6.- Les équipements publics - Le Plessis-Robinson

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 70 6.- Les équipements publics a.- Les équipements municipaux et administratifs Ces équipements sont pour l'essentiel regroupés dans le centre ancien. On y trouve : - La mairie et ses locaux administratifs ; - Le Poste de la Police Municipale qui se situe actuellement dans les locaux de l’Hôtel de Ville. Ce service municipal a été créé en février 2002 et emploie 16 agents municipaux et 8 agents de proximité. Dix mois après, la mise en place d’une police municipale jour / nuit (jusqu’à 3 heures du matin), en soutien à la police nationale, a fait chuter la délinquance sur la voie publique de plus de 33% ; - Le bureau de poste, transféré dans le Coeur de Ville ; - Le bureau de la perception ; - Le poste de Police Nationale ; - La sécurité sociale D'autres équipements, ayant besoin d’un espace plus important et où la proximité de la population n’est pas exigée, sont répartis sur l’ensemble du territoire communal : Les ateliers municipaux étaient situés à l'entrée Nord-Ouest de la ville en limite communale de Clamart. L'aspect extérieur des bâtiments, leur état de vétusté dévalorisait cette entrée de Ville, à vocation plutôt d'activité économique. En outre, l'exiguïté des locaux a obligé à reconsidérer de nouveaux bâtiments dans le P.A.P.C. dont les services techniques et des locaux associatifs. Le cimetière est situé en vis-à-vis de ce centre technique municipal. Son extension est rendue possible par une inscription des terrains adjacents en réserve foncière. L'ANPE, située auparavant avenue Edouard Herriot, dans le périmètre de la Z.A.C. du Collège, a été transférée dans des locaux plus vastes, rue du Docteur Lamaze. Cette agence accueille les habitants des communes du Plessis-Robinson et de Châtenay-Malabry. La Maison des Associations a été transférée sur le site de Joliot Curie lors de la réhabilitation du site. L’antenne de proximité de la Maison des Entreprises et de l’Emploi des Hauts - de-Bièvre implantée sur la commune permet d’accueillir des chefs d’entreprise, les porteurs de projets, les salariés en recherche de mobilité et les demandeurs d’emploi de la ville.

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6.- Les équipements publics

a.- Les équipements municipaux et administratifs Ces équipements sont pour l'essentiel regroupés dan s le centre ancien. On y trouve :

- La mairie et ses locaux administratifs ; - Le Poste de la Police Municipale qui se situe actuellement dans les locaux de

l’Hôtel de Ville. Ce service municipal a été créé en février 2002 et emploie 16 agents municipaux et 8 agents de proximité. Dix mois après, la mise en place d’une police municipale jour / nuit (jusqu’à 3 heures du matin), en soutien à la police nationale, a fait chuter la délinquance sur la voie publique de plus de 33% ;

- Le bureau de poste, transféré dans le Cœur de Ville ; - Le bureau de la perception ; - Le poste de Police Nationale ; - La sécurité sociale

� D'autres équipements, ayant besoin d’un espace plus important et où la proximité de la population n’est pas exigée, sont répartis sur l’ensemble du territoire communal :

• Les ateliers municipaux étaient situés à l'entrée Nord-Ouest de la ville en limite communale de Clamart. L'aspect extérieur des bâtiments, leur état de vétusté dévalorisait cette entrée de Ville, à vocation plutôt d'activité économique. En outre, l'exiguïté des locaux a obligé à reconsidérer de nouveaux bâtiments dans le P.A.P.C. dont les services techniques et des locaux associatifs.

• Le cimetière est situé en vis-à-vis de ce centre technique municipal. Son extension est rendue possible par une inscription des terrains adjacents en réserve foncière.

• L'ANPE , située auparavant avenue Edouard Herriot, dans le périmètre de la Z.A.C. du Collège, a été transférée dans des locaux plus vastes, rue du Docteur Lamaze. Cette agence accueille les habitants des communes du Plessis-Robinson et de Châtenay-Malabry. • La Maison des Associations a été transférée sur le site de Joliot Curie lors de la réhabilitation du site.

• L’antenne de proximité de la Maison des Entreprises et de l’Emploi des Hauts -de-Bièvre implantée sur la commune permet d’accueillir des chefs d’entreprise, les porteurs de projets, les salariés en recherche de mobilité et les demandeurs d’emploi de la ville.

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b.- Les équipements sociaux et médicaux

Sur la commune du Plessis-Robinson sont implantés différents équipements sanitaires et sociaux, qui pour une part proposent des services à l’ensemble de la population du département voire au-delà et pour une autre part des services spécifiquement tournés vers la population du Plessis-Robinson.

• De quatre structures sociales du Conseil Général, avenue du Général Leclerc (ces quatre structures sont indépendantes les unes des autres) :

� La Cité de l'Enfance qui abrite des enfants du Département en situation d'urgence, � La Pouponnière qui accueille des enfants de moins d e 3 ans � Le foyer Colbert pour adolescents en difficulté , � L'Aide Sociale à l'Enfance (A.S.E.), les assistantes sociales de la circonscription, les services départementaux de la P.M.I. et ceux en faveur de l'intégration de la petite enfance handicapée.

• De trois résidences pour personnes âgées d'une capacité globale d'environ 169 logements, qui appartiennent à l'O.P.D.H.L.M. et sont gérées par le nouveau foyer des Cités-Jardins. La Résidence Fontenelle (30 lits) a été démolie pour vétusté et sera remplacée par une maison de retraite médicalisée (100 chambres) dans le cadre de la reconstruction de la cité-jardins phases III et IV.

• D'un foyer d'accueil de 24 personnes handicapées mentales ouvert en 1993 grâce à une association caritative "Les Amis de l'Atelier", rue Paul Rivet. En 1998 celui-ci a été complété par un CAT (Centre d'Apprentissage au Travail) et un CITL (Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs).

• Pour les 11/14 ans , "Le Grand Large" a inauguré son local de la place de la Résistance dans la nouvelle Cité-Jardins, début juillet 1994.

• "Le Hublot" accueille les 15/17 ans pour de nombreuses activités . Il dispose pour le moment de locaux provisoires dans l'école Louis Hachette.

• D'un centre de santé transféré dans le quartier du Cœur-de-Ville, de la P.M.I. (Centre de la Protection Maternelle Infantile) et du Centre Médico-Psychopédagogique C.M.P. (rue P. d’Artagnan, en périphérie du cœur de ville).

• L'hôpital Marie Lannelongue . Ce centre chirurgical est spécialisé dans les maladies pulmonaires et cardio-vasculaires, y compris chez les nourrissons. De renommée internationale, notamment pour ses trois laboratoires de recherche, 80 chirurgiens et médecins y exercent ainsi que 750 agents paramédicaux, techniques et administratifs. Il comporte 234 lits et appartient à la CRAMIF. Pour son développement, l'hôpital Marie Lannelongue pourra bénéficier d’une résidence hôtelière, projet immobilier en cours de réalisation dans le cadre de la Z.A.C. Cœur

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de Ville. Ces chambres pourront permettre aux familles des malades d’être près d’eux durant leur convalescence.

c.- Les équipements sportifs

Ville sportive, le Plessis-Robinson dispose des infrastructures suivantes :

• Le Parc des Sports (avenue Paul Langevin)

La vie sportive au Plessis-Robinson a changé avec l'ouverture du Parc des Sports dont l'aménagement a été terminé en septembre 1995. Le rayonnement de cet équipement dépasse largement les limites communales. Un nouvel accès direct depuis l'avenue Edouard Herriot améliore le confort des utilisateurs. Inséré dans un ensemble boisé et paysager (12.000 végétaux plantés), formant un cadre attrayant pour la promenade et la détente, il comprend :

- Un terrain de football avec aires de lancers, un terrain d'honneur d'athlétisme en gazon naturel, une piste d'athlétisme (8 couloirs) avec aires de concours (poids, sauts en hauteur et longueur) et tour de chronométrage ; - Un terrain avec gazon naturel (football, rugby) ; - Un terrain en gazon synthétique ; - Un boulodrome (boule lyonnaise et pétanque) avec locaux ; - Dix courts de tennis (dont six couverts), avec leurs vestiaires et leur club-house ; - Un parcours de santé et un espace vert paysager ; - Une maison de gardien ; - Des vestiaires au nombre de huit ; - Un club-house (football).

• 5 gymnases situés pour la majorité dans l'enceinte de groupes scolaires : - à Anatole France, salle d’EPS de 200 m² (rue de la Ferme) - à François Peatrick, salle de 230 m² (école François-Peatrik, Place de l’Auditorium) - à Henri Wallon, gymnase de 600 m² en mauvais état (rue du Capitaine Facq), dont la démolition-reconstruction est programmée. - à Louis Hachette, salle de gym (GRS) de 600 m² (Place des Déportés et Internés de la Résistance). La restructuration de cet équipement est programmée dans le cadre de la Cité-jardins. - au Perrier, salle de 230 m² (rue Louis Pergaud)

• Un espace omnisport (place Woking) de 800 m², intégrant des activités telles que le judo, le tennis de table, la musculation…

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• Une piscine municipale (1 avenue Galilée) : ouverte depuis près d'un quart de siècle, le taux de fréquentation de cet équipement est en constante évolution. Cet équipement a fait l’objet de travaux de rénovation durant l’hiver 2003-2004. Cet équipement, compte tenu de sa fréquentation apparaît enclavée car il n'existe pas d'accès direct depuis l'avenue Edouard Herriot ; • Un terrain de basket situé dans le quartier du Pierrier ;

• Les salles annexes LCR Péri (gymnastique et danse de salon), LCR Brossolette (judo et gymnastique), la salle de boxe (groupe scolaire Anatole France) et salle de musculation.

