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L'USAGE DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION EN WALLONIE

CITOYENS ENTREPRISES EDUCATION

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Baromètre TIC 2013 | L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication en Wallonie

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Le baromètre TIC, fondation de la stratégie numérique de la WallonieEn proposant une seconde étude particulièrement complète sur l’école numérique en Wallonie, le baromètre TIC de l’AWT s’inscrit une fois de plus avec une rare pertinence dans la perspective des grands enjeux de la société de l’information.

Lors de la rédaction du Master Plan TIC, l’AWT a proposé au Gouvernement wallon 6 objectifs majeurs pour faire de la Wallonie une terre d’excellence numérique. Le premier de ces objectifs, concernait l’éducation aux TIC et par les TIC.

La première étude de 2010 sur le niveau des équipements et des usages TIC à l’école avait permis de faire de cette problématique une véritable urgence politique. Trois ans plus tard, l’AWT s’est à nouveau penchée sur le thème de l’école numérique afin d’analyser l’évolution de la situation, mais aussi de donner pour la première fois la parole aux enseignants.

Quels sont les enjeux des TIC à l’école ? Qui utilise le numérique dans son enseignement ? Comment favoriser un usage plus généralisé des TIC en classe ? Les enseignants sont-ils suffisamment formés ? Quels sont leurs besoins pour intégrer les TIC dans les cours? Parce que les enseignants doivent être au coeur des politiques visant à intégrer les TIC à l’école, leurs attentes sont fondamentales.

Parallèlement, l’AWT propose les nouveaux chiffres relatifs aux équipements et usages TIC des entreprises et des citoyens en Wallonie, avec, comme chaque année, des focus spécifiques sur certains thèmes émergents comme le NWOW, l’éducation ou le Cloud Computing.

Au fil des années, le baromètre TIC de l’AWT s’est imposé comme un travail de référence en ce qui concerne l’évolution de la société de l’information en Wallonie, notamment par des études spécifiques consacrées aux 6 priorités majeures du Master Plan TIC.

Enfin, si le diagnostic est essentiel avant toute décision, singulièrement dans un domaine aussi évolutif que les TIC, le baromètre serait un travail incomplet sans des propositions concrètes. C’est une fois encore le cas. Qu’il s’agisse des citoyens, des entreprises ou de l’école, l’AWT propose des solutions et des stratégies au Gouvernement wallon.

Ce faisant, ce baromètre confirme la grande pertinence de la mission de veille de l'Observatoire des Technologies de l’Information et de la Communication.

Luc Simons Président de l’AWT

EditoÉditoé

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Baromètre TIC 2013 | L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication en Wallonie

EditoSommaire

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Citoyens | Usages TIC des Wallons

Citoyens | Equipement TIC des ménages wallons

Entreprises | Équipement TIC des entreprises wallonnes

Entreprises | Emergence des nouveaux modes de travail grâce à "l'Internet partout"

Entreprises | Usages TIC des entreprises wallonnes

Entreprises | L'e-commerce en Wallonie

Entreprises | Le Cloud Computing au sein des entreprises wallonnes

Education | Équipement TIC des écoles

Education | Usages TICE dans les classes

Education | Les sept visages des TICE

Recommandations de l'AWT

Méthodologie du baromètre TIC de l'AWT

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79% des Wallons utilisent Internet, principalement chez eux. 28% surfent ou consultent leurs e-mails via équipement mobile. Les achats en ligne et la VoIP ont beaucoup plus de succès et montent au classement des applications favorites des internautes. 82% des Wallons souhaitent que l'apprentissage des TIC se fasse dès l'école primaire ou secondaire

28% des Wallons font usage du Web ou de l'e-mail via leur mobile

88% des Wallons possèdent un GSM. 35% des Wallons disposent d'un mobile avec interface tactile. C'est une belle progression par rapport aux 26% de 2011. Parmi les

personnes équipées, 2% partagent leur GSM avec un autre membre du ménage.

Les Wallons continuent d'utiliser principalement leur GSM pour passer des appels et envoyer des SMS. Toutefois, on enregistre cette année une forte progression des usages d'application Internet et d'e-mail sur mobile.

Actions effectuées avec le GSM

Wallons ayant un GSM en 2011

Wallons ayant un GSM en 2012

Emettre des appels 94% 93%Envoyer des SMS 89% 90%Prendre des photos 49% 52%Consulter des sites sur Internet 14% 25%Envoyer ou consulter des e-mails 12% 24%Ecouter de la musique téléchargée 17% 23%Regarder des vidéos téléchargées 7% 12%Acheter ou payer via des SMS 2% 4%Autre action (envoi de MMS, etc.) 1% 2%Usages du GSM par les Wallons en 2011 et 2012. Population : 88% des Wallons possédant un GSM

Aujourd'hui, les smartphones de dernière génération ont séduit de nombreux Wallons qui, grâce aux applications disponibles, augmentent leurs usages du Web sur mobile, notamment la banque en ligne, les achats en ligne et la musique à télécharger.

Ainsi, parmi les adeptes de l'Internet mobile, on note que :• 83% recherchent des informations sur le Web, • 18% gèrent des documents en ligne,• 83% consultent leurs e-mails, • 17% effectuent des achats en ligne,• 68% vont sur des réseaux sociaux, • 15% jouent en ligne, par exemple sur XBox Live,• 34% utilisent des applications de téléphonie ou de chat comme Skype, • 11% utilisent des agrégateurs de flux RSS,• 28% accèdent à la banque en ligne, • 6% utilisent d'autres applications (préinstallées, professionnelles, météo, résultats sportifs, etc.).

Les tablettes tactiles permettent le même genre d'usage. On passe d'un équipement à l'autre sans distinction et on intègre dès lors les usages non plus selon le type d'appareil qu'on possède, mais selon l'appareil disponible lorsqu'on veut réaliser l'usage. D'ailleurs, 51% des possesseurs de tablettes tactiles, soit plus de la moitié, déclarent également utiliser leur téléphone mobile pour lire leurs e-mails ou surfer sur Internet.

Taux d'internautes wallons depuis 2002 et dernier usage déclaré d'Internet au moment de l'interview

des Wallons recherchent

des itinéraires ou des plans

de villes sur le Web57 % Citoyens | Usages TIC des Wallons

Hier ou aujourd'hui

Cette année

Ce mois

Ce trimestre

Cette semaine

2002

2004

2006

2008

2010

2012

20% 40% 60% 80% 100%

79%

78%

71%

65%

54%

45%23%

34%

45%

54%

62%

66%

10%

9%

10%

7%

8%

7% 4%

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6%

5%

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4 Wallons sur 5 utilisent Internet

79% des Wallons ont utilisé Internet en 2012. C'est un statu quo par rapport aux chiffres des années 2010 et 2011. Par contre, l'intensité d'utilisation d'Internet se renforce encore.

Désormais, plus de 4 internautes sur 5 utilisent intensément l'Internet, soit 2 Wallons sur 3.

On compte 86% d'internautes masculins contre 73% de féminins, soit 8,5 femmes pour 10 hommes internautes. L'écart entre femmes et hommes se creuse cette année.

En fonction de l'âge, on observe que :

• 93% des jeunes de 15 à 29 ans sont usagers d'Internet,

• 94% des 30 à 44 ans,

• 82% des 45 à 64 ans,

• 42% des 65 ans et plus.

Le niveau d'études est également un facteur très discriminant. Plus leur niveau d'études est élevé, plus les Wallons utilisent Internet :

• études supérieur ou universitaire : 95% d'internautes,

• études secondaire supérieur : 87% d'internautes,

• études secondaire inférieur : 78% d'internautes,

• études primaire ou personnes sans diplôme : 47% d'internautes.

93% des internautes utilisent Internet à leur domicile. Il s'agit toujours du lieu le plus prisé pour accéder à Internet. Le travail est le second lieu de connexion à Internet pour les personnes

faisant partie de la population active, de même lorsqu'on tient compte uniquement des internautes.

Achats en ligne et VoIP en belle évolutionLe courrier électronique reste l'application Web la plus prisée par les internautes, avec 86% d'utilisateurs. Toutefois, ce taux ne présente plus d'augmentation significative depuis 2010.

56% des internautes effectuent des achats en ligne, soit 44% des Wallons. Ce taux est en claire progression. Les utilisateurs de l'e-commerce comptent aujourd'hui 57% des

internautes, soit 45% de la population wallonne, si l'on tient compte également des e-commercants qui ne réalisent pas d'achats en ligne.

35% des internautes téléphonent via leur ordinateur et Internet, soit 27% de la population. Ce taux est également en nette augmentation.

Usages des différentes applications Internet Population Internautes

Lire ou envoyer des e-mails 68% 86%

Rechercher des informations sur les loisirs 63% 80%

Chercher des itinéraires ou des plans de villes 57% 73%

Effectuer des opérations bancaires 55% 70%

Visiter des sites web administratifs 50% 63%

Lire des articles de journaux en ligne 47% 60%

Participer à des réseaux sociaux ou professionnels 46% 59%

Faire des achats sur Internet 44% 56%

Réserver des voyages en ligne 36% 45%

Téléphoner via l'ordinateur et Internet 27% 35%

Télécharger de la musique ou des vidéos 27% 34%

Suivre des cours en ligne (e-learning) 9% 11%

Taux d'usages de différentes applications Internet par les Wallons en 2012. Voir tableau complet dans la partie Usages TIC des Citoyens sur http://www.awt.be/barometre

50% des internautes publient des informations sur le Web. Le canal le plus souvent utilisé pour cette publication est la page personnelle sur des réseaux sociaux ou des

plateformes de partage comme YouTube par exemple.

