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15ème édition du Festival de Musique Sacrée de Marseille Du 23 avril au 28 mai 2010 A l’Eglise Saint-Michel

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15ème édition duFestival de Musique Sacrée de Marseille

Du 23 avril au 28 mai 2010A l’Eglise Saint-Michel

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!Propos introductif

!La programmation du festival

!Les concerts

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!Propos introductif

Créé en 1995 sous l!impulsion de Jeanine IMBERT, Conseillère Municipale déléguéeà l!Opéra, au Festival de Musique Sacrée, au Conservatoire National de Région, lefestival a pour ambition de faire découvrir ou redécouvrir la musique sacrée à tousles Marseillais.

Cette 15ème édition se déroule du 23 avril au 28 mai 2010 et prend ses quartierscomme tous les ans, à l!Eglise Saint-Michel.

Cette année encore, tous les éléments contribuant au succès de cette fête de lamusique sacrée ont été réunis. Une programmation de qualité allie de grandsclassiques, des oeuvres méconnues, des créations originales, des artistes derenommée internationale et des jeunes talents.

La Ville de Marseille met tout en oeuvre pour que ce festival demeure un événementpopulaire. Aussi, le festival se déplace dans les quartiers pour rencontrer son public.De plus, les tarifs proposés pendant le festival restent accessibles au plus grandnombre. Les concerts se déroulant à l'Eglise Saint-Michel ainsi que celui donné àl'Opéra dans le cadre du festival de musique sacrée seront au prix de 11 euros (tarifunique) .

Le festival accueille des interprètes internationaux et met également à l!honneur lesartistes locaux. Le programme 2010 saura satisfaire les exigences desconnaisseurs,sans exclure pour autant les néophytes.

Cette année, le Jazz et le Swing s!invitent dans la musique liturgique et prend placeau cœur du transept de l!église Saint Michel avec notamment “A Duke Allington,A Concert Of Sacred Music”.

Réservations

à partir du 2 avril 2010, OPERA Grand Hall, du mardi au samedi, de 10 heures à 17h30Tél. : 04 91 55 11 10

Prix des places : 11 euros / concert Renseignements : 04 91 55 13 35 (places numérotées) 04 91 55 19 01

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!La programmation du festival

VENDREDI 23 AVRIL – 20H 30 à l!Eglise St Michel

Duke ELLINGTON

"A CONCERT OF SACRED MUSIC"

Direction Musicale : Didier HUOT

Claude Egea, Trompette soloMarc Thomas, BarytonFaby Médina, SopranoFranck Pantin, Piano

Chœur de l!Opéra de Marseille

Big Band de l!Orchestre de l!Opéra de Marseille

En coréalisation avec l!Opéra de Marseille

JEUDI 6 MAI – 20H 30 à l!Eglise St Michel

Félix MENDELSSOHN BARTHOLDY

"ELIAS Oratorio, op 70"

Jean-Philippe Lafont, EliasKimy Mc Laren, Die WitweQiu Lin Zhang, die Königin, ein EngelGilles Ragon, ObadjahBénédicte Roussenq, sopranoYete Queiroz, ein EngelWilfried Tissot, AhabCyril Constanzo, basse

Laurence Stevaux, Brigitte Hernandez, Florence Laurent, Ariane Stamboulidès,Laurent Blanchard, Tomasz Hajok, Frédéric Leroy

Direction Musicale : Friedrich PLEYEROrchestre Philharmonique et Chœur de l!Opéra de MarseilleEn coréalisation avec l!Opéra de Marseille

En hommage à Jean-Pierre RAMPAL

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MARDI 11 MAI – 20H 30 à l!Eglise St Michel

Joseph HAYDN

"PAUKEN MESSE Hob. XXII : 9"

Félix MENDELSSOHN BARTHOLDY

"LAUDA SION op 73"

Sandrine Eyglier, SopranoJacqueline Mayeur, Mezzo-SopranoVincent De Rooster, TénorUlrich Studer, Baryton

Direction Musicale : Michel PIQUEMALOrchestre Lyrique de Région Avignon ProvenceChoeur Régional PACA

VENDREDI 21 MAI – 20H 30 à l!Eglise St Michel

A FILETTA

(Polyphonies Corses)

"PASSIONE"

VENDREDI 28 MAI – 20H 30 à l!Eglise St Michel

Antonio VIVALDI"LAUDATE PUERI (Psaume 112, RV 601) NISI DOMINUS, RV 608"

Giovanni BATTISTA PERGOLESI

"STABAT MATER"

Pascale Beaudin, sopranoMarie-Ange Todorovitch, Mezzo-Soprano

Direction Musicale : Philippe BENDEROrchestre Régional de Cannes PACA

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!Les concerts

Concert du VENDREDI 23 AVRIL – 20H 30 à l!Eglise St Michel

A ConcertOf Sacred Music

Né à Washington en 1899, Edward Kennedy Ellington, surnommé le “Duc” à causede son goût pour l!élégance, est un des compositeurs les plus importants de l!histoiredu jazz. On lui doit la création de nombreux standards tels que Black Beauty,Symphony in Black, Rockin! in Rythm ou Harlem.Dans ses orchestrations complexes qu!il écrit souvent pour ses musiciens, il s!inspireautant du jazz ou du blues que de la musique symphonique pour orchestre.Principalement connu pour avoir écrit, dirigé et interprété pas moins de 2000compositions de jazz pour grand orchestre, Duke Ellington, après différentespériodes de sa carrière (jeunesse, ascension fulgurante et consécration), entre àpartir de 1966 et jusqu!à sa mort en 1974, dans la période où il compose sespremières oeuvres classiques.Au mois de Septembre est créé le premier de ses Concerts Sacrés, une tentative defusion entre jazz et liturgie chrétienne. Il s!agit, pour Ellington, d!une de ses plusimportantes périodes de composition par le sérieux et l!affection qu!il porte alors à lareligion. Il dira même : «J!ai eu trois éducations : la rue, l!école, la Bible ; c!estfinalement la Bible qui compte le plus. C!est l!unique livre que nous devrionsposséder ».A ce premier Sacred Concert vont suivre en 1968 et 1973, deux autres concerts dumême type, connus comme les Second et Third Sacred Concerts. Durant cettepériode, où il donne ses concerts dans les Cathédrales et les églises d!Europe et desEtats-Unis, Ellington exprime musicalement ses croyances religieuses. CommeHaydn et Mozart, il compose et dirige depuis son piano, un Steinway faisantaujourd!hui partie de la collection du Smithsonian!s National Museum of AmericanHistory. Dans ces œuvres sérieuses et religieuses, Duke Ellington n!écrit pas unemesse, mais plutôt des chansons et des suites basées sur ses propres textes, où iljuxtapose la musique gospel et la musique liturgique européenne. The SacredConcerts nécessitent un orchestre pouvant faire preuve à la fois de précision et deswing, et font appel à des danseurs, des choeurs et des voix gospel de grandesqualités. Ellington y a réutilisé un de ses standards Come Sunday de l!album BlackBrown and Beige, et compose des passages étendus à l!orchestre.A Concert of Sacred Music est créé le 16 Septembre 1965 à la Grace Cathedral deSan Francisco. Suite à cette première, Duke Ellington est invité dans d!autres églisesà travers l!Europe et les Etats-Unis. The Second Sacred Concert est crée 3 ans plustard, le 19 janvier 1968 à la Cathédrale de St John the Divine à New York, et sera

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enregistré sous divers labels. The Third Sacred Concert a lui été créé le 24 Octobre1973 à l!Abbaye de Westminster à Londres.L!intégralité des Sacred Concerts est recueillie sur The Duke Ellington CentennialEdition : The Complete RCA Victor Recordings (1927-1973). David Berger,compositeur et spécialiste de Duke Ellington, a transcrit près de 500 enregistrementsclassiques du compositeur, et réalise les arrangements de certains morceaux tirésdes Sacred Concerts.En 1969, Duke Ellington reçoit des Etats-Unis la « MédaillePrésidentielle de la Liberté » et en 1973, la France lui remet la Légion d!Honneur. Ilsuccombe à une pneumonie un an plus tard, en mai 1974.

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Les artistes :

Lauréat du CNSM de Lyon en cor d!harmonie, Didier Huot est Soliste (cor) del!Orchestre de l!Opéra de Marseille. Il est également Chef des Big bands de Nîmes(Domitia Big Band); d!Aix-en-Provence et de Sanary (Middle Jazz Orchestra).Il donne des concerts aux côtés de R.Guerrin, D.Lockwood, M.Cevrero, D.Huck etjoue également avec le Paris Jazz Big Band, les orchestres de Bordeaux, Nice,Avignon, Toulouse.

C!est à son initiative qu!est créé le Big Band de l!Opéra de Marseille, dont le premierconcert, qui a obtenu un grand succès, a eu lieu sur la scène phocéenne avec DidierLockwood le 5 juin 2009.

Il découvre l!univers du jazz pendant ses études à Nice au lycée musical et avec leBig Band de Nice, dirigé par son professeur de formation musicale, Mr. Borly.

Depuis, Il n!a jamais pu faire un choix entre musique classique et jazz, ces deuxgenres musicaux étant indissociables pour lui, car leur évolution a été dépendantel!une de l!autre depuis le début du XIXème siècle, date approximative de l!apparitiondu jazz.

Didier HUOTDirection Musicale

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Franck PANTIN

Piano

Professeur au CNR Toulon Provence Méditerranée, Franck Pantin est né en 1960à Port-Gentil au Gabon.Il effectue ses études musicales au Conservatoire deToulon, à l!école Normale de Musique de Paris, au C.N.S.M de Paris et à l!I.M.F.Pde Salon-de-Provence. Il remporte de nombreuses récompenses (médaille d!or deFormation Musicale, médaille d!or de Musique de Chambre, 1er Prix du ConcoursInternational de Musique de Chambre de l!UFAM), et obtient plusieurs diplômes(Diplôme supérieur d!exécution en Musique de Chambre de l!Ecole Normale,Licence Supérieure d!Accompagnement au Piano de l!Ecole Normale). Il est l!élèvede O.Gartenlaub au CNSM de Paris, titulaire du Certificat d!Aptitude de FormationMusicale et d!autre part diplômé d!Arrangement Orchestration de l!IMFP (classed!Yvan Jullien).Depuis 1982, Franck Pantin est également professeur de FormationMusicale au Conservatoire de Toulon. Pratiquant aussi le Jazz, il se produit dansdivers Festivals de la Région aux cotés de D.Lockwood, T.Thielemans, L.Shiffrin. Ilréalise de nombreux arrangements tant pour les formations classiques,contemporaines et Big-Bands de la région.

