2014 09 06 Bergeries contadour V0 -...

V0 06/09/2014 Balade : Les bergeries du Contadour

06 septembre 2014

Randonnée : Depuis le gîte de « Le Trait », rejoindre la route qui conduit à « Tinette », cette route passe au lieu-dit « Le Trait ». Arrivé à « Tinette » poursuivre sur la piste c'est le GRP du Tour de la Montagne de Lure direction « Nord-Nord-Ouest » sur 300 m environ, prendre alors sur la droite le sentier qui part en montée à travers bois. Après 150 m de montée on rejoint la piste. De ce point prendre le sentier qui part sur la gauche toujours direction « Nord-Nord-Ouest », après un passage à proximité de ruines on atteint le « Jas des Terres du Roux ». A partir du Jas Rester sur le GRP direction Nord-Est sur 400 m environ jusqu'à un carrefour, à ce carrefour abandonner le GRP qui continue

Entre le Mont Ventoux et la Montagne de Lure, cette randonnée se déroule dans un vaste domaine désertique et sauvage empreint de silence et de solitude : c’est le royaume des bergers, de la lavande et des pins ; les monuments qui jalonnent l’itinéraire parcouru rappellent l’histoire et l’actualité de la vie pastorale de cette région ; monuments constitués de jas construits en pierres sèches (dont le jas des Terres du Roux classé monument historique), de bories (cabane en pierres sèches, apparues dans le Sud-est) et de cairns imposants. Depuis les crêtes de la Montagne de Lure au cours d’une station effectué auprès du cairn nommé « Le Pape » il faut prendre le temps d’admirer un panorama de toute beauté avec en au pied de la crête le village de Montfroc et si l’on élève son regard en se tournant sur la gauche le Mont Ventoux ….

Longueur 12,300 Km

Dénivelé + 400 m

Dénivelé - 400 m

Durée 4h 30

Alt. Max 1431 m

Alt. Min 1198 m

Profil randonneur

Vit. montée 300 m/h Vit. descente 400 m/h Vit. plat 4 km/h

Carte IGN TOP 25 3240 OT BANON – SAULT – Plateau de St Christol

Départ de Le Trait : Départ depuis le gîte de « Le Trait » situé à proximité de « Redortiers – Le Contadour » commune située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

en direction du « Pas de Redortier » et prendre la piste non balisée qui part sur la droite. Après 200 m au carrefour suivant continuer sur la piste direction Nord jusqu’à des ruines de bergerie où l’on prend la piste sur la droite direction Est, elle conduit à la « bergerie des Fraches ». Au niveau de la bergerie obliquer à gauche plein Nord, on atteint une autre bergerie en ruine la « Bergerie en arc des Fraches » et après une montée de 600 m environ le « Jas des Agneaux ». En continuant en direction des crêtes, on rejoint sans problème le GRP précédent du Tour de la Montagne de Lure. Continuer sur le GRP en montée direction Est jusqu'au point haut marqué par un gros cairn « Le Pape, Crête de Lure » et prendre alors sur la droite, plein Sud, le sentier balisé Jaune en direction de « La Bouscarle ». Ce sentier balisé jaune chemine en crête et à flanc ( ne pas descendre vers le ravin du Fond Brune), il permet d’atteindre sans problème « La Bouscarle ». De « La Bouscarle » faire un aller retour sur la gauche pour admirer le « Jas de La Bouscarle ». Revenu au carrefour de « La Bouscarle » continuer sur la piste direction Sud sur 50 m environ et prendre à droite au carrefour la piste qui part en descente direction Ouest. Suivre cette piste en bordure de la forêt, elle rejoint un carrefour où se trouve une citerne DFCI, prendre à gauche la piste qui longe le ravin du Fond Brune, passe au dessus de « Tinette », rejoint « Le Trait ». Rejoindre ensuite le Gîte point de départ de la balade.

Le jas des Terres du Roux … IMG_4258_web

Départ Gîte Le Trait

Jas de La Bouscarle

Pique nique

Le Jas des Agneaux

Cairn Le sous-Pape

Le Pape Crête de Lure

Le jas des Terres du Roux

Bergerie des Fraches

Bergerie en arc des Fraches

Cabane Borie

Tinette

Ruines

Ruines

La Bouscarle

Cabane borie

Grand fayard

Citerne DFCI

Le Trait

Crête de la Faye

Le Paon

Peymian

Balade vue en plan (d’après GPS)

