
l'évènement.
Au local 4043 on projetait un film
mais peu de personnes y sont allées.
Pendant ce temps, il y avait un
kiosque de maquillage pour
seulement 1$!
Après avoir mangé plein de sucre
pendant l’heure du midi, les cours
ont continué. Nous avons été très
gâtés!!! Un gros merci au conseil
étudiant pour nous avoir organisé ces
festivités d'Halloween!
L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012 ___________ DOSSIER SPÉCIAL ______ 3
Superstitions
Machiavélique!
Camille Rivard
Récemment, nous avons fêté en grand
lors de cet événement très amusant
que nous appelons l'Halloween.
Quand on pense à cette fête annuelle,
on pense aux « histoires de peur »,
aux bonbons, aux costumes et aux
superstitions.
Mais, qu'est-ce qu'une superstition?
En fait, c'est notre croyance à
l'existence de forces surnaturelles,
comme les esprits et les fantômes.
Les plus populaires
Répandre du sel permet de chasser les
mauvais esprits.
Briser un miroir apporte sept ans de
malheur.
Lorsqu'un chat noir traverse devant
nous, ça nous mène nécessairement
au désastre.
Le marié ne doit pas voir la mariée
dans sa robe avant le mariage, sous
peine que le mariage soit un échec et
mène au divorce.
Passer sous une échelle est
catastrophique.
Toucher du bois permet de conjurer le
mauvais sort.
Le nombre treize (13): il est dit qu'il
porte malheur en référence au nombre
de convives de la Cène et aux
conséquences néfastes de ce repas.
C'est pour cette raison (et selon les
habitudes locales) qu'on ne trouve
parfois pas de treizième salle dans un
cinéma, de treizième rangée dans les
avions, ni de treizième étage dans les
hôtels. Et encore moins de chambre
numéro 13!
Porte-bonheur divers
Patte de lapin.
Trèfle à quatre feuilles
Fer à cheval (pour qu'il nous porte
chance, il faut qu'il soit posé ou
accroché l'ouverture vers le haut).
Jeter une pièce dans une fontaine.
Voir une étoile filante.
Croiser les doigts
Porte-malheur divers
Ouvrir un parapluie à l'intérieur d'une
pièce.
Perdre ou briser son alliance.
Poser des couteaux croisés sur une
table.
Se lever du pied gauche.
Posséder un bracelet hindou (Tizlic).
Mettre deux baguettes bien droites
dans un bol.
Boire à table plus de cinq fois.
Poser des chaussures sur une table.
Vous connaissez maintenant
l’essentiel de ce qu’il faut savoir à
propos des superstitions. La
prochaine fois que vous verrez un
chat noir ou que vous briserez un
miroir... Sauvez-vous!
Campagne de financement
Projet de voyage en vue? Besoin d’un coup de pouce pour payer une activité étudiante? La campagne de financement existe pour ça!
Cette année, avec la compagnie
Chocolat Lamontagne, vous aurez en
main un outil efficace pour réaliser
votre financement. Les boîtes
contiennent 30 articles de chocolat à
3$ chacun. Vous faites 53% de profit
soit une possibilité de 47,70$ de
profit par boîte. On vous rappelle que
vous devez rapporter tout le produit
de votre vente à l’école.Vous pouvez
rapporter les éléments non vendus
jusqu’au 30 novembre. Après cette
date, seul l’argent sera accepté. On
demande de payer par chèque libellé
à « École secondaire de Rochebelle
». Tout l’argent doit être remis au
plus tard le 14 décembre.
4 ___ DOSSIER SPÉCIAL __________________ L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012
L’Halloween ailleurs
Laurie Brassard
Au Canada et aux États-Unis, l'Halloween, c'est se déguiser, pour faire peur ou pour faire rire, c'est de hanter les rues à la recherche de délicieuses friandises... Mais ailleurs? Comment célèbre-t-on cette fête? Au fait... Est-elle célébrée partout?
Mexique
On y célèbre plutôt le jour des morts,
une tradition pré-hispanique. Pré-
hispanique? Oui, c'est-à-dire que les
premiers occupants la fêtaient bien
avant l'arrivée de Colomb. Le jour
des morts sert à se rappeler et
honorer les personnes mortes que les
gens aimaient en déposant sur la
tombe des défunts leur nourriture
préférée, des banderoles, des petits
crânes de sucre appelés calaveritas et
des fleurs. Si on est dans
l'impossibilité de visiter la tombe
d'une personne, on lui construit un
autel et on y dépose les mêmes
choses que sur la tombe. Mais tout
cela se passe le premier novembre.
Le 2, on commémore plus la mort
des enfants. Cette journée est
beaucoup moins publique, mais tout
aussi importante.
Suède
On ne connait Halloween en Suède
que depuis une dizaine d’années. Un
grand nombre de bars de plusieurs
villes du pays organisent des soirées
Halloween et des bals costumés.
