Le lac de Saint Apollinaire – IMG_6709_web

Balade Station de Réallon – Lac de Saint Apollinaire 18 mai 2014 V1 18/05/2014

La balade se déroule dans l’Embrunais au sein du Parc National des Ecrins. Le circuit longe la montagne sous les aiguilles de Chabrières et propose de nombreux panoramas sur le lac de Serre-Ponçon. L’itinéraire traverse une forêt de résineux très riche en essence pour atteindre le lac de Saint Apollinaire entourée d’une forêt de pins sylvestre et de pins noirs. A noter, sur le chemin du retour la vue sur le lac et le barrage de Serre-Ponçon est de toute beauté

Départ de Grenoble : Depuis Grenoble, prendre la N85 vers Vizille, puis continuer sur la N85, passer le col Bayard, atteindre Gap. De Gap emprunter la D1094 sur la gauche direction Embrun, passer Chorges, pour atteindre le pont sur la Durance. Juste avant le pont, tourner à gauche en direction de Saint Apollinaire, au premier rond-point emprunter la D41 sur la gauche et la suivre sur plusieurs kilomètres. Au rond-point (Cote 1232 sur carte IGN) prendre la D609 sur la gauche. La D609 permet d’atteindre la station de Réallon point de départ de la balade. Stationner sur le parking de la station

Longueur 8,900 Km

Dénivelé + 372 m

Dénivelé - 372m

Durée 2h 50

Alt. Max 1638 m

Alt. Min 1393 m

Profil randonneur

Vit. montée 300 m/h

Vit. descente 400 m/h

Vit. plat 4 km/h

Carte IGN TOP 25 3438 ET Embrun Les Orres Lac de Serre-Ponçon

sentier (GR 50) qui part en descente sur la gauche, ce sentier émaillé de passages en pente conduit sans problème au « Lac de Saint Apollinaire ». Depuis le lac prendre la route goudronnée de Saint Apollinaire (possibilité de couper les virages) sur 1 km environ, après un parking prendre la piste qui part en montée sur la gauche (balisage GR rouge et blanc). Poursuivre sur le GR jusqu’au lieu-dit « Chambéran » où on laisse sur la droite une piste qui mène à la gare de Savines et toujours sur le GR on atteint sans problème « Pra Prunier » où l’on retrouve la route goudronnée D609. Emprunter la D609 pour rejoindre le point de départ.

Randonnée : Depuis le parking prendre le sentier qui part en montée direction Ouest en face des tennis, c’est une variante du GR 50, l’itinéraire passe à hauteur d’une aire de pique-nique et continue sur la « route forestière de Joubelle » jusqu’au lieu-dit « Plate Longue ». A « Plate Longue » prendre le

Balade vue en plan Départ

Station de Réallon

Plate Longue

Aire de Pique-nique

Lac de Saint Apollinaire

Chambéran

Pra Prunier

GR 50

GR 50

Variante GR

Chemin des Faysses

Balade coupe

Sta Réallon 1550 m

Arrivée

Aire Pique-nique 1604 m

Plate Longue 1638 m

Lac de Saint Apollinaire

1452 m Chambéran 1412 m

Pra Prunier 1494 m

8,900 km 0,000 km 2,810 km 3,550 km 1,375 km 6,130 km 7,830 km

15h 30 11h 05 11h 55 11h 23 14h 35 15h 15 12h 35 13h 50

Départ

Sat Réallon 1550 m

Accès Via Michelin

Gap

Savines le lac

Station de

Réallon

Station de

Réallon

Départ

P Départ balade

Station de Réallon

Balade Départ

GR50

N

Départ

Station de Réallon

Plate Longue

Lac de St Apollinaire

Chambéran Pra Prunier

Vue 3D Google

Aiguilles de Chabrière

Aire de Pique-nique

Départ

Station de Réallon

N

Pra Prunier Aire de

Pique-nique

Vue 3D Google

GR50

Toponymie

Savines http://www.tchinggiz.org/savines_lac.html Savines, aussi connu sous le nom occitan haut-alpin de Savina dau Lau, est un toponyme récent et lié à l'auberge qui marquait ce lieu où les habitants venant de Gap ou d'Embrun traversaient déjà la Durance. L'auberge vit se développer un hameau dénommé 'Le Cognet'; il dépendait de Montmirail. Le Cognet devint 'La Charriéra' - la route, pour se voir ultérieurement nommé 'Savina' - Savines. Les archives du monastère de Boscodon indiquent ce lieu sous le nom latin de 'Locus de Lojis juxta Barnafred' puis sous celui de 'Cugnum' en 1428. En 1728, les archives du château Picomtal font apparaître Savines sous le nom de 'Cognet de Savina'. Il semble que 'La Charrièra' soit le toponyme le plus couramment usité; il se retrouve toujours sous cette forme en 1783. 'Dau laus'- du Lac' est un ajout récent lié à la création du lac de Serre-Ponçon.