0,5 Km

Balade vue en Coupe

Départ

1198 m

Arrivée

1198 m

Pique nique 1398 m

Le Jas des Terres du Roux

1276 m


1326 m

Bergerie des Agneaux 1363 m

Cairn 1431 m

12,300 km 0,000 km 2,720 km 6,880 km 5,660 km 4,440 km 9,290 km

Jas de La Bouscarle

La Bouscarle 1320 m

09h 00 14h 30 11h 10

12h 55

11h 50

10h 20 10h 40 13h 40 11h 45


Citerne DFCI

1261 m

Situation

La Contadour

Gîte Le Trait

Banon

Forcalquier

Manosque

Départ

La Contadour

Gîte Le Trait

Départ

Le Trait

Balade Départ

P

Départ

Gîte Le Trait

Le Trait

Départ

Le Trait

Jas de la Bouscarle

N

Le Mont Ventoux

Jas des Terres du Roux


Pique-nique

Tinette

Le Pape

Vue Google 3D

Le Sous-Pape

Jas des Agneaux

Toponymie

Les Fraches http://fr.wikipedia.org/wiki/Redortiers Le terme qui désigne une zone calcaire semée d’effondrements. http://henrysuter.ch/ Cassure, brèche, couloir d´éboulis. Patois frache, « cassure », du latin fractus, « brisé ».

Font-Brune http://fr.wikipedia.org/wiki/Redortiers qui donne naissance à un cours d’eau intermittent qui coule dans le ravin de Font-Brune, contiennent tous le terme « font », qui désigne une source aménagée ou non

La Faye - Ligne de crête de la Faye http://fr.wikipedia.org/wiki/Redortiers la hêtraie du versant nord donne également son nom à la crête de la Faye

Montagne de Lure http://fr.wikipedia.org/wiki/Redortiers La montagne est désignée comme Montanha de Lura en occitan provençal classique et Mountagno de Luro sous la norme mistralienne. Son étymologie semble à la fois assez proche de celle du Luberon voisin et de Lioure que l’on retrouve dans Barret-de-Lioure, une commune qui se situe à l'ouest de la chaîne. Les toponymistes, dans leur grande majorité, n'ont pas retenu ces deux hypothèses pourtant séduisantes. En effet, si le Louerinos de Strabon est historiquement prouvé pour le Luberon, il ne l’est pas pour Lure où aucune forme ancienne ne s'y rapporte. La seconde hypothèse mérite plus d’attention puisque le toponyme de Lioure est inclus dans la zone de

Ces deux hypothèses cèdent le pas à une troisième qui fait intervenir un radical préceltique * lurt (terre). C'est l'une des bases lexicales d'une langue préceltique, que l'on retrouve surtout dans le Béarn et le Pays basque. Cette racine se retrouve essentiellement dans des oronymes ou des toponymes signifiant avalanche ou glisse. D'ailleurs, il existe dans les Pyrénées une vallée du Louron et un pic du Lurien. Pour mémoire, il faut signaler que la commune de Lurs, sise à l'est de Lure, n'a pas une origine identique puisque sa forme la plus ancienne est castro Luris (999) qui provient de Lurius, un nom gallo-romain. Il en est de même pour Lourmarin, dans le massif du Luberon, qui était un Lutzmari (1075) dont l'origine se trouve dans un nom gaulois Leucimara.

Lure. Une de ses formes les plus anciennes est d'ailleurs Barretum de Lura, attesté en 1274. Mais l'évolution du nom de cette commune, en particulier au cours du XIVe siècle, montre d'autres formes qui attestent plus Libra, un prénom féminin dérivant de Liber, le dieu de vin italique qui fut assimilé à Bacchus et que les Romains honoraient sous le vocable de Liber pater.

Jas http://henrysuter.ch Jas, Jasse Espace herbeux plat pour parquer le bétail pour la nuit, enclos ou non de pierres sèches, plus généralement endroit où le bétail se repose ; bergerie, étable à brebis. Franco-provençal masculin jas, « petite bergerie de montagne », féminin jasse, « grande bergerie », latin populaire *jacium, « bergerie », du latin jacere, « gésir, être étendu ». http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=04159_1 Le jas est le lieu où le troupeau se "jasse", donc se couche. http://lesrandonneesdhenri228.blogspot.fr/2011/05/p2.html Le " jas ", du bas latin " jacium ", " le gîte", lieu où l'on git, où l'on est " couché ". Dans certaines régions on peut trouver ce mot au féminin., " jasse ". http://www.mardisduchalet.com/html/04/047.htm#p1 Le JAS: un lieu où le troupeau gît-de l’ancien provençal jassa. Borie http://www.pierreseche.com/terminologie_des_cabanes_en_pierre_seche.html - borie (f) : francisation du terme provençal bóri (masculin), employé au XIXe siècle uniquement dans le sens péjoratif de "masure", de "cahute" (comme l'indique Frederic Mistral dans son Tresor dóu Felibrige) après avoir désigné une "ferme" aux XVIIe et XVIIIe siècles (ainsi que l'attestent la toponymie et les documents d'archives), le mot borie, pris dans l'acception nouvelle de "cabane en pierre sèche", a été popularisé par certains archéomanes provençaux de la 2e moitié du XIXe et du début du XXe, pour habiller archéologiquement un objet d'étude purement ethnologique et par trop contemporain; ce contresens, qui réserve aux vestiges de l'habitat rural saisonnier ou temporaire une appellation qui ne s'appliquait qu'à l'habitation permanente, a été repris par Pierre Desaulle dans les années 1960 avec son livre "Les bories de Vaucluse" (3), par Pierre Viala dans les années 1970 avec son musée de plein air "Le village des bories" (4) et enfin par le Parc du Luberon dans les années 1990 avec son livre touristique "Bories" (5); la vogue du terme a même gagné le Périgord dans les années 1970, non sans y entrer en conflit avec l'acception d' "exploitation rurale", de "ferme isolée" à laquelle ce mot était cantonné jusque là dans cette région; Contadour http://www.provenceweb.fr/f/alaupro/redortiers/redortiers.htm Redortiers était traditionnellement un lieu de rassemblement où l'on comptait les moutons avant la transhumance. Son immense territoire pastoral lui permet d'ailleurs de continuer l'élevage de moutons.. http://www.randomania.fr/du-contadour-au-vieux-redortiers-pays-de-giono/ Un village abandonné tel que je les aime ! On y sent l’âme des habitants, on y devine la sueur des travailleurs de la pierre, on évoque Giono et le Contadour, traditionnellement lieu de rassemblement où l’on comptait les moutons avant la transhumance (on pourrait l’écrire comptadour) ; http://moimessouliers.free.fr/tous/topos/les_bergeries_de_lure/texte.htm Les bergers effectuaient le montage des murets entourant les aires de parcage, des petites constructions annexes en pierres sèches et des contadours en bois : chicane destinée au comptage des bêtes d'un troupeau.

