Ardennes & Alpes n°176

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Grande exposition cet été 2013 à Freÿr

DES SENTIERS AUX SOMMETS

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José Vandevoorde, Président

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CLUB ALPIN BELGE®

Fédération francophone asbl(CAB)Numéro d’entreprise RPM 0418.823.432

www.clubalpin.beFédération sportive reconnuepar la Communauté française de Belgique

• Siège social, secrétariat général et bureaux : Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur

• Secrétariat : Eveline Groetembril – Frédérique Gomréeinformations générales, gestion des membres, facturation, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30Tél. : 081/23 43 20 – Fax : 081/22 30 [email protected]

• Direction administrative et fi nancière : Marianne CoupatezGestion journalière, réservation massifs rocheux, assurances, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30Tél. : 081/23 43 [email protected]

• Direction rochersJoe Dewezmassifs rocheuxGSM : 0483/046 [email protected]

• Agents techniques :Paul Lejeune – Gwenaël Renardsurveillance et maintenance des massifs rocheux, gestion du maté[email protected]

• Gardien de Freÿr :Marc [email protected] : 0491/37.80.79

• Direction technique : Patrick Keldersformations de la fédération, brevets sécuritaires, politique sportivelundi au vendredi, de 9 h 00 à 17 h 00Tél. : 081/ 23 43 [email protected]

• Centre de formation :Coordinateur des formationsNicolas FarcyGSM : 0491/37 80 [email protected]

• Compétitions – Haut niveau :Olek Kazimirowskiorganisation des compétitions nationales, gestion des compétiteurs. GSM : 0491/08 17 [email protected]

• Bibliothèque : accessible pendant les heures d’ouverture des bureaux ou sur rendez-vous

• Président : José Vandevoorde [email protected]

• Site Web : [email protected]

• Ardennes & Alpes :[email protected]

N’hésitez pas à nous envoyer le récit de vos courses ou séjours escalade pour les partager avec les autres membres.

Éditorial

S’il y a encore beaucoup de choses à dire, je me contenterai néanmoins d’évoquer l’ex-position que nous projetons en juillet prochain. Important évènement médiatique, mais surtout, une façon de rappeler toutes les caractéristiques du CAB.

L’assemblée générale annuelle a eu lieu. Certains administrateurs sortent, d’autres entrent, mais les problèmes sont là et il faut les résoudre. Ils sont certes plus nombreux, plus délicats que ce que peuvent penser certains. C’est donc en âme et conscience qu’il faut décider, non pas au nom d’un Club, mais bien au nom de toute la communauté.

Sans pouvoir citer tous les points, ils sont aussi importants les uns que les autres, faut-il rétribuer les bénévoles ? Voilà une bonne question, la réponse est évidemment « non »…

Un autre point : les défi brillateurs. Dans les salles, pourquoi pas, d’autant qu’ils ont été dis-tribués gratuitement par la Fédération Wallonie-Bruxelles et qu’ils le sont, pour le moment, en Wallonie, encore faut-il pouvoir les employer.

Pour ou contre le stage des Houches ? « Pour », pour la majorité, mais ne faut-il pas nuan-cer la décision ? Le seul stage des Houches est réservé à une catégorie bien précise de participants dans la ligne du Club, nonobstant le luxe de l’hébergement.

Les autres investissements vont vers les membres de la Fédération, ils décident ou non d’organiser des stages. La revue du Club Alpin Belge est là pour préciser la nature et les dates des stages, ce qui nous conduit au site du CAB.

En fonctionnement depuis plus d’un an, le nouveau site du CAB continue et continuera de s’étoffer. Nous espérons y joindre un nouveau logiciel de gestion de nos membres, qui nous permettra une inscription à la carte, notamment pour les grimpeurs en salle.

Certes, nos statuts sont obsolètes pour certains points ; pour parer au plus pressé quelques retouches sont nécessaires. Plus tard, il faudra en faire une relecture complète et y apporter avec l’appui de tous les membres les corrections nécessaires.

Chaque nouveau Club adhérent ou effectif demande l’examen de ses statuts. Voilà encore une tâche du CA, même si elle est préparée par la direction administrative. Mais tout compte fait, quel est le rôle des administrateurs ? Ils sont aujourd’hui 13, mais n’est-ce pas trop ?

Le Président de CMBEL s’est ému d’une remarque semblable relative au conseil d’adminis-tration de l’association nationale, non pas sur le principe, mais sur le fait. Comme le CAB, toute ASBL est tenue de respecter des règles gouvernementales. Chaque administrateur de CMBEL joue un rôle déterminant dans l’organisation nationale et internationale. C’est aussi le cas au CAB, pour un certain nombre d’administrateurs, mais de manière informelle.

La nouvelle composition du CA doit mener ses membres, outre sa participation aux CA, à des rôles déterminés. Ils ne sont pas élus pour s’asseoir dans un fauteuil et lever l’un ou l’autre bras. Enfi n, combien d’autres points ne fi gurent-ils pas au conseil ?

Pour fi nir, un dernier rappel de l’exposition qui aura lieu cet été à Freÿr pour laquelle de bonnes volontés seront indispensables. Manifestation du Club Alpin, une occasion de se faire connaitre d’un grand public puisque, simultanément, il y a la possibilité d’une visite du Château et du parc, ce qui attire bon nombre de touristes, mais aussi de membres du Club Alpin.

José Vandevoorde


no176 – 2e trimestre 2013Sommaireavril – mai – juin

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Ardennes & AlpesRevue trimestrielle du Club Alpin BelgeFédération francophoned’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBLAvenue Albert 1er, 1295000 Namur

Editeur responsable :José VANDEVOORDE

Ardennes & Alpes est ouvert à tous les correspondants belges ou étrangers. Les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Reproduction autorisée (sauf mention contraire) avec l’accord de l’auteur et mention de la source :extrait d’Ardennes & Alpes, revue du Club Alpin Belge, no 176

En couverture : Crédit photographique : Olivier Cellière

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Découverte du monde vertical, de paysages extraordinaires, d’exploits à couper le souffle

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Grande exposition cet été 2013 à Freÿr

DES SENTIERS AUX SOMMETS

EVENEMENTExpo 2013 7

FALAISESLe CAB-RCT au Cerro Catedral… 8Petite escapade dans les Calanques 12

MONTAGNESL’alpinisme vosgien : un choix vraiment intéressant pour les Belges ! 14Etrange destin du tracassin 18

ITINERAIRESTopo alpinisme : Mitteleggi 23Topo alpinisme : Le Moine 23

SENTIERSA travers la CORSE 24OXFAM Trailwalker 27

PORTRAITBernard Marnette 29

COMPETITIONSEscalade, handicap et compétition : un trio gagnant en phase de concrétisation ! 32

FORMATIONSAlpi-Secours 33Catagsae 34

STAGEStage fédéral d’alpinisme en autonomie – Saison été – Les Houches 2013 34

SANTEStaying Alive… pour la RCP 35

OPINIONJean Bourgeois, Alpiniste, Aventurier, Astronome 37Où allons-nous ? 42

INFOSLa salle d’escalade NEW ROCK s’agrandit 44

VIE DE NOS ROCHERSEntretiens collectifs 2012/2013 45Equipement de nos rochers 45Roche aux Corbeaux à Bohon 45

VIE DE LA BIBLIOTHEQUENouvelles acquisitions 46Sommaire des revues 47

AGENDACalendrier des Clubs 48Annonce des Clubs 56

COTISATIONS 2013 72

BOUTIQUE DU CAB 74


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Cet été, le CAB organise une exposition à Freÿr. Grand événement qui vaut bien la page de couverture ! Nous voulons y mettre vos sports à l’honneur et faire découvrir vos exploits et vos terrains de jeux, sou-vent si spectaculaires. Nous espérons vous y rencontrer, avant ou après vos propres découvertes de cet été, sur sentiers, rochers ou montagnes. Allez voir l’annonce dans cette revue et sur notre site Internet.

Nous avions pris l’habitude d’introduire en partie le contenu de chaque numéro d’Ardennes & Alpes par les vignettes de la couverture, mais cette fois-ci, exceptionnellement, vous les trouverez dans ce mot de la rédaction.

Le CAB-RCT a encore frappé. Il revient de Patagonie avec un superbe article de Stéphane Hanssens et Merlin Didier et quelques photos pour vous faire rêver.

Stéphane, lui encore, nous livre quelques réfl exions personnelles à la suite de ces, toujours durs, retour à la civilisation.

Restons un instant en falaise, avec une visite des Calanques par Marc, notre gardien de Freÿr qui a réussi à reprendre ce poste avec succès, exploit d’autant plus remarquable qu’il s’agissait de se mesurer à l’image de Jean Bourgeois qui plane encore sur le plus grand site d’escalade de Wallonie.

De Jean Bourgeois aussi, il est question dans ce numéro. D’une part, par un portrait tissé par Paul de Genst, mais aussi par inversion des rôles : d’interviewé, il est devenu interviewer pour nous livrer un portrait de Bernard Marnette.

Thierry Disneur, quant à lui, bien connu pour ses articles truffés d’hu-mour, nous livre un récit très sérieux (eh oui !) et bien documenté sur l’histoire insolite d’une moto montagnarde.

L’alpinisme n’est pas oublié, avec les topos de Jody Laoureux et ses superbes photos ainsi qu’avec les suggestions de Pierre Dewit pour nous inviter à découvrir les Vosges.

Les salles d’escalade, tant appréciées de nos grimpeurs, font aussi parler d’elles, dans ce numéro par les importants travaux d’agran-dissement de la salle New Rock, à Bruxelles.

Et le randonneur retrouvera, d’une part la Corse, par une aventure pleine d’enseignement et, d’autre part, un beau projet de trail très humain.

Enfi n, pour tous, un article qui peut vous sauver la vie sur la réanimation cardio-pulmonaire.

Tout ceci parmi vos rubriques habituelles qui vous emmènent des livres de notre bibliothèque à nos rochers en passant par les activités, for-mations, stages et compétitions : jetez un coup d’œil sur cette dernière rubrique, cette fois-ci un peu particulière et si sympa.

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Bernard Marnette Interview

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Le mot de la rédactionMarianne Coupatez


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Des sentiers aux sommetsGrande exposition cet été 2013 à Freÿr

Découverte du monde vertical, de paysages extraordinaires,

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Lieu : grange du château de FreÿrLieu : grange du château de FreÿrDates :Dates :– le week-end des 6 et 7 juillet 2013– le week-end des 6 et 7 juillet 2013– du 13 juillet au 4 août 2013, tous les jours – du 13 juillet au 4 août 2013, tous les jours

sauf les lundis, de 11 h 00 à 17 h 00sauf les lundis, de 11 h 00 à 17 h 00

Organisée par le Club Alpin BelgeEn collaboration avec les SGR

Plus d’informations sur notre site Internet : www.clubalpin.be


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une exposition s’organiseEn route,ÉVÉNEMENT

En juillet 2013, le château de Freÿr nous invite dans la grange de son domaine. Réputé aussi pour ses jar-dins dans le style de Le Nôtre, ses orangers séculaires et ses charmilles en labyrinthes tant contemplés par nos grimpeurs depuis la vue surprenante de nos relais panoramiques.

Un mois pour se sentir, autant que l’on puisse le désirer, chez nous !

Randonnées wallonnes du bout du monde, ascensions historiques et évolution des techniques, des plus rudi-mentaires aux perfectionnements actuels qui ont permis de répondre à notre infatigable curiosité vers le plus loin ou le plus haut.

Le Club Alpin Belge et les sentiers GR s’unissent pour vous raconter la randonnée, l’escalade, l’alpinisme et les exploits de leurs membres intrépides, vous-mêmes qui avez embelli, amélioré et soutenu vos associations, tissées par une multitude de passions et de mouvements innovateurs.

Les publics de tous horizons sont invités à s’immerger dans les coulisses de nos activités et à prendre de la hau-teur pour une ballade insolite au titre évocateur : « Des sentiers aux sommets ».

L’exposition conduira le visiteur sur un chemin fictif déambulant à travers nos sports. Il lui fera découvrir nos associations, leur travail, leurs collections historiques, la passion de nos souverains Albert Ier et Léopold III pour l’escalade et l’alpinisme, des objets insolites et des fi lms rares. La gestion des rochers, centrée sur le site de Freÿr classé au Patrimoine majeur de Wallonie, vous fera pénétrer dans le monde de la préservation de ces espaces naturels exceptionnels. Le visiteur, pour un instant, pourra parcourir les glaciers, frissonner sous le vent, bivouaquer dans un truc de dingue plein de gaz ou, peut-être, se recueillera-t-il lui aussi sur l’un de ces sommets qui ont étourdi tant d’explorateurs, d’alpinistes ou de grimpeurs belges.

Et Bénévole : mets de l’ambiance, mais de l’ambiance…

Le mois de juillet est une période pendant laquelle, sou-vent, nos adeptes d’aventures et de départs tant atten-

dus, malgré leur affection pour les jardins mosans, se sentent moins enclins à cueillir la pâquerette. Pourtant, nous ne serons pas de trop pour ébraiser cet événement, où cha-cun d’entre vous serait fort utile pour dynamiser les différentes activités que l’on organise.

Le meilleur est avant, pendant et après !

La construction Friends lit, manip’ d’intendances,

des randonnées à vue, du fi celage de documentaires, assurage de jeux ludiques, initiations diverses à tire-clous, descente sécurisée dans l’observation des faunes et fl ores, lecture en bibliothèque, levage au thé room sont à tenir par les rennes d’élans (Al’Lègne). Nous pro-posons à toutes et tous de venir s’inscrire sur la liste des participants à l’organisation et l’encadrement de ce grand événement estival.

Et pour nos grimpeurs…

Frédérique, notre secrétaire alpine sous la cloche d’Hérens1 des bureaux du CAB, nous a confectionné un projet d’agenda où chaque bénévole pourra trou-ver sa place (voir les infos pratiques sur notre site Internet : www.clubalpin.be).

1 La splendide clarine ancienne accrochée au mur du secrétariat

Pour ceux d’entre vous qui veulent nous aider, voici déjà quelques dates utiles.

Jusqu’au 31 mai 2013 : vos suggestions et commentaires, pour cette expo ou le futur : randonnées dans la région, initiation à l’escalade, création du quizz, confection/amé-nagement du décor, de documentaires, d’une biblio-thèque, musiciens/groupes, services et plus, …

Du samedi 29 juin au mardi 2 juillet : montage de l’expo dans la grange du château de Freÿr.

Le mercredi 3 juillet 2013 : inauguration, sur rendez-vous. Il nous faut organiser l’accueil des VIP

L’exposition sera ouverte :

– le week-end des 6 et 7 juillet 2013 ; – du samedi 13 juillet au dimanche 4 août 2013de 11 h 00 à 17 h 00.

Nous aurons besoin d’au moins deux personnes par jour pour assurer l’accueil et la surveillanceLe 3 août 2013, à partir de 17 h 00 : fête de fi n d’expo, pour les membres et les bénévoles.Le dimanche 4 août, à partir de 16 h 00 et le lundi 5 août : démontage de l’exposition.

Vous voulez participer, nous donner un coup de main ? Prenez contact avec Marianne :[email protected] – 081/23.43.21

Informations pratiques :Lieu : Château de Freÿr 12, B-5540 Hastière

AccèsEn voiture : direction Dinant, passer rive gauche, direc-tion HastièreEn bus (10 min) : le « Dinant-Givet » n° 154a, chaque heureEn bateau (45 min) : Quai n° 5, entre 10 h 30 et 18 h 30 (PAF aller-retour :11,00 €)Non loin du château : le passeur d’eau de Waulsort (0476/33.14.81)

Pour plus d’info, voir www.clubalpin.be


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FALAISES

au Cerro Catedral…Le CAB-RCTLe bateau nous emmène à travers le lac. Le bus est là, il nous attend, on monte. Nos sacs ennuient le chauffeur qui rouspète un peu, comme le personnel du bateau, mais ils n’y feront rien. On rentre à Puerto Natales. L’on pense à ce que l’on vient de faire. La fatigue nous fait tomber les paupières.

Trois heures de bus pour revenir au point de départ. Retrouver la civilisation, avec ses joies et ses peines. On vient de passer un mois, à trois, isolés du monde, dans une grotte au bout de la vallée française, au Torres del Paine, Patagonie, Chili. Il y avait Merlin Didier, Sean Vil-lanueva et moi-même, Stéphane Hanssens. C’est comme toujours une sensation bizarre, le retour. On est contents et tristes à la fois. Contents d’être de retour, well and safe, mais tristes de quitter cet endroit où on a vécu tant de choses.

On est enfi n au bout du périple, du stress, de la tension presque permanente, de l’usure physique. On profi te du trajet, du confort de ces sièges. On ne pense plus qu’à une chose : qu’est-ce que l’on va manger ce soir ? On en profi te aussi pour refaire notre séjour sur place dans nos têtes. Ces 15 jours passés sur les deux murs diffé-rents. Notre arrivée sur place. Avec tous nos gros sacs. On avait prévu un mois de nourriture. Quelque chose comme 28 ou 29 jours. Vous auriez dû nous voir nous déplacer avec le gros haulbag complètement rempli. On était bien chargés.

Notre objectif principal était le Cerro Catedral au bout de la Valle Frences. Nous voulions essayer de libérer l’impressionnante face Est de ce Cerro. Ce qui n’avait encore jamais été fait. Elle fait près de 1 000 m de haut et paraît bien lisse. Ça ne va pas être facile. Des amis avaient essayé voici trois ans, mais les conditions météo avaient été déplorables. Ils montèrent quand même jusqu’à la moitié du mur.

La vallée française est peu explorée par les grimpeurs. Nous n’avons croisé que quelques expés, 2 ou 3 durant le mois où l’on était là. Et encore, aucune pour aller explo-rer ou essayer des trucs vraiment intéressants. Pourtant, le potentiel y est énorme. Tant mieux pour nous. Les grimpeurs sont fi nalement comme tout le monde, ils veu-lent être à la mode et se retrouver là où tout le monde va. Il suffi t de mettre une carotte à un endroit et on les retrouve tous là…

Nous n’avions pas de plan précis pour attaquer. Nous avions décidé de ne pas prendre de téléphone satellite ou de radio. Du coup, pas de communication avec le reste du monde. Ça a des avantages et des inconvé-nients. Pas d’infos météo, si on a un accident, on ne sait pas le communiquer tout de suite. Mais à côté de cela, ça nous ramène à un meilleur style. Ça nous demande de comprendre la météo et d’essayer de faire des prévisions

plutôt que de prendre sans essayer de comprendre. Puis surtout, ça nous donne un sentiment de liberté.

Un contact avec le monde extérieur est toujours une forme d’emprisonnement. On se doit de donner des nouvelles, de prévenir si tout va bien. Puis, si on a un problème avec la radio ou le téléphone, l’extérieur va s’inquiéter pour rien. Par contre, pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Comme Silvia Vidal répondait à cette question de savoir pourquoi elle ne prenait pas de radio au cas où elle aurait un accident. Elle a répondu qu’elle ne prévoyait pas d’en avoir… A méditer.

Lorsque l’on a débarqué dans le parc, le temps était splendide. Ce qui est assez rare que pour être souli-gné. Du coup, il a fallu s’adapter. Voyager, c’est savoir s’adapter. Pour nous, ça voulait dire foncer vers le mur le plus vite possible afi n de profi ter de ce bon temps pour avancer dans l’entreprise. Parce que, comme le seul expérimenté du groupe en terre patagonienne n’arrête pas de nous dire, lorsqu’il fait beau en Patagonie, c’est qu’il va faire mauvais. On rigolait un peu de cette phrase au début, mais par la suite, on en a bien compris le sens.

Le début est teigneux. Le crux de la première longueur consiste à faire un jeté à l’aveugle sur des protections précaires. La deuxième a une section d’escalade de type « sportive » assez dure. Ce sont ensuite les longueurs 5-6 et 8 qui vont constituer le premier point d’interro-gation. Les deux premières sont dans un dièdre de 60 m complètement lisse avec une fi ssure dans le coin qui, au début, n’est pas plus large qu’une feuille de cigarette,

Le team à l’attaque devant les faces du Cerro Catedral (droite) et du Cota 2000 (gauche). Photo by Stéphane Hanssens

Stéphane Hanssens Merlin Didier


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pour s’élargir un peu et se stabiliser à 2-3 cm de large. Le camalot gris. Juste de quoi y glisser les doigts. Le reste est tout lisse.

Il va falloir développer toute la technique dont nous dis-posons afi n d’enchaîner ces longueurs en libre. Utiliser l’adhérence du rocher. C’est comme si l’on devait grim-per dans le coin d’une pièce sur 10 mètres… La seule protection possible, outre évidemment les blasphèmes, dont nous avons horreur, sont des micros nuts et le sli-dernut. L’outil favori de Sean. Il adore ce truc. C’est un peu spécial comme système, mais on dirait que ça tient.

Le temps se maintient au beau. C’est impressionnant. On est un peu perturbé par ça. On commence à être un peu fatigué. Mais l’on ne peut quand même pas prendre une

journée de repos quand il fait beau, pas en Patagonie. Le problème c’est que l’on ne sait pas ni quand ça va s’ar-rêter, ni ce qu’il va faire après. On a même dû attendre pour grimper parce qu’il faisait trop chaud. L’on doit attendre l’ombre afi n d’avoir la meilleure adhérence pour grimper. C’est hallucinant.

Cette chaleur amenait un autre problème. Ce sont les chutes de pierres. Ce que l’on appelle les bases jumpers. Ces pierres qui tombent à l’improviste au-dessus de nous et qui passent parfois pas très loin du tout. Une roulette russe. Bon, le barillet est bien grand, mais une roulette quand même. L’on se protège le plus possible de cela en prenant des lignes peu exposées, des murs raides, placer nos portaledges dans des dévers ou encore prier le ciel. Mais bon, l’on n’est jamais à l’abri. Le pire, c’est le bruit que cela fait. Ça doit ressembler, à une autre échelle évidemment, au V2 durant la deuxième guerre. On entend le bruit : d’abord, on s’inquiète, se recro-queville, puis l’impact. Si on entend l’impact, c’est que c’est bon. C’est à côté. Une grande joie du Big Wall qui impressionne beaucoup au début.

Dans l’approche, ce sont surtout les séracs, lorsqu’il faut passer en dessous. Cela peut aussi être dans les moraines avec les blocs à moitié suspendus au-dessus de nous et dont l’on sent la gravité les attirer vers nous. C’est un peu comme si l’on traversait une route avec les voitures de chaque côté, mais qu’à tout moment il y en a une ou plusieurs qui peuvent démarrer en trombe lorsque l’on traverse. Parfois, ce sont de toutes petites routes de campagnes, mais l’on peut aussi se retrouver à devoir traverser le ring de Bruxelles… On évite, mais l’on n’a pas toujours le choix.

Les longueurs s’enchaînent à un bon rythme et l’on avance plus vite que prévu. Sean a été phénoménal. Il a pris en charge l’enchaînement des longueurs les plus dures. Et je peux vous certifi er qu’il y en avait. Dans un style bien particulier qu’est l’escalade en dièdre. Je pense que l’on ne doit pas être loin de sa plus belle réalisation en Big Wall. C’était impressionnant. Et Merlin, pour un « wall virgin » à montrer son potentiel qui laisse présager que du bon pour la suite.

L’on a fi nalement pris une journée de repos. Ça doit faire cinq jours que l’on est sur le mur. Et une bonne semaine que l’on est au travail dans le parc. L’on est donc prêt pour l’attaque vers le sommet. On va y aller en mode push. Light et fast. On essaie quoi. L’on va voir ce que ça va donner. Il ne faudrait pas qu’il y ait trop de surprises en haut. Les 200 derniers mètres devraient aller pas trop mal. Il nous reste donc environ 200 mètres d’incertitude. On est confi ant. Mais l’on sent que l’on a besoin d’une journée de repos avant d’attaquer.

Quelle erreur ! Il a fait encore beau ce jour-là, mais le len-demain, le jour où l’attaque est prévue, le temps se gâte. Il pleut. Il a plu toute la nuit. Un mélange de pluie et de neige. On est bloqués dans les portaledges. Le mauvais temps est parti pour trois jours. Trois jours où l’on ne va pas bouger de l’intérieur de nos tentes suspendues. Vous auriez dû voir Merlin dans son petit portaledge avec le fl y été au milieu d’une tempête patagonienne. On est l’été là-bas, d’accord, mais ce sont des étés qui ressemblent plus à nos hivers. Il a bien souffert, mais en silence. Un petit qui fut bien grand.

Mais quelles nuits dans les portaledges. Le vent s’est réveillé. Il nous avait oubliés depuis que l’on était là. On pensait qu’il nous avait oubliés tout court. Le vent dominant ici vient de l’Ouest. Il vient tout le temps de

Stéphane constate combien ses lacunes

en fissures nécessitent un entraînement

spécifique. Photo by Sean Villanueva

Le team à l’attaque devant les faces

du Cerro Catedral (droite) e

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(gauche). Avec les lignes tracées.

Photo by Stéphane Hanssens


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l’Ouest, en fait. Parfois du Nord-Ouest. Mais ça ne veut pas dire grand-chose. Les vrais changements se produi-sent quand le vent vient du Sud. Là, on sait qu’on a droit à deux jours de beau temps juste après.

Mais là, c’est d’Ouest. On est en face Est. Protégé donc. Encore heureux que l’on était protégé. On entendait le vent souffl er au-dessus en rafale. C’est un bruit tout à fait indescriptible. Imaginez-vous en bout de piste à Zaventem. C’est le même bruit. Il y a une vire sur la tour centrale qui s’appelle d’ailleurs « Boeing Ledge ». Juste à côté se trouve un bon couloir de vent et le bruit y est démentiel. Parfois, ça fait comme des coups de fusil. Comme si le moteur avait des ratés. Bon, nous on est protégés. En théorie. Parce que du coup, le vent se répercute un peu partout dans la vallée. Et dès que l’on entend la reprise des vols à l’aéroport, on sait que l’on a deux à trois heures avant que ce ne soit le carnage chez nous.

Avec les répercussions dans la vallée, ça donne princi-palement du vent ascendant. Parfois vraiment violent. Il est capable de soulever nos portaledges, même lorsque l’on est deux dedans. On les avait bien accrochés par le bas aussi, mais même avec ça, ils décollaient. Il monte de quelques centimètres, on est sur nos tapis volants, en apesanteurs, puis le vent s’arrête et nous ramène avec violence vers le mur. Et bam ! Les barres en métal viennent cogner le rocher. On a passé une nuit entière comme cela. Le repos fut évidemment complet et la méditation profonde. Mais au fond de moi, je rigolais. J’étais heureux. On est enfi n dans la Patagonie, la vraie. Celle dont on a toujours parlé, celle des livres, des his-toires, de pourquoi l’on est là.

Puis, un matin, le temps paraît stable. Pas de vent et ciel dégagé. L’on n’a pas d’infos sur la météo. Du coup s’il ne fait pas trop mauvais, il faut y aller. Il se peut que le mau-vais temps s’installe pour plusieurs jours, voire semaines. C’est Sean qui se réveille le premier. « Je pense qu’il faut y aller. » dit-il. Je le connais, s’il le pense, c’est qu’il faut y aller. Et il a raison. Faut au moins aller voir. Merlin dans son portaledge n’était pas aussi sûr de cela. Il est vrai que la veille, l’on venait de dire que l’on devrait certainement attendre un jour afi n que la face se nettoie de la neige qui vient de tomber. Ce qui aurait été mieux, mais comme déjà dit, l’on ne peut pas savoir. On a encore pas mal de bouffe mais bon.

« Vous êtes sûrs qu’il faut y aller ? L’on n’avait pas dit qu’il fallait attendre une journée ? » On sent que le sac de couchage à l’air plus confortable que l’air froid du

dehors. « Merlin, c’est sérieux, là. » lui répondis-je. Un OK de résignation nous parvint. Le temps se maintint. Quelques dièdres remplis de glaces fondantes furent passés avec brio en libre, évidemment, puis le sommet. La délivrance. Toujours un sentiment bien particulier. Mais majeur. Reste plus qu’à descendre. Ce qui n’est pas toujours évident et c’est là où il faut rester bien attentif. Mais la face Est du Cerro Catedral vient d’être enchainée en libre. Majeur. Il nous reste, en plus ; pour plus de deux semaines de bouffe, l’on va pouvoir s’amuser dans la vallée à faire d’autres escalades de haut vol.

On aimerait, comme d’habitude, remercier toutes les personnes qui nous soutiennent et nous aident à réaliser nos rêves. Je pense au CAB pour son prêt de matériel, nos sponsors (PETZL, Five Ten, Boréal, Crux, Patagonia, Seeonee, Lecomte) puis les amis argentins qui nous ont hébergés (Lorena et Juan Pablo) ainsi que toutes les personnes du parc.

Partie écrite par Merlin : il nous montre un moment bien à lui.

– Sean : Bon, la longueur suivante c’est l’offwidth. Tu y vas ou j’y vais ?(offwidth : fi ssure trop large pour y coincer les mains, mais pas suffisamment que pour rentrer en entier dedans).

– Merlin : Vas-y, j’ai jamais grimpé d’offwidth. Si tu y vas, il y a beaucoup plus de chances que tu libères la lon-gueur direct et on perdra moins de temps.

– Sean : T’es sûr ? C’est à toi de grimper, gars, et si tu veux aller voir je ne peux pas t’enlever ça… comme tu veux, mais enchanté !

– Merlin : Non, non, vas-y, c’est plus stratégique.(Sean commence à se racker et moi je doute…)

– Merlin : Bon, allez, passe-moi les gros cams, je vais aller voir !(Oh non, qu’est-ce qui m’a pris…)

Les 5 premiers mètres sont faciles. Ensuite, j’arrive à une fi ssure assez large dans laquelle je remonte mon cam numéro 5 jusqu’au début de l’offwidth. Il y a un vieux numéro 5 rouillé en place, vestige de la tentative de Mason Earl et de ses potes, il y a 3 ans. Je le clippe, c’est toujours une protection en plus. Je commence à ren-trer ma jambe dans l’offwidth, mais je fais une erreur de placement et je tombe. MERDE ! J’ai même pas pu me battre un peu… J’essaye quand même un peu après ma chute, mais sans grand succès. Je propose donc à Sean de me descendre, comme ça, il peut y aller.

Les portaledges sous coucher de soleil typique du coin. Que dire de plus… Photo by Stéphane Hanssens


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Evidemment, cette espèce de chèvre des montagnes a galopé dans la fi ssure comme si c’était une simple échelle. C’est vraiment un maître dans ce style.

Bon, maintenant, je dois seconder Sean pour récupérer le matos. Dans ma tête c’était déjà clair que j’allais tirer sur la corde ou sur les gros cams pour m’aider, mais en arrivant à l’entrée de l’offwidth j’entends Sean qui me crie : « A FOND, TU DONNES TOUT ! »

Alors, j’ai coincé mon épaule et mon genou dans la fi s-sure et j’ai essayé d’avancer. Je n’arrivais presque pas à bouger. A la moindre tentative de progression, je glis-sais dans la fi ssure et mon coincement de genou était bien douloureux. J’ai voulu abandonner et me laisser tomber, mais mon instinct de guerrier a pris le dessus et le combat a commencé. J’ai rampé verticalement tel un ramoneur dans une cheminée pleine de suie. Je trans-pirais et souffl ait comme un buffl e poursuivi par un gué-pard. Je n’avais aucune technique, seulement la volonté et la rage de vaincre ! Tout mon corps brûlait et était tendu comme… bah, comme une crampe !

Je glissais presque en continu, bref, je n’avançais pas ! Après quelques mètres, mon corps en bavait tellement que je lui parlais : « Pardon mes pieds, pardon, mon épaule, pardon mon genou, pardon mes mains… », « PARDON MON CORPS, pardon… »

– Sean (qui ne pouvait me voir) : QUOI ? – Merlin : Rien, rien, … TOUT VA POUR LE MIEUX !

J’étais occupé à tuer mon baudrier et ma veste à force de me traîner sur le granite. Mais tout au long de ma progression, je développais des techniques qui me per-mirent de résister et de continuer tant bien que mal.

Finalement, après une heure de lutte intense, je suis sorti de cette maudite fi ssure, complètement exténué ! Mais je n’avais rien lâché !

– Sean : Bien joué, gars ! Tu vas voir la longueur sui-vante ? C’est une cheminée.

