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WWW.LEXPRESS.FR WWW.LEXPRESS.FR LÉO GINAILHAC - FLAVIE PEPION L’ENTRETIEN SUPPLÉMENT - L’EXPRESS N° 3219 DU 13 MARS AU 19 MARS 2013 Lallement ARNAUD Le grand chef de l'Assiette champenoise 25ans REIMS REIMS Avoir 25 ans à Avoir 25 ans à

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SOMMAIRESupplément au

N°3219, semaine du 13 au 19 mars 2013

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Coup de Reims, coup de jeune !Comme une large tranche de soleil, 25 années se déploient désormais à l’horloge du Défi L’ExpressGrandes Ecoles. 25 ans, c’est un quart de siècle, mais c’est aussi le plus bel âge de la vie, quand l’on s’apprête à plonger dans l’activité, à épanouir sa vocation professionnelle et à affronter les grandsvents du monde de l’entreprise. Curiosité bienaffûtée, appétit toutes voiles dehors, les équipes du Défi ont, cette année, décliné ce nombre d’ordans leur numéro spécial. Pour célébrer un quart de siècle, on ne fait pas les choses à moitié... 25,c’est une équipe, c’est un record, c’est un compte à rebours, c’est une référence. 25, cela sonnecomme un porte-bonheur.A Reims, 25 est aussi le cachet d’un millésime, le bon âge pour déguster la vie. Encore faut-il que la ville vibre à l’unisson de sa jeunesse. Ecologie,fête, emploi, culture... Il y a des bulles inattenduesdans ce champagne urbain, et l’on découvre une sacrée ambiance dans la cité des sacres. Parce que tout est ici à taille humaine, y avoir 25 ansne serait-il pas une grande chance ?Les étudiants se sont mis en quatre pour réinventerL’Express : puissiez-vous recevoir leur message... 25 sur 25 !

N° 3219 L’EXPRESS I 13 MARS 2013 I 3

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Ce magazine a été conçu, écrit et réalisé par les étudiants de Reims ManagementSchool, parrainés par Frédéric Quidet,rédacteur en chef à Relaxnews.

L’équipeCoordinateur : Célia BoudahoufRédaction : Letizia de Bernardi, Louis-Emmanuel Ginot, Clothilde Riotte Photo : Flavie PépionPublicité : Mylène Bouttement, ManonCaussade, Edouard ViennetPromotion des ventes : Mervet LaibResponsable web : Arthur Brasseur

Toute l’équipe du supplément L’ExpressReims tient à remercier Frédéric Quidet, son parrain, Tony Douchet, VirginieSkrzyniarz, Hélène Godard, Grégory Desnospour leurs précieux conseils. Un grand merci également à Catherine Aubier et à Reims Management School pour nous avoir soutenus dans cette aventure, à tousnos partenaires, à l’ensemble des personnesinterviewées dans ce supplément et à tous les étudiants qui nous ont aidés pour la vente du magazine.

Groupe Express RoulartaDirecteurs généraux : Corinne Pitavy, Christophe BarbierDirecteur de la publication : Christophe Barbier

L’ExpressDirecteur de la rédaction : Christophe BarbierDirecteur général adjoint : Eric MattonÉditeur délégué : Tristan ThomasRédaction en chef : Philippe BidalonRéalisation couverture :Dominique CornièreRéalisation : Cédric PontesSecrétaire de rédaction : Gaëlle EpinatPhotogravure : L’ExpressFabrication : Laurence BideauPublicité : Partenaire DéveloppementDélégué régional : Grégory DesnosDirection des ventes : Sophie GuerouazelCoordination L’Express : Tony Douchet,Stéphane Renault, Virginie Skrzyniarz

CPPAP no 0313 c 82839 ; ISSN no 0014-5270

04L’ENTRETIEN

Arnaud

Lallement

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COUVERTUREFait-il bon

vivre à Reims

à 25 ans ?