Toponymie (suite)

Histoire et légendes

Les bergeries de Lure

http://moimessouliers.free.fr/tous/topos/les_bergeries_de_lure/texte.htm

L'ORIGINE Les dates gravées sur les grands jas(1) à l'adret(2) de la montagne de Lure (200 ovins) révèlent qu'ils furent bâtis entre la fin du XIXème siècle et 1914 : asiles contre la pluie, le froid, les loups, les ours et la neige précoce. Des citernes captaient l'eau des toits en raison de la rareté des sources. Trop pris par leurs champs, les propriétaires les louaient ou y salariaient un berger. En plus de cet usage local, les pâturages du flanc sud du massif furent une étape de repos pour les moutons de la Crau d'Arles(3) rentrant en automne de leur estive4 alpestre. Les bergers y dormaient alors dans un abri précaire ou au dehors près d'un

feu une fois les bêtes parquées pour la nuit.

Les bergeries de la montagne de Lure furent abandonnées vers 1950. Quelques restaurations sont en cours…

LE MOUTON L'élevage ovin subit jadis une forte mutation avec l'arrivée des engrais chimiques et la chute des cours de la laine due aux importations, notamment depuis l'Australie : des agneaux gras promis à la boucherie supplantèrent les traditionnels moutons efflanqués élevés pour leur fumure fertilisante et leur toison. Une minorité d'éleveurs locaux accapare aujourd'hui le massif de Lure et le voue à n'être plus qu'une aire de transhumance marginale. Les autres propriétaires de la région véhiculent en camions leur bétail dans les Alpes pour la période estivale.

LA CONSTRUCTION Les bergers effectuaient le montage des murets entourant les aires de parcage, des petites constructions annexes en pierres sèches(5) et des contadours en bois(6). Ils participaient aussi à l'alimentation des chantiers

des grandes bergeries qui exigeaient le savoir-faire d'un maçon :

Des fenestrons en forme de meurtrières aéraient et éclairaient l'intérieur de la bâtisse toute en longueur et assez basse. Elle était parfois divisée en plusieurs salles. Un local à fromage pouvait jouxter car l'isothermie et la faible

mais constante circulation de l'air assurée par la structure en pierre sèche facilitait la maturation du lait.

• pierres, lauzes(7) des affleurements rocheux ou clapis d'altitude(8).

• poutres, linteaux, charpentes avec les chênes des alentours.

• si nécessaire, tuiles des fabriques de Banon. Alternative la plus légère, un toit à une pente porté par une charpente de bois était choisi si une charrette pouvait livrer les tuiles (en haut). Dans le cas contraire, une très pesante couverture faite de lauzes ou de clapis d'altitude coiffant une voûte clavée(9) ou en chaînette(10) inversée s'imposait (en bas au centre).

Histoire et légendes (suite)

Les bergeries de Lure

LA CHÈVRE Elle fut vitale dans les régions pauvres : consommation familiale de la viande, vente des bêtes adultes et des chevreaux débités ou sur pied, traite de 4 fois plus de lait qu'avec une brebis, revenus du fromage. Friandes de jeunes pousses, la chèvre fut une cause de déforestation et par conséquent d'érosion des sols, incitant les autorités à limiter leur nombre malgré l'hostilité rurale. Un arrêté du 15 Germinal an lX interdit même de « tenir des chèvres dans le département des Basses-Alpes », la peine prévue allant du bannissement des bêtes à leur égorgement…

L'action humaine, en particulier celle des charbonniers, avait dangereusement déboisé la région. Certains lieux portent encore le toponyme « defen » (defend, defens, etc…) : la combe, le bois, le vallon, le collet du defen… Pour sauver la végétation, couper les arbres et amener des caprins y était « défendu »…

De vastes actions de reboisement à partir du XIXème siècle façonneront peu à peu les paysages actuels.