Dieu seul sait ce qui m’a pris de répondre… « oui ! ». Je me racke (= m’équipe de coinceurs) et me lance. J’ai autant d’expérience en cheminée qu’en offwidth, c’est-à-dire aucune. (Quelle tête de mule ce « peye »). Sean me briffe vite fait sur la technique de base : le dos contre le mur, les pieds à plat contre le mur opposé et « chem, cheminée ». C’est pas très compliqué, en soi. Le souci, avec les cheminées, c’est qu’il est souvent presque impossible de protéger. Après 10 m, j’ai réussi à placer le cam numéro 6 (le plus gros) dans le fond de la cheminée. Je n’étais pas super à l’aise…

– Merlin : Sean, comment on tombe dans une cheminée ? – Sean : Normalement, on ne tombe pas ! – Merlin : Super…

Dix mètres plus haut, j’ai fait quelques zipettes (pieds qui glissent) des plus rassurantes accompagnées de cris des plus féminins. Je me suis alors enfoncé dans la fi ssure pour essayer de placer le numéro 5. C’était un peu trop large. Les cams étaient en ouverture maximum, mais je l’ai quand même mis, c’était mieux que rien. Mouais… Deux minutes plus tard, il est tombé et a emporté le 6 dans sa chute.

– Sean : MERLIN ! TON NUMERO 5 EST TOMBÉ ET… – Merlin : JE SAIS !

C’en était trop ! Je ne pensais plus qu’à une chose : des-cendre. Heureusement, il y avait un gros bloc coincé dans le fond de la fi ssure et j’ai réussi, du bout des doigts, à placer deux nuts pas trop mauvais. Ainsi, Sean a pu me descendre au relais.

– Sean : Content de te revoir… – Merlin : Allez, fi le comme le vent !

Il faisait presque noir, mais Sean était rapide et effi cace (comme toujours). C’est avec l’agilité et la bravoure du puma qu’il arrive à sortir de la cheminée. Ensuite, c’était plus facile de protéger.

– Sean : RELAIS VACHÉ ! – Merlin :… (j’entends une voix frêle dans le vent, il doit être en train de faire son relais).

– Sean : ENVOIE-MOI LA FRONTALE ! – Merlin : QUOI ? – Sean : LA FROONTAAAALE ! – Merlin : ARTICUUULE ! – Sean : ENVOIE-MOI DE LA SAGESSE ! DE LA SAGEEEESSE !

Je ne comprends rien et ses cris me stressent plus qu’autre chose… qu’est-ce qu’il peut bien vouloir ? Ah, sans doute la frontale ! Quinze minutes plus tard, Sean descend en siffl otant : « STEEEPH… PRÈPARE LA BOOUUFF ! »

Merlin montrant fièrement sa chemise

porte-bonheur. Les fleurs roses afin

d’amener le beau temps avec nous.

Photos by Sean Villanueva

Sean, dans l’enchaînement d’une

des longueurs clés sur Cerro Cate

dral :

The Half Pesos. Une fissure incroyable

coupant un mur en deux.

Photo by Stéphane Hanssens


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FALAISES

dans les CalanquesPetite escapadeIl pleut des cornes, il pleut depuis une éternité. Le ciel de novembre est d’un gris profond. Depuis mon petit atelier, je vois un paysage typique pour les Ardennes. Une forêt de sapins qui fume des nuages à cause de 100% d’humidité. J’ai besoin de soleil avant qu’on se plonge dans l’hiver.

Koen me sonne et dit qu’il en a marre de la pluie… tiens, tiens. « Ça te dirait d’aller dans les Calanques ? On annonce du beau là-bas. Je peux prendre 4 jours de congé, on part samedi et on revient jeudi ». Je n’aime pas trop les escapades de quelques jours si loin, mais ici je n’hésite pas. « Très bonne idée, andiamo ».

Dix heures d’autoroute et de pluie plus tard, on débarque dans ce monde merveilleux de rochers blancs, mer bleue et… lune. A 20 km de Cassis, la pluie s’est arrêtée, le ciel est dégagé et la lune et les étoiles nous accueillent.

Notre « camp de base » sera l’auberge de jeunesse « La Fontasse », perdu sur le plateau des Calanques et uni-quement accessible par une piste. C’est un havre de paix, surtout parce qu’en cette fi n de saison, on s’y trouve tout seul ! Pas d’électricité (petite lumière le soir, fournie par les panneaux solaires et groupe électrogène), eau de pluie captée dans une énorme citerne qui date des années 20 du siècle passé, pas de douches ni de chauf-fage, mais un bon feu ouvert dans la salle à manger et une cuisine bien équipée.

On se lève au petit matin et quand le soleil jette ses premiers rayons au-dessus de Cape Cannaille, on boit notre premier café à côté du feu. Plus tard, on marche vers La Calanque du Devenson, le mistral refroidit notre univers, mais dès qu’on entame le premier rappel dans notre monde vertical, on est à l’abri du vent et on se

trouve dans un autre univers. Il fait chaud, on retrouve les gestes de l’escalade et on crie de joie d’être là !

Pendant quatre jours, on se régale dans ce monde magique. On fait une belle voie après l’autre. La « Sans nom », « Avec toi c’est extra », « Coucou, c’est de nou-veau nous », « Le toboggan de la corniche » suivi par « Les cacochymes pervers » et, sur la fameuse Cap Canaille, « Loi de chaos ». Que du beau caillou avec du bleu en dessous et au-dessus. On grimpe, écrit, des-sine, mange comme des rois et dort comme des anges. Quand on part le jeudi matin, direction Belgique, il com-

Marc Debaecke


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mence à pleuvoir, mais nos batteries sont chargées et on retourne les poches remplies de souvenirs !

Pour ceux qui ne connaissent pas encore :

Le Parc naturel des Calanques se trouve dans le Sud de la France entre Marseille et Cassis. Longue d’environ 20 km, la côte rocheuse offre une escalade splendide avec des voies, souvent bien équipées, de 30 à 300 mètres, sur un calcaire blanc et fort adhérent.

Parc naturel signifi e qu’on ne fait pas n’importe quoi dans cette nature extraordinaire. Bivouac et feux sont interdits et il y a des secteurs où on ne peut plus grimper.

Depuis quelques années, il y a aussi des voies sur Cape Canaille, entre Cassis et La Ciotat. Ici, le rocher est complètement différent. D’aspect instable, la falaise est horizontalement divisée en trois sortes de caillou. Pour commencer, un rocher de sable plutôt tendre, suivi par du calcaire plus ou moins solide et, pour fi nir, des « patates », du vrai conglomérat bien vertical.

Le climat est méridional ; donc synonyme de soleil avec des périodes de quelques jours de pluie. Le mistral peut souffl er très fort, mais dans les falaises, surtout sur les faces Est et Sud, on est à l’abri de ce vent bien glacial.

Plusieurs possibilités de logement :

– Auberge de Jeunesse « La Fontasse », lieu fantastique tenu par un gardien remarquable. Merci Jean-Pierre pour ton accueil chaleureux !

– Auberge de jeunesse de la Pointe Rouge à Marseille, urbaine, bruyant et souvent complet.

– Camping « Les Cigales », à Cassis. – Pour les plus fortunés : hôtel ou location d’apparte-ment à Cassis.

Topo : Calanques Escalade, de J.L.Fenouilet, C.Tassan – www.roc.vtopo.fr


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un choix vraiment intéressant pour les Belges !L’alpinisme vosgien :Pour les Belges que nous sommes, il ne nous est pas tou-jours évident de partir tous les week-ends en montagne pour faire l’une ou l’autre course. La seule possibilité, si l’on veut vraiment aller chercher la haute altitude, c’est de prendre sa voiture le vendredi soir, rouler de nuit, monter en refuge (ou en bivouac) le samedi, effectuer sa course le dimanche, puis redescendre en vallée à la voiture pour retourner chez soi… C’est chaud, c’est rude, c’est un peu « cow-boy », ça se fait, mais tout le monde n’est pas forcément capable d’un tel rythme, encore moins tous les week-ends ou même 2 fois par mois.

Donc, que faire, si on a envie de sensations haute mon-tagne, de rochers « vierges », de neige ou même de glace lorsqu’on habite au plat pays ? Réponse : aller visiter les Vosges !

Cela pourrait faire sourire certains. Bien sûr, les Vosges ne vont pas bien haut en altitude, mais en hiver, on y ren-contre un tas de terrains qui n’ont rien à envier aux ter-rains alpins, peut-être plus prestigieux ou plus connus. Vous êtes dubitatifs ? Je vous propose de lire ce petit plan week-end vosgien pour vous en convaincre. Ce n’est bien évidemment pas le seul plan possible… Je signale tout de même que ce plan, sans être d’un niveau de dif-fi culté technique extrême, s’adresse soit à des personnes encadrées, soit à des personnes ayant déjà une petite expérience de l’alpinisme en autonomie.

Liégeois pure souche (nul n’est parfait, je sais), je suis à 4 heures de route des Vosges. C’est jouable. On a fait les sacs la veille, ils sont déjà dans le coffre de la voiture. En partant à 7 h 00 du matin, on arrive vers 11 h 00 à pied d’œuvre. Objectif du jour : arête des Spitzkoepfe (les photos qui l’illustrent dans cet article ont cependant été prises en période estivale).

MONTAGNES

Pierre Dewit

Véritable petite course d’arête de montagne sur un excellent granit, c’est un niveau PD+/AD qui nous attend. Tout y est : marche d’approche depuis le Hohneck en descendant vers le lac du Schiessrothried, comptez une petite heure. Bifurquer vers la droite dans les bois pour prendre pied sur le début de l’arête et s’équiper. Ici, nous ne sommes qu’à 1 000 m d’altitude, mais selon l’enneigement, il faudra rester prudent.

Le dénivelé d’environ 250 m sur la longue arête doit éga-lement obliger la (ou les) cordée(s) à ne pas traîner. Esca-lade très ludique malgré tout, on y rencontre presque toutes les confi gurations d’arêtes : passages sur le fi l des gendarmes, passages latéraux, rappels sur becquets, placements de coinceurs, évolution à corde tendue ou encore pose de relais 3 points, etc., etc. Tout ça sur des passages en 3c/4a max de type « bloc » que l’on peut décider à plus ou moins tout moment de « shunter », en passant par un sentier de randonnée (tout de même technique) sur le côté droit, si les diffi cultés et le niveau des grimpeurs l’exigent.

Arête des Spitzkoepfe, vue d

ans sa

totalité depuis son plus beau pr

ofil…

Photo : Claude Celejowski Passage un plus long sur l’arête, sortez les coinceurs et les sangles !

Photo : Claude Celejowski


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Niveau paysage, c’est superbe. Si un côté de l’arête est « bouché » par la forêt à droite, la partie de gauche est totalement ouverte, offrant une vue magnifi que sur les bombés vosgiens environnants avec un vide d’envi-ron 200 m en contrebas où il n’est pas rare de voir des chamois…

Il faudra compter environ 3-4 heures pour remonter l’arête jusqu’au Hohneck. L’après-midi étant déjà bien entamée, un petit trajet de 2-3 km en voiture, pour nous

rendre alors au bien connu refuge des Trois-Fours, nous permettra de compléter la journée par une réelle nuitée en refuge, comme en haute montagne ! Si ce n’est qu’aux Trois-Fours, vous aurez douches et vrais WC… Elle n’est pas belle la vie ? Attention que pour une nuitée dans ce refuge, mieux vaut réserver longtemps à l’avance. Il est très souvent complet.

Le lendemain, changement de programme, si l’ennei-gement est bon (et donc il faudra bien s’être renseigné auparavant), au menu du jour : les couloirs de neige du Falimont. Du coup, pour avoir de la neige qui porte les crampons et dans laquelle les piolets ancrent effi cace-ment, il faut se lever « tôt »… Enfi n, tôt, c’est beaucoup dire. En se levant à 7 h 00, c’est tout à fait correct. Le petit-déjeuner nous attend dans la salle commune du refuge et, par beau temps, au-delà de la splendide mer de nuages qui couvre la pleine alsacienne, le lever du soleil nous laisse voir les Alpes suisses et autrichiennes… Spectacle.

Toujours par beau temps, la barre complète des couloirs orientés face Nord s’offre à nous en regardant vers le Hohneck. Retour donc aux voitures qu’on a laissées la veille sur le parking de la route des Crêtes pour remon-ter vers le Hohneck (on pourrait varier et y aller directe-ment à pied, munis de raquettes, du refuge, mais alors c’est plus long et on risque de ne plus avoir assez long-temps de la neige de qualité). De là, on monte au col du Falimont à partir duquel on peut voir déjà une série de couloirs qui n’appellent que nous.

On peut aisément descendre le couloir du Falimont à pied, tout de même en crampons et avec les piolets. Car si la pente n’est pas trop forte (entre 35° et 40°), il ne faudrait pas glisser, même si l’exposition est nulle

Les faces Nord des couloirs

de

neige du Falimont, au petit ma

tin,

depuis le refuge des Trois

-Fours.

Photo : Pierre Dewit

Dernier ressaut avant la fin de l’arête et après 3 heures d’ascension dans un cadre

magnifique. Photo : Claude Celejowski


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Le couloir « à droite », peu

ou pas

de possibilités de placer de

s points

d’assurage. C’est un peu l’inconvénient

du site. Heureusement, le niveau

technique n’est pas très élevé

à cet endroit. Photo : Pierre Dewit

Les sorties cornichées peuvent être délicates… Bien prendre ses repères par le haut avant de se lancer dans l’un ou l’autre couloir pour éviter de mauvaises surprises ! Photo : Pierre Dewit

La rampe en « S », couloir assez court,

mais un peu raide, selon l’enneigement…

Ici, à 55°, sur une petite couch

e de neige,

le 5 janvier 2013.

Photo : Nathalie Schmitz

puisqu’une belle petite cuve en bas freinerait la chute éventuelle. De cette cuve, justement, on a le choix. Pas moins d’une petite dizaine de couloirs sont possibles à grimper. Il faut compter que la diffi culté va de PD à AD. Ce qui permet donc à des non encore initiés à ce type d’escalade de tester les pointes avant de leurs crampons, les piolets techniques et les relais en neige.

Le point faible de ces couloirs est cependant la quasi impossibilité de mettre des points de protection inter-médiaires. Il faut donc y aller au mental, à la confi ance et s’en remettre à ses sensations et son expérience dans les couloirs plus pentus (les pentes maximales rencontrées dans ce secteur ne dépassent pas les 50°).

Les longueurs des couloirs sont également variables. Certains petits couloirs à côté du couloir du Falimont ne font que 50-70 m, alors que d’autres vont entre 200 et 250 m, selon l’enneigement bien sûr. On veillera, avant de se lancer dans l’un d’entre eux, à se renseigner sur la présence ou non d’éventuelles corniches en haut qui peuvent rendre les sorties assez délicates.

Quoi qu’il en soit, il est possible de passer toute la matinée à escalader l’ensemble des couloirs. Sans traîner, il est possible de réaliser tous les couloirs de ce secteur en une demi-journée, si on com-mence tôt et que donc l’état de la neige le permet. Le mieux, alors, sera de commencer par grimper ceux qui sont orientés ESE du côté des falaises (grimpables également) du secteur Martinswand pour se garder ceux qui restent orientés Nord pour la fi n de la matinée.

Vers midi, il sera possible de retourner aux voitures et de rentrer (sans débourser un seul Euro sur des autoroutes à péage) dans notre plat pays, la tête remplie de belles images pour le dimanche soir…

Ce sera alors l’occasion par après de découvrir d’autres secteurs vosgiens, d’autres escalades en rocher, en goulotte, en cascade de glace même. Non, vraiment, je ne pourrais trop conseiller d’al-ler explorer ce petit coin qui recèle de magni-fi ques ressources alpinistiques !


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Etrange destin du tracassinLe rescapé des glaces est une moto belge

Chamonix nous annonce deux jours pourris, puis du soleil. On monte pour tuer le temps. Nous aurons le refuge d’Ar-gentière pour nous seuls. Onze Belges peinards. De quoi affi ner nos écolages techniques avant d’attaquer l’Ai-guille d’Argentière. Départ pluvieux. La benne le prend de haut et se fi ge sur son câble dans les intempéries. Nous sommes compressés avec les enfants d’une colo dans cette cabine sandwich. Histoire de les rassurer je pousse une chansonnette. La Belgique reprend en cœur. La sauce prend et ça balance dans la benne. Rires aériens, ambiance sketch-up.

La cabine enchaîne vers Lognan, la station intermé-diaire. Nous poursuivons à pied par les Rognons. Les échelles nous conduisent au glacier d’Argentière où un lourd plafond fl otte mollement. De sombres nuages s’ap-puient sur le glacier. Nos crampons marquent cette zone tampon diffuse. L’œil se dissout dans le vague, mais le pied est bien accroché. Dire que nous évoluons dans ce cirque grandiose la tête dans les nuages ! Imaginez à votre droite les prestigieuses faces Nord. Cathédrales de glace dressant leurs pentes vertigineuses en plein ciel. A gauche, le galant Chardonnet courtise l’Aiguille d’Argentière. La belle se voile de ses blancs couloirs.

Ça y est, la pluie redouble d’intensité. Circulez, il n’y a rien à voir. Ce qu’on imagine, c’est le refuge qui nous attend. En remontant la moraine, le voici qui émerge. Une forme insolite se détache sur son toit. Bizarre, on dirait une vieille moto. Pas à pas, elle s’insinue dans le regard au fi l du sentier. En marchant, l’esprit vagabonde. La pensée va, les souvenirs viennent.

Me voilà petit gar-ç o n , j ’ a p p r e n d s à marcher. Mon papa adore les motocy-clettes et il est ins-tructeur. L ’album montre les photos de ses prouesses sur Matchless et Saro-léa. FASCINATION. Me voici à présent sur une petite moto échouée au fond de l’atelier de mon g r a n d - p è r e . J ’ a i

7 ans. Vroum, vroum. J’avale des kilomètres sur cette DKW 125 cc de 1943 dont le moteur repose en pièces détachées. EVASION. Heureux anniversaire, j’ai 18 ans. Mon père m’offre une ancienne Triumph allemande qu’il a restaurée. Une TWN 250 cc de 1955. Equipé en vieux motard, j’écume les routes sinueuses de Belgique. PAS-SION. Ces ancêtres ont une âme qui vous fait vibrer de l’intérieur. Soudain, l’exclamation « T’as vu l’engin ? »

MONTAGNES

me ramène à la réalité. Nous sommes arrivés au refuge. Voilà qui n’est pas banal, une motocyclette sur le toit. Mais en haute montagne à 2 771 m d’altitude, ça devient surréaliste.

Une fable… venue de Belgique, la « belle de Herstal » fut conquise par les montagnes. Blasée du bitume, elle s’équipa, se métamorphosa et connut la neige et les gla-ciers. Elle fut complice des alpinistes et s’endurcit pour mieux se fondre dans cet univers de roche et de glace. Enfi n comblée, mais fatiguée, elle s’engourdit dans un blanc manteau où elle hiberna de longues années. A l’abri du temps. Un jour, elle se réchauffa et sortit lentement du glacier. Depuis lors, elle demeure en haut du refuge d’où elle domine le magnifi que bassin d’Argentière.

J’en avais entendu parler dans la vallée. Propos confus, mais non dénués de fondement. « C’est une moto des neiges… un dépôt par avion sur le glacier… elle a été transportée par hélico. Elle a pris la benne avec ses cram-pons et s’est encordée sur le glacier ». De quoi a-t-elle l’air ?

Quand on atteint un refuge, on ne grimpe pas sur le toit pour examiner une moto. On préfère s’installer, manger, préparer sa course et tenter de fermer l’œil. Avant de partir à la frontale. Cette fois, nous serons à l’aise. Pour faire sécher nos affaires. Ensuite, on se posera, tranquilles pour deux nuits. L’occasion de lire le panneau d’infos découvert dans le réfectoire. Il évoque l’histoire de cet engin et de son propriétaire Daniel Burnier.

Avide de précisions, je me tourne vers les gardiens, mais ils n’ont pas vécu cette époque. Avec leur bénédiction, je fi le sur le toit à la rencontre de la moto. Isolée, elle

Thierry Disneur

Monocylindre culbuté (Ph. Disneur)

Tracassin sur le toit du refuge d’Argentière en 2012 (Ph. Th. Disneur)


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attend impassible. Tournée vers l’Aiguille d’Argentière, elle semble vouloir démarrer. En tendant l’oreille, je crois entendre ronronner son moteur. Mais elle reste inerte, fi gée dans le temps. En m’approchant, je découvre un engin étonnant. Dans un état de délabrement avancé. Oxydé, désarticulé. Est-ce encore une moto ? On la sur-nomme le « tracassin »1. Minérale, elle est devenue fos-sile. Solide, elle s’est endurcie. Elle résiste au rude climat de l’altitude, mais se dégrade. Son allure est déroutante. Ancienne moto des années 50, elle a été transformée. Deux rouleaux de bois remplacent sa roue arrière2.

Impressionné, je m’incline. Je prends des photos. Je développerai mes recherches par la suite. Mon objec-tif, en découvrir davantage. Ce qui ne s’est pas révélé évident. Pas net sur le web, résultats négatifs. Rien n’est fi xé en termes de publication sur cet engin. Le vieil article « Hibernatus à roulettes » du Dauphiné a sombré dans la chambre obscure des archives. Musées, compagnies et centres de mémoire de la région n’ont rien à exposer. Ça ne cadrait pas.

Il fallait aborder le sujet sous un autre angle, celui du panneau d’infos fixé dans le refuge. A la lumière de noms relevés, j’ai contacté des personnages attachants, au caractère bien trempé. Ils m’ont confi é leurs témoi-gnages, révélateurs d’une époque. Tranches de vie mar-quées par le drame : Daniel Burnier reste présent dans leurs cœurs. Personnalité hors norme, propriétaire de l’engin. Porteur et gardien d’hiver au refuge d’Argentière dans les années 60, il avait plus d’un tour dans son sac. Il transforma sa motocyclette en moto des neiges pour tracter denrées et matériel vers le refuge, dans une bar-quette à neige. Il a pu l’amener sur le glacier. Perché en haut de la moraine, le bâtiment n’est pas accessible à moto. Elle restait en contrebas, au bord du glacier.

De ce poste, Daniel installa un monte-charge vers le refuge. Un câble tendu entre des poteaux de bois (chèvres et bipodes) permettait un treuillage manuel. Cela soulageait des charges les plus lourdes (tonneaux de vin, bombonnes de gaz). Son idée allait plus loin. Des avions Pilatus équipés de skis s’entraînaient sur le glacier d’Argentière. Effectuant parfois des déposes de matériel

ou de skieurs. Cette pratique se développait dans les Alpes3. Daniel connaissait l’un des pilotes (M. Angot, son directeur de ski) et pensait assurer le relais sur le glacier avec son engin. Monte-charge et moto ont fonctionné au printemps, durant la saison de ski de rando, de 63

à 69. Mais assez peu, le refuge n’étant gardé que les week-ends.

Les avions effectuèrent peu de dépôts, car les skieurs accédaient au glacier par la station des Grands Mon-tets. L’hélicoptère est apparu pour ravitailler le refuge d’Argentière vers 1960. En début de saison d’été pour les portages lourds. Ce fut d’abord un BELL qui peinait à monter sa charge. Ensuite, une Alouette II. Les hélipor-tages se sont intensifi és grâce à la TURBINE qui remplaça les moteurs à pistons4. L’hélico devint performant en alti-tude et crucial pour les sauvetages. Il supplanta l’avion.

Concernant le tracassin, « C’est l’hélico qui a tout foutu en l’air ». La moto servit néanmoins au bonheur des visi-teurs. Comme en ski nautique, ils se faisaient tirer sur leurs skis5.

Le tracassin a rendu ses derniers services au printemps 69 après l’accident fatal à Daniel Burnier. Piloté par Jean-Charles Sage, également porteur et gardien d’hiver au refuge d’Argentière. La moto nécessitait des réparations, mais n’aurait plus été utilisée. L’hiver suivant l’enroba sur les abords du glacier. Plus personne ne vint la dénei-ger. Les saisons ont amoncelé la neige qui s’est tassée et accumulée. Le blanc linceul a fait son œuvre. Laissée à son triste sort, la moto des neiges sombra dans les glaces de l’oubli. Engloutie par le glacier. Plus de 23 ans s’écoulèrent.

Au début des années 90, un réservoir affl eu-rait la surface du gla-cier. Il fallut au moins deux ans à la moto pour se dégager de l’étreinte des glaces6. Le président du CAF Chamonix s’appelait

Jacques Pire. Il était Belge. A son initiative, l’engin fut hélitreuillé sur le toit du refuge. De quelle moto s’agit-il ? Pour certains, c’est une Triumph. Pour d’autres, ce serait la motoneige exposée à Chamonix en 93 (une Terrot de 1920). Ou encore une « René Gillet » française… Le

Ancien refuge d’Argentière construit en 1933

Gillet Herstal 500cc culbutée 1953 (doc. Y. Campion)


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panneau annonce que c’est une moto belge qui s’ap-pellerait « GILET de Herstal ». J’ai soumis mes photos à Yves Campion7. Il s’agit en fait d’un modèle monocy-lindre « moderne » increvable. De son vrai nom « GILLET HERSTAL ». Précisément une 4 temps 500 cc culbutée8 (77 x 105) de 1953. Vendue en France par les Anciens Etablissements Gerkinet. Yves est un collectionneur belge invétéré. Il est l’auteur du livre « Les motos Gillet Herstal »9.

Qui était DANIEL BURNIER ? On évoque le « bricoleur des neiges ». Ses proches m’ont permis de restituer son parcours. Né en 1936, il était le fi ls à Bel et fut surnommé « Abel ». Délaissé, il fut placé à l’orphelinat de Taninges, près de Chamonix. Le couple Montessuit l’a pris sous son aile avec leurs fi ls Michel et Claude. Fernand et Hélène Montessuit étaient instituteurs à Magland, commune voi-sine. Et aussi les gardiens d’été du refuge d’Argentière. Il réussit son CAP d’électricien. Il se lia d’amitié avec Auguste Thévenet, patron des ateliers Thévenet-Roch (mécanique de précision) à Magland, qui aidera Daniel à réaliser ses inventions.

Passionné de photo, cela débuta par un agrandisseur fabriqué avec le pot à lait de Nelly, monté sur une crémaillère. Un boum technologique survint dans les familles : la télévision noir et blanc ! Daniel devint ins-tallateur d’antennes. Son petit frère, Claude Montessuit, aimait le voir à l’œuvre sur les toits. Daniel l’attachait à la cheminée. « Kinet » était de 16 ans son cadet. Auguste était alpiniste et excellent skieur. Daniel fut ravi d’être initié à ces pratiques.

Dès ses 20 ans, Daniel travailla l’été venu comme por-teur pour le refuge. Les mules amenaient les charges à LOGNAN. Ensuite, tout se portait à dos d’homme à travers les Rognons, puis le glacier et la moraine. Les charges faisaient près de 40 kg. La remontée mécanique de Lognan fut alors construite en 62 et les mules pri-rent congé. Kinet se souvient avoir voyagé à 8 ans sur le monte-charge des travaux, arrimé sur un tas de graviers.

Daniel est devenu moniteur de ski. En 61, il travaillait au Club Med de la station de Tignes où il rencontra Colette, une charmante monitrice. Daniel était aimable, drôle et plaisant. Elle aura 22 ans pour leur mariage, trois ans plus tard. Entretemps, il réussit sa formation de guide de

haute montagne, à Chamonix. Il quitta son métier d’élec-tricien ainsi que le portage d’été. Celui-ci sera assuré par des jeunes10 apprenant « sur le tas ». Jean-Luc Pierrat11 fut des plus assidus.

Daniel gardera le refuge au printemps, à partir de 63, dès que la station supérieure des Grands Montets sera ouverte. Les skieurs pourront enfi n l’atteindre facilement. Il en effectuera les portages avec Jean-Charles Sage12. C’est alors qu’il transforma sa moto dans les ateliers Thévenet-Roch. Ainsi, naquit le tracassin. Une moto-neige13, ou plutôt « la moto des neiges ». En 64, Colette accompagna Daniel au refuge pour s’initier aux joies du gardiennage d’été. Drôle d’expérience pour une jeune parisienne, cette immersion dans le milieu des rudes montagnards. Le boulot n’était pas une sinécure et ce refuge d’Argentière14 qui fut construit en 1933 était un modèle de vétusté. Frigidaire organisé habillé de tôles, il claquait à tous vents et restait humide. La cuisine rudi-mentaire évoquait le passé. Le seul confort fut celui ins-tallé par Daniel. Une douche solaire15.

La station de ski des Grands Montets ne cessait de s’agrandir à la suite de l’ouverture des remontées, bonnes perspectives de travail. Daniel « sillonnait » le domaine tandis que Colette faisait « les jardinières » (ski pour enfants) aux Chosalets. Petite station tenue par Bernard Ravanel, pisteur secouriste qui allait devenir directeur des pistes. « Béné » travaillait à Lognan lorsqu’il vit arri-ver le tracassin suspendu sous la benne, en 63. Il sourit de l’astuce et observa le rouleau à damer les pistes, scié en deux, en guise de roues. C’est un petit rouleau que l’on adapte à un brancard pour un seul pisteur16. Celui-ci descend devant en freinant des deux skis. Et dire qu’au début, Bernard devait damer les pistes avec ses skis. Frapper les lattes perpendiculaires à la pente, en rang avec les autres pisteurs. Belle évolution en 70, quand il dirigea les 6 dameuses Ratrak à chenilles de la station avec leurs 8 chauffeurs.

La moto fut descendue du col des Grands Montets par les pentes du glacier des Rognons, conduite au frein moteur par Daniel. Encordée et assurée sur relais piolet dans les parties raides. Une fois sur le glacier d’Argentière, elle roula jusqu’au pied du refuge. Daniel était soutenu par ses amis Jean-Paul Charlet et Roger Fournier, guides et bons cristalliers. Daniel aussi était cristallier. Il faisait forger par Gust des barres à mines adaptées. Colette

Daniel Burnier tracte Claude Montessuit (dia Pierrat)

Tracassin sur le glacier en 1965 (dia Pierrat)


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dit : « Quand Daniel revenait des cristaux, il était couvert de boue de la tête aux pieds. Il allait aux cailloux avec son ami Fournier ». Frank est né en 65, au grand bonheur de Daniel et Colette.

Daniel était un guide indépendant appré-cié. Si le bureau des guides de Cha-monix a refusé sa candidature, c’est qu’il n’était « pas natif de la vallée ». En août 66, il rejoint Roland Ravanel17 et

son client pour la réalisation d’une première à l’Aiguille d’Argentière (dièdre central, face S du plateau). Daniel se pointe avec des coins de bois fabriqués dans les pieds de table du refuge. Vent violent et chutes de neige les ont forcés au bivouac improvisé. Ambiance hivernale. Le couple Burnier a acquis un chalet à Argentière. Un nouvel enfant vient les combler, c’est Nadège.

L’alpiniste photographe, Roland Gay-Couttet, projeta de faire une série de clichés sur la belle Aiguille d’Argen-tière le 9 septembre 1968. Avec son ami guide Jean-Paul Charlet. Il allait mettre en scène une autre cordée : son fi ls Hubert, âgé de 16 ans, encordé avec Jean-Franck Charlet, fi ls de Jean-Paul. La veille du départ, Jean-Franck s’est fait une entorse. Ils devaient dormir au refuge d’Argentière où Daniel Burnier n’était pas censé se trouver. Mais il

y remplaçait les parents Montessuit, partis en vacances. Il fut tout indiqué pour remplacer le fi ls Charlet. Fin de saison, ils ne sont que quatre au refuge.

La journée s’annonce radieuse. Les voilà partis vers 5 h 00 du matin pour profi ter du regel nocturne. La course pré-vue est le couloir en Y, pente raide de 50° et haute de 450 m. Le couloir est sec, car la saison fut chaude. L’essen-tiel se fait à corde tendue et déjà les astres s’estompent. Un dégradé à l’horizon annonce l’aurore. Deux longueurs à tirer dans la glace en jouant des pointes avant, puis la pente s’adoucit pour mener les cordées à la sortie du couloir avec les premiers rayons. Magnifi que. L ’a r t i s te capteur de lumière sort son attirail et mitraille. Superbe. La neige scintille. Les cordées radieuses se prêtent au jeu des acteurs. Le soleil s’intensifi e. Ils posent à la lumière éclatante des rayons projecteurs sur ce grand plateau blanc. Décor grandiose. Maintenant, ils sont à l’aplomb de la sor-tie gauche du couloir. Aérien. Enorme. Daniel descend un peu, parfait. PHOTO ! Hubert et Daniel ont disparu. C’est le vide. Rupture. Comme un FLASH. Il n’y a plus rien. Cette énorme corniche était accrochée au vide, elle a disparu. Tout a basculé en une seconde. Juste un der-nier souffl e. Daniel n’est plus. Hubert a survécu18.

