A c t u E c o Des signaux un peu plus positifs pour l...FRANCE – Le climat des affaires reste...

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Actu Eco L actualité économique et nancière Du 18 au 24 novembre 2019 - 1 - Des signaux un peu plus positifs pour l industrie mondiale L’essentiel Chinois et Américains continuent à discuter, sans quune date nait émergé au sujet de la signature dun accord partiel atténuant leur différend commercial. Dans ce contexte, les investisseurs se montrent prudents, délaissant un peu les actifs risqués (les actions), pour se tourner davantage vers les emprunts dEtat. Conséquence, le rendement de ces derniers seffrite un peu. On sent poindre une période dattentisme sur les marchés financiers qui durera tant que lhorizon ne sera pas dégagé sur les questions des tensions commerciales sino-américaines. Si accord il y a, lappétit pour le risque peut très vite revenir, au moins temporairement. A linverse, en cas de déception, les marchés financiers pourraient renouer avec une certaine volatilité. Dans ce contexte, le prix du baril évolue peu. Le manque de lisibilité de lenvironnement économique et politique limite les anticipations du côté de la demande, tandis que, du côté de loffre, les principaux pays producteurs semblent être prêts à prolonger laccord limitant lapprovisionnement du marché pour soutenir les prix. Les indices de climat des affaires pour les Etats-Unis et la zone euro (notre Focus de la semaine est consacré à la méthodologie délaboration des enquêtes de conjoncture) ont envoyé en novembre un signal encourageant au sujet du développement de lindustrie mondiale. Le cycle baissier entamé il y a un peu plus dun an et demi semble sêtre interrompu cet été. Le redressement est encore très modeste mais sil se confirmait il sagirait dun point très positif pour léconomie mondiale. Cest un élément important pour la conduite de la politique monétaire. Les dissensions semblent sêtre apaisées en octobre entre les différents membres de la BCE, si lon en croit les minutes de la réunion doctobre. A noter que dans sa dernière revue de stabilité financière, la BCE pointe un risque important dune politique de taux durablement bas. Les investisseurs, notamment les assureurs, sont obligés de se tourner vers des produits plus risqués qui procurent un petit surcroît de rendement. Au risque quen cas de retournement économique brutal, ils se trouvent confrontés à une perte ou à lilliquidité dune partie de leurs avoirs. Cela sonne-t-il comme un nouveau guidage des anticipations de la BCE ? Le discours de C. Lagarde cette semaine a laissé le champ ouvert à beaucoup doptions. Alain Henriot Niveau le 22/11/2019 Taux refi BCE (%) 0,00 Stable Taux des Fed Funds US (%) 1,5 - 1,75 Stable Euribor 3 mois (%) -0,40 Stable OAT 10 ans (%) -0,05 Baisse CAC 40 (points) 5 893,1 Baisse Euro (1 € = …$) 1,10 Stable Pétrole (baril de Brent en $) 63,5 Stable Variation sur la semaine Pour recevoir automatiquement nos publications par mail, abonnez-vous ! CLIQUEZ ICI

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Act uEcoL’actualité économique et financière

Du 18 au 24 novembre 2019

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Des signaux un peu plus positifs pour l’industrie mondiale

L’essentiel – Chinois et Américains continuent à discuter, sans qu’une date n’ait émergé au sujet