59% des Wallons de 15 ans et plus, soit 75% des internautes, déclarent gérer directement leurs e-mails privés sur le Web (via un compte Yahoo!, Gmail, Hotmail, etc.).

60% des internautes déclarent ne plus pouvoir se passer d'Internet aujourd'hui. Parmi les applications les plus indispensables à leurs yeux, le courrier électronique (44%), la

banque en ligne (33%) et les réseaux sociaux (25%) sont les premiers cités.

des internautes effectuent

des opérations bancaires

en ligne70 % des e-consommateurs

achètent des vêtements

en ligne42 % des Wallons ayant un GSM

écoutent de la musique

téléchargée sur leur mobile

23 % c

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Taux de Wallons favorables ou non à l'intégration des TIC à l'école en 2012

Les préoccupations des citoyens wallons portent plus sur l'apprentissage de l'usage averti des TIC que sur les aspects de disponibilité matérielle des TIC à l'école, même s'il ne faut pas négliger ce dernier sous peine de créer une fracture entre les enfants ayant le matériel disponible à domicile et ceux qui ne l'ont pas.

Encore 21% de fracturés numériques

27% des non internautes, soit 6% des Wallons, n'utilisent pas personnellement Internet, mais demandent à des proches d'envoyer des e-mails ou de faire des recherches

sur Internet. Ce sont les "usagers via proxys". Le profil des 21% de Wallons qui n'utilisent pas Internet rappelle à quel point certaines catégories de la population sont vulnérables en matière de fracture numérique de premier niveau. Il est composé notamment de :

• 67% de femmes et 33% d'hommes,• 85% de personnes d'au moins 45 ans,• 56% de seniors de 65 ans et plus,• 51% de personnes ayant un niveau d'études primaires ou sans diplôme,• 23% de personnes ayant un niveau d'études secondaires inférieur.

Citoyens | Usages TIC des Wallons

Le télétravail est pratiqué par 28% des employés du secteur privé

8% des Wallons déclarent avoir la possibilité de travailler depuis leur domicile en étant connectés à leur organisation via un ordinateur et une connexion Internet. Il s'agit du

télétravail. Seuls 6% le font réellement en pratique, au moins ponctuellement. Au contraire, 13% ne télétravaillent jamais mais souhaiteraient en avoir la possibilité.

Les Wallons pratiquant le télétravail au moins ponctuellement sont les suivants :

• 28% des employés du secteur privé,• 20% des fonctionnaires ou assimilés (salariés du secteur public).

Les deux technologies les plus souvent mises à disposition par les employeurs sont le téléphone mobile (31% des travailleurs sondés) et l'ordinateur portable (30%). Les employeurs semblent par contre limiter la flexibilité réelle de l'usage de ces outils en ne proposant pas d'emblée l'environnement technique nécessaire au travail à domicile, comme la connexion à Internet (17% des travailleurs sondés) ou l'accessibilité à distance de documents, via un VPN par exemple (7%).

Le lieu propice à l'apprentissage des TIC, c'est l'école primaire ou secondaire

82% des Wallons estiment que les TIC doivent être maîtrisées à l'école primaire ou secondaire. Seulement 1 sur 10 estime que l'apprentissage des TIC est préférable en

famille, avec un autre membre de la famille qui les maitrise. Assez peu considèrent le travail ou un autre endroit comme des lieux adaptés à la familiarisation aux TIC.

Cette préférence pour l'école comme lieu de familiarisation et d'apprentissage des TIC prend tout son sens quand on sait que 60% des parents déclarent que leurs enfants ont déjà dû utiliser Internet pour leurs travaux scolaires.

95% des Wallons sont surtout favorables à une information des enfants par l'école sur les dangers du Web et sur la protection de leurs données personnelles. Ils estiment également en majorité que les TIC doivent faire l'objet de cours spécifiques.

95 % des Wallons souhaitent

que les enfants soient informés

sur les dangers du Web

L'école devrait informer sur la sécurité des données

personnelles ou sur les dangers potentiels d'Internet

L'usage de l'ordinateur et d'Internet devrait être

enseigné à tous comme matière à part entière

L'ensemble des apprentissages scolaires devrait s'appuyer

sur les nouvelles technologies

D'ici 10 ans, chaque élève devrait utiliser quotidiennement

un ordinateur ou une tablette tactile en classe

Les enfants en savent plus sur les nouvelles technologies que les professeurs; donc, ce

n'est pas nécessaire d'apprendre à les utiliser à l'école

20% 40% 60% 80% 100%

24% 30% 12% 21%

12% 21% 13% 37% 17%

39% 36% 9% 11%

46% 36% 7% 8%

80% 15%

Tout à fait d'accord

Pas du tout d'accord

Neutre

Plutôt pas d'accord

Plutôt d'accord

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Baromètre TIC 2013 | L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication en Wallonie

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Plus de trois quarts des Wallons ont Internet chez eux. Les offres groupées sont en pleine croissance: 68% des ménages les ont choisies, soit plus de deux tiers des familles wallonnes. La télévision numérique connaît un véritable "boom" depuis 2 ans

Croissance spectaculaire des offres groupées Internet/Télévision/Téléphonie

83% des ménages wallons possèdent une ligne fixe. Le raccordement à la télédistribution concerne deux tiers des foyers, soit 66%.

68% des ménages ont souscrit à une offre groupée (package comprenant au moins deux abonnements parmi l'Internet, la télévision et la téléphonie fixe et/ou mobile). Ce

taux est toujours en forte progression. Parmi les éléments compris dans ces offres groupées, l'Internet est le plus prisé et la télévision numérique confirme son succès.

• internet : 90% des ménages abonnés à une offre groupée,• télévision : 88%,• téléphonie fixe : 87%,• téléphonie mobile : 16%,• internet mobile : 11%.

On notera également le bel essor de l'Internet mobile alors qu'il est, depuis peu de temps seulement, proposé dans certains packages.

Plus de trois quarts des Wallons ont connecté leur domicile à Internet

77% des ménages ont aujourd'hui adopté la connexion Internet. En d'autres termes, 78% des Wallons de 15 ans et plus, ont aujourd'hui accès à Internet à leur domicile, soit presque 4 Wallons sur 5.

Décollage des tablettes tactilesOutre la télévision (tous les modèles confondus), l'ordinateur et le WiFi restent les équipements les plus fréquents dans les foyers wallons connectés à Internet.

68% des ménages wallons disposent de l'équipement pour recevoir la télévision numérique, soit trois quarts des ménages connectés à Internet. Cet équipement a fait un bond de 13 points en un an.

Equipements au domicile Taux de ménagesTaux de ménages

connectés à InternetOrdinateur (fixe, portable ou tablette) 78% 98%Télévision (tous modèles) 93% 93%WiFi 66% 86%Décodeur pour la TV numérique 68% 77%Télévision à écran plat 70% 76%Lecteur HD et Blu-Ray 47% 52%Console de jeux 31% 38%Tablette tactile 16% 20%Liseuse numérique 5% 6%Taux de pénétration des équipements TIC au sein des ménages wallons en 2012

De nouvelles progressions sont encore enregistrées pour les autres matériels, comme les télévisions à écran plat, dont la plupart permettent de visionner des programme en "full HD". C'est le cas aussi du taux de ménages équipés de tablettes tactiles qui passe du simple au double et atteint même 1 ménage connecté à Internet sur 5.

Multi-équipement. L'ordinateur fixe perd pied dans les ménages

65% des ordinateurs présents au domicile des familles wallonnes sont des portables, Netbook ou tablettes tactiles. En effet, sur l'ensemble des ordinateurs présents dans les ménages, on note :

• 35% d'ordinateurs fixes,• 54% d'ordinateurs portables ou Netbook,• 11% de tablettes tactiles.

des ménages abonnés

à une offre groupée y

ont inclus l'Internet mobile

11%c

Citoyens | Equipement TIC des ménages wallons

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s e Entreprises | Équipement TIC des entreprises wallonnes

95% des PME/GE sont connectées à Internet. 63% d'entre elles disposent d'un site Web, l'externalisation des tâches informatiques a le vent en poupe puisque 50% des entreprises wallonnes interrogées y ont eu recours en 2013

Indicateurs clés de la pénétration des TIC

Indicateurs clés de la pénétration TIC

TPE PME GE 2012 2011

Au moins un ordinateur 92% 99% 100% 92% 92%

Connexion à Internet 82% 95% 100% 83% 82%

Sites Web 32% 66% 98% 32% 34%

Connexion mobile à Internet

29% 41% 74% 29% 19%

Présence d'un CRM 6% 19% 26% 7% 7%

Présence d'un SCM 7% 20% 52% 7% 8%

Présence d'EDI (hors WebEDI)

3% 10% 30% 5% 4%

Présence d'un ERP 3% 12% 44% 6% 3%

Nombre moyen d'ordinateurs par travailleur (tablettes comprises)

1,37 0,55 0,31 0,92 0,86

Indicateurs clés de la pénétration des TIC au sein des entreprises wallonnes en 2012 (ensemble de la population de référence). En rose plus foncé, les indicateurs significativement en progression par rapport à la dernière enquête (compte tenu de la marge d'erreur de 2% sur les indicateurs principaux)

Progression des usages mobiles et de l'équipement individuel

Les usages mobiles d'Internet font à nouveau un bond de 10 points en un an. En 2012, ceux-ci avaient déjà progressé de 9 points.