ÉDITION SPÉCIALE Ce supplément de L’Express a été réalisé par les étudiants de Reims Management School.

avec

L’ÉDITORIAL DE CHRISTOPHE BARBIER

Retrouvez sur internet

http://defigrandesecoles.lexpress.fr/

reims-management-school/

4 I 13 MARS 20A3 I L’EXPRESS N° 32A9

« Ma cuisine, mon histoire,mes racines… »

Arnaud Lallement

Prenez un établissement deux étoiles auguide Michelin, cinq toques au Gault & Millau. Insérez un zeste de modernité, sans oublier quelques gouttes de champagne.Et ouvrez la carte. Entre sandwich à latruffe, tourte de pigeon au jambon deReims, bar aux deux gingembres et girolles,vous obtiendrez l’Assiette champenoise,la table d’Arnaud Lallement. Ce chef, ré-compensé d’un premier macaron à 26 ans seulement, compte parmi les plus talen-tueux de sa génération. Homme de cœuret de terroir, fervent défenseur de la régionchampenoise, Arnaud Lallement partageavec L’Express ses coups de cœurs et inviteau voyage. Gastronomique, bien sûr.

PROPOS RECUEILLIS PAR

LOUIS-EMMANUEL GINOT

A quoi ressembliez-vous à 25 ans ?› Je pesais dix kilos de moins ! C’était en 1999, et j’atten-dais la naissance de mon fils. Il s’agissait donc d’un grandvirage dans ma vie, une véritable prise de conscience. Sur leplan professionnel, cela faisait deux ans que j’étais revenu travailler avec mes parents, avec la volonté de changer cettemaison.Que pensiez-vous de la vie à Reims à cet âge-là ?› Pour être franc, lorsque je suis arrivé à Reims, à 22 ans, jen’ai pas profité de la ville. Je suis revenu dans une grande maison, sans étoile. Il y avait beaucoup de travaux à effectueret le seul moyen d’y arriver, c’était de travailler 18 heurespar jour. Mais j’ai découvert un lieu dynamique. Toutes lesmaisons de champagne sont derrière la ville. Et avec le cham-pagne, il y a la fête ! Je trouve cette région extraordinaire. Biensûr, il y aura toujours des critiques. Celui qui ne connaîtque Paris, Tokyo et New York ne s’y plaira pas. Moi, j’aivécu dans d’autres villes comme Strasbourg, Lyon, Eugénie-les-Bains ou Cannes… A Cannes, il y a le soleil, et le festivalremplit les restaurants pendant quinze jours. Mais, horssaison, si les restaurateurs ne cassent pas les prix par trois,ils n’ont pas un client ! A Reims, nous accueillons uneclientèle régulière toute l’année.Pourquoi proposez-vous une offre spéciale pour les moinsde 32 ans ?›Depuis trois ans, de novembre à février, les jeunes peuventsavourer un repas pour 125 euros. Nous voulons ainsi prouverque notre maison reste ouverte à tout le monde. J’éprouveune grande joie à voir des couples de trentenaires arriver ensalle et se faire chouchouter toute une soirée. J’ai vu plusieursjeunes hommes inviter leur fiancée et passer un momentunique. J’ai plaisir à faire plaisir.La transmission de sa passion à sa brigade, cela compte pourun grand chef ?› Il faut regarder les produits avec amour. Je suis encoresubjugué par ceux que je reçois : des turbots de 10 kilos, despaniers entiers de truffes, c’est formidable ! Nous sommes

“L’ENTRETIEN

N° 3219 L’EXPRESS I 13 MARS 2013 I 5

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très peu de restaurateurs à obtenir ces spécialités. Le res-pect du produit est également important, dans son assai-sonnement et dans sa cuisson. Vient enfin le temps de lapréparation, étape lors de laquelle on peut apporter unetouche personnelle. Les trois mots-clefs sont donc amour,respect et créativité. Pour pouvoir transmettre ces règles,il faut avoir en face de soi des personnes ouvertes etimpliquées. Nous sommes une vingtaine en cuisine, de20 à 40 ans. Je ne vais pas dire que la transmission est facile.Les membres de l’équipe tournent. Les premiers quej’ai formés, il y a une quinzaine d’années, sont partis, etd’autres sont arrivés.