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Originaire de la Caraïbe et née à Paris, Faby Médina est issue d!une famille demusiciens. Elle commence la danse à l!âge de 5 ans, discipline qu!elle pratiquerapendant plus de vingt ans, dont une année au Centre international de danse jazzRick Odums. Elle goûte à plusieurs instruments comme le piano, le violon et la flûtepuis choisit le chant lyrique à 14 ans. Deux ans plus tard, elle intègre l!une des plusprestigieuses chorales de gospel parisien du moment le Gospel Chords Singers. A20 ans, elle entre de plain-pied dans le milieu professionnel en rejoignant la troupede Jérôme Savary dans la pièce de Bertolt Brecht La résistible ascension d!Arturo Uiavec Guy Bedos en tête d!affiche. Des rencontres nées à cette occasion la mènerontsur les chemins du jazz et de la comédie. Comédies musicales, concerts, albums,pubs, featuring, elle se retrouve aux côtés des plus grands artistes français etinternationaux tels que Tribal Jam, Michael Bolton, Guillaume Canet, Thiéfaine, TinaArena, Céline Dion, Cunnie Williams, Garou, I AM, NTM, Didier Lockwood,AlainJean-Marie, Amel Bent ou Micky Green. Faby Médina est aussi auteur compositeurpour le cinéma et la télévision(Femme issu de la bande original du film Yamakasi, deLuc Besson). Mais ce qui la passionne c!est le jazz, cette musique qu!elle écoutedepuis toujours, et la rencontre avec Claude Bolling lui permet de s!épanouir.Aujourd!hui elle est la voix féminine du “Claude Bolling Big Band”, du duo de jazzvocal avec Marc Thomas dont elle est à l!initiative : le Jazz "N Roses, et de sonpropre quartet aux influences latine et caribéenne : “Faby Médina Quartet”.

Faby MÉDINA

Soprano

DidierHUOT

DirectionMusicale

Lauréatdu CNSMde Lyonen co rd!harmonie, DidierHuot estSoliste(cor) del!Orchestre d el!Opéra deMarseille.I l e s tégalementChef desBig bandsde Nîmes(DomitiaBig Band); d!Aix-en-Provenceet deSanary(MiddleJazz

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Dés l!âge de 4 ans, le petit Marc se passionne pour tout ce qui swingue, de Salvadorà Fitzgerald. Personne ne s!étonne de la facilité avec laquelle il débute le saxophoneà 16 ans, au CIM. Michel Roques et Jean Claude Fohrenbach sont ses premiersmaîtres. Trois ans plus tard, en 1979, il remporte le concours de jazz de la Défense.En pratiquant alors un répertoire plus contemporain avec Michel Godard et le groupeBakea, il est de nouveau lauréat de ce même concours en 1981. Il fréquente lespetites formations vocales du CIM, puis décide d!étudier le chant avec Jean ClaudeBriodin et Christiane Legrand, tous deux ex-Double Six. Elève particulièrement doué,il prend rapidement son envol en tant que chanteur et se produit alors dans le mondeentier avec différentes formations de jazz telles que : Urbansax, Henry Guédon,Jerôme Savary. Au fil du temps, on a pu le voir jouer et chanter avec Sonny Rollins,Lee Konitz, Billy Hart, Marva Wright, Houston Person, Michel Graillier, LuidgiTrussardi, Charles Bellonzi, Georges Arvanitas, Emmanuel Bex, Daniel Huck, JeanLoup Longnon…Peu à peu, avec sa spécificité de crooner, Marc Thomas s!est faitune spécialité de chanter avec de grands orchestres. Il est d!ailleurs aujourd!hui lechanteur attitré du Claude Bolling Big Band, et le principal soliste du groupe vocalSIX 1/2, nominé aux victoires de la musique en 1998. En 2001 Yves Chamberlan luipropose de produire un album. C'est accompagné par ses complices de toujoursGuillaume Naud au piano, Jean Luc Arramy à la contrebasse et Daniel Bruno Graciaà la batterie, qu'il enregistre Le Soir, un album de standards tout en françaisinterprété avec cette élégance naturelle et cette nonchalance déconcertante qui luisont propres. Sa discographie comprend, pour Black Label :Tierra (OMD 1989),Blue Light (OMD 1992) ; Papa Wemba : Le Voyageur (RealWorld 1992) ; Luigi Trussardi and friends (Elabeth 1994) ; New York - Paris - Nice(Dreyfus 2004) ; Vocal Group SIX1/2 : Toi ma vie (Night and Day 2000) ;ClaudeBolling Big Band : A tone parallel to Harlem (Milan 1999) ; Claude Bolling Big Band :Paris Swing (Milan 2001) ; Marc Thomas Le soir (Black and Blue 2002).

Marc THOMAS

Baryton

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Premier prix du Conservatoire de Toulouse, Claude Egéa est titulaire de l!Orchestrenational du Capitole de Toulouse de 1982 à 1991. Puis, il fait partie de diversorchestres nationaux de Jazz#: de Denis Badaut, Laurent Cugny, du Jazz Ensemblede Patrice Caratini, du New Decaband Marcial Solal et de Captain Mercier.

Il intervient également à la Radio de Hambourg (DNR) et donne des concerts avecQuincy Jones, Ray Charles, Diana Ross.

Il est trompette solo dans l!Orchestre de Michel Legrand.

D!autre part, il effectue des tournées avec de nombreux artistes tels que HenriSalvador, Françis Cabrel, Senseverino, Pascal Obispo…

Claude Egéa se produit également à la télévision#: «#Fasila chanter#», «#Sous vosapplaudissements#»…

Enfin, il est intervenant à l!école de Didier Lockwood.

Claude EGÉA

Trompette Solo

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CHŒUR DE L!OPÉRA DE MARSEILLE

Formé d!artistes professionnels, le Choeur de l!Opéra de Marseille se consacre aurépertoire lyrique et symphonique. Il se prépare musicalement sous la direction deson chef Pierre Iodice ; quatre pianistes et un régisseur du choeur assurent lapréparation musicale et l!encadrement du travail. La recherche de l!authenticitémusicale imposant de donner les ouvrages en langue originale, le Choeur de l!Opéraa chanté successivement ces dernières années : Jenufa et Katya Kabanova entchèque, Boris Godounov, Lady Macbeth de Mzensk et le Prince Igor enrusse,Anouch en arménien, Peter Grimes et The Saint of Bleecker Street en anglais,La Neige en Aôut en chinois, Sampiero Corso en corse… Son travail quotidienconsiste à assurer les saisons de l!Opéra de Marseille, à l!Opéra mais aussi danstous les lieux où la Ville de Marseille organise des spectacles lyriques etsymphoniques. En plus du répertoire lyrique français, italien et allemand, il fautmentionner sa participation au War Requiemde Britten à la Cathédrale de Marseille,à l!Enfance du Christ de Berlioz, au Requiem de Brahms et à celui de Duruflé dans lecadre du Festival de Musique Sacrée de Marseille à l!Eglise Saint-Michel. L!AbbayeSaint Victor a également accueilli la phalange chorale marseillaise pour un concertde musique religieuse. Des chefs prestigieux l!ont dirigé : Adler, Lewis, Veltri, Giorgi,Veto, Pal, Baudo, Marius Constant (Cantate Des droits de l!Homme pour lebicentenaire de la Révolution française), Santi, Bernet, Pleyer, Anissimov, Klajner,Pidò, Jordan, Arrivabeni, Caetani, Casadesus, Fürst, Inoue, Kogan, León,Montgomery, Vuillaume, Foster, Langrée, Shanahan, Schonwandt, Steinberg.

Des metteurs en scène de renom international lui ont assuré quelques mémorablessuccès : Jacques Karpo, Nicolas Joël, Virginia Irwin, Robert Fortune, Jean LouisMartinoty, Michel Kakoyannis, Laurent Pelly, Frédéric-Bélier Garcia, Jean-ClaudeAuvray, Stephen Medcalf. La programmation, en plus de la saison lyrique de l!Opérade Marseille, est composée entre autres, de concerts de musique sacrée à l!EgliseSaint-Michel.Reconnu pour sa rapidité dans le travail et son professionnalisme, lechoeur de l!Opéra de Marseille est, de plus, régulièrement invité, ainsi il participera àla production de Mireille aux Chorégies d!Orange en 2010.

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MARSEILLE

En 1965, la ville de Marseille intègre à l'Orchestre de l'Opéra une grande partie desmusiciens de l'Orchestre Régional de l'O.R.T.F., lors de sa dissolution. En 1981, lamunicipalité crée des postes supplémentaires afin d'obtenir un effectif de 83musiciens, porté aujourd'hui à 88, permettant ainsi à l'Orchestre de l'Opéra dedevenir "l'Orchestre Philharmonique de Marseille". L'O.P.M. s'attache à diffuser lesgrandes oeuvres du répertoire classique et romantique et à rendre hommage à descompositeurs du Xxème siècle. Le développement qu'il connaît est le résultat del'effort tout particulier que consent la Ville de Marseille pour se doter d'une formationde haut niveau. De grands chefs se sont succédés au pupitre et il a accompagné dessolistes de renommée internationale. Par ailleurs, il participe aux actions menées parl'Opéra en direction du jeune public, scolaires, universitaires…. Il collaboreégalement avec d'autres théâtres et festivals.

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Pierre Iodice étudie le piano, l!écriture et la direction d!orchestre au ConservatoireNational de Région de Marseille et entre à l!Opéra de Marseille en 1979. Pianisteaccompagnateur du Ballet de l!Opéra de Marseille, de l!Opéra de Chambre régional,il devient Chef de chant de l!Opéra en 1984, où il fait travailler le choeur ainsi que lessolistes en représentation. Assistant du chef de choeur (1986), il dirige le ChoeurPhilharmonique de Marseille et participe à de nombreux concerts (Orchestre deChambre, Récitals, etc.…). Chef de Choeur du Théâtre d!Avignon et des Pays duVaucluse en 1989, il est remarqué aux Chorégies d!Orange 1990, et devient Chef deChœur du Capitole de Toulouse en 1991. Sous son impulsion, le Choeur du Capitolecontribue largement à la qualité des opéras des saisons lyriques de Toulouse. Il adirigé également avec grand succès le concert Chœurs d!Opéra pour « Musiqued!Été » en juin 1992. Par ailleurs, il a collaboré avec Michel Plasson à de nombreuxenregistrements : Hérodiade (primé « Diapason d!Or » et « Choc du Mois »), Roméoet Juliette (Gounod), Don Quichotte (Massenet), Lakmé (avec la colorature NatalieDessay), primé « Meilleur enregistrement classique français de l!année » lors desVictoires de la Musique. Il est à l!origine, bien évidemment, des nombreux succèsobtenus par le Choeur du Capitole qui participe notamment aux nouvellesproductions du Théâtre, telles que : Dialogues des carmélites et Carmen (1996), IlBarbiere di Siviglia (1997), Boris Godounov et Lucia di Lammermoor (1998). Lorsdes Chorégies d!Orange, on le retrouve notamment dans des productions suivantes :Faust, Don Carlo, La Traviata, La Forza del Destino, Carmina Burana, Requiem deVerdi, Carmen…

