2011 - Portrait de La France Sociale

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    Avertissement

    Les sites internet www.insee.fret http://epp.eurostat.ec.europa.eu pour les donnes internationales

    mettent en ligne des actualisations pour les chiffres essentiels.

    Les comparaisons internationales sappuient sur les donnes harmonises publies par Eurostat,

    qui peuvent diffrer des donnes nationales publies par les instituts nationaux de statistique.

    Signes conventionnels utiliss

    n.d. Rsultat non disponible

    /// Absence de rsultat due la nature des choses

    e Estimation

    p Rsultat provisoire

    r Rsultat rvis par rapport l'dition prcdente

    n.s. Rsultat non significatif Euro

    M Million

    Md Milliard

    Le logo@ indique que les donnes du tableau ou graphique sont mises jour sur le site www.insee.fr

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    Salaires du secteur priv et semi-public

    230 France, portrait social - dition 2011

    4.1

    Les salaires dans les entreprises en 2009 , Insee Premire, paratre. Insee Rfrences Emploi et salaires, dition 2011. Voir aussi : Vue densemble (chapitre Salaires et niveaux de vie ), fiches 4.2 et 6.4.

    Pour en savoir plus

    En 2009, dans les entreprises du secteurpriv et semi-public, un salari en quivalent-temps plein (EQTP) gagne en moyenne par an24 490 euros nets de tous prlvements

    la source (soit un salaire mensuel moyende 2 040 euros ). Malgr la poursuite en 2009de la rcession amorce au printemps 2008, lesalaire net moyen augmente de 1,2 % eneuros courants par rapport 2008. Linflationtant particulirement faible en 2009, sa priseen compte dans lvolution des salaires naquasiment pas dimpact : en euros constants,le salaire moyen augmente de 1,1 %.

    Le salaire annuel net moyen en EQTP variede 22 130 euros dans le commerce 25 970

    euros dans lindustrie. Tous secteurs dactivitconfondus, le salaire net moyen des ouvriersaugmente de 2,1 % en euros constants et celuides employs de 1,1 %. Ceci sexplique large-ment par les pertes demploi des ouvriers etemploys les moins qualifis suite la crise, cequi provoque mcaniquement la hausse dusalaire moyen de ces catgories profession-nelles. Le salaire net des professions interm-diaires est stable. Celui des cadres diminuede 1,6 %, cette catgorie connaissant une

    deuxime anne de baisse aprs trois annesparticulirement favorables. Ces volutionssont plus cycliques pour les cadres car la partvariable de leur salaire est leve. Un cadregagne en moyenne respectivement 2,5 et2,6 fois plus quun ouvrier ou un employ ;ces rapports sont en lgre baisse par rapportaux annes prcdentes.

    Du fait de la baisse de linflation en2009, la hausse du Smic horaire brut a tlimite 1,3 % au 1er juillet 2009 aprsune hausse de 3,2 % en 2008, qui rpondait

    la plus forte progression des prix de2008. En moyenne en 2009, un salari temps plein au Smic a peru 1 044 eurosnet par mois, en progression de 1,9 % parrapport 2008.

    Le rapport interdcile, qui mesure ladispersion des salaires, reste stable, 2,9 : lessalaires des cadres (3,0) sont davantagedisperss que ceux des professions interm-diaires (2,2), des employs (1,9) et desouvriers (1,9). Le salaire annuel net mdian,

    qui partage les salaris en EQTP en deuxgroupes deffectifs gaux, slve 19 730euros(1 640 euros par mois). Il est infrieur deprs de 20 % au salaire net moyen maisaugmente lgrement plus vite (+ 1,9 % eneuros constants en 2009). 10 % des salarisen EQTP ont gagn moins de 13 530 euros en2009 (1 130 euros mensuels), tandis qulautre bout de lchelle, 10 % gagnent plusde 38 980 euros (3 250 euros mensuels).

    En 2009, dans le secteur priv et

    semi-public, lcart salarial moyen entre leshommes et les femmes diminue lgrement,et pour toutes les catgories professionnelles :une salarie en EQTP gagne en moyenne20,1 % de moins que son homologue mascu-lin (contre 20,9 % en 2008). Cette diminutionde lcart est proportionnellement plusmarque pour les cadres. n

    Secteurpriv et semi-public : le champ couvert icicomprend lensemble des salaris, hormis lespersonnels des

    services domestiques, les agents de ltat, des collectivits territoriales et des hpitaux publics, les salarisagricoles, ainsi que les apprentis, stagiaires et titulaires d emplois aids.

    Salaire en quivalent-temps plein (EQTP) : il est calcul en prenant en compte tous les postes de travail dessalaris (y compris les postes temps partiel). Chaque poste est pris en compte au prorata de son volume horaire detravail rapport celui dun poste temps complet.

    Le champ et la mesure du salaire prsents dans cette fiche sont donc modifis par rapport aux ditionsprcdentes : jusqualors, seuls les salaris temps complets et leurs salaires taient pris en compte.

    Smic (salaire minimum de croissance) : le Smic est revaloris chaque anne au 1erjanvier (au 1 erjuillet jusquen2009) en fonction de lvolution de lindice desprix la consommation pour les mnagesurbains dont le chefestouvrier ou employ, hors tabac ), laquelle on ajoute la moiti de la croissance du pouvoir dachat du salairehoraire de base ouvrier (SHBO). Le Smic est galement revaloris chaque hausse dau moins 2 % de cet indicedes prix. Le gouvernement peut aussi ajouter un coup de pouce ces augmentations.

    Rapport interdcile : rapport entre le niveau de salaire au-dessus duquel se situent les 10 % de salaris les plusrmunrs et celui au-dessous duquel se situent les 10 % les moins rmunrs.

    Dfinitions

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    Salaires du secteur priv et semi-public

    Fiches - Salaires, niveaux de vie 231

    4.1

    Niveau en euros courants volution en euros constants (en %)

    2001 2008 2009en moyenne par anentre 2001 et 2009

    2008-2009

    Ensemble 20 300 24 200 24 490 1,0 1,1

    Cadres1 41 270 46 910 46 210 0,1 1,6Professions intermdiaires 21 240 25 220 25 250 0,8 0,0Employs 14 440 17 560 17 780 1,3 1,1Ouvriers 15 020 18 350 18 760 1,5 2,1

    Hommes 22 140 26 410 26 670 1,1 0,9

    Cadres1 43 980 51 190 50 100 0,3 2,2Professions intermdiaires 22 410 26 910 26 860 0,9 0,3Employs 15 330 18 770 18 940 1,3 0,8Ouvriers 15 500 18 890 19 310 1,4 2,1

    Femmes 17 360 20 900 21 320 1,3 1,9

    Cadres1 33 810 38 210 38 360 0,3 0,3Professions intermdiaires 19 610 22 890 23 140 0,7 1,0Employes 14 110 17 070 17 300 1,2 1,3Ouvrires 12 780 15 450 15 820 1,3 2,2

    1. Salaire annuel net moyen en EQTP, selon le sexe et la catgorie socioprofessionnelle

    1.Y compris chefs dentreprise salaris.Champ : France, salaris en quivalent-temps plein (EQTP) du secteur priv et semi-public.Source : Insee, dclarations annuelles de donnes sociales (DADS), fichiers dfinitifs (exploitation au 1/12).

