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DOSSIER DE PRESSE 3 > 13 MAI 2017 22 e édition

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DOSSIER DE PRESSE

3 > 13 MAI 2017

22e édition

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JAZZ IN ARLES 2017 - 22e édition

Incontournable rendez-vous du printemps, Jazz in Arles, pour sa 22e édition, s’associe à la célébration, cette année, des 100 ans du jazz enregistré. C’est le 26 février 1917 que l’Original Dixieland Jazz Band, orchestre de La Nouvelle-Orléans, a gravé le premier témoignage d’une toute nouvelle musique.

Centenaire et aujourd’hui riche de mille facettes, le jazz, négligé mais toujours bien vivant, continue de nous offrir de bien belles pages d’émotion musicale. Nous vous en proposons quelques-unes, à savoir, un jazz de chambre et des projets intimistes qui se prêtent parfaitement au formidable écrin acoustique que constitue la chapelle du Méjan.

Avec des musiciens et des musiciennes venus de tous les horizons, une attention particulière est portée à la jeune génération et à des artistes convaincus de trouver dans cette musique le champ nécessaire à leur liberté d’expression. Nous les invitons à prendre la parole car, comme l’écrit Asli Erdogan “la liberté est un mot qui refuse de se taire”.

Voici donc dix jours d’une programmation à la découverte de tous les possibles du jazz, et destinée à tous les publics : sonorités traditionnelles (harpe celtique et accordéon) du duo Le Bénéfice du Doute, relecture moderne du passé du jazz par le groupe Post K (sélection de l’opération Jazz Migration), magnifique alliance trompette/voix du merveilleux quartet d’Airelle Besson, excitantes et dynamiques improvisations du trio américain de la pianiste Sylvie Courvoisier, délicatesse fragile, charme fascinant et poétique du trio Oliva/Abbuehl/Hegg-Lunde, inventivité sans limites du groupe La Scala, créativité virtuose d’Élodie Pasquier et, enfin, pour conclure, les lumineuses et envoûtantes mélodies du trompettiste Avishai Cohen.

Autant de concerts et d’exceptionnelles rencontres avec la beauté de la musique, que vous aurez à cœur, libres et curieux, de venir partager avec nous, en toute convivialité, du 3 au 13 mai 2017.

Nathalie Basson & Jean-Paul Ricard

ÉDITO

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PROGRAMME

Mercredi 3 mai à 18 heures, Médiathèque d’Arlesconcert gratuit

LE BÉNÉFICE DU DOUTETimothée LE NET, accordéon diatonique, accordina / Mael LHOPITEAU, harpe celtique

Jeudi 4 mai à 18 h 30, Chapelle du Méjanconcert-apéro gratuit

POST K (JAZZ MIGRATION 2016)

Jean DOUSTEYSSIER, clarinette, clarinette basse / Benjamin DOUSTEYSSIER, saxophone alto et ténor Matthieu NAULLEAU, piano / Elie DURIS, batterie

Mardi 9 mai à 20 h 30, Chapelle du MéjanAirelle BESSON Quartet - radio oneAirelle BESSON, trompette / Lynn CASSIERS, voix Benjamin MOUSSAY, contrebasse / Jonas BURGWINKEL, batterie

Mercredi 10 mai à 20 h 30, Chapelle du MéjanSylvie COURVOISIER Trio Sylvie COURVOISIER, piano / Drew GRESS, contrebasse / Kenny WOLLESEN, batterie

Jeudi 11 mai à 20 h 30, Chapelle du MéjanTrio OLIVA / ABBUEHL / HEGG-LUNDE - princessSusanne Abbuehl, piano / Stéphan Oliva, violon / Oyvind Hegg-Lunde, contrebasse

Vendredi 12 mai à 20 h 30, Chapelle du MéjanLA SCALAThéo CECCALDI, violon, alto / Valentin CECCALDI, violoncelle Roberto NEGRO, piano / Adrien CHENNEBAULT, batterie

*DUO LUAJean-Marie MACHADO, piano / Didier ITHURSARRY, accordéon

Samedi 13 mai à 20 h 30, Chapelle du MéjanÉlodie PASQUIER, clarinette solo

*Avishai COHEN Quartet Avishai COHEN, trompette / Yonathan AVISHAI, piano Yoni ZELNIK, contrebasse / Nasheet WAITS, batterie

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Mercredi 3 mai18 heuresMédiathèque d’Arles

concert gratuitSéance scolaire : jeudi 12 mai, à 10 heures.

