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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 27 mars 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Mardi 27 mars 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Turquie : Hitler dans une publicité de shampoing Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Pour son spot de 13 secondes diffusé en Turquie et vantant la qualité de son shampoing pour hommes, la marque de shampoing Biomen montre Hitler dans un discours enragé, doublé en turc. La voix prêtée au leader nazi y affirme : "les hommes ne doivent pas utiliser des

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shampoings de femmes". Les responsables de la communauté juive de Turquie estiment "qu'une si large insulte au genre humain est inacceptable et que la pu-blicité doit être retirée". "Utiliser Hitler, dont l'idéologie a causé la mort de mil-lions de personnes pour une opération commerciale est inacceptable" peut-on lire sur le site internet du Grand Rabbin d'Istanbul. Le grand Rabbinat de Turquie a pris contact avec la marque Biota, qui produit Biomen, pour demander le re-trait de la publicité, ce que la marque a refusé, arguant "d'une démarche humo-ristique". La communauté juive turque veut maintenant poursuivre la marque en justice. Peu de réactions en Turquie. Mais le créateur du spot controversé, Hulusi Derici, persiste et signe. Il a déclaré dans une interview au magazine Marketing Turkiye : “Si les gens parlent de la publicité pour un produit, cela fait exister le produit”. “S’ils ne comprennent pas la blague, c’est leur problème.” Pour mé-moire, "Mein Kampf" de Hitler est un best-seller en Turquie...

Turquie: Entretien avec Orhan Eskiköy Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cette inter-view traduite par Georges Festa et publiée sur le site Armenian Trends - Mes Ar-ménies’. "Orhan Eskiköy est co-réalisateur (avec Özgür Doğan) de Iki Dil Bir Ba-vul [On the Way to School / Sur le chemin de l’école] (2009), qui est en compéti-tion pour le Prix VPRO Joris Ivens. Ils suivent un enseignant turc qui enseigne à des élèves kurdes, lesquels ne comprennent pas le turc, à Demirci, un village re-culé près d’Ourfa, au sud-est de la Turquie. "En Turquie, l’absence de communi-cation entre les gens de l’ouest et de l’est fait qu’ils ont des préjugés. Comme ils ne parlent pas la même langue et n’essaient pas de se connaître mutuellement, la seule façon qu’ils ont d’être informés de la culture et du mode de vie de l’autre passe par la télévision, affirme Orhan Eskiköy.""

Luis Moreno Ocampo : Le mandat d'arrêt contre un ministre soudanais Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le Procureur de la Cour Pénale Inter-nationale (CPI), M. Luis Moreno-Ocampo, a donné des détails à la presse, sur le mandat d’arrêt émis le 1er mars à l’encontre d’Abdel Raheem Muhammad Hus-sein, qui est actuellement Ministre de la défense du Soudan, accusé de 41 chefs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre qui auraient été commis au Darfour." Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du Collectif Urgence Darfour le 13 mars 2012.

Collectif VAN : l'éphéméride du 27 mars Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "27 mars 1942 -- 1942, année de sinistre mé-moire marquée par le début de la déportation des juifs de France, qui en trois ans allait coûter la vie à plusieurs dizaines de milliers d’entre eux. Le 27 mars de cette année-là, le premier train de déportés juifs quittait la France pour l’Alle-magne. Plus exactement pour le camp d’Auschwitz-Birkenau, dans la Pologne oc-cupée par Hitler. 1 112 hommes en tout. 19 seulement en reviendront, dont Si-mon Gutman (88 ans) et Jacques Smaer (90 ans). Les deux derniers témoins en vie de ce convoi de la barbarie nazie, les deux derniers rescapés encore en vie,

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témoignent: "Le premier train de juifs de France est parti de la gare du Bourget, avec une halte à Compiègne. Constitué de wagons de troisième classe (les wa-gons à bestiaux apparaîtront avec le deuxième convoi), il transportait 550 inter-nés de Drancy et 550 « notables » enfermés à Royallieu. « Il concrétisait la mise en route de la solution finale en France.»"

Agression. Un jeune juif a été frappé et victime d’insultes antisémites Un jeune garçon juif de 12 ans a été victime d’une « agression à caractère anti-sémite », lundi dans le XIIIe arrondissement de Paris, par trois autres garçons, alors qu’il sortait du collège Ozar Hatorah.

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier Ministre Erdoğan continue à se rencontrer avec les autres chefs d’état".

Turquie : Hitler vante les mérites d’un shampooing Dans un film de 12 secondes, l’entreprise turque Biomen a choisi une égérie par-ticulière pour un « shampooing 100 % masculin » : Hitler. Un spot au goût dou-teux qui a naturellement provoqué l’indignation et la colère de la communauté juive en Turquie et à l’étranger, samedi dernier.

Commémoration à Drancy du premier convoi de déportation: l'ombre de Merah Huit jours après la tuerie de Toulouse, le spectre de Mohamed Merah planait mardi sur la commémoration à Drancy du départ du premier convoi français de déportation vers les camps de la mort il y a 70 ans. Le chasseur de nazis Serge Klarsfeld a estimé à cette occasion que l'intégrisme islamiste avait repris le flambeau de l'antisémitisme.

Article du journal franco-turc Zaman - 26/03/2012 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "La manifestation parisienne contre la loi sur la négation du « génocide armé-nien » a marqué la naissance d’une véritable conscience politique des Franco-turcs".

Merah était-il un indic des renseignements français ? Egypte, Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, Israël, Afghanistan et Pakistan… La liste des pays par lesquels est passé Mohamed Merah en 2010 et 2011 est longue. Le journal italien Il Foglio affirme, lundi 26 mars, que l'auteur des tueries de Tou-louse et Montauban voyageait en réalité sous couvert des services de renseigne-ments français.

Rescapés du premier convoi de juifs pour Auschwitz-Birkenau, ils té-moignent

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Le 27 mars 1942, le premier train de déportés juifs partait de France pour Ausch-witz-Birkenau, avec 1 112 hommes. Dix-neuf seulement en revinrent. Simon Gut-man (88 ans) et Jacques Smaer (90 ans), les deux derniers rescapés encore en vie, témoignent.

Rencontre entre Medvedev et le premier ministre turc à Séoul Le président russe Dmitri Medvedev s'est entretenu avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en marge du sommet pour la sécurité nucléaire qui se déroule à Séoul, a annoncé mardi un correspondant de RIA Novosti.

Ankara ignore le rapport américain sur les violations des libertés reli-gieuses en Turquie Le ministère turc des affaires étrangères a rejeté le 23 mars comme « nul et non avenu » le rapport que venait de publier la Commission des Etats Unis sur les li-bertés religieuses dans le monde, et qui dénonçait notamment les violations per-sistantes des droits des minorités chrétiennes en Turquie.

Vibrant hommage à feu S.M. «Mohammed V, Juste parmi les Nations» Un vibrant hommage a été rendu à feu S.M. Mohammed V, lors du festival du film sépharade à New York (16-22 mars), à travers la projection du documentaire «S.M. Mohammed V, Juste parmi les Nations», en reconnaissance de l’action hé-roïque du Père de la Nation dans la protection des Juifs marocains.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "L’ambassade de Turquie à Damas dont les activités avaient été arrêtées le 22 Mars est fermée le 26 Mars. Apres la collaboration entre la Turquie et les Etats-Unis, la Turquie continue à montrer son attitude contre la cruauté syrienne".

Le gouvernement turc réitère son offre de médiation dans le conflit du Karabagh Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a réitéré l’offre de son gouverne-ment en vue d’une médiation dans le conflit opposant les Arméniens et les Azer-baïdjanais au Haut Karabagh, alors qu’il s’entretenait avec le président améri-cain Barack Obama en marge d’un sommet en Corée du Sud consacré à la sécu-rité nucléaire.

Retour de l'ambassadeur de Turquie en Syrie L'ambassadeur de Turquie en Syrie, Omer Onhon, et 27 membres du personnel diplomatique sont arrivés mardi matin au port de Mersin, dans le sud de la Tur-quie, a rapporté l'agence de presse privée Dogan.

Turquie : le général Basbug devant ses juges C’est un procès retentissant qui s’est ouvert ce lundi en Turquie. Soupçonnés d’avoir fomenté un complot contre le gouvernement islamo-conservateur de Re-cep Tayyip Erdoğan, des dizaines de haut-gradés de l’armée se retrouvent dans le box des accusés.

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Le sommet de Bagdad et la conférence d’Istanbul... Dans quelques jours, la capitale irakienne Bagdad sera le théâtre du prochain sommet arabe. C’est une date importante pour l’Irak puisqu’elle signifie son re-tour en tant qu’acteur au sein de la Ligue arabe, après les années durant les-quelles il luttait pour sa survie, à l’ombre de la présence américaine et après les années d’opprobre lorsque le régime de Saddam Hussein était placé au ban des nations, y compris de la Ligue arabe, après son invasion du Koweït en 1990.

Nouveaux hommages aux tués Une rose à la main, six mille personnes ont participé hier à une marche silen-cieuse multiconfessionnelle dans le quartier de la Roseraie, à Toulouse, où trois enfants et un enseignant juifs ont été tués lundi dernier par Mohamed Merah.

George Clooney, Soudan: l'association Satellite Sentinel Project sur-veille les crimes de guerre depuis l'espace Dénoncer les crimes contre l'humanité au moyen d'un satellite. C'est le rêve fou de George Clooney qui commence à prendre forme, à travers l'association Satel-lite Sentinel Project (SSP), montée et financée par l'acteur américain.

Marche silencieuse contre le racisme : 6.000 personnes à Toulouse Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Paris, Toulouse et dans d'autres grandes villes de province pour effectuer une marche silencieuse en hommage aux victimes de Mohamed Merah.

Toulouse : «Nous devons nous unir contre l’extrême droite, le racisme et l’antisémitisme» L’interview a été réalisée trois jours avant le massacre à l’école juive de Tou-louse. Sigmar Gabriel a depuis voulu exprimer son effroi et sa solidarité avec les victimes : «L’annonce de cette agression meurtrière commise de sang-froid, d’une horreur inconcevable, m’a profondément choqué, tout comme la popula-tion allemande. Comment imaginer qu’un matin des enfants puissent être assas-sinés de sang-froid devant leur école ?»

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Plusieurs milliers de per-sonnes contre le racisme se sont rassemblées à Paris et dans d’autres grandes villes de France ce dimanche".

Le shampooing qui fait Führer ! Les petits écrans turcs diffusent en ce moment une publicité pour le moins dou-teuse. On y voit, sur fond de film d'archives en noir et blanc, un Hitler vociférer en turc – sous-titré en allemand – : "Si tu ne t'habilles pas comme une femme, alors n'utilise pas un shampooing de femmes !

Hitler dans une pub pour du shampoing Une publicité pour une marque de shampoing pour hommes a provoqué la co-lère de plusieurs organisations juives. Cette campagne publicitaire pour la

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marque de shamping Biomen a été réalisée en Turquie.

La Turquie ferme son ambassade en Syrie à titre temporaire La Turquie a décidé de fermer temporairement son ambassade dans la capitale syrienne Damas, a fait savoir lundi le ministère turc des Affaires étrangères.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président de la grande assemblée turque Cemil Çiçek a rencontré Milorad Zivkovic, le président de la chambre des représentants en Bosnie-Herzégovine".

Syrie: l'armée bombarde Homs, la Turquie et la Norvège ferment leurs ambassades L'armée syrienne a pilonné lundi des quartiers tenus par l'insurrection à Homs, dans le centre du pays. Ces bombardements, qui durent depuis plusieurs jours, semblent destinés à préparer un assaut pour déloger les combattants de la troi-sième ville du pays.

Un ancien général jugé pour tentative de putsch Le procès de l'ancien chef d'Etat-major des armées turques, Ilker Basbug, s'est ouvert lundi devant un tribunal près d'Istanbul. Il est jugé pour un projet suppo-sé de coup d'Etat.

INFOS COLLECTIF VAN

Turquie : Hitler dans une publicité de shampoing

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour son spot de 13 se-condes diffusé en Turquie et vantant la qualité de son shampoing pour hommes, la marque de shampoing Biomen montre Hitler dans un dis-cours enragé, doublé en turc. La voix prêtée au leader nazi y affirme : "les hommes ne doivent pas utiliser des shampoings de femmes". Les responsables de la communauté juive de Turquie estiment "qu'une si large insulte au genre humain est inacceptable et que la publicité doit être retirée". "Utiliser Hitler, dont l'idéologie a causé la mort de mil-lions de personnes pour une opération commerciale est inacceptable" peut-on lire sur le site internet du Grand Rabbin d'Istanbul. Le grand Rabbinat de Turquie a pris contact avec la marque Biota, qui produit Biomen, pour demander le retrait de la publicité, ce que la marque a refusé, arguant "d'une démarche humoristique". La communauté juive turque veut maintenant poursuivre la marque en justice. Peu de réac-tions en Turquie. Mais le créateur du spot controversé, Hulusi Derici, persiste et signe. Il a déclaré dans une interview au magazine Marke-ting Turkiye : “Si les gens parlent de la publicité pour un produit, cela fait exister le produit”. “S’ils ne comprennent pas la blague, c’est leur problème.” Pour mémoire, "Mein Kampf" de Hitler est un best-seller en

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Turquie...

Israël Infos

Numéro 1096 - 27.03.2012 - 4 Nisan 5772

En Turquie, Hitler vend impunément du shampoing Biomen par Gerard Fredj

Pour son spot de 13 secondes diffusée en Turquie, vantant la qualité de son shampoing pour hommes, la marque de shampoings Biomen n'a pas fait dans la mesure.

Le film, en noir et blanc, montre Hitler dans un discours enragé, doublé en turc, qui affirme que "les hommes ne doivent pas utiliser des shampoings de femmes".

Biomen, qui est semble-t-il également diffusé en France, commercialise essen-tiellement des produits pour hommes.

Les responsables de la communauté juive estiment"qu'une si large insulte au genre humain est inacceptable et la publicité doit être retirée".

"Utiliser Hitler, dont l'idéologie a causé la mort de millions de personnes pour une opération commerciale est inacceptable" peut-on lire sur le site internet du Grand Rabbin d'Istanbul.

La grand Rabbinat de Turquie a pris contact avec la marque Biota, qui produit Biomen, pour demander le retrait de la publicité, ce que la marque a refusé, ar-guant "d'une démarche humoristique".

La communauté juive turque veut maintenant poursuivre la marque en justice.

Peu de réactions en Turquie cependant à l'exception notable du quotidien Hur-riyet, Fatih Cekirge, qui écrit: "Cette publicité est nulle, parce qu'elle est bles-sante pour les femmes et qu'elle met l'accent sur le caractère 'masculin' du plus grand criminel fasciste de l'histoire. Cette publicité prétend que ce shampooing peut laver des cheveux, mais qui va nettoyer la saleté créée par cette pub ?"

Environ 20 000 juifs vivent en Turquie, principalement à Istanbul, où ils vivent au milieu de 14 millions de musulmans.

La communauté juive subit périodiquement des attaques, la dernière un attentat commis contre deux synagogues par un groupe lié à Al Qaida en 2003, qui avait fait 27 victimes.

L'antisémitisme s'est développé de manière sensible depuis la dégradation des relations entre la Turquie et Israël.

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Voir la vidéo:

http://youtu.be/LLzxuiQtzqE

http://www.israel-infos.net/En-Turquie-Hitler-vend-impunement-du-shampoing-Biomen-8546.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62639

Turquie: Entretien avec Orhan Eskiköy

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette interview traduite par Georges Festa et publiée sur le site Arme-nian Trends - Mes Arménies’.

Armenian Trends - Mes Arménies

mercredi 1 février 2012

Orhan Eskiköy - Interview par Esra Demirkuran

Nisimazine.eu, 25.11.2008

Orhan Eskiköy est co-réalisateur (avec Özgür Doğan) de Iki Dil Bir Bavul [On the Way to School /Sur le chemin de l’école] (2009), qui est en compétition pour le Prix VPRO Joris Ivens. Ils suivent un enseignant turc qui enseigne à des élèves kurdes, lesquels ne comprennent pas le turc, à Demirci, un village reculé près d’Ourfa, au sud-est de la Turquie.

- Esra Demirkuran : Sur le chemin de l'école est l’histoire d’un peuple avec sa géographie et deux langues différentes. De ce point de vue, le film aborde une rupture dans la communication. Comment vois-tu la déconnexion entre est et ouest en Turquie ? - Orhan Eskiköy : En Turquie, l’absence de communication entre les gens de l’ouest et de l’est fait qu’ils ont des préjugés. Comme ils ne parlent pas la même langue et n’essaient pas de se connaître mutuellement, la seule façon qu’ils ont d’être informés de la culture et du mode de vie de l’autre passe par la télévision. A la télévision, les Kurdes sont surtout présentés comme des terroristes ou des gens faisant pitié. Or ils ont besoin d’être compris par le reste du pays. Notre film vise à montrer au public (turc, essentiellement) ce que la réalité des Kurdes.

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- Esra Demirkuran : Pourrais-tu nous parler du processus de production ? - Orhan Eskiköy : On a commencé à faire des recherches sur le film, il y a cinq ans, alors qu’Özgür et moi étions étudiants. Mais on n’arrivait pas à trouver un village ou un enseignant. Il y a trois ans, on a participé à un atelier organisé par l’Association des Documentaristes (BSB) en Turquie. C’est là qu’on a rencontré des professionnels européens comme Leena Passenen et Massimo Arvat, qui ont cru en notre projet. En 2007, on s’est inscrit au Greenhouse Documentary Deve-lopment Workshop [Atelier Greenhouse de création documentaire] et notre pro-jet a été sélectionné. On a obtenu ensuite le soutien de différentes institutions comme Sundance et le Fonds Jan Vrijman.

- Esra Demirkuran : Comment avez-vous trouvé le personnage principal, Emre l’enseignant ? - Orhan Eskiköy : Durant nos recherches, on s’est aperçu que l’histoire d’Emre était vécue par beaucoup d’enseignants débutants. Quand on l’a rencontré, il était très pessimiste et se demandait ce qu’il faisait là. Comparé à d’autres en-seignants, il avait l’allure typique d’un Turc venu de l’ouest. Il correspondait vraiment à notre histoire !

- Esra Demirkuran : A certains moments, Emre semble épuisé d’enseigner le turc à des enfants qui parlent le kurde. Quelles difficultés avez-vous rencontré en le suivant toute une année ? - Orhan Eskiköy : Suivre un personnage sur une longue période est difficile. Emre chageait d’avis si souvent ! Un jour il adorait le village, puis il laissait tom-ber. Au début, il est fermement convaincu d’enseigner le turc. Avec le temps, quand il s’aperçoit que ce n’est pas aussi facile, il perd espoir. On avait peur qu’il quitte le film. Finalement, ça ne s’est pas produit. Mais il n’était plus aussi coopératif avec nous ; ne répondant pas à certains appels ou ne nous informant pas sur des changements importants dans le village, etc.

- Esra Demirkuran : Le film donne des détails sur le système éducatif en Tur-quie et un sentiment fort de marginalité. D’un côté, on remarque la solidité du système, de l’autre, le professeur doit enseigner le turc avant d’aborder le pro-gramme. Que penses-tu de la solution qu’il découvre par lui-même ? - Orhan Eskiköy : Dans des pays en développement comme la Turquie, cer-tains groupes possèdent des privilèges ; d’autres n’ont pas le moindre avantage. Ce qui crée un énorme écart. Les règles n’ont de sens et ne peuvent fonctionner que tout le monde a les mêmes opportunités. L’Etat se doit de prendre en compte et de respecter la diversité au sein du pays. Naturellement, pour qu’il y ait unité dans l’enseignement, le même programme doit être suivi. Mais, pour revenir à notre film, un enseignant ne peut faire cours à des élèves qui ne parlent pas la même langue. Il y a là, à mon avis, une forme de violence exercée à l’encontre des enseignants et des élèves.

- Esra Demirkuran : Bien qu’on ne vous voit pas dans le film en tant que réali-sateurs, votre point de vue n’est pas celui d’un « outsider ». Comment défini-rais-tu votre style de documentaristes ? - Orhan Eskiköy : Nous essayons d’observer la vie de personnages réels dans leurs histoires réelles et leurs situations réelles. Voilà comment je formulerais

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notre style. Dans un documentaire d’observation, tu dois te trouver avec tes personnages au bon moment. A part ça, ce genre prend le réalisateur aux tripes…

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Source : http://www.nisimazine.eu/Orhan-Eskikoy-On-the-way-to-school.html Traduction : © Georges Festa – 01.02.2012.

NdT: Signalons la première du nouveau film d’Orhan Eskiköy et Özgür Doğan, Voice of My Father, au Festival international du Film de Rotterdam (25.01 – 05.02.2012) - http://www.filmfestivalrotterdam.com/nl/

http://armeniantrends.blogspot.com/2012/02/orhan-eskikoy-interview.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62629

Luis Moreno Ocampo : Le mandat d'arrêt contre un mi-nistre soudanais

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site du Collectif Urgence Darfour le 13 mars 2012.

Collectif Urgence Darfour

« Honte au Soudan ! Honte au président Béchir ! Honte au monde ! », par Luis Moreno Ocampo Par admin le 13 mars 2012

Sources département de presse de l’ONU et Collectif Urgence Darfour, le 04/03/2012.

Le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), M. Luis Moreno-Ocampo, a donné des détails à la presse, sur le mandat d’arrêt émis le 1er mars à l’en-contre d’Abdel Raheem Muhammad Hussein, qui est actuellement Ministre de la défense du Soudan, accusé de 41 chefs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre qui auraient été commis au Darfour.

Le Procureur a indiqué qu’Abdel Raheem Muhammad Hussein était ministre de l’intérieur du Soudan pendant la période 2003-2004. C’est en 2007 que le Bu-reau du Procureur a déféré l’affaire Hussein à la Cour, pour son rôle dans les at-

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taques perpétrées contre des villages au Darfour, alors qu’Ahmed Haroun était soupçonné d’avoir coordonné l’envoi des forces militaires et des milices pour tuer et violer les habitants de ces villages.

Depuis lors, nous avons découvert que M. Hussein serait en réalité responsable de la coordination générale des organes de sécurité opérant à l’échelon du pays, des États et des localités, ainsi que du recrutement, de l’armement et du finan-cement des forces de police et des miliciens / Janjawids au Darfour,a expliqué le Procureur.

Ce nouveau mandat d’arrêt concerne 20 crimes contre l’humanité (persécutions, meurtres, transfert forcé, viol, actes inhumains, emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté et torture) et 21 crimes de guerre (meurtre, at-taques contre la population civile, destruction de biens, viol, pillage et atteintes à la dignité de la personne).

D’autres ont été poursuivis dans cette affaire, a rappelé le Procureur, notam-ment le Président soudanais Omar El Béchir.

Devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies le 15 décembre dernier, le Pro-cureur a montré la responsabilité personnelle du Président du Soudan dans les attaques contre des villages au Darfour.

Omar El Béchir a publiquement ordonné à ses forces de ne pas prendre de ‘pri-sonniers’ et de mettre en œuvre une politique de ‘la terre brûlée’. Les intentions génocidaires du Président Bachir étaient claires quand il a privé d’assistance des groupes entiers alors qu’ils étaient expulsés de leurs maisons vers des régions inhospitalières. Ils étaient condamnés à mourir dans le désert, a souligné le Pro-cureur de la CPI.

M. Moreno-Ocampo a précisé que le mandat de la Cour se limitait à la situation au Darfour, ce qui ne lui permet pas de poursuivre des crimes commis dans les États du sud-Kordofan et du Nil Bleu, ni à Abyei, même si certaines ONG ont averti qu’Abdel Raheem Muhammad Hussein, ainsi qu’Ahmed Haroun et Omar El Béchir, déjà poursuivis pour des crimes commis au Darfour, auraient également commis des crimes graves dans ces régions.

Nous espérons trouver des solutions pour faire cesser les crimes contre la popu-lation, a-t-il dit.

Le fait qu’on dénonce aujourd’hui des personnes qui sont poursuivies par la Cour pour des crimes similaires commis ailleurs met en évidence « le prix de l’impuni-té, a souligné Luis Moreno-Ocampo, soulignant que l’immunité n’était pas seule-ment un problème juridique. « Nous avons fait notre travail mais les crimes continuent à être perpétrés », a-t-il regretté.

En outre, les femmes qui sont victimes de viols ne peuvent pas dénoncer ces crimes et, quand bien même elles le pourraient, elles ne le feraient pas car elles savent qu’elles se feraient violer à nouveau, a-t-il expliqué.

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Une autre affaire en cours concerne deux commandants de groupes rebelles poursuivis pour une attaque contre les soldats de la paix de l’Union africaine (UA). Douze soldats de l’UA ont été tués, leur base pillée, et des milliers de per-sonnes ont été déplacées dans une zone dépourvue de protection. Les deux commandants, Abdallah Banda Abakaer Nourain et Saleh Mohammed Jerbo Ja-mus se sont présentés de façon volontaire devant la Cour en juin 2010.