Savine http://lesflotsbleusembrun.free.fr/Flots-Bleus_ToponymesEssai.html SAVINE : ndf issu du nom de localité d'origine, Savines dans les Hautes-Alpes, la Savine dans le Jura ou ndl qui vient de l'occitan « sabina » qui est une sorte de genévrier. II est aussi possible que la région de Savines (Hautes-Alpes) ait été habitée par la tribu des Savincatii qui y vécut avant le début de l’ère chrétienne... A donné «Savinas», «Savines-le-Lac».

Reallon http://lesflotsbleusembrun.free.fr/Flots-Bleus_ToponymesEssai.html (commune des Hautes-Alpes). Réallon était noté « Rialonum en 1290. Vient du latin « riv, -ale » pour« ruisseau» suivi du suffixe diminutif «-onem». A donné le ndf REALLON qui est issu du nom de la localité d'origine. A aussi donné le ndl «Les Réallons». Ce toponyme a pu faire l'objet d'une attraction. Voir la racine RAC*. RAC/RAG/REC/REL/RIC/ROG/ROI/RU* sont des racines toponymiques qui semblent être issues de RANC (voir ce mot). Dans les Hautes-Alpes on trouve entre autres les toponymes suivants (qui semblent en être issus : «Plateau des Egarets», «Col de l'Eychassier», « Village d'Eygliers » (Eigleriis au XllIe), «Cime du Rachas», « Village de Réallon» (Realonum en 1269), « Hameau de Recours» (Rocos en 1120 et Rochos au XVe), « Crête de Reychasse », « Col de Reyssas », « Hameau des Richards », « Hameau des Ricoux», « Crêtes de Rougnons », « Sommet des Scies». Saint Apollinaire http://lesflotsbleusembrun.free.fr/Flots-Bleus_ToponymesEssai.html (commune des Hautes-Alpes). (commune des H.A.) : Etait noté «S. Apolinarius » en 1352. Vient du nom d'un évêque de Valence mort vers 520.

Chemin de Faysses http://henrysuter.ch/ Fay : a le même sens que FAU et FAOU « le hêtre »). A donne, entre autres : « Le Pré du Fay », « Fayard », « La Faye », Les Fayes », « La Fayette », «La Fayol(I)e» , «La Fayonne». A aussi donné les ndf «Fay», « Fayet », «Fayette », « Fayolle », « Fayot». Noms dérivés des anciens noms du hêtre (Fagus sylvatica), latin fagus, grec fagos, gaulois bagos, racine indo-européenne *bhagos, « hêtre ». Du nom commun régional du hêtre fayard, foyard, ancien français faiar, faiart, failhard, de l´ancien français faie, « hêtre », formé avec le suffixe -ard, bas latin faia :

Pra Prunier http://henrysuter.ch/ Pra Pré cultivé pour le foin, pâturage. Vieux français prade, prée, qui sont

féminins et dérivent du latin pluriel pris pour un féminin prata du neutre

pratum, « pré, prairie ; herbe, gazon, pelouse ; champ, terrain », latin

médiéval prato, « pré », d´une racine indo-européenne *pra :-, « courber ». Prunier Prunier, plantation de pruniers (Prunus domestica), arbre fruitier de la famille des Rosacées, vieux français pronnier, pruner, « prunier », du latin vulgaire *pruna, pluriel neutre pris pour un féminin du latin prunum, « prune », avec le suffixe désignant un arbre fruitier -ier.

Serre Ponçon http://lesflotsbleusembrun.free.fr/Flots-Bleus_ToponymesEssai.html Serre : ndl occitan pour désigner la «colline» souvent de forme allongée. A donné entre autres « Le ou La Serre », « Serre des Aures » (colline ventée), « Serre Glaud » (Serre de Claude), « Serre-Chevallier », « Le Sarret », « Le Serret », « Serre Alloi » (de l'Alleu), « Serre Claux », « Serre Siblant » (sifflant). Serre Ponçon : viendrait de PONS ? : ndf issu d'un nom de baptême issu du latin « Pontius » popularisé entre autres par Saint Pons martyrisé à Cimièz près de Nice au IIIe siècle. A donné «Pré de Ponce», «Pic Ponson» (diminutif en « -on ») (La Montagne de Ponson), «La Ponsonnière» (lieu d'habitation de Ponson).