LE BÉNÉFICE DU DOUTETimothée LE NET

accordéon diatonique, accordina

Mael LHOPITEAU harpe celtique

Timothée le Net entame son apprentissage de l’accordéon dès cinq ans. Désireux d’éprouver sa curiosité pour d’autres instruments, il s’adonne à la contrebasse sous la houlette de Mickael Seznec jusqu’en 2005.

Mais dès lors, il décide de se concentrer sur l’accordéon. Il prend des cours de “musiques et d’harmonies” avec Ronan Pellen et s’intéresse à l’improvisation libre au conservatoire. C’est le moment des essais, rencontres et formations multiples puis la création du groupe Ruzbek – Musique des Balkans. En 2011, il crée avec le harpiste Mael Lhopiteau le duo Le bénéfice du doute auquel s’ajoute fréquemment le peintre et illustrateur Stéphane Cattaneo. Très investi dans la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, il joue aussi sur la ZAD à différentes reprises.

Timothée Le Net, accordéoniste et Mael Lhopiteau, harpiste, tous deux puissamment enracinés en Bretagne, ont pas mal bourlingué avant de créer ensemble en 2011 un duo plein de leurs rêves, de leurs regards sur le monde et leurs interrogations : Le bénéfice du doute.

Leur premier album est constitué de morceaux originaux en une suite empreinte de lieux proches, de terres idéales, de voyages aussi.

“La musique de Timothée Le Net et Mael Lhopiteau, avec l’unité des plus beaux duos de musique, célèbre en constance paisible un pays fait des sons des bourgeons, de la sève et des gemmes, un pays d’ombre chavirée, de pluie tranquille, de lumière déliée et de questions lucides, de doutes bienveillants. Un pays dont chacun peut rêver.” Jean Rochard

Mael Lhopiteau est né à Quimper où il commence dès sept ans l’apprentissage de la harpe celtique d’abord auprès de son père, facteur de harpes, puis au sein du conservatoire de la ville. Il remporte plusieurs prix et distinctions, ce qui l’encourage à poursuivre dans la voie qu’il a choisi, étant baigné dedans depuis sa naissance, celle des musiques traditionnelles de son pays et d’ailleurs.

Il évolue aujourd’hui au sein de diverses formations, soit acoustiques soit électriques. Son sens de la rythmique et de l’harmonie ainsi que son écoute et sa créativité font de lui l’un des plus talentueux harpistes de sa génération.

©Leon Philibien

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Jeudi 4 mai18 h 30Chapelle du Méjan

concert-apéroEntrée libre

POST KJean DOUSTEYSSIER, clarinettes

Benjamin DOUSTEYSSIER, saxophone alto & ténor

Matthieu NAULLEAU, piano

Elie DURIS, batterie

Savante et joyeuse, moderne et dansante, la musique du quartet est une tempête euphorisante qui renverse les genres, bouscule les codes, avec un seul mot d’ordre : le plaisir !

À l’instar du cinéma de genre post-apocalyptique, Post K propose une lecture du jazz de la Nouvelle-Orléans après le passage de l’ouragan Katrina. Appartenant à la nouvelle génération de musiciens de jazz, aussi brillants qu’éclectiques, Jean Dousteyssier, son frère Benjamin Dousteyssier, Matthieu Naulleau et Elie Duris interprètent le répertoire des années 1920-1930, notamment celui des pianistes de “stride” (Art Tatum, Fats Waller, Earl Hines…) dont ils tirent des particularités de jeu comme la vélocité, les cassures mélodiques et les prises de risques rythmiques, qu’ils appliquent avec un regard contemporain dans l’écriture comme dans l’improvisation.

Soucieux de conserver l’histoire de cette musique mais également largement influencé par le free jazz des années 1960-1970 ou par la musique improvisée européenne des vingt dernières années, Post K invite à une musique populaire dense et déstructurée, dans des formats courts, à l’image des premiers enregistrements de jazz.

Originellement conçu sous la forme d’un duo qui s’est produit notamment à Jazz in Marciac, Post K s’est enrichi en 2013 de deux nouveaux musiciens décoiffants avec Benjamin Dousteyssier et Elie Duris.