Le 3 mars dernier, Luis Moreno Ocampo avait appelé les leaders du monde à faire des efforts pour mettre fin au conflit du Darfour.

La comparution d’Omar el Béchir devant une Cour criminelle est seulement une question de temps… a déclaré le Procureur.

A propos de la situation au Darfour et les souffrances endurées par ses popula-tions le magistrat international a déclaré:

Honte au Soudan et au président Béchir et honte au monde !

Il a lancé un appel pour travailler ensemble et mettre fin au calvaire des popula-tions et à la crise du Darfour.

http://collectifurgencedarfour.com/honte-au-soudan-honte-au-president-bechir-honte-au-monde-par-luis-moreno-ocampo/

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62635

Collectif VAN : l'éphéméride du 27 mars

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.-php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 27 mars (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

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27 mars 1247 -- Une petite chrétienne est trouvée morte à Valréas (province du Dauphiné). Selon la rumeur, les juifs ont tué l'enfant afin d'accomplir un meurtre rituel. 3 juifs de Valréas sont immédiatement arrêtés, torturés et brûlés sur le bûcher. Par la suite, d'autres juifs de la région sont eux aussi arrêtés, torturés puis brûlés. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmars.htm#27

27 mars 1605 -- Un autodafé se déroule dans la ville d'Evora (Portugal). Un juif clandestin, qualifié de « judaïsant », est livré au bras séculier par l'Inquisition afin d'être brûlé vif. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmars.htm#27

27 mars 1854 -- Début de la guerre de Crimée: la France et l'Angleterre dé-clarent la guerre à la Russie pour soutenir l'Empire ottoman. Cette décision en-traîne le déclenchement de la guerre de Crimée. Les forces franco-britanniques l'emporteront sur la Russie après le terrible siège de Sébastopol de septembre 1854 à septembre 1855. La paix sera signée à Paris le 30 mars 1856. La Citoyenneté http://lacitoyennete.com/magazine/mois/mois03.php L'Inter-naute http://www.linternaute.com/histoire/jour/27/3/a/1/1/index.shtml

27 mars 1913 -- Empire ottoman: début du mandat de Tahsin [Uzer] en tant que préfet de Van(fin du mandat le 30 septembre 1914). Né dans la ville de Sa-lonique dont il fut le kaymakam (gouverneur) du district central en 1908. Ce fut un membre actif du Comité Union et Progrès. Pendant la première guerre mondiale: *préfet de Van du 27 mars 1913 au 30 septembre 1914 *préfet d'Erzeroum du 30 septembre 1914 au 10 août 1916 *participe à la réunion de février 1915 à Erzeroum autour du Dr. Bahattin Şakir de préparation du génocide des Arméniens. *préfet de Şam (Damas) du 10 août 1916 au 20 juin 1918 *préfet de Smyrne du 30 octobre 1918 - 22 novembre 1918 *député de Smyrne du dernier parlement ottoman déposa aux procès de Trébi-zonde et de Kharput. A la deuxième séance de ce dernier procès, il identifia Dr. Bahattin Şakir comme le chef opérationnel de l'Organisation spéciale et précisa qu'il utilisait des « codes spéciaux » pour communiquer avec les ministres de la Guerre et de l'Intérieur. *arrêté par les Britanniques et exilé à Malte en 1920 pour sa participation aux massacres des Arméniens *Pendant la période kémaliste: *député de Smyrne et d'Erzeroum (1927 et 1935) dans les parlements 1,2,3,4 et 5 Imprescriptible.fr : Tahsin [Uzer] http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/Hasan_Tahsin_Uzer.html

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27 mars 1919 -- Empire ottoman: arrestation de Cevad bey, commandant mili-taire de Constantinople, Yusuf Ziya bey, membre du Comité central jeune-turc, et de Necati bey. *** (La Renaissance, n° 100, 28 mars 1919; Kévorkian, 2006 :882). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Arme-niens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

27 mars 1919 -- Empire ottoman/quinzième audience de la série des procès de Yozgat : l’un des secrétaires privés de Talat, avant la guerre, a révélé dans ses mémoires que Talat avait l’habitude de se livrer à de telles pratiques, que l’au-teur Falih Rıfkı (Atay) décriait comme « trompeuses » et « menteuses » (yalan, aldatıcı). En outre, lors de la quatrième audience de la série des procès de Yoz-gat (11 février 1919), le député de cette province, Şakir, témoigna personnelle-ment que, parallèlement aux ordres de déportation, Talat donnait des ordres « secrets » d’extermination (imha). Lors de la quinzième audience de la même sé-rie de procès (27 mars 1919), un commissaire de province (mutasarrıf) attesta du recours à la même méthode. Des câbles secrets furent produits comme preuves à la neuvième audience (22 février 1919) et à la douzième audience (6 mars 1919) de la même série de procès pour soutenir l'accusation qu'une inten-tion secrète de massacre sous-tendait l’ensemble du système de déportations. L’un était expédié par le chef de la gendarmerie de Boğazlıyan, l’autre venait du Chef du Bureau de Recrutement du même lieu. Genocide: A Critical Bibliographic Review, Vol. 2 (Israel W. Charny, ed.)London: Mansell Publishing; New York: Facts On File, 1991 © 1991 by Institute on the Holocaust and Genocide Imprescriptible.fr: Les faibles espoirs de combler les lacunes bibliogra-phiques http://www.imprescriptible.fr/dadrian/perspectives

27 mars 1920 -- Empire ottoman/Opération Némésis: Vahe Ihsan, traître armé-nien, abattu par Archavir Chiragian le 27 mars 1920 à Constantinople. De 1920 à 1922 a lieu sur trois continents, une traque des responsables du génocide des Arméniens. L'Opération Némésis a été décidée en Arménie alors indépendante par le parti Dachnaktsoutioun au Congrès d'Erevan de 1919. Organisée à partir de Boston et Constantinople, répercutée à Genève, exécutée à Berlin, Rome et Tiflis. Imprescriptible.fr: Opération Némésis http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/nemesis.html

27 mars 1920 -- Conférence de la Paix : M. Briand a, le 27 mars 1920, fort bien expliqué à la Chambre des députés française que si la France avait réclamé sa part d’influence et d’intérêts en Asie Mineure, elle n’y était cependant allée qu’appelée par les peuples de ce pays, sollicitée par eux, dans leur intérêt au-tant que dans son intérêt propre. Voici un extrait des explications de M. Aristide Briand sur le caractère économique et moral des accords de 1916 qu’il avait conclus en qualité de Président du Conseil français : « … Or, par quoi les accords de 1916 ont-ils été inspirés ? D’abord par le souci de sauvegarder les grands in-

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térêts traditionnels et séculaires de la France, par la préoccupation légitime de lui garder dans la Méditerranée la large part d’influence qu’elle a le droit d’y avoir, mais aussi parce que les délégués les plus autorisés de ces populations de l’Orient — et c’était à l’honneur de mon pays qu’il en fût ainsi — venaient sup-plier celui qui avait alors la responsabilité de diriger le gouvernement de la France de ne pas les abandonner, de jouer en Asie Mineure le rôle séculaire de protectrice et de libératrice qui a mérité à notre patrie, dans ces pays, la grande autorité et la confiance absolue dont elle y jouit. »… Mandelstam, André. La So-ciété des Nations et les Puissances devantle problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : Les accords secrets interalliés sur la Turquie et leur modification pendant la Conférence de la Paix http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p3#nf198

27 mars 1940 -- Auschwitz : Himmler ordonne la construction d'un camp de concentration. Heinrich Luitpold Himmler (7 octobre 1900, Munich - 23 mai 1945, Lüneburg) fut l'un des plus hauts dignitaires du Troisième Reich. Il était le maître absolu de la SS (Reichsführer-SS), chef de la police allemande (Chef der Deutschen Polizei), dont la Gestapo et, à partir de 1943, ministre de l'Intérieur du Reich, commandant en chef de l'armée de réserve de la Wehrmacht, (Befehl-shaber des Ersatzheeres der Deutschen Wehrmacht). Il est également considéré comme le Jahrhundertmörder (« meurtrier du siècle ») par certains auteurs alle-mands. Il s'est suicidé le 23 mai 1945 pour échapper à tout jugement ultérieur. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/27_mars Wikipedia: Heinrich Himmler http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Himmler

27 mars 1942 -- Les notables et intellectuels juifs, arrêtés par les nazis le 12 décembre 1941 lors d'une rafle à Paris, sont déportés vers les camps d'extermi-nation de l'Est. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmars.htm#27

27 mars 1942 -- 1942, année de sinistre mémoire marquée par le début de la déportation des juifs de France, qui en trois ans allait coûter la vie à plusieurs di-zaines de milliers d’entre eux. Le 27 mars de cette année-là, le premier train de déportés juifs quittait la France pour l’Allemagne. Plus exactement pour le camp d’Auschwitz-Birkenau, dans la Pologne occupée par Hitler. 1 112 hommes en tout. 19 seulement en reviendront, dont Simon Gutman (88 ans) et Jacques Smaer (90 ans). Les deux derniers témoins en vie de ce convoi de la barbarie nazie, les deux derniers rescapés encore en vie, témoignent: "Le premier train de juifs de France est parti de la gare du Bourget, avec une halte à Compiègne. Constitué de wagons de troisième classe (les wagons à bestiaux apparaîtront avec le deuxième convoi), il transportait 550 internés de Drancy et 550 « no-tables » enfermés à Royallieu. « Il concrétisait la mise en route de la solution fi-nale en France. Les fils et filles des déportés juifs de France ». Le sadisme y était déjà à l’œuvre : entassés les uns sur les autres, les déportés étaient privés d’eau

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et de nourriture et ne pouvaient pas se déplacer, y compris pour satisfaire un besoin naturel. Les plus âgés s’évanouissaient. « Le voyage a duré trois jours et trois nuits, nous étions angoissés », précise Jacques Smaer. « Il nous avait été dit au départ que nous allions dans les Ardennes pour travailler, se souvient Simon Gutman, et nous réclamions en vain à boire quand le train s’arrêtait. Même les personnes vêtues de la tenue de la Croix-Rouge faisaient la sourde oreille. » « La mort a tout de suite frappé notre convoi à Auschwitz, racontent d’une même voix Jacques Smaer et Simon Gutman. À notre arrivée, nous avons été violem-ment poussés par les SS et les chiens vers un local où, après avoir bu un breu-vage infâme, nous avons été délestés de nos affaires personnelles, déshabillés et rasés, avant de recevoir une tenue de bagnard et un numéro de matricule ta-toué dans le creux d’un bras. Il fallait retenir ce chiffre, sinon on était roués de coups ou tués. Dotés de chaussures de bois trop grandes, nous avons ensuite été dirigés vers le camp de Birkenau, qui se trouvait en construction à trois kilo-mètres. Le chemin était boueux en ce début avril 1942. Ceux qui tombaient le payaient de leur vie. Les humiliations ont été extrêmes et nombreuses durant ces années de camp. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calend-mars.htm#27 La Croix http://collec-tifvan.org/article.php?r=4&id=62649

27 mars 1944 -- Un convoi de 1 000 hommes et femmes quitte Drancy pour le camp d'extermination d'Auschwitz. A leur arrivée, 480 d'entre eux sont aussitôt envoyés dans les chambres à gaz. Seuls 185 de ces déportés, dont 60 femmes, survivent jusqu'à la libération du camp par les Russes, en 1945.

Les policiers juifs du ghetto de Riga (R.S.S. de Lettonie), commandés par Levine, aident le mieux possible la résistance clandestine du ghetto. La Gestapo dé-couvre leurs activités et convoque les 140 policiers à la Kommandantur [Kom-mandantur : siège de l'autorité allemande d'occupation (N.D.T).]. Ils y sont tortu-rés et 40 d'entre eux, les plus élevés dans la hiérarchie, sont fusillés. Les autres sont renvoyés dans le ghetto.

Au cours d'une Aktion qui s'étend sur deux jours, 2 000 juifs sont assassinés à Kaunas (Kovno, R.S.S. de Lituanie). Les victimes sont, pour la plupart, des en-fants et des vieillards. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendmars.htm#27

27 mars 2000 -- Au Burundi, Pierre Buyoya, dirigeant Tutsi, accepte de négocier un cessez-le-feu pour mettre un terme à une guerre civile vieille de sept ans avec les rebelles hutus. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/27_mars

27 mars 2001 -- USA: Arkansas reconnait le génocide arménien. Imprescriptible.fr

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http://www.imprescriptible.fr/pedagogie/pedagogie/travaux/Cocito/Francesco-Co-cito-04.pdf

27 mars 2003 -- Irak : un millier de paras US sont largués au-dessus du Kurdis-tan pour ouvrir un front nord. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/27_mars

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62559

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

TWITTER-AU FIL DU BOSPHORE

Twitter – Au fil du Bosphore - II

Vous n’êtes pas un pro des ressources du web ? Le Collectif VAN vous propose de suivre ici régulièrement certaines infos postées sur Twitter par Guillaume Perrier (correspondant du journal Le Monde à Istanbul) et ses abonnés. http://twitter.com/#!/Aufildubosphore

Lire aussi :

Twitter – Au fil du Bosphore - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61947

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Le journal kurde Özgür Gündem interdit de parution pendant 1 mois pour des ar-ticles et photos publiées aujourd'hui. http://www.cnnturk.com/2012/guncel/03/24/ozgur.gundem.gazetesine.kapatma.karari/654540.0/index.html

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Luc Bronner @lucbronner Texte très intéressant de l'AFP (@afpfr) qui raconte comment ses journalistes ont

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travaillé sur Toulouse. http://on.fb.me/GRY8Bl 19:48 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Nothing new in using Barzani against PKK. "New strategy to address Kurdish is-sue to sideline Öcalan, PKK" http://www.todayszaman.com/newsDetail_getNews-ById.action?newsId=275103 18:40 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore At #Turkey #Syria border, "friendship dam" is waiting. http://istanbul.blog.le-monde.fr/2012/03/23/le-barrage-de-lamitie-a-pris-leau/ 18:31 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore A la frontière #Turquie #Syrie : le barrage de l'Amitié a pris l'eau http://istanbul.-blog.lemonde.fr/2012/03/23/le-barrage-de-lamitie-a-pris-leau/ 18:25 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Des Libyens soignés en #Turquie ont saccagé le consulat de #Libye à Istanbul, mécontents de ne pas avoir touché leurs pensions. 16:23 - 23 Mars 12

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Seta Foundation D.C. @SETADC Turkish intelligence report says #Syria supporting the #PKK http://bit.ly/GJg7eJ #Turkey 15:34 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Cihan Kirmizigül avait été incarcéré pour "terrorisme" et soupçonné de jet de cocktail Molotov. Seule preuve: son keffieh. #Turquie #justice 15:28 - 23 Mars 12

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Ceyhun Kaplan @_JYoun @Aufildubosphore que pensez-vous de l'affaire des matchs truquées et de l'em-

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prisonnement du pres de Fenerbahce? C'est de l'injustice 15:12 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore @_JYoun http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/02/28/operations-crampons-propres-en-turquie/ 15:21 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Cihan Kirmizigül, étudiant kurde de l'université de Galatasaray, détenu depuis 25 mois pour avoir porté un keffieh, a été libéré. #Turquie 15:09 - 23 Mars 12

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Zeynep Erdim @zeynep_erdim student, arrested for 25 months for wearing kefiyeh, released today. friends wel-come him at court house :)) http://twitpic.com/906azh 15:07 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Alain #Juppé participera bien à la Conférence des Amis de la #Syrie à #Istanbul le 1er avril, malgré les sanctions diplos Turquie/ France. 14:39 - 23 Mars 12

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Emmanouilidis Chloe @ChloeEmmano #Chypre ''tsondage'' 81% des chypriotes grecs ont peur des militaires turcs - via @politis_news 12:42 - 23 Mars 12

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YavuzBaydar @yavuzbaydar On the corruption of football.. http://fb.me/P447MQQJ 11:19 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore #Platini offside? http://uefaawareness.com/post/19610403812/political-mingling-platini-meets-with-turkish-pm #Turkey #cheating #Football 11:15 - 23 Mars 12

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Guillaume Perrier @Aufildubosphore Soccer scandal: Erdogan as referee | beyondbrics | http://FT.com http://on.ft.-com/GGiQot via @beyondbrics 11:06 - 23 Mars 12

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Lire aussi :

Twitter – Au fil du Bosphore - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61947

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62602

GENOCIDE ARMENIEN

Article du journal franco-turc Zaman - 26/03/2012 - 1

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Za-man, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Zaman France

L’engagement politique de la jeune génération

Par NICOLAS THEODET | jeu, 26/01/2012 - 12:01

La manifestation parisienne contre la loi sur la négation du « génocide arménien » a marqué la naissance d’une véritable conscience politique des Franco-turcs. La manifestation du samedi 21 janvier place Denfert Rochereau contre la loi pé-nalisant le « génocide arménien », n’a pas seulement montré l’unité de la com-munauté turque de France. Elle a aussi dévoilé la conscience politique des nou-velles générations. Les jeunes turcs présents ont ainsi massivement annoncé qu’ils resteront mobilisés jusqu’à fin avril, et qu’ils seront bien présents devant l’urne pour les présidentielles. Pour eux, l’important n’est pas de savoir qui sera élu, mais d’aller voter. Comme le déclare Fatiha Bulut, une Franco-turque, « que ce soit Bayrou, De Villepin ou le Pen, l’important c’est d’aller voter ». La conscience politique qui naît pour cette nouvelle génération est « cruciale et dé-terminante » selon Fadimé Ertugrul-Tastan, élue de la ville d’Herouville Saint-Clair dans le Calvados. « Les jeunes turcs se sont mobilisés, et le 22 avril, ils

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iront voter en masse », ajoute-t-elle. Des propos justifiés par une majeure partie des jeunes manifestants qui n’hésitent pas à montrer leur carte électorale. « Il est temps de montrer le vrai visage de la communauté turque », déclare Ehren Fatsal en faisant flotter les drapeaux turcs et français, affirmant qu’« il faut que nous, les jeunes Franco-Turcs, prenons consciences de notre poids politique ».

D’ailleurs, comme le souligne Mme Ertugrul-Tastan, « c’est une manifestation servant à montrer le visage d’une communauté entière ». Elle explique égale-ment qu’« il est normal qu’ils comprennent que leurs voix peuvent changer le cours des choses. » « Il n’y a pas vraiment de candidats qui m’attire » répond une personne souhaitant garder l’anonymat, « mais ce dont je suis sûre, c’est qu’en avril, j’irai voter ! ». La jeune prise de conscience politique des Franco-Turcs va donc s’engager sur le terrain de la présidentielle. Fadimé Ertugrul-Tas-tan espère voir, quant à elle, « un Franco-turc sur les bancs de l’Assemblée na-tionale ou encore mieux, au conseil des ministres ».

http://fr.zaman.com.tr/article/l%E2%80%99engagement-politique-de-la-jeune-g%C3%A9n%C3%A9ration

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62651

CONFLIT DU HAUT KARABAKH

Le gouvernement turc réitère son offre de médiation dans le conflit du Karabagh

NAM

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a réitéré l’offre de son gouverne-ment en vue d’une médiation dans le conflit opposant les Arméniens et les Azer-baïdjanais au Haut Karabagh, alors qu’il s’entretenait avec le président améri-cain Barack Obama en marge d’un sommet en Corée du Sud consacré à la sécu-rité nucléaire.

La rencontre entre B. Obama et R.T. Erdogan qui se déroulait à Séoul le 25 mars avait surtout porté sur la situation en Syrie, mais elle avait aussi abordé cer-taines autres questions régionales, dont le conflit du Karabagh.

La presse turque a souligné sur la volonté affichée par M. Erdogan d’inscrire la question du Karabagh à l’ordre du jour de son entretien avec M. Obama, en rap-pelant que son pays était dispose à déployer tous ses efforts pour aider à relan-cer les négocations actuellement dans l’impasse entre Arméniens et Azéris, en usant de son influence à Bakou, mais il attendait en retour que les trois grandes puissances médiatrices qui coprésident le Groupe de Minsk de l’OSCE en charge du processus de paix, les Etats-Unis, la France et la Russie, “exercent des pres-sions” sur l’Arménie.

Selon le journal Haberturk, le chef du gouvernement turc aurait aussi mis en cause lors de cet entretien l’efficacité du processus en cours sous l’égide de l’OSCE. Erdogan aurait ainsi souligné que le Groupe de Minsk s’était montré in-

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capable d’engager le processus sur la voie d’un règlement durable, en deux dé-cennies d’activités diplomatiques pourtant intenses. La Maison Blanche s’est montrée plurôt discrète sur les critiques de M. Erdogan, et a tardé à évoquer la discussion concernant le conflit du Karabagh.

Les remarques de M.Erdogan en marge du sommet de Séoul auquel était aussi présent d’ailleurs le président arménien Serge Sarkissian, sont intervenues peu après l’appel lancé par les trois puissances médiatrices en vue d’une résolution pacifique rapide du conflit du Karabagh.

La Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le ministre russe des affaires étrangères Serguei Lavrov et son homologue français Alain Juppé ont rendu pu-blique une déclaration commune la semaine précédente à l’occasion du 20e an-niversaire de la mise en place du Groupe de Minsk de l’OSCE, soulignant que “tout retard dans la conclusion d’un accord de règlement du conflit ne pourrait que prolonger les souffrances” que les peuples de la région endurent depuis trop longtemps. Ils avaient aussi réitéré la ferme opposition des puissances mé-diatrices aux possibles tentatives de l’une ou l’autre des parties de résoudre le conflit par la force, estimant que cela “ne ferait qu’aggraver les difficultés d’une région qui est en proie à l’incertitude et à l’insécurité depuis trop longtemps ».

Dans le même temps, le service de presse du président arménien diffusait le 26 mars le message de M. Sarkisisian adressé aux leaders des puissances média-trices à l’occasion du 20e anniversaire de la création du Groupe de Minsk, dans lequel il soulignait le “travail impressionnant” qui a été accompli par les coprési-dents du Groupe en vue de “rapprocher les positions des parties en conflit, d’élaborer les principes de base d’un règlement, de faire baisser les tensions et de préserver la paix [dans la zone du conflit]”.

M. Sarkisisan a aussi tenu à rassurer les leaders des Etats-Unis, de la Russie et de la France quant à la volonté de l’Arménie de trouver une solution durable au conflit du Karabagh et à son engagement à continuer à s’impliquer de manière “positive et constructive” dans le processus de paix sous l’égide du Groupe de Minsk de l’OSCE.

mardi 27 mars 2012, Gari ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=78204

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62644

FRANCE/ANTISEMITISME

Toulouse : «Nous devons nous unir contre l’extrême droite, le racisme et l’antisémitisme»

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Libération

Hier à 0h00

L’interview a été réalisée trois jours avant le massacre à l’école juive de Tou-louse. Sigmar Gabriel a depuis voulu exprimer son effroi et sa solidarité avec les victimes : «L’annonce de cette agression meurtrière commise de sang-froid, d’une horreur inconcevable, m’a profondément choqué, tout comme la popula-tion allemande. Comment imaginer qu’un matin des enfants puissent être assas-sinés de sang-froid devant leur école ? Toutes mes pensées vont aux victimes de cette lâche agression et à leurs familles. La nouvelle a également réveillé le souvenir de la série de meurtres eux aussi inconcevables à laquelle l’Allemagne a été récemment confrontée ; des meurtres commis sur plusieurs années par un trio de terroristes d’extrême droite sans qu’aucun de ces crimes n’ait jamais été élucidé. Quels qu’aient été les motifs du passage à l’acte dans le cas de Tou-louse, la leçon à retenir par nos sociétés est que nous devons nous unir davan-tage dans la lutte contre l’extrême droite, le racisme et l’antisémitisme.» http://www.liberation.fr/politiques/01012398188-toulouse-nous-devons-nous-unir-contre-l-extreme-droite-le-racisme-et-l-antisemitisme

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62627

Marche silencieuse contre le racisme : 6.000 personnes à Toulouse

France-Soir

Publié : 26/03/12 - 08h15

Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Paris, Toulouse et dans d'autres grandes villes de province pour effectuer une marche silencieuse en hommage aux victimes de Mohamed Merah.

Alors que trois enfants et un enseignant juifs ont été tués dans le quartier de la Roseraie à Toulouse lundi dernier par le tueur au scooter, Mohamed Merah, six milles personnes y ont défilé dimanche, une rose blanche à la main, lors d'une marche silencieuse multi-confessionnelle.

"L'ensemble de la République" touché

Les Eclaireurs israélites de France, chemise orange et foulard scout, ont en effet pris la tête du cortège les bras chargés de bouquet de roses blanches. Derrière eux, des responsables politiques ont défilé main dans la main: le maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives), Richard Prasquier, et l'imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), Hassen Chalghoumi.

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Une foule compacte d'anonyme a, quant à elle, suivi, la mine grave, le visage souvent en larmes avec des petits drapeaux aux couleurs de la France collés sur leurs vêtements. Il s'agit de « montrer que ce n'est pas une communauté qui a été touchée, mais l'ensemble de la République », a expliqué Marc Sztulman, vice-président du CRIF Midi-Pyrénées tandis que le grand rabbin de France a in-diqué: « Nous marchons ensemble cet après-midi pour défendre des valeurs qui sont celles de la France que nous aimons : la solidarité, le respect du prochain, le souci de justice ».