    Niveau en euros courants volution 2008-2009en euros constants

    (en %)

    Structure des effectifs (en %)

    2008 2009 2008 2009

    Industrie 25 610 25 970 1,3 21,2 20,6Construction 22 060 22 560 2,2 8,9 9,0Transports 23 880 24 270 1,5 8,3 8,3Commerce 21 770 22 130 1,5 17,3 17,6Services 24 950 25 180 0,8 44,3 44,5Ensemble 24 200 24 490 1,1 100,0 100,0

    2. Salaire annuel net moyen en EQTP, selon le secteur

    Champ : France, salaris en quivalent-temps plein (EQTP) du secteur priv et semi-public.Source : Insee, dclarations annuelles de donnes sociales (DADS), fichiers dfinitifs (exploitation au 1/12).

    Ensemble Cadres1Professions

    intermdiairesEmploys Ouvriers

    1er dcile (D1) 13 530 23 960 16 200 12 780 13 0502e dcile (D2) 15 080 28 050 18 450 13 850 14 4703e dcile (D3) 16 470 31 490 20 250 14 700 15 5904e dcile (D4) 17 990 34 800 21 940 15 540 16 650

    5e dcile (mdiane) 19 730 38 260 23 600 16 430 17 740

    6e dcile (D6) 21 920 42 280 25 370 17 520 18 9207e dcile (D7) 24 860 47 620 27 470 18 900 20 3308e dcile (D8) 29 530 56 070 30 340 20 830 22 1909e dcile (D9) 38 980 72 380 35 240 24 170 25 270Rapport interdcile (D9/D1) 2,9 3,0 2,2 1,9 1,9

    3.Distributiondessalairesannuels nets enEQTP, parcatgoriesocioprofessionnelleen2009en euros courants

    1. Y compris chefs dentreprise salaris.Champ : France, salaris en quivalent-temps plein (EQTP) du secteur priv et semi-public.Lecture: si lonordonne lessalarisselon leursalaire,les dcilesles sparent en dixgroupesdeffectifs gaux. Les10 % de salarisaux salaires lesplusfaiblesgagnent moins que le 1er dcile de salaire (D1), soit 13 530 euros par an.Source : Insee, dclarations annuelles de donnes sociales (DADS), fichiers dfinitifs (exploitation au 1/12).

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    Salaires de la fonction publique

    232 France, portrait social - dition 2011

    4.2

    Les salaires des agents de ltat en 2009 , Insee Premire, paratre. Insee Rfrences Emploi et salaires, dition 2011.

    Pour en savoir plus

    En 2009, un salari en quivalent-tempsplein (EQTP) gagne en moyenne par an28 520 euros nets dans la fonction publi-que dtat (FPE) en France mtropolitaine,

    21 290 euros dans la fonction publiqueterritoriale (FPT) et 26 260 euros dans lesecteur hospitalier public (SHP). Les cartssalariaux entre les trois fonctions publiquessexpliquent en grande partie par des rparti-tions trs diffrentes en termes de catgoriessocioprofessionnelles (CS). Ainsi, dans lafonction publique dtat, 64 % des salarissont cadres, alors que ce nest le cas que de10 % dentre eux dans le secteur hospitalierpublic et de 7 % dans la fonction publique

    territoriale. linverse, environ les trois quartsdes salaris de la FPT et la moiti de ceux duSHP sont employs ou ouvriers.

    catgorie socioprofessionnelle quiva-lente, les salaires annuels nets moyens sontplus levs dans le secteur hospitalier publicpour les cadres et les professions intermdiaires.Chez les employs ou les ouvriers, cest dansla fonction publique dtat que le salaireannuel net moyen est le plus lev. Les cartsde salaires moyens par catgorie socioprofes-

    sionnelle entre les trois fonctions publiquessont nanmoins dlicats expliquer : chaquecatgorie socioprofessionnelle rassemble, eneffet, des professions trs spcifiques, dontcertaines sont propres lune des fonctionspubliques et ne se retrouvent pas dans les

    deux autres (par exemple, les professeursappartiennent la fonction publique dtat etles mdecins essentiellement au secteurhospitalier public).

    Quelle que soit la fonction publique consi-dre, le salaire annuel net moyen desfemmes est infrieur celui des hommes,pour toutes les catgories socioprofessionnellesmais plus particulirement pour les cadres.Dans le secteur hospitalier public notamment,lcart salarial entre hommes et femmesatteint 28 %, soit un niveau suprieur celuiobserv dans le secteur priv et semi-public ;pour les professions intermdiaires, lesemploys et les ouvriers cet cart est pourtant

    trs faible, mais il est trs important pour lescadres. Or 22 % des hommes sont cadresdans le SHP contre seulement 6 % desfemmes, ce qui explique le fort cart desalaire moyen entre hommes et femmes danslensemble du SHP. Dans les fonctions publi-ques dtat et territoriale les carts entre leshommes et les femmes apparaissent ainsi unpeu moins marqus au total.

    La dispersion des salaires, mesure ici parle rapport interdcile, est lgrement plus

    importante dans le secteur hospitalier public(2,3), que dans la fonction publique dtat (2,1)ou la fonction publique territoriale (2,0). Elleest, par ailleurs, plus faible dans chacune desfonctions publiques que dans le secteur priv,o le rapport interdcile atteint 2,9 en2009.n

    Salaire en quivalent-temps plein (EQTP) : voir fiche 4.1.Dans la fonction publique dtat (FPE), le salaire net sobtient en divisant la masse salariale nette par le nombre

    de salaris converti en annes travail temps plein au prorata de leur prsence. Dans la fonction publiqueterritoriale (FPT) et le secteur hospitalier public (SHP), le salaire net est calcul partir du salaire net fiscaldisponible dans la dclaration annuelle de donnes sociales (DADS). Pour la FPT et le SHP, un emploi salaricorrespond un salari dans un tablissement : les salaris ayant chang dtablissement au cours de lanne sontdonc compts plusieurs fois. Il en vade mmepour un salari exerant dans plusieurs tablissements distincts.

    Le champ et la mesure du salaire pour la FPT et le SHP prsents dans cette fiche sont modifis par rapport auxditions prcdentes : jusqualors seuls les salaris temps complets et leurs salaires taient pris en compte.

    Secteur hospitalier public (SHP) : ce sont destablissements publics (catgorie juridiqueagrge despersonnesmorales et organismes soumis au droit administratif) dont lactivit conomique principale relve des activitshospitalires (8610Z, NAF rv.2) ou ayant la catgorie juridique tablissement dhospitalisation (7364).

    Rapport interdcile : voir fiche 4.1.

    Dfinitions

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    Salaires de la fonction publique

    Fiches - Salaires, niveaux de vie 233

    4.2

    Fonction publique dtat(FPE)

    Fonction publique territoriale(FPT)

    Secteur hospitalier public(SHP)

    Hommes Femmescart H/F

    (en %)Hommes Femmes

    cart H/F(en %)

    Hommes Femmescart H/F

    (en %)

    Salaire annuel net moyen en EQTP (en euros)

    Cadres 35 610 28 950 23 41 370 34 630 19 61 670 47 520 30Professions intermdiaires 26 500 23 790 11 27 220 25 180 8 28 060 26 750 5Employs et ouvriers 21 820 20 360 7 20 050 18 010 11 20 210 19 800 2Ensemble 31 250 26 700 17 22 650 20 290 12 31 550 24 640 28

    Rpartition des effectifs (en %)Cadres 60 67 8 7 22 6Professions intermdiaires 25 17 13 16 26 45Employs et ouvriers 15 16 79 77 52 49Ensemble 100 100 100 100 100 100

    2. Salaire annuel net moyen en EQTP par CS et sexe dans la fonction publique en 2009

    Champ : France mtropolitaine, agents en EQTP desservices civils de ltat (FPE) ; France, salaris en EQTP des collectivits territoriales (FPT) et des tablissementspublics ayant une activit conomique principale hospitalire (SHP) (hors stagiaires, internes, apprentis et emplois aids).Sources : Insee, fichier de paie des agents de ltat, dclarations annuelles de donnes sociales (DADS) et systme dinformation sur les agents des servicespublics (SIASP).