“À l’approche du centenaire de la naissance du jazz enregistré, Jean Dousteyssier et ses compagnons frappent fort avec leur relecture décoiffante du répertoire de La Nouvelle Orléans, du Harlem Stride et des débuts de swing. C’est subversif autant que respectueux, inventif autant que virtuose, et cela dégage une joie de jouer qui se transforme en joie d’entendre.” Vincent Cotro, Jazz Magazine

©Olivier Hoffschir

Jazz Migration

En 2002, l’AFIJMA, aujourd’hui AJC (Association Jazzé Croisé), crée le dispositif Jazz Migration.

Pour s’adapter aux nouvelles logiques et réalités du secteur de jazz, l’AJC et ses partenaires ont repensé l’ensemble de ce dispositif, en s’appuyant sur quinze années d’expérience et en conservant les acquis positifs du premier volet.

C’est ainsi qu’aux missions premières, toujours aussi urgentes que sont le repérage de l’émergence et la circulation des artistes, viennent s’ajouter deux volets essentiels consistant en un parcours de professionnalisation ainsi qu’un accompagnement artistique, faisant de Jazz Migration un parcours professionnalisant sur deux ans.

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Mardi 9 mai20 h 30

Chapelle du Méjan

AIRELLE BESSON QUARTET – RADIO ONEAirelle BESSON, trompette

Lynn CASSIERS, voixBenjamin MOUSSAY, piano, clavier, Fender

Jonas BURGWINKEL, batterie

“Comment ne pas être séduit par le son de Besson ? Un son qui sait se faire frisson, souffle coloré d’émotion douce. Mais aussi sonorité ronde et pleine, parfaitement timbrée, chaudement cuivrée avec ses reflets mordorés.” Pascal Anquetil Jazz Magazine

©Hugues Lawson

Magnifiquement entourée de la chanteuse Lynn Cassiers, du pianiste Benjamin Moussay et du batteur Jonas Burgwinkel, Airelle Besson nous offre une musique aux couleurs contrastées, tantôt ouatées, feutrées et mélodiques, tantôt énergiques, organiques et rythmiques. Lynn Cassiers tient ici une place centrale, entre morceaux chantés en anglais et pièces utilisant la voix comme un instrument. Son souffle croise celui de la trompette pour créer des contrastes poétiques et donner à entendre des plages aériennes méditatives autant que des ritournelles pêchues et entêtantes.

Née à Anvers, Lynn Cassiers y étudie avant d’intégrer le Conservatoire royal de La Haye. Elle devient rapidement lauréate de nombreux concours. Chanteuse de jazz, elle aime mêler sa voix à des sonorités électroniques. Elle s’est produit entre autres avec Riccardo Luppi, Nelson Veras, Alexandra Grimal, Bruno Da Silva, Leon Parker...

À 41 ans, Benjamin Moussay est un pianiste et compositeur singulier, qui s’est forgé une personnalité unique sur la scène du jazz actuel. Après une formation en piano classique, il s’est tourné vers le jazz. Ses expériences musicales avec Louis Sclavis, Marc Ducret ou Daniel Humair ont contribué à fonder son style et sa technique.

Par son jeu unique et innovant, Jonas Burgwinkel est un batteur demandé à l’international. Formé à Cologne, Boston et Maastricht, il joue désor-mais avec les grands noms du jazz comme : John Scofield, Chris Potter, Uri Caine, Dave Liebman, Lee Konitz ou John Taylor. Il est particulière-ment impliqué dans sa collaboration au sein du Trio Pablo Held.

Trompettiste brillante et passionnée, compositrice et chef d’orchestre, Airelle Besson est désormais une musicienne incontournable de la scène jazz française. Acclamée pour son lumineux duo avec le guitariste Nelson Veras, récompensée du prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz et élue Révélation de l’année aux Victoires du Jazz, Airelle Besson nous présente aujourd’hui son quartette “Radio One”, projet longuement mûri et certainement le plus personnel.

©JB Millot DR©Jassepoes

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Mercredi 10 mai20 h 30Chapelle du Méjan

SYLVIE COURVOISIER TRIOSylvie COURVOISIER, piano

Drew GRESS, contrebasse

Kenny WOLLESEN, batterie

Batteur très actif, Kenny Wollesen a enregistré plus de trente morceaux dans les années 1990. Il est depuis reconnu comme musicien de grand talent, d’une extraordinaire polyvalence et ingéniosité. Il a collaboré avec des musiciens de styles très différents, de Tom Waits à Sean Lennon ou Ron Sexsmith. Membre cofondateur du New Klezmer Trio, Kenny Wollesen est aussi présent sur de nombreux enregistrements de musiciens jazz avant-gardistes, et a participé à une tournée avec Bill Frisell et Myra Melford.