2.800 "marcheurs" à Paris

Et alors que le soleil brillait au-dessus de l'Hexagone, d'autres marches silen-cieuses ont été organisées dans d'autres villes de province et dans la capitale. A l'appel de plusieurs associations comme SOS Racisme, la Licra et l'Union des étudiants juifs de France, près de 2.800 personnes (selon la police) ont défilé de-puis la place de la Bastille à Paris jusqu'à Nation derrière une banderole sur la-quelle l'on pouvait lire « République unie contre le racisme, l'antisémitisme et le terrorisme ».

Actu France-Soir

http://www.francesoir.fr/actualite/societe/marche-silencieuse-contre-le-racisme-6000-personnes-a-toulouse-201575.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62628

Merah était-il un indic des renseignements français ?France TV

Publié le 27/03/2012 | 13:49 , mis à jour le 27/03/2012 | 14:41

Egypte, Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, Israël, Afghanistan et Pakistan… La liste des pays par lesquels est passé Mohamed Merah en 2010 et 2011 est longue. Le journal italien Il Foglio affirme, lundi 26 mars, que l'auteur des tueries de Tou-louse et Montauban voyageait en réalité sous couvert des services de renseigne-ments français. Selon le quotidien, la Direction générale de la sécurité exté-rieure (DGSE) aurait utilisé le jeune Toulousain de 23 ans comme informateur, obtenant ainsi son entrée en Israël en septembre 2010.

Bernard Squarcini dément

Mohamed Merah n'était "ni un indic de la DCRI ni d'autres services français ou étrangers", a démenti, mardi, le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini.

Contacté par FTVi, le correspondant de France 2 à Jérusalem, Charles Enderlin, confirme que Mohamed Merah est bien entré sur le territoire israélien en sep-

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tembre 2010 par le pont Allenby, un point de contrôle à la frontière avec la Jor-danie, dans la vallée du Jourdain.

"Il s'est présenté comme un touriste"

"Interrogé par les services de sécurité israéliens, il s'est présenté comme un tou-riste. Ni son nom ni son passeport, qui ne comportait a priori qu'un tampon jor-danien, n'ont éveillé la suspicion et les services de sécurité l'ont laissé passer", indique le journaliste.

Selon lui, il serait toutefois "étonnant que la DGSE ait besoin d'un Mohamed Me-rah pour recueillir des informations en Israël". Elle dispose de "représentants officiels à l'ambassade de France à Tel Aviv et au consulat de France à Jérusa-lem, qui sont en contact avec les services de sécurité israéliens et palestiniens". "Soyons sérieux. Quelle info un espion comme Merah peut-il collecter en Israël ? Sur les missiles ? La bombe ? L'Autorité palestinienne ?", ironise par ailleurs Charles Enderlin sur Twitter.

Des sources proches du renseignement français confirment à FTVi le manque de crédibilité de cette piste. L'objectif de la DGSE est de pénétrer des filières de ré-seaux terroristes, soulignent-elles, pas de suivre des "jihadistes solitaires", comme Mohamed Merah est présenté depuis sa mort. Sauf que l'enquête s'oriente désormais vers d'éventuels complices, à commencer par son frère, connu pour être un islamiste engagé.

Un "correspondant" à la DCRI

L'hypothèse d'un Mohamed Merah informateur des services de renseignement n'avait pas émergé jusque-là. Etonnant, estime un spécialiste joint par FTVi. Après tout, "il a toujours voulu travailler pour la France", souligne-t-il, rappelant sa volonté de s'engager dans l'armée puis dans la Légion étrangère.

"Ce qui interpelle, quand même, c'est qu'il était connu de la DCRI non pas spé-cialement parce qu'il était islamiste, mais parce qu'il avait un correspondant au renseignement intérieur", relève de son côté Yves Bonnet, ex-patron de la Direc-tion de la surveillance du territoire (DST) dans La Dépêche du Midi. "Or, ajoute-t-il, avoir un correspondant, ce n'est pas tout à fait innocent."

Mohamed Merah avait été entendu en novembre 2011 par un agent de la DCRI de Toulouse pour "recueillir des explications sur son voyage en Afghanistan", se-lon Squarcini. C'est ce même agent qui est intervenu pour négocier avec lui lors du siège du Raid et qui s'est entendu dire par Merah : "De toute façon, je devais t'appeler pour te dire que j'avais des tuyaux à te donner, mais en fait, j'allais te fumer."

Catherine Fournier

http://www.francetv.fr/info/merah-etait-il-un-indic-des-renseignements-francais_77223.html

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http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62650

Nouveaux hommages aux tués

L'Alsace

le 26/03/2012 à 05:00

Une rose à la main, six mille personnes ont participé hier à une marche silen-cieuse multiconfessionnelle dans le quartier de la Roseraie, à Toulouse, où trois enfants et un enseignant juifs ont été tués lundi dernier par Mohamed Merah.

À Strasbourg, environ 300 personnes se sont rassemblées hier en fin de matinée devant la synagogue de la Paix en mémoire des sept victimes du tueur et pour témoigner leur soutien à leurs familles.

Plusieurs centaines de personnes, dont le maire de Paris, Bertrand Delanoë, la réalisatrice Yamina Benguigui, le chanteur Yannick Noah ont également partici-pé à un cortège à Paris, de la place de la Bastille à celle de la Nation, contre le racisme et l’antisémitisme. http://www.lalsace.fr/actualite/2012/03/26/nouveaux-hommages-aux-tues

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62631

Commémoration à Drancy du premier convoi de déporta-tion: l'ombre de Merah

Nouvel Obs

Créé le 27-03-2012 à 13h43 - Mis à jour à 14h20

DRANCY, Seine-Saint-Denis (AP) — Huit jours après la tuerie de Toulouse, le spectre de Mohamed Merah planait mardi sur la commémoration à Drancy du départ du premier convoi français de déportation vers les camps de la mort il y a 70 ans. Le chasseur de nazis Serge Klarsfeld a estimé à cette occasion que l'in-tégrisme islamiste avait repris le flambeau de l'antisémitisme.

Une cérémonie devant l'ancien camp de Drancy rappelait ce premier convoi qui, parti le 27 mars 1942, allait, après une halte par Compiègne, conduire 1.112 hommes juifs jusqu'au camp d'Auschwitz. Seuls 19 survivront. Jusqu'en 1944, 76.000 personnes seront déportées de France en 79 convois - dont près de 63.000 dans les 67 convois partis de Drancy, dans la proche banlieue nord-est de Paris.

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"La haine anti-juifs qui a conduit ces dizaines de milliers de victimes à une mort atroce reste, hélas, permanente et vivace, même si elle a changé de vecteur et si à l'idéologie hitlérienne s'est substituée la frange la plus extrémiste de l'is-lam", a souligné Serge Klarsfeld, qui préside l'association des Fils et filles de dé-portés juifs de France. "Chaque génération de Juifs est confrontée à des me-naces et aux tentatives de mise à exécution de ces menaces. Face à cette situa-tion, nous devons faire preuve de vigilance, de sagesse, de combativité et d'uni-té".

"Nous sommes presque désespérés", a confié dans un discours le président du Mémorial de la Shoah, Eric de Rothschild, à peine plus d'une semaine après la fusillade qui a fait quatre morts dont trois enfants dans une école juive de Tou-louse. Mohamed Merah, un jeune Français d'origine algérienne se réclamant d'Al-Qaïda, a revendiqué ce massacre, avant d'être tué jeudi dernier par les poli-ciers qui tentaient de l'arrêter et sur lesquels il avait ouvert le feu.

"Que faire quand la même haine, les mêmes mots qu'il y a 70 ans prononcés par des soi-disant hommes de religion appellent ouvertement au meurtre des Juifs?", s'est demandé Eric de Rothschild. "Que faire quand ces mots, ces prêches, sou-tenus par des ennemis nombreux, riches, agissants, tournent la tête d'hommes simples et en font des robots assassins sans âme?".

En guise de réponse, il a prôné l'éducation. "Mais à côté de cela, il faut absolu-ment aujourd'hui stigmatiser de la façon la plus violente, condamner de plus en plus, que ce soit en France ou à l'étranger, en paroles et en actes, cette dérive de l'islam qui se propage en ce moment de plus en plus", a plaidé le président du Mémorial de la Shoah.

Contre l'antisémitisme et le racisme, "notre vigilance doit être sans faille et notre intransigeance absolue. Il y va de nos valeurs", a mis en garde Marc Laffi-neur, secrétaire d'Etat aux Anciens combattants. "Si 70 ans ont passé, elles n'en demeurent pas moins menacées par tous ceux qui n'aspirent qu'à semer la vio-lence et la haine. Et ils sont nombreux, hélas, à se faire les chantres sacrificiels d'idéologies barbares qui ne visent qu'à la négation de l'autre".

"Avec l'assassinat de sept de nos compatriotes, nous en avons fait ces jours der-niers l'expérience tragique", a souligné M. Laffineur, en référence aux trois para-chutistes tués à Toulouse et Montauban les 11 et 15 mars et aux quatre per-sonnes abattues au collège-lycée juif Ozar Hatorah le 19 mars. Le secrétaire d'Etat a été le seul à prononcer le nom du jeune homme identifié par les autori-tés comme l'auteur de ces actes.

Pour Jean-Christophe Lagarde, le député-maire de Drancy, "les quelques jours qui viennent de se passer montrent que d'autres, avec d'autres mots, avec d'autres thèses que les nazis, sont toujours capables de faire resurgir l'antisémi-tisme et le racisme". AP

cb/mw http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120327.FAP2053/commemoration-a-drancy-du-premier-convoi-de-deportation-l-ombre-de-merah.html

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http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62653

Agression. Un jeune juif a été frappé et victime d’in-sultes antisémites

Ouest-France

mardi 27 mars 2012

Un jeune garçon juif de 12 ans a été victime d’une « agression à caractère anti-sémite », lundi dans le XIIIe arrondissement de Paris, par trois autres garçons, alors qu’il sortait du collège Ozar Hatorah.

Le garçon, sortait de son collège, du même nom que celui où la tuerie de Tou-louse a eu lieu, lorsqu’il a été abordé par trois autres jeunes âgés d’environ 13-14 ans, qui ont proféré des « insultes à caractère antisémite ».

D’après les déclarations de la victime, il a été frappé à la tête par l’un des présu-més agresseurs mais n’a pas été blessé.

Les effectifs de la direction de l’ordre public (DOPC), qui surveillent les établisse-ments juifs à Paris, sont rapidement intervenus, après que le collégien se soit ré-fugié chez sa grand-mère qui les a prévenus.

La famille du jeune garçon a été « vivement incitée à déposer plainte » au com-missariat.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Agression.-Un-jeune-juif-a-ete-frappe-et-victime-d-insulte-antisemite_6346-2059712-fils-tous_filDMA.Htm

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62656

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

France : Marches contre le racisme

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Plusieurs milliers de personnes contre le racisme se sont rassemblées à Paris et dans d’autres grandes villes de France ce dimanche.

Abdelkader Merah, le frère aîné du Mohamed Merah, a été écroué, après avoir été mis en examen pour complicité d'assassinats et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme.

Plusieurs milliers de personnes ont participé dimanche à une marche contre le racisme, pour rendre hommage aux victimes du Mohamed Merah, qui a abattu à Toulouse trois enfants et leur enseignant juif, et trois militaires.

Après les tueries de Toulouse et de Montauban, des rassemblements contre le racisme s'organisent partout en France.

A Paris, dimanche, une marche a réuni plusieurs milliers de personnes. A Tou-louse, près de l'école juive, où enseignaient les morts, les représentants ont ren-du hommage aux enfants et à l'enseignant assassinés. A Lyon, environ 200 per-sonnes et à 300 personnes se sont rassemblées dimanche matin.

En larmes un imam à Paris dit : « L’Islam, ce n’est pas ça ! ». http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/monde/14/france--marches-contre-le-racisme/2254

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62626

USA/TURQUIE/SYRIE

Syrie: l'armée bombarde Homs, la Turquie et la Norvège ferment leurs ambassades

Nouvel Obs

Créé le 26-03-2012 à 18h11 - Mis à jour à 19h01

BEYROUTH (AP) — L'armée syrienne a pilonné lundi des quartiers tenus par l'in-surrection à Homs, dans le centre du pays. Ces bombardements, qui durent de-puis plusieurs jours, semblent destinés à préparer un assaut pour déloger les combattants de la troisième ville du pays.

Le régime du président Bachar el-Assad poursuit son offensive contre l'opposi-tion malgré un isolement international croissant. La Turquie, ancien allié devenu son plus critique le plus virulent, a fermé son ambassade à Damas et rappelé son ambassadeur. Lundi, la Norvège annonçait à son tour qu'elle avait aussi dé-cidé de fermer sa représentation diplomatique pour des raisons de sécurité.

Les pressions internationales et la mission "de la dernière chance", selon le pré-sident russe Dimitri Medvedev, de l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan n'ont pas jusqu'ici suspendu ni même ralenti la répression me-née par le régime. Selon l'ONU, plus de 8.000 personnes sont mortes depuis le

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début du mouvement de contestation il y a un an.

Depuis plusieurs jours, les opposants de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, basé à Londres, et les Comités locaux de coordination signalent des bombardements à Homs. D'après l'Observatoire, des obus de mortier ont été ti-rés sur le quartier central de Warcheh. D'après les CCL, 19 personnes ont été tuées lundi dans des violences dans tout le pays, dont neuf à Homs. L'Observa-toire faisait état quant à lui d'un bilan de dix morts, dont cinq à Homs.

Des vidéos amateur mises en ligne par des militants syriens montraient des co-lonnes de fumée s'élevant de plusieurs points du centre-ville, alors qu'on enten-dait des explosions. Un habitant rapportait que, par moments, quatre obus par heure en moyenne tombaient sur le secteur.

Le 1er mars, les forces du régime avaient envahi le quartier rebelle de Baba Amr, mais des poches de résistance subsistent dans la ville, l'une des plus dure-ment touchées par la répression.

Par ailleurs, selon l'Observatoire, le cadavre du militant Khalaf Mohammed al-Chab a été retrouvé dimanche soir, quelques heures après son enlèvement près de la ville de Derbasiyeh, à majorité kurde, dans le nord-est du pays. C'était le neveu du défunt responsable kurde Mechaal Tamo, assassiné en octobre der-nier.

Dimanche soir, la Turquie a annoncé que les activités de son ambassade à Da-mas étaient "temporairement suspendues". Mais le consulat d'Alep reste opéra-tionnel, selon un bref communiqué posté dimanche soir sur le site de l'ambas-sade. Le pays a également rappelé son ambassadeur et plusieurs autres diplo-mates.

De son côté, le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Gahr Stoere a précisé que l'ambassade norvégienne était fermée jusqu'à nouvel ordre, mais qu'un diplomate continuerait de travailler en Syrie via l'ambassade danoise.

Plusieurs pays, dont la France, les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et le Qatar ont déjà fermé leurs ambassades en Syrie. Il y a deux jours, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait prévenu qu'Ankara était au bord de la rupture diplo-matique avec Damas.

Ancien allié de la Syrie, avec laquelle elle partage une frontière de 911km, la Turquie a dit ne pouvoir fermer les yeux sur les violences perpétrées à sa porte. Quelque 17.000 réfugiés syriens se trouvent aujourd'hui en Turquie, pour beau-coup dans des camps provisoires. Le pays a également accueilli des civils et dé-serteurs de l'armée voulant se mettre à l'abri pour pouvoir se regrouper.

M. Erdogan s'est entretenu dimanche avec le président américain Barack Oba-ma de la situation en Syrie, avant un sommet sur la sécurité nucléaire à Séoul. A la suite du sommet, des responsables américains ont fait savoir lundi que les Etats-Unis et plusieurs de leurs alliés envisageaient de fournir à l'opposition sy-rienne une aide médicale, ainsi qu'en matière de communications et autre assis-

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tance "non létale".

A Damas, l'agence officielle SANA a rapporté que les troupes syriennes avaient déjoué une tentative d'infiltration d'un "groupe terroriste armé" qui tentait d'en-trer dans le pays depuis la Turquie. Les troupes ont tué ou blessé plusieurs de ses membres, selon SANA, qui ajoute que des équipes médicales turques ont évacué les morts et blessés en Turquie.

Les Etats-Unis, l'Europe et plusieurs pays arabes ont appelé le fils de Hafez el-Assad à mettre fin aux violences et à quitter le pouvoir. Mais la Russie et la Chine, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont empêché jus-qu'à présent que l'instance approuve une condamnation du régime syrien.

La Syrie est le dernier allié de la Russie au Moyen-Orient et un important client de l'industrie de l'armement russe. Mais Moscou commence à donner des signes d'impatience envers le régime. Le président russe Dimitri Medvedev, a apporté dimanche son soutien à la mission de Kofi Annan, qu'il a reçu à Moscou avant que ce dernier ne se rende à Pékin.

A la veille de l'ouverture du sommet de la Ligue arabe, qui se tiendra pour trois jours à Bagdad, le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari a fait savoir que les chefs d'Etat et de gouvernement arabes n'exigeraient pas la dé-mission de Bachar el-Assad, ajoutant que l'opposition syrienne devait se mettre d'accord sur une stratégie unique pour mettre fin à la crise.

D'après lui, les dirigeants réunis à Bagdad se mettront vraisemblablement d'ac-cord sur une solution "réalisable" pour faire cesser les violences. Elle s'inscrira dans la lignée des précédentes propositions de la Ligue arabe pour un transfert pacifique du pouvoir à un vice-président avant la tenue d'élections transpa-rentes.

Dimanche soir, le mouvement islamiste interdit des Frères musulmans a annon-cé de son côté que si Bachar el-Assad était renversé il oeuvrerait à bâtir un Etat démocratique "moderne" et ne tenterait pas de dominer la vie politique du pays. Cette déclaration du plus influent groupe d'opposition syrien, qui appartient à la majorité sunnite, apparaît destiné à rassurer les minorités du pays, essentielle-ment les Alaouites, dont fait partie la famille Assad, et les chrétiens. AP

sb/v0/mw http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120326.FAP2034/syrie-l-armee-bom-barde-homs-la-turquie-et-la-norvege-ferment-leurs-ambassades.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62621

La Turquie ferme son ambassade en Syrie à titre tempo-raire

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Ouest-France

lundi 26 mars 2012

La Turquie a décidé de fermer temporairement son ambassade dans la capitale syrienne Damas, a fait savoir lundi le ministère turc des Affaires étrangères.

La semaine dernière, le ministère avait demandé à tous les Turcs se trouvant en Syrie de rentrer en Turquie dès que possible et avait annoncé son intention de fermer la section consulaire de l’ambassade à Damas.

Le 1er avril, la Turquie doit accueillir à Istanbul une réunion des « amis de la Sy-rie », qui regroupent la majeure partie des pays arabes et occidentaux, pour re-chercher des moyens de presser le régime syrien de mettre fin à la répression. Plus de 50 pays avaient été représentés lors de la première réunion des « Amis de la Syrie », fin février à Tunis.

La Turquie héberge sur son sol plus de 16 000 réfugiés syriens qui ont fui les violences dans leur pays. Elle héberge également des combattants de l’Armée syrienne libre (ASL, insurgés) et permet à l’opposition syrienne de se réunir ré-gulièrement à Istanbul.

Le Qatar, qui assure la présidence tournante de la Ligue, et la Turquie ont de-mandé aux opposants au président Bachar al Assad de se réunir ce lundi et mar-di à Istanbul, en préalable à la réunion des « Amis de la Syrie ».

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-La-Turquie-ferme-son-ambassade-en-Sy-rie-a-titre-temporaire_6346-2059339-fils-tous_filDMA.Htm

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62623

Retour de l'ambassadeur de Turquie en Syrie

CRI

2012-03-27 17:02:46 xinhua

L'ambassadeur de Turquie en Syrie, Omer Onhon, et 27 membres du personnel diplomatique sont arrivés mardi matin au port de Mersin, dans le sud de la Tur-quie, a rapporté l'agence de presse privée Dogan.

L'ambassadeur a quitté lundi la Syrie, accompagné d'un convoi de 15 voitures, après avoir été rappelé par Ankara, a affirmé l'agence Dogan, ajoutant qu'ils étaient passés par le Liban et avaient quitté le port de Beyrouth à 18H00 heure locale (15H00 GMT).

La compagnie aérienne Turkish Airlines va interrompre ses vols à destination de

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la Syrie à partir de la fin du mois et refusera d'accepter les réservations faites pour des vols à destination de la Syrie après le 1er avril, selon l'agence Dogan.  La Turquie a suspendu l'ensemble de ses activités et services diplomatiques dans son ambassade à Damas, a rapporté lundi l'agence semi-officielle turque Anatolia.

La Turquie, autrefois alliée proche de la Syrie, a appelé à maintes reprises Da-mas à mettre fin aux violences contre les civils et a imposé des sanctions à l'en-contre de la Syrie, dont un embargo sur les armes.

http://french.cri.cn/621/2012/03/27/442s275250.htm

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62643

L'info vue par la TRT (3)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Ambassade de Turquie fermée, le personnel rapatrié

L’ambassade de Turquie à Damas dont les activités avaient été arrêtées le 22 Mars est fermée le 26 Mars. Apres la collaboration entre la Turquie et les Etats-Unis, la Turquie continue à montrer son attitude contre la cruauté syrienne. Se-lon l’explicitation sur le site Internet officiel de l’ambassade, à partir de 26 Mars toutes les activités sont temporairement suspendues.

Après avoir parti de Damas, l’ambassadeur Ömer Önhon et son personnel, sont aujourd’hui arrivés au port Mersin.

Le Ministre des Affaires Etrangères Ahmet Davutoğlu a considéré le processus de la fermeture de l’ambassade comme un fort message.

Les activités de l’ambassade de Turquie à Alep continuent.

Date de l'information : 27 Mars 2012 10:39 Mise à jour à : 27 Mars 2012 10:57

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http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/ambassade-de-tur-quie-fermee-le-personnel-rapatrie/2269

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62645

TURQUIE

Ankara ignore le rapport américain sur les violations des libertés religieuses en Turquie

NAM

Le ministère turc des affaires étrangères a rejeté le 23 mars comme « nul et non avenu » le rapport que venait de publier la Commission des Etats Unis sur les li-bertés religieuses dans le monde, et qui dénonçait notamment les violations persistantes des droits des minorités chrétiennes en Turquie. “Ce rapport, qui a été réalisé par des personnalités politiques représentant certains groupes d’inté-rêts, contredit les conclusions du Département d’Etat américain telles qu’elles ont été présentées dans son rapport annuel”, indique le ministère turc dans une réponse écrite citée par le journal Hurriyet.

Cette commission “feint d’ignorer” les measures prises récemment par la Tur-quie en matière de libertés religieuses et de protection des droits des minorités non musulmanes, poursuit le texte de la déclaration ministérielle turque. Le mi-nistère turc des affaires étrangères accuse aussi le rapport de faire l’impasse sur les récentes manifestations d’islamophobie en Europe, et sur les agressions vi-sant les mosquées et des chefs religieux musulmans. Autant de raisons qui mon-treraient que le rapport serait inspiré par des « motivations politiques » selon le ministère turc.

mardi 27 mars 2012, Gari ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=78203

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62647

Turquie : le général Basbug devant ses juges

Euronews

26/03 16:33 CET

C’est un procès retentissant qui s’est ouvert ce lundi en Turquie. Soupçonnés d’avoir fomenté un complot contre le gouvernement islamo-conservateur de Re-cep Tayyip Erdoğan, des dizaines de haut-gradés de l’armée se retrouvent dans le box des accusés.

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Parmi eux, le général Ilker Basbug, ancien chef d‘état-major des armées. La jus-tice l’accuse d’avoir un temps dirigé le réseau Ergenekon, une organisation se-crète découverte en 2007, et qui envisageait selon la justice de faire tomber le premier ministre.

“La décision prise par la Cour est contraire à la loi, s’indigne son avocat Ilkay Se-zer. Nous continuerons à manifester nos objections lors des prochaines étapes de la procédure. Je persiste à croire que ce tribunal n’est pas habilité à juger mon client.”

Un procès qui a très vite pris une tournure politique avec d’un côté les islamo-conservateurs et de l’autre, la nébuleuse kémaliste et laïque dont l’armée était jusque-là l’un des garants.

Copyright © 2012 euronews

Voir la vidéo:http://www.youtube.com/watch?v=Trf8Jd5qpzE

http://fr.euronews.com/2012/03/26/turquie-le-general-basbug-devant-ses-juges/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62634

Un ancien général jugé pour tentative de putsch

20 minutes

26 mars 2012 17:21; Act: 26.03.2012 17:29

Le procès de l'ancien chef d'Etat-major des armées turques, Ilker Basbug, s'est ouvert lundi devant un tribunal près d'Istanbul. Il est jugé pour un projet suppo-sé de coup d'Etat.

