ABS Rapport activité 2010

8/3/2019 ABS Rapport activité 2010

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R A P P O R T D ’ A C T I V I T É



Remarque importante !

Comme vous pourrez le constater, les statistiques concernant la remise et la récupération du matérielstérile pour le Passage et le Distribus ont été regroupées dans un même chapitre. Cette manière deaire vous en acilitera la lecture et la comparaison !



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Table des matières

1. Billet du Président du Conseil de Fondation 4

2. Les membres du Conseil de Fondation au 31 déc. 2010 5

3. Billet de la Direction 6-7

4. Le personnel de la Fondation 8

4.1. Les membres du personnel au 31 décembre 2010 9

5. Le Passage 10

5.1. Fréquentation du Passage 10

5.2. Les prestations 12-17

6. Le Distribus 18-22

7. Distribution,

échanges et ventes de matériel lié à la consommation 24-31

8. Les comptes 2010 32-33

9. Remerciements 34



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C’est pour les onze ans de la Fondation ABS, l’âge dela maturité, que les membres de son Conseil m’ontait l’honneur de me désigner, tel Winkelried, pourprésider le Conseil de Fondation. Je les remercie vi-vement de m’avoir coné cette tâche passionnanteet prenante.

A tout seigneur, tout honneur, je commencerai parremercier chaleureusement Serge Gallant pour lescinq ans passées pendant lesquelles il m’a précédéet les dix ans œuvrés au sein du Conseil. Mes penséesvont également aux pionniers, Jan De Has, MartineMonnat et Marcel Cohen Dumani, ce dernier ayantégalement assumé la responsabilité de la Présiden-ce pendant cinq ans.

Mes remerciements s’adressent aussi aux Autorités,en particulier lausannoises. Elles ont immédiatementsaisi l’importance et l’utilité du projet des ondateurset nous ont assuré, au cours de toutes ces années,de leur indéectible soutien, en dépit des divergen-ces de point de vue qui peuvent parois apparaître.

Ma reconnaissance va également à l’ensemble descollaborateurs et des intervenants. Ils accueillentquotidiennement une population dont ils ont su ga-gner la conance, submergée par les problèmessouvent très importants inhérents à la consomma-

tion, par la tristesse et, parois, par le désespoir. Notreéquipe est solide, cohérente, compétente, toujoursprête à apprendre et à se remettre en question.

Et puis, comment ne pas penser à Nicolas Pyhoud,le directeur. Ses connaissances pratiques et théori-ques, son engagement sans aille, son sens de l’orga-nisation et des relations humaines sont le ciment quipermet de maintenir la cohésion et l’énergie qui aitaller de l’avant.

Enn, je suis reconnaissant aux usagers de la conan-ce qu’ils nous témoignent et de l’expérience de viequ’ils nous apportent. Je constate qu’en dépit detous les préjugés, malgré les disputes et les cris quipeuvent survenir entre eux, malgré le manque et lesmaux physiques et psychiques qui souvent les ac-cablent, la désorientation dont ils sont quelqueoisvictimes ; ils ont preuve de gentillesse, de volontéd’intégration et de sympathie.

En ce qui concerne l’activité de la ondation, je relè-verai notre préoccupation s’agissant de la consom-mation chez les très jeunes adolescents qui nousinterpelle et nous préoccupe et dont nous noussommes ouverts aux autorités.

Enn, j’adresse mes messages de bienvenue auxnouveaux membres du Conseil : Maryse Perret, GillesMeystre et Gilles Lugrin. Grâce à eux, nous avons en-trepris de remanier le Conseil et de répartir ses tâ-ches entre ses diérents membres.

Philippe Bergier Président du Conseil de Fondation

1. Billet du Président du Conseil de Fondation



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2. Les membres du Conseil de Fondation

au 31 décembre 2010

Président Philippe Bergier Juriste

Trésorier

Jacques Leresche Gérant de ortune

Secrétaire

Denis Pilloud Directeur scolaire retraité

Membres

Marcel Cohen-Dumani Consultant sécurité Inormatique

Bernard Favrat Médecin et chercheur CHUV/PMU

Serge Gallant Inirmier-che, responsable du service de laormation continue de la Direction des Soins, CHUV

Gilles Lugrin Directeur adjoint de l’EESP

Gilles Meystre Secrétaire politique

Alain Pécoud Proesseur, Directeur de la PMU

Maryse Perret Inirmière retraitée

Danielle Romanens Inirmière clinicienne La Calypso



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L’année 2010 ut marquée par la consolidation etle développement de notre système qualité « Qua-TheDA ». Elle ut l’occasion de revisiter une partie denos prestations, en particulier celles liées au Distribus.Dans ce cadre, nous avons procédé à une analysecomplète des risques liés à l’activité « échange dematériel stérile » dans l’espace public en collabora-tion avec Azimut, Centre de Compétences Dépen-dances de la Fondation de Nant à Bex. Ce travail aconsisté à évaluer les risques qu’encourent les usa-gers, les intervenants ainsi que la population en gé-néral liés à cette activité.Nous avons également développé au Passage nosprestations liées à l’hygiène et aux repas grâce ausoutien nancier de la Loterie Romande et de la Villede Lausanne. Je tiens ici tout particulièrement à les