Accompagnée de deux monstres sacrés de la scène downtown new-yorkaise, le contrebassiste Drew Gress et le batteur Kenny Wollesen, extraordinaires de complicité et de fluidité organique, Sylvie Courvoisier nous dévoile une nouvelle facette de son œuvre, définitivement à part.

“À la fois poétique, mystérieuse et d’une grande intensité physique cette musique reflète de façon magistrale l’univers musical décidément pas comme les autres de Sylvie Courvoisier.”

Stéphane Ollivier Jazz Magazine

“Sylvie Courvoisier figure parmi les pianistes les plus créatifs de la scène new-yorkaise, combinant une technique remarquable à une ouverture esthétique embrassant la musique classique, le jazz, l’improvisation et bien plus.

Propulsé par une section rythmique énergique, ce trio s’impose comme une combinaison parfaite d’improvisation et de composition. Un projet essentiel qui met en valeur un nouveau monde musical passionnant.”

John Zorn

Active depuis le milieu des années 1990, Sylvie Courvoisier a su s’imposer comme une pianiste incontournable de la scène internationale (en témoignent ses collaborations avec John Zorn, Mark Feldman, Yusef Lateef, Ikue Mori et bien d’autres), mais aussi et surtout comme une voix singulière dans le monde bien peuplé des pianistes de jazz. Adepte d’un piano tout à la fois pulsionnel, gestuel et cérébral, elle franchit aujourd’hui une nouvelle étape en se présentant pour la première fois dans la configuration archétypale du trio piano-basse-batterie.

Contrebassiste et compositeur new-yorkais, Drew Gress joue principalement avec des artistes de l’avant-garde de la musique improvisée. À la fin des années 1980, il a cofondé le quatuor Joint Venture avec qui il a enregistré trois albums. Il a ensuite tourné en Europe, en Asie et en Amérique, notamment avec le trio Paraphrase. Drew Gress a joué entre autres avec : Mose Allison, Zoot Sims, Cab Calloway, et Marc Copland, avec qui il collabore encore aujourd’hui. Fameux contrebassiste, Drew Gress a également été récompensé pour ces compositions par de nombreux prix.

©Caroline Mardok

©Caroline Mardok

©Caroline Mardok

DR

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Jeudi 11 mai20 h 30

Chapelle du Méjan

TRIO OLIVA / ABBUEHL / HEGG-LUNDE – PRINCESS

Susanne ABBUEHL, voix

Stéphan OLIVA, piano

Øyvind HEGG-LUNDE, batterie, percussions

Compositrice et chanteuse suisse d’origine néerlandaise, Susanne Abbuehl grandit dans une famille de mélomanes. Un premier contact avec la harpe à cinq ans et le clavecin à sept ans l’orientent vers la composition de chansons dans un langage qui lui est propre. Elle développe un certain goût pour la musique baroque. Après des études à Los Angeles puis aux conservatoires de La Haye, de Bâle et de Lucerne, elle s’installe à Amsterdam où elle suit les cours de chant classique indien et les leçons du compositeur Diderik Wagenaar. Ces albums, notamment April, Compass et The Gift obtiennent les louanges de la critique jazz internationale.

©Maxim François

“Un genre de beauté qui sem-blait disparu. Une voix sensuelle et éthérée, concrète comme une peau ou une chevelure, abs-traite comme le bleu d’un re-gard, tendre comme l’adagio du Concerto en sol de Ravel, com-ment est-ce possible ?”

Michel Contat Télérama

Duo formé il y a une dizaine d’années autour de leurs morceaux préférés, Stéphan Oliva et Susanne Abbuehl reviennent sur scène accompagnés du fabuleux batteur norvégien Oyvind Hegg-Lunde avec un projet autour de Jimmy Giuffre, Don Cherry, Sun Ra… Leur complicité est une évidence, et dès que leurs premières notes se mêlent, ils nous plongent dans une musique d’une grande profondeur et d’une intense émotion. Une leçon d’humilité et de maturité, un manifeste de liberté musicale.