Pierre Iodice dirige de nombreux spectacles et concerts de musique de chambre,concerts de choeurs d!opéras (Festival de Pamiers, Festival de l!Abbaye deValmagne) … Il a plus récemment, dirigé : Missa Criolla, La Petite Messe Solennellede Rossini, Le Requiem de Cherubini, Il Signor Drago (opéra contemporain,Toulouse)… Après douze années passées au Capitole de Toulouse, Pierre Iodiceest à la tête du Choeur de l!Opéra de Marseille. Il est bien sûr responsable du succèsdu Choeur tant pendant la saison lyrique que dans ses nombreuses participations auFestival de Musique Sacrée de Marseille. On l!a vu au Festival du Château Lacostepour La Traviata. Enfin, il est chargé de cours au C.N.R. de Marseille en tant queprofesseur

Pierre IODICE

Chef des Choeurs

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Concert du JEUDI 6 MAI – 20H 30 à l!Eglise St Michel

Félix MENDELSSOHN BARTHOLDY

"Elias Oratorio, op 70"

Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1846) constitue un cas tout à fait particulier ausein de la nébuleuse romantique. Il opère une synthèse naturelle entre lesaspirations propres à la musique de son temps, dans lesquelles se ressententl!influence et l!amitié de Robert Schumann, et un besoin de clarté, de perfectionformelle et d!équilibre qui le rattache également à l!idée de classicisme, de lumière,confortée par son amour pour la musique de Mozart. L!un des jalons essentiels de lacarrière mais aussi de la personnalité de Mendelssohn est son attachement à lamusique de Johann Sebastian Bach : c!est lui qui, en tant que chef d!orchestre, apermis que soient redécouvertes entre autres les Passions du cantor de Leipzig. Ilchoisira, à son tour, d!illustrer le genre de l!oratorio allemand, que la période duVormärz (1815-1848) avait notablement remis à la mode. Mais depuis 1830, latradition commençait à s!étioler sérieusement et à devenir une musique d!épigone,proche d!un mauvais décalque de Haendel. Mendelssohn va briser cettedégénérescence en composant presque coup sur coup deux oratorios qui, tout en sevoulant des hommages à l!ombre de Bach, en respectant la coupe formellemagnifiée par le cantor, sont des témoignages éclatants de son génie propre, de sapersonnalité et de son aptitude à transcender les modèles.Elias op. 70 est la deuxième de ces grandes fresques sacrées. C!est en 1836, peude temps après avoir terminé Paulus, que Mendelssohn envisage de composer unElias. S!il commence sans tarder à mettre sur pied un projet de livret avec son amiKlingemann et s!il a reçu assez rapidement une proposition dramaturgique dupasteur James Barry, ce n!est finalement qu!en 1845 qu!il se lancera véritablementdans la composition, répondant à une commande officielle du Festival deBirmingham. Le travail sera acharné, le musicien devra oeuvrer quasiment jour etnuit pour respecter les délais, et livrera le dernier choeur moins de huit jours avant lacréation. Pour la petite histoire, c!est Mendelssohn lui-même qui dirige à Londres lesdernières répétitions, avant qu!un train spécial n!achemine l!ensemble desexécutants (ainsi que la critique) à Birmingham. La création, le 26 Août 1846 est unvéritable triomphe, puisque pas moins de huit morceaux seront bissés en cours dereprésentation.Le sujet d!Elias est tiré d!un épisode du Livre des Rois, sur fond delutte entre Israël et la Judée. L!influence de Bach ne va jamais jusqu!au décalque. Lechoral luthérien, présent dans Paulus est totalement absent ici, le compositeur ayantjugé le genre peu en phase avec un sujet tiré de l!Ancien Testament. Aucunrécitatif de narration ne vient ici rompre la dynamique de l!action, proche d!un gesteopératique.L!oeuvre, qui mobilise quatre solistes vocaux (soprano, mezzo, ténor et

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baryton), un choeur et un orchestre symphonique, s!articule en deux grandes parties.Une Introduction originale précède l!Ouverture, qui nous fait faire connaissance avectrois motifs récurrents qui traverseront l!ensemble de l!oeuvre :

• Celui de la puissance de Jéhovah (puissantsaccords de ré mineur).

• Celui de la sécheresse, proclamé par Élie.• Celui de la Malédiction, matérialisée par trois tritons

mélodiques successifs

L!ouverture qui s!enchaîne est une fugue magistrale, au sujet comme taraudéd!inquiétude. Non content de faire appel à une palette orchestrale somptueuse, lemusicien multiplie les tours de force contrapuntiques. De la grandiose premièrepartie se détachent notamment le n°5 (choeur Aber der Herr), qui metmagnifiquement en scène la révolte du peuple, la colère de Jéhovah puis sapromesse de pardon, le n° 8 (double quatuor des anges et des gardiens), qui allie unesprit et une couleur pastorale à un contrepoint dans le style Renaissance et le n°11,choeur des Prêtres de Baal, traité en phénomène d!écho. L!air d!Élie (n°14) est uneinvocation au Très-Haut. Son thème central s!avère plein de noblesse, et se voitlargement développé, après une exposition par les flûtes et les altos. Le quatuor Wirfdein Anliegen (n°15) remplace, en quelque sorte, le choral luthérien : découpage enpériodes régulières, fins de phrases soulignées de points d!orgue, chœurmajoritairement utilisé a capella. Le héros sera à nouveau à l!honneur dans songrand air Ist nicht des Herrn Wort (n°17), dont la puissance, la vitalité rythmique et lasolidité évoquent Haendel. La deuxième partie s!ouvre non pas sur unedémonstration de force, mais sur un air pour soprano de vastes dimensions, construiten trois sections, avec un splendide Adagio central, plein d!une grâce et d!uneefflorescence mélodique proche de Weber. Le trio Hebe deine Augen auf (n°28)mobilise deux sopranos et un alto a capella. Berçant le sommeil d!Élie, ce momentde grâce prolonge les canons du sommeil si présent dans la dynamique de l!opérabaroque. La densité dramatique reprend ses droits dans le choeur Der Herr gingvorüber. L!arrivée de Dieu est annoncée en un dense canon, serti dans un tissuorchestral richement suggestif. L!arioso Ja es sollen wohl Berge est un acte deconfiance en Dieu, et le compositeur l!a bâti en construisant un souple dialogue entrela voix et le hautbois. Mais Mendelssohn ne permet à aucun moment à soninspiration de fléchir. Le choeur final est un vaste prélude et fugue. Les influences deHaendel et de Bach planent sur cette clé de voute sonore, emportée par un élanirrésistible, et qui nous donne une ultime fois à entendre, sur les amen finaux, lestrois tritons symbolisant non plus la malédiction, mais aussi le pardon de Dieu.Elias est, à lui seul, une cathédrale, et Mendelssohn parvient, en peintre à fresques,à couvrir une très large gamme de sentiments et de styles, sans risquerl!éparpillement ou l!ennui. OEuvre d!hommage, de synthèse, mais aussi expressiond!une personnalité riche et complexe, cet oratorio est l!un des couronnements del!œuvre du compositeur, alliant la rigueur de conception propre au genre, laflamboyance associée au baroque et la générosité expressive du romantisme.

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En hommage à Jean-Pierre Rampal (Marseille 1922 – Paris 2000)

Né à Marseille, Jean-Pierre Rampal est l!élève de son père Joseph Rampal auConservatoire de sa ville natale. Il remporte les prix de flûte et commence dès 1945sa prodigieuse carrière. Il parcourt le monde entier et doit abandonner son poste deflûte solo à l!Orchestre de l!Opéra de Paris après quelques années seulement. Touten poursuivant sa carrière de concertiste, il crée des formations de musique dechambre avec ses amis Pierre Pierlot et Robert Veyron-Lacroix avec lesquels il seproduira pendant de nombreuses années. Il forme également un duo avec le pianisteet claveciniste américain John-Steele Ritter et joue très souvent, en concert commeen enregistrement, avec Isaac Stern et Mstislav Rostropovitch. Jean-Pierre Rampalpoursuit aussi une carrière de chef d!orchestre, de San Francisco à Washington. En1987, il s!est vu attribuer la Grande Médaille de la ville de Paris, qui a créé pour luiun Concours International de Flûte portant son nom. On ne compte plus les disquesque Jean-Pierre Rampal a enregistrés (plus de trois cents), lui valant un grandnombre de prix (Académie Charles Cros, Prix du Disque français, Prix Edison).D!après Georges Farret En 1998, il donne son dernier grand récital à Paris avecJohn Ritter, au Théâtre des Champs-Elysées ; et effectue ensuite ses dernièrestournées aux USA et au Japon. Son ultime enregistrement date de 1999, à Parisavec le trio Pasquier et Claudi Arimany, avant de décéder le 20 mai 2000 dans lacapitale.

Dernière minute :Alia Hadjem, enfant soliste de la Maîtrise des Bouches-du-Rhône dans le rôle d'unevoix d'enfant

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Friedrich PLEYER

Chef d!orchestre

Né à Vienne, Friedrich Pleyer fait partie des Wiener Sängerknaben de 1949 à 1951.Il étudie la composition et fréquente la Kapellmeisterschule auprès de HansSwarowski à l!«Akademie fur Musik und darstellende Kunst» à Vienne.NomméKappellmeister auprès des Wiener Sängerknaben, il est ensuite répétiteur au WienerStaatsoper auprès de Karajan. Il est directeur musical au Théâtre Royal deCopenhague, pour une saison.De retour à Vienne, il se perfectionne avec Karl Böhm et Leonard Bernstein et dirigede nombreux ballets au Wiener Staatsoper. Depuis 1967, il est chef d!orchestrepermanent de la prestigieuse Wiener Hofmusikkapelle et donne plus de 14 concertspar an à la Wiener Hofburgkapelle. De 1966 à 1976, il dirige plus de cent cinquantereprésentations, de trente oeuvres différentes, au Wiener Staatsoper et de 1973 à1980, il occupe le poste de directeur de la musique à Ulm, aux cotés de Giancarlodel Monaco. Il est également nommé Kapellmeister à Francfort, puis directeur de lamusique à Brême et à Nuremberg. Il développe une riche carrière internationale, enItalie : Teatro La Fenice de Venise : (Eine florentinische Tragödie - enregistrementFONIT CETRA) ; en France : aux Opéras de Marseille (Die Frauohne Schatten,Tannhäuser, Der Fliegende Holländer, Parsifal, Elektra, Die Schweigsame Frau,DieWalküre) ; Nice (Fidelio), Nantes (Salomé), Rouen (Tristan und Isolde, Capriccio,Elektra) ;Toulon (Salomé, Die Walküre, Die Entführung aus dem Serail, Le Nozze diFigaro, Ariadne auf Naxos, L!Oie du Caire, Jenufa) ; en Allemagne : à Francfort(Madama Butterfly), au Brésil à Rio de Janeiro (9ème Symphonie) de Beethoven...De 1994 à 2005, Friedrich Pleyer est directeur de la musique à l!Opéra Royal deWallonie, où il dirige les oeuvres du grand répertoire Verdi, Mozart, Wagner, et plusspécifiquement Salomé et Elektra de Strauss, Dantons Tod de Von Einem, Jenufa etKátia Kabanová de Janácek, Lulu de Berg, La Dame de Pique de Tchaïkovski etEine florentinische Tragödie de Zemlinsky en version concertante. Une mentionspéciale pour la remarquable direction de la tétralogie de Der Ring des Nibelungen àl!O.R.W. de 2003 à 2005. Depuis 2006, Friedrich Pleyer continue sa longuecollaboration avec la Wiener Hofmusikkapelle.