Couloir en Y à l’Aiguille d’Argentière

Corniche au couloir en Y

Daniel Burnier repose au cimetière d’Argentière. Mes remerciements vont à tous ses proches qui m’ont apporté de précieux renseignements. Colette Burnier a trouvé le courage de retourner au refuge et de s’adapter au diffi cile gardien-nage d’hiver, durant 4 ans. Pour subsister. Puis, elle a tenté de refaire sa vie, mais est revenue vivre à Argentière. Frank Burnier est moniteur de ski. Il est parti en Guadeloupe où il enseigne la voile. Il pense toujours à son père qu’il a trop peu connu. Auguste Thévenet a défi nitivement perdu le goût de pratiquer l’alpinisme. Hubert-Gay Couttet a couru à travers le monde comme reporter de guerre. Il est journaliste à la Télévision Suisse Romande et a écrit plusieurs livres. Il pratique assidument les sports de montagne. Roland Ravanel est Président du CAF à Chamonix, il a publié 3 carnets de vie. Jean-Charles Sage a continué à assumer le gardiennage du refuge d’Argentière durant de très longues années. Il gère aujourd’hui le refuge du Lac Blanc. Claude Montessuit a appris la montagne et la vie dans les traces de Daniel dont la photo l’accompagne sur son portable. Jean-Luc Pierrat est toujours aussi enthousiaste des portages et de la vie en refuge. Bernard Ravanel tient de main de maître son camping prospère des Chosalets. Sa piste de ski n’est plus en fonction. Nelly Thévenet est comme la marraine de Daniel. Son fi ls Thierry Thévenet a repris la direction des ateliers Thévenet-Roch. René Romet, pilote d’hélicoptère de légende et spécialiste des « secours rouges » a sauvé près de 5.000 personnes, des alpinistes pour la plupart. Il a plusieurs livres à son actif. Aujourd’hui il dirige sa société Héli Secours Assistance, basée à Annecy. Hélène et Fernand Montessuit coulent des jours paisibles dans la vallée.

1 Tracassin : a) engin bringuebalant, vieux clou ; b) contraction de « tacassin » (tocsin) et de « tracasser ». Evoque un bruit discordant ;c) synonyme de « bougeotte » pour ne pas stagner.

2 Le diamètre des rouleaux, inférieur à la roue, abaisse l’arrière de la moto. Une selle fut adaptée, surélevée par des équerres. Les rouleaux sont équipés de crampons à glace artisanaux, morceaux de cornière métallique boulonnés.

3 Déposes par avions et altiports ont proliféré de 62 à 67. AIR ALPES dirigé par Michel Ziegler multiplia les zones d’atter-rissage en haute montagne, s’inspirant du pionnier Hermann Geiger qui réalisa le 1er atterrissage par avion sur glacier, en 1952. Il pratiquait le largage en plein vol de matériaux pour les refuges depuis 1950. En 60, Henri Giraud posa son Piper Cub au sommet du Mont-Blanc.


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4 Le moteur à explosion du BELL voyait son plafond d’utilisation limité à 2 500 m. ALOUETTE adapta une TURBINE (trans-met l’énergie de l’air comprimé au rotor). La Protection Civile « Secours Rouges » équipée d’Alouette fut créée en 64. Desmaison, sauvé en 71 dans la Walker par une Alouette III dira : « L’Alouette est une machine bénie des Dieux ». En 72, Jean Boulet atteint le record d’altitude de 12 442 m avec son LAMA (moteur et rotor d’Alouette III sur Alouette II allégée).

5 Le Ski Joëring (en suédois) allie ski et traction avec chiens ou véhicule motorisé. Discipline présentée aux Jeux Olym-piques de St-Moritz en 1928, elle se pratique en loisir et en compétition.

6 L’engin est sorti des glaces presque intact. Il stationnait où le glacier progressait peu, entre des blocs. Le pneu avant fut regonfl é et a tenu. Les dégradations sont essentiellement dues à l’exposition aux intempéries, sur le toit du refuge.

7 Yves Campion est graphiste, vice-président du Classic Racing Motorcycles Belgium. On s’est connu à Bruxelles lors de nos études supérieures en communication visuelle. Yves côtoyait ma TWN 250 cc avec sa Gillet Herstal 500 cc de 1936.

8 Moteur culbuté : les soupapes sont commandées par des culbuteurs. Les tiges sont bien visibles le long du cylindre.9 Avec ses sœurs FN et Saroléa, la Gillet Herstal fi t la gloire des industries liégeoises de 1919 à 1959. Ces « Demoiselles

de Herstal » furent précurseurs des raids et championnes du monde. Avant-gardistes racées, elles sillonnèrent les routes du monde en démontrant le savoir-faire belge.

10 Ces costauds ont été proposés par le CAF Besançon, mais le travail était risqué. Les porteurs ne s’encordaient pas et travaillaient souvent seuls. Lourdement chargés, la glissade leur était interdite et les ponts de neige à éviter. Une clef en bois servait au portage, appelée « crochet ». Les bretelles de cuir causaient des « boules de porteur » sur les clavicules. Avant l’arrivée de l’hélico, il fallait parfois porter jusqu’à 50 kg pour être rentable. Une cuisinière de 80 kg fut montée au refuge du Couvercle à dos d’homme par la falaise des Egralets. Parmi les porteurs de légende fi gure Ulysse Borgeat. Il a charrié plus de 60 tonnes. Cette force de la nature vit encore à Argentière. Perclus d’arthrite, accablé de cortisone. Le pauvre reste voûté et peut à peine marcher.

11 Jean-Luc Pierrat arriva fi n juin 65 par les Grands Montets. Muni d’une carte postale avec la photo du refuge. Seul et sans expérience. Au refuge, portes fermées, pas un chat. Un homme remonte le glacier à skis. Arrivant au refuge : « Toi, mon gars, qu’est-ce que tu fous là ? ». Il se présente : Daniel Burnier. Le jeune dit qu’il est porteur d’été et Daniel éclate d’un rire franc. « Le refuge n’a pas encore ouvert pour la saison ». Il était de passage. Sympa, il est allé chercher une paire de skis et ils ont dévalé ensemble le glacier. Jean-Luc était étudiant ingénieur en horlogerie. Il fut porteur en juillet de 65 à 70. Il se levait tôt et charriait le matin, puis prêtait joyeusement main-forte à l’équipe du refuge. Il appréciait ces « vacances d’été ».

12 Jean-Charles Sage fut porteur et gardien d’hiver avec Daniel Burnier de 63 à 68. Ils descendaient les charges dans une barquette de secours à 2 brancards, depuis le télé des Grands Montets jusqu’au glacier. Au décès de celui-ci, il parta-gea le gardiennage d’hiver avec Colette Burnier de 69 à 72. Lorsque le nouveau refuge d’Argentière fut terminé en 73, Jean-Charles prit la relève des Montessuit pour le gardiennage d’été également.

13 Ce n’est pas une motoneige selon la défi nition « engin à moteur équipé de skis à l’avant et de chenilles pour avancer sur la neige ». Le tracassin est atypique et unique. Muni à l’arrière de rouleaux en bois, véritables rouleaux à neige qui damaient les pistes avant l’apparition des Ratrak à chenilles. La MOTONEIGE avec chenilles est née fi n des années 50 au Canada. La fi rme Bombardier lança la production du SKI DOO (au départ SKI DOG, mais le G fut mal imprimé), petit scooter jaune à grand succès.

14 Construit en 1933 dans la vallée de l’Oise par les frères Caillot, le refuge fut ensuite réassemblé sur le site. Ceux-ci ont aussi construit l’ancien refuge Albert 1er. Le nouveau refuge d’Argentière fut inauguré en 1973. Reconstruit sur place avec le maximum des matériaux de l’ancien. Ce dernier a récemment bénéfi cié d’une rénovation intérieure complète et a été réinauguré début juillet 2012.

15 Une douche bien chaude dans un décor de rêve. Construite avec un sommier incurvé et des miroirs carrés collés. Au centre, un grand tonneau de métal peint en noir était rempli d’eau. Tuyau et pomme d’arrosoir complétaient le tout. La mission de Kinet était de tourner régulièrement le sommier sur son axe pour capter le soleil.

16 Par contre, le rouleau double s’adapte à deux brancards, un de chaque côté. Pas facile à manœuvrer en pentes fortes. Le pisteur du haut devait freiner davantage. Bernard Ravanel est une fois passé dessous, ça a fait « bong, bong ». Quand la neige collait, ça pouvait « partir en luge ». Cette technique était répandue dans les Alpes jusqu’au milieu des années 60.

17 Roland Ravanel est né en 1938. Il a bien connu Daniel Burnier et son parcours est similaire. Porteur et cristallier, moni-teur de ski et guide. Le cirque d’Argentière était son jardin. Il fut maître d’école et aime la montagne pour les gens qui l’habitent. Il détournait ses élèves des bancs de l’école pour leur faire découvrir la montagne.

18 Ils fi rent une chute de 500 m dans le couloir jusqu’au glacier des Améthystes. Brassés dans l’énorme masse de glace et de neige qui les a emportés. Celle-ci a partiellement amorti les chocs contre les roches. Une cordée progressait sur le glacier en contrebas qui a assisté au drame et prévenu les secours au refuge. L’hélico de la Sécurité civile intervint 2 h 30 après l’accident. Georges Payot était à bord. Daniel avait la nuque brisée. Hubert souffrait de multiples fractures.

BIBLIOGRAPHIE

Geiger, pilote des glaciers, Ed. Arthaud, 1967Les miraculés de l’Alpe – Kouchner, Ed. Glénat, 1989Les carnets d’un guide de haute montagne – Roland Ravanel, Ed. La Fontaine de Siloë, 2002.Les motos Gillet Herstal – auteur et éditeur : Yves Campion

Daniel Burnier • Rouleaux à damer • Pierrat au portage • Daniel au monte-charges • Ph. Montessuit et Pierrat


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ITINÉRAIRES

AlpinismeTopo

Tél. : 0033/624.42.15.96

[email protected]

Chemin du Touillon

38570 La Pierre

Jody Laoureux

» Nom de l’itinéraire : Mittellegi » Sommet : Eiger » Altitude : 3 970 m » Massif : Oberland bernois (Suisse) » Dénivelé : + 615 m » Difficulté de montée : D » Cotation libre : 5b » Orientation : NE » Matériel : 1 piolet droit, crampons, baudrier, casque, 40 m de

corde, 2-3 « friends » taille moyenne, 2 dégaines, sangles, frontale. » Cartographie : Swisstopo, 1229, Grindelwald » Nb de jours : 2 jours » Type : arête rocheuse, mixte et neigeuse » Départ : Grindelwald » Altitude de départ : 3 355 m » Accès routier : Luxembourg, Nancy, Colmar, Bern, puis

Grindelwald » Jour 1 : montée à la cabane Mittellegi, en train depuis

Grindelwald jusque Kleine Scheidegg (demander l’arrêt), puis passer la porte et descendre le couloir taillé dans la roche (crampon parfois utile) et déboucher par le petit trou dans la montagne… magique. Prendre pied sur le glacier par une petite désescalade facile. Traverser le glacier et grimper 2 longueurs de 4+/5 équipées de spits. Puis, par des vires évidentes, traverser et prendre de l’altitude pour rejoindre la cabane Mittellegi.

» Jour 2 : de la cabane Mittellegi, rester sur l’arête, l’itinéraire est évident. L’ensemble des gendarmes s’escalade (l’évitement n’est pas commode). Sauf quelques courts pas d’escalade, les diffi cultés sont équipées en cordes fi xes. Il y en plus de 200 m principalement, après la « Grosse Turm » (P.3692) ; pour y arriver, tirer un court rappel pour prendre pied au départ des cordes fi xes ou par une désescalade sur la gauche, on est en versant N, les crampons sont souvent indispensable à partir de là (rocher verglacé). Du sommet, des cordes fi xes, encore un ou deux ressauts, puis l’arête se couche (encore rocheuse) pour devenir neigeuse (très grande ambiance avec vue plongeante sur la face Nord et la vallée bien plus bas) jusqu’au sommet.

» Descente : par l’arête S, du sommet, suivre l’arête en direction du S, d’abord facile, puis plus raide. Un ou deux petits rappels permettent de rejoindre le Nördliche Eigerjoch. De là, toujours en restant sur le faîte de l’arête ou proche en versant NW, des escalades faciles dans un rocher excellent (granite) permettent de rejoindre en moins d’une heure Südliche Eigerjoch. Il y a des gros rings métalliques pour l’assurage. Compter environ 2-3 h du sommet de l’Eiger et plus par conditions mixtes. Du col, entamer une traversée en direction du S en évitant les crevasses, une rapide montée permet de rejoindre le Mönschjoch et, fi nalement, la station intermédiaire de la Jungfrau.

» Echappatoire : aucune » Remarques topo : itinéraire d’envergure traversant l’Eiger de

part en part et nécessitant 2 jours complets pour un cheminement évident aux diffi cultés modérées. La course peut être après une acclimatation sur la Jungfrau et le Mönch (en traversée ou aller-retour).

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fiche 1

AlpinismeTopo

» Nom de l’itinéraire : Arête » Massif : Mont-Blanc (France) » Sommet : Le Moine, 3 412 m » Dénivelé : 725 m » Difficulté de montée : PD » Orientation : Sud » Matériels : 1 piolet droit, crampons, baudrier, casque, 3-4 friends

taille petits à moyennes, quelques sangles, frontale. » Cartographie : IGN 3630OT Chamonix » Nb de jours : 2 jours » Type : course rocher » Départ : refuge du Couvercle » Altitude de départ : 2 687 m » Accès : Chamonix – train du Montenvers – mer de glace et refuge

du Couvercle, la montée comporte une jolie section d’échelle verticale avec des queues de cochon pour l’assurage.

» Approche : du refuge du Couvercle, partir à l’Est, le sentier cairné qui monte en direction du glacier du Moine. Monter en direction de la face Sud.

» De scriptif : grimper une courte longueur en II pour accéder à une bonne plate-forme d’où l’on part soit pour l’arête Sud, soit pour la voie Normale. Si le rocher est sec, laisser crampons/piolet sur cette plate-forme. Partir dans une cheminée bien à droite de la plate-forme et faire une traversée sur la droite, en haut de cette cheminée, pour rejoindre une plaque commémorative

(III, relais pour rappel à la descente) et encore une partie de cette cheminée.Continuer sur un sentier facile et cairné. Vers 3 050 m, un sentier part à gauche et passe une brèche (gros cairn à proximité) pour rejoindre le couloir. Il faut bel et bien rejoindre le couloir à cet endroit et ne pas continuer dans cette succession de passages faciles !Ayant rejoint le couloir à cet endroit, trouver le bon endroit, grimper dans les rochers (usés par le passage) à droite du couloir, pas trop durs au début, puis dans un dièdre en bon III+ chamoniard qui aboutit à un relais (piton + sangle) pour un rappel à la descente. On traverse alors à gauche par une vire (cairn), puis on grimpe un autre petit dièdre (pas facile) pour atteindre une plate-forme au-dessus du couloir.Ensuite, monter sur la gauche du couloir, puis dans la face, en alternant les sections faciles et petites longueurs. Pour la fi n, plusieurs possibilités : variantes un peu athlétiques qui rejoignent le sommet par la fi n de l’arête SE.

» Remarque : itinéraire demandant un peu de feeling pour ne pas s’égarer du droit chemin, bon essai pour affuter son sens de l’itinéraire.

» Descente : d’une manière générale, à la descente, suivre le chemin de montée. Ainsi, on s’évite tous les rappels, excepté pour le passage du dièdre en III+ et pour les cheminées en bas de la voie.

» Remarque topo : ne pas sous-estimer la longueur de l’itinéraire !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fiche 2


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Le GR 20, tout un programme et lequel ! Cela fait déjà de nombreuses années que j’avais envie de faire le GR ayant la réputation d’être le plus dur et le plus beau du monde. Plus de 200 kilomètres à pieds en traversant l’île de « beauté » dans le sens longitudinal du Nord au Sud ou l’inverse.

Cette année, je me décide et c’est avec mon ami Edgar, accompagnateur montagne lui aussi, que le 3 juin der-nier, je m’envole vers Figari (Sud de la Corse). Nous avons choisi de faire le GR 20 du Sud vers le Nord pour les raisons suivantes : il y a encore beaucoup de neige dans le Nord de la Corse et cela rend la progression très délicate à certains endroits. Quand nous y arriverons après le 15 juin, il faut espérer que le manteau neigeux aura diminué fortement. La raison suivante est que du Sud vers le Nord, nous marcherons avec le soleil dans le dos.

Un élément très important afi n de réaliser cette randon-née est la préparation et la gestion du matériel et de l’équipement ainsi que la logistique. Ces choix sont pri-mordiaux et le moindre manquement peut très vite se transformer en un problème insoluble. Un impératif : ne pas être trop lourd et nous nous fi xons 12 à 13 kg comme limite à NE PAS dépasser.

Grâce à un choix judicieux de tout ce qui va entrer dans le sac, nous resterons sous ce maximum. Pas un article ne sera de trop et tout prouvera son utilité dans les 3 semaines à venir. Notre sac à vide, pour un 60 l est déjà très léger, moins de 1,5 kg. Pour ma part, j’ai commis une petite erreur en prenant un sac de couchage trop chaud, donc trop lourd.

La nourriture et l’eau sont des éléments importants. Nous aurons dans les sacs des repas (lyophilisés) pour 3 jours et 2,5 l d’eau, liquide précieux, mais lourd. Faire le GR 20 avec un sac de plus de 20 kg est une erreur.

Un seul manquement dans notre préparation. Vu que nous avons choisi de loger en refuge, nous n’avons pas pris de tente. Ce choix va s’avérer être une erreur, mais comment le savoir avant de partir. Ce qui suit est une copie de mon carnet de route. Peut-être un verbe ou un complément ont été ajoutés. Je tiens à préci-ser qu’il ne s’agit pas d’un récit chiffré. Les temps de marche, la distance, le dénivelé, … sont très rarement mentionnés.

3 juin

Voyage aller de Gosselies vers Figari. Ensuite, la navette pour nous rendre à Porte Vecchio. Il y a 18 km pour rejoindre le départ du GR 20 à Conca et première connaissance avec la Corse : 60,00 € pour le taxi ! Le gîte La Tonelle est très accueillant, un bon repas et une bonne nuit.

ou comment un GR 20 tournant au désastre a réussi à se transformer en une belle randonnée au travers du maquis corseA travers la CORSE

SENTIERS

Pol Gillet

4 juin

Le petit-déjeuner est servi à 7 h 30 et tous les « sudistes » (randonneurs qui font le GR 20 du Sud vers le Nord) sont impatients de partir. Surprise : il n’y a pas de pain à Conca. Nous quittons à 8 h 00 pour arriver au refuge de Paliri vers 14 h 30 après une montée tranquille et agréable sous un beau soleil. Est-ce un refuge ou une prison ? L’accueil est plus que rustre, le repas (16,00 €) très sommaire et une canette de bière à 6,00 €. Bonjour les économies. Ne parlons pas des douches et sanitaires.

5 juin

Lever à 5 h 30 et à 6 h 30, nous sommes déjà en route. Peu après le refuge, nous faisons le plein d’eau à une source (renseignée) et vers 8 h 30, nous prenons un petit-déjeuner à Bavella. Après une longue randonnée assez ombragée, agréable et sans diffi culté majeure, une dernière montée assez solide nous amène au refuge d’ Asinau vers 15 h 00.

Nous prenons le repas du soir à la bergerie d’Asinau située un peu plus bas. Très convivial et soirée agréable avec d’autres randonneurs. Merci à deux randonneurs français qui nous ont refi lé leur réservation. Inutile de pré-ciser que les sanitaires, douches, … sont très précaires et cela dans tous les refuges du GR 20.


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6 juin

Petit-déjeuner à 6 h 30 et très longue étape dont on ne voit pas la fi n. Nous arrivons au refuge d’Usciolu après 10 h de marche ! Les premiers pas du matin : 600 m de dénivelé positif ! Ensuite, un long cheminement en alti-tude avec, pour fi nir, une très longue arrête rocheuse. Cette fi n de journée est très technique et certains pas-sages sont même dangereux. A éviter par temps de pluie, mais j’adore.

Personnellement, je sens que je manque de préparation spécifi que (merci le dos) et j’avance sur le caractère et le plaisir. Edgar, lui, semble voler de cailloux en cailloux. Enfi n un refuge avec un gardien souriant et accueillant. Ce sont toujours les mêmes randonneurs que nous rencontrons le soir au refuge. L’ambiance devient très agréable et conviviale. Nous échangeons nos impres-sions qui sont souvent les mêmes. Le magasin du refuge est une vraie cabane d’Ali Baba. Il y a de tout, même des chaussures.

Le repas du soir est un excellent lyophilisé. Je commence à avoir des problèmes d’allergie. Piqûres d’insectes (punaises ou moustiques et même les deux) et les che-nilles processionnaires ont eu raison de ma jambe droite (démangeaisons incroyables).

7 juin

La nuit a été très mauvaise vu l’état inquiétant de ma jambe. De plus, je découvre de nouvelles traces sur le corps de mes insectes chéris. Nous quittons le refuge à 6 h 45 pour arriver vers 16 h 00 au Col de Verde. Nous aurons encore une très belle arête aérienne. La météo change un peu et il y a beaucoup de vent.

Ma jambe m’inquiète de plus en plus. Fortement gon-fl ée, très rouge et démangeaisons à s’arracher la chair. Le gîte du Col de Verde est très bien. Enfi n des douches chaudes ; bizarre cette réfl exion, car d’habitude, une froide me suffi t.

Je rencontre deux médecins qui me donnent de la cor-tisone et un antihistaminique puissant. De suite, je sens une amélioration et la nuit sera meilleure. Le repas est très bon et un randonneur français se joint à nous.

Nous rencontrons un accompagnateur en montagne corse qui nous dit : « Les refuges du Nord sont infestés de punaises et c’est une situation que les gardiens lais-sent pourrir. Il faut les éviter ! » Oui, mais comment, nous n’avons pas de tente.

8 juin

Grâce à la cortisone, ma jambe va mieux et la nuit a été confortable. L’étape de ce jour est plus courte. Cinq heures trente de route. Nous traversons une jolie forêt, le relief est moins montagneux, mais la dernière côte pour le gîte est assez sérieuse. De nouveau, un gîte style hôtel et je mange même des frites. Les sudistes comme nous deviennent des copains et tous les soirs il est très agréable de se retrouver.

9 juin

Une étape encore plus courte que la précédente nous attend pour nous amener à Vizzavona, milieu théorique du GR 20. Village où les sudistes et les nordistes se croisent et se transmettent toutes les informations utiles pour la suite de la randonnée. Il ne faut pas penser que cette localité est une ville vu qu’il y a une gare. Bien au contraire. L’épicerie est tenue par le chef de gare, celui-ci gère un gîte, pas de distributeur de billets, pas de cabinet médical, pain au compte-goutte, … juste un gros village.

Nous faisons 680 m de dénivelé… négatif. Il y a beau-coup de monde sur le GR 20, mais certains nous quit-tent, ceux qui ne faisaient que la partie Sud. La météo, très agréable jusque maintenant, va changer dans les prochains jours.

Tous les randonneurs venant du Nord n’ont qu’un mot en bouche : « punaises ! ». Ils sont tous mangés par ces infâmes insectes, tant sur les bras que sur le visage. Cela me fait réfl échir et demain nous prendrons une journée de repos pour aller à Corte.

10 juin

Le train nous dépose à Corte. C’est une belle ville, propre (très rare en Corse) et bien située. J’en profi te, c’était le but, pour me rendre à la pharmacie et faire le plein de médicaments afi n de rendre la suite de la randonnée un peu plus supportable, car mes allergies ne vont pas mieux et ma jambe est toujours dans un état inquiétant.

Il faut se décider pour la suite du séjour et vu mon état et ma réaction aux insectes, nous décidons de conti-nuer, non plus sur le GR 20, mais vers Bastia à travers le maquis. C’est une décision très dure à prendre, mais la raison prime. C’est vraiment dommage, car physi-quement nous sommes tous les deux au top. Enfi n, une belle et longue randonnée nous attend et certainement il y aura autant, si pas, plus de kilomètres.

Je ne remercierai jamais assez Edgar qui a très bien com-pris la situation (même mieux que moi) et qui ne marquera pas sa déception bien légitime de ne pas continuer vers le Nord. C’est cela un ami. Super. Nous reviendrons, juré.

Nous retournons donc à Vizzavona pour une deuxième nuit au même gîte. Dans notre chambre, il y a un ran-donneur belge, 71 ans, double les étapes et marche en Teva (sandales). Impressionnant.

11 juin

Partis de Vizzavona, nous rejoignons Vivario après 4 h de marche. C’est une longue descente tranquille dans la forêt. Nous passons la nuit à « l’hôtel » du village. Nos regards sont tristes et dirigés vers le Nord. J’enrage. Nous retrouvons un peu de civilisation et nous nous sou-venons que nous sommes en plein mondial.


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12 juin

Nous prenons le petit-déjeuner à 6 h 30 sur la place du village et nous devons nous rendre à Poggio di Venacio. Il nous faudra 8 h 30 pour rejoindre le gîte du village. Nous avons fait connaissance avec le maquis : orties, ronces, végétation basse et irritante, chaud, lourd, mais cerises et fraises des bois.

13 juin

Je ne suis plus la seule victime des insectes. Edgar a fait connaissance avec le piqué des moustiques. L’étape de ce jour va nous mener à Sermano. La pluie fait son appa-rition en fi n de trajet et au gîte, prévu pour 24 personnes, nous nous entendons dire qu’il y a déjà 12 réservations et que c’est complet !

Tant pis, l’église devrait faire un bon abri et c’est là que nous nous dirigeons. Edgar obtient l’autorisation de Madame Paulette pour occuper les lieux. Hélas, alors que nous sommes déjà installés, la Paulette arrive avec du renfort pour nous expulser. Rien à faire, aucun com-promis possible. Heureusement, un local (mais originaire du bordelais), un peu forcé par Edgar, nous conduit dans un village voisin, à Bustanico, où il y a un hôtel. Bien installés, bon repas et la note en fonction : 120,00 € !

14 juin

Un peu plus de 4 h pour arriver à Pianellu. Vu notre loge-ment d’hier, nous sommes un peu décalés. Nous devons faire un peu de route avant de retrouver notre maquis. La forme est là. L’itinéraire n’est pas toujours évident et il faut souvent faire preuve d’attention et de feeling pour ne pas allonger inutilement notre trajet.

Le gîte d’étape de Pianellu est très correct. Nous en profi tons pour faire notre lessive et nous reposer. Nous commençons à avoir un gros problème d’argent liquide, car il nous est toujours impossible de payer avec une carte. Nous comptons la monnaie et dépensons avec parcimonie. Le soir, nous nous offrons quand même un très bon repas… lyophilisé et allégeons ainsi notre sac.

15 juin

La météo change et nous allons pouvoir tester nos capes de pluie. Etape de 15 km qui va nous conduire au gîte du Pied d’Alsini. Notre allure est assez soutenue et au plus nous avançons, au mieux est notre forme. Le gîte est un ancien garage aménagé, très rustique, mais qui fait le bonheur des randonneurs.

Pour le repas du soir André, le propriétaire, nous conduit dans un restaurant au cadre très accueillant. Nous dégus-tons un bon repas corse, mais nous ne serons que 2 dans le resto. Bizarre. Et les insectes ? Eh bien, toujours bien présents. Mes bras, jambes, l’abdomen sont réellement mangés. Je m’y habitue, mais cela commence à bien faire.

Demain, nous allons essayer d’arriver à la côte. Nous n’avons plus de pain, plus de saucisson, plus d’argent liquide. Des biscuits seront au menu pour le petit-déjeuner.

16 juin

Le ciel est dégagé et très bleu. Nous partons à 6 h 30 et nous mettrons 10 h pour arriver à la côte à Moriani. Nous avons parcouru 25 km à très bonne allure. En chemin,

nous mangerons des fraises et des châtaignes, nourriture nationale. Vu qu’il n’y a pas de gîte, nous allons à l’hôtel où… nous pouvons payer par carte. Ouf !

17 juin

Nous décidons de prendre le bus pour aller à Bastia, non par fainéantise, mais pour être certains de ne pas man-quer le bateau qui doit nous conduire à Marseille. Nous redécouvrons une ville, un port, mais rien d’exceptionnel.

18 juin

Après une randonnée dans l’arrière-pays de Bastia (triste comme paysage à certains moments, vu les décharges), nous embarquons sur le bateau qui, de nuit, va nous amener à Marseille.

19 juin

Marseille – Gosselies et retour dans notre pays. C’est avec une certaine émotion que nous descendons de l’avion. Déjà, les pensées sont pour la prochaine aven-ture, les prochaines randonnées.

Conclusion

Personnellement, c’est avec une certaine déception que je suis revenu de Corse et pas uniquement de la faute de mes allergies et les visites non-stop des insectes sur ma peau qui doit être délicieuse pour eux.

L’île de beauté, à part la côte, ne porte plus vraiment son nom. L’intérieur du pays est sale et délabré. Les villages de la montagne, la majorité, sont en train de mourir, tout doucement. Population âgée, économie au ralenti, voire à l’arrêt et la tranche des 20 – 35 ans quitte l’île.

C’est dommage mais cela ne m’empêchera pas d’y retourner. La randonnée sur le GR 20 est sérieuse, exi-geante, technique et prenante.

Je ne peux oublier quelques personnes qui, de Belgique, nous ont suivis pas à pas via le net ou sms. Merci à elles qui nous ont bien soutenus et, sans doute, est née l’envie de nous accompagner une prochaine fois.

Cette aventure m’a également permis de randonner avec un véritable ami et cela, c’est tout simplement magique. Merci à toi.


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OXFAM Trailwalker

Tout commence vers 5 h 30 du matin. Nous sommes vannés… La nuit a été horrible, ponctuée d’averses intenses. L’eau est rentrée par le côté le plus exposé de notre tente collective. Une sensation d’humidité nous imprègne. Nos automatismes prennent le relais. Vers 6 h 00, nous sommes face à un petit-déjeuner déprimant, dans une ambiance mi-fête, mi-gueule de bois… Le départ est à 7 h 00. Partirons-nous les pieds secs ? Derniers préparatifs, sous l’œil attentif de notre équipe de support. La pression monte. Plus qu’une minute avant le départ. Y arriverons-nous ? Start ! Nous voilà partis pour 100 km à pieds, en l’espace de 26 heures !

Sommes-nous tombés sur la tête ? Certainement un peu, mais c’est pas grave : nous ne faisons en fi n de compte qu’œuvre de solidarité envers tous ceux qui souffrent de l’injustice. Certes, verser une aumône de temps à autre, ça aide. Mais vivons-nous sérieusement ce don ? Nous mettons-nous au niveau de ceux qui le reçoivent, en bout de chaîne ? Se mettre à niveau, c’est vivre, l’espace de quelques heures, quelque chose de semblable à leur vie. C’est entendre notre corps crier de douleur, mais devoir aller de l’avant, sans conces-sion pour le confort. C’est aller jusqu’au bout, pour une raison vitale… Chez eux, la raison vitale l’est au sens propre : il s’agit de l’accès à l’eau, à la nourriture, aux soins de santé, à la justice. Chez nous, la raison vitale, c’est d’être proches d’eux, de vivre avec eux, d’être pauvres comme eux, pendant 100 km.

C’est à la fois beaucoup et très peu.

Cette folie, c’est l’OXFAM Trailwalker. Pour la deuxième fois, Escal’pades aligne une équipe pour ce magnifi que défi de solidarité. Une ? Peut-être deux, si nous arrivons à rassembler le minimum de 1 500,00 € de dons par équipe, … et quatre folles furieuses (respectivement fous furieux) pour faire face au défi . Mais comment rassembler une telle somme, sans agresser de vieilles dames dans la rue ? C’est le second volet du défi . En ce qui concerne Escal’pades, c’est au travers d’un évé-nement de grimpe et de trois marches d’entraînement que nous comptons arriver à nos fi ns.

Informations pratiques :Le site de l’OXFAM Trailwalker : http://www.oxfamtrailwalker.be/fr/La page web de notre équipe : cherchez « Escal’pades Bleau » sur le site ci-dessusLa page dédicacée de notre Club : http://www.escalpades.eu/Escalpades/otw.html

En ce qui concerne l’activité de grimpe, elle a eu lieu le 23 mars dernier. Intitulée « Challenge El’Capitan », elle visait, par équipes de 4 maximum, à aligner 1 000 mètres d’escalade en moins de 6 heures. Ça a l’air facile, hein ? Comptez sur vos doigts et on en reparle, OK ?

Jonathan Basse

On s’y croyait !

En ce qui concerne les activités de préparation, nous avons concocté une série de trois marches, dont une de nuit. Tous les membres du CAB sont invités à nous rejoindre, autant pour se montrer eux aussi solidaires, que pour nous encourager dans notre démarche. Chaque marcheur apporte une contribution de 10,00 € par marche et se fait parrainer librement par sa famille, ses amis, son employeur : l’imagination est la limite !


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CASA “EL CONDOR” Parc Naturel Sierra de Guara dans les pyrénées espagnolesHébergement pour familles et groupes. Chambres de 2 et 4 lits. Piscine d’étéPack multi activités avec guide.

