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Courriel: [email protected] Site Web: www.atlasmedias.com Pour vos annonces dans le journal Atlas.Mtl : (514) 962-8527 nº 176 du 15 au 28 mars 2012 Cahier Spécial Immobilier L ouer, Acheter, Vendre? Pages 12 - 24 Page 10 Les Québécoises et la politique Lutte contre les mariages de complaisance Une «résidence perman- ente conditionnelle» Page 8

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Pour vos annonces

dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

nº 176 du 15 au 28 mars 2012

Cahier Spécial ImmobilierLouer, Acheter, Vendre?

Pages 12 - 24

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Les Québécoises et la politique

Lutte contre les mariages

de complaisanceUne «résidence perman-

ente conditionnelle» Page 8

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Société - 8 mars 2012Les Québécoises et la politique

Cahier Spécial ImmobilierLouer, Acheter, Vendre?

Lutte contre les mar-iages de complai-sanceUne «résidence permanente conditionnelle»

Sommaire

Dans le flot d’une actualité surabondan-te, nous avons du faire des choix, priv-ilégier des nouvelles intéressantes aux détriments d’autres informations tout aussi intéressante. Et dans cette hiérar-chisation difficile, notre cahier «Spécial Immobilier» s’est forgé une place de choix. Pour une raison objective : le souci grandissant chez les membres de la communauté des canado-maghrébins de se donner un toit, de pleine propriété et de plein droit obéit, à notre sens, à un autre souci, fondamental, celui de s’enraciner de la société de vie, de grav-er l’identité canado-maghrébine dans le foncier, la pierre et le durable. Une telle tendance en effet, apparait très vite pour ce qu’elle est : un outil d’intégration, de nature à rassurer nos concitoyens de toutes autres origines et appartenances, sur notre intention de devenir des citoy-ens et non pas des gens de passage.

La tendance est récente certes, mais elle vient en son temps. Car le flux migra-toire originaire du Maghreb est lui aussi récent. Il est apparu et s’est développé depuis un cinquantenaire seulement.

Aujourd’hui, l’effectif des membres de la communauté - toutes identités con-fondues - frise les 300 000 personnes. Par ailleurs, le nombre de nouveaux arrivants provenant annuellement du Maghreb s’établit autour de 7000 et le taux de natalité dans ce segment de la population est suffisamment élevé pour améliorer encore ces chiffres. Nous sommes en outre aujourd’hui, dans de nombreux cas en deuxième et troisième générations.

La communauté maghrébo-canadienne a ainsi on seulement atteint un poids démographique conséquent dans la population du pays; mais ses membres commencent à penser que le «mythe du retour n’a plus de raison de nous enchanter encore et que notre avenir - et celui de nos descendants - est ici.

Cette masse démographique critique et ces approches cependant profitent-t-elles réellement à la société de vie? Sont-elles perceptibles dans la vie pub-lique? Produit-elle des restitutions utiles à la société d’origine?

Autant que les interpellations identi-taires, ces questionnements se posent désormais à la communauté. Ils ne rencontrent que des réponses partielles. Outre d’exacerber les interpellations identitaires les plus diverses, ces répons-es partielles produisent des effets délé-tères à l’intérieur même de la commu-nauté.

Deux tendances se dessinent ainsi : soit la rupture avec le souvenir de la culture d’origine ou alors un repli crispé, sou-vent biaisé, sur les valeurs du pays-mère. En résulte une sorte d’«assignation à résidence culturelle», de ghettoïsation de la pensée qui, parce que l’on ne sait pas y répondre autre-ment que par le bricolage identitaire, pervertissent les comportements collec-tifs et handicapent structurellement autant la relation au pays d’origine que la relation – et l’intégration – au pays de vie.

Bien sur, les apports - certes difficile-ment quantifiables - de la communauté à son pays d’adoption sont là et bien là; en terme d’enrichissement démographique, de production de val-eur, d’animation économique, culturelle, académique etc. ; Mais en termes de participation, notamment à la vie pub-lique, nous restons grandement défici-taires. À tout le moins, la situation ne traduit pas vraiment les velléités (ou les envies) citoyennes qui sont désormais les nôtres. Pourquoi? Il y a là matière à réflexion et à débat.

Un débat d’autant plus utile qu’avec des débuts de réponses aux questions posées, il amènera ceux que l’immigration effraye encore à se rendre compte qu’ils vivent vraiment dans une société multiculturelle ouverte et à la reconstruction de laquelle tout le monde peut et doit participer de la même manière.

On pourra alors faire l’économie de ces combats d’arrière garde - largement ali-mentés par les «querelles» importées de France et de Navarre - et dont le seul effet est de faire ici le lit d’une xéno-phobie dont nous avons nul besoin ni usage.

Editeur : Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi

Publicité : Mohamed EzzemouriAhmed MendiliWahid Megherbi

Conception et Réalisation Graphique :

Rachid Najahi.Younes Q

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal

et du site web: www.atlasmedias.com

Tél. : (514) 962-8527(514) 994-9582Courriel: [email protected]

Envie de citoyenneté

Éditorial

EmploiLe taux de chô-mage fait du sur place

L’événement Soccer du moisLe premier match de l’Impact en MLS

Abdelghani Dades

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Votre argent La saison des impôts arrive

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Finances

Budget du QuébecLa quête des équilibres se poursuit Croissance et qualité de services aux citoyens sans hausse d’impôts et taxesLe ministre québécois des Finances, Raymond Bachand, vient d’annoncer mardi que le budget pro-vincial sera déposé le 20 mars à 16 h.

Cette annonce survient sur fond de rumeurs d'élections générales qui pourraient survenir dès ce printemps.

Raymond Bachand a parlé d'un exercice budgétaire qui s'inscrit dans la continuité. Il visera l'atteinte d'un budget équilibré en 2013-2014, tout en continuant à fournir aux contribuables et aux familles des services de qualité, entre autres en santé et en éducation. Le budget devrait également contenir des mesures de pro-tection de l'environnement, ainsi que des mesures pour augmenter la croissance.

« Vous savez, pour soutenir l'économie, il faut soute-nir la main-d’œuvre, il faut soutenir nos entrepreneurs et il faut qu'ils aient des capitaux », a mentionné M. Bachand.

Questionné sur la difficulté qu'éprouve le gouverne-ment à contenir ses dépenses, soulignée dans le rap-port du vérificateur général par intérim du Québec, Michel Samson, Raymond Bachand a répondu : « Nous avons commencé il y a trois ans à viser l'équilibre budgétaire, et nous le faisons très graduel-lement, pour ne brusquer personne. »

Le ministre est resté vague sur une possible hausse des taxes et des impôts. Il a toutefois été clair au sujet des redevances minières et des droits de scolarité demandés aux étudiants.

Pour ce qui est des redevances, qui ont déjà été augmentées, elles ne subiront pas une hausse, comme le réclame l'opposition, et ce, afin de garder la province compétitive. Raymond Bachand s'est d'ailleurs félicité de constater que les intentions d'investissements des minières augmentent de 62 % cette année.

Concernant les droits de scolarité, Québec n'a toujours pas l'intention de revenir sur sa déci-sion de les augmenter. Selon le ministre, c'est une question d'équité pour les contribuables, les universitaires se préparant à gagner un bien meilleur salaire que les gens moins scolarisés.

Essayant de dédramatiser la hausse qui attend les étudiants, Raymond Bachand a tenu à pré-ciser qu'en 2015-2016, les frais de scolarité seront plus bas au Québec que ce qu'ils étaient dans le reste du Canada en 2010.

Rappelons que le budget fédéral sera déposé le 29 mars prochain par le ministre des Finances, Jim Flaherty.

Source : Radio-Canada

M Raymond Bachand, Ministre québécois des Finances

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Politique

Alors que les appuis de la Coalition avenir Québec continuent de s'effriter, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, conforte son statut de favorite en vue de la prochaine campagne élec-torale. La «dame de béton» dirigerait un gouvernement majoritaire si les Québécois étaient allés aux urnes au cours de la dernière semaine, révèle un sondage Léger Marketing-Le Devoir.

Contemplant d'un œil terrifié les sièges de la deuxième opposition à l'Assemblée nationale il y a à peine deux mois, le Parti québécois se hisse désormais à 33 % des intentions de vote, contre 28 % pour le Parti libéral du Québec et 24 % pour la Coalition avenir Québec après répartition des intentions de vote des indécis.

«Avec une avance de 14 points chez les francophones, c'est clair que le PQ rem-porterait la majorité des sièges [à l'Assemblée nationale]», souligne d'emblée le président de la firme de sondage Léger Marketing, Jean-Marc Léger. Les dés ne sont toutefois pas jetés, avertit-il. «Ça demeure une lutte à trois. Le PLQ et le PQ sont dans ce qu'on appelle la "zone payante": tu perds 1 %, tu perds énormément de députés; tu gagnes 1 %, tu gagnes des dizaines de députés.»

«Retour du balancier»Québec solidaire et le Parti vert du Québec tirent de l'arrière avec respec-tivement 6 % et 4 % des intentions de vote. Option nationale, dont le congrès de fondation s'est tenu il y a deux semaines dans la circonscription de son chef Jean-Martin Aussant, Nicolet-Yamaska, ferme la marche avec 2 % des intentions de vote.

La formation politique d'Amir Khadir et de Françoise David, qui était créditée

de deux fois plus d'intentions de vote en août dernier, encaisse ce mois-ci son pire score en deux ans.

Le PQ reprend du poil de la bête, opérant notamment une percée majeure dans la région de Québec où, bénéfici-ant de 33 % des intentions de vote, il coiffe à la fois le PLQ (27 %) et la CAQ (25 %). «Pour la première fois depuis très longtemps, le PQ est en avance dans la région de Québec. La Coalition est [maintenant] troisième à Québec alors que l'ADQ a trôné pre-mière pendant longtemps», rappelle M. Léger. Selon lui, la CAQ souffre d'être privée d'«enracinement régional», citant en exemple l'absence de porte-parole caquistes régionaux.

Le PQ affiche son meilleur score depuis l'élection fédérale du 2 mai 2011. Pour sa part, la CAQ a subi une dégrin-golade de 13 points en trois mois, de décembre 2011 (37 %) à mars 2012 (24 %), tandis que le PQ a vu ses appuis augmenter de neuf points, et le PLQ de six points. Depuis la dernière livraison du sondage Léger Marketing, il y a près d'un mois, les intentions de vote de la CAQ se sont contractées à raison de quatre points.

Pauline Marois «meilleur premier ministre» du momentUn Québécois sur quatre estime que Pauline Marois ferait aujourd'hui le meilleur premier ministre du Québec. Ils sont ainsi deux fois plus à partager cette opinion comparativement à décembre. La chef péquiste, en tête pour la première fois depuis janvier 2011 dans ce classement, est suivie de François Legault (21 %, -5 points depuis décembre), de Jean Charest (21 %, +6 points), ex aequo, puis d'Amir Khadir (6 %, -1 point).

Si les répondants étaient 27 % à refuser de prendre position ou à se contenter de répondre «je ne sais pas» cette semaine à cette question, ils étaient 41 % à l'esquiver il y a trois mois.

Perspectives électoralesLe gouvernement de Jean Charest pâtit d'un taux d'insatisfaction de 70 % (41 % des répondants se disant «pas du tout satisfaits» et 29 % «peu satisfaits»). En revanche, le taux de satisfaction à l'égard des libéraux a crû de trois points depuis la fin de janvier pour s'établir à 24 % (2 % «très satisfaits» et 22 % «assez satisfaits»). Malgré des données statistiques à pre-mière vue décevantes, le chef du gou-vernement a tout intérêt à réclamer plus tôt que tard la dissolution du Parlement au lieutenant-gouverneur. L'automne sera une période «plus dangereuse pour lui», en raison entre autres de la com-mission Charbonneau qui poursuivra ses travaux devant des dizaines de mil-liers de téléspectateurs, selon M. Léger.

Dès que Jean Charest mettra la main sur «quelques points de plus chez les francophones [...], il devrait déclencher des élections», croit-il. Le PLQ bénéfi-cie en ce moment de «trois conditions gagnantes»: la «dynamique» particu-lière créée par la présence de trois joueurs importants sur l'échiquier poli-tique, une CAQ affaiblie par le troisième rang qu'elle occupe, ainsi que le Plan Nord «très apprécié des Québécois» qu'il pourra mettre de l'avant durant la prochaine campagne électorale. «C'est le PQ qui est l'adversaire. Et Jean Charest est habitué de se battre contre le Parti québécois», conclut-il.

