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LUNDI 6 FÉVRIER 2012 - 13 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6478 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

Lisez cette «Pause-Café» publiée àl’occasion du Mouloud 2009 : «J’accuse l’Etatalgérien de non-assistance à personne endanger. J’accuse l’Etat algérien d’avoir ferméles yeux devant la prolifération des pétards.L’Etat algérien pouvait interdire la vente de cesproduits dangereux. Il ne l’a pas fait ! (…)

«Incapable d’arrêter ces produits à nosfrontières, l’Etat aurait dû agir pour lancer unevéritable action de salubrité publique en lesconfisquant au moment où ils étaient en ventelibre. Parce qu’il n’a pas fait son devoir –protéger les citoyens —, l’Etat algérien estdirectement responsable de ces milliers de

blessures ayant nécessité parfois l’amputationet des dizaines de cas de cécité ! (…)»

Nul doute que les effets de cette «fête» —et qui seront beaucoup plus dramatiquesqu’en 2009, car, maintenant, ce sont devéritables bombes qu’on vend aux enfants —ressembleront à des bilans d’opérations… deguerre !

maamarfarah20@yahoo.fr

«Les lois sont des toiles d'araignées àtravers lesquelles passent les grossesmouches et où restent les petites.»

(Honoré de Balzac)

J’accuse !

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VOLLEY-BALL / EN FILLES

Visa pour LondresPAGE 14

FACE À LA VAGUE DE FROID

LES BONS REFLEXES ONT MANQUE

La vague de froid exceptionnel qui s’abat sur le paysn’a pas été sans conséquences. Peu habituées à destempératures aussi basses, les populations desrégions touchées par cette vague de froid ont dûs’adapter, souvent difficilement. PAGE 3

Karim Djoudi expose en France la politiqueéconomique et financière

Après la diplomatie algérienne expliquée aux Français par M. Medelci, c’est autour de la politique économique et financière de notre pays de

l’être le lundi 13 février prochain. De 18h30 à 20h, l’Acadé-mie diplomatique internationale reçoit le ministre algé-rien des Finances, Karim Djoudi, qui exposera le voletéconomique et financier de la politique algérienne. Jean-Pierre Séréni, journaliste, entre autres, au Monde Diplo-matique, Jeune Afrique, l’Express et auteur de nom-breux ouvrages sur l’énergie et le Maghreb, interviendra

également. Notons que cette académie, créée en 1926,est un centre de réflexion et de débats avec des person-

nalités de divers pays. Déclarée indépendante, l’Aca-démie diplomatique a, toutefois, des partena-

riats avec les AE France, la Francophonie,l’Essec…

Le MSP prochedes aires de repos

de l’autorouteEst-Ouest

Après le dernier changementopéré dans le secteur des travauxpublics, on sait désormais que 24directeurs des travaux publics deswilayas situées sur l’axe de l’auto-route Est-Ouest sont proches duMSP. Selon la réglementation, cesont ces derniers qui sont chargésde la réalisation desaires de repos etnon l’agence degestion des auto-routes. Les nou-veaux DTP aurontdonc à gérer degros budgets.

I l y a quelques jours, un membredu gouvernement s’est déplacé àParis en compagnie de son nou-

veau chef de protocole. Après unebrève visite dans un hôpital, leministre s’est dirigé à bord d’un taxiau 39, rue Victor-Hugo, à Saint-Denis.Rappelons qu’à la même adresse, résideun Algérien cité par la justice algériennedans une affaire de corruption.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinionRésultats du dernier sondage

Pensez-vous que cette année, les Douanes algériennesont fait un effort en matière de lutte contre

l’importation frauduleuse des pétards ?OUI : 20,38%NON : 75,35 %S. OPINION : 4,26%

La vague de froid de ces derniers jours a-t-elle perturbé la fête du Mouloud ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

La virée parisienned’un ministre

PPMelzi bloqueBouabdallah

Wahid Bouabdallah, l’ex-P-dgd’Air Algérie, n’a pu accéder à sarésidence de Moretti. Les agents

de sécurité lui ontsignifié qu’ordreleur a été don-né de lui inter-dire, ainsi qu’àtoute sa famille,l’accès à la rési-dence. Une plain-te aurait été dépo-

sée parBouabdallah.

Soirperiscoop@yahoo.fr

Lundi 6 février 2012 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Désaveu desmilitants pour TouAmar Tou a voulu profiter d’une

visite officielle en sa qualité deministre dans la wilaya de Ouargla,

hier dimanche, pour seréunir avec les mili-

tants du FLN. Peineperdue ! Puisque

le ministre desTransports ne seretrouvera, en fin

de compte,qu’avec le mouha-

fedh et une poignéede militants.

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 6 février 2012 - PAGE3

La vague de froid exceptionnelqui s’abat sur le pays n’a pas étésans conséquences. Peu habituéesà des températures aussi basses,les populations des régions tou-chées par cette vague de froid ontdû s’adapter, souvent difficilement.

Passé l’émerveillement des pre-mières heures, la vie devaitreprendre son cours, souvent diffi-cilement. Certaines régions n’ayantque rarement connu des chutes deneige, ses habitants découvraientce week-end les joies et les désa-gréments d’un temps hivernal par-ticulièrement rude. Les automobi-listes ont été les premiers confron-tés aux «joies» de la neige. Sur lesaxes routiers, ils étaient nombreuxà ne plus maîtriser leurs véhicules.

Beaucoup ont appris que laconduite par temps de neige n’estpas aussi évidente. Les bonsréflexes faisant défaut, les caram-bolages ont été nombreux sur lesaxes routiers. Beaucoup deconducteurs perdant le contrôle deleurs voitures après un coup defrein inapproprié se sont retrouvésdans des situations difficiles.

La Protection civile a d’ailleursfait état de plusieurs accidents dela circulation dus aux mauvaisesconditions climatiques. Le manqued’expérience et des conduites dan-gereuses dues à la méconnaissan-ce des règles de base qu’il fautadopter en conduisant sous laneige. Le trafic n’était certes pastrès dense mais les automobilistes

qui ont eu à se déplacer ont dûadapter leur conduite pour éviter lepire. Il fallait également bien choisirson itinéraire pour éviter d’être blo-qué ou de se retrouver en situationdifficile. Il fallait également s’ha-biller en conséquence. Les tempé-ratures négatives étant rarementenregistrées dans beaucoup derégions, les tenues vestimentairessont souvent peu adaptées pourfaire face au froid glacial. Il a falluimproviser pour s’habiller chaude-ment en superposant les couchesde pulls, de pantalons et de chaus-settes avant d’affronter les tempé-ratures exceptionnellementbasses. Mal équipées, beaucoupde personnes ont dû partir à larecherche de bottes en plastique.

Là aussi, la spéculation est passéepar là et le prix de l’unité est passéde 250 DA à 800 DA par endroits. Ila également fallu adapter son régi-me alimentaire pour faire face aufroid. Mais là aussi, les réflexes decertains commerçants n’ont pasmanqué de créer une tension surbeaucoup de produits.

Dans certains quartiers, il fallaitparcourir plusieurs kilomètresavant de trouver du pain ou du lait.L’activité commerciale était auralenti tout le week-end. C’est direque face à cette vague de froidexceptionnel, les bons réflexesn’ont pas été au rendez-vous. Ils leseront peut-être à l’occasion de laprochaine vague de froid…

Nawal Imès

FACE À LA VAGUE DE FROID

Les bons réflexes ont manqué

«Les produits de Naftal sont disponibles au niveau de tousles dépôts et sa flotte est mobilisée et renforcée depuis le lan-cement du BMS», nous a indiqué une source autorisée prochede la Direction générale de cette entreprise. Cette même sour-ce a fait savoir par ailleurs, que «dans les régions isolées par lestrès fortes chutes de neige, les dépôts de Naftal sont pourvus detous les produits commercialisés par notre entreprise». «C’estun problème de route. Nos camions sont sur place et dès queles routes seront libérées, la flotte de Naftal sera prête à livrertant le carburant que le gaz butane.» Du côté de Naftal, onindique «qu’avant même le lancement du BMS, «les servicesconcernés de notre entreprise étaient dans une phase dereconstruction des stocks. Par voie de conséquence, il ne sepose point de problème de stockage. La problématique résideau niveau des routes coupées à la circulation par les très forteschutes de neige». Toutefois, on indique qu’une première quanti-té de 5 000 bouteilles de gaz butane a été livrée hier aux troiscentres enfûteurs de la wilaya de Médéa en vue d’atténuer latension sur ce produit énergétique. On ajoute aussi que plu-sieurs camions de gaz butane et de carburant qui devaientassurer l’approvisionnement des centres d’enfûtage de la régionsont restés bloqués sur les routes, en raison de la fermeture deplusieurs tronçons routiers de la route nationale n°1 par où tran-site d’habitude le gros des approvisionnements en produitsénergétiques. Par ailleurs, des informations font état que dansl’ensemble des localités de la wilaya de Tizi-Ouzou, non des-servies en gaz de ville, «connaissent depuis samedi des rup-tures d’approvisionnement en gaz butane suite aux chutes deneige enregistrées dans la région. Les stocks en bonbonnes degaz détenus par les dépôts, relais de l’entreprise naftal desOuadhias, Aïn El Hammam et Tigzirt, assurant la distribution dece produit énergétique à travers le territoire de la wilaya, ont étéraflés dès les premiers jours de la tempête», a déclaré à l'APSun responsable local de Naftal. Il a précisé que le renouvelle-ment de ces stocks à partir du centre enfûteur de Oued Aïssi,«ne peut s’opérer en l’état actuel suite à l’enneigement desroutes y menant». Selon la même source, le centre enfûteur deOued Aïssi a réceptionné, hier matin, deux camions-citerneschargés de gaz en vrac pour les besoins de sa production, ennotant «que ces deux camions ont dû passer toute la nuit àTidjelabine (Boumerdès) où ils étaient coincés par la neigeavant leur dégagement par la Protection civile».

Par ailleurs, le mini-centre enfûteur de Fréha, bien qu’ayantréceptionné un chargement de gaz en vrac, ne peut procéder àla mise en bouteilles de ce produit «pour cause de coupure tota-le de l’électricité au niveau de la localité de Fréha», a relevé lamême source. Des efforts déployés par les services des travauxpublics des wilayas touchées, afin de dégager cet axe straté-gique, ont permis de faire acheminer cette première quantité degaz butane. A ce propos, on indique que d’autres convois sontattendus dans la journée de dimanche, si les conditions météo-rologiques le permettaient, a précisé ce responsable. Il estimportant de signaler que «les structures concernées de Naftalétaient mobilisées durant ce long week-end pour faire face àtoute éventualité». «Toutes nos structures étaient au mêmeniveau d’information et mobilisées», a expliqué notre source.

Abder Bettache

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L’ALIMENTATION EN ÉLECTRICITÉFORTEMENT PERTURBÉE

Avoir froid, rester dans le noiret coupé du monde

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Le rétablissement du cou-rant électrique s’est avéré unetâche des plus ardues pour lesSociétés de distribution de l’électri-cité et de gaz, étant donné l’am-pleur des perturbations et coupuresen alimentation en énergie élec-trique causées par les fortes intem-péries qui se sont abattues sur lepays depuis vendredi.

Cette situation est vécue dansplusieurs wilayas à l’est et au centredu pays. D’entre les plus éprou-vées, les wilayas de Jijel, Sétif,Mila, Skikda, Béjaïa, Tizi-Ouzou,Bouira, Blida et Médéa. Dimanchematin, les équipes des SDA étaientencore à pied d’œuvre pour atté-nuer du calvaire des populationsdans huit régions de l’est du pays,principalement à Jijel.

«Les équipes de Sonelgaz tra-vaillent sans interruption et jusqu’àune heure tardive de la nuit pourdépanner le réseau électrique dans20 communes dans 5 wilayas del’est qui ont connu des coupuresd’électricité suite aux intempéries»,déclarait samedi, en fin de journée,le P-dg de la SDA Est, TaherDjouanbi, précisant que «leséquipes mobilisées rencontraientdes difficultés d’accès à ces régionsen raison des routes coupées parla neige».

En dépit de cette mobilisation, lasituation est restée délétèredimanche, tant est que nombre de

communes ne disposent pas demoyens à même de déneiger lesroutes et chemins menant aux vil-lages haut perchés. Aussi, lesdépanneurs de la Sonelgaz,appuyés en la circonstance par deséquipes de sous-traitants, n’ont eud’autres possibilités que subir cettecontrainte.

Les régions de Oudjena, BordjEthar, Chohna, Ouled YahiaKhedrouche, Bouraoui Belhadef,Oued Askar et Rahab dans lawilaya de Jijel ont été les pluséprouvées par ce désagrément.Les communes de Berbacha,Kendira, Aït Smail et Tamriche dansla wilaya de Béjaïa et la communede Hamala dans la wilaya de Milane le sont pas moins.

Plus à l’est, à Skikda, la situationdans plusieurs communes n’estguère meilleure.

Au centre du pays, ils étaientpas moins de 77 000 foyers, répar-tis entre les wilayas de Tizi-Ouzou,Blida, Bouira et Médéa, à ne pasdisposer de l’énergie électrique dufait de ces fortes intempéries. Selon

le P-dg de la SDA Centre,Redouane Yacine, le rétablisse-ment du courant électrique dansces wilayas se fait au fur et à mesu-re que la circulation est rétabliedans les axes routiers bloqués parla neige.

Moins couverte de neige que lereste des wilayas du centre et del’est, Alger a enregistré elle aussides perturbations en alimentationen énergie électrique.

Néanmoins, les équipes dedépannage de la Sonelgaz ontéprouvé moins de difficultés à pro-céder au rétablissement du courantélectrique, les routes et cheminsn’étant pas autant qu’ailleurs obs-trués par la neige.

Cela étant, et comme un désa-grément ne vient parfois pas seul,les coupures en énergie électriqueont eu, comme autre dommage col-latéral, l’épuisement sans possibilitéde rechargement des batteries detéléphones mobiles. Dans ces loca-lités isolées du monde, on use dumobile avec une grande parcimo-nie. S. A. I.

Les fortes chutes de neigeet de pluie ont, plus que decoutume, causé moult désa-gréments, notamment auxpopulations rurales qui, dèssamedi, voire vendredi danscertains villages, ont dûendurer cette bise venue deSibérie sevrées d’énergieélectrique. La mobilisationdes équipes des Sociétés dedistribution de l’électricité etde gaz a buté sur l'inaccessi-bilité de certaines localités.

ALORS QUE NAFTAL RASSURE SUR LADISPONIBILITÉ DE SES PRODUITS

DANS TOUS LES DÉPÔTS

Les routes coupées pénalisentl’acheminement du carburant

A Alger, les routes et chemins n’étaient pas autant obstrués par la neige.

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 6 février 2012 - PAGE 4

TRANSPORTS

La circulation des trains perturbée suite aux intempéries

Suite aux intempéries etaux routes fermées à la cir-culation, le train n’est fina-lement pas une alternativepour les déplacements. Letransport ferroviaire n’a paséchappé aux perturbationsqui ont touché le réseauroutier et le transportaérien.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Les voyageurs étaient déso-rientés, hier, à la gare ferroviaired’Agha (Alger). Pratiquement person-ne n’était fixé sur sa destination. Lesvoyageurs ne savaient pas, pour lamajorité, à quelle heure ils pouvaientprendre le train. Pour d’autres, leurdestination était simplement annulée.

Si les automobilistes étaient prisau piège sur les routes en raison deschutes de neige et du gel, la circula-tion des trains n’a pas été en reste.Les conditions météorologiques duweek-end ont obligé la SNTF à annu-ler certaines dessertes et à ralentir lerythme des trains de banlieue.

Pour les voyageurs, le train n’étaitdonc pas une alternative pour sedéplacer.

Certaines liaisons étaient annu-lées et d’autres accusaient du retard.«Patientez, nous ne savons pasencore à quelle heure le train va arri-ver», répond un préposé au guichetde la gare centrale d’Alger à chaquefois qu’un voyageur s’approchait pour

s’enquérir des heures d’arrivée destrains de banlieue.

«Les dessertes vers l’est de lacapitale s’arrêtent à Thénia dans lawilaya de Boumerdès et vers l’ouestà Boufarik, dans la wilaya de Blida»,indique-t-il. Les longues dessertesétaient également fortement tou-chées par la perturbation. Samedi,

toutes les dessertes par train reliantAlger aux wilayas de l 'est et del'ouest du pays ont été annulées àcause des intempéries, et hierdimanche, le trafic a repris dansquelques wilayas comme Béjaïa,Constantine et Oran, a précisé le pré-posé au guichet. A la gare d’Aghacomme au niveau de la Gare centra-

le, la quasi-totalité des voyageursétaient livrés à eux-mêmes. «Nousn’avons pas les horaires, monsieur»,répond le préposé au guichet à unvoyageur. «Je dois me rendre àBoufarik mais je ne sais pas encore àquelle heure est prévu le départ, onme dit que je dois attendre. Jusqu’àquand ? Ils n’ont pas de réponse, me

dit-on», déplore un voyageur. Pource dernier, le train est son moyen detransport de tous les jours. «Prendrele train aujourd’hui n’est pas uneexception, je préfère ce moyen detransport au bus», dira-t-i l.Cependant à la SNTF, rien n’est indi-qué sur ces modifications.

S. A.

Le trafic aérien est, entre autres, undes secteurs d’activité qui pâtissent leplus à chaque fois que la nature semet en colère comme c’est le cas pré-sentement avec la vague d’intempériesfaite de pluie et de neige sans précé-dent puisque touchant, ces jours-ci,presque la moitié du pays.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Pour preuve,nombre de nos aéroports, ceux situés dans lavingtaine de wilayas touchées par ces intempé-ries, voire au-delà, se sont mués, à l’occasion,en véritables salles d’attente tant le départ atten-du par des centaines de voyageurs se faisaitdésirer. Une ambiance bien particulière y régnait,différente de ces des autres jours. Singulière àplus d’un titre puisque les voyageurs, dont beau-coup de personnes âgées, en sus de la longueattente du vol dans une atmosphère hivernaleparticulièrement rude, se doivent de faire avecce manque criant en matière de prise en chargeet, surtout, d’orientation du voyageur. Uneconstante parmi tant d’autres qui font ternirconsidérablement la carte de visite de bien denos entités et autres administrations.

Exemple vivant de cette triste donne, l’aéro-port Houari-Boumediène d’Alger. Hier,dimanche, l’enceinte offrait l’image d’une gigan-tesque gare où les voyageurs étaient presquelaissés à leur triste sort tant ils ne savaient pasauprès de qui s’informer et diminuer ainsi de leurlassitude et inquiétude. Notamment au niveau del’aérogare internationale où il était laborieux dedénicher quiconque à même de vous fournir lamoindre information. Les préposés à cette mis-sion au sein des bureaux d’information etd’orientation étaient pour leur quasi-majorité auxabonnés absents, n’ayant pu rejoindre leurspostes d’emploi en raison des intempéries. Une«argutie», tempête presque un employé d’uncertain âge qui mettra cette gabegie sur le comp-te des tout derniers recrutements des agentspréposés à l’information et l’orientation des voya-geurs, opérés, dit-il, selon la sacro-sainte règledu copinage et de bien d’autres considérations.Autre donnée qui n’a fait qu’exacerber davanta-ge les voyageurs, contraints qu’ils sont, à uneinterminable et insoutenable attente, les fausses

informations concernant les reports de vols alorsqu’il s’agit en réalité de pure annulation. Uncadre du département de la programmation à AirAlgérie éclairera notre lanterne. Se confiant sousle sceau de l’anonymat, il évoquera une certainefuite de responsabilité dans la prise de décision.