de la signature d’un accord partiel atténuant leur différend commercial. Dans ce contexte, les investisseurs se montrent prudents, délaissant un peu les actifs risqués (les actions), pour se tourner davantage vers les emprunts d’Etat. Conséquence, le rendement de ces derniers s’effrite un peu. On sent poindre une période d’attentisme sur les marchés financiers qui durera tant que l’horizon ne sera pas dégagé sur les questions des tensions commerciales sino-américaines. Si accord il y a, l’appétit pour le risque peut très vite revenir, au moins temporairement. A l’inverse, en cas de déception, les marchés financiers pourraient renouer avec une certaine volatilité. Dans ce contexte, le prix du baril évolue peu. Le manque de lisibilité de l’environnement économique et politique limite les anticipations du côté de la demande, tandis que, du côté de l’offre, les principaux pays producteurs semblent être prêts à prolonger l’accord limitant l’approvisionnement du marché pour soutenir les prix. Les indices de climat des affaires pour les Etats-Unis et la zone euro (notre Focus de la semaine est consacré à la méthodologie d’élaboration des enquêtes de conjoncture) ont envoyé en novembre un signal encourageant au sujet du développement de l’industrie mondiale. Le cycle baissier entamé il y a un peu plus d’un an et demi semble s’être interrompu cet été. Le redressement est encore très modeste mais s’il se confirmait il s’agirait d’un point très positif pour l’économie mondiale. C’est un élément important pour la conduite de la politique monétaire. Les dissensions semblent s’être apaisées en octobre entre les différents membres de la BCE, si l‘on en croit les minutes de la réunion d’octobre. A noter que dans sa dernière revue de stabilité financière, la BCE pointe un risque important d’une politique de taux durablement bas. Les investisseurs, notamment les assureurs, sont obligés de se tourner vers des produits plus risqués qui procurent un petit surcroît de rendement. Au risque qu’en cas de retournement économique brutal, ils se trouvent confrontés à une perte ou à l’illiquidité d’une partie de leurs avoirs. Cela sonne-t-il comme un nouveau guidage des anticipations de la BCE ? Le discours de C. Lagarde cette semaine a laissé le champ ouvert à beaucoup d’options.

Alain Henriot

Niveau le

22/11/2019

Taux refi BCE (%) 0,00 Stable

Taux des Fed Funds US (%) 1,5 - 1,75 Stable

Euribor 3 mois (%) -0,40 Stable

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CAC 40 (points) 5 893,1 Baisse

Euro (1 € = …$) 1,10 Stable

Pétrole (baril de Brent en $) 63,5 Stable

Variation sur

la semaine

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À RETENIR CETTE SEMAINE

ZONE EURO – Léger mieux pour l’industrie

En novembre, l’indice PMI pour la zone euro marque une légère amélioration pour l’industrie manufacturière. Il se situe toutefois toujours très en deçà du seuil de 50, ce qui signale donc la poursuite d’une contraction de l’activité. Selon les industriels, les embauches se réduisent et les pressions haussières sur les prix s’atténuent du fait de l’affaiblissement de l’activité. Les perspectives de production restent dégradées, dans un environnement toujours considéré comme porteur de beaucoup d’incertitudes (relations commerciales sino-américaines, Brexit). Un point plus positif concerne les carnets de commandes qui sont jugés un peu moins dégarnis. Dans les services, selon l’indice PMI, l’activité reste en croissance. Mais elle paraît moins résiliente que durant l’été.

Selon les indices PMI, l’activité industrielle est toujours beaucoup plus dégradée en Allemagne que dans les autres pays de la zone euro. On note cependant depuis deux mois un ressaut de l’indice PMI pour l’industrie manufacturière outre-Rhin. Les industriels considèrent notamment que leurs carnets de commandes à l’exportation sont moins affaiblis. Ce point de retournement est aussi perceptible dans l’enquête de l’institut allemand IFO. Les chefs d’entreprise sont notamment un peu plus optimistes quant aux perspectives de production, même si leur jugement sur la situation courante est toujours assez sombre. L’inflexion de l’activité industrielle en Allemagne doit encore être confirmée. Mais elle n’est pas isolée et s’inscrit dans un mouvement d’ensemble de l’industrie mondiale qui paraît avoir touché un point bas à l’été même si le redressement est encore très mesuré.

Alain Henriot

FRANCE – Le climat des affaires reste stable

Selon l’indice synthétique élaboré par l’Insee, le climat des affaires est resté stable en France en novembre. Il demeure bien orienté dans le commerce de détail, ce qui est bon signe pour l’évolution de la consommation. Il se stabilise à bas niveau dans l’industrie, se situant juste sur sa moyenne de longue période. Dans les services, le climat des affaires est au contraire toujours plutôt bon et fait preuve d’une assez grande stabilité depuis l’été. Il est encore meilleur dans le bâtiment mais il s’effrite un peu en novembre. L’activité dans ce secteur pourrait pâtir dans les mois à venir de l’affaiblissement de la commande publique avec l’arrivée à terme des projets locaux avant les élections municipales de mars prochain.