Par ailleurs, toutes tailles d'entreprises et tous secteurs d'activité confondus, 41% des travailleurs ont un accès individuel à Internet, soit deux points de mieux qu'en 2011. Ce n'est pas le seul taux individuel d'équipement qui progresse. En effet, le taux d'ordinateur par travailleur est lui aussi en hausse puisqu'il passe de 0,86 à 0,92. L'arrivée des tablettes numériques au sein des entreprises n'est pas étrangère à ce phénomène puisque, hors tablettes, le taux d'équipement individuel en ordinateur ne dépasse plus 0,82.

8% d'entreprises wallonnes ne sont pas encore équipées d'un ordinateur.

Connexion à Internet

83% des entreprises wallonnes sont connectées à Internet. Hors TPE, le taux de connexion plafonne à 95%. Le taux de connexion individuelle à Internet des travailleurs est de 0,41.

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Entreprises | Équipement TIC des entreprises wallonnes

14%

5%

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Equipement logiciel des entreprises

Equipement logiciel des entreprises TPE PME GE 2012 2011

Comptabilité 34% 70% 94% 36% 32%

Isabel (gestion interbancaire des comptes)

12% 53% 84% 15% 18%

Utilisation d'un logiciel "métier" 27% 47% 74% 29% 27%

Utilisation d'un logiciel sur mesure spécialement développé pour l'entreprise

18% 41% 76% 20% 19%

Logiciel de gestion de la clientèle (CRM) 6% 20% 43% 7% 7%

Gestion des stocks (SCM) 6% 21% 46% 7% 8%

Gestion de la paie 7% 38% 83% 9% 10%

GED (gestion électronique de documents) 6% 13% 58% 7% 5%

EDI (electronic data interchange) 4% 11% 34% 5% 4%

Logiciel de gestion et planification des ressources (ERP)

5% 20% 59% 6% 4%

Présence de RFID 3% 14% 27% 4% /

Workflow (coordination de plusieurs intervenants sur un projet)

1% 6% 39% 1% 1%

Gestion de la production (pilotage automatique des chaînes de montage par exemple)

1% 5% 35% 1% 1%

Equipement logiciel des entreprises wallonnes en 2012. Population: entreprises équipées d'au moins un ordinateur, soit 92% de la population de référence

Les logiciels envisagés ici supposent l'automatisation, au moins partielle, de la gestion de l'entreprise et de son administration. La taille a donc clairement un impact sur le besoin de ce type de logiciels.

Sites Web

32% des entreprises wallonnes disposent d'un site Web. La présence d'un site grimpe à 63% parmi les PME/GE. Ce résultat correspond aux moyennes européennes

comprises entre 50 et 69% de PME/GE dotées d'un site Web. On soulignera toutefois que 73% des sites d'entreprises wallonnes n'existent que dans une seule langue et que 74% des entreprises wallonnes dotées d'un site Web en 2012, attribuent moins de 10% de leur chiffre d'affaires à l'existence de celui-ci.

24% des entreprises dotées d'un site Web ont également mis en place un extranet pour leurs clients et/ou leurs partenaires (fournisseurs et donneurs d'ordres).

Les sites Web "mobiles", c'est-à-dire proposant une version adaptée aux smartphones, restent marginaux dans les entreprises wallonnes. A peine 5% des sites ont été adaptés, c'est-à-dire proposent au moins une CSS différente adaptée à une consultation par des terminaux mobiles. C'est inquiétant quand on sait que les terminaux mobiles (tablettes et smartphones) ont connu des records de vente en 2012 dans notre pays. Selon GFK, les ventes de smartphones en Belgique ont augmenté de 35% en 2012, tandis que les tablettes inondent véritablement le marché avec une croissance des ventes de 70% par rapport à 2011.

des PME/GE wallonnes

sont dotées d'un site web63 %

@ À voir également sur awt.be/barometre

Sous-traitance informatique des entreprises wallonnes

Téléphonie fixe et mobile des entreprises wallonnes

Visibilité, fonctions principales et contenus des sites web

Raisons de ne pas avoir un site web

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s Entreprises | des entreprises

wallonnes se

connectent via mobile29 %Emergence des nouveaux modes de travail grâce à "l'Internet partout"

Les entreprises wallonnes commencent à recourir aux nouvelles façons de travailler. Le télétravail est de plus en plus pratiqué, tandis que la portabilité des technologies et la connexion à Internet ubiquitaire favorisent le travail en situation de mobilité

Connexions mobiles à InternetLes connexions mobiles à Internet dans le cadre professionnel ont fait un bond de 19 points en deux ans. Le taux de connexions mobiles à Internet est passé de 19% à 29% entre 2011 et 2012, cela prouve que le bureau se déplace de plus en plus avec le travailleur grâce au smartphone.

Dans plus de 8 cas sur 10, les connexions mobiles à Internet servent à relever les e-mails et surfer sur des sites Web. Dans 39% des cas, elles servent aussi à la géolocalisation ou encore à accéder aux bases de données de l'entreprise à distance (24% des cas de connexion). Entre 2011 et 2012; on constate une diminution de 17% des simples GSM professionnels au profit des smartphones qui, eux, font un bond de 20 points en un an.

Voyant la mobilité dans le travail s'accentuer, « l'AWT a demandé quelles étaient les technologies qu'elles mettaient à la disposition de leurs travailleurs dans le but précis d'augmenter leur mobilité dans le travail. Le tableau ci-dessous donne une vue d'ensemble de ces technologies.

Technologies mises à la disposition des travailleurs pour augmenter la mobilité dans le travail

2012

Ordinateur portable 44%

Simple GSM sans accès à Internet 41%

Smartphone 31%

Connexion à Internet au domicile prise en charge par l'employeur 26%

Tablette numérique 18%

Dispositif 3G pour connecter les ordinateurs portables ou tablettes 17%

Système de visioconférence 7%

Réseau social d'entreprise 3%

Logiciel de communication unifiée (UIT: présence au bureau, renvoi d'appels, VoIP, agendas partagés, etc.)

2%

Technologies mises à la disposition des travailleurs pour favoriser la mobilité dans le travail en 2012. Population : les entreprises. Le total est supérieur à 100% car les entreprises peuvent mettre plusieurs technologies à la disposition de leurs travailleurs pour favoriser la mobilité dans le travail

Les principaux réseaux sociaux d'entreprises utilisés en Wallonie sont respectivement Google+ (36%), Facebook Pro (24%), Sharepoint (22%) et Yammer (15%).

Télétravail

42% des entreprises wallonnes déclarent autoriser certains collaborateurs à travailler en dehors des murs de l'entreprise et, notamment, depuis leur domicile. 38%

des entreprises régionales comptent au moins un membre du personnel qui télétravaille régulièrement, c'est-à-dire au moins un jour par semaine. Enfin, seulement 16% d'entreprises comptent plus de 10% de télétravailleurs réguliers dans les rangs. Selon l'enquête 2011 du SPF Economie sur les forces de travail, un travailleur belge sur cinq, soit 20% de la population active, travaille régulièrement depuis son domicile. On est donc encore loin du taux de 56% des actifs belges qui souhaiteraient travailler au moins un jour par semaine à domicile.

26% d'entreprises wallonnes équipent désormais le domicile de leurs travailleurs d'une connexion à Internet pour leur permettre de télétravailler. C'est 10 points de plus qu'en 2011.

NWOWDans le cadre de l'émergence de nouvelles façons de travailler, l'AWT a demandé aux entreprises wallonnes si elles connaissaient la coalition NWOW (New World of Work) regroupant les entreprises qui pratiquent ces nouvelles façons de travailler et s'échangent les bonnes pratiques. A peine 4% des entreprises wallonnes connaissent cette coalition et moins de 1% en fait partie. Cela étant, ce n'est pas parce que nos entreprises ne formalisent pas la mise en place de nouvelles façons de travailler que le changement ne s'opère pas sur le terrain. L'AWT en veut pour preuve le bond de 10 points en 1 an des connexions installées au domicile des travailleurs aux frais de l'entreprise, mais aussi la présence du phénomène BYOD (Bring Your Own Device) au sein de 45% des entreprises wallonnes interrogées en 2012.

@ À voir également sur awt.be/barometre

Avantages du télétravail

Freins à la mise en œuvre du télétravail

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Baromètre TIC 2013 | L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication en Wallonie

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des entreprises

wallonnes

achètent en ligne41 %Entreprises | Usages TIC des entreprises wallonnese

Les usages de base d'Internet sont désormais intégrés aux méthodes de travail des entreprises wallonnes. Des usages plus spécifiques progressent également (e-banking, e-administration, sauvegarde de données dans le Cloud, ...). Par contre, les usages "avancés" marquent un palier sauf dans le domaine de la mobilité

Usages de base d'InternetCertains usages web des entreprises wallonnes sont en progression comme par exemple l'e-banking, la sauvegarde de données dans le Cloud ou encore la réalisation de certaines déclarations officielles en ligne. Les usages restent conditionnés à la taille de l'entreprise comme on le voit dans le tableau ci-dessous.

Usages d'Internet TPE PME GE 2012 2011

Envoyer ou recevoir des e-mails 96% 98% 97% 97% 97%

Chercher de l'information 94% 96% 98% 94% 93%

Faire des opérations bancaires 87% 90% 87% 87% 83%

Archiver des données via Internet 30% 41% 38% 31% 27%

Faire des déclarations officielles (TVA, DIMONA, ISOC, etc.)