• Un Pôle Sportif intégré à la restructuration du gro upe scolaire Joliot Curie . Il s’agit de concevoir un programme d’équipements communs aux groupes scolaires, aux clubs et associations sportives et au quartier, en conditionnant les accès. Equipement neuf permettant de répondre aux besoins : Des sportifs à un niveau interrégional, salle omnisports de 23,5 par 44 mètres et une salle mixte Gymnastique spécialisée et Gymnastique Rythmique et Sportive ; De l’accueil de public sportif (tribune de 300 places dans la salle omnisports) ; D’un public plus large pour les manifestations, réceptions, spectacles municipaux dans la salle omnisports devenant salle multifonctions.

L’offre en équipement sportif est abondante et dive rsifiée. Seule l’implantation géographique de la piscine municipale reste problém atique. Les travaux, qui ont été réalisés, améliorent l’accès des Robinsonna is à cet équipement.

d.- Les équipements culturels et de loisirs Les habitants du Plessis-Robinson disposent : D’un centre culturel : le centre Gérard Philippe , situé au 2 rue André Le Nôtre, dans le secteur du marché , offre au public un cinéma et la bibliothèque-discothèque centrale. Ses locaux sont aujourd’hui exigus et peinent à contenir les activités qui s’y tiennent actuellement. Cette situation doit être réglée avec la création du pôle culturel au sein de la Z.A.C. Cité-Jardins. Cet équipement polyvalent prévoit une salle de spectacle, permettant l’accueil d’au moins 400 personnes, une médiathèque, une salle de cinéma, des salles de répétition pour musiques actuelles et des salles d’exposition diverses.

De la bibliothèque-discothèque (940 m²) La fréquentation de la bibliothèque-discothèque est en constante augmentation ce qui entraîne une saturation des locaux

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Du cinéma qui fonctionne bien. Sa situation au cœur du plateau en fait un pôle d'animation qu'il faut maintenir. Mais ce centre est devenu trop étroit et inadapté à son rôle. Sa restructuration, voire sa reconstruction dans l'axe paysager de la place des Alliés est à l'étude. Sa capacité devrait être au moins doublée. D’un théâtre dans le quartier du Pierrier d’une capacité de 90 places, situé rue Louis Pergaud De la Maison du Moulin Fidel, lieu très agréable pour des expositions et des animations culturelles. La propriété du Moulin Fidel pourrait devenir un lieu plus privilégié pour la culture, avec des activités complémentaires, danse, musique, art et détente. La réflexion sur la restructuration de cette propriété est actuellement en cours. Depuis janvier 1995, la Maison de la Musique et de la Danse Jean-Pierre Monteil (70 rue du Moulin Fidel) a ouvert ses portes, rue du Moulin Fidel. Elle accueille près de 1500 élèves (dont environ 350 danseurs). Son extension est envisagée pour l’accueil des salles de cours et de répétition.

Dans le cadre de la restructuration du groupe scolaire Joliot Curie, une Maison des Associations a été réalisée pour répondre aux besoins spécifiques des associations, qui sont de deux types : des espaces de réunions à capacité variable, et des espaces de bureaux. Cette structure permet une nouvelle organisation : − Des locaux sportifs ; − Des locaux accueillant d’autres types d’associations (distincts du centre de loisirs) ; De la « Mission Age d’Or » propose différentes activités de loisirs aux personnes âgées. Actuellement, les locaux se situeront au sein du centre multi-accueils en Cœur-de-Ville ; les travaux sont en cours. De l’espace Galilée comprenant une salle des fêtes et des locaux pour les associations. Du théâtre du Coteau (10 rue Louis Pergaud), géré par une association loi 1901, Plessis Arts et Loisirs crée en 1989. Cette structure dispense également : de cours de théâtre, d’atelier d’improvisation, d’initiation à la comédie musicale.

Dans le parc Henri Sellier, d’un théâtre de verdure a été aménagé. Des animations, principalement des concerts, y sont organisées à la belle saison.

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e.- Les équipements cultuels Il existe une église Marie-Magdeleine, située 6 rue François Mansard et la chapelle Saint-Jean Baptiste dans le quartier du Cœur-de-Ville.

L’offre en équipement de loisirs et culturels est e n adéquation avec les besoins des Robinsonnais. Pourtant une restructuration de c ertains d’entre eux, notamment du centre Gérard Philippe semble nécessaire pour maintenir cette offre.

15- Joliot Curie

15

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7.- Les équipements scolaires

a). Enseignement maternel et élémentaire

• Situation à la rentrée scolaire 2002/2003

L’illustration graphique figurant dans ce chapitre montre une bonne répartition de ces équipements sur l'ensemble du territoire. Ils sont bien évidemment plus nombreux à proximité des secteurs d'habitat collectif où le poids de la population est le plus important.

La Ville dispose de 7 groupes scolaires (1) qui accueillaient à la rentrée scolaire 2006 / 2007 les effectifs suivants :

• 1 058 élèves en maternelle dans 40 classes, soit en moyenne environ 26,4 élèves par classe ;

• 1 502 élèves en élémentaire dans 65 classes, soit en moyenne environ 23,1 élèves par classe.

• Evolution entre les années scolaires 1992/1993 et 2 006/2007

Evolution des effectifs depuis l’année scolaire 199 2/1993

Source : Mairie du Plessis-Robinson N.B. : � Chiffres Inspection Education Nationale après comptage

Le tableau ci-dessus indique : - une augmentation récente des effectifs, particulièrement à la rentrée scolaire 2005-2006 de +5,75%, (+ 138 élèves) qui a tant concerné les effectifs maternels que les effectifs primaires. - une légère baisse des effectifs maternels à la dernière rentrée scolaire (-10 enfants) et une augmentation des effectifs primaires de 2,3% par rapport à la rentré scolaire 2005-2006. L’augmentation des effectifs pour les écoles maternelles a conduit, depuis l’année scolaire 2002/2003, à l'ouverture de 5 classes supplémentaires. L’augmentation des effectifs pour les écoles primaires a conduit à l’année scolaire 2002/2003 à l'ouverture de 7 classes supplémentaires.

1 Un groupe scolaire comprend d’une part des classes en maternelle et d’autre part des classes en primaire.

1992 - 1993

1993 - 1994

1994 - 1995

1995 - 1996

1996 - 1997

1997 - 1998

1998 - 1999

1999 - 2000

2000 -2001 �

2001 - 2002 �

2002 - 2003

2003 - 2004

2004 - 2005

2005 - 2006

2006- 2007

Maternelle

947 949 925 897 903 920 934 934 972 987 987 998 1014 1068 1058

Primaire

1427 1366 1411 1425 1417 1427 1421 1350 1292 1342 1294 1333 1384 1468 1502

total 2374 2315 2336 2322 2320 2347 2355 2284 2264 2329 2281 2331 2398 2536 2560

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L'analyse de l'évolution spécifique des effectifs pour chacun des groupes scolaires de la commune permet de voir notamment que les secteurs qui ont enregistré d'importants mouvements de construction depuis le début des années 90, particulièrement sur les franges Sud-Est du territoire communal et au centre ville, ont vu leurs effectifs évoluer à la hausse.

Evolution des effectifs et du nombre de classes dan s les écoles maternelles

Années scolaires 1992/1993 2002 / 2003 2006 / 2007 Evolution Ecoles maternelles Effectifs Classes Effectifs Classes Effectifs Classes Effectifs Classes La Ferme 168 6 259 9 262 9 + 94 + 3 J. Curie 142 6 122 5 114 5 - 28 - 1 H. Wallon 111 4 165 6 169 6 + 58 + 2 F. Peatrick 132 5 157 6 198 7 + 66 + 2 L. Hachette 162 6 112 5 136 6 - 26 - J. Jaurès 115 4 85 3 88 3 - 27 -1 L. Pergaud 117 4 87 3 91 4 - 26 - TOTAL 947 35 987 37 1058 40 + 111 + 5

Source : Mairie du Plessis-Robinson Les augmentations d'effectifs pour les écoles maternelles depuis l’année scolaire 1992/1993 ont été enregistrées dans les écoles La Ferme, F. Peatrick et H. Wallon (occasionnant l'ouverture de 7 classes supplémentaires pour l'ensemble de ces 3 établissements). . A l'opposé, les autres écoles ont enregistré des baisses d'effectifs. Les diminutions d'effectifs ont été les plus importantes dans les écoles L. Hachette et J. Jaurès (occasionnant la fermeture de deux classes).

Evolution des effectifs des écoles maternelles

80

100

120

140

160

180

200

220

240

260

280

300

92/93

93/94

94/95

95/96

96/97

97/98

98/99

99/00

00/01

01/02

02/03

05/06

06/07

Années scolaires

La FermeJ. CurieH. WallonF. PeatrickL. HachetteJ. JaurèsL. Pergaud

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 78

Evolution des effectifs et du nombre de classes dan s les écoles élémentaires

Années scolaires 1992/1993 2002 / 2003 2006 / 2007 Evolution Ecoles élémentaires Effectifs Classes Effectifs Classes Effectifs Classes Effectifs Classes A. France 259 11 257 10 355 14 +96 + 3 J. Curie 254 11 146 7 173 9 - 81 - 2 H. Wallon 206 8 223 10 254 10 + 48 + 2 F. Peatrick 201 8 232 9 263 12 + 62 + 4 L. Hachette 201 8 162 8 176 8 -25 - J. Jaurès 158 6 138 6 159 7 +1 +1 L. Pergaud 148 6 136 6 122 5 - 26 -1 TOTAL 1 427 58 1 294 56 1 502 65 + 75 + 7

Source : Mairie du Plessis-Robinson

Evolution des effectifs des écoles primaires

80100120140160180200220240260280300320340360380

92/9

393

/94

94/9

595

/96

96/9

797

/98

98/9

999

/00

00/0

101

/02

02/0

306

/07

Années scolaires

A. FranceJ. CurieH. WallonF. PeatrickL. HachetteJ. JaurèsL. Pergaud

Dans le cas des écoles élémentaires, on constate, comme pour les écoles maternelles, que les augmentations d'effectifs par rapport à l'année scolaire 1992/1993 ont été enregistrées dans 4 écoles différentes : F. Peatrick, A France, H. Wallon et J. Jaurès (occasionnant l’ouverture de 10 au total). Il est à noter que ces augmentations d’effectifs sont réparties dans le temps : une croissance régulière pour l’école F. Peatrick et plus récente des écoles A. France, H. Wallon et J. Jaurès.