Plate Longue Daniel MOURRAL, Inspecteur des Eaux et Forêts Glossaire des Noms Topographiques les plus usités dans le Sud-Est de la France et les Alpes PLATE, sf Surface plane ; plateau ; pente unie sur le flanc d'une montagne; bande de terrain comprise entre deux escarpements: glacier de la Plate des Agneaux, au Villard-d'Arène

Toponymie (suite)

Durance http://lesflotsbleusembrun.free.fr/Flots-Bleus_ToponymesEssai.html Nom de la rivière qui va de Montgenèvre au Rhône. Etait nommée « Druentia» du temps des romains. Son nom est issu du radical d'origine méditerranéenne «dwr» qui a le sens de «eau, rivière». A donné «La Durancette ». Voir aussi DOR/DUR* et DOUR*. DOR/DUR* sont des racines hydronymiques parmi les plus anciennes (qui ont le sens de «eau ». Dans les Hautes-Alpes, on trouve les hydronymes suivants qui en sont issus : « Le Brudour », « Torrent du Dourou » (ou « Courou »), « Le Drouzet » (affluent du Petit Buech), «La Durance » (anciennement « Drouenlia » - Strabon), « Le Drac » (occi-tan « Drau ») dans le Champsaur.

Pic de Chabrières http://lesflotsbleusembrun.free.fr/Flots-Bleus_ToponymesEssai.html CHABRIER : ndf issu du nom de métier. Occitan pour chevrier. C'est celui qui garde les chèvres. A donné, entre autres : «Chabrière» (lieu où il y a des chèvres», « Chabrol», « Pic de Chabrières », Pour tous ces toponymes, qui ont pu faire l’objet d'une attraction, voir aussi la racine GAB*. GAB/GAV/JAV/JAV* sont des radicaux qui ont le sens de «ravin/gorge/rivière encaissée,...». Ils ont naturellement subi l'attraction des mots proches et surtout de l'occitan « cabra/chabra » pour « chèvre ». Dans les Hautes-Alpes, ils ont donné, entre autres, les toponymes suivants : « Col de Cabre » (qui fut écrit « Gaura mons »), « Col de la Cavale », «Hameau du Serre des Chabrands », « Montagne de Chabre », « Crête de Chabreret », « Roc de Chabrier », « Pic de Chabrières », «Serre Chevalier», « Ravin de la Gavie », «Ravin de Givadan» (ou Givaudan), « Chalet Jevaudan », «La Juberne».

Les travaux du barrage de Serre-Ponçon débutent en 1955 et dureront jusqu'en 1961. Les matériaux nécessaires à la construction de la digue sont pris sur place. L'argile est extraite dans la baie des Lionnets et les alluvions proviennent du lit de la Durance. Deux à trois mille ouvriers sont employés pour la construction de la digue. E.D.F. à construit la cité de Chaussetives pour accueillir tous ces hommes.

Le projet de construction du barrage remonte à 1856 cependant, il faudra attendre quasiment un siècle pour assister au balai incessant des nombreux engins. En effet, l'édifice fut érigé à partir de 1955 pour lutter contre les sécheresses et crues de la vallée de la Durance en régulant les eaux et permettant l'irrigation de la basse Durance. Le barrage avait également pour mission de produire de l'électricité. Serre-Ponçon est aujourd’hui l’un des plus grands lacs artificiels d’Europe.

Histoire et légendes Le barrage de Serre-Ponçon

http://ubaye-en-cartes.e-monsite.com/pages/les-chantiers/serre-poncon.html http://www.otchorges.com/le-barrage-de-serre-poncon.html

Le barrage en remblai est large de 650 mètres à sa base. La crête, haute de 123 mètres, est large de 9,35 mètres et longue de 600 mètres. On peut estimer son volume à 14 millions de mètres cubes, dont deux millions pour le noyau étanche. Le réservoir de 1,2 milliard de m3 d’eau d’une superficie de 2800 ha.

Vue du barrage et d'une partie du lac d'Espinasses (en aval) et de Serre-Ponçon (en amont)

Vue aérienne de la digue en cours de construction

L’emplacement avant construction du barrage

Histoire et légendes (suite) Le barrage de Serre-Ponçon

La mise en eau du barrage a débuté en novembre 1959. Le lac de Serre-Ponçon a atteint sa cote maximale de 780 mètres le 18 juin 1961.