46% 79% 78% 48% 42%

Etablir des devis 42% 43% 37% 43% 41%

Réserver des hôtels et des moyens de transport

44% 44% 57% 44% 38%

Recevoir des factures électroniques (nouvel indicateur)

51% 67% 64% 52% /

Envoyer des factures électroniques (nouvel indicateur)

30% 30% 48% 30% /

Téléphoner (Skype, Google Talk, etc.) 25% 16% 24% 24% 25%

Répondre à des offres de marchés publics 19% 29% 48% 19% 17%

Suivre des formations à distance (eLearning) 19% 14% 31% 19% 17%

Faire de la visioconférence 11% 10% 30% 11% 10%

Usages d'Internet par les entreprises wallonnes connectées à Internet (83%) en 2012. Le total dépasse 100% car les entreprises ont plusieurs usages simultanés d'Internet. Les indicateurs en rose plus foncé sont en progression significative par rapport au dernier baromètre

Ainsi, l'archivage de données dans le Cloud, les déclarations obligatoires via Internet ou encore l'e-learning sont clairement plus répandus dans les grandes entreprises. Non seulement parce que l'usage de ces technologies génère des économies d'échelle dans les grandes structures, mais aussi parce que les volumes d'information à traiter sont tels qu'ils nécessitent une automatisation de certaines tâches.

Les usages avancés d'Internet marquent un palier sauf en matière de mobilitéLe tableau ci-dessous propose une vue d'ensemble des niveaux d'usages avancés d'Internet par les entreprises wallonnes.

Usages avancés d'Internet TPE PME GE 2012 2011 2010

Achats en ligne 41% 47% 47% 41% 41% 39%

Fourniture d'une connexion au domicile de certains travailleurs

27% 14% 41% 26% 16% 14%

Présence de télétravailleurs réguliers dans l'entreprise

38% 31% 51% 38% 38% /

Présence sur les réseaux sociaux

28% 24% 42% 28% 29% 27%

Connexions mobiles à Internet

29% 41% 74% 29% 19% 10%

E-business (interconnexions informatisées avec des entreprises partenaires)

9% 18% 53% 9% 9% 7%

Vente en ligne 9% 8% 24% 9% 9% 7%

Indicateurs clés des usages avancés d'Internet au sein des entreprises wallonnes en 2012

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14

En

trep

rise

s des entreprises wallonnes

pratiquent de l'e-business9 %des entreprises connectées

font des déclarations

officielles en ligne

48 % des entreprises wallonnes

vendent en ligne9 %Les usages avancés d'Internet progressent dans le sens d'une plus grande mobilité dans le travail. Les connexions à Internet en situation de mobilité professionnelle font ainsi un bond de 19 points entre 2010 et 2012. Ce taux confirme l'émergence du phénomène du SoLoMo (Social Local Mobile), amorcée début 2011. Il correspond à la convergence des réseaux sociaux, de la géolocalisation et des nouveaux usages.

Achats en ligne

41% des entreprises wallonnes déclarent faire des achats en ligne. Il s'agit principalement d'acquisition de fournitures.

Nature des achats en ligne 2012

Achats de produits/services liés au fonctionnement de l'entreprise (fournitures) 68%

Achats de produits/services liés à l'activité principale (matières premières) 62%

Achats de biens et de services immatériels (saaS, etc.) 35%

Achats de services classiques prestés hors ligne 19%

Nature des achats en ligne effectués en 2012 par les entreprises wallonnes. Population : les 41% d'entreprises effectuant des achats en ligne. Le total est supérieur à 100% car les entreprises peuvent faire plusieurs types d'achats

Seulement 39% des entreprises wallonnes effectuant des achats électroniques ne doivent pas réencoder ces achats dans le back office en général et dans la comptabilité en particulier. Cela laisse donc une importante marge de progression au niveau de l'intégration des achats électroniques au back office.

E-business

9% des entreprises wallonnes ont mis en oeuvre des interconnexions informatisées avec d'autres entreprises via VPN, extranet, EDI, etc. Ce taux grimpe à 18% au sein des PME

et à plus de 50% au sein des grandes entreprises.

Interconnexions informatisées entre entreprises 2012

Extranet 51%

VPN 48%

EDI (hors Internet) 13%

Web EDI 4%

Types d'interconnexions informatisées entre entreprises wallonnes en 2012. Population : les 9% d'entreprises wallonnes ayant mis en oeuvre des interconnexions informatisées. Le total est supérieur à 100 car les entreprises peuvent mettre en place plusieurs types d'interconnexions

Les 9% d'entreprises wallonnes ayant mis en oeuvre des interconnexions informatisées ont été interrogées sur les avantages de cette mise en réseau avec leurs partenaires:

• amélioration/rationalisation des méthodes de travail : 64%,

• allègement/partage des tâches administratives : 30%,

• réduction des coûts de fonctionnement (économies d'échelle) : 24%,

• réduction du nombre d'intermédiaires : 21%,

• réduction des délais de livraison : 18%,

• réapprovisionnement davantage automatisé : 14%,

• aucun avantage : 9%,

• réduction des délais de production : 8%,

• réduction du personnel : 4%.

@ À voir également sur awt.be/barometre

Localisation des fournisseurs dans le cadre des achats en ligne

Freins aux achats en ligne

Difficultés rencontrées lors de la mise en réseau (e-business)

Page 15: 2013 awt baromètre tic

15

Baromètre TIC 2013 | L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication en Wallonie

1515

ee Entreprises | L'e-commerce en Wallonie

sites d'entreprises

wallonnes proposent

la commande en ligne 26%

9% des entreprises wallonnes vendent en ligne. Ce taux reste inchangé, malgré une croissance de 25% des transactions e-commerce recensées par Ogone en 2012. Les acteurs belges de l'e-commerce ne sont pas suffisamment nombreux pour dynamiser l'économie régionale et créer de nouveaux emplois

Commerce électronique (B2C et B2B)

9% des entreprises wallonnes pratiquent le commerce électronique. Autrement dit, 9% des entreprises reçoivent des commandes par voie électronique (e-mail, site web, EDI, web

EDI, etc.). La taille n'a pas réellement d'influence sur la vente électronique, par contre certains petits secteurs de l'économie régionale en termes de nombre d'entreprises; sont parmi, les leaders de la vente électronique. Ainsi, la distribution (24%), le commerce de détail (17%) et les TIC (15%) présentent des taux de vente électronique significativement supérieurs à la moyenne de 9%.

Objets de la vente en ligne

Les biens de consommation arrivent en tête du classement des ventes électroniques.

Objets de la vente en ligne 2012 2011

Biens de consommation (décoration, vêtements, mode, etc.) 46% 44%

Biens et services destinés aux entreprises 19% 20%

Consultance et publicité 16% 15%

Réservations (hôtels, loisirs, restaurants, etc.) 16% 14%

Produits et services financiers 10% 13%

Biens culturels (musique, jeux, livres, etc.) 11% 10%

Appareils informatiques et multimédias 9% 7%

Services classiques 8% 7%

Voyages 8% 6%

Billetterie et e-coupons 7% 5%

Types de biens proposés par les entreprises wallonnes vendant en ligne (soit 9% de la population de référence) en 2012. Le total est supérieur à 100% car les e-vendeurs peuvent proposer à la vente divers types de produits et services

La commande en ligne

Lorsqu'on interroge les entreprises wallonnes sur les fonctions principales de leur site Web, on constate que 26% des sites offrent la possibilité de commander en ligne. Ce taux n'a pas évolué par rapport à la dernière enquête. Par ailleurs, 56% des entreprises wallonnes vendant en ligne reçoivent moins de 10% de leurs commandes par voie électronique.

Le tableau ci-dessous montre la répartition des types de commandes en ligne effectivement reçues par les entreprises. On constate pour la toute première fois, que les commandes arrivant via le site Web sont prédominantes par rapport aux e-mails ayant valeur de bon de commande, même si cet écart est proche de la marge d'erreur.

Types de commandes électroniques 2012 2011Commande via le site Web 42% 39%E-mail ayant valeur de bon de commande 39% 41%E-mail signalant l'arrivée d'une commande EDI 7% 8%Commande EDI 5% 5%Commande via eBay 4% 6%Types de commandes reçues par les entreprises wallonnes vendant en ligne (soit 9% de la population de référence) en 2012

50% des entreprises recevant des commandes électroniques doivent les réencoder dans leur comptabilité.

@ À voir également sur awt.be/barometre

Analyse du contexte économique général de l'e-commerce en Belgique et en Wallonie en particulier

Cartographie de l'e-commerce wallon

Publics de la vente en ligne

Modes de livraisons des biens vendus en ligne

Modes de paiement proposés sur les sites de vente en ligne

Freins au développement de la vente en ligne

Page 16: 2013 awt baromètre tic

16

En

trep

rise

s e

Le Cloud Computing offre de nombreux avantages, les entreprises wallonnes l'ont bien compris. 9% consomment ce type de services via Internet pour réduire les coûts de possession de leur infrastructure informatique

Détail de la consommation cloud des entreprises wallonnesLes 12% d'entreprises déclarant consommer des applications en mode cloud ou ayant en projet de le faire ont été interrogées sur le type d'applications ou de services qui les intéressent particulièrement. Le tableau suivant montre clairement que les logiciels de bureautique et le stockage de données sont les deux types de services en mode SaaS les plus largement plébiscités par nos entreprises régionales.

Services ou applications consommés en mode SaaS Taux

Applications bureautiques (Office 365, Google Docs, etc.) y compris la messagerie

82%

Stockage de données dans le Cloud (Amazon web services, Google App Engine, etc.)