DES ITINÉRAIRES De nombreuses bergeries parsèment le flanc sud de la montagne de Lure. Les plus grandes en se déplaçant de l'ouest vers l'est se situent :

• au Contadour. « Le tour de la montagne de Lure » mène à 1280 m aux jas des Terres du Roux classé, à celui des Fraches à 1310 m et au jas des Agneaux à 1370 m (ci-dessous).

• à Saumane. « Le circuit des bergeries » croise de beaux sites (jas + borie11).

• à Cruis. « La ronde des jas » passe devant des constructions aux toits de tuiles écroulés.

2 flanc sud d'un relief, donc exposé au soleil. 4 pâturage d'été du bétail en altitude. 6 chicane destinée au comptage des bêtes d'un troupeau. 8 éclats plats de pierres calcaires nés du gel. 10 tenue pendante par ses extrémités. Les voûtes les plus solides respectent la forme d'une chaînette inversée.

1 bergerie isolée en Provence. 3 pelouse pastorale aride, dernier habitat de type steppique d'Europe occidentale. 5 sans liant tels le ciment, le mortier de chaux… 7 pierre plate utilisée en dalle ou en couverture de toit. 9 aux pierres taillées en biseau formant un demi cercle une fois assemblées. 11 abris, souvent circulaires, en pierres sèches d'usage varié.

Histoire et légendes Constructions en pierres sèches

http://www.montbrunlesbainsofficedutourisme.fr/no138-bories-et-autres-constructions-en-pierres-seches.html http://www.ac-caen.fr/ia61/ress/portail/culture/public/patrimoine/Architecture/l-architecture-antiquite-nos-jours.pdf

http://marc.champommier.pagesperso-orange.fr/glossaire0.html#glossairev http://www.safran.be/pdf/PREC01.pdf

http://vinz1966.free.fr/Fr/Glossaire/Texte/Berceau.htm

Quelques éléments de vocabulaire Arc : Un arc est un ouvrage en une ou plusieurs portions de cercle ou de courbes. Un arc est contenu dans un plan (par ex un mur) ; il permet de franchirdes distances linéaires. Il est stable uniquement dans son planet ne peut recevoir que des charges verticales. Ses éléments modulaires ne travaillent qu’en compression. « En plein cintre » se dit pour un arc dont la courbe correspond à un demi-cercle. Voûte : Ouvrage de maçonnerie cintré, fait de pierres spécialement taillées, servant en général à couvrir un espace en s'appuyant sur des murs, des piliers ou des colonnes. Voûte en berceau : voûte en forme d'arc prolongé. On peut préciser son tracé: berceau en plein cintre, brisé, etc. Si l'axe du berceau est parallèle à la direction principale de l'espace à couvrir, le berceau est dit longitudinal; si cette direction est perpendiculaire à l'axe du berceau, celui-ci est dit transversal. Coupole : Voûte hémisphérique (de forme arrondie) d'un dôme surmontant un édifice. Dôme : Partie élevée de forme arrondie surmontant un édifice. La coupole est une voûte hémisphérique vue de l’intérieur ! Le dôme est la surface d’une coupole vue de l’extérieur !

Construction en pierres La construction en pierre peut être divisée en trois ouvrages élémentaires qui sont

• les murs,

• les arcs,

• les voûtes. Pour étudier la structure d’une voûte, on peut l’assimiler à un arc, ce qui décompose la construction en deux éléments.

Les éléments de la construction en pierre se déclinent en d’innombrables variantes de forme ou d’exécution. Les formes reprises dans les pages suivantes sont celles qui ont été rencontrées au cours de la balade …

Arc en plein cintre

Voute romane en berceau plein cintre

La majorité de ces bergeries sont situées sous les affleurements rocheux du barrémien qui permet donc la construction en la lauze, pierre facile à utiliser pour les constructions en pierres sèches. Plusieurs types de bergeries se côtoient : les bergeries avec une succession de coupoles encorbellées montées sur arcs plein-

cintre, ou à voûte tunnel clavée ou à voûte chaînette en pierres rayonnantes, charpente sur arcs...

Les bergeries On trouve des Bergeries un peu partout en campagne notamment entre Sault et Ville sur Auzon mais les plus remarquables sont celles de la Montagne de Lure. Les terres de la montagne de Lure impropres à la culture ont fait de cette terre une terre d'éleveurs et de bergers. Les bergeries qui se situent au centre et à l'ouest du massif (au dessus de Lardiers et de Banon) correspondent à l’apogée du pastoralisme en montagne de Lure et atteste d'un art de bâtir beaucoup plus élaboré, sans utilisation de liant.