Etes-vous fier de la réussite de ceux quevous avez formés ?›Bien sûr, mais je n’en parle pas trop pourl’instant. A 38 ans, quand on commencedéjà à dire : « J’ai formé des jeunes qui sesont déjà installés », on a l’impressionde prendre un coup de vieux !Pourriez-vous travailler autrement qu’enfamille ?› Derrière tout grand homme, il y a unefemme. J’en ai trois – ma femme, ma mèreet ma sœur. Je suis donc très gâté. Tra-vailler en famille est essentiel pour moi.Etes-vous friand des spécialités de larégion ?› J’en travaille certaines continuellement,notamment la moutarde, le vinaigre, lesbiscuits roses, les lentillons de Champagne,et des vins, comme les coteaux-champe-nois blanc et rouge. Nous avons la chanced’avoir des maraîchers qui nous proposentde superbes produits.La réouverture des halles du Boulingrinest-elle une bonne nouvelle ?› Tout à fait ! Malheureusement, j’ai déjàdes fournisseurs qui viennent de toute laFrance. Les asperges de Robert Blanc, lavolaille de la Cour d’Armoise qui vient desPays de la Loire, les pêcheurs de Bretagne,les pigeons du Chapon Bressan... Il est horsde question que j’abandonne des entre-prises qui ont permis à mes parents dedémarrer. Au Boulingrin, les artisansessaient aussi de proposer des produitsde très belle qualité : je m’y rends doncà titre personnel. Je passe discrètementavec ma femme, mes enfants, des copainspour acheter certains produits. Mais jereste fidèle à mes producteurs, avec quij’entretiens une relation de cœur.Le livre dont vous êtes le coauteur, Carnet des saveurs en Champagne (L’Hy-

dre Editions), fête ses 10 ans. Quelle est la saveur la plusreprésentative de la région ?› L’acidité, même si c’est celle dont on parle le moins parcequ’elle est souvent perçue de manière péjorative. Les Cham-penois et les vignerons, eux, l’ont bien compris et dosentde moins en moins leur champagne pour la faire ressortir.La gastronomie et la viticulture champenoises évoluent-ellesencore ?› Toute la Champagne évolue ! Des travaux sont entrepris àReims et à Epernay pour mettre en valeur le centre-ville. Levignoble n’échappe pas non plus à cette dynamique. Parexemple, la maison Moët & Chandon produit énormément ●●●

ARNAUD LALLEMENT Dans son restaurantfamilial, le chef travaille avec sa m•re, safemme et sa sÏur.

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de bouteilles, et réussit en même temps à proposer unbrut d’une qualité constante et exceptionnelle. De jeunesvignerons commencent également à sortir de l’anonymat età produire de très bons champagnes.A qui pensez-vous en particulier ?›La génération des Selosse et De Sousa a prouvé, il y a quelquesannées, qu’il n’y a pas seulement des grandes maisons, maisaussi des grands vignerons. Aujourd’hui, une nouvelle géné-ration, composée notamment de Pascal Agrapart, de Bérèche,ou encore de Savart, prend de l’ampleur. Elle montre que desproducteurs peuvent réaliser de très grands vins. Je travaillepar ailleurs avec des coopératives, dont le rôle est très impor-tant en Champagne.Que vous inspire la starisation de certains cuisiniers ?› Cette diversité et cette médiatisation sont nécessaires.Les chefs vedette ont toujours existé. Dès les années 1960,Paul Bocuse faisait la couverture des journaux, et en 1976Michel Guérard était en Une du magazine américain Time !Aujourd’hui, la médiatisation passe par le petit écran. Tantque l’on parle du métier, c’est bien. Il ne faut pas tomberdans l’excès, mais c’est à la télévision de gérer ça.La gastronomie est-elle un phénomène de mode éphémèreou durable ?› La cuisine est l’un des plus vieux métiers du monde.Aujourd’hui, elle atteint peut-être un pic de prestige. Maisla télévision n’est là que pour vendre du périssable…A ce propos, le Domaine Les Crayères a accueilli la finale

de la dernière éditionde l’émission Master-

chef, diffusée sur TF1…› Chez les voisins, jetrouve ça très bien ! C’estune maison françaiseemblématique, et celafait parler de la région.En 2011, j’ai participé àUn dîner presque parfaitsur M6, avec 20 autres

chefs. C’est un vrai métier. J’admire ceuxqui font de la télé, comme Frédéric Anton,Philippe Etchebest ou Thierry Marx. Lesconditions de travail à la télévision sontparticulières et très fatigantes.