    Fonction publique dtat(FPE)

    Fonction publique territoriale(FPT)

    Secteur hospitalier public(SHP)

    Salaire annuel net moyen (en euros)

    Cadres 31 440 37 810 54 890Professions intermdiaires 25 160 25 920 26 950Employs et ouvriers 20 910 18 900 19 900Ensemble 28 520 21 290 26 260

    Rpartition des effectifs (en %)Cadres 64 7 10Professions intermdiaires 20 15 40Employs et ouvriers 16 78 50Ensemble 100 100 100

    Part des femmes (en %) 60 57 77

    1. Salaire annuel net moyen en EQTP par CS dans la fonction publique en 2009

    Champ : Francemtropolitaine, agentsen EQTPdes servicescivilsde ltat (FPE) ; France, salaris en EQTP descollectivits territoriales (FPT) et destablissementspublics ayant une activit conomique principale hospitalire (SHP) (hors stagiaires, internes, apprentis et emplois aids).Sources : Insee, fichier de paie des agents de ltat, dclarations annuelles de donnes sociales (DADS) et systme dinformation sur les agents des services

    publics (SIASP).

    Fonction publique dtat(FPE)

    Fonction publique territoriale(FPT)

    Secteur hospitalier public(SHP)

    1er dcile (D1) 18 830 14 960 16 3505e dcile (mdiane D5) 26 200 19 100 22 3609e dcile (D9) 40 310 29 940 37 070D9 / D1 (rapport interdcile) 2,1 2,0 2,3D9 / D5 1,5 1,6 1,7

    3. Indicateurs dedispersiondes salairesannuels netsenEQTPdans la fonctionpubliqueen2009en euros

    Champ : Francemtropolitaine, agentsen EQTPdes servicescivilsde ltat (FPE) ; France, salaris en EQTP descollectivits territoriales (FPT) et destablissementspublics ayant une activit conomique principale hospitalire (SHP) (hors stagiaires, internes, apprentis et emplois aids).Lecture : si lon ordonne lessalaris selon leur salaire, lesdcilesles sparenten dixgroupes deffectifs gaux. Les10 % dessalaris aux salaires lesplus faiblesgagnent moins que le 1er dcile de salaire (D1), soit 18 830 euros par an en EQTP dans la FPE.Sources : Insee, fichier de paie des agents de ltat, dclarations annuelles de donnes sociales (DADS) et systme dinformation sur les agents des servicespublics (SIASP).

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    Revenu disponible brut et pouvoir dachat des mnages

    234 France, portrait social - dition 2011

    4.3

    Lconomie franaise - Comptes et dossiers, Insee Rfrences, dition 2011. Les comptes de la Nation en 2010 - La croissance repart , Insee Premire n 1349, mai 2011. Voir aussi : Vue densemble (chapitre Premier bilan 2010-2011), fiches 1.1 et 4.7.

    Pour en savoir plus

    Le pouvoir dachat du revenu disponible brutdes mnages ralentit en 2010 (+ 0,8% aprs+ 1,3 %). Ce ralentissement sexpliquenotamment par lvolution des prix, alors que

    le revenu disponible brut des mnages (RDB)en valeur acclre en 2010 avec le redresse-ment de lactivit. En effet, les prix avaientrecul en 2009 et exceptionnellement soute-nu le pouvoir dachat, alors que lvolutiondes prix est nouveau positive en 2010.

    Lacclration du RDB (+ 2,0 % aprs+ 0,8 % en 2009) dcoule dabord du redmar-rage des revenus dactivit, qui contribuentpour + 1,2 point la croissance du RDB. Lemarch du travail cesse de se dgrader :

    lemploi progresse et le salaire moyen par tteacclre ; ainsi la rmunration des salarisrepart (+ 2,1 % aprs + 0,2 %). De mme, lesrevenus des entrepreneurs individuels seredressent avec la reprise conomique (+ 1,7%aprs 5,6 %).

    Aprs avoir fortement pes sur le RDBen 2009, les revenus du patrimoine (constitusdes loyers rels et des loyers imputs, ainsi quedes revenus financiers) sont stables. Mme siles dividendes perus par les mnages (assis sur

    les rsultats des entreprises en forte baissedurant la rcession) reculent nettement( 5,1 % aprs 2,7 %), la forte progression dessouscriptions en assurance-vie au cours delanne 2009 soutient les revenus de laproprit en 2010.

    Les impts sur le revenu et le patrimoineacclrent, avec le redmarrage des revenusdactivit et la fin des mesures exceptionnellesdallgement du plan de relance (suppression

    transitoire des deux derniers tiers de lapremire tranche dimposition limpt sur lerevenu). Ils psent hauteur de 0,3 point surlvolution du RDB.

    Le soutien des prestations sociales reues parles mnages au RDB diminue (contribution de+ 1,1 point aprs + 1,7 point en 2009). Lesindemnits chmage dclrent et les primesexceptionnelles du plan de relance ne sont pasreconduites. De plus, le montant global desprestations familiales et vieillesse peru ralentit,en raison dunemoindrerevalorisationdes bar-mes etdurecul dunombrededparts enretraite(consquence notamment du durcissement desconditions de dpart en retraite anticipe).

    Les dpenses pr-engages sont cellesralises dans le cadre dun contrat difficile-ment rengociable court terme (dpenses delogement ou de tlphonie par exemple).Depuis 50 ans, leur part dans les dpenses deconsommation des mnages a doubl : cesdpenses reprsentent aujourdhui plus duquart du RDB des mnages. En 2010, le pouvoirdachat du revenu arbitrable des mnagesprogresse lgrement moins vite que le pouvoirdachat du revenu disponible (+ 0,6 %).

    Le pouvoir dachat est une grandeurmacroconomique. Pour approcher unemesure plus individuelle, il faut tenir comptedu nombre et de la composition des mnagesen rapportant lvolution du pouvoir dachat celle des units de consommation (UC). Lepouvoir dachat par UC progresse peine(+ 0,1 %) et le pouvoir dachat du revenu arbitrable par UC diminue trs lgrementen 2010 ( 0,1 %). n

    Revenu disponible brut des mnages (RDB) : revenu tir de lactivit conomique (salaires, revenusdindpendants, loyers, etc.) et de la proprit, augment des transferts reus (prestations sociales hors transfertsen nature), diminu des impts et cotisations sociales verses. Lvolution du pouvoir dachat du RDB mesurelvolution du RDB, corrige de lvolution du prix des dpenses de consommation des mnages.

    Loyers imputs : quil soit propritaire, occupant ou locataire, un mnage consomme un service de logement ;de mme que le loyer pay par un locataire vient abonder le revenu de son propritaire, on rehausse encomptabilit nationale le revenu des mnages propritaires occupant leur logement en leur imputant un loyerquils se versent eux-mmes.

    Revenu arbitrable des mnages : diffrence entre leur revenu disponible brut et les dpenses deconsommation pr-engages (voir fiche 4.7).

    Units de consommation (UC) : voir fiche 4.4.