Histoire et légendes (suite) Constructions en pierres sèches

L’arc en chaînette est le seul arc qui ne produit pas de poussée horizontale. Sa forme se trouve surtout utilisée comme génératrice de voûtes, comme p.ex. la voûte nubienne (voir chapitre voûtes).

La chainette est la courbe théorique d’équilibre d’un fil sans épaisseur, pesant, homogène, flexible et inextensible. Galilée, qui le premier paraît avoir remarqué cette courbe lui attribua une forme parabolique. Suivant Leibnitz, Joachim Jungius montra que cette assimilation n’est pas justifiée, mais il ne parvint pas à déterminer la ligne. Leibnitz découvrit les propriétés de la chainette et fit connaitre son équation ‘Actes de Leipzig 1691). Jean Bernoulli en fit une étude déraillée dans son traité e calcul intégrale.

La forme «naturelle», l’arc en forme de chaînette

En statique, on dit que tout solide en équilibre est soumis à un ensemble de forces qui s’annulent. Dans le cas de la chaînette, chaque maillon prend une position d’équilibre : la direction de chaque maillon est le résultat de la traction exercée sur lui par ses deux voisins. Si on dessine un arc et sa maçonnerie, il doit pouvoir contenir la courbe «chaînette» dans son épaisseur pour être stable sans élément rapporté.

Courbes géométriques remarquables, (courbes spéciales, planes et gauches – H Lemonie & T. Lemoyne, Vuibert 1919 ORPP Formation – module maçonnerie

The Gateway Arch, part of the Jefferson National Expansion Memorial in St. Louis, Missouri, La chaînette est la forme que prend une chaîne

suspendue par deux extrémités. Pour comprendre les forces qui s’exercent dans un arc (quelconque), les égyptiens ont trouvé une astuce : prendre une chaînette et la laisser pendre librement entre deux points de telle manière que la distance à franchir et la hauteur soient analogues à l’arc qu’on veut bâtir. La forme que prend la chaînette est telle qu’il ne s’exerce aucune force horizontale entre les maillons.

ORPP Formation – module maçonnerie L’arc en plein cintre

L’arc en plein cintre est un des plus courants, car sa forme en demi-cercle est une des plus faciles à tracer et à réaliser, de même que son coffrage. Pour réaliser cet arc en maçonnerie, on peut utiliser des briques qui sont toutes de la même taille et mises en œuvre avec le même angle. C’est la forme des arcs dans le style roman. Cette forme est courante, car lorsqu’elle est utilisée pour créer une ouverture dans un mûr, la charge du mûr au dessus des reins (des côtés) équilibre les poussées horizontales induites par sa forme.

Arc en plein cintre

CAUE de l'Aveyron Date : juin 2011

Arc diaphragme

Arc diaphragme (brisés ou en plein cintre) Ensemble formé d’un arc et d’un diaphragme (pan de mur intérieur), porté par cet arc. Le diaphragme, est un pan de mur plein et dégagé divisant une voûte, un plafond… Les arcs diaphragmes sont réalisés en pierre, le plus souvent en calcaire, parfois en schiste, en gneiss, ou en grès et peuvent être aussi constitués de briques.

Arc plein cintre Diaphragme

http://archieturbanisme.canalblog.com/archives/2014/01/02/27983724.html, http://senlis-bastion.fr/?p=154

Voute en Encorbellement

Le principe de l'encorbellement consiste à disposer les pierres d'une même assise circulaire en surplomb par rapport à celles de l'assise inférieure. Il est impératif que chaque pierre ne dépasse pas hors de son centre de gravité propre la pierre sous-jacente, de façon à ne pas basculer. Le principe de l'« inclinaison vers l'extérieur » consiste à imprimer aux pierres de chaque assise une légère inclinaison vers le bas. Chaque assise est alors bloquée horizontalement par celle du dessus, tout en s'appuyant sur la précédente. La poussée horizontale vers l'extérieur exercée par chaque assise est annulée en disposant, à l'arrière de celle-ci, une masse de matériaux jouant un rôle de butée.

Deux assises encorbellées et inclinées vers l’extérieur sur le plan circulaire

En maçonnerie, l'encorbellement ou assise en encorbellement, désigne toute saillie sur un mur, formée par une ou plusieurs pierres posées l'une sur l'autre, et plus saillantes les unes que les autres. Le principe de l'encorbellement permet de construire des voûtes ou des arcs dits « en encorbellement », plus facilement que l'arc en plein cintre (demi-cercle), régulier partout. Dans les cabanes en pierre sèche La voûte de pierres encorbellées et inclinées vers l'extérieur a été systématiquement employée par les paysans auto-constructeurs ou par les maçons à pierre sèche des deux ou trois derniers siècles pour couvrir l'espace au moindre coût dans des édifices servant d'annexes agricoles au sein de la ferme ou dans des parcelles très éloignées de celle-ci. Une voûte en encorbellement est construite par empilement de pierres “en porte à faux” elles s’appuient verticalement les unes sur les autres. La figure de droite illustre la méthode.