Histoire et légendes (suite) Le barrage de Serre-Ponçon

Une grosse pelle excavatrice américaine Bucyrus Erie 110-B chargeant un Euclid

Histoire et légendes

Lac de Saint apollinaire

Des airs de Montagnes Rocheuses au cœur des Hautes-Alpes, ce petit Lac de Saint-Apollinaire repose sur une plateforme à 1452 m d'altitude, niché à l'adret, entre les Aiguilles de Chabrières et le lac de Serre-Ponçon Le lac est du à un phénomène géologique particulier. Une entrée en mouvement des sols d'origine glacière, un glissement de terrain a formé une dépression qui s'est lentement colmatée par des apports d'argile. Il est réputé pour la pêche à la mouche, en "no kill", et la sauvegarde des écrevisses à pattes blanches (espèce rarissime d’écrevisse à pattes blanches), il est alimenté par une source et son évacuation se fait par un canal à ciel ouvert

Le no-kill (de l'anglais « pas de mise à mort ») est une pratique développée par les pêcheurs sportifs américains au cours du XXe siècle d'abord pour les salmonidés, puis pour d'autres espèces.

Histoire et légendes (suite)

Lac de Saint apollinaire

Écrevisse à pieds blancs ou pattes blanches

La taille maximale des adultes est de 9 à 12 cm, ceux-ci pèsent alors de 30 à 90 g. Les tailles et les masses maximales sont atteintes lorsque l'animal a une douzaine d'années. La maturité est atteinte lorsque les animaux atteignent cinq centimètres de long (à l'âge de deux ou trois ans).

L'écrevisse à pieds blancs ou à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) est une espèce dont l'aire naturelle de répartition est l'Europe de l'Ouest. En raison des menaces de disparition qui pèsent sur elle, il est strictement interdit de la pêcher. En 1983 elle a été classée espèce vulnérable dans la liste rouge des animaux menacés de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN); Elle a ensuite été reclassée comme espèce en danger. Elle figure aussi dans dans les annexes II et V de la directive européenne « ''Habitats-Faune-Flore'' »[9] et 97/62/EU), et dans l’annexe III de la convention de Berne.

Histoire et légendes Réallon

Bulletin de la Société d'études historiques, scientifiques et littéraires des Hautes-Alpes Provenance : bnf.fr

(1) J- Humbert [13], (2) J. C. Courtois [9]. (3) La trouvaille fut faite par M. François Marseille, dit Massot, M. Ernest Catier, alors Conseiller Général de Savines, en avertit aussitôt M. de Manteyer qui persuada le Conseil Général de l'acheter, au prix de 3 500 F, pour le Musée de Gap. (4) Rappelons que la salle de préhistoire du Musée de Gap, remarquablement conçue et réalisée par le professeur Ulysse, contient des collections d'une richesse rare Pour un petit musée de province. (5) G. de Manteyer [15]. (6) J. C. d'Amat [1], Notons que pour Dauzat et Rostaing, l'étymologie de « Réallon » Serait tout autre et signifierait « petit ruisseau », ce qui parait assez incroyable on voit lorsqu’on voit la puissance érosive de ce torrent ! (7) La belle salle archéologique du Musée savoyard à Chambéry montre avec clarté la ressemblance des objets trouvés, les relations certaines qui existaient à l'âge bronze entre l’Italie du Nord et la Savoie, le lac de Neuchâtel en Suisse, la vallée de la Saône via les Hautes-Alpes, et notamment le col

du Montgenèvre, Réallon, Freissinières, le Champsaur.