remercier chaleureusement.Concrètement, nous nous sommes équipés d’unemachine à laver le linge et d’une sécheuse an depromouvoir l’hygiène vestimentaire auprès des usa-gers du centre. Cette nouvelle prestation, mise enplace lors du dernier trimestre, rencontre un vi suc-cès, en particulier auprès des personnes sans domi-cile xe.Toujours dans le domaine de l’hygiène, nous avonsentièrement rénové la cuisine et changé entièrementle mobilier de cuisine. Nous nous sommes égalementéquipés d’une machine à laver la vaisselle, ce qui

nous a permis de nous équiper d’assiettes et de ser-vices en inox, réduisant ainsi notre consommation devaisselle plastique. Outre la réalisation d’économiesnancières substantielles sur l’achat de vaisselle plas-tique, cela nous a permis de réduire considérable-ment nos déchets et de contribuer ainsi à améliorernotre impact environnemental.Nous avons également pu engager un deuxièmecuisinier proessionnel à 50% pour la conection desrepas les week-ends, repas qui étaient, jusqu’à n2009, conectionnés par les collaborateurs sociauxet sanitaires. Cela a permis une nette améliorationde la qualité des menus proposés et de redonner

une plus grande disponibilité aux intervenants duweek-end pour l’accueil. De plus, la collaboration

entre les deux cuisiniers a également permis d’amé-liorer la qualité et la diversité des repas ainsi qu’unemeilleure gestion des denrées alimentaires.

L’année 2010 ut également marquée par notre pré-sence active dans la démarche participative lancéepar M. Olivier Français, Directeur des travaux, concer-nant le réaménagement du quartier du Vallon. Ceprojet ambitieux a pour objecti le développementutur du quartier par l’implantation de nouveaux lo-gements et d’activités artisanales sur l’ancien sitede l’usine d’incinération, tout en protégeant le pa-trimoine architectural, culturel et social existant. Deait, la Fondation ABS a été sollicitée pour aire par-tie du groupe de suivi de la démarche participative,sollicitation à laquelle nous avons répondu avora-

blement. Dans ce cadre, nous avons prêté mainorte à la Direction des travaux pour mettre sur piedsdiérents événements liés à cette démarche. Nousavons, entre autres, organisé un stand « grillades » surla place du Nord lors du démarrage de la démarcheauquel la population du quartier était conviée ; plusde 150 personnes ont participé à cette maniesta-tion. Nous avons mis également à disposition les lo-caux du Passage pour trois ateliers de réfexion liésà cette démarche. Ils ont également rencontré unvi succès et l’ensemble des idées d’aménagementproposées par les habitants du quartier ont été rete-

nues par la Municipalité lausannoise.A signaler encore que dans le cadre de cette dé-marche, plus de 500 questionnaires ont été adressésaux habitants du quartier dont 157 ont été remplis,ce qui représente un taux satisaisant de participa-tion. Les habitants étaient, entre autre, invités à don-ner leur avis sur les activités sociales développéesdans le quartier et les éventuelles nuisances qu’el-les pouvaient engendrer pour les habitants. A notregrande satisaction, aucune remarque concernantles activités de la Fondation ABS n’a été signalée. Lesréponses données nous permettent donc d’armerque l’accueil de personnes toxicomanes ne génère

pas de nuisances particulières et que la FondationABS est bien intégrée au quartier.

3. Billet de la Direction



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Pour compléter ce rapide tour d’horizon des événe-ments marquants de l’année 2010, je tiens à releverque, pour la première ois depuis l’ouverture du Pas-sage en 1999, les intervenants n’ont jamais dû aireappel aux orces de l’ordre pour gérer des compor-tements inadéquats d’usagers et ceci malgré uneaugmentation sensibles des passages à l’acte vio-lents relevés dans les statistiques policières.Ce constat réjouissant nous indique que ces derniersont bien intégré les règles qui régissent nos activitéset qu’ils les respectent totalement.

Mais au-delà du respect de ces règles, nous pou-vons y voir le remarquable travail réalisé par les in-

tervenants de la Fondation dans la construction desliens de conance qu’ils tissent avec les usagers, desvaleurs de respect qu’ils impulsent entre eux et lesusagers et entre les usagers eux-mêmes. Je tiens icià leur communiquer toute ma gratitude pour l’en-gagement qu’ils maniestent au quotidien dans l’ac-complissement de leur mandat.Je remercie également chaleureusement les usa-

gers pour le respect qu’ils maniestent vis-à-vis de laFondation ABS.

Pour terminer ce tour d’horizon des activités de laFondation ABS, nous enregistrons une légère dimi-nution du nombre de contacts totaux au Passage àl’image de ce que nous observons chaque annéedepuis 2008. Cette diminution de la réquentationn’est pas seulement liée au Passage car nous obser-vons le même phénomène dans les autres centresd’accueil à bas seuil du canton.Elle est certainement liée au vieillissement de la po-pulation toxicomane et à la diculté de toucherun public de jeunes consommateurs, ces derniers

ne se sentant pas directement concerné par l’ored’accueil. Pourtant, ce public existe ! Preuve en estl’augmentation de jeunes adultes réquentant le Dis-tribus.

Mais si nous assistons à une érosion de la réquenta-tion, en contre-partie, nous observons une meilleureutilisation des prestations oertes au Passage.

En conclusion, la Fondation ABS c’est annuellement au Passage :

Plus de 21’000 contactsPlus de 11’000 repasPlus de 2’000 interventions liées à l’hygiènePlus de 2’000 soins de premiers recoursPlus de 8’000 interventions socialesPlus de 2’000 petits jobs

Et au Distribus :Plus de 16’500 contactsUn peu moins de 800 contacts avec des usagers de moins de 20 ansPlus de 68’000 seringues échangées et venduesPlus de 900 contacts pour des soins et des conseils

Et c’est surtout une multtitude de rencontres quotidiennes avec des usagers que la roideur des chires n’ar-rivera jamais à décrire, tant elles sont riches en émotion !