Le sondage a été effectué du 5 au 7 mars auprès de 1003 personnes. Un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d'erreur de plus ou moins 3,1 % dans 19 cas sur 20.

Source : Presse canadienne

En attendant les législativesPauline Marois et le PQ reprennent du poil de la bêteSelon un Sondage Léger Marketing

Les travaux de la Commission nationale des États généraux sur la souveraineté du Québec ont débuté au début du mois de mars à Montréal. Des représentants de Québec solidaire, du Parti québé-cois, d'Option nationale, du Bloc québécois, du Nouveau Mouvement pour le Québec et des Intellectuels pour la souveraineté étaient présents à ce lancement. Le président du Conseil de la sou-veraineté du Québec, Gérald Larose, a dévoilé les noms des sept membres de la Commission : Michelle Bussières, Amélie Dionne, Yasmina Drissi, Tania Kontoyanni (porte-parole de la Commission), Renaud Lapierre, Danic Parenteau

et Sébastien Ricard. Un document de discussion sera publié dans quelques semaines pour amorcer la discussion. Les commis-saires entameront ensuite une tournée des régions du Québec pour inviter les citoyens à participer au débat. « Cette tournée culminera en juin en une grande assemblée des forces vives du Québec qui partagera les conclusions des débats régionaux et définira la deuxième étape », a pré-cisé Tania Kontoyanni. Les États généraux sur la souver-aineté ont le mandat d'établir un consensus sur le développement de la nation québécoise. Les citoyens de toutes les régions du Québec

sont invités à participer aux travaux. En entrevue à RDI en août dernier, Gérald Larose avait déclaré que la tenue d'États généraux était un bon moyen de réunifier la famille sou-verainiste et de calmer la crise qui secoue le PQ depuis juin dernier. Il avait ajouté qu'un mouvement social est nécessaire pour réaliser la souveraineté et qu'un parti politique ne pourrait y parvenir seul. La chef du Parti québécois, Pauline Marois, s'était alors déclarée favor-able à l'idée.

Source : Radio-Canada

DébatsLancement des États généraux sur la souveraineté du Québec

Organisatrice communautaire d'origine marocaine, con-nue notamment pour son engagement dans les rangs du Carrefour Populaire Saint Michel où elle est en charge de la mobilisation des bénévoles, Yasmina Drissi expli-que son ralliement et sa présence dans les rangs de la Commission nationale des États généraux sur la souver-aineté du Québec en affirmant :

« Le Québec vit encore plus difficilement cette tutelle alors que le gouvernement fédéral prend des positions et vote des lois à l'encontre de ses valeurs, comme de renier le protocole de Kyoto, de développer ses forces mili-taires, de renforcer les peines de prison et tout le système carcéral, d'abolir le registre des armes à feu, de promou-voir la monarchie britannique, de développer des éner-gies préjudiciables à l'environnement à partir des sables bitumineux, de nommer des unilingues anglophones à des postes clés, etc. »

Yasmina Drissi : Les raisons d’un engagement

Mme Pauline Marois, chef du Parti québécois.

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Immigration

Le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, a annoncé le 9 mars 2012 des mesures visant à renforcer davantage la capacité du gouvernement du Canada de sévir contre la fraude en matière de mariage.

Aux termes de cette nouvelle proposition, un Canadien ou un résident permanent qui parraine son époux, son conjoint de fait ou son partenaire conjugal vivant à l’étranger serait tenu de vivre avec la per-sonne parrainée dans une relation légi-time pendant les deux ans qui suivent l’octroi à cette personne du statut de rési-dent permanent au Canada. Si la personne parrainée ne se soumet pas à cette exi-gence, son statut pourrait être révoqué, ce qui pourrait entraîner son renvoi du pays. Dans certains cas, des accusations au criminel pourraient également être por-tées. Quant à toutes les relations légi-times, la condition cesserait de s’appliquer une fois que la période de résidence permanente conditionnelle se serait écoulée.

La mesure de résidence permanente con-ditionnelle proposée contribuerait à dis-suader les personnes de s’engager dans une relation – comme le mariage ou une union de fait – dans le but d’obtenir un statut ou des privilèges prévus par la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Cette mesure s’appliquerait à tous les époux qui sont dans des relations depuis deux ans ou moins et qui n’ont pas d’enfant avec leur répondant au moment de la demande de parrainage.

« Nous visons à repérer les personnes qui essaient de se servir d’un faux mariage

pour entrer rapidement et facilement au Canada », a déclaré le ministre Kenney. « Au cours des assemblées publiques que j’ai tenues en 2010 avec des victimes de fraude en matière de mariage, j’ai moi-même entendu le témoignage de victimes qui souffraient encore des con-séquences de ces mariages, plusieurs années après.

Elles m’ont imploré d’intervenir afin d’empêcher que d’autres personnes soient victimes de ces fraudes. »Cette mesure s’inscrit dans la foulée d’une mesure distincte entrée en vigueur la semaine dernière. En effet, depuis le 2 mars, les époux, les conjoints de fait ou les partenaires conjugaux parrainés n’ont plus le droit de parrainer un nouvel époux, conjoint de fait ou partenaire con-jugal pendant cinq ans, à partir du jour où ils ont obtenu le statut de résident perma-nent au Canada.

D’autres pays, comme l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni ont recours à une forme de statut conditionnel comme élément dissuasif contre la fraude en matière de mariage, et l’absence d’une mesure similaire augmente la vulnérabili-té du Canada à ce type d’activité illégale.

Le public dispose de trente jours, soit jusqu’au 9 avril 2012, pour commenter ces dispositions.Une déclaration d’intention proposant l’élaboration de cette mesure condition-nelle a été publiée dans la Gazette du Canada, le 26 mars 2011. Un certain nombre de répondants ont dit être préoc-cupés par le fait qu’une mesure condition-nelle augmenterait la vulnérabilité des époux, des conjoints de fait ou des parte-

naires conjugaux parrainés qui sont dans des relations violentes.

Compte tenu de ces préoccupations, la condition proposée cesserait de s’appliquer quand il y a des preuves de violence ou de négligence, ou d’omission de protéger contre la violence ou la négli-gence de la part d’un membre de la famille du répondant, que cette personne réside avec le ménage ou non, durant la période de résidence permanente condi-tionnelle. En collaboration avec des inter-venants et d’autres parties intéressées, Citoyenneté et Immigration Canada s’affaire également à élaborer des direc-tives pour aider les époux, les conjoints de fait ou les partenaires conjugaux qui pourraient être victimes de violence ou de négligence dans ces situations.

Pour plus de détails concernant la mesure de résidence permanente conditionnelle proposée ou pour fournir des commen-taires, veuillez consulter la Gazette du Canada.

Source: Citoyenneté et Immigration Canada

Le Canada a accueilli 248.660 résidents permanents en 2011, ce qui se situe large-ment dans la fourchette planifiée par le gouvernement, qui est de 240.000 à 265.000 nouveaux résidents permanents pour l’année, selon les données prélimi-naires du ministère fédéral de l’immigration.

“L’immigration a toujours fait partie de l’histoire du Canada et continue de jouer un rôle important dans l’édification de notre pays”, a déclaré le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

“Le Canada affiche un taux d’immigration par habitant parmi les plus élevés au monde”, a-t-il estimé dans un communiqué rendu public par son département.

En 2011, le Canada a accueilli 156.077 immigrants dans la catégorie économique et 56.419 immigrants dans la catégorie du regroupement familial, selon le document.

Alors que le problème de l’emploi est man-ifeste de manière globale, et dans la région de Québec en particulier avec un “taux élevé” du chômage parmi les cadres immi-grants, en particulier maghrébins, la ques-tion de l’équivalence des diplômes, de l’intégration et du regroupement familial se posent de plus en plus malgré l’appel à “une immigration plus francophone” au Québec.

En 2010, le Canada a accueilli un nombre record d’immigrants (280.636 résidents permanents), un nombre inégalé en plus de 50 ans. En plus des résidents permanents, le pays a accueilli 182.322 travailleurs étrangers temporaires, 12.098 réfugiés et 96.147 étudiants étrangers, soit 28.292 étu-diants étrangers de plus qu’en 2005.

Source : Maghreb Arabe Presse

248.660 nouveaux arrivants en 2011

Lutte contre les mariages de complaisanceUne «résidence permanente conditionnelle» proposée par le gouvernement

Shelly Glover, officier de police de car-rière, depuis deux mandats députée de Saint Boniface et Secrétaire parlemen-taire aux finances depuis 2011, explique ci-après, en réponse aux questions de notre collaborateur Wahid Megherbi, la mesure annoncée ci-dessus par M. Jason Kenney, ministre fédéral de l’Immigration et de la Citoyenneté. Wahid Megherbi : Que vise, essentiel-lement, la dernière annonce de M Jason Kenney?

Shelly Glover : C’est une annonce qui concerne une certaine restriction sur le parrainage des conjoints à l’étranger. Plus précisément, elle vise à contrer la fraude relative aux mariages de conve-nance et de protéger les personnes vic-times de mariages trompeurs. C’est un phénomène que nous rencontrons de plus en plus et qui est à risque d’affecter notre système d’immigration dans le futur.

Quelle est la principale décision prise dans cette nouvelle loi ?

Les personnes ayant été parrainées par leur conjoint ou partenaire doivent, dorénavant, attendre cinq ans à partir de la date à laquelle elles ont obtenu la résidence permanente au Canada, pour parrainer à leur tour un nouveau con-joint ou partenaire. Nous étions préoccu-pés par la recrudescence de la fraude concernant le parrainage dans le cadre du mariage avec un conjoint à l’étranger. Par cette règlementation restrictive, nous allons permettre aux potentielles vic-times d’éviter ce type de fraude que nous considérons comme étant un acte criminel.

Le responsable de la fraude sera-t-il sanctionné ?

Actuellement au Canada, le répondant est responsable financièrement du con-joint ou du partenaire qu’il parraine

durant une période de trois ans. Si ce répondant tombe victime de ce type de fraude, il est important d’aviser les ser-vices compétents pour que les mesures appropriées soient prises.

Disposez- vous des statistiques sur le nombre de victimes de ce type de fraude ?

Il n’y a pas de chiffres précis mais nous constatons que ce phénomène se dével-oppe; nous avons ainsi agi avec cette mesure de restriction visant le parrain-age de conjoint pour éviter, dans la mesure du possible ce type de fraude et, évidemment ses fâcheuses conséquenc-es.

L’immigration est brandie par une partie du personnel politique de France comme étant l’une des causes majeures des déboires dans lesquels se débat leur pays. Est ce que le Canada considère l’Immigration comme un

facteur de développement ou va-t-il emboiter le pays à la France ?

Le Canada favorise la croissance économique et est pleinement conscient que l’un des facteurs les plus importants pour atteindre cet objectif est l’immigration. Nous avons au Manitoba, comme dans la plupart des provinces, un système d’immigration qui fonctionne très bien et un succès d’intégration élevé et ce, nous nous en félicitons. Les Immigrants nous enrichissent de mille façons, de plus, ils nous amènent des talents qui nous manquent. On ne peut pas trouver assez de Canadiennes et Canadiens qui ont les aptitudes néces-saires pour desservir certains industries et pôles économiques. L’Immigration est essentielle à la croissance économique prospère du pays et notre gouvernement prend toutes les mesures nécessaires pour en assurer son succès, tant pour le Canada que pour ceux l’ayant choisi comme pays d’adoption.

Shelly Glover: «Nous étions préoccupés par la recrudescence de la fraude»Propos recueillis par Wahid Megherbi

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Immigration

Super visa pour parents et grands-parents 77 % de taux d’approbation Plus d’un millier de demandes de super visa pour parents et grands-parents ont été approuvées en moins de trois mois depuis le lancement du programme des super visas, pour un taux d’approbation total de 77 %, a annoncé le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme Jason Kenney.« Je suis heureux que le programme de super visas pour parents et grands-parents fonctionne comme prévu et offre à un grand nombre de parents et grands par-ents admissibles la possibilité de passer des périodes de temps prolongées avec leur famille au Canada », a déclaré le ministre Kenney.