Anneaux

Dalle épi de faîtage


Constructions en pierres sèches

Voûte clavée en berceau, dite "tunnel"

http://www.pierreseche.com/couvrements_utilisant_le_clavage.html

Voute clavée en pierres sèches en berceau

Voûte clavée en berceau en chaînette

Dans la construction à sec, la voûte clavée se rencontre parfois. Rappelons que, par voûte clavée, on entend une voûte de claveaux, c'est-à-dire de pierres taillées en forme de coin, dont les joints des lits en coupe, c'est-à-dire les pans obliques par lesquels un claveau s'appuie sur les claveaux voisins, convergent vers le même point. La voûte clavée en pierres sèches est non pas une voûte réalisée à l'aide de voussoirs taillés et appareillés, dont la confection est au-delà des moyens des constructeurs à pierres sèches car elle requiert des études de stéréotomie, mais une voûte confectionnée à partir soit de plaquettes brutes ou rectifiées au marteau, soit de moellons ébauchés et grossièrement appareillés, disposés sur un cintrage provisoire.

Dans la confection d'une voûte clavée en berceau, réalisée à l'aide d'assises parallèles de plaquettes, intervient un cintre en bois – exécuté en planches jointives, soutenues par des entretoises et des sablières – que l'on pose sur des corbeaux ménagés à la naissance de la voûte et que l'on déplace transversalement sur le support pour réaliser d'autres longueurs. La voûte épouse alors la forme du cintre. A l'intrados de ce type de voûte, les joints des lits en coupe sont alignés et parallèles à la ligne de faîte.

Ce sont des voûtes générées à partir d’arcs en chaînette. Elles ont deux principaux avantages :

Voûte nubienne

- elles n’ont pas de poussée horizontale dans la maçonnerie, ne nécessitent donc pas de charge supplémentaires. (cf. paragraphe sur l’arc en chaînette). - elles ne nécessitent pas de coffrage car elles sont montées en tranches (en Nubie, le bois était rare...). En effet, pour la voûte nubienne, les arcs sont montés avec une inclinaison de 15° environ par rapport à la verticale appuyés contre un mur ou un arc (ce qui permet lors de la pose de comprimer le mortier simplement avec le poids des briques). On procède par rangées (presque) verticales et les briques sont posées en tranche.

Pour le voute clavée en berceau en chainette, le cintre en bois qui aide à la mise en œuvre épouse la forme d’une chainette (voir arc en chainette)

Voûte clavée en berceau (bergerie à Redortiers (Alpes-de-Haute-Provence)

Histoire et légendes (suite) Constructions en pierres sèches

Histoire et légendes Le jas des terres du Roux

Le jas des Terres du Roux est entièrement réalisé en assemblage de pierres sèches, il date des XVIII - XIXème siècles. La toiture a fait l'objet d'un chantier de restauration, organisé par l'association Apare, auquel de jeunes bénévoles des quatre coins du globe ont participé. Elle a été inscrite en 1993 à l'inventaire des monuments historiques. C’est une propriété privée Il est composé d’une bergerie de 15 m de long, à 4 coupoles en encorbellement, d’une cabane de berger carrée, d’une citerne récupérant les eaux de pluie de la toiture de la bergerie, et d’un mur d’enclos. La bergerie, la citerne L’intérieur de la bergerie est exceptionnel, compartimenté en 4 éléments oblongs, recouverts chacun d’une coupole en encorbellement, reposant sur des arcs diaphragmes, plein cintre, scellés au mortier, avec de petites ouvertures d’aération verticales ébrasées vers l’intérieur, dans les parois. Le sol recouvert de paille laisse penser qu’elle est encore occupée par les bergers. La toiture recouverte de lauzes à 4 pans permet de rejeter l’eau vers l’extérieur sur une corniche où était installée en dessous une gouttière recueillant les eaux de pluie, alimentant la citerne cylindrique à droite de la bergerie. La cabane du berger A coté de cette bergerie se trouve la cabane du berger de forme carrée couverte, elle aussi, d'une voûte en encorbellement. Elle est pourvue d'une porte ébrasée vers l'intérieur. Le sol est recouvert de dalles de pierre, et une niche de rangement pour la nourriture est aménagée dans sa paroi.

http://www.mardisduchalet.com/html/04/047.htm#p1 http://elianbernardgossiome.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=295 http://www.randomania.fr/les-bergeries-du-contadour/

Bergerie

Citerne

Cabane du

berger

Enclos

2,0 m

Jas des Terres du

Roux

La bergerie, la voute en encorbellement, les arcs diaphragmmes


Le jas des terres du Roux

La citerne et la cabane du berger


Le jas des terres du Roux



Au milieu de cette prairie, on observe deux bâtisses en pierres sèches, la bergerie et la citerne. La bergerie, la citerne La bergerie de 20m de long sur 3,40m de large est construite selon le principe de la voûte en berceau, dite tunnel. Le soubassement sur 1,50 m est réalisé par empilement de pierres sèches. Des corbeaux sont mis en place pour soutenir l’installation d’un coffrage en bois qui sera déplacé au fur et à mesure de l’avancement de la voûte du tunnel. Du fait de leur conception, ces bergeries sont plus longues, mais moins larges que celles en coupole.