Nicolas Pythoud



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Comme chaque année, la vie d’une équipe est ai-te d’arrivées et de départs ! Si ces changements sontbénéques par l’apport de nouvelles énergies etidées générées par l’arrivée de nouveaux collabora-teurs, il s’agit néanmoins à chaque ois de retrouverune nouvelle dynamique d’équipe. Ils demandentégalement un grand investissement des collabo-rateurs restants pour ormer, inormer et intégrer lesnouveaux venus sur le onctionnement, les valeurs etprincipes qui régissent notre mission auprès des usa-gers.

2010 a été marqué par les départs de Mmes Stépha-nie Bermon, Françoise Gay et Anne-Valérie Cornu,toutes trois inrmières. Elles ont été remplacées res-pectivement par Mme Karen de Trey, M. Stéphane

Moelo et Mme Giada Brignoli, tous trois inrmiers

également.Comme mentionné dans le billet de la Direction, M.Daniel Bousson a été engagé en qualité de cuisinierà 50% pour seconder M. Nathanaël Chételat.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Mme JessicaMaeder, stagiaire HES-Sociale, Mme Estella Bergier,stagiaire sociale ainsi que Mmes Sorcha Testuz, Jus-tine Paillard et Elodie Poncelet, toutes trois stagiairesdes HES-Santé Lausanne.

Nous tenons ici une nouvelle ois à témoigner notregratitude à l’ensemble des collaborateurs et colla-boratrices de la Fondation pour leur engagementde chaque instant. Sans leur présence, leurs qualitéshumaines et leurs nombreuses compétences, rien ne

serait possible.

4. Le personnel de la Fondation



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4.1. Les membres du personnel

au 31 décembre 2010

Direction Nicolas Pythoud Directeur

Personnel administrati Patrick Bergier collaborateur administrati

(saisie et traitement des statistiques) Antoine Ray collaborateur administrati

Equipe sociale Julie Blain collaboratrice sociale

Pauline Bülher assistante sociale

Denis Burri collaborateur social

Antoine Cosandey collaborateur social et webmaster

Héloïse Mojon éducatrice sociale

Fernand Rodrigues collaborateur social

Matthieu Rouèche collaborateur social et responsable qualité

Laurence Rouvière collaboratrice sociale

Equipe sanitaire Daniel Béquet adjoint à la Direction et inirmierGiada Brignol inirmière

Karen de Trey inirmière

Stéphane Moelo inirmier

Sébastien Raoux inirmier Equipe cuisine

Nathanaël Chételat cuisinier

Daniel Bousson cuisinier

Equipe d’entretien

Martine Bukula Mateus nettoyeuseIsabel Mauta Toko nettoyeuse

Sebastao Toko nettoyeur remplaçant Equipe de remplaçants

Christine Chételat inirmière

Anne-Valérie Cornu inirmière

Supervision des soins déléguésDresse Martine Monnat Médecin associé à l’Unité toxicodépendance

du Département psychiatrie du CHUV.

Supervision de l’équipeFrédéric Neu Dip. Psych. – psychologue FSP



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5. Le Passage

5.1. Fréquentation

Fréquentation mensuelle et quotidienne :

La réquentation mensuelle est relativement stable, la moyenne est de 1759 contacts par mois, le mois le moins

réquenté étant le mois de juillet (1560 contacts) et le plus réquenté le mois de janvier (1894 contacts).Les variations quotidiennes de réquentation sont en revanche importantes, puisque pour une réquentationmoyenne quotidienne de 58 contacts (49,6 hommes et 8,2 emmes), le nombre maximum de contacts par jour est de 90 (le 8 novembre), et, le minimum de 30 (le 31 août) (écart moyen=10,7). Le plus grand nombrede contacts éminins sur une journée a été de 21, le minimum étant de 1.Les mois de juillet à octobre sont les moins réquentés (5 à 10 contacts de moins par jour) ainsi que décem-bre. Bien que le Passage soit légèrement moins réquenté les mois d’été, on ne peut pas vraiment parlerd’eet saisonnier.

Evolution de la réquentation:

La légère baisse de réquentation constatée l’année dernière se poursuit, le nombre de contacts passantde plus de 23’000 (≈64 contacts/jour) en 2009 à 21’106 (≈58 contacts/jour) en 2010, soit une baisse d’environ10%. Nous verrons plus loin que cette baisse du nombre de contacts à l’accueil n’a d’eets ni sur le nombrede contacts pour du matériel stérile, ni sur l’ensemble des prestations.Il n’y a pas de surprise quant à la répartition selon le genre, qui reste stable (14% de contacts éminins contre

16% en 2009, et 13% en 2008).

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Nouvelles demandes d’accueil :

Le nombre de nouvelles personnes demandant à être accueillies reste également stable et se situe à 304.

La proportion des emmes diminue légèrement, passant de 21% à 15%.

La provenance des personnes varie depuis quelques années. Celle des habitants de la région lausannoise aconnu une nette progression, passant de 8% à 14% (25 usagers en 2009, 41 en 2010) ; le nombre de nouveauxusagers venant du reste du canton de Vaud ou d’autres cantons varie de manière peu signicative alorsque la proportion des nouveaux usagers venant d’autres pays baisse progressivement depuis 2008, passantde 27% à 23%, puis 21% en 2010 (85, 72 puis 64 usagers).