Le processus à suivre pour obtenir un super visa pour parents et grands-parents

est simple. Les demandeurs du super visa doivent fournir une preuve attestant que le revenu des enfants ou des petits-enfants qui les accueille atteint le seuil minimum établi, démontrer qu’ils se sont procuré une assurance-maladie canadienne com-plète et passer un examen médical aux fins d’immigration. Près de 99 % des demandeurs de super visa qui répondaient à ces exigences remplissaient également tous les autres critères d’admissibilité req-uis pour tous les demandeurs de visa.

Dans les jours qui ont suivi l’annonce, Manpreet Grewal, écrivaine établie à Abbotsford, a déclaré que peu de per-sonnes remettraient en cause le bien-fon-dé du nouveau supervisa des parents et des grands-parents. Elle a ajouté que le

super visa permettra aux parents et aux grands-parents de circuler naturellement entre le Canada et d’autres pays sans imposer un fardeau non nécessaire sur les contribuables canadiens ou un stress non nécessaire aux familles.

En date du 26 février, 80 % des deman-deurs de super visa avaient obtenu une décision finale dans les 41 jours civils, ce qui est bien inférieur aux huit semaines visées. À mesure que le vol-ume de demandes de super visa aug-mentera, CIC s’efforcera de maintenir un délai de traitement de huit semaines ou moins.

Source: Citoyenneté et Immigration Canada

Le commissariat de la protection de la vie privée du Canada se dit préoccupé par de nouvelles mesures de sécurité visant à surveiller le comportement des passagers aériens et qui pourrait aller jusqu'au profilage racial.

Dans une lettre adressée à l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, le bureau de la com-missaire Jennifer Stoddart s'inquiète également d'un usage abusif qui pourrait être fait des détails recueillis dans le cadre de ce programme.

La Presse Canadienne a obtenu copie d'une lettre transmise en mars 2011 et dans laquelle il est fait mention des préoccupations en ce qui a trait à la vie privée des citoyennes en regard de ce programme d'observation du comporte-ment des voyageurs.

«Nous croyons que les renseignements obtenus permettent d'identifier un indivi-du et peuvent être facilement reliés à d'autres sources d'identification», a écrit le directeur général de la Direction de la vérification et de la revue du commissar-iat, Steve Morgan.

L'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, responsable du tri des passagers a élaboré ce programme en vue d'éviter les complots terroristes. Le projet expérimental mis en place de juil-let à mars à l'aéroport de Vancouver ciblait les passagers ayant un comporte-ment suspect comme de transpirer abondamment ou porter un épais man-teau par une journée chaude.

Dans la lettre, le commissariat demande des «preuves empiriques» démontrant l'efficacité de ces techniques pour identi-fier des terroristes. Dans la lettre, le commissariat soulève des inquiétudes sur la possibilité que cette méthode entraîne du profilage racial.

Dans sa réponse au commissaire à la vie privée, en mai 2011, l'Administration canadienne de la sûreté du transport aéri-en (ACSTA) a fait savoir que la question de la vie privée avait été «au centre» du projet pilote. Les menaces à la vie privée des voyageurs avaient été «atténuées de façon appropriée».

Elle s'est défendue sur la question du profilage racial en affirmant qu'elle avait tenus compte des observations de la Commission canadienne des droits de la personne et de la Table ronde transcul-turelle sur la sécurité dans l'élaboration de la politique.

L'ACSTA a aussi indiqué qu'elle avait créé une banque de données indépendan-te pour ce programme et refusé de dévoiler ou de partager les renseigne-ments personnels qu'elle contient. Le projet expérimental aurait atteint les objectifs de l'ACSTA.

Le ministère des Transports a indiqué qu'il était «encore trop tôt pour dire si la mise en place d'un programme d'observation du comportement d'un pas-sager en vaudrait la peine».

Source : Presse Canadienne

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Société

8 mars 2012 Les Québécoises et la politique

Fatima Houda-Pepin*Un monument en hommage aux femmes en politique à Québec sur la Colline Parlementaire

“Regards croisés – Paroles de femmes” est l’intitulé de l’ouvrage présenté, mer-credi 7 mars 2012 à Montréal, par l’écrivaine marocaine Rachida M’Faddel devant un parterre d’intellectuels, d’universitaires et de représentants d’Associations culturelles et de médias.

Dans cet ouvrage écrit par Rachida M’Faddel, Alexandra Imperiale et Françoise Tremblay, et avec une grande sincérité, ces femmes croisent leurs expériences, leurs découvertes, leurs révoltes et leurs interrogations, et s’insurgent contre l’intolérance et les idées préconçues.

Ces femmes ont toutes les trois suivi avec intérêt le débat sur les accommode-ments raisonnables au Québec, et toutes les trois se sont senties interpellées, d’où l’idée d’écrire ensemble cet essai pour aller au-delà des stéréotypes et des cli-

chés, a confié à la MAP Mme M’Faddel, qui vit au Québec depuis presque 12 ans.

Pour ce faire, a-t-elle dit, elles sont allées l’une vers l’autre afin de se découvrir dans leur pluralité. Chacune retrace son cheminement, son vécu, ses expériences. Elles vont ainsi au-delà des différences rechercher leurs ressemblances.

Avec lucidité, elles évoquent leur par-cours identitaire, culturel et religieux. Elles abordent divers sujets sans tabou : le port du voile, le communautarisme, l’homophobie, le racisme, l’islamophobie, etc.Dans cet ouvrage, ces trois femmes racontent leur parcours depuis leur tendre enfance. Rachida M’Faddel, née au Maroc et a vécu en France et au Québec, Alexandra Imperiale à Montréal, avec ses origines hongroise et italienne est de con-fession juive, Françoise Tremblay,

Québécoise, vit dans un milieu attaché à des val-eurs chrétiennes.

Le travail commun des écrivaines a le mérite d’éclaircir beaucoup de points dans la mesure où elles échangent sur les traditions ancestrales, les coutumes et se question-nent sur les religions et la place des femmes dans la famille et dans la société. Elles s’insurgent, par ailleurs, contre les préjugés et les non-dits, contre la diaboli-sation de la différence et de l’inconnu, contre la subordination de la femme et l’injustice.

Trois femmes, trois générations, trois religions et trois trajectoires différentes, mais une seule passion : l’écriture. Ces femmes qui n’ont à priori rien de com-

mun, sinon leur engagement pour leurs convictions personnelles et une ouverture sur l’Autre.

“Il faut que chacun fasse un pas vers l’autre, son semblable malgré ses dif-férences, afin d’abolir les barrières de la méconnaissance”, écrit Mme M’Faddel, auteur de plusieurs ouvrages dont Le Destin d’Assia, étrange étrangère et Le mirage canadien.

Source : Maghreb Arabe Presse

“Regards croisés - Paroles de femmes”Un livre contre l’intolérance et les idées préconçues

La place des femmes en politique est l'un des sujets qui revient dans l'actualité au gré des élections. Combien sont-elles? Que font-elles? Font-elles la politique dif-féremment des hommes? Représentent-elles vraiment les intérêts des femmes? Autant de questions pertinentes qui nous font souvent oublier que le combat des femmes pour les droits politiques est une lutte inachevée et qu'il y a encore beau-coup de place pour elles dans ce monde, trop longtemps réservé aux hommes. Au plan international, au 31 octobre 2011, les femmes élues aux parlements représen-taient à peine 19,5 %.

Au Québec, elles sont autour de 30 % depuis la dernière élection du 8 décembre 2008. Elles ont surtout tardé à faire leur entrée à l'Assemblée nationale. La pion-nière, Marie-Claire Kirkland, a été élue le 14 décembre 1961 et a siégé, seule, parmi une centaine d'élus masculins, dans ce temple de la démocratie, pendant 12 ans, avant que Lise Bacon ne lui succède en 1973. En 1976, le parlement s'enrichit de quatre nouvelles députées du Parti Québécois, Lise Payette, Louise Sauvé Cuerrier, Jocelyne Ouellet et Denise Leblanc-Bantey, en plus de Lise Bacon qui est réélue.

La mobilisation pour le droit de vote et d'éligibilité des femmes au Québec est une véritable épopée qui mérite d'être racontée particulièrement aux jeunes qui pourraient y trouver une inspiration. Pendant près d'un quart de siècle, les mili-tantes pour le droit de vote des femmes avec, à leur tête, trois suffragettes, Thérèse Forget-Casgrain, Marie Lacoste Gérin-Lajoie et Idola Saint-Jean, ont tenté d'ébranler les colonnes du temple récla-mant des députés l'adoption d'un projet de loi à cet effet. À 13 reprises, de 1922 à

1939, des projets de loi ont été déposés en Chambre et rejetés par les députés, argu-ments mysogines à l’appui.

Le discours misogyne va prendre fin avec le retour d'Adélard Godbout au pouvoir à titre de premier ministre libéral de 1939 à 1944. Le 9 avril 1940, il déposa lui-même le projet de loi no 18, Loi accordant aux femmes le droit de vote et d'éligibilité. Maurice Duplessis, qui s'y est toujours opposé, a été égal à lui-même affirmant du haut de son autorité: « Dans la prov-ince de Québec, l'on a rien à gagner en accordant le droit de suffrage aux femmes [...] On ne devrait pas enlever les femmes de leur foyer ».

Adélard Godbout se tint debout face aux sarcasmes de Duplessis, face à la farouche opposition de l'Église catholique, face aux pétitions intermina-bles des anti-suffragettes, allant même jusqu'à menacer de démissionner.

Sa réplique ne s'est pas fait attendre. Dans un ultime plaidoyer, prononcé le 25 avril 1940, le jour même de la prise de vote sur ce projet de loi historique, il déclara: « Les conditions dans lesquelles nous vivons font de la femme l'égale de l'homme. Elle a souvent les mêmes devoirs et les mêmes obligations [...]. Pourquoi lui refuser les mêmes droits, surtout quand bien des questions dont nous avons à décider relèvent plus de sa compétence que de la nôtre? [...] Notre société a besoin des femmes [...]. Je réclame donc le droit de vote pour la femme afin d'élever le niveau de nos dis-cussions politiques ».

Malgré cet acquis significatif, le Québec mettra plus de 20 ans avant que la pre-mière femme élue fasse son entrée au

Parlement et lorsque Marie-Claire Kirkland, fraîchement élue, arriva à la Québec pour louer un appartement, elle ne pouvait signer son bail. Ça prenait la signature de son mari. Les femmes étaient alors des « incapables » au plan juridique. Nommée ministre dans le gouvernement de Jean Lesage, Marie-Claire Kirkland va user de son pouvoir législatif pour en finir avec la mise en tutelle des femmes. Elle fait adopter, en 1964, la Loi sur la capaci-té juridique de la femme mariée. Depuis, les Québécoises peuvent signer les docu-ments à caractère juridique et faire les transactions commerciales et bancaires en leurs propres noms.

C'est cette histoire que raconte le monu-ment en hommage aux femmes en poli-tique, une initiative de l'Assemblée natio-

nale, dont je préside le comité de projet, en collaboration avec la Ville de Québec, la Commission de la Capitale-Nationale et le Conseil du Statut de la femme et qui sera érigé, à l'automne 2012, sur la colline parlementaire, juste à côté de l'imposante statue de Maurice Duplessis, celui-là même qui s'est opposé, avec l'énergie du désespoir, au droit de vote et d'éligibilité des femmes.

La maquette de ce monument, en cours de réalisation par le sculpteur Jules Lasalle, à la suite d'un appel d'offres, est exposée à l'Hôtel du Parlement, à Québec, à partir du 8 mars 2012.

*Députée de La PinièrePremière vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec

Mme Fatima Houda-Pepin avec M. Jules Lasalle, artiste retenu par le jury de sélection pour réaliser l'oeuvre.

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Votre argent

La saison des impôts arrive Une bonne façon d'économiser est d'aller chercher le remboursement maximal lors de la préparation de votre déclaration de revenus! Toutes sortes de crédits d'impôts existent et il y a des nouveautés chaque année. Soyez à l'affût! Voici une liste des déductions et/ou crédits d'impôts auxquels vous pourriez avoir droit.

Au fédéralNouveau crédit d'impôt pour les pomp-iers volontaires Les pompiers volontaires peuvent demander un crédit d'impôt de 3000$ et réduire leur revenu jusqu'à 450$ s'ils ont effectué au moins 200 heures de service durant l'année. Si c'est votre cas, n'oubliez pas de l'inclure dans votre déclaration.

