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N°61 - Mars 2010 La Division Laboratoires (ex-CRD) Les premières découvertes d’hydrocarbures de 2010 24 février Poursuivre le développement et la croissance

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N°61 - Mars 2010

La DivisionLaboratoires (ex-CRD)

Les premières découvertes d’hydrocarbures

de 2010

24févrierPoursuivre le développement et la croissance

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2010

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Sommaire N° 61 / Mars 2010

Sonatrach la Revue est une publication de l’Entreprise SONATRACH éditée par la Direction Communication et Stratégie d’Image.Dépôt légal : 822-2008ISSN : 1111-1070Conception et Réalisation : PC.comLes textes publiés ne représentent pas nécessairement les positions officielles de Sonatrach. Toute reproduction d’articles ou de photos doit être soumise à une autorisation.Sonatrach : Djenane El Malik, Hydra, Alger, AlgérieTél. : (213) 21 54 62 50Fax : (213) 21 54 77 00Site Web : www.sonatrach-dz.comE-mail : [email protected]

D o s s i e rP.38 La Division Laboratoires (Ex-CRD) : Des

laboratoires de pointe et des ressources humaines de haut niveau

R e p o r t a g eP.50 Reportage dans les régions pétrolières de

Sonatrach : Les défis de Gassi Touil

F o c u s P.4 2ème Appel d’offres d’ALNAFT : Signature des contrats d’attribution de trois périmètres de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures Ses capitaux seront répartis entre Sonatrach et les sociétés égyptiennes EGAS et EGPC : « Selene Petroleum » en voie de création 9ème Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) à Doha : M. Khelil élu Président du FPEG Classement 2010 des « Top 500 meilleures entreprises africaines » : Sonatrach maintient sa position de 1ère entreprise africaine Trois nouvelles découvertes d’hydrocarbures dans les bassins de Berkine et Oued Mya

H S E P.69 Plan de Management des déchets : Amélioration continue des performances HSE

E n v i r o n n e m e n t P.71 Sommet de Copenhague sur le climat : Les pays en voie de développement montent au créneau

M a g a z i n e P.75 Réception en l’honneur des sections Handball et Judo du Groupement Sportif des Pétroliers

F i l i a l e s P.59 Inauguration des deux centres de maintenance et d’exploitation : Tassili Airlines, une compagnie nationale à part entière Dessalement de l’eau de mer : Objectif : 15 stationsopérationnelles d’ici 2012 6ème Conférence Formation dans le secteur de l’Energie et des Mines : 6ème Conférence Formation dans le secteur de l’Energie et des Mines L’IAP inaugure sa nouvelle résidence : Une formation à la carte et des infrastructures modernes

V i e d e l ’ E n t r e p r i s e P.33 Journée internationale de la femme à Sonatrach : « A compétences égales, chances égales » Des primes pour les ingénieurs de l’exploration : Les meilleurs contributeurs encouragés Travailleurs bénéficiaires d’une IZCV non cotisable à la sécurité sociale : Institution d’une IndemnitéWorkshop sur l’homogénéisation de la nomenclature stratigraphique : ‘‘Enjeux de cohérence’’ Rencontre des correspondants Reporting de Sonatrach: Présentation des axes d’amélioration du Processus de Reporting Projet Medgaz : La réception du gazoduc Medgaz prévue en juin 2010

E v é n e m e n t P.26 Conférence sur les « perspectives et défis de l’exploration dans le Nord de l’Algérie » Journées d’études sur les rapports de clôture d’affaires : Les Projets complétés, une source inépuisable de connaissances

2 4 F é v r i e r P.10 Festivités du 24 février : Un hommage appuyé aux travailleurs de Sonatrach Allocution de M. Abdehafidh Feghouli, P-DG de Sonatrach par intérim Cérémonie de remise de prix et de médailles et visite d’unités de production Concours « Masraf Boubekeur » : Les cinq lauréats récompensés Les lauréats du Concours « Masraf Boubekeur » pour l’année 2009

Focus

24 Févr ier

Doss ier

Reportage

Env i r onnement

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Signature des contrats d’attri bution de trois périmètres de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures

2ème Appel d’offres d’ALNAFT

Trois contrats d’exploration et d’exploitation ont été signés, le 17 Janvier 2010, entre

l’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), Sonatrach et plusieurs compagnies internationales. Les contrats, qui ont été signés en présence du Ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, ont concerné les périmètres

octroyés lors de la cérémonie d’ouverture publique des plis du deuxième appel à la concurrence pour l’attribution de contrats de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures, tenue le 20 décembre 2009 à Alger. Le premier contrat, qui porte sur la cession par Sonatrach du périmètre de l’Ahnet, a été signé avec le consortium composé du français

Total et de la compagnie portugaise Partex. L’investissement attendu dans un premier temps serait situé entre 1,5 et 2 milliards de dollars. Le projet est déjà prêt à être développé et le plan devra être présenté dans une année. Le deuxième contrat, qui porte sur le périmètre de Hassi Berkaiz, a été signé avec un consortium composé des compagnies thaïlandaise

Wilayas : Adrar et TamanrassetBassin : Ahnet / GouraraContrat : Ahnet - Recherche et exploitationBloCs : 337b, 338b, 339a2, 339b, 340a, 341a2 & 341bsuperfiCie nette : 17 357,90 km2

Date De signature Du Contrat : 18/09/2006 (Sonatrach seule)Durée De la phase De reCherChe : 03+02+02 ans Les travaux d’explorations ont débuté en 1954 11 Découvertes et 11 Leads & ProspectsprinCipales DéCouvertes : Bahar El Hamar (BH), Guaret El Gueffoul (GF) et Complexe En Bazzene(BZ)Le projet sera développé en deux phases :phase 1 : Par la mise en production des gisements de BH, GF et BZphase 2 : Finalisation des travaux d’exploration sur les champs restants Berga (BG), Dj Mouhaidrine (MH), MKRN, TIT, Oued Djaret ( DT) , Tirechoumine (TC), TCN, MG, SMH) pour le maintien du plateau de production (Signature contrat avec TOTAL : 17 Janvier 2010first gaz : Juin 2015.

Ahnet se trouve à 600 km au Sud de Hassi R’mel. Il a été exploré depuis 1953. Les découvertes ont mis en évidence l’existence de gaz dans le Dévonien et l’Ordovicien.

PTTEP et chinoise CNOOC. L’investissement serait situé entre 110 et 130 millions de dollars pour les premiers travaux programmés. Le troisième contrat, qui porte sur le périmètre du sud-est Illizi, a été signé avec le consortium composé des compagnies espagnole Repsol, française GDF et italienne ENEL. L’investissement serait situé entre 60 et 70 millions de dollars pour les

premiers travaux programmés. Au total, 6 compagnies pétrolières sur un total de 81 pré-qualifiées ont soumissionné pour cet appel d’offres, lancé fin juin 2009 et qui portait sur une dizaine de périmètres. Les sept (7) périmètres qui n’ont pas été attribués sont Oudoume et Gara Tesselit/Ouest Ohanet (bassin d’Illizi), Touggourt, Bir Romane (Amguid Messaoud),

Timissit Ouest et El Aricha El Tahtania (Berkine) ainsi que Reggane Djebel Hirane (Reggane). Pour rappel, ALNAFT avait lancé en 2008 son premier appel d’offres conformément aux nouvelles dispositions de la loi 05-07 relative aux hydrocarbures et qui s’est soldé par l’attribution de 4 périmètres sur un ensemble de 16 proposés.

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« Selene Petroleum » en voie de création

Ses capitaux seront répartis entre Sonatrach et les sociétés égyptiennes EGAS et EGPC

Histoire

Le couple Juba II - Cléopâtre Séléné

Juba ll fut un roi berbère de la Maurétanie (à partir de l’actuel Maroc jusqu’à l’actuelle

Tunisie). Fils de Juba Ier, né vers 52 av. J.C et mort vers 23 a.p. JC, il régna sous la tutelle romaine à partir de sa capitale Caeserea (Césarée, aujourd’hui Cherchell au centre Nord de l’Algérie).En 19 av j c, il épousa Cléopâtre Séléné, fille de Cléopâtre et de Marc Antoine, qui fut élevée avec son frère jumeau Alexandre Hélios par Octavie. Cléopâtre Séléné fut couronnée à son tour en raison de son ascendance maternelle et fut officiellement associée au pouvoir sans qu’il y ait toutefois partage territorial d’autorité. Le couple régna comme roi et reine de Numidie. Très connu des Grecs et des Romains en tant que savant, artiste, homme de lettres, auteur de plusieurs traités sur les lettres, la peinture, le théâtre, l’histoire, la géographie et la médecine, Juba Il fut à l’origine de la découverte de l’euphorbe et son traité sur cette plante inspira, plus tard, plusieurs médecins grecs. Ses manuscrits furent autant de références pour plusieurs historiens grecs, tels que Tite-Live, Alexandre de Milet, Diodore de Sicile. Pline l’Ancien. Les Grecs lui érigèrent une statue auprès de la bibliothèque du gymnase de Ptolémée à Pausanias. Son règne fut marqué par son sens de la démocratie et l’attention qu’il eut pour son peuple. Son fils et successeur Ptolémée de Maurétanie poursuivit en partie la politique de son père.

L’Egypte et l’Algérie vont lancer une co-entreprise dans l’exploration et

la production de pétrole, a annoncé le 4 décembre 2009 au Caire, le ministre de l’Energie & des Mines, M. Chakib Khelil. A la veille du démarrage des travaux de la 83e réunion des ministres de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), tenue le 5 décembre 2009 dans la capitale égyptienne, M. Khelil a déclaré : «J’espère que nous allons signer un accord pour lancer une co-entreprise dans l’exploration et la production pétrolière, en Egypte et en Algérie et dans d’autres pays». L’entreprise s’appellera «Selene Petroleum, du nom de la fille de Cléopâtre qui épousa Juba II, le roi d’Algérie», a-t-il encore indiqué. Les capitaux seront répartis à parts égales entre l’Egypte et l’Algérie, qui investiront à travers les sociétés algérienne Sonatrach et égyptiennes EGAS et EGPC. A cet effet, la délégation algérienne, composée de responsables du ministère de l’Energie et des mines et de cadres du groupe Sonatrach, s’est entretenue au Caire avec des responsables du ministère égyptien du Pétrole et des représentants des sociétés pétrolières sur l’investissement dans les deux pays dans le

domaine des hydrocarbures. Les discussions ont porté notamment sur l’accord qui sera signé à l’issue de cette visite entre Sonatrach et les deux sociétés égyptiennes EGAS et EGPC pour la création d’une société d’exploration et de production pétrolière sous le nom de «Selene Petroleum». Les capitaux de cette société mixte appelée à activer en Algérie et en Egypte et en dehors de ces deux pays, seront répartis à parts égales (50% pour Sonatrach et 50% pour le deux sociétés égyptiennes). A l’occasion, les deux parties ont évoqué l’organisation de cette société dont la présidence sera alternativement assurée par les deux pays ainsi que le volume et la politique d’investissement pour les cinq prochaines années. Par ailleurs, les deux parties ont examiné la possibilité de réaliser d’autres projets notamment dans le domaine du gaz. L’Egypte reste un client important de l’Algérie qui lui fournit 1 million de tonnes de gaz de pétrole liquéfié. Pour rappel, la visite officielle de deux jours en Egypte du ministre de l’Energie et des mines intervient à l’issue de sa participation à la 83ème réunion des ministres de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), tenue le 05 décembre 2009 au Caire.

Ils ont dItChristophe de Margerie, Directeur Général et Président du Comité Exécutif de Total

« Total en Algérie, c’est une vieille aventure, et cela ne nous donne probablement pas plus de droits, mais certainement davantage de devoirs. Nous avons la chance d’opérer et manager le projet du gisement de gaz d’Ahnet en association avec Sonatrach et nos anciens, très anciens, partenaires au Moyen-Orient de Partex. Voilà une nouvelle opportunité pour démontrer que lorsqu’on travaille ensemble, on est meilleur. Nous sommes sur un champ qui est un grand défi et qui contient certainement beaucoup de réserves, mais même les réserves sont de plus en plus difficiles à « sortir » et c’est notre rôle que de contribuer à l’approvisionnement du marché mondial et surtout, à un moment où l’on parle beaucoup d’énergie verte, il ne faut pas oublier que ce sont les énergies fossiles qui restent prioritaires. Nous sommes très fiers d’être à nouveau présents auprès de nos partenaires traditionnels pour faire de ce projet, je pense, un gros succès. Je m’associe déjà aux succès du futur en souhaitant un très beau courage à tous ceux qui vont contribuer à faire naître un nouveau succès pour l’Algérie, pour Sonatrach et ses partenaires ».

Marco Arcelli, Vice-Président Exécutif Upstream Gas. Enel Trade S.p.A.

« C’est une première pour ENEL en Algérie, qui marque son entrée dans l’Upstream en Algérie, après la Russie, l’Egypte et l’Italie. Ce partenariat permet de renforcer les exceptionnelles relations d’affaires et d’amitié entre l’Algérie, et l’Italie, Sonatrach et ENEL. Nous sommes un partenaire stratégique dans le gazoduc Galsi et avec Endesa dans Medgaz et, avec la cérémonie de signature d’aujourd’hui, nous contribuons à consolider davantage la relation entre un pays producteur comme l’Algérie et un pays consommateur comme l’Italie ».

Robert Argiolas, Délégué Algérie. GDF SUEZ E&P Projects Algeria B.V

« Nous sommes honorés d‘être présents à cette cérémonie et de pouvoir participer de nouveau au développement des ressources naturelles en Algérie. Comme vous le savez, GDF – Suez est présent dans votre pays depuis de nombreuses années ; une bonne dizaine d’années dans l’Amont aux côtés de Sonatrach et également depuis plus de 45 ans aujourd’hui, au cours desquels nous avons entretenu une compréhension et une collaboration autant amicale que fructueuse avec Sonatrach. Je souhaite vous remercier, Monsieur le Ministre et Monsieur le Président d’ALNAFT, de nous donner aujourd’hui l’occasion de contribuer au renforcement de cette coopération ».

Emílio Rui Vilar, Président. Partex Oil and Gas (Holdings) Corporation

« Nous sommes très honorés de participer à ce projet du périmètre d’Ahnet avec Sonatrach et Total. Nous mettrons toute notre expérience, tout notre savoir dans le succès de ce projet. Nous sommes partenaires de Total depuis des décennies au Moyen-Orient et récemment en Angola et c’est une raison de plus d’être heureux de participer sur ce projet avec Total et Sonatrach. Le Portugal étant consommateur du gaz algérien, plusieurs compagnies portugaises investissent en Algérie et nous sommes heureux d’ajouter notre investissement à ces bonnes relations entre le Portugal et l’Algérie. Je suis sûr du succès de ce projet ».

Nicolas Guy Foucart, Directeur Unité d´Affaires Algérie. Repsol Exploración Argelia S.A.

« C’est un plaisir et un privilège de pouvoir collaborer avec Sonatrach et Alnaft sur un projet d’exploration. Curieusement, ce projet a permis de former un consortium avec Repsol, Enel et Gaz de France que l’on pourrait qualifier de purement méditerranéen, ce qui montre que l’Algérie et les compagnies pétrolières et gazières du bassin méditerranéen qui partagent de bons intérêts économiques, continueront ainsi à l’avenir. C’est un projet qui présente de nouvelles opportunités pour travailler et grandir ensemble, une nouvelle opportunité pour développer, pour améliorer cet avenir commun. L’Algérie a toujours été un pays très important dans les plans stratégiques de Repsol et c’est pourquoi, depuis plus de 30 ans, nous avons toujours maintenu et nous continuons de maintenir un engagement conséquent, basé sur la coopération, un développement conjoint ainsi qu’un travail professionnel jour après jour. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont permis que ce projet voit le jour et je leur souhaite plein de succès à l’avenir ».

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N°61 - Février 2010

Focus

M. Khelil élu Président du FPEG

Sonatrach maintient sa position de 1ère entreprise africaine

Classement 2010 des « Top 500 meilleures entreprises africaines » 9ème Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) à Doha

Le Ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a été désigné, le

09 décembre 2009 à Doha, par ses homologues du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), Président de la réunion des Ministres de cette organisation à compter du 1er janvier 2010. Le Forum qui tient sa 9ème session a confirmé également la tenue à Oran, le 19 avril 2010, de sa 10ème session en marge de la 16ème Conférence mondiale du gaz (GNL16). Les pays membres du FPEG ont adopté, en outre, le budget de l’organisation pour l’année 2010 estimé à 6 millions de dollars. Par ailleurs, les membres du Forum ont relevé l’importance de l’étude présentée lors de cette session par M. Khelil sur l’état actuel du marché gazier. Les Ministres des pays membres du Forum ont qualifié l’étude de «très instructive» et de «très importante», soulignant la nécessité d’engager des travaux d’études et d’analyses sur l’industrie gazière et ses perspectives. Les membres du Forum avaient auparavant élu le premier Vice-président de la société russe d’hydrocarbures, Stroitransgaz, M. Lounid Boukhanovski, Secrétaire général du Forum. Créé en 2001 à Téhéran, le Forum compte quinze pays que sont l’Algérie, la Bolivie, Brunei, l’Egypte, l’Indonésie, l’Iran, la Libye, la Malaisie, le Nigeria,

la Guinée équatoriale, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats Arabes Unis et le Venezuela auxquels se joignent 2 pays observateurs, à savoir la Norvège et le Kazakhstan. Intervenant lors de cet important rendez-vous, M. Khelil a indiqué que :’’les pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) doivent être en mesure de mettre en place une stratégie qui permettra de parvenir à une véritable coordination’’. Le Ministre soulignera également ‘’la nécessité de mieux évaluer les impacts de la baisse des prix du gaz sur le marché spot qui pourrait affecter les prix du gaz fixés dans le cadre de contrats à long terme, car une telle situation pourrait encourager les pays consommateurs à renégocier des contrats, pourtant, déjà scellés’’. Evoquant la qualité d’énergie propre du gaz, M. Khelil dira que ‘’le gaz doit être mieux valorisé’’. S’agissant du transport de gaz, le Ministre a affirmé que d’intenses efforts doivent être déployés ‘’pour arriver à une meilleure coordination en vue d’optimiser l’opération’’. Pour ce qui est des perspectives du marché gazier, le Ministre a avancé qu’elles sont ‘’bonnes’’, prévoyant que les grands pays producteurs de cette énergie vont devenir également de grands consommateurs.

Sonatrach maintient sa position de première entreprise dans le classement 2010 des 500

meilleures entreprises africaines, établi par l’hebdomadaire «Jeune Afrique». Sonatrach, de par ses performances et ses indicateurs, surclasse toutes les entreprises africaines, tous secteurs confondus, avec un chiffre d’affaires en progression de 5,5% par rapport à l’année écoulée. La société angolaise de pétrole Sonagol, qui occupe la seconde place du classement, est largement coiffée par Sonatrach. Cette dernière enregistre un chiffre d’affaires et un résultat net trois fois

supérieurs à celui de Sonagol.«Comme chaque année, l’Algérie tient le haut du pavé avec Sonatrach. Le premier groupe public algérien conserve son titre de première entreprise africaine. Avec un chiffre d’affaires de 71,4 milliards de dollars (+5,5%), Sonatrach maintient sa première place sur le podium 2010 des 500 premières entreprises africaines: l’angolaise Sonagol (26,6 milliards USD de chiffre d’affaires) et la sud-africaine Sasol (13,7 milliards USD)», rapporte Jeune Afrique.Dans ce classement dominé par l’Afrique du Sud et dans lequel figurent 155 de ses entreprises, on

relève la présence de 20 autres entreprises nationales, publiques et privées, occupant diverses places. Il s’agit entre autres de Naftal (34), ex-Naftec (61), Sonelgaz (72), Algérie Télécom (143), Air Algérie (153), Cosider (165), ENTP (266), ENAGEO (394). Dans un autre classement spécifique à chaque pays, outre Sonatrach qui demeure à la première place, les neuf meilleures entreprises nationales sont respectivement Naftal (2), ex-Naftec (3), OTA (4), Cevital (5), Sonelgaz (6), Algérie Télécom (7), Air Algérie (8), Cosider (9) et Watania Télécom (10).

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N°61 - Mars 2010

Focus

Sonatrach annonce dans le cadre de ses activités de

recherche en effort propre, trois (03) découvertes d’hydrocarbures dans les bassins de Berkine et Oued Mya.Ces découvertes ont été réalisées à la suite des forages des puits : Garet El Khatem-1 (GRK-1),

situé dans le périmètre Zemoul El Kbar II (bloc 403d), El Kheit Tessekha extension-1 (EKText-1), situé dans le périmètre Menzel Ledjmat (bloc 405a) dans le Bassin de Berkine et Guellala Ouest-1 (GLO-1), situé dans le périmètre El M’Zaid Sud (blocs : 438c), Bassin Oued Mya. Le puits GRK-1 a produit

de l’huile à partir de deux réservoirs ayant débité sous duse 32/64» respectivement dans le Trias Argilo gréseux Inférieur (TAGI) 3,80 m3/h d’huile avec une pression de 115 PSI dans l’intervalle 3377,5 - 3382,5m et dans le Siégénien ‘’C’’ 2,28 m3/h d’huile avec une pression en

tête de 100 PSI dans l’intervalle 3459 - 3503 m. Le puits EKText-1 a produit

à partir de trois réservoirs du Carbonifère ayant débité sous duse 32/64» respectivement dans le Main RKF 8,74 m3/h de condensat et 17 438,41 m3/h de gaz avec une pression en tête de 3130 PSI, dans l’intervalle 3368-3370m, dans le Lower RKF 2,93 m3/h de condensat et 21 486 m3/h de gaz avec une pression en tête de 3420 PSI dans l’intervalle 3425-3428m et dans le réservoir Tournaisien F1a 3,42 m3/h de condensat et 13 205 m3/h de gaz avec une pression en tête de 3687 PSI dans l’intervalle 3512-3523 m. Le puits Guellala Ouest-1 a

débité à partir du réservoir Trias série Inférieure7,21 m3/h d’huile avec une pression en tête de 419 PSI sous duse 32/64» dans l’intervalle 3562-3585m.

Trois nouvelles découvertes d’hydrocarbures dans les bassins de Berkine et Oued Mya

Réunion du FPEG à Oran le 19 Avril 2010 L’Algérie présentera les résultats d’une étude globale pour développer le marché gazier

L’Algérie présentera des propositions pour réguler et développer le marché

gazier mondial, lors de la réunion du forum des pays exportateurs du gaz prévue le 19 avril prochain à Oran, a affirmé le 13 Mars 2010, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Animant une conférence de presse, en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya d’Oran, le ministre a souligné que l’Algérie prend en charge une étude globale dont les résultats seront présentés lors de ce forum, qu’elle présidera dans la deuxième journée de la 16ème conférence internationale du gaz naturel liquéfié (LNG 16), prévue du 18 au 21 avril prochain. Cette étude prend en considération les nouveaux développements intervenant dans le domaine de l’industrie gazière et la commercialisation mondiale de cette source énergétique, eu égard aux mutations technologiques des industries liées au gaz relevées chez les grands pôles industriels, à l’instar des Etats-Unis d’Amérique, et du développement des capacités de stockage dans un nombre de pays importateurs de gaz. Le ministre a ajouté que l’étude menée par l’Algérie avec l’encouragement des pays exportateurs de gaz conduira à la proposition d’orientations et de solutions aux questions en suspens pour ce qui est des contrats commerciaux à long terme et de la promotion du marché à moyen terme, par l’instauration d’un équilibre entre l’offre et la demande et le développement d’une stratégie visant à activer la coordination entre les Etats membres dans ce forum.

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Chers collègues,

Bonjour,

Je suis particulièrement heureux de participer ici avec vous à la célébration de l’anniversaire du 24 février 1971, un évènement que célèbrent chaque année, avec fierté et détermination, tous les pétroliers algériens en communion avec l’ensemble des travailleurs de notre pays.A tous et en votre nom, je leur adresse mes plus chaleureuses félicitations. Ici, c’est Hassi Messaoud, un des hauts lieux du retentissement national et international qu’ont eu lieu les décisions historiques prises ce jour là par l’Etat algérien

Allocution de M. Abdehafidh FeghouliP-DG de Sonatrach par intérim

souverain et moderne pour concrétiser, à un palier supérieur, le processus de réappropriation totale des ressources de notre sous-sol. C’est d’ici que je voudrai avec vous rendre un hommage appuyé à la génération des pétroliers qui a su, en appui aux décisions prises par les pouvoirs publics, assurer avec succès la prise en charge des opérations de production et d’évacuation sur les gisements désertés par les sociétés étrangères, avec tous les risques auxquels elles n’avaient pas hésité à exposer la sécurité de nos hommes et de nos installations. Rendons hommage également aux générations de femmes et d’hommes qui ont pris le relai depuis, au Sud comme au Nord, en Algérie et désormais

à l’étranger aussi, sur les pipes et dans les complexes industriels, dans les ports et sur les navires, sur les mers et sur les routes, à tous les collègues qui ont su poursuivre, et qui poursuivent encore, avec Sonatrach un parcours glorieux qui place aujourd’hui notre Groupe en tête du train du développement national, au sommet de l’Afrique et dans les douze premières compagnies pétrolières mondiales. Nous avons la chance d’avoir des repères solides comme celui du 24 février pour mesurer le chemin parcouru, un chemin jalonné de réalisations, de performances, et parfois même d’exploits qui ont été réellement réalisés, d’engagements et parfois même de sacrifices qui ont été réellement et consciemment

C’est à Hassi Messaoud, lieu symbolique s’il en est de la nationalisation des hydrocarbures le 24 février 1971, que s’est tenue cette année la commémoration de cette date historique pour les travailleurs de Sonatrach. Moment solennel, intervenant dans un contexte particulier pour l’Entreprise, la commémoration a été marquée par une importante allocution prononcée par le Président Directeur Général de Sonatrach par intérim, M. Abdelhafidh Feghouli, que Sonatrach La Revue vous restitue dans son intégralité.

24 Février

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Rétribuer le mérite de ceux qui apportent le plus à l’entreprise et honorer la fidélité à Sonatrach, à

l’engagement au service de ses missions et au respect de ses valeurs fondamentales

Le cap est maintenu ferme sur la poursuite du développement et de la croissance de Sonatrach, sur

l’augmentation de ses résultats au bénéfice de l’économie du pays. C’est notre devoir qui le dicte

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24 Févrierconsentis. Des repères d’un passé qui parle au présent et qui projette dans l’avenir, au-delà des conjonctures qui peuvent, momentanément, brouiller les messages et l’image de Sonatrach mais que Sonatrach sait surmonter comme elle a toujours su le faire. Elle a en effet toujours réussi à relever les défis les plus grands pour continuer à créer des richesses au service

Nous avons la chance d’avoir des repères solides comme celui du 24 février. Des repères d’un passé

qui parle au présent et qui projette dans l’avenir, au-delà des conjonctures qui peuvent, momentanément, brouiller les messages et l’image de Sonatrach mais que Sonatrach sait surmonter comme elle a toujours su le faire

Nous avons ainsi à produire, au cours de ces cinq années, plus d’un milliard de TEP en exploitant de

façon optimale nos deux gisements phares, Hassi Messaoud et Hassi R’Mel

exclusif de l’Etat et dans l’intérêt de ses travailleurs et de la Nation tout entière. Je comprends, bien sûr, l’état d’esprit qui a pu un moment s’installer chez les travailleurs et les cadres de notre grand Groupe lorsque le nom de leur entreprise était quotidiennement associé à des scandales et aux rumeurs les plus folles. Alors même que la justice était saisie de l’affaire et qu’elle poursuit son travail, étant la seule institution à pouvoir se prononcer sur la culpabilité ou l’innocence des prévenus. C’est tout à l’honneur de nos collègues et de nos collectifs d’avoir craint, dans un tel contexte, qu’il soit porté atteinte à l’image de Sonatrach et c’est tout à leur honneur d’avoir veillé, à leurs postes de travail, à faire valoir leur fidélité et leur attachement à cette entreprise qui reste une des plus grandes fiertés de l’Algérie indépendante. Le cap est donc maintenu ferme sur l’essentiel, c’est à- dire sur la poursuite du développement et de la croissance de Sonatrach, sur l’augmentation de ses résultats au bénéfice de l’économie du pays. C’est notre devoir qui le dicte. 46 ans ont passé depuis la création de Sonatrach et 39 depuis l’avènement du 24 février comme évènement historique fondateur et c’est ainsi que les pétroliers ont toujours agi et réagi. C’est ainsi qu’ils continueront à le faire. Deux cérémonies vont symboliser cette constance dans l’engagement et dans l’adhésion aux objectifs d’amélioration continue des performances de Sonatrach.

Nous allons en effet procéder à la remise des médailles du mérite aux collègues qui ont consacré entre quinze et trente ans, et pour certains parfois plus, de leur vie professionnelle à Sonatrach et nous allons également honorer et valoriser le mérite des vainqueurs du Concours Masraf Boubekeur des cinq meilleures idées de réduction

des coûts. Je crois que c’est là une démonstration éclatante de l’opiniâtreté avec laquelle nous voulons faire prévaloir les valeurs les plus élevées et la culture du mérite au sein de notre entreprise.