Le général Basbug, 68 ans, qui a été à la tête des armées de 2008 à 2010, est en détention préventive depuis le 6 janvier et risque la prison à vie. Il a comparu devant la cour de Silivri, dans la banlieue d'Istanbul, dans le cadre d'un procès en cours pour divers complots présumés visant à renverser le gouvernement is-lamo-conservateur.

A l'ouverture de l'audience, son avocat a réclamé que l'ex-général soit jugé par la Cour suprême, le nom pris par la Cour constitutionnelle lorsqu'elle juge les hauts dirigeants de l'État. Les juges ont rejeté cette demande, précise Anatolie.

«L'Armée turque n'a jamais été défaite», a glissé M. Basbug à des amis et des membres de sa famille qui assistent à son procès. «Toute cette affaire va retom-ber», a-t-il ajouté, se disant prêt à se battre pour établir son innocence.

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Instrument?

L'armée turque s'est longtemps posée en garante de la laïcité, et a par trois fois pris le pouvoir, en 1960, 1971 et 1980, et a forcé le départ du gouvernement is-lamiste en 1997. Mais elle a perdu son influence politique après des réformes engagées par le Parti pour la Justice et le Développement (AKP) du premier mi-nistre Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2002.

Des dizaines d'officiers, actifs ou à la retraite, ont été arrêtés depuis 2008, accu-sés de complot contre le pouvoir, dans le cadre d'une enquête massive baptisée Ergenekon. Ilker Basbug est le plus gradé d'entre-eux. Lorsqu'il avait été arrêté, le général avait qualifié de «tragicomiques» les accusations portées contre lui, affirmant que s'il l'avait voulu, il aurait pu renverser le gouvernement.

Un communiqué distribué à la presse par des proches d'officiers incarcérés, ac-cuse la justice d'avoir «falsifié les faits et les preuves» et réclame l'abandon des poursuites pénales.

Certains milieux voient l'arrestation de M. Basbug et des dizaines d'autres mili-taires comme un indicateur important du processus démocratique dans le pays. Mais l'opposition voit Ergenekon comme un dossier d'instruction sans fin, deve-nu l'instrument du gouvernement afin d'éliminer ses opposants au sein de l'ar-mée et de l'administration.

Autre prochain procès

L'enquête sur Ergenekon remonte à la découverte d'une cache d'armes en 2007, à l'époque où l'armée s'opposait à la nomination d'Abdullah Gul à la présidence du pays, en raison de son penchant islamiste.

Beaucoup de Turcs disent douter de l'existence d'une telle organisation. Mais le fort soutien de l'opinion publique au programme de réformes du gouvernement conforte Recep Tayyip Erdogan dans la lutte d'influence qu'il livre à une institu-tion militaire largement décrédibilisée.

Le 4 avril doit s'ouvrir à Ankara la première audience du procès des généraux responsables du coup d'Etat de 1980, parmi lesquels l'ancien président et an-cien chef des armées Kenan Evren, aujourd'hui âgé de 94 ans.

(ats) http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Un-ancien-g-n-ral-jug--pour-tentative-de-putsch-16667181

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62633

 Le shampooing qui fait Führer !

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Courrier International

26.03.2012

Les petits écrans turcs diffusent en ce moment une publicité pour le moins dou-teuse. On y voit, sur fond de film d'archives en noir et blanc, un Hitler vociférer en turc – sous-titré en allemand – : "Si tu ne t'habilles pas comme une femme, alors n'utilise pas un shampooing de femmes ! Il y a désormais le shampoing Biomen 100 % homme. Si tu es un homme, tu utilises le shampooing Biomen !" Le spot passe notamment sur la très populaire chaîne de football Lig TV. La chaîne de télévision turque Habertürk a, quant à elle, décidé de ne pas diffuser cette publicité.

La communauté juive de Turquie a crié au scandale, alors que les réactions ont été plutôt rares dans la presse turque. L'éditorialiste de Hürriyet, Fatih Cekirge, a pourtant réagi : "Cette publicité est nulle, parce qu'elle est blessante pour les femmes et qu'elle met l'accent sur le caractère 'masculin' du plus grand criminel fasciste de l'histoire. Cette publicité prétend que ce shampooing peut laver des cheveux, mais qui va nettoyer la saleté créée par cette pub ?"

http://www.courrierinternational.com/breve/2012/03/26/le-shampooing-qui-fait-fuehrer

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62625

Hitler dans une pub pour du shampoing

7 sur 7

Par: Céline Bayet 26/03/12 - 12h44

Une publicité pour une marque de shampoing pour hommes a provoqué la co-lère de plusieurs organisations juives.

Cette campagne publicitaire pour la marque de shamping Biomen a été réalisée en Turquie. Sur ces images, on peut voir Hitler vanter les mérites de ce sham-poing "100% réservé aux hommes". Une publicité de très mauvais goût qui a choqué de nombreuses organisations juives.

Outrées à la vision de cette représentation du dictateur allemand, de nom-breuses organisations juives ont demandé à la firme turque de retirer immédia-tement cette publicité. "Il est totalement inacceptable d'utiliser Hitler dans une campagne de publicité. Il est l'incarnation de la cruauté et la barbarie", s'est in-dignée la communauté juive de Turquie qui craint de voir l'image du chef nazi banalisée. Toutefois, la marque de shampoing a catégoriquement refusé de ces-ser la diffusion de cette vidéo. http://www.youtube.com/watch?v=SIsp8v-_9bM&feature=player_embedded

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http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolite/article/detail/1414170/2012/03/26/Hitler-dans-une-pub-pour-du-shampoing.dhtml

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62624

Turquie : Hitler vante les mérites d’un shampooing

Elle

Par L.R. - Le 27/03/2012

Dans un film de 12 secondes, l’entreprise turque Biomen a choisi une égérie particulière pour un « shampooing 100 % masculin » : Hitler. Un spot au goût douteux qui a naturellement provoqué l’indignation et la colère de la commu-nauté juive en Turquie et à l’étranger, samedi dernier.

Doublée en turc et sous-titrée en allemand, cette publicité montre Hitler invitant les consommateurs à acheter ce shampooing pour homme. « Si vous ne portez pas de robe de femme, vous ne devriez pas non plus utiliser son shampooing », explique l’ancien dictateur nazi. « L'utilisation d'images du dictateur violemment antisémite et responsable de l'assassinat massif de 6 millions de Juifs et de mil-lions d'autres personnes lors de l'Holocauste pour vendre du shampooing est un procédé marketing dégoûtant et déplorable », s’est indigné Abraham H. Fox-man, directeur de la ligue antidiffamation et survivant de l’Holocauste.« C’est to-talement inacceptable d’utiliser dans une publicité Hitler, l’exemple le plus frap-pant de cruauté et de sauvagerie (…) pour se différencier ou susciter l’intérêt », a déclaré la communauté juive de Turquie samedi qui a indiqué avoir contacté l’agence de publicité pour qu’'elle retire le spot. Elle attend également des ex-cuses publiques.

Hulusi Derici, le créateur du spot controversé, a affirmé dans une interview au magazine Marketing Türkiye : « Si les gens parlent de la publicité pour un pro-duit, cela fait exister le produit. S’ils ne comprennent pas la blague, c’est leur problème. »

http://www.elle.fr/Societe/News/Turquie-Hitler-vante-les-merites-d-un-shampooing-1973658

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62654

TURQUIE/RUSSIE

Rencontre entre Medvedev et le premier ministre turc à Séoul

12:14 27/03/2012 SEOUL, 27 mars - RIA Novosti

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Le président russe Dmitri Medvedev s'est entretenu avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en marge du sommet pour la sécurité nucléaire qui se déroule à Séoul, a annoncé mardi un correspondant de RIA Novosti.

MM. Medvedev et Erdogan se sont serrés la main en présence des journalistes, avant de s'entretenir à huis clos.

Côté russe, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le conseiller du président Sergueï Prikhodko ont pris part à cet entretien.

http://fr.ria.ru/world/20120327/194055114.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62648

L'info vue par la TRT (4)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Sommet Nucléaire : La rencontre Erdoğan-Medvedev

Le Premier Ministre Erdoğan continue à se rencontrer avec les autres chefs d’état. Apres son discours dans la réunion sur la sécurité nucléaire, il s’est ren-contré avec le président russe Dimitri Medvedev. Selon les rapports, la situation en Syrie sera discutée pendant la rencontre.

Erdoğan a aujourd’hui fait un discours dans la réunion sur la sécurité nucléaire. Il a indiqué que l’objectif du désarmement global est la responsabilité commune du monde entier. « Nous tous sommes chargé de fournir la sécurité nucléaire dans nos pays » dit le Premier Ministre.

Erdoğan aussi déclaré que la Turquie obéit au principe de bénéficier pacifique-ment de l’énergie nucléaire et enfin a ajouté qu’il soutient les pays qui utilisent l’énergie nucléaire à condition d’obéir aux règles internationales.

Erdoğan a mis accent à leur objectif de fournir de la production d’électricité des sources nucléaires à partir de 2030.

Date de l'information : 27 Mars 2012 15:42 Mise à jour à : 27 Mars 2012 16:07

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/sommet-nucleaire--la-rencontre-erdogan-medvedev/2276

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http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62655

TURQUIE/BOSNIE-HERZEGOVINE

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Zivkovic à Ankara

Le président de la grande assemblée turque Cemil Çiçek a rencontré Milorad Zivkovic, le président de la chambre des représentants en Bosnie-Herzégovine.

Çiçek, qui a qualifié les relations entre la Turquie et la Bosnie-Herzégovine en tant que sincères, a dit qu’il faut faire des Balkans une géographie de paix et de coopération et non pas une place de guerre et de confrontation.

Zivkovic a remercié les contributions faites par la Turquie envers son pays.

Zivkovic a rencontré premièrement le président de la grand assemble turque.

Accueillant son invité bosniaque à l’entrée du parlement, le président de la grande assemblée turque Cemil Ciçek a dit que la Bosnie-Herzégovine avait une place particulière en Turquie et que les deux ont des relations sincères.

Zivkovic a dit que les relations bilatérales ont suivi un cours favorable et a listé le support turc pour la Bosnie-Herzégovine pour faire partie des organisations in-ternationales.

Date de l'information : 26 Mars 2012 16:36 Mise à jour à : 26 Mars 2012 23:42 http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/zivkovic-a-ankara/2266

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62622

TURQUIE/IRAK

Le sommet de Bagdad et la conférence d’Istanbul...

L'Orient-Le Jour

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Par Scarlett HADDAD | 27/03/2012

Dans quelques jours, la capitale irakienne Bagdad sera le théâtre du prochain sommet arabe. C’est une date importante pour l’Irak puisqu’elle signifie son re-tour en tant qu’acteur au sein de la Ligue arabe, après les années durant les-quelles il luttait pour sa survie, à l’ombre de la présence américaine et après les années d’opprobre lorsque le régime de Saddam Hussein était placé au ban des nations, y compris de la Ligue arabe, après son invasion du Koweït en 1990. Le Liban compte participer à ce sommet au plus haut niveau, puisque c’est le pré-sident de la République qui y présidera la délégation libanaise, et des sources diplomatiques locales estiment que la seule tenue de ce sommet est déjà d’une grande importance. Surtout après les pressions exercées sur le pays pour tenter de reporter le sommet ou alors d’en modifier le lieu, sous prétexte de l’instabili-té qui règne en Irak. Mais avec ténacité, le Premier ministre Nouri al-Maliki a re-fusé de modifier quoique ce soit, et le sommet devrait – sauf imprévu – se tenir sous la plus haute surveillance le 29 mars.

Al-Maliki a réussi à éliminer un à un les obstacles, d’abord sécuritaires, en impo-sant à la capitale des mesures très sévères de sécurité, et ensuite politiques. Il avait commencé par vouloir inviter le régime syrien, mais en raison des pres-sions, il a accepté de ne pas adresser d’invitation à Bachar el-Assad, conformé-ment à la décision du Conseil des ministres arabes qui avait gelé la participation de la Syrie à la Ligue. Al-Maliki espère à travers ce sommet recentrer les équi-libres au sein de cette même Ligue, qui ont basculé ces derniers temps en fa-veur des pays du Golfe, Qatar et Arabie saoudite en tête. Il bénéficie déjà de l’appui de plusieurs pays membres, dont l’Algérie et plus discrètement l’Égypte qui ont chacune ses raisons propres pour vouloir un compromis en Syrie et un règlement rapide de la crise actuelle. Pour bien marquer son recentrage arabe, le Premier ministre irakien a annoncé qu’il ne compte pas convier de chefs d’État ou responsables étrangers à ce sommet. Cette décision couvre certes le président iranien Mahmoud Ahmadinejad (qui s’invite généralement dans les sommets arabes), mais elle englobe aussi le Premier ministre turc Erdogan, dont les interventions répétées dans les affaires arabes dérangent ceux qui, au sein de la Ligue, veulent redonner du poids à l’arabité et ne voient pas d’un bon œil le leadership que la Turquie cherche à imposer dans la région.

Mais la riposte turque ne s’est pas fait attendre, puisque la seconde conférence des amis de la Syrie a été fixée au 1er avril à Istanbul, c’est-à-dire au lendemain du sommet arabe, dans une volonté de reprendre rapidement la main et de ne pas permettre aux résolutions du sommet arabe (s’il y en a) d’avoir un impact éventuel sur la situation en Syrie. En principe, le Vatican et la France seront conviés à la réunion d’Istanbul dans une tentative de rassurer les minorités reli-gieuses de Syrie et de les pousser ainsi à retirer leur appui au régime. C’est dire qu’il y a une volonté réelle de court-circuiter le sommet de Bagdad, avant même de connaître ses résultats, dans un seul but : empêcher le régime syrien de mar-quer des points en misant sur les divergences arabes à son sujet. Car nul ne se fait d’illusions, le dossier syrien constituera le plat principal au menu des chefs d’État et dirigeants arabes. Certains tenteront sans doute d’évoquer la situation à Bahreïn, mais la Syrie restera le dossier central, divisant les pays arabes entre ceux qui veulent armer l’opposition syrienne et renverser le régime actuel par

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tous les moyens, et ceux qui préconisent une solution négociée via un dialogue entre le régime et l’opposition. La déclaration du secrétaire général de la Ligue Nabil al-Arabi portant sur le fait que le départ de Bachar el-Assad ne sera pas évoqué au cours du sommet n’a pas dû plaire à tous les participants, mais elle donne déjà le ton de ce que sera ce sommet qui cherchera à aboutir à une dé-claration minimale, dans le genre de l’appui à la mission de l’envoyé spécial de l’ONU, Kofi Annan, pour masquer les profondes divergences entre ses membres. Mais ce qui semble certain c’est que la tenue du sommet de Bagdad peut être considérée comme un point en faveur du régime syrien en permettant aux diri-geants qui ne veulent pas d’un changement du pouvoir en Syrie, pour des rai-sons à la fois internes et régionales, de mettre un frein à la tendance extrémiste prônée par les autres. Mais pour bien montrer que le sommet de Bagdad ne changera en aucun cas la donne régionale, la Turquie s’est empressée de durcir ses positions, en décidant de rappeler son ambassadeur à Damas et en tentant d’obtenir une participation maximale à la seconde conférence des amis de la Sy-rie, pour éviter ainsi le semi-échec de la première conférence qui s’était tenue à Tunis. Ce qui ne l’empêche pas d’entamer des négociations secrètes avec l’Iran pour tenter de récupérer des officiers de l’armée turque tombés entre les mains du régime syrien, moyennant le retour à Téhéran des ingénieurs iraniens arrêtés par des groupes de l’opposition syrienne dans le nord de la Syrie... http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/751756/_Le_sommet_de_Bagdad_et_la_conference_d%27Istanbul....html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62632

SHOAH

Rescapés du premier convoi de juifs pour Auschwitz-Bir-kenau, ils témoignent

La-Croix

26/3/12 - 18 H 40 mis à jour le 27/3/12 - 12 H 09

Légende photo : Simon Gutman (en bas à gauche) et ses camarades d'évasion (photo : DR).

Le 27 mars 1942, le premier train de déportés juifs partait de France pour Au-schwitz-Birkenau, avec 1 112 hommes.

Dix-neuf seulement en revinrent. Simon Gutman (88 ans) et Jacques Smaer (90 ans), les deux derniers rescapés encore en vie, témoignent.

Des commémorations doivent se dérouler mardi 27 mars 2012 à Drancy, où ces déportés furent auparavant détenus, ainsi qu’à Compiègne et au Mémorial de la Shoah, à Paris.

Simon Gutman, rescapé du premier convoi de juifs... by la-croix

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http://www.dailymotion.com/video /xppqnw_simon-gutman-rescape-du-premier-convoi-de-juifs-pour-auschwitz-bir-kenau_news#from=embed1942, année de sinistre mémoire marquée par le début de la déportation des juifs de France, qui en trois ans allait coûter la vie à plusieurs dizaines de milliers d’entre eux (1). Le 27 mars de cette année-là, le premier train de déportés juifs quittait la France pour l’Allemagne. Plus exactement pour le camp d’Auschwitz-Birkenau, dans la Pologne occupée par Hitler. 1 112 hommes en tout. 19 seule-ment en reviendront, dont Simon Gutman (88 ans) et Jacques Smaer (90 ans). Les deux derniers témoins en vie de ce convoi de la barbarie nazie doivent parti-ciper aujourd’hui aux commémorations organisées à Drancy et Compiègne, ainsi qu’au Mémorial de la Shoah à Paris.

Retour dans le passé. Lors des premières rafles de juifs, effectuées en 1941 avec la complicité active de la police française à Paris, où ils résident avec leur famille, les deux hommes de 17 et 20 ans sont arrêtés. La première rafle a lieu le 14 mai : convoqués par la préfecture de police pour examen de situation, 3 747 juifs étrangers (polonais, tchécoslovaques et ex-autrichiens) sont envoyés dans les camps du Loiret de Beaune-la-Rolande et Pithiviers.

La deuxième se déroule le 20 août. Ce jour-là, 4 232 juifs étrangers et français sont interpellés en pleine rue dans plusieurs arrondissements, après contrôle des papiers, et transférés au camp de Drancy, qui vient de s’ouvrir au nord de la capitale. La troisième sera effectuée le 12 décembre : 743 juifs « notables » (élus, avocats, médecins, professeurs, ingénieurs, commerçants) seront alors emmenés de force de leur domicile au camp de Royallieu à Compiègne (Oise).

Jacques Smaer et Simon Gutman ont été victimes de la deuxième rafle. À Dran-cy, ils ont, avant même d’être déportés, affronté la faim et la soif. Et la peur lorsque, par exemple, Theodor Dannecker, chargé de la « question juive » au sein de la Gestapo à Paris, est venu tirer au sort 50 internés pour être fusillés au Mont-Valérien, en représailles à des attentats de la Résistance. Au vu de son mauvais état de santé, Jacques Smaer a d’abord été libéré en novembre, avant d’être repris à son domicile dans la nuit du 12 au 13 décembre.

«Nous disons la vérité»

Le premier train de juifs de France est parti de la gare du Bourget, avec une halte à Compiègne. Constitué de wagons de troisième classe (les wagons à bes-tiaux apparaîtront avec le deuxième convoi), il transportait 550 internés de Drancy et 550 « notables » enfermés à Royallieu. « Il concrétisait la mise en route de la solution finale en France », souligne Me Serge Klarsfeld, président de l’association « Les fils et filles des déportés juifs de France ».

Le sadisme y était déjà à l’œuvre : entassés les uns sur les autres, les déportés étaient privés d’eau et de nourriture et ne pouvaient pas se déplacer, y compris pour satisfaire un besoin naturel. Les plus âgés s’évanouissaient. « Le voyage a duré trois jours et trois nuits, nous étions angoissés », précise Jacques Smaer. «

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Il nous avait été dit au départ que nous allions dans les Ardennes pour travailler, se souvient Simon Gutman, et nous réclamions en vain à boire quand le train s’arrêtait. Même les personnes vêtues de la tenue de la Croix-Rouge faisaient la sourde oreille. »

« La mort a tout de suite frappé notre convoi à Auschwitz, racontent d’une même voix Jacques Smaer et Simon Gutman. À notre arrivée, nous avons été violemment poussés par les SS et les chiens vers un local où, après avoir bu un breuvage infâme, nous avons été délestés de nos affaires personnelles, désha-billés et rasés, avant de recevoir une tenue de bagnard et un numéro de matri-cule tatoué dans le creux d’un bras. Il fallait retenir ce chiffre, sinon on était roués de coups ou tués. Dotés de chaussures de bois trop grandes, nous avons ensuite été dirigés vers le camp de Birkenau, qui se trouvait en construction à trois kilomètres. Le chemin était boueux en ce début avril 1942. Ceux qui tom-baient le payaient de leur vie. Nous avons atteint un autre bâtiment pour y dor-mir dans un espace si réduit que personne ne pouvait bouger. »

Les humiliations ont été extrêmes et nombreuses durant ces années de camp. Les deux rescapés insistent sur « la brutalité effrénée » des kapos (2) – « ils nous battaient à mort » . Les anecdotes terribles se bousculent dans leur mé-moire. « Chaque matin d’hiver, on nous faisait sortir nus pour nous asperger d’eau glacée. » Ou encore : « Dans mon kommando (3), il y avait un père et son fils. Un jour, le kapo a demandé au fils de tuer son père. Devant son refus, il a exigé du père qu’il tue son fils. Même refus. Alors, le kapo les a exécutés froide-ment tous les deux. » « Nous disons la vérité » , insistent les deux témoins, les larmes aux yeux, comme s’ils craignaient de se heurter de nouveau à l’incréduli-té qui les avait accueillis après leur retour en France.

Se libérer du poids de la déportation en la racontant

Simon Gutman est resté à Birkenau, dans un kommando de travaux forcés, puis dans celui des cuisines (« où les violences étaient effroyables » ) et, enfin, dans celui de gestion des vêtements du camp. Il a été atteint du typhus. Mais cela l’a finalement sauvé. Alors qu’il avait été sélectionné avec un millier d’autres pour attendre dans le bloc 7 de passer à la chambre à gaz, son état comateux l’a lais-sé pour mort : il a été « oublié au fond, dans un coin » .

En octobre 1944, il a été envoyé au camp de Stutthof, toujours en Pologne. En février 1945, lui et cinq autres déportés ont décidé de fausser compagnie aux SS qui faisaient déplacer les déportés à pied afin d’échapper à l’avancée des Alliés. Au bout d’une longue errance semée d’embûches, le groupe a fait « la jonction » avec un détachement de la 2e DB. « Cela a été une grande émotion, ils se sont mis au garde à vous devant nous en faisant le salut militaire. » Parvenu à Paris en avril, il apprend que sa mère, ses trois frères et ses deux sœurs n’ont pas survécu à la rafle du Vel’ d’Hiv du 16 juillet 1942. Il retrouve son père, passé aussi par Auschwitz-Birkenau.

Jacques Smaer, lui, a fait partie d’un kommando de menuisiers à Auschwitz. Le 9 février 1945, il a tenté avec deux camarades de s’échapper d’une « marche de la mort » organisée sous les bombardements alliés. Blessé par balle à une jambe

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par un SS, il a été transféré à Buchenwald. Après l’arrivée des Américains dans ce camp, il a été évacué sur Paris.

Hospitalisé, il a eu le plaisir de recevoir la visite de sa mère, de son frère et de sa sœur, qui ont pu échapper aux rafles. Il a alors cherché à se libérer du poids de la déportation en la racontant dans deux cahiers. Une libération plutôt amère : « J’ai fait lire autour de moi ce récit, assure-t-il, et personne ne m’a cru. Même pas ma mère. Alors, elle a détruit les cahiers à ma demande. » En 2005, Jacques Smaer a décidé de confier à l’Institut national de l’audiovisuel un long témoi-gnage…

-------------------------------------------------------------- Les commémorations du Mémorial de la Shoah

Outre la commémoration du premier convoi du 27 mars 1942, qui est organisée ce soir à son siège en partenariat avec le ministère de la défense, le Mémorial de la Shoah prévoit des cérémonies du souvenir pour chaque convoi. Une céré-monie en hommage aux victimes des rafles en zone sud aura lieu à Toulouse le 13 septembre.

Des expositions sont programmées jusqu’à la fin de l’année : « Des noms sur des murs » (les graffitis des internés à Drancy), « Les Enfants et la Shoah », « Les Juifs de France dans la Shoah ». Renseignements : 01.42.77.44.72.

(1) Sur les 76 000 juifs de France déportés de 1942 à 1944, 2 500 survécurent.

(2) Mot désignant les chargés de l’encadrement des déportés dans les camps nazis, souvent des détenus de droit commun.

(3) Détachement de détenus affectés à une tâche.