L’une des manifestations les plus
populaires à ce moment de l’année
est le «Tour des Fantômes de
Stockholm». Les gens découvrent le
côté sombre de la capitale à travers
l'évocation des crimes qui s'y sont
produits, de ses mythes et de ses
énigmes.
Japon
L'Halloween n'est pas quelque chose
que fêtent les Japonais. Ce n'est pas
dans leur culture et il n'ont pas
d'équivalent dans leurs traditions.
Corée du Sud
Contrairement au Japon, on célèbre
Halloween en Corée du Sud, mais un
peu différemment de chez nous. Les
gens ne passent pas dans les rues
pour récolter des bonbons, mais
beaucoup de grands évènements et
de grosses fêtes sont organisés à
l'occasion de cette soirée thématique!
Parmi ces évènements, on compte
des croisières et des concours de
costumes accompagnés de musique
et beaucoup de bars organisent des
soirées.
Mot du Conseil Étudiant Donc voilà, le Mot du Conseil
Étudiant est de retour dans
L’AccROCHEur! Ces derniers
temps, l’équipe a mis son énergie sur
la planification de l’Halloween.
Comme vous avez pu le constater,
les activités mises en branle nécessite
beaucoup d’organisation! Que ce soit
pour faire rôtir des grillons, décorer
les différents pavillons ou encore
pour animer les différents concours
de déguisements. Bref, ce fut un
succès monstre et on vous remercie
tous d’avoir participé en grand
nombre! Fait intéressant aussi : une
grande majorité des enseignants
étaient eux aussi déguisés! Yahou!
À surveiller
Le Conseil Étudiant travaille
présentement sur le projet de la
Semaine de la prévention de la
toxicomanie qui se déroulera du 19
au 23 novembre et sous le thème
Consommer? J’ai mieux à faire!
Vous y serez invités à réfléchir sur
votre consommation et trouver les
options auxquelles vous avez recours
au lieu de consommer, comme jouer
au soccer. Également, le 26
novembre sera la Journée mondiale
sans achat. À cette date, réfléchissez
à tous vos achats compulsifs, à tous
ces vêtements qui s’empilent dans
votre garde-robe, à l’empreinte
écologique de tous ces produits…
Enfin, le 29 novembre sera la
Journée Pinch à De Rochebelle dans
le cadre du Movember. Les
moustaches de vos profs seront mises
à l’épreuve et soumises à votre vote.
Vous serez également invités à porter
une moustache toute la journée!
Bon mois de novembre!
L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012 ____________ DOSSIER SPÉCIAL_____5
Unicef
United Nations of International Children's Emergency Fund
Jessy et Kelly Gelot
Les hommes sont capables d'aller sur la lune, d’envoyer des sondes sur d'autres planètes. Mais, si on redescend au même niveau que nous, la Terre, on peut y voir de la pauvreté, et qui dit pauvreté, dit aussi faible éducation et malnutrition. Les premiers touchés sont, en grande partie, les enfants des pays en développement. Une chance que l'UNICEF est là! Cet organisme aide ces enfants en difficulté à trouver des ressources.
L'UNICEF est un organisme
d'échelle mondiale, préoccupé par la
pauvreté des enfants du monde.
Trop demeurent des victimes de la
guerre, d’un manque d'éducation et
de nourriture, ce qui peut entrainer la
mort. Ces enfants manquent de blé,
d'eau potable, de riz, de maïs, en fait
de toutes les ressources de base. La
terre est capable de nourrir 13
milliards de personnes et nous
sommes un peu plus que la moitié,
donc il ne devrait pas y avoir de la
famine. Il y a environ 20% de la
population mondiale qui consomme
80% des richesses mondiales et les
victimes les plus vulnérables sont les
enfants. Ici au Canada un enfant ne
décède pas d'une maladie curative, ce
qui veut dire qu'on peut traiter par un
vaccin, malheureusement, dans les
pays en développement, ils n'ont pas
accès à ce service.
L'UNICEF a été créé par les
Nations Unies suite à la seconde
guerre mondiale, pour venir en aide
aux enfants. Maintenant les besoins
sont tellement grands que l'UNICEF
essaie de répondre aux urgences mais
c'est toujours difficile, car il y a plus
de population sur la planète, plus de
conflits, plus de sous alimentation.
On rend l'accessibilité à la nourriture
de plus en plus difficile à beaucoup
d'enfants. Mais il n'y a pas seulement
l'UNICEF qui aide les gens qui sont
victimes de cette pauvreté, il y a la
Croix Rouge et plein d'autres
organisations, mais l'UNICEF se
spécialise surtout dans la pauvreté
auprès des enfants.
Denis Parent, l'animateur de vie
spirituelle et d’engagement
communautaire, croit que l'école
pourrait amasser environ 500$ à
600$ et, avec cet argent, permettre de
creuser un puits, qui pourra donner
de l'eau potable à tout un village
éloigné d'une source d'eau potable.