22149 Paules de Sarsa (Huesca) Espagne

T : 0034 974 34 30 95

GSM 00 34 650 14 82 97

La première marche s’est déroulée le 20 avril. Nous avons réalisé le tour du Lac de la Haute-Sûre (au Grand-Duché) entre le lever et le coucher du soleil, soit une quaran-taine de kilomètres agrémentés de 1 800 bons mètres de dénivelé positif.

La seconde marche a lieu les 17 et 18 mai, du coucher au lever du soleil (soit un départ à 21 h 30). Nous ferons le tour du Val d’Attert, à un jet de pierre d’Arlon. La marche se terminera par un sympathique petit-déjeuner.

La troisième marche a lieu le 15 juin 2013. Elle sera plus longue aussi… 60 km. Donc, départ au lever du soleil, soit 5 h 42 précises ! Il s’agira d’effectuer la totalité du sentier de l’Our, au Grand-Duché.

Intéressé(e) ? Facile : envoie un e-mail au contact respon-sable de l’organisation et les détails te seront fournis au fur et à mesure de leur disponibilité. [email protected]

Nous quittons le dernier check point vers 8 h 00, 25 heures après le départ. Nous sommes littéralement sur les genoux et trempés. La pluie tombe sans dis-continuer depuis une paire d’heures. La forêt dégage cette odeur unique d’humus mouillé. Nos sens sont dopés par la fatigue. Tous les bruits, toutes les odeurs, toutes les couleurs, toutes les sensations nous pénè-trent jusqu’au plus profond de nos êtres. Nous sommes, à ce moment précis, rien de plus qu’une femme, qu’un homme. Nous sommes comme nos sœurs et nos frères : dépouillés de tout superfl u, de tout confort. Nous ne sommes plus que douleur. Notre esprit guide notre corps. Nous sommes tellement petits que la forêt nous digère et nous transforme en nos fondamentaux. Oui, à ce moment précis, nous sommes solidaires, cela ne fait aucun doute !

Esch-sur-Sûre,

au Grand-Duché de Luxembourg

Arrivée 2012 de l’équipe Esc

alpades-Freÿr


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Visage altier, large front quelque peu dégarni, regard profond, voix douce, mais ferme, légère-ment teintée de ce savoureux accent hutois de mon enfance, Bernard Marnette m’accueille, par ce froid matin d’hiver, dans son appartement de Huy. Tout y indique que cet homme de 51 ans est un amoureux de la montagne : tableaux, photos murales, bibliothèque…

Jean Bourgeois : Parle-moi un peu de toi, de ta vie, de ton passé…

Bernard Marnette : Je suis né à Verviers dans une famille d’une origine modeste. Très vite, j’ai dû apprendre à me débrouiller seul. Durant ma jeunesse, j’ai pratiqué beaucoup de sports (judo, gymnastique, athlé-tisme…) ce qui m’a permis d’acquérir une bonne condi-tion physique. Cela m’a bien aidé lorsque j’ai découvert la montagne. J’ai aussi été scout, ce qui m’a donné goût aux activités en plein air. J’ai étudié la kinésithérapie à Liège, ville dans laquelle je travaille aujourd’hui. Mon métier de kinésithérapeute, que je pratiquais à raison de 10 à 12 heures par jour, m’a permis de satisfaire mon envie de devenir propriétaire. Je ne pouvais pas envisager l’arrivée d’enfants, sans

Bernard Marnette

PORTRAIT

Au Mali (Photo de S. Campillo)

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Jean Bourgeois

Le superbe décor des Monts Hombori au

Mali (Photo de B. Marnette)

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Au Mali avec Salva au somm

et du Kaga

1995 (Photo de A. Esteban)

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Les débuts à Freÿr


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avoir « mon chez moi ». Malheureusement, mon épouse n’avait pas les mêmes priorités que moi… J’ignore si j’aurai à nouveau une vie de couple, mais à présent, je me suis fait à l’idée que je n’aurai pas d’enfants, bien que, je l’avoue, je l’aurais souhaité. À l’heure actuelle, j’ai décidé de lever le pied côté boulot pour me consacrer davantage à mes passions que sont l’écriture, la mon-tagne, l’escalade…

JB : Parle-moi de ton autre relation, celle qui te lie à la montagne.

BM : J’ai découvert la montagne vers l’âge de 13 ans, mais ma première ascension date de mes 17 ans : l’ Aiguille du Tour, dans le massif du Mont-Blanc. C’est à cet âge aussi que j’ai découvert l’escalade à Freÿr. Depuis, j’ai parcouru tout l’arc alpin, des Alpes maritimes aux Dolomites, y effectuant plus de 400 ascensions. J’ai réalisé de nombreuses premières dans les Alpes et hors d’Europe, plus de nonante, au Mali principalement, où je me suis rendu dix-sept fois.

JB : Commençons par les Alpes, veux-tu ? Ton top trois ?

BM : Sans aucun doute et dans l’ordre, le Pilier central du Frêney au Mont-Blanc, l’éperon Walker aux Grandes Jorasses et la voie Davaille dans la face Nord des Droites. La première pour son altitude, son isolement et l’enga-gement, la deuxième pour sa beauté et la troisième pour l’ambiance dans sa partie mixte de rochers enneigés. Je considère le Mont-Blanc plus comme un cinq mille que comme un quatre mille, tout y est plus ample, plus sévère aussi. Devoir franchir des surplombs près de son sommet, à une telle altitude, c’est une expérience unique pour moi. Ces voies-là, je les ai gravies quand j’avais 27 et 28 ans. En Oisans, j’ai aussi un souvenir ému de la première ascension de l’arête Nord-Ouest de l’Aiguille du Plat de la Selle que j’ai réalisée en 2003 avec Fred Chevaillot.

JB : Les longues courses ont-elles de l’attrait pour toi ?

BM : Les longs enchaînements de sommets, c’est quelque chose qui attire lorsqu’on est un peu plus âgé. C’est ainsi qu’en 1997, j’avais 36 ans, j’ai réalisé avec Luc Roginster, la traversée des Mischabel, du Mittelallalin au Lenzjoch, une traversée de 9 kilomètres comprenant quatre sommets de 4 000 mètres d’altitude. C’est encore avec lui que, deux ans plus tard, je me suis attaqué à la traversée intégrale des Alpes maritimes, du Tenibre à Tende, longue traversée d’arête de 70 kilomètres et comprenant l’ascension de 60 sommets. Dix jours inou-bliables en autonomie complète. C’était la première

fois que cet itinéraire était accompli du Nord au Sud.

JB : Ascensions hivernales et solitaires ?

BM : Oui, quelques-unes alors que j’approchais de la trentaine. Une troisième hivernale de la face Nord des Grands Charmoz et quelques ascensions solitaires réalisées, non pas par défi, mais plutôt pour le simple plaisir de me trouver seul en montagne. Un peu comme le ran-donneur se dit : « Tiens, pourquoi ne pas y aller ? ».

Il y a trois ans, j’ai acheté une petite caravane dans le Val d’Aoste. J’y vais chaque année pour me res-sourcer, m’évader du quotidien. Je parcours les belles vallées adjacentes, Valpelline et autres. J’aime particulière-ment utiliser les nombreux bivouacs de la région pour réaliser mes ascensions. La montagne, pour moi, c’est surtout un horizon, ce n’est pas qu’un sommet, c’est un univers.

JB : Et puis, il y a le Mali.

BM : Ah, ça, c’est une histoire d’amour. J’y suis allé dix-sept fois : de 1990 à 2012. La première fois, c’était avec Claude Lorenzi, dans une expé-dition organisée par Maurice Levaux. Depuis, j’y grimpe avec mon ami Sal-vador Campillo qui connaît à fond la région des Dogons. Il a épousé une femme peule. Nous y avons réalisé plus de 70 premières, toutes équi-pées à partir du bas. De vraies aven-tures où il fallait découvrir le chemin d’accès et se lancer dans l’inconnu. C’est très différent de l’escalade classique où l’on s’engage dans un itinéraire connu, décrit, déjà équipé de moyens de protection. L’escalade que je qualifi erais de tra-ditionnelle est déjà différente : il faut veiller à organiser sa sécurité au moyen de pitons ou de coinceurs. C’est le principal souci, la protection. Lors de l’ouverture d’une nouvelle voie, c’est encore autre chose, le souci étant de toujours avoir à l’esprit « Comment redescendre si ça ne va pas ? ». Autre point spécifi que du Mali : l’ensoleille-ment. Les rochers peuvent devenir terriblement chauds, au point de ne plus pouvoir les toucher.

JB : Avais-tu des contacts avec les populations locales ?

Bernard : Les Dogons et les Peuls habitent dans ce massif. Craignant depuis toujours les raids des Toua-regs ou d’autres envahisseurs, ils

Avec Chaps au sommet

du Kissim après l’ouverture

de Soleil Calin 2003

(Photo de F. Chevaillot)

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ux.al-a e é --n Dans le dièdre Rebuffat à l’Eperon Walker des Grandes Jorasses 1990 (Photo de P. Coene

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FN de l’Olan en 2002 (Photo de F. Chevaillot)

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Sur le pilier de l’Arete N-W de l’Aiguille du Plat de Sellee lors de l’ascension le 3 aout 2003 (Photo de F. Chevaillot)


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ont établi leurs villages contre les parois et y ont aménagé des itinéraires invi-sibles qui leur permettent de se réfugier sur les sommets. Il faut parlementer avec le chef du village, pour pouvoir gravir leur montagne, qui lui-même s’adressera au marabout pour savoir si les augures sont favorables. Mais ces gens sont, une fois leur confi ance acquise, parfaits. En Jordanie aussi, j’avais été impressionné par l’hon-nêteté des Bédouins, qui couraient pour rendre à un touriste son porte-feuille tombé de sa poche. Au Maroc également, l’aménité des Berbères était stupéfi ante. Ils semblent ne pas connaître l’agressivité, ils sont tou-jours souriants. Ils sont cependant prudents, refusant qu’une route leur soit construite, préférant vivre d’une manière précaire, peut-être,

mais qu’ils ont toujours connue. J’aime rencontrer les habitants des montagnes, ils en font partie.

JB : Tu as publié les topos des massifs que tu as explorés.

BM : J’ai un esprit synthétique. J’aime, lorsque je rédige un topo, qu’il soit exhaustif et bien lisible. Je préfère de bons croquis à de bonnes pho-tos. Celles-ci me servent à conserver les proportions, mais par le dessin, je peux accentuer tel détail, faire ressortir un dièdre ou une chemi-née qui sont de bons repères pour les grimpeurs. Je soumets toujours mes dessins aux ouvreurs dont je décris la voie pour être certain que tout soit correct. Ces topos ont été publiés dans de nombreuses revues, notamment les Annales du GHM. C’est après avoir lu mes topos que le GHM m’a contacté.

Yves Peysson, le Président du GHM, m’a demandé de devenir

membre et rédacteur. Je publie aussi des articles relatifs à l’histoire de l’alpinisme. Tout cela prend beaucoup de temps et requiert même de l’argent : frais de reproduction de documents, déplace-ments, etc. Je regrette que ce travail ne soit pas rétribué, j’aimerais qu’au moins mes frais soient remboursés. Il semble que si l’on est un passionné, l’argent ne nous est pas destiné…

JB : Salvador Campillo vient de publier le premier des quatre volumes consa-crés aux montagnes du Mali.

BM : Oui, un peu tard puisque les circonstances sont telles que le Mali n’est plus accessible. C’eut été mieux de publier un fascicule réduit quelques années plus tôt.

JB : J’admire le soin que toi et Michel Piola apportez à la rédaction de vos topos. Lui aussi a tout ouvert du bas, en style « trad ». Le connais-tu ?

BM : Je ne l’ai jamais rencontré. Il est certain qu’il a révo-lutionné la pratique de l’escalade en haute montagne. Aujourd’hui, il y a une valorisation de la technique et les bons grimpeurs s’expriment dans des lieux aseptisés, voies équipées, de même que les rappels.

On arrivait autrefois à l’alpinisme par la randonnée en montagne, alors que maintenant on y vient par les salles d’escalade ou les falaises, on y transpose ses propres habitudes. Cela peut conduire à des imprudences. Cer-tains se lancent dans des voies mythiques – mais équi-pées – avec, pour tout équipement, leurs chaussons, baudrier et dégaines. Imaginons qu’un spit ait disparu ou qu’une chute de rocher ait emporté un relais de rappel, que vont-ils faire pour se débrouiller ? À mon avis, les dégaines sont absolument inutiles en montagne. Mieux vaut les remplacer par une série de sangles, cordelettes et coinceurs qui vous permettront de vous débrouiller en toutes circonstances imprévues, en « bidouillant » un relais ou un point de rappel. Quant aux mousquetons, mieux vaut les placer simples ou les doubler si néces-saire. Les voies de Michel Piola sont des réalisations de très haut niveau, mais ceux qui les répètent n’ont rien à voir avec sa démarche. Ce n’est plus de l’exploration, il y a un problème d’autonomie qui surgit ici.

JB : Je remarque que les topos sont devenus des livres luxueux, lourds, bien illustrés, sur papier glacé. Sont-ils encore destinés à être emportés en montagne ?

BM : Les techniques modernes ont révolutionné la pra-tique de l’impression, plus rapide et à moindre coût. Il y a aussi les collectionneurs et les rêveurs. Et les photocopies !

JB : Bernard, si on t’interdisait la fréquentation de la montagne, que ressentirais-tu ?

Bernard : Ma vie serait réduite. Quelqu’un comme moi a besoin d’un contact étroit avec la nature. Si je ne pou-vais plus aller en montagne, je pense que je me tournerais vers l’Ardenne. Je partirais à la recherche des origines des toponymies des rochers, travail que j’ai entamé il y a plusieurs années, maintenant. D’ailleurs, mon livre sur les toponymies des voies d’escalade et des rochers de Wallonie paraîtra bientôt. Il y a des rochers sur lesquels on grimpe, mais aussi ceux qui ont parfois des nomina-tions curieuses, mais il faut les chercher. De ce point de vue, l’Ardenne peut encore être un merveilleux Far-West.

Avec Luc Reginster au sommet du Gélos dans la traversée des Alpes maritimes 1999 (Photo de B. Marnette)

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(Photo de J-P. Perikel)

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(Photo de B. Marnette)

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Nord du Badile 2005

(Photo de L. Reginster)


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Elodie Orbaen

Grimper. Pour s’amuser, pour contrer les difficultés, pour aller toujours plus haut, pour se dépasser, pour faire bouger tous nos muscles et articulations, grimper pour trouver l’équilibre.

Pour nous, personnes ayant un handicap, pour tous les valides aussi, l’escalade est un bon moyen d’entrer en relation avec l’autre, mais aussi avec son propre corps, ses propres perceptions. C’est un sport qui se laisse apprivoiser malgré les différences, autant physiques que mentales.

un trio gagnant en phase de concrétisation !Escalade, handicap et compétition :

COMPÉTITIONS

Depuis quelques mois, les compétitions de valides offrent une place à l’handi-escalade. Une belle évolution dans l’esprit déjà bien ouvert du grimpeur ! C’est une chance, le début d’une aventure qu’il va falloir porter au-delà des barrières, au-delà des frontières. Petit à petit, parce que malgré le handicap, la grimpe est surtout une question de mental et d’équilibre, nous aurons la force pour mener à bien notre ascension vers les sommets les plus hauts !

Ayant une malformation de naissance au niveau de la jambe et de la hanche gauche, l’escalade a toujours fait partie de ma vie. En falaise ou en salle, ce sport, qui est aussi un mode de vie, m’a portée vers le haut. Il m’a permis d’évoluer dans un univers où je pouvais avoir ma place à part entière, en adaptant les mouvements, les appuis, les forces, les jeux d’équilibre, … au même titre que toute autre personne face à une combinaison de prises. À la seule différence près que je dois toujours innover, trouver mes propres solutions, utiliser quelques détours pour arriver au sommet.


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FORMATIONS

Alpi-SecoursFormationLa fédération sportive Club Alpin Belge, reconnue par la Communauté française de Belgique assure la forma-tion des sauveteurs en parois, organise les recyclages et délivre les brevets.s.

Nicolas Farcy

Cette formation spécifi que au sauvetage en paroi et en milieu vertical s’adresse aux professionnels (pompiers, policiers, militaires, …), comme aux grimpeurs amateurs. Les moyens utilisés par les sauveteurs sont des moyens lourds correspondant aux matériels des organismes agréés (civières, moyens mécaniques, …)

Les matières enseignées sont la conduite de groupe, les équipements professionnels, les équipements spé-cifi ques, les nœuds nécessaires, les points d’amarrage, les principes d’utilisation, les brancardages diffi ciles, les évacuations vers le haut et vers le bas, l’utilisation de la civière, l’utilisation du triangle d’évacuation…

Cette formation se divise en quatre parties :

– Préparation au test d’entrée (3 jours)Cette préparation n’est pas obligatoire, mais les révi-sions des techniques sont basées sur les épreuves du test d’entrée.

– Test d’entrée (1 jour)

– Formation de sauveteur en milieu vertical (9 jours)Formation de 8 jours + 1 jour de test, pour apprendre à intervenir dans de multiples situations délicates.

– Recyclage annuel (1 jour)Plusieurs recyclages seront organisés, chaque année, afi n de permettre aux alpi-secouristes de rester per-formants grâce à des mises en situation régulières. Un seul recyclage annuel restera cependant obligatoire pour conserver la validité de son brevet.

Les dates en 2013 :

– Préparation : le samedi 7/09/13, le dimanche 8/09/13 et le samedi 21/09/13

– Examen d’entrée : le dimanche 6/10/13 – Formation : chaque samedi, commençant le samedi 12/10/13 et terminant le samedi 7/12/13 (examen)

– 2e recyclage : le samedi 15/12/13

Pour s’inscrire : via le formulaire d’inscription sur notre site internet www.clubalpin.be

Minerval : – Préparation (pour les trois jours) : 120,00 € – Test d’entrée : 40,00 € – Formation (pour les 9 jours) : 465,00 €

Pour plus d’informations :

Freddy Gonda (responsable) : 0495/26.31.09 – Nicolas Farcy (Coordinateur des formations) : 0491/37.80.81 – [email protected]


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Formation CATAGSAE

Vous êtes professeur d’éducation physique, éducateur sportif ou étudiant en dernière année ? Vous souhaitez avoir une corde de plus à votre arc, en développant des compé-tences pour encadrer des groupes sur structure artifi cielle d’escalade ? Voici une opportunité intéressante : les forma-tions CATAGSAE, Certifi cat d’Aptitude Technique à l’Ani-mation de Groupe sur Structure Artifi cielle d’Escalade.Même si vous n’avez jamais touché un mur d’escalade, après 18 heures de formation intensive et d’évaluation avec nos formateurs spécialisés, notre fédération vous délivre un brevet « CATAGSAE » reconnu par l’ADEPS et la Communauté française de Belgique. Pour rester valide, ce brevet doit être validé par un recyclage de 6 heures, tous les 4 ans.

Contenu de la formation : sécurité en structure artifi -cielle d’escalade (SAE), approche pédagogique de base pour les premiers pas en SAE.

Public cible : professeurs d’éducation physique et édu-cateurs spécialisés en éducation physique.

Nombre d’heures : 18 heures dont 15 heures de cours et 3 heures d’examen – Recyclage : 6 heures de cours (évaluation continue)

Modes d’organisation : – Formations et recyclages programmés : ces forma-tions/recyclages sont organisés pour les candidats « isolés » ou pour les organismes n’ayant pas assez

de candidats pour supporter seuls une formation ou un recyclage. Deux formations et deux recyclages sont organisés chaque année.Le prix des formations et recyclages comprend l’en-cadrement, l’assurance en RC, l’entrée dans la salle d’escalade, le prêt du matériel technique, le syllabus, l’homologation du brevet et les frais de gestion.Pour les formations : 200,00 € (18 heures)Pour les recyclages : 75,00 € (6 heures)

– Formations et recyclages sur demande : ces forma-tions/recyclages sont organisés spécifi quement pour les organismes qui possèdent déjà un certain nombre de candidats (minimum 6 et maximum 12).Le prix des formations et recyclages comprend uniquement l’encadrement, l’assurance en RC, le syllabus, l’homologation du brevet et les frais de gestion. L’entrée à la salle d’escalade et le prêt du matériel technique sont à charge de l’organisme demandeur.Prestations du formateur : 450,00 € pour une formation (18 heures) et 150,00 € pour un recyclage (6 heures).Déplacements du chargé de cours : 0,25 €/kmFrais administratifs frais de gestion, homologation, …) : 30,00 €/personne pour une formation et 20,00 €/per-sonne pour un recyclage.

Pour les inscriptions ou pour plus d’informations, n’hé-sitez pas à contacter le responsable de la formation, Damien Dusart – 0488/28 64 80 – [email protected]

Nicolas Farcy

STAGES

Saison été – Les Houches 2013Stage fédéral d’alpinisme en autonomieLa deuxième édition du stage d’alpinisme en autono-mie est programmée en juillet 2013 dans le massif du Mont-Blanc.

Le nombre de participants est limité à 20 (actuellement 9 stagiaires sont inscrits) : il reste donc de la place !

Si votre expérience en haute montagne vous permet d’envisager des courses en totale autonomie (cordées de deux ou trois, sans encadrement permanent), n’hésitez pas à vous inscrire…

Si vous n’avez pas de compagnon de cordée, ce n’est pas très grave puisque le stage a aussi pour objectif de per-mettre à des alpinistes de se rencontrer et de constituer des cordées selon leur niveau et leurs projets sportifs. Un niveau technique minimal est cependant requis, mais il ne s’agit aucunement d’un stage de haut niveau où la performance est recherchée.

Intéressé(es) ?

Nous vous invitons à prendre connaissance des condi-tions spécifi ques propres à ce stage sur notre site web : www.clubalpin.be, rubrique activités, stages 2013.

– Les dates du stage sont : 13 au 31 juillet 2013 ; – lieu : gîte « Le Cottage » au village des Houches (vallée de Chamonix) ;

– PAF : 500,00 € en pension complète pour 14 nuits, incluant les remontées mécaniques et les séances d’en-cadrement en début de stage ;

– les inscriptions se font via formulaire en ligne ou courrier adressé au directeur sportif.

Il est essentiel que la pratique de l’alpinisme soit préservée et encouragée au sein de la fédération alors même que la fréquentation de la haute montagne tend à s’amenuiser d’année en année ; cet espace de rencontre est l’occasion de se retrouver autour de nos passions, dans un cadre sympathique, à un coût avantageux grâce au soutien fi nan-cier de la DG Sport et de la fédération.

Ne tardez pas à vous inscrire, on vous attend nombreux cette année !

A bientôt, aux Houches…

Patrick KeldersDirecteur sportif, coordinateur du stage


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Staying Alive… pour la RCP

SANTÉ

Pour la première fois, je vais lâcher la corde pour prendre la plume et vous parler d’un sujet qui me tient à cœur… la réanimation cardio-pulmonaire ou RCP. Et là, personne ne restera indifférent… du moins, je l’espère !

Quand quelqu’un s’effondre inanimé, peu de personnes savent comment intervenir. Or, en cas d’arrêt cardiaque, les premières minutes sont vitales. Je vais donc vous expliquer dans les grandes lignes les nouvelles directives de réanimation cardio-pulmonaire.

1. Vérifi er la conscience

Après une approche en sécurité de la victime, vérifi er l’état de conscience. Une victime nécessite une RCP si elle ne répond pas et qu’elle ne ventile pas normalement.

Les recommandations insistent sur l’identifi cation du gasp, une manière anormale de res-pirer, qui est un signe d’arrêt cardiaque et une indication pour commencer la RCP.

2. Appeler à l’aide

Il s’agit dans un premier temps de se faire assister par une ou plusieurs personnes

3. Ouvrir les voies respiratoires

Soulever le menton et renverser la tête vers l’arrière afi n de dégager les voies respiratoires (langue).

Alexandre Montanez

Voici la première partie d’un sujet délicat qu’est la réani-mation cardio pulmonaire, je vous laisse donc avec Alexandre Montanez.

Marc Nootens


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4. Vérifi er la respiration

Vérifi er visuellement et auditivement la respiration de la victime pendant 5 à 10 secondes maximum.

Si elle respire, qu’elle est toujours inconsciente et que vous ne soupçonnez pas de blessure au niveau de la colonne vertébrale, placer la victime en position latérale de sécurité.

Si la victime ne semble pas respirer après votre examen visuel de 5 à 10 secondes maximum, appelez le 112 en spécifi ant l’arrêt circulatoire et commencer la RCP.

5. Appeler le 112

Le 112 est le numéro de téléphone réservé aux appels d’urgence et valide dans l’ensemble de l’Union euro-péenne. Il est aussi utilisé dans la plupart des autres pays européens, selon les opérateurs de télécommunication.

Précisez qu’une réanimation cardio-pulmonaire est en cours

6. 30 compressions thoraciques. Plus que jamais, les compressions thoraciques pendant l’arrêt cardiaque sont importantes et doivent être inter-rompues le moins possible.

La qualité de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) repose sur la qualité des compressions thoraciques : chez l’adulte, il est souhaitable que les compressions thoraciques aient une profondeur d’au moins 5 cm sans aller au-delà de 6 cm.

Le rythme des compressions doit être d’au moins 100 par minute, avec un maximum de 120. Les inter-

ruptions doivent être minimisées autant que possible. Pour minimiser ces interruptions lors de la RCP, on ne vérifi e plus la présence d’un pouls et, immédiatement après le choc, on reprend les compressions thoraciques.

Il est maintenant recommandé de continuer les compressions thora-ciques autant que possible lorsque le défi brillateur automatique externe (DAE) est mis en place.

Pour cela, pendant que les électrodes sont appliquées sur le thorax, si un deuxième sauveteur est disponible, il continue le massage jusqu’au der-nier moment, lorsque le défi brillateur ordonne de reculer pour l’analyse.

7. 2 ventilations

Donner 2 ventilations effi caces (bouche-à-bouche). Si nous réussissons à donner 2 ventilations effi caces, nous devons poursuivre avec le ratio de 30 compressions/2 ventilations jusqu’à l’arrivée des secours (médecins, pom-piers, ambulanciers, etc.)

Ou bien jusqu’à ce que la personne concernée vous montre des signes de vie évidents tels que tousser, par-ler ou signes de douleur due au massage cardiaque.

En résumé

Les recommandations sont :

• interrompre le moins possible les compressions thoraciques ;

• ratio entre les compressions et la ventilation sont de 30/2 ;

• rythme de compression de 100 à max. 120/min ;• compressions de 5 à max 6 cm ;• pas plus de 5 secondes pour deux insuffl ations ;• si l’on ne peut pas réaliser les insuffl ations, réaliser

au moins les compressions thoraciques est préfé-rable que de ne rien faire.

Nous vous parlerons dans un prochain numéro de l’utilisation du DEA ou défi brilateur

PS : Et pour le titre de cet article, je fais allusion à la vidéo « Vinnie Jones’ RCP » que vous pouvez trouver sur Youtube.


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OPINION

Alpiniste, Aventurier, AstronomeJean Bourgeois

Vu par son ami Paul De Genst

En plus d’être un alpiniste d’exception, Jean sait manier la plume, comme il l’a montré dans son livre « En quête de plus grand », paru aux éditions Nevicata. Ce livre retrace sa vie qui a été en grande partie consacrée à l’al-pinisme, sous une forme engagée, ce qui lui a permis de réussir des ascensions extraordinaires, bien qu’il n’ait pas délibérément recherché l’exploit.

Un article sur Jean a déjà paru dans Ardennes et Alpes, mais je désire émettre ici une opinion plus personnelle à son sujet, vu que je l’ai côtoyé à maintes reprises, que ce soit dans le domaine de l’alpinisme ou de l’astrono-mie. Mon but est également d’analyser son magnifi que livre qui, outre ses exploits sportifs, nous révèle sa per-sonnalité, ainsi que l’originalité et la pertinence de ses propos.

Ce que j’admire chez Jean, c’est sa volonté et son carac-tère audacieux, mais aussi son bon sens qui l’a toujours guidé, même dans les situations les plus critiques où il s’était mis involontairement. C’est ce qui lui a permis de survivre à tant de périls. Il n’a jamais craint d’attaquer la diffi culté de front, alors que moi, au contraire, j’ai pris plaisir à en rechercher les points faibles et à faire des courses en montagne lorsqu’elles étaient en bonnes conditions, ce qui ne m’a toutefois pas empêché de me trouver quelquefois aussi dans des situations critiques. Si la montagne n’était pas imprévisible, ce ne serait plus un terrain de jeu d’exception.

A Freÿr

J’ai fait la connaissance de Jean à Freÿr alors que je m’aventurais en premier dans une voie que je ne connais-sais pas : la Pino Prati. A l’époque, le passage clé, situé dans la deuxième longueur, s’atteignait par un chemi-nement astucieux dans la face droite du grand dièdre. C’était une excellente école pour la montagne, car, ici aussi, il fallait chercher le défaut de la paroi. Par la suite, un nouveau pitonnage a été installé plus à gauche, dans le fond du dièdre. Ce désir du « toujours tout droit » écarte un peu plus l’escalade de l’alpinisme.

Jean faisait une voie plus diffi cile : le Tour de Cochon, situé juste à gauche. Me voyant hésitant devant le sur-plomb, non protégé, il m’encourage, me disant qu’il n’est pas diffi cile (pour lui) si on l’attaque en Dülfer. Il grimpait avec une aisance incroyable dans le Tour de Cochon, dont j’ai pu apprécier la diffi culté lorsqu’un peu plus tard je l’ai escaladé (en second) avec Jean Fréhel, alpiniste dont j’avais fait la connaissance à Chamonix et qui, comme Jean, était membre du GHM, un groupe-ment français d’alpinistes de très haut niveau.

Le hasard a fait que je n’ai jamais grimpé avec Jean et je dois avouer que je n’y tenais pas trop parce qu’on m’avait dit qu’il laissait toujours au moins un mètre de mou à son second afi n que celui-ci ressente bien la diffi culté de la voie et ne profi te pas du réconfort moral que donne une corde légèrement tendue.

Claudio Barbier, au contraire, assurait de façon rassu-rante. J’ai eu l’occasion de grimper avec lui à Freÿr et à Marche-les-Dames, car il acceptait des seconds beau-coup moins forts. A peine avais-je atteint le relais qu’il m’avait déjà vaché et était reparti pour la longueur sui-vante, sans attendre que je l’assure.

Les Alpes

Bien que les rochers belges aient suscité l’engouement de Jean pour l’escalade et qu’il y ait ouvert des voies extraordinairement diffi ciles pour l’époque, comme « la Physique solaire », ces rochers sont bien vite devenus trop petits pour lui.

C’est dans les Alpes qu’a pris naissance sa renommée internationale après qu’il eut réussi des courses excep-tionnelles dans le Massif du Mont-Blanc et dans les Dolomites. Lorsqu’il découvre les parois vertigineuses des Dolomites, il éprouve un choc que j’ai moi-même ressenti. Il dit : « qu’elles paraissent à l’homme inima-ginables à escalader, mais qu’ [il] fait justement partie de cette humanité qui aspire à se hausser au niveau de l’inaccessible ».

En compagnie de Claudio Barbier, Jean réalise de grandes premières, grimpant, le plus souvent, en alterné. C’est aussi en style alpin que Jean réussit un sommet prestigieux dans le Yosémite : El Capitan, par une voie très diffi cile, au prix de 3 bivouacs.

Jean a, en commun avec moi, de se délecter d’aven-tures et pourtant, à part cela, tout nous sépare. Lui, se donne à fond, voulant vivre pleinement sa passion, ce qui exclut un emploi stable, lui permettant de gagner convenablement sa vie, malgré qu’il ait un bon diplôme d’ingénieur de l’ECAM.

Dès le début de son livre, il écrit : « ma passion alpine sera un jour prioritaire. Je pourrais envisager de suivre la formation de guide de haute montagne, mais j’y suis réticent, car je viens de découvrir qu’il ne me convient pas de transformer en métier ce qui m’intéresse vrai-ment. Aliéner ma passion à des soucis économiques, non merci ».

Moi, au contraire, j’ai préféré exercer un métier qui m’intéressait énormément et qui m’a permis de réaliser

Paul De Genst


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aussi des premières mondiales, mais sur le plan indus-triel. L’aventure, je la pratiquais seulement pendant mes vacances. J’ai pu en goûter la saveur, sans trop en subir les contraintes, malgré le risque inéluctable qui l’accom-pagne. Je me suis tiré sain et sauf des 300 courses que j’ai réussies en montagne, les deux dernières à 81 ans. Comme Jean, j’ai eu de la chance, mais lui en a eu beau-coup plus besoin que moi.

Chez les nomades d’Afghanistan

A 28 ans, Jean épouse Danielle qui pratique également l’alpinisme. Avec elle, il parcourt les déserts afghans où passent les caravanes de contrebandiers. Ils y feront un travail ethnographique et archéologique important sur lequel il serait trop long de s’étendre. Ayant fait deux longs séjours dans ce pays, ils publieront plusieurs livres, qui feront leur renommée d’écrivains.