Nouveau crédit d'impôt pour les par-ents Votre enfant pratique un sport ou une autre activité? Les frais d'inscriptions sont admissibles à ce nouveau crédit d'impôt et vous pourriez recevoir jusqu'à 150$ par enfant.Activités artistiques des enfants : Les familles peuvent demander un crédit d'impôt non-remboursable pouvant attein-dre 75$ par enfant pour les frais d'inscriptions payés (maximum de 500$) à un programme d'activités artistiques, récréatives ou d'épanouissements.Condition physique des enfants : Les familles peuvent demander un crédit d'impôt non-remboursable pouvant attein-dre 75$ par enfant pour les frais d'inscriptions payés (maximum de 500$) à un programme d'activités physiques.

Crédit d'impôt pour le transport en commun Un crédit d'impôt non-remboursable est disponible pour aider les particuliers à payer le coût du transport en commun. Conservez les reçus d'achats ou les lais-sez-passer mensuels.

Déduction des frais liés aux outils des gens de métier Si vous êtes une personne de métier, vous pouvez déduire les coûts de matériel qui sont admissibles à votre déclaration de revenus.

Crédit d'impôt pour l'achat d'une pre-mière habitation Si vous achetez une première maison, vous pourriez demander un montant de 5000$ et obtenir un crédit d'impôt pou-vant aller jusqu'à 750$ selon votre situa-tion. Un petit coup de pouce qui pourrait vous aider à accéder à la propriété!

Allègements fiscaux pour les Canadiens touchés par des catastrophes naturelles Si vous avez été victimes d'une catastro-phe naturelle telle que les inondations printanières, un ouragan ou autre, vous pourriez avoir droit à un allègement fis-cal. Informez-vous!

Au Québec Crédit d'impôt pour frais de garde d'enfants Vous pouvez déduire vos frais de garde à chaque année, sauf si les frais payés sont pour une place à contribution réduite ou une garderie à 7$. De plus, si votre enfant fréquente une garderie privée, vous pour-riez avoir droit aux remboursements d'impôt anticipés chaque mois. Cette option permet aux familles d'alléger leur budget et de bénéficier d'un service de garde.

Crédit d'impôt pour solidarité Vous pourriez être concerné par ce rem-boursement, car il remplace depuis le 1er juillet 2011, le crédit pour TVQ, le rem-boursement d'impôts fonciers et le crédit pour particulier habitant un village nor-dique.

Achat d'une voiture hybride

Vous hésitez entre une voiture à faible consommation et une voiture hybride ? La différence du coût d'achat est impor-tante, mais le gouvernement du Québec offre des remboursements d'impôts à ceux qui font le choix écologique d'acheter un véhicule hybride. Le montant diffère selon la marque, le prix d'achat et la con-sommation.

Autres crédits d'impôts Il y a de multiples autres crédits d'impôt dont vous pouvez profiter tels que : adop-tion, traitement en fertilité, aidant naturel, personne âgée ou handicapée à domicile, etc.

Crédits d'impôts non-remboursables Il existe aussi de multiples crédits d'impôts non-remboursables dont vous pourriez bénéficier et de différents avan-tages fiscaux tels que : pompiers volon-taires, dons, frais de scolarité, intérêts payés sur un prêt étudiant etc.

Votre déclarationIl existe plusieurs façons de procéder pour préparer vos déclarations de revenus : les faire vous-même à la main, à l'aide un logiciel ou par l'entremise d'un compt-able. Peu importe votre façon de faire, l'important est d'aller chercher le maxi-mum. Si vous ne vous y connaissez pas assez pour être en mesure de bénéficier de toutes les déductions auxquelles vous avez droit ou que votre situation est plus complexe, il peut valoir la peine de faire appel aux services d'un expert. N'oubliez pas de conserver tous les documents et pièces justificatives. Si on le demandait, mieux vaut tout avoir en main, afin de maximiser votre remboursement d'impôt! Faites travailler les impôts pour vous et non l'inverse!

Informations complémentaireswww.cra-arc.gc.ca

www.revenuquebec.ca

Le 11 mars 2009, l’Assemblée nationale reconnaissait « l'apport du microcrédit québécois original, comme une solu-tion à la crise, comme outil de développement des per-sonnes et des communau-tés, comme moyen d'investissement social, responsable et de place-ment éthique, et comme outil de développement économique » et faisait du 11 mars la journée natio-nale du crédit communau-taire.

Des chiffres qui parlentRéseau québécois du crédit communautaire (RQCC). Celui-ci regroupe 24 organismes qui opèrent dans 12 régions adminis-tratives de la province. Les

membres ont su amasser 4,5 millions de dollars qui, jumelés avec le profession-nalisme de leurs services, leur ont permis au cours des 11 dernières années de faire 1 524 prêts totalisant 9 millions de dollars, de créer et de maintenir près de 4 000 emplois et d’offrir plus de 384 000 heures de formation et d’accompagnement. Le taux de survie des entre-prises est de 79 % après 5 ans, pour les entreprises aidées par le RQCC, com-parativement à 34 % pour les entreprises au Québec et le taux de rembourse-ment des prêts est de 90 %.

[email protected] / www.rqcc.qc.ca

Journée nationale du crédit

communautaire le 11 marsLes performances québécoises du microcrédit

Au pays, les prix de l'essence sont plus élevés au Québec et en Atlantique. Mais pourquoi? Au-delà des taxes plus élevées, un autre facteur explique la dif-férence du coût du litre d'essence : la provenance du pétrole.

Au pays, les prix de l'essence sont plus élevés au Québec et en Atlantique. Mais pourquoi? Au-delà des taxes plus élevées, un autre facteur explique la dif-férence du coût du litre d'essence : la provenance du pétrole.

L'essence consommée dans l'est du pays est produite à partir de brut qui provient d'Europe et d'Afrique du Nord, négocié à la Bourse de Londres, alors que l'Ontario et l'Ouest canadien carburent au pétrole alber-tain et américain, transigé à New York.

Mercredi, le baril de pétrole s'échangeait à 106 $ à New York, alors qu'il se négociait à 124 $ à Londres.

Source : Radio Canada

L’essence plus chère au Québec qu’à l’ouestVoici pourquoi…

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Spécial Immobilier

La SCHL (Société Canadienne d'hypothèque et de logement) estime que 40% des locataires ont la capac-ité financière d'acheter une maison. De fait, y compris parmi les nouveaux arrivants, bon nombre envisage cette hypothèse.

Mais l’achat d’une habitation, une expérience stimu-lante et, à la fois, enrichissante et une affaire exi-geante et qui peut se révéler encore plus compliquée pour une personne nouvellement arrivée au Canada. Si vous venez d'arriver au Canada et songez à acquérir une habitation, vous serez heureux d’apprendre que la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) offre des conseils pour vous aider à trouver un logement qui vous convient.Étant donné que la majorité des nouveaux arrivants se servent d'Internet pour trouver de l'information sur le logement, la SCHL a créé le microsite « Des loge-ments pour les nouveaux arrivants », dont l’adresse est : www.schl.ca/nouveauxarrivants. Ce site présente des renseignements et des conseils dans huit langues (français, anglais, mandarin/chinois simplifié, panjabi, ourdou, tagalog, arabe et espagnol) sur l’achat et l'entretien d’une habitation ainsi que sur la location d’un appartement.

Il offre des conseils pratiques pour vous aider, en tant que nouvel arrivant, tout au long du processus d'acquisition d’une habitation, depuis l'instant où vous prenez la décision d'achat jusqu'au déménagement ainsi que pour la suite des choses. Vous y trouverez une mine d’information, notamment sur la façon de déterminer le type d’habitation que vous souhaitez acquérir, l'endroit où vous aimeriez vivre et les façons de trouver une habitation et d’en financer l'achat.

Cette information, abondante et pratique, ne vous met-tra cependant pas à l’abri de toutes surprises.

Pour vous aider à réaliser votre rêve, Atlas.Mtl vous offre ce Spécial Immobilier qui devrait vous permettre d’en savoir encore plus et d’être en mesure de réaliser

votre rêve.

Mais cela ne veut nullement dire que vous serez deve-nu un spécialiste de la question et que votre course à la propriété sera gagnée d’avance.

Nous ne saurons en effet trop vous recommander de faire appel à de vrais spécialistes, à des profession-nels.

À la lecture des différents articles proposés dans les pages qui suivent, vous aurez appris à leur parler, à leur communiquer vos attentes, à les orienter dans les choix qu’ils vous aideront à faire afin que votre achat, qui est souvent l’investissement d’une vie, sera une bonne opération et non pas une source d’ennuis.

Locataire ou propriétaire; comment choisir ?

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Spécial Immobilier

Les conseils d’un spécialiste«Les petits détails qui font les bonnes acquisitions»Mohamed El Fantoury, agent immobilier bien en place, a quelques peu hésité lorsque nous avons sollicité ses conseils, non pour une acquisition, mais pour les livrer au grand public. Mais sa crainte de «dévoiler les ficelles du métier» s’est vite dissipée. «Pourquoi pas après tout, dit-il; un professionnel honnête n’a pas quoi que ce soit à cacher!».De fait, ses réponses à nos questions seront sans détour et ses conseils, vous en jugerez, judicieux et sensés.D’entrée cependant, il précisera que ses propos s’adressent d’abord aux nouveaux arrivants. «Ce sont eux qui ont le plus besoin d’être accompagnés s’ils veulent accéder à la propriété».«Mais pour faire œuvre utile, avant vos questions, laissez-moi dresser les profils auxquels s’adresseront mes propos».

Profils d’acquéreursJe m’adresserais particulièrement à quatre groupes d’acquéreurs potentiels.

1- Un couple de nouveaux arrivants sal-ariés , sans enfants ou avec un ou deux enfantsDans ce cas de figure, on pourra acheter dés le douzième mois suivant l’installation. Pour cela il faudra produire une preuve de résidence (quittances de loyer ou factures de téléphone par exem-ple). Il faudra aussi s’être construit un historique de crédit; c’est très important. Il faudra également disposer d’un mon-tant de 5% de la maison à acheter et bénéficier de revenus familiaux de 30 à 40 000$.À ces conditions on pourra se rendre acquéreur d’une maison de 3 chambres, salon, cuisine, salle de bain et sous sol fini pouvant servir de salle familiale. Le tout d’une valeur de 200 à 250 000 $.2- Un couple de nouveaux arrivants sal-ariés, avec trois enfantsDans ce cas de figure, on pourra égale-ment acheter dés le douzième mois suiv-ant l’installation. Aux mêmes conditions de produire une preuve de résidence (quittances de loyer ou factures de télé-phone par exemple) et de s’être construit un historique de crédit. Il faudra égale-ment disposer d’un montant de 5% de la maison à acheter et bénéficier de revenus familiaux de 45 000$.À ces conditions on pourra se rendre acquéreur d’une maison de 4 chambres, salon, cuisine, salle de bain et sous sol fini pouvant servir de salle familiale. Le tout d’une valeur de 250 à 300 000 $.3- Un couple de travailleurs autonomes, sans enfants ou avec un ou deux enfantsDans ce cas de figure, il faudra prouver ses revenus sur les deux ou trois dernières années en produisant la déclaration d’impôts brute, justifiant de revenus familiaux de 50 à 60 000$. On devra aussi s’être construit un historique de crédit. Il faudra également disposer d’un montant de 5% de la maison à acheter.À ces conditions on pourra se rendre acquéreur d’une maison de 3 chambres, salon, cuisine, salle de bain et sous sol

fini pouvant servir de salle familiale. Le tout d’une valeur de 250 à 300 000 $.4- Un couple de travailleurs autonomes, avec trois enfantsDans ce cas de figure, il faudra prouver ses revenus sur les deux ou trois dernières années en produisant la déclaration d’impôts brute, justifiant de revenus familiaux de 60 000$ ou plus. On devra aussi s’être construit un historique de crédit. Il faudra également disposer d’un montant de 5% de la maison à acheter.À ces conditions on pourra se rendre acquéreur d’une maison de 4 chambres, salon, cuisine, salle de bain et sous sol fini pouvant servir de salle familiale. Le tout d’une valeur supérieure à 300 000 $.

Si votre choix se porte, dans n’importe lequel de ces cas de figure, se porte sur un duplex ou un triplex, vous devrez dis-poser de 10 % de la valeur de la maison que vous aurez choisi d’acheter.Si vous disposer d’un montant de 35 % de la valeur de la maison dont vous désirez vous porter acquéreur, vous n’avez pas besoin d’attendre; vous pou-vez acheter dès le lendemain de votre installation.