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Les prestations alimentaires :

Le nombre de repas servis, malgré la diminution du nombre de contacts annuels, a légèrement progressé

en 2010 pour s’établir à 11314 repas (11220 en 2009), soit une moyenne mensuelle de 943 repas. La variationmensuelle est relativement aible et oscille entre 850 et 1000 repas). Touteois, cette relative stabilité masqueune grande variabilité.Il est important de relever que les statistiques des repas ne tiennent pas compte des collations oerteschaque mardi, jour du colloque d’équipe. Nous estimons que plus de 35 personnes en bénécient chaquemardi, ce qui représente tout de même 1820 repas de plus par année.Nous ne comptabilisons pas non plus les petits déjeuners oerts chaque matin, sau le mardi. Nous estimonsqu’une trentaine de personnes viennent prendre leur petit-déjeuner quotidiennement entre 9h30 et 11h30,soit environ 9’500 petit-déjeuners annuels.A noter que nous servons également des collations salées et sucrées l’après-midi et ceci grâce à la boulan-

gerie Mojonnier qui nous donne chaque jour les invendus de la veille.

Pour terminer, le mode de paiement reste stable également, 44% des repas étant payés avec des bons,

contre 42% en 2009.

5.2. Les prestations




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L’hygiène :

Le nombre de douches prises au Passage a progressé en 2010 pour s’établir à 1121 douches (943 en 2009).Cette augmentation s’explique en partie par le ait que de plus en plus d’usagers du Passage sont sans do-micile xe et en partie par le travail réalisé par les intervenants sur l’hygiène corporelle des usagers.

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Autres prestations liées à l’hygiène :

Dans l’optique de l’amélioration de l’hygiène des usagers qui avorisera leur santé et leur insertion sociale,nous leur remettons du petit matériel tels que rasoirs, brosse-à-dents, serviettes, tampons hygiéniques et sous-vêtements (Graphique 7 et 8) ainsi que des habits de seconde main et parois neus (Graphique 9).Le petit matériel (rasoirs, brosse-à-dents, serviettes et tampons hygiéniques) nous est oert gracieusementpar la CARL, les sous-vêtements par Textura, les habits de seconde main par Terre des hommes et les vête-

ments neus par la boutique Cyrillus.

Le vestiaire du Passage est accessible à tous les usagers et est ouvert du lundi au vendredi. En cas de besoinurgent, les usagers peuvent également bénécier de cette prestation les week-ends.

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Nous relevons une diminution de l’utilisation du vestiaire par les usagers. 197 usagers diérents en ont béné-cié en 2010 contre 234 en 2009.

Les soins :

Les personnes réquentant le Passage peuvent bénécier quotidiennement de soins de premiers recoursassumés par le personnel inrmier. Ces soins sont placés sous la supervision de la Dresse Martine Monnat,déléguée gracieusement par la PMU.Les soins de premier recours ont encore augmenté substantiellement en 2010, 2179 contre 1812 en 2009 et1632 en 2008.


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Les interventions sociales :

Nous avons réparti les interventions sociales en 6 catégories distinctes : écoute, discussions ; téléphones ad-

ministratis et amiliaux ; entretiens de soutien ; entretiens d’inormation ; entretiens d’orientation et soutiensadministratis.En 2010, le nombre d’interventions sociales a passablement augmenté par rapport à 2009 (5186) et 2008(6827).

Les activités occupationnelles :

Un peu moins de 300 personnes diérentes ont bénécié des petits jobs que nous orons quotidiennementaux usagers du Passage en 2010, nombre stable par rapport aux années précédentes.Nous répartissons les 5 à 7 jobs quotidiens entre les usagers par tirage au sort. Nous veillons à un tournus entreusagers sur une période de 3 semaines, ce qui signie qu’une personne ayant obtenu un job ne pourra pas

s’inscrire pour le même job durant cette période.




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Il est important de relever qu’une douzaine de personnes environ s’inscrivent chaque jour pour le tirage ausort des petits jobs alors que nous ne pouvons en proposer que 7 à 8 au maximum. Ce constat nous a pous-sés à proposer à la Municipalité en 2009 de nancer le développement des petits jobs au Passage. Cetteproposition n’a malheureusement pas encore obtenu de réponse.

Conclusion :

Si le Passage connait une diminution de sa réquentation quotidienne liée, entre autres, au vieillissement desa population et à sa diculté d’attirer de nouvelles personnes plus jeunes (voir chapitre « Distribus »), lesusagers utilisent globalement mieux nos prestations. Cette meilleure utilisation est certainement liée à uneaugmentation de la qualité des prestations oertes et à une disponibilité accrue des intervenants renduepossible par l’augmentation d’un demi-poste de travail (engagement d’un cuisinier pour les week-ends).

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6. Le Distribus

La réquentation globale

Avec un total de 16852 contacts soit une moyenne de 55 par jour d’ouverture, la réquentation est en légère

baisse (-3%) par rapport à 2009 (17348 contacts). Cependant, compte tenu de la aible réquentation desmois de janvier et évrier, on peut parler d’une stabilisation après la progression constatée jusqu’en 2009.

Remarque : Si nous excluons les contacts liés uniquement au ravitaillement en préservatis de ces statistiques,ce ne sont plus que 15308 contacts à comparer à 15382 pour 2009 (<0.5%) qui viennent chercher du matériel

lié à la consommation de drogues.

La réquentation selon le genre

La proportion des contacts éminins (20%) est plus importante qu’au Passage. Elle a cependant légèrement

baissé depuis 2009 (23%).