L’Himalaya

Il serait diffi cile de parler de toutes les ascensions que Jean a entreprises dans l’Himalaya et dans les massifs avoisinants. C’est pourtant là qu’il a subi les épreuves les plus dures de sa vie d’alpiniste et a couru les plus grands dangers. Ce n’est que grâce à une force morale exceptionnelle qu’il ait pu s’en sortir.

Lors de ses expéditions, Jean souffrait des tracasseries administratives locales et des diffi cultés rencontrées avec les porteurs. Les grandes expéditions sont en effet tout le contraire de ce bel alpinisme qui, à l’heure actuelle, peut encore se pratiquer librement dans les Alpes, mais également dans les Andes où Jean a aussi fait de belles courses.

Il ne se hissait pas sur des cordes fi xes. Si Jean avait les qualités nécessaires pour réussir l’ascension des grands sommets himalayens, il ne possédait pas les fonds indispensables pour faire partie d’une expédition bien structurée. Il avait même de sérieuses diffi cultés fi nancières à pouvoir se joindre à des expéditions de moindre coût. C’est vraisemblablement cela, ainsi que les mauvaises conditions de la montagne, qui l’a privé de certains succès qu’il aurait mérités.

Un événement qui, en 1982, a fait connaitre Jean du grand public, c’est sa tentative avortée à l’Everest où, atteint d’un œdème pulmonaire à 6 800 mètres d’altitude, il comprend qu’il ne peut assurer son salut qu’en descendant au plus vite, ce qui n’est possible que du côté tibétain de la montagne. Cela lui prend 5 jours et 4 nuits dans un froid terrible.

Les autorités chinoises n’ayant pas donné suite à sa demande d’avertir l’ambassade de Belgique, tout le monde le croit mort. Un article poignant écrit par Jacques Borlée paraît en annexe au n° 32 d’Ardennes et Alpes, pour annoncer sa disparition, disant que son corps n’a pas été retrouvé. Trois semaines plus tard, Jean ressuscite à l’étonnement de tous. Cette aventure lui a permis de se faire un peu d’argent, en donnant des conférences, mais il m’a dit que cela l’ennuyait d’être considéré comme un héros.

C’est sans doute la modestie de Jean qui a séduit le roi Baudoin lorsque celui-ci est allé lui rendre visite, à l’im-proviste, dans la toute petite maison où Jean et Danielle habitaient, à Chaleux. Le roi lui a demandé de le conduire au sommet de l’Aiguille pour découvrir le magnifi que

paysage qui, de là-haut, s’offre à la vue. Le roi Léopold III a invité Jean à Argenteuil, car il se passionnait toujours pour la montagne, lui qui, à l’instar de son père, avait été un bon alpiniste lorsqu’il était Duc de Brabant.

Dans les Dolomites, un sommet porte, en son honneur, le nom de « Campanile di Brabante ». La princesse

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les plus graves du Bouddhisme : l’attachement, l’égoïsme et la jalo


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Liliane était aussi présente, mais elle, au contraire, détestait les alpinistes. Elle a dit à Jean : « Ce sont des égoïstes qui prennent plaisir à torturer leurs épouses ».

Ceci met en lumière l’attitude admirable de Danielle, la femme de Jean, qui a su accepter les innombrables absences de son mari. Notamment lorsque Jean a passé 3 mois et demi en Antarctique, avec le célèbre navigateur Willy de Roos qui, au moment du départ, envisageait un hiver-nage, ce qui aurait entraîné une absence de presque 2 ans !

Lorsqu’à son retour, j’ai demandé à Jean quelle différence il y avait entre les dangers de la haute mer et ceux de la haute mon-tagne, il m’a répondu : « En mer, on a une minute pour réagir, en montagne : une seconde. »

Retour en Chine

En 1989, alors que Jean a 50 ans, une occasion inespérée se présente pour lui de participer à une expédition ayant pour objectif le Gonga Shan, le plus haut sommet situé entièrement en territoire chinois : 7 556 mètres d’altitude. Il n’hésite pas, car il est en grande forme.

Comme il se montre le plus performant de l’équipe, il est désigné, avec un de ses compa-gnons, pour tenter le sommet. Il installe le camp 3 dans une dépression de l’arête, d’où la cordée repart le lendemain pour gravir les 500 derniers mètres. En premier, sur une pente très raide, Jean rencontre de la glace extrêmement dure. Ses crampons dérapent, sa dragonne s’échappe de son poignet, il fait une chute de 30 mètres, heureusement enrayée par son second. Le piolet reste fi ché dans la glace.

Jean a des côtes cassées, il crache abondamment du sang, mais s’en tirera de justesse. Je tenais à rappeler cet événement, parce que 3 ans plus tard, j’ai écrit, dans le n° 81 d’Ardennes et Alpes, un article montrant pourquoi il faut toujours attacher son piolet à son baudrier via une cordelette. Si Jean l’avait fait, il serait resté suspendu à son piolet.

Le stage de Taconnaz

Ce stage, que j’ai organisé chaque année de 1986 à 2000, a nécessité jusque 7 moniteurs. Lorsque je demande à Jean de faire partie de ceux-ci, il accepte, parce que cette année-là, le stage tombe à l’époque de la pleine lune, période où ses travaux à l’observa-toire du Pic du Midi (2 860 mètres d’altitude) ne sont pas possibles.

On commence par une école de glace. Jean se pré-sente avec un vieux piolet qui n’ancre pas et des cram-pons 10 pointes. Ce matériel devrait lui suffi re, car il a l’intention d’enseigner le cramponnage latéral aux stagiaires, ainsi que le font encore à cette époque, les

guides de Chamonix engagés par Michel Fagot pour le Camp des Houches.

Comme Jean a toujours détesté la facilité, il s’attaque d’emblée à une paroi trop raide pour ce genre d’exer-cice. Ce que je craignais arriva : il dégringole, mais parvint tout juste à stopper sa chute au bord d’une méchante crevasse. Nullement découragé, il poursuivit sa leçon.

Le rassemblement dans les Dolomites

Quelques années plus tard, Jean participe à ce ras-semblement que j’ai organisé de 1990 à 2005 et qui en est maintenant à sa 22e édition. Il loge, avec sa femme Danielle, à 2 000 mètres d’altitude, près du col de Sella, dans sa camionnette où se trouve également son téles-cope. Il avait eu raison de l’emporter, car, à cet endroit, les ciels étoilés peuvent être vraiment extraordinaires.

L’astronomie

Depuis sa jeunesse, Jean s’est passionné pour l’astrono-mie. Il m’a dit un jour que pour lui elle était plus impor-tante que la montagne. Bien qu’amateur, il a effectué des travaux, dans l’observation du ciel, qui l’on fait connaitre bien loin à l’étranger.

Amateur également, je ne venais qu’à sa cheville, même si à l’aide du télescope que j’avais construit, j’ai fait de remarquables photos de galaxies et de nébuleuses qui ont été publiées dans les revues belges d’astronomie.

Alors que j’assiste à une conférence sur l’astronomie que Jean donne dans le Brabant wallon, à la fi n de son exposé, une jeune dame lui pose une question qui mani-festement relève d’une science occulte : l’astrologie. A mon grand étonnement, Jean la prend au sérieux et y répond longuement. Ouvert à tout, Jean avait suivi des cours d’astrologie. Quelle était son opinion à ce sujet ? La réponse se trouve dans son livre : « il ne peut pas exister d’opinion personnelle sur quoi que ce soit : une opinion est toujours d’origine culturelle ».

J’avais, au cours de ma vie, suivi un chemin parallèle. Je m’étais aperçu que même le bien et le mal sont d’ori-gine culturelle. Pour nous, Occidentaux, être proche de sa famille, de ses amis est une vertu, alors que pour les Bouddhistes, l’attachement est l’un des trois vices les plus graves, avec l’égoïsme et la jalousie. Le suicide n’est pas non plus vu de la même façon dans toutes les civilisations.

Retour sur terre

A 67 ans, Jean perd Danielle, sa femme adorée. Son livre reprend les paroles qu’il a prononcées, lors de la cérémonie d’adieu devant de nombreux amis. Elles sont émouvantes et profondément humaines. Rien que ces pages mériteraient qu’on achète le livre, même si on ne s’intéresse pas spécialement à l’alpinisme.

Mais, comme toujours, Jean est homme à savoir rebon-dir. A 70 ans, alors qu’il est gardien de Freÿr, il retrouve Patricia, qu’il avait connue dans les rochers belges lorsqu’elle avait 8 ans. Comme il trouve en elle des qua-lités qui l’enchantent, il l’épouse l’année suivante. Avec elle, Jean poursuit l’escalade et les courses en montagne. Malgré que son niveau ne soit plus celui de jadis, cela lui procure, à 75 ans, toujours autant de plaisir.

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C’est toujours la même chose quand je reviens d’une expédition ou d’un long trip dans la nature. Le retour à la civilisation est violent. Je dirais plutôt désenchan-tant. C’est ce pourquoi l’on détruit tout autour de nous, comment l’on gaspille à tout va, comment l’homme a réussi à mettre sa trace partout dans le monde qui me choque, qui m’est en réalité impossible de comprendre. Suis-je le seul à voir les beautés du monde et avoir envie de les préserver ? Non, c’est ça le pire. On en est tous conscients.

Il est vrai que l’alpinisme et l’escalade nous permettent de voir ces charmes de l’intérieur. Mais même. Comment en est-on arrivé là ? Comment pouvons-nous en sortir ? Quelles solutions s’offrent à nous ? Même en Argentine, les choses évoluent vite. El Chalten grossit à vue d’œil, des fi ls électriques, la plaie des paysages, passent à de plus en plus d’endroits ; heureusement, ils n’ont pas encore mis un téléférique jusqu’au sommet du Fitz Roy.

En Europe, c’est ce que l’on a fait. Regardez à Cham. Un téléphérique au sommet de l’Aiguille du Midi. OK, ça facilite la montée pour les alpinistes et ça permet à des touristes de voir les montagnes de près. Mais c’est une aberration. C’est un blasphème tant pour la montagne que pour ceux qui se prétendent alpinistes. Les courses doivent commencer d’en bas, dans la vallée.

Où allons-nous ?Stéphane Hanssens

Stéphane faisant un « quick rest » sur le Fitz Roy. Photo by Sean Villanueva

Un condor avec le Fitz Roy et le Cerro Torre sous les lumières de coucher de soleil. Photo by Stéphane Hanssens


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Le Cerro Torre jaillissant des nuages. Le rendant encore plus

splendide. Photo by Stéphane Hanssen

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Sean avec le Fitz Roy et le Cerr

o Torre en arrière-plan lors

de l’attaque du Fitz. Photo by Stéphane Hanssens

C’est un retour vers des vraies valeurs, vers du plus simple, vers du naturel, qu’il nous faut. Ce n’est pas toujours facile, c’est clair. Rien que nous, avec nos voyages, on gaspille et utilise notre planète plus que ce que nous aimerions le faire. Mais on essaie, peut-être pour se donner bonne conscience, mais aussi et surtout parce que l’on aime notre Terre et les beautés qu’elle nous a données, de limiter au maximum nos impacts là où l’on va. Pas toujours facile comme je le disais.

Par exemple, pour notre retour d’El Chal-ten, en Patagonie, jusque Buenos Aires, l’on avait prévu de prendre le bus afi n de ne pas prendre l’avion. S’arrêter quelques jours à Bariloche, sur le chemin, dire bon-jour aux potes et grimper tranquillement. Il faut s’imaginer les distances : il y en a pour 2 jours et demi de voyage entre Buenos Aires et El Chalten. C’est plus de 4 000 km. Mais un créneau est venu juste à ce moment-là. Un créneau météo, comme il y en a peu. On a hésité long-temps, tergiversé encore et encore, entre monter ou ne pas monter.

Et juste au moment où on allait acheter nos tickets de bus pour Bariloche, on a croisé des amis argentins qui venaient de faire la route de Bariloche à El Chalten, pour monter en montagne et profi ter de ce créneau. Ils nous ont trop motivé et l’on a changé nos plans et pris un avion de Rio Gallegos. C’était la seule solution pour aller sur le Fitz. Et encore, c’était juste au niveau timing. La passion à pris le dessus sur nos convictions. On essaie de se consoler en se disant que l’on paiera des compensations carbones. Au moins, ça nous a motivé à aller à fond sur la montagne. Mais notre plus grand débat était le fait que l’on devait prendre l’avion. C’est rapide, mais ça pollue beaucoup plus. Les glaciers nous remercient en tout cas.

Je voulais aussi me lever contre l’établissement des frontières. Chaque fois que j’en passe une, je me dis la même chose. Pourquoi nous inter-dit-on de voyager comme bon nous semble ? Comme si l’on devait être bloqué dans des cages. Rendre les choses hermétiques. En tant que grimpeur voyageur, ce n’est pas toujours évident parce que l’on n’a pas de situation bien précise. Et ça, ça ennuie fortement l’ad-ministration. Elle ne sait pas où nous mettre, dans quel dossier elle doit mettre nos numé-ros de visas, nos empreintes digitales ou nos photos qu’elle nous vole. Laissons passer tout le monde. Chacun doit être à même de choi-sir là où il a envie d’aller. Comme chacun doit pouvoir choisir ce qu’il veut grimper, com-ment il veut le faire et pourquoi.

Après, sa liberté doit s’arrêter là où com-mencent celles des autres. Débat toujours diffi cile à faire, mais ce qui est sûr, c’est que les frontières me prennent plus de liberté qu’elles ne m’en donnent. C’est comme si l’on était tous suspects de contrebande lorsque l’on passe une frontière et sus-pecté d’être un terroriste lorsque l’on passe au Security Check. Alors que… qui en a déjà vu un ? Où est la présomption d’innocence ?…

Chacun son éthique, je sais. Les montagnes sont nos richesses, préservons-les. Certains les exploitent afi n de s’enrichir alors qu’elles appartiennent à tous. Et c’est tou-jours ceux-là qui sont gagnants. Comme le débat sur les plaquettes. Toute plaquette mise est une avancée du sportif sur l’escalade traditionnelle qui se fait grignoter petit à petit. D’où l’intérêt de défendre cette discipline.

Regardez en Belgique. Où est-il possible de faire du vrai trad ? Les plaquettes ont bouffé tous les espaces. C’est dommage. Je ne suis pas à dire qu’il faut tout enlever, mais trouver un juste milieu serait intéressant pour tous.


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INFOS

Nos membres proposent…Infos

Dans le cadre de sa formation de moniteur en randonnée sportive de niveau 2, Alain Dantinne propose les activités suivantes :

Dimanche 23 Juin 13 : rando à OLNE, 23 km, 700 m +, pique-nique à emporter, RV 9 h 45 au parking du Jogging Club de Olne.

Dimanche 6 Octobre 13 : rando à BEVERCE, 20 km, 700 m, pique-nique à emporter, RV au parking de la Ferme Libert, Bevercé

Infos complémentaires : Alain Dantinne – 0476/25.19.07

Fermeture du refuge de l’Aigle – St-Christophe-en-Oisans

Pour rappel, le refuge de l’Aigle est toujours fermé depuis l’arrêté municipal du 23/10/12 du maire de La Grave.

La salle d’escalade NEW ROCK s’agrandit

720 mètres de surfaces grimpables supplémentaires jusque 18 m de haut vont être inaugurés le week-end des 31 aout et 1er septembre 2013.

Il y a déjà 25 ans, en 1988, s’ouvrait à Bruxelles la salle d’escalade NEW ROCK. Amé-nagée dans une ancienne ferme d’Auderghem, New Rock a rapidement dû évoluer et, dès 1991, une tour d’escalade de 18 m de hauteur pour une superfi cie grimpable de 500 m² est construite.

D’autres aménagements suivront : en 1993, c’est la construction d’une nouvelle salle de pans. En 2006, la petite salle est transformée en salle de blocs en résine polyester. Beaucoup de nos meilleurs grimpeurs belges feront leurs débuts sur ces murs : Muriel Sarkany, Nicolas et Olivier Favresse, Sean Villanueva…

Aujourd’hui, forte de son succès, ses propriétaires, Michel Leveque et Annick Rouse-rez, ont décidé d’agrandir encore les superfi cies d’escalade, afi n d’offrir plus d’espace à ses grimpeurs et un outil encore plus performant et attrayant.

La nouvelle structure, tout en bois, présentera une très grande variété et complexité de volume, avec des dévers, dont un de 7,5 m d’avancée, des surplombs, des dalles, des courbes, une arche… qui pourra satisfaire tous les niveaux en escalade du débutant à l’élite.

Avec cet agrandissement, New Rock redeviendra la plus grande salle d’escalade de Bruxelles : 31 cordes supplémentaires seront donc ajoutées aux 21 cordes de la tour existante.

Outre la construction de cette nouvelle tour, l’accueil, le bar et les vestiaires ont également été complètement rénovés. Les tra-vaux, qui ont commencé en octobre 2012, devraient se terminer durant l’été 2013.

Mais, comme il s’agit d’un nouveau bâtiment, attenant à l’exis-tant, la salle actuelle reste tout à fait praticable et ouverte durant toute la durée des travaux.

Les renseignements sur les festivités et horaires du WE d’inau-guration des 31 août et 1er septembre seront sur le site Internet www.newrockescalade.be

NEW ROCK espère vous voir tous à cette occasion.

Annick Rouserez


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avec les propriétairesEntretiens collectifs 2012/2013La période des entretiens collectifs s’est terminée fi n mars, un compte rendu et une analyse en seront faits dans le prochain Ardennes et Alpes avec l’agenda des entretiens collectifs pour la prochaine saison 2013/2014.

Déjà, un grand merci à ceux qui ont accepté de consacrer une ou plusieurs journées de leur temps libre au bénéfi ce de tous les grimpeurs.

Joe Dewez

Soit mon « opinion » (dernier A&A, pp 36 et 37) fait l’una-nimité, soit le sujet ne vous intéresse pas, soit vous faites entière confi ance au CAB. Je n’ai en tout cas eu aucune réaction « immédiate » jusqu’à présent, soit mi-mars (mais comme on doit écrire nos articles longtemps avant

que vous ne puissiez les lire dans la revue, certaines réac-tions « mûries » par la réfl exion vont peut-être m’arriver entretemps). Comme annoncé, nous en discuterons fi n mars avec les différents mandataires locaux et vous en serez informés dans le prochain A&A.

Le CAB a signé une nouvelle convention avec le pro-priétaire de ce petit massif d’une trentaine de mètres de hauteur, situé en bordure de l’Ourthe, en aval de Durbuy, dans un versant de forêt repris en zone Natura 2000. Dès que possible, les demandes pour les permis d’urba-

nisme et d’environnement seront introduites.

Accès : Du hameau de Bohon (situé entre Barvaux et Durbuy), prendre la petite route vers le Nord qui rejoint le Ravel 5, au bord de l’Ourthe. Le Ravel étant interdit aux voitures, se garer à la fi n de la route sans créer de gêne pour les autres. Accès aux prairies et aux champs, laisser un passage suffi sant pour les autres véhi-cules, etc. Suivre le Ravel (à pied) sur environ 1 200 m en remontant l’Ourthe (vers l’Ouest) pour atteindre la base des rochers le long du Ravel.

Du parking au centre de Durbuy, il est également possible de prendre le che-min touristique qui rejoint le Ravel et le suivre en descen-

dant l’Ourthe (vers l’Est) jusqu’au pied du rocher (environ 1 800 m du parking).

Description :Le rocher principal comporte 16 voies (2 en 4, 6 en 5 et 8 en 6) et le rocher sur la gauche, 3 voies de 5.

Description plus complète sur le site de Jean-Claude Vittoz (www.infos-escalade.be/roche_aux_corbeaux/index.htm).

L’escalade y est relativement diffi cile et athlétique. Vu le nombre de voies… et les possibilités de parking, un seul groupe au maximum d’une quinzaine de personnes est autorisé.

Pour la petite histoire, le rocher a été entièrement réé-quipé par l’UBS (Union Belge de Spéléologie) en 92 avec un « nettoyage » du site. Vraisemblablement, sans avoir demandé au préalable l’accord du propriétaire puisque ce dernier a écrit en mars 92 une lettre au Club Alpin Belge le mettant en demeure soit de remettre les lieux en leur état d’origine, soit de conclure avec lui un contrat de location, ce que le CAB a fait… au grand dam des équipeurs de l’UBS. De nos jours, les relations entre les différentes fédérations d’escalade (CAB, UBS et KBF) sont nettement plus conviviales, chacune mettant « ses » rochers à la disposition de l’ensemble des grimpeurs, pour autant qu’ils soient membres d’une d’entre elles et c’est, fi nalement, ce qui est le plus important pour les grimpeurs ☺.

nismintr

AcDuBaperel’Oalaleas

Equipement des rochers

à BohonRoche aux Corbeaux

VIE DE NOS ROCHERS


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VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE

RemerciementsAvant d’aborder les rubriques habituelles, nous adres-sons de chaleureux remerciements à Madame Monique Lombal qui a bien voulu céder des revues A et A des années soixante et à Monsieur René Thomas qui s’est défait, au profi t de la bibliothèque, de sa collection de revues A et A et La Montagne (CAF) ainsi que plusieurs ouvrages consacrés à la montagne. Ces documents viennent compléter avec bonheur les collections de la bibliothèque.

Note de la rédaction :

Et merci aussi à Pat Patfoort pour les deux caisses de revues anciennes amenées au CAB juste avant la clôture de cet article.

Alain Purnode

Alain Purnode

Nouvelles acquisitionsCIMES 2013 – Groupe de Haute Montagne, Chamonix

A chaque début d’année, « Cimes » apporte sa manne d’articles très fournis et de somptueuses photos. L’édition 2013 reste fi dèle à cette tradi-tion et, une fois encore, contient une participation belge des plus signifi catives.

Un premier article signé de Bernard Marnette, membre du Groupe de Haute montagne et auteur bien connu de nos lecteurs, commente l’apport scientifique de l’alpiniste-topographe Adams-Reilly à la Becca Luseney et aussi le côté esthète de ce dernier.

La plume de Jérôme Meessen nous entraîne dans une narration toute personnelle de la montée à l’Ar Pitetta dans le Valais.

Christian Fontaine a mis son talent de traducteur pour nous faire connaître la position de Rolando Garibotti et celle de David Lama à propos du dépi-tonnage au Cerro Torre (rappel douloureux d’une certaine guerre des pitons).

Comme à l’accoutumée, les thèmes abordés par des personnalités reconnues sont distribués en quatre parties.

La première est consacrée à la remise annuelle des « Piolets d’or » et du « Piolet d’or Carrière » décerné cette année à Robert Paragot dont la car-rière est brossée à larges traits.

La seconde partie examine au travers des posi-tions de différents grimpeurs les divers aspects du dépitonnage de la voie du Compresseur au Cerro Torre.

La troisième partie aborde l’ascension du Latok 2, mais aussi les montagnes des Virunga, une première au Yalung et, enfi n, un texte coup de cœur consacré à la cohabitation entre la faune des falaises et la pratique des vie ferrate dans la vallée de la Dranse, en Chablais.

SAMIVEL, Prince des Hauteurs – Jean-Pierre COUTAZ, Editions Glénat et Musée ethnographique de Genève, 2012

A l’occasion des vingt années de la disparition de Samivel (1907-1992), Jean-Pierre Coutaz, pro-fesseur d’arts visuels et d’histoire de l’art, rend un hommage éclatant au dessinateur, écrivain, cinéaste et explorateur.

Le superbe album, publié en novembre 2012, pré-sente dans sa première partie une sélection des aquarelles et dessins les plus réussis représentant la neige et la haute montagne, mais aussi de nom-breuses œuvres littéraires qui ont été illustrées par Samivel, en proposant une approche interpréta-tive alliant humour et amour.

La seconde partie recense l’intégralité du legs de Samivel au Musée d’Ethnographie de Genève qui comprend bon nombre d’illustrations, de corres-pondances et d’objets divers.

Ce fond d’archives se répartit tant dans les œuvres littéraires, graphiques que cinématographiques de Samivel.


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Sommaire des revuesLA MONTAGNE ET ALPINISME (CAF) – n° 250 – décembre 2012-janvier 2013 – Vivre en montagne : Web-reporters dans le Vercors – Science : Sommes-nous égaux face au mal aigu des

montagnes ? – Livre : Mythologie alpine, entretien avec François Damilano – Rencontre : Christophe Vital, l’escalade comme une

thérapeutique – Environnement : Parc national, où es-tu ? – Photo : Les Alpes de Doisneau – Dossier : Dodtour, l’aventure en pointillé ou le tour de France

à pied – Portrait : Jean-Christophe Grangé, thriller d’altitude – Découverte : La traversée des Pyrénées à skis – Ski : Randonnée au Groenland – Histoire : Première visite du diable au K2 – Technique : Les broches à glace

LA MONTAGNE ET ALPINISME (CAF) – n° 251 – mars, avril, mai 2013 – Vivre en montagne : Hervé Baz, l’homme araignée – Science : Métier : cartographe. Entretien avec Jasmine D.

Salachas – Portfolio : Himalaya, montagne d’humanité – Portrait : Etienne Klein, le temps et l’altitude – Découverte : Caroux, le dernier bastion – Montagnes d’ailleurs : Ski de randonnée en Arménie – Histoire et mémoires : Rochemelon « montagne très haute » – Comprendre-apprendre : Escalade : s’initier et progresser

LES ALPES (CAS) – janvier 2013 – Ski : Courses faciles à la Etzlihütte, entre la Surselva et le

Reusstal – Raquettes : La ferme où dormit Nietzsche, escapade paisible

sur les hauteurs de l’Inn – Cascades de glace : Escalade dans le Jura bâlois – Les énergies renouvelables dans l’arc alpin : Manuel de

savoir-vivre pour les skieurs alpinistes – Grand recensement des oiseaux nicheurs – Des glacières dans le Jura – Le 150e anniversaire du CAS sous le signe de l’ouverture – Index de l’année 2012

LES ALPES (CAS) – février 2013 – Ski : Le versant Sud du Luisin dans le Valais – Ski : La haute route soleuroise – Trekking : Au pays des Mayas ; volcans au Guatemala – Caucase du Sud : Randonnée à skis et escalade – Mont-Blanc : La voie normale en question : qui a peur du

grand couloir ?

LES ALPES (CAS) – mars 2013 – Ski : Le Chasseron, sur le balcon du Jura vaudois – Courses : Deux jours aux sources de l’Aletsch – Sécurité : Sac bien fait, plaisir optimisé – Nature : Cohabiter avec les ours – Histoire : Début des compétitions d’escalade sportive : Lacht – Escalades : Les blocs de Vernayaz en Bas-Valais – Philatélie : Un timbre-poste spécial pour les 150 ans du CAS

ALPES MAGAZINE – n° 138 – décembre 2012-janvier 2013 – Dossier : Les Aravis ; la montagne heureuse – Italie : La foire de Saint-Ours à Aoste – Rencontre : Pierre Mazeaud, le grognard des parois – Ski de randonnée : Ski nature et pleine ascension – Le Queyras : Sous les mélèzes et les pins en raquettes

ALPES MAGAZINE – n° spécial – décembre 2012-janvier-février 2013

Dossier spécial : La folle histoire de l’alpinisme – Whymper et le Cervin – L’Eiger : vaincre ou mourir – Lachenal et Terray : la cordée de légende – Walter Bonatti : il cavaliere des Drus – Les guides de légende – Samivel des cimes – Les Français à la conquête des toits du monde – Rébuffat et Frison-Roche : les hérauts de l’alpinisme – Rolland Gay-Couttet – La fureur de grimper dans les années 1960 – Le temps des sprinters – La reine Catherine et le roi Patrick – L’alpinisme en quelques dates

ALPES MAGAZINE – n° 139 – février-mars 2013 – La Haute Maurienne, paradis des skieurs de fond – Rencontre avec Serge Papagalli qui incarne le paysan

dauphinois et bien plus – Dossier : Le Beaufortain, le fest-noz des montagnards – Flore : L’edelweiss, symbole de pureté et d’inaccessibilité – Suisse : le val d’Illiez dans le Chablais, à skis – Randonnée en Haute Tarentaise

VERTICAL – n° 38 – novembre-décembre 2012 – Nanga Parbat : arête Mazeno – Rencontre avec Patrick Gabarrou : le Mont-Blanc par passion – Venezuela : Auyantepui, un monde dominé par les esprits – Pakistan : les montagnes du massif des Latok – Cirque d’Argentière : les Droites, Eperon Tournier intégral

VERTICAL – n° 39 – janvier-février 2013 – Haute-Savoie : le Fer-à-Cheval, escalades glaciaires les plus

convoitées du monde – Catalogne : escalades à Montsant – Montagnes du Daxue Shan – Entre Tibet et le Bouthan, la première du Grosvenor – Rencontre avec Liv Sansoz, la plus titrée des grimpeuses

françaises

VERTICAL – n° 40 – mars-avril 2013 – Montagne du monde : la quête du Kamet (7 756 m),

deuxième sommet du Garhwal – Tendance : le mixte en folie au Mont-Blanc, dans les

Dolomites – Vertical spirit : mixte sauvage en Alaska, aux Kichatna Spires – Interview : Mick Fowler, alpiniste britannique – Découverte : ski en Kirghizie (Asie centrale) – Vertical classic : massif du Mont-Blanc, l’Aiguille des Pèlerins

Alain Purnode


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Date Jour Organisateur Type d’activité Cat.* Lieu Rendez-vous

17/05 au 18/05/13 Vendredi à samedi Escal’pades Marche nocturne – OTW – 42 km Attert Sur place

17/05 au 20/05/13 Vendredi à lundi CAB B – Nature Rando Randos AE Baie de Somme Voir JL Bouhon

18/05/13 Samedi CAB Liège Randonnée SE Sy-Liège Gare d’Angleur

18/05/13 Samedi Mountain Spirit Escalade en pleine conscience AE Freÿr Parking devantle resto « Le Chamo

18/05 au 20/05/13 Samedi à lundi EV Bloc SE Fontainebleau Sur place

18/05 au 20/05/13 Samedi à lundi EV Stage falaiseJours 4 à 6 AE Fontainebleau Sur place

19/05/13 Dimanche CAB B – Nature Rando Rando20-25 km AE A défi nir Sur place

19/05/13 Dimanche CAB H Escalade SE Yvoir Sur place

19/05/13 Dimanche Namur-Luxembourg Ecole d’escalade AE Corphalie Parking à côté du car

19/05/13 Dimanche Serac Initiation et technique AE Beez Parking

19/05/13 Dimanche TCC Randonnée AE Au fi l de l’Ourthe

25/05/13 Samedi CAB B Initiation escalade AE Paradou Sur place

25/05/13 Samedi CAB H Stage via ferrata AE Marche-les-Dames Corps de garde

25/05/13 Samedi Escal’pades Escalade encadrée Freÿr Parking Escale

25/05/13 Samedi Mountain Spirit Balade nocturne en pleine conscience AE Campagne de Céroux Place communale – C

25/05 au 26/05/13 Samedi à dimanche EV Randonnée AE Ardennes belges Sur place

26/05/13 Dimanche CAB B Initiation escalade AE Corphalie Sur place

26/05/13 Dimanche CAB B – Nature Rando Marche ADEPS AE Lomprez Sur place

26/05/13 Dimanche CAB H VTTBikepark du Lac Blanc SE Vosges A déterminer

26/05/13 Dimanche Escal’pades Balade découverte :botanique et herboristerie Arlon Ancienne abbay

de Clairefontain

26/05/13 Dimanche Mountain Spirit Randonnée AE Vallée de la Molignée Parking monastère de M

26/05/13 Dimanche Namur-Luxembourg Escalade SE Marche-les-Dames Corps de garde

26/05/13 Dimanche Namur-Luxembourg Randonnée SE Villers-les-Deux-Eglises A l’église

26/05/13 Dimanche Namur-Luxembourg Randonnée SE Villers-les-Deux-Eglises A l’église

26/05/13 Dimanche Namur-Luxembourg Via ferrata SE Marche-les-Dames

26/05/13 Dimanche Namur-Luxembourg Via ferrata SE Les Grands Malades

26/05/13 Dimanche Serac Sortie club SE Awirs Parking

01/06/13 Samedi CAB H Journée Portes ouvertes AE Landelies Rochers de Lande

01/06/13 Samedi Escal’pades Escalade libre non accompagnée Corphalie Parking Escale

01/06/13 Samedi Escal’pades Escalade encadrée Beez Parking Escale

01/06/13 Samedi EV Stage falaise – Jour 7 AE Grands Malades Sur place

02/06/13 Dimanche CAB B Sortie falaise SE Pepinster Sur place

02/06/13 Dimanche CAB B – Nature Rando Rando – 22-25 km AE Région de Beauraing Sur place