La citerne était alimentée par un impluvium, aujourd’hui raccordée au réseau d’eau. Un berger d’Oppedette, Roland y revient pour abreuver son millier de moutons. Aujourd'hui, la toiture présente de nombreux trous, et le parement du mur pignon qui surmonte l'ouverture est nettement détériorée. La citerne est alimentée par un impluvium, bassin de récupération des eaux de pluie, construit sur l'emplacement de l'ancienne cabane de berger et prolongé d'un appareillage de lauzes orienté vers le puisard. La bergerie et la citerne à droite

La voute clavée en chainette, sur les cotés les corbeaux

Histoire et légendes Bergerie en arc des Fraches

La bergerie en arc des Fraches correspond à un 3ème type de construction. La bergerie, la citerne Il ne reste de la toiture à deux pans que la panne faîtière et un morceau de panne intermédiaire de versant, toutes deux supportées par quatre arcs jointés au mortier, partant directement du sol et inclus dans l'épaisseur des murs latéraux. Si ces arcs sont encore debout malgré l'absence de charge, c'est sans doute parce que les forces exercées à leur base sont contrebalancées par la poussée des talus collatéraux. A l'extrémité nord-est, une pièce et une cabane de berger de plan circulaire, à la voûte totalement effondrée sont accolées à la bergerie. Les restes de toiture était constituée de tuiles canal remplaçant les lauzes plus lourdes originelles. Une pièce et une cabane de berger se trouvaient à l’entrée de la bergerie et se sont complètement effondrées.



Jas des Agneaux

Le bâtiment est très dégradé, c'est une des plus hautes bergeries de la montagne de Lure. Ce site fut, en 1960, le lieu de tournage du film Crésus de Jean Giono, dont le premier assistant était Costa Gavras et l'acteur principal, Fernandel. Le jas des Agneaux (la demeure de Fine dans le film), est composé de plusieurs modules couverts chacun d'une toiture à une ou deux pentes, constituées de pannes, de chevrons, de tuiles canal et de tôle ondulée. Les dépendances ajoutées au fil des besoins, créent désormais de très grands volumes. Giono qui n'aimait pas Mistral s'exclama à ses comédiens : " Vous n'êtes pas ici dans la Provence de tutu panpan, vous n'avez pas de cyprès, pas de ciel vraiment bleu, pas de tambourinaires. Je vous donne l'aridité et le vent ".



Jas des Agneaux Crésus

Date de sortie : 21 septembre 1960 Réalisation, scénario et dialogues de Jean GIONO Directeur de la photographie Roger HUBERT Musique de Joseph KOSMA Avec : Marcelle RANSON, RELLYS, Miguel GAMY Durée : 1h40min Pays de production : France Année de production : 1960 Distributeur : GAUMONT

la bombe et tire plusieurs coups de fusil. Rien ne se passe. Intrigué, Jules s'aperçoit alors qu'il ne s'agit pas d'une bombe mais d'un "container" bourré de billets de banque. Il y en a une telle quantité que Jules est incapable de compter cette fortune tombée du ciel. Discrètement, il cherche à savoir par Delphine, l'institutrice, combien il faut de zéros pour faire des millions de milliards, mais il ne comprend rien à la leçon. Le curé, consulté, lui cite l'Évangile. Quant à Fine, elle se contente de donner une idée à Jules : réunir tous les villageois autour d'un banquet. Et là, le berger doit expliquer d'où lui vient cet argent. Croyant calmer la convoitise de tous, Jules se met alors à distribuer à chacun, jour après jour, des paquets de billets. Les bénéficiaires de ces largesses, jaloux les uns des autres, en viennent à haïr leur auteur et à décider de le tuer. Heureusement pour le "Crésus" involontaire, deux policiers surviennent qui révèlent que les billets sont faux : les Allemands comptaient en inonder la France pour la ruiner ! Jules retrouve sa vie paisible, agrémentée d'un heureux évènement : son mariage avec Joséphine.