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La réquentation selon les classes d’âge

Jeunes adultes : Les jeunes sont nettement plus nombreux qu’au Passage : 846 contacts (5%) sont le ait de personnes demoins de 20 ans en 2010. Bien que cette classe soit numériquement peu importante, c’est celle qui marquela progression la plus nette, puisqu’elle était proche de 1% en 2007 et 2008, et de 3% en 2009. La réquen-tation des jeunes de 20 à 24 ans aussi est en progression marquée, passant de 5% en 2007 à 9% en 2008 et2009, pour atteindre 11% en 2010. Ces deux classes cumulées ont donc progressé de 6.5% à 16% entre 2007et 2010 (12% en 2009), contrairement à ce que l’on peut observer au Passage.

Adultes : Avec 3426 contacts, la classe des 40-44 ans est la plus représentée. Comme au Passage, la grande majorité(73%) des usagers a entre 25 et 44 ans, mais cette proportion a tendance à baisser (86% en 2007, 81% en2008, 79% en 2009). C’est la classe des 35-39 ans qui connaît la baisse la plus marquée, de 4200 contacts à3200 entre 2009 et 2010 (de 25% à 19%).

Seniors :

Les contacts avec des usagers de plus de 45 ans ont été au nombre de 1846 (11%, contre 8% en 2008 et2009, et 7% en 2007). Les contacts avec la classe la plus âgée (55 ans et plus) de toute açon peu nombreux,ont en revanche diminué (de 127 en 2009 à 54 en 2010).




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Contacts/âge/genre :

Les emmes sont sous représentées parmi les jeunes (moins de 25 ans) et parmi les plus de 50 ans. Leur pro-

portion diminue dans les classes 45-54 ans par rapport à 2009, alors qu’elle était en augmentation.

Contacts Distribus réquentant le Passage

Selon les mois, entre 62% et 76% des contacts ne réquentent pas le Passage. La moyenne annuelle de 69%est la même qu’en 2009.





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Prestations autres que celles liées à la remise de matériel lié à la consommation de

drogues :

Conseils et soins

Les prestations de soins et de conseils connaissent une légère progression par rapport à 2009, mais restent enretrait par rapport à 2008. Si la proportion des conseils liés à l’hygiène de consommation baisse de manièresignicative (2008 : 40% ; 2009 : 31% ; 2010 : 18%), les soins proprement dits sont en revanche en nette progres-sion (2008 : 11 % ; 2009 : 22% ; 2010 : 34%). Les conseils d’orientation sont également en progression (passantde 14% à 20%), plus de deux tiers des contacts étant orientés sur le Passage. Les demandes de conseil etsoins sans autres prestations ont quant à elles augmenté de plus de 70% (2009 : 91 ; 2010 : 158).

La nette diminution des conseils liés à la consommation s’explique par l’augmentation conséquente des

soins et du travail d’orientation. Ce transert nous indique que l’état de santé des consommateurs se préca-rise et demande un travail motivationnel plus important de la part des intervenants. Touteois, nous risquonsd’être conrontés à une spirale dangereuse du point de vue de la santé des consommateurs. En eet, sinous diminuons les conseils liés à la consommation aute de disponibilité, cela aura certainement des consé-quences sur les risques pris par les consommateurs avec les problèmes de santé que cela va susciter. Aussi,nous nous devons de trouver, en partenariat avec les autorités concernées, des solutions nous permettantde remédier à cette diminution de la disponibilité.

Prévention des IST (inection sexuellement transmissible)

La remise de préservatis est en nette diminution, passant de 22’200 unités (1.3p/contact) en 2009 à 14’700en 2010 (0.9p/contact), mais cette baisse est à relativiser. Diverses personnes réquentent le Distribus pourse ournir en préservatis sans recourir à d’autres prestations (adolescents, travailleurs du sexe, autres…). Cescontacts sont passés de 1’966 en 2009 à 1’544 en 2010 (11% à 9% du total des contacts) cette évolutionétant à mettre en relation avec le choix de vendre des boîtes de préservatis aux « autres ». Ces usagerspesant pour plus de 80% de la remise totale de préservatis (18’372 en 2009, 11’878 en 2010, la proportionest stable), on peut s’intéresser à la remise de préservatis aux usagers « cible » (recourant à l’une des autresprestations). Le nombre de préservatis par contact est dans ce cas de 0.19, contre 0.25 en 2009, soit unebaisse presque équivalente.

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Conclusion

Comme on peut le constater, la réquentation du Distribus semble s’être stabilisée, ce qui, compte-tenu dunombre moyen d’usagers le réquentant quotidiennement, est une bonne chose. En eet et si l’on ait unrapide calcul, le temps mathématiquement disponible par contact est d’un peu plus de 4 minutes, ce quiest vraiment peu. Si nous parlons de temps mathématiquement disponible, c’est que dans la réalité, lesusagers viennent par vagues et qu’il n’est pas rare qu’une le d’attente se orme à l’intérieur et à l’extérieurdu Distribus.

Comme nous l’avons vu précédemment, un nombre important d’usagers demandent d’autres prestationsliées aux soins et à l’orientation, demandes relativement chronophages qui diminuent très clairement letemps disponible pour les messages liés à la réduction des risques liée à la consommation de drogues. Aussi,si le nombre de personnes réquentant le Distribus devait encore augmenter, la qualité globale du travail enpâtirait sérieusement avec les conséquences que l’on a déjà décrites précédemment.