C'est sûr que plus on donne, plus il y
aura de démarches pour sauver des
vies! Alors, donnez pour une bonne
cause comme l'UNICEF, car c'est un
organisme fiable, puisqu'il n’y a que
2% de frais d'administration et tout le
reste va directement aux actions
venant en aide aux enfants en milieu
défavorisé.
Merci à Denis Parent pour ces
informations et pour sa collaboration.
6 ___ DOSSIER SPÉCIAL _________________ L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012
Halloween
La petite histoire
Marie Lebossé-Gautron
L’Halloween, l’Halloween... Nom doux pour petits et grands. Synonyme de « Bonbons » pour les jeunes et de « Caries »pour les dentistes. Mais d’où cette horrible fête est-elle sortie? Allons voir, allons lire…
Bien, bien, bien… Commençons
par le commencement.
L’Halloween est une fête païenne
traditionnelle d’origine celtique.
Elle était synonyme de la
fermeture d’une année passée et
de l’ouverture d’une année à
venir. Le mot Halloween vient de
l’anglais « All Hallows Eve » ce
qui veut dire : « Le soir de tous
les saints ». Cette « Tradition »
arriva en Amérique du nord avec
l’arrivée massive d’immigrant
irlandais et écossais qui fuyaient
la famine.
La citrouille
Passons à la citrouille. Vous
connaissez Jack-o’-lantern? Cet
homme vient d’un conte irlandais.
Avare, méchant, égocentrique et
ivrogne (toute une réputation), il
rencontra le Diable dans une
taverne et ce dernier lui réclama
son âme. Jack lui demanda un
dernier verre avant l’enfer en
précisant qu’il n’avait plus
d’argent et le démon se changea
en pièce de six pences. Jack saisit
la pièce et la fourra
immédiatement dans sa bource
avec un signe de croix. Le Diable,
ne pouvant s’échapper, dut
négocier avec le jeune homme.
Un an de plus à vivre contre sa
libération. Douze mois plus tard,
il joua un autre tour au démon :
cette fois, il échangea la libération
avec la promesse qu’il ne le
poursuivrait plus.
Quelques années plus tard, Jack
mourut triste et sans enfants, pour
ne pas finir dans le pathos
classique…. L’entrée du Paradis
lui fut refusée et le diable le
refusa également. Le pauvre
homme réussi à marchander un
bout de charbon avec le démon
pour s’éclairer dans le noir. Il le
plaça dans un navet creusé et fut
condamné à errer sans but. La
légende veut qu’il réapparaisse à
l’Halloween, jour de sa mort.
En ce qui concerne la nourriture
pour les gourmands les plats les
plus connus restent bien sûr la
farandole des plats évoquant la
citrouille, à base de citrouille, en
forme de citrouille, etc, tels la
soupe de citrouille, les tartes à la
citrouille, les gâteaux à la
citrouille, le pain à la citrouille et
même la confiture à la citrouille.
Bien sûr, ce qui est préféré : les
bonbons, les bonbons et… Ah!
Oui! Les bonbons…
Pays et mœurs
Scoop de pays, voulez-vous?
Savez-vous qu’en Russie, il est
interdit de fêter l’Halloween dans
certaines écoles? Qu’en Équateur,
le président Rafael Correa
demandé aux fonctionnaires de ne
pas fêter l’Halloween car la
population doit fêter les « fêtes
locales »? Qu’au Venezuela, le
président Hugo Chavez à déjà
affirmé qu’Halloween répandait la
terreur? Qu’au Brésil,
l’Halloween n’est pas célébré?
En Chine, une fête proche de
l’Halloween se nomme « fête des
fantômes». Au Mexique, c’est la
« fête des morts » qui s’en
rapproche le plus. À l’île de Man,
le 31, c’est la fête de Hop-tu-Naa.
Le Japon fête, lui, le O-Bon pour
visiter les sépultures et faire des
offrandes.
Les pays où l’on fête le plus
l’Halloween? L’Irlande, les États-
Unis, le Canada, l’Australie, le
Royaume-Uni et quelques autres
pays d’Europe.
L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012 _________________ ÉDITORIAL ___ 7
Jour du souvenir
Se souvenir de qui, au juste?
Depuis le début du mois de novembre, on voit beaucoup de gens porter un coquelicot rouge sur leur buste, pour saluer le courage des soldats canadiens morts au combat. Mais pourquoi devrions-nous nous en souvenir? La guerre est-elle vraiment quelque chose en quoi on doit accorder toute cette valeur? Le 11 novembre dernier, c’était le
Jour du Souvenir. Pour la première
fois, j’ai senti que les gens autour de
moi s’intéressaient à ce qui se passait
autour d’eux, eux aussi. Plusieurs
saluaient les actes de bravoure des
soldats canadiens morts au combat,
ils disaient que ces femmes et ces
hommes s’étaient battus pour notre
pays. Le seul petit «hic», c’est qu’ils
confondaient tous le courage et la
pertinence de l’acte.