Chers collègues,

C’est cette mobilisation des compétences de Sonatrach autour de la performance qui fonde notre optimisme quant à la réalisation de nos objectifs de recherche, de production, de transport et de commercialisation, tous nos objectifs de développement dans l’industrie et les services et de nouveaux succès de notre stratégie de groupe énergéticien. Aussi quand je dis : maintenir le cap sur l’essentiel, c’est surtout dans l’immédiat s’attacher à mettre en œuvre le plan de développement que nous avons adopté pour la période 2010-2014. Nous avons ainsi à produire, au cours de ces cinq années, plus d’un milliard

nous renforcerons l’évacuation des volumes produits. De nouvelles capacités de ségrégation et de dispatching seront mises en place avec la réalisation de deux nouveaux centres gaz et liquides. La modernisation du réseau de transport par canalisation, sa réhabilitation et sa sécurisation seront poursuivis avec la rénovation des ouvrages concentrés et la réorganisation de la fonction maintenance. Nous mettrons également en service plusieurs nouveaux ouvrages parmi lesquels l’oléoduc de GPL LZ2 en 2010, les gazoducs GK3 en 2011, le GR4 en 2012, l’oléoduc LR1 phase II en 2012, les gazoducs GZ5 ET GR5 en 2013. Nous augmenterons nos capacités de liquéfaction et de transformation Aval au cours de la période avec la réception des projets de nouveaux complexes de GNL à Skikda et Arzew et la séparation de plus de 40 millions de tonnes de GPL sur nos complexes du Nord avec l’apport des nouveaux trains d’Arzew. Le raffinage est désormais totalement intégré à notre Activité Aval. Nous allons augmenter de cinq millions de tonnes par an les capacités des raffineries existantes, améliorer la qualité des produits raffinés et lancer la réhabilitation de la raffinerie d’Alger et le projet de raffinerie de Tiaret. Nous poursuivrons la réalisation en partenariat des deux projets de complexes d’ammoniac et d’urée d’Arzew. Nous mettrons sur le marché plus de 800 millions de TEP tous produits confondus dont plus de 200 millions seront destinés au marché national que nous continuerons à satisfaire en priorité. Ce ne sont là que les grands axes de notre plan quinquennal que l’Assemblée Générale de Sonatrach dûment approuvé et au financement duquel

de TEP en exploitant de façon optimale nos deux gisements phares, Hassi Messaoud et Hassi R’Mel qui sont appelés à fournir plus de la moitié de cette production primaire d’hydrocarbures cumulée.Nous développerons nos capacités de transport de gaz et de GPL et

nous allons consentir, dans le cas de base, un niveau d’investissement de près de 70 milliards de dollars dont plus de 17 milliards seront assurés par les compagnies étrangères sur les projets menés en partenariat ou en association. Notre Activité Amont se taille la part

du lion avec plus de 70% du total de l’investissement pour financer ses programmes dont je citerai notamment le forage de plus de 1600 puits dans l’exploration et dans le développement des gisements, et l’effort particulier que nous prévoyons de faire sur le périmètre de Hassi Messaoud Central. Le développement international est partie intégrante

conformément aux orientations de l’Etat, à la fois puissance publique et propriétaire de Sonatrach, pour assurer plus de fluidité à notre démarche et à nos opérations. Les transitions organisationnelles nécessaires ne sont pas nouvelles pour un Groupe de la taille de notre entreprise et de ses filiales. Elles sont conçues en fonction de l’objectif cible

prioritaire, celui de l’amélioration de nos performances, et pour justement préserver dans l’intervalle la réactivité à tous les niveaux de nos structures en s’appuyant sur les capacités éprouvées de nos cadres et de nos managers. En tout état de cause et de manière plus générale, l’ampleur des programmes physiques et financiers du Plan à moyen terme 2010-2014 appellent une mobilisation de toutes les énergies de notre Groupe et un rythme soutenu. La politique des ressources humaines que nous continuerons à appliquer avec esprit de suite, veillera à ce que l’élévation du niveau des qualifications et des compétences de tous les personnels soit assurée par la mise en œuvre du projet rénové de formation ; que la préparation planifiée de la relève soit intensifiée et que le nouveau système de rémunération accompagne concrètement un véritable système fondé sur le mérite et un effort renouvelé de fidélisation des talents.

de ce programme et il sera déployé essentiellement dans les activités visant à l’élargissement de notre base de réserves à l’étranger.

Chers collègues,

L’année 2010 est une année clé dans le déroulement et la concrétisation de ce plan. Nous la démarrons, comme nous en avons pris l’engagement, avec un vaste programme et de grands projets dont je vous rappelle les plus marquants et dont certains sont déjà à l’œuvre et vous mobilisent sur le terrain comme le développement des gisements du Bloc 208, ceux de MLE, de Gassi Touil et de Rhourde Nouss Quartzites de Hamra ; comme la construction du gazoduc GK3, des deux nouveaux trains de GNL d’Arzew et de Skikda, etc. D’autres projets, tout aussi importants, seront lancés en cette première année du PMT tel le développement des gisements de BMS, Takouazet et Touggourt ; telle la réalisation des gazoducs GZ5, GR4 et l’extension de l’oléoduc GPL LR1, telle encore la réhabilitation de laraffinerie d’Alger et de Hassi Messaoud. Nous mettrons également en service au cours de cette année les principaux projets suivants : l’anneau d’huile d’Alrar, l’Unité UTBS de Hassi Messaoud, l’oléoduc GPL LZ2 et les trois trains de GPL d’Arzew. Nous avons comme vous le voyez de quoi faire. Il n’y a pas de temps ni pour l’arrêt, ni même pour un ralentissement, et tous nos moyens sont requis pour les nouveaux succès que nous allons enregistrer ensemble. Les adaptations de notre organisation et de notre fonctionnement seront poursuivies

audacieux et créatif, mobilisateur et fédérateur des énergies. J’en veux pour exemple les médailles vermeil, d’or et d’argent que nous allons remettre aux collègues de la Région, signe de reconnaissance supplémentaire de Sonatrach à leur égard et à l’égard de leurs contributions multiformes à ses activités et à son développement durant de longues années. Je les félicite chaleureusement et j’associe à cet hommage tous les collègues du Groupe Sonatrach qui reçoivent leurs médailles en ces journées de célébration de l’anniversaire du 24 février 1971. J’en veux pour autre exemple, les diplômes et les récompenses que vont recevoir les collègues qui ont pris l’initiative d’exprimer leurs idées au profit de la réduction des coûts de notre Entreprise en présentant et en défendant publiquement des propositions concrètes pour améliorer le fonctionnement de leurs unités respectives et faire gagner de l’argent à Sonatrach. Ils ont été pour cette édition, une quarantaine à avoir proposé des projets. La Commission d’évaluation et de sélection des idées constituée de compétences et représentative de toutes nos Activités et Structures a examiné et étudié les propositions reçues sur la base des critères de faisabilité, d’innovation, de pertinence, d’efficacité, d’originalité et de respect des normes HSE. Elle proclamera dans un instant les résultats et les noms des cinq lauréats vainqueurs du concours.Je les félicite par avance et en votre nom à tous, je voudrais également féliciter tous ceux qui ont pris

Chers collègues,

Rétribuer le mérite de ceux qui apportent le plus à l’entreprise et honorer la fidélité à Sonatrach, à l’engagement au service de ses missions et au respect de ses valeurs fondamentales, c’est ce que nous avons choisi d’associer aujourd’hui à la célébration du 24 février dont nous voulons perpétuer l’esprit conquérant,

part au concours, ont élaboré des propositions et décidé de les soumettre à débat dans le but d’améliorer les performances de Sonatrach. C’est bien là que réside l’enjeu réel dont nous partageons tous l’importance et aussi le souci de le remporter ensemble.

Je vous remercie

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24 Février

Cérémonie de remise de prix et de médailles et visite d’unités de production

Le coup d’envoi des festivités du 24 février a été donné à Hassi Messaoud avec les désormais traditionnelles et néanmoins très attendues cérémonies de remise des médailles de fidélité et des prix pour le Concours Masraf Boubekeur des cinq meilleures idées de réduction des coûts. Au cours d’un périple de deux journées, la délégation conduite par le PDG de Sonatrach par intérim, M. Abdelhafidh Feghouli, s’est rendue sur site et à Gassi Touil pour y rencontrer les pétroliers et inspecter les projets en cours dans ces deux régions de production.

Les traditionnelles remises des médailles de fidélité sont indissociables des

commémorations du 24 février, tout comme la promulgation des résultats du concours Mesraf Boubekeur qui récompense les cinq meilleures idées pour la réduction des coûts. Un concours qui a été baptisé du nom de feu « Masraf Boubekeur » lors de l’édition 2006. Ces deux événements convergent vers un même objectif : rétribuer le mérite et l’ériger en valeur fondamentale de l’entreprise, pour laquelle la date historique du 24 février constitue un exemple édifiant et une référence fondatrice dans les représentations collectives de Sonatrach, de ses travailleurs et des citoyens algériens. Inutile de rappeler, en effet, cet acte fondateur en cette date historique, qui a marqué l’histoire de l’Entreprise et de l’Algérie, à travers l’épopée des nationalisations. Date symbole, qui se remémore et se commémore chaque année depuis 1971, y compris dans les moments et les épreuves les plus difficiles par lesquels toute entreprise est amenée à passer.

C’est là le message essentiel qu’il y a lieu de retenir des cérémonies de cette année et de celles qui ont précédé : associer cette date symbolique à la consécration des meilleurs et plus fidèles contributeurs, dans cet esprit de permanence dans le changement et d’innovation dans l’intérêt de tous. L’auditorium de la base du 24 février de Hassi Messaoud, est comble en cette journée et les travailleurs écoutent avec attention l’allocution d’ouverture prononcée par le P-DG par intérim, M. Abdelahafidh Feghouli, dont le ton sera volontiers mobilisateur et fédérateur. «Maintenir le cap », tel est le maître mot que les travailleurs retiendront de ce discours, dans une conjoncture qui en a interrogé plus d’un, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Entreprise. Rendant un vibrant hommage aux pionniers de Sonatrach, la génération des bâtisseurs et à ceux qui, aujourd’hui, constituent la relève de l’entreprise, le P-DG, a insisté sur « la poursuite du développement et de la croissance de Sonatrach, sur

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l’augmentation de ses résultats au bénéfice de l’économie du pays. C’est notre devoir qui le dicte. 46 ans ont passé depuis la création de Sonatrach et 39 depuis l’avènement du 24 février comme évènement historique fondateur et c’est ainsi que les pétroliers ont toujours agi et réagi. C’est ainsi qu’ils continueront à le faire ». Le Secrétaire Général du syndicat national de Sonatrach, M. Abdelkrim Lamouri, a rendu avec la même éloquence, un hommage appuyé aux travailleurs, dans le style engagé et fédérateur qu’on

lui connait, avant de laisser le champ au « clou » de l’événement, les remises de médailles et la promulgation des résultats du concours « Masraf Boubekeur » pour la réduction des coûts. Ainsi, ce sont 18 travailleurs qui reçoivent des médailles de fidélité pour les bons et loyaux services rendus à l’entreprise. 12 médailles vermeil, récompensant plus de 30 ans de service, 03 médailles d’or et 03 d’argent, ont ainsi été remises aux travailleurs issus de la DP/HMD, de TRC/HEH, du forage et des Relex/HMD.

Suivie de la cérémonie du concours « Masraf Boubekeur » pour la réduction des coûts, le Président du comité de sélection du concours, M. Hasni, Directeur de la Division ENC, a fait un état des lieux de la participation pour l’édition 2009 et présenté les participants, au nombre de 39 cette année, avec une participation record au sein de l’activité Amont qui a présenté 26 idées lors de cette édition. Comme de coutume, M. Hasni a proclamé les résultats et appelé les cinq premiers lauréats de l’édition 2009. C’est ainsi que messieurs Hadjidj Abdelhakim, Halfaoui Benyahia, M. Imadali Mohamed, Chouki Imed et Bentebba Salim, ont reçu leurs prix et les chèques récompensant leur effort mis au service de la réduction des coûts de l’Entreprise. A noter que l’ensemble des candidats ayant participé au concours, a reçu une attestation de participation ainsi que des présents offerts pour l’occasion. La participation 2009, n’a pas démenti l’engouement suscité par le concours qui, depuis 2001, est en passe de devenir une véritable institution au service

de la découverte des talents et de l’innovation au sein de l’entreprise. Le nombre et la qualité des propositions émanant des principales activités du Groupe, y compris des Directions Centrales SPE et ACT, ont été soulignées par M. Hasni et les membres du Comité. Mais les 05 meilleures idées pour la réduction des coûts, ne s’arrêtent pas à un stade conceptuel, puisque la faisabilité et l’efficacité, figurent en bonne place des critères présidant à la

sélection et à la « défense » de ces idées devant un jury d’experts, qui statueront au profit des candidats, dont les propositions devront être opérationnelles afin d’engranger des gains conséquents pour l’entreprise.

Hassi Messaoud, HEH et Gassi Touil au programme des visites La suite des commémorations s’est déroulée sur le terrain, avec un programme de visites qui a donné la primauté aux grands projets des régions de Hassi Messaoud, Haoud El Hamra (HEH) et Gassi Touil. La 1ère halte du périple se déroule à l’unité GPL2 ZCINA, pour un point de situation du projet « Récuperation des liquides des

GPL2-ZCINAObjectifs Récupération des liquides des gaz

associés du champ Nord de Hassi Messaoud avec une capacité de traitement de gaz de 24 MM Std M3/j extensible à 32 MM Std M3/j.L’installation est composée de 3 Trains extensible à 4 Trains, située dans la nouvelle Zone de développement ZCINA distante de 5 km au Nord du complexe Industriel CINA. Collecte et Séparation tri

phasique de l’huile Haute pression du champ Nord de Hassi Messaoud. L’installation est composée d’un réseau de collectes de l’huile, de séparateurs, et de lignes d’évacuation d’huile et d’eau vers le CINA ainsi que le raccordement avec le GPL pour l’acheminement du gaz de séparation.

Fiche technique Contrat EPC : ENC 08 1046 Z Mise en vigueur : 01 mars 2009 Durée du Contrat : 42 mois Contractant : Saipem-sa &

Saipem-ca Mise en service : Septembre 2012

Capacités des installations GPL Traitement de gaz : 24 Millions de

SM3/j Production de GPL : 4629 Tonnes/

jour Production de condensat on spec :

330 Tonnes/jour

Séparation LDHP Production de Gaz : 22 Millions

de SM3/j Production d’Huile : 22542 m3/j Production d’eau : 1577 m3/j

gaz associés Hassi Messaoud & separation huile LDHP zcina”. Pour rappel, ce projet a un double objectif : la recuperation des liquides des gaz associés du champ Nord de Hassi Messaoud avec une capacité de traitement de gaz de 24 MM Std M3/j extensible à 32 MM Std M3/j ainsi que la collecte et la séparation tri phasique de l’huile Haute pression du champ Nord de Hassi Messaoud. Ce projet en partenariat avec SAIPEM-sa, dont l’entrée en vigueur est toute

M. Mohammed Meghraoui, Chef de Projet, présentant l’Unité de réalisation de traitement de brut

Vue aérienne de la Base de Gassi Touil

Visite des infrastructures de HEH

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24 Févrierrécente (elle date du 1er mars 2009), devrait être mis en service en septembre 2012. L’autre projet phare de Hassi Messaoud, objet d’une présentation faite par M. Mohamed Meghraoui, chef de projet, est le projet UTBS de réalisation d’une unité de traitement de brut à Hassi Messaoud Sud. Là aussi, le contrat a été signé avec SAIPEM

et les objectifs d’un tel projet ne sont pas des moindres, puisqu’il s’agit d’améliorer la qualité du brut, de délocaliser et d’améliorer la sécurité des installations and last but not least, d’augmenter la capacité de traitement de la production. Entré en vigueur le 1er août 2007, le projet devrait être réceptionné en septembre 2010. C’est dans la coquette base de Haoud El Hamra (HEH) que s’effectuent la suite des visites, avec la présentation de cette plaque tournante de la collecte et du transport des hydrocarbures, dont l’historique de 1959 à nos jours ainsi que les perspectives de développement de la région, sont exposées au P-DG par intérim de Sonatrach. Le projet de rénovation du réseau électrique est, également, présenté puis s’en suit une visite de la salle de contrôle de l’usine. Parmi les autres projets, visant au confort et au bien être des travailleurs, le projet Base de vie HEH, est l’ultime étape de la visite sur site de la journée. L’opportunité de telles infrastructures, se justifie par cette nécessité d’une prise en charge de l’extension prévue dans le cadre du plan directeur de la région de

HEH appelée à se développer. Cette nouvelle base de vie, devrait être réceptionnée en mai 2010. Gassi Touil, l’avant dernière étape avant de conclure le périple par NAFTOGAZ. Un point de situation sur la production de la région est présenté ainsi que le projet de la nouvelle usine de traitement de gaz et stabilisation de condensat de Gassi Touil (Cf, reportage).

Naftogaz, « faire savoir le savoir faire » Ultime étape avant le retour sur Alger, une visite des infrastructures de NAFTOGAZ, un institut de formation dédié à l’Amont pétrolier mais dont le porte feuille se diversifie et le champ d’activités, touche aujourd’hui d’autres filières, aussi utiles qu’essentielles dans les métiers de l’Amont. Ainsi, aux côtés des filières forage, well control, production, exploitation, maintenance et HSE, se développent au sein de cet institut, les filières du management et des langues. Le partenariat étant une option stratégique pour NAFTOGAZ, l’institut a su s’entourer de partenaires aussi prestigieux que l’Université catholique de Louvain, HEC Montréal, le cesi ou le Canadian Petroleum Institute. Les prestations assurées par l’institut confèrent une notoriété régionale à l’institut qui a formé et continue de former les ressources humaines dans un grand nombre de pays africains et arabes.

UTBS - Réalisation d’une unité de traitement de brut – HMD/SObjectifs Amélioration de la qualité du brut Délocalisation et amélioration de la

sécurité des installations Augmentation de la capacité de

traitement de production

Fiche technique Type de contrat : EPC Maître d’ouvrage : Sonatrach (en

effort seul) Entrepreneur : Groupement SAIPEM

SA/lead Délais de réalisation : 37 mois Date de signature du contrat :

28/05/07 Date d’entrée en vigueur :

01/08/07 Date de réception provisoire :

septembre 2010.

Impr

es

sIo

ns

M. Grouda Noureddine, Chef des services RHU – Division RH Moyens – Direction Régionale de Hassi Messaoud

31 ans de service, médaille vermeil« Je suis heureux car c’est l’occasion de mesurer tout le parcours, de s’interroger aussi sur l’avenir. Je suis content pour l’entreprise qui a pensé à reconnaitre le mérite des travailleurs, des cadres aussi, à les fidéliser car la reconnaissance de la fidélité à l’entreprise, c’est cela qui est important. Aux jeunes qui vont prendre le relais, je souhaiterais leur dire de ne pas être «suffisants», de toujours apprendre, d’aller de l’avant et faire en sorte de pérenniser la position de l’entreprise et faire en sorte que Sonatrach reste dans le peloton de tête des grands Groupes internationaux. C’est là un objectif qui mérite pour lequel on se sacrifie ».

M. Lamouri Abdelhamid, Chargé d’Etudes RHU - Direction Régionale de Hassi Messaoud

30 ans de service, médaille vermeil« J’ai été recruté à Sonatrach en novembre 1979, cela me fait donc 30 ans d’ancienneté, pour laquelle j’ai reçu la médaille vermeil. Je souhaite que les discours qui ont été prononcés aujourd’hui, que ce soient ceux de la Direction Générale ou du syndicat national, puissent trouver un écho sur le terrain ».

Visite des infrastructures de Naftogaz

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24 FévrierConcours « Masraf Boubekeur »

Les cinqlauréatsrécompensés

L’édition 2009 du Concours «Masraf Boubekeur» pour la Réduction des Coûts a vu une participation de 39 cadres, qui se répartissent comme suit: 26 de l’Activité Amont, 5 de l’Activité Transport par Canalisation, 6 de l’Activité Aval, 1 de la DCG SPE et 1 cadre de la DCG Activités Centrales. Un Comité d’experts a procédé à une rigoureuse sélection sur la base de critères de sélection fondés sur la faisabilité, l’innovation, la pertinence, l’efficacité et l’originalité. Avec cette 9ème édition baptisée en 2006 du nom de feu « Masraf Boubekeur », l’apport de ces propositions, est un bel hommage aux qualités et valeurs de feu Masraf, l’un des premiers lauréats du concours.

Le lauréat de l’édition 2009 du concours «Masraf Boubekeur» pour la réduction des coûts, M. Abdelhakim Hadjidj, n’en est pas à son premier «coup d’éclat». En effet, et après avoir achevé ses études universitaires d’ingéniorat en automatique (major de promotion tronc commun et spécialité), il a, fin 1997, participé à la mise en service du premier simulateur dynamique de l’avion C130H, alors qu’il se trouvait sous les drapeaux pour accomplir son service national. C’est dire si M. Hadjidj est doué pour les inventions et les idées novatrices. Sonatrach La Revue l’a interviewé pour le faire parler de son idée et de ses ambitions.

M. Abdelhakim Hadjidj, Lauréat 2009 du concours « Masraf Boubekeur » pour la Réduction des coûts

« Mon idée permettra un gain approximatif de 60 millions USD/an pour Ourhoud… »

M. Hadjidj, vous êtes l’heureux lauréat du concours Réduction des Coûts pour l’édition 2010. Pourriez-vous nous relater votre parcours professionnel au sein de Sonatrach ?J’ai été recruté à Sonatrach en avril 1998 au niveau de la direction régionale HASSI R’MEL Division Production, détaché ensuite en Août 1999

vers le champ du Groupement TFT où j’ai participé au démarrage du nouveau champ. Après stabilisation du site du Groupement TFT, j’ai été réintégré fin 2000 à la direction régionale Hassi R’mel (DP) et en août 2001, affecté définitivement au projet Ourhoud. Dans les phases d’ingénierie du projet Ourhoud, il m’a été confié le suivi rigoureux de l’ingénierie,

(SS/XP/Labo/MNT/Puits/Comptabilité produits/TEC/ITT) pour l’installation d’un nouveau système innovant de compatblité produits, gestion d’information et d’allocation production PADB/MIS»Production Allocation Data Base/ Mangement Information system» qui permet une acquisition en temps réel de données depuis les bureaux des différents utilisateurs à Hassi Messaoud et au niveau du champ Ourhoud avec l’établissement automatique des différents rapports, bilans de produits et gestion des compteurs horaires des machines tournantes en se basant sur l’acquisition automatique des données à partir DCS et avec des fonctionnalités de consultation des rapports de production à travers le WEB. Fin 2007, et vu les enjeux majeurs du maintien de production, j’ai été désigné leader technique pour les extensions ICS et WCP en offiste pour l’ajout de nouveaux puits producteurs huile, injecteurs Gaz et WAG.

Comment vous est venue l’idée pour laquelle vous avez reçu ce premier prix ?L’idée m’est venue à la suite d’un incident intervenu sur un panneau de contrôle d’un puit producteur d’huile en 2009 (WCP) qui a provoqué une explosion sévère. Après cet accident et la fréquence très élevée de contamination des circuits hydrauliques en surface de puits, ont conduit le management Ourhoud à créer en urgence une taskforce (MNT/puits/Tec/HSE/XP/Labo) dont j’ai été le leader. Après avoir mené à bien la plus complexe investigation dans l’histoire d’Ourhoud par l’identification des causes réelles dans un rapport bien ficelé qui couvre l’ensemble

tests et validation des parties les plus importantes du projet Ourhoud relatives au système de contrôle intégré ICS /différents PLCs de packages critiques/ Simulateur dynamique CPF&offsite. Durant les phases de construction et de démarrage du champ Ourhoud, j’ai été désigné en qualité d’ingénieur principal ICS et

leader pour les opérations de commissioning, test de boucle, tests fonctionnels, démarrage, tests de performance, élimination des alarmes, mise à jour de la documentation et suivi & élimination des réserves projets. En 2006 et en parallèle avec les fonctions de chef de service instrumentation, j’ai géré une équipe de projet

le P-DG, les membres de la Commission et les participants du Concours

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24 Févrierdes scénarios, il m’a été demandé par le management Ourhoud de travailler en priorité sur ce dossier très critique et de trouver les solutions les plus adéquates et sécurisantes afin d’empêcher toute possibilités de retour du gaz/fluide procès à travers les instruments de surface des puits et les «control line « des SCSSV vers les WCP ou vers l’atmosphère. En attendant la finalisation de ces études d’ingénierie et de Hazop, on a instauré en parallèle des contremesures qui consistent en: relevé programmé des %LEL gaz et point de flash de l’huile hydraulique, renforcement du plan de maintenance préventif et isolement immédiat du WCP et puits en cas d’enregistrement d’un taux supérieur à 5 % LEL Gaz dans les réservoirs d’huile hydraulique. Et je tiens à signaler aussi que le même phénomène de retour de fluide/gaz à travers les «Control Line « des SCSSV vers la surface a été enregistré sur les champs HBNS et RKF.

Votre idée s’intitule «arrêt automatique du retour du fluide/Gaz vers l’atmosphère à travers les «Control Line « des SCSSV de puits» ? Pouvez-vous nous dire, brièvement, en quoi cela consiste ?Le design actuel des circuits de contrôle hydraulique en surface des puits ne prévoit pas une séparation entre le «Control Line « des SCSSV et les circuits du WCP ainsi que le principe de fermeture de la SCSSV est standard, c-a-d, il est basé sur la dépressurisation permanente de la pression d’huile hydraulique du «Control Line» vers les lignes de retours réservoir huile hydraulique du «WCP». Comme étant

les vannes de sécurité type TRSCSSV «Tubing Retrievable Surface Controlled Subsurface Safety Valve» ont été installées récemment sur les nouveaux sites de Sonatrach, ce problème de retour du gaz/fluide à travers les «control Line» des SCSSV vers la surface n’était pas vraiment connu. Par conséquent, mon idée consiste à intégrer de nouveaux circuits hydrauliques en surface des puits qui doivent empêcher le retour d’huile hydraulique contaminée à travers le «control Line « des SCSSV vers les WCPs et après confirmation de fermeture de la SCSSV, ils doivent isoler automatiquement le «control line» des SCSSV pour éviter l’écoulement inverse des gaz /brut vers les WCP et l’atmosphère. Cette nouvelle conception sera implémentée d’une façon à maintenir la même philosophie de protection et d’opérabilité du puits existante et d’assurer en priorité la fermeture de la SCSSV et l’isolement automatique du «control Line».Cette nouvelle conception a été déjà testée avec succès à Ourhoud, l’idée de base de ce design est simple mais les gains projetés sont très consistants à savoir: amélioration idéale de la sécurité des installations et du personnel, presevation parfaite de l’environnement par élimination de dégagement de gaz vers l’atmosphère et diminution de volumes d’huile hydraulique contaminés 75 litre/puits, amélioration remarquable de la disponibilité des puits, éviter les coûts des opérations workover et le manque à produire, réduction des coûts de la maintenance par élimination des problèmes

de contamination des circuits hydraulique, c-a-d on aura un gain approximatif minimum de plus 60 millions USD par année / un champ Avez-vous d’autres idées en projet ?Absolument, j’ai plusieurs idées et projets d’améliorations, et je souhaite un jour les intégrer dans les référentiels d’ingénierie de Sonatrach qui sont en cours d’établissement. Je ne vous cache pas qu’actuellement le projet Ourhoud est devenu une référence d’ingénierie pour les projets SH qui sont en cours de réalisation et la majorité des agents SH affectés sur ces nouveaux projets préfèrent nous consulter avant de décider du choix définitif de la spécification à implémenter.

Mis à part le gain financier, que vous a apporté votre participation au Concours Masraf Boubekeur ?Tout d’abord, Je profite de cette occasion pour exprimer ma profonde reconnaissance au management de la sonatrach qui a créé ce concours, et aux responsables ourhoud pour leurs encouragements et à la commission de sélection des idées et direction communication pour leurs professionnalismes remarquables lors du traitement des idées et l’organisation des différents phases du concours. Honnêtement, Ce concours représente un vrai «Workshop» d’évaluation des idées d’ingénierie, par lequel vous pouvez exposer en toute transparence vos idées et le plus beau dans tout ça, c’est d’exprimer vos idées et de les défendre jusqu’au bout devant des membres de commission très expérimentés dans les différentes activités du groupe Sonatrach.

1erprix

Les lauréats du Concours « Masraf Boubekeur » pour l’année 2009

250 000 DA

M. HADJIDJ Abdelhakim, Chef de service instrumentation / Groupement Ourhoud / Division Association - Activité Amont

« Amélioration des circuits de contrôle hydraulique des vannes de puits type SCSSV »

Synthèse :Suite à un incident survenu sur un panneau de contrôle de puits (WCP), M. Hadjij est arrivé à améliorer les circuits de contrôle hydraulique des vannes de sécurité des têtes de puits type SCSSV dont la dépression à la fermeture dégageait des volumes de gaz vers l’atmosphère.Ce système, tout en gardant la même philosophie, sera doté en plus d’instruments pour s’assurer que la vanne va complètement bloquer l’écoulement inverse vers l’atmosphère (système testé en atelier avec succès).L’idée d’un arrêt automatique du retour du fluide vers l’atmosphère,

• Renforce la sécurité des installations puits, ainsi que la protection de l’environnement.• Réduit la contamination de l’huile hydraulique et sa consommation• Gains de travaux workover pour intervenir sur la SCSSV (1,5 millions USD/puits)• Gain de production (puits à l’arrêt au cours de ces interventions) plus de 3 mois par

rapport à la durée des travaux de workover.

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120 000 DA

100 000 DA

M. CHOUKI Imed, Ingénieur exploitation / Direction Régionale Haoued El Hamra - Activité Transport par Canalisations

M. BENTEBBA Salim, Opérateur wire line /Direction Régionale de Haoued Berkaoui - Division Production - Activité Amont

« Optimisation de l’exploitation du pipeline GPL/LR1 »

« Elaboration des outils wire line »

Synthèse :L’optimisation de la configuration d’exploitation afin de minimiser la consommation totale d’énergie nécessaire pour transporter sur le LR1, le GPL injecté à partir des différents champs producteurs.Pour un pipe d’une longueur de 988 km, un diamètre télescopique de 10’’ d’Alrar à 24’’ à Hassi Rmel, avec 3 stations de pompage pour véhiculer un débit maximal de 1500m3/h.Partant du cas réel d’exploitation, l’étude a été faite sur la base d’une répartition moyenne des champs, en optimisant les pressions de refoulement de sorte à minimiser les puissances.Le gain est estimé à 4900 MW/an, l’équivalent d’environ 10 milliards de DA/an.