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Toutefois, les données du tableau précédent concernant les écoles élémentaires indiquent une amplitude nettement plus grande pour la baisse d'effectifs de l'école J. Curie (- 108 élèves ayant entraîné la fermeture de 4 classes par rapport à 1992/1993). Certes depuis les deux dernières années, il est à constater une reprise des effectifs qui a entraîné la réouverture de deux classes. Cette situation s’explique grâce aux travaux de réaménagement du quartier Joliot Curie. Evolution du nombre de classes en maternelle et en élémentaire au Plessis-Robinson

30405060708090

100110

83/8

485

/86

87/8

889

/90

91/9

293

/94

95/9

697

/98

99/0

001

/02

06/0

7

Maternelles

Primaires

Total

Le graphique ci-dessus illustre le potentiel existant de l’ensemble des différents groupes scolaires du Plessis-Robinson qui après avoir subi une désaffectation liée à l'histoire du peuplement de la commune a retrouvé les deux dernières années une évolution à la hausse. Les capacités d’accueil existantes et potentielles à l’horizon 2006/2007 des différents établissements scolaires maternelles et élémentaires de la commune font l’objet du chapitre suivant.

• Capacités d’accueil actuelles et futures (horizon 2 006)

Capacités d’accueil dans les écoles maternelles lors de la rentrée scolaire 2006/2007

Ecoles maternelles Effectifs

théoriques maximum

Effectifs actuels

Capacités d’accueil

J. Jaurès 120 88 + 32 L. Pergaud 120 91 + 29 F. Peatrick 210 198 + 12 La Ferme 270 262 + 8 L. Hachette 125 136 - 11 J. Curie 125 114 + 11 H. Wallon 180 169 +11 TOTAL 1150 1067 + 92 Source : Service scolaire, Mairie du Plessis-Robinson

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 80

Capacités d’accueil dans les écoles élémentaires lors de la rentrée scolaire 2006/2007

Ecoles élémentaires Effectifs

théoriques maximum

Effectifs actuels

Capacités d’accueil

J. Jaurès 165 159 +6 L. Pergaud 189 122 + 67 F. Peatrick 330 263 + 67 A. France 468 355 + 113 L. Hachette 250 176 + 74 J. Curie 225 173 + 52 H. Wallon 270 254 + 16 TOTAL 1897 1502 + 395 Source : Service scolaire, Mairie du Plessis-Robinson

Pour la rentrée 2006/2007, la Ville du Plessis-Robinson disposait, selon les données fournies par son Service Scolaire et figurant dans les tableaux précédents, d’une réelle capacité d’accueil globale avec 487 places disponibles (92 places dans les écoles maternelles et 395 places dans les écoles élémentaires). Les capacités d’accueil montrent des réserves souvent importantes. Cependant quelques établissements scolaires sont aujourd’hui saturés du fait de la livraison récente d’opérations en centre ville et des zones UPM : l’école maternelle de la Ferme et l’école primaire F. Peatrick. L’école H. Wallon est aujourd’hui proche de la saturation.

En outre, ce patrimoine scolaire, qui date pour l'essentiel des années 1950/1960, montre aujourd'hui des structures parfois obsolètes et des dysfonctionnements principalement liés aux accès. Des travaux de restructuration totale du site Joliot Curie ont été réalisés. Cette restructuration a permis de conserver le groupe scolaire actuel en intégrant le centre de loisirs maternel, une nouvelle Maison des Associations et un nouveau pôle sportif de proximité.

Capacités d’accueil à l’horizon 2007/ 2008 dans les écoles maternelles

Ecoles maternelles Effectifs

théoriques maximum

Effectifs prévisionnels

à l’horizon 2007/2008

Estimation des

capacités d’accueil

J. Jaurès 120 90 + 30 L. Pergaud 120 120 0 F. Peatrick 210 191 + 19 La Ferme 270 262 +8 L. Hachette 125 125 0 J. Curie 125 100 + 25 H. Wallon 180 173 + 7 TOTAL 1 150 1061 +89 Source : Service scolaire, Mairie du Plessis-Robinson

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 81

Capacités d’accueil à l’horizon 2007/2008 dans les écoles élémentaires

Ecoles élémentaires Effectifs

théoriques maximum

Effectifs prévisionnels

à l’horizon 2007/2008

Estimation des

capacités d’accueil

J. Jaurès 165 156 + 9 L. Pergaud 189 128 + 61 F. Peatrick 330 277 + 53 A. France 468 385 + 83 L. Hachette 250 186 + 64 J. Curie 225 173 + 52 H. Wallon 270 263 + 7 TOTAL 1897 1568 + 329 Source : Service scolaire, Mairie du Plessis-Robinson

Les capacités d’accueil des différents établissements scolaires maternelles et élémentaires à l’horizon 2007/2008 ont été déterminées en prenant en considération :

- d’une part, les effectifs théoriques maximum que pourrait accueillir chacun de ces établissements dans leur configuration actuelle,

- d’autre part, les effectifs attendus dans chacun de ces établissements intégrant notamment l’estimation du nombre d’enfants supplémentaires induits par les programmes immobiliers de logements dont la livraison devrait intervenir d’ici 2008.

Sur la base de ces éléments, il apparaît que la Ville du Plessis-Robinson garde une capacité d’accueil estimée à 418 places (89 dans les écoles maternelles et 329 dans les écoles élémentaires). Si trois groupes scolaires (J. Jaurès, L. Pergaud et J. Curie) dégageraient encore des capacités d’accueil, à l’inverse, les quatre autres groupes scolaires, en particulier L. Hachette et H. Wallon, n’auraient pas les capacités suffisantes (dans la configuration actuelle de chacun de ces établissements) pour pouvoir accueillir les effectifs scolaires attendus sur chacun des secteurs scolaires qui leur sont rattachés dans le cadre de la carte scolaire actuelle. Par contre, les travaux de restructuration de Louis Hachette et de François Peatrik ainsi que la reconstruction de l’école Anatole France vont permettre à l’avenir de répondre aux besoins des prochaines années.

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 82

b). Enseignement secondaire

• Equipements existants

La Ville du Plessis-Robinson compte deux collèges et un lycée :

− le Collège R. Rolland

− le Collège N. Ledoux − le Lycée Montesquieu

• Evolution entre les années scolaires 1992/1993 et 2 002/2003 Evolution des effectifs depuis l’année scolaire 199 2/1993

1993-1994

1994-1995

1995-1996

1996-1997

1997-1998

1998-1999

1999-2000

2000-2001

2001-2002

2002-2003

2003-2004

2004-2005

2005-2006

Collège R. Rolland 575 598 630 670 709 692 596 606 560 624 536 506 438

Collège N. Ledoux 279 273 270 290 273 266 284 283 307 307 309 317 313

Lycée Montesquieu

585 584 615 546 563 510 463 447 499 594 548 509 470

TOTAL 1 439 1 455 1 515 1 506 1 545 1 468 1 343 1 336 1 366 1 525 1393 1332 1221 Source : Mairie du Plessis-Robinson

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 83

Evolution des effectifs dans les établissements du secondaire

200250300350400450500550600650700

93/9

494

/95

95/9

696

/97

97/9

898

/99

99/0

000

/01

01/0

202

/03

03/0

404

/05

05/0

6

Années scolaires

Coll. R. Rolland

Coll. N. Ledoux

Lyc. Montesquieu

Les effectifs des établissements de l’enseignement secondaire montrent qu’entre les années scolaires 1992-1993 et 2002-2003, les établissements présents sur le Plessis-Robinson ont enregistré globalement une progression de + 9 % pour les effectifs des collèges (+ 77 élèves) et une quasi-stagnation des effectifs du lycée avec + 1,5 % (+ 9 élèves). Au début des années 90, le collège Romain Rolland qui ne remplissait plus les conditions de sécurité nécessaires, et dont l'état de vétusté entraînait des coûts de fonctionnement et d'entretien excessivement élevés, a été entièrement reconstruit dans le cadre de la Z.A.C. du Collège. Depuis 2002/2003, il est à noter des baisses d’effectifs importantes de -30% pour le collège Romain Rolland et de -20% pour le lycée Montesquieu. Le collège N. Ledoux enregistre quant à lui, une stagnation de ses effectifs. Ainsi, les capacités de ces structures sont suffisantes pour satisfaire les besoins. Le principal problème actuellement pour les collèges concerne le manque d’équilibre quant à leur situation géographique, ce qui génère beaucoup de déplacements pour les enfants. Le lycée Montesquieu situé à proximité des écoles maternelle et primaire Henri Wallon pose quelques problèmes de cohabitation et souffre de sa taille limitée ; mais son emprise foncière ne permet pas d’envisager son extension sur place. Des négociations ont été engagées avec la Région pour déplacer le lycée sur le terrain situé rue de la Côte Sainte Catherine à l’emplacement des anciens bâtiments du foyer maternel. Après la construction du nouveau lycée, c’est le groupe scolaire Henri Wallon qui bénéficiera d’un programme de restructuration.