    Dfinitions

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    Revenu disponible brut et pouvoir dachat des mnages

    Fiches - Salaires, niveaux de vie 235

    4.3

    En 2010 volution en valeur

    MontantPart dans le revenu

    disponible brut2009 2010

    (Mds deuros) (%) (%)

    Rmunration des salaris 1 1 039,2 80,4 0,2 2,1dont : salaires et traitements bruts 764,5 59,2 0,0 2,0

    Revenus des entrepreneurs individuels (revenu mixte) 2 119,4 9,2 5,6 1,7Revenus du patrimoine 3 279,8 23,0 3,1 0,1Revenu primaire 4=1+2+3 1 438,3 111,3 1,0 1,6Impts sur le revenu et le patrimoine 5 163,7 12,7 4,6 2,5Cotisations sociales salaris et non-salaris verses 6 132,4 10,2 1,6 1,8Cotisations sociales employeurs verses 7 274,7 21,3 0,7 2,3Prestations sociales reues en espces 8 416,2 32,2 5,5 3,4Solde des autres transferts courants(reus moins verss) 9 8,5 0,7 23,9 6,3Revenu disponiblebrut (RDB) (4567+8+9) 1292,1 100,0 0,6 2,0

    2. Du revenu primaire au revenu disponible des mnages

    Champ : France.Source : Insee, comptes nationaux, base 2005.

    2006 2007 2008 2009 2010

    Revenu disponible brut (milliards deuros) a 1 159,4 1 218,7 1 259,3 1 267,1 1 292,1Dpense de consommation pr-engage b 319,0 336,5 353,6 350,3 358,7

    Revenu arbitrable ab 840,4 882,2 905,6 916,8 933,4volutions (%)Du revenu disponible brut 4,6 5,1 3,3 0,6 2,0Du revenu arbitrable 4,1 5,0 2,7 1,2 1,8De lindice du prix de la dpense de consommation finale

    des mnages 2,0 2,1 2,9 0,6 1,2De lindice du prix de la dpense de consommation finale

    des mnages autre que pr-engage 1,2 1,1 2,8 0,2 1,2Du pouvoir dachat du revenu disponible brut des mnages1 2,5 3,0 0,4 1,3 0,8Du pouvoir dachat arbitrable des mnages2 2,9 3,8 0,2 1,5 0,6Du nombre dunits de consommation 0,6 0,6 0,7 0,7 0,7Du pouvoir dachat du revenu disponible brut par UC1 1,9 2,4 0,3 0,6 0,1Du pouvoir dachat arbitrable par UC2 2,3 3,2 0,8 0,8 0,1

    1.Revenudisponible, revenuarbitrable desmnages etvolution de leur pouvoirdachatparUC

    1. Lvolution calcule au sens de la comptabilit nationale est dflate laide de lindice du prix des dpenses de consommation finale des mnages.

    2. Lvolution calcule est dflate laide de lindice du prix des dpenses de consommation non pr-engages des mnages.Champ : France.Source : Insee, comptes nationaux, base 2005.

    volution en %, contributions en points

    Pouvoir d'achat du revenudisponible brut desmnages

    Revenus du patrimoine Prestations sociales (en espces) Prix

    Revenus nets d'activit Impts sur le revenuet le patrimoine Autres transferts courants

    2001 4

    2

    0

    2

    4

    2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    3. Contributions lvolution du pouvoir dachat des mnages

    Champ : France.Lecture:en2010,lesrevenusnetsdactivitcontribuentpour+1,2pointlacroissancede0,8%dupouvoirdachatdurevenudisponiblebrutdesmnages.Source : Insee, comptes nationaux, base 2005.

  • 8/2/2019 2011 - Portrait de La France Sociale

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    Niveaux de vie

    236 France, portrait social - dition 2011

    4.4

    Les revenus et le patrimoine des mnages, Insee Rfrences, dition 2011. Les niveaux de vie en 2009 , Insee premire n 1365, aot 2011. Voir aussi : Vue densemble (chapitre Salaires et niveaux de vie ), fiches 4.5 et 6.4.

    Pour en savoir plus

    En 2009, la moiti des personnes ont unniveau de vie infrieur 19 080 eurosannuels en France mtropolitaine, soit1 590 euros par mois (niveau de vie mdian,

    D5). Les 10 % de personnes les plus modestesont un niveau de vie infrieur 10 410 eurosannuels (1er dcile, D1). Les 10 % de person-nes les plus aises ont un niveau de vie sup-rieur 35 840 euros (9e dcile, D9), soit3,4 fois plus lev que le 1er dcile. Les 20 %de personnes ayant les niveaux de vie les plusfaibles dtiennent 8,9 % de la masse desniveaux de vie. Les 20 % les plus aiss endtiennent 4,3 fois plus (38,2 %). Le niveaude vie mdianest en hausse de0,4 % en 2009

    en euros constants (corrig de lvolution desprix). Toutefois, la monte du chmagecause par la crise conomique entrane unediminution desquatre dciles infrieurs, alorsquils augmentaient de 2 % par an enmoyenne depuis 2005. La baisse est surtoutmarque pour le 1er dcile ( 1,1 %). Lesdciles suprieurs la mdiane continuentde progresser. Cependant, la crise se rper-cute aussi sur les revenus des plus aiss : lacroissance du 9e dcile (D9) est moins forte

    (+ 0,7 %, contre + 2,2 % en moyenne par an)entre 2005 et 2008.

    Parmi les personnes de 18 ans ou plus, leniveau de vie moyen des chmeurs(15 960 euros) est infrieur de 35 % celui

    des personnes en emploi (actifs occups,24 420 euros). Il est galement infrieur de26 % celui des inactifs. Parmi les inactifs,ce sont les retraits qui ont le niveau de vie

    moyen le plus lev avec 22 560 euros. Lesautres inactifs (femmes au foyer, personnesdans lincapacit de travailler, etc.) ont unniveau de vie moyen 20 % plus faible que lesretraits. La catgorie des inactifs recouvredes situations trs varies qui se traduisent parune forte htrognit des niveaux de vie : lerapport interdcile (D9/D1) atteint 4,0 contre3,4 dans lensemble de la population.

    Le niveau de vie a tendance augmenteravec lge des personnes, dans un premier

    temps sous leffet des revenus dactivit quisaccroissent et malgr la prsence frquentedenfants qui augmentent les units deconsommation, puis dans un second tempsdu fait de laugmentation des revenus dupatrimoine et du dpart des enfants du foyerfamilial. Ainsi, les 50-64 ans ont le niveau devie moyen le plus lev. Cest aussi cetteclasse dge qui, avec un rapport interdcilede 3,7, a les niveaux de vie les plus htrog-nes. Au-del de 65 ans, le niveau de vie

    diminue : de plus en plus de personnes sontseules aux grands ges, notamment desfemmes, et les gnrations les plus anciennesont des droits la retraite plus faibles enraison de carrires incompltes. n

    Niveau de vie : il est gal au revenu disponible du mnage divis par le nombre dunits de consommation, quipermettent de tenir compte de la taille du mnage et des conomies dchelle ralises en son sein. Toutes lespersonnes dun mnage ont par construction le mme niveau de vie.

    Revenu disponible : il comprend les revenus dclars au fisc, les revenus financiers non dclars et qui sont

    donc imputs (produits dassurance-vie, livrets exonrs, PEA, PEP, CEL, PEL), les prestations sociales perues et laprime pour lemploi, nets des impts directs (impt sur le revenu, taxe dhabitation, CSG et CRDS). Il est proche duconcept de revenudisponible au sens de la comptabilit nationale mais sonchampestun peu moins tendu, aussibien au niveau des composantes du revenu (loyers imputs aux propritaires occupants en particulier) que de lapopulation couverte (personnes vivant en collectivits).