Synthèse :La proposition de M. Bentebba consiste en l’élaboration de 3 catégories d’outils wire line :1. Le Repêchage, avec l’option libération.2. Le Contrôle & Grattage, avec l’option de deux diamètres en même temps, au lieu du système classique de plusieurs run avec plusieurs diamètres. Les gains par outil sont estimés à trois jour par Opération, (charges des techniciens, matériel du prestataire et production).3. L’amortissement de choc du train de plafonnement, pour éviter la rupture du cable Wire Line, lors des opérations et donc augmenter la durée de vie du Stuffing-boxCes outils sont conçus (aujourd’hui) à partir de la récupération et le recyclage des outils wire line hors service.

200 000 DA

150 000 DA

M. HALFAOUI Benyahia, Chef de quart laboratoire / Complexe GP2/Z - Activité Aval

M. IMADALI Mohamed, Chef de projet / Projet MEDGAZ

« Nouveau système d’échantillonnage »

« Les pertes d’huile dues au mode de baremage (ONML) actuel »

Synthèse :M. Halfaoui a proposé un nouveau système pour sécuriser l’échantillonnage, par la mise en place de clapets, sécurisant le remplissage de la bombe à échantillonner et reliant sa purge à un collecteur.Cette idée déjà opérationnelle au niveau du GP2/Z, a amélioré l’opération d’échantillonnage, la récupération du produit (GPL, C4,C3..) et réduit la pollution en éliminant la purge à l’atmosphère ou vers torche lors de l’opération.

Synthèse :Les tables de barêmage (ONML) actuelles considèrent le bac comme toujours cylindrique et ne tiennent pas compte de la correction par déformation élastique exercée sur les bacs de stockage due à la pression hydrostatique du liquide. Si l’erreur n’est que de 6m3 par mouvement de bac de 50 000 m3, avec environ 1000 mouvements par an (50 millions de m3/an) au niveau des centres de stockage (sud et nord) de TRC.Le gain est estimé à 2,5 millions de $US par an pour un baril à 70 $US, par une simple mise à jour des abaques de baremages tenant compte de la déformation du bac.

3èmeprix

2èmeprix 4ème

prix

5èmeprix

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Evénement

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EvénementConférence sur les « perspectives

et défis de l’exploration dans le Nord de l’Algérie »

Nous nous inscrivons pleinement dans cette réelle dynamique, soutenue par

les pouvoirs publics en termes de besoins de satisfaction des générations futures en matière notamment d’électrification et de disponibilité du gaz dans les zones urbaines et rurales » : C’est en substance la déclaration faite le 16 décembre 2009, par M. Chakib Khelil, Ministre de l’Energie et des Mines à Alger, en marge des travaux de la Conférence portant sur « l’exploration dans le Nord de l’Algérie : perspectives et défis » organisée durant les journées du 16 et 17 décembre 2009.M.Khelil a affirmé que tous les moyens sont disponibles pour l’avancement de l’opération d’exploration dans le Nord du pays. En termes d’échange d’expériences sur de nouvelles technologies d’exploration et d’expertises concluantes, il est important, a-t-il soutenu, d’acquérir l’expérience et les techniques déjà utilisées dans d’autres pays producteurs de pétrole. C’est ainsi que les responsables de Sonatrach sont appelés à s’investir davantage dans la recherche et la maîtrise des nouvelles technologies innovantes et selon les exigences de la nature des sols généralement montagneuse et de l’offshore algérien. Le Ministre a souligné la volonté de l’Etat algérien de mettre tout en œuvre pour découvrir de nouveaux gisements dans le Nord du pays, car l’énergie est jusqu’ici exclusivement puisée du Sahara alors que le Nord de l’Algérie recèle un potentiel certain et nécessite la conjugaison de l’ensemble des efforts ». Evoquant les potentialités de l’offshore algérien, M. Khelil indiquera que : « L’offshore national est de nature à satisfaire beaucoup de nos besoins en énergie, les experts affirmant que c’est à partir de l’offshore que seront réalisés les grands gisements de demain ». Rappelant les potentiels que recèle le Nord du pays sur une superficie de 432 635 km2, un expert a

M. Djamel Bekkouche, Directeur de la Division Exploration et Président du Comité d’Organisation de la Conférence

« Dans l’offshore, le partenariat est une option stratégique »

Quel bilan peut-on faire sur l’exploration du Nord de l’Algérie ? L’exploration du pétrole a été déjà entamée dans le Nord de l’Algérie au début des années 1800. Et les premières découvertes ont été effectuées sur la base d’observation des indices de surface du côté de Ain Zeft et Tliouanet dans le bassin du Chélif et oued Gueterini en 1948 dans le bassin du Hodna. Ces découvertes ont donc été effectuées uniquement sur la base d’indices de surface. Les puits ont été forés, mais pas trop profonds. La profondeur était estimée à 200, 400 et 500 mètres au plus. L’exploration n’a réellement été entamée dans les régions du Nord du pays qu’à partir des années 70, avec la mise en œuvre de la question sismique. Toujours dans le Sud-est constantinois, sur la frontière algéro- tunisienne, il y a eu de grandes découvertes Guerguit El Kihal Sud (GKS) et de Guerguit El Kihal Nord (GKN), durant les années 90 et 2000. Cela a été réalisé avec des travaux sismiques. Nous pouvons dire que nous avons couvert toute l’Algérie du Nord avec quelque 100 000 km2 de sismique dont 20 000 kilomètres environ en offshore et quelque 150 à 160 forages. Mais, au regard du nombre de forages, de la sismique et de la superficie de toute l’Algérie du Nord qui avoisine les 430 000 km2 dont 93.000 km environ en offshore, cela reste néanmoins insuffisant. Nous considérons que l’Algérie du Nord n’est pas correctement explorée. Il y a beaucoup de choses à faire et Sonatrach y travaille. L’Algérie du Nord enregistre plusieurs domaines

géologiques aussi complexes et différents les uns que les autres, des zones de terrains déplacés et de l’offshore. Sonatrach a pris en charge, à partir des années 2000, des périmètres de recherche et d’exploration. D’autres périmètres de prospection avec un programme sismique et de forages pétroliers ainsi que des forages stratigraphiques ont été réalisés, durant l’année 2009, dans le cadre de l’évolution vers la connaissance de ces bassins. Nous pensons, qu’à la fin de ce programme prévue en 2011, nous pourrons avoir une meilleure connaissance du Nord de l’Algérie. Nous pourrons peut- être, mieux approcher le potentiel pétrolier et établir un programme de forages en conséquence.

Vu la complexité du relief de l’Algérie du Nord, est-ce que Sonatrach dispose de la ressource humaine et des technologies nécessaires ? L’Algérie du Nord est une région complexe, constituée de zones urbanisées, de terres agricoles et de zones montagneuses. C’est une topographie et un relief très différent de celui du sud. Dans le Sahara, il est plus aisé de faire de l’exploration. Dans le Nord, il s’agit d’une situation qu’il faut gérer car nous œuvrons dans des zones habitées, des zones agricoles et il nous faut donc tenir compte du respect de la propriété d’autrui, tout en poursuivant notre mission. C’est ainsi que, dans les cas où il s’agit de terres agricoles, avant de lancer une campagne sismique, nous nous rapprochons des autorités locales et des exploitants

évoqué l’utilité de l’implication des compagnies étrangères dans la recherche, la prospection et les forages dans le Nord du pays et en offshore, dans le cadre des autorisations prévues dans la loi 01-07 ou en partenariat avec Sonatrach. Un autre conférencier a rappelé l’effort consenti dans le passé lointain pour l’exploration dans le Nord du pays. Mais la surface explorée était réduite, eu égard à la vaste étendue de la région et sa complexité multiple. L’exploration était concentrée essentiellement sur les trois régions qui ont connu néanmoins de meilleurs indices comme le bassin du Sud-est constantinois, le bassin du Hodna et le bassin de Chélif. « Intenses programmes de prospection et d’exploration » M. Mohand Saïd Malla, membre de la Direction régionale Nord Exploration et du Comité d’Organisation, a insisté, quant à lui, sur les programmes de prospection et d’exploration qui seront initiés durant les cinq prochaines années, tant en onshore qu’en offshore. Ils sont intenses pour lever les incertitudes sur les systèmes pétroliers et pour explorer le maximum de zones, jusque-là peu ou pas du tout étudiées. Le Nord de l’Algérie est, selon lui, une région à géologie très complexe. Il comporte plusieurs domaines, différents totalement les uns des autres par leurs caractères stratigraphiques et structuraux. Ce domaine est constitué de 47 blocs d’exploration. Il s’étend sur

une très large superficie de plus de 432 635 km2 dont 93 500 km2 correspondant à 3 blocs offshore. Selon l’expert, le nombre de puits forés dans le Nord de l’Algérie est de l’ordre de 157 puits d’exploration dont 26 de délinéation avec une moyenne de 4/10 000 km2. L’Atlas et le Sud-est recèlent 95 puits dont 26 délinéations. Dans le Tell offshore, il a été mis en place 368 forages ; alors que le nombre de découvertes (huile) est de 8 (Tliouanet, Aïn Zeft, Oued Gueterini, Djebel Onk, RTB, GKN, GKS et HEK). L’expert a noté que les premiers travaux d’exploration en Algérie remontent à la fin des années 1890 dans le bassin du Chélif où plusieurs puits, certes peu profonds ont été forés. Ils révèlent d’ailleurs les premiers indices intéressants de présence d’hydrocarbures ; alors qu’en 1948, une découverte commerciale eut lieu à Oued Gueterini, à quelque 150 km au Sud d’Alger. C’est ici qu’un premier puits mit en évidence une accumulation d’huile en deux niveaux, situés entre 100 et 650 mètres de profondeur. Ce qui dénotait l’intérêt de poursuivre la recherche et l’exploration avec de nouvelles méthodes adaptées à la nature des sols du Nord d’Algérie. C’est ce qui a été entrepris par Sonatrach, après l’indépendance et durant les années 70 notamment. Des résultats jugés probants ne se font pas attendre. La compagnie nationale déploie de nouveaux efforts en solo ou en partenariat dans la recherche et l’exploration sur d’autres régions du Nord du pays durant les années 90 et 2000.

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Evénementagricoles. Nous tentons de leur expliquer l’objet de la réalisation, en minimisant l’utilisation de leurs terres autant que possible. Nous essayons, en effet, d’éviter ces zones autant que nous pouvons. Au cas où cela devient inévitable, la procédure d’indemnisation sera entamée suite à l’expropriation du terrain en question, selon les dispositions prévues par la loi en vigueur. Dans le Nord et dans les zones montagneuses, nous sommes confrontés à la difficulté du relief et il n’est pas toujours facile d’opérer en montagne. Dans les autres pays, l’explosif est utilisé pour faire passer les gros engins. Même les moyens héliportés sont employés comme les hélicoptères et autres avions. C’est ce que nous appelons la sismique de montagne. Nous ne l’avons pas encore faite. Mais nous sommes obligés d’y recourir, si nous voulons couvrir toute l’Algérie du Nord dont une grande partie est constituée justement de zones montagneuses.

Qu’en est-il de l’utilisation des technologies employées déjà dans certains pays d’Amérique du Sud ? Ces nouvelles technologies dont a parlé le Ministre se rapportent à l’exploration en offshore. La compagnie brésilienne, Petrobras, utilise ce type de technologies. Cette firme internationale est pratiquement experte dans l’offshore profond. Le problème de l’offshore, réside dans le fait qu’il faut disposer de la meilleure technique pour forer sous des tranches d’eau de plus de 2000 à 2500 mètres. Et notre offshore s’étend jusqu’à 2200 mètres. L’offshore est une question de technologies et de coûts des forages. Un forage en offshore peut dépasser les 200 millions de dollars. Cet investissement représente l’équivalent de 20 forages que nous réalisons dans le Sud du pays. Certaines compagnies, comme Petrobras au Brésil,

ont développé cette nouvelle technologie. C’est ainsi qu’elles arrivent à forer facilement sous des tranches d’eau de 2500 mètres. De grandes découvertes ont été enregistrées dans ce domaine.

Sonatrach va-t-elle dans ce cas-là, faire appel au partenariat étranger ? Nous sommes effectivement, en train de chercher des partenaires capables de travailler avec nous en offshore. Nous avons déjà entrepris des discussions dans ce sens. Nous continuons à le faire avec d’autres grandes firmes internationales qui ont de l’expertise et de la technologie en la matière. Le Ministre a insisté sur cette question de partenariat qu’il faut développer. Il s’agit d’une option stratégique pour Sonatrach. Le message est lancé aux partenaires étrangers qui sont les bienvenus pour travailler avec nous dans l’Algérie du Nord et dans l’offshore. L’exploration demande en effet plus d’investissements et de nouvelles technologies.

Comment éviter l’impact de l’activité sur l’environnement? En effet, une attention particulière est portée à la préservation des terres agricoles dans le cadre de nos activités d’exploration. Les terres agricoles, dans la mesure du possible, doivent être évitées et surtout protégées par tous les moyens. Dans le cadre de nos programmes, nous commençons d’abord par prendre en considération les saisons et calendriers agricoles. En effet, nous devons éviter d’intervenir pendant les périodes de semences, de labours et de cueillette. Nous choisissons la bonne période de l’année qui coïncide avec la fin des travaux agricoles. Nous essayons par tous les moyens de ne pas causer de dommages aux fellahs. Il y a, bien entendu, toujours des cas exceptionnels

et si tel est le cas et que nous n’arrivons pas à éviter des dommages alors nous prenons soin de toujours dédommager les concernés. Nous travaillons en concertation avec les exploitants. Nous sommes rodés maintenant dans ce type d’opérations.

Les recommandations sont attendues essentiellement dans quels domaines ? Il y a d’abord l’expérience des partenaires dont nous comptons en bénéficier puis il y a la présentation des cas analogues, c’est-à-dire, l’étude des cas de régions d’autres pays, identiques à ceux de l’Algérie du Nord. En effet, à travers certaines communications, il est montré que l’Algérie du Nord et une partie de l’Italie recèlent la même histoire géologique dans un même contexte géographique. Donc, s’il y a eu des découvertes en Italie pourquoi ne pas en faire en Algérie ? Il faut donc s’inspirer de cette expérience italienne où des gisements de pétrole continuent de produire actuellement. Les techniques appropriées sont également attendues pour découvrir comment se fait le travail dans les zones montagneuses et les zones complexes. Il est important de s’approprier ces techniques d’exploration. Le dernier point se rapporte à la formation des techniciens et d’ingénieurs ainsi que des experts nécessaire pour l’évolution de l’exploration dans l’Algérie du Nord. Il faut aussi ne pas oublier de travailler avec les universités scientifiques et techniques algériennes comme celles des sciences et de la technologie de Houari Boumediene, de Tlemcen et de Constantine qui ont déjà fait des travaux de recherches qui nous intéressent. Il est important que Sonatrach se rapproche de ces universités et nous faisons tout pour le faire.

M. Badsi Madjid, Directeur Data Management et Exploration

« Nous veillons à la protection de l’environnement »

Dans quelle mesure peut-on dire que l’exploration du pétrole est rentable dans le Nord du pays ? Il y a une différence de taille entre le Sud et le Nord du pays. Celle-ci porte principalement sur le fait que le terrain est connu dans le Sahara pour réaliser une plateforme, à partir de laquelle on va vers d’autres découvertes. Ce qui n’est pas le cas dans le Nord. La situation est beaucoup plus compliquée dans le Nord du pays car la tectonique est très complexe, outre la rareté de gisements. On peut compter une dizaine de gisements pour l’instant. Seulement, la proximité des infrastructures par rapport au Nord du pays est très importante. Si on découvre par exemple un gisement, même s’il n’est pas aussi important que ceux dont on avait l’habitude de découvrir au Sud du pays, cela devient beaucoup plus rentable et économique pour nous. Un gisement découvert dans le Nord est souvent rentable.

Les techniques d’exploration offshore sont-elles maîtrisées par Sonatrach ou bien va-t-elle faire appel au partenariat ? Là vous me posez une question sur laquelle mes collègues ont répondu un peu, ce matin, lors de la présentation du projet spirale. La spirale, c’est le sismique, le profond et l’investigation régionale dans le Nord de l’Algérie. Il s’agit bien des profils offshores, de longue écoute et de profils de sismique de réflexion et de sismique de réfraction. Ce sont des techniques que nous tentons de maîtriser en solo ou en travaillant, bien entendu, en partenariat avec des firmes étrangères. Ce sont aussi des

techniques qui peuvent nous mener à bon port.

Comment concevez-vous ce type d’exploration dans le respect de l’environnement ? Sonatrach a mis en place un système très rigoureux de protection de l’environnement à travers la mise en place d’une politique HSE à l’échelle Groupe et la Division Exploration travaille durement dans ce sens et elle est soucieuse de cet impératif. Il y a énormément de travaux qui ont été réalisés en faveur de la préservation de l’environnement. C’est un domaine que nous maîtrisons parfaitement bien. Nous veillons davantage à la protection de l’environnement lorsqu’il s’agit d’une exploration dans le Nord de l’Algérie.

Mais dans le Nord du pays, il y a des populations denses. Qu’en est-il des impacts ? Bien sûr il y a des impacts qu’il faut prendre en compte avant toute opération d’exploration ! D’ailleurs, nous avons abordé cette question dans nos travaux. C’est ainsi que les experts ont débattu sur tous les impacts qui se rapportent aux populations, aux réseaux routiers et aux terres agricoles. Et il est impératif de prendre des mesures adéquates pour réduire ces impacts, protéger les populations et les terres agricoles des effets néfastes de l’exploration. Je pense que nous faisons tout, au niveau de Sonatrach, pour prévenir tout type d’incidents qui pourrait surgir lors des opérations de l’exploration et de l’exploitation de gisements.

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Les Projets complétés, une source inépuisable de

connaissances

Journées d’études sur les rapports de clôture d’affaires

Les travaux des trois journées organisées les 28, 29 et 30 décembre 2009, à l’IFEG

de Ben Aknoun (Alger), sous le haut patronage de M. Chakib Khelil, Ministre de l’Energie et des Mines, par l’Algerian Petroleum Intitute (IAP) en présence du top management de Sonatrach et de Sonelgaz, et des filiales ainsi que des experts et professeurs, ont porté sur les « projets complétés ». L’occasion de la finalisation des rapports « projets complétés » relatifs au projet Intégré Raffinerie d’Adrar, le Projet Kahrama et le projet Centrale électrique de Skikda (SKS), constituent, selon le Ministre, le point de départ de ce vaste et important projet de l’appropriation de la connaissance de générations de professionnels et d’experts du secteur. « L’objectif recherché à travers ce travail est la capitalisation des expériences, bonnes ou mauvaises et du savoir-faire acquis et accumulé durant les différentes phases d’un projet (études, réalisation et mise en exploitation), et ce, dans le but de transférer aux cadres l’ensemble de ces informations en vue de réduire les délais de réalisation, les coûts et pour une meilleure prise en charge des projets par les Entreprises ; ce qui permettra aussi de faire face aux défis de plus en plus complexes dans notre secteur », a souligné M. Chakib Khelil dans son allocution d’ouverture des travaux, pour situer les enjeux et fixer les attentes. C’est ainsi que l’ouverture de la voie de la capitalisation d’expériences, aussi réduite soit-elle, mais menée selon une méthodologie, constitue une source inépuisable de connaissances d’une richesse incomparable du fait notamment qu’elle soit générée par la pratique du terrain et du test de

l’intelligence par le réel. Au cours de cette rencontre, il a également été souligné avec force, les missions déjà nombreuses et importantes prises par l’IAP auxquelles s’ajoutent désormais, celle de la gestion dans toutes ses dimensions, de cette forme spécifique de la connaissance à savoir, son extension à partir de pratiques particulières dans le management des projets et sa mise à la disposition pour autrui ainsi que sa diffusion sous les formes les plus appropriées et selon les méthodes didactiques propres aux métiers de formation, de perfectionnement et de la recherche. Les deux projets présentés à cette occasion, l’eau dessalée et l’électricité, en l’occurrence, constituent, les portes ouvertes de Sonatrach sur de nouveaux segments stratégiques d’activité dans la mesure où ils figurent parmi les opérations industrielles et financières qui participent à la diversification du portefeuille du Groupe.

La capitalisation des expériences pour garantir la relève Les chefs de projets ont mis l’accent, chacun, selon sa propre expérience acquise sur le terrain, sur l’impératif de reconstituer « ce travail de mémoire » d’une Entreprise en vue d’acquérir de nouvelles connaissances importantes pour le développement de la recherche et développement. Il en ressort ainsi que les besoins en termes de gestion des connaissances évoluent lors du déroulement du projet depuis la phase de démarrage jusqu’ à sa clôture. Au démarrage du projet, l’équipe doit acquérir, selon le jeune chef de

projet de la Centrale électrique de SKIKDA (SKS), un grand nombre de savoirs et de savoir-faire pour couvrir très rapidement le champ des compétences nécessaires à la bonne réalisation de l’ouvrage. Cette phase d’apprentissage peut considérément être réduite si des expériences similaires ont été capitalisées et mises à la disposition de l’équipe de projet. Il a souligné, en outre, les enjeux d’une meilleure gestion du travail collaboratif, d’une capitalisation et d’une mobilisation systématique des expériences passées ainsi qu’une valorisation des meilleures pratiques, selon les principes du Knowledge qui représente, dit-il, un véritable soutien pour les Entreprises. S’inscrivant dans cet objectif de la capitalisation d’expériences, le département Knowledge Management (DKLM) a ainsi été chargé d’élaborer les rapports de « projet complété » de tous les projets réalisés au sein du secteur de l’énergie et des mines, qu’ils soient en création, en extension ou en prise de participation (seule ou en partenariat) dans les différents domaines d’hydrocarbures, d’électricité et de dessablement d’eau de mer. Les départs en retraite et les mobilités internes sont les principaux facteurs qui ont amené, les responsables du DKLM, à travailler en priorité sur les projets qui viennent de se clôturer et de démarrer l’exploitation afin d’optimiser la récupération et la sauvegarde d’expériences et de connaissances permettant d’aboutir à la réalisation de « projets complétés ». Les débats ont porté essentiellement sur l’urgence de généraliser ce type de rencontre qui favorise la communication des connaissances entre les cadres

de directions et des filiales. Il s’agit, selon un intervenant, de permettre la transmission du savoir-faire aux nouvelles générations qui arrivent au sein des filiales des deux Groupes du secteur de l’énergie et des mines. La formation continue et permanente en termes de compétences doit être érigée comme le seul passage

obligé pour arriver aux postes de responsabilités. La présentation de cette structure de « projets complétés », qui vise l’accumulation des connaissances et du savoir- faire, prouve à l’évidence, selon un autre écho de la salle, l’enjeu de développer un espace réservé à la critique scientifique entre les cadres de formation universitaire

différente, pour prendre en charge les problèmes rencontrés sur le terrain de la production et de la gestion. L’IAP vient d’inaugurer un nouveau type de cycle formation postuniversitaire qui garantit le développement de la ressource humaine et de la recherche, selon le retour des épreuves du terrain.

M. Salah Khebri, P-DG de l’Algerian Petroleum Institute (IAP)

« Transmettre les expériences acquises aux nouveaux chefs de projets »

Qu’en est-il des attentes de cette rencontre, selon les préoccupations de l’IAP ?Il s’agit de transmettre les expériences acquises durant la réalisation de ces projets aux nouveaux chefs de projets pour qu’ils puissent en tirer des enseignements qui s’imposent et surtout de ne pas retomber dans les mêmes erreurs commises dans le passé. Il est fondamental, par ailleurs, de faire gagner du temps et de

l’argent aux Entreprises. C’est cela notre objectif principal que nous poursuivons aujourd’hui avec nos partenaires. C’est ce qu’on appelle la capitalisation de l’expérience acquise qui ne s’acquiert dans aucune université, ou institut, aussi renommée soit-elle. Mais elle ne s’acquiert que sur le terrain et les études d’expériences. C’est pourquoi nous disons qu’il serait dommage que des gens qui ont acquis beaucoup d’expériences au fil des années, partent avec cette expérience, en retraite, sans la transmettre aux nouvelles générations de jeunes cadres. Il s’agit de reconstituer dans cette perspective tout l’historique des projets pour savoir comment un projet a été réalisé, ses différentes étapes et les écarts enregistrés ainsi que les enseignements tirés par les responsables concernés. Il est important, en outre, de connaître les fautes commises et surtout pourquoi ainsi que les raisons objectives qui ont concouru à l’échec. L’Entreprise ne doit plus ainsi commettre les mêmes erreurs. Qu’en est-il du retour d’expériences aujourd’hui au sein de votre institut ?

Il y en a beaucoup à l’Algerian Petroleum Institute (IAP). Le premier retour d’expériences est celui qui est enseigné actuellement via les formateurs. Et ce, à travers des formateurs qui sont des experts que nous recrutons à l’IAP pour enseigner les expériences acquises sur le terrain des Entreprises. Il faut savoir que nous formons des étudiants diplômés qui viennent tous des universités. C’est pourquoi ces formateurs que nous employons à l’IAP ne sont pas de simples enseignants mais des experts qui recèlent des expériences vécues dans des Entreprises économiques. En intervenant, ces formateurs transmettent donc une expérience aux étudiants. Nous nous attaquons aujourd’hui à un deuxième point qui est la capitalisation des expériences, tout en reconstituant les rapports de projets complétés en amont et en aval. Tout ce qui a été fait ; comment cela a été prévu et réalisé ? Quels sont les écarts constatés ? Toutes les réponses à ces questionnements sont enregistrées dans ces trois classeurs appelés « projets complétés ».

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Vie de l’EntrepriseOù en est la mise en place de l’e-learning à l’IAP ?Nous sommes très avancés dans la mise en œuvre du processus de l’e-learning à l’IAP. Nous avons d’ailleurs présenté notre expérience dans l’acquisition de cet enseignement à distance lors de la Conférence formation dans le secteur de l’énergie. Elle s’est déroulée avec succès les

1er et 2 décembre 2009 à l’hôtel Aurassi. Nous avons acquis notre plateforme e-learning durant le deuxième semestre de l’année 2009. Nous avons déjà les programmes prêts à l’emploi. Nous pourrons dispenser de l’enseignement à distance aux cadres concernés sans qu’ils quittent leurs lieux de travail et leurs Entreprises. Désormais les

cadres n’ont plus d’obligations de se déplacer à l’IAP avec toutes les contraintes et risques qu’on connaît. Les cadres en formation et perfectionnement peuvent suivre les cours à partir de leurs bureaux sans abandonner leur travail. Ce qui est économique à l’Entreprise à plusieurs titres.

Mme NEFFAH Fatiha, Directrice du Centre de Veille Scientifique et Technologique de l’IAP

« Les nouvelles équipes de recherche ont besoin d’un retour d’expériences »

présentation des trois projets spécifiques : le projet intégré de la raffinerie d’Adrar, de dessalement et électricité, Kahrama et le projet centrale électrique de Skikda (SKS). Le projet complété est une clôture d’affaire qui concerne les projets et certaines affaires de type contentieux ou de toute autre opération lancée ou en cours de réalisation. Son exploitation et sa gestion ainsi que les perspectives consistent essentiellement dans la réalisation des rapports qui retracent les différentes phases d’étude et d’exécution ainsi que l’exploitation des projets en question. Cela concerne également les recommandations et les enseignements à tirer ainsi que les erreurs commises et à éviter à l’avenir.

Qu’en est-il de la capitalisation d’expériences dans le secteur de l’énergie ?Il y a beaucoup de choses qui se font dans le domaine de la clôture d’affaires. Il y a donc dans cette perspective des procédures qui sont mises en place. Nous avons besoin dans ce cas des réflexions des chefs de projets par rapport

au travail qu’ils ont réalisé. Il s’agit de faire avancer davantage la recherche et le développement. Il s’agit ainsi de faire bénéficier les nouvelles équipes de recherche chargées des projets de la connaissance et la maîtrise des expériences de leurs prédécesseurs afin qu’elles soient plus performantes au plan de procédures, de management et de gestion des ressources humaines.

Les recommandations s’articulent, selon vous, autour de quelles préoccupations ?La principale recommandation porte essentiellement sur l’intégration de cette option dans la culture d’Entreprise, au niveau des deux Groupes du secteur de l’énergie, à savoir Sonatrach et Sonelgaz ainsi qu’au sein de leurs filiales. Il s’agit, en outre, de former des équipes de projets en les protégeant sur tous les plans réglementaire, matériel et fonctionnel. L’autre recommandation portera probablement sur l’intérêt de multiplier ce type de rencontres scientifiques afin de promouvoir la recherche appliquée dans le secteur de l’énergie et des mines.