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 84

Pour les écoles maternelles et élémentaires, à court terme, les établissements existants permettent de satisfaire les besoins. Cependant, cela nécessitera l’affectation des enfants, en surnombre dans certains secteurs, à des écoles inscrites dans des secteurs scolaires distincts de celui auquel est rattaché leur domicile mais qui disposent encore de possibilités d’accueil (Louis Pergaud, Jean Jaurès). Dans des perspectives de moyen et long termes, la modification de la carte scolaire, et la restructuration de certains équipements (le groupe scolaire F. Peatrick, de Louis Hachette et d’Anatole France), devraient permettre de satisfaire la demande. S’agissant des collèges, la montée d’effectifs attendue dans les prochaines années devrait surtout intéresser le collège N. Ledoux.

c). Les équipements de la petite enfance (0-3 ans)

La commune du Plessis-Robinson possède une capacité d’accueil de 637 places tous modes de garde d’enfants confondus (crèches, halte-garderie, jardins d’enfants, Assistantes Maternelles…) en 2006. Il est à noter que deux projets augmenteront cette capacité puisqu’en effet 46 places sont prévues dans le centre multi-accueil du cœur de ville et 50 places dans le centre multi-accueil projeté de la cité-jardins haute. L’étude par taux d’équipement pour ce type de structure montre que la commune du Plessis-Robinson est particulièrement bien dotée en équipements pour la petite enfance puisqu’elle se classe en tête du département des Hauts-de-Seine avec un taux d’équipement de 554,51 pour 1 000 enfants (suivent directement Bourg-la-Reine avec un taux de 510,05, Rueil-Malmaison avec 500,00 et Fontenay-aux-Roses avec 493,95, Issy-les-Moulineaux avec 492,66, un peu plus loin se trouvent Sceaux avec 452,65, Châtenay-Malabry avec 385,69 ou bien encore Boulogne-Billancourt avec 355,36). Ces équipements, dont le rayonnement s’inscrit à l’échelle de la commune, sont principalement localisés dans les quartiers d’habitat collectifs. Parmi l’ensemble de ces équipements, il a été recensé cinq crèches municipales ayant à la rentrée scolaire 2006 une capacité globale d’accueil de 277 berceaux :

• Les Dauphins , rue Rodin, 60 berceaux ; • L’île aux Bambins , place de la Résistance, 57 berceaux, aujourd’hui déménagé dans

le Cœur de Ville ; • Le P’tits Pirates , rue About, 60 berceaux ;

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 85

• Les P’tits Mousses , rue de la cote Sainte-Catherine, 70 berceaux ; La crèche des P’tits Mouses n'a pas de liaison piétonnière directe depuis la place de Woking ce qui implique des parcours un peu longs. Une réflexion sur la desserte de cet équipement est menée avec les partenaires concernés.

• Les Loups de Mer, rue Roger Salengro sur la commune de Chatenay-Malabry, 30

berceaux . A ce mode de garde, viennent s’ajouter :

• Une halte-garderie récente de 20 berceaux ; • Une crèche privée d’une capacité de 33 berceaux ;

• Des Assistantes Maternelles. La création en septembre 1998 d'un relais d’assistantes maternelles a permis de rapprocher parents et les assistantes maternelles et de mieux adapter l'offre à la demande.

L’ensemble de ces données montre les efforts import ants qui ont été réalisés par la Ville du Plessis-Robinson pour satisfaire le s demandes de familles. Ces efforts se poursuivront à l’avenir avec la réalisat ion des projets suivants. A moyen terme c’est 96 places qui seront créées (46 p laces en cœur de ville et 50 places dans la cité-jardins haute).

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 86

8.- Les commerces

Le Plessis-Robinson n’ayant pas d’équipement commercial d’envergure, la proximité du centre commercial Vélizy 2 est une contrainte forte pour l’existence et le développement du commerce au Plessis-Robinson. Il s’agit d’un centre commercial des plus importants d’Europe et dans lequel les consommateurs Robinsonnais sont souvent tentés d’aller y faire leurs achats. Vélizy 2 a en effet la capacité de répondre aux besoins quotidiens ou exceptionnels des consommateurs que ce soit pour l’alimentaire, l’habillement, l’équipement ou les services. Les commerces se répartissent en 7 pôles dont les plus importants sont situés le long des axes drainant les grands flux de circulation. Cette situation particulière résulte, d'une part, de la structure urbaine de la commune, notamment de ses coupures (dénivelé, espaces verts, plan d'eau, voies de transit) et, d'autre part, de l'organisation de son habitat.

a.- Le secteur du marché et les avenues Charles de Gaulle et Léon Blum Ce secteur bénéficie de deux "locomotives" : le marché et le Leader Price. Le marché a été rénové en 1992. Animé par de nombreux commerçants (103 abonnés et en moyenne une cinquantaine d'occasionnels), il est ouvert trois matinées par semaine. C'est l'un des marchés les plus importants de la région. Il attire, par le choix de ses produits et les facilités d'accès et de stationnement, une clientèle communale, mais aussi des villes voisines. Le Leader Price, qui remplace le Monoprix, est un commerce de proximité pour les habitants du Plateau. On compte au total près de 30 commerces et services sur ce secteur , dont huit sont localisés aux abords directs du marché et du Leader Price et bénéficient de leur attractivité. Quinze autres commerces sont situés sur les avenues du Général de Gaulle et Léon Blum. Ces commerces servent la clientèle de proximité ainsi que celle générée par le flux routier sur ce grand axe.

Ce secteur commercial recense :

6 Commerces alimentaires 2 Boulangeries, une boucherie chevaline, un magasin de fruits et légumes. Le leader-Price, le marché.

23 Autres commerces et

services

3 Pharmacies, 3 Tabac-Journaux, 2 Banques, 2 Coiffeurs, un Institut de beauté, une agence d’assurance, un opticien, un pressing, un cabinet de Vétérinaire, un salon de toilettage pour chiens, un fleuriste, une laverie, un magasin de prêt-à-porter, un relais poste, un laboratoire d’analyses médicales, un radiologue, une pizzéria.

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 87

De manière générale, un avenir prometteur semble assuré à ce secteur du fait de ses nombreux atouts : sa proximité avec le cœur de ville et la future cité-jardins haute, ses possibilités de desserte et les facilités de stationnement.

b.- Le secteur de l’avenue Aristide Briand

Délimité par l'avenue Aristide Briand, la rue Pierre d'Artagnan, la rue du Carreau, la rue Amédée Usseglio, la rue Robert Duffour. Une dizaine de commerces et services profitent des flux générés par la Caisse d'Epargne et forment un pôle de proximité, à très faible rayonnement. Ce secteur est situé à mi-chemin entre la Z.A.C. du Collège et la Z.A.C. Cœur de Ville. Ce secteur commercial recense :

6 Commerces alimentaires Une épicerie, un traiteur asiatique, un restaurant italien, un restaurant chinois, une boulangerie, une boucherie.

5 Autres commerces et services

Une agence immobilière, un magasin de motocycles, une auto-école, une banque et un coiffeur.

c.- Le secteur de l'étang Colbert Délimité par l'avenue de la Résistance, le bas de l'avenue du Général Leclerc, la rue du Tour de l'Etang, la rue de Fontenay, la rue du 24 août, la rue Colbert. Compte tenu de la dispersion géographique des commerces, ce pôle s'essouffle, ne recensant plus que six commerces . Il vit grâce aux flux générés par l'avenue malgré les difficultés de stationnement. Ce secteur commercial recense :

6 Commerces alimentaires Trois restaurants chinois, un boulanger-pâtissier, une boulangerie rue de Fontenay et un bar-tabac-presse.

6 Autres commerces et services Un fleuriste, deux pharmacies, un photographe, deux agents immobiliers.

d.- Le secteur du Pierrier

Il s'agit d’un mini-marché Casino et deux services , à vocation de desserte de quartier, indispensables du fait de l'isolement et de l'éloignement du quartier du Pierrier par rapport au reste de la commune, et notamment au futur centre-ville. La mobilité commerciale constatée sur ce secteur montre des difficultés d'adaptation aux besoins de la population. Ce secteur commercial recense :

1 Commerce alimentaires Un petit Casino. 2 Autres commerces et services Une pharmacie et une librairie-tabac-journaux.

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 88

e.- Le secteur du Bas-Plessis

Délimité par l'avenue de Robinson, l'avenue de la République, le bas de la rue de Malabry. La présence de neuf commerces de proximité aux abords de ce car refour d'entrée de ville , éloigné du futur centre, peut être une potentialité de ce secteur en matière d'animation commerciale. Toutefois, ce pôle commercial a des handicaps à surmonter : une offre de stationnement insuffisante, son peu d'étoffe et sa dispersion. Ces commerces doivent de plus faire face à la concurrence des commerces de Sceaux, à proximité immédiate. Les quelques commerces implantés dans le secteur de la Boursidière et de la Z.I.P.E.C. desservent essentiellement les entreprises des zones d'activités. Les commerces et services installés au Plessis-Robi nson sont avant tout destinés à satisfaire des besoins "de première néce ssité" . Ce secteur commercial recense :

2 Commerces alimentaires Un restaurant italien, un café.

7 Autres commerces et services

Un bar-tabac-presse, une auto-école, un cabinet dentaire et médical, un coiffeur, une pharmacie, une épicerie-bar et les puces de Robinson.

f.- Le secteur rue du Moulin Fidel

Ce secteur ne recense que trois commerces de proximité. Ce secteur n’a pas un potentiel d’attractivité à développer. Ce secteur commercial recense :

2 Commerces alimentaires Un café des sports et une Boulangerie. 1 Autre commerces et services Pharmacie

g.- Le secteur du Cœur de Ville.

La ville s’est donnée les moyens de créer un équipement commercial à l’échelle du Plessis-Robinson pour enrayer la fuite de la chalandise. De nombreux commerces et services ont ouvert leurs portes, dans les rues et aux abords de la Grand’ Place. Il s’articule autour d’un commerce moteur : le Champion situé sur la Grand’ Place se veut être le commerce généraliste du Plessis-Robinson. Ses dimensions lui permettent de s’adresser à tous les ménages et de constituer plus qu’un petit commerce de proximité. Autour de ce pôle attractif, une vie commerciale se créé, comptant différent services et commerces. Ce secteur souffre pourtant encore de l’absence historique d’activité dans le centre, mai s s’impose peu à peu comme le pôle principal de vie et de commerce .

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 89

Lorsque les habitudes de consommation seront prises et que les liaisons avec les différents quartiers seront améliorées, le Cœur de Ville trouvera sa place dans le paysage commercial du Plessis-Robinson.