Plus explicite, notre interlocuteur dira qu’àdéfaut de décision ferme, on préfère alors opterpour la solution médiane, celle du report que l’onbalance aux voyageurs qui, se fiant à cette faus-se information, attendent. Des annulations dissi-mulées qui concernent presque la totalité desvols avec de rares exceptions comme c’est lecas du vol Air Algérie vers Casablanca qui a eulieu comme prévu à 9h25 ou encore celui versParis-Orly prévu à 15h15 et celui prévu versTunis à 16h. Ce qui n’a fait qu’énerver un peuplus les voyageurs qui se sentaient comme

menés en bateau alors que pour plus d’un, lavérité ne les aurait pas déçus plus que cettemanière de les berner. A un voyageur qui seposait bien de questions sur le fait que desavions en provenance de l’étranger atterrissaientsans beaucoup de problèmes, ledit responsableau département de la programmation dira que lacompagnie nationale ne dispose pas encore dusystème de dégivrage des appareils. «On conti-nue encore à dégager la neige de sur les avionsavec des frottoirs», ironisera presque notre vis-à-vis pour qui cette vague de neige doit donner àréfléchir aux responsables de la compagnienationale pour se doter de ce système plus quejamais indispensable. Décor inverse à l’aérogaredes lignes domestiques où les voyageurs ontl’avantage de ne pas être traînés en longueurpar de fausses informations puisqu’ils sont infor-

més de l’annulation de leurs vols. Une situationqui, à chaque fois, provoquait la colère des voya-geurs mais pas de l’ampleur de celle de l’aéro-gare internationale d’à-côté. Faut-il relever que laquasi-totalité des vols prévus pour hier étaientannulés, exception faite de ceux vers HassiR’mel, Hassi Messaoud et In Aménas. Ce qu’unvieux retraité de Ghardaïa dira ne pas com-prendre puisque, selon lui, ces vols concernentceux des compagnies pétrolières exerçant dansces régions. Lui qui affirme attendre depuis laveille un éventuel départ, ne manquera de rele-ver l’absence de prise en charge des voyageursen pareille situation. «J’ai dû me trimbaler toutela nuit dans le hall, dans un froid glacial sans quepersonne vienne nous assister comme cela sefait ailleurs», dira, dépité, notre interlocuteur.

M. K.

LES CHUTES DE NEIGE ONT LIMITÉ LES APPROVISIONNEMENTS

Les commerces ouverts mais peu achalandés

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Les intempéries qui ont touché lamajeure partie du pays ont surprisles populations peu habituées àces conditions climatiques excep-tionnelles. Si les chutes de neigeont émerveillé les habitants dunord du pays et fait le bonheur desgrands et petits qui ont redoubléd’imagination pour confectionnerdes bonshommes de neige, l’ap-provisionnement des commerces aposé problème.

Pour la journée du samedi, lesconsommateurs se sont rués dansla capitale tôt le matin vers lesboulangeries pour acheter le pain.Cette situation a fait que la plupart

des magasins ont vu leurs produitsépuisés en un temps record. Cecid’autant que craignant de ne pou-voir s’approvisionner les jours sui-vants, les ménages ont doublé laquantité de pain acheté quotidien-nement, témoignent les boulan-gers. Pour ces derniers, des four-nées supplémentaires ont éténécessaires pour répondre à lademande. Le même scénario aété reproduit hier avec la reprisedes chutes de neige dans la mati-née. Pour ce qui est du lait ensachet largement consommé parles foyers algériens, il a été difficiled’en trouver ce samedi dans lesépiceries et les supérettes. Les

commerçants expliquent cettepénurie par les difficultés d’accèsà certains quartiers de la capitaleet plus spécialement ceux deshauteurs. La distribution a reprispartiellement dans la matinéed’hier, notamment dans les quar-tiers du centre de la capitale maisde façon mitigée sur les hauteursque les livreurs, par prudence, ontpréféré éviter. Les familles ontsouffert de cette semi-pénurie etont dû se rabattre sur le lait enpoudre et en pack beaucoup pluscoûteux et souvent hors desmoyens des petites bourses. Laneige, la grêle et le froid n’ontcependant pas dissuadé les com-merçants qui ont pour la plupartouvert aussi bien durant la journéedu samedi que le dimanche. Ils’agit aussi bien des magasinsd’alimentation générale que ceuxde vêtements et autres produits.

Les étals des marchés de la capi-tale ont exposé par contre timide-ment leurs produits.

Au marché Ali-Mellah, d’habitu-de regorgeant de produits variés,les vendeurs de fruits et légumesn’ont pu satisfaire leurs clients.«Nous avons choisi d’ouvrir maisau marché de gros nous n’avonstrouvé que peu de produits. En rai-son des chutes de neige, lesapprovisionnements ont été limitéset nous n’avons ramené quequelques légumes», explique uncommerçant de Ali-Mellah.

Des produits tels que lapomme de terre, la tomate, lesartichauts et la laitue étaient toute-fois largement disponibles. Mêmesituation au niveau des autresmarchés du centre-ville, d’ailleursfaiblement fréquentés hier, journéedu Mawlid Ennabaoui.

F.-Z. B.

AÉROPORT HOUARI-BOUMEDIÈNE

Une immense «salle d’attente»

Si les commerces et autres marchés ont ouvert au coursdes deux derniers jours, les intempéries et plus spéciale-ment les chutes de neige ont limité l’approvisionnement desétals. Les produits largement consommés comme le lait ensachet et le pain ont d’ailleurs manqué en raison d’une dis-tribution aléatoire.

Morts, blessés et plusieurs routes coupées à la circulation

Les conditions météorologiques ontcausé des accidents de la circulation et lafermeture de nombre de routes dans plu-sieurs wilayas.

La Gendarmerie nationale a recensé dans lajournée du 4 février 2012 quatorze accidents de lacirculation routière (quatre mortels et dix corpo-rels), à travers dix wilayas du pays. Ces accidentsont engendré le décès de quatre personnes, desblessures à vingt-deux autres et des dégâts maté-riels importants à seize moyens de locomotionimpliqués. Hier, les services de la Gendarmerienationale ont annoncé le décès de 16 personnes et122 blessés dans divers accidents.

Les accidents de la route, au nombre de 48, sesont produits dans plusieurs départements dupays, a indiqué le responsable de la préventionroutière de la Gendarmerie nationale, le comman-dant Latrach, cité par l’agence APS. Selon lui, lesaccidents sont «essentiellement dus à l’excès devitesse», alors que plus de 20 routes nationalesétaient coupées à la circulation. C’est le cas dansla wilaya de Tizi-Ouzou où la RN 15, reliant cette

wilaya à Bouira, au col de Tirourda, communed’Iferhounène la RN 71, reliant Aïn-El-Hammam àAzazga, dans la circonscription communale d’Aïn-El-Hammam, est coupée. Idem pour la RN 12reliant Tizi Ouzou à Béjaïa, au lieudit Takma, com-mune de Yakourène, et le chemin de wilaya 9,reliant Tizi Ouzou à Béjaïa, au col de Chellata,commune d’Illoula-Oumalou.

A Aïn Defla, l’autoroute Est-Ouest, entreKhemis Miliana et El-Hassania, la RN 4, reliantBlida à Aïn Defla, la RN 66 reliant Miliana à Tipasasont également inaccessibles. Plusieurs routes etchemins de wilaya sont coupés à Boumerdès.C’est le cas de la RN 68, reliant Boumerdès à TiziOuzou, à hauteur de la commune de Timezrit et dela RN 5, reliant Boumerdès à Bouira, à hauteur dela commune d’Ammal.

L’autoroute Est-Ouest entre Lakhdaria et BordjBou Arréridj est coupée. A Bouira aussi, notam-ment la RN 62 reliant la ville de Sour-El-Ghozlaneà Berrouaghia (Médéa). A Blida, plusieurs routessont coupées, notamment la RN 1 reliant Blida àMédéa et la RN 37 reliant Blida à Chréa. La RN 47

reliant Laghouat à El Bayadh à hauteur de la com-mune de Ghassoul est aussi coupée. Plusieursroutes sont impraticables dans les wilayas deTlemcen, Mostaganem et Tiaret, notamment laRN 90 reliant Tiaret à Saïda et la RN 40 reliantTiaret à Djelfa ainsi que la RN 83, reliantKhenchela à Biskra, au lieudit El Djiza El Hamra,commune de Djellal.

La RN 3, reliant la ville de Constantine à Skikdaà hauteur de B’kira, commune de Constantine. LaRN 77, reliant la ville de Batna à Sétif, au lieuditTafrant, commune de Hidoussa. La RN 76, reliantSétif à Bordj Bou Arreridj, au PK 30, commune deBordj Zemmoura. La RN 75 reliant Sétif à Béjaïaentre les communes de Barbacha et Kendira. LaRN 106, reliant Béjaïa à Bordj-Bou-Arréridj, auniveau de la ville d'Ighil-Ali. La RN 77 reliant Jijel àSétif, à hauteur de la commune de Jimla.

La RN 82A, reliant Tébessa à Souk-Ahras, aulieudit El Fadj, commune de Boukhadra ainsi quela RN 75 reliant la ville de Sétif à Bouandas, surune distance de 4 km sont coupées à la circulation.

S. A.

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 6 février 2012 - PAGE 5

Les RN 12, 26 A reliant leswilayas de Béjaïa à Tizi Ouzousont bloquées par la neige auniveau de Tifra et du col deChellata, selon les services de laDTP. Les averses de neige ontaussi bloqué la circulation sur laRN 24, desservant la wilaya de TiziOuzou, à hauteur de Boulimat, surla côte ouest béjaouie. Les RN 9 et43 menant vers Sétif et Jijel ont étéaussi fermées à la circulation enplusieurs endroits, à savoirKherrata, Melbou et Draâ El Gaïd.Idem pour l’axe routier reliant lawilaya de Béjaïa et celle de Bordj-Bou-Arréridj en passant par IghilAli. La dégradation des conditionsclimatiques observée ce week-enda de nouveau isolé les localités deBarbacha et Kendira. La routenationale 75 reliant les wilayas deBéjaïa et Sétif en passant par cesmunicipalités a été également blo-quée par les fortes chutes deneige. Elles dépassaient les 40 cm,atteignant par endroits 80 cm et unmètre. Dans la vallée de laSoummam, le trafic routier est pra-

tiquement à l’arrêt sur plusieurschemins de wilaya. De nombreuxvillages des municipalitésd’Akfadou, Tibane, Beni Djellil, AïtSmaïl, Ferraoun, Seddouk, Ighram,Chellata, Beni Mlikeche, BeniMaouche, Tawrirt Ighil, Adekar,Ighil Ali, Ifri Ouzellaguen sont cou-pés du reste du monde.

Cette vague de froid qui sévitdepuis vendredi à travers la wilayade Béjaïa à l’instar de nombreusesrégions du pays a causé d’impor-tants désagréments aux popula-tions des localités rurales de la val-lée de la Soummam et de la régiondu Sahel qui font face à la pénuriede gaz butane.

Des pannes d’électricité sontsignalées dans plusieurs com-munes. Dans la journée d’hierdimanche, plus de 9 000 foyersétaient toujours privés d’électricitéen dépit de la mobilisation des ser-vices de la Sonelgaz pour réparerles réseaux défectueux. Il convientde signaler que le bulletin météoro-logique spécial (BMS) émis jeudidernier a mis en état d’alerte les

différents services de la wilaya deBéjaïa. Après avoir déclenché leplan Orsec, une cellule de criseregroupant tous les directeurs del’exécutif, les services de sécurité,les présidents d’APC et les chefsde daïra a été installée au niveaude la wilaya. Des cellules de crisesont également mise en place dansles 52 municipalités de la wilaya.

Le personnel de la santé est aussiréquisitionné dans le cadre du

plan d’organisation des secoursdéclenché dans la wilaya. Tous lesmoyens de déneigement, les per-sonnels des travaux publics et desmunicipalités, la Protection civile,la Gendarmerie nationale et la poli-ce ont été mobilisés pour rouvrir àla circulation les axes routiers obs-trués par la neige ou intervenirdans des opérations de secoursdes populations.

Hormis les contraintes liées auxdéplacements des populations pro-voquées par la fermeture desroutes, des pannes d’électricité etla forte pression observée sur l’ap-provisionnement en gaz butane,l’on ne déplorait fort heureusementjusqu’en milieu de journée de cedimanche aucun dégât matériel, niperte en vie humaine à traverstoutes les localités de la wilaya deBéjaïa. A. K.

Photo

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INTEMPÉRIES

Routes coupées, villages isolés, pannesélectriques et pénurie de gaz butane à Béjaïa

AÏN DEFLA

Au-delà de la féerie du spectacleLes chutes de neige ont été très

abondantes sur l’ensemble du terri-toire et en particulier sur les hau-teurs, notamment les monts duZaccar, du Dahra et de l’Ouarsenis.La neige a atteint par endroits jus-qu'à 80 cm, particulièrement dansla daïra de Bathia, au sud-ouest dela wilaya.

Si ce manteau de neige fait plai-sir à voir, si la poudreuse fait la joiedes enfants, si les chutes de neigeont été bien accueillies par les agri-culteurs, les populations de cer-taines zones en ont souffert, notam-ment avec les coupures d’électricitéenregistrées dans plus de 20 com-munes, avec comme conséquence,les coupures d’eau.

La neige et les chutes d’arbresont obstrué la circulation sur denombreuses routes, une quinzainede chemins de wilaya, en plus desroutes nationales, notamment laRN 4, au niveau du col Kandecentre Khemis Miliana et El Hoceiniaet l’autoroute entre Aïn Soltane etBoumedfaâ. Il était de même pourles voies de communication entre lawilaya de Aïn Defla et les wilayaslimitrophes de Tipasa et Médéa.

Les équipes mobilisées de laProtection civile et de la Directiondes travaux publics on eu fort afaire. Elles sont intervenues par-tout, avec des moyens qui se sontavérés insuffisants, notamment enmatière de chasse-neige. De nom-breux quartiers ont été privésd’électricité à partir de samedi à23h. Selon la cellule de crise instal-lée au niveau de la daïra deKhemis-Miliana, la Sonelgaz a eu às’occuper des pannes importantestandis que les électriciens de lacommune ont eu la charge de réta-blir le courant dans certains quar-tiers. Sur les routes, à l’origine de

nombreux bouchons, l’indisciplinedes conducteurs, notamment leschauffeurs de poids lourds, peu oumal équipés pour affronter pareillesituation.

Si la DTP a eu à intervenir avecdes moyens limités sur certainesvoies, au niveau des APC, les inter-ventions se sont faites avec «lesmoyens du bord», principalementdans les communes du sud-ouestde la wilaya, telles que El Hassania,Bathia, Belaas, El Maien.

A signaler qu’aux difficultés ren-contrées par les populations, estvenu s’ajouter l’effet de la spécula-tion sur certains produits qui a faitque les prix des fruits et légumesont flambé.

A titre d’exemple, la pomme deterre a atteint 70 DA le kg et la char-ge de gaz butane entre 220 et 300DA. En vivant ces situations, on nepeut pas s’empêcher de se poser

une foule de questions dont la pluslancinante est : «Sommes-nouspréparés à faire face à des calami-tés et autres catastrophes natu-relles ?» Vu les moyens matérielsmis en œuvre, cela paraît peu pro-bable, et ce, malgré la volonté deshommes et leur degré de conscien-ce et de mobilisation.

A titre d’exemple, on est en droitde se demander où sont lesfameuses maisons cantonnièresqui prendraient en charge l’entre-tien du réseau routier et dont onnous a si souvent parlé ? Peut-oncomprendre le fait que n’importequel usager de l’autoroute soit inca-pable de fournir la moindre indica-tion pour se situer et indiquer saposition en cas de demande desecours, et ce en raison d’unesignalisation quasi absente.

Saura-t-on tirer les leçons d’unetelle expérience et se préparer àaffronter d’autres situations simi-laires ou plus graves ?

Karim O.

DERNIÈRE MINUTE

Le wali fait appel à l’arméeLe wali de Béjaïa a décidé, en milieu d’après-midi d’hier, de faire

appel à l’armée en vue d’aider à désenclaver certaines localités isoléesde cette wilaya, a-t-on appris de sources officielles.

En 48 heures, la wilaya de Aïn Defla, à l’instar d’autres régionsdu pays, a été confrontée à une vague de froid qui, de mémoired’homme, n’a pas eu lieu depuis février 1954.

Plusieurs routes nationales et chemins de wilaya ont été fer-més à la circulation dans la wilaya de Béjaïa, en raison d’impor-tantes chutes de neige enregistrées depuis vendredi.

MASCARARoutes bloquées

Ce dimanche matin, la ville de Mascara était recouverte d’unmanteau blanc. Les enfants, pour qui c’est une première, s’adon-naient à cœur joie sous les flocons de neige, et beaucoup decitoyens avaient sorti leur appareil-photo pour la circonstance.

En début de matinée, très peu des véhicules circulaient. La veille,c’était la ruée vers les boulangeries. Si au niveau du chef-lieu dewilaya, l’on n’avait recensé très peu de problèmes de circulation,avec toutefois la sortie d’engins pour déblayer certaines rues sur lesroutes nationales, par contre de grandes difficultés étaient signaléeset nombre de citoyens n’ont pu rejoindre leur lieu de travail pour ceuxqui étaient de permanence. Durant l’après-midi du jeudi déjà, onannonçait de grosses perturbations de circulation du côté d’El Bordj,point culminant de la wilaya où la neige était dense. Ce sont ainsi lesRN7 (Mascara-Relizane), RN4 (Mascara-Saïda), RN16 (Mascara-Tiaret) et autre RN6 (Mascara-Hacine) qui ont été fermées à la cir-culation à l’instar de plusieurs chemins de wilaya.

M. MeddeberSKIKDA

Plusieurs localités du massif de Collo isoléesPlusieurs localités du massif de Collo sont isolées du fait des

neiges. Il est souvent difficile d’atteindre les habitations, des kilo-mètres de distance, comme à Siouene, dans la commune de OuledAttia. Au niveau des chemins de wilaya (les CW 7 et 132) des inter-sections reliant les communes et les agglomérations, la circulationest paralysée. Des automobilistes ont dû descendre de leurs véhi-cules et les pousser afin de pouvoir atteindre leur destination. Le pro-blème d’approvisionnement en pain, dû à la rupture de l’alimentationde l’énergie électrique, est venu se greffer à la longue liste des désa-gréments. La situation est exaspérée du fait de l’incapacité desménages à se réchauffer, distribution de gaz défaillante et interdic-tion de couper du bois dans les forêts aidant. Des opérations dedéneigement sont actuellement effectuées par les services de laDirection des travaux publics. On apprend, également, que même laRN 3, reliant Skikda à Constantine, a été bloquée dans la nuit devendredi, puis rouverte à la circulation dans la journée de samedi.Selon le BMS, ces perturbations climatiques vont se poursuivreaujourd’hui où 60 à 70 mm de pluie sont attendus. Zaïd Zoheir

BLIDAEffondrement d’une partie d’un immeuble

à la rue Chérif-ChalabiUne partie d’un immeuble, situé à la rue Chérif-Chalabi, en plein

centre-ville de Blida, s’est effondrée hier suite aux intempéries. L’ondéplore la blessure d’une femme qui a été évacuée vers l’hôpital.L’immeuble touché est très vétuste, nous disent les voisins. Sonconfortement est indispensable car il y a risque aussi bien pour leshabitants que pour l’entourage immédiat, ajoutent-ils. A noter que lesfortes précipitations qui se sont abattues depuis samedi dernier surBlida ont provoqué plusieurs chutes d’arbres, lesquels ont occasion-né des coupures de courant en raison des courts-circuits engendréspar leur contact avec les fils électriques. M. B.

RELIZANE

La neige isolede nombreuses localitésLa neige a provoqué la fermeture totale de l’axe de Djdiouia, à Oued

R’hiou, sur la RN 4, mais également des tronçons de routes communaux,desservant plusieurs localités de la wilaya.

Ces perturbations climatiques ont provoqué aussi l’isolement de nom-breuses localités, c’est notamment le cas d’Aïn Rahma et de Kalaâ. Unesituation «chaotique» prévaut au chef-lieu de la wilaya, où tous les accès àla ville sont fermés en raison du cumul de neige. Des branches, qui ontcédé sous le poids de la neige, jonchent le sol, a-t-on constaté.