Qu’appelle-t-on les « Projets complétés » en termes de gestion et de perspectives ?Les journées d’études portant sur le thème de « Projets complétés » organisées les 28, 29 et 30 décembre 2009 par l’Algerian Petroleum Institute (IAP) de Boumerdès sous le haut patronage de M. Chakib Khelil, Ministre de l’Energie et des Mines, consistent dans la

Comme toujours, le 08 mars, journée internationale de la femme, est fêté avec

enthousiasme par les travailleuses de Sonatrach, conviées pour l’occasion à une Conférence pour marquer l’événement de cette année 2010. Mme Graba, Professeure de Droit à l’Université d’Alger, a donné, au niveau du siège social de Sonatrach, une communication intitulée : «Du dire au faire : comment promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes ? ».Les femmes de Sonatrach étaient nombreuses à se rendre à la salle O. Khouani, pour participer à l’hommage qui leur est rendu. Etaient conviées les représentantes de l’ensemble des structures opérationnelles et fonctionnelles du Groupe pour fêter l’événement, une opportunité pour les travailleuses, d’évaluer le parcours et mesurer les résultats réalisés en matière de développement de l’emploi féminin au sein de Sonatrach.Dans son allocution prononcée à cette occasion, le PDG par intérim de Sonatrach, M. Abdelhafidh Feghouli, est revenu sur le nombreux acquis de la femme travailleuse au sein de l’entreprise, soulignant son apport multidimensionnel et la qualité de ses compétences : «Et c’est, depuis sa création en 1963 que Sonatrach, puisant dans le rôle éminent joué par les algériennes dans le mouvement de résistance puis de libération nationale et dans les textes fondamentaux de la République dès l’indépendance acquise, a rapidement transcrit dans ses politiques et dans ses pratiques, progressivement, au rythme des évolutions multiples de notre société et du monde, la promotion de l’emploi féminin, l’égalité des chances et l’équité professionnelle entre les collègues femmes et hommes. C’est une dynamique à laquelle nous avons pu donner une accélération sensible

« A compétences égales, chances égales »

Journée internationale de la femme à Sonatrach

ces dernières années à la faveur des avancées réalisées par les femmes dans la société algérienne et d’un accroissement de l’effectif féminin évalué à plus de 36% entre 2004 et 2009». Evoquant l’acquis primordial qu’a constitué la création au sein du Groupe Sonatrach de l’Observatoire de l’Emploi Féminin en 2002, M. Feghouli lui a rendu un hommage appuyé, soulignant le rôle décisif qui lui est imparti dans la dynamique continuellement en cours de modernisation des relations de travail à Sonatrach: «Nous apprécions l’apport de l’organe de veille et de proposition que constitue l’Observatoire de l’Emploi Féminin de Sonatrach et ceux des Observatoires similaires qui ont été installés dans les structures et les entités de notre Groupe. Nous souhaitons vivement les voir tous dynamiser leurs activités et nous continuerons à les aider en ce sens. Nous pensons que la conjugaison de toutes les forces et de toutes les intelligences, celles des femmes et des hommes de Sonatrach, est un facteur clé décisif pour une croissance durable et pour la pérennisation de cette grande entreprise». Si des avancées certaines sont à faire au sein de notre Entreprise, à l’image de ce qu’il convient de faire à une échelle sociétale, il faut souligner que l’effectif féminin a connu une augmentation de 36% entre 2004 et 2008. Il atteint jusqu’à 13.5% de l’effectif global de Sonatrach ; un chiffre réalisé en grande partie grâce aux

stratégies adoptées par l’entreprise notamment dans le domaine de l’emploi et qui visent essentiellement à promouvoir l’emploi féminin et à offrir à l’ensemble du personnel des possibilités d’évolution identiques.Ainsi, la concrétisation de ces objectifs a permis la création de l’Observatoire de l’Emploi Féminin (OEF) le 11 Février 2002. Pour rappel, l’OEF est un pôle d’analyse, de réflexion et de proposition dont s’est doté Sonatrach pour connaitre et améliorer l’emploi féminin en matière de recrutement et d’accès à la formation et aux postes de responsabilité. Sa création intervient suite à la 1ère journée de réflexion des femmes cadres de Sonatrach, organisée le 9 juin 2001 et qui a permis de faire un état des lieux relatif à l’Emploi Féminin. Les conclusions des débats qui ont eu lieu dans ce cadre, ont montré que l’emploi féminin – en termes quantitatifs- progressait d’année en année mais d’une manière trop lente et que les femmes étaient concentrées dans les fonctions administratives, juridiques et sociales. Le rapport a également constaté que les femmes de profil technique étant affectées à des postes de travail à contenu plus administratif que technique, et enfin, que les femmes étaient quasiment absentes des postes de décision. Depuis, des résultats significatifs ont été atteints et la promotion de l’emploi féminin demeure une des priorités de la politique ressources humaines de Sonatrach.

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Vie de l’EntrepriseWorkshop sur l’homogénéisation de

la nomenclature stratigraphique :

‘‘Enjeux de cohérence’’

La Division Laboratoires qui a organisé cette rencontre, a fait appel, en plus à l’élite des

stratigraphes que recèle l’Entreprise, à des professeurs d’université et à des représentants du Ministère de l’Energie et des Mines.Compte tenu de la complexité du sujet, seuls deux périodes ou systèmes, ont été étudiés : le Siluro-Dévonien et le Dévono-Carbonifère. Pour mettre le lecteur dans l’ambiance de ce débat à l’abord ésotérique, mais très vite captivant et suscitant la curiosité du profane, il faut sans doute rappeler quelques notions simples sur les âges géologiques.

Une classification du tempsLa classification de l’évolution de la terre en périodes correspondant chacune à des événements ayant caractérisé la vie sur la planète remonte au 18ème siècle, mais la datation au sens de la stratigraphie d’aujourd’hui est relativement récente, puisque la première échelle a été publiée en 1937 par A. Holmes. Depuis, mis à part les grands systèmes géologiques, l’échelle est régulièrement mise à jour et de nouvelles précisions apparaissent, faisant certes évoluer la science, mais rendant plus difficile l‘atteinte de l’objectif premier de nos «stratigraphes pétroliers», celui d’homogénéiser les différentes nomenclatures, soit la terminologie utilisée par chaque intervenant pour désigner tel ou autre détail dans une échelle ou colonne stratigraphique.Les plus vieux d’entre nous se rappellent peut – être de leur cours de sciences naturelles, partie géologie, où l’on parlait d’ères primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire. Depuis, ces

Réunis durant deux jours, les 21 et 22 décembre 2009, à Hassi Messaoud, une quarantaine de stratigraphes et de sédimentologues ont planché sur l’épineux problème de l’homogénéisation de la nomenclature stratigraphique au sein de Sonatrach.

nomenclatures ont été abandonnées au profit d’échelles plus précises. Or, lorsqu’on parle de précision, on entend de meilleures probabilités de contribuer à l’objectif ultime du pétrolier : celui, bien sûr, de trouver du pétrole. Car, les échelles stratigraphiques représentent un enjeu essentiel, pour leur apport dans la corrélation entre puits, réservoirs et autres sources de données utilisées par l’explorateur pétrolier. Sur un plan générique, la nomenclature basique est celle adoptée par la Commission Internationale de Stratigraphie, qui retrace l’histoire géologique de la planète sur une échelle, dont les unités vont de la plus longue : donc la moins précise, vers la plus courte et donc, la plus précise. Ainsi, l’on retrouve l’eon, l’ère, la période ou système, l’époque ou série, l’étage et les bornes.

Des propositions simplesPour revenir à nos stratigraphes réunis en conclave à Hassi Messaoud, l’on s’est arrêté à deux systèmes ou périodes, qui sont le Dévono-Carbonifère et le Siluro-Dévonien, périodes de l’ère paléozoïque. Le traitement des

autres périodes est prévu lors de prochains ateliers. L’enjeu, à ce niveau, est d’arriver à utiliser un seul langage pour désigner la même référence de temps géologique, enrichie éventuellement d’un repère lithologique. Cette uniformisation, ou homogénéisation pour retenir la terminologie des stratigraphes, est comme dans toute discipline nécessaire à la compréhension rapide des rapports techniques et des cartes géologiques effectuées par ou pour Sonatrach, dans le cadre de ses investigations pétrolières et gazières. Des propositions simples et concrètes ont été formulées après une journée et demie de débats houleux entre stratigraphes de toutes origines, qui par ce travail pourront, après validation et approfondissement de la démarche, offrir à Sonatrach un outil de travail qui fera référence de norme d’usage pour les différents opérateurs intervenant dans le domaine minier Algérien, voire Nord Africain.A la clôture de ce workshop, Mme K. Boumendjel, Directrice de la Division Laboratoires, a beaucoup insisté sur les retombées scientifiques mais également économiques de ce travail.

34Vie de l’Entreprise

Travailleurs bénéficiaires d’une IZCV non cotisable à la sécurité sociale

Institution d’une Indemnité

Continuant d’œuvrer pour la mise en place

de dispositions tendant toujours vers l’intérêt commun de ses travailleurs et de l’Entreprise, Sonatrach a introduit, en janvier 2010, une nouvelle disposition réglementaire dénommée « indemnité compensatoire IZCV ». En effet, le Président Directeur Général par intérim, M. Abdelhafidh Feghouli a procédé à la signature de la décision instituant au sein du Groupe cette indemnité qui est attribuée aux travailleurs bénéficiaires d’une IZCV non cotisable à

la sécurité sociale.L’indemnité compensatoire IZCV vise à réduire l’écart existant entre les pensions de retraite des travailleurs bénéficiaires d’une IZCV non cotisable et celles de leurs collègues bénéficiaires d’une IZCV cotisable. «L’aboutissement de ce dossier est le résultat d’une démarche de concertation avec les acteurs concernés, dont notamment, le Ministère de l’Energie et des Mines, le Ministère du Travail, et l’UGTA. Cette décision complète celles déjà prises, relatives principalement aux questions de cumul

ou d’élargissement de certaines indemnités, de l’assouplissement des règles d’attribution de prêts etc. Une procédure d’application sera diffusée à l’ensemble des structures de Sonatrach pour la concrétisation de cette décision », a notamment indiqué Mme Malika Belkahla, Directrice Exécutive Ressources Humaines dans sa lettre d’information relative à cette nouvelle indemnité dont seront bénéficiaires tous les travailleurs de Sonatrach activant dans les unités placés sous le régime de l’IZTV.

NomiNatioNs

Le Président Directeur Général de

Sonatrach, a procédé le 31 décembre 2009, à l’installation de Monsieur Sahnoun Saïd au poste de Directeur Exécutif Activités Internationales en remplacement de M. Benhamou Mohamed ; de Madame Boutemeur Naima au poste de Directeur Central HSE en remplacement de M. Ait Allak Madjid, ainsi que de Monsieur Chikhi Kamel Eddine au poste de Directeur de Division Associations de l’Activité Amont en remplacement de M. Sahnoun Saïd.

Des primes pour les ingénieurs de l’exploration

Les meilleurs contributeurs encouragés

Sonatrach récompense ses ingénieurs «découvreurs», en

leur attribuant des primes pour leur participation à la mise en évidence de nouvelles réserves d’hydrocarbures durant l’année 2008. Ce sont, en tout, une cinquantaine d’ingénieurs qui ont ainsi bénéficié de sommes allant de 50 000 à 250 000 DA en remerciement pour leur contribution et leur effort de recherche pour des découvertes réalisées en effort propre par Sonatrach. Aussi, une cérémonie a-t-elle été organisée au siège de la Division Laboratoires de Boumerdès, en l’honneur de ces quarante-huit meilleurs contributeurs de la Division Exploration.

La prime de découverte d’hydrocarbures est une récompense récemment instituée par Sonatrach. Pour rappel, elle a été attribuée pour la première fois pour 17 découvertes réalisées au 2ème semestre 2006 et 20 durant l’année 2007. Parmi les bénéficiaires, une quinzaine de personnes de la Division Exploration de l’Amont, qui ont participé à la mise en évidence de nouvelles réserves, a été désignée, à titre symbolique, pour recevoir la récompense lors de la cérémonie qui s’est déroulée au siège de la Direction Générale, à l’occasion de la célébration de la fête du 24 février de l’année 2009.

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Vie de l’Entreprise 37Vie de l’Entreprise

M. Pedro Miro, Président du consortium Medgaz, a annoncé le 08 novembre

2009, que le gazoduc Medgaz sera fin prêt en juin 2010 alors que les tests techniques de la partie sous-marine de ce gazoduc sont prévus en mars 2010. Ce projet d’un coût total de 900 millions d’euros et une capacité initiale de 8 milliards de m3/an, extensible par la suite à 16 milliards de m3/an, reste une alternative pour l’Union européenne (UE) au gaz russe dont l’approvisionnement a été à maintes reprises arrêté à cause des conflits géostratégiques entre l’Ukraine et la Russie. Désormais, les travaux du gazoduc Medgaz, reliant directement l’Algérie à l’Espagne, sont en phase finale et « tout sera prêt pour effectuer les premiers tests de transport. Si tout va bien selon le calendrier prévu, le gazoduc Medgaz sera opérationnel en juin prochain», a-t-il indiqué. Pour rappel, le consortium Medgaz est chargé de la construction et de la gestion de ce gazoduc. Son

Président a annoncé également le transfert du siège social de Medgaz à Almeria, suite à une décision prise récemment par son Conseil d’Administration, a-t-il affirmé. Le projet Medgaz est mené par le consortium du même nom dans lequel Sonatrach est actionnaire majoritaire avec 36% des parts du capital, contre 20% pour chacune des sociétés espagnoles Cepsa et Iberdrola, tandis que les 24% restantes sont partagées à parts égales entre Gaz de France et Endesa (12% chacune). De son côté, le responsable andalou a souligné que le gaz algérien qui est de « grande qualité » signifie qu’on a parié sur un «gazoduc géostratégique» face à la dépendance de l’Europe au gaz russe. «Avec la mise en service du gazoduc Medgaz, c’est une nouvelle alternative qui s’ouvre à partir du Sud », a-t-il souligné, en se félicitant de «cette œuvre réalisée en un temps record » qui est, de plus, une «garantie de sécurité énergétique», a-t-il ajouté.

MEDGAZ entame la séquence d’essais pour la mise en service du GazoducDans un communiqué datant du 9 décembre 2009, la Société Medgaz annonce que le projet a atteint en Novembre 2009 le taux d’avancement de 97%. Le communiqué précise qu’une fois complété le gazoduc sous-marin en Mars 2009 et les installations terrestres avancées à plus de 90 % de progrès, MEDGAZ a commencé la séquence d’essais pour la mise en service, dont le premier pas est le début des activités de commissionnement.La séquence d’essais pour la mise en service est composée d’une phase de commissionnement et d’une phase de mise en marche. Une fois que les essais hydrauliques des principaux systèmes ont été satisfaisants, durant la phase de commissionnement, qui a déjà commencé dans la Station de Compression de Beni Saf, il est procédé à la vérification de tous les systèmes qui ont été complétés mécaniquement. Postérieurement, durant la phase de démarrage, les volumes de gaz augmentent progressivement jusqu’à atteindre la capacité totale du système de façon stable et fiable. La séquence de démarrage est prévue pour les premiers mois de 2010.

PROJET MEDGAZ

La réception du gazoduc MedgAz prévue en juin 2010

Rencontre des correspondants Reporting de Sonatrach

Présentation des axes d’amélioration du Processus

de Reporting

Après une présentation-bilan du reporting par les structures

centrales, trois ateliers se sont penchés sur l’état des lieux du processus de reporting, la formation des correspondants et la réflexion sur l’évolution et l’amélioration du processus de reporting. La rencontre, organisée à l’initiative de la DCG SPE, se voulait être une occasion supplémentaire pour poursuivre les efforts consentis par le Groupe Sonatrach pour asseoir la fonction reporting. Les présentations faites par les DCG SPE, RHU, FIN et les Directions Centrales TEC, ADG et HSE, ont ainsi été propices à une mise en commun des expériences menées en matière de reporting, et ont constitué un socle commun pour mener une réflexion approfondie dans le cadre des ateliers organisés à la faveur de cet événement. La rencontre s’est attachée à débattre « des voies et moyens les plus appropriés pour traiter les points d’amélioration qui ont été identifiés et recommander les actions à mettre en œuvre pour avancer plus vite et mieux vers les buts fixés ». En effet, l’atteinte des objectifs stratégiques de Sonatrach nécessitait de se doter d’un « instrument organisationnel »,

le reporting, outil de pilotage et d’aide à la décision par excellence pour le management. Sonatrach - en faisant d’abord un état des lieux du reporting - s’est ainsi dotée, depuis juin 2008, de procédures afin de suivre les performances de l’Entreprise à tous les niveaux. Sonatrach a aujourd’hui valeur d’exemple pour les autres Entreprises du secteur. Une action de partage et de transmission de cette expérience aux filiales de premier rang, a ainsi été conduite le 04 novembre 2008, lors d’un workshop regroupant les chargés du reporting au sein de ces filiales, à savoir : NAFTAL, Ex NAFTEC, ENTP, ENAFOR, ENAGEO, ENGTP et ENGCB. Parmi les actions réalisées, soulignons, la mise en œuvre d’une application informatique et de nouveaux canevas, conçus en vue d’améliorer l’analyse des écarts dans le cadre de l’élaboration du bilan des réalisations mensuel. L’application informatique a apporté une plus-value certaine dans le processus en permettant, entre autres, l’archivage des données transmises par les correspondants, la réduction des délais d’exploitation des données au profit de l’analyse, un accès en temps réel à l’information par

le Top Management ou encore en facilitant l’intégration de nouveaux indicateurs dans la base de données constituée. A de telles actions, répond la nécessité de pérenniser cette fonction au vu des enjeux et défis que s’est lancée Sonatrach. Et ceux-ci sont nombreux et de taille. Aussi, les perspectives d’évolution de la fonction reporting en 2010, sont-elles importantes. Notons, entre autres mesures, l’implémentation de la Procédure de Reporting au sein des filiales non encore intégrées au Processus, le déploiement de l’application informatique Reporting SPE, auprès des correspondants, compléter le référentiel d’indicateurs, développer l’analyse et opérer les actions correctives nécessaires. Gageons que ces mesures sauront trouver un déploiement à l’ensemble du Groupe, voire à l’ensemble des Entreprises du secteur, grâce à l’expérience de la DCG SPE de Sonatrach.

Une rencontre portant sur les axes d’amélioration du processus de reporting, a regroupé le 19 octobre 2009 à Alger, les correspondants reporting de Sonatrach.

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LA DIVISION LABORATOIRES (EX-CRD)

Des laboratoires De pointe et Des ressources humaines

De haut niveau

Dossier

En 2009, la Division Laboratoires , une structure issue du redéploiement du «Centre de Recherche et

Développement» (CRD), était accréditée au référentiel ISO CEI 17025, une norme reconnue, qui vient s’ajouter aux certifications déjà obtenues par l’ex CRD. Ce redéploiement et cette certification nouvellement acquise, mettent en évidence l’aboutissement du processus d’amélioration en continu du management des activités des laboratoires et de la qualité des prestations. C’est à la rencontre des ingénieurs, techniciens et managers de la Division Laboratoires que Sonatrach La Revue est allée, pour nous parler de leurs métiers et partager la passion du laboratoire.

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Dossier

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DossierPour mieux asseoir sa position et se développer davantage, Sonatrach, à travers la Division Laboratoires (ex-CRD « Centre de Recherche et Développement »), s’est doté de ses propres Laboratoires d’analyses de pointe et de moyens humains de haut niveau. Un atout de taille pour la pérennité et le développement du Groupe. Rattachée à l’Activité Amont, cette structure issue du redéploiement du CRD en 2009, avait donné aussi naissance à la Division «Technologies et Innovation» et s’est depuis consacrée aux travaux de prestations d’études, d’essais et d’expertise dans le domaine de l’Amont pétrolier. Elle représente également l’outil scientifique et technique nécessaire à la prospection, l’exploitation et le développement des hydrocarbures. En se concentrant sur les travaux de prestations de laboratoires et d’études, la Division Laboratoires pourra ainsi déployer, de manière plus cohérente, sa démarche stratégique qui consiste à maintenir et à renforcer sa position dans son domaine d’intervention. C’est dans cette optique que les laboratoires de Boumerdès et de Hassi Messaoud ont été regroupés en une seule entité au niveau de l’Activité Amont. « Ce redéploiement permet à la fois de répondre rapidement aux préoccupations des opérationnels, par la réalisation d’analyses de routine à travers nos structures de Hassi Messaoud, mais également à la contribution de la résolution de problèmes plus complexes, rencontrés lors de l’exploration et l’exploitation des gisements, à travers des analyses et des études plus poussées au niveau de nos structures de Boumerdès », souligne Mme Kheira Boumendjel, Directeur de la Division Laboratoires de Sonatrach. Cette structure disposera très bientôt d’une carothèque centrale à Hassi Messaoud, destinée à l’archivage de plus d’un million de mètres de carottes (c’est l’une des plus grandes au monde !).

explorateurs », pour assurer les tâches et missions suivantes : datation des couches géologiques nécessitant un travail de terrain et de tests, collecte et analyse des données sédimentologiques et structurales afin de caractériser et d’évaluer l’extension des réservoirs potentiels ainsi que des analyses géochimiques pour l’évaluation du potentiel pétrolier des bassins.Outre ces missions, la Division dispose d’autres laboratoires pour l’optimisation de la production des champs en exploitation. Elle intervient en ce sens dans plusieurs domaines dont : la caractérisation des réservoirs, les études thermodynamiques, la caractérisation des produits pétroliers, les études de colmatage, les études de stimulation et de récupération assistée « EOR », les études de compatibilité des eaux, les études environnementales et les études de corrosion. Sur un autre

plan, la Division est chargée par le Groupe Sonatrach d’assurer le contrôle qualité des produits utilisés par les différents opérateurs du Groupe. La Direction Géologie est composée de deux départements : Sédimentologie et Géochimie. Mustapha Belkadi, Responsable de l’Essai DRX au labo Sédimentologie, explique le rôle de l’appareil «spectromètre de fluorescence X»: « Il détermine les éléments chimiques contenus dans des matériaux solides et liquides sur le plan qualitatif et quantitatif ». Un autre appareil «diffractométrie des rayons X », permet, quant à lui, de faire les déterminations minéralogiques des matériaux solides, des sols et des minéraux d’argile en particulier. Ayant une formation de base de chimiste (INH), M. Belkadi cumule 32 ans de service à la Division Laboratoires. De prime abord, on serait tenté de penser que, le fait de recevoir durant ces longues années, chaque semaine, des carottes provenant des champs pétroliers et autres forages pour analyse, peut devenir ennuyant ; pas du tout ! M. Belkadi, qui a vu passer cinq générations de diffractomètre, reste, à la fin de sa carrière, un passionné de labo tout comme Hymed Boudis, Chef d’études des huiles et extraits organiques (il a rejoint la Division Laboratoires en 2001). Le rôle de son service

est d’analyser les bio marqueurs (empreinte génétique de la matière organique), « la comparaison entre la roche-mère et les huiles nous renseigne sur l’origine du pétrole », indique M. Boudis.Pour ce qui est des missions de la Direction Gisements, elles sont multiples : réaliser des missions d’échantillonnage, des analyses, des études et des expertises sur fluides et milieux poreux, caractériser les propriétés pétrophysiques et géo mécaniques des roches, déterminer les paramètres thermodynamiques de fluides, contrôler la qualité des bruts et dérivés, constituer une banque de données sur les roches et les fluides de réservoirs des hydrocarbures, et enfin, élaborer et/ou proposer diverses corrélations et modèles phénoménologiques propres aux gisements. Les différents effectifs de ce laboratoire exercent leurs activités dans trois domaines de base : Caractérisation des Réservoirs, Etudes Thermodynamiques et Caractérisation des produits pétroliers.Pour Azzi Slimani, ingénieur en production pétrolière, Chef de service Unité : Roches/ Réservoirs- Laboratoire CMR (caractérisation des réservoirs), « Il s’agit, le plus souvent, de réaliser des études conventionnelles de caractérisation, des études SCAL (Spécial Core Analysis), des études géomécaniques ainsi que des études de simulation sur des modèles physiques de réservoirs.

Un personnel scientifique de haut niveau et un équipement de pointe

Pour mener à bien ses missions, la Division dispose de 40 laboratoires, dont 30 à Boumerdès et le reste à Hassi Messaoud, d’un personnel scientifique de haut niveau et d’équipements de pointe. L’effectif au nombre de 510 (dont 30% de femmes), est réparti dans des laboratoires d’analyses dont les compétences s’étendent de l’analyse géologique et chimique aux études pluridisciplinaires. Ces laboratoires assurent la plus large gamme de

leurs prestations aux structures opérationnelles de Sonatrach et celles opérées en association. Ils peuvent toutefois être sollicités par divers autres clients (institutions publiques ou sociétés privées, entre autres). Nos différentes visites à la Division Laboratoires, sise à Boumerdès, pour les besoins de notre reportage, nous ont permis de constater de visu qu’il s’agit d’un cadre de travail très agréable et adapté aux exigences des travaux de laboratoire et de la recherche scientifique.Par ailleurs, les laboratoires sont structurés en trois (03) Directions Techniques fonctionnant en étroite collaboration : Géologie, Gisements et Traitement des Hydrocarbures. De manière générale, l’une des principales missions de la Division Laboratoires, de l’avis de Mme Boumendjel, est « de participer activement à la phase de prospection des hydrocarbures, aux côtés des

M. Mustapha Belkadi, Responsable de

l’essai DRX (Labo Sédimentologie)

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Dossier

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Dossier« L’objectif à terme est d’arriver à couvrir toute la demande de Sonatrach »

Par ailleurs, au côté du Département de la caractérisation des produits pétroliers, le Département Etudes Thermodynamique occupe une place très importante au niveau de la Division Laboratoires car il est chargé d’effectuer les études PVT ainsi que la détermination de toutes les propriétés physiques des fluides, des bruts, des huiles volatiles et condensats à des pressions et températures diverses. Notons au passage que ce Laboratoire dispose d’équipements de pointe automatisés et sans mercure réputé toxique. « L’abandon du mercure, malgré le fait qu’il présente de nombreux avantages, a été motivé par sa haute toxicité. Ce qui nous importe le plus, c’est avant tout, de permettre à nos laborantins de travailler dans les meilleures conditions de sécurité d’où l’acquisition de nouveaux équipements de haute technologie», observe Salah Diffallah, Chef département PVT. Aussi, les études de récupération assistée (EOR), font partie des missions de ce département, « l’Activité Amont considère l’EOR comme un axe de recherche prioritaire pour assister les gisements matures », ajoute M. Diffallah qui projette de renforcer l’effectif de son département (composé actuellement de 6 ingénieurs et 3 techniciens), « afin de répondre dans les délais à un plan de charge important, lié surtout au programme de la Division Forage. L’objectif à terme est d’arriver à couvrir toute la demande de Sonatrach ».Quant aux activités de la Direction Traitement des Hydrocarbures, elles se répartissent en trois Départements :

Contrôle et Traitement des fluides, Corrosion et Environnements. « L’une des missions essentielles de mon laboratoire, affirme Abdelaziz OUMANSOUR, chef du Laboratoire Contrôle et Traitement des fluides, consiste à contrôler la qualité et la conformité des produits chimiques de traitement conformément à la procédure d’approbation et d’acquisition des nouveaux produits par Sonatrach ». Aussi, deux unités sont souvent sollicitées dans ce laboratoire : Traitement des eaux et Analyse et Contrôle. MALKI Moussa, ingénieur analyste chimie industrielle (diplômé de l’INH, il cumule 27 ans de service), explique le rôle de ces deux unités : « Il s’agit d’effectuer des essais de compatibilité des eaux, des études d’efficacité des produits de traitement, des études pour rompre les émulsions, enfin, des études des produits coagulants floculants dans le but de récupérer les eaux, les traiter et les réinjecter selon la réglementation nationale en vigueur ». Le Département Corrosion, dirigé par Mohamed-Amine GANA, a pour principale mission de réaliser des études d’efficacité des produits de traitement et des expertises relatives aux problèmes de corrosion des installations de surface et de fonds. Il peut également intervenir dans le management de la corrosion auprès des unités opérationnelles de Sonatrach et de ses partenaires et participe, dans le cadre de la réalisation de nouveaux projets, au choix des matériaux qui

s’adaptent le mieux aux milieux environnants. « De manière générale, nous nous assurons de la bonne marche des services corrosion, bio corrosion et métallographie pour éviter les problèmes de fissures et/ou éclatement », indique pour sa part Mme ALLOUA Malha, Chef de service au Laboratoire Corrosion.

Des projets d’envergure pour la protection de l’environnement

Le troisième Département est dédié aux analyses et aux études environnementales. Son rôle est d’assurer le suivi des situations accidentelles touchant à l’environnement et aux installations de traitement des eaux de rejets au niveau des sites, d’évaluer leurs performances, d’assister les structures de l’Entreprise dans le suivi des puits et forages en matière de protection de l’environnement, mais aussi et surtout de réaliser des études d’impacts sur l’environnement pour les projets en phase d’étude de faisabilité (implantation de puits, nouvelles unités, etc.). D’ailleurs, Ayachi HAMMOUCHE, Responsable de ce laboratoire, souligne qu’il existe de nombreux projets d’envergure, parmi lesquels l’établissement d’un état de la pollution atmosphérique au

niveau de toutes les installations de Sonatrach ainsi qu’une cartographie des sites pollués.

« Parvenir à l’efficience à l’horizon 2015 »

Notons que la plupart des techniciens de la structure Traitement des Hydrocarbures sont de jeunes recrues à l’image de Melle KHOUKHI Faiza, de BELOUT Yacine ou encore de Sofiane KHADROUI, ingénieur analyste N1, qui n’a pas hésité à quitter une compagnie étrangère pour intégrer la Division Laboratoires, « Aujourd’hui, je suis très heureux d’apporter mon savoir-faire et ma modeste expérience à Sonatrach », nous confie le jeune ingénieur. Pour Azzeddine ADJEB, Directeur Traitement des Hydrocarbures, la relève est donc assurée ! « Tous ces jeunes constituent la richesse de la Division Laboratoires », s’exclame M. ADJEB, l’objectif, selon lui, est de « construire une structure solide pour contribuer à l’atteinte des objectifs de Sonatrach », mais aussi et surtout « parvenir à l’efficience à l’horizon 2015 ». Il faut dire que la Division Laboratoires entretient depuis longtemps une relation permanente et durable avec le monde de l’université et de la recherche

scientifique qui se manifeste, par exemple, par l’accueil de stagiaires, l’encadrement de leurs mémoires de fin d’études ainsi que l’organisation de rencontres scientifiques. Et c’est à juste titre que cette relation est entretenue car la recherche et le développement auront à jouer et ce, de plus en plus, un rôle central. L’innovation technologique est, en

effet, aujourd’hui et demain plus que jamais, un impératif. L’objectif à terme du Groupe Sonatrach étant d’offrir aux structures, dont la Division Laboratoires, la possibilité de s’inscrire dans le sillage de la stratégie globale du Groupe en termes d’augmentation de la production et d’optimisation des coûts et moyens.