    Units de consommation (UC) : elles sont calcules selon lchelle dquivalence dite de l OCDE modifie (1UCaupremier adulte dumnage, 0,5 UCaux autrespersonnes de14ans oupluset0,3 UCaux enfants demoinsde 14 ans).

    Dcile : si lon ordonneune distribution deniveaux devie (de salaires, etc.), les dciles (au nombre de 9 : D1 D9)sont les valeurs qui partagent cette distribution en dix parties deffectifs gaux. Les 10 % de personnes les plusmodestes ont un niveau de vie infrieur ou gal au 1er dcile (D1), le niveau de vie des 10 % les plus aiss estsuprieur au 9e dcile (D9), la mdiane D5 partage la population en deux parts gales.

    Population active, emploi, chmage : ces concepts sont ici mesurs au sens du BIT (voir fiches 3.2,3.3,3.4) au4e trimestre de lanne considre.

    Dfinitions

  • 8/2/2019 2011 - Portrait de La France Sociale

    10/16

    Niveaux de vie

    Fiches - Salaires, niveaux de vie 237

    4.4

    1er dcile(D1)

    Niveau de vie mdian(D5)

    9e dcile(D9)

    Niveau de viemoyen

    Rapport interdcile(D9/D1)

    D9/D5 D5/D1

    Actifs de 18 ans ou plus 11 410 20 590 37 360 23 600 3,3 1,8 1,8Actifs occups 12 430 21 230 38 260 24 420 3,1 1,8 1,7Chmeurs 7 510 13 890 26 100 15 960 3,5 1,9 1,8

    Inactifs de 18 ans ou plus 10 150 17 900 35 160 21 430 3,5 2,0 1,8tudiants 8 880 17 900 35 670 21 150 4,0 2,0 2,0Retraits 11 460 19 030 36 060 22 560 3,1 1,9 1,7Autres inactifs 7 880 14 430 31 430 18 140 4,0 2,2 1,8

    Enfants de moins de 18 ans 9 540 17 540 32 660 20 160 3,4 1,9 1,8

    Ensemble 10 410 19 080 35 840 22 140 3,4 1,9 1,8

    2. Niveaux de vie annuels et indicateurs dingalit selon lactivit en 2009niveaux de vie en euros constants 2009

    Champ:Francemtropolitaine,personnesvivantdansunmnagedontlerevenudclaraufiscestpositifounuletdontlapersonnederfrencenestpastudiante.Source : Insee ; DGFiP ; Cnaf ; Cnav ; CCMSA, enqute Revenus fiscaux et sociaux 2009.

    1996 1999 2002 2005 2006 2007 2008 2009

    Niveau de vie mdian 16 070 16 700 17 880 18 030 18 300 18 690 19 000 19 080

    Niveau de vie moyen 18 260 19 320 20 730 20 820 21 340 21 690 22 130 22 1401er dcile (D1) 8 540 9 180 9 970 9 960 10 100 10 300 10 530 10 4109e dcile (D9) 30 000 31 620 33 830 33 380 34 420 34 880 35 580 35 840Rapport interdcile (D9/D1) 3,5 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4S20 (%) 9,0 9,1 9,3 9,0 9,0 9,0 9,0 8,9S50 (%) 31,0 30,9 31,1 31,0 30,7 30,7 30,9 30,7S80 (%) 63,0 62,3 62,3 62,0 61,6 61,8 61,6 61,8(100-S80)/S20 4,1 4,1 4,1 4,2 4,3 4,3 4,3 4,3Indice de Gini1 0,279 0,284 0,281 0,286 0,291 0,289 0,289 0,290

    1. Quelques indicateurs sur le niveau de vie depuis 1996montants annuels en euros constants 2009

    1.LindicedeGinimesureledegrdingalitdeladistributiondesniveauxdevie.Ilvarieentre0et1,lavaleur0correspondlgalitparfaite(toutlemonde le mme niveau de vie), la valeur 1 a lingalit extrme (une seule personne a tout le revenu).Champ:Francemtropolitaine,personnesvivantdansunmnagedontlerevenudclaraufiscestpositifounuletdontlapersonnederfrencenestpastudiante.Lecture:les20%despersonneslesplusmodestesdisposenten2009de8,9%delasommedesniveauxdevie(S20),les20%lesplusaissperoivent38,2%

    de la somme des niveaux de vie (complment 100 de S80).Sources : Insee ; DGI, enqutes Revenus fiscaux et sociaux rtropoles 2000-2004 - Insee ; DGFiP ; Cnaf ; Cnav ; CCMSA, enqutes Revenus fiscaux et sociaux

    2005-2009.

    1er dcile(D1)

    Niveau de vie mdian(D5)

    9e dcile(D9)

    Niveau de vie moyenRapport interdcile

    (D9/D1)D9/D5 D5/D1

    Moins de 18 ans 9 540 17 540 32 660 20 160 3,4 1,9 1,818 24 ans 8 440 16 820 30 440 18 930 3,6 1,8 2,025 29 ans 10 630 19 430 31 270 20 660 2,9 1,6 1,830 39 ans 11 090 19 850 34 790 22 070 3,1 1,8 1,840 49 ans 10 750 19 670 36 380 22 650 3,4 1,8 1,850 64 ans 11 160 21 560 41 330 25 510 3,7 1,9 1,965 ans ou plus 11 380 18 560 36 340 22 530 3,2 2,0 1,6Ensemble 10 410 19 080 35 840 22 140 3,4 1,9 1,8

    3. Niveaux de vie annuels et indicateurs dingalit selon lge en 2009niveaux de vie en euros constants 2009

    Champ:Francemtropolitaine,personnesvivantdansunmnagedontlerevenudclaraufiscestpositifounuletdontlapersonnederfrencenestpastudiante.Source : Insee ; DGFiP ; Cnaf ; Cnav ; CCMSA, enqute Revenus fiscaux et sociaux 2009.

  • 8/2/2019 2011 - Portrait de La France Sociale

    11/16

    Pauvret montaire

    238 France, portrait social - dition 2011

    4.5

    Les revenus et le patrimoine des mnages, Insee Rfrences, dition 2011. Les niveaux de vie en 2009 , Insee Premire n 1365, aot 2011. Voir aussi : Vue densemble (chapitre Salaires et niveaux de vie ), fiches 4.4 et 6.4.

    Pour en savoir plus

    En 2009, 8,2 millions de personnes sontpauvres au sens montaire, cest--direquelles disposent dun niveau de viesitu sous le seuil de pauvret, fix 60 % de

    la mdiane des niveaux de vie. Ceseuil correspond un revenu disponiblede 954 euros par mois pour une personneseule. titre de comparaison, le socle durevenu de solidarit active (RSA) est de455 euros pour une personne seule. Rapport lensemble de la population, le taux depauvret slve ainsi 13,5 % en 2009.

    Dans un contexte de crise conomique etde monte du chmage, le taux de pauvretaugmente de 0,5 point entre 2008 et 2009,

    revenant un niveau proche de 2007. Deplus, les personnes pauvres ont un niveau devie relativement plus faible : la moiti dentreelles ont un niveau de vie infrieur 773 euros mensuels, et lindicateur dinten-sit de la pauvret passe 19,0 % en 2009,aprs 18,5 % en 2008. Il augmente depuis2006, anne au cours de laquelle il valait18,0 %.