Le prix de la maison et autres frais«On parle de 5%, 10% et 35%; mais il ne faut pas oublier que ce montant n’est pas le seul débours au moment de l’achat. Il faut certes disposer de ce «premier argent » mais aussi d’un pécule permettant de faire face -aux frais d’assurance-aux frais de notaire-à la taxe de bienvenus-la taxe municipale entre le moment de l’emménagement et la fin de l’année- le mazout (si chauffage à l’huile) encore dans les cuves au moment de l’aménagement-les frais de déménagement…

Alors, acheter ou rester locataire?Cela fait beaucoup d’argent. Assez en tout cas pour dissuader les meilleures volon-tés. Ne vaut-il pas mieux dès lors rester locataire?«Ce que j’explique à mes clients, c’est que un locataire verse de l’argent dans le sable alors qu’un propriétaire verse de l’eau dans un seau. Autrement dit, lorsqu’un nouveau propriétaire paye son terme, 33% de l’échéance va à son actif et consolide son épargne. Lorsqu’un loca-taire paye son loyer, il consolide l’épargne de son propriétaire et ne gagne rien.La différence commence à être mesurable deux ou trois ans après l’achat. À ce moment, un nouveau propriétaire a déjà constitué une épargne de 25 à 30 000$ et en plus, s’il a fait un vrai bon achat, son acquisition à pris de la valeur et il se retrouve à la tête d’une épargne de 40 ou 50 000$».

Où acheter? Quelles sont les lieux où l’achat immo-bilier devient un véritable et bon inves-

tissement ?Pour Mohamed El Fantoury, la réponse ne fait aucun doute : «En terme de rap-port qualité-Prix, dans la grande région montréalaise, je recommande prioritaire-ment la Rive Nord ou la Rive Sud.Les équipements collectifs (école etc.) sont bons et proches; le coût de la vie est plus bas que sur l’’île; les taxes scolaires et municipales sont moins lourdes; les parkings sont gratuits…De plus, ce sont des espaces multieth-niques où il est sans doute plus facile de s’intégrer.

Premières démarches«Je conseillerais trois premières démarch-es1- «Magasiner un courtier immobil-ier»; ce dernier produit un service qui doit être de qualité;2- Réserver le taux hypothécaire; cela vous protégera contre les aléas finan-ciers pour trois mois et vous donnera le temps de chercher, à votre aise, chaussure à votre pied;3- Visiter le maximum de maisons avant de faire votre choix définitif et évit-er ainsi les «achats coup de cœur» qui ne sont pas forcément les meilleurs.

Une fois le choix faitVeillez à ce que votre promesse d’achat soit conditionnée par une inspection. Plusieurs tests doivent être menés pour s’assurer que la maison est saine. «Une fois fait votre choix et la promesse d’achat signée, vous disposez de 10 jours pour mobiliser le financement avec l’aide de votre courtier immobilier et de votre courtier hypothécaire. Une maison, comme un être humain, peut avoir une maladie; celle-ci peut être curable ou incurable. Une maladie incurable (terrain contaminé, vice de construction etc.) décelée à temps vous libère de votre promesse d’achat et vous protège du dés-astre d’un mauvais achat.N’oubliez pas que, si vous avez fait appel

à des professionnels du secteur pour vous assister, ceux-ci, comme le notaire auquel vous vous adresserez pour formaliser l’acquisition, ont le devoir de vous proté-ger.

DéménagementArrangez-vous aussi de ne pas être obli-gés de déménager le 1er juillet. Les cami-ons sont alors rares er donc chers. Une semaine avant cette date, ce sera parfait.

Derniers conseilsVos derniers conseils à un acquéreur potentiel ?«J’aurais deux derniers conseils à donner1- Ne jamais reculer devant une assur-ance, ce n’est pas un coût mais un com-plément nécessaire et bien plus utile qu’on peut le penser. Surtout pour l’acquéreur qui verse seulement 5% du coût de son achat et qui doit faire recours à l’assurance SCHL. Cette dernière représente bien sûr grosso modo 5% de la valeur de la maison, mais elle est incluse dans l’hypothèque et vous ne la sentirez pas vraiment.2- Établir un testament dès votre achat. Comme on ne sait jamais de quoi est faite la vie, il vaut mieux prévenir que s’exposer aux troubles que le décès subit d’un conjoint lègue au conjoint survivant et aux enfants.»

Mohamed El Fantoury

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Mohamed El Fantoury

Spécial Immobilier

Premières démarchesI-Déterminez ses besoins spécifiquesLes motifs et les caractéristiques relatifs à l'achat d'une propriété varient d'une per-sonne à l'autre. Il est donc très important de discuter avec votre agent immobilier de vos besoins spécifiques avant de visit-er une propriété.Avant de rencontrer votre agent immobili-er, faites une liste des caractéristiques importantes et identifiez vos besoins spécifiques tels que la localité, le prix, le genre de propriété recherchée, le nombre de pièces, l'environnement, les services publics importants, etc.

Vérifiez avec votre institution financière le montant d'hypothèque que vous pouvez vous permettre afin d'obtenir un prêt pré-autorisé. Dépenses à prévoir à la signature de l'acte de venteHonoraires de notaire La répartition (remboursements) des taxes : Le calcul du remboursement au vendeur (s'il y a lieu) sera effectué à compter de la date d'occupation et vous devrez rem-bourser le vendeur pour le nombre de jours déjà payé par lui, pour les taxes fon-cières suivantes: Taxes municipales Taxes scolaires Réservoir d'huile à chauffage : Si la propriété est munie d'un chauffage à l'huile, le vendeur doit faire remplir le réservoir le jour même de l'acte de vente et apporter chez le notaire la facture que l'acheteur devra lui rembourser en entier.Compteurs d'électricité (Hydro-Québec) et de gaz (Gaz Métropolitain) L'acheteur et le vendeur doivent aviser Hydro-Québec et Gaz Métropolitain (s'il y a lieu) de la date du changement de pro-priétaire afin qu'une lecture des compt-eurs soit faite à cette date, et pour que les montants soient imputés respectivement à l'acheteur et au vendeur à la date d'occupation de la propriété.Assurance-habitation : Il ne faut pas oublier qu'à la signature de l'acte de vente, vous devrez fournir la preuve qu'une assurance-habitation est en

vigueur, pour un montant équivalent ou supérieur à l'hypothèque en place.

II-Bien choisir son agent immobilierVoici quelques éléments à considérer lorsque vous êtes à la recherche d'un agent immobilier professionnel et fiable:1- Obtenir des recommandations d'amis(es) et collègues de travail.2. Vérifier la réputation du courtier immobilier.3. Chercher un agent qui est familie(è)r avec le secteur dans lequel vous voulez déménager.4. Consulter le site Internet du courtier et de l'agent.5. Notez bien les pancartes " à vendre " dans les secteurs où vous désirez habiter et prenez note des coordonnées de l'agent.6. Assurez-vous de vous sentir confort-able avec l'agent immobilier que vous avez choisi - il devrait être quelqu'un qui comprend vos besoins et qui veut vrai-ment vous aider à trouver la maison idé-ale pour vous!7. Vérifiez les connaissances de l'agent immobilier du marché immobilier et des options de financement qui s'offrent à vous.8. Demandez à votre agent immobilier ce qu'il (elle) peut vous offrir.

IV-Bien choisir un inspecteur du bâtimentL'inspection du bâtiment est une démarche importante lors de l'achat de votre maison. Vous ne voulez pas vous retrouvez avec des vices cachés. Le choix de votre inspecteur peut parfois être diffi-cile - il est important de consulter famille et amis pour trouver un inspecteur en qui vous aurez confiance et qui a de bonnes références. Vous devriez également con-tacter plusieurs inspecteurs dans votre secteur et les rencontrer à l'avance pour vérifier leurs qualifications. Assurez-vous de faire votre propre recherche quant à ses qualifications.Voici quelques questions à poser à votre inspecteur potentiel:

1. Depuis combien de temps travaille-t-il dans le domaine de L'INSPECTION DE BÂTIMENT RÉSIDENTIEL?2. L'inspecteur est-il spécifiquement expérimenté dans la CONSTRUCTION RÉSIDENTIELLE?3. Qu'est-ce qui est inclut dans l'inspection? Elle devrait inclure des inspections visuelles couvrant l'extérieur, la structure, le garage, la tuyauterie, le chauffage, le refroidissement, les élé-ments électriques, l'isolation intérieure et la ventilation. Les frais supplémentaires peuvent inclurent les tests au "radon", un contrôle d'infestation de parasites ou inspection des systèmes de fosses sep-tiques ou puits. L'inspecteur devrait vous fournir un rapport écrit.4. Combien cela coûtera-t-il? Déterminez les frais à l'avance. Les inspections peu-vent coûter aussi peu que $200 et aller jusqu'à plus de $1,000 selon les dimen-sions de la maison et les services d'inspection demandés.5. Combien de temps l'inspection prendra-t-elle? Le temps dépend de la dimension et l'âge de la maison. La moyenne est de 2 à 3 heures. Moins que cela n'est pas suf-fisant pour faire une inspection complète, mais plusieurs inspecteurs prennent un

journée complète pour faire une inspec-tion approfondie et adéquate de la pro-priété que vous voulez acheter.6. L'inspecteur encourage-t-il le client à assister à l'inspection? C'est une opportu-nité importante d'apprendre, et le refus d'un inspecteur quant à votre présence à l'inspection, devrait vous inciter à cherch-er un inspecteur plus qualifié.7. Renseignez-vous sur les cours ou le programme de formation suivis par l'inspecteur. L'inspecteur participe-t-il aux programmes de formation continue? Demandez à voir ses certificats d'inspecteur. Si vous engagez une com-pagnie, assurez-vous que votre maison sera inspectée par un professionnel enreg-istré.8. La compagnie offre-t-elle de faire des réparations ou améliorations basées sur son inspection? Ceci pourrait causer un conflit d'intérêt. Nous recommandons de ne pas travailler avec ces compagnies9. Est-ce que l'inspecteur fait partie d'une association qui étudiera une plainte du consommateur?10. L'inspecteur possède-t-il une assur-ance pour risques d'erreurs et d'omissions

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Spécial Immobilier

AssurancesDétenez-vous la meilleure option pour protéger votre maison ?Est-il préférable de souscrire votre assurance pour couvrir votre solde hypothécaire avec votre institution prêteuse ou de souscrire une assurance vie individuelle avec une compagnie d'assurance?

L’achat de votre maison est l’un des plus gros investissements que vous ferez au cours de votre vie. Quand vous négociez un prêt hypothécaire avec une institution financière, celle-ci vous offre une assurance pour cou-vrir votre solde hypothécaire.

L’assurance pour couvrir votre solde hypothécaire doit être en mesure de répondre à toutes les éventualités. Plusieurs questions doivent se poser au sujet de l’assurance pour couvrir votre solde hypothécaire. Parmi toutes les questions possibles, trois principales pourraient avoir des conséquences très importantes sur votre situation financière future.

Qui est le bénéficiaire de l’assurance, vous ou votre institution ban-caire?

Est-ce que l'assurance pour couvrir votre solde hypothécaire est trans-férable d’une institution bancaire à l’autre?

Les primes sont-elles garanties ?

L'assurance vie souscrite avec une compagnie d'assurance peut vous offrir plus de possibilités, une meilleure protection et un meilleur contrôle sur votre contrat d’assurance que l’assurance pour couvrir votre solde hypothé-caire avec votre institution financière prêteuse. Comparez ces avantages et évaluez son impact financier.Pour en savoir davantage sur l’assurance vie individuelle et pouvoir proté-

ger au mieux votre patrimoine tout en économisant sur vos coûts d’assurances, n’hésitez pas à me contacter, je me ferais le plaisir d’en dis-cuter avec vous.

Houda BenmoussaConseillère autonomeConseillère en sécurité financièreReprésentante en épargne collectiveTél : (514) 333-9093 poste 249Courriel : [email protected]

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nº 176 du 15 au 28 mars 201223 Atlas.Mtl

Spécial Immobilier

Aide mémoireEfficacité énergétique : mieux consommer, une priorité …La production et la consommation d’énergie sont responsables de problèmes sérieux, à savoir :- Augmentation de la pollution atmo-sphérique,- Réchauffement global de la planète.Participer à l’effort collectif d’économie d’énergie, c’est bénéfique pour nous tous, et c’est bon pour l’environnement.