ANTOINE FOUCHET http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Rescapes-du-premier-convoi-de-juifs-pour-Auschwitz-Birkenau-ils-temoignent-_NG_-2012-03-27-782316

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62649

Vibrant hommage à feu S.M. «Mohammed V, Juste parmi les Nations»

Le Matin

Un vibrant hommage a été rendu à feu S.M. Mohammed V, lors du festival du film sépharade à New York (16-22 mars), à travers la projection du documen-taire «S.M. Mohammed V, Juste parmi les Nations», en reconnaissance de l’ac-

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tion héroïque du Père de la Nation dans la protection des Juifs marocains.

Le documentaire intitulé «Ifrane 2011: The First Holocaust Conference in the Arab World» revient sur le colloque organisé en septembre dernier par le «Mi-mouna Club» de l’Université Al Akhawayn (UA), est un rappel de «l’attitude exemplaire de feu S.M. Mohammed V, mais aussi du discours de 2009 de S.M. le Roi Mohammed VI» sur l’holocauste. Le documentaire a abordé les temps forts de cette conférence «unique» dans le monde arabe à travers des témoignages poignants, notamment ceux de André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi, Serge Berdugo, secrétaire général de la communauté juive du Maroc, et Simon Levy, alors secrétaire général de la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain. Largement salué par l’assistance composée de membres de la communauté ma-rocaine, de chercheurs, des gens des médias et de politiques, le documentaire a fait l’objet d’un important débat qui a mis en exergue cet «évènement histo-rique sans précédent» à l’époque.

Courage et humanité

En opposant sa résistance aux lois racistes de Vichy, «Feu S.M.

Mohammed V a donné à chacun d’entre nous la capacité et la légitimité qui nous permettent de porter au plus haut et dans le monde entier les valeurs de courage, de liberté, d’humanité et de modernité que beaucoup d’entre nous veulent ancrer au plus profond de la société marocaine», souligne André Azou-lay dans ce documentaire. Les «survivants de cette époque sont encore là et peuvent témoigner de ce qu’ils doivent au Maroc», a-t-il fait observer, tout en mettant en perspective «l’actualité, la cohérence et la permanence des choix du Maroc, depuis l’attitude exemplaire de feu S.M.Mohammed V à S.M. le Roi Mo-hammed VI avec la nouvelle Constitution, votée le 1er juillet 2011, et qui consacre par son préambule historique la richesse et la diversité des compo-santes spirituelles et culturelles qui forgent l’identité de chacun d’entre nous».

Dans ce même documentaire, Serge Berdugo rappelle que jouissant de la pleine protection du Sultan, aucun Juif marocain n’a été en effet détenu dans un camp de concentration car le Souverain avait toujours désavoué les mesures anti-juives de Vichy. «C’est ainsi qu’il invita à la Fête du Trône en 1941 les notables juifs qu’il plaça ostensiblement à proximité des officiels français et des membres de la commission d’armistice allemande en état de choc», a-t-il dit. Entouré par les rabbins et les notables juifs, feu S.M. Mohammed V déclarait aux journalistes: «Je n’approuve pas du tout les nouvelles lois anti-juives et je refuse de m’asso-cier à une mesure que je désapprouve. Je tiens à vous informer que comme par le passé, les Israélites restent sous ma protection et je refuse qu’une distinction soit faite entre mes sujets».

C’est pourquoi les Juifs marocains «vénèrent Feu S.M. Mohammed V, un juste parmi les nations», pour les avoir sauvés des griffes nazies et de la Shoa, a-t-il dit. Serge Berdugo revient sur l’épisode des Etoiles jaunes «lorsque le général Noguès annonce à Feu S.M. Mohammed V, que 200.000 Etoiles jaunes avaient été préparées pour l’identification des Juifs, le Sultan lui répliqua qu’il fallait pré-voir 50 autres pour Lui et Sa Famille». «C’est une part de l’histoire du Maroc

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ignorée ici que nous livre ce film à la fois généreux et remuant», a souligné une journaliste américaine.

Grand Homme d’Etat

Ce documentaire, «j’en ai pleuré» a confié à la MAP Kathryn Cameron Porter, présidente du Leadership Council for Human Rights (LCHR) et fondatrice du cau-cus des droits de l’Homme au Congrès américain. C’est une «histoire qui parle au cœur», a dit la présidente de la LCHR, l’une des plus importantes ONG des droits de l’Homme aux Etats-Unis, pour qui il est «important de faire découvrir au peuple américain cette phase de l’histoire du Maroc qui est méconnue ici». Il est «important que les Américains connaissent le rôle joué par ce Grand Homme d’Etat qui a sauvé des vies humaines et permis à son peuple de vivre dans l’har-monie».

Faire connaître le patrimoine juif marocain

«Mimouna Club», dont la mission est de «faire connaître au plus grand nombre le patrimoine juif marocain», a «justement pour vocation de faire connaître ce pan de l’histoire du Royaume ignoré aussi bien des jeunes générations au Maroc qu’ailleurs», a souligné le président-fondateur du club Mimouna, El Mehdi Bou-dra. Il s’agit pour lui de «corriger l’image souvent déformée véhiculée par cer-tains médias étrangers» sur les liens très forts qui ont existé entre communauté juive et musulmane, notamment au Maroc. Dans ce travail de mémoire, «Mi-mouna Club» en partenariat avec le Collectif Simon Levy «prévoit l’organisation prochaine d’une caravane à travers le Royaume pour sensibiliser et informer sur cette part glorieuse de l’histoire du Maroc, souvent occultée dans les manuels scolaires.Pour Laaziza Dalil, membre du Club, il faut «vaincre l’ignorance qui mène à la peur et à l’incompréhension». Lynne M. Winters, directrice à l’Ameri-can Sephardi Federation, n’a pas «hésité une seconde» à programmer cette his-toire dans la semaine du film sépharade, soulignant avoir «été profondément touchée et en même temps encouragée par les efforts de ces jeunes étudiants», en allusion aux membres du Club Mimouna, qui ont permis, a-t-elle dit, «d’ouvrir un tel dialogue et de relever un tel défi».

Publié le : 26 Mars 2012 - MAP http://www.lematin.ma/journal/New-York_Vibrant-hommage-a-feu-S-M--Moham-med-V-Juste-parmi-les-Nations-/164469.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62646

SOUDAN/DARFOUR

George Clooney, Soudan: l'association Satellite Sentinel Project surveille les crimes de guerre depuis l'espace

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Le HuffPost | Par | Publication: 26/03/2012 16h24 Mis à jour: 26/03/2012 17h01

Dénoncer les crimes contre l'humanité au moyen d'un satellite. C'est le rêve fou de George Clooney qui commence à prendre forme, à travers l'association Satel-lite Sentinel Project (SSP), montée et financée par l'acteur américain.

Posté au dessus de la zone de conflit du Darfour (Soudan), le satellite est chargé de détecter les potentielles violations des Droits de l’Homme. "Je compte des tanks depuis l'espace", a expliqué au Guardian, le directeur du projet Nathaniel Raymond. Le satellite est actuellement en position stationnaire au dessus du Kordofan du Sud, une région du Sud du pays, limitrophe du Darfour.

Ainsi, le principe est de recueillir un maximum d'images de tanks, charniers et autres traces d'exactions pour d'éventuelles poursuites devant la Cour interna-tionale de justice. Toujours selon le quotidien, l'association collecte les images satellites afin de les comparer pour analyser chaque mouvement de troupes, nouvelles routes...

Une partie des travaux de l'association a été présentée devant une commission sénatoriale aux affaires étrangères à Washington. George Clooney a assuré le 21 mars qu'il "ne fait absolument aucun doute qu’il s’agit de crimes de guerre", selon International Business Times.

Comment fonctionne l'ONG ?

Le système est en place depuis 15 mois et a déjà montré des gages de fiabilité. Un mouvement de 3.000 soldats se dirigeant vers la ville de Kurmuk a été repé-ré en septembre 2011. Les autorités locales ont donc pu être prévenues, a indi-qué le Guardian, permettant à un nombre important de personnes de fuir avant l'attaque de la ville.

Derrière George Clooney, l'association est principalement constituée d'étudiants bénévoles dirigée par Nathaniel Raymond. C'est près de Havard Square, dans la périphérie de Cambridge, que l’ONG a été installée.

Pour pouvoir agir, SSP a signé des accords avec le groupe Google et la société d'imagerie satellite Digital Globe. "C'est une collaboration qui est en soi révolu-tionnaire. Personne ne pourrait le faire seul", a déclaré Nathaniel Raymond.

La question éthique: est-ce de l'espionnage ?

Communément, l'utilisation d'images satellites est considérée comme de l'es-pionnage. C'est le cas pour un pays déployant ses moyens d'observation dans l'espace. Mais SSP n'est pas un État mais une association humanitaire. Ainsi, il n'y a aucune législation précise sur l'opération financée par Clooney.

L'acteur américain a déjà une réponse toute faite: "Il s’agit d'espionnage s'il s'agit d'un pays, des Nations Unies, peut-être. Mais que faire si je suis un papa-razzi avec un objectif de 400 miles [644km]? Est-ce de l'espionnage? Je suis juste un touriste et je prends des photos que je mets sur le Web", a-t-il répliqué

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à International Business Times.

Plus nuancé, le directeur du projet plaide pour une nouvelle législation. "Nous espérons que c'est un concept qui va devenir omniprésent dans notre trousse à outils, affirme Nathaniel Raymond. [Il doit y avoir un nouveau, ndlr] code d'éthique, juridique et moral, pour [les territoires] en cours de mappage", avant d’ajouter: "Avec le succès vient la responsabilité."

Des nouvelles utilisations en gestation, dont la Syrie

L'équipe Satellite Sentinel Project étudie maintenant la possibilité de mettre en place ce système en Syrie, "ou dans n'importe quel autre pays où le 'printemps arabe' s'enlise", dit-elle dans le Guardian. Le projet dépasse maintenant large-ment l'idée de base, qui était initialement de documenter les crimes de guerre.

Mi-mars, l'acteur américain avait déjà fait parler de lui. Il avait était arrêté par la police américaine lors d'une manifestation devant l'ambassade du Soudan à Wa-shington, une nouvelle fois pour médiatiser le conflit.

http://www.huffingtonpost.fr/2012/03/26/george-clooney-darfour-soudan-satellite-sentinel-project_n_1379638.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62630

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Turkish shampoo ad featuring Hitler off the air ISTANBUL - Hürriyet Daily News

The representative of advertising agency M.A.R.K.A, which produced a shampoo commercial using Adolf Hitler to promote their product, said they stopped run-ning the commercial due to society’s intense reaction.

Company owner Hulusi Derici told the Hürriyet Daily News they stood behind their commercial, but decided to stop running it after the backlash.

“If Mustafa Kemal Atatürk was giving a speech instead of Adolf Hitler in the com-mercial, people would to react as if we were mocking him. When it is Hitler, they say we are promoting [him],” Hulusi Derici told the Daily News yesterday.

Derici said the ad was making fun of Hitler and not praising him.

The commercial has drawn protests from Turkey’s Jewish community for using Adolf Hitler to promote the product. The Chief Rabbinate of Turkey issued a press statement  to condemn the commercial and protest the company.

The commercial shows black-and-white footage of Hitler making a speech

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dubbed in Turkish with German subtitles. “If you are not wearing female clothes, do not use shampoo for women. Here it is. If you are a man, you have to use this shampoo. Real men use it,” Hitler says in promoting the shampoo which the company claims was produced for the special needs of men. March/27/2012http://www.hurriyetdailynews.com/turkish-shampoo-ad-featuring-hitler-off-the-air.aspx?pageID=238&nID=16979&NewsCatID=339

Turkey's ex-army chief says trial 'frivolous,' leaves court-room Hurriyet.com.tr Turkey's former Chief of General Staff, Gen. İlker Başbuğ, has left the courtroom where a hearing of the ongoing "Internet Memorandum" case was being held to-day.  Başbuğ reportedly said the trial was "frivolous" and left the courtroom after the court had him listen to a phone recording between Ergenekon suspects İbrahim Şahin and Fatma Cengiz.

Başbuğ took the stand today, describing the indictment against him as “a com-edy of incompetence” and refusing to defend himself. Başbuğ is charged with orchestrating propaganda efforts over the Internet to provoke political unrest in the country in accordance with the aims of the al-leged Ergenekon gang. Başbuğ said the allegations were unfounded and that the indictment had no credibility. "The Turkish Armed Forces is being accused through the charges against me," he said. 

The former top soldier also said he would have taken action if he saw a criminal motive in the Internet Memorandum, in which the army allegedly sought to cre-ate numerous websites to discredit the Turkish government.  "My allegiance to democracy is evident," Başbuğ added. Başbuğ said he should be tried at the Supreme Council, the name assumed by Turkey’s Constitutional Court when it oversees a criminal case, and that the cur-rent court was not authorized to try him.   "I will not defend myself from now on, nor will I answer any questions," Başbuğ said at the end of his five-minute defense.  Ergenekon is an alleged ultranationalist gang accused of plotting to overthrow the government by fomenting chaos in society. 

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March/27/2012http://www.hurriyetdailynews.com/turkeys-ex-army-chief-says-trial-frivolous-leaves-courtroom-.aspx?pageID=238&nID=16971&NewsCatID=338

France obsessing over Turkey’s rising regional profile, scholar ISTANBUL-Hürriyet Daily News There is a competition between France and Turkey as well as its leaders, says a French expert on Turkish-French relations. France sees Turkey as an indispen-sable partner but also as a potential spoiler in its traditional ‘backyard,’ accor-ding to Dorothée Schmid, the head of the Turkey program at the French think tank IFRI

The stormy nature of Turkish - French relations are not enough to disturb Müs-lüm, the cat of Cezayir restonarnt in Beyoğlu, where Dorothee Scmid explains to Daily News French outlook towards Turkey. DAILY NEWS photos, Emrah GÜREL Barçın Yinanç [email protected] France is having difficulty grappling with a Turkey that is increasingly moving into areas that Paris has long viewed as its sphere of influence, according to a French scholar of international relations. “The French Foreign Ministry is obses-sed by Turkey’s rising profile in the region,” said Dorothée Schmid of the Institut français des relations internationales (IFRI).

“Turkey is an indispensable country, but one that we don’t know how to cope with,” she recently told the Hürriyet Daily News, noting that it had been “unbea-rable” for France to see Turkey calling itself a natural player in Syria and Leba-non amid the tumult of the Arab Spring.

Does French President Nicolas Sarkozy have a personal obsession with Turkey?

Many in Turkey believe that French President Nicolas Sarkozy has a personal ob-session with Turkey. He is not obsessed with Turkey, but he is negative; he does not want to change his mind. This is one of the fixed points in his political concepts: Turkey is not a European country, it is not exactly an easy partner, and it is not always a friend-ly country.

I think it is very much to do with the relationship of competition between the two countries and between the two leaders as well. The two [Sarkozy and Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan] have met very rarely but don’t like each other. They both have this sort of authoritarian type. They like to show that they are the boss, and they want to show that they can be in command.

Turkey has become increasingly popular among Arab people,while France is sort of a declining figure. Turks sided with the people quite firm-ly.

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Where do Turkey and France compete?

In terms of diplomacy, in the Middle East. Sarkozy is not obsessed with Turkey. But the French Foreign Ministry is obsessed by Turkey’s rising profile in the re-gion. That’s for sure. French diplomats [are more likely] to work with the Turks; they take Turkey seriously. They see Turkey as an indispensable partner but also a potential spoiler in the region. For the French, [Turkey] is a spoiler be-cause they are in the French backyard. It has become increasingly popular among Arab people and part of the Arab elite, while France is sort of a declining figure and has had to face few incidents during the Arab Spring. Our first reac-tions did not exactly assess the importance of the course of the Arab revolts in due time.

Turks sided with the people quite firmly, and they have been [engaging in] com-munication quite well ever since. But the French were not that brave. In an effort to rehabilitate the image of France in the region, France had to go to Libya to sort of make up for past mistakes like getting closer to [former Libyan leader Moammar] Gadhafi and for not understanding what was going on in Tunisia.

But France is still an important player in the Middle East and Turkey is seen as a spoiler because it interferes with French affairs. To say that Turkey is a natural player in Syria and Lebanon is really unbearable for the French. But also in mul-tilateral frames, when you have to make up solutions with NATO or as in the case of Syria with the Arab League, Turkey seems to be working … to play its own line and does not seem to be extremely eager to find an agreement with its partners.

France does not consider Turkey as a reliable ally in terms of crises in the Middle East. Turkey is an indispensable country, but one that we don’t know how to cope with.

What do you mean when you said Turkey interferes in French affairs?

An example would be when Erdoğan did his Middle East tour last September and when Sarkozy managed to go to Libya before him.

The French view was that Erdoğan’s initiative was misplaced. He wanted to reap the benefits of the whole operation when he was not in a leading position.

Turkey was not a combatant in the Libyan crisis; it was unfair for Turkey to reap the political profit of the whole Libya operation.

I think there was an agreement actually on this particular issue between the French and British that the leading profile would be a Franco-British [coalition] with the U.S. in the background; Turks would not have the right to show off too much.

We should actually question the idea that Turkey is that wanted in the Middle East. What we see from France is that there is a blurred vision of what Turks

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have in mind on Syria at the moment.  The French believe that Turks are not ready to be fully in charge and have diffi-culties living up to expectations.

Turks have a veto psychology. When they come together withallies, they say, “I want to have a say because I can say ‘no.’” That’sporblemic for consensus Is there a change in French public opinion toward Tur-key?

The French public is not anti-Turkish. When you look at the polls, Turkey has a better image in France that it has in Germany. The French have sympathy for Turkish culture and history. So in a way, Sarkozy is a bit at odds with the public. I was amazed to see how Turks receive the negative signals emitted by Sarkozy and how strongly they reacted to it. Reaction to the Armenian law [which would have criminalized denials of the 1915 events as genocide until it was recently struck down by the country’s Constitutional Council] was massive. Turkey is a hot-blooded country. This is something our diplomats have difficulty [in unders-tanding]. They think this is a phase, that Turks are experimenting, that it is sear-ching for a style and a place where it has leverage, but that it is sometimes overplaying its hand.

The Turks, however, think that it was their strong reaction that led to the cance-lation of the law. What do you think about this whole controversy about the mo-tion?

I was amazed to see how the whole thing backfired on the president. He was not in control of his majority. There were divergences. What looks strange to me is how Turks managed to appear to look like victims. It’s paradoxical; the objective was to bring up the Armenian issue and have it discussed publicly, even if it was in an awkward way. This is not the best way to raise the debate on the issue. It was interesting to see that Turks showed their weaknesses more than their strengths. They appeared as a victim of the Armenian lobby, which is a very small community [in which few of the associations are radical]. But the mains-tream is not anti-Turkish. There is a lot to be done for Turks to understand what goes on in the mind of the Armenian diaspora.

There is more evolution in the diaspora toward dialogue, but you also have orga-nizations that think the right tactic is to hit the Turks hard. But [the latest deve-lopments] have shown the limits of the tactic inside France.

What will happen to bilateral ties if Sarkozy is re-elected?

It will go through a new period of strain. It will have the same background: flouri-shing economic relations with lots of French investment in Turkey – this [French] business community is becoming more vocal. Even if the president remains anti-Turkish, French diplomats and business elite are pro-Turkish and the public is ra-ther sympathetic to Turkey. That context should normally prevent big damage from happening, except if Turks turn anti-French themselves.

And what will happen if Socialist challenger François Hollande becomes pre-

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sident?

Hollande is a very consensual type. He has been delivering rather contradictory messages on Turkey. He said he would deal with the Armenian issue in a spirit of appeasement, but he made promises to Armenians saying he would go for the law again. He says he is not against Turkish accession in the EU but there are conditions. The community-based constituents who are biased against Turkey, Kurds and Armenians, have had traditionally good relations with the Socialist Party, and they are marginally affecting the Socialists’ discourse.

Hollande would do more team work. Other Socialists who are more favorable to Turkey will also have a say.

Will diplomatic issues remain a challenging area in the future, too?

It will be difficult for Turkey and the EU to carve out common positions. I don’t see easy cooperation between the EU and Turkey on Middle Eastern affairs. Turks have a veto psychology. When they come together with allies, they say, “I want to have a say because I can say ‘no.’”This is a big problem when you have difficulties in building a large consensus. Turkey prefers being in the leading position rather than adopting [itself to the larger] consensus.

‘Candidates can’t ignite racist sentiments’

The recent killings of Jews and French soldiers in Toulouse will bring the issues of security and immigration to the forefront of France’s presidential race, scholar Dorothée Schmid said, but added that the candidates could not afford to ignite racist sentiments. Immigration, religion and the theme of the foreigner as a threat to the homogeneity of French society have provided a tool for right-wing leader to present a message of the need for French unity, said Schmid, an inter-national relations specialist. The classical right has been testing the waters to determine whether it can siphon off the votes of the far-right Front National, as this has increasingly become an obsession of the classical right as it moves fur-ther toward the extremes, she said. The Toulouse incident should end these ar-guments on immigration and security issues, she said. “More serious issues should now be discussed during the electoral campaign.”

WHO IS DOROTHÉE SCHMID

Dorothée Schmid heads the Turkey program at the Institut français des relations internationales (IFRI), France’s most important think tank dealing with interna-tional relations. She graduated from Sciences Po Paris with a specialization in economics and holds a Ph.D. in political science from Paris-II University (Panthéon-Sorbonne).

As an expert on EU policies in Mediterranean countries and the Middle East,

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Schmid has worked closely with European institutions on several Euro-Mediterra-nean research projects and contributed to the debate on political reform and de-mocratization in the region.

Her current work focuses on French-Turkish relations, internal political develop-ments in Turkey and Turkey’s new diplomatic ambitions, especially in the after-math of the Arab Spring.

Her recent publications include the report “Les Élites françaises et la Turquie : une relation dans l’attente” (French Elites and Turkey: A Pending Relationship), published with the Turkish think tank EDAM (2010).

She recently edited a book on Turkey’s policies in the Middle East, “La Turquie au Moyen-Orient : le retour d’une puissance régionale?” (Turkey and the Middle East: Return of a Regional Power?), CNRS éditions (2011).

http://www.hurriyetdailynews.com/france-obsessing-over-turkeys-rising-regional-profile-scholar.aspx?pageID=238&nID=16734&NewsCatID=338

Turkey and Norway Shut Embassies in Syria; New Shel-ling Is Reported in HomsBy ANNE BARNARD and RICK GLADSTONEPublished: March 26, 2012

BEIRUT, Lebanon — Turkey and Norway closed their embassies in Syria on Mon-day and ordered all diplomatic staff withdrawn in response to the government’s harsh repression of the year-old uprising, as opposition activists reported a new spasm of army shelling in Homs, the rebellious city that Syrian security forces had proclaimed purged of insurgents just a few weeks ago.