34%

Utilisation d'un réseau social d'entreprise (Yammer, FacebookPro, etc.) 25%

Applications "métiers" pour la gestion de business processes propres à certains secteurs

14%

Développement d'applications sur serveurs extérieurs (Force.com, Google App Engine, etc.)

8%

Puissance de calcul pour faire fonctionner des applications (Amazon EC2, Google App Engine, etc.)

5%

Population : 12% des entreprises wallonnes consommant des services et applications en mode SaaS en 2012 ou ayant l'intention de le faire dans l'année en cours. Le total est supérieur à 100% puisque les entreprises peuvent consommer plusieurs types de services ou applications en mode SaaS à la fois.

Critères de qualité essentiels pour les entreprises wallonnes en matière de SaaSMême si le Cloud Computing semble prometteur, beaucoup d'entreprises se méfient des offres de services dont les tarifs sont éloignés de ceux en vigueur sous licence. Elles s'en inquiètent à juste titre, car certaines entreprises ayant migré une partie de leurs applications vers le Cloud disent avoir dû supporter des coûts cachés ou imprévus tels que des upgrades de maintenance et de helpdesk, ainsi que des coûts de "shelfware". Les coûts de shelfware proviennent de la non utilisation d'un service auquel on est abonné.

Les offreurs de services dans le Cloud font souvent la publicité d'un service de base en omettant d'expliquer que des coûts de migration, de maintenance, de helpdesk ou encore de stockage, risquent de s'ajouter au tarif initial. Ces coûts imprévus apparaissent quand l'entreprise doit intégrer les services du Cloud à un système préexistant d'applications sous licence hébergées en local. La définition du niveau de service attendu et les critères de qualité prioritaires sont donc décisifs quant au choix de services ou d'applications en mode SaaS.

C'est la raison pour laquelle l'AWT a interrogé les 12% d'entreprises recourant au SaaS ou ayant l'intention d'y recourir prochainement pour identifier les critères de qualité prioritaires par rapport aux services et applications en mode SaaS.

On constate que la sécurisation de l'accès aux données stockées dans le Cloud arrive en tête des préoccupations des entreprises interrogées.

e Entreprises | Le Cloud Computing au sein des entreprises wallonnes

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17

Baromètre TIC 2013 | L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication en Wallonie

1717

@ À voir également sur awt.be/barometre

Contexte et usages du Cloud Computing

Influence de la taille et du secteur d'activité sur la consommation de SaaS

Analyse des critères de qualité des applications consommées en mode SaaS

Critères prioritaires de qualité des services et applications en mode SaaS pour les entreprises

Taux d'entreprises

Sécurisation des accès aux données et applications stockées dans le Cloud

53%

Fiabilité du service, respect du niveau de service attendu 44%

Disponibilité du helpdesk et des services de maintenance 41%

Disponibilité des données et applications 31%

Accessibilité des données et applications via n'importe quel terminal (smartphones, tablettes, portables, etc.)

22%

Réversibilité du service (possibilité de récupérer les données en cas d'insatisfaction)

18%

Possibilité d'alléger les postes de travail (client léger) 16%

Possibilité de consulter l'état de son compte Cloud via un extranet 15%

Possibilité d'activer soi-même et facilement de nouveaux utilisateurs 13%

Classement des critères de qualité des services et applications consommés en mode SaaS.

Le total est supérieur à 100% puisque les entreprises peuvent qualifier de "prioritaires" plusieurs critères de qualité de services en mode SaaS. Population : 12% des entreprises wallonnes consommant des services et applications en mode SaaS en 2012 ou ayant l'intention de le faire dans l'année en cours

Entreprises | Le Cloud Computing au sein des entreprises wallonnes

e

Le respect du niveau de service attendu ainsi qu'un accès permanent et multi terminal aux données sont également cruciaux pour les entreprises. En effet, ces dernières craignent par dessus tout une interruption de leurs activités en raison d'une indisponibilité des données stockées dans le Cloud. Une étude du cabinet KPMG menée en 2012 (The Cloud takes shape) auprès de 670 responsables utilisant un ou plusieurs services Cloud démontre que le Cloud représente un défi pour les responsables informatiques et les décideurs en raison, notamment, de la problématique d'intégration des solutions Cloud avec l'architecture existante (citée par 31% des répondants), le risque de perte de données sensibles (30%), ou encore le manque de standards entre les différents fournisseurs Cloud du marché.

Le helpdesk et la maintenance sont deux types de services qui permettent aux opérateurs cloud de se différencier les uns des autres. En effet, comme on l'a dit plus haut, ces deux domaines sont souvent sources de coûts supplémentaires, car ils sont rarement envisagés à un niveau suffisant dans le cadre des contrats de base. Par ailleurs, ces deux types de services sont très importants pour les petites structures qui ne disposent pas de ressources humaines qualifiées en interne dans les domaines informatiques et qui accordent donc une grande importance à la disponibilité du help desk.

d'entreprises wallonnes

consomment des logiciels

en mode SaaS9 %

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18

Ed

uca

tio

ne Education | Équipement TIC des écoles

des ordinateurs

sont âgés de

moins de 3 ans.65 %

Des ordinateurs un peu plus nombreux et plus récentsLe taux de disponibilité des ordinateurs présents dans les écoles pour les usages pédagogiques est en progression mais reste faible et s'établit globalement à 8,5 ordinateurs pour 100 élèves, toutes catégories confondues.

La comparaison avec les chiffres de 2009 doit être réalisée avec prudence car, lors de cette précédente étude, le niveau maternel n'avait pas été comptabilisé. Cependant, on peut admettre que le nombre d'ordinateurs spécifiquement utilisés dans le maternel à cette époque était probablement quasi nul.

Taux d'ordinateurs pour 100 élèves 2009 2013 Evolution

Fondamental ordinaire 4,0 (*) 5,1 +27% (*)

Secondaire ordinaire 10,1 13,8 +37%

Spécialisé (fondamental et secondaire) 11,6 (*) 11,6 =

Promotion sociale (secondaire) 5,2 6,1 +17%

Taux d'ordinateurs pour 100 élèves. Les chiffres (*) sont estimés en admettant que le nombre d'ordinateurs dans le niveau maternel est égal à zéro en 2009

Contrairement à 2009, la majorité des ordinateurs utilisables, en ce compris les tablettes numériques, peuvent être qualifiés de "récents" (c'est-à-dire âgés de trois ans au maximum).

Taux d'ordinateurs récents pour 100 élèves 2009 2013 Evolution

Fondamental ordinaire 0,6 3,3 +450%

Secondaire ordinaire 2,6 9,3 +258%

Spécialisé (fondamental et secondaire) 1,9 6,2 +226%

Promotion sociale 1,6 3,5 +120%

Globalement 1,5 5,5 +266%

Taux d'ordinateurs "récents" pour 100 élèves

Le déploiement effectif du plan Cyberclasse a largement contribué au rajeunissement du parc, mais pas seulement. En effet, les établissements ont aussi acquis sur fonds propres près de deux fois plus d'ordinateurs sur la période 2010-2012 que pendant les années 2007-2009.

L'équipement reste cependant très peu mobile. Avec 92% du parc, les ordinateurs fixes se taillent toujours la part du lion parmi les 68.357 ordinateurs déclarés :

• 57.702 PC fixes,

• 4.407 PC portables ou ultraportables,

• 5.149 Macintosh fixes ,

• 297 Macintosh portables ,

• 579 tablettes iPad ,

• 223 autres tablettes (essentiellement Android).

On observe néanmoins une entrée, encore discrète au moment de l'enquête (mars 2013), des tablettes tactiles, mais qui dépasse toutefois clairement les 449 tablettes distribuées dans le cadre du premier appel à projets "Ecole numérique" et mises en service au premier semestre 2012.

Plus de vidéoprojecteurs et surtout de TNICompléments de choix pour les ordinateurs et même parfois pour les tablettes numériques, les vidéoprojecteurs et les tableaux numériques interactifs (TNI), souvent aussi appelés TBI pour tableaux blancs interactifs, permettent de partager de façon confortable, avec toute la classe, des ressources numériques.

Si en 2009, on ne dénombrait que 2.925 vidéoprojecteurs et 268 TNI, ces chiffres ont nettement évolué et se montent à présent à 5.178 vidéoprojecteurs et 2.032 TNI, soit un quasi doublement pour l'un et une multiplication par 7,5 pour l'autre.Il faut toutefois garder à l'esprit que ces 7.210 dispositifs de projection, dont 4.262 fixés à demeure, sont encore peu nombreux si l'on sait que nos écoles comptent environ 55.000 locaux de classe. Globalement, ce sont environ 13% des classes qui peuvent disposer simultanément de projecteurs ou de TNI.

Avec un ordinateur pour 7 étudiants dans le secondaire et un peu moins d'un ordinateur pour 12 élèves dans le primaire, la disponibilité des équipements a augmenté par rapport à 2009 (respectivement un ordinateur pour 10, et un pour 16 élèves), mais elle reste sous les moyennes européennes

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19

Baromètre TIC 2013 | L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication en Wallonie

19

des classes peuvent

utiliser un TNI ou un

vidéoprojecteur.13 %

Equipement de projection pour 100 étudiants

Fondamental Secondaire SpécialiséPromotion

socialeGlobalement

Vidéoprojecteurs 0,32 1,16 0,62 0,47 0,64Tableaux interactifs 0,16 0,42 0,26 0,12 0,25TNI ou projecteurs 0,48 1,59 0,88 0,59 0,89Taux d'équipement de projection pour 100 élèves

Connexions à Internet

87% des ordinateurs sont connectés à Internet, alors qu'ils étaitent seulement 73% lors de l'étude précédente. Ce taux monte même à 90% dans le secondaire et à 92% en promotion sociale.