Par ailleurs, un début de tension sur certains produits, comme le pain etles fruits et légumes, était observé, hier matin, au niveau des principalesagglomérations urbaines, provoquant une ruée sur les rares boulangerieset commerces ouverts. Le retour de la neige, qui a toujours été une sour-ce d’excitation pour les Relizanais, plus particulièrement les jeunes et lesenfants, sera, à coup sûr, l’occasion pour de nombreuses familles de parta-ger des moments conviviaux et de s’adonner aux jeux et loisirs d’hiver.

A. Rahmane

N’ayant pas assisté à de tellesprécipitations depuis plusieursannées, hommes, femmes et enfantssont sortis dans la rue pour profiter deces moments d’allégresse et immor-taliser ces instants avec des prises dephotos en guise de souvenirs. Laplace du 1er-Novembre, appelée com-munément place Ettout, a été prised’assaut dès les premières lueurs dujour. Des parents confectionnaient àla hâte des bonshommes de neige à

leurs enfants et ne manquaient pasde les prendre en photo.

Mais la neige a aussi ses revers.Plusieurs arbres sont tombés sur desvoitures sans parler de l’infortune desusagers de la route qui ont eu des dif-ficultés à circuler. Embouteillagescausés par les véhicules qui ripaientsur la neige et autres glissades dues

à l’inexpérience des conducteurs quine sont pas habitués à de telles situa-tions, ont rendu invivable la circula-tion. Certains, plus chevronnés enmatière de conduite, conseillaient lesmoins rompus au pilotage à démarreren deuxième vitesse, notamment auniveau des ralentisseurs.

Au centre-ville de Blida, devenuquasiment impraticable pour lesconducteurs en raison de l’accumula-tion de la neige sur le bitume, lespelles mécaniques, à défaut de chas-

se-neige, tentaient tant bien que malde débloquer les chaussées.Certains foyers ont vu l’électricité et legaz couper. Les agents de la directionde distribution de ces deux énergies,indispensables en ces moments defroid, ont travaillé dur pour assurer lacontinuité de service d’autant que lademande a été très forte dimanche etsamedi. Les boulangers, quant à eux,ont mis les bouchées doubles pourassurer la quantité nécessaire de painaux citoyens qui en prenaient plus

que d’habitude par peur d’une pénu-rie. Par contre, les vendeurs depétards n’ont pas vu l’engouementqu’ils ont connu durant les annéesprécédentes et c’est tant mieux, dirontd’aucuns. «Le Mawlid Ennabaoui sedéroulera au moins dans le calmecette année», se félicitent descitoyens qui n’oublieront pas de sitôtce début du mois de février.

Enfin, pour lors, aucun dégât n’aété signalé, et c’est tant mieux.

M. B.

Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2012 - PAGE 6

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)- Selon l’Office national de météorolo-gie (ONM), un temps variable, froid etinstable, avec des averses de pluie et

de grêle dominera aujourd’hui lecentre du pays. A l’Est, c’est un climatfroid et pluvieux avec des chutes deneige sur les reliefs dépassant les

600 mètres d’altitude qui persistera. Quant à l’Ouest, il verra une relati-

ve éclaircie et des passages nua-geux, parfois denses vers l’intérieuravec toutefois quelques chutes deneige sur les reliefs dépassant les800 mètres d’altitude.

Des passages nuageux sontattendus entre le nord Saoura et le

nord Sahara, alors que l’extrême sudsera marqué par un temps partielle-ment voilé.

L’Office national de météorologieannonce également une autre pertur-bation climatique qui abordera entrela nuit de mardi à mercredi l’Ouestalgérien et progressera vers le centredu pays, alors que l’est restera tou-

jours sous l’effet de l’air froid. Ce n’estqu’à partir de jeudi qu’il fera beautemps sur l’ouest et le centre du pays,avec quelques passages nuageuxdans la matinée. Pareillement pourl’Est algérien où à l’exception, il feraen matinée un temps variable avecquelques averses de pluie.

M. M.

UNE AUTRE PERTURBATION CLIMATIQUE ATTENDUE DANS LA NUIT DE MARDI

Beau temps à partir de jeudi

Dimanche matin, la neige tombaitpar intermittence. Cette neige a pertur-bé la circulation automobile, lesréseaux de communication et d’appro-visionnement. Sur les grands axes rou-tiers intra-muros comme la RN5, laRN12 (Tizi-Ouzou/Thénia) la RN24(Alger-Azeffoun par Dellys), les véhi-cules circulaient mais difficilement.C’est par contre les routes du piémontet des montagnes qui sont ferméespour certaines depuis samedi.Conséquence : les populations de plu-sieurs localités importantes, comme

Timezrit, Ouanougha, Ghoumrassadans la daïra des Issers, BouaassemYouryachen dans la daïra de Laaziv, lacommune de Chabet El Ameur et sesnombreux villages sont complètementisolées.

Dans la journée de dimanche et endébut d’après-midi, la situation n’étaitpas meilleure dans les villages monta-gneux de Aït Amrane et Ammal. Il était,par ailleurs, très difficile d'obtenir desprécisions sur la situation générale dela wilaya. Les institutions concernées,notamment le cabinet du wali, la

Protection civile, la Direction des tra-vaux publics ne communiquaient pasdu tout. Pourtant, nous avions insistépour obtenir des informations.

A cette difficulté, s’ajoutait la pertur-bation des réseaux téléphoniques. Demanière générale, les citoyens deZemmouri, de Baghlia, Cap Djinet,Laâziv, les Issers, Bordj-Ménaïel,Corso et Aït Amrane se plaignaient dela pénurie de pain, de lait et de gazbutane.

«Nous manquons de produits depremière nécessité», dira au téléphoneun citoyen de Laâziv. «Tous les com-merçants sont fermés», précisera unautre de la ville des Issers. Concernantl’alimentation en énergie électrique,mis à part la ville de Boumerdès qui est

alimentée par câbles sous-terrain, les31 autres communes de la wilayasubissent des perturbations impor-tantes, notamment Bordj-Ménaïel, AïtAmrane Dellys, Baghlia, Khemis ElKhechna, précisera le directeur régio-nal de la Sonelgaz M. Lateb. D’aprèslui, ce sont les communes de la régionest de la wilaya de Boumerdès alimen-tée par une ligne venant du réseau deTizi Ouzou qui sont les plus touchéespar ces perturbations. «De plus, nouséprouvons des difficultés d’accès auxlignes. Nous avons demandé l’aide desautorités pour pouvoir procéder auxréparations», affirmera-t-il.

Au niveau de la gare routière, devoyageurs guettaient sous les floconsde neige et un froid glacial un impro-

bable bus. Selon eux, il n’y a aucuntrain en circulation vers l’est du pays.«Nous sommes ici depuis quatreheures du matin à attendre un car enpartance pour Bouira. Nous sommesvenus d’Alger en espérant trouver unautre moyen de transport à partir deBoumerdès pour rejoindre nos foyersen ce jour de fête. Malheureusement,nous savons plus comment faire», diraun homme parmi un groupe de six tra-vailleurs coincés à l’ex-Rocher noir.

Hier en début d’après-midi, la neigetombait toujours et la population desmontagnes de la wilaya de Boumerdèset les résidents des chalets, privésd’électricité et de gaz butane, s’apprê-taient à passer une autre rude nuit.

Abachi L.

BOUMERDÈS

Coupure d’électricité et réseaux d’approvisionnement perturbés

Actualité

BOUIRA

La solidarité citoyenne pour faire face à la situation

Cependant, hier matin, les quanti-tés de neige tombées la veille étaientplus importantes et ont, de ce fait, blo-qué la quasi totalité des axes routiersde la wilaya. Même l’autoroute Est-Ouest a été fermée à la circulationpendant la matinée avant que leséquipes de la DTP ne dégagent la voieaux environs de 9 heures.

Côté accidents de la circulation, lacellule de crise, installée depuis jeudidernier, a enregistré un carambolagesur l’autoroute près de Bechloul. Leséquipes de secours dépêchées sur leslieux ont retrouvé un bus qui a dérapéavant qu’un autre qui était derrière nele percute, suivi d’un véhicule particu-lier. Bilan de ce carambolage : quatreblessés qui ont été évacués vers l’hô-pital Mohamed-Boudiaf de Bouira. 70personnes dont plusieurs familles se

sont retrouvées bloquées, elles furentévacuées vers des centres d’accueil àBouira où elles furent prises en char-ge. Quelques heures plus tôt, auxenvirons de 4 heures du matin, 25 per-sonnes furent secourues au niveau dela descente de Djebbahia sur l’auto-route, apprend-on toujours auprès dela cellule de crise.

Par ailleurs, l’on apprend égale-ment que les équipes de secours ontintervenu dans sept localités pourévacuer des malades dont la majoritésont des dialysés à M’chedallah, AïnBessem, Bouira et Taghzout, ainsi quedeux femmes sur le point d’accoucherà Kadiria.

Outre ces interventions, plusieurscitoyens nous ont fait part de l’indispo-nibilité du gaz butane malgré tous lesefforts des équipes de Naftal qui ali-

mentent les différentes communesdepuis les deux centres enfûteurs deChorfa et Sidi-Khaled. Au sujet duproblème d’approvisionnement, ledirecteur de l’énergie et des mines(DEM) dira que le problème rencontrédurant les journées de samedi etdimanche réside dans les difficultésd’accès vers ces villages.

Cependant et face à cet isolementcausé par les importantes chutes deneige et en attendant l’ouverture despistes par les différentes équipes quiétaient sur terrain pendant toute lajournée, plusieurs villages recourent àla solidarité.

A l’exemple du village M’zarir, situéen pleine montagne du Djurdjura,dans la commune de Saharidj.

Dès que les conditions météorolo-giques se gâtent, ce sont les propresenfants du village qui habitent dans lavallée, à M’chedallah, qui s’organisenten achetant des denrées alimentaires,ainsi que des bouteilles de gaz avant

d’organiser une caravane vers leur vil-lage natal. Au niveau des autres vil-lages de la daïra de Lakhdaria, ce sontles propriétaires de tracteurs qui sedéplacent vers le centre-ville pourapprovisionner les villages surtout enpain et autres denrées alimentaires,ainsi qu’en gaz butane depuis lecentre de dépôt de Kadiria qui estrégulièrement alimenté selon le DEM.

Signalons enfin que, outre le pro-blème de gaz butane rencontré par lesvillageois de ces communes de ladaïra de Lakhdaria, il y a égalementune coupure totale de courant qui atouché les neuf communes des daïrasde Lakhdaria et Kadiria, depuis lamatinée d’hier.

D’après le directeur de laSonelgaz, cette panne est due à larupture d’un fil conducteur HT qui ali-mente le poste transformateur de cesdeux daïras, à Si Mustapha dans lawilaya de Boumerdès.

Y. Y.

Une autre perturbation climatique touchera l’Ouest algé-rien, dans la nuit de mardi à mercredi et progressera vers lecentre du pays, alors qu’à l’Est, l’air froid persistera jusqu’àla matinée de ce jeudi.

Des milliers de foyers sans électricité, pénurie de gaz butaneet de pain. Transport de voyageurs paralysé. Comme tout le norddu pays, la wilaya de Boumerdès est couverte depuis samedid’un manteau de neige.

Blida recouverte d’un manteau blancLa neige qui n’a pas cessé de tomber depuis la nuit de ven-

dredi dernier a recouvert la ville des Roses d’un manteaublanc, à la grande joie de ses habitants.

Plusieurs routes nationales ont été coupées à lacirculation, à l’exemple des RN 13, 95 et 96. La RN 13reliant la localité de Telagh à Dhaya, Sidi Chaïb et deRas El Ma est bloquée avec une épaisse couche deneige. Tôt dans la matinée de vendredi dernier, les

chasse-neige dépêchés par le secteur des travauxpublics ont sillonné les tronçons de la RN 13 pourdégager la voie. La RN 96 reliant Ras El Ma à MoulaySlissen a, elle aussi, connu une circulation difficile,voire même impraticable. Quelques flocons de neigeont été enregistrés sur le reste de la région de Sidi BelAbbès causant des accidents de la route. L’on déploreun mort et deux blessés graves. Le premier accident aeu lieu vendredi dernier sur la RN 92 reliant Sidi BelAbbès à Saïda impliquant un véhicule léger demarque Volkswagen qui a dérapé dans un virage auniveau de la localité de Moulay Slissen pour aller per-cuter un car de voyageurs à destination de Ouargla.Le conducteur, âgé de 37 ans, est décédé sur le coup.

Au cours de la même journée, une Logan et uneKangoo ont dérapé sur la chaussée glissante dans lalocalité de Mostefa-Benbrahim, sur la RN 7, reliant lechef-lieu de la wilaya de Sidi Bel Abbès à la localité deSfisef. Trois personnes gravement blessées ont étéévacuées aux UMC de l’hôpital de Sfisef. Dans la jour-née de dimanche, la neige continuait à tomber surtoute la région de Sidi Bel Abbès, d’une épaisseurbeaucoup plus importante dans le sud de la wilaya,rendant plus difficile le quotidien des habitants avec lecalvaire des bouteilles de gaz qui se sont raréfiées vula forte demande pour les localités qui ne sont pas ali-mentées en gaz naturel.

A. M.

SIDI BEL ABBÈS

D’importantes chutes de neige dans le sud de la wilayaDepuis quelques jours, Sidi Bel Abbès

grelotte. D’importantes chutes de neige sontenregistrées depuis la nuit de vendredi der-nier dans le sud, avec quelques flocons surle reste de la wilaya. Le sud de la wilaya,connu pour la rigueur de son climat, estrecouvert d’un manteau blanc de 25 cm avecla chute ininterrompue de la poudreuse.

ANNABA

Opération de sauvetage

de trois pêcheursà la ligne

Trois pêcheurs à la ligne, dépo-sés vendredi matin sur un rocher àquelques dizaines de mètres de lacôte de Chetaïbi, 62 kilomètres àl’ouest de Annaba, par un ami pro-priétaire d’une barque, s’y trouventtoujours coincés ce dimanche vers15 heures.

Devant une mer déchaînée, leséléments de la Protection civile, ren-forcés par quatre plongeurs et ceuxde la Marine nationale tentent coûteque coûte de les sauver. En effet,des intempéries ont caractérisé larégion durant tout le week-end avecles chutes de neige ayant couvert lesmonts de l’Edough dans la nuit devendredi à samedi. Selon la cellulede communication de la Protectioncivile, deux des quatre plongeurs ontpu rejoindre les trois pêcheurs sur lerocher pour les sécuriser d’abord,avant de les évacuer.

Depuis trois jours et malgré unfroid glacial, les sauveteurs n’ont pasabandonné leurs tentatives pour por-ter secours aux trois malheureuxamateurs de la pêche à la ligne.Selon nos sources, les deux plon-geurs attendent d’un moment àl’autre d’être rejoints par des col-lègues à bord d’un Zodiac afin d’en-tamer l’opération de sauvetage.

A. Bouacha

La neige continuait à tomber pendant la journée d’hier. Durantla nuit précédente et pour la troisième journée consécutive, laneige tombait par intermittence.

Avant Boulmerka et Morceliaux Jeux olympiques, il y a eule fils de Massinissa,Mastanabel, en l'an 164 avantJésus-Christ. Cela est histori-quement établi. Merci de nousl'avoir rappelé en se référantaux archives historiques del'Algérie antique.

Mais entre-temps, la terre algériennea enfanté un autre champion olympiquedu nom de Okacha Mimoun natif deTélagh, département d'Oran, en 1921,qui a remporté le marathon des Jeuxolympiques d'été de Sidney en 1956 sousles couleurs de la puissance coloniale quil'a baptisé pour les besoins de la cause«Alain» Mimoun.

Au sommet de sa gloire, ce vétérande la Seconde Guerre mondiale, mobili-sé comme des milliers d'autres de sescompatriotes, parfois contre leur gré,pour participer aux côtés des forcesalliées à des batailles décisives contreles puissances de l'Axe, en France et enItalie, a fait le serment, au moment de saconsécration, de se rendre à Olympie,sanctuaire des jeux antiques situé dansle Péloponnèse en Grèce, où avaient lieutous les quatre ans en plein été les Jeuxolympiques, pour y faire une prière.

Son vœu a été exhaussé plusieursannées après, puisqu'il s'est, selon undocumentaire qui lui a été consacré il y aquelques années, rendu à ce lieumythique pour effectuer sa prière, pros-terné vers La Mecque.

Oublié après avoir été porté aux nuespar ses compatriotes de la France colo-niale, Mimoun est revenu, selon un billetdu journal parisien le Monde, au crépus-cule de sa vie parmi les siens, dans lescafés maghrébins des banlieues deParis, pour siroter un thé à la menthe, yretrouver la chaleur de son pays et mou-rir quelque temps après dans la misèreet l'anonymat total, loin des clameursdes stades.

Conclusion : en ces temps où notrepays fait appel à des sportifs binationaux

pour honorer les couleurs algériennesdans des compétitions internationales,est-il juste d'ignorer ce champion olym-pique authentiquement algérien, mêmesi son titre avait été remporté à l'époquecoloniale sous prétexte qu'il était«Français musulman» comme nousl'étions tous à l'époque ? Le débat estouvert.

A. ZitouniCadre supérieur de la nation

à la retraite

Le Soird’Algérie

Lundi 6 février 2012 - PAGE 7

Un texte à faire passerdans «Vox Populi» ?soirsat2@gmail.com ou

maamarfarah20@yahoo.fr

Amina, je suis un bonchasseur de tristesseAmina, promets-moi que tu ne me quitteras

pas et que tu resteras auprès de moi. Dis-moique je ne regrette pas de t’avoir connue et que toitu seras toujours avec moi et qu’ensemble, nousallons vivre une belle histoire d’amour, tellementbelle qu’on la publiera dans les bouquins. Ellesera un exemple pour les générations futures.Dis-moi qu’entre nous deux, ce ne sera jamaisfini, qu’on nagera dans le bonheur et qu’on neconnaîtra que la joie. La chance nous souriraencore longtemps. Dis-moi que je peux comptersur toi, que tu ne me laisseras pas tomber, que tum’épauleras sans te lasser de moi, que tu mesupporteras et apaiseras mes peines et meredonneras le sourire. A mon tour, je t’épauleraisans me fatiguer, j’essuierai tes larmes et jepleurerai si tu as mal. Je ferai l’impossible pourte rendre le goût de vivre, pour que tes larmes necoulent plus et pour que ton visage n’exprimeque de la joie, pour que tu retrouves ce joli souri-re, qui guérit les blessures. Je chasserai la tris-tesse de ton visage (je suis un bon chasseur detristesse) et je la remplacerai par la joie etl’amour que je peux te donner, qui te rendront silumineuse et si heureuse que tu ne l’as jamaisété. Dis-moi qu’avec moi tu ne pleureras pas,que tu ne te sentiras pas triste, ni seule car je neveux pas que tu aies mal au fond de toi, que tusouffres, cela je ne le supporterai pas et surtoutque tu puisses garder cela sans révéler ce qui tefait souffrir, car ta souffrance est mienne et l’onpeut tout se dire ; en te confiant, tu te libéreras dece qui te fait mal. L’union fait la force, nous allonsformer une seule personne, tu n’auras pasbesoin de parler, je comprendrai tout ce qui sepasse à l’intérieur de toi, je lirai même tes rêveset tes pensées. Il n’y aura pas de secret entrenous deux, c’est comme ça qu’on devrait être.Enfin, dis-moi que je peux te faire confiance, quetu ne te lasseras pas comme les autres, tu serasmeilleure, dis-moi que tu ne changeras pasdemain et que tu ne me remplaceras pas quandtu en auras marre, que toi tu peux me supporter,m’accepter comme je suis, ne pas me juger aussivite, que tu me donneras du temps pour teconnaître encore mieux et que toi aussi tupuisses mieux me connaître, parce que je suiscelui que tu cherches depuis la nuit des temps.Pour arriver à toute chose, il faut du temps etcomme on dit, petit à petit l’oiseau fait son nid.Pour arriver à un bon résultat, il nous suffit d’êtrepatients, donner tout son amour et continuerd’avancer même si par moments on se découra-ge et on perd patience. Amina, je garde patienceet confiance jusqu’au bout, je veux voir le résul-tat de ce que j’ai construit. Est-il aussi bon que jele crois ? Je continue d’espérer et de croire jus-qu’à la fin, et ce soir j’aurais la réponse à toutesmes questions. Ce soir, il n’y aura plus de secretet je saurai la bonne et généreuse personne quetu es réellement. C’est comme ça que je te voiset je continue à croire que tu es telle que je t’aitoujours imaginée.