Touteois et compte-tenu de la orte augmentation de jeunes adultes réquentant le Distribus, un accroisse-ment des ressources humaines semble aujourd’hui indispensable an de pouvoir aire un travail plus consé-quent auprès de ces jeunes consommateurs avant qu’ils ne s’enlisent dans une consommation chroniquelorsqu’elle ne l’est pas déjà et surtout de prévenir/réduire les risques d’une marginalisation sociale et proes-sionnelle et d’une atteinte à la santé irréversible. Cependant et même avec un éventuel accroissement desmoyens, il n’est pas certain que nous puissions inverser la vapeur car les problèmes auxquels sont conrontés

ces adultes en devenir sont d’une complexité inextricable et ne dépendent que très peu de la qualité dutravail que nous pourrons éventuellement réaliser.

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7. Distribution, échanges et ventes de matériel

lié à la consommation

Comme nous l’avons mentionné à la table des matières, nous avons voulu, comme l’année précédente,permettre au lecteur une meilleure vision globale des statistiques liées à la consommation de drogues. Lechoix d’associer les statistiques du Passage et du Distribus permet de mieux percevoir les diérences et/ousimilitudes de prol de la population touchée par les deux structures. Les graphiques concernant le Passagesont toujours situés au-dessus de ceux du Distribus.

Matériel d’injection : échange et venteAu total, 21’289 seringues ont été remises au Passage, dont 1’721 vendues. La variation mensuelle est impor-tante, avec un minimum 1’165 et un maximum de 2’342. Cette variation n’est pas en lien avec le nombrede contacts (en raison du ait que les échanges de grandes quantités sont réquents). Ici encore, mêmesi les remises sont nettement plus nombreuses entre mars et juin qu’entre août et novembre (à l’exceptiond’un pic en octobre), on peut douter d’un eet saisonnier. Le nombre de seringues remises par contact varieentre 5.4 et 9.6, avec une moyenne de 7.2.Le nombre annuel de seringues remises est en nette baisse par rapport à 2009 (~24’000, baisse de 12%), re-trouvant le niveau des années précédentes.La baisse du nombre de seringues remises combinée à la hausse du nombre de contacts équivaut à unediminution inquiétante du nombre de seringues remises par contact, qui est passé de près de 12 en 2007 àenv. 9 en 2008/2009, et 7 en 2010. Cette moyenne de 7 seringues par contacts connait elle aussi de ortes

variations mensuelles, allant de 5.4 aux mois d’août et septembre à 9.5 en évrier. La diérence de compor-tement entre emmes et hommes, qui avait déjà été relevée, est encore plus nette en 2010 : 13.4 seringues/contact contre 6.7 pour les hommes (2009 : emmes 13.2 ; hommes 8.8 ; total 9.3).




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Comme la réquentation, le nombre de seringues remises au Distribus chaque mois varie dans de grandesproportions, allant de 4400 à 6400, la moyenne mensuelle étant de 5700. La courbe présente des irrégula-rités, (creux en janvier, évrier, avril), les deux premiers pouvant s’expliquer par la vague de répression qui asévi au centre ville (opération Celtus+).

Il n’y a pas de lien avec la variation du nombre de contacts, ce qui est vérié par la variation marquéeelle aussi du nombre de seringues remises par contact (entre 3.25 et 5, avec une moyenne de 4 seringues/contact). Le nombre de seringues par contact semble plus élevé les mois d’hiver (janvier-mars et septem-bre-décembre) et ce depuis plusieurs années. Suppositions : l’été, plus d’usagers sont de passage, visites plusoccasionnelles par des usagers moins stables dans leur consommation et moins prévoyants ; l’hiver, certainspréèrent le « conort », sortent moins pour se rendre au bus et sont donc plus prévoyants.

Au total, 68368 seringues ont été remises, soit une baisse de 12% par rapport à 2009 (77933). Les eets de la

répression en début d’année, pas plus que la légère baisse de réquentation, ne susent à expliquer cettebaisse. Peut-être aut-il y voir une évolution des habitudes de consommation (t.q. diminution des injecteurs,injections moins réquentes (moins de consommation compulsive), plus de prise de risque (réutilisation/par-tage du matériel)… ? Quoiqu’il en soit, la relative stabilité de la réquentation combinée à une diminution deremise de matériel stérile signie que la diminution du nombre de seringues par contact, déjà constatée lesannées précédentes, se poursuit. En eet, on est passé progressivement d’environ 5.5 seringues à 4 seringuespar contact en l’espace de 4 ans, soit une « perte » de 0.4 seringue par an. Nous nous étions déjà inquiétésde cette évolution : quelle signication ? Quelles conséquences ? Y a-t-il des mesures à prendre ?




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Matériel d’injection : remise et récupération du matériel usagé

Ce sont en tout 21510 seringues qui ont été récupérées. La courbe du matériel récupéré est proche de celledu matériel remis, avec des écarts généralement aibles, positis ou négatis selon les mois. Ceci est assezlogique, la plus grande part du matériel étant remis dans le cadre d’un échange. La variation mensuelle estdonc importante, s’étendant de 1300 à 2400.La baisse du matériel récupéré par rapport à 2009 est encore plus marquée que celle du matériel remis(passant de 25221 à 21510 unités, -15%), et le taux de récupération, bien que légèrement supérieur à 100%(101%), est en léger recul. (2007 :120% ; 2008 :100% ; 2009 : 105%). N.B. A ce nombre, il convient d’ajouter le

matériel récupéré par les usagers lors des tournées de ramassage.Quant au matériel récupéré par contact, si la variation mensuelle (moyenne 7.3 ; minimum 5.3 ; maximum 9.2)est assez proche de celle du matériel remis, la baisse au l des ans est encore plus spectaculaire, puisqu’en2007 14 seringues étaient récupérées par contact, et qu’on en était encore à 10 en 2009.