Quels sont vos futurs projets ?› Pérenniser la maison, voilà ma priorité. J’ai égalementquelques projets aux Etats-Unis, avec Walt Disney Company.Nous allons organiser un repas de presse à New York, dans lerestaurant trois étoiles Daniel, avec 45 invités. Cet événementnécessitera trois jours de préparation. Il s’agit d’un projet sur lequel nous travaillons depuis deux mois. J’ai beaucoup de chance de collaborer avec une société comme Disney. Ils ont toujours des idées.Avez-vous des rêves ?› La troisième étoile ! Je fais le maximum pour la décrocher.C’est une perpétuelle remise en question. Une véritable ana-lyse s’opère sur chaque plat. Il faut aller à la rencontre desclients, pour savoir ce qui leur a plu ou déplu.Songez-vous à ouvrir une annexe, à Paris, par exemple ?›Après le troisième macaron, et quand j’aurai atteint la matu-rité nécessaire. Un jour, un collègue m’a demandé : « Vou-loir être deux étoiles, c’est bien. Mais tu en fais quoi, après ? »Aujourd’hui, cette distinction, j’en fais profiter tous lesgens que j’aime : mes équipes, mes fournisseurs, mes clients...C’est déjà très important. Je suis cuisinier dans un restaurantde famille, en province. Je crée ma cuisine en fonction de monhistoire, de mes racines, de mon vécu. Et mes racines, ellessont en Champagne. Travailler aux quatre coins du monde,c’est beau, mais je ne sais pas si je m’y sentirai bien. ●

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1975 Naissance dÕArnaud Lallement. 1986 Jean-Pierre et Colette Lallement ouvrent LÕAssiette champenoise ˆ Tinqueux. 1996 Arnaud Lallement rejoint son père en cuisine. 2001 Première Žtoile au Guide Michelin. 2005 Deuxième Žtoile. 2010 RŽnovŽ, lÕh™tel propose dŽsormais 16 suites. 2012 Obtention dÕune cinquièmetoque au Gault & Millau.

Arnaud

Lallement

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Avoir 25 ans à Reims

La cité des sacres ne se résume pas à sa prestigieuse histoire, à sa cathédrale gothique et à ses maisons de champagne. A mille lieues des idées reçues, la belle endormie peut compter sur le dynamisme de sa jeune population pour se réveiller. La huitième ville universitaire de l’Hexagone répond-t-elle aux exigences de cette classe d’âge ? Quelles sont ses initiatives en matière d’emploi ? L’offre locale culturelle et de loisirs correspond-t-elle aux attentes ? Enquête.

Clothilde Riotte, avec Manon Caussade

EN COUVERTURE AVOIR 25 ANS À REIMS

10 I 13 MARS 2013 I LÕEXPRESS N° 3219

Un paradis pour les étudiants ?

Aux heures de pointe, les tram-ways sont remplis de jeunesRémois. Et pour cause, les 15-30 ans représentent près de 30 %de la population de la ville– contre 18 % sur l’ensembledu territoire. La moitié sont des étudiants, élevant la cité cham-penoise au huitième rang desvilles universitaires de l’Hexa-gone. Les raisons de cette attrac-tivité ? Les formations proposéessont multiples : de la licence professionnelle Conception etdesign de l’emballage, au doc-torat en nanotechnologies, enpassant par Sciences po.

Le campus rémois peut égale-ment se prévaloir de cursus spé-cialisés, à l’image du pôle Indus-tries et agro-ressources. Si laplupart des étudiants de l’uni-versité de Reims Champagne-Ardenne (Urca) viennent de larégion, d’autres formations,comme l’école de commerceReims Management School,l’Ecole supérieure d’art et de design, ou le campus délocaliséde Sciences po Paris attirent desétudiants de toute la France, voirede l’étranger. Lana, une Austra-lienne en échange universitaireà l’Institut d’études politiques,apprécie particulièrement le côté« ville à taille humaine » de Reims.« Ici, c’est pratique : je peux toutfaire à pied », confie-t-elle dansun français parfait. Le campus deSciences po est d’ailleurs en pleineexpansion, puisqu’il devraitaccueillir 1800 étudiants en 2016.

Marché du travail : vers une fuite des cerveaux ?Le chiffre n’incite guère à l’opti-misme. Le pourcentage de deman-deurs d’emploi chez les Rémoisde moins de 25 ans avoisine les20 %. Ce taux, comparable à celuid’autres grandes villes du Bassinparisien « élargi », comme Orléans(Loiret) ou Tours (Indre-et-Loire),se révèle pourtant moins élevéque sur le reste du territoire national. Une maigre conso-

DE LA FORMATION Ë LÕEMPLOI DANS LE BASSIN RƒMOIS

Trois questions ˆ Emmanuelle Leclercq,ma”tre de confŽrences ˆ lÕuniversitŽ de Reims Champagne-Ardenne, spŽcialistede la relation formation-emploi.