02/06/13 Dimanche Namur-Luxembourg Escalade SE Beez Parking face aux roc

CALENDRIER DES CLUBS


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Heure Inscription P.A.F. Contacts Commentaires

Oui 10,00 € [email protected] Préparation à l’Oxfam TrailwalkerOTW – marche de nuit

Obligatoire 135,00 € Jean-Luc Bouhon – [email protected] 02/534.08.12 – 0499/39.45.62

COMPLETListe d’attente ouverte

r 6 h 00 Oui 0472/56.32.71 – [email protected]

onix » 9 h 45 Oui 40,00 € Nathalie Demain – [email protected]/61.38.61

infos complèteswww.mountainspirit.be

9 h 00 Obligatoire Gratuit Laurent Toisoul – [email protected]/41.03.06

Sortie clubHébergement en gîte ou en camping non compris

9 h 00 Obligatoire 295,00 €pour les 10 journées

Laurent Toisoul – [email protected]/41.03.06

Stages d’initiation,perfectionnement et autonomie en falaise

9 h 45 Obligatoire Philippe Gamme – [email protected]/54.47.66 – 081/58.05.74

Départ 10 h 00Inscription avant le 15 mai

9 h 45 Obligatoire Gratuit Michel Paquet0475/73.33.59

Débutant bienvenuBesoin de matériel : téléphoner avant le 15/05

rwash 9 h 30 Non André Doyen085/31.48.70 – 0486/60.99.65

Matériel individuelPour les seconds : prévenir le commissaire

10 h 00 Oui Non Francis Vinckenbosch04/377.47.62 – 0494/17.71.88

Carte d’identité carte de membre+ 5,00€ pour les non membres du club Serac

Oui Gratuitau membre

Nadine ADAM – [email protected]/92.06.61

Infos complètes :www.climbcool.be

10 h 00 Obligatoire 40,00 € [email protected] /377.71.37

e 9 h 45 Obligatoire 25,00 € Luc Chevalier0486/25.19.39 – 081/61.05.96

Encadrement moniteur ADEPSVoir annonce des clubs

8 h 30 Oui8,00 €

si encadrement nécessaire

[email protected] Pour encadrement : âge min. de 12 ans requis

Céroux 22 h 00à 24 h 00 Oui 7,00 € Nathalie Demain – [email protected]

0478/61.38.61

9 h 00 Obligatoire Gratuit Philippe Mercenier – [email protected]/36.05.36

Hébergement en gîtePour enfants accompagnés d’un adulte


9 h 45 Obligatoire Pascal Cuvelier – [email protected]/61.22.88 – 02/523.41.69 Départ 10 h 00

A déterminer Obligatoire Selon activité Olivier Fumière0479/73.88.14 http://www.lacblanc-bikepark.com

ee 9 h 30 Oui 5,00 € : 12-18 ans

10,00 € : +18 ans [email protected]

Maredsous 9 h 30 Conseillée 7,00 € Pol Gillet – [email protected]/24.47.92 Emporter son pique-nique

e 9 h 30 Non Roger Souris081/57.07.08 – 0476/50.84.75

Matériel individuelCarte de membre

9 h 30 Non Jean-Luc Goffi net0486/42.88.11

RV 9 h 15 – Randonnée +/- 25 kmNourriture pour la journée

10 h 00 Non Jean Hermans02/347.21.51 – 0475/51.65.85


9 h 30 Non Jean-François Delvigne081/40.07.31 – 0494/43.62.53 Prevenir le contact pour le matériel

12 h 00 Non Jean-François Delvigne081/40.07.31 – 0494/43.62.53

Via ferrata à Marches-les-Damesle matin



lies A déterminer Conseillé Gratuit Luc Chevalier0486/25.19.39 – 081/61.05.96 Voir annonce des clubs

8 h 30 Non [email protected] Être indépendant en falaise

8 h 30 Oui8,00 €

si encadrement nécessaire

[email protected] Pour encadrement : âge min. de 12 ans requis



Stages d’initiation, perfectionnement et autonomie en falaise

10 h 00 Souhaitée [email protected]/522.77.79

9 h 45 Obligatoire Jean-Luc Bouhon – [email protected] 02/534.08.12 – 0499/39.45.62 Départ 10 h 00

chers 9 h 30 Non Alain Thomas081/83.38.66 – 0473/23.24.86 Matériel individuel


50


02/06/13 Dimanche Namur-Luxembourg Randonnée Namur-Freÿr SE Dave Parking pied des roc

02/06/13 Dimanche Serac Initiation et technique AE Corphalie Parking

02/06/13 Dimanche TCC Randonnée AE Rando dans l’Avesnois

08/06/13 Samedi CAB B Stage Sécurité haute montagne AE Forêt de Soignes Sur place

08/06/13 Samedi CAB H Escalade SE Landelies Rochers de Lande

08/06/13 Samedi CAB-B Préparation stage 1er et tous niveaux AE Marche-les-Dames Sur place

08/06/13 Samedi Mountain Spirit Brabant Wallon horsdes sentiers battus AE Voir site MountainSpirit

09/06/13 Dimanche Escal’pades Initiation lecture de carteet utilisation boussole Sivry Carrefour Sivry

09/06/13 Dimanche Mountain Spirit Randonnée AE Basse Lesse Eglise de Celles

09/06/13 Dimanche Namur-Luxembourg Escalade SE Goyet Pied des rochers


10/06 au 15/06/13 Lundi à samedi CAB Liège Escalade canyoning AE Corse

15/06/13 Samedi Escal’pades Sentier de l’Our – OTW – 58 km Grand-Duché Luxembourg Sentier de l’Our

15/06/13 Samedi Escal’pades Escalade libre non accompagnée Hotton Parking Escale

15/06/13 Samedi EV Stage falaise – Jour 8 AE Landelies Sur place

16/06/13 Dimanche CAB B – Nature Rando Rando +/- 22 km AE L’Amblève la Salm et le Baleur Sur place

16/06/13 Dimanche CAB H Randonnée « Belvédères et points de vues » – 24 km SE à déterminer (Thuin) A déterminer

16/06/13 Dimanche CAB H Randonnée« Dans la vallée de la Meuse » AE Anseremme Parking taverne LE CHA

16/06/13 Dimanche Namur-Luxembourg Ecole d’escalade AE Freÿr Parking face aux roc

16/06/13 Dimanche Namur-Luxembourg Randonnée SE Cerfontaine Entre l’église et l’offi ce du touris

16/06/13 Dimanche Namur-Luxembourg Randonnée SE Cerfontaine Entre l’église etl’offi ce du tourism


20/06 au 06/07/13 Jeudi à samedi CAB Liège Randonnée – GR20 AE Corse

22/06/13 Samedi Mountain Spirit Escalade en pleine conscience AE Freÿr Parking devantle resto « Le Chamo

22/06 au 23/06/13 Samedi à dimanche Escal’pades Escalade libre Fontainebleau Sur place

23/06/13 Dimanche CAB B Sortie falaise SE Ozo (à confi rmer) Sur place

23/06/13 Dimanche CAB B – Nature Rando Rando 20-25 km AE A défi nir Sur place

23/06/13 Dimanche CAB H Escalade SE Corphalie Ancien car-wash

23/06/13 Dimanche Namur-Luxembourg Escalade SE Regissa Parking face aux roc

23/06/13 Dimanche Namur-Luxembourg Randonnée SE Olne Maison communa

23/06/13 Dimanche Serac Initiation AE Sy Vignobles Parking

23/06/13 Dimanche TCC Randonnée AE Senzeilles

24/06 au 29/06/13 Lundi à samedi CAB Liège Alpinisme initiation AE La Bérarde

29/06/13 Samedi CAB H Escalade SE Landelies Rochers de Lande


51


chers 6 h 30 Non Jean Ghyse081/61.25.41 – 0495/79.61.11





Nadine ADAM – [email protected]/92.06.61 Infos complètes : www.climbcool.be

10 h 00 Obligatoire 30,00 € [email protected]@gmail.com

Révision des techniques d’encordementet progression en haute montagne

lies A déterminer Obligatoire Gratuit Joceline Buki071/47.28.83

Journée de réserve du stage de printempsPriorité aux stagiaires

10 h 00 Obligatoire [email protected] : 02/660.84.37 (après 18h) Uniquement pour les participants aux stages

10 h 30 Oui 7,00 € Nathalie Demain – [email protected]/61.38.61

infos complèteswww.mountainspirit.be

9 h 15 Non [email protected] En partenariat avec « Oxygène Nature »

s 9 h 30 Conseillée 7,00 € Pol Gillet – [email protected]/24.47.92 Emporter son pique-nique

s 9 h 30 Non Stéphane De Vleeschauwer081/57.00.53 – 0492/66.91.31 Matériel individuel

10 h 00 Oui Non André Lamberty – [email protected] 0498/50.11.77 – 085/51.41.67


Oui 480,00 €/p +33(0)[email protected] Encadrement guide de haute montagne

r Oui [email protected] Préparation physique obligatoirePréparation de l’Oxfam Trailwalker

8 h 30 Non [email protected] Être indépendant en falaise


Laurent Toisouly – [email protected]/41.03.06


9 h 45 Obligatoire [email protected]/41.11.23 – 0495/21.11.26 Départ 10 h 00

9 h 30 Obligatoire Gratuit Marc Charlot0478/ 54.21.08 Pour tous

AMONIX 9 h 00 Obligatoire Gratuit Peter Schelfaut0498/59.59.57 Avant le 15/06

chers 9 h 30 Non Roger Souris081/57.07.08 – 0476/50.84.75

Pour les débutants et les seconds de cordée :prévenez le contact

sme 10 h 00 Non Jean-François Delvigne081/40.07.31 – 0494/43.62.53


tme 9 h 30 Non Jean-Luc Goffi net

0486/42.88.11RV 9 h 15 – Randonnée +/- 25 km

Nourriture pour la journée

10 h 00 Oui Non André Lamberty – [email protected]/50.11.77 – 085/51.41.67


Oui 800,00 €/p 0472/[email protected] Encadrement accompagnateur en moyenne montagne

onix » 9 h 45 Oui 40,00 € Nathalie Demainy – [email protected]/61.38.61 infos complètes www.mountainspirit.be

Non Egal aux frais [email protected] Séjour famille ou jeunes gens indépendants

10 h 00 Souhaitée Anne [email protected]

9 h 45 Obligatoire Philippe Gamme – [email protected]/54.47.66 – 081/58.05.74

Départ 10 h 00Inscription avant le 19 juin

h 9 h 45 Obligatoire Gratuit Luc Chevalier0486/25.19.39 – 081/61.05.96

Débutant bienvenuBesoin de matériel : téléphoner avant le 20/06

chers 9 h 30 Non Antoine Alexandre0495/47.65.56 Matériel individuel

ale 10 h 00 Non Alain Dantinne084/31.66.11 – 0476/25.19.07


10 h 00 Oui Non Francis Vinckenbosch – [email protected] 04/377.47.62 – 0494/17.71.88



Nadine ADAM – [email protected]/92.06.61 Infos complètes : www.climbcool.be

Matin Oui 350,00 €/pencadrement seul

+33(0)[email protected] Encadrement guide de haute montagne

lies 13 h 30 Obligatoire Gratuit Joceline Buki071/47.28.83 Débutant bienvenu


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29/06 au 30/06/13 Samedi à dimanche EV Stage falaise – Jours 9 & 10 AE Freÿr Sur place

29/06 au 08/07/13 Samedi au samedi TCC Trekking AE Dommartin – France – Haut-Doubs Infos – www.climbco


01/07 au 05/07/13 Lundi à vendredi Escal’pades Stage encadré En salle : L’Escales et en falaises Voyage au départ d’

08/07 au 28/07/13 Lundi à dimanche Serac Stage AE Val Veny – Mont-Blanc

10/07 au 21/07/13 Mercredi à dimanche CAB B Rassemblement montagne SE Val Masino – Italie Sur place

10/07 au 21/07/13 Mercredi à dimanche CAB-B Rassemblement montagne SE Randa – vallée de Zermatt – Suisse Sur place

13/07/13 Samedi CAB H Escalade en salle SE Doische Salle d’escalade de D

13/07 au 17/07/13 Samedi à mercredi EV Canyoning AE Tessin – Suisse Sur place

13/07 au 19/07/13 Samedi au vendredi Escal’pades Stage encadré Lieu à défi nir Voyage au départ d’

15/07 au 19/07/13 Lundi à vendredi CAB Liège Alpinisme niveau confi rmé AE Bernina – Pic Roseg et traversée Biancograt – Suisse Pontresina

16/07 au 25/07/13 Mardi à jeudi CAB-B Stage 1er niveau alpinisme AE Grossglockner – Autriche Sur place

17/07 au 21/07/13 Mercredi à dimanche EV Canyoning AE Tessin – Suisse Sur place

20/07 au 21/07/2013 Samedi à dimanche CAB H VTT SE Les Gets – Alpes A déterminer

21/07/13 Dimanche Escal’pades Marche familiale Anlier Eglise d’Anlier

21/07/13 Dimanche TCC Randonnée AE Sars-la-Buissière Infos – www.climbco

21/07 au 25/07/13 Dimanche à jeudi Escal’pades Course d’alpinisme Monta Rosa – 7 x 4 000 Sur place

21/07 au 28/07/13 Dimanche à dimanche CAB Liège Alpinisme initiation AE Ecrins Vallouise le 21/07/

21/07 au 28/07/2013 Dimanche à dimanche Mountain Spirit Tour du Mont Viso AE Queyras L’Echalp

26/07 au 04/08/13 Vendredi à dimanche CAB-B Stage tous niveaux AE Grossglockner – Autriche Sur place

29/07 au 02/08/13 Lundi à vendredi Escal’pades Stage encadré En salle : L’Escales et en falaises Voyage au départ d’

04/08/13 Dimanche CAB H La biodiversité des rochers SE Dave A déterminer

04/08/13 Dimanche TCC Randonnée AE Neidingen Infos – www.climbco

04/08 au 11/08/13 Dimanche à dimanche CAB Liège Alpinisme courses rochers AE Ecrins La Grave le 04/08/

6/08 au 10/08/13 Mardi à samedi EV Via ferrata AE Dolomites Sur place

10/08 au 17/08/13 Samedi à samedi CAB B Stage grandes parois AE Refuge Jervis Sur place

10/08 au 18/08/13 Samedi à dimanche EV Canyoning AE Italie/Slovénie Sur place

12/08 au 17/08/13 Lundi à samedi CAB Liège Escalade en grandes voies AE Ecrins La Bérarde

15/08/13 Jeudi Namur-Luxembourg Stage découverte de l’escalade SE Dave Parking en face des ro

15/08 au 18/08/13 Jeudi à dimanche CAB Liège Escalade SE Fontainebleau

17/08/13 Samedi Namur-Luxembourg Stage découverte de l’escalade SE Beez

18/08/13 Dimanche Namur-Luxembourg Stage découverte de l’escalade SE Freÿr

19/08 au 30/08/13 Lundi à vendredi Serac Eté Sport AE Awirs – Corphalie – Dave – Beez – Sy – Pepinster

24/08 au 25/08/13 Samedi à dimanche Escal’pades Marche – OTW – 100 km Fagnes Sur place


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ool.be Oui Payant Jean-Louis PAUWELS – [email protected]/67.54.47 infos complètes www.climbcool.eu

10 h 00 Oui Non André Lamberty – [email protected] 0498/50.11.77 – 085/51.41.67


Arlon Oui Payant [email protected] Stage accompagné pour jeunes (1/2)« De la salle au rocher »

André Lamberty – [email protected]/50.11.77 – 085/51.41.67

Carte d’identitéCarte de membre

Souhaitée [email protected] /377.71.37

Souhaitée Philippe Mariamé[email protected]

Camping de Randa : www.camping-randa.chN’aura lieu que si 10 participants au moins

Doische 10 h 00 Obligatoire Entrée salle Alexandra Van Paemel0495/69.20.59 Pour tous

17 h 00 Obligatoire 295,00 € Mathieu Blanchart – [email protected]/37.26.62

Stages d’initiation, perfectionnementPension complète en camping

Arlon Oui Payant [email protected] Stage d’escalade « Perfectionnement »

Matin Oui 875,00 €/pencadrement seul


Obligatoire770,00 €

620,00 € pr <25ansdu CAB-B

[email protected]/660.84.37 (après 18h) Participation samedi 08/06 obligatoire

17 h 00 Obligatoire 295,00 € Mathieu Blanchartt – [email protected]/37.26.62

Stages d’initiation, perfectionnementPension complète en camping

A déterminer Obligatoire Selon activité Olivier Fumière0479/73.88.14 Voir annonce des clubs

9 h 15 Non [email protected] En partenariat avec « Oxygène Nature »

ool.be 9 h 45 Oui Gratuitaux membres

Nadine ADAMt – [email protected] 0477/92.06.67 infos complètes www.climbcool.eu

Oui Payant [email protected] Equipement minimum bonne condition physique

/13 17 h 00 Oui 550,00 €/p 0472/[email protected]

21/07/13à

16 h 00Obligatoire 420,00 € Pol Gillett – [email protected]

0476/24.47.92 infos complètes www.mountainspirit.be

Obligatoire770,00 €

620,00 € pr <25ansdu CAB-B

[email protected]/660.84.37 (après 18h) Participation samedi 08/06 obligatoire

Arlon Oui Payant [email protected] Stage accompagné pour jeunes (2/2)« De la salle au rocher »

A déterminer Obligatoire Gratuit Alexandra Van Paemel0495/69.20.59 Pour tous


Nadine ADAMt – [email protected] 0477/92.06.67 infos complètes www.climbcool.eu

/13 17 h 00 Oui 550,00 €/p 0472/[email protected]

17 h 00 Obligatoire 200,00 € Laurent Toisoult – [email protected]/41.03.06

Rando du vertigeHébergement en refuge en demi-pension

Obligatoire 660,00 € [email protected] /377.71.37

17 h 00 Obligatoire 595,00 € Laurent Toisoult – [email protected]/41.03.06

Stages de perfectionnement, autonomiePension complète en camping

Oui 450,00 €/pencadrement seul


ochers 9 h 30 Oui Pierre Ciparisse0478/95.02.18 Informations disponibles sur le site de Namur-Lux.

Oui 65,00 €/nuitée+ nourriture

0472/[email protected]

9 h 30 Non Pierre Ciparisse0478/95.02.18

9 h 30 Non Pierre Ciparisse0478/95.02.18

10 h 00 Oui Oui André Lambertyt – [email protected] 0498/50.11.77 – 085/51.41.67


Oui [email protected] Oxfam Trailwalker


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24/08 au 25/08/13 Samedi à dimanche EV Randonnée sportive AE Fagnes Sur place

26/08 au 30/08/13 Lundi à vendredi EV Multi sports AE Space Rock Poseidon Sur place

29/08 au 02/09/13 Jeudi à lundi CAB Liège Travsersée Mont-Rose AE Suisse

31/08/13 Samedi EV Falaise AE Freÿr Sur place

01/09/13 Dimanche Namur-Luxembourg Escalade SE Freÿr Parking près du ref


01/09/13 Dimanche TCC Randonnée AE Sautour Infos – www.climbco

08/09/13 Dimanche CAB B Sortie falaise SE Freÿr Sur place

08/09/13 Dimanche CAB H Randonnée « Dans les campagnes de Binche » – 20 km AE Binche Parking Hôtel de v

Grand-Place

08/09/13 Dimanche Namur-Luxembourg Ecole d’escalade AE Durnal Pied des rochers

08/09/13 Dimanche Serac Initiation et technique AE Dave Parking

14/09/13 Samedi Mountain Spirit Perfectionnementescalade sportive AE Rochers belges Précisé ultérieurem

14/09 au 15/09/13 Samedi à dimanche CAB H Stage 1er de cordée – 1er week-end AE A déterminer A déterminer

14/09 au 15/09/13 Samedi à dimanche Escal’pades Bivouac « sauvage » Forêt de Rabais Sur place

15/09/13 Dimanche CAB H Randonnée avec ânes SE A déterminer A déterminer

15/09/13 Dimanche EV Falaise AE Freÿr Sur place

15/09/13 Dimanche Namur-Luxembourg Escalade SE Beez Parking en face des ro

15/09/13 Dimanche Serac Sortie club SE Yvoir Parking

21/09/13 Samedi CAB H Nocturne à Landelies SE Landelies Au pied des roche

21/09/13 Samedi Mountain Spirit Perfectionnement escalade sportive AE Rochers belges Précisé ultérieurem

22/09/13 Dimanche CAB B Sortie falaise SE Dave Sur place

22/09/13 Dimanche Mountain Spirit EscaladeProjection “photos & fi lms” SE

Beezet

CABParking

22/09/13 Dimanche Namur-Luxembourg Escalade SE Hotton En face du restoLa Commanderi


27/09 au 29/09/13 WE Serac Sortie club SE Ozo – Sy – Awirs Parking

28/09/13 Samedi CAB B Stage 1er de cordée – 1/4 AE Marche-les-Dames Sur place

28/09/13 Samedi EV Falaise AE Beez Sur place

28/09/13 Samedi Mountain Spirit Perfectionnement escalade sportive AE Rochers belges Précisé ultérieurem

28/09 au 29/09/2013 Samedi à dimanche CAB H Stage 1er de cordée – 2e week-end AE A déterminer A déterminer

29/09/13 Dimanche CAB B Stage 1er de cordée – 2/4 AE Paradou Sur place

29/09/13 Dimanche CAB H Randonnée« De Thuin à Marbaix » – 24 km SE Thuin A déterminer

29/09/13 Dimanche EV Falaise AE Freÿr Sur place

29/09 au 06/10/2013 Dimanche à dimanche Mountain Spirit Escalade et catamaran AE Calanques – Marseille Précisé ultérieurem


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9 h 00 Obligatoire Gratuit Laurent Toisoul – [email protected]/41.03.06 Oxfam Trailwalker – 100 km en 30 h

8 h 30 Obligatoire 125,00 € Vincenzo Semeraro – [email protected]/41.12.95

Stage multi sports : escalade en salle, VTT, piscine, escalade en falaise organisé

pour les membres ou non membres

Oui 875,00 €/pencadrement seul


9 h 45 Gratuit Laurent Toisoul – [email protected]/41.03.06 Sortie club et journée découverte pour les néophites

fuge 9 h 30 Non Grégory Deleau 0477/45.56.37 Matériel individuelBarbecue de reprise

10 h 00 Oui Non Jean-Paul Lacroix04/336.28.81 – 0498/56.64.65



Nadine ADAM – [email protected] 0477/92.06.61 infos complètes www.climbcool.eu

10 h 00 Souhaitée [email protected]/375.65.56 (à confi rmer)

ville 9 h 00 Obligatoire Gratuit Peter Schelfaut – 0498/59.59.57 Avant le 07/09

s 9 h 30 Non Stéphane De Vleeschauwer081/57.00.53 – 0492/66.91.31

Carte de membre obligatoirePour les débutants : prévenez le contact



ment Avant 1/07 145,00 € Christophe Lehner – [email protected]/46.88.91 infos complètes www.mountainspirit.be

A déterminer Obligatoire 75,00 €4 jours

Michel Salesse065/73.08.14

Voir annonces des clubsMoniteur ADEPS

Oui 30,00 € [email protected] En partenariat avec “Oxygène Nature”

A déterminer Obligatoire Michel Rousseau 064/541.8840497/48.68.92

Pour tousPas de chien


ochers 9 h 30 Non Roger Souris081/57.07.08 – 0476/50.84.75 Matériel individuel



ers A déterminer Souhaitée Gratuit Luc Chevalier0486/25.19.39 – 081/61.05.96 Voir annonces des clubs


10 h 00 Souhaitée [email protected]/375.65.56 (à confi rmer)

A partir de10 h 00 Oui Gratuit

Pas d’encadrementChristophe Lehner – [email protected]

0477/46.88.91Retrouvaille bi-annuelle “Climb&Pictures”Photos & fi lms à partir de 17 h 00 au CAB

oe 10 h 00 Non Grégory Deleau 0477/45.56.37 Matériel individuel

Carte de membre








A déterminer Obligatoire 75,00 €4 jours

Michel Salesse065/73.08.14

Voir annonces des clubsMoniteur ADEPS


9 h 30 Obligatoire Gratuit Marc Charlot0478/54.21.08 Pour tous


ment 18 h 30 Avant 1/06 750,00 €à 850,00 €

Christophe Lehner – [email protected]/46.88.91 infos complètes www.mountainspirit.be


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Bruxelles-BrabantCAB

Président : Edouard Deramée – Tél. : 02/377.71.37 – Brusselbaan, 146 – 1600 Sint-Pieters-Leeuw – [email protected]

Secrétaire : Eric Thille – Tél. : 02/522.77.79 – [email protected]

La dernière mise à jour du programme des activités du club est toujours consultable sur le site de la section du Brabant

http://www.cabbrabant.com.

Allez voir à « Activités » ou « Notre agenda des activités ». Si vous désirez recevoir par courrier électronique le programme

mensuel des activités et les manifestations du club et de la fédération, assurez-vous que votre adresse mail se trouve bien inscrite

dans votre fi che personnelle du fi chier membre de la fédération. [email protected]

ANNONCES DES CLUBS

STAGE INITIATION FALAISE ET PREMIER DE CORDÉEDu samedi 25 au dimanche 26 mai 2013. Nous y accueillons les membres débutants adultes ou grimpeurs en salle pour ce stage en deux niveaux.

1) INITIATION

Stage idéal pour acquérir le minimum d’indépendance en falaise équipée et préparer les sorties de l’été. Pas de niveau requis mais un peu d’escalade en salle vous aidera.

2) 1er DE CORDEE

Stage ouvert à ceux qui grimpent déjà en second et veulent découvrir les joies et les frissons de l’escalade en tête. Stage limité à 12 personnes. Encadrement par des moniteurs du CAB-BB et du CRA.

PAF : pour les deux jours : 40,00 € pour les membres en ordre de cotisation – 50,00 € pour les non membres.

Compte : BE42 0012 2000 3554. Vous grimperez avec votre matériel d’escalade, mais le prêt de matériel est possible. Ayez votre carte de membre sur vous.

Inscriptions avant le 20/05/13.

Contacts : Edouard – [email protected] – Guy – [email protected].

Accès Paradou (Yvoir) : via E411, sortie 19, suivre la N946, puis la N937, passer Spontin, Dorinne jusqu’à Yvoir. Le long de la Meuse, prendre à droite, les falaises sont accessibles par un petit passage sous les voies de train, face au barrage.

Accès Corphalie : via la E411, prendre la E42, vers Liège, à l’échangeur de Daussoulx, prendre la sortie 6 vers Ampsin sur la N684, ne pas franchir la Meuse, prendre à droite vers Huy sur la N617. L’accès vers la dalle se trouve à droite, après une station de lavage. (Tunnel sous les rails)

STAGE SÉCURITÉ HAUTE MONTAGNELe samedi 8 juin 2013. L’occasion, avant les congés, de vous remémorer les gestes indispensables pour aborder la haute montagne avec un minimum de sécurité. De 10 h 00 à 18 h 00 à Bruxelles, une journée de théorie et de mise en situation pratique sur les dangers de la haute montagne, ouverte à tous les membres en ordre de cotisation. Théorie au centre ADEPS de la forêt de Soignes et mise en pratique en forêt, à proximité du centre.

PAF : 30,00 €.

Nombre de participants max. : 15.

Encadrement : Jean de Macar – guide de haute montagne UIAGM.

Contact : Lambert Martin – 02/672.43.79 – [email protected].

PS : envoyez un mail avant votre paiement pour vérifi er si le nombre maximum n’est pas atteint.

Réduction de 20% sur tous les stages proposés pour les membres du CAB-Bruxelles Brabant de moins de 25 ans !

STAGES HAUTE MONTAGNE 2013Cette année, le Club du Brabant lance un nouveau stage : le « stage 1er Niveau » pour introduire son classique « stage tous niveaux » qui entamera sa 16e édition, cet été 2013.

Le « stage tous niveaux » Brabant continue à accueillir les candidats ayant déjà pratiqué l’alpinisme (quelque peu ou… beaucoup !) et de tous degrés d’expérience ; chacun venant y améliorer ses connaissances en fonction de son niveau, à travers des écolages techniques et des courses appropriées. (Cf. description du stage).

NB : feu le « stage Perf » Brabant était le complément judicieux du « stage tous niveaux » comme tremplin vers l’autonomie et les courses plus engagées.

Adressé aux alpinistes confi rmés, il a marqué de bonnes années, avant de s’éteindre progressivement… le nombre de candidats décroissant conformément à l’évolution de la pratique et des conditions de la haute montagne !

Quoi de plus logique aujourd’hui que de proposer aux membres un nouveau stage pont vers notre « stage tous niveaux ». Le « stage 1er Niveau » n’est en aucun cas un stage pour débutants. Il s’adresse à des sportifs entraînés, ayant déjà une première expérience en haute montagne, ou une expérience SIGNIFICATIVE d’escalade en terrain d’aventure. Ils viendront acquérir les techniques spécifi ques à l’alpinisme. (Cf. description du stage)


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ALPINISME : NOUVEAU « STAGE 1ER NIVEAU » BRABANT S’adresse aux candidats ayant pratiqué de l’escalade rocheuse ou une fois de l’alpinisme. Ce stage propose des écoles adaptées au 1er niveau et des ascensions (neige, glace et mixte) de niveau F à AD+. Encadré par des moniteurs d’alpinisme brevetés Adeps.

Dates : 1) journée préparation technique à Marche-les-Dames le samedi 8 juin (ou 1er juin, à préciser) ; 2) en Autriche du mardi 16 juillet (soir) au jeudi 25 juillet 2013 (matin).

Cadre : nous partons à la découverte du massif du Grossglockner en Autriche. Camp de base typique en fond de vallée.

PAF : 770,00 €. (620,00 € pour les membres du Club de moins de 25 ans). Comprend le défraiement des moniteurs ainsi que les dépenses sur place : logement, demi-pension en vallée, nuitées demi-pension en refuge, etc. (Il ne comprend pas le voyage, les en-cas du midi, le matériel individuel).

Conditions d’admission : posséder une première expérience sera un atout déterminant, avoir une bonne condition physique et l’entraînement ad-hoc, participer à la journée préparation technique.

Contact : Thierry Disneur, chef de stage – 02/660.84.37 (après 18h00) – [email protected]

ALPINISME : « STAGE TOUS NIVEAUX » BRABANT S’adresse aux candidats ayant déjà pratiqué l’alpinisme, quel que soit leur niveau. Les alpinistes confi rmés y trouveront également leur bonheur. Ce stage propose des écoles techniques (glace, neige ou rocher) et des ascensions adaptées à chaque niveau. Encadré par des moniteurs d’alpinisme brevetés Adeps.

Dates : 1) journée préparation technique à Marche-les-Dames le samedi 8 juin (ou 1er juin, à préciser) ; 2) en Autriche du vendredi 26 juillet (soir) au dimanche 4 août 2013 (matin).

Cadre : nous partons à la découverte du massif du Grossglockner en Autriche. Camp de base typique en fond de vallée.

PAF : 770,00 € (620,00 € pour les membres de la section de moins de 25 ans). Comprend le défraiement des moniteurs ainsi que les dépenses sur place : logement, demi-pension en vallée, nuitées demi-pension en refuge, etc. (Il ne comprend pas le voyage, les en-cas du midi, le matériel individuel).

Conditions d’admission : posséder une expérience acquise en haute montagne, maîtriser les techniques de base et grimper en falaise, avoir une bonne condition physique et l’entraînement ad-hoc, participer à la journée préparation technique.

Contact : Thierry Disneur, chef de stage – 02/660.84.37 (après 18h00) – [email protected]

STAGE SÉCURITAIRE 1ER DE CORDÉENiveau : perfectionnement et autonomie.

Lieu : Marche-les-Dames, Paradou, Freÿr.

Dates : 28 et 29/09, 06 et 13/10/13.

PAF : 90,00 € pour l’ensemble.

Objectif : initiation et perfectionnement vers l’autonomie en site naturel. Sécurité au relais.

Niveau requis : 5a en second.

Chef de stage : Jean De Macar, guide UIAGM.

Inscriptions : Edouard Deramée – [email protected] – 02/377.71.37

CRA (Centre Routier Alpin)

Président : Guy Carbonnelle – Chaussée d’Alsemberg, 9/5 – 1060 Bruxelles

Secrétaire : Claire Neuray – Tél. : 02/241.24.37 (soir) – Rue Vandermeersch, 27 – 1030 Bruxelles

Courriel : [email protected] – Site internet : http://www.centreroutieralpin.be

Le Centre Routier Alpin (CRA) a été créé en 1956. Il était le fruit du regroupement de plusieurs Clans Scouts (Gembloux, Schaerbeek et Uccle). Après des hauts et des bas, il a repris vigueur en 1993. Issu de la philosophie et de la pédagogie des scouts de l’époque, il en a gardé le mode de fonctionnement. C’est à travers l’exigence de notre sport que les jeunes apprennent l’autonomie, la responsabilité et l’engagement en respectant le rythme de chacun. Les aînés transmettent leurs connaissances aux plus jeunes et il est plus question de collaboration que de compétition dans l’approche de la pratique.