Alain Henriot

ETATS-UNIS – L’activité s’intensifie

L’indice PMI Markit dans le secteur manufacturier a poursuivi son redressement en novembre (52,2 après 51,3 en octobre). Le léger regain de vigueur affiché par le secteur industriel depuis la fin de l’été se confirme. Notamment, les chefs d’entreprise rapportent une hausse sensible des nouvelles commandes. De plus, après deux mois consécutifs en zone de contraction, la composante « emploi » est revenue en territoire positif. Probablement en lien avec ce qui est observé dans l’industrie, une tonalité plus favorable émane également du secteur des services pour lequel l’indice PMI est ressorti à 51,6 en novembre (contre 50,6 en octobre). Le volume global d’activité et les anticipations demeurent toutefois bien en deçà de leur niveau de début d’année.

Romain Sarron

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Industrie manufacturière

Zone euro : enquêtes PMI sur le climat des affaires(indices en points)

Source : IHS, LBP

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FOCUS

Enquêtes de conjoncture – Un outil privilégié pour les économistes

On peut classer les indicateurs statistiques utilisés pour le suivi de la conjoncture économique en deux grandes catégories : d’une part les indicateurs reconstitués par les offices statistiques nationaux pour décrire l’évolution des grandes variables économiques (la production industrielle, l’inflation, la consommation, etc.) qui sont synthétisés par les agrégats des comptes nationaux (le PIB) ; d’autre part, les enquêtes de conjoncture. En s’inspirant de la terminologie anglo-saxonne, on parle pour les premières de « données dures » (hard data) tandis que les enquêtes de conjoncture sont qualifiées de soft data.

Petite histoire des enquêtes de conjoncture

Historiquement, les enquêtes de conjoncture ont été développées par les offices statistiques nationaux (l’Insee en France) et par des organismes proches des milieux d’affaires (British Confederation of Industry au Royaume-Uni, l’institut IFO en Allemagne ou encore l’Institute Supply of Management (ISM) aux Etats-Unis). Il s’agissait de prendre le pouls de l’économie, les indicateurs économiques n’étant disponibles qu’avec beaucoup de retard (le PIB n’était par exemple publié qu’à cadence annuelle).

Les enquêtes de conjoncture se sont d’abord intéressées au climat des affaires dans l’industrie, secteur relativement concentré et dont l’activité est naturellement plus volatile (cyclique) que d’autres. Depuis une vingtaine d’années, leur champ s’est élargi. Elles couvrent désormais quasiment tous les secteurs d’activité, y compris les services.

Leur méthodologie est basée sur l’interrogation de responsables d’entreprise à propos de l’évolution récente de leur activité. On demandera par exemple si la production a augmenté, baissé ou est restée stable. On calcule ensuite un solde d’opinions entre les répondants ayant indiqué une hausse de la production et ceux ayant mentionné une baisse. Statistiquement, on peut ignorer le 3ème item (stabilité) si son poids dans les réponses est relativement constant dans le temps. Sur le même principe, d’autres enquêtes de conjoncture sont mobilisées pour apprécier par exemple le sentiment des ménages sur leur situation financière.

Au début des années 1990, une petite révolution est intervenue dans le domaine des enquêtes de conjoncture avec le déploiement des indices PMI (Purchasing managers index). Ces enquêtes conduites par une entreprise privée britannique (Markit) ont été de plus en plus suivies pour deux raisons. Tout d’abord, le solde d’opinions a été reformulé de telle sorte qu’un seuil a été mis en avant : au-dessus de 50, l’indicateur est censé décrire une phase d’expansion de l’économie et inversement une phase de contraction lorsque l’indice est inférieur à cette valeur. Cela a facilité la lecture de ces indices. Par ailleurs, ces enquêtes relativement légères (les échantillons sont beaucoup plus petits que ceux des enquêtes nationales) ont été étendues à un très grand nombre de pays (environ 40 aujourd’hui), de manière standardisée.

Des enquêtes pour quel usage ?

Le premier intérêt de ces enquêtes est qu’elles sont publiées très rapidement (autour du 25 du mois courant). Les résultats pour le mois de novembre 2019 sont déjà disponibles (voir page ci-contre). Elles fournissent ainsi une information quasiment en temps réel de l’évolution de l’économie, alors que les autres indicateurs statistiques sont connus avec retard (même si le délai de publication a été considérablement raccourci au cours des dernières années). Cela a conduit notamment à intéresser très fortement les investisseurs financiers. Par ailleurs, par construction, les résultats des enquêtes sont très peu révisés. A l’inverse, les indicateurs statistiques peuvent faire l’objet de révisions très importantes : à court terme, du fait d’une publication initiale basée sur une information partielle qui doit ensuite être complétée ; à plus long terme, suite à des transformations méthodologiques qui peuvent conduire à revisiter l’estimation de la trajectoire de croissance de l’économie. Par exemple, les dépenses de recherche et développement étaient autrefois considérées comme des consommations intermédiaires alors qu’elles sont désormais intégrées, en comptabilité nationale, dans les dépenses d’investissement.