Les jeunes RŽmois prŽfèrent-ils Žtudier ailleurs ?Le constat est mitigŽ. DÕun c™tŽ, après une licence, certains Žtudiants vont chercher des masters ailleurs. Mais, de lÕautre, Reims attire de nombreuses personnes gr‰ce ˆ des formations locales et spŽcifiques,comme lÕEcole supŽrieure dÕart et de design (Esad).Leur insertion dans la vie professionnelle se rŽvèle-t-ellesatisfaisante, si on la compare ˆ la moyenne nationale?Le taux dÕinsertion est bon. Le vrai souci consiste ˆ trouver un emploi ˆ la hauteur du dipl™me. CÕest dÕautant plus vrai pour notre rŽgion, qui est principalement constituŽe de PME, et compte moins de grossesentreprises quÕen Ile-de-France. Cela explique que certains Žtudiants trèsqualifiŽs quittent la rŽgion. M•me si certaines zones champenoises sont ˆ la peine, Reims sÕen sort bien, comparŽ ˆ lÕensemble du territoire.Quels sont les secteurs les plus dynamiques de la ville ?Difficile ˆ dire, car il existe beaucoup de niches. Globalement, les filières classiques, comme les RH ou la finance, donnent satisfaction. La rŽgion fait beaucoup dÕefforts pour se dynamiser. Le champagne la tire vers le haut en profitant ˆ divers secteurs pŽriphŽriques, notamment le conditionnement, lÕemballage, et le transport. LÕalternance et lÕapprentissage attŽnuent Žgalement les effets de la crise. ● PROPOS RECUEILLIS PAR MERVET LAIB

VIVACITƒA Reims, près de 1 habitant sur 3 a moins de 30 ans.

Le campus de

Sciences po, en

pleine expansion,

devrait accueillir

1 800 étudiants

en 2016

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lation, d’autant que l’ob-tention d’un diplôme dans la citéchampenoise n’est plus syno-nyme d’emploi. Loin de là. Lesjeunes diplomés sont moins dela moitié à trouver un poste sta-ble, six mois après l’obtentiond’une licence professionnelle.Selon l’université, le pourcen-tage descend à 40 % pour lesdétenteurs d’un master.

Si les diplômés d’une licenceprofessionnelle restent majori-tairement dans la région, ceuxqui possèdent un master pré-fèrent, eux, chercher un travaildans une autre région. Un constatinquiétant, confirmé par ArnaudBourder, responsable des sta-tistiques à l’agence régionale dePôle emploi : « Nous sommesla seule région à perdre des habi-tants et les jeunes sont nombreuxà quitter le territoire. »

En dix ans, 7 % des moins de30 ans sont partis, notammentparce que les principaux vecteursd’activité locaux sont le com-merce et l’industrie. Dans cesdomaines, la rotation est faibleet les plus diplômés partent cher-cher un emploi ailleurs, en accordavec leurs compétences. De quoiexpliquer, en partie, la faible pro-

portion de cadres (8,5 %) et lemanque de débouchés pour lesplus qualifiés. Résultat, près dela majorité des jeunes Cham-penois qui cherchent du travailse concentrent sur des emploisnon-qualifiés.

Quelles initiatives pourfavoriser lÕemploi ?

La municipalité l’a bien compris :l’exode des jeunes Rémois est dû

au manque d’emplois dans le secteur tertiaire. Elle cherchedonc à favoriser l’implantationd’entreprises sur son territoire,à travers, notamment, l’agencede développement économiqueInvest in Reims. Depuis 2007, laligne TGV reliant Paris à la capi-tale champenoise en 45 minutesa rapproché les deux villes.Mais, si les sociétés implantéesen Ile-de-France sont désormaisplus enclines à élire domicile ici,elles n’y délocalisent pas leurssièges pour autant. Les Taxis G7,par exemple, ont installé l’un deleurs centres d’appel à Reims, en2007, mais conservent leur siègesocial à Clichy (Hauts-de-Seine).Des progrès sont donc encoreà faire pour retenir les étudiantsles plus qualifiés.