    Les personnes vivant au sein dune famillemonoparentale sont particulirement touches

    par la pauvret. Prs dun tiers de ces person-nes sont pauvres au sens montaire, soit uneproportion 2,3 fois plus leve que danslensemble de la population. Entre 2005 et2009, le taux de pauvret des familles mono-parentales a augment, passant de 29,7 % 30,9 %. Les familles nombreuses sont gale-ment plus exposes : parmi les personnesvivant au sein dun couple avec au moinstrois enfants, 21,2 % sont confrontes la

    pauvret en 2009, contre 19,7 % en 2008.Les couples avec un ou deux enfants sontmoins touchs par la pauvret. Ce sont lespersonnes vivant en couple mais sans enfant

    qui ont le taux de pauvret le plus bas, 7,0 %. En revanche les personnes seulessont plus touches que la moyenne par lapauvret : elles ne bnficient pas des cono-mies dchelle que procure la vie en couple,ni de la possibilit dun revenu supplmen-taire apport par le conjoint.

    Parmi les actifs, 10,1 % sont pauvres ausens montaire. Toutefois, plus dun tiers deschmeurs sont pauvres contre 7,4 % despersonnes en emploi (actifs occups). Parmi

    ces derniers, la pauvret touche davantageles non-salaris (elle concerne 16,9 % dentreeux) que les salaris (6,3 %). La crise cono-mique a conduit une hausse du chmagequi a touch toutes les catgories dactifsoccups. De nombreuses personnes quali-fies et depuis longtemps en emploi se sontnotamment retrouves au chmage : ceschmeurs, mieux indemniss, ne sont pas ensituation de pauvret. Par ailleurs, leschmeurs ayant connu des priodes demploi

    ont pu bnficier pour la premire fois ducomplment de revenu induit par le RSA.Finalement, mme si le nombre de chmeurspauvres augmente en 2009, le taux depauvret global des chmeurs diminue lg-rement. Les chmeurs restent cependant lacatgorie la plus expose. Le taux depauvret des inactifs est de 15,5 %. Au seindes inactifs, les retraits sont moins exposs la pauvret (9,9 %). n

    Pauvret montaire : une personne est considre comme pauvre lorsque son niveau de vie est infrieur auseuil de pauvret. LInsee, comme Eurostat et les autres pays europens, mesure la pauvret montaire de manirerelative : le seuil est dtermin par rapport la distribution des niveaux de vie de lensemble de la population.LInsee, comme Eurostat, retient conventionnellement un seuil 60 % de la mdiane.

    Niveau de vie, revenu disponible, mdiane : voir fiche 4.4.Taux de pauvret : pourcentage de la population dont le niveau de vie est infrieur au seuil de pauvret (on

    privilgie gnralement le seuil 60 % de la mdiane des niveaux de vie).Intensit de la pauvret : cart relatif entre le seuil de pauvret et la mdiane des niveaux de vie des personnes

    pauvres, rapport au seuil de pauvret. Plus cet indicateur estlev et plus les situations de pauvret sont fortes.Population active, emploi, chmage : ces concepts sont ici mesurs au sens du BIT (voir fiches 3.2, 3.3, 3.4) au

    4e trimestre de lanne considre.

    Dfinitions

  • 8/2/2019 2011 - Portrait de La France Sociale

    12/16

    Pauvret montaire

    Fiches - Salaires, niveaux de vie 239

    4.5

    Personnes pauvres(milliers)

    Taux de pauvret(%)

    Intensit de la pauvret(%)

    Actifs de 18 ans ou plus 2 796 10,1 20,2

    Actifs occups 1 866 7,4 18,4Chmeurs 930 34,7 23,2

    Inactifs de 18 ans ou plus 2 990 15,5 17,7

    tudiants 351 20,3 21,9

    Retraits 1 308 9,9 11,9Autres inactifs 1 331 30,3 22,6

    Enfants de moins de 18 ans 2 387 17,7 19,0

    Ensemble de la population 8 173 13,5 19,0

    3. Pauvret des personnes selon lactivit en 2009

    Champ : Francemtropolitaine,personnesvivantdans unmnagedontle revenudclarau fisc estpositifou nulet dontla personne derfrence nestpas tudiante.Source : Insee ; DGFiP ; Cnaf ; Cnav ; CCMSA, enqute Revenus fiscaux et sociaux 2009.

    1996 1999 2002 2005 2006 2007 2008 2009

    Taux de pauvret (en %) 14,5 13,5 12,9 13,1 13,1 13,4 13,0 13,5

    Seuil de pauvret (en euros 2009 par mois) 803 835 894 902 915 935 950 954

    Niveau de vie mdian des personnes pauvres(en euros 2009 par mois) 649 686 745 732 750 765 774 773

    Nombre de personnes pauvres (en milliers) 8 179 7 745 7 495 7 766 7 828 8 035 7 836 8 173

    Intensit de la pauvret (en %) 19,2 17,8 16,6 18,8 18,0 18,2 18,5 19,0

    1. Indicateurs de pauvret

    Champ:Francemtropolitaine,personnesvivantauseindunmnagedontlerevenudclaraufiscestpositifounuletdontlapersonnederfrencenestpastudiante.Sources : Insee; DGI, enqute Revenus fiscaux et sociaux rtropole 2000-2004,Insee ; DGFiP; Cnaf ; Cnav ; CCMSA, enqutes Revenus fiscaux et sociaux

    2005 2009.

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    35

    Personne seule Famillemonoparentale

    Couple sansenfant

    Couple avecun enfant

    Couple avecdeux enfants

    Couple avectrois enfants

    ou plus

    Autre typede mnage

    en %

    20052006200720082009

    2. Taux de pauvret par type de mnage

    Champ:Francemtropolitaine,personnesvivantauseindunmnagedontlerevenudclaraufiscestpositifounuletdontlapersonnederfrencenestpastudiante.Sources : Insee ; DGFiP ; Cnaf ; Cnav ; CCMSA, enqutes Revenus fiscaux et sociaux 2005 2009.

  • 8/2/2019 2011 - Portrait de La France Sociale

    13/16

    Protection sociale

    240 France, portrait social - dition 2011

    4.6

    Les comptes de la protection sociale en 2009 , tudes et rsultats, Drees, 2010, fvrier 2011.

    Pour en savoir plus

    En 2009, les dpenses de lensemble desrgimes de protection sociale slvent 624,5 milliards deuros, dont 597,6 milliardsdeuros consacrs aux prestations de protec-

    tion sociale. Ces dernires reprsentent31,3 % du PIB, et progressent de 4,7 % envaleur par rapport 2008 : elles acclrentun peu par rapport au rythme des quatreannes prcdentes (+ 4,0 % en moyenneannuelle entre 2005 et 2008). Cette acclra-tion est encore plus nette si lon analyse cettedpense au regard de linflation, particulire-ment faible en 2009.

    Dans un contexte de crise conomique,cette acclration sexplique trs largement

    par le retour la hausse des dpenses de pres-tations du risque emploi-chmage (+ 10,8 %) :les montants verss au titre de lAide auretour lemploi (ARE) et de lAllocationspcifique de reclassement (ASR) progressentrespectivement de 21,3 % et de 150,2 %en 2009. Les prestations lies au risquepauvret et exclusion sociale connaissentgalement une croissance particulirementvive cette anne (+ 22,7 %) avec la gnrali-sation du revenu de solidarit active (RSA)

    lensemble du territoire mtropolitain. Envi-ron la moiti de cette hausse peut tre misesur le compte de la dgradation de la situa-tion du march du travail qui tire la haussele nombre dallocataires.