Moi, si vous me disiez que je devais
partir dans tant de semaines à l’autre
bout du monde pour possiblement
finir avec une balle en plein front,
j’arrêterais de dormir pendant un
mois, à cause de la peur, à cause du
stress. Morale de l’histoire : les
soldats sont bons d’être toujours
capable de dormir la nuit. Vous me
direz : ils voient des atrocités durant
des semaines, des mois, ils
reviennent au bercail traumatisés par
leur expérience, c’est pour ça qu’il
faut reconnaître ce qu’ils font. Mais
c’est la guerre qu’ils font. Ils tuent
des gens.
Les victimes
Petite statistique d’Amnistie
internationale : lors de la Première
Guerre mondiale, 10% des morts
étaient des civils, alors
qu’aujourd’hui, ce pourcentage est
d’environ 90%. Quatre-vingt-dix
pour cent des gens tués à la guerre en
2012 sont des civils, des gens qui ont
souvent tout simplement le malheur
d’être nés là où un conflit armé est en
cours. C’est peut-être d’eux qu’on
devrait se souvenir, non? Ou peut-
être aussi de tous ces jeunes
hommes, canadiens mais bien
souvent québécois, qui, lors des
guerres de 14-18 et 39-45 ont été
forcés de faire leur service militaire,
forcés d’aller se battre, contre leur
gré, pour «servir la nation», car ils
étaient grands, forts et en santé. À
différents endroits dans le monde,
cette obligation est par ailleurs
toujours en vigueur. Il y a aussi tous
ces enfants, vulgairement
transformés en «soldats-robots», qui
sont morts ignorants et innocents, à
la grande indifférence des dirigeants.
Notre pensée devrait aller à ceux qui
sont morts sans avoir rien demandé,
à ceux qui sont morts parce qu’ils
vivaient. Pas à ceux qui tuent.
Le Canada et la guerre en
Aghanistan
En ce Jour du Souvenir, on aurait dû
analyser les événements du passé et
en tirer des conclusions. On aurait dû
voir qu’au grand déshonneur du
militarisme, la plupart des soldats
sont morts pour rien. Ils sont morts
en emportant un tas d’autres gens
avec eux, en défendant un pays que
personne n’a jamais attaqué. Ils sont
morts suite aux ordres de leurs
supérieurs, suite aux encouragements
d’un gouvernement qui se paie 65 F-
18 à 92 000 000$ l’unité pour
accompagner ses CF-35. C’est ce
qu’on peut appeler de judicieuses
dépenses.
Suite à cette incessante guerre que
mènent les talibans de l’Afghanistan
contre des pays disant mener une
«guerre contre le terrorisme»,
plusieurs haut gradés canadiens et
américains ont fait part de leurs
impressions : leur présence là-bas est
inutile, ou du moins inefficace. La
guerre en Afghanistan – en fait,
celle-ci est la deuxième guerre
d’Afghanistan de l’Histoire
contemporaine – a été entamée en
2001, et est théoriquement terminée.
Mais rien ne s’est amélioré, rien n’a
changé. Les gens continuent de
mourir.
En ce Jour du Souvenir, nous
devrions rendre hommage à ceux qui
demandaient la paix, à ceux qui
demandaient la vie. Comme a dit
Martin Luther King : «L’obscurité ne
peut pas nous sortir de l’obscurité
elle-même; seule la lumière peut
faire ça. La haine ne peut pas nous
sortir de la haine, seul l’amour peut
faire ça.»
Votre mère a dû vous le dire
souvent : la violence n’est pas la
solution. Ce n’est pas parce qu’on
vieillit que ces concepts ne sont plus
à appliquer.
Société de surconsommation
Wôôô!
Chloé Guilbert-Savary
Le 26 novembre se tiendra la journée mondiale sans achat. « Rien acheter? », beuglez-vous? Bien, naturellement, j’en conviens, votre désarroi est peut-être justifié par la société dans laquelle vous avez grandi. Société où avoir est capital(!) et être se camoufle sous de nombreuses parures.
La journée mondiale sans achat se
traduit par une manifestation non-
violente de boycott des achats, une
façon de protester contre toutes
sortes de gaspillages introduits par
notre société de consommation.
Pourquoi une telle journée? Je vous
incite alors fortement à vous ouvrir
les yeux et débiter mentalement
votre garde-robe débordant, les
armoires gorgées, les bibelots,
objets et bébelles que vous ne savez
plus où mettre. Exercez votre calcul
mental avec tout ce matériel que
vous délaissez, là-bas dans le bac
noir au bord du chemin. Ensuite,
peut-être pourrez-vous concevoir
la nécessité d’une journée où l’on
s’arrête pour passer au peigne fin sa
consommation. C’est un 24h de
réflexion sur l’impact écologique,
social et économique de chaque
dollar que vous « investissez », trop
souvent, chez Wal-Mart.