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Ici encore, la diérence de comportement entre hommes et emmes s’est accentuée, ces dernières remet-tant en moyenne 13,6 seringues lors de chaque contact contre 6,7 pour les hommes (2009 : emmes 14.7 ;hommes 9.1).

La courbe du matériel récupéré au Distribus suit de près celle du matériel remis, avec les mêmes variations,mais avec quelques centaines d’unités de moins chaque mois (minimum 3758; maximum 5726 ; moyenne4989). Le taux de récupération mensuel semble assez régulier au cours de l’année et représente un taux derécupération annuel de 87.6%. Le taux de récupération a augmenté par rapport aux années précéden-tes (85.8% en 2009 et 83.3% en 2008). On peut imaginer que nous avons atteint un taux de retour plaond etqu’il sera dicile de progresser encore les années prochaines.

Le nombre de seringues récupérées par contact suit la même variation « saisonnière » que les remises.Après le pic de 2009, avec près de 67000 seringues récupérées, le nombre est repassé en dessous de 60000,soit une baisse de près de 10% ici encore.


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Comme pour le matériel remis, mais dans une plus aible mesure, la quantité de matériel récupéré parcontact diminue de manière régulière depuis l’ouverture du Distribus, passant de 4.5 seringues/contact à 3.5en 4 ans. Les questions précédemment exposées peuvent se posent ici également.

Matériel lié à l’hygiène d’injection

La moitié des contacts prennent de l’Ascorbine© (52% ; Distribus : 47%), sans qu’il y ait de diérence notableselon le genre. La variation mensuelle est aible (quoique plus marquée qu’au Distribus), entre 45% et 60%,légèrement plus élevée en début d’année. La proportion des contacts prenant de l’Ascorbine© est en

baisse constante depuis 2008 (elle était alors de plus de 60%). Bien que nous ayons toujours considéré cettedonnée comme peu able et que la baisse soit relativement aible, ce constat que l’on vérie égalementau Distribus, semble indiquer une diminution aible mais bien réelle des injecteurs d’héroïne

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Nous avons remis 2.3 Stéricup© par contact au Passage, ce qui représente une légère progression globalepar rapport à l’année précédente (2.1 en 2009). Cette progression est essentiellement due aux hommes(hommes de 2 à 2.2) qui représentent la orte majorité des contacts alors que l’on constate une légère dimi-nution chez les emmes (emmes de 3.2 à 3). La diérence entre hommes et emmes persiste, quoique plusmodérée.

La remise de Stérilt© est en léger retrait par rapport à 2009 (1.6 Stériltre©/contact en 2010 contre 1.9 en2009). Cette diminution est due ici aussi aux hommes (qui passent de 1.8 à 1.5, alors que chez les emmes cechire est en progression : 2.1 en 2009, 2.5 en 2010).

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L’utilisation des Stéricups© au Distribus reste stable par rapport à 2009 stable (1.2 par contact). Contrairementau Passage et au Distribus l’année précédente, il n’y a pas de diérence entre les sexes (≈1.7 Stéricup©/contact chez les emmes en 2009).

L’utilisation de Stérilt© est revenue au niveau de 2008, soit une baisse marquée par rapport à 2009 (de 0.9 à0.5 ltre par contact), les emmes les employant près de deux ois plus que les hommes, comme au Passageet au Distribus l’année dernière.Remarque : Peut-être plus encore que d’autres, cette donnée moyenne ne donne aucune indication sur ladiversité des habitudes : si certains semblent ne jamais employer ce matériel, d’autres ont grand usage tan-tôt des Stérilt©, tantôt de Stéricup©. Habitude, conort, comportement responsable, infuence de certainsintervenants ? Questions auxquelles nous ne pouvons pas répondre aujourd’hui.

8. Distributeurs automatiques de matériel stérile

Si l’année 2009 a vu la suppression de l’automate de Pierre Viret, 2010 a été marqué par la suppressionde l’automate de Bel-Air à la n août, lui aussi victime de nombreuses pannes et d’actes de vandalisme.Nous ne pouvons que le déplorer car ces automates oraient l’avantage d’être accessibles 24h/24 pourles consommateurs qui n’avaient pas anticipé leur consommation ou, plus simplement, pour toutes les per-sonnes désireuses de rester dans l’anonymat total. Nous pensons ici aux nombreuses personnes encore inté-grées socialement et proessionnellement qui n’osent pas ranchir le seuil d’une pharmacie et/ou se rendredans un lieu d’échange de matériel tel que le Passage ou le Distribus de peur de se aire identier comme

personnes toxicomanes avec les conséquences sociales, amiliales et proessionnelles qu’un tel statut peuprovoquer.