Le diagnostic résidentiel est un outil qui permet d’obtenir une évaluation énergé-tique personnalisée de votre résidence et de vos appareils. Cette évaluation gratuite est réalisée par Hydro Québec à partir de

vos réponses à un questionnaire.Il vous permettra de :- Mieux comprendre votre consomma-tion d’électricité,- Connaitre la répartition de vos coûts d’énergie par usage (chauffage, cuisson, lessive)

Nouvelles normes de constructionLes constructeurs de bâtiments résidenti-els de trois étages ou moins devront, dès le mois de juillet, se conformer à de nou-velles exigences d’efficacité énergétique qui rejoignent, grosso modo, les normes NOVOCLIMAT.

Ces nouvelles pratiques permettront une nouvelle économie d’énergie de 25% comparativement à une construction tradi-tionnelle.

Mais attention, soulignent les spécialistes : les nouvelles normes ne sont pas assor-ties d’inspections. La vigilance est donc plus que jamais de mise.Si on veut que le parc immobilier possède cette norme de qualité, un test d’infiltrométrie est nécessaire, qui permet d’évaluer la qualité d’étanchéité d’une maison : le nombre de changements d’air

à l’heure qui s’effectue, mais aussi le degré de la gravité des fuites d’air .

Sachez ce que vous achetez! L’idéal est encore d’acheter une maison dûment cer-tifiée. Si la maison n’est pas certifiée, on peut demander au vendeur s’il a fait un test d’infiltrométrie, ou la cote énergé-tique.

Ce sont quelques conseils sur l’efficacité énergétique, car au- delà de la beauté, des réflexions sur la qualité s’imposent.

Ahmed Mendili

Si vous ne vous décidez pas à acheter… Le contrat de location; Ce qu'il faut savoir avant de signer un bailLorsque vous louez une maison ou un appartement au Canada, le propriétaire vous demande habituellement de signer un contrat de location légal souvent appelé "bail".

En vertu des lois de chaque province et territoire, les locataires et les proprié-taires ont certains droits et responsabili-tés, qu'une entente écrite ait été conclue ou non. Toutefois, un bail permet de coucher sur le papier toutes les clauses que vous et votre propriétaire voulez mentionner et sur lesquelles vous vous êtes entendus. Vous pouvez aussi con-sulter un conseiller juridique avant d'en accepter les modalités.

Pour que vous sachiez à quoi vous atten-dre, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) propose ci-des-sous une liste de ce que contiennent la plupart des contrats de location :- Les noms du propriétaire et du (des) locataire(s).- L'adresse de la maison ou de l'appartement que vous louez.- Le loyer mensuel que vous avez accep-té de payer, qui comprend, ou non, les services publics, le stationnement, la câblodistribution ou d'autres services.- La date à laquelle vous devez payer le loyer (par exemple, le premier jour de chaque mois).- Le montant du loyer, du dépôt de garantie ou du dépôt pour dommages que vous consentez à payer, ainsi que les modalités.- Une liste des réparations ou travaux d'entretien qui vous incombent.

- La durée de la période de location (la plupart des contrats de location ont une durée d'un an, mais certaines ententes sont renouvelables chaque mois, voire chaque semaine).- Le délai prévu pour résilier le bail, notamment les conséquences financières ainsi que le nombre de jours de préavis que vous devez donner au propriétaire lorsque vous décidez de déménager (un préavis de 60 jours par exemple).- Les règlements ou restrictions s'appliquant à la sous-location.- Le montant que le propriétaire est en droit d'exiger lors de futures augmenta-tions de loyer.- Toute autre restriction particulière (comme le droit de fumer ou non dans le logement en question, l'hébergement de pensionnaires, la présence d'animaux de compagnie, l'utilisation d'un lit d'eau, etc.).- Les détails touchant le moment où le propriétaire peut entrer sur les lieux et la façon de procéder.- La procédure pour apporter des modifi-cations au contrat.- Une méthode de résolution de conflit (tels que les différends entourant les retards de paiement du loyer, les dom-mages à la propriété ou l'expulsion).- Les coordonnées (habituellement un numéro de téléphone ou de télécopieur ou une adresse électronique) d'une per-sonne avec qui communiquer en cas d'urgence (vaut pour le propriétaire et le locataire).

Quelques adresses pour apprendre tout ce qu’il faut savoir sur l’immobilier au Canada

Fonds d’indemnisation du courtage [email protected] Option consommateurswww.option-consommateurs.orginfo@option-consommateurs.org Proté[email protected] Service d’aide au consommateur (SAC)[email protected] Organismes gouvernementaux

Office de la protection du consommateurwww.opc.gouv.qc.ca Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)www.cmhc-schl.gc.ca Société d’habitation du Québecwww.shq.gouv.qc.ca Organismes professionnels

Association des inspecteurs en bâtiments du Québec (AIBQ)www.aibq.qc.ca Chambre des notaires du Qué[email protected] Ordre des arpenteurs-géomètres du Qué[email protected] Sites de rechercheMultiple Listing Service (MLS) Canadawww.sia.ca

Où trouver des informations complémentaires

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nº 176 du 15 au 28 mars 201224 Atlas.Mtl

Spécial Immobilier

RécapitulatifUn guide pour l’acheteur et le vendeurI-Acheter une propriété1. Quelles sont les étapes de la mise en vente de ma propriété?Si vous achetez avant de vendre, assurez vous d'avoir les moyens financiers pour supporter le coût des deux propriétés. Vous pouvez avoir recours à une hypothèque « bridge » si la vente de votre propriété n'est pas notariée avant l'acquisition de votre nouvelle demeure.

2. Quels sont les frais reliés à l'achat?Il n'y a pas de taxe de vente applica-ble sur les prix de vente des proprié-tés en revente. Les taxes sont seule-ment applicables sur les propriétés vendues par les promoteurs, maisons ou condo neufs.•  Inspection en bâtiment 500$ + txs (approx)•  Frais de l'acte notarié 1200$ + txs(approx)•  Déménagement (à être évalué par votre déménageur en fonction de la quantité de meubles et de la distance)•  Frais de mutation? 0.5% du 1er 50 000$? 1% 50 001$ à 250 000$? 1.5% 250 001$ et plus

3. Quelles sont les étapes à suivre lors de l'achat d'une propriété? 1. Rencontrer un courtier hypothé-caire pour sauvegarder un taux hypothécaire et obtenir une pré-appro-bation pour un montant maximum que l'institution financière s'engage à vous prêter 2. Déterminer le secteur qui vous intéresse ainsi que les critères de recherche.? Cliquer ici pour remplir votre fiche d'acheteur 3. Une fois la propriété choisie 4. Compléter une promesse d'achat. 5. La promesse d'achat est présen-tée au vendeur par l'agent qui vous représente. 6. Les parties négocient par l'intermédiaire des agents jusqu'à ce

qu'une entente soit conclue. 7. L'acheteur fait appel à un expert en bâtiment pour une inspec-tion.? liste d'inspecteur en bâtiments (dis-ponible sur demande) 8. S'il s'agit d'une copropriété, l'acheteur devra lire la déclaration de copropriété, les états financiers et le budget de la copropriété et les min-utes des dernières réunions de copro-priétés. 9. L'agent enverra la promesse d'achat acceptée et toutes les annexes à l'institution financière des acheteurs pour une approbation finale.? liste de courtier en hypothèque (dis-ponible sur demande) 10. Les acheteurs devront mainte-nant choisir le notaire qui instru-mentera la vente.? une liste de notaires (disponible sur demande) 11. Les acheteurs doivent assurer la propriété pour la date de l'acte notarié. 12. Les parties (acheteurs, ven-deurs et agents impliqués dans la vente) se retrouveront à l'acte notarié pour la signature de l'acte de vente et la remise des clefs.Simultanément à la complétion de l'acte notarié le notaire procèdera à la répartition des taxes, du mazout, du gaz naturel, des frais de copropriétés et tous revenus ou dépenses reliés à la propriété. II- Vendre une propriété Quelles sont les étapes de la mise en vente de ma propriété?La première impression est très importante pour les éventuels ache-teurs. Suivez ces étapes afin de pré-parer votre propriété à la mise en vente :   •  Éliminez tous les objets ou meu-bles non nécessaires qui pourraient encombrer l'espace.   •  Assurez-vous que la cuisine et la salle de bain soient propres et bien rangées, se sont les pièces que les vis-

iteurs remarquent en premier.   •  Éclairez bien votre maison, elle sera plus accueillante.   •  Éliminez les fuites de robinets et assurez-vous que les portes ferment bien.   •  Dégagez votre entrée de neige ou de glace. Je pourrai vous conseiller sur ces der-niers points, vous pouvez également avoir accès à un spécialiste du « stag-ing » (voir www.consultanna.ca).

La première rencontre avec l'agent immobilier consiste à établir la valeur de votre propriété. Cette rencontre est gratuite et sans obligation pour le vendeur.

La valeur de votre propriété est établie en fonction des propriétés comparables vendues et des propriétés en vente dans votre secteur. Vous aurez l'opportunité de voir les fiches descriptives des propriétés compara-bles et de discuter avec votre agent des côtés positifs et négatifs que votre maison offre.

Une fois la valeur établie, le vendeur est en mesure de signer un contrat de courtage avec l'agent.

À la discrétion du vendeur l'agent pourra coordonner : 13. une inspection des agents et courtiers, communément appelée une « caravane ». 14. une visite libre; propriété ouverte à tous le dimanche de 14 h à 16 h. 15. Une annonce est publiée dans un journal prédéterminé.Tous les rendez-vous pour visiter votre propriété ainsi que les négocia-tions sont gérés par votre agent inscripteur Steve Rouleau.

Quel temps de l'année est pré-férable pour la mise en vente?Le marché immobilier est actif tout au long de l'année tout dépend du moment où vous désirez déménager.

Vendre avant d'acheter ou acheter avant de vendre?Tout dépend de vos priorités, votre niveau de confort et votre situation financière.

Si vous vendez avant d'acheter votre propriété, assurez- vous de coordon-ner les dates de déménagement entre la vente et l'achat de manière à dis-poser de suffisamment de temps pour trouver votre nouvelle propriété et y emménager.

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Emploi

Le taux de chômage fait du sur placeEn février, le taux de chômage a reculé de 0,2 point de pourcentage par rapport au mois précédent à 7,4 % en raison de la baisse du nombre de chercheurs d'emploi au Canada.

La création de 9100 emplois à temps plein n'a pas permis de compenser l'élimination de 12 000 postes à temps partiel le mois dernier, soit une perte nette de 2100 emplois. C'est le recul du nombre de personnes à la recherche d'un emploi, 35 000 en moins, qui explique principale-ment la diminution du chômage.

Au Québec, l'emploi est resté pratique-ment stable de janvier à février avec la création de 200 emplois nets. Le taux de chômage s'est maintenu à 8,4 %. Près de 2600 emplois ont été perdus au Nouveau-Brunswick le mois dernier, ce qui a fait augmenter de 0,6 point de pour-centage le taux de chômage à 10,1 %. L'Ontario affiche pour sa part un taux de chômage en baisse de 0,5 point de pour-centage pour atteindre 7,6 %. Comme pour l'ensemble du pays, c'est la baisse du

nombre de chercheurs d'emplois qui explique ce recul puisque l'emploi a peu varié en Ontario le mois dernier.

Dans l'Ouest, en Alberta, 7200 postes ont été perdus, une constatation « décevante », selon l'économiste principal du Mouvement Desjardins, Benoit Durocher, «surtout de la part d'une province qui est censée connaître une croissance économique assez soutenue en raison des prix élevés de l'énergie ».

M. Durocher note toutefois que ces pertes d'emplois suivent une hausse de 101 200 postes dans la province entre janvier 2011 et janvier 2012.

Le détail par provinceTerre-Neuve-et-Labrador 12,9 (13,5) Île-du-Prince-Édouard 10,8 (12,2) Nouvelle-Écosse 8,2 (8,4) Nouveau-Brunswick 10,1 (9,5) Québec 8,4 (8,4) Ontario 7,6 (8,1) Manitoba 5,6 (5,4) Saskatchewan 5 (5)

Alberta 5 (4,9) Colombie-Britannique 6,9 (6,9) (Chiffres février 2012, entre parenthèse, chiffres janvier 2012)

Perspectives de l'emploi au CanadaL'économiste Diana Petramala de la Banque TD constate que le marché du travail a commencé l'année 2012 sur une mauvaise note. En fait, écrit-elle, « la performance du marché canadien du travail est décev-ante depuis la mi-juillet 2011, avec l'ajout d'à peine 14 000 emplois depuis ».