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Jean-Philippe Lafont suit ses études musicales à Toulouse, sa ville natale, avantd!intégrer l!Opéra Studio de l!Opéra national de Paris. Son professeur DeniseDupleix, depuis toujours, l!accompagne dans sa carrière. Il débute rapidement sur lesgrandes scènes françaises,Opéra national de Paris et Châtelet, Capitole deToulouse, Opéras de Nice, Marseille, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Aix-en-Provence,Chorégies d!Orange, et embrasse aussitôt une carrière internationale, notamment àAmsterdam, Vienne, Monnaie de Bruxelles, Liège , Scala de Milan, Barcelone,Madrid, Rome, Florence, Arènes de Vérone, Festivals de Bayreuth et Salzbourg,Carnegie Hall et Metropolitan de New York, Chicago, sous la baguette de chefsd!orchestre tels que G. Prêtre, G. Bertini, Sir C. Davis, J. Conlon, C. Dutoit, Sir J.E.Gardiner, F. Layer, L. Maazel, E. Pidò, S. Ozawa, M. Plasson, A. Pappano, M.Soustrot, P. Steinberg, B. de Billy.Considéré comme l!un des interprètes majeurs dugrand répertoire de baryton, Jean-Philippe Lafont chante régulièrement les rôles-titres de Wozzeck, Falstaff, Macbeth, Rigoletto, Gianni Schicchi, Guillaume Tell,Nabucco, ainsi que Barak (La Femme sans ombre), Leporello (Don Giovanni),Méphistophélès (La Damnation de Faust), Golaud (Pelléas et Mélisande), GrandPrêtre (Alceste), Thoas (Iphigénie en Tauride), Tonio (I Pagliacci), Hérode(Hérodiade), Sancho (Don Quichotte), Quatre Diables (Les Contes d!Hoffmann),Jack Rance (La Fanciulla del West), Scarpia (Tosca), Grand Prêtre (Samson etDalila), Iokanaan (Salomé), Oreste (Elektra), Amonasro (Aïda), Iago (Otello),Barnaba (La Gioconda) …

Depuis sa participation en 1999 et 2002 au Festival de Bayreuth dans Lohengrin, ils!impose dans les rôles germaniques tels qu!Amfortas (Parsifal), Telramund(Lohengrin - qu!il chante à l!Opéra de Paris en 2007 sous la direction de V. Gergievet aux côtés de B. Heppner), le Hollandais (Le Vaisseau Fantôme). Invité à participerà plusieurs créations mondiales Sans Famille de J.C. Petit (Vitalis) à Nice, Le Dernierjour d!un condamné de D. Alagna au TCE auprès de R. Alagna, Marius et Fanny(César) de V.Cosma à Marseille, il chante récemment dans L!Etoile à l!Opéra-Comique, Dialogues des carmélites à Vienne, Thésée au TCE et Lille. Au cours de lasaison 2008/2009, il chante également Salammbô d!E. Reyer (Hamilcar) à Marseille,Tabarro et Gianni Schicchi à Macao, La Périchole (Le Vice Roi) à Toulouse, Tosca(Scarpia) à Bordeaux, Béatrice et Bénédict au TCE avec l!Orchestre National deFrance sous la direction de Sir Colin Davis, Samson et Dalila et Pelléas et Mélisandeau Festival de Manaus, Werther à Baden-Baden avec enregistrement Deutsche

Jean-Philippe LAFONT

Baryton

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Grammophon. Cette saison, il interprète entre autres, Pelléas et Mélisande à Rome,Marius et Fanny à Avignon, Elias à Marseille, La Petite Renarde rusée à l!Opéra deParis, Jeanne au bûcher au Festival de Salzbourg…

La saison prochaine nous pourrons l!entendre dans Dialogues des carmélites à Nice,La Fiancée Vendue à l!Opéra national de Paris, Tosca à Vienne, Werther à Madrid,Cendrillon au Covent Garden avant de le retrouver à Monte-Carlo, à la Scala deMilan, à Genève …Très sensible au monde du cinéma, il est invité en tant qu!acteurpour Lacombe Lucien de L. Malle, Carmen de F. Rosi aux côtés de J. Migenes et P.Domingo, Paroles de Flic de J. Pinheiro avec A. Delon, Le Festin de Babette deG.Axel avec S.Audran (Oscar du Meilleur Film Etranger 1988) et la série TV UneFamille formidable. Sa discographie comprend : La Belle Hélène, Vive Offenbach,Messe de Sainte-Cécile, Le Postillon de Longjumeau, Orphée aux Enfers chez EMI,Les Mamelles de Tirésias et Falstaff chez Philips, Les Boréades, Les Pèlerins de laMecque ou la Rencontre imprévue et Samson et Dalila chez Erato, Leonore chezMD&G Gold.

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Solistes, chœurs et orchestras

La québécoise Kimy Mc Laren est diplômée du Conservatoire de Montréal depuis2003 où elle a obtenu le prix avec les félicitations du jury. Parmi les prix auxconcours internationaux qu!elle a remportés, on peut citer le prix spécial au ConcoursMozart à Salzbourg en 2002 ou le 2e prix du Concours Mario Lanza en 2003 enItalie. Elle amorce depuis peu une carrière prometteuse dans un répertoires!étendant du baroque au contemporain. Elle a notamment interprété Le Poème del!Amour et de la Mer (Chausson), le Stabat Mater (Poulenc), les Sieben frühe Lieder(Berg), le Messie (Haendel), Sur le qui-vive (Pousseur) Italienisches Liederbuch(Wolf), le Requiem (Fauré) et avec L!Orchestre symphonique de Montréal LaDamoiselle élue (Debussy) sous la direction de Charles Dutoit. À l!opéra, on a pul!entendre dans les rôles de : Cherubino et Susanna (Le Nozze di Figaro), LaPremière Dame (Die Zauberflöte), Le Compositeur (Ariadne auf Naxos), Armande(Alexandre Bis) et Marie (Wozzeck) dans une version pour orchestre de chambre. Aucours de la saison 2004-2005, elle fait partie de l!atelier de l!Opéra national du Rhin «Les Jeunes Voix du Rhin ».

Dans ce cadre, elle se produit en récitals au Festival de Besançon en tant que solisteavec l!Orchestre symphonique de Mulhouse et interpréte le rôle-titre dans Lucreziade Respighi. Elle a également chanté Sesto (La Clemenza di Tito) ainsi que LesBoréades de Rameau à l!Opéra national du Rhin, et participé, durant la saison2005/2006, à une production de Orfeo (Nymphe) dirigée par Emmanuelle Haïm àStrasbourg, Lille et au Châtelet.

En concert, on a pu l!entendre en récital avec Radio Canada et à la Société musicaleAndré Turp au Québec, chanter Mozart au Festival d!Orford et des airs de concertsde Mozart avec l!orchestre de chambre de Vienne, enfin dans un récital en duo avecle baryton Thomas Dolié. On a aussi pu l!applaudir dans Cinderella (Noémie) enFranche-Comté et The old Maid and the thief (Laetitia) de Menotti à Montréal. Plusrécemment, elle a chanté Ortlinde (Die Walküre) à l!Opéra du Rhin ; Belinda (Didonet Enée) et Marzelline (Fidelio) à Bordeaux ;le rôle-titre de La Belle Hélène àMontpellier ; un spectacle réalisé à l!Opéra du Rhin à partir de Trois cantates deBach ; Nadia (La Veuve joyeuse) à Marseille, Leïla (Les Pêcheurs de perles) àToulon et Elvira (Don Giovanni) à Mexico.Parmi ses prochains engagements, DieZauberflöte à Avignon…

Kimy Mc LAREN

Soprano

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Qiu Lin Zhang étudie au Conservatoire de Toulouse. Elle travaille actuellement avecJacques Doucet. A l!Opéra, elle chante successivement : Maddalena (Rigoletto) àRennes ; Sextus (La Clémence de Titus) et Suzuki (Madama Butterfly) à Saint-Etienne ; Carmenau Festival de Hong Kong ; et Catherine (Jeanne au Bûcher) àMetz. A Toulouse, elle est : la 3ème Dame (La Flûte enchantée) ; Erda et la 1èreNorne (L!Or du Rhin) ; puis le Capitole la retrouve dans : Die Frau ohne Schtatten ,Die Zauberflöte, Les Contes d!Hoffmann, qu!elle reprendra également à Avignon ; etbien plus récemmentOEdipe. Elle interprète aussi Erda (Der Ring) mis en scène parBob Wilson et dirigé par C. Eschenbach au Châtelet, repris à Amsterdam sous ladirection de Edo De Waart, ainsi qu'aux Proms de Londres et à Madrid ; LaWalkyrieà Lisbonne ; les Wesendonck Lieder au Théâtre des Champs Elysées avecl!Orchestre Lamoureux. Par la suite elle chante Suzuki à Marseille, (repris l!annéesuivante à Dublin) ainsi que le Requiem de Mozart au Festival de Musique Sacrée.Elle se produit aussi en concert (Le chant de la Terre) de Mahler avec J.C.Casadesus, Requiemde Verdi, Requiemde Mozart, Stabat Mater de Pergolèse,Rossweisse (Die Walküre)… Elle interprète, à Paris, une œuvre composée et dirigéepar L. Petigirard, Le Fou d!Elsa, ainsi que Das Lied von der Erde avec l'Orchestre deParis dirigé par C. Eschenbach, qu!elle reprend plus tard à Metz. Elle chanteégalement Néris (Médée) à Toulouse ; les Knaben Wunderhorn à Rouen ; Elias deMendelssohn ; le Requiem de Von Suppé, à Besançon et Milan ; et plus récemmentun récital avec piano aux Nuits Musicales du Golfe du Morbihan. En 2009/2010, ellechante Mère Jeanne (Dialogues des carmélites) à Toulouse, Erda (Rheingold) àl!Opéra national de Paris Bastille où elle retournera en 2011 pour ce même rôle maisdans Siegfried. Elle chantera également La Mère (Les Contes d!Hoffmann) à l!Opérade Massy. Toulousaine d!adoption, Qiu Lin Zhang se produit régulièrement en récitaldans tous les lieux musicaux de la ville et participe à de nombreux festivals de région: Festival lyrique de Marmande, l!Eté Musical dans la Vallée du Lot, Festival dePrades, Festival de Toulouse les Orgues, Festival de Ramatuelle, les SemainesMusicales de Villeveyrac...