©Cécile Matthieu

“Apparu sur la scène du jazz au début des années 1990, après une formation classique, Stéphan Oliva s’intègre d’emblée à un groupe informel d’instrumentistes de sa génération qu’animent les mêmes aspirations esthétiques. Ils deviendront vite les espoirs du jazz hexagonal et restent aujourd’hui des références au niveau européen. Mais Stéphan Oliva n’est pas un musicien de clan ni de caste : il suit une voie singulière, marquée par ses fidélités et ses rencontres. Evans, Paul Auster, Brahms, Berg, Bernard Hermann, Giacinto Scelsi, G.W. Pabst… constituent pour lui un panthéon vivace, source d’inspiration plutôt qu’objet de dévotion compassée.” Thierry Quénum

Batteur et compositeur norvégien, Øyvind Hegg-Lunde a étudié le jazz et la musique improvisée à Gothembourg. Il participe à de nombreux projets, entre avec Arve Henriksen, The Megaphonic Thrift... Il a fait des tournées en Scandinavie, mais aussi dans le reste de l’Europe, en Amérique, en Afrique. Il entreprend plusieurs collaborations avec des artistes d’autres disciplines : dan-seurs, poètes, comédiens, performers...

©Pia Neuenschwander

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LA SCALAThéo CECCALDI, violon, alto / Valentin CECCALDI, violoncelle

Roberto NEGRO, piano / Adrien CHENNEBAULT, batterie

Duo LUA

Vendredi 12 mai20 h 30

Chapelle du Méjan

“L’humour est omniprésent dans cette façon de traverser le XXe siècle par le chas d’une aiguille, en y pénétrant par la face écrite pour en ressortir par son envers improvisé.”

Franpi Barriaux, Citizen Jazz

L’opéra de Milan : voilà à quoi l’on pense en découvrant le nom de ce groupe. Bien sûr, toute référence au temple italien de l’art lyrique sera exclue ici. Scala signifie “échelle” en italien, et renvoie à l’idée que l’on passe d’un degré à l’autre, montant et descendant les degrés expressifs, idiomatiques, stylistiques, instrumentaux ou encore ceux de l’humour et du sérieux (entre autres). La formation se compose de quatre musiciens issus de cette génération de trentenaires parmi les plus créatifs qui se produisent sur l’Hexagone, capables de tout jouer.Bardés de diplômes, forts d’une expérience déjà grande, admirés de la critique, ils exècrent les murs-frontières, les cases dans lesquelles on voudrait les ranger, ils explosent le cadre. Ils se plaisent à faire feu de tout bois, de Bach au free jazz le plus expressionniste, de la musique dite ethnique à celles que l’on dit actuelles. Le tout pour produire quelque chose d’incandescent, profond, drôle, puissant, embrasé. Unique.

Alors que, globe-trotter impénitent et nourri de ses racines musicales multiples, Jean-Marie Machado nous a habitué à visiter tous les méandres de sa riche mémoire, voilà qu’il trouve en l’accordéoniste basque, Didier Ithursarry, l’alter-égo idéal pour un dialogue des cimes. Tout du long, portée par un souffle lyrique et passionné qui ne retombe jamais, la musique s’impose et nous touche au fil d’originales compositions fortes des émotions les plus vives. Pour un dialogue à hauteur d’hommes, dense et profond, enrichissant à l’esprit comme au cœur, body and soul. Esquissée au sein du grand ensemble Danzas, la complicité entre Jean-Marie Machado et Didier Ithursarry trouve ici son plus bel aboutissement, celui de l’expression duelle et du partage le plus exigeant. Sous le regard attendri… de la lune.Musicien de mémoire et de création, de formation classique et habité par l’esprit de l’improvisation, créateur solitaire et avide de rencontres, Jean-Marie Machado est un artiste complexe, pluriel et insatiable, en perpétuelle quête de sens. Artisan discret, Didier Ithursarry a su s’imposer dans le paysage musical hexagonal comme un instrumentiste reconnu. Il multiplie les expériences, dans différentes formations de jazz mais aussi de variété, avec des danseurs et comédiens...