L'enquête dénombre un total de 3.725 connexions distinctes pour l'ensemble des établissements, mais qui sont inégalement réparties entre les différents niveaux d'éducation.

Nombre de connexions à Internet

Fondamental Secondaire SpécialiséPromotion

socialeGlobalement

Par établissement 1,53 2,22 1,31 1,76 1,64Par implantation 0,82 1,51 1,00 1,00 0,94Par bâtiment non contigu

0,51 0,62 0,52 0,48 0,53

Nombre de connexions à Internet par établissement, implantation et bâtiment

Au niveau des technologies utilisées, le xDSL est le plus employé et la connexion fibre reste anecdotique:

• 37% de I-line, • 15% de coax (Câble de distribution),

• 47% de xDSL (ADSL ou VDSL), • 1% de fibre optique.

Des mesures de débit effectif sur plus de 1.100 connexions ont montré qu'un quart de celles-ci dépassent 5 mbps.

55% des établissements disposent d'au moins un réseau WiFi. Il n'est toutefois accessible à tous que dans 14% des écoles, avec un maximum dans les établissements de promotion sociale (42%).

Benchmarking européen

La Commission européenne a publié le 19 avril 2013 une importante étude sous le titre Survey of schools : ICT in Education (http://ec.europa.eu/digital-agenda/en/news/survey-schools-ict-education). Cette étude couvre 27 pays de l'Union ou voisins de l'Union (Croatie, Irlande, Norvège et Turquie) et est basée sur un échantillon représentatif d'un peu plus de 11.000 établissements.

Les chiffres publiés ne sont pas comptabilisés en nombre d'équipements pour 100 élèves, mais en nombre d'élèves par équipement. Un faible nombre d'élèves par équipement traduit donc une situation favorable, là où ces équipements sont abondants. On trouvera, en regard du chiffre que nous avons calculé pour la Wallonie, la moyenne des 27 pays européens, le chiffre publié pour la Belgique dans son ensemble, et la valeur pour le pays qui obtient le meilleur classement.

Elèves par ordinateur Moyenne UE Belgique Wallonie Mieux classéPrimaire* 7 8 12,5 3 (Danemark)Secondaire inférieur 5 4

7,0

2 (Suède)Secondaire supérieur général 4 4 1 (Norvège)Secondaire supérieur professionnalisant

3 3 1 (Norvège)

Elèves par TNI Moyenne UE Belgique Wallonie Mieux classéPrimaire* 111 143 394 18 (Malte)Secondaire inférieur 100 200

225

30 (Danemark)Secondaire supérieur général 167 143 34 (Malte)Secondaire supérieur professionnalisant

167 143 38 (Norvège)

Elèves par vidéoprojecteur Moyenne UE Belgique Wallonie Mieux classéPrimaire* 67 125 199 19 (Chypre)Secondaire inférieur 43 32

83

16 (Irlande)Secondaire supérieur général 37 24 17 (Norvège)Secondaire supérieur professionnalisant

36 21 10 (Norvège)

* Pour le calcul relatif à la Wallonie au niveau primaire, tous les ordinateurs, TNI ou vidéoprojecteurs du fondamental sont considérés comme étant en fait présents dans le primaire.

e des projets pédagogiques

des établissements font

explicitement référence aux TICE.

33 %

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20

Ed

uca

tio

ne Education | Usages TICE dans les classes

Des enseignants bien équipés mais peu formés

99% des enseignants ayant participé à l'enquête disposent d'un ordinateur à leur domicile. Souvent, ils disposent à la fois d'un ordinateur fixe (67%) et d'un ordinateur

portable (84%) avec une prépondérance des fixes chez les professeurs plus âgés et à l'inverse une part plus grande de portables chez les plus jeunes.

Les tablettes tactiles se retrouvent chez 24% des enseignants. C'est exactement comme dans les ménages des Wallons titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur ou universitaire. Les enseignants sont cependant un peu moins équipés de smartphones que le reste de la population de même niveau d'éducation, mais sont par contre un peu plus nombreux à utiliser quotidiennement Internet.

80% seulement des enseignants ont bénéficié de formations à l'usage des TIC ou des TICE, soit au cours de leur formation initiale, soit pendant la carrière. Même pour

les instituteurs et professeurs ayant moins de 10 années de métier, on note que 22% n'ont jamais suivi de formation TIC, 29% n'ont reçu aucune formation TICE et 13% n'ont reçu ni l'une, ni l'autre. Rappelons qu'on avait montré en 2011 que l'offre de formation continuée TIC et TICE ne dépassait pas une journée par enseignant tous les 8 ans. Toutefois, deux tiers des enseignants interrogés estiment que leur maîtrise TIC est suffisante ou tout à fait suffisante pour la pratique de leur métier.

Support et accompagnement aux usages TIC

53% des établissements disposent des services d'une personne ressource TIC pour coordonner la gestion des équipements et assister les utilisateurs. C'est

légèrement plus qu'en 2009 (49%) mais dans beaucoup de cas, cette personne est bénévole, ou n'a qu'une faible partie de sa charge affectée à cette mission puisqu'elle ne dispose d'un mi-temps au moins que dans 12% des établissements.

L'animation pédagogique aux TICE (TIC au service de l'Education) est encore plus mal lotie, puisque 20% seulement des établissements indiquent disposer d'un "Animateur TICE".

Les TICE plus utilisées avant que pendant la classeLes enseignants ont été invités à indiquer, pour 14 usages typiques, s'ils les pratiquent régulièrement ou non. Un score allant de 0 (aucun usage) à 10 (tous les jours ou presque) a été affecté pour déterminer le score moyen de chaque usage.

Usages TICE Score moyen

Ordinateur pour la préparation des cours 8,1

Internet pour la préparation des cours 6,6

Ordinateur pour gérer les données des élèves 5,4

Logiciel de présentation en classe 1,6

Traitement de texte en classe 2,4

Tableur en classe 1,3

Logiciels éducatifs en classe 1,7

Applications "cloud" en classe 1,3

Ressources en ligne en classe 1,9

Courrier électronique en classe 1,3

Communication visuelle/audio en classe 0,3

Réseaux sociaux en classe 0,4

Communication Internet avec les élèves 1,1

Communication Internet avec les parents 0,7

Score moyen d'utilisation des applications TICE par les enseignants

Les enseignants sont très largement utilisateurs de l'ordinateur (95%) et d'Internet (94%) pour la préparation des leçons et, dans une mesure un peu moindre, pour la gestion des données d'élèves. Par contre, en classe, les taux d'usage dégringolent et deviennent même assez rares pour la communication vidéo ou audio et l'usage des réseaux sociaux (7%).

Page 21: 2013 awt baromètre tic

21

Baromètre TIC 2013 | L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication en Wallonie

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Education | Usages TICE dans les classes e des enseignants préfèrent

utiliser leur propre portable

pour donner cours.60 %Les bénéfices attendus sont avérés pour beaucoupLes TICE sont a priori susceptibles de bénéficier de diverses façons à l'apprentissage des élèves mais aussi à la manière d'enseigner du professeur. 16 bénéfices potentiels ont ainsi été évalués, tant par les faibles utilisateurs des TICE que par ceux qui les pratiquent régulièrement. Le classement de ces bénéfices est semblable, mais comporte néanmoins des différences révélatrices.

Bénéfices des TICEClassements selon le niveau d'usage des TICE

Faible Moyen Elevé Tous

Diversifier les pratiques pédagogiques 1 1 1 1

Motivation accrue 4 2 2 2Gagner du temps en préparation

2 3 7 3

Pouvoir mieux individualiser le travail

3 4 4 4

Gagner du temps en classe 7 5 3 5Augmentation de l'implication des élèves

9 6 8 6

Attention plus soutenue 10 7 5 7Augmentation de l'autonomie des élèves

8 10 9 8

Collaboration accrue avec les collègues dans l'école

5 8 10 9

Collaboration accrue avec d'autres partenaires

6 9 11 10

Meilleure compréhension 12 12 6 11Augmentation de la collaboration entre élèves

13 11 12 12

Augmentation du travail personnel 11 13 13 13Apprentissages plus durables 14 14 14 14

Résultats en hausse 15 15 15 15

Moins d'élèves en échec 16 16 16 16Classement des bénéfices escomptés ou observés des TICE en classe par les enseignants selon leur niveau d'usage de ces technologies

A l'inverse, les freins les plus pénalisants pour mettre en oeuvre les TICE avec les élèves sont :

• l'équipement informatique insuffisant (52%),• la taille des groupes d'élèves (44%),• la nécessité de réserver la matériel ou le local à l'avance (39%),• la nécessité de se déplacer ou de déplacer le matériel TIC (35%),• l'équipement informatique défectueux ou inadapté (33%), • les compétences TIC insuffisantes de l'enseignant (32%).

Les priorités des directions et des profsInterrogés sur les actions prioritaires à mener pour développer l’usage des TIC dans les écoles, les chefs d’établissements choisissent d’abord :

1. encourager la formation aux TICE des enseignants,

2. améliorer la qualité de la connexion Internet,

3. soutenir le développement des ressources numériques,

4. installer le WiFi dans les classes,

5. disposer de kits d’ordinateurs portables.

Les enseignants sélectionnent des priorités assez complémentaires :

1. augmenter l’équipement informatique des écoles ;

2. augmenter la formation continuée aux TIC/TICE des enseignants ;

3. faciliter et encourager la mise en place de personnes ressources TIC ;

4. ajouter ou mieux intégrer les compétences “numériques” dans le cursus scolaire ;

5. faciliter et encourager la mise en place d’animateurs pédagogiques TICE.