Mme Petramala explique la situation par une « petite crise de confiance » chez les gens d'affaires qui hésitent à embaucher en raison des perspectives incertaines, entre autres en Europe. Avec une crois-sance prévue de 2,2 % du PIB canadien cette année, ajoute-t-elle, une faible crois-sance de l'emploi est à prévoir en 2012. Selon M. Durocher, la faiblesse du marché de travail à l'échelle nationale n'a rien d'inquiétant. La tendance demeure

constante, ajoute-t-il, soit légèrement à la hausse.

Il soutient par ailleurs que la croissance économique modérée au pays fera en sorte que la progression de l'emploi res-tera modeste au cours des prochains mois, justifiant la nécessité de maintenir les taux directeurs à leurs niveaux actuels pour plusieurs trimestres.

Jeudi, la Banque du Canada décidait de maintenir son taux directeur inchangé à 1 %, comme c'est le cas depuis septembre 2010.

Source : Presse Canadienne

La Garderie Annour, situé à Montréal-Nord, cherche Éducatrice qualifiée avec un minimum de 5000 heures d'expérience ou lettre de qual-ification remise par le Ministère de la

Famille et des Ainés.Envoyer votre CV à l'adresse courriel ci-dessous :[email protected]

Offre d’emploiÉducatrice qualifiée

Offre d’emploiGestionnaireLe réseau conseil en technologie et en innovation (CRSNG), Organisation fédérale, diffuse l’offre d’emploi suiv-ante

Numéro du processus de sélection: NS-11-0740 Titre du poste : Gestionnaire, Bureau régional (Québec) Classification(s): GR NSE - 10 Salaire: 86 444,00 $ - 108 051,00 $ par

année Sous organisation: Conseil de recherch-es en sciences naturelles et en génie Endroit(s):Québec - Montréal Nombre de postes: 1 Date limite de candidature : 15 mars 2012POSTULEZ EN LIGNE : http://www.nserc-crsng.gc.ca/Careers-Carrieres/index_fra.asp

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nº 176 du 15 au 28 mars 201227 Atlas.Mtl

Actes

Cultes Controverse autour d’un projet de mosquéeLe projet de construction d’une mosquée à Québec- Capitale Nationale, en face d’une église du quartier Saint-Sauveur, fait actu-ellement débat. L’édifice choisi par l’association La Mosquée de la capitale du Québec, pour accueillir la mosquée est un ancien salon funéraire, situé dans une zone où les immeubles destinés au culte sont interdits. Pour réclamer un changement de zonage, une consultation publique a été organisée, mardi 28 février, en présence d’une trentaine de résidants du quartier. Certains d’entre eux ont exprimé leur vive opposition au projet.

« Ce qui m'inquiète, c'est qu'ils sont placés en face de l'église catholique, puis qu'est-ce qui va arriver à l'église après s'ils sont

une grosse communauté, eux autres, comme ils le disent », a lancé Francine Lessard, une habitante du quartier interro-gée par Radio-Canada.ca. « On n'a même pas de place, nous autres, pour mettre nos voitures et ils viennent dire qu'il va y avoir une mosquée, qu'il va y en avoir 200 personnes qui vont venir le vendredi », s’inquiète, pour sa part, Raymonde Langlois.

Pour Boufeldja Benabdallah, membre du Centre islamique de Québec et fondateur de la première mosquée de la ville en 1998 tient, de son côté, à rassurer les habi-tants : « ce n'est pas dans [notre] objectif de venir perturber un quartier ».

Le vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, Mme Fatima Houda-Pepin effectuera une visite au Maroc du 11 au 16 mars, indique un communiqué de la Chambre des représentants.

Mme Houda-Pepin aura des entretiens avec le chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Saad Dine El Otmani et les prési-dents de la chambre des représentants et de la chambre des conseillers, MM

Karim Ghellab et Mohamed Cheikh Biadillah.

Des réunions sont également prévues avec les présidents des groupes par-lementaires et avec les membres du réseau des femmes parlementaires. La responsable québécoise sera accom-pagnée lors de cette visite du secrétaire général de l'Assemblée nationale du Québec, M. Michel Bonsaint et du Directeur des relations interparlemen-taires et internationales, M. Dominic Toupin, précise la même source.

DiplomatieFatima Houda-Pepin au Maroc du 11 au 16 mars

Plusieurs spécialistes et connais-seurs de la région du Maghreb interviendront le 23 mars prochain, dans le cadre d’une conférence-débat sur l’idée d’Union Maghrébine.

Les organisateurs de cette rencontre affirment dans un communiqué dif-fusé cette semaine, avoir pour

objectif de - Faire connaitre les changements politiques dans la région du Maghreb après le printemps arabe,- Présenter les opportunités offertes par une telle Union régionale, - Réfléchir sur la contribution de la communauté maghrébine résident au Canada dans la reconstruction du grand Maghreb.

Ces réflexions seront animées par Mr Idir Cherief , qui traitera du «Coût du Non Maghreb»; Mr Samir Moukal qui évoquera les aspects historiques et socio-politique de la question; Mr Najib Lairini qui anal-ysera les variables politiques et géostratégiques en vigueur dans la région; Mr Elie Bendavid qui

présentera les avantages de la créa-tion d’une zone de libre-échange; et Mr Athmane Chelbi qui évoquera l'Union du Maghreb après le Printemps Arabe.

La conférence aura lieu le vendredi 23 mars, de 19h à 21h à la salle B-0215 du Pavillon jean-brillant (Université de Montréal).

Conférence sur l’Union du MaghrebÀ l’UdM le 23 mars 2012

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Actes

Rotary Club Rive-Sud de Montréa Une soirée de galaPour la réhabilitation de l’Hôpital psychiatrique deBerrechidLe Rotary Club Rive-Sud de Montréal organisera sa soirée de levée de fonds du samedi 31 mars 2012 à 18h30. Cette activité se tiendra au Centre Socioculturel de Brossard, 7905, avenue San Francisco. La présidente d’honneur Mme Souad Elmallem, représentante principale, Afrique du Nord chez Bombardier aéronautique convie la popu-lation à un magnifique souper gas-tronomique marocain. La soirée sera agrémentée par la magie de la danseuse Carmen, du chanteur Mustapha Boulal et de la Star Abdelali Bhiri. Le groupe Salamate Gnawa saura également vous transporter dans un monde de rêve. Les profits de la soirée serviront aux œuvres locales et internationales du club mais plus particulièrement à la rénovation de l’hôpital psychiatrique Berrechid au Maroc.

Le Rotary est une organisation mondiale de plus 1.2 million de membres issus du monde des affaires, des professions libérales, du monde civique. Les mem-bres des Rotary clubs, appelés Rotariens, apportent un service humanitaire, encouragent l'observation de hautes normes éthiques dans le cadre professi-onnel, et aident à développer la bonne volonté et la paix à travers le monde. Il y a plus de 34,154 Rotary clubs dans plus de 208 pays et territoires. Les clubs sont apolitiques, non religieux et sont ouverts à toutes cultures et croyances. Comme la devise du Rotary, Servir d’abord l’indique, son objectif principal est le service à autrui, dans les collectivités, sur les lieux de travail et à travers le monde

Pour information et réservation Téléphone : 514-473-0698 www.rotaryrivesudmontreal.org/

L'association Pour un Maroc Meilleur organise pour la quatrième année con-sécutive le 'Tournoi PES/FIFA' qui aura lieu le samedi 17 Mars 2012. Ce tournoi marquera le début des évènements de l’année 2012 et sera l’opportunité par excellence pour réunir les amateurs de PES et FIFA (Nouveauté de cette édi-tion) pour des joutes mémorables !

Pour une fois, tous les participants sor-tiront gagnants dans la mesure où, grâce à leur simple contribution, des enfants se verront distribuer des fournitures sco-

laires dont ils ont cruellement besoin. Quant aux champions, des prix leur seront attribués afin de garder un souve-nir des deux belles soirées qu'ils auront passées en notre compagnie.

InscriptionsPar courriel : [email protected] téléphone : Hamza au (514) 993-1952Ou Othmane au (514) 663-7720

Association Pour un Maroc MeilleurTournoi PES/FIFA 2012

Dans le cadre de sa stratégie, le Ministère chargé des Marocains Résidant à l’Étranger engage plusieurs actions en faveur des jeunes marocains résidant à l’étranger (MRE) ; parmi lesquelles les Universités d’été. Cette action, en réponse à la demande de plus en plus forte de la Communauté MRE dans les domaines culturel et éducatif, vise la préservation de l’identité nationale des nouvelles générations de la communauté émigrée dans ses dimensions linguistique et culturelle, la propagation des valeurs civilisationnelles fondées sur la tolérance, le dialogue et la cohabitation et le renforcement de leur attachement à leur mère patrie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accompagnement et d’animation du séjour estival des membres de la commu-nauté marocaine résidant à l’étranger au Maroc.

Suite au succès des éditions précédentes organisées en faveur des universitaires d’origine marocaine résidant à l’étranger sur plusieurs sites universitaires, la 4ème édition des Universités d’été destinée aux jeunes âgés de 18 à 25 ans sera organisée du 04 au 17 Juillet 2012 pour environ 300 candidates et candidats de différents pays d’accueil, en partenariat avec les universités (Rabat, Tétouan,

Casablanca, Marrakech, Mohammedia, Fès, Agadir et Oujda).

Le programme des universités d’été est assez diversifié contenant plusieurs activités (des ateliers, des débats interac-tifs et des visites à caractère culturel, économique, artisanal et artistique).Ces universités offrent non seulement un espace d’apprentissage de langue et cul-ture marocaines, mais également des opportunités réelles pour que ces jeunes puissent rencontrer leurs homologues et les différentes composantes de la société marocaine (des universitaires, des élus, des grands responsables du secteur économique, des professionnels, des intellectuels, des artistes, des associa-tions,…), permettant ainsi de renforcer et de créer des relations de convivialité et d’amitié entre les Marocains.

Les inscriptions, ouvertes jusqu’au 15 avril 2012, devront se faire par Internet à l’adresse : [email protected] toute information supplémentaires contacter du Lundi au Vendredi de 10H à 17H Melle MDARHRI ALAOUI Ghita au : 011 212 5 37 77 65 88 /// 011 212 5 37 77 65 64 ou à l’adresse [email protected]

Universités d’Été 2012 au Maroc Inscriptions ouvertes jusqu’au 15 Avril

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nº 176 du 15 au 28 mars 201229 Atlas.Mtl

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nº 176 du 15 au 28 mars 201230 Atlas.Mtl

Courriel:[email protected] Web:www.atlasmedias.com

Pour vos annonces

dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

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nº 176 du 15 au 28 mars 201231 Atlas.Mtl

Cultures

Cinéma Fellag et M. Lazhar au Panthéon des «Génie» Si pour l’Oscar 2012 du meilleur film en langue étrangère, l’Académie américaine du cinéma a préféré le film iranien «Une séparation» au canadien «Monsieur Lazhar» dans lequel Mohamed Fellag joue le rôle-titre, les choses se sont pas-sées autrement sur le sol canadien.L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision a décerné à l’acteur algérien Mohamed Fellag le prix Génie (l’oscar canadien) du meilleur acteur principal pour sa performance dans le film Monsieur Lazhar.

La cérémonie de remise des trophées s’est déroulée à Toronto et a été trans-mise sur le réseau canadien anglais CBC en l’absence de l’acteur algérien qui est en tournée en France avec son spectacle « Petits chocs des civilisations ».

Le film réalisé par le Québécois Philippe Falardeau a raflé six prix dont celui du meilleur film. Sorti sur les écrans québé-cois en octobre 2011, Monsieur Lazhar a aligné les prix et les distinctions dont : le prix du public au Festival du film de Locarno, le meilleur film canadien au festival international du film de Toronto et le prix du public au dernier festival de Sundance.