Ce secteur commercial recense :

9 Commerces alimentaires

Un magasin Champion, un Picard Surgelés, un Pub, un caviste Nicolas, une boulangerie, un primeur, un restaurant japonais, un restaurant « d’Artagnan », une pizzeria.

18 Autres commerces et services

Deux banques, la Poste, un restaurant indien, un hôtel restaurant, un vidéo-club, une pharmacie, un fleuriste, un opticien, un magasin de produits biologiques, un coiffeur, une esthéticienne, une agence immobilière, un magasin de chaussures, un magasin de porcelaine, un tabac-presse, un centre de bronzage et une agence de voyage.

L’évolution des commerces au Plessis-Robinson est p ositive, puisque leur nombre est croissant. Un pôle central et multiservi ces s’est créé, répondant à un réel besoin pour la ville. Il faut tout entrepre ndre pour que cette dynamique continue, dans l’achèvement du Cœur-de-Ville et de la restructuration de la Cité-Jardin Haute.

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 90

9.- Les activités Outre quelques entreprises, de tailles souvent petites, réparties de façon diffuse sur le territoire communal, l’essentiel du tissu économique du Plessis-Robinson est concentré à l'Ouest de la commune, sur trois sites distincts :

a.- Le centre d'affaires de la Boursidière

Situé en bordure de l'A 86 et en limite du Bois de Verrières, il comprend actuellement 60 000 m² S.H.O.N. de bureaux-recherche, entièrement occupés et implantés dans un parc paysager de 10 hectares. Au cœur du quartier, les entreprises ont à leur disposition de nombreux services communs et commerces, lieux de rencontre générateurs d'une certaine synergie : trois salles de conférences, un restaurant interentreprises, un brasseur, une cafétéria, une publication : "La Boursidière Magazine", une agence de voyage, une librairie, une cordonnerie, une antenne de la poste.

b.- Le Parc Technologique

Implanté à proximité du P.A.P.C. le Parc Technologique est un ensemble mixte entrepôts-laboratoires-bureaux qui accueille des P.M.E./ P.M.I. à vocation plutôt technique . Ce type de locaux correspond bien à la demande actuelle.

c.- Le P.A.P.C. (Parc d’activités Plessis-Clamart) ex. Z.I.P.E.C.

Réalisé au début des années 60, le P.A.P.C. est la plus ancienne des trois zones d'activités du Plessis-Robinson. Géré par la S.A.I.G.I. (Société Anonyme Immobilière de Gestion et d’Investissement), le P.A.P.C. est une zone d’activités diversifiée qui admet les bureaux, les activités de services et les activités industrielles. Elle accueille une cinquantaine d'entreprises sur un peu plus de 40 hectares. Cette zone constitue le principal pôle économique de la commune. Elle abrite en particulier les plus grosses entreprises présentes au Plessis-Robinson : Renault, Lucent Technologies, Bouygues Télécom, CES, Air Liquide, Coca-Cola, Air Précision et prochainement MBDA, etc... .

De nombreuses entreprises aujourd'hui présentes dans le P.A.P.C. y sont installées depuis son origine. Toutefois, certaines d’entre elles expriment clairement leur volonté de départ en raison de l’obsolescence de certains bâtiments d’activités, de leur inadaptation fonctionnelle et de l’aspect qu’ils présentent, nuisant ainsi à l’image de la zone et à son attractivité. Des projets ayant pour buts d’améliorer l’image de marque et la visibilité de cette zone ainsi que de constituer le début d’une nouvelle vitrine pour le P.A.P.C. ont actuellement soit en cours de réalisation soit en phase de réflexion.

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 91

Ces projets, conformément aux articles L 510-1 et R 510-1 du Code de l’Urbanisme, nécessitent la délivrance d’un agrément. La commune du Plessis-Robinson et l’Etat ayant signée en 2003 une convention d’équilibre habitat-activités, les agréments nécessaires sont délivrés au regard des objectifs fixés dans cette convention. Des discussions sont envisagées entre la commune et l’Etat pour apporter des modifications à la convention d’équilibre habitat-activités.

L’analyse de cette zone montre qu’elle possède un certain nombre d’atouts :

− La situation géographique du P.A.P.C. dans un environnement

économique assez dynamique . On peut remarquer, en particulier autour de la commune, la proximité du site de Villaroy à Saint-Quentin-en-Yvelines et de la Zone d’Activités de Vélizy-Villacoublay lesquels constituent un des trois pôles géographiques de développement économique dans les Yvelines, spécialisé dans les activités de l’aéronautique et des télécommunications. Par ailleurs, Le Plessis-Robinson est également concerné par les projets de développement du « Grand Sud » concernant la partie Sud de la région Ile-de-France, en première couronne. Ces projets s’intègrent en particulier aux réflexions menées sur la « Vallée Scientifique et Technologique de la Bièvre » dont le conseil de développement regroupe des communes du Val-de-Marne et du Sud des Hauts-de-Seine et l’un des objectifs consiste à susciter et organiser des partenariats entre les établissements de formation et de recherche et leur environnement économique. Le P.A.P.C. se positionne donc bien au cœur d’un site attractif en terme d’implantation d’entreprises. Mais il se situe aussi en première couronne, dans un contexte de mutation profonde du tissu urbain et économique marqué par trois facteurs : une forte diminution des emplois industriels, un desserrement des entreprises, généralement industrielles, de la zone centrale vers les zones périphériques, et une progression des emplois tertiaires.

− La taille du P.A.P.C. (un peu plus de 40 ha) . Celui-ci laisse entrevoir de vastes possibilités d’aménagements et d’implantations pour les entreprises désireuses de s’installer.

− La desserte du P.A.P.C. Ce parc bénéficie actuellement de la présence de :

− L’autoroute A 86 au Sud-Ouest (reliant notamment Versailles à Créteil) laquelle constitue un axe de développement majeur permettant de rejoindre les principaux axes de routiers tels que l’A 6, l’A 10, la RN 118 et la Francilienne et qui dessert les grands pôles d’emplois situés dans l’agglomération parisienne. − La RD 906 au Nord-Ouest en direction de la Porte de Châtillon et Paris. − La RD 2 à l’Est qui rejoint la RD 906.

− Les bus n°290 (Meudon – Europe Nord), 395 (Antony – Clamart Georges Pompidou), 595 (Plessis-Robinson – La Boursidière), 179 (Robinson – Pont de Sèvres) et 379 (Vélizy – Fresnes) traversent la zone.

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 92

A terme, la mise en service de la ligne tramway projetée le long de la RD.906 permettra d’améliorer encore ces possibilités de desserte du P.A.P.C.. Par ailleurs, le P.A.P.C. bénéficiera également de la proximité de la future ligne de tramway dite « Croix du Sud » reliant la commune de Châtillon à l’hôpital Béclère. La diversité des activités présentes . Celle-ci contribue à enrichir cette zone en la rendant moins dépendante d’un secteur économique défini. − La proximité d’équipements publics et du centre vil le du Plessis-Robinson . Cette proximité est importante pour le personnel des établissements présents sur la zone et entre en ligne de compte dans le choix d’installation des entreprises.

Malgré ces atouts, ce parc d’activités souffre actuellement d’un certain nombre d’inconvénients préjudiciables à son développement et à sa restructuration nécessaire pour l’accueil d’activités tertiaires :

− Une image dégradée et non valorisante du secteur , avec la présence de terrains en friche, bâtis anciens, locaux peu adaptés aux nouvelles normes de stationnement.

− La faiblesse des transports de marchandises . L’absence de voies de transport ferroviaire ou fluvial pénalise la zone en tant que zone de stockage ou de production de biens matériels. Par contre, les possibilités de desserte de la zone (actuelles ou à venir, cf. ci-avant) facilitent le transport des employés, et justifie l’évolution vers une certaine forme de tertiarisati on du parc.

− Une servitude de passage des lignes à très haute te nsion (400 000 Volts) très contraignante (limitation de constructibilité). Ces lignes marquent par ailleurs très fortement le paysage.

− Des accès, depuis l’A 86, mal identifiés et peu fon ctionnels . Si les voies internes de la zone sont suffisamment dimensionnées pour accueillir l’importance des trafics automobiles et camions, la zone souffre notamment de :

− La saturation du trafic sur les axes de transit permettant d’accéder à la zone aux heures de pointe du matin et du soir. − L’inadaptation des accès à la zone depuis ces grands axes. − Le stationnement des poids lourds notamment liés aux entrepôts installés dans la zone.

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Afin, d’améliorer le taux d’emploi certes proche de 1 et de permettre à une plus grande part de la population active d’exercer son a ctivité sur le territoire de la commune (et donc de limiter les déplacements domici le-travail quotidiens), des mesures en faveur de l’accueil d’entreprises s’avèr ent nécessaires. Ces mesures doivent permettre dans un premier temps de maintenir le niveau d’emploi sur la commune avant d’espérer l’améliorer . La principale action concerne la redynamisation du P.A.P.C. qui souffre actuellement d’une image vieillissante mais qui bén éficie néanmoins d’atouts propices à l’accueil d’activités tertiaires, amenés irrémédiablement à se substituer à l’ensemble des activités de type indus triel en proche couronne car jugées trop nuisantes en milieu urbain dense (bruit , pollutions diverses, circulation de poids lourds, etc…).