M. Salah Difallah, Chef Département PVT

M. Moussa Malki, Ingénieur Analyste chimie

industrielle

Mme Malha Alloua, Chef de service laboratoire Corrosion

M. Ayachi Hammouche, Responsable Laboratoire Analyses et Etudes Environnementales

M. Abdelaziz Oumansour, Chef du laboratoire

Contrôle et Traitement des fluides

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DossierMme Kheira Boumendjel, Directrice de la Division Laboratoires-Sonatrach

« Valoriser la Division Laboratoires en tant qu’outil scientifique et technique »

Parlez-nous, d’abord, de la création de la Division LaboratoiresLa Division Laboratoires a été créée en juillet 2009 ; c’est une structure de l’Activité Amont chargée d’assurer des prestations d’études, d’essais et d’expertise de l’Amont pétrolier. Ce redéploiement de laboratoires permettra, à la fois, de répondre rapidement aux préoccupations des opérationnels par la réalisation d’analyses de routine à travers les laboratoires de Hassi Messaoud et également de répondre aux problèmes beaucoup plus complexes rencontrés lors de l’exploration et l’exploitation des gisements à travers des analyses et des études plus poussées au niveau de nos Laboratoires de Boumerdès. La stratégie de l’Activité Amont consiste à mettre en valeur ses laboratoires en tant qu’outil scientifique et technique et de déployer de façon cohérente la vision et la stratégie des laboratoires pour le maintien des performances et le renforcement de notre position dans les métiers dans lesquels nous intervenons.

Comment cette Division est-elle structurée ?Nos laboratoires sont structurés en trois directions techniques soutenues par des structures administratives : la Direction Géologie, la Direction Gisements et la Direction Traitement

des Hydrocarbures. Nous intervenons également sur le plan environnemental; la Division Laboratoire a été agréée par le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement pour réaliser des études d’impact. Par ailleurs, nous nous sommes inscrits dans une démarche d’accréditation selon le référentiel 17025, norme basée sur les principes de management et de fiabilité des résultats pour donner aux essais que nous réalisons le label qualité. Notre priorité est de réaliser des études de prestation à la demande des opérationnels de l’Activité Amont ; il s’agit d’études d’appui à l’exploration d’hydrocarbures, au développement des gisements et de la production.

Vous faites aussi de la prestation de services pour les partenaires de Sonatrach…Oui, effectivement, 30% de nos prestations sont réalisées au profit des partenaires de Sonatrach. Nous réalisons également des analyses pour d’autres sociétés publiques et privées algériennes mais le plus gros de notre activité concerne le domaine des hydrocarbures.

Avez-vous un plan d’actions qui obéit à l’atteinte de vos objectifs ?Notre challenge est d’introduire de nouvelles techniques mais

Installée à la tête de la Division Laboratoires depuis le 6 avril 2009, Mme Boumendjel veut donner un souffle nouveau à cette structure afin d’en faire une référence dans le domaine des travaux de Laboratoires. Elle revient dans cet entretien sur les missions de la Division Laboratoires, du profil des spécialistes, de la démarche d’accréditation et de l’application du système de management de la performance. Au-delà de ses compétences scientifiques et techniques, de ses qualifications et de son expertise avérée, sa récente nomination se veut un signal fort pour encourager la politique du genre et de la promotion des compétences féminines que Sonatrach s’enorgueillit de compter dans ses rangs.

également de travailler avec de nouvelles méthodes d’analyses qui permettent de mieux valoriser nos réserves; de développer nos compétences dans les différents domaines de notre activité et d’introduire la notion de marketing qui reste aussi pour nous une priorité pour mieux nous faire connaitre.

Un mot sur le profil de l’effectif de vos laboratoiresD’abord, l’effectif de la Division Laboratoires est de 510 agents dont la majorité sont des cadres techniques et administratifs (docteurs, ingénieurs, licenciés et techniciens) et opérateurs. Il convient de signaler que l’effectif féminin représente 30% du personnel de la Division. Pour ce qui est de nos métiers, ils sont assez diversifiés et exercés par des chimistes, des géologues, des producteurs, des raffineurs, des biologistes, des métallurgistes et autres.

Y a t-il un organe pour apprécier les performances de vos analyses ?Ce qui importe pour nous c’est

la démarche qualité dans laquelle nous sommes engagés (Accréditation au référentiel ISO 17025) qui exige la maîtrise totale des processus d’analyse ainsi que celles des processus support. C’est une norme reconnue pour déclarer la fiabilité des résultats des essais et travaux de laboratoire ; un label de qualité reconnu mondialement.Concrètement, quel est le processus pour un travail d’analyse ?Un essai, c’est d’abord, prélever un échantillon, l’acheminer vers le laboratoire, procéder à son analyse, ensuite, le résultat est exploité, soit dans le cadre d’une étude que nous réalisons en interne, soit remis à la demande d’un opérationnel pour l’exploiter dans le cadre de projet initié à son niveau. S’agissant des études ponctuelles et de routine, on intervient de Hassi Messaoud pour répondre rapidement aux problèmes posés par les opérationnels. Pour les études plus complexes, nécessitant des analyses spéciales, elles sont réalisées au niveau des laboratoires de Boumerdès.

Quel est votre parcours personnel à Sonatrach ? Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai intégré l’IAP (l’Institut Algérien du Pétrole) où j’ai obtenu mon ingéniorat en 1977. Je me suis retrouvée par la suite au niveau du DLCH (Direction Laboratoire Central des Hydrocarbures de Sonatrach), en tant que géologue dans la spécialité micropaléontologie (datation et études stratigraphiques des roches sédimentaires). Par la suite, j’ai été chargée du service Stratigraphie. En 1983, j’ai été détachée pour poursuivre mes études à l’université de Rennes (France), durant quatre années, pour l’obtention d’un doctorat en Stratigraphie. En 1988, j’ai été nommée Chef Département Géologie puis Directeur Géologie de 1994 à avril 2009 date à laquelle j’ai été nommée à la tête de la Division Laboratoires.

Parlez-nous du nouveau Système Management de la Performance au sein de la Division LaboratoiresBasé sur le modèle rôle et contribution, il va donner un nouveau souffle à l’Entreprise pour améliorer ses résultats. Il permettra également aux travailleurs d’améliorer leurs rétributions à travers l’atteinte des objectifs qui leur seront fixés. C’est un système gagnant-gagnant que propose Sonatrach à ses salariés. Aujourd’hui, nous avons traversé plusieurs étapes dans la mise en œuvre de ce nouveau système de rémunération. Nous avons positionné l’ensemble des travailleurs et réalisé l’opération de fixation des objectifs de contribution pour chaque agent. Quant aux objectifs de résultats concernant la réalisation de nos investissements, l’accréditation d’un certain nombre d’essais, notre plan de production, l’amélioration de nos prestations et également des objectifs en termes de marketing, ils ont également été fixés aux Managers Directeurs pour l’exercice 2009.

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DossierMme Samya Bencheikh, Directeur Géologie par intérim

« Nous accompagnons les géologues de la prospection jusqu’au développement des gisements »

Quelles sont les missions de la Direction Géologie ?D’abord, le rôle de la Direction Géologie est d’accompagner les géologues pétroliers depuis la phase de prospection et d’exploration jusqu’à la phase de développement des gisements. Aussi, elle a plusieurs missions, parmi lesquelles, la réalisation des études et des synthèses de laboratoire et/ou de terrain sur la base des aspects de sédimentologie, de stratigraphie et de géochimie nécessaires au choix, à l’évaluation et au développement des zones à potentiel pétrolier ;la réalisation des études de géologie de réservoir et la participation à l’optimisation des schémas de développement des gisements d’hydrocarbures et à l’amélioration de leur récupération ; la contribution à la définition des axes d’exploration en vue de la reconnaissance et de la quantification du potentiel en hydrocarbures, l’introduction de nouvelles techniques et méthodes d’analyse et d’interprétation ; la promotion et le développement de l’expertise sur des problématiques précises en collaboration avec les institutions scientifiques nationales et internationales ; enfin, la participation à la réalisation d’études intégrées en

collaboration avec les sociétés pétrolières et les associés. Par ailleurs, la Direction Géologie est organisée en deux Départements : Un Département Sédimentologie et un Département Géochimie; en plus d’un service Préparation. Ce dernier est considéré comme une unité de soutien technique à la fois pour la Direction Géologie et la Direction Gisements. Plusieurs missions lui sont attribuées telles que la confection des lames minces sur roches consolidées ou friables, de sections polies, la préparation de Plug, la taille des échantillons pour le MEB et le slabbage de carottes.

Quel est le profil des effectifs composant la Direction Géologie ?Le personnel de la Direction Géologie est composé essentiellement de professionnels (principalement d’ingénieurs géologues et, pour certains postes, des ingénieurs chimistes), des relais techniques (techniciens géologues ou chimistes) et quelques opérateurs.

A quelle étape intervient la Direction Géologie dans le processus d’analyses ?Dans le système de management de la qualité, au niveau de la Direction Géologie, des modes

opératoires ont été établis pour tous les essais ou travaux effectués sous l’appellation MO-GEO. Pour chaque laboratoire est attribué un code G (Géochimie), S (Sédimentologie et D (Stratigraphie) suivi du numéro de l’essai. Par ailleurs, la Direction Géologie est dans le processus Prestations et elle est concernée par ce processus depuis la prise en charge de la demande client, l’établissement de la revue exigences clients, les procédures d’établissement des registres de paillasses, des rapports d’essais, ou d’études jusqu’à la facturation des travaux réalisés pour les différents clients.

Parlez-nous des accréditations spécifiques à la Direction GéologieAu niveau de la Direction Géologie en 2009, un essai du

Département Géochimie MO-GEO-G1 portant sur le dosage du carbone organique total a été accrédité par COFRAC selon la norme NF EN ISO /CEI 17025 et les règles d’application du COFRAC sous le numéro 1-2087 pour les activités d’essais.Deux autres essais du Département Géochimie de la Direction Géologie sont en cours de préparation pour l’accréditation 2010 ; il s’agit du MO-GEO-G14 (dosage du sodium et du potassium par spectrométrie d’émission de flamme / SAA) et MO-GEO-G16 (dosage du Ni et Cu par spectrométrie d’émission optique avec plasma induit à haute fréquence / ICP-OES).

Beaucoup d’étudiants, dans le cadre de leur cursus universitaire, effectuent des stages au sein de votre

Direction. Sont-ils recrutés à la fin de leurs études ?Effectivement, la Direction Géologie prend en charge, chaque année, des étudiants géologues et chimistes des différents Instituts et Universités (IAP et INH, entre autres). Les sujets portent sur les trois spécialités (sédimentologie, géochimie et stratigraphie). Ces étudiants, pour les stages de courte durée, de préparation des diplômes de licence, DEUA, d’ingéniorats, de magister ou de doctorat sont suivis par les différents spécialistes de la Direction. Aussi, en fonction des besoins en personnel, un grand nombre d’entre eux ont été recrutés au niveau de la Direction Géologie et figurent actuellement dans l’effectif de la Division Laboratoires.

Laboratoire Traitement des Hydrocarbures

La pépinière des chercheurs

usées domestiques par un procédé extensif : lagunage naturel », qui lui ont permis de recevoir le 3ème Prix du Concours Masraf Boubekeur pour la réduction des coûts. Par ailleurs, lors des JST 2 (Journées Scientifiques et Techniques de Sonatrach), le thème relatif à « la protection des Casing par la formation des dépôts calco-magnésiens sous l’effet d’un courant cathodique », élaboré par MM. Bounoughaz Moussa et

Lainaoui Abdelkader, a été retenu dans le cadre de la réduction des coûts. Enfin, last but not least, la dernière distinction a été décernée au Laboratoire Corrosion (le 1er Prix de l’OPAEP), pour les travaux de recherche relatifs au thème « Etude de l’effet du milieu sur la corrosion bactérienne des souches bactériennes prélevées des eaux du champ de Zarzaitine (région d’In Aménas).

La Direction Traitement des Hydrocarbures peut se targuer

d’avoir reçu cinq prix dans le cadre du Concours Masraf Boubekeur pour la réduction des coûts. Le premier a été obtenu en 2004 par Mohamed-Amine Gana pour sa mise en œuvre d’un traitement biologique pour la lutte contre la corrosion bactérienne. L’année suivante, c’est au tour de Mme Allaoua (née Nazef Melha), d’obtenir le 3ème Prix pour ses travaux autour du thème « Une nouvelle génération de revêtements anti- corrosion pour l’Activité Amont, Aval et TRC ». L’année 2008 a vu la consécration de Mlle Amellal Souad, cadre d’études techniques, pour ses travaux concernant « Le traitement des eaux

M. Azzeddine Adjeb,Directeur Traitement des Hydrocarbures

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DossierM. Ferfera Fethi Mohammed Rachid, Directeur Gisements

« Nous nous sommes donnés les moyens de nos ambitions »

besoins d’exploitation rationnelle des gisements d’hydrocarbures ; La détermination des paramètres

thermodynamiques des fluides et l’étude des interfaces pour les besoins de la production d’hydrocarbures ; La réalisation des études

de comptabilité des fluides nécessaires à l’amélioration de la récupération assistée ; La réalisation, en laboratoires,

des études de simulation nécessaires à une meilleure exploitation des gisements d’hydrocarbures ; La caractérisation physico-

chimique des produits pétroliers stabilisés ; La description et la

caractérisation du réservoir et des fluides en place ;Des données qui sont utilisées pour la réalisation de rapport et des études sur lesquels nos clients se basent pour prendre certaines décisions opérationnelles sur site.

Quels sont les moyens mis en œuvre pour vos différents laboratoires ?Nos laboratoires disposent d’une panoplie d’équipement assez complète et moderne pour la caractérisation des roches et des fluides. L’investissement au niveau des équipements est principalement calqué sur les objectifs opérationnels de l’Activité Amont à laquelle nous sommes rattachés et donc du Groupe Sonatrach. En plus de l’acquisition d’équipements à la pointe de la technologie, nous élaborons chaque année un programme de formation individuelle pour chaque agent car la ressource humaine représente pour nous un élément fondamental. A signaler, qu’à notre niveau, il ne s’agit pas uniquement de réaliser des tests mais d’avoir le potentiel de pouvoir synthétiser et interpréter les résultats de ces tests en les repositionnant dans leur contexte d’origine afin d’offrir aux opérationnels des résultats directement exploitables.

Quelle est la fonction essentielle de la Direction Gisements ?Comme son nom l’indique, la Direction a pour objectif principal l’étude des gisements. Un gisement étant composé d’un contenant qui est la roche et d’un contenu représenté par les fluides, la Direction est structurée autour de deux axes : la caractérisation de la roche-réservoir ainsi que la caractérisation complète des fluides, aussi nous citerons quelques axes d’interventions de notre structure : La détermination des propriétés

rhéologiques et pétrophysiques des roches - réservoirs pour les

Obtention de l’accréditation ISO CEI 17025 : 2005 relative au Système Management Qualité

La Division Laboratoires dans la cour des grands

Forte de son expérience, la Division Laboratoires de Sonatrach a choisi

d’entreprendre, depuis quelques années, une démarche d’accréditation ISO CEI 17025. Pourquoi ce choix ? Abdelhamid Benmebarek, Chef de Département Technique & Sécurité Industrielle et responsable du système Qualité, analyse : « Le constat fait par la Division Laboratoires révélait un nombre important de nouveaux clients et de nouveaux partenaires de plus en plus exigeants en matière de qualité de prestations. Aussi, le cahier des charges de nos clients exigeait souvent la distinction ISO. Par ailleurs, nous voulions apporter des améliorations au niveau des procédures, de l’organisation, du management, mais aussi et surtout au niveau de l’assurance qualité en matière de résultats d’essais. C’est donc tout-à-fait naturellement que nous avions opté pour l’ISO 17025 ».Pour rappel, contrairement à la certification ISO 9001 (procédure par laquelle une tierce partie donne une assurance écrite, qu’un produit, un processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées dans un référentiel), l’accréditation ISO CEI 17025 :2005 évalue la compétence technique et fait reconnaître que l’Entreprise est, non seulement organisée et que son système de management est en conformité aux exigences de la norme ISO 9001, mais qu’elle exerce aussi son activité selon une déontologie et des règles de l’art internationalement acceptées. « En

optant pour l’ISO CEI 17025, la Division Laboratoires démontre une maturité certaine et une volonté affichée de valoriser son savoir-faire et sa compétence pour rassurer tous ses clients », précise M. Benmebarek.La mise en place du système Qualité s’est faite sur trois années (2004-2007), à travers quatre phases : Diagnostic et mise à niveau, Construction du système, Mise en œuvre du SMQ et évaluation interne. S’en est suivie la période d’évaluation de la COFRAC (comité français d’accréditation, en 2008), pour aboutir à l’accréditation proprement dite, le 1er avril 2009. M. Benmebarek reconnaît que la phase

implantation a été très difficile pour le personnel de la Division Laboratoires, « C’était l’effort à fournir pour prouver notre compétence à produire des résultats fiables ».Il faut dire que l’ISO CEI 17025 : 2005 apporte de nombreux avantages, parmi lesquels, une implication plus forte des ressources humaines, une sensibilisation à l’approche processus, une communication plus efficace et une traçabilité des enregistrements et une maîtrise des essais ; toutefois, le « must » est la participation aux essais inter laboratoires, car, ces derniers permettent à la Division Laboratoires de se situer parmi les grands laboratoires mondiaux, « Notre participation aux essais inter laboratoires reste un atout considérable qui permet à notre Division de veiller sur la qualité des résultats produits par ses laboratoires et corriger les éventuelles dérives constatées lors des traitements statistiques effectuées par les organisateurs AGLAE & BNPé d’essais inter laboratoires », ajoute M. Benmebarek.Notons enfin que l’accréditation ISO CEI 17025 : 2005 est valable jusqu’au 31/12/2013. Durant ce laps de temps, de nombreux audits de contrôles périodiques sont effectués par la COFRAC afin de vérifier notamment que la Division Laboratoires reste organisée de manière à respecter les exigences édictées par la section Essais du COFRAC. Aussi, l’accréditation peut être extensible sur une période de cinq années en cas de renouvellement.

M. Abdelhamid Benmebarek, Chef de Département Technique & Sécurité Industrielle et responsable du système Qualité

Crédit photo - DIV Laboratoires : M. Rabie Touazi

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Sonatrach la RevueN°61 - Janvier 2010

Sonatrach la RevueN°61 - Janvier 2010

les Défis De Gassi touil

REPORTAGE DANS LES RéGIONS PéTROLIèRES DE SONATRACh Aller chercher du

pétrole toujours plus loin et toujours

plus profond, c’est le pari et le défi lancé par notre compagnie ces dernières années, en effort propre et/ou en partenariat. Sonatrach La Revue a pris l’initiative, à partir de ce numéro, de vous faire «voyager» à travers les régions pétrolières de Sonatrach, afin de vous faire découvrir les hommes (et les femmes) et les installations qui font la fierté de notre compagnie. Reportage au cœur de l’Amont. Première étape : Gassi Touil.

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ReportageAutrefois appelée Hassi Touareg, la région de Gassi Touil (wilaya d’Ouargla), distante de 1000 km au sud-est d’Alger, et de 150 km de Hassi Messaoud, est l’une des plus prometteuses en terme de réserves gazières ; et pour cause, elle renferme neuf périmètres d’exploitation, (Gassi Touil, Hassi Chergui, Nezla Nord, Brides, Toual, Hassi Touareg, Gassi El Adem, Nezla Sud, Rhoud EL Khelf), totalisant 68 puits producteurs d’huile, 56 puits producteurs de gaz et 10 puits injecteurs au niveau du champ Gassi Touil. « La totalité des 9 champs a été découverte entre la fin des années 1950 et 1960. Toutefois, le champ principal huile Gassi Touil inférieur, qui continue à produire jusqu’à ce jour, a été mis en service à partir de 1965 », nous dira Aissa Aouadi, Directeur régional de Gassi Touil. Mais ce n’est qu’en 1976, avec la construction de l’unité de réinjection alternative, que la région prend réellement son essor et devient de plus en plus importante pour Sonatrach, en raison de l’envoi de son gaz vers Hassi Messaoud, pour le maintien de pression de ce gisement, ce qui a valu à Gassi Touil d’être qualifiée de «poumon de Hassi Messaoud». Aujourd’hui, le rythme de production est de 900 tonnes/jour (T/J) de pétrole brut, 400 T/J de condensat, 4,5 millions Std (standard) m3/J de gaz naturel traité dont 4,2 millions de SM3/J de gaz réinjectés mais ce rythme va s’accroître avec l’arrivée de la future usine de Gassi Touil en 2013.

Kacimi, chef de service exploitation à Gassi Touil. L’autre unité est celle de récupération des gaz associés (capacité de 4,9 Millions Std m3/J, pression de réinjection évaluée à 150 bars), mise en service dès 2003. Sa fonction essentielle consiste à récupérer les gaz séparés de l’unité traitement du brut. Il y a également une unité de traitement de gaz naturel de 4 trains- station de dégazolinage- (capacité

Enfin, une unité de traitement des rejets industriels (l’unité de déshuilage), son rôle consiste à récupérer toutes les huiles à partir des unités et des divers réseaux pour avoir une eau plus ou moins propre qu’on puisse l’envoyer vers les gisements, (cette unité fonctionne par séparation physique et chimique afin de mieux protéger l’environnement). « La station de déshuilage a été mise en service en 2001 mais rénovée en 2008 et la remise en marche a été entamée en février 2009. Toutes les eaux industrielles sont collectées dans le bassin de relevage. A partir de là, elles sont expédiées vers le bac tampon pour le traitement physique. Ensuite, l’eau huileuse est acheminée vers la station pour un traitement chimique pour avoir une meilleure qualité (une eau conforme à la réglementation) avant d’être expédiée vers les bacs de stockage. Quant aux boues, elles sont stockées dans des casiers protégés par des

Concilier l’exploitation des hydrocarbures et le respect de l’environnement

géo membranes. L’objectif est d’avoir une eau traitée avec une teneur en hydrocarbures inférieure ou égale à 10 ppm », indique Amir Otmani, Ingénieur Environnement. Il est à noter dans cet ordre d’idées que la direction régionale de Gassi Touil a investi dans d’autres projets environnementaux et ce, depuis 1993, date à laquelle la station d’épuration des eaux usées de la base de vie a été construite. Aussi, la réhabilitation des puits de forage des workover prévue pour 2010 et la nouvelle station de collecte des déchets ferreux font également partie des actions entrant dans le cadre des objectifs environnementaux de la région. Par ailleurs, pour faire «tourner» les différentes installations, un poste blindé d’une capacité de 220/30 KV avec 8 départs dont 4 de réserves, a été réalisé et mis en service en octobre 2001, « conçu selon les dernières technologies, le poste blindé de Gassi Touil est interconnecté avec tous les autres du Bassin de Berkine », rapporte Rabah Aimor, chef de division maintenance. Cependant, vu le fort potentiel que recèle la région de Gassi Touil, son développement devient plus qu’une nécessité. En effet, de nombreux projets sont, soit en cours de réalisation, soit en cours de lancement. Parmi les projets en cours de réalisation, le complexe restaurant et foyer est en phase d’achèvement. En effet, le projet, clé en main, composé de cuisines, chambres froides, restaurants, boulangerie et boucherie, devrait être réceptionné

Le centre de production de la région se compose de plusieurs installations parmi lesquelles, une unité de traitement de Brut de 05 batteries (21 850 m3/J), mise en service en 1965, d’une unité de traitement de gaz associés, celle-ci est scindée en 2 sections : section de séparation d’une capacité de 21500 m3 et section de stockage et expédition d’une capacité de 74000 m3, « Au début, en 1965, c’était la seule unité

de séparation de brut. En 1976, on a construit l’unité de réinjection alternatif, il s’agissait de l’ancien procédé (turbocompresseurs), un procédé très compliqué comparé aux nouvelles technologies qu’on utilise maintenant. « Aujourd’hui, quand je prends du recul, j’ai du mal à imaginer qu’on pouvait faire tourner l’usine avec ce procédé, mais, il fallait le faire parce qu’il n’y avait pas d’autres moyens », se rappelle Nacer

de12,5 millions Std m3/J avec une pression de service de 60 bars), opérationnelle en 1976, une Aire de stockage : 75 400 m3, un Turbo Générateur de secours : 2.5 MW

Rabah Aimor, Chef de Division maintenance, devant le poste blindé

Nacer Benseggane, Chef de Division Réalisation

Salle de contrôle Centre de production

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traitement de gaz brut et stabilisation de condensât d’une capacité de 12 millions SM3/J pour produire: 1 600 t/j de condensat, 1 100 t/j de GPL et 11millions SM3/j de gaz de vente. Ce projet comprend également un turbo compresseur pour booster le gaz sec, trois bacs pour le stockage du condensât d’une capacité totale de 13 000 m3 et trois sphères pour le stockage de GPL d’une capacité totale de 1 500 m3. « Ce projet est très important pour Sonatrach parce qu’on envisage de produire, à terme, jusqu’à 12 millions de m3/jour de gaz pour l’usine de Gassi Touil, tout cela doit donc être fin prêt pour avril 2013, il s’agit donc d’un grand défi que se

lance Sonatrach », précise, Rabah Ghemmour, coordonnateur du projet de Gassi Touil. D’ailleurs, une équipe d’ingénieurs de Gassi Touil et de l’ENC (Division Engineering et Construction de Sonatrach) se trouve actuellement au Japon chez le partenaire de Sonatrach (JGC Corporation) pour finaliser les détails de ce projet.En fait, la future usine est une puissante démonstration sur la manière avec laquelle le développement économique, la maitrise de l’environnement et la réduction des coûts peuvent fonctionner en harmonie. « Ce projet, ajoute M. Ghemmour, permettra également de récupérer les gaz des champs à gaz de Gassi Touil

Nouvelle usine de traitement de gaz et stabilisation de condensât de Gassi Touil

Un projet régional aux objectifs nationaux

Le contrat de ce Mégaprojet a été signé en 2004 et la nouvelle usine

de traitement de gaz et stabilisation de condensat de Gassi Touil, fruit d’un partenariat entre le Groupe Sonatrach et le consortium espagnol Repsol et Gas Natural, devait initialement entrer en fonctionnement en 2009. Toutefois, le retard pris par le consortium espagnol a conduit à un litige entre les deux parties, litige qui a pris fin le 23 novembre 2009 avec le verdict rendu par le Tribunal arbitral siégeant à Genève, qui a rendu sa sentence en faveur de Sonatrach qui développera seule (en effort propre) le projet intégré de Gassi Touil.Pour rappel, ce Mégaprojet consiste, au niveau de Gassi Touil, en la réalisation d’un train de traitement de gaz brut et stabilisation de condensât d’une capacité de douze(12) millions Std M3/j pour produire 1 600 t/j de condensat, 1100 t/j de GPL et 11 millions Std M3/j de gaz de vente. Soulignons au passage que le Groupe Sonatrach compte énormément sur cette nouvelle usine de Gassi Touil et celle de Rhourde Nouss d’une capacité de 10 millions STD M3/J qui traitera les hydrocarbures du gisement des quartzites de Hamra et ce, dans la perspective d’augmenter ses exportations de gaz et les porter à 85 milliards de gaz à l’horizon 2013. La date de réception de l’usine de Gassi Touil est prévue pour avril 2013. « L’engineering de détail a débuté le 15 septembre 2009, actuellement, on est en train de faire des travaux de topographie sur l’assiette du projet par l’équipe Enageo pour la réalisation de l’étude géotechnique et très prochainement, on attaquera la phase génie civil par la construction d’abord de la base provisoire.. Les travaux avancent à un rythme appréciable. Nous sommes très confiants quant au respect du délai de livraison de la nouvelle usine», indique Rabah Ghemmour, coordonnateur du projet de Gassi Touil. Notons que Sonatrach avait déjà entamé la réalisation de segments de ce projet qui englobe toute la chaîne du GNL (gaz naturel liquéfié), de l’exploration à la liquéfaction.