“La complicité entre Machado et Ithursarry est étonnante. Les deux musiciens jouent comme s’ils se connaissaient depuis très longtemps, et en même temps comme s’ils venaient de se rencontrer la veille. Il y a de la télépathie et de la fraîcheur dans leurs échanges.Si leur duo fait la part belle au lyrisme, les deux musiciens semblent décidés à ne pas laisser celui-ci se refermer sur eux. Du coup, ils s’évadent. ”

Jean-François Mondot, Jazz MagazineDR

*** DUO LUA

Jean-Marie MACHADO, piano / Didier ITHURSARRY, accordéon

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La SCALA

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Samedi 13 mai20 h 30

Chapelle du Méjan

Élodie PASQUIER, clarinette solo***

AVISHAI COHEN QUARTET Avishai COHEN, trompette

Yonathan AVISHAI, piano

Yoni ZELNIK, contrebasse

Nasheet WAITS, batterie

Élodie PASQUIER

©Jean-Baptiste Millot

Ce qu’Élodie Pasquier dessine à grand renfort de vifs remous et de grandes cas-cades, c’est un petit espace où la musique ne cache pas son intention de crever les cœurs. Seule avec des clarinettes qui ne savent jouer qu’une note à la fois, et un souffle solaire... Élodie Pasquier est actuellement compositrice et leader de Mona, qui sort son premier album en mars 2017 sous le label Laborie Jazz.

Avishai COHEN Quartet“Cohen est un musicien de jazz multiculturel, dans la lignée de Miles Davis. Comme lui, il peut faire de la trompette le moyen d’expression des cris humains les plus poignants.” Ben Ratliff The New York Times

Originaire de Tel Aviv, Avishai Cohen s’est installé à New York depuis plus d’une décennie. Hyper actif, il se fait rapidement une place parmi les meil-leurs solistes américains. Il intègre le SF Jazz Collective, et pose sa trompette sur de nombreux albums de pointures du jazz pour finalement former deux groupes, Triveni et le 3 Cohens Sextet. Avec Triveni, il a sorti en 2015, un troisième album Dark Nights accompagné de Nasheet Wait et Omera Avital. Son premier album pour le label ECM, Into the Silence, se compose de mélo-dies qu’Avishai Cohen a composées six mois après le décès de son père. C’est donc du silence de l’absence dont il s’agira, un silence incarné, vécu au plus intime, qui n’exclut pas la révolte vivace, l’énergie vitale, bien au contraire.

“De la douceur extrême des énoncés à la clarinette-basse aux déchaînements rythmés qui ne manquent pas de s’ensuivre, une musique de “chambre” en tout cas, variée, pleine de surprises et de mélodies vivaces.” Jazz Magazine

Quatre années consécutives, Avishai Cohen a été désigné “Rising Star” dans la catégorie “trompettiste” par les critiques de DownBeat, la revue de jazz américaine de référence.

Natif de New-York, Nasheet Waits marque un in-térêt très jeune pour jouer de la batterie, encou-ragé par son père, percussionniste légendaire, Frederick Waits. Nasheet Waits a joué avec entre autres : Andrew Hill, Fred Hersch, Antonio Hart Waits, David Murray, Peter Brötzmann...

Contrebassiste né en 1975 à Haïfa en Israël, Yoni Zelnik commence à jouer de la basse élec-trique pendant son adolescence. Il étu-

die ensuite le jazz et la contrebasse à l’aca-démie de musique de Jérusalem et avant de s’installer à Paris. Il a participé à une soixantaine de disques sous les noms de Youn Sun Nah, Géraldine Laurent, Yona-than Avishai, Sophie Alour, Laurent Coq...

Découvert auprès d’Omer Avital, le pianiste Yonathan Avishai est sans conteste l’une des voix les plus originales de sa génération. Paru récemment, son dernier album en quintet The Parade a bénéficié d’un accueil extrêmement chaleureux par les médias et le public.

©Caterina Di Perri

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Tarifs :20 € : plein tarif

16 € : tarif réduit (adhérent Méjan & AJMI)

7 € : tarif étudiant ou demandeur d’emploi

Concert du 13 mai : 20 € tarif unique

PASS Jazz in Arles : 50 €

Contact presse :Camille Gibily

[email protected] / Tél : 04 90 49 56 78

www.lemejan.com

Informations et réservations :Association du Méjan - BP 90038 - 13633 Arles cedex

[email protected] / Tél : 04 90 49 56 78

M deGourgonnnier

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JAZZ IN ARLES22e édition