    Les autres risques, et notamment les risquesvieillesse-survie et sant qui reprsentent eux seuls plus des quatre cinquimes desprestations sociales, dpendent moins de laconjoncture conomique. Les prestations durisque maladie connaissent une hausse plusvive (+ 4,3 %) que les trois annes prcden-tes : la mise en place de franchises, forfaits etdremboursements avaient fait peser unelarge partie de la croissance de la consomma-tion de soins de sant sur les mnages, en lieu

    et place de lassurance maladie. linverse,le montant des prestations lies au risquevieillesse-survie ne progresse que de 4,0 %en 2009, soit la plus faible progression depuis

    le dbut de la dcennie. Ce ralentissementrsulte du durcissement, au 1erjanvier 2009,desconditions de dpart la retraite anticipepour carrire longue, qui a fait nettement bais-ser le nombre de dparts en retraite (685 000en2009aprs 767 000 pour le rgimegnral).Il ne remet pas en cause la hausse tendancielledes dpenses de vieillesse-survie, lie au dpart la retraite des gnrations du baby-boom et laccroissement des montants moyens despensions verses.

    Aprs plusieurs annes durant lesquelles lesolde des comptes de la protection socialestait amlior, lanne 2009 connat unebrusque dgradation. En plus de la lgre acc-lration des dpenses, les ressources ralentis-sent fortement (+ 0,7 % contre + 4,5 % enmoyenne annuelle entre 2000 et 2008). Cons-quence de la crise conomique, les cotisationssociales effectives ne progressent que de 0,5 %enraisonde labaissede lamasse salarialeetdelactivit sur lesquelles elles sont assises. Les

    impts et taxes affects ragissent plus brusque-ment encore, avec un recul de 1,2 %. Cettevolution est contraire la tendance de longterme : depuis la mise en place de la CSGen 1991, la part des impts et taxes affectesdans le financement de la protection socialesest accrue (21,9 % en 2009 contre 3,5 %en 1990) au dtriment de la part des cotisationssociales effectives (56,7 % en 2009 contre70,9 % en 1990). Les contributions publiquesrestent sur un rythme de croissance proche de2008 en raison de linertie des dpensesquelles recouvrent. Leur part dans le total desressources est donc exceptionnellement enhausse car elles croissent relativement plus viteque les autres ressources. n

    Protection sociale : ensemble des mcanismes institutionnels de prvoyance collective et/ou mettant en uvreun principe de solidarit sociale, et qui couvrent les charges rsultant pour les individus ou les mnages delapparition ou de lexistence de certains risques : maladie, handicap, vieillesse, perte demploi, charges de

    famille, pauvret, etc. Ces mcanismes peuvent tre publics (Scurit sociale, Ple Emploi, tat, etc.) ou privs(mutuelles et institution de prvoyance notamment).

    Dfinitions

  • 8/2/2019 2011 - Portrait de La France Sociale

    14/16

    Protection sociale

    Fiches - Salaires, niveaux de vie 241

    4.6

    1990 1995 2000 2006 2007 2008 2009 2010

    Retraits de droit direct1 9 544 10 715 11 838 13 460 13 860 14 266 14 580 n.d.Personnes bnficiaires du minimum vieillesse 1 213 989 766 599 586 575 583 576Familles bnficiaires des prestations familiales 6 057 6 154 6 404 6 667 6 659 6 710 6 741 6764Personnes bnficiaires du revenu minimum

    dinsertion (RMI)2 510 946 1 097 1 279 1 172 1 142 139 140Personnes bnficiaires de lallocation aux

    adultes handicaps (AAH) 539 614 713 804 813 849 883 915Personnes bnficiaires de lallocation deparent isol (API)2 156 164 170 217 205 200 30 30

    Revenu de solidarit active (RSA) socle (foyers)2 0 0 0 0 0 0 1 314 1 374

    2. Nombre de bnficiaires des principales prestations sociales @effectifs au 31 dcembre, en milliers

    1.Lasrieprsenteuneruptureen2003,enraisonnotammentdunemeilleurepriseencomptedesretraitsnsltrangerdanslecalculdunombredepensions.2. Le RSA remplace le RMI et lAPI en France mtropolitaine compter du 1er juin 2009, puis le 1er janvier 2011 dans les DOM. Seule une partie du RSA (le RSA socle ) est considre comme un minimum social.Champ : France.Sources : Drees ; Cnaf.

    2000 2005 2007 2008 2009

    Sant 136,0 180,0 194,2 200,5 208,9Maladie 109,8 146,2 156,8 162,3 169,3Invalidit et accidents du travail 26,2 33,7 37,4 38,2 39,6

    Vieillesse - survie 177,0 222,8 248,9 261,7 272,2Maternit - famille 38,6 45,9 49,6 51,5 53,6Emploi - chmage 28,9 37,3 33,8 32,8 36,4Logement 12,6 13,8 14,5 15,6 16,0Pauvret - exclusion sociale 6,0 8,0 8,5 8,6 10,5Total des prestations 399,1 507,8 549,5 570,6 597,6

    Autres dpenses1 20,4 25,7 27,6 28,6 26,9Total des dpenses 419,6 533,5 577,1 599,2 624,5

    1. Dpenses de protection sociale, hors transfertsen milliards deuros courants

    1. Frais de gestion, frais financiers et dpenses diverses.Champ : France.Note : enraisondunerefontedu systmedescomptesdela protection sociale,lesrsultatspour2010nesont pasdisponiblesau moment dela rdaction decetouvrage.Source : Drees, comptes de la protection sociale.

    2000 2005 2007 2008 2009

    Cotisations totales 284,9 349,0 377,8 389,1 392,0Cotisations effectives 246,6 305,0 333,2 342,5 344,2

    Cotisations des employeurs 160,5 193,9 210,8 217,2 216,9Cotisations des salaris 70,1 89,2 98,4 99,8 101,0Cotisations des travailleurs indpendants 14,8 19,3 21,2 23,2 23,7 Autres cotisations effectives 1,2 2,6 2,9 2,3 2,5

    Cotisations imputes1 38,4 44,0 44,5 46,6 47,8Impts et taxes affects 82,8 91,7 124,9 134,4 132,8Contributions publiques2 48,4 70,8 56,9 58,7 60,8Produits financiers 2,2 2,2 3,7 3,6 2,9Autres recettes 9,0 10,8 15,8 16,9 18,2

    Total des ressources 427,3 524,6 579,1 602,8 606,7

    3. Ressources hors transferts du compte de la protection sociale

    en milliards deuros courants

    1.Ellesmesurent la contribution desemployeurspublics ou privsau financement durgimedassurancesociale quilsgrent eux-mmespour leurspropres salarisou ayants droits. Elles sont la contrepartie des prestations sociales verses par lemployeur (comme par exemple les retraites des fonctionnaires de l tat).2. Versements de ltat et des collectivits locales aux rgimes de la protection sociale ; les contributions publiques sont prleves sur lensemble des recettesfiscales et ne constituent donc pas une recette affecte.Champ : France.Note: en raison dunerefonte dusystmedescomptesde laprotection sociale,lesrsultatspour2010nesontpasdisponibles au momentde la rdactiondecetouvrage.Source : Drees, comptes de la protection sociale.

  • 8/2/2019 2011 - Portrait de La France Sociale

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    Consommation et pargne des mnages

    242 France, portrait social - dition 2011

    4.7

    En 2010, la consommation des mnages soutient la reprise , Insee Premire n 1354, juin 2011. Consommation : la France dans le haut du tableau europen , Insee Premire n 1347, mai 2011. Les comptes de la Nation en 2010 , Insee Premire n 1349, mai 2011. Voir aussi : fiche 4.3.