Celui qui rêve de toi.Mounir rose-rouge-noir

BILLET DOUX

Le passéau présent…

Si le temps passé ne te sert pas auprésent, alors ne l'évoque pas du tout !Telle est cette citation qui résume biennotre passé dans le présent.

Ah ! si hier pouvait être le présent,maintenant, à cet instant ! Et si cette nos-talgie du passé pouvait prendre le dessussur le présent qui court et le stopper main-tenant, on serait heureux comme hier etmieux dans notre peau.

Aujourd'hui, le passé heureux est dansle dos. Il galope derrière nous vers uneautre destination, classée dans le tempsqui passe et qui s'efface dans l'univers.

Je suis dans le temps présent mais jevis dans le passé. La vitesse du tempsprésent court plus vite que notre passé.L’âge n'a pas d'époque dans le temps. Leprésent et le géniteur du passé.

Je suis perdu entre le présent malheu-reux et le passé heureux. Mon cœurbalance entre les regrets du passé et ledestin du présent. Le temps est le seulgagnant dans l'affaire.

Toutes les âmes sur terre glorifient leurpassé et l'évoquent sagement. Le passéest un temps connu. Le présent est uninconnu.

Le présent est une mesure du passé.Notre passé est le miroir du présent. Lepassé est un secret caché dans le temps.

Le présent s'écoule lentement dans letemps pour devenir un passé récent.

Je me lasse dans le vide du présent enscrutant l'ère prospère du temps passé.

L'univers est un mélange des temps.Ils se conjuguent tous à tous les temps. Jen’aime pas le présent parce qu'il estimparfait. Le passé je l'envie parce qu'ilest plus que parfait. Mon passé est pleinde beaux temps. La forme du passé estune exclamation. Ah ! si jeunesse pouvaitrevenir. Et si le temps passé pouvait recu-ler jusqu'au temps présent je serais heu-reux dans mon univers !

Le passé c'est la mémoire et l'histoiredu temps présent. Je parle de mon passéavec bonheur. Et j'évite mon présentcomme une horreur...

Hamid Dahmani

Avant Boulmerka et Morceli...

CHRONIQUE DE CHLEF

- A notre chère Doudi, papa, maman,Fifi, Louly, Tino et Bedi te souhaitentun joyeux anniversaire avec beau-coup de réussite dans tes études etdans ta vie. Bisou ma chère.

Maman qui t’aime

- A celle qui a su me redonner goût àla vie. Tu m’as donné tout ce qui estcher dans l’existence ; la douceur etl’amour. Sincèrement, je ne trouvepas les mots pour exprimer mes sen-timents envers toi et pour te remer-cier de ta simplicité, ta compréhen-sion et ta gratitude. Je t’aime Mimi.

De la part de zizou11

TTEEXXTTOO

BILLET DE TIZI-OUZOU

Ah ! si mon véhicule étaitamphibie... !

A Tizi-Ouzou, à peine une manœuvre pour garer votre véhicule estentamée qu'un jeune vous apostrophe pour, d'abord, vous guider, ensui-te vous dire que c'est un parking. Pourtant, une partie de l'argent de lavignette bien collée sur le pare-brise est versée pour l'entretien de cesrues, et vous donne, de fait, le droit d'y circuler et stationner, et le devoirrevient à l'Etat de vous protéger. Généralement, une sortie en ville vousrevient à 200 DA, uniquement pour les frais de stationnement. Des mani-festations géantes sont matées en un rien de temps, mais une poignéede jeunes semble donner du fil à retordre à l'Etat. Ah ! si mon véhiculeétait amphibie... !

Achour Boufetta

AA NNOOSS LLEECCTTEEUURRSSC’est par centaines qu’arrivent

vos contributions. Beaucoupd’entre elles mettront

du temps avant de passer dansvotre page.

De temps à autre, nousessayons de prendre deux

pages – quand c’est possible —,mais cela ne suffit pas àécouler l’impressionnant

courrier qui nous provientd’Algérie et du monde entier.

Patience…Et continuez de nous écrire !

Vox populi

Nos lecteurs et la marchedu moudjahid

Abdelmajid MaâlemTrès belle initiative ! Cet ancien moudjahid

est resté fidèle aux principes de Novembre1954. Cette marche symbolique qu'il entre-prendra avec des amis invités pour l'occasion,c'est son cadeau d'anniversaire qu'il offre, aulieu d'en recevoir, à ses anciens compagnonsd'armes tombés au champ d'honneur.

Le vrai moudjahid agit de la sorte, les fauxtoujours aux premières loges lors des festivi-tés officielles, leur anniversaire ils le fête dansla bamboche.

Perpétuer le souvenir des glorieux (nov. 54),ou le décollage économique de l'Algérie dansles années 1970. On n'en veut pas, oubliant parlà que celui qui connaît a vécu les deux voletsde l'histoire de l'Algérie ne marche pas, le nezsur l'événement fortuit, mais la tête haute.Bonne marche mon ami.

Bob.med

Phot

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Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2012 - PAGE 8

Mercredi dernier, dans l’après-midi, au lycée Abou-Dher-El-Ghifari, situé à l’entrée ouest dela ville de Khemis-Miliana, alorsque des lycéens se trouvaientdans la cour, 4 inconnus, armésde sabres et de couteaux, ontbrisé une palissade de fortune, àl’arrière de l’établissement, etdéboulant d’un talus, se sontmis à donner des coups auhasard sur quiconque se trou-vait sur leur chemin.

Un jeune lycéen n’a dû son salutqu’au fait que son cartable a servi debouclier. Une lycéenne a échappé dejustesse à un coup de couteau. Il y eutun mouvement de panique dans la couret dans les classes des étages supé-rieurs.

Selon des lycéens, un gros pétardlancé par la fenêtre est passé justedevant le visage d’une enseignante,qui failli être défigurée.Jeudi, dès 8h dumatin, des parents d’élèves, leslycéens, les enseignants et les agentsde l’administration, en colère, se sontregroupés de chaque côté de la rue.

Tous les responsables ont accourupour s’enquérir de la situation.Comment cela a pu être possible? Cetétablissement a été inauguré par leministre de l’Education nationale le 11janvier 2011, en remplacement de dulycée qui lui est mitoyen et qui tombaiten ruine, devenant une menace pourses occupants. Certes, le ministres’était félicité de la réalisation mais iln’avait pas fait cas du fait que l’établis-sement n’était pas achevé.

Effectivement, il manquait un élé-ment des plus importants, à savoir lemur de clôture qui sépare l’anciennestructure de la nouvelle. L’ancien lycéeest devenu le repaire de jeunes

désœuvrés qui s’adonnent à l’alcool età la drogue. Selon certains dires, ladrogue se refile dans les couloirs.Plusieurs fois, la BMPJ, indique-t- on,avait effectué des descentes dans l’an-cien lycée, mais comme ils avaientaffaire à des adolescents, leur actionse trouvait très limitée.

Ce n’est pas la première fois que lesélèves et les enseignants ont tentéd’attirer l’attention des pouvoirs publicssur l’absolue nécessité de sécuriserl’établissement par la construction d’unmur de clôture.

En effet, le 5 novembre dernier, lelycée a fait un débrayage poussant lesresponsables à tenir une réunion etfaire des promesses. Depuis, unesimple séparation en tôle a été installéeque les intrus ont vite fait de mettre parterre.

La réunion, présidée conjointementpar le chef de daïra et le directeur del’éducation, tenue dans l’établissementjeudi en milieu de matinée, a été hou-leuse. Les enseignants ont décidé,dans un premier temps, qu’ils nereprendraient les cours que lorsqu’ilsverraient pas le chantier à piedd’œuvre. «Le 5 novembre dernier, onnous a fait des promesses menson-gères puisque rien n’avait été fait», ontindiqué les représentants des ensei-gnants et des élèves, pendant quedans les couloirs des cris de «nousvoulons un mur !» se faisaiententendre.

«Encore une fois, on n’a que despromesses, l’administration avec ses

procédures qui s’enchevêtrent, la lour-deur et la lenteur des études, un codedes marchés que tout le monde met encause comme ne facilitant pas lesdémarches, le contrôle financier “quin’ouvre ses portes qu’au 15 mars“, tousces facteurs font que pour construire cemur de 160 m nécessiterait des mois,dont une grande partie sera imputableà la lenteur procédurale. Quand onentend le ministre se féliciter de pou-voir réaliser un établissement en uneannée et qu’il faut 18 mois pourconstruire un mur d’enceinte qui sécu-rise un lycée, il y a de quoi être scep-tique.»

Après moult tergiversations, c’est leresponsable de la police qui a permisde faire entendre raison à tout lemonde. En effet, il s’est engagé à pos-ter des éléments sélectionnés autour età l’intérieur du lycée (une surveillancediscrète avec le consentement detous), H24, en attendant que le mur detous les maux soit réalisé. Bien sûr, uneenquête a été ouverte et une plaintecontre X sera déposée par la directionde l’éducation pour agression d’unestructure éducative

Quant à la réalisation de ce mur, lechef de daïra a promis de tout fairepour que les travaux soit entamés dansles meilleurs délais, la solution de faireun avenant au constructeur du lycée aété adoptée en accord avec le repré-sentant du directeur du logement etdes équipements publiques (Dlep), unesolution qui permettrait ainsi de gagnerdu temps. Cet incident fait remonter àla surface le grand problème qui perdu-re dans le rythme des constructions.Tout le monde s’accorde à dire qu’oncontinue à gérer l’urgence. D’ailleursun professeur a répliqué au collectifdes responsables lors de la réunion :«Vous agissez comme les sapeurs-pompiers… Vous venez juste pouréteindre les foyers d’incendie.»

La réunion a été couronnée par unaccord entre les différentes parties,mais on a à plusieurs reprises entendules uns et les autres dire que «si onnous ment encore une fois, nous agi-rons en conséquence». Toujours est-ilque la décision de raser l’anciennestructure et récupérer le terrain a déjàété prise, mais même pour détruire cene sera pas facile, il faudra aussi dutemps et une multitude de procédureset beaucoup d’argent, environ 1 milliardde centimes, a-t-on entendu dire.

Karim O.

AÏN-DEFLA

Des lycéens agressés à l’intérieurde leur établissement par

des inconnus à Khemis-Miliana

Faits divers

Les gendarmes de la commune de Aïn Kercha, en collaboration avec leurs col-lègues des wilayas de Sétif et Batna, viennent de démanteler un réseau spéciali-sé dans le vol de véhicules, après des investigations minutieuses. Il s’agit d’ungroupe de trois malfaiteurs âgés entre 31 et 43 ans.

Les circonstances qui ont conduit à sa mise hors d’état de nuire remontent àla semaine dernière suite à la récupération par la gendarmerie de deux voitures,une Dacia Logan et une Peugeot 207, désossés et abandonnés dans un lieu isolénon loin de la région de Aïn Kercha.

Les services de la gendarmerie sont arrivés à arrêter un suspect suite à l’écou-te de ses communications téléphoniques avec d'autres individus concernant lesmodalités de la vente des véhicules sous forme de pièces de rechange.

B. Y.

SOUK AHRAS

Évolution inquiétantede la criminalité

Durant le mois de janvier passé, les servicesde la Sûreté nationale de la wilaya de Souk-Ahrasont traité 303 affaires liées à la criminalité où sontinculpées 260 personnes. Ce phénomène estdominé en premier lieu par les crimes et délitscontre les biens.

Dans ce contexte, les services de police ontenregistré en l’espace de 30 jours 115 affairespour lesquelles ont été inculpées 72 personnesdont 4 ont été écrouées et 36 comparaîtront encitation directe.

Les crimes et délits contre les personnes vien-nent immédiatement en deuxième position avec106 affaires. Les auteurs de ces méfaits sont aunombre de 93 personnes dont la majorité sont deshommes sur 11 femmes et 6 mineurs. Les mêmesservices soulignent que 5 personnes ont été pla-cées sous mandat de dépôt et 73 en citation direc-te. Concernant les crimes et délits contre la famil-le et les bonnes mœurs, le nombre d’affaires enre-gistrées est de l’ordre de 8, avec inculpation de 11personnes dont 3 femmes qui ont conduit à l’incar-cération d’un seul mis en cause.

Un autre aspect de l’activité de la police, et nondes moindres, celui de la lutte contre la drogue.Les saisies les plus spectaculaires opérées par laSûreté de la wilaya ont déjà été signalées durantla semaine précédente dans la commune deTaoura, lors d’une fouille minutieuse d’un véhiculede marque Renault Clio qui a permis la découver-te et la saisie d’une quantité de 1 kg de kif traité.

Barour Yacine

1 kg de kif saisià Taoura

Le phénomène de la drogue a pris ses der-nières années une ampleur inquiétante au niveaude la wilaya de Souk-Ahras.

L’arrestation par les services de sécurité denombreux dealers est en soi un indice patent.Ainsi, par une collision entre deux véhicules, dansla daïra de Taoura, qui a engendré un goulotd’étranglement, ce qui a amené les éléments de lasûreté de la daïra de Taoura à aller sur les lieux del’accident, l’un des conducteurs blessés était,selon nos sources, en état d’ivresse et dans unétat de panique, ce qui a mis la puce à l’oreille despoliciers.

En effet, suite à la fouille d’un des véhicules,1kg de kif traité sous forme de plaquettes dissimu-lées dans la malle de cette automobile a étédécouvert. L’inculpé, âgé de 45 ans, a été arrêté,ce dernier est originaire de Ounza, wilaya deTébessa, et demeure à Constantine. Cette drogueétait destinée à la consommation locale et com-mercialisation.

Des investigations poussées ont été entre-prises afin d’identifier les maillons de cette chaînede trafiquants. Le mis en cause a été auditionnépar la police judiciaire.

B. Y.

OUM-EL-BOUAGHI

Des voleurs de véhicules sous les verrous

Phot

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BÉCHAR

Un accident de bus faitun mort et 15 blessés Un mort et quinze blessés, c’est le bilan drama-

tique d’un accident de la circulation entre un bus et unvéhicule léger survenu ce vendredi à 16 heures, àl’entrée nord de la localité d’Abadla (90 km au sud deBéchar).

Sept blessés se trouvent dans un état jugé gravepar les secouristes. Ils ont été évacués aux UMC del’hôpital 240 lits de Béchar. Le bus se dirigeait vers ElOuata, une petite daïra située à 280 km au sud duchef-lieu de wilaya et la voiture roulait en sens inver-se, lorsqu’ils se sont téléscopés.

La semaine dernière, un autre bus assurant lamême desserte, Béchar-El Ouata, a dérapé dans ledésert, provoquant la mort de cinq personnes. Unedizaine de voyageurs avaient été blessés dont deuxgrièvement.

L’hécatombe se poursuit sur les routes, dans l’in-différence totale. Question : sur quelles bases procè-de-t-on au recrutement des chauffeurs de bus ?

Lies Mourad

SIDI BEL-ABBÈS

Une jeune filleviolée et filméeLa Sûreté de Sidi Bel-Abbès a

procédé, dernièrement, à l’arresta-tion de neuf jeunes accusés d’avoirséquestré, violé et filmé dans despositions indécentes une jeune filleâgée de 23 ans.

Selon les déclarations de la victi-me, elle a été enlevée par un jeunequi l’a conduite dans une habitationen voie de construction dans la villede Sidi Bel-Abbès. Il l’aurait enfer-mée avant de revenir avec huitautres personnes, toutes ivres dontquatre mineurs. Sous la menaced’un couteau, dira-t-elle, elle a étéviolée par plusieurs d’entre eux puisfilmée à l’aide de portables dans despositions indécentes sous l’œil intri-guant du chien de ses bourreaux.

Munie d’un certificat médicalattestant les traces de son calvaire,la jeune fille a déposé une plainte.Arrêtés, les mis en cause étaient enpossession des photos de la victimesur leurs portables prouvant leur cul-pabilité. Trois d’entre eux ont étéécroués alors que les autres ontbénéficié d’une citation directe.

A. M.

Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2012 - PAGE 9

«Qu’ils soient des membres del’ex-FIS ou d’autres partis, à partirdu moment qu’ils réunissent lesconditions légales d’adhésion, ilssont les bienvenus dans notreparti».

Concernant sa participation àune émission de la chaîneMagharibia qui appartiendrait à desmembres de l’ex-FIS, le concernérépond fièrement : «Oui j’ai partici-pé à cette émission et j’assumetout ce que j’ai dis lors de monintervention. J’ai des amis parmi

les fondateurs de cette chaîne,dont la majorité sont des algériens,certains sont peut-être membresde l’ex-FIS. Si l’ENTV m’ouvre sesportes, alors je ne serais pas obligéd’aller parler ailleurs !».

Au Front du changement, onaspire à une deuxième républiquequi s’appuie sur une nouvelleConstitution. «Nous sommes pourun régime républicain parlementai-re démocratique, le temps d’unseul homme qui gouverne est révo-lu, il nous faut de nouvelles institu-

tions», dira l’intervenant. Lors deson intervention, AbdelmadjidMenasra est revenu sur les condi-tions d’agrément de son parti.

«La naissance de notre parti aété pénible en raison de la pro-grammation tardive de sa création,œuvre de l’Alliance présidentielle,qui était contre l’agrément de nou-veaux partis. Puis, nous avons étévictimes d’une autre hogra contrai-re à la loi, nous sommant de chan-ger l’appellation de notre parti.Nous avons été contraints de lefaire en optant pour FC, maisdepuis, nous considérons le côtéoptimiste de cette appellation, leFC (référence au FC Barcelone)est toujours gagnant !»

Amel Bentolba

MENASRA :

«Le clin d’œil aux anciens du FIS»

La problématique de lasécurité alimentaire dans larégion euro-méditerranéen-ne sera débattue aujour-d’hui et demain à Alger, àl’occasion d’un séminairedes 5 + 5.

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Initié dans le cadre du dia-logue euro-méditerranéen, consé-quemment à la 8e conférence desministres de 10 pays du Bassin médi-terranéen (Algérie, Libye, Maroc,Mauritanie, Tunisie, Malte, Italie,France, Espagne et Portugal), ceséminaire permettra l’échange d’ex-périences dans le domaine de lasécurité alimentaire et du développe-ment agricole. Selon le ministère del’Agriculture et du Développementrural qui l’annonce, ce séminaire per-

mettra ainsi de débattre de la problé-matique de la gestion des crises ali-mentaires cycliques dans un contex-te de volatilité des prix des matièrespremières et denrées alimentairessur le marché mondial. Il s’agira pourles participants de discuter des voieset moyens d’assurer une meilleuresécurité alimentaire à travers l’ac-croissement des investissementsagricoles, la gestion rationnelle desespaces agricoles et le progrès tech-nique.

Comme il est question égalementde définir les partenariats possibles àmême de relever les défis de la sécu-rité alimentaire notamment dans les

pays de la rive sud, plus enclins àpâtir de ce type de crises.

Les résultats attendus du sémi-naire porteront notamment sur lamise en place de mécanismes derégulation de la volatilité des prix desmatières premières alimentaires surles marchés mondiaux, et d'une stra-tégie commune aux 5+5 en vue d'unemeilleure gestion des ressourcesnaturelles. Et cela dans le contextede fortes perturbations climatiques,de pressions sur les ressources eneau et en terres, de fortes pressionsdémographiques et bouleversementssociopolitiques dans la région. Maisaussi d’évolution rapide des modes

de consommation alimentaires, deplus en plus occidentalisés et risquésdu point de vue sanitaire.