The developments came as Syrian state media suggested for the first time that parliamentary elections set for May 7 would be delayed, as the government slapped new international travel restrictions on all Syrian men of conscription age, and as a member of a United Nations commission investigating rights abuses in the Syria conflict said she had resigned because of the government’s refusal to allow the panel access inside the country. Taken together, the news suggested that Syria was heading deeper into may-hem, diplomatic isolation and uncertainty, even as Kofi Annan, the former United Nations secretary general who is trying to halt the hostilities with diplomacy, re-ported that President Bashar al-Assad’s government had formally responded to his cease-fire plan. No details on Mr. Assad’s response were immediately relea-sed. The decision by Turkey and Norway to close their embassies in Damascus was not unexpected, given the growing number of other countries, including the Uni-

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ted States and members of the Arab League, that have taken that step. But Tur-key’s decision was considered especially significant because of that country’s 550-mile border with Syria and growing antipathy toward Mr. Assad, whom it once considered a friend. Turkey is now home to at least 17,000 refugees from the Syrian conflict, is host to the Syrian exiled opposition and will be holding a “Friends of Syria” meeting of anti-Assad governments in a few days on how to bring an end to the conflict, the longest of the Arab Spring uprisings so far. On Sunday, officials from Turkey and the United States said they planned to pro-vide nonlethal aid, including communications equipment and medical supplies, to opposition groups inside Syria. American officials said some aid from the Uni-ted States had already been sent, a disclosure that was bound to irritate Russia, a supplier to Mr. Assad. In Homs, the central city that was shelled during most of February and early March by government forces intent on crushing insurgent cells there, activists reported by Skype that another stretch of shelling, which began last week, inten-sified on Monday, hitting an older neighborhood with historic mosques and churches. “The regime doesn’t care about history,” said an activist who identi-fied himself as Khalid Abou Salah. Video posted by activists showed what appeared to be flames and thick black smoke rising from at least two areas of Homs. The Local Coordination Commit-tees, an opposition group, said nine people had been killed in the fighting in Homs on Monday in addition to 10 others elsewhere in the country. The official Syrian Arab News Agency reported that government forces stormed a “den of terrorists” near the restive southern city of Dara’a on Sunday and foi-led what it said was an attempt to blow up a bridge on the Damascus-Dara’a highway. State-controlled news media routinely refer to the government’s ar-med foes, including army defectors, as terrorists. The news agency showed pho-tographs of what it said were large barrels packed with explosives under the bridge supports. Opposition activists said three people died in fighting there on Monday. The news agency also reported Monday that members of Syria’s legislature had asked Mr. Assad to reconsider the May 7 election date, which was widely seen as farcical when he announced it on March 13 in the midst of violent instability across the country. In a further sign of the sense of crisis in Syria, residents rea-ched by telephone confirmed a report in Syrian newspapers that all Syrian men from 18 to 42 years old must get permission from the army’s recruitment office for overseas travel, even if they have already done their compulsory military service. Syrian media have not explained why the armed forces have repeatedly retur-ned to places formerly thought pacified to attack insurgent positions again, but they have increasingly blamed Turkey for enabling Mr. Assad’s armed enemies. On Monday, for example, the Syrian state news agency reported a foiled cross-border raid in Idlib Province in northern Syria, and said “medical teams in the

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Turkish side transported the dead and wounded terrorists to the Turkish land and offered medical aid to them.” More than 8,000 people have died in the Syria conflict, including 500 children, according to the United Nations. The special United Nations Human Rights Commission panel appointed last year to examine abuses in Syria, which has documented a worsening picture there based in part on hundreds of interviews with refugees, won an extension of its mandate last week. But one of the three members, Yakin Erturk, a veteran Uni-ted Nations investigator and expert on rights abuses, said Monday that she had resigned out of concern that Mr. Assad’s government was unlikely to grant its longstanding request to work inside Syria. “My reasoning was very simple: I had expected that we would have access in Syria, which was not the case,” Ms. Erturk said in a telephone interview. Without direct access to the conflict zone, Ms. Erturk said, she had nothing further to contribute, but was “very happy that the commission is continuing its work.” Anne Barnard reported from Beirut, and Rick Gladstone from New York. Repor-ting was contributed by Hwaida Saad and Hala Droubi from Beirut, Alan Cowell from London, and Sebnem Arsu from Istanbul.http://www.nytimes.com/2012/03/27/world/middleeast/us-and-turkey-to-step-up-nonlethal-aid-to-rebels-in-syria.html?_r=2&cid=nlc-dailybrief-daily_news_brief-link14-20120326

Erdoğan's DecadeHugh Pope

The swirling currents of daily political life in Turkey enjoy a wild unpredictability. But in November 2002, when Recep Tayyip Erdoğan’s Justice and Development Party (Adalet ve Kalkınma Partisi, or AKP) swept to power with surprising strength, it turned out that it was riding one of Turkey’s regular underlying tides. This sudden popular reversal was much the same as in 1950 when a similar surge of votes brought Adnan Menderes and the Democrat Party to power. And it happened again in 1983 in favor of Turgut Özal and the Motherland Party. On each of these three occasions, the new leader catching the public imagination was charismatic, pragmatic, and able to gather round him a coalition of interests including conservative landowners, progressive businessmen, Turkish national-ists, Kurds, the pious, a scattering of liberals, and a bedrock of skepticism about Turkey’s secularist ideology and its military enforcers. The stars of Menderes and Özal both faded after ten years, during which time they became more auto-cratic and began to rely on an ever-narrowing circle of advisers. Erdoğan, per-haps the most effective leader of them all, reaches his tenth anniversary in No-vember.It was not immediately obvious that Erdoğan would emerge as such a national leader. A graduate of an imam and preacher-training school, he had risen through the youth wing of the implicitly pro-Islamist and usually marginal move-

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ment led by veteran politician Necmettin Erbakan. Erdoğan’s opportunity arrived in 1994, when divisions in Turkey’s political system and his own campaigning energy secured him the mayor’s seat in Istanbul, Turkey’s cultural and commer-cial capital, with just one quarter of the vote. His split with the Erbakan move-ment came in 2001, when he and the movement’s pragmatic wing realized they needed mass appeal if they were ever to win national elections. And in 2002, Er-doğan benefited from a general sense of popular fatigue with squabbling old-school politicians in a country still reeling from a major economic crisis. Add to the mix the fact that he and his party offered something plausible and new, and Erdoğan enjoyed a similar confluence of circumstances that had allowed new-comers Menderes and Özal their surprise victories in 1950 and 1983. The jury is still out on the achievements of the AKP’s first decade. Great suc-cesses marked the early years—waves of reforms, the opening of EU accession negotiations, the end of torture in jails, strong economic expansion, and more improvements for ethnic Kurds than any previous government. But the AKP has fumbled important policies, often following failures of its own political will. Cyprus remains unsolved; a great wedge between Turkey and the EU. The Arme-nian genocide question, at one time at the gate of a path to resolution, is once again an arena of growing friction. And the Kurdish problem, in the process of being resolved in 2009, has fallen back into armed conflict. Domestic critics see the similar corrosive effects of absolute power on the AKP, with thousands of Turks being detained and hundreds held for years on controversial grounds of “terrorism.” These are mostly Turkish Kurd activists, but also include national-ists, soldiers, university students, academics, and journalists.As with the Menderes and Özal parties before it, the fate of the AKP is above all linked to Prime Minister Erdoğan. Some people say they voted for the tall, broad-shouldered ex-mayor just because of the confident swagger in his stride; others saw him as a scary product of his former pro-Islamic party. There was radical fire enough in a poem read out by Erdoğan in 1997 to cost him his job as Istanbul mayor and provoke a temporary ban from politics: ‘The mosques are our bar-racks, / The domes our helmets, / The minarets our bayonets, / And the believers our soldiers.’ But the poem was actually written by Turkish nationalist panegyrist Ziya Gökalp (who died in 1924) and Erdoğan’s ability to win 34 percent of the vote in 2002 proved that ordinary Turks had accepted Erdoğan as a solid man-ager of Istanbul, not as a scary fundamentalist. Indeed, during the campaign, Erdoğan told visitors to the AKP’s headquarters that he simply wanted to be known as a conservative and explicitly stated that he had broken with his radical Islamist past. “That period is over, finished,” he said, in his sometimes brusque style. “We have opened a new page with a new group of people, a brand new party . . . we were anti-European. Now we’re pro-European.” When challenged over past statements such as “my reference is Is-lam,” however, Erdoğan retained an element of the old ambivalence of the Is-lamist underground. “Islam is a religion; democracy is a way of ruling. You can’t compare the two. We just want to increase the happiness of the people,” he said. Secularists remained nervous that a new, Islamist ideology would take the place of their own. None missed an opportunity to recall that Erdoğan had once cynically compared democracy to “catching a train. When you get to your sta-tion, you get off.”

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‘Brother Tayyip’

Erdoğan had already come a long way from his Istanbul origins in a working-class neighborhood whose proud men are a by-word in Turkey for rejecting any compromise as an unacceptable loss of face. Joining Turkey’s Islamist move-ment as a youth, Erdoğan and later his wife Emine were responsible for consoli-dating the party’s vote-winning infantry in the city. As much as the policies, it was Erdoğan’s control of this organization, and an obsession for opinion polls and market surveys, that was to bring him success in 2002 and keep his share of the vote above 50 percent in 2011. By this time, Erdoğan was able to send his children to U.S. universities—his daughters supposedly so they could wear their headscarves (legally banned although tolerated on Turkish campuses) but he never wanted anyone to think he had forgotten his origins. “In this country, there is a segregation of Black Turks and White Turks,” Erdoğan once said. “Your brother Tayyip belongs to the Black Turks.” Erdoğan’s first big test as AKP prime minister was the run-up to, and fall-out from, the 2003 American-led invasion of Iraq. As so often in Turkey, the AKP’s in-stincts vacillated between alignment with the West, Christian and disdainful yet rich and strong; and sympathy for the Middle East, poorer and traumatized by conflicts, but fellow Muslims and neighbors. Initially, Erdoğan promised to coop-erate with the U.S. invasion of Iraq, in return for the promise of an extensive Turkish say in the future of northern Iraq plus billions of dollars in grant aid and loans. But the Americans didn’t read the complex politics of Turkey correctly, and even Erdoğan underestimated the strength of opposition to U.S. plans within his own party. On March 1, 2003, more than a quarter of his deputies declined to enter the assembly or voted against Turkish cooperation with the Iraq invasion. AKP leaders were left ashen-faced as they discovered they were three deputies short of the necessary parliamentary quorum. The measure was defeated.There was no easy going back and Erdoğan had to embrace what he called a “democratic outcome.” Polls showed 94 percent of Turks opposed the war, be-cause, like Europeans and others around the world, they did not believe that Iraq was responsible for the September 11, 2001, attacks on America, and they feared intervention would further destabilize the Middle East, hurt the Turkish economy, encourage ethnic Kurdish separatism, and fuel radicalism in the re-gion. Not surprisingly, U.S. leaders were furious at being jilted just a couple of weeks before the planned outbreak of hostilities, not just by the AKP but by luke-warm Turkish generals too. American supply ships waiting off the Turkish coast had to sail to the Persian Gulf, their advance units had to reload what they had unloaded at Turkish ports, and troops had to leave outposts already established along the Turkish highway to northern Iraq—in one televised instance, pelted with stones by local people.Thanks to the initial success and brevity of the military campaign, the AKP es-caped the full force of U.S. opprobrium. Erdoğan rushed to make up by granting overflight rights, offering troops (in the event rejected by Iraq’s new authority), and opening up supply routes for the new U.S. occupation forces in Iraq. In 2007, Turkey and the U.S. signed a deal that saw Ankara normalize relations with Iraqi Kurds and secure U.S. intelligence in its fight against Turkish Kurd insurgents. In-deed, by 2011, the U.S. increasingly treated Turkey as a key regional partner as

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it moved back from engagement in Iraq and Afghanistan, leading President Ab-dullah Gül to call this period a ‘golden age’ in relations with Washington. The mid-2000s had not been smooth sailing for the AKP, however. The new party needed allies as it faced bitter opposition from the Kemalists within the bu-reaucracy and military, the staunch followers of republican founder Mustafa Ke-mal Atatürk, which proved the basis for many later investigations of alleged coup plots. Showing their pragmatic ability to seize an opportunity, Erdoğan and Gül sought national inspiration and political protection by embracing the trou-bled convergence process with the European Union. Shortly after his party’s first electoral victory in 2002, Erdoğan set off on a whirlwind tour of European capi-tals. The athletic, then-forty-eight-year-old Erdoğan’s performance made a sharp contrast with his geriatric predecessor, Bülent Ecevit. European counterparts were impressed by Erdoğan’s direct approach and relieved by his reformist pro-gram. He also received red carpet treatment in Greece, where he followed up on the 1999 rapprochement with Athens and promised a new start regarding Cyprus, complete with new and strong support for the reunification of the island. Divorcing the EU

Erdoğan and the AKP continued with revolutionary reforms enacted by Ankara since the 1999 recognition of Turkey as an EU membership candidate. The secu-larist coalition of Prime Minister Ecevit had already rewritten one-third of the Turkish constitution by adopting international human rights laws, ending capital punishment, expanding women’s rights, discouraging torture, and improving prison conditions. New laws curtailed existing restrictions on freedom of expres-sion, civil society, and the media, as well as diminishing the Turkish military’s long-standing dominance of politics. The AKP followed this with several further packages of EU reforms passed in 2003–4, which expanded Kurdish cultural rights, brought a level of transparency to the army budget, and restricted the executive power of the National Security Council. The NSC was not merely a par-allel government where top civilian and military officials hammered out Turkish national policy, but an entire military-dominated apparatus with a 600-man sec-retariat that monitored sensitive areas of the administration and had eyes in all state institutions. Pushing ever further, Erdoğan announced in 2012 that the ‘na-tional security’ lesson in schools would end. This reforming trend and the signed promise of increased normalcy with Cyprus finally won Turkey its October 3, 2005 date to begin EU membership negotia-tions. Nevertheless, at the December 2004 European Council where this was de-cided, the Dutch premier of the day didn’t receive any gratitude or back-slap-ping bear hugs that marked the elated reactions of other Balkan states accorded the same green light. Indeed, there is a deep ambivalence in Turkey towards the EU. Polls typically show a roughly 60 percent majority of Turks supporting mem-bership but only 40 percent believe that it will actually happen. Ironically, only about 40 percent of people in the EU can accept the idea of Turkish membership although 60 percent believe Turkey will get it anyway. On one hand, the diges-tive power of the EU went to work as ministries modernized floor by floor and EU standards and regulations crept into Turkish law across a broad front from motor vehicle tests to snack stand environmental rules. But on the other hand, a Turk-ish artist portrayed the process in a short video set in a workshop where a

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worker in blue overalls steadily stone grinds a hard, pointed piece of metal. As the flying sparks die away at the end, the metal turns out to be the crescent moon of the Turkish flag, its spiky point rounded off, and, by implication, now an impotent symbol, curbed by new masters in Brussels. Ankara still insists on its long-promised right to join. But almost no Turkish leader, questioned privately, says they would immediately sign membership treaties if and when the country fulfils all the necessary criteria. President Gül has repeatedly said that Turkey might prefer the Norwegian option, being able to join but choosing not to do so. Indeed, Turkey continues to block Greek Cypriot access to Turkish ports, thereby casting a pall over an accession process that has only thickened over the years. By the end of the AKP’s second term in office in June 2011, only thirteen chapters had been opened and one provision-ally closed, and all but the rest had been blocked. The membership process had come to a virtual standstill.Erdoğan and the AKP have blamed Europe for the slowdown. And, indeed, the old continent’s right wing governments, populist parties, economic slowdown, and loss of formerly expansive confidence have had a gravely depressing effect. The pro-Turkey EU leaders who swung the 2004 European Council in favor of ac-cession talks were gradually replaced. But most damaging was the 2007 elec-tion of French President Nicolas Sarkozy, who chose to win votes via direct at-tacks on the EU-Turkey process. This short-term appeal to French anti-immigra-tion sentiment was both a breach of France’s treaty commitments and a blow to France’s long-term commercial interests. It triggered an emotional response in Turkey, where early republicanism was self-consciously modeled on France’s Ja-cobin revolutionary heritage and secularist ideology. Even if the previous EU-Turkey process could be compared to a game in which Turkey pretended to join and the EU pretended to accept it, Sarkozy’s determination to walk out on the deal effected a rupture that had all the atmospherics of an acrimonious divorce. However, Erdoğan and the AKP must also take their share of the blame for the deterioration of ties with Europe. They voluntarily chose not to enact the partial normalization with the Republic of Cyprus required of them, later citing the EU’s failure to implement some lesser promise. There were also other signs of an un-derlying lack of Turkish enthusiasm for going all the way to EU-mandated trans-parency in government, decentralization of power, and freedom of expression. Until 2009, the chief Turkish EU negotiator was also a busy foreign minister. Tur-key’s EU General Secretariat, in charge of coordinating the adoption of EU laws, was under staffed and under funded. Talk of enacting the National Program for adopting those laws dragged out for more than a year before it was enacted in 2008. The blunt Erdoğan showed little aptitude for bonding with the less-colorful and softer-spoken EU leaders while his grandstanding style made them wonder how he would ever fit into the collegial atmosphere of European Council meet-ings. EU officials bristled at their frequent clashes with Turkish counterparts who kept negotiations on edge until the last minute, were unable to make decisions on their own, and whose uncompromising maximalism often made Turkey look as if it wanted to have its cake and to eat it too.Generals and Headscarves

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The EU process did, however, give the AKP cover as it saw off the biggest threat to its rule, the Turkish armed forces. The Turkish general staff had gritted its teeth as AKP took power in 2002 and avoided attending official receptions where Turkey’s new leaders were accompanied by their headscarfed wives. Their im-plicit insubordination had an intimidating effect, following as it did the witch-hunts against anyone with pro-Islamic tendencies after the 1997 ousting of Necmettin Erbakan’s Refah Party. In 2009, when the AKP felt firmly in charge, prosecutors discovered what they said was a web of coup conspiracies orga-nized by a deep state group they called Ergenekon and arrested large numbers of senior officers. It is doubtful whether the plotting was quite as widespread as some in the AKP thought. But for sure, the secularist officer corps was seething with resentment against what they saw as a political force determined to undo Atatürk’s secularist legacy. And leaked documents and testimony do indicate discussions and conspiracies against the government from 2003 onwards. As it became clear that the AKP was intending to nominate one of its leaders, Abdullah Gül, to become president in early 2007, the chief of the general staff began dropping critical hints. A group, including retired officers, started organiz-ing pro-secularist demonstrations. These drew hundreds of thousands in western cities, and serving generals even circulated propaganda by email to urge on the movement. On April 27, 2007, parliament held the first round of the presidential election and Gül did not get the necessary two-thirds majority. The same evening the general staff published on its website a memorandum warning that it was “a party to these debates and the definitive defender of secularism” and that it would “if necessary, openly display its reaction.” Five days later, on May 1, another Kemalist stronghold, the Constitutional Court, found in favor of an ap-plication to annul the election on the grounds of a hitherto unknown quorum technicality claimed by the secularist and opposition Republican People’s Party (CHP).After this public threat from the general staff, some AKP leaders and sympathiz-ers packed small suitcases, ready to be led off to jail the next morning. But Tur-key had changed, and Erdoğan, Gül, and the AKP did not lose their nerve. They brought parliamentary elections forward from November to July and, faced with a choice between the AKP and the military, the Turkish people voted massively for the AKP. On July 22, 2007, the people gave the ruling party 46.6 percent of the vote; thirteen points ahead of its 2002 performance. The pro-military CHP trailed with 20.9 percent. On August 28, 2007, the new parliament duly elected Gül as president and his wife, Hayrünnisa, became Turkey’s first ‘first lady’ to wear a headscarf.For several months, military top brass continued to boycott official ceremonies, sometimes with considerable rudeness. There was, however, no question that the military had been forced back to its barracks. The army had been able to meddle so much in Turkey’s military-dominated past because, when politicians were so obviously unpopular, generals could plausibly present themselves as the voice of the silent majority. But a conscript army could not be mobilized against a political party that had won nearly half of the national vote. Gradually the system adapted: it helped that Gül was always engagingly polite and culti-vated a moderate and statesmanlike image. People became more used to see-ing the headscarfed wives of the AKP elite, some of whom, like the wife of the

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first AKP foreign minister, Ali Babacan, dressed as elegantly as fairy-tale princesses. Despite this, the AKP has been unable to overcome a deepening, almost tribal polarization between the secularist and pious, religious tendencies within soci-ety. This split was worsened by both the AKP’s attitude that its parliamentary majority gave it and it alone the right to decide what was best for the country, and the opposition’s stubbornly zero-sum mentality that its popularity would be damaged if it allowed the AKP to succeed in anything. The opposition refused to discuss cooperation on a new constitution after 2007—essentially, the AKP’s pri-mary election pledge—and it did little to help the AKP’s 2009 initiative to reach out to Turkey’s Kurds. High society Istanbul dinner parties often divided into vis-cerally angry debates in which liberals would defend the AKP’s performance and secularists would decry the AKP’s infringements of old Atatürkist norms. This could often seem like class war. After all, the AKP represented a newly-urban-ized majority descended from villagers and small-town merchants, while the sec-ularists represented the old elite whose grandparents, refugees from the disinte-grating Ottoman Empire, had taken over Anatolian towns and built the Turkish republic from the 1920s.Kurds and other Conundrums

One successful novelty of the early AKP years was a broadening détente on the Kurdish problem, although it remained slow, imperfect, and marred with contin-ued outbreaks of violence and injustice. In the parliamentary elections of No-vember 2002, the explicitly Kurdish nationalist party won 6.2 percent of the countrywide vote, but because it failed to exceed the national barrier of 10 per-cent, it received no seats in parliament. The party was banned for alleged links to separatist terrorism in 2005 and in 2007 its successor chose to run its candi-dates as independents, enough of whom won seats to qualify as a twenty-deputy party bloc in parliament. Kurdish nationalist politicians were enjoying long terms in power in many municipalities in the southeast, becoming more of a working cog in the political system and more responsive to civil needs. Indeed, generally lower levels of violence, in addition to the AKP’s enlightened develop-ment and road-building policies and rising levels of prosperity in Turkey as a whole, transformed the face of Kurdish-majority cities, with their new apartment buildings, shopping centers, and neater, greener urban spaces. In 2009, as part of what became known as the ‘Democratic Opening,’ a twenty-four-hour Kurdish language state television channel went on air, local Kurdish broadcasters were allowed to broadcast in Kurdish, a first attempt was made to bring Kurdish Work-ers Party (PKK) guerrillas home to benefit from an amnesty, and universities were permitted to register Kurdish language and literature courses.Progress was, however, too slow and insincere to satisfy Kurdish nationalists. They had to struggle every day against legal Turkish harassment and social prej-udice in order to win more respect and political representation. During the first two years of the supposed ‘Democratic Opening’ (2009–11), for instance, the state jailed, for various periods, more than 3,000 nationalist political activists, not for any acts of violence but almost all on the presumption that they sympa-thized with or spoke about one of the policies attributed to the PKK.

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The PKK had already withdrawn the ceasefire it had announced in 1999, saying that state forces hadn’t backed off. The late 2000s were increasingly character-ized by a cat-and-mouse game of clashes and further ceasefires. During up-swings of violence, PKK insurgents ambushed outlying conscript-manned army outposts and lay roadside bombs for passing convoys, while radical offshoots would sometimes stage terrorist attacks in the hearts of major western Turkish cities or against tourists on Mediterranean beaches. For its part, the Turkish mili-tary would hunt insurgent units high in the mountains and conduct aerial bom-bardments of  their bases in northern Iraq, sometimes followed up by land incur-sions. Extravagant Kurdish political shows of support for the PKK or funerals of Turkish soldiers killed in lethal clashes caused peaks of nationalist outrage that put pressure on the government and hindered all attempts at political dialogue. The situation had unraveled so far that, by the second half of 2011, fighting and bombings killed more than 300 members of the security forces, PKK fighters, and civilians. In the main Kurdish city of Diyarbakır, a general sense of a hap-pier, tidier, more prosperous normalcy seemed to co-exist with outbreaks of mayhem. Yet at the same time, a PKK funeral could trigger a mass strike by shopkeepers, running battles in the outskirts of town between the Turkish police and Kurdish youths armed with knives, firecrackers, and Molotov cocktails while the police fired pistols in the air, released tear gas into crowds, and pho-tographed participants for later arrest. Turks in the west of the country repeat-edly failed to understand the Kurds’ need for dignity and national recognition, to feel Kurdish pain as the bodies of PKK guerrillas were brought home for burial, or the growing anger, energy, and mobilization of the new and still-dispossessed generation of Kurdish youth. During its early years, the AKP managed to keep the support of western Turkish liberals, who accepted that pragmatism outweighed its religious leanings and shared its skeptical approach to the old-school statism of the Kemalists. AKP leaders had split with the pro-Islamist movement in 2001, and if they retained any Islamist agenda, it was unstated and relatively subtle. Some Anatolian re-gions resembled those provincial U.S. towns that banish liquor to brown bags bought at stores on the outskirts, acquired alcohol prices of almost Swedish lev-els in relative terms, and saw moralistic laws soft-focus cigarettes and alcohol out of television shows. But the first years of AKP rule also saw a blossoming of the open air restaurant and cafe culture in many cities, a boom in Russian and European tourism, and a phenomenal expansion of small enterprises manufac-turing higher quality wine and spirits. Erdoğan’s attempt in 2007 to revert to the pre-1998 criminalization of adultery in Turkey, apparently on religious grounds, foundered not just on European disapproval but also on domestic outcry. Liberals were gradually alienated, which brought more votes for the opposition in western coastal cities and led to the AKP’s loss in the 2009 municipal elec-tions of the booming Mediterranean tourist resort city of Antalya. And, the AKP did not root out the judiciary’s authoritarian habits. At one point after the 2009 launch of the Ergenekon complex of court cases, more than 10 percent of serv-ing generals and admirals were behind bars for supposed military and deep state coup plotting. The prosecutors clearly went too far, rounding up octogenar-ian activists, leaking evidence that appeared fraudulent, and jailing one well-known secularist Ankara commentator, Mustafa Balbay, for more than two years without informing him of the charges against him. Turkish Kurds and other dissi-