Une région de plus en plus importanteAjouté à cela, les deux projets déjà mis en service durant l’année 2009, à savoir la rénovation de l’unité de traitement des eaux huileuses(le 15.02.2009) et le système anti-intrusion, vidéo surveillance et contrôle d’accès (le 04.08.2009). De manière générale, «tous ces projets s’inscrivent dans le cadre du nouveau schéma de développement des champs à gaz de la direction régionale de Gassi Touil, car la région devient de plus en plus importante », indique Nacer Benseggane. Cependant, le projet «phare» de Gassi Touil reste incontestablement le nouveau train de

en 2010. Quant à la piscine semi olympique couverte, les résidents de la base pourront l’«inaugurer», au plus tard, le début de l’été prochain. S’agissant de l’extension du parc à tubes, d’une superficie de 64 hectares, il sera livré par les filiales de Sonatrach (Kahrib, ENGTP, ENGCB), début 2011. Pour rappel, le parc à tubes de Touggourt (le seul dans la région du sud), sert à stocker les pipelines, les casings et autres tubings. Ainsi, le nouveau parc à tubes sera une sorte d’annexe à celui de Touggourt mais réservé uniquement aux régions du sud (Illizi, Ain Amenas, Ain Salah, entre autres), tandis que celui de Touggourt sera réservé aux régions nord de Sonatrach. Pour ce qui est des projets en cours de lancement, citons l’extension de la base de vie (réalisation de 350 studios, de deux villas «suite présidentielle», d’un Centre Médico Social (CMS), d’une salle de spectacle, de deux unités potabilisation et traitement des eaux usées. En outre, deux autres projets programmés sont sur le point d’être opérationnels: l’extension des réseaux routiers des divers champs de Gassi Touil (environ 120 km à réaliser), et l’extension de la piste d’atterrissage. Les quartzites

de Hamra, un ‘‘levier’’ pour la future usineIl importe de souligner que ces projets, une fois concrétisés, permettront de donner une dimension nationale à la région de Gassi Touil d’autant plus que cette dernière entend jouer un rôle primordial dans la réalisation des objectifs du groupe Sonatrach, à savoir, exporter 85 milliards de m3 de gaz à l’horizon 2013. D’ailleurs, de nombreux puits sont forés pour l’exploitation de la future usine, tel que le puits Nezla 22 relatif au champ de Nezla (découvert en 1961) faisant parti des Quartzites de Hamra. Une visite à ce puits nous a permis de nous renseigner sur sa particularité ; « Le champ de Nezla se caractérise par un réservoir fissuré

d’une profondeur moyenne de 2500 mètres, d’où l’utilisation de nouvelles méthodes de forage, telles que le MPD (Monitoring Pressure Drilling) ou l’UBD (Under Balance Drilling) afin de traverser les Quartzites de Hamra. Sachez que cette nouvelle technique est la première expérience dans les quartzites de Hamra sur ce champ», explique Ahmed Hambli, cadre d’études techniques. «Ce gisement est très important, parce que nous comptons beaucoup sur les quartzites de Hamra de ce champ pour la future usine afin d’être prêt le jour J », complète Rabah Ghemmour.La région de Gassi Touil, comptant actuellement un effectif de 571 personnes, entre cadres supérieurs, ingénieurs, techniciens et opérateurs, représente aujourd’hui un modèle d’exploitation saine et raisonnée de ses immenses ressources naturelles. Les travailleurs de cette région que nous avons pu rencontrer apportent, chaque jour, avec discrétion, courage et dévouement, la preuve irréfutable des valeurs de travail, de professionnalisme et de respect pour l’environnement dont se réclame le groupe Sonatrach. Ce n’est pas un pur hasard si la majorité de l’effectif de cette région a fait toute sa carrière à Gassi Touil malgré les sollicitations d’autres régions. Gassi Touil aurait, dit-on, un effet d’aimant sur les pétroliers, ce qui expliquerait leur indéfectible attachement à cette région…

Le staff pendant le briefing HSE de 07h00

Ahmed Hambli, Géologue, sur le

puits ‘‘Nezla 22’’

(Gassi Touil, Hassi Touareg, Toual, etc.) A ce jour notre gaz est expédié vers Hassi Messaoud, pour le maintien de pression de son gisement. Aussi, il est prévu que les futures usines de Gassi Touil et de Rhourde Nouss quartzites de Hamra alimenteront, une fois achevées, la nouvelle usine d’Arzew ».

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N°61 - Mars 2010

Reportage

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N°61 - Février 2010

Reportage

L’ensemble du staff de la DR de Gassi Touil

Nommé en mai 2008 à la tête de la région de Gassi Touil (avant d’accéder à ce poste, M. Aissa Aouadi était Directeur de Hamra relevant de la région de Rhourde Nous), le premier responsable de la région a bien voulu répondre à nos questions à la fin de notre visite.

M. Aïssa AOUADI, Directeur régional de Gassi Touil

« La région a connu une fulgurante évolution »

D’abord, présentez-nous la région de Gassi Touil…La région de Gassi Touil est à vocation pétrolière et gazière. Elle s’étend sur 170 km de long et 105 km de large. Elle est située à 1000 km au Sud Est d’Alger et à 150 km de Hassi Messaoud. Depuis la mise en service de l’unité de traitement huile en 1965, cette région a connu une évolution fulgurante. Il y a eu d’abord la mise en service de l’unité de traitement gaz en 1976, puis, son Revamping de l’unité de traitement gaz en 1992, la mise en service de l’unité de récupération des gaz associés en 2003, l’entrée en vigueur du contrat de partenariat SH-RGN (le 02 mai 2005), la fermeture

des champs à gaz naturel (le 30 Juin 2005), la résiliation du contrat SH-RGN (le13 Août 2007), la réouverture des champs à gaz et la remise en service de l’unité traitement gaz (le 22 avril 2008), enfin, la signature du contrat SH/JGC en EPC ( Effort propre SH, le 09.5.2009) pour la construction de la nouvelle usine.

Justement, de quelle manière cette nouvelle usine contribuera à la réalisation des objectifs gaziers de Sonatrach ?Dans le cadre de la réalisation des objectifs du groupe Sonatrach, à savoir expédier 85 milliards de m3 de gaz à l’horizon 2013, la direction régionale de Gassi Touil entend participer pleinement à l’atteinte de cet objectif. Cela passe par la construction de la nouvelle usine d’une capacité de 12 millions Std m3 de gaz naturel pour produire 1600 tonnes de condensats, 1100 tonnes de GPL et 11 millions de SM3 de gaz naturel qui alimenteront, en partie, la future usine de GNL en cours de construction. Aussi, seront réalisés une aire de stockage pour le condensat et une autre pour le GPL ainsi qu’un booster pour pouvoir évacuer les 11 millions de Std M3 de gaz. En plus de l’ensemble

des unités relatives aux utilités (instruments, services, l’azote pour l’inertage des unités lors des opérations de maintenance, les différentes huiles et les eaux nécessaires à l’exploitation de la future usine). Pour rappel, l’engineering de détail a démarré le 15 septembre 2009 et poursuit son chemin au niveau de notre contractant JGC avec la participation de nos ingénieurs.

Nous avons constaté une sensibilisation des travailleurs pour les questions liées à la protection de l’environnement…Tout-à-fait, non seulement, l’environnement est un sujet d’actualité, mais, nous ne nous contentons pas d’en parler, nous agissons à tous les niveaux. Ainsi, pour pouvoir préserver l’environnement, différents projets sont déjà réalisés, notamment, la mise en service d’une unité de récupération et de traitement des eaux huileuses pour protéger et préserver la nappe phréatique ainsi que la mise en service de l’unité de récupération des gaz associés. Ainsi, nous préservons la couche d’ozone et cela nous permet de préserver la pression du réservoir et augmenter de manière sensible la durée du champ.

Nacer-Eddine Kacimi, Chef de service exploitation et intérimaire de la Division Exploitation

« On a appris à aimer cette région »« Je suis ingénieur en GNL de la promotion de 1989 de l’IAP-Boumerdès, recruté à la Sonatrach en février 1991 à Gassi Touil. J’ai commencé en tant qu’ingénieur exploitation. J’ai participé, avec l’équipe d’engineering au projet PIGT avec l’ex- partenaire Repsol avant de revenir à la Division Exploitation en tant que chef de service. Au début, c’est vrai que les conditions de travail étaient rudes mais, avec le temps, on a appris à aimer cette région ».

Amir Otmani, Ingénieur environnement – Gassi Touil

« On est bien entouré à Gassi Touil »« Je suis ingénieur environnemental, j’ai fais mes études en France, j’ai rejoins Sonatrach en 2006 en tant qu’ingénieur environnement à la Division Sécurité. En fait, je fais partie des nouvelles recrues et je n’ai eu aucun problème d’intégration car, ici, on est bien entouré ».

Rabah Ghemmour, Assistant du Directeur Régional

« Fier d’apporter mon expérience au projet intégré de Gassi Touil »« J’ai fais mes études à l’IAP de Boumerdès, je suis de formation ingénieur production promotion 1977. J’ai passé une bonne partie de ma carrière au sein de la division EP. Depuis 1996, j’ai été nommé chargé de mission au sein de la direction régionale. En septembre 2008, on m’a confié la coordination du projet Intégré de Gassi-Touil. Ce projet est très important pour la région et pour Sonatrach. Je suis très fier d’apporter mon expérience à ce projet ».

Idriss Naghnagh, Chef de service technique puits et intérimaire de la Division Engineering et Production

«On se sent toujours bien à Gassi Touil…»« J’ai été recruté par la direction régionale de Gassi Touil en 1985, j’ai débuté au sein de la division EP et j’y suis resté jusqu’à ce jour. Au niveau de cette division, on assure la bonne exploitation des puits pour atteindre les quotas de production fixés par Sonatrach. Nous avons quelques 160 puits dont une trentaine à gaz et une quarantaine de puits d’huile en service. Ils produisent environ 1000 tonnes de brut, 4,5 millions de gaz naturel et 400 tonnes de condensat. On réalise également des opérations de workover comme on le fait actuellement au puits GT 41 afin de changer les équipements du puits pour lui permettre de produire le gaz de l’unité E1 du TAG I. Depuis ma venue à Gassi Touil, je n’ai jamais cherché à changer de région, car ici, on se sent toujours bien et on a toujours apporté la contribution nécessaire avec l’ensemble du personnel EP pour la réussite de nos missions ».

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Reportage 59Filiales

Tassili Airlines (TAL) met le cap sur la modernisation de ses infrastructures

de base et de sa flotte pour un nouvel envol. Filiale du Groupe Sonatrach, cette compagnie aérienne, spécialisée dans le transport des pétroliers et parapétroliers a inauguré, le 6 janvier 2010, en présence de M. Chakib Khelil, Ministre de l’Energie des Mines, ses deux nouveaux centres de maintenance et d’exploitation, situés à l’intérieur de l’aéroport national d’Alger Houari Boumediene.

Sonatrach la RevueN°61 - Mars 2010

TASSILI AIRLINES,UNE COMPAGNIE NATIONALE à PART ENTIèRE

INAUGURATION DES DEUX CENTRES DE MAINTENANCE ET D’EXPLOITATION

Projet agricole de Gassi Touil

Un îlot de verdure au milieu du désert

Pour celui qui visite Gassi Touil, il lui sera difficile d’imaginer qu’au milieu

des dunes, existe un projet agricole d’envergure dans cette région. Et pourtant, ceci est vrai depuis le début des années 1990, en 1993, plus précisément. A l’origine, plusieurs objectifs ont été assignés à ce projet : contribuer à l’effort de mise en valeur et la préservation de l’environnement et des zones sahariennes. Enfin, encourager les investisseurs par la démonstration de la possibilité de produire dans les conditions du Sud. « Le choix du site n’est pas fortuit, nous explique le responsable du projet, en fait, il présente de nombreux avantages : Potentialités en eau et aptitude des sols, existence de deux fermes céréalières dans la région (OAIC), disponibilité du soutien logistique (Région SH DP GTL) ». La ferme polyvalente comprend aujourd’hui une palmeraie de 40ha, 5ha de serres multi chapelles, une pépinière d’une capacité de production de 350 000 plants par an, une bergerie d’une capacité de 300 têtes, une étable de 50 têtes et une chambre froide de 1500m³. « Il s’agit surtout de valoriser le périmètre de Gassi Touil en répondant aux objectifs suivants : L’exploitation rationnelle et durable des ressources naturelles, la préservation des ressources génétiques, le développement d’un processus de recherche dans le domaine de l’irrigation, les façons culturales, l’élevage et la gestion, ainsi que la création d’un centre de formation de techniciens pour les futurs périmètres », ajoute notre interlocuteur. Le projet agricole a permis également d’entreprendre un certain nombre d’actions d’envergure en faveur de l’environnement tels que le reboisement en interne et en externe et la participation à la réalisation du projet d’aménagement de l’un des terrils de Béchar en fournissant les différents plants pour son espace vert. Il convient de souligner que le projet agricole est désormais pris en charge par l’Activité Aval de Sonatrach alors qu’il était, à son début, rattaché à la direction régionale de Gassi Touil. Ce qui était autrefois présenté comme un projet pilote et expérimental semble aujourd’hui donner ses fruits ; s’agissant des palmeraies par exemple, 370 quintaux de dattes ont été produits rien que pour l’année 2009, « il s’agit de dattes de qualité supérieure qui n’ont rien à envier à la fameuse Deglet Nour ! », s’exclame avec fierté notre interlocuteur.

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Filiales

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N°61 - Mars 2010

FilialesDeux bâtiments flambant neufs, dont l’un servira à la révision technique des avions de la compagnie et l’autre à la gestion de la planification des vols et de leur programmation, ont été mis au service de Tassili Airlines qui renforce ainsi ses ambitions de transporteur national et la place qui lui revient dans le transport aérien des passagers. Conçues par le bureau Canadien HBA technics, suivi et contrôlé par l’Entreprise algérienne Soceter. D’une longueur de 77,41 m et d’une hauteur de 17,68 m, le hangar qui peut accueillir simultanément jusqu’à 4 avions, en cas de nécessité ou d’urgence, est conforme aux normes et standards internationaux exigés par les organismes internationaux en termes de qualité de la maintenance des aéronefs et de la sécurité des passagers. Dixit l’avis d’un pilote rencontré sur les lieux mêmes. De nombreux sous-traitants algériens ont contribué à la construction de ces deux nouveaux centres qui viennent ainsi rehausser le prestige de la jeune compagnie et la modernisation de ses équipements. Outillé d’un nouveau système de récupération des produits chimiques dégradables, le centre est respectueux aussi de normes environnementales actuellement en vigueur dans le monde. Protégées par trois systèmes anti-incendie, les deux infrastructures de maintenance et d’exploitation garantissent un seuil de sécurité maximale aux différents personnels techniques appelés à prendre en charge la réparation et l’entretien des avions. Il est attendu d’ailleurs, selon M. Hocine Chekired, P-DG de TAL, un important recrutement de personnels technique, naviguant, administratif ainsi que financier. L’objectif étant de garantir, selon la même source, son extension vers d’autres demandes multiples du marché domestique. Pas moins de 450 employés sont ainsi appelés à relever les grands défis de TAL en termes notamment de satisfaction de la clientèle. Bénéficiant des conditions de travail les plus confortables, la Direction

Quelles sont vos impressions suite à l’inauguration des deux centres de maintenance ? C’est un grand honneur et un grand plaisir de voir aujourd’hui ces deux centres de maintenance inaugurés par notre Ministre de l’Energie et des Mines. Cela constitue un renforcement de plus des infrastructures de Tassili Airlines (TAL) en permettant d’abriter le personnel de TAL dans des conditions fonctionnelles, confortables et sécurisées. Ces infrastructures qui sont dignes d’une compagnie aérienne, répondent aux normes et standards internationaux. Nous souhaitons aussi qu’il y ait d’autres infrastructures de ce genre pour garantir le démarrage et le décollage de Tassili Airlines, en lui permettant notamment de contribuer au développement du transport national aérien.

Les équipements de maintenance sont-ils acquis et de quels types ? Il s’agit d’un projet comme celui qui a été initié. L’opération a été engagée depuis plus de deux ans car une compagnie aérienne

doit avoir des installations de ce type pour se conformer aux règles internationales en matière de navigation aérienne. Il s’agit en outre pour elle (TAL) d’être partie prenante de l’IATA. D’ailleurs, dès la réception et la mise en place des installations, nous inviterons les observateurs et les cadres de l’IATA pour visiter et nous donner la qualité de membre adhérent à part entière dans cette organisation internationale de l’aviation civile.

Qu’en est-il de la création de postes de travail ? C’est un projet gigantesque qui va regrouper toutes les directions et notamment celle du technique et d’exploitation. Ce qui représente un effectif de 450 personnes environ.

Quel est le nombre d’aéronefs que détient la TAL aujourd’hui ? Nous avons 27 appareils pour l’instant, toutes catégories confondues. Vous voyez devant vous, ici, au nouveau centre de la maintenance, un avion Bombardier Dash 8 Q400 équipé de 74 sièges. Nous avons également programmé l’arrivée de 4 autres Boeing 737-800 de 150 sièges chacun. Ils seront réceptionnés l’année prochaine. Nous allons donc les acquérir en 2011. Nous sommes, en outre, sur le dossier d’appels d’offres pour relancer le reste du programme en matière notamment d’acquisition d’avions grands et moyens porteurs, d’hélicoptères et d’avions agricoles. Le programme est bien ficelé pour permettre à TAL de redevenir une compagnie nationale qui va travailler en étroite collaboration et concertation avec la compagnie nationale Air Algérie. Et ce, dans le but de contribuer à l’amélioration des conditions d’exploitation et de transport des passagers sur tout le territoire national. C’est notre objectif

majeur. Il s’agit de travailler en synergie avec Air Algérie.

Est-ce que vos capacités actuelles répondent aux besoins de la clientèle ? Avec celles que nous venons d’inaugurer aujourd’hui, cela va être suffisant pour prendre de l’envol. Bien sûr, le programme de développement, ce n’est pas seulement des installations, mais aussi tout un programme lié au recrutement, la formation, la qualification et l’informatisation des structures ainsi que l’organisation et la maîtrise des procédures de fonctionnement. La structure de l’aviation aérienne exige énormément de qualité, de rigueur, de contrôle et de performances ainsi que de documentation. Nous évoluons dans un environnement international qui est pointilleux. Notre but immédiat est de répondre à toutes ces exigences internationales.

Qu’en est-il de la formation ? La formation est extrêmement importante notamment dans le domaine du personnel aérien, qu’ils soient, pilotes, personnel naviguant ou commercial et technique comme les ingénieurs et les mécaniciens. La formation pour ce type de population est obligatoire. Par exemple, un pilote se doit de faire une qualification tous les six mois. Donc la formation et le perfectionnement ne sont pas seulement orientés vers le personnel commercial ou technique, mais aussi pour le personnel de l’administration en matière d’organisation et des finances ainsi que des ressources humaines. C’est vrai, il s’agit d’un créneau extrêmement important à qui nous accorderons toute l’attention voulue.

M. Hocine CHEKIRED, P-DG de TAL

« Nous allons acquérir 4 Boeing en 2011 »

Technique de la compagnie aura à sa disposition, dans ce nouveau centre, une surface 4 fois plus spacieuse que celle de l’ancien centre, situé lui aussi, juste à côté de la nouvelle infrastructure, dans l’enceinte de l’aéroport national d’Alger. Disposant de 4 avions Bombardier Q 400, de 4 autres Q 200, de 7 hélicoptères et d’autres petits appareils, Tassili Airlines se lancera, dès l’année prochaine, dans un nouveau programme d’acquisition de nouveaux aéronefs chez le constructeur américain Boeing. Les ambitions de TAL sont ainsi clairement affichées. L’objectif final est de prendre un bon envol avec des ailes solides. La consolidation de la jeune flotte algérienne s’inscrit dans la compétitivité nationale dans un premier temps et internationale dans un deuxième temps, si de nouveaux horizons lui sont ouverts dans le futur. Mais son credo est de répondre pour l’instant aux besoins des passagers pétroliers et parapétroliers en termes d’accueil, de qualité des services et de la sécurité. C’est dans ce souci majeur que Tassili Airlines

a commandé 4 autres Boeing 737-800. Ils vont atterrir sur l’aéroport d’Alger Houari Boumediene en 2011.Tassili Airlines compte renforcer ses vols au profit des pétroliers et parapétroliers. Mais le Ministre a souligné les enjeux de prendre en charge les nouveaux besoins du réseau domestique, à savoir les lignes intérieures. Et cela nécessite donc l’implication de cette filiale aérienne de Sonatrach pour répondre aux demandes des Algériens désirant voyager sur les lignes intérieures pour découvrir leur propre pays. Quoi de plus légitime lorsqu’on parle de développement du tourisme national. C’est ainsi que Tassili Airlines ambitionne réellement de devenir, en 2011, une compagnie nationale à part entière sous le ciel algérien. Et ce, en concertation avec la compagnie nationale Air Algérie. Ce qui fera plaisir probablement aux voyageurs et touristes algériens qui partiront à la découverte du Sahara et des belles oasis. Tassili Airlines est prête toutefois à relever ce défi de la concurrence.

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Filiales

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N°61 - Mars 2010

FilialesDessalement de l’eau de mer

objectif : 12 statioNsopératioNNelles D’ici 2012

A. StAtionS de deSSAlement opérAtionnelleS

dénominAtion locAliSAtion cApAcité pArtenAireS miSe en Service préviSionnelle

Complexe KAHRAMA de production d´électricité et dessalement d´eau de mer

Zone industrielle d´Arzew (Wilaya d’Oran)

Electricité

- AEC à 95%- Black & Veatch (South Africa) à 5%

8 Septembre 2005320 MW

Eau dessalée

90000 m3/jour

HWD (Hamma Water Desalination)

El Hamma (Wilaya d’Alger) 200000 m3/jour- AEC à 30%- GE Water à 70%

24 Février 2008

ADS (Agua de Skikda) Zone industrielle de Skikda 100000 m3/jour- AEC (49%)- BEFESA/SADYT Espagne (51%)

Octobre 2008

B. StAtionS de deSSAlement en courS de réAliSAtion

dénominAtion locAliSAtion cApAcité pArtenAireS miSe en Service préviSionnelle

BWC (Béni Saf Water Company)

Béni Saf (Ain-Temouchent) 200000 m3/jour-Algerian Energy Company (49%) - COBRA (Espagne) (51%)

1er trimestre 2010

STMM (Shariket Tahliyat Miyah Mostaganem)

Plage de CHELLIF (Mostaganem)

200000 m3/jour - AEC à 49% -INIMA/AQUALIA (Espagne) à 49%

Décembre 2009

AAs (Almiyah Atilimçania Spa)Commune de Souk Tlata (Tlemcen)

200000 m3/jour- AEC à 49% - Hyflux / Malakoff à 51%

Janvier 2010

MT (Miyah Tipaza) Commune de Fouka (Tipaza) 120000 m3/jour- AEC à 49% - SNC LAVALIN / ACCIONA à 51%

Avril 2010

SMD (Shariket Miyah Ras Djinet)

Commune de Ras Djinet (Boumerdès)

100000 m3/jour- AECà 49%- INIMA/AQUALIA à 51%

Juillet 2010

MBH (Miyah Bahr Honaine) Commune de Honaine (Tlemcen)

200000 m3/jour- AEC à 49% - BEFESA/SADYT à 51%

Août 2010

MT (Miyah Tipaza) Commune de Fouka (Tipaza) 200000 m3/jour- AEC à 49%- BEFESA à 51%

Novembre 2010

TOS (Tahliyat Oued Sebt ) Commune d’Oued Sebt (Tipaza))

100000 m3/jour- AEC à 49%- BIWATER (UK)à 51%

Novembre 2010

TMM : (Tahliyat Miyah Magtaa

commune de Marsa El Hadjadj (d’Oran)

500000 m3/jour- AEC à 49% - Hyflux 51 %

1er trimestre 2011

constitue un espace privilégié qui permettra aux experts algériens et étrangers présents de débattre des opportunités de coopération dans le domaine et comparer leurs expériences autour du thème principal choisi pour cette rencontre : « Le dessalement d’eau de mer en Algérie : programme et réalisation ». Durant la Session 1 de la rencontre, en matinée, les participants ont été invités à suivre plusieurs communications, inaugurées par une présentation de M. Slimani (AEC) intitulée : Programme national de dessalement d’eau de mer ». Ensuite, M. Farinas, représentant l’International Desalination Association, a

présenté une communication intitulée : « Le dessalement d’eau de mer dans le monde : Historique et Technologie ». Pour sa part, M. Terra de MRE, a animé une présentation intitulée : « Ressources Hydriques en Algérie. Contribution du Dessalement ». La quatrième présentation de la matinée est intitulée : « Réalisation d’un projet de dessalement d’eau de mer. Engineering, Procurement, Construction, exemple de Fouka », présentée par M. Berne (SNC LAVALIN) et M. Visiers (ACCIONA). Après la pause déjeuner, les participants ont assisté à la Session 2 placée sous le thème « Expérience d’Entreprises nationales

dans la réalisation de projet d’envergure », à la présentation de plusieurs communications concernant les expériences dans le domaine du dessalement des Entreprises suivantes : Sonatrach à travers son activité Aval et sa direction centrale TEC, CEEG, INERGA, SOMIZ, ETTERKIB, SOMIK et GTP. La rencontre a également abrité un atelier technique sous le thème : « Unités de dessalement en projet : Conjugaison des moyens nationaux pour leur réalisation en EPC ». Enfin, les participants ont assisté à la restitution des travaux en ateliers et à la lecture des recommandations des experts, avant la clôture officielle de cet important événement.

Une Conférence nationale sur le dessalement d’eau de mer s’est tenue le 13

décembre 2009 à l’université «Abou Bakr Belkaid» de Tlemcen, à l’initiative de la société mixte Algerian Energy Company (AEC), filiale de Sonatrach. Dans une allocution inaugurale des travaux, le Ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a expliqué les motivations ayant amené l’Etat à opter pour le dessalement d’eau de mer notamment en matière de sécurisation et satisfaction des besoins de la population en eau potable. Lors de cette rencontre qui a regroupé le top management de Sonatrach et Sonelgaz et des représentants d’Entreprises étrangères activant dans la réalisation de stations de dessalement, le Ministre a indiqué qu’AEC, qui est une société mixte créée à parts égales par Sonatrach et Sonelgaz, a parcouru un long chemin depuis 2001, date de sa création en matière de réalisations où pas moins de 12 projets de grande envergure ont été lancés et devraient être réceptionnés en totalité avant fin 2012. Il a cité ceux de Kahrama à Oran, El-Hamma à Alger et la station de Skikda et qui produisent, à elles seules, quelque 400 000 m3/j. Cette production a servi à alimenter les zones industrielles et les grandes agglomérations urbaines telles qu’Alger, Oran, Annaba et Constantine. M. Khelil a signalé que d’autres projets verront le jour prochainement. Les stations de dessalement de Béni-Saf (200 000 m3/j), de Souk Tleta (200 000 m3/j) (Tlemcen) et

celle de Fouka (Tipasa - 120 000 m3/j) seront réceptionnées au cours du premier semestre 2010. D’autres projets comme ceux de Mostaganem, Honaine, Cap Djinet, Ténès, ainsi que la station de dessalement de Magtaâ considérée comme la plus grande station au monde avec 500 000 m3/j, rentreront graduellement en service dans les deux années à venir, ce qui donnera une production globale nationale d’eau dessalée de l’ordre de 2 millions 300 000 m3/j a ajouté le Ministre. Sur un autre volet, M. Khelil a souligné que les Entreprises nationales, qui disposent actuellement de connaissances appréciables dans le domaine de la réalisation de ce genre de projets, doivent

consentir d’intenses efforts en matière d’exploitation et de maintenance et assumer, dans un proche avenir, la responsabilité de la réalisation des deux stations de dessalement d’El-Tarf et de Oued Sebt (Tipasa) par leurs propres moyens. Cela constitue, selon le Ministre, l’objectif « primordial » des travaux de

cette Conférence qui posera les premiers jalons de cette nouvelle démarche. Le P-DG de AEC, M. Yahia Zakaria Khadir, a, pour sa part, souligné l’intérêt porté pour le dessalement d’eau de mer qui vise à satisfaire et sécuriser toutes les régions du pays en eau potable. M. Khadir a également indiqué que cette Conférence

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Dans une importante allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 6ème

Conférence portant sur la formation en E-learning dans le secteur de l’énergie et des mines, sous le thème générique « Les technologies de l’information et de la communication au service de la formation », M. Chakib Khelil, Ministre de l’Energie et des Mines, a cerné les vrais enjeux d’une telle rencontre scientifique et formatrice des hommes, une ressource humaine inépuisable dans le cadre de la relève et ce, en présence du top management des Groupes Sonatrach et Sonelgaz ainsi que des filiales, des présidents des agences de régulation, des représentants des compagnies pétrolières internationales, des universitaires et des consultants et experts nationaux et internationaux de renommée mondiale. « Afin d’optimiser nos ressources, de lever les contraintes de la mise en œuvre auxquelles les Entreprises sont régulièrement

confrontées, comme la grande dispersion géographique, la difficulté de trouver des plannings des différentes formations et les plannings déjà employés ainsi que les contraintes logistiques, ces Entreprises doivent intégrer les nouveaux développements technologiques pour mieux saisir les opportunités de produire et de partager les connaissances dans une Entreprise » a-t-il en outre précisé, tout en affirmant que ces nouvelles technologies se présentent comme une opportunité qui favorise l’autoformation des personnels occupant des postes ne permettant pas l’absence prolongée sur les lieux de travail. Il s’agit en fait d’individualiser les formations en fonction du profil de chacun et des écarts de compétences à combler. Le e-learning constitue l’un des dispositifs de formation qui permet d’atteindre ces objectifs, dans le sens notamment d’optimisation des coûts et d’accroissement de l’efficacité de la formation. Le recours aux technologies de l’information et de

construites autour de leurs carrières professionnelles, dans un environnement technologique différent, à s’élever davantage vers d’autres niveaux de connaissances et de savoir-faire. C’est pourquoi il est important que l’organisation puisse suivre et gérer tous ces changements, en encourageant les formateurs à exploiter leurs potentiels afin d’améliorer l’efficience du processus de formation. Le rôle du formateur dans cette nouvelle situation n’est plus celui d’un transmetteur de savoir mais plutôt celui d’un facilitateur, un accompagnateur et un conseiller dans le choix de meilleures sources d’informations. L’apprenant pourra ainsi évoluer vers un rôle central et actif dans le processus de l’apprentissage. L’objectif final de cette Conférence est d’implanter le management dans le processus e-learning et d’identifier les différents modes de leviers de motivation des apprenants, tout en faisant progresser le métier de

formateur. L’enjeu majeur est donc d’aligner les processus de production et diffusion des compétences. La définition des conditions requises et les précautions à prendre sont également recommandées pour réussir l’implantation et le déploiement d’une plateforme e-learning dans une Entreprise, selon les standards internationaux. La disposition d’un contenu multimédia interactif de bonne qualité est aussi souhaitée dans le cadre de la convergence de la formation présentielle et la formation distancielle. C’est ainsi que le Ministre recommande la capitalisation, le partage et le transfert de savoir et de savoir-faire métier. Les conclusions auxquelles parviendra cette 6ème Conférence constitueront, selon le Ministre, une plateforme de travail qui servira de référentiel pour encadrer le processus de e-learning dans les Instituts et Entreprises du groupe Sonelgaz. Mme Schahrazed Boutira,

présidente du comité d’organisation de la Conférence qui s’est étalée durant deux jours (les 1er et 2 décembre 2009) à l’hôtel Aurassi, a insisté, quant à elle, sur l’intérêt de comprendre et de s’approprier les différentes expériences de l’enseignement à distance par les TIC qui ont été menées dans le monde en vue de s’inspirer dans le cadre de leur adaptation et enseignement dans les instituts de formation. Elle n’a pas manqué de mettre en évidence les principales expériences de e-learning qui ont été menées en Algérie dans certains instituts de formation et de perfectionnement. Les résultats semblent concluants même si la méthodologie d’apprentissage reste à parfaire avec des moyens didactiques plus performants en termes de qualité de la formation et de l’accès à de nouveaux équipements technologiques. Divisés en quatre sessions, les travaux de plénière ont porté sur la présentation de communication, de débats et

Le E-learning nécessite des changements importantsIl n’en demeure pas moins que l’introduction des TIC dans le domaine de la formation nécessite, selon le Ministre, des changements importants en termes d’organisation et de gestion en l’occurrence. Ces changements pousseront les formateurs, qui ont déjà une expérience et des pratiques

6ème Conférence Formation dans le secteur de l’Energie et des Mines

Les TIC au service de la formationla communication (TIC) doit permettre ainsi l’implantation, dans un premier temps, du processus e-learning de sorte qu’il contribue à la concrétisation du principe de base de la formation.