Or, la capacité des systèmes ali-mentaires à s’adapter à ces change-ments, à être moins insécurisés etmoins dépendants d’une importationsoumise aux aléas climatiques et à laforte volatilité des denrées, ainsi quele choix idoine des politiques dedéveloppement agricole à mettre enœuvre nécessitent certainementl’amélioration de la gouvernancesocioéconomique, la définition depriorités, une gestion optimale et opti-misée des partenariats et accordscommerciaux, un engagement effec-

tif en matière d’innovation,recherche-développement et appren-tissage, voire une vision sur le moyenet long terme.

Des problématiques qui font, parailleurs, l’objet de travaux derecherche fondamentalement pros-pectivistes, notamment le projetSamaqq (Sécurité alimentaire enMéditerranée : aspects qualitatifs etquantitatifs), initié sous l’égide ducampus d’Agropolis international(France), ainsi que lors des sémi-naires organisés par le think tankIpemed (Institut de prospective éco-nomique du monde méditerranéen).

C. B.

LES 5 + 5 EN DÉBATTRONT AUJOURD’HUI À ALGER

La problématique de la sécurité alimentaireen Euro-Méditerranée

Actualité

MEETING DU FLN À EL TARF

Le meeting des discordes et des couteaux tirésIl y avait foule dans la salle de la

maison de jeunes Betchine qui a abri-té, hier, le meeting du FLN dans lecadre des actions de sensibilisationet d’information en vue des pro-chaines échéances électorales.

Malheureusement, des figures de poids et deproue du parti étaient absentes, ce qui est un signerévélateur des frictions et divergences qui traver-sent le parti, au niveau local.

Prenant la parole, un membre du bureau de lamouhafadah, chargé de l’information, a fustigé, endes termes durs et à peine voilés, ceux qui veulentutiliser l’argent sale, «la chakra» (sac en plastiquerempli d’argent) pour avoir une place dans le pro-

chain Parlement, tout en insistant que c’est à labase de choisir ses candidats, selon les critèresprédéfinis par l’instance suprême du parti.

Un autre membre de l’instance locale du FLN adénoncé «les élus qui ont, durant les cinq dernièresannées, rien fait pour prendre en charge les pro-blèmes quotidiens des citoyens», tout en axant sonintervention sur le travail de la terre qui «reste indé-niablement le seul gage de sécurité alimentaire».«Prenez l’exemple de la plaine d’El Tarf qui s’étendsur 17 000 ha. Son aménagement dure depuis7 ans, sans résultats palpables. Au contraire, lesfellahs de la région se sont appauvris. Les élus etnos représentants au niveau du Parlement doiventprendre à bras-le-corps ce problème», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le député Hocine Khaldoun, quiaspire à rempiler pour un deuxième mandat, a évo-

qué les réformes politiques initiées par le présidentde la République. «Ces réformes vont à l’encontrede l’intérêt du notre parti. Le FLN est lésé et je ledis haut fort. Nous sommes les grands perdants deces réformes. Mais il faut savoir que notre partiagit, toujours, pour l’intérêt du pays», a-t-il faitsavoir avec empoigne.

Cependant, son intervention fut écourtée et per-turbée par l’intervention d’un militant qui lui lançadu fond de la salle : «Où étiez-vous pendant lescinq ans de votre mandat ?»

Reste que ce meeting a mis à nu, une énièmefois, toutes les fissures qui traversent les murs dela maison FLN. Chacun cherchait à se positionnerdans l’échiquier au détriment de l’unité du parti etde sa cohésion.

Daoud Allam

AÏN DEFLAUn poste

de la gendarmerieattaqué à Aïn Torki :2 gendarmes tués

Vendredi, vers 17 h, le poste desurveillance de la gendarmerie,situé en descendant le col Candek,en direction d’Alger, juste avant leviaduc (appelé communément les7 Ponts) de Oued Ezzeboudj, sur laRN 4, dans la communed’El Hoceïnia, a été la cible d’uneattaque à l’arme automatique parun groupe armé. On déplore la mortde 2 gendarmes tombés sous lesballes des assaillants dont on igno-re le nombre. Leurs corps ont étéévacués à l’hôpital militaire deBlida, selon des sources concor-dantes.On indique que lesassaillants, qui avaient sûrementprémédité et planifié cette attaque,ont profité du mauvais temps quisévit sur la région depuis quelquesjours. Le lieu où s’est produit cetattentat n’est pas très éloigné dumont Mallora, fief par le passé desgroupes armés et à partir duquel denombreux attentats ont été perpé-trés. Depuis quelques années,aucun acte de ce genre n’a étéenregistré dans cette région.

Acte isolé ou reconstitution deces groupes et leur réimplantation ?L’avenir nous le dira.

Karim O.

Affichant un sourire détendu, Abdelmadjid Menasra,l’un des fondateurs du Front du changement, en visite cesamedi à Oran, dans le cadre d’une rencontre avec sesadhérents, au cinéma El Feth, répond au fait que son particompte des membres de l’ex-FIS.

La suppression de cette mesuredécidée en 2009, après d'intensesnégociations entre l'Algérie et l'UE,n'a été officialisée que fin 2011, soitpresque trois années après la déci-sion de son annulation. Cette taxe de13%, qui frappait jusqu'ici les expor-tations d'engrais algériennes, avaitété instituée par l'UE suite à uneplainte de l'association européennedes producteurs de fertilisants quiavait considéré que les fertilisantsproduits dans certains pays gaziers

arrivaient moins chers sur le marchéeuropéen.

La même association avait avan-cé que le prix du gaz utilisé danscette industrie, forte consommatricede cette énergie, était subventionné,estimant que leur production faisaitobjet de dumping de la part de cespays non membres de la communau-té européenne. Mais l'Algérie acontesté cette mesure unilatérale,allant à l'encontre du libre-échangecommercial, en entamant en 2007

des discussions pour son annulation.Elle avait fourni à cet effet à la partieeuropéenne des explications sur lacomposition du prix du gaz, quiavaient alors démontré que le prix decette énergie pratiqué en Algériecouvre bien les frais de l'exploration,l'extraction, le transport, le stockagemais dégage aussi une marge béné-ficiaire suffisante pour le réinvestisse-ment. En d’autres termes, il n’y a pasde soutien de l’Etat au prix du gaz nide subvention déguisée de l’Etat à lasociété Fertial (le fruit d'un partena-riat entre la société algérienneAsmidal, avec 34% d'actions, et legroupe espagnol Villar Mir, avec 66%d'actions), comme le déclarait l’an-cien ministre du Commerce, El

Hachemi Djaâboub, en 2009. Lamesure avait pénalisé plusieurs paysgaziers dont l'Algérie, la Russie, laBiélorussie et l'Ukraine en les entra-vant de placer leur production sur cetimportant marché.

L'Algérie, à travers son entrepriseFertial, a dû arrêter ses exportationsvers les pays de l'UE, devenant peucompétitives, après que cette mesureeut été imposée. Ainsi, la levée decette taxe va permettre à Fertial derevenir sur le marché algérien et d’of-frir de larges débouchés à la produc-tion nationale d’engrais, appelée àaugmenter avec la réception de deuxprojets d'ammoniac et d'urée dans lazone industrielle d'Arzew.

C. B. /APS

EXPORTATIONS ALGÉRIENNES D’ENGRAIS

L’UE lève la taxe anti-dumpingL'Union européenne (UE) vient de lever officiellement la taxe

anti-dumping imposée sur les exportations d'engrais de plusieurspays gaziers, dont l'Algérie. L'avis de l'expiration de cette mesureanti-dumping, qui prenait effet à partir du 22 décembre 2011, a étéenfin publié fin décembre dernier dans le Journal officiel de l'UE.

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Culture Lundi 6 février 2012 - PAGE 11lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Le Soird’Algérie

Un cycle théma-tique de cinq

jours, comprenantune sélectiond'œuvres du

cinéaste algérienBrahim Tsaki, estproposé depuis

hier, au public dela cinémathèque

d'Oran.

C e programme,intitulé «Zoomsur Brahim

Tsaki», entre dans le cadred'un cycle dédié auxcinéastes algériens formésen Belgique, organisé parl’Agence algérienne pourle rayonnement culturel

(AARC) en partenariatavec la délégation de Wal-lonie Bruxelles à Alger, aprécisé M. Youcef Bou-chrit, conseiller culturel decet établissement. Les œuvres de BrahimTsaki constituent la pre-

mière édition de cette ini-tiative, marquée depuisdécembre dernier par unetournée à travers les ciné-mathèques d'Alger, deSidi Bel-Abbès et d'Oran,permettant aux cinéphilesde redécouvrir le talent de

ce cinéaste récompensé àl'échelle internationale.

Son premier courtmétrage, Gare de triage(1975), donnera le ton auxautres projections com-prenant quatre longsmétrages intitulés Les

enfants du vent (1980),Histoire d’une rencontre(1983), Les enfants desnéons (1990) et Ayrouwen(Il était une fois) qui aremporté le grand prixIssni n’Ourgh du Festivaldu film Amazigh d'Agadir(Maroc, 2009) et le prix dela meilleure photographieau Festival internationaldu film arabe d’Oran en2008.

Né en 1946 à Sidi-Bel-Abbès, Brahim Tsaki areçu une formation à l'Ins-titut national supérieurdes arts du spectacle etdes techniques de diffu-sion (Insas) de Bruxelles(Belgique), avant d'inté-grer le département docu-mentaire de l'ex-Officealgérien pour le commer-ce et l'industrie cinémato-graphique (Oncic).

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 19 février : Exposition «Nouba, hom-mage aux maîtres de la musique andalouse».

PALAIS DES RAÏS D’ALGER• Jusqu’au 18 février : Exposition collective dephotographies «Counter-photography, japan’sartists today», en collaboration avec l’ambassa-de du Japon à Alger.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (7, RUE HAS-SANI-ISSAD, ALGER)• Du 2 au 29 février : Exposition «Marseille, citédes suds», photographies d’Yves Jeanmougin.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)

• Jusqu’au 8 février : Exposition de peinture del’artiste Chellal Redha Ben Mohamed.

MAISON DE LA CULTURE DE BELOUIZDAD(ALGER)• Samedi 11 février à 14h30 : Concert de hiphop ‘n’roll oriental par l’artiste Nima Psy. Entréegratuite.

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUE-LARBI-BEN-M’HIDI ALGER)• Du 1er au 8 février : Cycle du cinéma japonaisrétrospectif.

ESPACE MILLE & UNE NEWS (28, RUEFRÈRES KHELFI, ALGER)• Lundi 6 février à 14h : Rencontre-débat avecson excellence l’ambassadeur de France en

Algérie, Xavier Driencourt

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB- YACINE DETIZI OUZOU• Lundi 6 février à 17h : Pièce Le contrat duThéâtre régional de Guelma.

LIBRAIRIE CHIHAB (RUE BRAHIM-GHARA-FA, BAB-EL-OUED, ALGER)• Mardi 7 février à 15h : Rencontre avecFrançois Beaune (France), auteur des romansUn homme louche et Un ange noir (Verticales-Gallimard).François Beaune est à Alger dans le cadre d'unambitieux projet littéraire original : la collected'histoires dans 13 villes de la Méditerranée.

MAISON DE LA CULTURE ABDELKADER-

ALLOULA (TLEMCEN)Du 6 au 11 février 2012 : Festival culturel inter-national de musique «Samaâ soufi».

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)• Mardi 7 février à 15h : Ahmed Bedjaoui, cri-tique cinématographique, est l’invité de «Maw’idMaâ El Kalima» (au club des médias culturels).

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)• Du 1er au 8 février : Cyble du cinémé japonaisrétrospective• Lundi 6 février :A 13h30 : film Entre le ciel et l’enfer de AkiraKurosawa (Japon, 1963).A 17h : Film Amours défendus de Kiru Yoshida(1965).

Le coup de bill’art du Soir

Les meilleures œuvres ciné-matographiques sont souventadaptées d’œuvres littéraires.Dersou Ouzala du réalisateurjaponais Akira Kurosawa estl’une d’elles. Sorti en 1975, lefilm est une coproduction sovié-to-japonaise. Il est adapté dulivre éponyme, autobiogra-phique, de Vladimir Arsenievpublié en 1923. Le long métragea été récompensé du Grand Prixau 9e Festival de Moscou et areçu l'oscar du meilleur filmétranger en 1976. Ce film relatela très forte amitié entre unautochtone sibérien et un topo-graphe russe au début du XXe

siècle. L’officier-topographe Vladimir

Arseniev est chargé par l'arméetsariste de faire le relevé deterres alors encore inexploréesdans la vallée de l'Oussouri, à lafrontière chinoise. En été 1902, ilrencontre Dersou Ouzala, unchasseur golde qui connaît lataïga comme sa poche. Le déta-chement de soldats finit paradopter le vieil homme quidevient le guide de l'expédition.C’est grâce à Dersou Ouzalaque Arseniev est resté en viequand ils se sont égarés au cré-puscule dans une toundrabalayé par le blizzard. La mis-sion terminée, les deux hommesse séparent. Cinq années plustard, en 1907, Vladimir Arsenievrevient en Sibérie pour une nou-velle expédition topographique.

Il retrouve Dersou qui rede-vient son guide. A cause de pro-blèmes de santé, le vieil hommeaccepta finalement l’asile que luipropose Arseniev dans sa mai-son à Khabarovsk (Extrême-Orient russe). Mais loin de lataïga, et malgré l'affection que luiporte la famille Arseniev, Dersoudépérit, ne supportant pas lesrègles de la vie citadine. Il implo-re alors le capitaine de le laisserrepartir vers les lieux auxquels ilest attaché. Arseniev accepte àcontrecœur…

Dersou Ouzala était un trèsbon tireur. Des soldats russesvoulaient, un jour, tester sa préci-sion au fusil. Il posent une bou-teille de verre sur une pierre etlui demandent s’il est capable del’atteindre à une telle distance.«Je peux, mais pourquoi briserune bouteille inutilement», leurrépondra-t-il.Quelle belle leçon de civilisation !

K. B.bakoukader@yahoo.fr

CINÉMATHÈQUE D’ORAN«Zoom sur Brahim Tsaki» acte 2

Dévoré à deux reprisespar les flammes, lethéâtre du Liceu de

Barcelone, l'une des scènes lesplus prestigieuses au monde, estaujourd'hui menacé par la crise quifrappe l'Espagne, forçant la clôturede cette salle emblématique pen-dant près de deux mois. «C'est pire que l'incendie, c'est unincendie plus subtil», affirme Alfon-so Ochoa, 40 ans, qui commed'autres employés de ce théâtremythique craint pour son avenir.Par deux fois, les flammes ontdétruit le Liceu, inauguré en 1847.Le premier incendie, en 1861,l'avait obligé à fermer pendant plusd'un an. Le second, au soir du 31décembre 1994, avait finalementoffert l'occasion de le moderniseren l'agrandissant, tout en respec-tant sa décoration et son style ori-ginal.

Selon M. Ochoa, cette nouvellefermeture provoque cependantplus d'inquiétudes «car une gran-de incertitude plane» sur l'avenirdes 400 employés. «Tout laissepenser qu'il s'agit d'un plan à longterme, qui impliquera des licencie-ments», regrette-t-il. Effet collaté-ral de la crise, depuis 2008 lesorganismes publics ont drastique-ment réduit leurs subventions enEspagne. Et le Liceu en fait lesfrais. Déjà au cours de la saison

2010/2011, il avait dû revoir à labaisse son budget, l'enveloppedes subventions publiques accor-dées par le ministère de la Cultu-re, la région, la mairie et le dépar-tement de Barcelone, ayant fondude 3,2 millions d'euros.

Pour la saison actuelle2011/2012, le vénérable théâtre sepréparait à assumer une chute deses revenus publics de près de7%, jusqu'à 23,14 millions d'eu-ros, son budget prévu passant de50,36 à 48,42 millions d'euros.Mais une nouvelle ère d'austérité,imposée à la fois par le gouverne-ment à Madrid et les autoritésrégionales de Catalogne, va se tra-duire par des coupes supplémen-taires. Celles-ci, pas encore chif-

frées car en cours d'élaboration,ajoutées à une diminution dunombre d'entrées et des fonds pri-vés, pourraient entraîner un déficitde 3,7 millions, calcule le théâtre.

Pour le compenser, le Liceu adonc décidé de fermer ses portes,cessant toute activité du 20 marsau 10 avril puis du 5 juin au 8juillet. Une fermeture qui l'oblige àannuler les représentations de plu-sieurs œuvres attendues par lesBarcelonais, dont l'opéra «Pélleaset Mélisande» ainsi qu'un récitalde la soprano suédoise NinaStemme. Ces mesures «ne meplaisent pas non plus», assure ledirecteur général du Liceu, JoanFrancesc Marco. «C'est dur, maisles autres options sont rares» et si

elles n'étaient pas adoptées, c'estla «survie du théâtre qui serait endanger», ajoute-t-il.

Entrée au Liceu il y a plus detrois décennies, Maria José Gar-cia, une employée de bureau de50 ans, estime que ses problèmesproviennent à la fois d'une «mau-vaise gestion et de la crise quinous frappe». «Il n'y a pas de solu-tion à court terme. C'est un théâtrequi occasionne beaucoup dedépenses, difficiles à couvrir aveccette situation. J'ai peur qu'àterme il ferme», ajoute-t-elle. «En25 ans passés à la comptabilité, jen'avais jamais eu aussi peur quecette fois», complète Gemma Mar-tinez, 48 ans. «Même pas pendantl'incendie», assure-t-elle, «caralors la direction nous avait rassu-ré et les organismes publicss'étaient en plus démenés pour sareconstruction». Fuyant la finepluie glacée qui s'abat sur Barcelo-ne, des passants se réfugient sousl'entrée majestueuse du théâtre.

Sous un parapluie coloré, Matil-de Fernandez Ruiz, 79 ans, unehabitante du quartier, se souvientêtre venue pour la première fois auLiceu, «presque enfant», avec sonpère. «Il fait partie de ma vie et lesmenaces pesant sur son avenir mefont mal», explique-t-elle, avanttoutefois d'affirmer : «Mais il ne fer-mera jamais.»

C’EST L’UNE DES SCÈNES LES PLUS PRESTIGIEUSES AU MONDE

Le Liceu de Barcelone menacé par la crise

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La civilisation d’un «sauvage»

Par Kader Bakou

Ce sont les activités dufootball qui ont subi le plus grosdes dommages avec le reportde trois rencontres dont deuxpour le championnat de Ligue1. En effet, deux derbies CSC-CAB et NAHD-MCA n’ont pu

avoir lieu en raison de l’ennei-gement des pelouses desstades Chahid-Hamlaoui deConstantine et le 5-Juilletd’Alger alors que la rencontreJSK-WAT a connu un retardd’environ une heure. La veille,

toujours à Constantine, l’arbitreBouster a dû renvoyer lesjoueurs du MOC et de la JSSaoura après avoir constatél’impraticabilité du terrain dutemple de Cirta. Une situationqui devrait provoquer un légerdésordre sur le calendriernational. La LFP avait, à laveille du lancement de laphase aller décidé de program-mer plusieurs journées dechampionnat aussi bien deLigue 1 que de L2 en milieu desemaine (mardi). Une projec-tion qui s’imposait dès lors queles responsables de la liguevoulaient éviter tout désagré-ment dû au chevauchement deses compétitions avec le calen-drier électoral.

La première journée jouéeun mardi était celle du 31 jan-vier dernier (17e round en Ligue1) et demain, la LFP a prévu ledéroulement de la 19e journéeen Ligue 2. Ce qui n’est pascertain de se produire commel’entendent Kerbadj et ses col-laborateurs avec la persistancedu mauvais temps durant lesjours à venir.