Un des principaux atouts des enquêtes de conjoncture est surtout de retracer assez fidèlement l’évolution de la situation économique. Bien que qualitatives (le responsable d’entreprise se contente de dire si son activité augmente ou baisse sans préciser l’ampleur du mouvement), elles peuvent être rapprochées d’indicateurs quantitatifs, comme le PIB ou la production industrielle. Les points de retournement coïncident assez bien avec ceux des indicateurs en « dur ». Certaines questions dans les enquêtes ont un contenu prédictif (perspectives de production ou état des carnets de commandes, ces derniers précédant la production). Mais globalement leurs inflexions sont plutôt contemporaines de celles des indicateurs d’activité. Un des rares inconvénients des enquêtes de conjoncture est de ne pouvoir clairement mesurer l’ampleur d’une contraction très marquée de l’activité qui toucherait par exemple la quasi-totalité des entreprises d’un secteur. Ce fut le cas lors de la « Grande récession » en 2008-2009.

Alain Henriot

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L’ACTUALITÉ DES MARCHÉS

PETROLE – Le cours du baril est quasi-stable

Le cours du baril de Brent de la mer du Nord est resté quasi-stable d’un vendredi à l’autre (+0,06 $) à 63,5 $. Du côté de la demande, l’incertitude qui entoure l’évolution des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis a pesé sur le prix du pétrole. Du côté de l’offre, plusieurs éléments ont soutenu le cours de l’or noir. La baisse des stocks de brut publiée cette semaine aux Etats-Unis a été moins importante qu’attendu. Par ailleurs, la probabilité de reconduction de l’accord de limitation de l’offre de brut par les pays de l’OPEP et ses alliés est de plus en plus forte. D’après une récente déclaration de V. Poutine, la Russie devrait continuer à coopérer avec l’OPEP sur ce sujet. La prochaine réunion de l’OPEP et de ses alliés se tiendra à Vienne les 5 et 6 décembre prochains.

BOURSE – Léger repli des cours

La semaine a été marquée par des signaux contradictoires quant à l’avancée des discussions entre Pékin et Washington au sujet de l’accord de Phase I. L’appétit pour le risque des investisseurs a été refroidi par ce climat d’incertitude. L’amélioration du climat des affaires en zone euro et aux Etats-Unis dans le secteur manufacturier en novembre n’a pas entraîné de nette remontée des cours. Aux Etats-Unis, le S&P 500 a baissé de 0,3 % sur la semaine. En Europe, l’Euro Stoxx 50 et le Dax ont perdu respectivement 0,7 % et 0,6 % d’un vendredi à l’autre. Le CAC 40 a baissé de 0,8 %, à 5 893 points.

TAUX A LONG TERME – Légère baisse des taux longs

La perte d’appétit pour le risque des investisseurs sur les marchés financiers a entraîné un regain d’intérêt pour les actifs jugés les plus sûrs. En conséquence, les taux longs se sont très légèrement repliés. Aux Etats-Unis, le taux des T-Notes a perdu 6 points de base (pb), à 1,77 %. En Europe, le rendement des obligations allemandes s’est replié de 3pb, à -0,36 %. La baisse a été similaire en France et le taux de l’OAT 10 ans s’établissait à -0,05 % vendredi. Les taux longs espagnol et italien ont également perdu 3pb, à respectivement 0,41 % et 1,30 %.

CHANGE – Appréciation modérée du dollar

La parité eurodollar est restée quasi-stable, terminant la semaine à 1,10 $/€ (-0,3 %). Le dollar s’est un peu renchéri dans un climat de remontée des incertitudes : la monnaie américaine est restée stable face au yen (-0,1 %, à 108,6 yens/$) et s’est appréciée face au yuan, à 7,04 yuans/$ (+0,4 %). La parité euro-livre fluctue peu, autour de 0,86 £/€.