Notre collaboration avec le Club Alpin Belge et plus particulièrement avec le Club du Brabant ne date pas d’hier. Nous avons remodelé notre structure pour pouvoir répondre aux critères de la Fédération CAB, qui nous a accueillis en tant que Club en 2010.

Des cours en salles, des sorties à la journée, des week-ends, des camps écoles sont organisés tout au long de l’année pour arriver doucement à l’autonomie en falaise.

Le CRA, par des jeunes et pour des jeunes qui souhaitent vivre et partager la passion de la verticalité.


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HainautCAB

Président : Luc chevalier – 0486/25.19.39 – rue Entrée Jacques, 16 à 5030 Gembloux

Secrétaire : Olivier Fumière – 0479/73.88.14 – [email protected]

Pour davantage d’informations concernant notre club et pour retrouver toutes nos activités pour les mois à venir,

n’hésitez pas à visiter régulièrement notre site web. Nous y tenons constamment notre programme d’activités à jour,

avec les modifi cations les plus récentes ainsi que les nouvelles activités qui nous ont été communiquées

depuis la parution de ce numéro d’Ardennes et Alpes. http://www.hainaut.club

STAGE : PERFECTIONNEMENT À LA VIA FERRATA DU CLUB ALPIN BELGE DU HAINAUT – PRINTEMPS 2013Date : samedi 25/05/2013.

Lieu : lieu à déterminer, à 9 h 45.

Contenu pédagogique : facteur de chute (qu’est-ce que c’est, comment le limiter) ; techniques de rappel et de remontée sur corde (technique de base) ; technique d’auto-sauvetage (technique de base) ; utilisation de la poulie (placement, récupération, …) ; sécuriser un second qui a des diffi cultés de progression.

Chef de stage : moniteur niveau 2 – Yohan de Wachter.

Nombre de participants : minimum 6.

PAF : 25,00 €. Montant à verser sur le compte du CAB Hainaut – 979-5978659-69 – avant le15/05 ; communication : NOM + PRENOM + VIA FERRATA.

Pré requ is : contacter le moniteur : 0474/83.02.52.

Inscription : Luc Chevalier – 0486/25.19.39

JOURNÉE PORTES OUVERTESDate : samedi 1er juin 2013.

Lieu : rochers de Landelies (rue du Blanc Caillou, à Montigny-Le-Tilleul).

Heures : de 10 h 00 à 17 h 30.

Public : membres et non membres.

Programme : 11 h 30 à 17 h 30 : atelier 1 – moulinettes – ouvert à tous ; 11 h 30 à 17 h 30 : animation du groupe GRIMP de Charleroi (pompiers) ; 14 h 00 à 17 h 00 : atelier 2 – découverte de l’escalade en tête (maximum 20 participants).

Âge minimum : 14 ans. Niveau minimum : 5a en salle.

Objectif : sortir une voie en tête.

Inscriptions obligatoires avant le 1er juin. 14 h 00 : randonnée – allure familiale – 10 km – Landelies – Abbaye d’Aulne. Petite restauration et bar toute la journée.

Renseignements et inscriptions : 0486/25.19.39 ou 081/610.595.

Attention : la via ferrata sera fermée ce jour-là.

MONTAGNE 2013 – ALPINISME– Cette année, le Club alpin Belge du Hainaut

organisera 3 activités montagnes : Stage « Découverte de la haute montagne » : du samedi 6 juillet au samedi 13 juillet.

– Stage « Mont Blanc » : du samedi 13 juillet au samedi 20 juillet.

– Camp haute montagne : du samedi 03 août au samedi 17 août.

Les activités montagnes 2013 sont encadrées par un moniteur alpinisme niveau 1. Le programme des activités et les modalités d’inscription seront publiés dans le prochain A&A ou sur notre site http://www.cabhainaut.org à partir d’avril 2013

RASSEMBLEMENT DANS LES DOLOMITES 2013 – VIE FERRATE ET RANDONNÉESLe rassemblement dans les Dolomites est un incontournable pour les férus de randonnées et de via ferrata. Il aura lieu du 15 au 21 juillet 2013.

Fonctionnement : réunion la veille au soir des participants : écoute des propositions et formations des groupes du lendemain. Il n’y a pas d’encadrement

permanent. Mais on fait appel à un des guides locaux pour les activités nécessitant un encadrement. Les coûts sont dés lors partagés entre les personnes qui feront la course avec le guide.

Renseignements pratiques : Aldo Cassol – 02/577.24.08 (en journée)

RASSEMBLEMENT VTT – DESCENTE – ENDUROWeek-end du 20 – 21 juillet 2013. Départ le vendredi matin. Station « Les Gets » – http://www.lesgets.com/vtt/. Vidéos/photos disponibles ici :

http://www.lesgets.com/vtt/la-web-tv-vtt.html. Location du matériel sur place. Infos : Fumière Olivier – 0479/73.88.14.


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STAGE : 1ER DE CORDÉE DU CLUB ALPIN BELGE DU HAINAUT – AUTOMNE 2013Formation capacitaire reconnue par la fédération. Apprentissage et consolidation de toutes les techniques que doit savoir maîtriser un premier de cordée en escalade (installation d’un relais, sécurisation du second, rappel pendulaire, technique d’auto-sauvetage, …).

Chef de stage : moniteur niveau 2 – Michel Salesse.

Dates : samedi 14/09 ; dimanche 15/09 ; samedi 28/10 ; dimanche 29/10.

PAF : 75,00 € – Montant à verser sur le compte du CAB Hainaut – 979-5978659-69 – avant le 10 septembre 2013.

Communication : NOM+PRENOM+1Cordée.

Nombre de participants : minimum 6.

Renseignements : Michel Salesse – 065/73.08.14.

Inscriptions : Luc Chevalier – 0486/25.19.39

NOCTURNES À LANDELIESLe Club Alpin Belge du Hainaut vous invite le samedi 21 septembre à une nocturne en escalade et en

randonnée sur le site de Landelies. Plus de détail dans le prochain A&A.

Escal’pades

Président : Serge Raucq – Rue François Boudart, 36 – 6700 Arlon –

[email protected]

Secrétaire : Sandrine Piedboeuf – [email protected]


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PROGRAMME OISANS ÉTÉ 2013Ouvert à tous les membres du CAB en règle de cotisation. A savoir, pour toutes les activités proposées :

Encadrement : Quentin Delavignette et (ou) Jody Laoureux, tous deux guides de haute montagne (U.I.A.G.M.)

Inscription : au moyen du formulaire en fi n de brochure ou à télécharger sur le site du CAB Namur-Luxembourg « namur.clubalpin.be », dûment complété et renvoyé à : Chantal Ghyse-Detry, rue de la Maladrée, 37 à 5030 Gembloux ou par mail : [email protected] ou [email protected]

Paiement : sur le compte du CAB Namur-Lux : BE65-0682-3256-4496 avec l’activité choisie comme communication.

Pour tous renseignements : Chantal Ghyse : + 32(0) 81 61 25 41 ou + 32 (0) 494 10 81 27 ou par mail : [email protected] ou [email protected]

Remarque : pour une prise de contact, des réponses à vos questions, pour du covoiturage éventuel, etc., une réunion est prévue le vendredi 31 mai à 20 h 00 au CAB, av. Albert 1er, 129 à Namur.

Namur

Luxembourg

Namur – LuxembourgCAB

Président : Grégory Deleau – Rue Louise Maréchal, 1 – 5370 Verlée – [email protected]

Secrétaire : Agnès Renard – Bois de Wellenne, 12 – 5100 Jambes – Tél. : 081/31.08.89 – [email protected]

Groupe Neige et Montagne (Club Namur-Luxembourg)

Nous sommes des passionnés de ski de rando et proposons des sorties pendant toute la saison.

Ce sont des sorties NON encadrées, de diffi cultés variées. Le programme de la saison est en cours d’élaboration.

Il est disponible sur http://namur.clubalpin.be/neigemontagne/ à partir de novembre.

Le Club Alpin Belge Namur-Luxembourg est issu de la Section Namur-Luxembourg du Club Alpin Belge créée en 1936.

Il en a gardé le caractère foncièrement bénévole.

Nos activités prennent la forme de rencontres où prime la camaraderie et où les plus expérimentés, dont des moniteurs brevetés,

transmettent leur passion et leur expérience. Nous nous retrouvons le dimanche pour des sorties d’escalade sur les rochers

belges et/ou pour des randonnées pour lesquelles nos deux provinces regorgent d’infi nies possibilités. Des ateliers techniques

permettent également de rafraîchir les connaissances, notamment en termes de sécurité. Les périodes de vacances et les

week-ends prolongés sont aussi l’occasion de s’évader hors de nos frontières : escalade, randonnée, ski de randonnée, et même

des expéditions, etc. Chaque année, nous organisons un séjour dans les Calanques, un rassemblement d’alpinistes en Oisans

et un stage d’escalade au 15 août. Site Web : namur.clubalpin.be – Revue : Horizon Vertical.

1963 – 2013 : 50E ANNIVERSAIRE DU RASSEMBLEMENT D’ALPINISME EN OISANSLes années passent vite et cela fait déjà 50 ans, depuis 1963 exactement, que le Club (anciennement « section ») Namur-Luxembourg du Club Alpin Belge organise des rassemblements d’alpinisme en Oisans.

A cette occasion, deux événements forts vous seront proposés :

1) à La Bérarde : un souper raclette le 13 juillet prochain pour les participants de 2013 et les amis de passage ;

2) en région namuroise : un repas et une projection de documents le 14 septembre prochain pour les participants aux rassemblements de ces 50 dernières années.

Nous avons besoin de vous pour organiser ces événements.

Nous faisons appel à tous ceux qui, depuis 1963, ont eu l’occasion de vivre, l’un ou l’autre rassemblement à La Bérarde. Que le « bouche à oreille » nous permette de contacter des « anciens » qui ne sont peut-être plus membres et qui auront ainsi l’occasion de se retrouver.

Nous recherchons aussi tous les documents, récits, diapositives, photos, archives diverses afi n de présenter une exposition « souvenirs » à la Bérarde.

Merci de bien vouloir prendre contact avec le secrétariat du CAB Namur-Luxembourg ASBL, rue Bois de Wellenne, 12 à 5100 Jambes ou à l’adresse mail : [email protected].


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1) Stage Autonomie en Haute Montagne

Cette formation d’une semaine a pour but de rendre autonomes les participants dans des courses faciles. École de neige, glace, rocher et courses faciles à assez diffi ciles (AD) sont au programme (courses d’arêtes, de neige, …)

Lieu : Massif des Écrins – La Bérarde. Dates : du dimanche 30/06/2013 (soir) au dimanche 06/07/2013 (soir) – 6jours/6nuits. Logement : Centre Alpin Belge : « Le Chamois », La Bérarde 38520 Saint Christophe en Oisans. Tél. : + 33 (0) 4 76 79 05 64. Niveau requis : Expérience élémentaire de montagne et condition physique raisonnable. Encadrement : Quentin Delavignette, guide de haute montagne (U.I.A.G.M.). PAF : à partir de 570,00 € (sur base de 6 personnes) comprenant : l’hébergement, ½ pension en refuge et le repas du soir en gîte, l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M., ainsi que le prêt du matériel de sécurité (baudriers, crampons, piolets, casques). Le petit-déjeuner en gestion libre au « Chamois ». Non compris : les déplacements sur le lieu de rendez-vous et sur place. Inscription et paiement : pour le 15/06/2013

2) 50e rassemblement d’alpinistes en Oisans

Découvrir le massif des Écrins par des courses mixtes et classiques.

Lieu : Massif des Écrins – La Bérarde. Dates : A partir du 1er juillet pour s’acclimater. Semaine encadrée par les guides : du 8 au 13 juillet 2013 (5 ou 6 jours). Logement : Centre Alpin Belge : « Le Chamois », La Bérarde 38520 Saint Christophe en Oisans. Tél. : + 33 (0) 4 76 79 05 64. Encadrement : Quentin Delavignette et Jody Laoureux, guides de haute montagne. PAF : 460,00 € comprenant l’encadrement par les guides, non compris : les nuitées en refuge et au centre et la nourriture. Inscription et paiement : pour le 15/06/2013

3) Deux stages de perfectionnement à l’alpinisme

Ces formations d’une semaine ont pour but de renforcer l’autonomie des participants dans des courses plus sérieuses jusqu’au niveau D/TD. Trois jours pour vérifi er et renforcer les acquis durant des écoles de neige/glace/rocher et 3 jours d’encadrement rapproché ou d’autonomie supervisée.

NB : ces stages sont préparatoires à la formation de moniteur alpinisme niveau 1.

– 1er stage : La Bérarde (6 jours)

Logement : Centre Alpin Belge : « Le Chamois », La Bérarde 38520 Saint Christophe en Oisans. Tél. : + 33 (0) 4 76 79 05 64. Dates : du lundi 29/07/2013 (matin) au samedi 03/08/2013 (soir) – 6 jours/5nuits. Niveau requis : autonomie dans des courses de niveau AD minimum en rocher et PD minimum en neige/glace/mixte, bonne condition physique. Acceptation, sur base d’une liste des courses réalisées

en tête ou réversible (5 courses en rocher et 5 courses en neige/glace/mixte). Encadrement : Quentin Delavignette, GHM, [email protected]. PAF : 360,00 € (sur base de 6 pers.) comprenant l’encadrement. Non compris : la ½ pension au « Chamois » (à préparer soi-même) et en refuge, les déplacements sur le lieu de rendez-vous et sur place. Inscription et paiement : avant le 15/06/2013. Matériel technique nécessaire : matériel technique d’alpinisme et tenue vestimentaire adaptée.

– 2e stage : Ailefroide (6 jours)

Logement : Camping d’Ailefroide. Dates : du lundi 05/08/2013 (matin) au samedi 10/08/2013 (soir) – 6 jours/5 nuits. Niveau requis : autonomie dans des courses de niveau AD minimum en rocher et PD minimum en neige/glace/mixte, bonne condition physique. Acceptation sur base d’une liste des courses réalisées en tête ou réversible (5 courses en rocher et 5 courses en neige/glace/mixte.). PAF : 360,00 €/p comprenant l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M. Non compris : les ½ pensions en camping et en refuge, les déplacements sur le lieu de rendez-vous et sur place. Inscription et paiement : avant le 15/06/2013. Matériel technique nécessaire : matériel technique d’alpinisme et tenue vestimentaire adaptée. Encadrement : Quentin Delavignette – [email protected]

4) Stage d’escalade autour de La Bérarde.

Grandes voies d’escalade granit autour du « Chamois » – La Bérarde

Au programme : après avoir revu les acquis et manips de base pour les relais, nous nous lancerons sur le granit orangé de l’Oisans. En cordée de deux, pour travailler l’autonomie et la gestion des relais. Dates : du lundi 05/08/2013 (matin) au samedi 10/08/2013 (soir) – 6 jours/ 5 nuits. Lieu : La Bérarde, au « Chamois ». Niveau requis : grimper dans le niveau 5-5 sup. PAF : 450,00 €/p comprenant uniquement l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M. Surcoût de 150,00 € si seulement 3 participants. Non compris : votre hébergement au « Chamois » et vos repas (possibilité de préparer vos repas au « Chamois »), les déplacements sur le lieu de rendez-vous et sur place. Inscription et paiement : avant le 15/06/2013. Matériel technique nécessaire : baudrier, chaussons, système d’assurage.Encadrement : Jody Laoureux, GHM – [email protected]

5) Stage multi-activités en montagne

Les différentes activités liées à la montagne autour du « Chamois »

Au programme : à chaque jour son activité : via ferrata, grandes voies d’escalade, montée en refuge et course mixte facile, rafting ou canyoning. Dates : du lundi 19/08/2013 (matin) au samedi 23/08/2013 (soir) – 5 jours.


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Ecole d’Escalade de Liège ASBL

Rue de Spa, 1 à 4020 Liège – Tél. : 04/341.14.42 – [email protected] – site : www.toprock.be

Responsable journalier : Dethier Fred.

Responsable administratif : Rouserez Annick

Lieu : La Bérarde. Niveau requis : bonne condition physique, grimper dans le niveau 4-5. PAF : 400,00 €/p comprenant uniquement l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M. Surcoût de 150,00 € si seulement 3 participants. Non compris : votre hébergement au « Chamois » et vos repas (possibilité de faire vos repas au « Chamois »), les déplacements sur le lieu de rendez-vous et sur place. Inscription et paiement : avant le 15/06/2013. Matériel technique : baudrier, chaussons, système d’assurage, possibilité de prêt et de location dans la région. Encadrement : Jody Laoureux, GHM – [email protected]

… ET AUSSI 2 AUTRES STAGES…

1) Escalade et canyoning en Corse.

La Corse, paradis du canyoning et de la grimpe sur un granit orangé sculpté par le vent formant les tafonies, formes bizarres et délirantes, qui donnent à l’escalade une autre dimension verticale. Le repos à la mer bleu azur pour jouer avec les couleurs des poissons qui nous tiendront compagnie.

Date : du 10 au 15 juin 2013 (6 jours sur place). Niveau requis : savoir nager, technique de rappel, escalade niveau 5+. PAF : 480,00 €/p comprenant l’encadrement par un guide de haute montagne, repas pension complète, déplacements sur place en 4x4 ou taxi. Surcoût

de 160,00 € si 3 participants. Ne comprend pas : le déplacement jusqu’au et sur le lieu de rendez-vous, les boissons sur place et achats touristiques. Inscription et paiement : avant le 15/05/2013 chez Jody Laoureux, guide de haute montagne, chemin de Touillon, F-38570 La Pierre – +33(0) 6 24 42 15 96 – [email protected]

2) Jordanie, le Wadi RumUne vallée au pied des sources de Lawrence d’Arabie, avec un petit village de Bédouin au pied de ces tours et masses de grès raides. Nous grimperons sur ces djebels le long de fi ssures en plaçant des protections (friends et câbles) pour notre ascension. Dépaysement, bivouac sous les étoiles, cuisine sur le feu, … : tout un programme.Dates : du 9 au 16 novembre 2013. PAF : 800,00 €/p sur base de 4 grimpeurs, comprenant encadrement par un guide de haute montagne, repas pension complète, les déplacements sur place en 4x4 ou taxi. Ne comprend pas : le vol Bruxelles-Amman, les boissons sur place et achats touristiques, … Programme : J1 : vol Bruxelles-Amman ; J2 : escalade autour du village de Rum ; J3 : The Beauty 150 m ; J4 : Merlin’s Route 6A+, 200 m ; J5 : Star of Abu Judaidah 6b, 250 m ; J6 : Pilar of Wisdom 5c, 400 m ; J7 : visite de Petra ou escalade ; J8 : vol Amman-Bruxelles. Inscription et renseignements : chez Jody Laoureux, guide de haute montagne, chemin de Touillon, F-38570 La Pierre – +33(0) 6 24 42 15 96 – [email protected]

Team climbCool

Président : Filippo Dal Maso – Tél. : 071/47.44.90 – Rue Bonne-Alliance, 10 – 6032 Mont-sur-Marchienne

Secrétaire : Jean-Louis Pauwels – Tél. : 071/43.50.48 – Rue Marbais, 6 – 6001 Marcinelle – [email protected]

ClimbCool est un team d’escalade et de rando de Charleroi.Encadré par des entraîneurs du plus haut niveau, ClimbCool propose à ses membres de nombreuses activités :Escalade : – entraînements 5 fois semaine ; – suivi personnalisé et planifi cation de l’entraînement ; – sorties et stages en falaises (en Belgique et à l’étranger) ; – participation, encadrement et coaching lors des compétitions ; – activités festives (son Festival du Film ClimbCool,

barbecue, etc.) ; – activités découvertes (montagne, vie ferrate, etc.)

Randonnée : – la possibilité de randonner douze mois par année ; – les conseils d’un responsable de sortie qui planifi e les parcours,

coordonne le transport et regroupe les participants ; – nos randonnées sont habituellement d’une journée ou deux

et parfois même davantage, à l’occasion de longs congés ou autres ;

– une ou deux randonnées par mois, le dimanche ; – randonnées de niveaux pour tous + sportives ; – deux week-ends (randonnée 2 à 3 jours) à l’étranger


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LiègeCAB

Président : Pierre Dewit – Quai de Wallonie 6 – 4000 Liège – Tél. : 0496/44.26.79, [email protected]

Secrétaire : Léon Debacker – Rue Houlbouse, 33 – 4400 Flémalle – Tél. : 0495/25.12.78, [email protected]

Renseignements et inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – [email protected]

Pour les activités avec Jody Laoureux (GHM) : +33(0)6.24.42.15.96 – [email protected]

Retrouvez les mises à jour de notre programme d’activités, des récits et de nombreuses informations utiles en surfant

sur http://www.cabliege.org

MARCHE SY-LIÈGE (SE)Date : samedi 18 mai 2013.

Lieu : RV à la gare d’Angleur à 6 h 00.

Inscription : obligatoire.

Clôture des inscriptions : mercredi 15 mai 2013.

Responsable : Gobin Daniel – 0475/75.96.58 – [email protected]

ESCALADE ET CANYON EN CORSE (AE)La Corse, paradis du canyon et grimpe sur un granit orangé sculpté par le vent formant les tafonies, formes bizarres et délirantes qui donnent à l’escalade une autre dimension verticale. Le repos à la mer bleu azur pour jouer avec les couleurs des poissons qui nous tiendront compagnie.

Dates : 10 au 15 juin 2013 (6 jours sur place).

Inscription et paiement : avant le 15/05/13.

Niveau requis : savoir nager, technique de rappel, escalade niveau 5 sup.

PAF : 480,00 €/p : encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M.

CORSE ET LE GR 20 (AE)Le sentier mythique, le GR 20, complet en 15 jours de randonnée. Bonne condition physique recommandée.

Dates : du jeudi 20 juin au samedi 6 juillet 2013. 12 personnes maximum (date limite des inscriptions le 15 mars 2013).

PAF : 800,00 €.

Responsable : Guy Fosseprez, accompagnateur en moyenne montagne – 0486/78.32.54. – [email protected]

INITIATION DÉCOUVERTE DE L’ALPINISME – LA BÉRARDE (AE) – Jody Laoureux (GHM)

Programme : venez faire vos premiers pas en montagne avec un guide. Encordement, technique de cramponnage, sommet facile, etc. Le tout dans un cadre magnifi que et sauvage de l’Oisans.

Dates : du lundi 24 juin 2013 (matin) au samedi 29 juin 2013 (soir) – 6 jours/5 nuits.

Lieu : La Bérarde.

Niveau requis : grimper dans le niveau 5-5 sup.

PAF : 350,00 €/p comprenant uniquement l’encadrement.

Inscription et paiement : avant le 31/05/13

PERFECTIONNEMENT À L’ALPINISME (AE) – Jody Laoureux (GHM)

Programme : pour perfectionner vos connaissances, courses niveau PD-AD en cordée volante à côté du guide.

Dates : du lundi 24 juin 2013 (matin) au samedi 29 juin 2013 (soir) – 6 jours/5 nuits.

Lieu : Chamonix.

Niveau requis : connaissances des techniques de sécurité de montagne, encordement et/ou avoir fait un stage initiation ou autonomie.



BERNINA AVEC LE PIC ROSEG ET LA FAMEUSE TRAVERSÉE BIANCOGRAT (SUISSE) (AE) – Jody Laoureux (GHM)

Traversée du massif de la Bernina, avec la traversée du Pic Roseg, enchaînée avec la fameuse Biancograt, une arête de neige longue et magnifi que suivie de passage mixte jusqu’à Marco et Rosa, un refuge perché près des glaciers.

Dates : du lundi 15 juillet 2013 (matin) au 19 juillet 2013 (soir) – 5 jours/4 nuits.

Lieu : Pontresina (Suisse).

Niveau requis : alpiniste confi rmé et en bonne condition physique, courses de niveau AD. Deux participants max/guide.


Inscription et paiement : avant le 31/05/13.


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STAGE D’INITIATION À L’ALPINISME (AE)Ce stage en Oisans comprendra : école de neige, de glace et de rocher, marche sur glacier, course de neige et course de rocher.

Dates : du dimanche 21 au dimanche 28 juillet 2013. Inscription : avant le 1er juin 2013.

Lieu : RV à Vallouise, le dimanche 21 juillet 2013 à 17 h 00.

Niveau requis : pour tous. PAF : 550,00 €/p comprenant toutes les nuitées en pension complète et l’encadrement.

Responsable : Pierre Dewit, moniteur en alpinisme – 0496/44.26.79 – [email protected]

STAGE D’ALPINISME SPÉCIAL COURSES ROCHER (AE)Ce stage en Oisans sera spécifi quement axé sur l’évolution en haute montagne en rocher. Il comprendra : une école de rocher ainsi que diverses courses de rocher de styles différents.

Dates : du dimanche 4 au dimanche 11 août 2013.

Inscription : avant le 15 juin 2013.

Lieu : RV à La Grave, le dimanche 4 août 2013 à 17 h 00.

Niveau requis : pour toute personne à l’aise avec le vide.

PAF : 550,00 €/p comprenant toutes les nuitées en pension complète et l’encadrement.

Responsable : Pierre Dewit, moniteur en alpinisme – 0496/44.26.79 – [email protected]

GRANDES VOIES D’ESCALADE GRANIT – LA BÉRARDE (AE) – Jody Laoureux (GHM)

Après avoir revu les acquis et manipulations de base pour les relais, nous nous lancerons sur le granit orangé de l’Oisans. En cordée de deux pour travailler l’autonomie et la gestion des relais.

Dates : du lundi 12 août 2013 (matin) au samedi 17 août 2013 (soir) – 6 jours/5 nuits.

Lieu : La Bérarde.

Niveau requis : grimper dans le niveau 5-5 sup.


ESCALADE À FONTAINEBLEAU (SE)Dates : du jeudi 15 août au dimanche 18 août 2013.

Lieu : Fontainebleau.

PAF : 65,00 €/p comprenant : nuit en bivouac, nourriture (hors boissons).

Ce prix ne comprend pas les trajets aller-retour (possibilités de covoiturage).

Responsable : Sébastien Joiris – 0474/83.68.39. – [email protected].

TRAVERSÉE MONT-ROSE (SUISSE – ITALIE) – Jody Laoureux (GHM)

Une dizaine de 4 000m en 5 jours !

Dates : du lundi 29 août 2013 (matin) au 2 septembre 2013 (soir) – 5 jours/4 nuits.

Niveau requis : alpiniste confi rmé + bonne condition, 3 courses de niveau AD. 2 participants max/guide.

PAF : 875,00 €/p comprenant uniquement l’encadrement par un guide de haute montagne U.I.A.G.M.


Bonjour à tous,

Nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin en accueillant chaque vendredi (de 20 h 00 à 22 h 00) et chaque dimanche (de 14 h 00 à 18 h 00) nos jeunes et quelques moins jeunes grimpeurs dans une ambiance familiale. Nous avons toutefois étoffé notre offre depuis novembre en proposant un cours dirigé par un moniteur breveté chaque vendredi

de 18 h 30 à 20 h 00. Pour toutes infos sur notre (petit) club, n’hésitez pas à consulter notre site Internet : www.zoneevasion.be.

Contact : Zone Evasion ASBL – chaussée de la Gare 1a – 5080 Rhisnes – 0498/42.53.66 – [email protected]

Zone Evasion

Président : José Feron (SPIROUX) – [email protected]

Secrétaire : Gaétan Huppertz – [email protected]


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PROGRAMME DE JUILLET 2013

DATE AGES HEURES ACTIVITES PAFdu J. 27/06 au D. 30/06 à partir de 12 ans 4 jours Fontainebleau (France) 300,00 €

du L. 01/07 au V. 05/07

6 à 9 ans matin escalade 75,00 €10 à 17 ans après-midi escalade 75,00 €6 à 9 ans journée escalade et multi-activités 150,00 €10 à 14 ans journée escalade et multi-activités 150,00 €

du L. 8/07 au V. 12/07

6 à 9 ans matin escalade 75,00 €10 à 17 ans après-midi escalade 75,00 €6 à 9 ans journée escalade + tennis 150,00 €10 à 15 ans journée escalade + tennis 150,00 €

du L. 15/07 au V. 19/07


du L. 22/07 au V. 26/07


PROGRAMME D’AOÛT 2013

DATE AGES HEURES ACTIVITES PAF

du L. 05/08 au V. 09/08


du L. 12/08 au Me. 14/08


du L. 12/08 au Me. 14/08 à partir de 12 ans journée escalade sur falaises belges 180,00 €

du L. 19/08 au V. 23/08


du L. 26/08 au V. 30/08


ESCALADE EN DEMI-JOURNÉESMATIN : de 9 h 30 à 12 h 00. Groupe 6/9 ans.

APRES-MIDI : de 13 h 30 à 16 h 00. Groupe 10/17 ans

Ecole d’Escalade d’Auderghem ASBL

Chaussée de Watermael, 136 à 1160 Auderghem – Tél. : 02/675.17.60 – [email protected] – site : www.newrockescalade.be

Présidente : Rouserez Annick


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ESCALADE À FONTAINEBLEAU – FRANCEDu jeudi 27/06/13 au dimanche 30/06/13.

Lieu : forêt de Fontainebleau, France. La forêt de Fontainebleau, près de Paris, est parsemée de blocs rocheux, pas très hauts, sur lesquels ont été tracés des parcours de différentes diffi cultés. L’escalade y est très ludique, sans utilisation de corde, et sans risque.

Pour qui : tous les jeunes dès 12 ans, quel que soit leur niveau en escalade.

Logement : en camping, sous tente individuelle que les participants apportent), à Buthier.

PAF : comprend transport, camping, nourriture, encadrement, assurance et l’accès à la superbe piscine en plein air de Buthier.

Matériel : chaussons, tente, sac de couchage, matelas, gamelle et couverts, maillot.

FORMULE ESCALADE ET MULTI-ACTIVITÉSSemaines des 01/07, 15/07, 12/08 et 26/08. En collaboration avec l’ASBL « Les Copains du Sport ».

Lieu de base de la multi-activité : école Ste-Famille à Watermael-Boitsfort, avenue Léopold Wiener, 34. Jeux d’adresse, jeux d’audace, de ballons, d’orientation, jeux de rôles, piscine, cuisine, … Les enfants sont pris en charge par les moniteurs de l’ASBL « Les Copains du Sport ».

De 6 à 9 ans : les parents déposent les enfants à la salle New Rock pour 9 h 30 au plus tard. Garderie dès 8 h 30 et les reprennent pour 16 h 00 à l’école Ste-Famille à Watermael-Boitsfort. Garderie jusqu’à 17 h 30.

De 10 à 14 ans : les parents déposent les enfants à l’école Ste-Famille pour 9 h 00 au plus tard (garderie dès 8 h 30) et les reprennent à la salle d’Escalade New Rock dès 16 h 00 (garderie jusqu’à 17 h 30)

FORMULE ESCALADE ET TENNISSemaines des 08/07, 22/07, 05/08 et 19/08. En collaboration avec l’ »Ecole de Tennis la Baraque » au Tennis Club des Trois Fontaines (derrière le grand centre Adeps de la Forêt de Soignes) – 2057, chaussée de Wavre. Entrée par l’avenue Van der Goes – Tél. du club : 02/673.67.72. Responsable : Mireille Calotte.

De 6 à 9 ans : les parents déposent les enfants à la salle New Rock pour 9 h 30 au plus tard. Garderie dès 8 h 30 et les reprennent pour 16 h 30 au Tennis Club

(possibilité de garderie le soir, sur demande auprès de Mireille – 02/687.72.36.)

De 11 à 15 ans : les parents déposent les enfants au Tennis Club pour 9 h 00 au plus tard (possibilité de garderie dès 8 h 30 sur demande auprès de Mireille – 02/687.72.36.) et les reprennent à la salle d’Escalade New Rock dès 16 h 00 (garderie jusqu’à 17 h 30)

ESCALADE SUR FALAISES BELGESSemaine du 12/08/13 (3 jours). Découverte de 3 falaises belges. Transport en minibus.

Départ New Rock à 9 h 00, retour à 17 h 00. Accès rochers et assurance compris.

Évolution Verticale

Président : Laurent Toisoul – 0497/41.03.06 – [email protected]

Secrétaire : Patrick Gillotay – 0476/99.25.64 – [email protected]

Pour plus d’infos sur notre club et ses activités, surfez sur notre site internet www.evolutionverticale.be

Au programme : alpinisme, falaise, canyoning, via ferrata, randonnée, rando raquettes, cascade de glace, ski de rando

ALPINISME – Stage Mont-Blanc pour handicapés

Dans le cadre des projets que CAP48 organise chaque année, visant à récolter des fonds pour améliorer les conditions de vie des handicapés, David Bertrand, journaliste à la RTBF, a contacté Evolution Verticale pour mener à bien le projet ambitieux d’emmener des handicapés au sommet du Mont-Blanc… un défi de taille que notre club a bien sûr relevé sans hésiter.