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dents fared no better. As happens too often in Turkey, the judicial system judged intention as action, mistook smoke for fire, confused sympathy with rebel causes for criminal anti-state revolt, and locked up many people on the pre-sumption of guilt as an inefficient judicial process limped along for years until, as everyone knew was likely, many of the suspects would be found innocent. Early on, the AKP tried hard to settle chronic foreign policy problems. One no-table effort concerned Turkey’s long-standing differences with Armenia and the Armenian diaspora. Years of secret contact, civil society interaction, and then open negotiations resulted in two protocols being signed in October 2009. These formed a framework for the establishment of diplomatic relations between Tur-key and Armenia and the opening of their mutual border, closed by Turkey in 1993. At the same time, the two sides agreed to establish joint official commis-sions, including one with participation from Swiss experts, to study their dis-puted history—principally the question of how to agree on the underlying facts and denomination of what the world calls the genocide of 1.5 million Armenians, and what Turkey increasingly accepts as tragic wartime massacres of several hundred thousand. In parallel, Turkey harbored an unspoken hope that the Ar-menians would withdraw from some of the 13.5 percent of Azerbaijan that they occupied in the 1992–4 war that conquered Azerbaijan’s Armenian-majority en-clave of Nagorno Karabagh. Unfortunately, the two protocols stalled in late 2009 when strong objections were raised by Azerbaijan—a major Turkish energy sup-plier, trading partner, and ethnic cousin. To a lesser extent, the Armenian dias-pora and opposition were uncomfortable with any compromise towards Turkey, and most Armenians opposed any explicit link to Armenian withdrawals from conquered territories around the Karabagh mountains. As often seems to hap-pen, the breakdown was not a result of any bad intentions of the AKP, but rather an apparent inability to think through the need to stick by new policies when the political going got tough.Despite this setback, Armenian and Turkish civil groups and media have stayed in regular contact. Journalist exchanges, cultural events, small business, and even the delivery of transit passes to Armenian truck drivers driving through Turkey have kept pushing normalization forward. The road has been bumpy, in-cluding the infamous 2005 prosecution of Turkey’s leading writer Orhan Pamuk for ‘denigrating Turkishness’ by referring to the killings of Armenians and Kurds. That charge was dropped on a technicality in 2006, the year that Pamuk won the Nobel Prize for Literature. But by 2011, the debate had moved on so far that it was unremarkable to find, for instance, a progressive Turkish newspaper com-mentary drawing the conclusion that the 1915 massacres “may not be a geno-cide in [legalistic] words, but that’s what they were in essence.” These “mas-sacres” were commemorated for the second year running in 2011 across Tur-key, including Istanbul’s Taksim Square. The AKP also failed to clear up another legacy of the past: the well-grounded suspicions regarding the deep state’s failure to deal, in a timely manner, with at-tacks against non-Muslim minorities. A Catholic priest, Andreas Santoro, was murdered in Trabzon in 2006 and three Christian missionaries had their throats slit in Malatya in April 2007. The Turkish-Armenian journalist Hrant Dink, who was once convicted for ‘denigrating Turkishness’ on the basis of mistranslated articles, was assassinated in January 2007. His death shook the country, as did

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credible allegations of official involvement with the teenage nationalist who mur-dered him. Tens of thousands of people poured into the streets to demonstrate their solidarity with the slain writer. But rather than giving justice to the victims’ families and reforming the intolerant xenophobia of the media and education systems, which underlie these murders, the passing years and eventual court ruling in January 2012, which allowed most of the accused to walk free, points to official indulgence of, and indeed complicity with, the perpetrators. As the army became less of a threat and liberal support appeared dispensable, the AKP gradually lost interest in Europe and EU norms, and slowed reforms that would have brought greater transparency, accountability, competition, and open markets, and limited the government’s power to distribute patronage. Indeed, it was now the secularists who needed to seize the banner of EU-bound reform, something they failed to immediately appreciate. Even high-ranking Turkish offi-cials became scornful of the way several member states’ economies faltered af-ter the 2008 financial crisis, the euro came under attack, and deep political fault-lines made the EU look confused and ineffective. Turkey, by contrast, helped by a recapitalized and better-regulated banking sector, rebounded rapidly from the initial crisis and appeared to have escaped the contagion. So it was perhaps not surprising that Erdoğan and the AKP turned to the altogether more congenial goal of becoming a champion in its region, particularly in the Middle East, a goal that appeared to neatly serve Turkey’s commercial as well as strategic interests.Managing the ‘New Middle East’

At first, AKP leaders actively compared their new outreach to the Middle East with the EU’s beginnings and championed benefits derived from the freedom of movement for people, trade, capital, and services. They explicitly aimed, like Eu-ropeans after World War II, to integrate and reduce confrontation between neighbors traumatized by decades of revolution, sanctions, and war. The policy has hints of political ambition, not to mention Turkish preeminence, but this neo-Ottoman flavor did not, at first, put off Turkey’s regional partners. Ankara’s first step was to ease travel restrictions and lift visa requirements for travelers from Syria, Lebanon, Jordan, and Libya in 2009, thereby adding to the already auto-matic system of granting visas to Iranians. A new border crossing was inaugu-rated with Syria, and Cold War-era minefields were removed between the two countries. Groups of senior cabinet ministers began to hold regular joint meet-ings, as the AKP had done with other neighbors such as Greece and Russia. And in 2010, Turkey, Syria, Lebanon, and Jordan agreed to transform their bilateral free trade areas into a jointly-managed free trade zone, a first step towards an EU-style multilateral mechanism.At the same time, Turkey became an observer at the Arab League and hosted foreign ministers of the Gulf Cooperation Council in Istanbul. In 2005, a Turk, Ek-meleddin I.hsanoğlu, won the first contested election to lead the Organization of the Islamic Conference, which includes representatives from fifty-seven Muslim countries; it’s worth noting too that in 2010 a Turk was also elected to head the Parliamentary Assembly of the Council of Europe. Alongside its civilian and mili-tary contributions to North Atlantic Treaty Organization’s Afghan and Balkan ef-forts, Turkey also began contributing ships and 1,000 military personnel and en-

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gineers to the United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL). Broad regional support elevated Turkey to a non-permanent seat in the UN Security Council for 2009–10, the first time since the early 1960s.Middle Easterners are finding Turkey more attractive for many reasons. The AKP’s victory had buried the image of a country long seen as having turned its back on Islam to act as a treacherous cat’s paw for Western imperialism in the region. Some prized Turkey’s readiness to challenge Israel openly, arguably the main reason for Turkey’s appeal on Arab streets when it became a pronounced Turkish trait after 2009. Turkey also appears to have made peace between its Muslim soul and secular political pragmatism. Some Middle Easterners respect its status as the only Muslim country to be accepted as a potential equal by rich, powerful Europe, as shown by the hundreds of journalists from the region who attended key EU meetings on Turkey’s future membership. Some like its success in moving from authoritarianism to democracy. Some simply admire the pure electoral legitimacy of Turkish leaders—and readiness to step down from power at the end of their terms.The AKP has also presided over a period of unprecedented economic and com-mercial success. After the restructuring that followed a 2000–1 domestic finan-cial crisis, global buoyancy helped Turkey streak ahead. Annual growth aver-aged 7 percent for the AKP’s early years in office, between 2002 and 2007. Infla-tion tumbled from an average of 75 percent in the 1990s to 9.5 percent in 2009. Exports quadrupled from $36.1 billion in 2002 to $132 billion in 2008. Foreign in-vestment, which had lingered around $1–2 billion per year for decades, soared to $5.8 billion in 2005 and then averaged about $20 billion for the next three years. In the short term, at least, Turkey’s cleaned-up banking system and rela-tive freedom from mortgage-backed debt allowed it to escape the worst of the 2008–9 global downturn. There is likely to be an adjustment in store for the Turkish economy in 2012, not just because of the slowdown in its main markets in Europe, but because uprisings in the Arab world will likely cause years of tu-mult and lower economic demand. The AKP has endured some criticism for the way its ambitious intentions led to embracing unsavory Middle Eastern dictators, who were then disgraced by the 2011 Arab revolts. Nevertheless, in the long term, the AKP’s early proactive and even-handed diplomacy in the region retains the potential to encourage peace and stability, without which prosperity and democracy are unlikely to take root. The streets of Turkish cities and seaside resorts are audibly more filled with visi-tors from Iran and the Arab world than previously. At the same time, Turkish capital, films, television series, music, and products are establishing themselves in Middle Eastern markets. With more than seventy Turkish TV series sold and dubbed around the region, from Morocco to Kazakhstan, a meeting between a Bosnian, a Croat, and a Serb who differ on everything political could agree on what to make of the last heartbreak in the latest Turkish soap opera.The AKP’s handling of Israel has been erratic, with trade still continuing but mini-mal diplomatic relations being conducted through second secretaries and a near-complete break in former military cooperation. As part of a return to the best of what the AKP represented in the early-to mid-2000s, Turkey would bene-fit from a normalization of ties with Israel as part of a Turkish strategy of equidis-

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tance from all its neighbors. However, in this case, the AKP is arguably less to blame for current troubles than the government of Israel. Until 2009, the AKP continued the previous policy of engagement with Israel. AKP leaders often vis-ited the Jewish state, trade rose, and in 2005 Prime Minister Erdoğan himself paid his respects at the Yad Vashem holocaust memorial, although he declined to cover his head with a yarmulke. Turkey productively hosted several rounds of modest proximity talks between Israel and Syria in 2008. By contrast, Israel has clearly taken the key steps that escalated the post-2009 deterioration in its relationship with Turkey. Understandably, Erdoğan felt per-sonally betrayed in December 2008 when Israel launched its Gaza operation only days after he had spent five hours dining with Israeli Prime Minister Ehud Olmert in his residence, doing his best as the Israeli-Syrian process seemed to be close to achieving real results. It was when this Gaza operation killed 1,430 Palestinians, including many civilians, that Erdoğan staged his angry outburst against Israeli President Shimon Peres and his now legendary walk-out from the World Economic Forum in Davos. It was an Israeli deputy foreign minister who chose later, in 2009, to insult the Turkish ambassador in front of TV cameras. It was Israeli commandos who killed nine Turks (including a Turkish-American) in May 2010, on board a multi-national flotilla that was, in theory, trying to break the Israeli blockade of Gaza. This may have been a reckless idea implicitly ap-proved of by the AKP, but the midnight Israeli assault was on a ship, in practice, steaming south towards Egypt in international waters seventy miles off the Is-raeli coast. It was also the Israeli government that has declined to endorse an Is-raeli apology for this incident, the text of which diplomats from both sides have already agreed.In the short term, the AKP’s challenge to Israel became a principal ingredient in Turkey’s new popularity on the Arab street. However, since the mid-2000s, the AKP has been neglecting another key element of Turkey’s success—and its re-gional appeal—namely, a healthy relationship with the EU. Europe as a whole still takes more than half of Turkey’s exports, against only a quarter taken by the Middle East. EU states supply more than three quarters of Turkey’s foreign direct investment, the best pointer toward future economic integration. And of the 183 million people who visited the country in the first decade of the new mil-lennium, only 10 percent of visitors came from the Muslim world. Europe is home to up to four million Turks, while less than 100,000 live and work in the Middle East. High oil prices offer Middle Eastern opportunities for Turkish com-mercial expansion, but these markets are continuing to prove as risky as they have in the past. The AKP’s and Erdoğan’s principal ambition is to see Turkey as a rich and power-ful hub between the Middle East and Europe, and the Mediterranean and Russia. To achieve this, it will have to find its way back to a balance between the spokes of that hub, including, for instance, Turkey’s place as part of European and transatlantic alliances. This is precisely what has, for a long time, made it seem so special to the Middle East. Turkey and the AKP are riding high in international opinion. The energetic re-forms of the AKP’s’s first years in office have, after a time lag, succeeded in changing the minds of Westerners who have for too long been skeptical about

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Turkey. The Middle East has been charmed by Turkey’s commercial success, the legitimacy of its politics, and its willingness to publicly challenge Israel. Domesti-cally and internationally, the AKP has done more than any previous government towards solving the problems that have hobbled Turkey for decades: the over-bearing dominance of the Turkish military, human rights abuses, infrastructural development, Cyprus, the Turkish Kurd problem, and the Armenian question. As a result, there has been remarkably little weight given to a growing drumbeat bearing news of similarities to the bad old days of the 1990s: shrill complaints from Turkish media about official pressure to toe the government line, hundreds of dissidents in jail on flimsy charges of terrorism, and a new flaring up of the PKK insurgency. Nearly all segments of Turkish society complain that the judicial system is failing to deliver justice, that the education system needs to move much faster from learning by rote, and that polarization in politics and along the secular-religious divide means that much-needed constitutional reform is ham-strung. AKP initiatives on Cyprus, the Kurds, and Armenia have all run out of steam. The old moral hazard from the Cold War years also appears to be return-ing, as Washington once again overlooks Ankara’s domestic policy shortcomings in return for support for the U.S. agenda in the region. Even so, at the ten-year point, Erdoğan’s AKP is in a much better position than his most similar predecessors, Menderes’ Democrat Party in the 1950s and Özal’s Motherland Party in the 1980s–90s. Erdoğan is able to command massive public support and has strong international winds filling his sails. Still, much of that support is derived from the reputation established during the AKP’s early years, dynamics that are now much-diminished: real work on EU convergence, more consensual decision-making and a modest, equidistant approach to Tur-key’s complex diplomatic engagements. It is to these dynamics that Erdoğan and the AKP must return if they are to succeed in truly taking Turkey into the global first division.

Hugh Pope is the Turkey/Cyprus project director for the International Crisis Group. For twenty-five years he was a correspondent based in Syria, Lebanon, and Turkey, most recently with the Wall Street Journal. His latest book is Dining with al-Qaeda: Three Decades Exploring the Many Worlds of the Middle East. He is also the author of Sons of the Conquerors: The Rise of the Turkic World, and co-author of Turkey Unveiled: A History of Modern Turkey. He was a Bosch Fel-low at the German Marshall Fund of the Transatlantic Academy in Washington, DC.http://www.aucegypt.edu/gapp/cairoreview/Pages/articleDetails.aspx?aid=149

The Kurds won't sacrifice themselves to the West27.03.2012  

The declaration of the Kurdish state, which had been scheduled by the leader of the Kurdish Autonomous Region Masoud Barzani for the 21st March 2012, did not

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take place. Ishkhan Miroev, editor-in-chief of "The Free Kurdistan" shared his thoughts in an interview with Pravda.Ru about the failure.In the course of history, the Kurds have fallen victim to domestic and foreign enemies. As everyone already knows, the Serves World Peace Treaty, signed in 1920 in France between Antanta and defeated Tur-key, granted Kurdistan permission to be independent. And, as we know, the Kurds were deceived. All this led to their lands being imme-diately divided up between a few countries, and that subsequently led to tragedy. That was how Saddam Hussein managed to destroy 5000 Kurds with chemical weapons. Or there's the example of Syria, where, with complete permissiveness, the government carried out a bloody conflict in 2004, costing the Kurdish people dozens of lives.

That is why they do not trust anybody and play a careful game, for they are afraid of once again becoming a gaming chip for other, more powerful, coun-tries. The Kurds have understood Reagan's words well, when he said that Kurdis-tan is a matchbox, that might at any moment act in its own aims and interests.Nevertheless, in view of what you have already said, the Kurds would not utterly reject the idea of creating their own state?

The question is would the other players let such a state be created? Firstly, dan-ger is emanating from Turkey, which is prepared to send troops in to strangle the new state as it germinates. The Turks know all too well that the situation in the Middle East is changing very quickly and after Assad's fall from power, the fi-nal hour will come for the Iranians and Turks of Kurdistan. These dangers are not coincidental; they all follow one another like links in a chain. And of course it is possible that the "loudest" event might happen amongst the Turks in Kurdistan itself, where almost half of all Kurds live, around 20million people altogether. In spite of the fact that the Turkish authorities are consciously trying to reduce the number of Kurdish people, as by the way many other countries are also doing, in reality the Kurds number more than 40 million people.And what about Iran?

Even though certain steps have been taken by the government of Iran in terms of the Kurds, at the heart of all this is the fact that they do not solve problems, in as much as the question of cultural autonomy has still not been decided, and they are fighting for their constitutional rights. I have noticed that there aren't any serious problems between the Kurds and the Iranians themselves. They have a lot in common; these are primordial but not alien inhabitants of a region with a single Indo-European language at its core.Nevertheless, the Iranian authorities are, to put it mildly, far from sorting out the Kurds' problems . Generally, when we talk about the Kurdish situation it's impos-sible to ignore the fact that in Russia they have many more rights than in their homeland. It is no coincidence that the brigade PJAK is active in the Iranian part of Kurdistan, which is a military wing of the Russian Party Committee. They are not insurgents or criminals, as they are depicted to be in Tehran, rather they are simply people struggling for their human rights.

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In what way does this situation pose a threat to Armenia?

Armenia is no exception to the rule, since those countries which Kurds live in also oppress them. Here we can observe a simply enormous anti-Kurdish cam-paign. In many respects it has created a desire to return to "Western Armenia" and does not exclude the fact that in case of leaving this Kurdish border zone between the Armenian and Turkish territory of Yerevan it will want to "get it back again" as it used to be when in 1920 the Armenians attempted to create "Great Armenia".But nobody will give anyone anything that simply. A large part of these lands which the Armenian revenge-seekers dream of are sitting on the Turkish border-zone and is territory inhabited by Kurds. Of course, it is impossible to ignore the question of the Kurds' historical claim, representatives of whom took part in the events of 1915-18 fighting on the Turkish side, a fact which in Yerevan has not been forgotten.It is appropriate at this point to mention an Armenian saying, which states that "you can have a conversation with the Devil, but just not with a Kurd." This view has led to the almost total expulsion of the Kurdish population from Armenia, with the exception of a few Ezidi, a people from the North of Iraq.The question then arises as to the precise borders of the future Kurdish state. Will it accept and recognise the Iranian authorities? After all, from the moment of the declaration of the autonomous region of Iranian Southern Kurdistan, a number of disputed points had not been resolved, but the most important ones had...Barzani declared Kirkuk to be "the heart of the Kurdish state" which they reso-lutely disagreed with in Baghdad. The thing is that Saddam Hussein evicted Kurds from that strategically oil-rich region, replacing them with Turks which sig-nified the arising of future conflict.  Sergei Balmasov 

Pravda.Ru 

Translated by Emily Ferrishttp://english.pravda.ru/hotspots/conflicts/27-03-2012/120905-kurds_west-0/

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTION

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de

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haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Agenda - Pétition "Libérez Asia Bibi !"

Agenda - Pétition "Libérez Asia Bibi !" - Agenda Collectif VAN - www.-collectifvan.org - L'appel du 8 mars "Libérez Asia Bibi / Free Asia Bibi", lancé par 23 responsables associatifs pour exiger la libération d'Asia Bibi, est désormais accessible en pétition bilingue sur Pétition Pu-blique. Signez et faites signer.

Libérez Asia Bibi !

Depuis juin 2009, la citoyenne pakistanaise Asia Bibi mère de 5 enfants, est in-carcérée dans des conditions épouvantables et indignes dans la prison de Shei-khupura dans la province du Penjab.

Son crime : avoir bu un verre d’eau dans le puits de ses amies musulmanes alors qu’elle est chrétienne.

Condamnée à mort pour délit de blasphème, Asia Bibi ne cesse de crier son in-nocence du fin fond de sa cellule sans fenêtre, dont elle peut toucher les murs de part et d’autre en écartant les bras.

Asia Bibi a fait appel de sa sentence de mort mais ce procès ne se tiendra pas avant deux ans.

Nous ne pouvons accepter que cette maman de cinq enfants croupisse deux an-nées supplémentaires dans sa cellule putride, étouffante ou glaciale selon les saisons et surtout sans avoir le droit de voir ses enfants.

La loi du Blasphème au Pakistan est une menace pour tous les citoyens pakista-nais quelle que soit leur religion, les musulmans en sont les premières victimes.

Sous la pression des islamistes, les autorités pakistanaises ont renoncé à réfor-mer cette loi inique, et préfèrent tabler sur la mort d’Asia Bibi dans sa cellule.

Seule la ténacité et la montée en puissance de la mobilisation internationale ar-

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rivera à contraindre les autorités pakistanaises à respecter les droits de l’homme. Nous ne pouvons pas fermer les yeux et rester silencieux devant le calvaire de cette innocente et la laisser derrière les barreaux à attendre sa pen-daison.

La Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international sur les droits civils et politiques garantissent le droit de pratiquer sa religion et celui d’exprimer ses opinions sans être inquiété.

Le Pakistan a ratifié ce dernier en 2010. Un tel engagement international n’est pas compatible avec le maintien du délit de blasphème dans le corpus juridique pakistanais.

Nous en appelons solennellement au Gouvernement de la République Islamique du Pakistan pour la libération d'Asia Bibi.

Paris, le 8 mars 2012

SIGNATAIRES :

Fodé Sylla, Parrain du Collectif Contre le Terrorisme Annie Sugier, Présidente de la Ligue du Droit International des Femmes Lise Haddad, Présidente du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme Dominique Sopo, Président de SOS Racisme Diagne Chanel, Présidente du Comité Soudan Malka Marcovich, Vice présidente du Comité Laïcité République Michèle Vianès, Présidente de Regards de Femmes Sobhy Gress, Secrétaire Général de Solidarité Copte France Fazal ur Rehman Afridi, Président de l’Institut de recherche et d’études stra-tégiques de Khyber Mariam Abdo, Représentante du Rassemblement pour la Démocratie au Liban Jacky Mamou, Président du Collectif Urgence Darfour Irène Saya, Présidente de PEREC Pierre Henry, Directeur Général de France Terre d’Asile Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Brigitte Martel-Baussant, Secrétaire Générale de la CLEF Coordination pour le Lobby Européen des Femmes Esther Fouchier, Présidente du Forum Femmes Méditerranée Asma Guenifi, Présidente du mouvement Ni Putes Ni Soumises Olivia Cattan, Présidente de Paroles de Femmes Alain Jakubowicz, Président de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme Huguette Chomski Magnis, Coordinatrice du Collectif Contre le Terrorisme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=62155

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Agenda - Bahar Kimyongür: Conférences sur la Syrie à Charleroi et à l'ULB

Agenda - Bahar Kimyongür: Conférences sur la Syrie à Charleroi et à l'ULB - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

A Bruxelles

Mercredi 28 mars 2012 à 18h30

Université libre de Bruxelles (ULB) Salle: U A2.220

Projection du film documentaire

TAHRIR Liberation Square de Stefano Savona (90 min.)

Suivi d'un débat avec Bahar Kimyongür autour de deux questions:

Quel est l'avenir du printemps arabe un an après le début de la révolte ?

Que se passe-t-il en Syrie ?

Soirée organisée par Comac-ULB

TÉLÉCHARGER :  Conférences sur la Syrie - http://collectifvan.org/pdf/03-54-34-19-03-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=62389

Agenda - « Liberté d'expression : peut-on tout dire ? Doit-on tout dire ? »Agenda - « Liberté d'expression : peut-on tout dire ? Doit-on tout dire ? » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Suite à l’attaque meurtrière de l’établissement scolaire confessionnel juif de Toulouse, la Conférence-Débat (organisée par la Loge Deborah Sam-Hoffenberg) qui devait initialement se tenir le lundi 19 mars, a été reportée au mercredi 28 mars 2012.

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B'nai B'rith France – District Europe N° 1452

Association Déborah Sam-Hoffenberg

Association caritative et culturelle fondée en 1843 Association régie par la loi du 18 juillet 1901 sous le N° W942002521

Siège : 3 avenue de Liège 94160 Saint Mandé

A le plaisir de vous inviter à une conférence débat le mercredi 28 mars 2012 à 19h30

A la mairie de Saint-Mandé centre culturel - salle 1 - 2ème étage

Sur le côté gauche de la mairie face au commissariat

3 avenue de Liège 94 160 Saint-Mandé (métro Saint-Mandé

Attention pour aller au deuxième étage il faut appuyer sur le bouton trois de l'ascenseur

Autour du thème

« Liberté d'expression : peut-on tout dire ? Doit-on tout dire ? »

Avec Richard ABITBOL · Président de l'association DEBORAH SAM HOFFENBERG · Président de la confédération des juifs de France et amie d'Israël préside d'agir en France et vice préside du BNVCA · Membre de la commission de lutte contre l'antisémitisme du consistoire central

Avec Sammy GHOZLAN · Président du Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme · Président la commission de lutte contre l'antisémitisme du consistoire central Vice-président de la Confédération des Juifs de France et des Amis d’ Israël Membre du comité directeur du du CRIF · Membres de l'association DEBORAH SAM HOFFENBERG · Commissaire de Police honoraire

Avec Robert Ménard · Journalistes français sur Sud-Radio et I-Télé · Président Fondateur de l’Association Reporters Sans Frontières

La conférence sera suivie d'un pot de l'amitié

Important

Cette conférence est exceptionnellement avancée à 19 H 30 pour contrainte horaire d'un intervenant- accueil à partir de 19 H 00

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http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=62440

Agenda - Paris : Exposition arTménie à la Mairie du 8e

Agenda - Paris : Exposition arTménie à la Mairie du 8e - Agenda Collec-tif VAN - www.collectifvan.org - ArTménie est une exposition collective de l’APAF [Artistes Plasticiens Arméniens de France]. Elle se déroule à la mairie du 8ème arrondissement de Paris du 26 au 31 mars 2012 et réunit les œuvres des artistes Adjar, Christiane Agopian, Ani, Maggie Cazal, Dibasar, Vatche Demirdjian, Yeriche, Sharis Garabedian, Henri Ghazerian, Goren, Florent Kolandjian, MarcAram, Marguerite Mateos-sian, Garbis Nersessian, Patrick Samuelian, Jean-Pierre Seferian, Soon, Patrick Toucas-Terzian et Sosi Vartanesyan.