Qiu Lin ZHANG

Contralto

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Musicien et comédien, Gilles Ragon étudie le chant auprès de Nicolaï Gedda et GaryMagby. C!est avec la musique ancienne et baroque qu!il débute sa carrière en 1984,interprétant et enregistrant Médée de Marc-Antoine Charpentier et Atys de Lully sousla direction de William Christie ; Platée de Rameau avec Marc Minkowski ou bienencore Armide de Lully avec Philippe Herreweghe. Curieux et soucieux de mélangerles styles et les genres, Gilles Ragon a orienté l!évolution de sa voix du répertoirebaroque (Calisto de Cavalli au Staatsoper de Berlin, Platée de Rameau à Genève,Lisbonne et Bordeaux ainsi qu!à l!Opéra Garnier en 2002…) vers Mozart Tamino(Die Zauberflöte), Ferrando (Così fan tutte), et interprète maintenant avec la mêmeaisance les répertoires du XIXe siècle et contemporain Vincent (Mireille) de Gounod,Gérald (Lakmé) de Delibes avec Natalie Dessay ; Werther (rôle-titre) et le ChevalierDes Grieux (Manon) de Massenet ; la création des Rois de Philippe Fénelon àBordeaux, Faust à Toulouse, Vanessa de Barber à Metz...). La critique internationalele remarque dans Raoul de Nangis (Les Huguenots) de Meyerbeer à Liège ainsi quedans Bénédict (Béatrice et Bénédict) de Berlioz à Bordeaux et Strasbourg. Personnen!oubliera son Julien (Louise) de Charpentier à Marseille avec José Van Dam.Sa première approche du répertoire wagnérien avec le Mime (Siegfried) a été saluéepar la critique allemande et le public de Wiesbaden, et son premier grand rôleStraussien (le jaloux et périlleux Matteo d!Arabella) au Capitole de Toulouse l!a faitremarquer comme ayant désormais une place d!avenir dans ce répertoire. Ce quis!est confirmé depuis, avec le succès inattendu de son Tannhäuser à Bordeaux enavril 2009 où les critiques furent unanimes… Parmi ses projets : Faust de PhilippeFénelon à l!Opéra Garnier, le premier acte de Walkyrie (Siegmund) en concert àSaint-Etienne, l!exhumation de l!Attaque du Moulin d!Alfred Bruno à Metz, Don José(Carmen) et Pinkerton (Madame Butterfly) à l!Opéra de Bordeaux#Pelléas etMélisande au japon…

Gilles RAGONTénor

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Bénédicte Roussenq est née en 1981, à Sainte-Adresse (76) ; puis sa familles'installe dans le Midi, où elle débute, à l'âge de 6 ans, des études de violon auConservatoire de Salon-de-Provence. En 2000, elle commence une formation enchant lyrique au CNR de Marseille (Classe de Claude Méloni) dont elle est diplômée.Parallèlement elle se tourne vers la Recherche et obtient en 2005, un DEA de Lettreset d'Arts à l'Université d'Aix-en-Provence. A Paris, elle est élève de Fusako Kondo,au Conservatoire du XVIème arrondissement, tout en débutant une thèse deMusicologie à la Sorbonne. La même année, elle se perfectionne auprès de JP.Blivet.

En 2008, elle obtient son 1er Prix de Chant, mention très bien, au CRD d'Auxerre.Parallèlement elle se produit en oratorio (Magnificat de Bach), à la scène (L'Enfant etles sortilèges de Ravel) et participe à de nombreux concerts et récitals en France :elle est Metella (La Vie Parisienne d'Offenbach) à Marseille ; chante la Symphonien°3 de Gorecki ; puis interprète Armelinde (Cendrillon de P. Viardot) au Festival dePourrières. Pensionnaire au CNIPAL pour les saisons 2008 à 2010, elle se produiten récital d'airs sacrés et duos d'opéras. Elle participe à la production du CNIPAL UnConte de Noël donnée aux Opéras d!Avignon, Marseille et Toulon en janvier 2009,théâtres où elle se produit ensuite en récital, dans un programme Puccini/Mascagni.Elle est distribuée également dans le cadre du récital donné par les Solistes duCNIPAL pour la Journée européenne de l'Opéra 2009, et dans un spectacle lyriquedonné par le CNIPAL avec l!Orchestre philharmonique dirigé par Dominique Trotteinsur la scène de l'Opéra de Marseille et à Mérignac. On peut l'entendre aussi auFestival "Musique dans les Vignes", à Cairanne et en concert de duos et airsd'opéras à Cannes et Marseille avec l'Orchestre Régional de Cannes, ainsi qu!enrécital aux opéras de Marseille, Toulon et Avignon dans un programme de mélodieset airs d'opéras, puis à nouveau en 2010 dans un programme Mozart et Rossini

Bénédicte ROUSSENQSoprano

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Née en 1982 à Paris, c'est après un DEUG de psychologie que Yété Queiroz, jeunemezzosoprano franco-brésilienne se consacre entièrement au chant lyrique. Elleeffectue ses études au Conservatoire de Levallois, puis au CNR de RueilMalmaison. Elle intègre alors différentes troupes telles que "Levallois Lyrique", ou"Opération" avec lesquelles elle fait ses premiers pas sur scène dans : Cherubino (LeNozze di Figaro), Mercedes (Carmen), Dulcinée (Don Quichotte), ou encoreDorabella (Così fan tutte). Elle rencontre J.F. Gassault qui la dirige en récital auThéâtre Marigny à Paris, puis le chef Paul Kuentz qui l'initie à la musique sacrée etlui confie plusieurs ouvrages : Requiemde Mozart (Eglise de la Madeleine- Paris),Gloria de Vivaldi (Cathédrale de Bourges), Magnificat de Bach (Eglise Saint-Germain-des-Prés), Stabat Mater de Pergolesi (Cathédrale de Rennes).

De par ses origines, sa sensibilité la conduit vers les oeuvres de Villa Lobos autourduquel elle construit un récital pour l'Ambassade du Brésil en 2007, accompagnéepar le pianiste P. Montag. En 2008, elle interprète les rôles de la Tasse chinoise et laLibellule (L'Enfant et les sortilèges) de Ravel, sous la direction de C. Diederich, puisDorabella (Così fan tutte), avec l'Orchestre Bel Arte. En oratorio, elle chante laCantate n°11 de Bach, avec P. Kuentz, leGloria de Vivaldi, avec l'EnsembleOrchestral du Loir-et-Cher. C'est en 2009 qu'elle aborde son premier rôle avecDjamileh de Bizet, rôle-titre qu'elle chante à la Celle-Saint-Cloud, dans le cadre duFestival de Bougival ; puis qu'elle reprend au couvent des minimes, à Pourrières.

Elle obtient par ailleurs au Concours international de chant de Marmande, le prix duCNIPAL où elle est Pensionnaire pour la saison 2009-2010.En octobre de la mêmeannée, elle est engagée par l'Orchestre Régional de Cannes PACA pour un concertd'airs et de duos d'opéras à Cannes et à Marseille et chante la partie mezzo duRequiemde Mozart, à Paris, sous la direction de P. Kuentz. Elle est invitée ensuitepour un récital à Albi. En 2010, elle incarnera une autre héroine de Bizet, Carmen, auFestival de La Ciotat, au Théâtre Antique de Vienne (Isère) et à Châteaurenard, sousla baguette de N. Bieri, qui la dirigera également dans le Stabat Mater de Rossini àLyon, Frigolet et Saint-Rémy-de-Provence.

Yete QUEIROZ

Mezzo-Soprano

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Cyril

Cyril Costanzo naît à Toulon en 1985. Après des études supérieures couronnées parune licence en géographie, il entre en 2007 au Conservatoire national de Région deToulon, dans la classe de Luc Coadou. A partir de 2008, il est régulièrement invité àse produire dans le cadre du Festival de Pourrières (Var). En 2009, il chante la partieBasse Solo du Dixit Dominus de Händel avec le Choeur Vocal Universitaire deToulon, ainsi que dans l'opéra de Purcell, Fairy Queen, dirigé par Michel Laplenie,dans lequel il interprète le rôle de Sommeil et d'Hymen. Il a récemment intégrél'Octuor Vocal parisien, Studio Harmonists, avec lequel il fait de nombreux concerts àcapella. En juin 2009, il présente le Concours d'Entrée au CNIPAL, où il estPensionnaire pour les saisons 2009-2011. En décembre 2009, il participe à unetournée de concerts à Paris pour interpréter la partie basse de motets de Poulenc etde chants traditionnels de Noël. En janvier-février 2010, il est le 2ème Hommed'Arme et le 1er Prêtre dans Die Zauberflöte de Mozart, à l'Opéra national deBordeaux.

Cyril CONSTANZO

Cyril CONSTANZOBasse

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MARDI 11 MAI – 20H 30 à l!Eglise St Michel

JOSEPH HAYDN"Pauken Messe Hob. XXII : 9""Lauda Sion op 73"

La fin de l!année 1796 à Vienne est marquée par des rumeurs de guerre devantl!avancée des armées de Bonaparte. La mobilisation générale a été décrétée, suiteaux victoires italiennes de l!armée française. C!est dans ce contexte que JosephHaydn (1732-1809) mène à bien la composition de l!hymne Gott errhalte Frantz denKaiser et une messe pour quatuor vocal soliste, choeur et orchestre, connue sous lesdeux noms de Missa in tempore belli (Messe en temps de guerre) et dePaukenmesse (Messe des Timbales). Cette dernière sera créée le 26 Décembre1796 en l!église des Piaristes de Vienne. Tout au long des six parties qui lacomposent (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Benedictus, Agnus Dei), les quatresolistes assurent des parties très développées, mais qui ne sont jamais des airs ausens littéral du terme. Ils sont sollicités presque toujours en groupe, comme dans undispositif de concerto grosso face au grand choeur. Ainsi que le deuxième titre lesouligne, l!orchestration fait usage de couleurs brillantes, et les timbales se trouventplusieurs fois mises en avant, dans la lumineuse tonalité d!ut majeur. L!introductionmobilise les timbales dans une gradation d!intensité qui va du piano au fortissimo, etle Kyrie qui s!enchaîne adopte la coupe d!une forme sonate monothématique, fondéesur le face à face entre les solistes et le choeur.

Le soprano assure l!exposition, et l!alto la réexposition. Le Gloria s!articule en troissections, dont deux (la première et la dernière) font appel au même matériauthématique que dans le numéro précédent. La partie médiane, Qui tollis peccatamundi, plus lente, correspond à un arioso de basse avec accompagnement devioloncelle solo dans l!aigu. Les réponses du choeur sur Miserere nobis revêtent uncaractère particulièrement dramatique et se voient adjoint le concours de la flûte.Conformément à l!habitude, le Credo est plus composite, et juxtapose une série depanneaux contrastés. Le premier est un fugato plein de vigueur, qui renvoie à lagrande fugue de La Création (oratorio composéentre 1791 et 1795).