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Mme Schahrazed Boutira, Conseillère auprès du Ministre de l’Energie et des Mines et Présidente du Comité d’organisation de la 6ème Conférence formation

« Trouver les meilleures voies pour implanter le e-learning »

Quels sont les principaux objectifs de cette 6ème Conférence ? Les objectifs attendus de cette Conférence sont d’abord relatifs à la connaissance des expériences menées aussi bien sur le plan international que national. Et ce, en vue de pouvoir mutualiser toutes ces expériences et de profiter de tout ce qui se fait ailleurs dans d’autres pays et chez nous, dans un certain nombre de secteurs et de domaines. Mais notre objectif essentiel est de connaître surtout les contraintes et les expériences qui ont été conduites dans d’autres pays pour que nous puissions, à notre tour, nous inspirer et tirer les enseignements qui s’imposent dans, notamment, la mise en place de la plateforme e-learning. Nous sommes attentifs aux expériences menées par des organismes qui nous ont précédés dans le domaine de l’implantation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Il s’agit aussi pour nous de découvrir comment ils ont fait pour contourner tous ces obstacles pour avancer et aboutir aux résultats auxquels ils sont parvenus aujourd’hui. Il est

également prévu, durant cette 6ème Conférence formation, de regrouper, dans une salle, les décideurs, les professionnels de l’information et de la communication afin qu’ils puissent trouver ensemble les meilleures voies et modalités pour implanter le e-learning au niveau de nos Entreprises.

Quel est le rôle des TIC dans la R&D ? Les NTIC permettent d’accéder en effet à des ressources qui sont mises en ligne par l’ensemble des chercheurs et des institutions de la recherche et du développement en Algérie et dans le reste du monde. Ces nouvelles technologies de l’information et de la communication peuvent donc servir aux chercheurs algériens pour s’en servir en vue, par exemple, de travailler ensemble dans des équipes de recherche internationales. La recherche et le développement sont de nos jours indissociables des NTIC dans la mesure où ces nouvelles technologies brisent les frontières et rapprochent les chercheurs quel que soit l’endroit de la planète où ils se trouvent.

L’IAP inaugure sa nouvelle résidence

Une formation à la carte et des infrastructures modernesComme chaque année, l’Institut Algérien du Pétrole (IAP), honore les lauréats des différentes formations dispensées par l’Ecole. Cette année encore, le 20 décembre 2009, une cérémonie a été organisée pour les majors de promotion à l’occasion de l’inauguration officielle de sa nouvelle résidence.

La cérémonie de remise de diplômes aux lauréats des promotions 2009 de l’Ecole de

l’IAP de Boumerdès, s’est déroulée à la Salle de Conférences Dr Oudjedi Larbi de l’Institut, sous la présidence du Ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, venu décerner les diplômes aux majors de promotion des différentes post-graduations dispensées au sein de l’IAP. L’année 2009 a comptabilisé 193 étudiants qui se sont formés dans plus de 10 spécialités de niveaux Master of Science (MSc) et Ingéniorat de Spécialité.Pour faire face aux exigences

toujours nouvelles et diversifiées du Groupe Sonatrach et du secteur, de nouvelles formations ont vu le jour, certaines pour la première fois, à l’instar de la promotion de MSc en Project Management, en purchasing & Supply Chain management, en Oil & Gas Production Engineering et en MBA. Le MSc en Communication d’Entreprise en est à sa deuxième promotion tandis que cinq promotions d’ingénieurs spécialisés dans les cœurs de métiers du secteur ont été distinguées pour leurs efforts. C’est ainsi que l’IAP, pour les ingéniorats spécialisés, a formé dans des disciplines

d’organisation de travaux d’ateliers. Les participants qui ont échangé, analyses, points de vues et expériences individuelles ou collectives se sont enrichis mutuellement, selon l’aveu même du Docteur Pacquette Gilbert, professeur émérite et chercheur de notoriété mondiale (Chaire de recherche CICE) qui a présenté une communication intitulée « Technologies

de formation et d’apprentissage : Etat de l’art et stratégies d’implantation ». Une session table ronde a été ouverte avec présentation d’un certain nombre de questions et de questionnements auxquels les participants devaient apporter leur propre vision, en fonction des expériences qu’ils ont vécues au sein de leurs Entreprises et Instituts. Ces interrogations, dont les réponses seront

présentées comme des recommandations, portent essentiellement sur les difficultés de l’implantation du e-learning dans les Entreprises, les facteurs de réussite, le suivi des stagiaires en formation à distance, les leviers de motivation des apprenants et les voies permettant l’accompagnement des institutions de formation dans le développement de l’architecture pédagogique.

aussi diverses que pointues telles que le forage pour l’Enafor, la Géologie pétrolière pour la Division Forage de Sonatrach Amont, la Géophysique pétrolière pour l’Enageo, la Maintenance pour la Division Production de Sonatrach Amont et enfin, dans le Transport & Distribution du gaz pour la Société de Distribution de l’Electricité et du Gaz de l’Est (SDE). L’autre moment important de cette journée du 20 décembre, a été l’inauguration officielle de la nouvelle résidence de l’école de Boumerdès, par le Ministre de l’Energie et des Mines accompagné d’une importante délégation. Le site qui s’étend sur une superficie de 11 000 m2, a fait l’objet de trois années de rénovation et de réhabilitation, pour offrir aux stagiaires et étudiants de l’Institut, les meilleures conditions d’accueil possibles. La résidence, en effet,

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Filialesest dotée d’une capacité de 650 lits et de structures modernes, pour les étudiants algériens et étrangers qui viendront fréquenter les salles de cours de l’IAP.Autre projet important et qui vise à renforcer les infrastructures de l’Ecole de Boumerdès, le « Projet complexe pédagogique » a fait l’objet d’une présentation pour le Ministre de l’Energie et des Mines. Le principal objectif du nouveau

complexe pédagogique, est de renforcer le volet pratique de la formation par la future unité pilote pédagogique et par des ateliers qui seront implantés sur l’assiette des actuelles aires de jeux. Cet important projet sera complété par une salle de conférence de 300 places avec salles de commissions et un restaurant de 400 places. Outre les avantages certains que retireront les étudiants sur le

plan pédagogique au sein d’’un tel complexe, il faut également noter le grand apport sur le plan urbanistique pour la ville de Boumerdès qui sera certainement embellie. Boumerdès, ville universitaire, sera sans doute fière d’une infrastructure aussi prestigieuse sur le plan scientifique que moderne et esthétique sur le plan de son architecture.

La Direction Centrale HSE a organisé le 08 décembre 2009, au siège de la Direction

Générale de Sonatrach, une journée d’information sur le projet «Définition et mise en œuvre d’un Plan de Management des déchets du groupe Sonatrach».Cette rencontre qui a regroupé les responsables des différentes structures de Sonatrach concernées ou non par le développement du projet ainsi que l’équipe canadienne du bureau conseil TECSULT, s’inscrit dans le processus d’amélioration continue de la performance HSE du Groupe Sonatrach.La mise en œuvre de ce projet poursuit des objectifs divers et de différents ordres.

L’objectif principal est de doter le Groupe Sonatrach d’un plan de management des déchets, conforme au cadre législatif et réglementaire national et respectant les dispositions des conventions internationales régissant ce volet.

L’objectif secondaire qui s’illustre par la réalisation d’un projet commun pour les Activités et les Filiales en mettant en place des solutions collectives à niveau local, régional et/ou national. Celles-ci reposeront sur un principe de hiérarchisation des actions suivantes : La Réduction : qui est la génération de moins de déchets à travers l’élimination de certains matériaux ou produits, la substitution de matériels ou produits, la modification de

procédés, l’amélioration de la gestion des activités industrielles ou commerciales. Le Réemploi : qui est le réemploi d’un matériel ou d’un produit dans sa forme originale, sans aucune modification. Le Recyclage : ou la valorisation, et qui va consister en une conversion des déchets en matériaux utilisables ou en une extraction d’énergie ou de matériel à partir d’un déchet. L’Elimination : qui est la destruction responsable, la désintoxication ou la neutralisation de résidus à travers des procédés biologiques, thermiques, chimiques et physiques, en vue d’une élimination sécuritaire ou une mise en décharge contrôlée, dans le cas de déchets acceptables pour cette pratique.

Les objectifs opérationnels traduits, à court terme, par la mise en œuvre d’une gestion intégrée des déchets sur les sites-pilotes; à plus long terme, la démarche, à caractère pédagogique, permettra l’extension et la reproductivité des outils employés lors de sa mise en œuvre dans les autres sites du Groupe Sonatrach.

Ce projet se compose des cinq (05) phases suivantes dont le déroulement s’étend sur une période de vingt-quatre (24) mois. Phase I : Evaluation du diagnostic

préliminaire réalisé par le Groupe Sonatrach ; Réalisation du programme complémentaire de diagnostic.

Phase II : Evaluation de la gestion interne et externe des déchets. Phase III : Evaluation du marché

national de la valorisation, du recyclage et du traitement des déchets. Phase IV : Analyse du cadre

réglementaire et législatif qui s’étendra aux standards internationaux tels que ceux de l’O.G.P. Phase V : Plan de mise en œuvre

du projet ; Plan de communication ;Tableau de bord « Gestion des déchets ».

Une première caractérisation de la gestion des déchets générés par le Groupe Sonatrach a été effectuée en effort propre dès 2007 grâce à ses cadres qui ont été formés à cet effet. Ainsi, ce premier diagnostic de la situation a-t-il-pu mettre en exergue les aspects de cette gestion à renforcer pour certains et à réorienter pour d’autres. Le recours à une expertise externe a été possible grâce à un appel d’offre à manifestation d’intérêt national et international et dont le processus a été conclu par la sélection du bureau conseil Tecsult International Ltd. La méthodologie développée par ce bureau s’apparente à un audit de déchets et présente l’avantage d’être de nature pédagogique puisque, durant les diagnostics effectués sur les sites-pilotes, qui sont au nombre de vingt-trois (23), des cadres du groupe vont accompagner les experts afin de capitaliser leur savoir faire. La valeur ajoutée du plan de management des déchets, qui en découlera est multiple et touche aussi bien à la santé et à la

Inauguré en 1965, l’IAP accompagne l’édification de l’industrie pétrolière

et gazière nationale, en formant une partie importante de son encadrement ainsi qu’en contribuant à former à ce jour 621 cadres étrangers de plus d’une vingtaine de nationalités. Depuis 45 ans, l’IAP est au service des ressources humaines de Sonatrach et de la stratégie du secteur. L’école forme aux spécialités dites « cœurs de métiers » des hydrocarbures mais a également diversifié ses offres de formation vers de nouveaux profils de

compétences dans le management, le procurement, le project management et la communication. L’Institut a lancé des projets de formation innovants tels que l’e-learning et pilote les « Projets Complétés », un important outil de gestion de la connaissance à l’échelle du secteur, dont les 1ères journées d’études, ont eu lieu le 28 janvier 2010. L’IAP a en charge, également, la mise en œuvre et le suivi du Safe Behaviour Programme (SBP), un programme

de formation et de sensibilisation au comportement sécuritaire. Depuis son lancement en juin 2007, 168 workshops se sont tenus totalisant 43 267 participants. Par ailleurs, ces workshops ont été complétés par les activités de suivi sur sites avec la formation à ce jour de 492 Managers de différentes structures du Groupe Sonatrach.L’Algerian Petroleum Institute est une société par actions, détenue à hauteur de 90% par le Groupe Sonatrach et de 10% par Statoil.

L’ALgeriAn PetroLeum institute

45 aNs au service De la formatioN DaNs le secteur

Amélioration continue des performances HSe

Plan de Management des déchets

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Environnementsécurité du personnel du groupe et des riverains, qu’à la préservation de l’environnement et contribuera à la réduction de la facture fiscale pour l’entreprise. Un délai de deux (02) ans a été fixé pour l’élaboration de ce plan.Melle Fadela Benabdelmoumen, Sous-directrice Management de l’Environnement, a présenté une communication portant sur la phase préparatoire du projet, développant les différentes étapes qui ont conduit à cerner la problématique et à arrêter les actions devant être menées pour la prise en charge de la problématique des déchets dans sa phase d’élaboration et de mise en œuvre. Les experts de l’accompagnateur TECSULT se sont relayés pour présenter une communication déclinée en 6 parties, où ils ont évoqué les divers avantages du projet « Plan

de Management des déchets », dont, les avantages sociaux et environnementaux que peuvent illustrer l’amélioration de la propreté et de l’aspect visuel, l’optimisation de l’utilisation des ressources ou une meilleure utilisation de l’espace, les avantages financiers représentés par une meilleure planification budgétaire, la réalisation d’économie de taxes, la rationalisation des coûts d’approvisionnement ou par la création d’opportunité d’un

marché des « Déchets » et enfin les avantages organisationnels tels que l’amélioration de l’image de marque de l’entreprise ainsi que l’iidentification des responsabilités relatives à la gestion des déchets au sein du Groupe. Après la communication de l’équipe projet de TECSULT, les participants ont été conviés à débattre et à poser des questions sur les différents volets du projet management des déchets évoqués lors de cette journée d’information.

Melle Fadila Benabdelmoumen, Sous-Directrice Management de l’Environnement / DC- HSE / Sonatrach

Quels sont les principaux objectifs attendus de l’implantation d’un système de management des déchets au sein du Groupe Sonatrach ? L’implantation d’un tel système, répond à plusieurs objectifs. Il s’agit, en premier lieu, de réduire la production et la nocivité des déchets en intégrant cette préoccupation le plus en amont possible dans tous les segments d’activité du groupe. Ce qui implique que cette préoccupation soit intégrée dans les phases conception et développement de projet, dans les processus achats,….etc…Il s’agira, aussi, d’apporter des solutions à différentes échelles et d’impliquer tous les acteurs, afin de systématiser

la gestion des déchets et améliorer les performances dans ce domaine. Enfin, nous souhaitons, à travers ce projet, qui est un projet Groupe, développer au niveau des filiales, des solutions de traitement et recyclage pour certaines catégories de déchets.

Quels sont les impératifs dont il a fallu tenir compte avant la mise en place de ce projet ?Il y a d’abord, le fait que nos complexes stockent depuis des décennies des déchets industriels, et qu’il n’existe pas de solutions au niveau national pour pallier ce problème. L’autre impératif dont il a fallu tenir compte, est la dispersion géographique de nos complexes et unités industrielles. Il y a, également, le fait qu’au niveau national, il n’y a pas de sociétés qui offrent des services dans le traitement et le recyclage des déchets industriels. C’est pour toutes ces raisons et en vertu de ce contexte, que la mise en place d’un projet de management des déchets, a été envisagée par Sonatrach. Je tiens à préciser que nous avons opté pour une approche systémique adaptée à l’organisation

et aux caractéristiques de Sonatrach. Dans l’approche que nous préconisons et ce, en collaboration avec notre consultant TECSULT, nous allons procéder à des diagnostics et à l’estimation des flux de déchets ainsi qu’à l’analyse des pratiques en la matière.

Une fois l’ensemble du système opérationnel, quels seront les bénéfices concrets pour le Groupe Sonatrach ?Les bénéfices sont de taille puisqu’une fois ce système devenu opérationnel, le déstockage des sites de leurs déchets permettra de disposer d’espaces pour d’autres usages. Il nous permettra de réaliser des économies de taxes et offrira des opportunités d’affaires intéressantes dans l’activité du management des déchets. Enfin - et c’est là un objectif essentiel du projet, l’empreinte des activités du Groupe sur l’environnement sera réduite, ce qui contribuera à améliorer l’image de marque de Sonatrach et renforcera l’engagement de notre entreprise à protéger son environnement.

Les pays en voie de

déveLoppement montent au

créneau

SOMMET DE COPENHAGUE SUR LE CLIMAT

De profondes divergences entre les principaux groupes de pays auront

caractérisé les deux semaines de négociations du Sommet des Nations Unies sur le climat, tenu du 07 au 18 décembre 2009 à Copenhague. Cette Conférence, très attendue et annoncée comme la Conférence du siècle sur le climat, a fait beaucoup de bruit pour peu d’effets, eu égard aux multiples éclats qui l’ont ponctuée et l’accord jugé décevant sur lequel ces difficiles négociations ont abouti.

« Nous avons opté pour une approche systémique adaptée à Sonatrach »

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Un nouveau rapport de force dans la gouvernance mondiale

Vers un modèle de développement durable équitable ?

De l’avis des observateurs, cet accord, par trop général et peu contraignant en matière de réduction de gaz à effet de serre, a néanmoins abouti à convaincre les Etats de la nécessité pour eux de limiter le réchauffement à moins de 2 degrés mais sans vraiment leur en donner les moyens, exception faite de la décision de débloquer une aide de 100 milliards de dollars d’ici 2020 au profit des pays les plus touchés par les effets du réchauffement climatique. En effet, l’accord ne prévoit pas d’engagement légalement contraignant et ne répond pas à la nécessité de combattre efficacement la menace du changement climatique qui pèse sur la planète. L’accord conclu à Copenhague porte donc sur la limitation du réchauffement planétaire mais les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés à l’horizon 2020 seront décidés après la Conférence. Pourtant, jamais Conférence n’aura suscité pareilles attentes, ni intérêt aussi soutenu au sein des gouvernements et des opinions publiques. Même si la rencontre, la plus importante en termes de mobilisation et de préparation, a réussi à réunir des milliers de diplomates venant du monde entier, elle n’en a pas moins fait émerger d’importantes dissensions au sein des 197 pays représentés.

attaché à faire entendre la voix des pays en développement dans cette Conférence. Copenhague aura été, de ce fait, le révélateur d’un nouveau rapport de force sur la scène de la gouvernance mondiale, avec des négociateurs du sud confiants et décidés à défendre les intérêts de leurs pays. Le Premier Ministre chinois, Wen Jiabao, autre homme fort de la Conférence, a demandé que le monde industrialisé réduise substantiellement ses émissions, arguant de la responsabilité historique de ces pays dans la pollution de la planète et de la nécessité du développement des pays pauvres sans que ceux-ci ne subissent des contraintes susceptibles de freiner ce développement. En effet, toute la problématique est là : la très grande majorité des émissions de CO2 dans l’air est le résultat de la croissance effrénée des mondes européen et américain pendant deux siècles. La responsabilité des pays émergents, aujourd’hui en passe de gagner la bataille du développement est insignifiante au regard des dégâts occasionnés. Quant à celle des pays pauvres, celle-ci est quasi nulle alors que les conséquences de

Ces dissensions ont révélé de nouveaux rapports de force au sein de la gouvernance mondiale, avec la montée au créneau des pays émergents tels que la Chine, l’Inde, le Brésil et le Groupe des 77 - dont l’Algérie est membre - conduit par le très charismatique Stanislaus Di-Aping, qui s’est

l’industrialisation du monde au cours de ces deux derniers siècles, sont plus lourdes sur ces pays, notamment sur les pays africains. On comprend aisément alors l’exigence chinoise et celle du G77 et la pression exercée par ces entités sur les pays développés pour leur exiger un maximum d’aide financière et technologique. On comprend aussi la position algérienne qui s’inscrit dans le cadre du positionnement des pays du sud et opte pour un modèle de développement durable, dans l’esprit qui a animé le protocole de Kyoto en 1997.

car la pression sur les ressources naturelles est grande et se trouve, aujourd’hui, à son point de rupture. Mais le pessimisme doit céder à l’optimisme car les solutions techniques existent, notamment en choisissant de développer les énergies nouvelles et renouvelables. Déjà, lors de la Conférence de Rio de Janeiro, en 1992, l’idée d’un développement respectueux de l’environnement avait émergé avec, dans son sillage, la signature du protocole de Kyoto en 1997 dont se revendiquent les pays du sud et l’Algérie à sa tête. Pour rappel, ce protocole proposait un calendrier de réduction des émissions des gaz à effet de serre et engageait 38 pays industrialisés à une réduction globale de 5,2% des émissions de carbone d’ici 2012 par rapport aux émissions de 1990. L’accord de la Conférence de Copenhague de décembre 2009 fait suite à celui de Kyoto, avec le résultat en demi-teinte que l’on connaît. Durant la Conférence, l’Algérie a défendu les principes de la convention et du protocole de Kyoto afin d’aboutir à un accord qui soit équitable pour tous, réitérant la position africaine commune telle qu’entérinée par l’Union

Il y a, en effet, nécessité de l’avis de certains experts des questions climatiques, de s’acheminer vers un modèle de développement durable qui soit adopté par tous, pays développés, pays émergents et pays en voie de développement

Africaine aux sommets de Tripoli (Lybie, août 2009) et d’Addis-Abeba (Ethiopie, février 2008).. Cette position commune a trait aux préoccupations fondamentales du continent africain relatives à l’adaptation, le financement, le transfert de technologie et le respect par les pays développés, des engagements au titre de la convention et du protocole de Kyoto. Mais comme on le sait, l’accord a été jugé décevant de la part de nombreuses parties. Un accord très critiqué, car l’enjeu était important, y compris pour l’industrie des hydrocarbures. Notre secteur, en effet, est monté au créneau avant même la tenue de la Conférence pour défendre ses intérêts et cette nécessité de pouvoir allier développement et respect de l’environnement, notamment à travers le transfert de technologies et le financement de projets visant à développer les énergies vertes et renouvelables.

Les résultats de la Conférence de Copenhague ont d’ailleurs été jugés «décevants» par le premier responsable du secteur, M. Chakib Khelil, Ministre de l’Energie et des Mines, pour qui ils traduisent « un recul par rapport au protocole de Kyoto ». Selon le Ministre, Kyoto avait prévu l’engagement des pays développés pour le transfert de technologie et un soutien financier, des points essentiels sur lesquels Copenhague n’a pas statué, sur le fameux « nerf de la guerre», soit le financement et le transfert technologique, notamment pour les investissements à fournir pour la promotion des énergies vertes. L’autre crainte exprimée par M. Chakib Khelil, et qui en définitive n’a pas été inscrite à l’ordre du jour des discussions de Copenhague, concerne la taxe carbone et la participation des pays de l’OPEP en matière de financement et de soutien technologique aux côtés des pays développés pour

Des actions pour la protection de l’air Sonatrach a initié un programme d’envergure pour la protection de l’air. La réduction des gaz torchés et la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre, constituent un défi important pour le Groupe qui a mis en œuvre des projets d’envergure.

Eliminer le torchage à l’horizon 2012 : un objectif à atteindre Grâce aux efforts de Sonatrach, le torchage en Algérie a connu un net recul depuis quelques années. Tandis que les volumes de gaz associés produits ont pratiquement triplé ces 30 dernières années, le ratio gaz associé torché sur gaz produit est passé de 80% en 1970 à 7%. Cet effort s’est traduit par un investissement de plus de 300 millions de dollars sur les fonds propres de Sonatrach afin de réduire le taux de torchage des gaz associés produit à moins de 7%. A ce rythme, une réduction maximale du torchage de production est possible à l’horizon 2012.

Adhésion au GGFRDepuis 2002, Sonatrach s’est associée à un projet de partenariat intitulé «Gaz Flaring Reduction» visant à aider les gouvernements et les Industries pétrolières à réduire le torchage et la ventilation des gaz notamment ceux associés à l’extraction du Pétrole. Sonatrach est partie prenante de ce projet dont les associés sont « la Banque Mondiale, Shell, BP,Chevron Texaco, Eni, Exxon Mobil, Norsk Hydro, Statoil, Total et SNH du Cameroun, ainsi que les gouvernements/ compagnies nationales de l’Equateur, le Nigeria, la Norvège, l’Angola, le Canada, l’Indonésie, le Royaume Uni, les Etats-Unis d’Amérique, le Tchad et la Guinée équatoriale.

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Magazine

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Environnement

Si la question du transfert des technologies et du financement a été posée avec acuité par les représentants des pays du sud et producteurs de pétrole dont l’Algérie fait partie, il n’en demeure pas moins que la question environnementale est sérieusement prise en charge, en particulier par notre pays et par notre secteur. L’Algérie a montré tout son intérêt pour les activités liées à la lutte contre le réchauffement. Sur ce plan, un important programme de réduction des gaz torchés a été mis en œuvre par Sonatrach pour se conformer aux exigences de protection de l’environnement dictées par le protocole de Kyoto. Et les techniques de capture du CO2 ont valeur d’exemple, dans le cadre du projet « In Salah Gas », une première mondiale en la matière, réalisée dans le cadre d’un partenariat entre Sonatrach et BP et Statoil (Cf, encadré). Si une économie de développement, basée sur les énergies fossiles reste dominante dans un pays producteur comme le nôtre, un sérieux tournant est opéré vers les énergies nouvelles et renouvelables à travers la création de filiales du Groupe Sonatrach dédiées à ces énergies, à l’instar de NEAL et de son projet phare, la Centrale hybride gaz-solaire, d’une capacité de 180 MW. En outre, l’Algérie, à travers le Groupe Sonatrach, se positionne en force sur la chaîne du gaz, énergie propre par excellence.

L’Algérie dans le sillage du protocole de Kyoto

le développement des énergies vertes, une proposition à laquelle les membres de l’organisation se seraient opposés si elle avait été posée sur la table des négociations. Pour l’OPEP et par conséquent pour l’Algérie, c’est aux pays développés de soutenir financièrement ces efforts.

Comme le souligne M. Chakib Khelil, l’Algérie est concernée par la question des effets néfastes des changements climatiques, en tant que pays producteur et exportateur de pétrole. La politique énergétique poursuivie par l’Algérie est donc la poursuite de ses efforts pour la promotion de sa diversification économique afin de ne plus être dépendante, à terme, d’une économie fondée sur une seule matière première. C’est dire les enjeux de cette Conférence de Copenhague qui a cristallisé des positions divergentes entre pays développés

et pays en voie de développement pour la lutte contre le changement climatique. Aujourd’hui, l’enjeu se cristallise autour de l’instauration d’un rapport de force nouveau. Pour la première fois dans l’histoire, il est requis plus d’équité et d’équilibre pour la sauvegarde des intérêts de chacun dans le processus à engager pour la préservation de la planète. C’est, aujourd’hui, une impérieuse nécessité pour l’avenir des générations futures. Rendez-vous est donc pris pour la prochaine Conférence sur le climat prévue au Mexique en 2010.

Maîtriser les émissions de gaz à effet de serre : la Séquestration du CO2 Le projet pilote d’In Salah Gaz Sonatrach/BP/Statoil met en œuvre un procédé de Séquestration du CO2. Il a été ainsi démontré que cette solution est techniquement faisable, géologiquement viable et économiquement acceptable. La technique pourrait être généralisée, à condition qu’il y ait une poche réservoir pour séquestrer le CO2.

Quelques chiffres Réinjection de 0,7 miliard de m3/an de CO2 Réduction de 60% des gaz à effet de serre produits par l’activité (anthropique) humaine à l’échelle nationale Réinjection de 20 millions de CO2 tout au long de la durée de vie du projet.

Analogies La quantité de CO2 séquestrée est l’équivalent de : - Ce que rejetteraient 200 000 voitures parcourant 30 000 km en une année ;- Ce que peut absorber en CO2 une forêt d’une superficie de 200 km2.

Source – Présentation « CO2 extraction and sequestration – In Salah Gas – décembre 2008

réceptioN eN l’hoNNeur Des sectioNs haNDball et juDo Du GroupemeNt sportif

Des pétroliers

Le ministre de l’Energie et des mines, M. Chakib Khelil a honoré, le 06 Janvier 2010 à Alger, les équipes

du groupement sportif des pétroliers de Sonatrach (GSP), sections handball et judo, vainqueurs respectivement de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des clubs de handball et de la 5e édition des clubs arabes champions. Au cours de la cérémonie organisée au siège de la Direction générale de Sonatrach, à laquelle assistaient plusieurs cadres dirigeants de Sonatrach et du Ministère de l’Energie et des Mines, ainsi que le président de l’association sportive du GSP, M. Mohamed Djouad et les membres des staffs techniques des deux formations (handball et judo), le ministre s’est félicité de la performance réalisée par les deux sections du GSP, réitérant dans la foulée le soutien, tant matériel qu’humain, du ministère de l’Energie et des mines et de Sonatrach aux différentes sections sportives du GSP. M. Khelil a ainsi remis à chacun des membres des deux formations, athlètes et staffs techniques, un chèque conséquent en signe de reconnaissance pour leurs efforts méritoires.