Le fantasme ultime
L’Homme est dorénavant noyé
dans un tel tourbillon de
consommation qu’il ne sait même
plus où elle se cache. On ne se pose
plus aucune question et consommer
vient avec notre société
d’abondance : nos tablettes
d’épicerie débordent et celles de
nos meubles craquent sous le fruit
de notre accumulation récréative.
Le luxe brille dans nos demeures et
détourne l’attention du compte de
crédit qui s’obscurcit. Comme il est
facile de dépenser sans limite!
comme il est facile de tout
posséder! et comme il est facile
d’être heureux et de profiter! On
profite et notre consommation est
euphorique, même gratifiante.
L’attrait si alléchant de la
nouveauté nous fait baver : qui n’a
jamais rêvé de se dandiner dans le
tout nouveau jean moulant, les
cheveux parfaitement bouclés et
soyeux et de lancer un clin d’œil
ravageur derrière soi tout en
crachant sur tout sujet sérieux?
Quelle soif de se montrer avec le
nouveau gadget électronique, le
tout dernier manteau coupé selon
les standards, de ressembler à ces
gens qui ont tout! Quelle jubilation
d’être vu et envié! Quel sentiment
de virevolter de boutique en
boutique, dépensant sans même
compter, sans même s’en soucier1
Ne jamais compter. Ne jamais
s’arrêter. Ne jamais se questionner.
La publicité
Voilà. Principal coupable : la
publicité. Incontournable symbole
de notre société de
consommation ave ses affiches,
affichettes, logos, messages,
vidéos; il n’est pas sorcier de
l’associer avec l’appétit vorace des
consommateurs. Ainsi, elle ne
vante plus comment les besoins
seront satisfaits, comme elle le
faisait auparavant, mais plutôt
comment les désirs le deviendront.
Malheureusement pour vous, le
désir n’est qu’un fantasme, une
illusion, et l’objet ne sert qu’à
atteindre cet objectif invisible de
satisfaction. La publicité à ses tous
débuts était donc de forme : vous
avez besoin de laver un plancher?
Le produit X les récure avec
aisance. Achetez X et vos planchers
brilleront. Aujourd’hui, elle se
présente comme suit : vous
recherchez A (joie, confort,
identité…)? Le produit B est une
manière efficace d’atteindre A.
Vous avez besoin de B pour obtenir
A. Donc ce sera le prestige tant
recherché que vous tenterez
d’obtenir en achetant ce veston.
8 ____ ÉDITORIAL _______________________ L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE
2012
Cycle infernal et moutons
Aujourd’hui, l’accomplissement de
la vie passe par le nombre d’achats.
Le consommateur est heureux,
séduisant, comblé, énergique. On
travaille pour consommer, on
consomme pour s’accomplir. C’est
un cycle sans fin, où le temps des
individus est consacré à ces
activités, d’où le grand
individualisme de notre société. Il
n’est question pour personne
d’échapper à la consommation, car
qui voudrait être considéré comme
un pauvre marginal qui refuse de se
plier aux exigences de la société? Il
refuse d’être à la mode, de courir
les soldes… Pourquoi le considérer
marginal? Simplement parce que
l’intégration passe par l’uniformité.
On porte des marques qui sont
associées du même coup à un
système de valeur. Lorsqu’on porte
l’étiquette du consommateur, on
s’intègre immédiatement dans la
société de consommation. Celle-ci
est également catégorisée par un
dressage social de consommation,
et là, la publicité fait très bien son
travail de propagande. Bref, on
utilise l’individu comme système
industriel infini puisqu’en lui
remettant son chèque de paye, on
lui remet un coupon pour aller
chercher des biens. Notre monde
n’est plus fondé sur le principe de
faire travailler les gens mais plutôt
de trouver un moyen de les faire
consommer. Voilà pourquoi un
boycott est terrifiant: le système en
soi en attaqué.
Environnement
Or, toute cette frénésie engage un
pillage de ressources sans
précédent. De cela découlent bien
évidemment les changements
climatiques. Or, il est impossible de
marier consommation et
préservation de l’environnement.
Quand notre planète est à bout de
souffle, la promotion de la vie sur
Terre déclare indubitablement
guerre à la doctrine de la
consommation. Il faudrait au
moins, dans notre égoïsme,
consommer mieux, acheter
davantage de qualité que de
quantité. Déjà là, il serait possible
de soulager un peu l’écosystème.
Cependant, le message livré par la
publicité est contraire :« Restez
insouciants » et brandit l’idée selon
laquelle la consommation est notre
raison d’être.
Le monde
Un autre point ironique demeure
sans contredit l’inégalité entre les
populations. Vous savez, 20% de la
population mondiale consomme
80% des ressources. Quand certains
gaspillent, d’autres crèvent.