D’ailleurs, hier, le présidentde la LFP a tempéré ses pro-pos en annonçant que «la miseà jour aura lieu dès l'améliora-tion des conditions clima-tiques», lui qui se hasardait àdire, quelques heures après ladécision de renvoyer le derbyalgérois (NAHD-MCA), queledit match se jouerait ce mardisoit à Rouiba ou au stade du20-Août. Une option qui n’apas eu le consentement desdirigeants du Mouloudiad’Alger qui n’acceptent pas devoir, une fois encore, que leurderby face aux Sang et Orfasse l’objet d’une énièmedélocalisation. A l’aller, le derbyen question avait été déplacé àRouiba en raison de l’organisa-tion dans les parages du stadeolympique du Salon internatio-nal du livre.

«Le mauvais temps persis-te encore à travers le pays.Nous allons programmer lesdeux matches reportés dèsl'amélioration des conditionsclimatiques», disait, hier, àl'APS le premier responsable

de l'instance dirigeante dufootball professionnel.

Selon l'Officenational de

météorolo-g i e

(ONM), le temps sera froid etinstable, avec de fortesaverses de pluie et de chutesde neige, sur l'ensemble desreliefs jusqu'à ce soir.

Des informations laissententendre que les matchesreportés en Ligues 1 et 2 sejoueraient le mardi 14 février.Ceci, bien entendu, resteconditionné par l’améliorationdu climat, de l’état des installa-

tions sportives ainsi que ledéroulement de la journée deLigue 2, demain. Autant direque la deuxième phase duchampionnat devrait subir lesaléas, non seulement des élec-tions législatives prévues mi-mai prochain mais aussi descaprices d’un climat par troprigoureux en ce début du troi-sième millénaire.

M. B.

Le Soird’Algérie Sports Lundi 6 février 2012 - PAGE13

FOOTBALL

Le match ESS-USMH s’est joué dans des conditions exécrables.

LE CHAMPIONNAT DES LIGUES 1 ET 2 PERTURBÉ PAR LES CONDITIONS CLIMATIQUES

Le calendrier risque d’être chamboulé

RésultatsMC Oran-CR Belouizdad 1-0 JSM Béjaïa-ASO Chlef 1-0 MC Saïda-AS Khroub 6-1 JS Kabylie-WA Tlemcen 2-0 ES Sétif-USM Harrach 1-0 USM Alger-MC El-Eulma 1-0 NA Hussein Dey-MC Alger (reporté) CS Constantine-CA Batna (reporté)

Classement Pts J

1. ES Sétif 36 19 2. ASO Chlef 34 19 3. USM Alger 33 19 4. CR Belouizdad 32 19 5. JSM Béjaïa 30 19 6. WA Tlemcen 29 19 --. USM El Harrach 29 19 8. JS Kabylie 28 19 9. MC Alger 24 18 10. MC El-Eulma 21 18 11. AS Khroub 20 19 --. CS Constantine 20 18 13. CA Batna 19 18 --. MC Oran 19 18 15. MC Saïda 17 19 16 NA Hussein Dey 11 18

Prochaine journée (19e)Samedi 11 févrierCA Batna-NA Hussein Dey MC Alger-JSM Béjaïa WA Tlemcen-MC Oran CR Belouizdad-USM Alger AS Khroub-JS Kabylie MC El-Eulma-MC Saïda USM El Harrach-CS Constantine ASO Chlef-ES Sétif.

JSM BÉJAÏA 1 – ASO CHLEF O

Bon pour le moralLes Kabyles de la

Soummam ont assuré hier surleur terrain l’essentiel en empo-chant les trois points de la vic-toire par la plus petite desmarges (un but à zéro) devantune équipe de Chlef qui n’a pasmontré grand-chose tout aulong de cette rencontre comp-tant pour la 19e journée dechampionnat de Ligue 1.Evoluant visiblement la peurau ventre d’une autre déroutechez eux, les gars de Béjaïaont mis une vingtaine deminutes avant de reprendreconfiance pour réussir enfin àinquiéter sérieusement l’arrière-garde de Chlef. La premièrechaude alerte vert et rouge estenregistrée à la 24’ lorsque surune balle arrêtée, Zafour a ratéd’un cheveu l’ouverture duscore pour son équipe. Mais cene sera que partie remisepuisque les efforts deshommes d’Alain Michel finiront

par porter leurs fruits dansle dernier quart d’heure

de la premièrepériode de jeu.

A la 34’, led é f e n -

seur

Melouli rate son dégagement,Gasmi à l’affût lui subtilise laballe et d’une frappe du piedgauche dans la lucarne chéli-fienne, il ne laisse aucunechance à l’infortuné Ghalem.Opérant par des contres, lescamarades de Zaoui ont failli àdeux reprises niveler la marquepar l’intermédiaire de Abdeslamet Achiou. Le but de Gasmi metun peu plus en confiance leonze cher à Boualem Tiab pouraller exercer un haut pressingsur son vis-à-vis. Une minute àpeine s’est écoulée au retourde la pause-citron, lorsquel’omniprésent Gasmi, aprèsavoir envoyé dans le vent deuxdéfenseurs adverses, sertYélémou qui échoue lamenta-blement de doubler la mise.Multipliant les assauts, lesKabyles de la Soummam s’of-friront de nombreuses opportu-nités de tuer le match par l’in-termédiaire de Kacem Mehdi,Gasmi et Yélémou. L’équipe deChlef n’a pas tellement brillédurant cette deuxième périodede jeu. Les visiteurs ne sont àaucun moment parvenus àmenacer la défense locale.Plus volontaires, les Béjaouisont réussi à préserver ce légeravantage jusqu’au coup de sif-

flet final de la partie poursigner leur première

victoire de cettemanche retour.

A. K.

Le week-end sportif en Algérie a connu, outre la brillan-te qualification de nos volleyeuses aux Jeux olympiquesde Londres, d’importantes perturbations induites par lasituation climatique sévissant sur les régions du Nord.

MC ORAN 1- CR BELOUIZDAD 0

La volonté a payéCette rencontre a attiré un

grand nombre de spectateursqui avaient occupé un peu plusque le tiers des gradins dustade Ahmed-Zabana. Lessièges des tribunes étaientdominés par les couleurs des

deux teams en présence(rouge et blanc) et les

fumigènes lancésdonnaient et des

couleurs àl’ambian-

ce et

du fil à retordre aux employésdu stade, affairés à éviter desincendies à l’image de celui quiavait failli ravager la pisted’athlétisme lors du matchMCO-ESS. Si la températureétait basse et froide, l’absencedes pluies a permis auxjoueurs des deux camps de sedonner à fond. Seul point noir,l’arbitrage du referee internatio-nal Abid Charef qui punissaitles actes de méchanceté,certes mérités, ils étaient sanc-tionnés tardivement à telleenseigne que le jeu était à

chaque fois arrêté. Sinon, lematch des extrêmes a

connu un fait inéditqui aura permis

tout dem ê m e

a u x

gars d’El-Hamri de prendreconscience de la qualité de seskeepers. En effet, Fellah etOuamane se sont succédédans les bois du MCO et parti-cipaient grandement (notam-ment par la ruse de perte detemps) à la victoire des pou-lains de Henkouche. Celle-ciinterviendra d’emblée quand ElBahari reprendra d’une têterageuse le service du jeuneHichem Chérif (6’). LesBelouizdadis qui pensaientavoir cadenassé toutes lesissues allaient par la suite ten-ter de remonter, en vain, lapente. Le jeu haché sanction-né par une exclusion (Sebbah)et quatre avertissements verra,tout de même, le vieux bris-card du Chabab, Ammour, ten-ter un lob qui a failli tromperFellah (15’).Il est à noter labonne prestation de Dagoulou

et Sandaogo qui d’ores etdéjà sont la nouvelle

force de frappe del’équipe des

Hamraoua. C. K.

CS CONSTANTINE

Scifo postule pour le poste d'entraîneur

La direction du CSConstantine a reçu le CV del'ancien meneur du jeu del'équipe belge, Enzo Scifo, envue de diriger la barre tech-nique de l'équipe, après ladémission de RachidBouarrata, a t-on appris hierdimanche auprès de la direc-tion du club de l'est du pays.

Ancien joueur du RSCAnderlecht (D 1 belge), Scifo(46 ans) s'est reconverti enentraîneur en 2001, après avoirmis fin à sa carrière de joueuravec Charleroi SC. Il a dirigéles équipes belges deCharleroi SC, AFC Tubize etExcelsior Mouscron. La direc-

tion du CSC ne compte pasécarter la piste du technicienbelge, même si celle de l'an-cien capitaine de la sélectionalgérienne, Moussa Saïb, restela plus plausible, précise lamême source. Les négocia-tions pourraient être enclen-chées dès la fin du contrat deSaib avec une chaîne cryptéefrançaise, où il exerce en tantque consultant pour lesmatches de la coupe d'Afriquedes nations CAN-2012, qui sedéroule au Gabon et enGuinée équatoriale. Saïb estsans club depuis qu'il a étélicencié de la JSK quelquessemaines avant le début de la

saison en cours, en raison duparcours négatif de l'équipedans la phase des poules de lacoupe de la Confédération afri-caine de football (CAF). Lorsde la précédente journée duchampionnat, le CSC a été diri-gé par l'entraîneur adjoint,Noureddine Bounaâs, qui aréussi sa première sortie, mardidernier, à Bologhine (Alger), enimposant le nul au MC Alger(2-2) pour le compte de la 18e

journée du championnat deLigue 1. Le match du CSC faceau CA Batna, prévu initiale-ment samedi, a été reporté enraison des fortes chutes deneige sur Constantine.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 6 février 2012 - PAGE14

VOLLEY-BALL

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TOURNOI PRÉOLYMPIQUE DAMES (ZONE AFRIQUE)

Des Algériennes et fières de l’être !Avec panache, notre

équipe nationaledames de volley-ballremporte le tournoiqualificatif aux Jeuxolympiques de Londres2012. Comme en 2008 àPékin en Chine, c’estnotre pays qui repré-sentera le continentafricain en dames.

Cette qualification s’estmatérialisée par le troisièmesuccès obtenu, samedi à lasalle omnisports Chaâlal-Hocine de Blida, sur celledu Kenya sur le score de 3sets à 1 (25-16, 25-21, 20-25 et 25-12). Il faut avouerque la formation algériennea affiché ses prétentions,dès l’entame de ce tournoi.En effet, les protégées duPolonais Georges Strumiloavaient balayé, vendredidernier, les Egyptiennespar 3 sets à 1 (25-20, 23-25, 25-17, 25-20) après1h45’ de jeu. Avec ce suc-cès, les Algériennes ont prisleur revanche sur leursadversaires qui les avaientbattues en finale des Jeuxsportifs arabes de Doha.

Le lendemain, lescoéquipières de la toujoursjeune Fatma-Zahra Oukazin’ont pas trop forcé sur leurtalent pour dominer lesreprésentantes des îlesSeychelles, en 54’, par 3sets (25-6, 25-6, 25-12).

Mais de leur côté, lesKényanes, championnesd’Afrique, ne se laissent nidistancer ni impressionneret font le plein devant lesEgyptiennes et lesSeychelloises. Puis vient lejour «J» avec la confronta-tion tant attendue entre lesAlgériennes et lesKényanes. Ayant reçu lemessage, le public est venuen masse remplir la salle etsoutenir à fond les repré-

sentantes algériennes, bra-vant le froid sibérien sévis-sant dans la localité.L’ambiance dans la salleétait joyeuse, ce qui stimuleles Algériennes qui rempor-tent aisément le premier setpar 25-16. A ce moment-là,une partie du public croyaitque l’affaire était «pliée» etque la suite ne sera quepure formalité. Jusque-là,les protégées du Polonaisconfirment ce sentiment endébutant en trombe ce set.Malgré le regain d’activitéde leurs adversaires dujour, les Algériennes s’envont allégrement vers legain (25-21). Mais au lieude poursuivre sur leur lan-cée, les Algériennes traver-sent un sérieux passage àvide, qui profite largementaux Kényanes. Ces der-nières résistent et maintien-nent l’espoir en arrachant leset (25-20).

Sentant le danger, lesAlgériennes réagissent pouren finir une fois pour touteset éviter d’aller au tie-breaksous l’impulsion d’Oulmou

Notons que cette com-

pétition était supervisée parles membres de laConfédération africaine devolley-ball, à savoir IdrissDokony (Tchad) vice-prési-

dent de la CAVB, MondyHowyda (Egypte) directricetechnique, AbdelmadjidDjerad (Tunisie) de la com-mission d'arbitrage ;

Mohamed Hichem (Egypte)VIS informatique etMamadou (Sénégal ) ducontrôle anti-dopage.

Les compétitions fémi-nines et masculines de vol-ley-ball des JO de Londresse déroulent à Earls Court,du 28 jui l let au 12 août2012. Pour l'instant, quatrepays sont déjà qualifiés auxJO-2012 : l 'Angleterre(hommes et dames) payshôte, puis l'Italie, les USA etla Chine chez les dames.

Pour conclure commeen 2008 à Pékin, le volley-ball féminin algérien sera leseul sport collectif à êtreprésent aux 30es JO deLondres 2012 alors quel’équipe nationale algérien-ne de handball messieurs ale record de participationaux Jeux olympiques avecquatre participations.

O. K.

HANDBALL

Le HBC El-Biarrenonce

à la CoupeLe HBC El-Biar, pen-

sionnaire de la divisionnationale 1 de handball(messieurs), a décidé dene pas part ic iper à lacoupe d'Algérie 2011-2012, en raison d'un«conf l i t» avec laFédération algérienne dehandball (FAHB).

«Nous avons décidéde renoncer à prendrepart à la coupe d'Algérie,vu que nos revendica-tions n'ont pas encoreété satisfaites», a affirméhier à l'APS le présidentdu club, AbdeslamBenmeghsoula.

Du coup, l'équipe duHM Tissemsilt, qui devaitrencontrer le HBC El-Biaren 1/16e de f inale deDame Coupe, est quali-fiée pour le 1/8e de finale.

Trois clubs de la divi-sion une sont entrés enconflit avec la FAHB, enl'occurrence le HBC El-Biar, le MC Saïda, et leGS Pétroliers, en raisondu nouveau système decompétition prônée parl'instance fédérale, qui adécidé d'augmenter lenombre des participantsau championnat de ladivision 1, sans «consul-ter» les clubs de l'élite.

Le ministère de laJeunesse et des Sportsavai t décidé, ennovembre dernier, degeler le championnatnational pour permettreaux différentes parties detrouver un compromis.

«Après la f in de laCoupe d'Afr ique desnat ions CAN-2012 auMaroc, nous n'avonsreçu aucun contact quece soit de la part de lafédération ou bien de latutelle pour essayer detrouver une solution à ceproblème.

Il n'y a eu aucun dia-logue, exceptées des ini-tiatives entre les diffé-rents clubs», a-t-il ajouté.

La compétition de lacoupe d'Algérie débuterapar les 1/16es de finale(10 et 11 février) avecl 'entrée en l ice deséquipes de la divisionnationale une, à l'excep-t ion du GS Pétrol iers,détenteur du trophée,exempt de ce tour, et quin'entrera en lice qu'auxhuitièmes de finale.

Le GSP pourrai temboîter le pas au HBCEl-Biar en déclarant for-fa i t . Idem pour le MCSaïda.

De son côté, la JSKabylie a été exclue dela coupe d'Algér ie del'édition 2011-2012 pouravoir déclaré «forfait»lors de l'édition précé-dente.

ÀÀ cchhaauuddFatma-Zohra Oukazi (capitaine Algérie) :

«Nous avons joué face à une très bonne équipekényanne très bien organisée surtout au niveau de laréception. Je dédie cette 2e qualification aux JO 2012 àtoutes les femmes algériennes et aux supporteurs deBlida.»

Georges Strumelo (coach Algérie) : «Je savoure cette qualification, puis nous allons enta-

mer la préparation au JO de Londres 2012 afin de faireune bonne prestation. Un grand bravo public de Blida.»

Liste des joueusesOukazi Fatima-Zahra (capitaine), Bensalem Zohra,

Boukhima Safia, Tsabet Faïza, Hammouche Salima(libéro), Aïssou Tassadit, Abderrahim Mouni, HennaouiMelinda Raïssa, Nawel Mansouri (l ibéro), SyliaMagnana, Aïcha Mazemate et Lydia Oulmou.

Résultats1er journée (Jeudi) Algérie / Egypte 3-1 (25-20, 23-25, 25-17, 25-20)Seychelles /Kenya 0-3 (15-25, 21-25, 23-25)2e journée (Vendredi) Algérie / Seychelles 3-0 (25-6, 25-6, 25-12)Kenya / Egypte 3-2 (25-23, 23-25, 25-13, 20-25, 16-14)3e journée (Samedi) Algérie /Kenya 3 sets à 1 (25-16, 25-21, 20-25 et 25-12),Egypte / Seychelles 3-0 (25-18, 25-8, 25-21).

MUSTAPHA LEMOUCHI (PRÉSIDENT DE LA FAVB)

«La relève est prête»«Nous avons relevé le

challenge. Notre équipenationale féminine ira auxJeux olympiques de Londres2012, malgré quelques per-sonnes sceptiques qui necroyaient pas à cet objectif»,a affirmé MustaphaLemouchi.

Le six algérien s'est quali-fié aux joutes de Londres,samedi, à l'issue de sa vic-toire sur son homologue duKenya par 3 sets à 1 (25-16,25-21, 20-25 et 25-12), enmatch comptant pour la 3e

journée du tournoi préolym-pique (zone Afrique) disputéà Blida.

C'était la 3e victoire desvolleyeuses algériennesaprès celles enregistréesrespectivement devantl'Egypte (3-1) et lesSeychelles (3-0). Le Kenya apris la 2e place, grâce à sesvictoires sur les Seychelles(3 -0) et l'Egypte (3-2).

«C'est une qualificationhistorique, la secondeconsécutive après celle de2008. Elle intervient aumoment où plusieurséquipes africaines ont effec-tué beaucoup de progrèsdans leur jeu. Ces équipesreprésentent désormais desérieux clients pour la sélec-tion nationale algérienne. Jeciterai le Cameroun,l'Egypte, la Tunisie, et leKenya», a-t-il indiqué.

Et de conclure : «Leniveau de ce tournoi pré-olympique de 2012 est deloin plus relevé que celui de2008». Selon le président dela FAVB, le résultat de l'équi-pe nationale est le fruit d'un«long processus».

«Nous avons cueilli lefruit d'un long processus depréparation qui a débuté il ya de cela une dizaine d'an-nées. J'aimerais à ce proposrendre hommage à tous lestechniciens qui se sont suc-cédé à la barre technique de

l'équipe nationale, tels queNaïm, Mouloud Ikhedji etAhmed Boukacem à qui jesouhaite un prompt rétablis-sement», a-t-il conclu.

«D’autres moyens pour élever le niveau de l’EN»Le président de la

Fédération algérienne devolley-ball (FAVB) quiannonce que son instance«a signé deux conventionsde partenariat, l'une avec laTurquie et l'autre avec laPologne» pour permettre àl'équipe nationale fémininequalifiée aux JO 2012, d'ef-fectuer des stages de prépa-ration de haut niveau dansces deux pays indiquera :«Maintenant que l'objectif dequalification de l'équipenationale féminine aux Jeuxolympiques de Londres 2012est réalisé, nous nous atte-lons à offrir les meilleuresconditions de préparation,pour nos dames. Pour cefaire, nous avons signé deuxconventions avec deux pays,la Pologne et la Turquie, afinde permettre au six nationalféminin d'effectuer desstages de haut niveau», aassuré Mustapha Lemouchi.«Nous allons égalementrecevoir en Algérie, d'autresformations étrangères quiont émis le vœu d'échanger

les expériences avecl'équipe nationalealgérienne. Nousrecevrons, dans unpremier temps,l'Argentine etl'Egypte» a-t-il confié.

«Dans notre plande charge, il estprévu que l'équipenationale féminineachève sa prépara-tion dans la ville deCalais (France),avant d'entamer lesJO 2012».