Néanmoins, les créations d’en-treprises sont encouragées parles deux pépinières d’entreprisesde la ville, dont une est spécia-lisée dans le design. La chambrede commerce et d’industrie joueégalement un rôle importantdans le soutien et l’accompa-gnement des jeunes créateurs,en proposant, notamment, unsuivi personnalisé, des ateliersthématiques et des concours. Deson côté, l’Urca a développé uneentité destinée à promouvoir

Le tennis et lÕenvie dÕentreprendre les ontrŽunis. Le RŽmois Christophe Delarme,25 ans, et le Basque Fabien Machicote,

23 ans, ont crŽŽ Delma Events, une entreprisespŽcialisŽe dans lÕŽvŽnementiel, la communi-cation et la recherche de financements dansle sport. Le tandem a prŽfŽrŽ se lancer en jan-vier 2012, au lieu dÕeffectuer son stage de findÕŽtudes du master Communication, relationspubliques et sport de lÕuniversitŽ de Reims.Ç Il existe de nombreux dispositifs dÕaide àdestination des jeunes entrepreneurs et nousavons ŽtŽ vŽritablement accompagnŽs par laville, le dŽpartement et la rŽgion, note ChristopheDelarme. Tout cela est propice à la crŽation. ÈDans un premier temps, les deux hommes ontrŽpondu aux besoins de leur rŽseau person-nel. ÇPour lÕinstant, cela fonctionne bien. Nous

avons des camarades de promotion qui nÕarri-vent pas à sÕintŽgrer sur le marchŽ de lÕemploi.ÈCette annŽe, leur entreprise a ŽtŽ contactŽe parle Ring rŽgional de Champagne Ð le club de boxede Reims Ð afin dÕorganiser la dŽfense du titrede championne du monde WBF de la RŽmoiseAnne-Sophie Da Costa, le 15 juin prochain. Unnouveau challenge à relever. ● C. R.

DELMA EVENTS, LE PARI GAGNANT DE DEUX JEUNES ENTREPRENEURS

FAIBLESSE

De nombreux bac + 5partent chercher un emploi dans une autre rŽgion.

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Christophe Delarme et Fabien Machicote, fondateurs de lÕagence dÕŽvŽnementiel.

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N° 321N L’EXPRESS I 13 MARS 201M I 13

la création de sociétés et l’ac-compagnement de jeunes entre-preneurs, appelée Potentiel. Enfin,l’Onisep et le Centre régionalinformation jeunesse (Crij)Champagne-Ardenne organisentdes rencontres entre étudiants,professionnels et enseignants,lors des Mercredis d’Avenir.

Reims, capitale fran•aise de lÕŽlectro ?

Lundi 21 janvier, 19 h 30, soirde la première des Serments indis-crets, de Marivaux. Les specta-teurs se pressent dans la petitesalle de l’Atelier, à la Comédie

de Reims. La proportion de jeunesdans le public est étonnammentélevée. « Il y en a plus que dansles spectacles que je vais voird’habitude », s’étonne Blandine,22 ans, étudiante en droit et habi-tuée du théâtre. En effet, seu-lement 10 % des spectateurs dela Comédie ont entre 18 et 30 ans,et la carte jeune, qui offre desréductions aux moins de 30 ans,ne compte que 400 abonnés.Comment inciter les jeunesadultes à fréquenter les salles dethéâtre ? Selon Sabine Revert,chargée des relations publiquesde l’établissement, la politique

de communication sur les cam-pus se révèle pourtant efficace.Les partenariats avec les écoleset l’université devraient encou-rager cette classe d’âge à décou-vrir le charme des planches. Siles infrastructures ne manquentpas – 6 000 places dans les sallesde spectacles, cinq médiathèques,trois cinémas, six musées, huitfestivals annuels –, ce n’est pastoujours facile de sensibiliser les18-25 ans à la culture.

Tendons plutôt l’oreille. Reimsest reconnue aujourd’hui commel’une des places fortes de lamusique électronique et du rock.Yuksek, Brodinski, The Shoes,The Bewitched Hands… Autantde DJ, groupes et producteurscélébrés dans les clubs et sallesde concert du monde entier. Laprogrammation pointue et pres-tigieuse de la Cartonnerie, sallequi propose près de cent concertspar an, participe à cette créati-vité foisonnante. Le festival Elektricity, créé par Yuksek, ily a dix ans, est considéré commel’une des manifestations essen-tielles du paysage électro. Ce nesont pas les 12 000 spectateursde la dernière édition qui repro-cheront à Reims de faire danserses jeunes.