10.- Le patrimoine urbain et paysager

a.- Les ensembles patrimoniaux remarquables

Dans le tissu urbain de nombreux éléments du bâti propre à une période de l’histoire : anciennes grandes demeures de la fin du 19ième siècle, villas des années 30. Le temps a donné de l’épaisseur au tissu pavillonnaire mais la trace de l'histoire reste cependant visible dans la forme urbaine actuelle, certaines constructions en témoignent. D'autre part, il y a dans le Plessis-Robinson des cadres naturels singuliers qui ont favorisé la formation de groupements d’habitations pittoresques comme l'ensemble des pavillons de la Cité-Jardins.

b.- Les servitudes de protection sur le territoire communal

Le territoire du Plessis Robinson est concerné par deux types de servitudes relatives à la conservation du patrimoine qui sont : La servitude de protection des Monuments Historique s : elle protège et répertorie les constructions qui représentent un intérêt historique ou architectural. Outre leur conservation, cette servitude s’applique aux bâtiments environnant la construction classée. Ainsi, le permis de construire de toute construction nouvelle située dans un rayon de 500 mètres autour de un monument historique doit être soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France. La servitude de protection des sites classés et inscrits qui concerne : les mesures de protection et de conservation concernent des espaces ou des ensembles de constructions. Il n’y a pas de différence de fond entre site inscrit et site classé, qui doivent répondre aux mêmes critères, mais seulement une différence de degré

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d’intérêt, de souci de protection et de rapidité de mise en œuvre d’une procédure. L’Architecte des Bâtiments de France est également consulté pour tout projet d’occupation du sol dans les sites classés ou inscrits. Les ensembles et le bâti remarquable sont récapitulés dans le tableau ci-après : Les ensembles Situation géographique

Le bâti Eléments singuliers et remarquables

Etat actuel Situation de protection ou de valorisation

Cœur de Ville L’église Saint Jean Baptiste L’hôtel de ville La mairie annexe L’orangerie

Le clocher est classé monument historique

Le coteau de l’étang Colbert

L’étang Colbert Le château Colbert

Site inscrit

Quartier du Bois des Vallées

Bois de la Garenne Bois de la Solitude Parc Henri Sellier

Site classé

Secteur nord du quartier des hameau

Parc des Sports

Cité-jardins haute Pavillons « art-déco » des années 1930

Site inscrit

La terrasse Robinson Moulin Fidel L’Ermitage et le Panoramic Guinguette Malabry Guinguette La Fontaine

Propriétés du Conseil Général

Cité-jardins basse Pavillons « art-déco » des années 1930

Site inscrit

Chatenay-Malabry Parc de la Vallée aux Loups

Site inscrit et classé

Clamart La chapelle funéraire de Jules Hunebelle

Site inscrit

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c.- Recensement des protections et des inventaires Parallèlement aux servitudes qui concernent les sites ou les bâtiments remarquables, il existe sur le territoire communal plusieurs types de zonage et de protection des espaces naturels qui se recoupent plus ou moins :

� Les espaces naturels sensibles du département sur le Bois de la Garenne et le parc de la Vallée aux Loups ;

� Le plan de régénération des arbres du parc Henri Sellier lancé par le Conseil Général des Hauts-de-Seine sur 10 ans.

� Les espaces boisés classés situés au sein des « zones naturelles » dans le document d’urbanisme communal avec la protection renforcée (Espace Boisé Classé) ;

� Le Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) qui classe les principaux parcs et bois de la commune en « espaces boisés » et en « espaces paysagers ».

En dehors de ces espaces de protection et de valorisation des espaces naturels, on trouve également sur l’ensemble du territoire communal des arbres et des alignements végétaux qui représentent un intérêt de part leur ancienneté, leur essence, leur dimension, leur localisation ou leur rôle structurant.

Un exemple du patrimoine bâti de la commune : Le Moulin Fidel et son parc, conçus dans les années 1920 par l’architecte Laprade

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PLU du PLESSIS-ROBINSON- Rapport de présentation 96

d.- La lisibilité du paysage, les points de vue et les repères.

Les hauteurs, le fond de vallée et les ruptures de pente offrent une variété de points de vues. Malgré certaines constructions qui occultent ces derniers, la configuration de plateaux et de coteaux permet de repérer les sites suivants :

Les 6 points sur la carte 5f des pièces graphiques récapitulant ces points de vue sont : 1) depuis les pavillons sur les coteaux de l’étang Colbert : vue sur la cité-jardin basse et sur le parc Henri Sellier 2) depuis le parvis de l’hôtel de ville : vue sur le jardin public du Cœur de Villle, avec en toile de fond le parc Henri Sellier 3), 4), 5) et 6) depuis la table d’orientation du parc Henri Sellier, l’Ermitage et le jardin du Moulin Fidel : vue vers le sud-est parisien sur près de 180°. En contrebas, le point de vue permet d’apprécier d’importants espaces paysagers, depuis le parc de Sceaux et de la Vallée aux Loups jusqu’à la forêt de Sénart. 7) depuis le théâtre de verdure du parc Henri Sellier: vue sur le bois de la Garenne et sur les pavillons du coteau de l’étang Colbert grâce à la présence de cette clairière naturelle. Au regard de l’importance des points de vue remarquables dans le cadre urbain et paysager du territoire communal, en particulier depuis la terrasse robinson, il est nécessaire de rappeler que toute intervention sur des sites offrant ce type de panoramas devra prendre en compte le caractère exceptionnel de ce paysage.

Des arbres remarquables ponctuent aussi bien les espaces verts que les zones d’habitations : ici un cèdre du Liban

Des alignements végétaux généreux viennent structurer une partie importante du réseau viaire de la commune : ici l’Avenue Langevin

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Deux exemples de points de vue, d’échelles différentes, offerts en haut par un aménagement paysager (jardin public du Cœur de Ville et en bas par le relief du territoire communal (terrasse du parc Henri Sellier).

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11.- Les équipements techniques

a.- Les réseaux d’eau

L'eau potable La commune du Plessis-Robinson est desservie en eau potable par le réseau du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France, dont l’exploitation est confiée à la VEOLIA En 2005, la longueur du réseau était de 43,4 km, le nombre d’abonnés de 1 784 (pavillons et immeubles) et la consommation de près de 1,5 millions de m3. L’eau distribuée dans la commune du Plessis-Robinson est de l’eau de la Seine, traitée à l’usine Edmond Pépin à Choisy-le-Roi, dont la capacité de production est de 400 000 m3 par jour. Les technologies mises en œuvre permettent d’assurer une qualité d’eau conforme aux normes européennes. Le relief accidenté de la commune impose 3 niveaux d’alimentation.

1) Le niveau 170 (niveau piézométrique 170 : hauteur théorique par rapport au niveau de la mer, qu’atteindrait l’eau en régime statique) dessert le quartier situé à l’est des rues d’Aulnay, Edmond About, de Sceaux et Arthur Ranc. Un feeder de 800 mm, reliant ces deux ouvrages, traverse la commune par les rues de Fontenay, de la Côte et de la Garenne.

2) Le niveau 240 dessert la zone d’activités. L’eau provient de l’usine du Pavé Blanc de Clamart.

3) Le niveau 207 dessert la partie majeure de la commune située entre les 2 secteurs ci-dessus. L’eau provient de l’usine de surpression d’Antony. Le réseau est équilibré par le réservoir de Clamart (La Plaine) et peut être secouru par l’usine de surpression des Feuillants. Un feeder de 900 mm emprunte la rue du Loup Pendu et les avenues Descartes et Galilée dans les zones d’activités.

Sur l’ensemble de la commune, les canalisations sont dimensionnées pour alimenter les besoins connus ; les diamètres s’échelonnent de 60 à 300 mm. Les renforcements et extensions se feront en fonction des opérations à réaliser, suivant les cheminements possibles adaptés à chaque nature d’opération. Au Plessis-Robinson, les prélèvements sur le réseau de distribution sont effectués en deux points fixes choisis par la DDASS (immeubles en copropriété). Les résultats sont mis à dispositions et affichés à chaque en Mairie. Des prélèvements sont également effectués sur 17 points mobiles. En 1996, 48 prélèvements et 432 analyses bactériologiques réglementaires ont été effectués au Plessis-Robinson. L’ensemble des analyses effectuées a révélé une très bonne qualité bactériologique.

Les eaux usées et les eaux pluviales. La commune du Plessis-Robinson est située dans une zone d’assainissement séparatif. Les eaux usées et les eaux pluviales sont collectées par deux réseaux distincts, l’ensemble de l’assainissement s’effectuant gravitairement. Le réseau d’eaux usées (hors P.A.P.C.-Boursidière). Les eaux usées sont évacuées vers la station d’épuration de Valenton.

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Les principaux ouvrages départementaux, constitués de canalisations circulaires et ovoïdes, sont situés sous deux axes ouest-est :

- la RD.60 (avenue Edouard Herriot, du Général Leclerc, de la République et de Robinson) ; - la RD.75 (Léon Blum et Charles de Gaulle, avenue de la Résistance)

Ces canalisations traversent ensuite les territoires des communes de Sceaux (RD.60) et de Fontenay-aux-Roses (RD.75), pour se raccorder aux réseaux d’eaux d’usées situés sous la route nationale 20 à Bourg-la-Reine. Le réseau d’eaux pluviales (hors P.A.P.C.-Boursidière). Les eaux pluviales sont évacuées vers la seine. Le drainage des eaux pluviales s’effectue suivant un axe Ouest-Est qui se décompose en 2 parties : 1- En amont de l’Etang Colbert, les collecteurs départementaux de la RD.75 (, Léon

Blum et Charles de Gaulle avenue de la Résistance) et de la RD.60 (avenues Edouard Herriot, du Général Leclerc) se raccordent et se déversent en tronc commun dans un bassin de régulation : l’Etang Colbert.

2- En aval de l’Etang Colbert, le collecteur des Blagis, situé sous la RD.75 (avenue de la Résistance) constitue l’exutoire de l’Etang Colbert. Cette canalisation emprunte approximativement le tracé de l’ancien ru de la Fontaine du Moulin. Il traverse ensuite le territoire des communes de Fontenay-aux-Roses, Bourg-la-Reine via le réservoir des Blagis et se raccorde dans la Bièvre à l’Hay-les-Roses. Toutefois, une grande partie des eaux de ce collecteur est dirigée, à partir de Fontenay-aux-Roses, vers de grands émissaires et est rejetée en seine à Choisy-le-Roi.

Le réseau d’eaux usées (du P.A.P.C. et de la Boursidière). Les eaux usées, destinées à la station de traitement de Valenton, sont évacuées par l’égout unitaire situé sous la route départementale 906 à Clamart. Le réseau d’eaux pluviales (du P.A.P.C. et de la Boursidière). Les eaux pluviales sont dirigées vers le département de l’Essonne et rejoignent la Bièvre sur le territoire de la commune de Bièvres.