Jules est berger sur un plateau aride de Haute-Provence. Il vit seul : parfois il laisse une lampe allumée devant une de ses fenêtres et Fine, une jeune veuve, vient lui tenir compagnie. Jules fait paître ses moutons sur les hauteurs et c'est là qu'un matin il découvre une énorme bombe. Comme on est en 1946, au lendemain de la guerre, le berger pense que l'engin explosera facilement. Il s'abrite dans un trou, vise le détonateur de


Le jas de La Bouscarle

http://www.mardisduchalet.com/html/04/047.htm#p1 http://elianbernardgossiome.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=295 http://randos-photos-passions.khopyworld.com/randonnees-1.php?Dep=04 Le Jas de Bouscarle est composé d’une bergerie à cinq coupoles encorbellées, montées sur arc, sur le modèle du jas des Terre Roux. Placé en situation dominante qui permettait autrefois la garde du troupeau, il jouit d'une belle exposition, abritée des vents et ensoleillée. A proximité de l'entrée au sud-est, dont la façade, aujourd'hui enduite, ne laisse plus apparaître le bel appareillage en arc, un petit abri pour le berger est aménagé dans l'épaisseur d'un mur d'enclos. Au dessus un muret d’enclos et de soutènement, et à gauche une citerne comme un puits, enterrée et creusée dans le rocher, permettait de stocker les eaux de pluie récupérée par un chaînage à partir de la toiture. Elle est flanquée d'une cabane couverte d'une charpente et de tuiles canal. Son entrée est surmontée d'un linteau portant la date gravée de 1904, qui correspond probablement à l'édification de cette partie. L'intérieur est entretenu (sol dallé, cheminée, table et une chaise) et sert encore occasionnellement d'abri de fortune pour les chasseurs ou les randonneurs.

Flore

Vipérine

L'azurite, ou oursin bleu (Echinops ritro)

Œillet Chardon blanc Carline (Carline acaule, Carlina acaulis)

Photo: Balade

Photo: Balade Départ du gite « Le Trait »

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Photo: Balade Passage au lieu-dit « Le Trait », point de départ de la boucle IMG_7843_web

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Montagne de Lure

Photo: Balade Le hameau de « Tinette »

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Montagne de Lure

Photo: Balade Le sentier raccourci en montée

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Montagne de Lure

Photo: Balade

La première ruine sur le sentier du Jas des terres du Roux


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Arrivée dans la prairie du Jas des terres du Roux

Montagne de Lure

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Photo: Balade

Photo: Balade

Le jas des Terres du Roux La cabane du berger carrée, la bergerie tunnel, la citerne cylindrique et l’enclos

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Montagne de Lure

Photo: Balade Départ du jas


Photo: Balade Le GR du tour de la Montagne de Lure qui conduit au Pas de Redortiers IMG_7873_web IMG_7877_web

Montagne de Lure

Photo: Balade Le GR du tour de la Montagne de Lure que l’on abandonne pour le retrouver au jas des Agneaux


Montagne de Lure

Des bergeries, des moutons … Et des patous

Montagne de Lure

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Photo: Balade

Photo: Balade Peu avant la bergerie des Fraches une ruine … IMG_4262_web

Montagne de Lure

Photo: Balade La bergerie des Fraches, quartier général des patous IMG_4263_64_web

Montagne de Lure

Photo: Balade

La bergerie en arc des Fraches … Sur la droite une borie

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Montagne de Lure

Photo: Balade

En route pour les « crêtes de la Faye » et le « jas des Agneaux »


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Photo: Balade Arrivée au « jas des Agneaux » IMG_4278_web

Montagne de Lure

Photo: Balade Le « jas des Agneaux » IMG_7899_web

Montagne de Lure

Photo: Balade Entre le « jas des Agneaux » et la « crête de La Faye , en fond à l’arrière « Le Ventoux »


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Photo: Balade Cheminement le long de la « crête de La Faye » IMG_7905_web

Montagne de Lure

Photo: Balade

Arrivée au cairn « Le Pape »


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Photo: Balade

Vue panoramique depuis « Le Pape », tout en bas le village de « Montfroc »

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Montagne de Lure

Montagne de Marre

Roc de Gloritte

Montagne de Palle

Montagne de Chamousse

Pic de Bure Dévoluy

Montagne de l’Archier

Rocher de Montfareux

Montagne Nauturière

Montagne du Pied du Mulet

Photo: Balade Vue panoramique depuis « Le Pape » IMG_7906_09_web

Montagne de Lure

Photo: Balade

Après « Le Pape », fini le GR du tour de la Montagne de Lure, direction « Le Sous-Pape


Montagne de Lure

Photo: Balade Cheminement en crête vers le point Pique-nique, en bas une ruine et un peu plus loin le Grand Fayard IMG_7920_web

Montagne de Lure

Photo: Balade

A proximité du point pique-nique un abri en pierres sèches et un cairn réplique du « Pape »

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Montagne de Lure

Photo: Balade

En route pour « La Bouscarle »

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Montagne de Lure

Photo: Balade

Le « jas de La Bouscarle »


Montagne de Lure

Photo: Balade

De « La Bouscarle » direction « Tinette » et « Le Trait » à droite


Montagne de Lure

La citerne DFCI et la piste qui longe le ravin du Fond Brune,

Photo: Balade IMG_7938_web IMG_7939_web

Montagne de Lure

Photo: Balade Passage au dessus de « Tinette » et retour IMG_7940_web

Montagne de Lure

2014 09 06 Bergeries contadour V0 -...

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