François Lebele, maire d’arrondissement, Son Excellence Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d’Arménie en France, ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition arTménie des Artistes Plasticiens Arméniens de France [APAF]

le lundi 26 mars 2012 à 18h

Salle des expositions de la mairie du 8e arrondissement 3, rue de Lis-bonne - 75008 PARIS

***

Exposition ouverte au public du 26 au 31 mars 2012 du lundi au vendredi de 12h à 18h Samedi de 12h à 13h

Salle des expositions de la mairie du 8e arrondissement 3, rue de Lisbonne - 75008 PARIS

Entrée libre

TÉLÉCHARGER :  Invitation

http://www.collectifvan.org/pdf/12-01-53-7-03-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=62042

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Agenda - Conférence : William Saroyan et les auteurs ar-méno-américains

Agenda - Conférence : William Saroyan et les auteurs arméno-améri-cains - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Conférences du Salon vous invitent à une rencontre avec le Prof. Dickran Kouymjian Chaire d’Etudes Arméniennes, Université de Fresno (Californie)

Conférence : William Saroyan et les auteurs Arméno-américains

Mardi 3 avril à 20h30,

Présentation par Gérard Malkassian

Au cours de la soirée sera projeté

The Good Job, court-‐métrage de William Saroyan

57, boulevard Jourdan, Paris 14ème (Métro Porte d’Orléans ou RER B Cité Universitaire ou Tram 3)

TÉLÉCHARGER :

  Invitation - http://www.collectifvan.org/pdf/10-25-52-26-03-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=62583

Agenda - Le Nord/Pas de Calais commémore le génocide des Tutsi

Agenda - Le Nord/Pas de Calais commémore le génocide des Tutsi - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Communauté Rwan-daise du Nord/Pas de Calais & l’Association des Étudiants Rwandais de Lille vous prient d’assister à la cérémonie du souvenir à l’occasion de la 18ème commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda qui se dérou-lera le samedi 7 avril 2012 de 17h à 20h au Centre Culturel du campus universitaire de la Cité Scientifique à Villeneuve d’Ascq. M° Cité Scien-tifique.

« Ne restez pas indifférents, manifestez votre solidarité à l'égard des rwandais »

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La Communauté Rwandaise du Nord/Pas de Calais &

L’Association des Etudiants Rwandais de Lille vous prient d’assister à la cérémo-nie du souvenir à l’occasion de la

18ème COMMEMORATION DU GENOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

qui se déroulera le samedi 7 avril 2012 de 17h à 20h au Centre Culturel du campus universitaire de la Cité Scientifique à Villeneuve d’Ascq. M° Cité Scienti-fique.

PROGRAMME

17h : Mot d’accueil par Joseph ZINGIRO, président de l’association « Commu-nauté Rwandaise du Nord/Pas de Calais ». 17h10 : Chant de la chorale des étudiants 17h20 : Vidéo sur le thème de la commémoration de cette année. 17h30-18h30 : Film témoignage intitulé « Rwanda, récit d’un génocide » de Yann Arthus Bertrand 18h40-18h45 : Pause 18h50-19h20 : Témoignage du Dr Ernest Morou (médecin togolais ayant séjour-né au Rwanda en novembre 1994 19h30-19h50 : Intervention des différentes personnalités et associations. 19h55 : Chant de clôture par la chorale des étudiants. 20h : Verre de l’Amitié et du Souvenir.

TÉLÉCHARGER :  Invitation et programme de la 18ème commémoration

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=62494

Agenda - 3 avril/Issy-les-Moulineaux : La transmission de nos mémoires

Agenda - 3 avril/Issy-les-Moulineaux : La transmission de nos mémoires - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

INVITATION

Espaces de Dialogue Cycle 2011/2012

L’équipe Initiative Dialogue vous invite à participer à la prochaine rencontre du

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cycle

Mémoires et Histoire….. sur le thème

La transmission de nos mémoires

Comment faire de l’histoire dont nous héritons un patrimoine sur lequel nos en-fants construiront ?

Mardi 3 avril 2012 de 19h45 à 22h15

à Initiatives et Changement 7 bis Rue des acacias 92130 Issy-les-Moulineaux Métro Mairie d’Issy (ligne 12)

TÉLÉCHARGER :  Invitation

http://www.collectifvan.org/pdf/02-37-18-23-03-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=62555

Agenda - « Témoin à charge » d'Agatha Christie

Agenda - « Témoin à charge » d'Agatha Christie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'association SCRIBE - Paris vous présente la pièce de théâtre "Témoin à charge" d'Agatha Christie du 24 mars au 15 avril 2012.

S C R I B E - Paris

Dans l'Angleterre des années 1950, James Vole se voit accusé du meurtre de Miss French, une vieille dame qu'il côtoyait régulièrement. Le doute pèse sur la nature de ses relations avec Miss French, et la femme de James Vole ne semble pas disposée à lui fournir un alibi aussi facilement que prévu. La tâche en de-vient plus ardue pour Maitre Wilfred, qui doit affronter son redoutable adversaire dans le monde judiciaire, Maitre Myers, pour montrer l'innocence de James Vole.

Quels sont les intérêts cachés des témoins, qui dit la vérité, et comment les avo-cats pourront-ils convaincre les jurés d'un cas qui semble leur échapper?

Agatha Christie signe une adaptation d'une de ses nouvelles, où le mystère, le suspense et la dissimulation règnent en maîtres jusqu’à ce que la vérité soit en-

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fin révélée dans un dénouement aussi terrible qu’inattendu.

Les dates des représentations sont les suivantes :

4 week-end d'affilée:

- samedi 24 mars (à 20h) et dimanche 25 mars (à 17h), Maison de l’Annoncia-tion, rue de l'Annonciation – Paris 16ème.

- Samedi 31 mars (à 20h), crypte Ararat, paroisse Sainte-Anne de la Butte aux Cailles – Paris 13ème.

- Dimanche 1er avril (à 15 h) à la Halle aux Epinettes – Issy-les Moulineaux.

- samedi 7 avril (à 20h) et Dimanche 8 avril (à 17h) à Maison de la Fraternité rue Tournefort – Paris 5ème.

- Samedi 14 avril 20h et Dimanche 15 avril (17h), à Maison de la Fraternité, rue Tournefort – Paris 5ème.

Contact : Pauline Gannot Responsable communication SCRIBE-Paris Site Internet: www.scribeparis.org Mobile: 06 50 49 74 84 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61425

Agenda - Le Fils du Marchand d'Olives

Agenda - Le Fils du Marchand d'Olives - Agenda Collectif VAN - www.-collectifvan.org - Le Fils du Marchand d'Olives

Sur les traces du génocide arménien

Un film de Mathieu Zeitindjioglou

Avec la participation de Jean-Claude Dreyfus

Sortie le 11 avril 2012

Durée 1h17

Distribution : ZELIG FILMS

Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquéter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d'investigation et documentaire historique

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pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.

Zfilms, Hérodiade Films et Kode Agency présentent Le Fils du Marchand d'Olives, un documentaire de Mathieu Zeitindjioglou, Français d'origine turque, fils d'im-migré arménien de la troisième génération, dont le nom arménien avait été tur-quifié. Ce nom, à l'identité double et conflictuelle, leur servira de couverture pour poser les questions qui fâchent. Leur périple les emmènera au coeur de l'Anatolie orientale, berceau de la civilisation arménienne dont les traces, vieilles de 3000 ans, semblent avoir disparues.

A l'heure où la France légifère sur la négation du génocide arménien, ce film nous emmène à la rencontre de Turcs de tous bords et nous éclaire sur une réa-lité qu'il semble impossible de nier.

Projections de presse

Mardi 6 mars à 17h

Mercredi 28 mars à 13h

Lundi 2 avril à 14h

Gaumont - Salle 1 30 av. Charles de Gaule 92200 Neuilly sur seine

Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.lefilsdumarchand.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61059

Agenda - "Le fils du marchand d'olives" : en salle le 11 avril 2012

Agenda - "Le fils du marchand d'olives" : en salle le 11 avril 2012 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le fils du marchand d'olives" : sortie en salle le 11 avril 2012. Un film tout public qui parle d'une façon assez inattendue du négationnisme turc face au génocide des Arméniens.

Le fils du marchand d'olives

Un film de Mathieu Zeitindjioglou

Sur les traces du génocide arménien

Sortie le 11 avril 2012

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Durée 1h17

Pour leur voyage de noces, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au Génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.

Avec la participation de Jean-Claude Dreyfus

Une production ZFILMS, HERODIADE FILMS et KODE AGENCY

Inscrivez-vous sur la page Facebook du film pour suivre les actualités du film et les avant-premières :

https://www.facebook.com/pages/Le-fils-du-marchand-dolives/112671242123545

Bande annonce sur Allociné :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19286749&cfilm=195440.html

ou sur Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=wwIBeABTg-o

Site officiel du film où on peut télécharger photos et dossier de presse :

www.lefilsdumarchand.com

Voir la vidéo :

Le fils du marchand d'olives. Bande-annonce officielle

http://www.youtube.com/watch?v=wwIBeABTg-o&feature=player_embedded

TÉLÉCHARGER :  Dossier de presse

http://www.lefilsdumarchand.fr/

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=62170

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Agenda - 14 et 15 avril : 2èmes rencontres culturelles Franco-ArméniennesAgenda - 14 et 15 avril : 2èmes rencontres culturelles Franco-Arméniennes - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’amicale des Arméniens d’Ourfa organise les deuxièmes rencontres culturelles Franco-Arméniennes de Bourg lès Valence les 14 et 15 Avril 2012 au CSC du plateau, 162 place de l'Allet (Proche d'Intermarché), 26500 Bourg lès Valence. Entrée libre pour toutes les manifestations.

Deuxième rencontres culturelles Franco-Arménienne Samedi 14 et Dimanche 15 Avril 2012 Liste des auteurs participants.

- Erwan KERIVEL : « La Vérité est dans l’homme, les Alevis de Turquie ». Conférence, débat, dédicace.

- Raffy SHART : « Les Enfants de l’oubli »

- Denis DONIKIAN :« Vidures » + Nombreux ouvrages (voir biblio jointe)

- Maxime YEVADIAN : SOURCES D’ARMENIE + Nombreux ouvrages (voir lien)

- Jean Varoujan SIRAPIAN : Directeur de l’institut TCHOBANIAN

- Ida DER HAROUTUNIAN : « Les yeux verts de Sardarabad »

- Jean Paul CECCALDI : « Œuf Corse,Kebab story » , « Je pars pour Venise »

- LAUREEN TOPALIAN : « Mon Ami Toumanian » (illustratrice)

- Hratch BEDROSSIAN : « Fables et Contes populaires Arméniens » et « Mémoires d’arrestation et de déportations des arméniens de Constantinople le 24 avril 1915 » d’Aram ANDONIAN

Présence des éditions SIGEST, nombreux ouvrages (http://editions.sigest.net).

Présence des éditions SOURCES D’ARMENIE, nombreux ouvrages (http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1).

Présence des éditions du Cercle d’écrits Caucasiens, nombreux ouvrages (http://lecercledecritscaucasiens.over-blog.com).

Participation de la librairie d’Urubu, grande rue à Valence.

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Expositions, table ronde, musiques & danses alévis et arméniennes, divers stands, lecture spectacle par la compagnie du Théâtre des Collines, Concert de l’atelier des musiques traditionnelles du Centre Musical de Bourg lès Valence…

TÉLÉCHARGER :  L'affiche

http://collectifvan.org/pdf/10-59-39-21-03-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=62469

Agenda - 19 avril: Projection/débat autour du film de France 2 « Chrétiens Orientaux »

Agenda - 19 avril: Projection/débat autour du film de France 2 « Chré-tiens Orientaux » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Col-lectif VAN vous annonce : la Projection et le débat autour du film de "Chrétiens Orientaux" de France 2 sur le Génocide arménien au Centre Bernanos le 19 avril à 18h00

Le 19 avril à 18h00 – espace Georges Bernanos

Projection/débat autour du film de France 2 « Chrétiens Orientaux ».

« Génocide arménien de 1915 : l’hommage aux victimes»

(participation de Mgr Ghabroyan Raymond Kevorkian, Yves Ternon, et Gérard Guergérian)

******

Le génocide de 1915 en Turquie a fait plus de 1.500.000 morts. Deux tiers des arméniens ont péri dans cette extermination.

Pourquoi ces arméniens innocents et chrétiens ont été victimes d’un des plus grands génocides du XXe siècle ?

Chaque 24 avril la communauté arménienne en France rend hommage et prie pour les victimes : quel sens de la prière pour ces défunts et le pardon ?

Comment se transmet cette mémoire à travers les générations : comment Vivre quand on est descendant de rescapés ?

Au moment où le débat sur la loi sur le négationnisme sur ce génocide est au

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cœur de l’actualité, cette rencontre permet de revenir sur l’un des événements les plus dramatiques du XXe siècle.

Après la projection Débat animé par Thomas Wallut (journaliste, auteur de ce film avec le réalisateur Michel Carrier)

Avec le P. Georges Assadourian, curé de la paroisse arménienne catholique de Paris

Et Gérard Guerguérian, juriste et membre de l’observatoire Arménien

Espace Georges Bernanos 4 rue du Havre - Paris 9e

M° Havre Caumartin ou St-Lazare

http://www.espace-bernanos.com/acces.php

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=62463

Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art reli-gieux»

Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Scriptorial d’Avranches pré-sente

« Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux»

Du 1er février au 6 mai 2012

Scriptorial d'Avranches

Partenaire du Scriptorial, le Musée arménien de France (Paris), fonda-tion privée constituée en 1949 par un collectionneur d’art arménien, Nourhan Fringhian, a sauvegardé près de 1200 objets, témoins émou-vants de l’attachement de la diaspora arménienne en France à sa culture. Ce musée, actuellement fermé au public, s’exporte au Scripto-rial grâce au soutien de son directeur, Frédéric Fringhian. Une quaran-taine de pièces, des manuscrits et des objets d’art religieux, forment l’ossature de l’exposition « Reflets d’Arménie ». La Bibliothèque natio-nale de France apporte aussi son concours précieux : le prêt de 8 ma-nuscrits permet de montrer la diversité des styles et des écoles d’enlu-minure arménienne.

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Comme l’évoque son titre, l’exposition ne fait que représenter une partie de l’immense patrimoine artistique arménien dispersé dans plusieurs pays du monde. Ainsi, plus de 30 000 manuscrits sont aujourd’hui conservés dans les bi-bliothèques et les collections diverses. Pratiquement, tous les monastères armé-niens étaient des scriptoria, des centres de copie, parfois actifs jusqu’au début du XIXe siècle, et aussi des centres de conservation des manuscrits.

Les quelques pièces présentées ont valeur de témoignage et peuvent être per-çues comme le microcosme d’un patrimoine culturel qui a survécu à tant d’inva-sions et de destructions.

Un photographe qui vit en Arménie, Artur Mryan, a été sollicité pour réaliser des prises de vue des monastères arméniens et des détails de leur décor architectu-ral. Une quinzaine de photos des monastères ainsi qu’une dizaine de portraits et de paysages d’Arménie (exposition personnelle de l’auteur) recouvriront les murs des salles d’exposition.

Artur Mryan, né en 1975 à Erevan, s’intéresse très jeune à la photographie, grâce à son oncle photographe bien connu en Russie. Il a commencé sa carrière professionnelle comme photographe en 2006 au sein du magazine arménien « Renaissance ». Il a participé à l’exposition de photographies franco-arménienne « Face à face ». Il a publié plusieurs albums de paysages d’Arménie et réalise actuellement un projet consacré à la vie quotidienne dans les villages armé-niens.

Enfin, les reflets s’apparentent à des jeux d’ombres et de lumières. Des projec-tions et de magnifiques images de manuscrits enluminés contribueront à créer une atmosphère reflétant l’univers spirituel et la créativité des Arméniens.

Autour de l’exposition

Dimanche 26 février 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre ou la figure emblématique de l’homme de pouvoir” : La présentation du manuscrit arménien du Roman d’Alexandre le Grand, le rappel de ce que la tradition occidentale nous a laissé de ce person-nage, sera pour nous l’occasion d’interroger nos conceptions contemporaines du leadership.

Samedi 3 mars De 14h à 17h : Atelier-découverte “Autour de l’écriture arménienne”, maison Bergevin.

Dimanche 11 mars 10h30 : Petit déjeuner lecture de contes arméniens avec Elisabeth Abecassis

Dimanche 22 avril 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre élève d’Aristote” (Ou comment devenir un tyran sous l’enseignement d’un sage) : L’éducation rend-elle nécessairement meilleur, peut-elle être un rempart à la violence et la barbarie ?

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Dimanche 6 mai 10h30 : Petit déjeuner philo “Sort-on toujours grandi des revers de la vie” : On a coutume de dire que « ce qui ne tue pas rend fort ». La culture arménienne illustre l’adage à propos et nous offre matière à nous interroger sur le dépasse-ment de soi que permettent parfois les épreuves.

Tout les mercredis De 9h30 à 11h : Ateliers “À la découverte de l’Arménie”, dans le cadre des Ate-liers du Scriptorial. Inscription au trimestre ou à la séance, pour tout public à partir de 7 ans

Le Scriptorial d’Avranches

Place d’Estouteville 50 300 Avranches Tel : 02 33 79 57 00 Fax : 02 33 79 57 02

Détails pratiques :

http://www.scriptorial.fr/pratique-fr-horaires.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61022

Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie

Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le GIT France, branche fran-çaise du Groupe de travail international (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » (initiative internationale d’universitaires, de chercheurs, d’étudiants, de traducteurs et d’éditeurs née à Paris le 21 novembre 2011) annonce son programme d'ateliers sur la liberté de la recherche en Turquie. Les réunions se passent dans le cadre de l’EHESS à Paris.

GIT France

Samedi 21 janvier 2012

« Recherches sur la liberté de la recherche en Turquie »

Atelier

Organisé par le GIT France

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Voici les dates des séances de l’atelier qui a lieu à l’EHESS, 105 bd Raspail, 75006 Paris (le 27 janvier 2012, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 3 février, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 24 février, 17 à 19 h, salle n° 8 ; le 23 mars, 17 à 19 h, salle 8 ; le 11 mai, 17 à 19 h, salle 8 ; le 22 juin de 9h30 à 17 h, amphithéâtre)

24 février : Conférence-débat avec Pinar Selek, sociologue et féministe, persé-cutée en Turquie, exilée en Allemagne et en France. Présentation par Serra Torun et Etienne Copeaux.

23 mars: Büsra Ersanli, universitaire, chercheuse, intellectuelle en Turquie, avec François Georgeon, Etienne Copeaux (sous réserves), Emmanuel Szurek.

11 mai : L’autonomie du champ intellectuel, avec Emmanuel Szurek et Nicolas Camelio pour les années 1930-1980, et nnn. pour les années 1980-2000.

22 juin : Dispositifs de pouvoir et contrôle de la liberté intellectuelle, en Turquie et ailleurs. Programme précis à venir

http://gitfrance.over-blog.com/article-recherches-sur-la-liberte-de-la-recherche-en-turquie-97568101.html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=60828

Agenda - Pinar Selek: "Loin de chez moi… mais jusqu'où ?"genda - Pinar Selek: "Loin de chez moi… mais jusqu'où ?" - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - D'origine turque, l'écrivaine et socio-logue P. Selek a dû fuir son pays après que la cour de cassation de son pays a pour la quatrième fois fait appel de l'acquittement prononcé par le tribunal et réclame contre elle une peine de prison à vie. Aujourd'hui réfugiée en France, elle dit dans ce bref récit la souffrance et l'espoir qui s'attachent à l'exil, et la nécessité vitale de l'exercice de la liberté.

à paraître Mars 2012 - 5.00 € - 64 p. - ISBN : 979-10-90062-11-5

la petite ixe

http://www.editions-ixe.fr/category/collection/la-petite-ixe-0

« Si on me demande où j’en suis, je réponds que je tiens bon la barre, que j’ai appris à jouer avec ces vents qui m’ont d’abord déroutée. Mais que je ne peux pas mettre le cap sur le lieu dont je parle, le pays qui me manque. »

Loin de chez moi… mais jusqu’où ? dit la douleur de l’exil non choisi et,

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au-delà, l’espérance et le courage d’une femme libre qui a fait siens ces mots de Virginia Woolf : « Mon pays à moi, femme, c’est le monde entier. »

Pinar Selek s’est entraînée dès l’enfance à repousser les murs des espaces, réels et imaginaires, qu’elle habitait. Tout en nuances poétiques, son récit explore les tensions entre la nostalgie pour là-bas et l’attirance pour l’ailleurs. Il évoque la familiarité rassurante de la langue et des choses avec lesquelles on a grandi, l’audace qui pousse à se risquer toujours plus loin sur les chemins, et le désarroi devant l’inconnu, après l’arrachement brutal aux êtres et aux lieux. La beauté des rencontres, aussi, et le plaisir pris à tisser des liens dans les marges im-menses qui se jouent des frontières.

Pinar Selek est écrivain et sociologue. Féministe engagée, antimilitariste, mobili-sée dans les actions pour la paix, elle travaille sur les thématiques de la margi-nalisation et de l’exclusion. Persécutée par le pouvoir judiciaire, elle a dû quitter son pays, la Turquie, et vit en exil depuis 2009.

Acquittée à trois reprises des charges dont elle était inculpée, Pinar Selek est à nouveau assignée en justice le 7 mars 2012, car la Cour de cassation a pour la quatrième fois fait appel du dernier jugement prononcé. Il faut lire et diffuser l'appel rédigé à cette occasion par son collectif de solidarité, reproduit ci-des-sous dans l'onglet "Lectures libres" avec la présentation, très claire et complète, de l'historien Étienne Copeaux.

Editions iXe 28, bd. du Nord - 77520 Donnemarie-Dontilly 01 60 67 38 14 // 06 75 50 75 81 www.editions-ixe.fr

TÉLÉCHARGER :  Présentation du récit

http://www.collectifvan.org/pdf/10-17-01-6-03-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61985

Agenda - Vient de paraître : « Turquoise », une jeune Tut-si raconte le génocideAgenda - Vient de paraître : « Turquoise », une jeune Tutsi raconte le génocide - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

L'Alsace

le 17/02/2012 à 05:00

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En 1994 se produisait au Rwanda le génocide des tutsi orchestré par le pouvoir extrémiste hutu.

Décidé de garder le pouvoir coûte que coûte, le régime s’employa à convaincre la population hutu que l’élimination des tutsi était une nécessité de survie.

La participation populaire permit l’élimination de 800 000 tutsi en seulement trois mois. Le génocide avait été très peu filmé, l’exode des hutu, victimes du choléra (30 000 morts) le sera davantage et effaçait de la mémoire collective les 800 000 tués du génocide.

Turquoise raconte cette histoire à travers un récit (des dessins) qui s’attache aux pas d’une jeune fille, seule tutsi de sa colline à avoir survécu à l’extermination…

« Turquoise », Olivier Bramanti, Frédéric Debomy, Les Cahiers Dessinés, 96 pages, 23 €.

le 17/02/2012 à 05:00

http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/02/17/une-jeune-tutsi-raconte-le-genocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61438

Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman

Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées principalement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat moderne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens. » Vient de paraître : Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mineure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire. Un ouvrage édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Mei-chanetsidis.

Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman

par Vassilios Meichanetsidis, samedi 28 janvier 2012, 22:44

Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mi-neure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire

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Édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Meichanetsidis

Pages cartonné 512, 37 photographies, cartes

ISBN 978-0-89241-615-8.

Langue : anglais

La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées princi-palement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat mo-derne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens.

Raphael Lemkin - le juriste qui introduisit le terme de génocide au registre du droit international - se fonda sur l’extermination des chrétiens d’Asie mineure pour définir ce type de crime de guerre par le néologisme « génocide », tandis que l’éminent turcologue Néoklis Sarris (1940-2011) voyait en l'anéantissement des minorités chrétiennes l’un des principaux piliers de la formation de la Répu-blique turque. Ainsi que le font remarquer les rédacteurs de ce volume, la ré-cente résolution par l’Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide (International Association of Genocide Scholars), en reconnaissant les Génocides grec et syriaque, élargit l’éventail des communautés victimes du génocide. Dans ce volume on essaie donc de donner un aperçu et d’approfondir l’étude de la destruction délibérée et de l'élimination de toute présence hellénique, présence de plus de trois millénaires sur un territoire devenu aujourd’hui la « République turque ».

On notera un intérêt accru ces deux dernières décennies de la recherche sur le Génocide de la population arménienne dans l'espace Ottoman-Turquie alors que la recherche sur le Génocide des Grecs d'Asie mineure et de Thrace stagne. A cela plusieurs raisons existent, par exemple le fait que les gouvernements turcs successifs sont parvenus à intimider les diplomates dans le contexte des rela-tions turco-helléniques de la dernière génération, et à remettre en cause l’inté-grité académique (incitant certains érudits à faire carrière comme négation-nistes, soutenus par des ONG internationales, tous au nom de la lutte contre le nationalisme).

Ce volume comprend des articles-contributions sur les domaines sous-titrés : Aperçu historique, Documentation, Interprétation, Représentations et droit, Édu-cation, Mémoire, Conceptualisation et une abondante bibliographie.

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[email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=60872

SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME

Visitez nos liens

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QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

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Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

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- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

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Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et

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nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538

Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

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TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00

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Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.

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Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0