La mise en service en 1984 d’un nouveau collecteur entre l’Etang Colbert et la rue de Fontenay, sous la RD.60, a permis de résorber les inondations dont étaient victimes les riverains du secteur. Un débit de fuite sera à respecter pour chacune des parcelles du territoire communal. L’Avant Projet Général d’Assainissement du département, réalisé en 1976 par la DDE des Hauts-de-Seine, laissait prévoir certaines insuffisances à moyen terme du réseau départemental d’eaux pluviales, notamment sous la RD.60 (avenue du Général Leclerc) en amont de l’Etang Colbert. Il est aujourd’hui obsolète, d’autant que le Conseil Général vient d’adopter le 15 décembre 2006, son nouveau schéma directeur d’assainissement. Le règlement d’assainissement communautaire est applicable sur le territoire communal depuis le 1er janvier 2006 et contient notamment des prescriptions concernant la rétention des eaux à la parcelle. Concernant les eaux usées et pluviales, l’orientation majeure du règlement d’assainissement préconise l’objectif de « zéro rejet d’eaux pluviales » et à la limitation en toute circonstance du rejet.

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b.- L’élimination des déchets L’évacuation des déchets ménagers est réalisée par la Communauté d’Agglomération des Hauts-de-Bièvre. Les ordures ménagères sont ramassées à un rythme bi-hebdomadaire sur les deux secteurs de collecte et sont traitées à l’usine d’incinération des ordures ménagères située à Massy. Les emballages et journaux magazines sont ramassés une fois par semaine sur les deux secteurs de collecte et sont triés pour recyclage au centre de tri de Villeneuve-le-Roi. Les déchets végétaux sont collectés de mars à décembre (32 collectes annuelles) et traités à Villeneuve-le-Roi. Les objets encombrants sont collectés une fois par mois sur les deux secteurs de collecte et sont traités à Limeil-Brévannes. Les emballages « verre » sont collectés grâce à une quarantaine de points d’apport volontaire, enterrés ou aériens, et traités à Limeil-Brévannes. Les déchets toxiques sont collectés une fois par mois en apport volontaire au camion stationné place du 8 mai 1945. Les Robinsonnais ont la possibilité d’acquérir un composteur sur demande à la Communauté d’Agglomération des Hauts-de-Bièvre. Enfin, ils ont accès à la déchetterie communautaire située sur la commune de Verrières- le-Buisson.

Les équipements techniques du Plessis-Robinson son t satisfaisants.

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12.- Les déplacements

a.- La circulation automobile

Le schéma de circulation du Plessis-Robinson très hiérarchisé montre : Hiérarchisation des voies

- Desserte régionale L'A.86 et la RN.186 traversent le territoire communal sur ses limites Sud-Ouest. La circulation de transit s'écoule donc en limite de la commune par la RN.186 et l'autoroute A.86 en direction des Yvelines et du Val-de-Marne et, par l'intermédiaire de la RN.118 et de la Voie Rive Gauche de Seine, vers le Nord du Département, en direction du Val d'Oise et de la Seine-Saint-Denis, ou vers le sud vers le pôle de Massy-Saclay.

- Desserte locale et intercommunale Trois départementale traversent le territoire communal. Il s’agit : De la RD.2 (avenue Paul Langevin) reliant la commune de Châtenay-Malabry au sud au niveau du carrefour du 11 novembre 1918 à la commune de Clamart. De la RD 75 (avenue Léon Blum au sud-est, puis devenant avenue Charles de Gaulle avant de devenir l’avenue de la Résistance) reliant la commune de Châtenay-Malabry au sud à la commune de Fontenay-aux-Roses à l’est. De la RD 60 (avenue Edouard Herriot se prolongeant vers l’est par l’avenue du Général Leclerc et rejoint la RD 75 au nord-est du centre-ville) reliant d’ouest en est, la commune de Châtenay-Malabry à la commune de Fontenay-aux-Roses. Ces trois départementales assurent également une fonction au long cours vers Boulogne-Billancourt et la boucle de Seine, vers le Sud du Val-de-Marne et les hôpitaux de Villejuif et du Kremlin-Bicêtre, vers Massy et la gare TGV et l’A10. La circulation des deux-roues ne fait l’objet d’aucun aménagement sécurisé la protégeant de la circulation automobile. La sécurité , plus particulièrement celle des piétons, sur ces voies départementales est l'objet d'une constante préoccupation. Très circulées, elles apparaissent comme des coupures dans la ville , des frontières impliquant une absence d'échange entre les quartiers déjà introvertis car mono-fonctionnels.

- Desserte de quartier A l'occasion de travaux sur les réseaux d'assainissement, la Ville a réaménagé une partie du réseau de la voirie communale conformément aux objectifs, de sécurité, de fluidité des flux et d'embellissement des voies. Le relief marqué du territoire de la commune rend difficile le tracé de la trame viaire.

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Les travaux de requalification d’espace viaire entr epris L’entrée de ville depuis le sud-est et l’A.86 , l'avenue Léon Blum, a fait l'objet d'un complet réaménagement et se présente maintenant comme un boulevard urbain et non plus comme une voie rapide. L'aménagement d'un rond-point sur l'avenue Paul Lan gevin, dans le prolongement du mail paysager réalisé entre le Parc des Sports et le Marché, permet dorénavant une traversée sûre de la RD.2 pour accéder au Parc des Sports . Cet aménagement a été mis en œuvre dans le cadre du PACTE 92 (Conseil Général). Au carrefour de l'avenue Edouard Herriot, de la rue du Carreau et de la rue du Bois des Vallées, un autre rond-point, agrémenté d'une fontaine, a été aménagé, marquant ainsi l’entrée dans le Cœur de Ville. L’intersection entre l’avenue du Général Leclerc (en sens unique dans le sens de la descente) et la RD.75 (Avenue Charles de Gaulle - Avenue de la Résistance) a été réorganisée (mise en place de feux tricolores) pour sécuriser et faciliter la fluidité du trafic. La Ville poursuit actuellement ce type d’actions, puisqu’il est prévu un aménagement de carrefour sur sa desserte locale et intercommunale notamment sur la RD60 (au niveau de la rue Paul Rivet).

b.- Les circulations douces (piétons et cycles)

En théorie, les piétons et les cycles ont accès à tous les espaces publics du territoire communal. Mais dans les faits, la topographie, les rues étroites notamment sur le coteau résidentiel, les axes de transit, sont de fortes contraintes pour les piétons et les cyclistes . Malgré la topographie accidentée du territoire communale qui risque de mettre un frein au développement des modes de circulations douces (pédestre et cyclable). Par ailleurs, dans la zone pavillonnaire du coteau, de nombreux passages, sentes et escaliers constituant des raccourcis en cœur d'îlot existent.

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De nombreuses rues ont été classées en "zone 30" pour assurer la sécurité et la tranquillité des quartiers (rue Edmond About, rue Arthur Ranc, rue Robert Duffour...,) ainsi que les abords des écoles (Joliot Curie, Jean Jaurès et Louis Pergaud). Le Conseil Général a pour projet de réaliser une « Liaison Verte » au travers du département. Une section de ce circuit pédestre traversera la commune du Plessis-Robinson de la Vallée aux Loups (au sud-est) au bois de la Solitude (au nord-ouest).

c.- Le stationnement Le stationnement public le long des voies Lors du réaménagement des voies départementales ou communales, la réorganisation du stationnement est un souci en termes tant qualitatifs que quantitatifs. Une attention particulière a été portée au stationnement dans le cadre du prolongement de la place des Déportés. Le stationnement public dans le centre-ville Aujourd'hui, le stationnement en centre-ville s'effectue principalement sur le parking du Cèdre / place Henri Barbusse, dont la capacité vient d'être augmentée. Dans le cadre du programme du "Cœur de Ville", sur ce secteur central, des possibilités de stationnement sont offertes aux usagers des équipements publics et à la clientèle des commerçants. Celles-ci s'organisent soit en surface sur les places et le long de la voirie (stationnement payant), soit en souterrain dans un parking public de 212 places. Le stationnement privé Il est à soulever le problème du stationnement résidentiel tant sur les axes d'emprise importante que sur les petites allées du coteau. Il faut signaler une attention particulière portée, lors de l'instruction des permis de construire au stationnement des véhicules notamment sur le coteau. Celui-ci est parfois difficile à gérer compte tenu de la déclivité impor tante des terrains qui conditionne la situation sur la parcelle.

La qualité du réseau viaire semble correspondre à s on utilisation. Des travaux de requalification des axes de transit ont permis d e redonner une échelle humaine à ces voies de grand trafic. A l’inverse, les circulations douces restent peu dé veloppée, contraintes par la topographie accidentée. Le stationnement est égalem ent rendu complexe d’une part par la topographie, et d’autre part par la pré sence de voies à grand trafic qui rend dangereux le stationnement longitudinal.

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d.- Les transports en commun

Aujourd’hui la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre a pour une de ces compétences la gestion des transports en commun . Situation actuelle La partie Est de la Ville profite de la station de R.E.R. Sceaux-Robinson (ligne B), implantée sur la commune de Sceaux. Cette station a été identifiée « Pôle de correspondance » par le PDU (Plan de Déplacement Urbain). C’est donc un endroit stratégique de rabattement pour les transports en commun. Aucun mode « lourd » de transport en commun ne circule sur le territoire de la ville mais de nombreux bus du réseau RATP desservent la commune et y circulent, en particulier trois lignes du réseau mobilien : 179, 194 et 390.