Une longue histoire L'occupation humaine dans la commune de Réallon, comme d'ailleurs dans d'autres hautes vallées de la moyenne Durance alpestre, remonte a des temps très anciens. « Il ne semble pas douteux qu'antérieurement au VIII siècle avant Jésus Christ, l'Embrunais était habité en certains points à des altitudes variant de 1 200 à 1 500 m, sinon supérieures, par une population sédentaire (des Ligures vraisemblablement) en relation avec les contrées environnantes : Italie du Nord, vallée du Rhône et Savoie, voire avec des régions plus lointaines » (1). La preuve éclatante de la présence de l'homme préhistorique dans cette commune fut fournie par les extraordinaires trouvailles de deux séries d’objets datant du bronze final III qui a été surnommé « le bel âge du bronze » dans toutes les Alpes Occidentales » (2). Le premier dépôt fut découvert en 1870, à 1 400 m d'altitude, à quelques centaines de mètres au Sud du chef-lieu, au lieu-dit « Ravin de Rarna Chasta ». Il comportait 461 pièces, dont les perles d'ambre, de verre, des faucilles, de nombreux anneaux, bracelets, bagues de bronze. La majeure Partie de ces pièces se trouve aujourd'hui au musée des antiquités nationales à St-Germain en Laye. Le deuxième dépôt fut découvert en 1932, au lieu-dit « Champ Colombe », à 500 m du précédent, et à 1 300 m d'altitude (3). Il comportait 260 pièces en bronze dont de nombreux colliers, certains à pendeloques, et surtout une magnifique ceinture faite de 78 éléments (boucle de bronze assemblée sur deux rangées, avec 15 pendeloques gravées et deux Pendentifs, faits de boucles et de pendeloques assemblées). Cette parure constitue une des pièces maîtresses de la salle préhistorique du Musée de Gap (4), dont on a pu dire, qu'avec elle et avec celle de Bénévent, il détenait « les deux plus belles parures de bronze qui existent au monde »(5). Cette présence humaine qui remonte ainsi à plus de 28 siècles peut sans doute s'expliquer pour deux raisons : - la vallée de Réallon constitue la seule entaille pénétrant profondément derrière cette longue ligne de crêtes qui s'étendent du Chapeau de Napoléon à Châteauroux et bordent le large sillon creusé par le glacier de durancien. Elle ouvrait donc un très vaste domaine de forêts, d'alpages, de replats cultivables (la présence de faucilles permet de supposer qu'on cultivait déjà les céréales) et offrait ainsi de vastes ressources pour l’époque (bois, gibier, poissons, etc.). - La deuxième raison, assez surprenante à notre époque, tient au fait que Réallon constituait une importante voie de passage. D'après M. d’Amat (< le nom de Réallon aurait été formé de deux racines celtiques : ritu (Passage) et valo (meilleur), ce qui est possible, car le chef-lieu est situé au Point où il était le plus facile de franchir le torrent de Réallon, l'un des plus terribles de la région »(6). La preuve en est que la voie romaine (via Cottia) qui reliait Arles à Turin, par le col du Montgenèvre, suivait cet itinéraire et que l'on trouve un autre Réallon au point de Passage de l'Avance par cette même voie. Ce n'est qu'au XIVe siècle que la route de Réallon fut abandonnée au profit de la rive droite de la vallée de la Durance.

Histoire et légendes (suite) Réallon

La « parure de Réallon » (âge du bronze final), une des deux plus belles du monde ! (musée de Gap).

Flore

Pin sylvestre Le haut des branches est roux

Photo : Balade Embrunais

Mélèze commun - Larix decidua (ou Larix europaea) Étymologie : Larix dérive du celte lar (gras), allusion à la résine. decidua (Decidua = caduc, qui perd ses feuilles) car chaque hiver le dépouille de ses aiguilles.

Photo : Balade Embrunais

Les Alisiers blancs forment un groupe à part parmi les sorbiers. Leurs feuilles sont simples, à la face supérieure vert foncé et blanches, farineuses et feutrées sur l'envers. Les bords des calices persistent sur les fruits. Blanc et feutré

L'Alisier blanc, Allier ou Allouchier, Sorbus aria

Photo : Balade Embrunais

Orchis pourpre

Photo : Balade Embrunais

Dame de onze heures

Anémone

Gentianette

Narcisse

Photo : Balade Embrunais Astragale Blanchâtre - Astragalus incanus L., 1759

Famille : Fabaceae

Photo : Balade Embrunais

Amelanchier ovalis, Amélanchier à feuilles ovale

Famille : Rosaceae

Photos

Photo: Balade Le départ de la station de Réallon

Embrunais

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Photo: Balade En route vers le lac …

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Photo: Balade Passage à l’aire de pique-nique

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Photo: Balade Peu avant « plate Longue », vue sur la retenue de Serre-Ponçon

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Photo: Balade « Plate Longue », descente vers le lac

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Photo: Balade Descente vers le « lac de Saint Apollinaire », vue sur la retenue de Serre-Ponçon

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Photo: Balade Pause devant le panorama « Serre-Ponçon »/ « Lac Saint Apollinaire » Embrunais

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Photo: Balade Le « Lac Saint Apollinaire » et la pêche à la mouche « no kill » Embrunais

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Photo: Balade Redémarrage sous l’œil du « Morgon » Embrunais

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Photo: Balade Jonction avec le GR 50 au « Chemin des Faysses Embrunais IMG_6716_web IMG_6717_web

Photo: Balade

Parcours du GR 50 en forêt … Pas trop de hêtres … Plutôt du sylvestre

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Photo: Balade

Parcours du GR 50 Cheminement à flanc

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Photo: Balade « Pra Prunier » en vue

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Photo: Balade L’arrivée c’est là-haut » Embrunais

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