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FONDATION ABS 2010 - comptabilité analytique

Passage Répartition Centres d’analyse Charges Produits Résultats A 80.0 % Passage Charges 1’367’152.33 1’351’111.73 -16’040.60

TOTAL charges salariales 1’146’775.97

5281 Frais de déplacement 221.505283 Frais de repas 166.055285 Formation / Inormation 703.405286 QuaTheDa assurance qualité 3’275.065291 Honoraires comptabilité 22’564.77

5293 Honoraires révision 2’295.105295 Honoraires supervision 2’950.655296 Honoraires juridiques 5’235.075298 Honoraires évaluation du personnel 1’422.005300 Besoins médicaux et divers 875.505310 Alimentation et boissons 30’368.155320 Petits jobs 19’245.005330 Abonnements journaux 785.005410 Articles ménagers et intendance 17’579.755420 Frais d’entretien divers 9’087.755430 Frais de véhicule 1’978.605450 Loyer y c. chauage 59’688.055453 Electricité 8’565.40

5454 Téléréseau Internet Suisa 1’303.955455 Téléphone 3’519.605456 Impôt / Taxes 2’951.705457 Frais bancaires et postaux 663.965460 Frais administratis 4’235.575464 Indemnités et rais Conseil de Fondation 2’109.305470 Frais divers 750.505490 Film - Plaquette - Graphisme - Logos 480.005700 Primes ass. dommages, bris glaces, vols 555.925710 Primes d’assurance RC 472.145720 Primes d’assurance incendie 478.155730 Primes d’assurance auto, taxes 1’205.905780 Restitution à Rel’ier ventes de seringues 340.805840 Conection des boîtes emballages 242.90

5920 Amortissements 1’259.175950 Attrib. à prov. pour renouvellement véhicule 3’600.005960 Attrib. à prov. pour rénovation locaux 9’200.00

FONDATION ABS 2010 - Passage

A 80.0 % Passage Produits 1’367’152.33 1’351’111.73 -16’040.60

6100 Subventions Passage Ville de Lausanne 1’300’000.006210 Vente de repas 12’770.006220 Autres recettes 8’641.406230 Recettes ventes seringues (à 20 ct) 344.20

6240 Remb. HES pour stagiaires et interventions 9’765.006250 Remb. par Rel’ier clinic box 2’976.156290 Remb. et recettes dues à petits jobs 500.00



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6340 Recettes brutes des 2 distributeurs 1’725.006400 Rétrocession primes perte de gain maladie 13’132.006850 Intérêts CCP - BCV - comm. imp. source 282.986860 Revenu des titres obligataires 975.00

Charges Produits Résultats

A 80.0 % Passage TOTAL 1’367’152.33 1’351’111.73 -16’040.60

FONDATION ABS 2010 - Distribus Répartition Centres d’analyse Charges Produits Résultats

D 20.0 % Distribus 282’171.63 302’398.80 20’227.17

TOTAL charges salariales 250’002.40

5281 Frais de déplacement 58.885283 Frais de repas 44.145286 QuaTheDa assurance qualité 338.945291 Honoraires comptabilité 5’998.235293 Honoraires révision 610.095295 Honoraires supervision 784.355296 Honoraires juridiques 1’391.605298 Honoraires évaluation du personnel 378.005300 Besoins médicaux et divers 232.73

5455 Téléphone 935.505460 Frais administratis 1’125.825464 Indemnités et rais Conseil de Fondation 560.705470 Frais divers 199.505700 Primes ass. dommages, bris glaces, vols 147.765710 Primes d’assurance RC 125.495920 Amortissements 334.706220 Autres recettes -123.607040 Matériel Distribus 110.857042 Téléphone Distribus 391.657044 Indemnités de repas (soir) 4’245.007045 Frais de véhicule Distribus 5’001.707047 Location parc pour Distribus 840.007070 Attrib. à prov. pour renouvellement Distribus 6’100.00

7080 Restitution à Rel’ier ventes de seringues 2’337.207560 Subvention Distribus Ville de Lausanne 300’000.007580 Recettes ventes par Distribus (à 20 ct) 2’398.80

FONDATION ABS 2010 - synthèse

Répartition Centres d’analyse Charges Produits Résultats

A 80.0 % Passage 1’367’152.33 1’351’111.73 -16’040.60

D 20.0 % Distribus 282’171.63 302’398.80 20’227.17

100% TOTAL 1’649’323.96 1’653’510.53 4’186.57



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C’est un exercice périlleux que de remercier toutes celles et ceux qui nous ont soutenus chaleureusementtout au long de notre activité. Le risque est toujours grand d’en oublier un. Que celle ou celui qui a été omisinvolontairement nous pardonne !

Aux Autorités municipales et communales qui nous octroient la totalité de nos budgets de onctionnement

Aux Autorités cantonales pour leur soutien nancier au Programme cantonal « matériel stérile ».

Aux usager(e)s du Passage et du Distribus qui nous accordent quotidiennement leur conance. Aux voisins directs du Passage qui, jour après jour, ont preuve de tolérance vis-à-vis des personnes que nousaccueillons.

Aux passants anonymes qui nous encouragent et nous remercient.

Aux membres du Conseil de Fondation ABS pour leur engagement acti et bénévole.

A l’ensemble des collaborateurs de la Fondation ABS.

Aux donateurs pour leur générosité, en particulier la boulangerie Mojonnier, Terre des Hommes, Textura et laBoutique Cyrillus.

A M. Patrick Bergier pour la réalisation des graphiques et commentaires contenus dans ce rapport d’acti-vité.

Aux institutions qui soutiennent la Fondation ABS et en particulier :La Loterie Romande

La CARL (Centrale d’alimentation de la Région Lausannoise)La Policlinique Médicale UniversitaireLe Centre St Martin.L’équipe du SIMLe groupe de quartier du VallonLa Fondation du Relais

Et toutes celles avec lesquelles nous collaborons ponctuellement.

Un grand merci pour votre soutien et votre coniance !

9. Remerciements



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ABS Rapport activité 2010

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