    Pour en savoir plus

    En 2010, la dpense de consomma-tion des mnages en volume progresse nouveau (+ 1,3 %), aprs stre stabiliseen 2009 pendant la crise (+ 0,1 %). Elle

    contribue pour 0,8 point la croissance duPIB (+ 1,5 %). De son ct, le pouvoir dachatdu revenu disponible brut ralentit : + 0,8 %aprs + 1,3 % en 2009 (cf. fiche 4.3). Enconsquence, le taux dpargne des mnagesdiminue de 0,5 point en 2010 pour atteindre16,0 % du revenu disponible brut, aprs uneprogression de 1,0 point en 2009. La baissedu taux dpargne financire est de la mmeampleur (6,9 % aprs 7,3 % en 2009). La partdes dpenses pr-engages dans le revenu

    disponible brut slve 27,8 %. Elles sontconstitues aux trois quarts des dpenses queles mnages consacrent au logement, sonchauffage et son clairage : celles-ciaugmentent de 1,5 % en 2010, aprs + 0,5 %.En particulier, lhiver 2009-2010 puis lau-tomne 2010, tous deux rigoureux, ont stimulles dpenses dnergie.

    Le regain de la consommation concernequasiment tous les postes. Elle augmentenotamment de + 4,2 % en volume pour lesbiens (tlphones mobiles, ordinateurs, tl-

    viseurs) et services (tlcommunications,mdias) de lconomie de linformation,aprs + 2,8 % en 2009. La frquentation descafs et restaurants redmarre (+ 0,6 % aprs 3,0 %). La consommation alimentaire et lesachats de vtements se redressent galement(respectivement + 0,8 % et + 0,4 %). Lesdpenses de sant la charge des mnagescontinuent daugmenter (+ 3,1 %). Il en est demme des soins pris en charge par la collecti-vit (mdicaments, mdecine de ville et hpi-

    taux). A contrario, aprs avoir augmentfortement en 2009 (+ 18 %), les achatsdautomobiles neuves se replient de4,9 % : le dispositif de la prime la casse,durci au 1er janvier 2010, a en effet joumoins favorablement. Les souscriptions enassurance-vie marquent le pas aprs avoirbondi en 2009. n

    Consommation des mnages : dans le systme de comptabilit nationale, deux concepts de consommation

    finale sont distingus :- la dpense de consommation finale (ou dpense de consommation des mnages ) qui recouvre les

    seules dpenses que les mnages supportent directement. Elle exclut ainsi les remboursements de scurit socialeet certaines allocations (logement). Par exemple pour la sant, seule la partie non rembourse des mdicaments etdes consultations est comprise dans cette dpense.

    - la consommation effective qui recouvre lensemble des biens et services quutilisent effectivement (ouconsomment) les mnages, quelle que soit la manire dont ils sont financs.

    Taux dpargne des mnages : le revenu disponible des mnages correspond au revenu, aprs impt etprestations sociales, que les mnages peuvent affecter la consommation ou lpargne (voir fiche 4.3). Le tauxdpargneest le rapport entre lpargnedesmnageset leur revenu disponible. Lesacquisitions de logements et lesdpenses de gros entretien ne sont pas comprises dans la consommation etconstituent une utilisation de lpargnepour accrotre leur patrimoine.

    Taux dpargne financire : lpargne des mnages peut tre utilise soit pour linvestissement, essentiellementsous forme dacquisitions de logements, soit pour des placements financiers ou des remboursements demprunt.On appelle capacit de financement des mnages le solde de lpargne et de linvestissement (ainsi que dequelques autres oprations en capital, paiement de droits de succession par exemple). Le taux dpargnefinancire est le rapport de la capacit de financement au revenu disponible.

    Dpenses pr-engages : elles correspondent celles qui sont supposes ralises dans le cadre dun contratdifficilement rengociable court terme. Suivant les prconisations du rapport de la Commission Mesure dupouvoir dachat des mnages (fvrier 2008), ces dpenses comprennent : les dpenses lies au logement, ycompris les loyers dits imputs (correspondant aux montants que les propritaires occupants de leur logementverseraient silstaient locataires) et les dpenses relatives leau,au gaz, llectricit et aux autres combustiblesutiliss dans les habitations ; les services de tlcommunications ; les frais de cantines ; les services de tlvision(redevance tlvisuelle, abonnements des chanes payantes) ; les assurances (hors assurance-vie) ; les servicesfinanciers (y compris les services dintermdiation financire indirectement mesurs).

    Dfinitions

  • 8/2/2019 2011 - Portrait de La France Sociale

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    Consommation et pargne des mnages

    h l d

    4.7

    1990 1995 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Taux dpargne 12,7 15,8 14,4 14,7 14,9 15,4 15,5 16,5 16,0Taux dpargne financire 2,4 7,2 6,1 4,9 4,9 5,0 5,0 7,3 6,9

    2. Taux dpargne des mnagesen %

    Champ : France.Source : Insee, comptes nationaux, base 2005.

    Variations en volumeaux prix de l anne prcdente

    Coefficientsbudgtaires1

    2007 2008 2009 2010 2010

    Alimentation et boissons non alcoolises 1,6 0,3 0,1 0,8 13,4dontproduits alimentaires 1,4 0,2 0,3 0,6 12,3

    Boissons alcoolises et tabac 0,9 2,5 1,0 0,2 3,2Articles dhabillement et chaussures 2,4 1,7 4,2 0,4 4,4Logement2, chauffage, clairage 0,8 1,4 0,5 1,5 25,6quipement du logement 4,3 0,6 2,9 2,0 5,8Sant (dpenses la charge des mnages) 4,0 5,2 2,4 3,1 3,9Transports 2,5 2,0 1,1 0,1 14,0Communications3 6,3 4,1 0,4 2,2 2,8Loisirs et culture3 6,8 2,3 1,4 3,2 8,6

    dontappareils lectroniques et informatiques 19,6 8,1 12,1 7,1 1,8ducation (dpenses la charge des mnages) 2,9 2,4 3,5 1,9 0,9Htels, cafs et restaurants 2,1 1,8 3,5 1,1 7,0

    Autres biens et services 1,6 0,9 2,6 0,5 11,0Dpenses de consommation des mnages 2,3 0,3 0,1 1,3 100,0

    Dpenses de consommation des ISBLSM4 4,2 0,3 3,4 1,9

    Dpenses de consommation des APU4 1,9 1,5 2,1 1,1dontsant 3,0 2,4 3,4 2,3

    ducation 0,6 0,5 0,2 0,3

    Consommation effective des mnages 2,3 0,5 0,6 1,3

    1. volution de la consommation des mnages par fonction @en %

    1.Le coefficientbudgtairereprsentela partde ladpenseen valeurconsacre un bien ouun service particulier(ou unecatgoriede biensou services)dansladpense de consommation des mnages. Pour que la somme des coefficients budgtaires soit gale 100, il faut y ajouter le poids de la correction territo-riale (diffrence entres les achats l'tranger des rsidents et les achats en France des non-rsidents) : 0,5.2. Y compris les loyers dits imputs .3. Principaux postes concerns par l'conomie de l'information.4.Dpensesdeconsommationdesinstitutionssansbutlucratifauservicedesmnages(ISBLSM :unitsprivesdotesdelapersonnalitjuridiquequiproduisentdesbienset services non marchands au profit des mnages, comme les organisations caritatives, les clubs sportifs, etc.) et desadministrations publiques (APU)en biens et services individualisables.Champ : France.Source : Insee, comptes nationaux, base 2005.

    0

    10

    20

    30en %

    1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008

    Dpenses de consommation pr-engages

    Dpenseslies au logement

    Assurances (hors assurance-vie)

    et services financiersServices de tlvisionet de tlcommunications

    3. Part des dpenses de consommation pr-engages dans le revenu disponible brut

    Champ : France.Source : Insee, comptes nationaux, base 2005.