Contre-courant
Enfin, je vous invite à aller à
contre-courant. Soyez quelque
chose d’autre qu’un portefeuille
pour les multinationales. Défendez
les valeurs qui vous sont propres :
le respect, la qualité et le partage.
Faites preuve d’originalité et
d’indépendance : fouillez dans des
friperies, préparez vos plats au lieu
d’acheter du surgelé; entretenez un
jardin; sachez vous satisfaire;
apprenez la couture ou le tricot;
faites vos conserves; récupérez;
innovez. Ne changez plus pour
changer mais seulement lorsque
vous en avez vraiment besoin. Bref,
consommez autrement et gardez
une autonomie. Ce impliquera une
tout autre gestion de temps. Je
vous encourage également à
revendiquer votre pouvoir
d’acheteur : investissez lorsque
vous achetez; faites évoluer
certaines législations, encouragez
les approches éthiques. Vous
disposez d’un pouvoir économique,
voire même d’un pouvoir de
pression. L’achat ou le non-achat
d’un article pourrait être synonyme
de pression politique qui
actionnerait la roue d’un
changement.
Vous n’avez pas à suivre le chemin
déjà trop tout tracé d’avance du
consommateur des pays riches.
Ainsi, peut-être saurez-vous
échapper à l’abattoir…
L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012 _________________ ÉDITORIAL ___ 9
10 ____ ÉDITORIAL __________________ L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012
Lindberg : et alors?
Marie-Pierre Rancourt
Twilight et Robert Charlebois. Tu ne vois pas de lien? Ça tombe bien parce qu’il n’y en a pas. La seule chose qui pourrait les réunir, c’est la culture générale. ARK! La culture! Oui! la culture!
-Lindberg. Tu sais, la «tune» de
Robert Charlebois…
- Le gars avec une télé réalité?
-Non, ça, c’est Claude Dubois.
Charlebois, un gros nez avec un
afro…?
-Connais pas. Je suis trop jeune, mais
le nom me dit quelque chose.
Non. On n’est jamais trop jeune, en
tout cas, pas pour ça. Trop jeune
pourquoi, anyway? Trop jeune pour
avoir de la culture? Non.
L’autre fois, dans un cours, ça a dû
me prendre 5 minutes pour me
rappeler de qui est Kristen Stewart.
Quelqu’un m’a dit : «Come on, la
culture générale!?» La quoi tu dis?
La culture générale? Veux-tu qu’on
en parle?
Twilight est probablement le film sur
lequel j’ai le mieux dormis. Et alors?
Presque tout le monde aime cette
saga et c’est très bien comme ça,
c’est votre affaire. Par contre, si
Twilight et son actrice féminine
principale font partie de la culture
générale que tous les petits étudiants
doivent maîtriser, il reste bien des
choses à apprendre. Vous aurez tout
compris! Lindberg.
Lindberg, c’est une chanson écrite
par Robert Charlebois et Claude
Péloquin, qui apparaît sur l’album
«Robert Charlebois avec Louise
Forestier», sorti en 1968. En 68, mes
parents avaient 6 ans, et moi, -28. Et
alors?
Plus le temps passe, plus les gens
sont attirés par la culture américaine.
C’est donc magnifique les États-
Unis! l’immense célébrité que
certains artistes de là-bas ont réussi à
avoir; c’est donc magnifique la
richesse, la reconnaissance! C’est
attirant, ça a l’air plaisant. Les États-
Unis ont l’air de dominer le monde,
la musique préférée des jeunes
semble venir de là, généralement, et
c’est la même chose pour les films.
Vous aimez ce que vous voulez, ni
moi ni personne n’avons le droit d’en
dire quoique ce soit. Le problème,
c’est que ce qui n’est pas américain,
c’est ringard. Surtout quand ça date
de 1968 et que c’est québécois.
Lindberg de Robert Charlebois, Gens
du Pays de Gilles Vigneault et
L’Hymne au Printemps de Félix
Leclerc sont probablement les trois
chansons que tout Québécois se
devrait de connaitre, mais surtout de
savoir reconnaître. Oui, il y en a bien
d’autres, des artistes qui ont laissé
leur marque, qui ont changé le
Québec à leur façon – je pense ici à
Harmonium, Beau Dommage, Jean
Leloup, Daniel Bélanger, Paul Piché,
etc. –, mais disons que ces trois-là,
avec ces chansons-là, c’est le strict
minimum. Le pire – ou le mieux –,
c’est que vous n’êtes même pas
obligés d’aimer ça. Moi, Twilight, ça
me fait dormir. Gangnam Style, ça
me fait changer de poste. Vous seriez
scandalisés d’apprendre que je n’ai
jamais eu la chance de changer de
poste en entandant Gangnam Style
parce que je ne l’ai jamais entendu,
et que ça m’a pris un gros 12 minutes
pour m’endormir sur le premier
Twilight. Et alors?