Au total, sept lignes de bus de la R.A.T.P . sillonnent le territoire communal, mais leur fréquence est encore aujourd'hui beaucoup trop faible pour concurrencer la voiture. • La ligne n°179 relie le Plateau au Pont de Sèvres et à Vélizy, et permet également un rabattement de la commune vers la gare RER de Robinson, • La ligne n°194 irrigue le secteur Nord-Est de la commune et le met en relation avec la gare R.E.R. de Sceaux-Robinson, • La ligne n°195 dessert les parties Nord et centrale de la commune et les relie à la porte d'Orléans par la gare de Chatillon-Montrouge, • La ligne n°290 relie Meudon-la-Forêt au métro de la mairie d’Issy, • La ligne 379 Vélizy-Villacoublay « Vélizy 2 » - Fresnes « Rond-Point Roosvelt »,

• La ligne n°390 irrigue le secteur de l'Hôtel de Ville et l'avenue de la Résistance, mettant en relation ces secteurs, avec Bourg-La-Reine et Vélizy, • La ligne n°395 irrigue la commune d'Est en Ouest, mettant celle-ci en relation avec la gare R.E.R. Sceaux/Robinson, Antony, Clamart, et le P.A.P.C..

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• Une navette R.A.T.P. (bus n°595) relie directement matin et soir la gare du R.E.R. au P.A.P.C., la Boursidière et le parc technologique. Un service complémentaire existe depuis 1991, le "Paladin ". Il s'agit d'un bus à l’origine municipal depuis transféré en gestion à la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre qui propose deux circuits desservant les différents quartiers de la Ville. La ligne 12 de ce réseau dessert la cité-jardins et l’hôpital Marie Lannelongue vers la gare RER de Robinson et vers Châtenay-Malabry et Antony. Il existe un service de transport à la demande, nommé le « Minibou » qui permet aux habitants du Plessis-Robinson de pourvoir se rendre à un endroit précis (au marché, à la Maison de la Musique et de la Danse…) sur simple réservation téléphonique. La gestion de ce service a également été transférée à la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre. Une réflexion devra être menée en réponse au nouveau besoin émergent, suite à l’arrivée des grandes entreprises sur le site du P.A.P.C.. Par ailleurs, un nouveau réseau « Noctilien » a été mis en place depuis fin septembre 2005 et remplace l’ancien réseau « Noctambus ». La nouvelle ligne Noctilien N62 ( Paris « Gare Montparnasse » - Sceaux « Robinson RER »° dessert ainsi la commune de Plessis-Robinson .

e.- Le Plan de Déplacement Urbain (P.D.U.)

Il existe un Plan de Déplacement Urbain à l’échelle de la région Ile-de-France dont les grands objectifs sont : • Diminuer le trafic automobile au profit de différents modes de déplacement ; • Développer les transports collectifs et les moyens de déplacements les moins polluants, notamment l’usage de la bicyclette et de la marche à pied ;

• D’encourager les entreprises et les collectivités publiques à favoriser l’utilisation des transports en commun et le covoiturage

La politique de déplacement du Plessis ne peut déve lopper toutes ces actions faute de transports en commun sur son territoire . Cependant, elle souhaite s’engager dans les pistes de réflexion de ce document, qui traitent d’enjeux d’aménagement de son territoire. En particulier, l’analyse des déplacements au sein du territoire communal, tant des personnes physiques que des marchandises doit être réalisée.

f.- Les perspectives de développement des transport s en communs Au bilan, si aucune action n’est engagée dans le présent, le trafic va augmenter , que ce soit en raison de l’apport de population impliqué par les nouvelles opérations ou à cause de la tendance naturellement croissante du trafic automobile.

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La sécurité des autres modes de déplacement est men acée, ainsi que la fluidité du trafic . De plus, le Plessis-Robinson risque de se retrouver isolé, contourné par les principaux axes de circulation de transit, que ce soit routier, transport en commun ou cycliste.

Différents types de mesures semblent importants dans la commune. Le P.D.U. incite le Plessis-Robinson à aller dans cette direction.

• Il définit un réseau principal d’autobus. Ses lignes font l’objet d’un traitement complet en termes de vitesse, de régularité, de fréquence aux heures de pointe et aux heures creuses, d’amplitude de service d’accessibilité et de confort. Le Plessis-Robinson est concerné par les lignes 390, 194 et 179, qui sillonnent le territoire communal et qui le relie au pôle de correspondance de la gare RER Robinson ou Vélizy et Bourg-la-Reine.

• Il propose des prescriptions afin de promouvoir une approche globale de l’espace public du réseau routier principal : il conviendra d’aménager au Plessis-Robinson, les abords ainsi que les voies de circulation des axes intercommunaux identifiés comme voirie principale (RD2 et RN186). • Il préconise la mise en place d’un réseau principal vélos permettant d’assurer des déplacements vélos protégés, mais la topographie accidentée du territoire rend difficilement réalisable ce projet de réseau.

• Il incite à la création d’un réseau de zones 30, c’est-à-dire de quartiers tranquilles, afin d’y modérer globalement la circulation automobile. L’espace public doit le plus possible être partagé, afin de prendre en compte les modes doux. • Enfin, le stationnement doit faire l’objet d’une réflexion importante, afin de répondre à la demande locale de stationnement et aux nécessités du plan de déplacement urbain. La commune du Plessis-Robinson est concernée par le projet intitulé « Croix du sud » constitué d’une branche reliant Chatillon-Montrouge à Viroflay d’une part et d’une branche reliant Issy-les-Moulineaux à Antony, d’autre part. Si cette dernière branche intéresse directement la commune, en revanche seul le projet de ligne reliant Châtillon-Vélizy-Viroflay en mode tramway est inscrit au 12ème contrat de plan Etat-Région 2000-2006. Cette ligne de 14 km de tracé est composée de 21 stations et desservira les communes de Viroflay, Vélizy, Meudon, Clamart, le Plessis Robinson, Fontenay-aux-Roses, Châtillon, Montrouge et Malakoff. Le schéma de principe de cette opération a été approuvé, le 10 octobre 2002 par le Conseil d’Administration du Syndicat des Transports d’Ile-de-France. Cette ligne desservira le P.A.P.C. sur la RD.906 au Pavé Blanc. Ce projet emprunte le tracé du RD 906 en bordure est du territoire du Plessis-Robinson. Cette nouvelle ligne augmentera la diversité de la liaison avec Paris et sa plus proche banlieue et rapprochera en particulier le nord-est de la Ville de Paris. En effet, ces quartiers étaient auparavant désavantagés par leur situation par rapport à la gare RER de Robinson. Les tracés des lignes n°390 et 179 sillonnent le Pl essis-Robinson et doivent faire partie intégrante du projet en cours d’élaboration du Plan de Déplacement Urbain (P.D.U.).

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Les Robinsonnais ne sont pas connectés directement à la ligne B du RER RATP, ce qui entraîne une dépendance vis-à-vis du r éseau d’autobus, ou vis-à-vis du véhicule particulier pour des déplacements e xternes à la commune. Des mesures doivent donc être prises concernant les dif férents modes de déplacement dans le sens d’une meilleure répartitio n de ces derniers. Une amélioration de la desserte en transport en commun de la ville, tant au niveau qualitatif qu’au niveau quantitatif doit alléger l’ utilisation des autres modes de circulation et ainsi améliorer le cadre de vie des Robinsonnais.

L’arrivée du TRAMWAY CHATILLON – VELIZY – VIROFLAY et les enjeux urbains du territoire communal Les secteurs de la commune en relation avec le tracé du tramway sont très localisés mais essentiels en particulier, au droit du P.A.P.C., la RD 2, l’avenue E. Herriot, le carrefour de la Division Leclerc. La requalification de la RD 906 va permettre d’ouvrir la ville du Plessis Robinson vers le tramway qui améliorera considérablement l’offre en transport en commun. Les enjeux de l’arrivée du tramway sont multiples pour la ville du Plessis Robinson :

- Développer les centralités existantes sur la RD906 et créer une nouvelle identité pour « ces portes urbaines » du Plessis Robinson. - Préserver les quartiers en retrait des reports éventuels de circulation automobile (hiérarchisation de rues, création de zones à 30km/h) - Rabattre les circulations douces vers le centre-ville et les équipements en retrait - Améliorer la desserte du P.A.P.C et l’ouvrir vers la RD906 en relation avec l’axe du Pavé Blanc et le futur centre commercial développé sur Clamart - Anticiper les mutations du secteur du P.A.P.C., en améliorant son organisation interne et ses relations avec la ville. - Optimiser le secteur de l’échangeur de la RD2 qui pourrait prendre un caractère plus urbain. - Privilégier les traversées des circulations douces au droit des stations du tramway et des carrefours sécurisés par des feux de signalisation. - Améliorer les carrefours et sécuriser les traversées dans le secteur de la RD2.

La commune du Plessis-Robinson et son centre-ville étant un peu éloignés de la RD 906, les rabattements en bus vers et depuis les stations de tramway ainsi que les conditions de correspondance devront être privilégiés. Les actions à mettre en place dans le cadre de l’accompagnement du projet de tramway peuvent être hiérarchisées de la façon suivante :

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- Favoriser les cheminements piétons entre le centre-ville du Plessis Robinson et les stations de tramway - Favoriser les cheminements piétons entre le P.A.P.C. et les stations de tramway - Renforcer la desserte par bus du Nord-Est de la commune - Limiter le report de trafic dans les zones résidentielles - Renforcer les liaisons douces en suivant la trame verte de la ville - Renforcer les accès du P.A.P.C. pour les voitures et les poids lourds par la RD2 et l’A86.

La Communauté d’Agglomération des Hauts-de-Bièvre a lancé l’élaboration d’un Plan Local de Déplacement (PLD) visant à décliner au plan local les objectifs du PDUIF, ainsi qu’à améliorer l’accès aux zones d’activités, à mieux relier le territoire communautaire aux départements des Hauts de Seine et de l’Essonne, à développer les transports collectifs et les modes doux et à amorcer une réflexion globale sur le stationnement.

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L’extension du métro jusqu’à la rocade orbitale

Le Plessis-Robinson et le projet « Croix du Sud »

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1.2.2.- ANALYSE URBAINE, ENVIRONNEMENTALE ET PAYSAG ERE… 1.- Centralité 2 - Mixité

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3 – Echanges 4 – Synthèse / État des lieux