Le Et incarnatus est est une page lente, d!une bouleversante intensité, qui faitentendre successivement la basse soliste, le quatuor vocal puis le choeur, et alternedes instants très dramatiques et des moments de grâce en suspension, entre terre etciel. Fidèle à l!esprit du texte liturgique, le Crucifixus instaure un climat de déplorationrendu plus poignant par les interventions isoléesde l!alto et du soprano face au choeur. À la joie du Resurrexit succède une fuguemagistrale, véritable point culminant de l!oeuvre, qui vient couronner le Credo dansun sentiment de confiance et d!union de toutes les forces en présence.

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Après un court Sanctus, Haydn nous propose un Benedictus dans la couleurinattendue de do mineur. Les quatre solistes lui confèrent une couleur intime. Il est ànoter que le deuxième Osanna n!est en rien une reprise du premier et qu!il fait partieintégrante de ce Benedictus.

L!Agnus Dei est peut-être la partie la plus célèbre de l!oeuvre. À trois reprises, laferveur de l!imploration sera interrompue par des battements de timbales, desinterventions décidées de clarinettes, bassons et trompettes, et une fanfare quiintroduit le Dona nobis pacem. Ce qui pourrait passer pour une faute degoût n!en a nullement la valeur ni le sens : l!impulsion finale traduit bel et bien unbesoin affirmé de paix et d!apaisement. Si Félix Mendelssohn (1809-1847)n!approuvait pas le bouillonnement politique des milieux catholiques allemands deson temps, il n!a jamais cessé de manifester un intérêt pour la composition de pagessacrées rattachées à la foi catholique. Le Lauda Sion op. 73 lui a été commandé en1845 par l!Archevêque de Liège, pour le 600e anniversaire de la Fête du Saint-Sacrement qui devait être célébré l!année suivante. Il ne s!agissait pas seulement decomposer une oeuvre de circonstance, mais de traduire, de prolonger autant quepossible par la musique l!un des mystères les plus ardus : celui de latranssubstantiation. Or, le compositeur, qui travaillait en même temps à son oratorioElias, ploie déjà sous la tache. Il termine pourtant la partition dans les temps.Malheureusement, la création du 11 Juin 1846, à laquelle il assiste, est desservie pardes interprètes insuffisants, et Mendelssohn décide de ne pas publier l!oeuvre, lalaissant en propriété à la ville de Liège. Ce n!est qu!en 1849 que les éditions Schottopteront pour une publication posthume.Le texte latin correspond à la séquence de Saint Thomas d!Aquin, que lecompositeur a ici articulé en sept panneaux remarquables par leur variété. Il asimplement omis quelques vers de la fin du poème. La partition est dominée à la foispar certains choix inhabituels d!orchestration, par une générosité mélodique, unedouceur, un effacement de la dimension contrapuntique (que le musicien reliaitinstinctivement plus au culte Réformé) et une suavité harmonique de chaque instant,cependant que l!effectif mobilise un quatuor vocal soliste, un choeur mixte et unorchestre.

Le n°1, Lauda Sion, est marquée par la solennité de son introduction, qui se muerapidement en un jubilatoire allegro remarquable par la vivacité de ses rythmespointés. Lui fait suite le Laudis thema specialis, évocation de la Cène, que lemusicien a voulue empreinte de tristesse et de recueillement. C!est un dialogue entrela voix de soprano (accompagnée par les clarinettes, les bassons et les altos)et le choeur qui sert de truchement au Sit laus plena. Le n°4, In hac mensa noviRegis, qui relate l!institution de la Cène, est confié au quatuor et se trouve solennisépar le recours à l!écriture canonique (soprano – alto et ténor – basse).

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Soucieux de livrer une oeuvre qui assume une mission d!éducation catéchétique,Mendelssohn a particulièrement soigné le numéro suivant, Docti sacris institutis. Lethème principal sera asséné en blanches régulières et répété quatre fois, comme uncantus firmus. Le musicien a rajouté, en conclusion de cette partie, une fugue de 54mesures qui est demeurée manuscrite et n!a vraisemblablement pas été donnée lorsde la création de l!oeuvre. Enfin, après un solo de soprano sur le Caro cibus, ledernier numéro Sumit unus, sumunt mille met en scène la menace du châtiment dujugement dernier, avant la reprise du Lauda Sion initial et le Bone pastor, construitcomme un rondo plein de confiance.OEuvre d!une haute maîtrise, ce Lauda Sion estpratiquement le seul exemple de mise en musique de cette séquence de SaintThomas d!Aquin dans la musique du XIXe siècle.

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Michel Piquemal commence ses études de chant à la Maîtrise de l!ORTF, puispoursuit sa formation avec Denise Duval et Pierre Bernac pour la mélodie française,Suzanne Anders et Paul von Schilawski au Mozarteum de Salzbourg pourl'interprétation du Lied. En 1978, il fonde l'Ensemble Vocal Michel Piquemal aveclequel il crée des oeuvres de Vercken, Calmel, Casterède, Lendvay, Landowski,Guillou et Florentz. De 1985 à 1994, il enseigne au Conservatoire National Supérieurde Musique de Paris, et en 1987, il se voit confier la direction du Choeur RégionalVittoria d'Ile de France et du Choeur Régional Provence Alpes Côte d'Azur. Il estinvité à diriger de nombreux orchestres en France comme à l!étranger. Sadiscographie est riche et diversifiée aussi bien en tant que baryton qu!avec sesdifférentes formations. À la tête de son ensemble vocal, il remporte en 1996 les3èmes Victoires de la Musique Classique pour l'enregistrement de l'intégrale de lamusique sacrée de Maurice Duruflé. Michel Piquemal donne chaque année un coursd'interprétation sur la mélodie française à l'Académie Internationale d'été de Nice etenseigne le chant au Conservatoire Municipal du 18e arrondissement à Paris. Officierdes Arts et des Lettres et Chevalier de la Légion d!Honneur, Michel Piquemal a reçule prix hongrois Pro Artibus.

Michel PIQUEMAL

Direction Musicale

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Ullrich Studer est né à Berne. Après avoir btenu son diplôme de piano auonservatoire de sa ville natale, il oursuit ses études musicales comme hanteurlyrique à la Staatliche Musikhochschule de Munich, dont l sort diplômé. Il seconsacre alors à la Musique Baroque, surtout en France. Il a le privilège d!êtreengagé comme soliste au concert !inauguration de La Chapelle Royale à Paris, sousla direction e Philippe Herreweghe. A la suite de quoi, il développe une intense ctivitéde concerts et effectue divers enregistrements, ainsi qu!avec Jean-Claude Magloireet William Christie. C!est au théâtre de Berne, qu!il doit son premier engagementcomme baryton en 1979.En 1985, il commence à interpréter de la musique contemporaine,et participe à denombreuses créations et premières représentations,dont Farinelli de SiegfriedMatthus, E. A. Poe de Dominique Aregenta ainsi que la création française de l!opérapour enfants Les Trois Enigmes de Detlev Glanert à L!Opéra national de Montpellieren 2004. En 1996, Ulricht Studer est engagé à l!Opéra de Halle, où il chanteune grande partie du répertoire dramatique italien et allemand

En 2005, de retour en Suisse, il travaille à la Haute Ecole d!Arts de Zurich commedirecteur du département de chant où il est en charge des classes de Lied etd!opéra, ainsi qu!au Studio National d!Opéra e Suisse à Bienne, dont il est membrede la direction.

Ulrich STUDER

Baryton

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Parallèlement à des études de chirurgie dentaire, elle travaille tout d'abord auConservatoire de Marseille, puis au CNS de Paris et à l'Ecole de l'Opéra. Lauréatedes concours de Marmande, Vienne, Barcelone, elle suit également les master-classes de Dame Gwyneth Jones et Renata Scotto. Aussi à l'aise dans l'opérette,que l'opéra, elle aborde des ouvrages tels que Mireille (rôle-titre), Eugène Onéguine,La Bohème, Don Giovanni, Faust, Parsifal, Das Rheingold et Götterdämmerung(Woglinde), Die Walküre, Elektra. Au Festspielhaus de Salzbourg elle interprèteAgathe (Der Freischütz) ; à Cologne : Donna Anna ; en tournée en France et enBelgique : Donna Elvira et chante Le Roi David d'Honegger à la Beethovenhalle deBonn et Elektra à Lisbonne. Elle donne également de nombreux concerts, dans desoeuvres de Beethoven, Dvoràk, Rossini, Bruckner, Schumann (Le Paradis et la Peri)et Verdi (Requiem) avec l!Orchestre symphonique de Mulhouse, ainsi que la versionde Terezin 1944 donnée à l!Opéra de Marseille en juillet 2008 dans le cadre dufestival Musiques Interdites, où elle a également participée à la création del!Hirondelle inattendue de Simon Laks en 2009. Membre du Quatuor Aelise, elle seproduit régulièrement dans des oeuvres de Brahms et Schumann. Elle abordeégalement le répertoire contemporain avec des oeuvres de Durieu et participe àl!enregistrement de Micromégas de Paul Méfano dans le cadre du festival de RadioFrance. Sandrine Eyglier a déjà été invitée à l!Opéra de Marseille dans Rigoletto,Parsifal et Die Walküre (Woglinde et Ortlinde) en 2007, Aïda en novembre 2008 etThe Saint of Bleecker Street en 2010.

Sandrine EYGLIER

Soprano

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Né en 1967, Vincent De Rooster fait ses études au Conservatoire Supérieur de Parisdans les classes d'Andréa Guiot et de Robert Dumé. En 1996, il obtient un premierprix de chant et son diplôme d'enseignement supérieur, puis effectue deux annéesde troisième cycle. Au cours de la saison 1998-99, il fait partie de la premièrepromotion des Jeunes Voix du Rhin Opéra-studio, de l'Opéra national du Rhin.Lagrande diversité de son répertoire traduit son goût pour l'interprétation d'oeuvresd'époques, de genres et de styles très différents.

Sur scène, il a interprété Don José (Carmen), Lensky (Eugène Onéguine), Alfredo(La Traviata), Don Pelagio et Mengone (La Canterina et Lo Speziale) de J. Haydn, lerôle-titre dans Idomeneo, Ange Pitou (La Fille de Madame Angot), l'Archiduc(Madame l'Archiduc).

En 1996, il est invité par le Choeur du Festival de Bayreuth. L!année suivante, ilinterprète le personnage de Gustav Malher dans une version scénique du Chant dela Terre. En 2001, il est le Don José de la version arabo-andalouse de Carmen laCompagnie «#Opéra éclaté#».

En concert, il a interprêté le rôle d'Oronte (I Lombardi) à Amsterdam et Utrecht, LeMessie de Hændel, Les Saisons et La Création de J. Haydn, La Messa di Gloria dePuccini, les Requiem de Mozart, Bruckner, Verdi#; Le Paradis et la Péri deSchumann, la Deuxième symphonie dite Lobgesang de Mendelssohn.