Lorsque vous irez écouter Lindberg
sur Youtube ce soir – parce que vous
le ferez-, je vous donne la permission
d’arrêter la chanson avant la fin, si
seulement vous l’écoutez avec
suffisamment d’attention pour la
reconnaître la prochaine fois que
vous l’entendez.
11 ____ TECHNO ___________________ L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012
Top 10 des meilleurs jeux multi-joueurs sur IPhone
Nassim Gadhi
10 – Doodle Jump 9 – I love Katamari 8 – Super Brothers
7 – Where is my water 6 – Infinity Blade 2 5 – Cut the rope
4 – Tiny Wings 3 – Fruit ninja 2 – Plantes VS Zombies
L'ACCROCHEUR, OCTOBRE 2012 ________________ Science ______ 12
Les cercles de culture
Y croire?
Félix Guilbert-Savary
Les fameux crop circles, les « cercles de culture » en français, sont de véritables mystères. Comment démêler le vrai du faux ? ont-il vraiment été créés?
Premièrement, un cercle de culture,
c'est un motif dans les champs, fait
pendant la nuit. C'est de l'art à l'état
pur dont certaines réalisations sont
visibles depuis l'espace. Les motifs
sont réalisés par la flexion des
plantes, pour la plupart dans des
champs de blé. Nous ne sommes pas
sûrs de leurs origines mais, selon
certaines sources, se seraient des
extra-terrestres selon d'autres cela
pourrait s’avérér des canulars ou des
tirs d'essais militaires.
Démêler le vrai du faux
* Sur les cercles de culture identifiés,
les tiges de céréales ne sont jamais
cassées.
* Ces tiges sont étendues sur le coté
selon une spirale parfaite.
* Le sol reste parfaitement intact et
ne décèle aucune activité mécanique
comme un tracteur ou une machine
ayant été utilisée.
* Les chercheurs ont constaté une
modification des plantes s'expliquant
seulement par une élévation de
température importante l'espace
d'une fraction de seconde.
* Une rémanence magnétique est
décelable sur les lieux durant
plusieurs jours et la démarcation
entre le symbole
* Le reste du champ est toujours très
net.
* Tout porte à croire que le
phénomène est bien réel et pour le
moment inexplicable.
* Des observateurs attestant avoir vu
la création d'un cercles de cultures
parlent de temps relativement courts,
en l'espace de quelques secondes ,
par contre, d'autres racontent qu'un
bruit précède ou participe à la
formation accompagné d'une lumière
jaune éclatante.
Dès l'apparition des premiers cercles
de culture, ceux-ci furent décrits
comme des traces d'atterrissages. Au
début, les motifs étaient relativement
simples mais de nos jours, devant la
complexité des motifs, cette
hypothèse est abandonnée. Par
contre, la présence d'ovni n'est
nullement écartée car divers
documents photographiques font
apparaître des des boules lumineuses
de petite taille survolant les sites.
Certains évoquent même la présence
d'engins volants plus importants d'où
ces boules sont émises.
Plusieurs thèses scientifiques ont été
écrites sur le sujet. Certains pensent
que la relation entre la fréquence
(son perçu lors de la formation) et les
figures géométriques sont en liens.
La forme du signe est en fonction de
la vibration, donc le son serait à
l'origine de leur création. En 1989,
un météorologue anglais publie un
livre intitulé " L'Effet des Cercles et
Ses Mystères ". Il y dévoile sa
théorie du plasma-vortex pour la
création des fameux cercles de
culture !
D'autres hypothèses disent que de tirs
d'essais militaires réalisés dans des
zones civiles produits par un canon
laser à micro-ondes piloté par
ordinateur peuvent être à l'origine
des cercles de cultures. Des micro-
ondes utilisées en très basse
fréquence peuvent nous aider à
communiquer avec des sous-marins
en plongée, par exemple. En 1992,
deux américains passionnés du
phénomène, Nancy Talbott et John
Burke, financent une partie du travail
du biophysicien américain William
Levengood. Ils forment depuis
l'équipe de recherche BLT (Burke,
Levengood & Talbott), et ont
effectué des analyses sur des
échantillons de plantes extraites des
cercle de culture. Ils suggèrent
l'utilisation d'énergie issue de
générateur à micro-ondes pour
expliquer le phénomène. Cependant,
pourquoi réaliser des dessins aussi
fantastiques et aussi réguliers avec
ces supposés " générateurs " ? Là
aussi, ces scientifiques ont une
solution : cela permet aux militaires
de camoufler leurs essais en
interprétations d'interventions
extraterrestres
13 ____ LECTURE _______________________ L'ACCROCHEUR, NOVEMBRE 2012
Envers et contre tous, de Tania Boulet
Amour à l’horizon!
Claire Angela Jolicoeur
Dans la vie, il y a de ces évènements
qui nous affectent moins que
d'autres, il y a aussi ceux dont on ne
veut plus entendre parler.