L’histoire du film se déroule dans une école montréalaise. Tout commence avec le suicide d’une enseignante, le sujet res-tant tabou bien sûr dans l’école. Tabou mais non secret. On ne parle pas de mort encore moins de suicide dans le système éducatif. C’est dans ce contexte qu’arrive Monsieur Lazhar, Fellag, un Algérien de 55 ans qui n’a jamais enseigné. Il était

restaurateur en Algérie. Mais il a réussi à se faire recruter sans trop de problèmes par une directrice dépassée par cette his-toire. Cette facilité de recrutement a fait sourire beaucoup d’immigrants algériens. Mais, il est clair que le réalisateur s’est permis cette liberté pour les besoins de son film, une adaptation de la pièce théâtrale Monsieur Lazhar qui a eu un certain succès en 2007. La rencontre entre Monsieur Lazhar et ses élèves ne se fait pas sans « petits chocs culturels » avec ses méthodes loin de l’orthodoxie éducative bureaucratisée. Ainsi, le plus simplement du monde, Monsieur Lazhar propose à ses petits élèves une dictée tirée d’Honoré de Balzac ! Pendant ce temps, le destin de Monsieur Lazhar se jouait à la commission des réfugiés qui étudiait son dossier. Il risque d’être expulsé vers l’Algérie ou il n’a plus per-sonne – sa femme, son fils et sa fille sont morts dans un incendie criminel lié au terrorisme.

Beaucoup d’Algériens du Canada se sont enthousiasmé pour le film à cause de Fellag. Mais à y voir de plus près, il est clair que le film parle plus des travers de la société québécoise que d’autre chose. D’ailleurs, Philippe Falardeau a affirmé à El Watan qu’il voulait scruter «sa société » à travers le regard d’un Algérien.

Donc, l’histoire aurait pu être racontée à travers le parcours d’un autre immigrant. Ceci n’a rien à voir avec le talent de Fellag, évidemment.

Source : El Watan – Samir Ben

Le Groupe AMAM (Les Amis de la Musique Andalouse de Montréal) orga-nise un concert le 24 mars 2012, au Centre Canadien d’Œcuménisme. Ce concert qui porte le titre de: l’Âme de l’Andalousie, s’inscrit dans une per-spective de dialogue entre différentes cultures.

En effet, les Amis de la Musique Andalouse de Montréal, est un groupe de musiciennes et de musiciens qui, par amour pour cette musique classique, mettent leur différences, qu’elles soient culturelles ou religieuses, de côté et interprètent, en chœur, des textes qui nous viennent de l’Andalousie musul-mane du 13e siècle.

Les Amis de la Musique Andalouse de Montréal (AMAM), est un groupe de musique Andalouse établie à Montréal depuis 2009. Vingt-huit musiciennes et musiciens, Juifs, Chrétiens et musul-mans, distillent, Sous la direction du virtuose Salim Bouzidi, les sonorités de

cette musique qui a traversé les siècles tout en gardant la fraicheur des modes qui la composent. L'orchestre a émer-veillé à plusieurs reprises par des pres-tations dignes, respectables et belles.

En première partie de ce spectacle, une auteure, compositrice, et interprète, Marie Trezanini. Cette jeune chan-teuse explorera le parcours musical des juifs du Yémen . Elle s’inspire des chants de femmes et d’hommes (inter-prétés en arabe et en hébreux) issus des cérémonies de mariage et des fêtes reli-gieuses pour y apporter un regard neuf aux confluences des traditions et des époques.

L’événement aura lieu dans l’Église Unie St-James à Montréal.

Information [email protected], www.oikoumene.caT: 514 937-9176*21F: 514 937-4986

MusiqueL’Âme de l’Andalousieà Montréal le 24 mars

Concert en hommage à Samy ElmaghribiLa Fondation Samy Elmaghribi, en collaboration avec la Congrégation Spanish & Portuguese, organise un concert à la mémoire de Samy Elmaghribi, qui aura lieu le jeudi 22 mars.

Il s’agit là de l’événement inaugural de la Fondation Samy Elmaghribi, fondation s’assignant pour objectif de préserver et entretenir un patrimoine sépharade maghrébin, développé tout au long de sa vie par feu Samy Elmaghribi.

Le concert aura lieu à la Congrégation Spanish & Portuguese (4894, St Kevin, Montréal)

Réservation 514 737 36 95; Poste 109

Les Rencontres culturelles de Montréal-Nord présentent une rencontre musicale avec l’orchestre de l’Association Soleil de l’Andalousie de Montréal, le samedi 24 mars à 13 heures à la salle Oliver Jones (salle de spectacle de la MCC) À la Maison cul-turelle et communautaire, 12004 Boul. Rolland

Informations 514-328-4000, poste 5623

Soleil de l’Andalousie en concert

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nº 176 du 15 au 28 mars 201232 Atlas.Mtl

Sports

Circuit Nord-Américain de ski alpin Une nouvelle moisson de médailles pour Adam LamhamediLe skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi s’est illustré encore une fois de façon exceptionnelle sur le circuit Nord-Américain de la Fédération Internationale de Ski (FIS) en arrachant six médailles, aussi bien dans le podium des séniors que celui des juniors, lors des compétitions organisées par la Fédération de Ski de la province de l’Ontario (Canada) du 24 février au 2 mars.

Lors des six épreuves (quatre slaloms et deux slaloms géants) qui ont eu lieu dans trois stations de ski différentes (Camp Fortune, Georgian Peaks et Devils Glen), le jeune athlète Adam retrouve encore une fois le devant de la scène lors de cet événement sportif qui a attiré quelque 100 skieurs, issus de façon majoritaire du Canada et des Etats-Unis.

Dans la catégorie senior (17 ans et plus), Adam s’est hissé au 2è rang du classe-ment général en slalom et en slalom géant en décrochant ainsi deux médailles d’argent. Il s’agit de ses deux premiers podiums dans la catégorie senior malgré son jeune âge (16 ans) et le début de sa 2è année sur le Circuit de la FIS.

Dans la catégorie junior (15-16 ans), Adam a obtenu deux médailles d’or : une en slalom et une en slalom géant et deux

médailles de bronze en slalom. Lors de ces compétitions, il a battu son record personnel surtout en slalom car il a pu baisser ses points FIS en bas de 40.

De père marocain et de mère canadienne, Adam avait représenté dignement le Maroc en remportant la médaille d’or aux derniers jeux olympiques d’hiver de la Jeunesse à Innsbruck, en Autriche (13-22 janvier 2012), dans la discipline reine du SKI (super G). Après cet exploit, le jeune skieur s’est déjà fixé un objectif et se prépare pour participer et représenter honorablement le Maroc lors des différ-entes manifestations internationales, notamment aux prochains Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi (Russie) 2014.

Après ses premières frappes sur la neige du Québec à 7 ans au sein du club de Stoneham, Adam intégra l’équipe élite de Skibec Alpin dans la région québécoise, et ce à l’âge de 13 ans seulement. Il se lança en 2010 sur le circuit de la Fédération Internationale de Ski Alpin.Adam Lamhamedi a été choisi athlète masculin de Skibec et sacré champion du Québec dans sa catégorie en 2011.

Source : Maghreb Arabe Presse

L’athlète Canado-Algérien de Taekwondo du nom de Mohamed Farsi, 12 ans et déjà ceinture noire, a représenté le Québec au Championnat Canada Junior et Sélections Olympiques de Taekwondo WTF qui s’est déroulé le 14 jan-vier 2012 à Vancouver en Colombie-Britannique.

Pour se préparer à ce tournoi, le petit prodige s'est entraîné, pendant des mois, avec des athlètes de haut niveau sous la supervision d’un coach inter-national (Maître Raymond).

Il a fait un parcours parfait durant ce tournois en gagnant 7 combats d'affilée.Avec la médaille d’Or ainsi conquise, Mohamed Farsi s’est également adjugé le titre de Champion du Canada dans sa catégorie.Mohamed Farsi est, rappelons-le, Montréalais.

Wahid Megherbi

TaekwondoUn montréalais cham-pion du Canada Mohamed Farsi, 12 ans et ceinture noire, réalise un sans faute à Vancouver

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Sports

L’événement Soccer du moisLe premier match de l’Impact en MLS

Le soccer québécois vient de vivre un moment historique ce Samedi 10 mars 2012 : son équipe vedette, l’Impact de Montréal vient de jouer son premier match professi-onnel en MLS.Pour bien cerner l’importance de cet événement, il faut d’une part, rappeler brièvement le cheminement histo-rique de l’Impact et d’autre part, présenter l’importance d’une ligue comme la MLS.

Bref historique de l’ImpactTout commence en 1981 lorsque la brasserie Molson de Montréal acquiert le club, la Fury de Philadelphie qui évoluait dans la North American Soccer League(NASL). Elle en fait le Manic de Montréal. Mais, malgré une foule record de 58542, au stade olympique, le 2 septem-bre 1981, le club disparait deux saisons plus tard en 1983.Il faudra attendre cinq ans pour voir une équipe Montréalaise évoluer dans un circuit organisé; ce sera le Supra qui participera à la nouvelle Canadian Professional Soccer League(CPSL). Son existence durera cin ans avant de disparaitre en 1992.C’est en 1993 que le groupe Saputo reprend le club pour en faire l’Impact de Montréal qui va participer à l’American Professionnel Soccer League(APSL). Cette équipe donnera trois titres nord-américains de soccer : en 1994, 2004 et 2009.

Le saut de l’Impact en MLSEn 2012, l’Impact fait un pas historique en intégrant la Major League de Soccer(MLS). Pour y accéder, L’Impact a du présenter un solide dossier et mener de longues négociations tout en s’acquittant de droits d’entrée de l’ordre de 40 millions de dollars canadiens.Mais le saut en MLS nécessitera de doubler les revenus

d’exploitation qui doivent passer de 6 à 7 millions à plus de 12 millions de dollars annuellement. Pour faire face à ces nouvelles exigences, l’Impact comptera sur trois types de ressources : l’apport des sponsors comme la Banque de Montréal, la billetterie et la vente des mail-lots et autres babioles à l’effigie du club. De plus, la fréquentation du stade devra passer de 12.000 specta-teurs, en moyenne par match à, au moins, 16.000.Comme la MLS exige un stade d’au moins 20. 000 plac-es, l’Impact évoluera au stade olympique en attendant l’agrandissement du stade Saputo.

La MLS, une ligue originaleLa MLS n’est pas comme la NFL ou la MBA, un regroupement d’équipes ou de propriétaires; c’une com-pagnie détenue par des actionnaires et dirigée par un commissaire (l’actuel s’appelle Don Garber) qui rend des comptes trois fois par année à l’assemblée générale des associées. Les Présidents de club comme Saputo sont donc des actionnaires qui obtiennent en retour de leur investissement le droit d’exploiter une équipe sur leur territoire.Dans ce système original, les recrutements de joueurs sont négociés par la MLS selon les recommandations des dirigeants d’équipe. Chaque équipe recrute ses joueurs et les évalue pour constituer sa formation mais c’est la ligue qui détient les droits des joueurs. Par exemple, si les dirigeants de l’Impact se sont déplacés en Italie pour recruter Matteo Ferrari mais c’est la MLS qui a finalisé l’entente pour son transfert.

Les défis de l’Impact de Montréal en MLSL’Impact de Montréal, à l’instar des grands clubs du soccer dans le monde, a choisi d’investir dans l’achat de joueurs performants en attendant d’éventuels retours sur investissement. Cependant, le club du Québec doit faire face à de nombreux défis.Parmi ces défis, certains se situent dans le long terme tandis que d’autres doivent être surmontés dans l’immédiat ; ce qui la tâche encore plus difficile pour les dirigeants et le nouveau staff technique.- Fédérer les sportifs québécois autour du soccer, comme c’est le cas pour le hockey ;- Imposer le soccer québécois dans toute l’Amérique du Nord ;- Fournir aux équipes nationales canadiennes des joueurs de talents pour rehausser le niveau des équipes nationales ;- Constituer, à partir de recrutements épars de joueurs de divers horizons et en faire une équipe homogène et performante.

Constituer une équipe performante Il serait faux de croire qu’il suffit de recruter de bons

joueurs à chaque poste pour former une bonne équipe. De grands clubs comme le Réal de Madrid ou Chelsea l’ont appris à leurs dépends.De nombreux ingrédients sont nécessaires pour con-stituer une équipe performante :- De l’harmonie, c.à.d. une entente souvent difficile entre des joueurs à la forte personnalité et dont l’égo est par-fois surdimensionné ;- De l’humilité pour que chaque joueur mette son talent au service de la collectivité ;- De l’autonomie, souvent absente chez des joueurs qui ont l’habitude de s’appuyer sur les partenaires habitués à aller au charbon ;- De la combattivité, bien sûr ;- Une tactique de jeu , aujourd’hui, c’est le système 4-2-3-1 qui est le plus appliqué ou encore le 4-4-2, si l’équipe dispose de suffisamment d’attaquants ;- Cultiver une mentalité de gagnant pour entretenir l’effort jusqu’à la dernière seconde des matches.

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