En collaboration avec la Péniche-Opéra, il participe à la création de La belle Luretteet des Cantates de bistrot de V. Bouchot#; à la reprise de V'lan dans l'oeil d'Hervé, etau Caf'conc' autour de ce même compositeur ainsi qu!au Maréchal-Ferrant dePhilidor.

Depuis deux saisons, il est régulièrement invité par le théâtre du Châtelet#: le guerrier(Padmâvatî de Roussel) repris au Festival de Spoleto, Waldo Figment (On the Townde Bernstein), le messager (Die Feen de Wagner), le berger (Pastorale de Pesson).A l!automne, il a repris le rôle d!Ismaele (Nabucco). Et, à la fin de l!année, est revenuau Châtelet pour The Sound of Music. Il sera la doublure de Pollione (Norma), rôlequ!il interprètera pour la leçon de Jean-François Zygel.

Vincent de Rooster,Ténor

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Après des études de violoncelle, elle se consacre au chant et obtient son premierprix au conservatoire de Paris chez Camille Maurane. Puis elle se perfectionneauprès de Lola Rodriguez Aragon, Daniel Ferro de la Juillard School, Christa Ludwiget Paul Von Schilawsky du Mozarteum de Salzburg avec qui elle donne plusieursrécitals.Depuis le début de sa carrière, elle travaille avec des metteurs en scène et chefsd!orchestre de grand renom.Jacqueline Mayeur chante sur la plupart des scènes françaises, et aussi en Belgique,en Italie et enfin en Suisse, à Lausanne où elle est la Messagère et Proserpine(Orfeo de Monteverdi), Suzuki (Madama Butterfly), Dulcinée (Don Quichotte), Lamère (Les Contes d!Hoffmann), Geneviève (Pelléas et Mélisande), La nourrice etL!aubergiste (Boris Godounov), Madame de Croissy (Dialogues des camélites),Frugola Tabarro), La Zita Gianni Schichi), Phébée (Castor et Pollux), La tante et LaGobba (Risurrezzione de Alfano).Dans le domaine de l!oratorio, elle chante le grand répertoire religieux en France et àl!étranger.Parmi ses dernières prestations, on peut citer la cantate Alexander Nevky deProkofiev salle Gaveau à Paris, la Rhapsodie pour contralto de Brahms, la 2ème

symphonie de Malher. Elle est Carmen dans une adaptation conçue à partir de lanouvelle de Mérimée et de l!opéra de Bizet. En 2007, elle aborde le rôle d!Orphée deGlück dans la version en français révisée par Berlioz pour Pauline Viardot etinterprète le rôle de Nouna dans la création mondiale de Mi Amor de Chaynes.Dernièrement, elle vient d!enregistrer des œuvres de Donizetti, Liszt et Martinu pourReaders Digest. En 2008, après une reprise de Carmen, elle est Raïssa (LesSacrifiées) de T.#Pecou, création mise en scène par C.#Gangneron qu!elle retrouveen 2008/2009 pour Riders to the Sea de Vaughan Wiliams. La tournée passant deLille à Rennes puis Valeto à Malte se termine par 4 représentations à l!Athénée enavril 2009 enregistré pour la chaîne Mezzo. Cette saison , elle sera la Comtesse àl!Opéra de Rouen pour la création de l!opéra de Thierry Pecou L!Amour coupable,d!après la pièce de Beaumarchais#: La Mère coupable.Parmi ses enregistrements, on peut citer#: La Petite Messe Solennelle de Rossini#; leRequiem de Durufle (Solstice)#; Stabat Mater de Lendvay (Hungaroton)#; Lesrequiem de Ropartz et Tomasi, Le Stabat Mater de Cornelius#; Risurezzione deAlfano avec Radio France.

JacquelineMAYEUR,mezzo-soprano

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VENDREDI 21 MAI – 20H 30 à l!Eglise St Michel

A FILETTA

(Polyphonies Corses)

"PASSIONE"

O SALUTARIS HOSTIA Messe des vivants – U MucaleAGNUS DEI Messe des vivants - Olmi-CappellaMISERERE Chant de création – Requiem Di CorsicaRiposuU CANTU DI L!ACQUA Chant de création - Via CrucisKYRIE Chant de création – A Passione

DIES IRAE Chant de création - Via CrucisA! L!ALIVETU Chant de création – A PassioneDOMINE Messe des défunts - SermanuBENEDICTUS Chant de création – Via Crucis

MAKHARIA Chant géorgienSUB TUUM Chant de création – Salve ReginaMEDITATE Chant de création – Via CrucisREX TREMENDAE Chant de création – Requiem Di CorsicaRiposu

PATER NOSTER Chant de création - Requiem Di Corsica RiposuFIGLIOLU D!ELLA Chant de création - Requiem Di Corsica RiposuU SIPOLCRU Chant de création - A PassioneGHMERTO Chant géorgien

A Filetta se réserve le droit de modifier ce programme

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En Corse, comme dans d!autres îles de la Méditerranée, le rapport à la mort estcomplexe et omniprésent. La tradition orale vocale s!est largement développée aucours des siècles autour de répertoires consacrés à la passion du Christ et à laliturgie des défunts. La mort arrache en même temps qu!elle réunit et soude#; elleréconcilie aussi, et place la communauté face à une même douleur lui rappelant laprécarité de sa condition tout en lui forgeant le sentiment qu!elle partage par làmême, un vieux rêve d!éternité.

Ce programme est constitué#:

- de chants traditionnels issus de messes de différentes régions de l!île (UMucale, Olmi-Cappella, Sermanu)

- de chants géorgiens (appris auprès des chanteurs des Voix de Géorgie)- de chants créés par A Filetta. Ces chants sont le reflet de divers spectacles

auxquels le groupe a participé#(A Passione di Calvi, I Sipolcri, U Via Crucis etRequiem Di Corsica riposu).

A Passione di Calvi, I Sipolcri, U Via Crucis#:C!est en 1982 que fût re-créée à Calenzana la première Passion à laquelleparticipèrent de nombreuses associations de Balagne#: parmi elles, un groupe dejeunes chanteurs, A Filetta, dont les voix se mêlèrent à celles des confrères de Calvi,Calenzana et d!ailleurs.En 1992, U Svegliu Calvese décidait de reprendre cette manifestation#: œuvrecommune, elle retrouvait naturellement son ancrage dans les traditions de laSemaine Sainte.Les chanteurs du groupe A Filetta, dans un premier temps, reprirent les chantsliturgiques ainsi que les chants créés pour la Passion de Calenzana. Ensuite leurcollaboration à cette œuvre s!étoffa#: ils composèrent un chant, puis trois, quatre ….et très vite leurs voix devinrent l!élément indispensable, celui qui insuffle l!esprit etsous-tend l!action.Ces chants profonds comme la nuit, profonds comme l!espoir nous disent la vied!une terre très ancienne.Ces voix d!avant le verbe affleurent à nos mémoires comme un antique et tendresouvenir#: elles vous parlent à la peau aussi bien qu!à l!oreille, puis elles vousenveloppent dans leur trame légère, tissée d!un fil solide qui jamais ne se rompt.

Dominique Bianconi

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Di Corsica riposu «#Requiem pour deux regards#»O! notte di i meiBocca senz!etàHè dunque vera chì l!orma toiaIn lu nostru fiatu si stà#?

O! nuit des miensBouche sans âgeEst-il donc vrai que ton empreinteHabite notre souffle#?

Lorsque le chant évoque la mort, ne célèbre-t-il pas la vie#?«#Ce qui ne meurt pas ne vit pas#» (Jankélévitch).De tous temps, en Corse, la tradition a consacré une place importante au culte desmorts. Depuis plus de trente ans maintenant, bien des ensembles venus de l!île ontrévélé au grand public l!existence de ces requiems traditionnels chantés enpolyphonie (Rusiu, Sermanu, Ascu, Olmi cappella, Sartè, Calvi, …).Le groupe A Filetta a essayé à sa façon de contribuer à la sauvegarde du patrimoineoral insulaire en intégrant notamment des influences nouvelles. C!est ainsi que leursrencontres avec d!autres artistes sardes, grecs ou géorgiens, leur collaboration avecBruno Coulais (compositeur de nombreuses musiques de film) ont donné à leurpersonnalité un profil nouveau.Aujourd!hui ces chanteurs, qui se refusent à être les gardiens d!un quelconquetemple, cultivent par le truchement de leurs compositions, l!idée d!une traditionprolongée, renouvelée et ouverte, qui serait bien ancrée dans la mémoire mais dontles développements seraient sans complexes. Exercice difficile, sans doute, maisexercice indispensable à la permanence d!un rêve#: celui d!entretenir leurenthousiasme tout en n!altérant pas leur sincérité.Di Corsica riposu, «#Requiem pour deux regards#» est une création commandée parle Festival de Saint-Denis. Il s!agit d!un requiem en latin dont certains textes sontissus de la littérature moderne (Borgès, Primo Levi, …).

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Mara Bottoli

A Filetta est composé de sept chanteurs#:

Jean-Claude Acquaviva - secondaPaul Giansily - terzaJean-Luc Geronimi - secondaJosé Filippi - bassuJean Sicurani - bassuMaxime Vuillamier - bassuCeccè Acquaviva - bassu

Ce groupe a reçu de nombreux prix et distinctions#: Diapason d'Or 1993#; Choc duMonde de la Musique 93, 95#; Grand Prix de l'Académie Charles Cros 1995 et 2008#;Nomination aux Django d!Or 2003#; César de la meilleure musique de film 2000.De par sa vision ardente et passionnée du chant sacré et profane, A Filetta est l!undes plus somptueux groupes de polyphonie. Né en Balagne en 1978, de la passion du chant et de la terre, le groupe ancre sesracines au plus profond de son sol d'origine comme la fougère dont il tire son nom.Avec plus de trente ans d!existence et un treizième album, le groupe phare despolyphonies corses mené par Jean-Claude Acquaviva est composé de 7 voixd!hommes, ce chœur d!une créativité inouïe perpétue la tradition orale insulaire maisest également reconnu pour son exploration d!autres domaines du chantpolyphonique notamment à travers des créations d!œuvres contemporaines. Le chemin parcouru en trois décennies est riche d!expériences et de rencontres, tantdans le domaine du théâtre que dans celui des musiques de film ou de créationsscéniques.

Des voix inattendues, des regards complices et puissants d'amour pour leur île etpour leur public.

Leur concert est l'exact reflet d'un itinéraire mêlant tradition et renouveau : auxchants anciens dont il évoque la mémoire tantôt spirituelle, tantôt amoureuse, fontécho des créations propres nées au fil d'événements gais ou graves.Si A Filetta s!est constitué, au fil des ans, un vrai public de fidèles, c!est sans douteparce que chaque rencontre étonne et trouble ….