Flore Deschard

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REPERES

BOURSE

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ETATS-UNIS en 2019 en 2019 2018 1/1/2019 2018 1/1/2019

Dow Jones 22 686,22 28 036,22 27 875,62 -5,6% 19,5% -1,3% 24,3%

S&P 500 2 447,89 3 122,03 3 110,29 -6,2% 24,1% -1,9% 29,1%

Nasdaq Composite 6 463,50 8 570,66 8 519,88 -3,9% 28,4% 0,5% 33,6%

JAPON

Nikkei 225 19 561,96 23 520,01 23 112,88 -12,1% 15,5% -5,2% 20,8%

ZONE EURO

Euro Stoxx 50 2 954,67 3 712,20 3 687,32 -14,3% 22,9%

France (CAC 40) 4 611,49 5 939,27 5 893,13 -11,0% 24,6%

Allemagne (Dax 30) 10 416,66 13 289,46 13 163,88 -18,3% 24,7%

Espagne (IBEX 35) 8 519,00 9 581,90 9 254,70 -15,0% 8,4%

Italie (FTSE MIB) 18 218,40 23 782,15 23 259,80 -16,1% 26,9%

EUROPE

FTSE 100 (RU) 6 692,66 7 686,61 7 326,81 -12,5% 8,9% -13,6% 13,9%

Stoxx 333,92 406,90 403,98 -13,2% 19,6%

MONDE

MSCI-Monde 1 853,18 2 285,76 2 273,89 -10,4% 20,7% -6,3% 25,6%

MSCI-Emerging Markets 949,57 1 096,39 1 048,55 -16,6% 8,6% -12,8% 13,0%

NIVEAUX PERFORMANCE

en monnaie locale en euros

TAUX À LONG TERME

Taux à 10 ans déc-18 oct-19 15-nov 22-nov

Allemagne 0,25 -0,45 -0,33 -0,36

France 0,70 -0,16 -0,02 -0,05

Italie 2,95 1,00 1,33 1,30

Espagne 1,43 0,23 0,44 0,41

Etats-Unis 2,83 1,70 1,83 1,77

Japon 0,04 -0,16 -0,07 -0,08

Royaume-Uni 1,27 0,62 0,73 0,71

TAUX DE CHANGE

Taux de change déc-18 oct-19 15-nov 22-nov

1 euro = ... dollars 1,14 1,11 1,11 1,10

1 euro = ... yens 127,54 119,53 120,15 119,85

1 euro = ... sterling 0,90 0,87 0,86 0,86

1 dollar = ... yens 112,15 108,16 108,73 108,64

1 sterling = ... dollars 1,27 1,27 1,29 1,28

1 dollar = ... yuans 6,88 7,09 7,01 7,04

COURBE DES TAUX FRANÇAIS

déc-18 oct-19 15-nov 22-nov

Zone euro - taux

interbancairesdéc-14 janv-19 févr-19 févr-19

EONIA -0,36 -0,46 -0,46 -0,45

Euribor 3 mois -0,31 -0,41 -0,40 -0,40

France - taux des

emprunts d'Etat*déc-14 janv-19 févr-19 févr-19

3 mois -0,81 -0,62 -0,60 -0,60

6 mois -0,71 -0,62 -0,60 -0,60

1 an -0,61 -0,61 -0,59 -0,56

2 ans -0,45 -0,65 -0,61 -0,61

3 ans -0,29 -0,66 -0,60 -0,60

4 ans -0,13 -0,62 -0,54 -0,55

5 ans 0,03 -0,53 -0,43 -0,44

7 ans 0,26 -0,39 -0,26 -0,28

10 ans 0,70 -0,16 -0,02 -0,05

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NOS PUBLICATIONS

Direction de la Stratégie et de l’Innovation – Études économiques :

Alain Henriot, Responsable des études économiques

Romain Sarron, Adjoint au responsable des études économiques

Flore Deschard, Économiste

Ranto Rabeantoandro, Chargé d’études statistiques sur les marchés de l’épargne, du crédit et de l’immobilier

Les analyses et prévisions qui figurent dans ce document sont celles du service des Etudes Economiques de La Banque Postale. Bien que ces informations soient établies à partir de sources considérées comme fiables, elles ne sont toutefois communiquées qu’à titre indicatif. La Banque Postale ne saurait donc encourir aucune responsabilité du fait de l’utilisation de ces informations ou des décisions qui pourraient être prises sur la base de celles-ci. Il vous appartient de vérifier la pertinence de ces informations et d’en faire un usage adéquat.

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