@ À voir également sur awt.be/barometre

Plus de chiffres sur les équipements et usages dans les écoles

Analyse des facteurs favorisant les usages TICE

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ne Education | Les sept visages des TICE

Les 7 profils types des utilisateurs des TICEEn appliquant une analyse multidimensionnelle à l'ensemble des réponses fournies par les enseignants, l'AWT a dégagé sept profils types, traduisant sept positions caractéristiques vis-à-vis des TICE. Ils se structurent selon les 3 axes essentiels:

• intensité des usages TICE (horizontal),

• opinion relative aux bénéfices des TICE (vertical),

• richesse de l'environnement technologique (couleur allant du gris eu bleu).

des enseignants pensent que

les TICE permettent de diversifier

les pratiques pédagogiques.

77 %Quels sont finalement les traits essentiels du comportement et des positions des enseignants wallons vis-à-vis de l'utilisation des TIC dans l'Education? Sur base de son étude, l'AWT a dégagé 7 "visages types" : assidus, explorateurs, modérés, débutants, indifférents, attentistes et réticents

Intensité des usages TICE

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Education | Les sept visages des TICEe des parents pensent que l'école

est le lieu principal où l'enfant doit

se former à l'usage d'Internet.

82 %1. Assidus (6%)

Ces enseignants se démarquent par un usage souvent quotidien, ou à tout le moins hebdomadaire, de plusieurs des applications TICE en classe. L'ordinateur est aussi utilisé presque tous les jours pour préparer les leçons ou gérer les données des élèves. Ces usages sont rendus possibles par un contexte technologique riche, dans lequel on trouve souvent le vidéoprojecteur ou le TBI, mais aussi d'autres équipements dont bien entendu la cyberclasse. Ces enseignants observent surtout une motivation accrue des élèves et une meilleure compréhension, mais se montrent aussi sensibles aux avantages pour l'enseignant. Ils ont très souvent suivi des formations TIC et TICE en cours de carrière et pratiquent l'auto-formation en ligne. Très à l'aise avec les TIC, ils sont plutôt masculins et ont au moins 10 ans de métier.

2. Explorateurs (7%)

Ce groupe se distingue par une appréciation très positive de tous les bénéfices que peut apporter l'usage des TICE, mais évolue dans un contexte technologique où les ressources telles que le vidéoprojecteur et le TBI sont présents mais moins largement disponibles. Regrettant l'insuffisance, voire la défectuosité des équipements TIC, ainsi que la taille des groupes d'élèves, et aussi le manque de soutien de la part de la direction ou des collègues, ces enseignants ont un niveau d'usage modéré à supérieur des TICE. Formés principalement d'instituteurs des deux sexes et d'une ancienneté souvent inférieure à 25 ans, ils assurent régulièrement la responsabilité de personne ressource ou d'animateur du Passeport TIC.

3. Modérés (20%)

Travaillant pour l'essentiel dans des écoles secondaires disposant toujours d'une cyberclasse et pouvant aussi mettre à disposition quelques autres équipements partagés, ces enseignants se montrent plutôt positifs vis-à-vis des bénéfices des TICE et en font un usage occasionnel en classe mais régulier en préparation. Formés aux TIC et TICE pendant la carrière, ils estiment leurs compétences suffisantes et exploitent de temps à autre des ressources en ligne. Ce groupe compte un peu plus d'hommes que la moyenne, mais rassemble des professeurs de tous âges.

4. Débutants (21%)

Plutôt jeunes et travaillant dans le primaire ou le secondaire inférieur, ces enseignants ont été formés aux TIC et TICE durant leurs études. Ils sont bien équipés à la maison mais retrouvent peu ces technologies dans l'école et ne peuvent donc les utiliser que très occasionnellement, et ce malgré une opinion plutôt favorable aux TICE.

5. Indifférents (28%)

Cette classe, formée par quatre cinquièmes de femmes, pense globalement que les TICE n'apportent pas spécialement d'avantages, ni pour les élèves, ni pour le professeur ; aussi n'utilisent-elles pratiquement jamais ces technologies dans la classe. Elles n'ont, pour la plupart, pas suivi de formation aux TIC et TICE, ni au cours de leurs études, ni par la suite et considèrent d'ailleurs leur formation insuffisante. Du reste, le niveau d'équipement TIC de leur école est plutôt faible et ne les encourage pas à expérimenter les TICE.

6. Attentistes (10%)

Evoluant dans un contexte technologique très pauvre, les enseignants de ce groupe, majoritairement des instituteurs primaires, utilisent extrêmement peu les TICE, bien qu'ils aient une opinion plutôt favorable sur les bénéfices qu'ils pourraient en tirer. Très peu formés aux TIC et TICE, ils considèrent que leurs compétences en cette matière sont insuffisantes, voire très insuffisantes, et sont donc aussi moins utilisateurs des TIC pour la préparation des cours que la moyenne de leurs collègues.

7. Réticents (8%)

Partageant une opinion franchement négative des TICE, ces enseignants, qui sont par ailleurs très peu utilisateurs d'Internet à titre personnel, n'exploitent pratiquement jamais les TIC avec leurs élèves, pas plus qu'ils n'en tirent profit pour préparer leurs cours. Le contexte technologique de l'école primaire ou maternelle où ils enseignent principalement, mais pas exclusivement, de même que le niveau de formation TIC et TICE, sont assez faibles. Aucune caractéristique d'âge, d'ancienneté ou de genre n'émerge cependant pour les catégoriser.

@ A télécharger sur awt.be/education

Téléchargez le PDF de l'étude sur les équipements et usages TIC

dans les écoles de Wallonie avec les chiffres complets, analyses

détaillées et toutes les recommandations sur awt.be/education

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s Recommandations de l'AWTr

Citoyens. "Pouvoir faire" et "savoir faire", les deux facettes de la fracture numériqueLa fracture numérique a deux visages. Le premier est celui de l'accès matériel aux TIC. Le "pouvoir faire" n'est pas encore réservé à tout le monde : 22% des ménages n'ont pas encore d'ordinateur disponible au domicile, et 23% ne sont pas équipés de l'Internet. Le second visage de la fracture numérique est celui de l'usage des TIC pleinement efficace, responsable et sûr. Il ne suffit pas de pouvoir faire, il faut aussi "savoir faire". Parmi les 79% des Wallons qui utilisent Internet, les compétences TIC ne sont pas d'emblée acquises pour un usage averti et qui exploite au mieux les richesses du net pour le développement de la personne.

L'AWT propose 5 pistes d'action pour l'inclusion numérique et l'acquisition de compétences TIC :

1. Possibilité pour tous d'acquérir des compétences numériques, en premier lieu à l'école. Il convient donc de former les enfants au numérique dès l'école primaire et d'utiliser en classe des outils TIC avec eux, comme cela est recommandé plus en détail dans le volet "Education".

2. Promotion des technologies portables et mobiles pour accéder à la culture numérique et à ses bénéfices. En effet, les applications "mobiles" offrent le plus souvent un haut niveau d'interactivité, toute en privilégiant une approche "ludique". Les bénéfices que l'on peut en retirer sont nombreux.

3. Orientation des TIC comme services aux personnes et aux organisations. La fusion des mondes réel et virtuel grâce aux TIC est de plus en plus un fait. Désormais, les TIC sont une véritable plateforme pour les services aux personnes et aux entreprises. Travail, action sociale, santé, éducation, loisirs; tous les domaines de l'activité humaine sont concernés.

4. Détection des facteurs de vulnérabilité numérique naissant avec l'évolution des technologies. Les fractures liées à l'âge, au genre, au niveau d'éducation, au type de ménage et au niveau de vie du ménage (en réalité au pouvoir d'achat du ménage) s'amplifient par l'augmentation des équipements, programmes et applications TIC disponibles aujourd'hui. Une attention particulière devra être portée pour sensibiliser les femmes en reconversion professionnelle, et les jeunes filles en âge de choisir une carrière, sur les avantages à exercer un métier lié aux TIC.

5. Lutte contre la pauvreté et l'exclusion numérique, notamment en garantissant des services non numériques. L'AWT le répète une fois encore : lutter contre la pauvreté, l'illettrisme, l'exclusion et la fracture sociale est une condition sine qua non pour réduire la fracture numérique, qu'il s'agisse de l'accès aux technologies ou de leur utilisation adéquate.

Le maintien de moyens de communication non numériques pour éviter de fragiliser encore plus les personnes en situation de vulnérabilité sociale et/ou numérique en est le complément indispensable : il s'agit du droit aux services pour tous.

Entreprises. Mobilité et vente en lignePour encourager les entreprises wallonnes à tirer pleinement profit des TIC, l'AWT propose de favoriser la mobilité, la vente en ligne et les usages TIC avancés dans les entreprises via 6 axes :

1. Adapter les sites web pour un usage plus aisé, notamment en contexte de mobilité, en adoptant un structure "responsive design" ou en proposant des applications mobiles, en améliorant l'interactivité via les outils "2.0" et en permettant une personnalisation de l'expérience utilisateur.

2. Elever la qualité des sites de vente en ligne en facilitant l'acte d'achat par une gestion intelligente et intuitive des formulaires, en donnant spontanément une information claire et précise sur tous les paramètres de l'achat (prix, disponibilité, livraison...) et en offrant toutes les garanties nécessaires pour la sécurité et la fiabilité de la transaction.