Prenant la parole, M. Djouad a tenu à rappeler le grand rôle joué par le Ministre dans la promotion et l’encouragement du sport d’élite au sein de son secteur. Le président du GSP de Sonatrach a exprimé «sa fierté» de diriger un club qui a raflé tant de titres et de récompenses et qui occupe encore une place de tout premier plan parmi les clubs de l’élite sportive du pays». M. Khelil a rappelé, dans son discours, les efforts déployés par son secteur, à travers notamment Sonatrach, pour le développement du sport en Algérie, notamment en matière de formation, avec la prise en charge et de l’encadrement de 20 000 jeunes talents du football (7-13 ans), appelés à prendre la relève de leurs aînés dans cette discipline phare du sport national et qui souffre d’un manque criard en matière de formation de qualité. Le capitaine de l’équipe de handball du GSP, Loukil Abdelghani, a remis au ministre le trophée continental brillamment remporté par ses camarades. Le ministre s’est vu également offrir un maillot aux couleurs du club (blanc et orange) GSP, portant le numéro 100. A son tour, le capitaine de l’équipe de judo,

Omar Rebahi a symboliquement remis au ministre la Coupe arabe décrochée en décembre dernier à Agadir (Maroc). L’entraineur de l’équipe de judo, M. Idir Idir a fait part de l’immense joie qu’il a ressenti après que son équipe ait glané le titre continental, affirmant que ce succès «impulsera et encouragera nos sportifs à se dépenser davantage pour remporter une 5e fois la Coupe arabe».A l’issue de la cérémonie, le ministre a pris une photo-souvenir avec tous les joueurs accompagnés des staffs technique et administratif des clubs handball et judo.Pour rappel, en finale de la 31e édition du championnat d’Afrique des clubs champions, disputée le 30 octobre dernier à Yaoundé, le GSP handball avait surclassé le club de Minuh (Cameroun) par un score de 27-22.La formation du judo a remporté, pour sa part, la 5e édition du championnat arabe des clubs champions (individuel), organisée au mois de décembre dernier à Agadir (Maroc). Les judokas algériens s’étaient particulièrement distingués en glanant 4 médailles d’or dans les épreuves du -81 kg, - 90 kg, -100 kg et + 100 kg.

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شكيب خليل يقيم حفال على شرف فريقي كرة اليدو اجليدو للمجمع الرياضي للنفطيني لسوناطراك

أقام الدكتور شكيب خليل حفال يوم 6 يناير

2010 عىل رشف أندية املجمع الريايض

للنفطيني لسوناطراك تكرميا لفريق كرة اليد

الحائز عىل لقب الدورة اإلفريقية الـ 31 لكرة

اليد و فريق الجيد و الحائز عىل لقب الدورة

الخامسة لألندية العربية البطلة.

وقد هنئ السيد الوزير الفريقني عىل انجازيهام

خالل الحفل الذي أقيم مبقر املديرية العامة

لسوناطراك، و الذي حرضه العدد من اإلطارات

املسرية للرشكة ووزارة الطاقة واملناجم، باإلضافة

لرئيس الجمعية الرياضية للمجمع الريايض

للنفطيني السيد محمد جواد وأعضاء العارضتني

التقنيتني للفريقني

كام جدد الوزير دعم وزارته و رشكة سوناطراك

املادية والبرشية لكل فرق املجمع الريايض

للنفطيني.

بعدها وزع الدكتور شكيب خليل صكا ماليا

معتربا لكل أعضاء الفريقني عرفانا بالجهود

الكبرية التي قدموها

وقد نوه السيد جواد الذي تناول الكلمة، بالدور

الكبري الذي يقوم به معايل الوزير يف ترقية و

تشجيع النشاط الريايض املتألق يف القطاع.

وعرب السيد جواد رئيس املجمع الريايض

للنفطيني عن فخره الكبري كونه يسري فريقا حاز

عىل ألقاب و جوائز عديدة والزال يحتل مراكز

ممتازة بني نخبة الفرق الوطنية

و ذكر الدكتور شكيب خليل يف خطابه

بالجهود التي يبذلها القطاع، السيام من

خالل سوناطراك لتطوير و ترقية الرياضة يف

الجزائر، خاصة يف مجال التكوين حيث تتكفل

سوناطراك بتكوين 20000 موهوب )ترتاوح

أعامرهم من7 إىل 13 سنة( يف رياضة كرة

القدم حتى يكونوا خري خلف لخري سلف يف

هذه الرياضة التي تعاين نقصا فادحا يف مجال

التكوين نوعية

قدم قائد فريق كرة اليد للمجمع الريايض

للنفطيني لوكيل عبد الغني للسيد الوزير الكأس

اإلفريقية التي حاز عليها فريقه و قميص بألوان

النادي )األبيض والربتقايل( يحمل الرقم 100.

كام قدم بدوره قائد فريق الجيد و عمر رباحي

للوزير الكأس العربية التي حاز عليها و زمالؤه

يف ديسمرب املنرصم يف مدينة أغادير املغربية.

و أعرب السيد ادير إدير مدرب فريق الجيدو،

عن فرحته الكبرية بعد أن توج فريقه باللقب

القاري األمر الذي يحفز كثريا رياضييه عىل

بدل جهود اكرب للظفر بالكأس العربية للمرة

الخامسة.

يف ختام الحفل اخذ الوزير صورا تذكارية مع

الرياضيني و املدربني واإلدارتني لفريق كرة اليد

و الجيدو.

و للتذكري، تجدر اإلشارة أن فريق كرة اليد

للمجمع الريايض للنفطيني قد حاز عىل كاس

الدورة اإلفريقية لألندية البطلة الواحدة

والثالثون بتغلبه عىل نادي ميرنوه الكامريوين

بنتيجة 27 مقابل 22.

يف حني حاز فريق الجيد و عىل البطولة العربية

حسب الفردي، التي نظمت يف ديسمرب املايض

يف مدينة أغادير )املغرب(. بالحصول عىل 4

ميداليات ذهبية يف صنف 81- كلغ، -- 90

كيغ، اقل من100- كغ، أكرث من100كغ.

2004 الضخم سنة املرشوع وقع عقد هذا

مسكن و الغاز ملعالجة الجديد املصنع ،

بني الرشاكة مثرة هو طويل بقايس املكثفات

من رشكتي املكون اإلتحاد و سوناطراك مجمع

املزعم و األسبانيتني. الطبيعي الغاز و ، ربسول

2009. إال أن ابتداء من الخدمة دخوله يف

األسبانيتني الرشكتني فيه تسببت الذي التأخري

بعد انتهى الطرفني بني إىل خالف أدى

يف بجنيف املخولة محكمة يف بالحكم النطق

سوناطراك مصلحة يف 23/11/2009 حكم صب

»مجهودها تطوير مبفردها ستتوىل التي

طويل. قايس الخاص« مرشوع

إنشاء يخص طويل قايس فنئ مرشوع للتذكري

بقدرة املكثفات مسكن و الغاز ملعالجة محطة

يوميا،إلنتاج املحول الغاز من م3 مليون 12

1100 طن من يوميا و املكثفات 1600 طن من

مليون م3 من 11 و يوميا املميع البرتول غاز

تجدر و يوميا. للبيع املوجه و املحول الغاز

كثريا يعول سوناطراك مجمع أن إىل اإلشارة

رود مصنع و طويل بقايس الجديد املصنع عىل

م3 مليون 10 إىل تصل إنتاجية بقدرة النوس

املحروقات ملعالجة يوميا املحول الغاز من

هذا و الحمرا. صوان حقل من املستخرجة

بها الوصول و الغاز من رفع صادراتها بغرض

.2013 مليار ألفق 85 إىل مستوى

ابريل يف طويل قايس تسليم مرشوع ينتظر و

.2013

منسق مرشوع رابح غمور السيد أوضح قد و

: قائال قايس طويل

15 يوم التفصيلية الهندسة يف رشعنا »لقد

ENAGEO فريق يقوم حاليا و ،2009 سبتمرب

املرشوع أرضية عىل الطبوغرافية باألعامل

املستقبل يف و ، الجيوتقنية الدراسة إلنجاز

املدنية الهندسة مرحلة يف سنرشع القريب

األشغال تتقدم و املؤقتة، القاعدة ،ببناء

قدرتنا من واثقون جد نحن مقبولة. بوترية

املصنع لتسليم املحددة اآلجال احرتام عىل

الجديد«. و أضاف أن سوناطراك قد رشعت يف

سلسلة يضم الذي املرشوع هدا أقسام إنجاز

إىل االستخراج من املميع الطبيعي الغاز إنتاج

. لتمييع ا

املصنع اجلديد ملعاجلة الغاز و مسكن املكثفات بقاسي طويل

مشروع جهوي ذا بعد وطين

املرشوع بيقني عىل أن التطور االقتصادي

و الحفاظ عىل البيئة و تخفيض التكاليف

كلها محاور ميكن أن تتناغم مع بعضها

البعض. و يضيف السيد عمور قائال : »إن

هذا املرشوع سيمكننا من اسرتجاع الغاز

من حقول قايس طويل )حقل قايس طويل،

حايس طوارق، طوال و غريها ( و للعلم

فنئ غاز قايس طويل يضخ إىل حقل حايس

مسعود للحفاظ عىل ضغطه. و ينتظر من

املصنع أن يزود بالغاز رود نوس و صوان

الحمرا و أيضا املصنع الجديد بـ : أرزيو«.

صوان احلمرا ركيزةقوية للمصنع اجلديد

أن منطقة قايس طويل ستحىص ببعد وطني

بتشييد هده املشاريع، خاصة و أنها تسعى

إىل املساهمة بدور رئيس يف تحقيق أهداف

سوناطراك كتصدير85 مليار مرت مكعب

من الغاز أفق 2013، حيث حفرت عدة

أبار لالستغالل هذا املصنع كبرئ نزلة 22

الخاص بحقل نزلة الذي اكتشف سنة 1961

و هو جزء من صوان الحمرا سوناطراك

املجلة قامت بزيارة لهذا البرئ لتعرفكم

عن خصوصياته فرشح لنا السيد احمد

حمبيل إطار يف الدراسات التقنية قائال :

»يتميز حقل نزلة بخزان متشقق األمر الذي

يستدعي استخدام طرق جديدة يف الحفر

مثل MPDوUBD الخرتاق صوانات الحمرا

و أذكر أن هاتني الطرقتني تعدان أول تجربة

بالحقل«. و عقب السيد رابح عمور »إن

هذا الخزان بالغ األهمية كوننا نعول كثريا

عىل صوانه من اجل املصنع الجديد«.

منطقة قايس طويل التي تحيص اليوم 571

شخص يعملون بها من إطارات سامون،

مهندسون، تقنيون و موظفون، متثل اليوم

مثاال حيا عن االستغالل السليم و العقالين

ملواردها الطبيعية. كل العامل الذين التقينا

بهم يقدمون كل يوم من خالل شجاعتهم

و إخالصهم درسا يف املهنية و احرتام البيئة

يف مجمع سوناطراك، و ملنطقة قايس طويل

تأثريا محبوبا عىل العامل إذ قىض معظمهم

مسريته املهنية بها رغم حصولهم عىل فرص

عمل مبناطق أخرى.

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البحث عن البرتول دوما و أبدا أعمق و أعمق, عنوان الرهان والتحدي الذي ترفعه رشكتنا مبجهودها الخاص أو عرب الرشاكة منذ البداية. سوناطراك املجلة أخذت زمام املبادرة, لتعرفكم بالنساء و

الرجال و التجهيزات التي تصنع فخر رشكتنا. روبرتاج يف قلب املنبع. املرحلة األوىل قايس طويل.

قايس طويل التي كانت تسمى يف املايض

حايس الطوارق الواقعة بوالية ورقلة و التي

تبعد 1000 كم عن العاصمة الجزائر, وعىل

بعد 150 كم عن حايس مسعود, تعد من

املناطق الواعدة باحتياطات الغاز حيث

ترتبع عىل تسع مواقع استغالل )قايس

طويل, حايس طوارق, حايس رشقي , نزل

الشامل, بريدس , طوال, حايس طوارق’

قايس العدم, نزلة الجنوب, رود الخلف( يف

املجموع يحتوي املوقع عىل 68 برئ برتويل و

56 برئ للغاز, و 10 آبار للضخ عىل مستوى

حقل قايس طويل , وقد اكتشف مجموع

الحقول التسع يف أواخر الخمسينيات و

الستينيات. و يستمر حقل قايس طويل

السفيل يف اإلنتاج إىل يومنا هذا و قد بدا

استغالله سنة 1965, حسب ترصيح السيد

عيىس عوادي املدير الجهوي لقايس طويل

و مل تفجر طاقات املنطقة إال يف سنة 1976

بعد تشييد وحدة إعادة الضخ ألتناويب,

وصارت تحيض بأهمية كبرية لدى مجمع

سوناطراك كونها تضخ الغاز لحايس مسعود

حفاظا عىل ضغط حقلها فصارت املنطقة

تلقب بـ : «رئة حايس مسعود ». و قد

وصلت وترية اإلنتاج إىل 900 طن من البرتول

الخام 400 طن من املكثفات 4.5 مليون م3

محول من الغاز الطبيعي املعالج، 4.2 مليون

م3 منها يعاد ضخه. وستعرف هده الوترية،

ارتفاعا يف اإلنتاج بعد تشييد املصنع الجديد

بقايس طويل سنة 2013.

يتكون مركز اإلنتاج باملنطقة من عدة

منصات من بينها وحدة معالجة الخام

املقسمة بدورها إىل خمس وحدات »21850

م3 يوميا« و التي دخلت يف الخدمة سنة

1965. و وحدة ملعالجة الغازات املختلطة

تنقسم هي األخرى إىل قسمني :

قسم الفصل ذا قدرة تقدر بـ : 21500 م3

قسم التخزين و النقل بقدرة تصل إىل 7400

م3

وكانت وحدة الفصل الوحيدة يف سنة 1965,

و بحلول سنة 1976 تم تشييد وحدة إعادة

الضخ لتناويب, وهو نفس أسلوب العمل غري

أنه أقل تعقيدا مقارنة باألسلوب األول عىل

حد قول السيد نرص قاسيمي رئيس قسم

االستغالل, الذي يتذكر بعد سنوات عديدة

مدى صعوبة تشغيل وحدة الفصل آنذاك.

الوحدة الثانية هي وحدة اسرتجاع الغاز

املختلط بقدرة 4.9 مليون م3 يوميا, و يصل

ضغط إعادة الضخ إىل 150 بار.

دخلت الوحدة يف الخدمة سنة 2003. و

تنحرص مهمتها الرئيسية يف اسرتجاع الغازات

املفصولة عن وحدة معالجة الخام. كام

توجد أيضا وحدة ملعالجة الغاز الطبيعي

تحتوي عىل أربعة أقسام. و محطة الستعادة

زيوت الغاز بقدرة 12.5 مليون م3 من الغاز

يوميا. مع ضغط يصل إىل 60 بار. باإلضافة

إىل مساحة تخزين أنشأت سنة 1976 بقدرة

75400 م3 و مولد عنفي احتياطي 2.5 م.

املوازية بني استغالل احملروقات و احرتام

البيئةو أخريا وحدة خاصة مبعالجة مخلفات

وحدة فصل الزيوت عن الغاز و يتمثل

دورها يف اسرتجاع كل زيوت الوحدات و

الشبكات للحصول عىل مياه نقية ميكن

إعادتها للحقول و تشتغل هذه الوحدة

بأسلوب الفصل الفيزيايئ و الكياميئ معا

حفاظا و احرتاما للبيئة.

محطة فصل الزيوت عن الغاز شيدت سنة

2001 و رممت سنة 2008 و دخلت يف

سلسلة اإلنتاج يف فرباير 2009.

تجمع املياه الصناعية يف حوض الرفع,

و من هنا يتم صبها يف صهريج سداد

للمعالجة الفيزيائية و من تم تصب املياه

املختلطة بالزيوت يف محطة املعالجة

الكيامئية للحصول عىل املياه ذات نوعية

أحسن »مياه مطابقة للمعايري« قبل أن

تصب يف صهاريج التخزين أما فيام يخص

الوحل فيخزن يف أغشية مقاومة للترسب

و الهدف األسايس هو الحصول عىل مياه

معالجة مبقدار يعادل أو يقل عن 10

PPM من املحروقات. يشري السيد أمري

عثامين مهندس يف البيئة.

يف نفس السياق تجدر اإلشارة إىل أن

املديرية الجمهورية لقايس طويل تستثمر

يف مشاريع بيئية أخرى و هذا مند سنة

1983 أي مند تاريخ إنشاء محطة تصفية

املياه الخاصة بالقاعدة التي تأوي العامل,

باإلضافة إىل إعادة تأهيل البرئ و كل

اإلشغال الخارجة عن نطاق الحفر املربمجة

يف 2010.

و كذا املحطة الجديدة لجمع مخلفات

الحديد كل هذه املشاريع تنضوي تحت

السياسة الهادفة للحفاظ عىل البيئة يف

املنطقة.

لدينا مولد مصفح لتشغيل التجهيزات

بقدرة 220/30كف بثامنية خطوط أربعة

منها احتياطية، دخل يف الخدمة سنة 2001

و انشأ وفقا للتكنولوجيات الحديثة.كام

يشري السد رابح عمور مدير وحدة الصيانة

معقبا إىل أن هذا املولد موصول بكل

املولدات املصفحة املوجدة بحوض بركني.

نرضا للرثوات التي تزخر بها قايس طويل

بات إمناؤها أمرا رضوريا، فسطرت عدة

مشاريع منها من هو يف طور االنجاز و

منها من هو قيد االنطالق، و من بني

املشاريع التي تشارف األشغال بها عىل

االنتهاء مرشوع املركب املكون من مطعم

غرفة لحفظ اللحوم، قصابة، مخبزة، قاعة

للرتفيه، سيسلم يف يناير الجاري. أما املسبح

الشبه اوملبي فسيدشنه العامل مطلع

الصافة املقبلة. فيام يخص توسيع حظرية

األنابيب ب¬¬¬ 64 هكتار فستسلمه

KAHRIB.ENGTP.( فروع سوناطراك

ENGCB( بداية 2011.

لإلشارة تعد حظرية األنابيب بتقرت

الوحيدة عىل مستوى الجنوب، و تخزن

بها خطوط األنابيب و التنبيت و أنابيب

أخرى و سيكون مرشوع قايس طويل تابعا

لها و سيخصص ملناطق الجنوب فقط

»اليزي، عني أم الناس عني صالح و مناطق

أخرى«، يف حني ستخصص حظرية تقرت

ملناطق سوناطراك الشاملية. أما املشاريع

قيد االنطالق فنذكر مرشوع توسيع القاعدة

السكنية )بناء 350 شقة صغرية و فلتني،

مركز صحي اجتامعي، قاعة عرض و

وحدتني لتطهري و تنقية املياه( إضافة إىل

مرشوعني تشارف األشغال بهام عىل االنتهاء

و هام مرشوع شبكة الطرق املؤدية إىل

مختلف حقول قايس طويل و مدرج هبوط

الطائرات.

منطقة من أهماملناطق

ننرضا لألهمية الكبرية التي تحيض بها قايس

طويل يشري السيد نارص بن سقان انه تم

انجاز مرشوعني سنة 2009 و هام وحدة

معالجة املياه املختلطة بالزيوت التي

سلمت يف 15 فرباير و نظام الحراسة املزود

بكامريات للحراسة و حراسة املنافذ الذي

سلم يف 4 أوت 2009. بصفة عامة تدخل

هده املشاريع يف إطار املخطط الجديد

الرامي إىل تطوير و إمناء حقول الغاز

التابعة للمديرية الجهوية لقايس طويل.

و يبقى أهم مرشوع باملنطقة هو محطة

معالجة الغاز الخام و تسكني املكثفات

بقدرة 21 مليون سم3 يوميا إلنتاج 1600

طن من الغاز املكثف و 1100 طن من غاز

البرتول املميع و 11 مليون طن من الغاز

املوجه للبيع يوميا. كام يضم هذا املرشوع

ضاغط عنفي لدفع الغاز الجاف و ثالثة

دوائر لتخزين غاز البرتول املميع بقدرة

تصل اىل 1500 م3.

إن هذا املرشوع يكتيس أهمية بالغة

لدى سوناطراك كوننا نطمح إلنتاج 12

مليون م3 من الغاز املحول يف اليوم

ملصنع قايس طويل. كل هده املشاريع

يجب أن تنجز لتكون جاهزة مطلع ابريل

2013. و قد أوضح السيد رابح عمور

منسق املرشوع أن هذا األخري ميثل تحديا

هاما لسوناطراك التي أرسلت بعثة تضم

مهندسني بقايس طويل و مهندسني عن

وحدة الطاقة و البناء إىل اليابان لوضع

اللمسات األخرية للمرشوع مع الرشيك

JGC CORPORATION. »سيربهن هذا

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بالبحث خاصة عقود ثالث توقيع تم

السابع يف املحروقات عن التنقيب و

الوكالة بني ،2010 يناير من عرش

املحروقات موارد لتقييم الوطنية

عدة و لسوناطراك التابعة ALNAFT

دولية. رشكات

وزير بحضور وقعت التي العقود

خليل شكيب السيد املناجم و الطاقة

خالل منحت التي باملواقع تعلقت

و التنقيب عن احملروقات توقيع عقود منح ثالث مواقع للبحث ALNAFT اإلعالن عن املناقصة الثانية

باإلعالن الخاص األظرفة فتح حفل

عقود ملنح الثانية املناقصة عن

املحروقات عن التنقيب و البحث

2009 ديسمرب 20 يف عنها أعلن التي

ئر. لجزا با

يخص الذي األول العقد توقيع تم

النفط موقع يف سوناطراك حصة

الرشكة من املكون اإلتحاد مع أهنات

بارتكس ورشكة توتال الفرنسية

يف االستثامر قيمة ترتاوح الربتغالية.

مليار 2 إىل 1,5 بني ما األولية املرحلة

للتطوير قابل املرشوع هذا دوالر.

سنة. خالل املخطط وسيقدم

الخاص الثاين العقد توقيع تم و

املكون إلتحاد مع برقري حايس مبوقع

و ; pttep التايالندية الرشكة من

ترتاوح و cnooc الصينية الرشكة

مليون 130 و 110 بني االستثامر قيمة

لألشغال األولية املراحل إلنجاز دوالر

املربمجة.

الثالث العقد توقيع تم حني يف

مع إليزي رشق جنوب مبوقع الخاص

ريبسول رشكة من املكون اإلتحاد

الفرنسية سويز فرنسا غاز و اإلسبانية

قيمة تراوحت قد و االيطالية انيل و

مليون دوالر 70 و 60 بني االستثامر

األشغال من األوىل املراحل إلنجاز

املربمجة.

برتولية 6 رشكات شاركت املجموع يف

قدموا مؤهلة 81 رشكة أصل من

التي املناقصة لهذه اتهم اعتامد

أصل من .2009 عنها يف جوان، أعلن

قي طرحت التي املواقع مجموع

هي و مواقع سبعة منحت املناقصة

أهنات غرب تسليت قارة و أودوم

رومان برئ توقورت إليزي( )حوض

و غرب تيسمسيلت مسواد(، )أمقني

موقع و )بركني( التحتانية العريشة

)رقان(. هريان جبل رقان

باإلعالن ALNAFT قامت للتذكري

2008 مبوجب األوىل يف املناقصة عن

07-05 للقانون الجديدة املواد

هذا توج و باملحروقات، املتعلق

مجموع من مواقع أربعة مبنح اإلعالن

املناقصة. يف مطروحا كان موقع 16

تامرناست و أدرار واليات:

قورارة أهنات حوض:

تنقيب و بخث أهنات عقد:

337b, 338b,339a2, 339b, 340a, 341a2 & 341b كتل: كم2 357,90 17 املساحة: صايف

فقط( )سوناطراك 18/09/2006 العقد توقيع تاريخ

سنوات 02+02+03 البحث: مرحلة مدة -

. 1954 سنة بدأت التنقيب أعامل -

إحدى عرش عرضا و اكتشاف إحدى عرش -

زان بب مركب و ) gf القفول( الهامر)bh(،قوارت بحر الرئييس االكتشاف -

: مرحلتني عىل املرشوع سيطور -

BH,GF ، BZ استغالل حقول الرشوع يف األوىل املرحلة -

)MH(،واد ،موحندرين BG( ( برقة الحقول باقي يف التنقيب أشغال إنهاء الثانية املرحلة -

اإلنتاج. للحفاظ عيل سقف TC(, TCN, MG, SMH( ترييشومني )DT( جارت

2010 جانفي 17 يف طوطال مع التوقيع

2015 - فرست غاز جوان

مرشوع موقع

جنوب كلم أهنات)600

التنقيب بدأ الرمل( حايس

قد و 1953 منذ سنة به

وجود االكتشافت بينت

الديفونية الطبقة يف الغاز

االوردوفيكية و

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Sonatrach la RevueN°61 - Mars 2010

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N°61 - Mars 2010

أعلن السيد شكيب خليل وزير الطاقة و املناجم يف الرابع

من ديسمرب 2009 عشية انعقاد االجتامع الواحد و الثامنون

لوزراء منظمة الدول العربية املصدرة للبرتول )OPAE(املنعقد

بالقاهرة يوم 5 ديسمرب 2009، أعلن أن الجزائر و مرص تعتزمان

إنشاء رشكة مشرتكة للتنقيب و إلنتاج البرتول. و رصح السيد

شكيب خليل قائال : »أرجو أن نوقع اتفاقا إلنشاء مؤسسة

مشرتكة للتنقيب و إلنتاج البرتول يف الجزائر و مرص و دول

أخرى« و أشار الوزير إىل أن املؤسسة ستحمل تسمية »سليني

برتوليوم« و هو اسم ابنة كليوباترة التي تزوجت من امللك

الجزائري يوبا 2.

و ستقسم رؤوس األموال بالتساوي بني الجزائر التي ستستثمر

EGPC و EGAS عرب سوناطراك و مرص التي ستستثمر عرب

و لهذا الغرض اجتمعت البعثة الجزائرية التي تضم مسئولني

يف وزارة الطاقة و املناجم و إطارات يف سوناطراك بنظريتها

املرصية التي تظم هي األخرى مسئولني يف وزارة البرتول و

ممثيل الرشكات البرتولية. و دار الحوار حول سبل االستثامر يف

البلدين يف مجال املحروقات، كام دارت املحدثات أيضا حول

التفاق الذي سيوقع يف ختام هده الزيارة بني سوناطراك و

الرشكتني املرصيتني EGAS و EGPC إلنشاء مؤسسة«سليني

برتو ليوم املختلطة للتنقيب و إلنتاج البرتول. رؤوس األموال

ستقسم بالتساوي بني الجزائر و مرص ) 50 باملائة لسوناطراك

و 50 باملائة للرشكتني املرصيتني EGAS وEGPC ( و ستعمل

املؤسسة يف الجزائر و مرص و يف دول أخرى. و اغتنم الطرفان

الفرصة لوضع تنظيم للمؤسسة التي ستكون الرئاسة بها

بالتناوب بني البلدين، و حجم السياسة االستثامرية للسنوات

الخمس القادمة.

كام درس الطرفان إمكانية انجاز مشاريع أخرى يف مجال الغاز،

إذ تعد مرص زبونا هاما للجزائر يستورد كل سنة مليون طن من

غاز البرتول املميع.

اجلزائر و مصر ستنشآن شركة مشرتكة حتمل تسمية

''سليين برتوليوم''

أحّيت سونا طراك الذكرى املزدوجة ل24 فيفري

لهذه السنة يف حايس مسعود،حيث حّل الوفد

الرسمي للرشكة، بقيادة الرئيس املدير العام

لسونا طراك بالنيابة، ضيفا عىل عامل قاعدة 24

فيفري أين تم حفل تسليم أوسمة االستحقاق

للعامل وشهادات التفوق للفائزين ال5 األوائل

يف مسابقة »مرصف بوبكر« لتخفيض التكاليف.

بعدها قام سينا بحايس مسعود ـ GPL2 الوفد

الرسمي لسونا طراك بزيارة وحدة قبل أن يتجه

، نحو منطقة حوض الحمراء أين قام مبعانية

مختلف منشات ها ذ ه الوحدة املهمة التابعة

لنشاط النقل عرب األنابيب لسوناطراك٠بعد

الظهرية ، تنقل وفد سونا طراك إىل وحدة »يوـ

يت ـ يب ـ س« لتحليل و معالجة النفط لحايس

مسعود٠ يف اليوم الثاين للزيارة ، تنقل وفد سونا

طراك إىل منطقة قايس الطويل أين قام بزيارة

املرشوع الزراعي٠بعد عودته إىل حايس مسعود

، اتجه الوفد الرسمي لسونا طراك إىل مؤسسة

» نافطوغاز« أين يتم تكوين املرتبسني يف

اختصاصات عديدة ذو صلة بقطاع املحروقات٠

حاسي مسعود، حوض احلمراء وقاسي الطويل

تستضيف االحتفاالت الرمسية

سوناطراك حتتفل بذكرى 24 فيفري

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N°61 - Mars 2010

La DivisionLaboratoires (ex-CRD)

Les premières découvertes d’hydrocarbures

de 2010

24févrierPoursuivre le développement et la croissance

24

2010