Le plus grand terrain de sport ?

« De ce que j’ai pu constater pen-dant les cours ou à travers mapratique personnelle, l’offre estassez satisfaisante en termed’équipement », avance Floriane,25 ans, étudiante en Staps. Labelle endormie n’a jamais aussipeu mérité son surnom. A Reims,les plus téméraires auront la possibilité de s’adonner à quelque110 disciplines. Plus de la moitiédes 18-24 ans exercent réguliè-rement un sport, et 1 sur 4 pos-sède une licence dans un club,affirme-t-on du côté de l’Of-fice des sports de Reims. Lesefforts de la municipalité, enterme d’infrastructures et d’organisation d’événements,peuvent expliquer un tel

DÉTENTELa place d’Erlon, un lieu de sortieincontournable.

SUCCÈS Le festivalElektricity a attiré 12 000 spectateursl’automne dernier.

Seulement 10 %

des spectateurs

de la Comédie

ont entre 18

et 30 ans

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EN COUVERTURE AVOIR 25 ANS Ë REIMS

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engouement. La coulée verteen est un bel exemple. Réamé-nagé en août 2008, cet espacebordant la Vesle garantit un cadreprivilégié pour les marcheurs,les coureurs ou les cyclistes.La ville a également investi dansle stade Auguste-Delaune. Recons-truit en 2004, il abrite le Stadede Reims, équipe pensionnairede la Ligue 1 de football. L’édi-tion 2012 de la course Reims àtoutes jambes a, pour sa part,connu un grand succès, en ras-semblant plus de 14 000 per-sonnes de tous âges.

Les jeunes champions contri-buent également à faire transpi-rer la ville. Mahiedine Mekhissi-Benabbad, 27 ans, médaillé d’argenten 3000 mètres steeple, aux Jeuxolympiques de Londres, et Anne-Sophie Da Costa, championnedu monde de boxe, en sont lesreprésentants. Mais, dans lemonde amateur aussi, les clubsfont preuve d’un grand dyna-misme. En témoignent lesrécentes prouesses des seniors duReims métropole volley et dustade de rugby de Reims, res-pectivement passés en Nationale 2,et champions d’Ile-de-France. Auxjeunes de prendre exemple surleurs glorieux aînés... ●

Quel premier bilan peut-on faire deReims 2020 ?Le projet a débuté en 2009. Durant la phasede diagnostic, nous avons essayé de nousouvrir au maximum à la population, au tra-vers des conseils de quartier, et des réunionsthématiques avec des experts. Les jeunesRémois n’ont malheureusement pas été trèsprésents. Une telle réflexion sur l’avenir leursemble sans doute trop éloignée de leurspréoccupations.

Quelles initiatives avez-vous dŽveloppŽˆ leur Žgard ?Nous avons travaillé sur le pôle urbain del’innovation, qui concernera le futurcampus Croix-Rouge, étendu jusqu’àBezannes. Il devrait regrouper tous les éta-blissements d’enseignement supérieur, pourdevenir un important quartier de la créa-tion. Pour aller plus loin, il constituera éga-lement un pôle d’innovation, en y installantde nouveaux équipements, des sièges

sociaux, des laboratoires et des pépinièresd’entreprises.Quelles sont les prochaines ŽchŽances?Nous avons établi un groupe de travail avecl’université, qui œuvre à sa mise en place.Nous sommes en phase pré-opérationnelle.En janvier, le président de l’université aannoncé que l’ensemble du projet serait réa-lisé à l’horizon 2020 et qu’il devrait coûterprès de 300 millions d’euros. ●

PROPOS RECUEILLIS PAR CLOTHILDE RIOTTE

REIMS 2020 : TRANSFORMER LA VILLE EN PïLE DÕINNOVATION

Sous le nom de Reims 2020, se cache un projet urbain ambitieux, proposé par la maire (PS) Adeline Hazan. Son ambition ? Améliorer la qualité de vie des habitants et renforcer l’attraction de la ville. Rencontre avec Serge Pugeault, adjoint au maire chargé du développement économique, des grands projets et de la culture.

FLANERIE La couléeverte accueillecyclistes, coureurs et promeneurs, à deux pas du centre-ville.

ENGOUEMENTDe nombreux Rémoissoutiennent le clubdans son combatpour le maintien en Ligue 1.

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