3. Privilégier une approche sectorielle pour la sensibilisation, l'échange de bonnes pratiques et la mutualisation des besoins TIC. Pour toucher directement et efficacement les chefs d'entreprise et en particulier les indépendants, les partenariats sectoriels sont les plus efficaces.

4. Améliorer les connaissances TIC des décideurs. Un effort doit être réalisé pour élever le niveau des compétences TIC de nos chefs d'entreprise, aussi bien dès l'école que par la suite et en particulier, pour ceux qui ont plus de 40 ans. Seule une bonne maîtrise des TIC leur permettra d'exploiter à point nommé les technologies numériques pour développer leurs affaires.

5. Développer un service public de veille technologique et économique. Essentielle dans l'environnement concurrentiel et globalisé actuel, cette veille nécessite des moyens et des compétences que les petites entreprises n'ont pas ou qu'elles réservent à leur métier de base. Il est donc indispensable de leur fournir régulièrement des synthèses accessibles des principaux enseignements de cette veille.

6. Harmoniser et rénover les dispositifs d'aide à l'adoption des TIC et de l'e-business. Créées en 2004, les aides actuelles (e-business et Rentic) ne sont plus en phase avec les besoins du secteur pour soutenir les entreprises les plus innovantes et créatives. Une réforme permettrait de les revitaliser en les articulant aussi plus adéquatement avec les autres dispositifs similaires.

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Recommandations de l'AWT

Education. Une approche systémique en (re)plaçant les enseignants au coeur du processusLe développement d'une école véritablement adaptée aux nécessités du XXIe siècle, requiert une approche systémique travaillant simultanément sur toutes les variables de la problématique (connexion, équipement, formation, support, animation et coordination) avec en plus une attention toute particulière pour l'enseignant qui est, et reste, le médiateur indispensable de tout apprentissage scolaire. La stratégie recommandée par l'AWT couvre dès lors 6 axes :

1. Développer et améliorer l'infrastructure réseau. La clé incontournable de tous les usages TIC dans les écoles, dès aujourd'hui, mais plus encore dans le futur, réside dans la mise à disposition, dans toutes les classes, d'une connexion Internet adéquatement dimensionnée et fiable pour répondre aux besoins du professeur et des élèves, quels que soient les terminaux utilisés (fixes, portables, tablettes, baladeurs, smartphones) et ouvrant notamment sur les ressources du "Cloud".

2. Augmenter le nombre d'ordinateurs et plus généralement de terminaux connectés. Cela reste la demande numéro un des enseignants et c'est aussi une demande importante des chefs d'établissement que de disposer de plus d'ordinateurs directement utilisables en classe. Les équipements à prévoir devraient être plus mobiles et plus flexibles que par le passé et pourraient prendre la forme d'ordinateurs portables, de tablettes numériques, de baladeurs audio/vidéo, voire d'autres dispositifs qui se montreraient dans le futur bien adaptés aux besoins pédagogiques. Comme pour les plans précédents, si la fourniture d'équipements standardisés présente l'avantage de garantir une certaine homogénéité et donc de faciliter le partage d'expertise, la conception d'applications et de ressources adaptées, l'organisation de la maintenance et l'obtention de prix plus avantageux, il ne saurait toutefois plus être question de définir une offre unique qui puisse satisfaire les besoins de tous. Aussi, des formules plus souples doivent être trouvées pour répondre, notamment, aux contraintes spécifiques de l'enseignement fondamental.

3. Former et accompagner les enseignants pour les usages pédagogiques des TIC. Première demande des chefs d'établissement, mais aussi facteur multiplicateur important qui favorise les usages TICE en classe, la formation des enseignants aux usages pédagogiques du numérique, qui parfois devra aussi comprendre des formations techniques aux TIC, est indispensable pour pouvoir augmenter la confiance des enseignants dans leurs compétences et les ouvrir à leur exploitation dans le cadre de leurs cours. Les solutions apportées doivent tenir compte du contexte particulier de chaque niveau d'études et valoriser les enseignants qui font un effort spécifique pour se former. Sans préjudice du renforcement de la place des TICE dans la formation initiale des instituteurs et professeurs, une attention particulière sera portée à la formation continuée des enseignants en place qui pourront, armés de leurs compétences éprouvées en pédagogie, trouver dans les TICE une palette renouvelée d'outils au bénéfice de l'apprentissage de leurs élèves.

4. Créer les conditions favorisant l'appropriation du numérique dans toutes les écoles. La présence de personnes ressources, tant au niveau technique que dans l'animation TICE, est un catalyseur indispensable pour que les usages TICE de l'ensemble du corps professoral puissent se mettre en place et perdurer. Il s'agit bien ici d'apporter le support nécessaire aux enseignants, et non de mettre à disposition des "maîtres spéciaux" qui prendraient en charge des activités TICE: il faut au contraire que le support ait pour objectif de fournir l'environnement propice à la conduite d'activités par les enseignants eux-mêmes, et puisse apporter le soutien nécessaire en cas d'embarras.

5. Favoriser la création de ressources numériques et le partage d'expertise. Au-delà de la formation, une veille continue est indispensable pour identifier des ressources numériques en perpétuelle évolution. Il est donc important d'aider et d'encourager les enseignants à partager leur expertise, voire à contribuer à la création des ressources numériques nouvelles.

6. Instaurer une coopération plus étroite entre les acteurs du développement de l'école numérique. La coordination de toutes les actions constitutives du plan école numérique et l'accompagnement des établissements participants aux niveaux technique, organisationnel et pédagogique seraient fortement facilités par la création d'une véritable cellule transversale Région-Communautés, capable d'assister les écoles dans toutes les tâches en relation avec le développement des usages TICE : conception et optimisation des réseaux, obtention et installation des équipements, coordination des formations pour les enseignants, etc.

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ieL’interprétation des résultats d’enquête est toujours un exercice délicat. Pour bien comprendre les chiffres, il est essentiel de savoir dans quelles circonstances et comment ils ont été récoltés

Fiabilité des indicateursLes chiffres publiés dans ce baromètre sont des résultats obtenus sur base d’enquêtes menées avec le maximum de précautions scientifiques. Par définition, les réponses ont été fournies par un échantillon de la population concernée. Pour limiter les biais liés à la représentativité de ces répondants, des redressements (pondérations) ont généralement été appliqués afin de coller au plus près à la structure connue de ces populations. Les taux calculés sont des approximations qui ne doivent jamais être regardées comme des mesures exactes, mais bien comme des indicateurs fiables des tendances d’équipement ou d’usages. Une variation d’un, deux, voire trois points de pourcentage ne peut pas être interprétée car elle se situe dans la marge d’erreur. Pour plus de détails, tant sur la méthodologie que sur les données publiées ici, le lecteur se reportera sur le site Web www.awt.be/barometre où de nombreuses précisions sont apportées et où des thèmes connexes sont également évoqués.

Equipement et usages des citoyens wallonsLa population étudiée est l’ensemble des habitants de Wallonie, âgés de 15 ans et plus. Toutefois, certains indicateurs ne se réfèrent pas à la population des citoyens wallons, mais plutôt à celle des ménages wallons, en particulier pour les questions d’équipement du domicile. L’enquête a été menée par téléphone en décembre 2012 et janvier 2013. Au total, 2089 interviews ont été réalisées, pour une moitié via téléphone mobile et pour l’autre moitié via ligne fixe. Les redressements ont été calculés sur base de critères tels que le genre, l’âge, la catégorie socio-professionnelle (CSP), le niveau d’éducation, le lieu de résidence (province) et le type de ménage.

Equipement et usages des entreprisesL'univers de cette enquête est constitué par les 255.000 entreprises marchandes ou assimilées ayant leur siège en Wallonie, toutes tailles et tous secteurs d’activités confondus. Le secteur public et les ASBL ont été écartés du champ d’étude, tandis que le secteur médical y a été ajouté. L’enquête a été menée par téléphone, par courrier et sur le web, en janvier et février 2013 et a permis de récolter 3.302 questionnaires valides. Des quotas sur la taille et le secteur d’activité ont été appliqués lors de la récolte des données. Le redressement de l'échantillon a été calculé à partir de ces mêmes quotas.

Equipement et usages dans les écoles et par les enseignantsLa collecte de l’information a été réalisée via deux enquêtes complémentaires. Une première enquête visait principalement la récolte des informations relatives à l'équipement des écoles de Wallonie. Au total, ce sont 2.268 directions d'établissement qui ont été sollicitées en mars 2013. 1.400 questionnaires complets ont ainsi été collectés, dont 1.377 pour les établissements relevant de la Fédération Wallonie-Bruxelles et 23 pour ceux dépendant de la Communauté germanophone. Pour l'exploitation des données, les réponses obtenues ont été repondérées en tenant compte de la taille des établissements, du niveau et du type d'enseignement, ainsi que du réseau dont relève l'établissement.

La seconde enquête visait à connaître l'état des usages, enjeux, besoins et perspectives des TIC dans l'éducation (TICE). Pour cela, l'AWT a invité à participer à l'enquête 10.000 enseignants assurant effectivement une charge de cours dans le fondamental ou dans le secondaire, dans l'enseignement ordinaire, spécialisé et de promotion sociale. Au final, 1.541 réponses ont été obtenues au cours du mois de mars 2013. Pour des raisons essentiellement liées à la disponibilité de données de références, cette enquête a été limitée à la partie francophone de la Wallonie. Ici aussi un redressement a été appliqué afin de coller au mieux à la répartition des enseignants par genre, ancienneté dans la profession, niveau et réseau.

Méthodologie du baromètre TIC de l'AWTm

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