A la mi-juin, c’est donc une équipe de 6 participants (2 handicapés mentaux, 2 handicapés moteurs et 2 présentateurs de la RTBF) qui se lanceront au départ de cette grande aventure en compagnie de 3 moniteurs belges, un guide belge, un médecin alpiniste, un caméraman alpiniste, un journaliste sportif, … soit 15 personnes en tout.

Nous ne manquerons pas de relater les détails de notre périple dans le prochain Ardennes & Alpes.


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SERAC

Seraing Escalade Randonnée Alpinisme Club asbl

Président : André Lamberty – Tél. : 0498/50.11.77 – [email protected]

Secrétaire : Francis Vinckenbosch – Tél. : 04/377.47.62 ou au 0494/17.71.88 (après 18 h).

Nouveau siège social : rue des Liserons, 85 – 4100 Seraing – [email protected]

Le 1er janvier 2012, le SERAC a entamé sa 5e année d’existence. De nombreuses activités seront organisées

en plus de celles prévues dans « les activités des clubs ». Vous découvrirez ces suppléments sur le site du club www.leserac.be

Pour plus de détails sur toutes les activités de votre club, contacter Francis au 04/377.47.62 ou au 0494/17.71.88 (après 18 h 00).

Courriel : [email protected] – site : http://www.leserac.be

VAL VÉNY – MONT-BLANC – VERSANT SUDLe SERAC et ses moniteurs vous attendent du 8 au 31 juillet 2013 pour découvrir le versant Sud du Mont-Blanc et le val d’Aoste. Une période de 12 jours (du 8 au 19 juillet) est réservée particulièrement à l’initiation des jeunes de 13 à 20 ans. Il y a de la place pour tous en découverte, perfectionnement et autonomie.

Camp de base : Camping Monte Bianco – « La Sorgente » – Val Vény, Courmayeur – http://www.CampingLaSorgente.net/ – Email : [email protected] – Propriétaires : Lucas et Matteo PELLIN (guide de haute montagne).

La vie dans la vallée est à charge des participants (environ 200,00 € pour 10 jours)

Programme : dépendant des conditions météo et de la qualité de l’enneigement : découverte du massif,

école de neige, école de glace, divers sommets belvédères du « Mont-Blanc », via ferrata, randonnées.

PAF : 700,00 € pour 12 jours (encadrement, refuges en demi-pension et téléphériques), 650,00 € pour les jeunes de 13 à 20 ans. Un acompte de 200,00 € est à verser avant le 1er juin 2013 ou 80,00 € par journée d’activité. (Encadrement, refuges en demi-pension et téléphériques).

Inscription pour le 1er juin 2013 au plus tard et être membre du SERAC ou affi lié à un autre club du CAB® fédération francophone. N° compte du SERAC : 068-2489344-60 – Nom et Prénom du (des) participant(s)+ Val Vény 2013.

Renseignements : André LAMBERTY – gsm : 0498/501.177 – courriel : [email protected]

CANYONING – Stages fédéraux : initiation, Perfectionnement, Autonomie

Ces stages sont répartis en différents groupes de huit participants maximum en fonction du niveau requis. Le canyoning est une discipline associant toutes les techniques de l’escalade (rappels, remontée sur corde, tyrolienne, désescalade, …) et de la nage en eau vive (toboggans, sauts, bac, stop, …), une aisance dans l’eau est donc indispensable. Son aspect ludique hors du commun apporte chaque année une recrudescence de participants. Activité phare de notre club depuis 15 ans, elle n’en est pas moins une discipline à part entière, exigeante en matière de progression en sécurité. L’objectif des stages 1 & 2 d’initiation à premier perfectionnement pour adultes et ados est de faire découvrir cette discipline dans des canyons faciles à peu diffi cile. Le stage 3 de perfectionnement à l’autonomie a pour but de former les participants dans des canyons diffi ciles à très diffi ciles afi n de leur permettre d’évoluer vers l’autonomie complète, voire la formation de moniteur niveau 1. Cette formation de stages fédéraux pourra donc s’étaler sur plusieurs années durant lesquelles chaque participant recevra un Carnet Individuel de Progression (CIP) attestant des compétences acquises.

Dates Lieu

CAN13 14 au 17 juillet 2013 Tessin (Suisse)

CAN23 18 au 21 juillet 2013 Tessin (Suisse)

CAN33 11 au 17 août 2013 Dolomites/Slovénie

PAF : 295,00 € pour tous les stages 1 & 2 : 4 journées de canyon en pension complète (hors transport).

PAF : 595,00 € pour tous le stage 3 : 7 journées de canyon, eaux vives et kayak en pension complète (hors transport). Plus d’infos sur les autres activités du club dans le calendrier de la revue, sur notre site internet www.evolutionverticale.be ou [email protected].


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Mountain Spirit

Président : OLBRECHTS Dominique – [email protected] – Tél. : 0477/.49.54.05

Secrétaire : GILLET Pol – [email protected] – Tél. : 0476/24.47.92 – http://mountainspirit.be

Merci à tous ceux qui se sont intéressés aux premières activités de notre jeune association ! L’une de nos dernières activités programmées en 2012, avec le soutien de l’UPMM, la Journée Sécurité, Neige et Avalanche, a connu un franc succès, avec plus de 80 participants !

Notre programme 2013 est occupé à s’étoffer. Les activités déjà planifi ées comprennent des randonnées diurnes et nocturnes, une initiation à la cartographie et à l’orientation (2 jours), des raids de (verti)randonnée/catamaran de 4 jours dans les Calanques, un trekking de 3 semaines dans la Cordillère Blanche (Pérou), un trekking de 2 semaines sur l’île de la Réunion, des stages d’initiation à l’escalade en second, à l’escalade en tête, à l’escalade en terrain d’aventure…

Et aussi des stages « escalade et pleine conscience », des stages d’escalade en Sardaigne (6 jours), dans les Gorges du Verdon (6 jours) et à partir d’un catamaran dans les Calanques (6 jours), …

Mais profi tons d’abord de la neige grâce à un stage en raquettes de 6 jours dans les Bauges et un stage d’initiation au ski de randonnée de 6 jours au départ de Serre-Chevalier !

Toutes les infos se trouvent sur notre site. Bonne année randonnée et montagne à tous !

ESCALADE ET PLEINE CONSCIENCE La pleine conscience signifi e « faire attention » d’une manière particulière : délibérément, au moment présent et sans jugements de valeur. L’escalade en milieu naturel étant considérée comme une activité potentiellement « à risques », son approche via la pleine conscience nous permet d’apprivoiser nos peurs, nos angoisses ; nous apprenons à faire confi ance à notre propre personne, à nos capacités et à l’autre.

Date : samedi 18/05/13, samedi 22/06/13 de 10 h 00 à 16 h 30. Inscription : au plus tard le 22/04/13 (stage du 18/05/13) et le 22/05/13 (stage du 22/06/13). PAF : 40,00 € pour l’encadrement.Nombre de participants min. : 4 – max. : 8. Responsable : Nathalie Demain (monitrice d’escalade) – 0478/61.38.61 – [email protected]

BALADE NOCTURNE ET PLEINE CONSCIENCELa nuit, tous les chats sont gris… même sous la pleine lune… nous profi terons de la circonstance pour affi ner les perceptions de nos sens dans la nuit.

Programme : randonnée nocturne de +/- 7 km. Date : samedi 25/05/13 de 22 h 00 à 24 h 00. Lieu : la campagne de Céroux.RV : place communale de Céroux.

Niveau requis : accessible à tous. Matériel : équipement approprié aux conditions climatiques. PAF : 5,00 € pour l’encadrement. Paiement : sur place. Encadrement : Nathalie Demain (accompagnatrice en montagne) – 0478/61.38.61 – [email protected]

RANDONNÉE DANS LA VALLÉE DE LA MOLIGNÉE – Au fi l de la Molignée (Dinant)Cette randonnée vous conduira dans la vallée de la Molignée et de son affl uent le Flavion, fl eurons de ce coin du Namurois. Les deux rivières ont entaillé le plateau calcaire et le relief comporte quelques belles dénivelées. L’itinéraire sera fort varié : campagnes bosselées aux vastes panoramas, traversées forestières, vagabondages au creux des vallons hérissés de falaises. Sans oublier l’abbaye de Maredsous, les ruines de Montaigle et la ferme de Falaën. Que du bonheur.

Programme : randonnée de +/- 25 km. Dates : dimanche 26/05/2013 de 9 h 30 à 16 h 00. Lieu : Maredsous et environs.

RV : le 26/05/2013 à 9 h 30 sur le parking en face du monastère. Niveau requis : accessible à tous. Matériel : équipement approprié aux conditions climatiques. Emporter son pique-nique. PAF : 7,00 € pour l’encadrement. Inscription : pas obligatoire, mais conseillée. Paiement : sur place. Responsable : Pol Gillet (accompagnateur en montagne) – 0476/24.47.92 – [email protected]


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LES BOIS ET CHAMPS DU BRABANT WALLON HORS SENTIERS BATTUSDe la fi n de l’hiver (encore que !) au proche été, parcourir la campagne et les bois brabançons, hors sentiers battus, en prenant le temps de vivre le moment présent.

Programme : parcours varié de 12 à 15 km. Dates : samedi 08/06/13. Départ à 10 h 00. Lieu : le point de départ sera actualisé sur le site : www.mountainspirit.be/content/nathalie.

Niveau requis : accessible à tous. Matériel : équipement approprié aux conditions climatiques ; emporter son pique-nique. PAF : 7,00 € pour l’encadrement. Paiement : sur place. Encadrement : Nathalie Demain (accompagnatrice en montagne) – 0478/61.38.61 – [email protected]

RANDONNÉE DANS LA RÉGION DE LA BASSE LESSECet itinéraire au pays de la Lesse révèle des paysages très variés et côtoie des sites historiques réputés. Le vallon de l’Iwoigne, les rives de la Lesse, les falaises de Chaleux, le site géologique de Furfooz, … vous comblerons entièrement.

Programme : randonnée de +/- 25 km. Date : dimanche 09/06/2013 de 9 h 30 à 16 h 00. Lieu : Celles et environs. RV : 09/06/2013 à 9 h 30 sur le parking de l’église St-Hadelin.

Niveau requis : accessible à tous. Matériel : équipement approprié aux conditions climatiques. Emporter son pique-nique. PAF : 7,00 € pour l’encadrement. Inscription : pas obligatoire, mais conseillée. Paiement : sur place. Responsable : Pol Gillet (accompagnateur en montagne) – 0476/24.47.92 – [email protected]

TREKKING : TOUR DU MONT VISO

« On m’appelle MONVISO, le Roi de Pierre ». Au départ était la mer. Celle qui me recouvrait s’appelait Téthys ou Océan Alpin, mais c’est moins poétique. Sédimentation et activité volcanique sous-marine furent longtemps au programme. Vint le troisième âge géologique, il y a 65 millions d’années. Les plaques européennes et africaines partirent se rencontrer, c’était la fi n calme orogénique et le début du plissement de l’arc alpin… la suite sur le terrain.

Programme : trekking de 6 jours de randonnée dans une région magnifi que.

Dates : du dimanche 21/07/2013 au dimanche 28/07/2013. Lieu : Queyras. RV : 21/07/2013 en fi n d’après-midi à l’Echalp (Queyras). Niveau requis : bon randonneur. Matériel : pour randonner une semaine en portant son sac. Une liste sera remise aux participants. PAF : 420,00 € reprenant les ½ pensions en refuge, les nuitées et l’encadrement. Inscription : obligatoire. Renseignements : sur demande, par mail, à [email protected]. Responsable : Pol Gillet (accompagnateur en montagne) – 0476/24.47.92 – [email protected]

PERFECTIONNEMENT EN ESCALADE SPORTIVE (3 jours) Ce stage s’adresse aux grimpeurs souhaitant perfectionner leur niveau physique et technique en tête de cordée en falaise.

Programme : gestuelle et stratégie lors de la progression, école de vol, technique de mousquetonnage, analyse des caractéristiques des voies et des techniques de progression, techniques d’entrainement outdoor, … Dates : les samedis 14, 21 et 28/09/13 de 10 à 18 h 00. Lieu : rochers des régions namuroise et liégeoise.

RV : le 14/09/13 à 9 h 45 au parking de Beez. Niveau requis : 5b minimum, autonomie en tête de cordée. Matériel : matériel technique personnel. Le matériel spécifi que peut être prêté par le club. PAF : 145,00 € pour l’encadrement. Inscription et paiement : avant le 01/07/13. Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – [email protected]

STAGE D’ESCALADE/CATAMARAN AUX CALANQUES (6 jours/7 nuits) Stage d’escalade d’une semaine dans l’un des plus beaux sites d’escalade d’Europe : le massif des Calanques situé entre Marseille et Cassis !

Programme : adaptable en fonction de l’expérience et des attentes des participants (2 groupes avec moniteur). Initiation et perfectionnement aux techniques de sécurité et de progression en falaise (escalade en tête, moulinette, relais, rappels, progression sur coinceurs, sauvetage, …), voies sportives, grandes voies de plusieurs longueurs, traversées aériennes au-dessus de la mer. Dates : du dimanche 29/09/13 (soir) au dimanche 06/10/13 (matin). Lieu : Calanques de Marseille et Cassis.

Niveau requis : pratique régulière en salle d’escalade et expérience élémentaire de la falaise. Matériel : matériel technique personnel. Le matériel spécifi que peut être prêté par le club. PAF : 850,00 € (750,00 € pour les – de 25 ans) comprenant l’encadrement rapproché, le logement en catamaran (4 nuits) et en gîte (3 nuits), la demi-pension, les déplacements en Catamaran (location, skipper, essence, assurance…) Inscription et paiement : avant le 01/06/13 (8 places). RESTE 2 PLACES ! Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – [email protected]


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RANDONNÉE/CATAMARAN AUX CALANQUES (4 jours/4 nuits)Un raid de 4 jours pour traverser le massif des Calanques d’Est en Ouest en empruntant les itinéraires les plus spectaculaires. Une aventure « hors du temps » accessible à tous entre la mer, le ciel et les plus belles criques de la côte méditerranéennes !

Programme : randonnées insolites sur sentiers balisés et non balisés au départ d’un catamaran pour profi ter pleinement du site. Dates : du samedi 19/10/13 (midi) au mercredi 23/10/13 (matin). Possibilité de combiner avec un stage de verti-randonnée aux Calanques du 23/10/13 au 27/10/13. Lieu : Calanques de Marseille et Cassis.

Niveau technique et physique : activité accessible à toute personne ayant une condition physique raisonnable. Matériel : équipement de randonnée classique. PAF : 495,00 € (395,00 € pour les – de 25 ans) comprenant l’encadrement, le logement en catamaran (4 nuits) et les déplacements en mer (location, skipper, essence, assurance, …). Non compris : transport jusqu’au port Marseille, assurances et équipements personnels, nourriture et boissons. Inscription et paiement : avant le 01/06/13 (8 places). Responsable : Christophe Lehner (guide nature/aventure) – 0477/46.88.91 – [email protected]

VERTI-RANDONNÉE/CATAMARAN AUX CALANQUES (4 jours/4 nuits) Des parcours vertigineux accessibles à tous combinant randonnée, escalade facile et techniques de cordes. Une aventure « hors du commun » au départ d’un catamaran pour découvrir un site exceptionnel !

Programme : ½ journée d’apprentissage ou révision des techniques de sécurité/progression en école d’escalade avant les 3 journées de « verti-randonnée ». Accès aux sites et logement en catamaran pour profi ter pleinement du site. Dates : du mercredi 23/10/13 (midi) au dimanche 27/10/13 (matin). Possibilité de combiner avec un stage de randonnée aux Calanques du 19/10/13 au 23/10/13. Lieu : Calanques de Marseille et Cassis.

Niveau technique et physique : activité accessible à toute personne en bonne condition physique et n’ayant pas peur de la hauteur. Matériel : matériel technique personnel. Le matériel spécifi que peut être prêté par le club. PAF : 495,00 € (395,00 € pour les – de 25 ans) comprenant : encadrement rapproché, logement en catamaran (4 nuits), déplacements en mer (location, skipper, essence, assurance, …). Non compris : transport jusqu’au port Marseille, assurances et équipements personnels, nourriture et boissons. Inscription et paiement : avant le 1/06/13 (8 places). Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – [email protected]

STAGE D’ESCALADE AUX CALANQUES (6 jours/7 nuits)Contrairement au stage précédent, le camp de base de ce séjour est la magnifi que petite ville portuaire de Cassis, située au pied des falaises ocre du Cap Canaille, aux portes du massif des Calanques.

Programme : adaptable en fonction de l’expérience et des attentes des participants (2 groupes avec moniteur). Initiation et perfectionnement aux techniques de sécurité et de progression en falaise (escalade en tête, moulinette, relais, rappels, progression sur coinceurs, sauvetage, …), voies sportives, grandes voies de plusieurs longueurs, traversées aériennes au-dessus de la mer. Dates : du dimanche 27/10/13 (soir) au dimanche 03/11/13 (matin) – Semaine de Toussaint. Lieu : Calanques de Marseille et Cassis.

Niveau requis : pratique régulière en salle d’escalade et expérience élémentaire de la falaise. Matériel : matériel technique personnel. Le matériel spécifi que peut être prêté par le club. PAF : 450,00 € (375,00 € pour les – de 25 ans) comprenant l’encadrement rapproché et le logement en centre d’hébergement avec petit-déjeuner. Les repas des midis et soirs sont libres et peuvent être pris au centre d’hébergement ou dans l’un des nombreux restaurants du coin. Inscription et paiement : avant le 01/09/13 (12 places). Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’escalade) – 0477/46.88.91 – christophe@mounta inspirit.be

TREKKING & VOLCANS D’ÉQUATEUR (3 semaines)Un voyage de 3 semaines le long de la Cordillère des Andes équatoriennes pour découvrir ses paysages exceptionnels, ses plus beaux volcans, et la culture authentique de ses habitants !

Programme : randonnées de plusieurs jours dans différents parcs nationaux avec, en fi n de séjour, l’ascension du Volcan Riminahui (4 700 m) ou du majestueux Cotopaxi (5 897 m – optionnel). Possibilité de prolonger le séjour avec un séjour en Amazonie ou aux Galápagos. Voyage itinérant avec différents types d’hébergements (auberges, hôtels, sous tente, …) Dates : du 01/12/13 au 22/12/13 (3 semaines – dates à confi rmer). Lieu : Cordillère des Andes du Nord et Sud de l’Equateur. Niveau technique et physique : activité accessible à toute personne en bonne condition physique capable de marcher 6 à 8 h/jour sur sentiers, avec un sac à dos léger (5 à 8 kg). Trek en moyenne et haute altitude.

Matériel : matériel classique de randonnée pour la randonnée en montagne. Le matériel technique spécifi que peut être loué sur place. PAF : 1.850,00 € comprenant les services des agences locales, les logements et la plupart des repas, les déplacements sur place et l’encadrement. Non compris : billets d’avion (+/- 1.000,00 € – réservation centralisée), assurances et équipements personnels, boissons et quelques repas, guide pour l’ascension du Cotopaxi (optionnel), extras et pourboires, … Informations : réunion le 15/04/2013 à 20 h 00 à Bruxelles. Clôture des inscriptions le 30/04/13 (12 places). Responsable : guide de montagne local certifi é et francophone. Organisation : Christoph e Lehner (guide nature/aventure et moniteur d’alpinisme) – 0477/46.88.91 – [email protected]


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REA-J

REAj – Randonnée Escalade et Alpinisme pour les jeunes –

Organisation jeunesse du Club Alpin Belge®

www.reaj.org – [email protected] – 0477/95.52.27

Encore une belle saison qui se termine pour le REAj avec des stages et des sorties Club qui auront permis à une nouvelle génération de jeunes grimpeurs, trekkeurs et alpinistes de découvrir ou de se perfectionner à leur discipline favorite.

Au programme cette année 2013, on revient à notre grande spécialité avec un nouveau projet d’expédition pour l’été prochain.

On parle déjà des grandes étendues d’Afrique du Sud ou des montagnes du Canada, mais cette expédition va se construire avec vous, en fonction de vos envies et de vos disponibilités. Il est donc important de contacter le secrétariat du REAj au plus vite si vous voulez faire partie de l’aventure !

PROGRAMME POUR LA SAISON 2013Consultez également notre site Internet pour toutes les dernières infos sur nos activités !

Les activités [ REAj ] sont destinées prioritairement aux jeunes de 12 à 18 ans, alors que le programme [ SAFE ] s’adresse aux étudiants et aux adultes.

EASY COMPANY = découverte et initiation,

vous pouvez participer à ce stage quel que soit votre niveau technique.

BAROUDEUR = perfectionnement. Expérience

demandée dans le sport pratiqué (précisé en fonction du stage).

EXPERT MIAMI = prévu pour des participants

autonomes.

Expédition REAj 2013Destination et programme à défi nir avec vous ! Trois semaines en juillet / août Tous niveaux – 16 ans et +

Trekking, escalade, alpinisme, kayak, …Intéressé par faire partie de l’aventure ? Contactez vite le secrétariat [email protected] pour participer aux premières réunions de préparation.

Camp d’escalade falaiseFreÿr – BelgiqueCatégorie : Easy Company – 12 ans et + – dimanche 30 juin au vendredi 5 juillet 2013PAF : 265,00 €Un grand classique, dans le plus grand massif belge pour découvrir l’escalade en falaise. Apprentissage progressif des techniques et découverte des plus belles voies du pays. Cinq jours

de découverte et de vie en groupe pour ramener un maximum de souvenirs et d’expérience.

Camp d’escalade falaiseFreÿr – BelgiqueCatégorie : Easy Company – 12 ans et + – dimanche 30 juin au vendredi 5 juillet 2013PAF : 265,00 €Un grand classique, dans le plus grand massif belge pour découvrir l’escalade en falaise. Apprentissage progressif des techniques et découverte des plus belles voies du pays. Cinq jours de découverte et de vie en groupe pour ramener un maximum de souvenirs et d’expérience.

Rassemblement et stage Bloc à BleauForêt de Fontainebleau – FranceCatégorie : Easy Company & Baroudeur & Expert Miami – vendredi 6 (soir) au dimanche 8 septembre 2013Pour se défouler tout en restant léger, rejoignez-nous pour un week-end d’escalade sur blocs dans la magnifi que forêt de Fontainebleau, à deux pas de Paris.

Pour un avant-goût et des informations détaillées sur les camps outdoor : faites un tour sur la page web du REAj : www.REAj.org

Pour les infos en direct, inscrivez-vous sur la page facebook.com/reaj.adventure

Suivez vos rêves, pas la foule…

[email protected]

+32 477/95.52.27

Stone Climbing Factory

Président : Christophe Depotter, rue des Acacias 21 – 1950 Kraainem – [email protected] – 0475/57.76.72

Secrétaire : Depotter Vinciane, rue J-P Verbeyst 22 – 1090 Jette – [email protected] – 0472/41.81.11


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Affi liation – Cotisations, les nouveautés et les tarifs

Chacun de nos clubs, pour l’ensemble de ses membres, peut dorénavant choisir entre l’affi liation par année civile, du 1er janvier au 31 décembre, ou l’affi liation par année scolaire, du 1er septembre au 31 août.

Enfi n, malgré l’augmentation des coûts dans divers domaines, nous avons encore fait l’effort de conserver inchangés les montants de nos cotisations.

Clubs affi liés par année civile : du 1/01 au 31/12CAB Bruxelles-Brabant

CAB Hainaut

CAB Liège

CAB Namur-Luxembourg

Centre Routier Alpin

ESCAL’PADES

Mountain Spirit

REAj

SERAC

Team ClimbCool

Clubs affi liés par années scolaire : du 1/09 au 31/08Ecole d’Escalade d’Auderghem

Ecole d’Escalade de Liège

Évolution Verticale

Stone Climbing Factory

Zone Evasion

TARIFOutre d’éventuels compléments demandés par certains clubs :

Tarif normal

Membres « Club Alpin » – L’assurance couvre, dans le monde entier, l’ensemble des activités sportives telles que décrites dans le contrat (escalade en salle ou à l’extérieur, alpinisme, randonnée, ski sous toutes ses formes sauf le saut, ice climbing, via ferrata, canyoning, spéléologie, …)

Premier membre du ménage Membres suivants du ménage

Adulte né au plus tard le 31/12/1988 82 € 74 €

Adulte né entre le 01/01/1989 et le 31/12/1994 72 € 64 €

Junior né à partir du 01/01/1995 51 € 43 €

Membres « Bel-Rando » et « sympathisants » : spécialement pour nos randonneurs ou ceux qui s’affi lient ou restent affi liés au CAB par sympathie : l’assurance couvre la randonnée dans le Benelux et jusqu’à 30 km autour des frontières

29 €

Membres « Bel-Indoor » : spécialement pour nos grimpeurs sur structures artifi cielles d’escalade (salles d’escalade) :

– Bel-Indoor : 32 €

– Bel-Indoor junior (né à partir du 01/01/1995) : 15 €

Réduction : si vous étiez membre du Club Alpin Belge en 2012 et que vous renouvelez votre affi liation maintenant à un club qui a choisi l’affi liation par année scolaire : exceptionnellement vous payerez une cotisation réduite pour 8 mois, du 01/01/2013 au 31/08/2013 :

Premier membre du ménage Membres suivants du ménage

Adulte né au plus tard le 31/12/1988 55 € 50 €

Adulte né entre le 01/01/1989 et le 31/12/1994 49 € 42 €

Junior né à partir du 01/01/1995 34 € 30 €

Membres « Bel » :

Bel-Rando et sympathisant 20 € 18 €

Bel-Indoor 22 € 19 €

Bel-Indoor junior (né à partir du 01/01/1995) 10 € 10 €

COTISATIONS

ves

Questionnez

votre mutuelle.

Certaines interviennent

dans le montant

des cotisations.

Envoyez le formulaire/

mutuelle à votre club

et pas à la fédération en

joignant une enveloppe

adressée et timbrée.


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Certifi cat médical 1

à envoyer à la fédération : av. Albert 1er, 129 à 5000 Namur

CLUB ALPIN BELGE®

Fédération sportive reconnue par la Communauté française de BelgiqueAv. Albert 1er, 129 à 5000 Namur – Tél. : 081/23.43.20 – Fax : 081/22.30.63

Le Docteur en Médecine : (nom du médecin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Atteste que : Nom du membre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .C.P. : . . . . . . . . . .Localité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GSM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sexe2 : F / M Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nationalité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Club : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

S’est soumis(e) à une visite médicale en vue de la pratique des activités du Club Alpin Belge®

(randonnée, escalade, alpinisme, canyoning).

Fait à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Avant de le remettre à son médecin pour signature, le membre est prié de bien vouloir remplir totalement ce certifi cat qui servira également à mettre notre fi chier des membres à jour et ce, même si vous êtes déjà un ancien membre.2 Barrer la mention inutile et entourer le bon choix (pour éviter les équivoques dans notre fi chier comme Dominique, Camille, …)

Signature et cachet

COMMENT S’AFFILIER ?Pour vous affi lier à un cercle de la fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée, dénommée Club Alpin Belge (en abrégé CAB), consultez notre site Internet : www.clubalpin.be/Membres/Comment

Il vous suffi t de :– payer la cotisation ;– si vous êtes un nouveau membre, compléter et envoyer le formulaire d’inscription ;– et envoyer un certifi cat médical lorsque celui-ci est obligatoire : pour les membres « Club Alpin »,

pour toute nouvelle affi liation et ensuite tous les deux ans, et pour les membres « Bel-Indoor » participant aux compétitions nationales ou internationales.

Pour vous inscrire à un des clubs dont les références sont reprises ci-dessous :

CAB Bruxelles-Brabant ASBLIBAN : BE71 0014 9532 9869BIC [email protected]/522 77 79

CAB Liège ASBLIBAN BE10 0003 2279 7004BIC [email protected] rue Houlbouse, 3 4400 Flémalle

CAB Hainaut ASBLIBAN BE98 0682 4608 5993BIC [email protected] Entrée Jacques, 16 5030 Gembloux

CAB Namur-Luxembourg ASBLIBAN BE06 0882 3788 5522BIC [email protected] de Wellenne, 125100 Jambes

Serac ASBLIBAN BE33 0882 4107 9246 BIC [email protected] des Liserons, 854100 Seraing

Climb.be ASBLIBAN BE10 0014 2940 2104BIC [email protected] E.Havaux, 181040 Bruxelles

REAj ASBLIBAN BE48 3634 7272 8227BIC [email protected] Morimont, 25 1300 Limal

Team ClimbCool ASBLIBAN BE97 0682 4511 1549BIC GKCBEBB [email protected] rue Marbais, 6 6001 Marcinelle

ESCAL’PADES ASBLIBAN BE59 0688 9411 6826 BIC : GKCCBEBB [email protected] avenue de Mersch, 20 6700 Arlon

Mountain Spirit ASBLIBAN : BE88 0016 6936 4441BIC : [email protected] St-Mort 147 M5351 Haillot

Pour vous inscrire à l’un de nos autres clubs, prenez directement contact avec lui :

Centre Routier Alpin – Claire Neuray – [email protected] – rue Vandermeersch 27 – 1030 Bruxelles

Ecole d’Escalade d’Auderghem – Annick Rouserez – [email protected] – chaussée de Watermael 136 – 1160 Auderghem

Ecole d’Escalade de Liège – Annick Rouserez – [email protected] – rue de Spa 1 – 4020 Liège

Évolution Verticale – Patrick Gillotay – [email protected] – www.evolutionverticale.be

Stone Climbing Factory – Christophe Depotter – [email protected] – rue J.-P. Verbeyst 22 – 1090 Jette

Zone Evasion – 0498/42.53.66 – Chaussée de la gare, 1a – 5080 Rhisnes

Carte

Votre carte de membre vous sera envoyée dès réception du paiement, du certifi cat médical lorsqu’il est obligatoire et du formulaire d’inscription pour les nouveaux membres.

Accueil fédération

Les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30.Avenue Albert Ier, 129 à 5000 NamurTél. : 081/23.43.20 – fax : 081/22.30.63 – [email protected]


Bon de commande à envoyer au Club Alpin Belge, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBLAvenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur

Nom : ........................................................................................ Prénom : ..................................................................................................Adresse : ................................................................................. CP : ................. Localité : .........................................................................Tél. – GSM : ......................................................................................................... Email : ..........................................................................

............ x : Topo Awirs : temporairement épuisé ................................................................................................................

............ x : Topo Grimper à Beez : 6 € ................................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Topo-guide des rochers de Corphalie : 8 € ..................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Topo Durnal : 7,5 € .............................................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Topo Freÿr : 24 € .................................................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Topo Hotton : 9 € ................................................................................................................................................ Soit : .................... €

............ x : Topo Plain des Fosses – Escalade en Basse-Lesse : 8 € ................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Topo Mozet : 16 € ................................................................................................................................................ Soit : .................... €

............ x : Topo Yvoir – Paradou : 9 € .................................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Topo Marche-les-Dames : 18 € .......................................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Les Andes, guide d’alpinisme : 30 € ................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Les Andes, guide de trekking : 25 € .................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Mémento Montagne été : uniquement disponible pour les membres ayant suivi une formation du CAB

............ x : Mont-Blanc et Aiguilles Rouges à ski : 30 € ..................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Double ascension à l’Everest : 15 € ................................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : 60 ans d’alpinisme, folie ou passion ? : 2 € ....................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Il était une fois une fée au pays de la grimpe – Chloé Graftiaux (FR)1 : 25 € ................................................ Soit : .................... €

............ x : Il était une fois une fée au pays de la grimpe – Chloé Graftiaux (ANGLAIS)2 : 25 € .................................... Soit : .................... €

............ x : DVD Des hommes sur la montagne : 15 € ........................................................................................................ Soit : .................... €

Frais de port : ................... €

Total : ................... €

1 et 2 À venir chercher au siège de la Fédération : avenue Albert Ier, 129 – 5000 Namur (ne sera pas expédié). Également disponible via le site de Chloé Graftiaux Passion Together : http://www.chloegraftiaux.com/ ?p=381

Frais de port : – de 1 à 3 exp. hors Freÿr : 3 € – Freÿr seul : 5 € – de 1 à 3 exp. + Freÿr : 8 € – + de 3 exp. : 8 €

No compte sur lequel effectuer le paiement : 068-2336801-01Communication du paiement : nom, prénom + « topos »La commande sera expédiée à l’adresse mentionnée sur le bon de commande dès réception du paiement sur le compte du CAB.

Bon de Commande

Boutique du CAB


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pour l’homme.


Ardennes & Alpes n°176

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Transcript of Ardennes & Alpes n°176