A Filetta,voix corses

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VENDREDI 28 MAI – 20H 30 à l!Eglise St Michel

Antonio VIVALDI"LAUDATE PUERI (Psaume 112, RV 601) NISI DOMINUS, RV 608"

Giovanni BATTISTA PERGOLESI

"STABAT MATER"

La soirée du 28 Mai proposera le Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolese(1710-1736).

Partition célèbre entre toutes de ce compositeur très tôt disparu, le Stabat Materde Pergolese a été composé en 1736 suite à une commande de la Confraternité deSaint Louis du Palais. Le musicien l!a commencé à Naples et terminé au monastèredes capucins de Pozzuoli. Quelques jours seulement avant de mourir, il en a légué lemanuscrit au compositeur et pédagogue Francesco Feo, qui avait été son maître auConservatoire des Pauvres de Notre Seigneur Jésus Christ. Parvenu, malgré sajeunesse, à un très haut degré de maîtrise de son art, Pergolese a conjugué tout aulong de l!œuvre une profonde ferveur et une exigence expressive qui sont à l!originede son éclat particulier au firmament du répertoire sacré.

L!effectif mobilise deux voix solistes (soprano et mezzo soprano) et un orchestreà quatre parties comprenant deux violons, alto et basse continue. Fidèle à l!habitudequi demeure celles des créateurs ayant mis en musique le texte de la séquence desSept Douleurs de la Vierge, Pergolese a divisé l!œuvre en numéros qui suivent lesversets.

Dès le prélude de la section initiale, Stabat Mater, le climat est créé#: lesphénomènes de retards à la partie supérieure (puis entre les deux voix solistes) et ledessin obstiné et transposé de la basse contribuent à l!impression de douleur digneet d!impossibilité de s!élever sereinement dans l!aigu du registre. Le compositeuralterne deux sections, l!une contrapuntique, l!autre beaucoup plus verticale. L!air desoprano du Cujus animam renouera avec une coupe plus régulière et un ton plusprofane, de même que celui pour alto du Quæ mœrebat, qui anticipe très clairementles tendances à venir du classicisme propre à Joseph Haydn ou à WolfgangAmadeus Mozart.

C!est que, précisément, le génie de Pergolese opère, de manière très heureuse,une synthèse entre ces désirs de surprise, d!expression paroxystique et virtuose quirenvoient à l!âme de l!esthétique baroque et le besoin de clarté, de décantation del!écriture et de lisibilité du propos qui fonderont la démarche classique. L!ensembledu Stabat Mater alterne harmonieusement ces deux aspirations complémentaires#:ligne plus capricieuse, apparence (mais apparence seulement) de décousu dans laforme dans le duo Quis est homo, gravité et mélancolie pudique dans l!air desoprano Vidit suum dulcem natum. On relèvera particulièrement le duo Fac ut ardeat,section la plus développée de l!œuvre, qui débute sur un canon à la quintequasiment rigoureux avant d!évoluer vers un libre dialogue à deux voix, l!ensembleétant présenté plusieurs fois consécutives, avec des différences notables à chaqueretour.

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L!œuvre culmine dans un Amen divisé en trois séquences, avec une amplecadence finale. Loin d!être une pure concession à l!éclat attendu en fin de pièce, cetAmen marie intimement la résignation (tonalité mineure) et la résolution (énergierythmique)#: tout est consommé, et Pergolese (deux siècles avant les Visions del!Amen d!Olivier Messiaen) a traduit à la fois les différents sens du mot. «#Que celasoit, je le veux#» et «#Qu!il en soit fait selon ta volonté#», semble nous redire lemusicien, parvenu au terme de sa courte existence. Sans doute faut-il voir dans cettejuxtaposition d!état d!esprit différents et pourtant apparentés l!une des raisons de lacélébrité de cette page, dans laquelle la portée expressive et la maîtrise du langagese nourrissent mutuellement.

Lionel PonsMarseille, 24 Mars 2010

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La soprano québécoise Pascale Beaudin commence sa carrière à l'Atelier lyrique del'Opéra de Montréal. Avec l'Opéra de cette ville, elle chante Suor Angelica et L'Étoileet plus récemment incarne Zerlina et Oscar (Un Ballo in maschera).Également à l'aise en concert, elle a été invitée par plusieurs manifestations etorganismes importants du pays dont le festival de Lanaudière, le festival de musiquede Lachine, l'Orchestre des jeunes de Montréal et Symphonie Nouveau-Brunswick,entre autres.Boursière de la Fondation Jacqueline Desmarais, du Conseil des Arts du Canada etde l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal, Pascale Beaudin a obtenu une deuxièmeplace ex æquo au concours de l'Orchestre symphonique de Montréal et a participé àdivers stages à Montréal et Tel- Aviv. En France, elle a chanté Adèle (Le comte Ory)à l'Opéra Nantes Angers où elle a été immédiatement réinvitée pour Flaminia (IlMondo della luna) en janvier 2008.Récemment, elle s'est produite en récital au Festival Bel Canto de Knowlton, ainterprété Norina (Don Pasquale) avec l'Orchestre de la francophonie canadienne,Papagena avec Opéra Lyra Ottawa et a été soliste dans Die Schöpfung de Haydnavec l'Orchestre symphonique de Québec.Parmi ses engagements futurs, des collaborations avec les Jeunesses musicales duCanada, le festival de musique de chambre de Montréal, le festival international demusique baroque de Lamèque et le festival international de musique de chambre dela baie des Chaleurs.Elle vient d!interprété le rôle de Carmela dans la nouvelle production de l!Opéra deMarseille de l!opéra de Gian Carlo Menotti#: The Saint of Bleecker Street (fév.2010).

Pascale Beaudin,soprano

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Née à Montpellier, Marie-Ange Todorovitch étudie le chant au CNSM de Paris puis àl!Ecole de chant de l!Opéra de Paris.Invitée par les plus grandes scènes françaises et européennes, elle s!y produit dansun répertoire qui s!étend de Rossini, Mozart et Strauss, aux opéras français.Elle participe également aux créations de : Clara d!Hans Cefors, Verlaine Paul deGeorges Bœuf à Nancy et de Welcome to the voice de Steve Nieve.Elle interprète La Cenerentola, Il Barbiere, Le Comte Ory, L!Italiana in Algeri, LaPietra del paragone, Semiramide, Don Carlo, Al Cavallino bianco, Die Flerdermaus,Der Rosenkavalier, Ariadne auf Naxos, Faust, Roméo et Juliette de Gounod, Mireille,Cendrillon de Massenet, Les fiançailles au couvent, L!Heure espagnole, Carmen, LaDamnation de Faust, Werther, Don Quichotte, Les Contes d!Hoffmann (Giulietta etNicklausse), La Périchole (rôle-titre), La Belle Hélène (rôle-titre et Oreste), LaGrande Duchesse de Gerolstein, L!Amour de loin de Kaija Saariaho, Orphée etEurydice, La Clemenza di Tito, Cosi fan tutte, Katya Kabanova, Samson et Dalila,Louise …Elle se produit également en concert#: Les Francs-Juges et l!Enfance du Christ,Djamileh, La Damnation de Faust et Les Nuits d!été, Shéhérazade, L!Amour sorcier,Petite Messe solennelle de Rossini, Requiem de Verdi en tournée au Mexique.D!autre part, elle a enregistré chez Emi Classics (Roméo et Juliette, Djamileh, DonQuichotte)#; Naxos (La Damnation de Faust, Le Roi David), Deutsche Grammophon(Le Comte Ory), Virgin Classics (La Belle Hélène)…Parmi ses récents engagements et projets : Dialogues des carmélites à Tours (mars2010), Les Contes d!Hoffmann et Rigoletto à Monte-Carlo, Hamlet à l!Opéra nationaldu Rhin ainsi que Mireille et Rigoletto aux Chorégies d!Orange, Der FliegendeHolländer et L!Amour des Trois Oranges à l!Opéra national de Paris, le tournage dufilm L!Amour de loin …Elle a déjà été invitée par l!Opéra de Marseille et plus récemment dans MariaStuarda (2005), Dialogues des carmélites (2006), Colombe (2007), Jules César(2008), Mireille et Cendrillon en 2009.

Marie-AngeTodorovitch,mezzo-soprano

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Philippe Bender a obtenu en 2005 une Victoire d!Honneur de la Musique encompagnie de Hilary Hahn, Felicity Lott, Nelson Freire, Nigel Kennedy, GeorgesPrêtre.Il est né à Besançon. Après avoir commencé ses études musicales dans sa villenatale, il les poursuit au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Ilsuit les cours de la Hochschule für Musik de Fribourg-en-Brisgau, puis ceux de laJulliard School de New York dont il sort diplômé. Il est alors flûtiste concertiste etsera lauréat de plusieurs concours internationaux : Genève, Munich, Montreux.De 1960 à 1968, il mène une carrière de soliste qui le conduit en Suisse, Allemagne,Autriche avant d'appartenir à l'Orchestre de Monte-Carlo où il rencontre Paul Paray.Celui-ci, découvrant ses dons de chef d'orchestre, l'encourage à se présenter auxconcours internationaux de jeunes chefs d'orchestre. Lauréat du concours deBesançon en 1968 et médaille d'or du prestigieux concours Mitropoulos de New Yorken 1970, Philippe Bender est engagé comme chef-assistant au New YorkPhilharmonic où il travaille sous les directions successives de Leonard Bernstein etPierre Boulez.Depuis, il a dirigé de nombreux orchestres occidentaux parmi lesquels on peut citerl'American Symphony de New York, les orchestres de la Suisse Romande, deGenève et de Lausanne, ceux de Francfort et Baden-Baden, l'Essicher RundfunkOrchester, les Orchestres de la Haye, Rotterdam, le Concertgebow d'Amsterdam, leNew York Philharmonic, le Houston Symphony Orchestra, l'Orchestre symphoniquedu Québec, les Orchestres N.H.K et Tokyo Philharmonic, l'Orchestre national deFrance, l'Orchestre de Paris, l'Ensemble Instrumental de Paris.Il a dirigé, à la tête de l'Orchestre de la Fondation Gulbenkian, une série de concertsen Inde.Il est aussi régulièrement invité aux Etats-Unis où il dirige différents orchestres etparticipe à de nombreux festivals.En tant que chef titulaire et directeur artistique de l'Orchestre symphonique desBaléares à Palma de Majorque, il s!est régulièrement produit avec les phalangesespagnoles, dont l'Orchestre national de Madrid.Avec l'Orchestre Régional de Cannes Provence Alpes Côte d'Azur, qu!il dirige depuissa création, Philippe Bender s'est notamment rendu au Japon, aux Etats-Unis, enAllemagne, Autriche, Brésil et en Chine pour de grandes tournées.En septembre 2009, il est a été nommé conseiller artistique de l!Orchestrephilharmonique de Nice.#Philippe Bender est Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur.

Philippe Bender,Chef d!orchestre

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Attachée de presse

Sylvie Benarous 04 91 14 65 [email protected]

Responsable du service

Corinne Ferraro 04 91 14 65 [email protected]

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