Concernant larelève de l'équipe

nationale féminine, le pre-mier responsable de laFAVB s'est dit «confiant».

«Je suis confiant quant àl'avenir de cette équipe natio-nale, pour deux raisons. Lapremière est relative à l'âgede la composante actuellede l'équipe nationale : lajoueuse la plus âgée n'a que27 ans. La seconde est quenous disposons d'une sélec-tion nationale cadette dotéed'un bon niveau technique»a-t-il dit. «De cette sélectioncadette, nous pouvonsd'ores et déjà extraire troisou quatre joueuses pour ren-forcer l'équipe fanion.D'ailleurs, c'est le vœu dusélectionneur polonaisGeorges Strumilo. Le cock-tail des jeunes et anciennesjoueuses va nous valoirbeaucoup de satisfactions àl'avenir, en particulier uneautre qualification aux Jeuxolympiques ceux de 2016»a-t-il souhaité.

«Le sélectionneur natio-nal a atteint son premierobjectif, celui de qualifierl'équipe nationale dames auxJO 2012, il doit maintenantse pencher sur le program-me qui lui a été assigné parla FAVB, entre autres celuide coordonner le travail dansles petites catégories», a-t-ilconclu.

Phase de jeu du match Algérie-Seychelles gagné par les Algériennes 3-0.

Mustapha Lemouchi.

Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 6 février 2012 - Page15

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_corruption@hotmail.com

BLANCHIMENT D’ARGENT, FUITE DES CAPITAUX, ÉVASION FISCALE, AVOIRS DÉTOURNÉS, SECRET BANCAIRE

La Suisse veut faire croire qu’elle tourne le dosà ces pratiques criminelles

Mais c’était sans compter avec la légendairecapacité des grands banquiers suisses(avec la complicité de leur gouvernement) à

faire traîner les négociations en longueur et surtout defaire croire à leur volonté de tourner le dos à ces pra-tiques criminelles que sont le blanchiment d’argent, lafuite des capitaux, l’évasion fiscale, les avoirs détour-nés, etc. D’ailleurs, le 31 janvier une dépêche del’Agence France Presse (AFP) titrait : «La Suisse valivrer des données bancaires codées aux Etats-Unis»,annonçant que les autorités suisses s'apprêtent àlivrer des milliers de données bancaires codées auxEtats-Unis, a-t-on appris mardi 31 janvier. Celles-ci neseront rendues lisibles qu'en cas d'accord entre Berneet Washington sur l'épineux dossier de l'évasion fisca-le. Le ministère des Finances helvétique a démentides informations des médias suisses, selon lesquellesdes millions de données bancaires ont été transféréesaux autorités américaines. «Il ne s'agit pas de don-nées sur la clientèle, mais de données sur l'activité desbanques (suisses) aux Etats-Unis», a souligné unporte-parole du département des finances dans uncourriel adressé à l'AFP. C’est encore là un parfaitexemple des tergiversations du gouvernement et desbanques suisses : faire croire à une franche coopéra-tion et rassurer la clientèle délictueuse.

Pour lutter contre le blanchiment d'argent, la Suisse est prête à écorner

son secret bancaireLe secret bancaire n'est plus la vache sacrée hel-

vétique. Après avoir livré des noms aux USA dans l'af-faire UBS (Union des banques suisses), le Conseilfédéral suisse a décidé le 18 janvier dernier d'assou-plir la loi sur le blanchiment d'argent. Il veut que sonBureau de communication en la matière, le MROS,puisse à l'avenir fournir à ses partenaires étrangersdes informations financières telles que des numérosde comptes bancaires, des informations relatives àdes transactions de capitaux ou des soldes de

comptes. C'est une petite révolution. Jusque-là, laSuisse s'était contentée de mettre en place un dispo-sitif de lutte contre le blanchiment d'argent et le finan-cement du terrorisme. Son bureau de communicationsur l'argent sale recueille les communications de soup-çons des intermédiaires financiers (banques, fidu-ciaires, gestionnaires de fortune, etc.), les infractionspréalables au blanchiment, le crime organisé et lefinancement du terrorisme. Le MROS les étudie et lestransmet, si besoin, aux autorités de poursuite pénalecompétentes. Dans le cadre d'une entraide adminis-trative, le MROS a cependant les mains liées par lesecret bancaire ou le secret de fonction. Il ne peut paspar exemple transmettre des numéros de compte sus-pects sans violer la loi. C'est ce que veut changer leConseil fédéral. Le refus de transmettre des informa-tions a en effet des répercussions négatives selon legouvernement. Il porte préjudice à la réputation de laplace financière suisse et empêche une bonne colla-boration avec les organismes étrangers de lutte contrele blanchiment d'argent. La révision de la loi vise aussià étendre les compétences du bureau de communica-tion concernant les informations qu'il peut recueillirauprès des intermédiaires financiers en Suisse.

«A l'avenir, le MROS devrait pouvoir exiger desinformations d'intermédiaires financiers tiers, c'est-à-dire de ceux qui n'ont pas eux-mêmes déclaré uneopération suspecte, relève le Conseil fédéral. Cetteextension ponctuelle des compétences du MROS per-mettrait aussi d'augmenter la qualité des informationsqu'il met à disposition des bureaux de communicationdans le cadre de l'échange international d'informa-tions.» La modification de la loi est mise en consulta-tion jusqu'au 20 avril 2012. Affaire à suivre.

Le recel à ciel ouvertC’est connu : la Suisse a toujours fait du recel à

grande échelle et en toute impunité internationale : leslecteurs doivent se souvenir du fameux «Trésor duFLN» dont le gouvernement algérien n’a récupéré que

quelques miettes, et encore, après de très longuesannées d’âpres négociations. Nombre de pays euro-péens veulent récupérer les dividendes fiscaux de lafuite des capitaux orchestrée par leurs ressortissantsvers la Suisse. Les sommes en jeu sont colossales.Tellement colossales que les yeux des responsablespolitiques européens devraient en sauter de leursorbites. Rien qu’en Suisse, les particuliers — euro-péens pour la plupart — détiennent 1 560 milliardsd’euros. Ils en possèdent 1 400 milliards en Grande-Bretagne, essentiellement dans les îles anglo-nor-mandes, 440 au Luxembourg, 78 au Liechtenstein.Tous ces pays se rendent ainsi complices d’évasionfiscale. Ils ponctionnent les richesses nationales del’étranger et vivent sur les intérêts. Et comment réagitl’Europe ? Au lieu de s’indigner d’une seule voix, lescapitales européennes abordent ces pratiques scan-daleuses comme de vieilles traditions, des protocolesdiplomatiques. Concernant le Liechtenstein et la Suis-se, de rares pays, dont l’Allemagne, ont signé desaccords de double imposition : l’idée est qu’une partiedes dettes fiscales soit remboursée au pays d’originedes fonds par un impôt forfaitaire. Ce type d’approchecompromet le projet de la Commission européenned’instaurer des échanges automatiques d’informationsvisant à dépister les fraudeurs — un projet égalementrejeté par le Luxembourg. Ce même Luxembourg quiprône si volontiers la solidarité européenne. La Suissepropose une modification de la loi pour mieux luttercontre le blanchiment. Il est prêt à dévoiler des numé-ros de compte et des transactions. Et si, on peut rêver,le gouvernement algérien décidait à son tour dedemander des comptes — sans faire de jeu de mots—, à son homologue Suisse, sur le montant des avoirsdes algériens «fortunés», «fuiteurs» de capitaux et/oublanchisseurs d’argent vers le territoire helvétique ? Ilfaudrait d’abord commencer par annuler la Conventionalgéro-suisse de non double imposition dont nousavons dénoncé les effets pervers à maintes reprisesdans ces colonnes...

Djilali Hadjadj

Depuis quelques mois, laSuisse est au cœur del’actualité de lacriminalité financièreinternationale, et pourcause, les Etats-Unis etles pays européens — laFrance et l’Allemagneprincipalement —,veulent récupérer aumoins la fiscalité (etd’énormes pénalités quiva avec) de la fuite descapitaux dont ils sontvictimes, fuite dont laSuisse demeure un desprincipaux réceptaclesoù la sécurité, le secretet la discrétion étaientgaranties, il y a peuencore. Le gouvernementObama avait lancél’offensive dès soninvestiture il y a 3 ans. Legouvernement suisse,sous la pression, a faitpart dès le début de sonintention de coopérer etd’obliger son systèmebancaire à accepter denouvelles règles dont latransmissiond’informations et defichiers bancaires.

CCOOMMMMUUNNIIQQUUÉÉCCOOMMMMUUNNIIQQUUÉÉ :: NNOOUUDDJJOOUUMM EELL WWIILLAAYYAATTEE AAUUTTOOMMNNEE 22001111,,MMEEGGAA--CCHHAALLLLEENNGGEE EETT SSUUPPEERR--CCHHAALLLLEENNGGEE 22

NNeeddjjmmaa rrééccoommppeennssee lleess ppooiinnttss ddee vveenntteeNNeeddjjmmaa rrééccoommppeennssee lleess ppooiinnttss ddee vveenntteeeett lleess ccoo--ddiissttrriibbuutteeuurrss llaauurrééaattss eett lleess ccoo--ddiissttrriibbuutteeuurrss llaauurrééaattss

Nedjma a organisé, le jeudi 2 février 2012, au Grand Hôtel Mercure à Alger, une cérémonie grandiose deremise des prix aux lauréats des trois défis «Noudjoum El Wilayate Automne 2011», «Mega-Challenge desWilayate» et «Super-Challenge 2», lancés en direction des points de vente (PDV) et co-distributeurs parte-naires des 48 wilayas du pays.

Les représentants des PDV et co-distributeurs lauréats venus de toutes les wilayas et régions d’Algérieétaient présents à cette cérémonie. Pour le challenge Noudjoum El Wilayate Automne 2011, ce sont lemeilleur PDV et le meilleur co-distributeur de chaque région (Nord, Sud, Est et Ouest) qui ont été distingués.Ils ont reçu chacun un véhicule utilitaire de marque Citroën Nemo pour le PDV et un Peugeot Boxer pour leco-distributeur.

Les lauréats de ce challenge ont été sélectionnés parmi ceux ayant cumulé le plus grand nombre de pointsdans le rechargement électronique Storm et la vente des différentes offres Nedjma (Star Hala, Nedjma Pluset Option 2000) durant les deux mois du défi (1er novembre-31 décembre 2011).

Pour le Mega-Challenge des Wilayate, le meilleur co-distributeur de chaque wilaya a reçu un Peugeot Bip-per et celui qui a réalisé la meilleure progression dans chaque région s’est vu offrir une voiture Peugeot 508.Les gagnants sont ceux ayant réalisé les meilleures performances dans la commercialisation des offres Nedjma(Star Hala et Nedjma Plus et Option 2000) et le rechargement Storm du 16 octobre au 31 décembre 2011.

Aussi, les co-distributeurs gagnants de chaque wilaya du Super-Challenge 2, ayant enregistré les meilleursrésultats en termes de vente des offres Nedjma et de rechargement électronique entre le 1er septembre et le15 octobre 2011, ont obtenu chacun un téléviseur LCD et cinq téléphones mobiles de marque Samsung. Leslauréats régionaux du même challenge sont repartis, chacun, avec un Citroën Nemo.

Enfin, le meilleur co-distributeur d’Algérie de l’année 2011, qui a réalisé les meilleures performances entermes de rechargement électronique, a remporté un véhicule de marque Peugeot 508.

Après avoir remis les prix aux heureux lauréats, le directeur général de Nedjma, M. Joseph Ged, a déclaré : «Nous sommes convaincus que les points de vente et les co-distributeurs partenaires représententl’un des piliers principaux sur lesquels repose la stratégie de développement de Nedjma. Vous êtes notre forcede frappe car, grâce à vous, Nedjma ne cesse de consolider son leadership dans le marché national des télé-communications. Je vous remercie d’être les meilleurs ambassadeurs de votre entreprise. Nous sommes trèsfiers de vous compter au sein de notre réseau de distribution et nous espérons renforcer davantage notre col-laboration dans un climat de transparence et de respect mutuels.» L’animation artistique de cette grande céré-monie de remise de prix aux lauréats des trois challenges a été assurée par Hamidou, qui a enchanté les invi-tés avec ses chansons puisées de son répertoire riche et varié. Pour rappel, d’autres cérémonies de remisede cadeaux aux gagnants du Challenge Noudjoum El Wilayate Automne 2011 ont été organisées à Oran,Ghardaïa, Alger et Constantine. Les 5 meilleurs points de vente et le meilleur co-distributeur de chaque wilayaont reçu de nombreux cadeaux de marque Samsung tels que des téléviseurs LCD, des ordinateurs portables,des chaînes Hi-Fi et des téléphones mobiles. Les challenges lancés régulièrement tout au long de l’année parNedjma s’inscrivent dans le cadre de sa stratégie de rapprochement envers les points de vente et les co-dis-tributeurs partout en Algérie. Ces actions démontrent l’engagement constant de Nedjma aux côtés de sespartenaires présents à travers tout le territoire national et obéissent également à sa volonté d’insuffler unedynamique au sein de son réseau de vente et de distribution afin d’inciter ses partenaires à poursuivre leursefforts pour répondre aux attentes des clients.

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Votre peau est normaleLes peaux normales ontl'embarras du choix. Tousles masques leurconviennent à partir dumoment où l'épiderme enressent le besoin.Hydratants ou lissants,toutes les formules leursont adaptées.

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Ces peaux ontparticulièrement besoind'être débarrassées deleur excès de sébum. Lesmasques nettoyants etpurifiants leur sontrecommandés.

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Plus fragile, la peau sècheraffole des masqueshydratants et lissants quiregonfleront son épidermeen douceur.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 6 février 2012 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

VVeerrrriinneess aavvooccaatt--bbaannaannee--cchhooccoollaatt

Mousse au chocolat àla cannelle : 100 g dechocolat noir, 3 œufs,

1 c. à s. de sucre, 1 pincée de cannelle

Faire fondre lechocolat au bain-marie. Y ajouter les jaunesd'œufs, la cannelle,puis incorporerdélicatement les blancsbattus en neige etserrés avec le sucre.Verser une petitecouche au fond desverrines et réserver aumoins 1 heure auréfrigérateur. Compotée avocat-banane-agrumes : 190 g de chaird'avocat (2), 100 g de chair de bananes (2), le jusd'une orange, le jus et le zeste d'un citron vert, 30 g de sucre,. Mixer tous les ingrédients et verser surla mousse au chocolat.

Tranches de bananes caramélisées : 1 bananecoupée en tranches, 1 c. à s. de sucre. Verser le sucredans une poêle chaude. Laisser légèrementcaraméliser et ajouter les tranches de bananes.Laisser caraméliser 1 minute d'un côté et retourner.Déposer sur la compotée et servir les verrinesfraîches.

SSoouuppee ddee lléégguummeess4 carottes, 2 grossespommes deterre, 1 beaupoireau, 2 navets, 1 bouquet depersil, coriandre,céleri hachés, 1 c. à s. debeurre salé, selet poivre

Éplucher et laver tous les légumes, coupez-les encubes. Mettre dans une cocotte les cubes de légumes,le beurre salé, le persil, le céleri, la coriandre, sel,poivre, couvrir d'eau et laisser cuire à couvert sur feudoux, vérifier de temps en temps en piquant avec unefourchette.Réduire le mélange en purée dans une presse purée,remettre sur le feu pour épaissir la soupe.Servir aussitôt.

Phot

os: D

R

Mangezlentement, mais

sûrementPrenez un individu quiavale son repas à touteallure. Il se remplitl’estomac avant mêmeque les calories passentdans la circulation etn’aient atteint uneconcentration suffisantepour calmer les centresde l’appétit. En effet, lesmessages chimiques dela satiété mettent vingtminutes pour parvenir aucerveau. Si le mêmei n d i v i d u m a n g elentement, les caloriesont le temps de passerdans le sang et la faimest calmée, alors quel’estomac n’est pastotalement rempli. Conclusion : restez aumoins une demi-heure àtable.

Voici la composition d’unecire orientale : 300g de sucre,de l’eau, du sel, du miel et le

jus d’un-demi citron.

Dans une casserole verser lesucre et l’eau (au même niveauque le sucre), bien mélanger etajouter une petite cuillère à caféde miel (vertu pour la peau).Après avoir bien mélangé letout, ajouter une pincée de sel,le sel empêche le poil derepousser trop vite.Mettre sur feu moyen pendant 10 mn, quand le mélangedevient mousseux, ajouter le jusd’un demi-citron.Pour savoir si la préparation est

prête, il faut en prendre un peuet la poser sur une assiette. Sielle forme une bulle qui se figesur l’assiette c’est parfait !Si vous utilisez la cire justeaprès il vous faut la fairerefroidir un peu mais pascomplètement pour pouvoirréussir à malaxer la pâte.(tremper vos doigts dans l’eaupour malaxer la cire).Une seule boule de cire voussuffit pour épiler différentesparties de votre corps.A conserver dans des petitesboîtes au frigo. Avant utilisation,passer quelques minutes aumicro-ondes ou utiliser unappareil qui chauffe la cire.

RRééggiimmeePour réussir, donnez-vous un jour pour tricher.

Tricher ne veut pas direvous empiffrer toute lajournée de tous lesmauvais aliments unefois par semaine, celaveut dire manger unenourriture que vousaimez vraiment une foispar semaine. Prenezdeux parts de pizza biengrasse le mardi, ou unegrosse tranche degâteau au chocolat lesamedi. Cette journéede relâche vous aidera àne pas craquertotalement sur lamodification de votre régime alimentaire, et à certainségards, c'est réellement bon pour votre corps. Lesoccasions spéciales comme les anniversaires dans lafamille comptent toujours comme des jours de triche.

Sport : avant de vous lancer,n'oubliez jamais de vous échauffer !

Vous pouvez vous blesserSoyez très prudent si vous créez votre propreétirement ! Cela pourrait être très dangereux !Si vous êtes en rééducation ou que vous récupérezd'une blessure, envisagez de consulter un médecinspécialiste pour s'assurer que vous ne faites rien pourempirer les choses. Ne faites pas ces étirements sivous avez une carence en calcium. Il est très faciled'endommager les os de cette façon. Parlez avec votremédecin si vous êtes incapable de faire ces exercicesen raison de fatigue immédiate, de faiblessemusculaire ou de blessures. N'attendez pas qu'ellesdisparaissent d'elle-même. Il est recommandé de nepas fumer si vous faites ces exercices. Fumer peutcauser de sérieux problèmes à votre corps quipourraient être aggravés en étirant vosmuscles. Buvez beaucoupd'eau, il est important derester hydraté.En fonction de ceque vous faites,certainsétirementspeuventprovoquer unerupture des os ou desentorses, qui peuventcauser des problèmes.

Fabriquer votre cire dépilatoire !

A chaque type de peau,son masque adapté

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom Son vocation

Etoffe----------------

Destin----------------

Uni

Oiseau----------------

A payerIl y est né

Fin de série----------------

Pronom----------------

Volume

Indéfini----------------

Tinta

Pronom----------------

CalmeBaudet

----------------Société

----------------Saboter

Prénom----------------

Pointe----------------

DanseMesure

----------------Cobalt

----------------Détériorée

Caisse----------------

Teinte ----------------

Cale

Echéances----------------

Peintreespagnol

Saut----------------Maquillage

Dépôts----------------Possessif

----------------Dans le mois

Héros----------------Préposition----------------

PosaCave

----------------Commandes

Bords----------------

Persista----------------

PronomTenter

----------------Volume

----------------Impie

Fonder----------------

Peintrefrançais

Changé----------------

Pronom indéfini

Indien----------------

Déroba

Traité----------------

Egard

Doté----------------

LotPronom

----------------Chaleur

(inv.)

Possessif----------------

Convient----------------

Aride

Sélénium----------------

Néon----------------Hurlement

Grecque----------------

Terni----------------

A RéglerDemeure

----------------Syndicat

(inv.)