Bon! Si on faisait travailler un peu
votre imagination?
Imaginez que vous avez le chum
parfait et les meilleurs amis. Vous
devriez être donc dans votre milieu,
entourée des amies que vous
connaissez depuis la petite enfance.
Bien : y êtes-vous?
Maintenant, imaginez que vous
venez de laisser tout cela, sans
oublier le bal de finissants de votre
ancienne école que vous allez
manquer, forcée d’abandonner votre
sécurité quotidienne pour une
nouvelle école, un environnement
que vous ne connaissez guère.
Là, vous comprenez déjà un peu
mieux le stress, le désarroi dans
lequel l’auteur Tania Boulet fait
évoluer Clara, le personnage
principal de son roman Envers et
contre tous.
Tania Boulet, fidèle à son habitude,
nous fait plonger dans un univers ou
les épreuves et l'amour tiennent les
rôles principaux, sans mettre de côté
son humour.
Clara, la narratrice, doit déménager
loin de son amoureux Simon, de ses
amis, de la ville où elle a vécu
jusqu’ici. Aimant relever les défis,
elle décide quand même de rester en
relation avec Simon. La relation à
distance s’avère difficile, mais elle a
la tête dure. Clara est une jeune fille
très passionnée, alors elle s’investit
avec cœur, en compagnie de Julie, sa
nouvelle amie, dans une comédie
musicale. Toutefois, il ne s’agit pas
de n’importe quelle comédie
musicale. Une comédie musicale
écrite par Pascal, un garçon un peu
différent qui intrigue Clara.
Quand elle voit les participants
abandonner le projet l’un après
l’autre, elle jure de rester jusqu’à la
fin malgré qu’elle trouve le scénario
trop sombre pour une reprise d’Alice
au pays des merveilles.
Évidemment, en apprenant le
dilemme qui inspire l’auteur, cela ne
fait que nourrir les sentiments
naissants qu’elle ressentait pour ce
personnage si intrigant…
Oh! Oh! Vient le moment ou les
questions sur sa relation avec Simon
l’attaquent de plein fouet. Alors, que
faire de Simon?
Allez le découvrir par vous-même!
C’est un livre très léger à dévorer
enfoui dans un fauteuil pour relaxer.
Bonne lecture!
L'ACCROCHEUR, OCTOBRE 2012
________________
SPORTS ______ 11
L
Tania Boulet est une écrivaine québécoise et physiothérapeute. Elle a rédigé 9 romans, dont un
commencé à l’âge de 16 ans.
Chanson pour Frédéric
Les fausses notes
Les naufrages d’Isabelle
Des milliers d’étincelles
Envers et contre tous
En plein cœur
Sur les pas de Julie
Danser dans la poussière
Sur la pointe des pieds
Mots du mois
Tique: C’est un acarien parasite vivant sur la peau des
ruminants, des chiens et parfois de l’homme, dont il
suce le sang.
Mollard: (vulgaire) C’est un crachat épais.
Cacaoui ou Kakawi: (algonquien) Canard vivant dans
les régions arctiques.
Cahin-caha: (onomatopée) « tant bien que mal ».
Faits inusités
En moyenne, 100 personnes par année, dans le monde,
meurent d’étouffement avec un crayon.
Sur la côte de Floride, il existe un hôtel sous-marin, les
clients doivent plonger pour y accéder.
L’escargot a seulement neuf neurones, mais possède 14
000 dents!
On dépense plus d’énergie en mangeant un céleri qu’il
ne nous en fournit!
Il y a une loi en Virginie qui interdit d’avoir un bain
dans la maison, il doit être dans la cour!
En une heure, 22 000 chèques vont être retirés du
mauvais compte de banque!
La décharge d’une seule anguille électrique suffirait à
faire démarrer 50 voitures.
La pomme fait partie de la même famille que la rose.
Les femmes ayant un chat seraient plus suicidaires que
les autres.
La margarine ne moisit pas car elle n’a aucune valeur
nutritionnelle, donc, pas de mouche à fruit, rien!
Un père a découvert qu’il est le père d’un seul des ses
deux jumeaux! Ce phénomène est très rare chez les
humains, mais plus fréquent chez les animaux.
JOURNALISTES MARIE LEBOSSÉ-GAUTRON
FÉLIX GUILBERT-SAVARY
CAMILLE RIVARD
RAN TAO
NASSIM GADHI
CHLOÉ GUILBERT-SAVARY
MARIE-PIERRE RANCOURT
JESSY ET KELLY GELOT
CLAIRE ANGELA JOLICOEUR
LAURIE BRASSARD
MARIE LEBOSSÉ-GAUTRON
ÉQUIPE DE PRODUCTION CHLOÉ GUILBERT-SAVARY,RÉDACTRICE
CHLOÉ GUILBERT-SAVARY, INFOGRAPHIE
MICHEL MAGNAN, CORRECTEUR