Société----------------

Méprise----------------

Figure

Refus----------------

Ceinture----------------

MonsieurBouton

----------------Piétinée

Têtue----------------

Invité

Un de sesfilms Son pays

Fruit----------------

Profit

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

10 parties d’une guitare sèche.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Tube d’El Anka»

1- FRETTE2- CORDE3- CHEVALET4- CAISSE5- ROSACE

6- ECLISSE7- MANCHE8- CHEVILLIER9- CHEVILLE10- SILLET

MOT RESTANT = AL HAMDOU LILLAH MABQA ISTIÂAMAR

L U O D M A H L A A C FI R E I L L I V E I T RL C A N C H E C H S E EL H M S L TA E E E A TH V S R V EM I S O E CA L I L C E E C A S H OB L E S I L L E T R C RQ A I S T I A A M A E D

LETTRES DE : Numidie

1

2

3

4

5

6

7

NUMIDIE

1- ROI

2- ROI

3- VILLE

ROMAINE

4- CAPITALE

NUMIDE

5- VILLE AU

MAROC

6- RÈGNA À SIGA

7- VILLE

ANTIQUE

Le Soird’Algérie DDéétteennttee Lundi 6 février 2012 - PAGE 18

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

SPECULATIONS-BISOUTILS-ISSUES-SAU-ALN-MCO-EL-NONSANS-GO-LAS-BI-TAIT-RENDES-CODAILE-SENTIR-COU-IAI-CUVEES-FORCINGMERCURE-FOU-LE-OEPUREE-FERREE-RDNA-ES-PORCIN-LEUTIRS-FORMER-FARCEST-EE-CEP-DAN-HSS-ETRIER-PERCAI-ENTOURE-BOL-AILF-A-NEE-MOMIES-ILUTINS-TAUPES-P-USURE-VENGER-LAMCARTES-TIRE-PERITIE-SALUEE-RAVINUT-J-LIER-GAR-SOA-COTEES-CALOT-RTROUVER-BALAI-SI

IODEES-VASES-MATO-AU--BIDET-VOLANOIRATRE-S-BUTAISMS-BERNE-AA-SIR-A-JET-N-OMIS-REANGELAMERKEL-SES

02-02-201202-02-2012MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

GÉANTSGÉANTSOBSERVATEURS-AIRURINE-MATRICE-SEBOUT-DAME-T-TESTLIS-TANITS-BAVERIE-SI-ISE-PALI-AE-MERITE-BARATINTORNADE-TER-GE-CTR-IDE-DEROGE-PHEGALE-DECLIN-PRESIRE-SEL-IS-FAIM-ET-BEGUIN-LA-MEOS-FORAGE-GARCONF-TRUITE-BERCE-TFIDELES-JANVIER-

IDOLES-RESTER-ITCI-ET-SU-SES-COUIONS-FUITES-LA-RETE-CORNET-M-MOBLS-TORSES-TA-PLUL-SR-TIR-SANAA-LEPOUSES-TUNIS-GEMUNIES-LARGE-TENETATS-CONGO-TANTNOTE-HAITI-PAGESTIE-CU-RE-TRIER--S-DORME-LUES-ETD-MOULE-BIEN-ARECRISPATION-DAMAS

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-MOBUTU-ZAIRE-ACSALI-ARMER-UN-MOERE-MN-OT-DETAILSS-PENDU-MILES-OE-PIRES-GRELE-SNSEIGLE----TE-RUEE-NEE-----E-RAILKITS-C-----DIRE-

OSE-DOIGT-FADE-L-T-NEUVE-RIME-CIT-PITRE-TAGE-PASRAIDES-LAIE-MA-AAGE-N-PINS-MORALCOUPDETAT-DEBUTA

LETTRESLETTRESNOUVELLENOUVELLE

GUINÉEGUINÉE------PORTUGAL-----DARAI--------PAPONDETTA---SALOMON---------HUON--------KINA-----------BISMARK-----CORAIL--------TORRES------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSTextes

----------------Orienta

Phoque----------------Artère (inv.)

Sans avis----------------Préposition

Astate----------------Fin de séries----------------

Institut

Démonstratif----------------Exclamée

----------------Vol

Europe----------------

Lentilles----------------Possessif

Situé----------------

Titre----------------

Hôtel

Volonté----------------Décombres----------------

DansesDans l’œil

Sécrétion----------------

Théâtre----------------

Savoure

Possessif----------------

Allés----------------

TrahiMonnaie

----------------Radium

----------------Résiste

Musique----------------Voyelledouble----------------Liaison

Dépôts----------------

Déplaces

Argon----------------

Amas----------------

AstateLibérée

----------------Charmant

Salie----------------

Firme

Récipient----------------

Fête----------------Préposition

Poussée----------------

Flot

Amusai----------------

Sous-vêtement

Visage----------------Monument

Raisons----------------

Larme

Diplôme----------------

Malaxeur

Cous----------------

Dirigeais

Négation----------------

Va àLondres

Néon----------------

Chiffre

Apprécies----------------

Tester

Orienta----------------

BanderDirection

----------------Isolées

----------------Gabarits

Bustes----------------Commérage----------------Fatiguées

AffreusesFatal

----------------Société

Note----------------Provoquer

Cravateanglaise

Asséché----------------

Clair

Symphonie----------------Contourner

Restaurant----------------Footballeurmarocain

Renvoyée----------------

Récipient----------------

TueurDévores

----------------Figure

Dégoût----------------

Redis

Bruyantes----------------

IsolerNickel

----------------Erbium

----------------Préposition

Arrêter----------------

GuideLança Caché

Sociétés----------------

Sélénium

Phoques----------------

Note

Professeur----------------Mollusque

Satisfaire----------------

De retour

Clair----------------

Rabais

Iridium----------------

VolcanImiter lecheval

Fleur----------------

Primate

Trompé----------------

Agiter

Possessif----------------

Ex-UE

Cube----------------

Aride

Enlevai----------------

Pays

Ver----------------

Nausée

Méchant----------------

Fleuve

Oser----------------Pars (inv.)

Résultes----------------

CaleSe brûla les ailes

----------------Défaut

Moment----------------Dans le sol----------------

ChaînesVoyelledouble

----------------Vain

Graffiti----------------

SituéLié

Europe----------------

Rigole

Piéte----------------

Parc

Régale----------------

CrackDivinitégrecque

Sueur Mélodie Attaché Calée

Attendues----------------

Tenter

Le Soird’Algérie Détente Lundi 6 février 2012 - PAGE 19

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Khelifi, Sitouah, Gherbi etKichni d’Isserville et de Zemmouri ont ladouleur de faire part du décès de leur père etbeau-frère Mustapha Khelifi, ancien directeur d’écoledécédé avant-hier à l’âge de 65 ans, à la suited’un malaise cardiaque. L’enterrement auralieu aujourd’hui lundi après la prière duDohr au cimetière d’Isserville.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––Les membres du bureau et de

l’Association nationale des retraités hospita-lo-universitaires, profondément affectés parle décès du

Professeur Aït-Ouyahia Belkacemprésentent leurs sincères condoléances à

toute la famille et l’assurent de leur entièresympathie. Que Dieu Tout-Puissant accordeau défunt Sa Sainte Miséricorde et le reçoiveen Son Vaste Paradis. F128096

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cinq années après ton

départ, l’émotion la tris-tesse et les souvenirs res-tent intenses. Cher fils,

MustaphaDieu, le Tout-

Puissant, a décidé de terappeler à Lui à la fleurde l’âge et nous nous inclinons devant lavolonté du Tout-Puissant. Tu étais pour nouscomme un soleil d’hiver qui réchauffait lescœurs, cette étoile qui brillait au milieu desténèbres a disparu avec tes 21 ans, un jourd’hiver. Repose en paix, cher fils. PuisseDieu t’accorder Sa Miséricorde et t’ac-cueillir en Son Vaste Paradis. La vie nous aséparés, mais ce n’est qu’un au-revoir, leCiel nous réunira. Quand une fleur se faneau printemps, c’est toute la nature qui est endeuil. Mustapha, mon fils, Allah yarrahmek !

F01012/B14

––––––––––––––––––––

A la mémoire denotre cher père

Zerhouni El HadjM’hamed

décédé le 4 février 1997 àl’âge de 92 ans.

Ses enfants ainsi quetoute sa famille et alliésdemandent à tous ceux qui l’ont connu etaimé d’avoir une pieuse pensée à sa mémoi-re et de prier Dieu le Tout-Puissant de luiaccorder Sa Sainte Miséricorde et de l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nousappartenons et à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––Cela fait déjà 8 ans

que nous a quittés notrecher et regretté père etgrand-mèrefeu Mouloud Ghimouz

Il a laissé un grandvide derrière lui.

En ce douloureuxmoment, sa femme, ses enfants, petits-enfants, parents et alliés demandent à tousceux qui l’ont connu et aimé d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire et prient DieuTout-Puissant de lui accorder Sa SainteMiséricorde. A Dieu nous appartenons et àDieu nous revenons. B2

––––––––––––––––––––Triste et amer fut et

sera pour nous le5 février 2000 où nousquittait à jamais notrechère et regrettée

Mme Mammèsnée Chalah Nouara En ce douloureux et

triste souvenir, son époux, ses enfants,belles-filles et petits-enfants demandent àtous ceux qui l'ont connue et aimée d'avoirune pieuse pensée à sa mémoire et que Dieule Tout-Puissant lui accorde Sa SainteMiséricorde et l'accueille en Son VasteParadis. Repose en paix. Nous ne cesseronsjamais de penser à toi. A Dieu nous apparte-nons et à Lui nous retournons.

La famille Mammès. F118124/B13

NECROLOGIE

NAISSANCEUn joli poupon blanccomme papa est venuégayer le foyer de notreami Hakim Mohdeb àBéjaïa, le 25 janvier2012.En cette heureuse occa-sion, Kamel Gaci du Soird’Algérie lui présente sesvives félicitations et sou-haite un prompt réta-blissement à la maman.

Hakim ça s’arrose !Jamais deux sans trois,

quel plaisir !GR/B4

Pendant plus de deux décen-nies, nous avons servid'exemple à ne pas suivre

pour nos voisins tunisiens. Ilsnous regardaient même avec unrien de condescendance, et l'airde nous dire que ce n'est pas enTunisie que ces choses arrive-raient. Ils en sont aujourd'hui àse poser les mêmes questionsqui nous assaillaient il y a vingtans, et à se demander de quoil'avenir sera fait. Et nous voilà,chers amis tunisiens, à tenter dedécrypter notre avenir trèsproche en lisant dans le marc devotre café et dans les lignes devos mains levées au ciel en signed'impuissance. Certes, vous nevous avouez pas vaincus, pasencore, il y a même du défi dansvos propos sur les plateaux detélévision et dans les textes queceux d'entre vous publient ça etlà. Mais, j'ai l'impression quecette «société civile», qu'on pré-sentait comme un modèle demodernité et de laïcité, se réduità vue d'œil et ressemble à un«Concordia» qui aurait été aban-donné par tous ses passagersavant le fatal échouement.Comme nous ne sommes pasrancuniers, nous ne vous feronspas l'affront de vous dire que cequi arrive actuellement enTunisie ne risque pas de se pro-duire chez nous.

Contrairement à ce que vouscroyez voir, l'islamisme a déjàtriomphé chez nous, et en faisantl'économie d'une révolution, àdéfaut de nous épargner l'effu-sion de sang. Pourquoi les isla-mistes feraient-ils la révolution,avec l'aide de Sarkozy ou duQatar, puisqu'ils n'ont même paseu besoin de se pencher pour

ramasser le pouvoir. Le pouvoirest venu à eux en se prosternantet en quémandant leur interces-sion en prévision du jugementdernier. Nous ne craignons pasles Frères musulmans puisqu'ilsont acquis le contrôle du FLN etde ses satellites créés pourquelques occasions électorales,celles qui profitent aux larrons.Les dirigeants du FIS dissous ?Pourquoi revendiqueraient-ilsl'alternance puisque leur pro-gramme est appliqué avecrigueur et constance ? Quant auxsalafistes, ils sont là pour jouerles épouvantails et pour donnerde la couleur dans les nuancesdu vert et du noir à notre paysa-ge. On a même l'impression queles salafistes se sont déconnec-tés, au propre et au figuré, de lamaison-mère, de «La Mecque»du wahhabisme.

L'exemple le plus frappantnous a été offert cette semaine,avec deux fatwas, l'une émanantdu domaine royal et l'autre desprotectorats et officines ancil-laires que l'Arabie saouditeentretient de par le monde. Côtédisciple, nous avons donc cettefatwa de l'inénarrable CheikhFerkous, notre fondamentalistemaison qui veut nous interdirede fêter le Mouloud. Selon lasempiternelle argumentation, lesfêtards du Mouloud ne seraientque de dangereux innovateurs,promis à la damnation éternelle,et au mieux pâles imitateurs deschrétiens et de leur Noël. Ce quin'a pas manqué de provoquer dupétard chez les importateurs dematériels pyrotechniques etautres joyeusetés explosives, quise jouent des scanners et desfrontières et ignorent de tels

scrupules religieux. Les défen-seurs du bruit et du fracas ontfait monter au créneau leursthéologiens attitrés qui ontdéfendu la célébration, sansproscrire clairement l'usage despétards. On ne se met pas à dosl'establishment des importateurset autres affairistes lorsqu'onveut convaincre les Algériens dese rallier au rigorisme religieux,ce qu'ils feraient volontiers dansd'autres circonstances. Voilàpourquoi les salafistes algériensn'iront pas très loin, sauf dans lejeu de rôles qui leur a été assi-gné par les maîtres du genre.

Toutefois, la Tunisie actuellenous rappelle aussi notre pério-de héroïque, celle où desfemmes et des hommes élevaientla voix sans craintes et expri-maient leurs opinions en dépitdes menaces de représailles. Surce point, c'est avec nostalgie, etune pointe d'envie qu'on regardedes femmes tunisiennes etarabes monter au créneau pourdéfendre leur liberté et celle desautres. Le 27 novembre dernier,l'universitaire Amel Gramipubliait sur le site Al-Hiwar al-moutamadine (Dialogue moder-niste -http://www.ahewar.org/debat/nr.asp), un article sur la violencepostrévolutionnaire en Tunisie.Le lendemain, et sans lien appa-rent avec l'article en question,des salafistes ont investi laFaculté des lettres de Manouba(banlieue nord-ouest de Tunis)où enseigne Amel Grami.Objectif déclaré de l'action :imposer les étudiantes en«niqab» dans les salles d'exa-mens et interdire la mixité. Lamême revendication des barbus

lors d'opérations similaires dansd'autres universités du pays.Contrainte de quitter la faculté,l'universitaire a été accompagnéejusqu'à sa voiture par une trouped'étudiantes en niqab aux cris de«notre "niqab", c'est notre chas-teté, espèce de prostituée». Unétudiant barbu a même menacéde la violer, raconte encore AmelGrami en ajoutant : «Si c'est celavotre définition de la prostitution,alors je suis une prostituée.»

Ilhem Manaa, la Yéménite, vaencore plus loin en remettant encause la référence fondamentaledes intégristes, à savoir lesHadiths. Elle estime que si leProphète lui-même revenait, il nese reconnaîtrait pas dansnombre de ces Hadiths, compilésdeux cents ans après sa mort.«Et si malgré tout, il continuait àne pas s'y reconnaître, lesmusulmans d'aujourd'hui le trai-teraient d'apostat», affirme-t-elledans une série d'articles surMiddle East Transparency. Plusprès de nous, l'écrivaine évoquele cas du livre de Brahim FawziLa compilation de la Sunna ,interdit dans certains paysarabes. «Pourquoi interdisent-ilsun livre s'ils sont si confiants eneux-mêmes ? L'Église catholiqueagissait ainsi au moyen-âge,mais nous agissons de la mêmemanière aujourd'hui, au XXIe

siècle», écrit-elle. Elle cite enco-re l'exemple du SoudanaisHassan Tourabi, pourtant inté-griste jusqu'au bout des ongles,et qui a été excommunié par sespairs. Simplement parce qu'il aosé dire que la femme pouvaitprier côte à côte avec l'homme,et que certaines coutumesavaient fini par devenir sacrées à

l'usage. «Oui, ils ont excommu-nié Tourabi, alors qu'il n'a pasrenié Dieu ni son Prophète, maisils l'ont excommunié parce qu'ilremettait en question leur visionde l'Islam. Une vision qu'ils ontérigée en objet de culte. Ilsn'adorent pas Dieu, mais cetobjet», souligne Ilhem Manaa.

A. H.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

PPANORAMAANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamlaalamh@yahoo.frlaalamhakim@hotmail.comhlaalam@gmail.com

POUSSE AVEC EUX !Le ministre Smaïl Mimoune veut encourager le tourisme demontagne. Et pourquoi pas aussi des séminaires et colloquessur le …

… suicide ?

Je lis ici et là que le corps électoral sera convoquéavant le 17 mai prochain. Et chaque fois que je lis «lecorps électoral sera convoqué avant le 17 mai», je mesaisis d’un tube de pommade anti-inflammatoire, et j’ava-le, dans la foulée, d’un coup, cul-sec six comprimés deParacétamol. C’est que le corps électoral a mal, Khouya !A force d’être convoqué ainsi, d’être ballotté, d’être bala-dé, les articulations du corps électoral grincent, coin-cent, craquent et arrachent à tous ceux qui composentce grand corps électoral malade des grimaces et des crisde douleur. Je ne voudrais pas paraître hypocondriaqueni alarmiste, mais des médecins, des soignants devraientvite se pencher sur l’état du corps électoral. Parce quetous les symptômes d’un mal sérieux sont là. Prenezmon corps électoral à moi. Avant même de recevoir maconvocation officielle, à partir du moment où il se mur-mure que le Palais aurait l’intention de convoquer monpauvre petit corps électoral, je suis pris de tremblementsbizarres. Mes jambes jusque-là solides, bien d’aplombsur terre se dérobent sous moi. Je veux me lever, maisrien ! Les guibolles ne répondent plus. Et ça empirequand la convocation est effective. Lorsqu’elle parvient

enfin à mon corps électoral. Là, je souffre de chaque arti-culation. Je ne peux plus bouger d’un pouce. Mêmeallongé, je gueule ma race ! Plus aucun antalgique n’ad’effet sur mon corps électoral. Pourtant, j’ai bienconscience que les gens du Palais, surtout celui quiordonne de convoquer nos corps électoraux respectifs,attendent de pied ferme que je m’exécute, que nous nousexécutions tous en nous extirpant de nos lits et en allantbraver la douleur en marchant vers les centres deregroupement de tous les corps électoraux du pays.Wallah qu’il ne s’agit pas de mauvaise volonté de mapart. Ni de la vôtre, j’en suis convaincu. Mais il faut qu’ilssachent là-haut qu’il n’y a rien de plus douloureux qu’uncorps électoral rongé par la maladie. Il faut qu’ils com-prennent une bonne fois pour toutes que leurs traite-ments antidouleur ne donnent plus rien. Même leurrécente trouvaille, un médicament paraît-il de dernièregénération dénommé provisoirement par leurs laboran-tins le «SMS», est inefficace à juguler l’ankylosement ducorps électoral. Et Dieu sait qu’il est en train de nous êtreadministré à doses de cheval, en quantité industrielle, enintra-veineuse, en intramusculaire, en gélules, en bidonsde sirop de dix litres, en vain ! Les muscles du corpsélectoral ont lâché. Les os du corps électoral se sontrebellés. Les membres du corps électoral ne répondentplus. Le corps électoral est H.S, hors service. Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

A trop forcer sur un corps, on le met hors service !

Les femmes d'antan, il y en a encore !KKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Par Ahmed Hallihalliahmed@hotmail.com

CCOONNDDOOLLÉÉAANNCCEESSJ'ai appris avec tristesse le

décès de MMmmee AAllddjjiiaa BBoouuggaaccii

Que ses enfants et sa famil-le trouvent ici le témoignagede mon affectueuse sympa-thie.