12/07/2012 Présentation phase 2

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Centre de Recherche en sciences de la Ville, du Territoire et du Milieu rural Elaboration d'une stratégie de développement de l'espace luxembourgeois (SDEL) Contribution du Lepur Phase II. Points forts, points faibles et enjeux Présentation au COMAC et Groupe moteur Mardi, 10 juillet 2012 10/07/12 1 Lepur-ULg - ReseauLux - SDEL

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Points orts, faibles et enjeux

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Centre de Recherche en sciences de la Ville, du Territoire et du Milieu rural

Elaboration d'une stratégie de développement de l'espace luxembourgeois (SDEL)

Contribution du Lepur

Phase II. Points forts, points faibles et enjeuxPrésentation au COMAC et Groupe moteur

Mardi, 10 juillet 2012

10/07/12 1Lepur-ULg - ReseauLux - SDEL

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Dans ce cadre, le Lepur (Université de Liège) est chargé

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La révision du SDER, l'occasion d'élaborer un projet de territoire spatialisé pour la province de Luxembourg

– d’élaborer un « document définissant de manière transversale les principes d'organisation du territoire de la province du Luxembourg »

– de traduire celui-ci sous la forme d'un projet de structure spatiale

En partenariat avec la Maison de l'Urbanisme Lorraine – Ardenne et l'association internationale Ruralité – Environnement - Développement, les membres de RéseauLux ont décidé de contribuer aux débats engagés dans le cadre de la révision du Schéma de Développement de l'Espace Régional wallon

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Calendrier (8 mois)Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov

I. Diagnostic territorial

II. Enjeux

III. Concertation et validation

IV. SDEL: principes et objectifs

V. Projet de structure spatiale

Finalisation

COMAC X X X X

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Une démarche en 5 phases

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• Réaliser un état des lieux permet d'identifier, d'objectiver et de spatialiser les dynamiques socio-économiques à l'œuvre sur le territoire et de mettre en évidence les grandes tendances d'évolution

I. Dresser un diagnostic territorial prospectifI. Dresser un diagnostic territorial prospectif

• Pointer les forces et les faiblesses du territoire en intégrant les dynamiques endogènes et exogènes permet de mettre en évidence les enjeux auxquels le territoire devra faire face et sur lesquels une action s'avère opportune

II. Identifier les enjeux du développement

• Partager le diagnostic et les enjeux avec l'ensemble des partenaires vise à favoriser une appropriation collective de la démarche et permet d'identifier les grandes priorités de développement

III. Soumettre le diagnostic aux acteurs concernés

• La SDEL définit les grands principes d'organisation du territoire et les principaux objectifs de son développement. L'évaluation des besoins permet ensuite de formuler des objectifs opérationnels plus précis, voire de les quantifier

IV. Construire la stratégie de développement (SDEL)IV. Construire la stratégie de développement (SDEL)

• Le projet de structure spatiale est l'expression graphique des principes d'organisation du territoire. Il identifie, entre autres, les principales hiérarchies, les aires de polarisation et les bassins, les axes de développement à privilégier, etc

V. Traduire la stratégie en un projet de structure spatialeV. Traduire la stratégie en un projet de structure spatiale

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10 thématiques

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1. Population et ménages

2. Habitat et logements

3. Emplois et activités économiques

4. Commerces

5. Hiérarchie urbaine, services et polarisation

6. Filière-bois et espaces sylvicoles

7. Tourisme et culture

8. Agriculture et espaces agricoles

9. Paysages et patrimoine bâti

10.Nature et biodiversité

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Population et ménagesPoints forts Points faibles

• Croissance de la population supérieure à la tendance wallonne : +50.000 habitants depuis 1978 (+ 23,0 % contre 9,4 % en Wallonie)

• Mouvements naturel et migratoire favorables à la croissance démographique

• Croissance naturelle supérieure à la moyenne wallonne

• Perspective de croissance de la population : 20.000 habitants supplémentaires d’ici 2020 pour +14.500 ménages

• Renouvellement démographique important(flux entrant et sortant important)

• Population en moyenne plus jeune qu’au niveau régional

• Taille moyenne des ménages supérieure à la référence wallonne

• Taux d'activité et taux d'emploi supérieurs à la moyenne régionale

• Taux de demandeurs d’emploi inférieur à la moyenne régionale

• Revenu moyen par habitant légèrement au-dessus de la référence wallonne

• Différenciation importante parmi les communes de la province quant aux dynamiques démographiques (dynamiques défavorables sur la bordure sud-ouest de la province et dans les communes touristiques des vallées de la Semois et de l’Ourthe)

• Clivage socio-économique à l’échelle communale et disparités locales (en terme de revenus, de taux d’emploi, de structures et dynamiques démographiques…)

• Croissance démographique en marge des zones urbanisées (poursuite de la périurbanisation)

• Accroissement du taux de vieillissement plus rapide qu’en Wallonie (rattrapage)

• Perspective d’augmentation de la part relative des personnes âgées et très âgées mais inférieure à la moyenne wallonne

• Perspective d’augmentation du nombre de ménages d’une personne et taille moyenne des ménages qui diminue plus rapidement dans la province

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Population et ménagesEnjeux

• Accroissement démographique et augmentation du nombre ménages- Production de logements en quantité suffisante pour répondre aux besoins actuels et futurs :

14.500 ménages supplémentaires attendus d’ici 2020 et autant de logements nécessaires - Renouvellement et diversification de l’offre en logement pour répondre aux exigences et

besoins nouveaux : des logements plus petits adaptés à la taille des ménages qui réduit - Réponse aux demandes supplémentaires en équipements collectifs et services de proximité

• Adaptation au vieillissement de la population et à ses conséquences- Renouvellement et diversification de l’offre en logement pour répondre aux exigences et

besoins nouveaux : des logements adaptés à une population vieillissante - Réponse aux demandes spécifiques des personnes âgées en matière d’équipements collectifs

et services de proximité (services à domicile, soins de santé, accessibilité – cf. mobilité)

• Renforcement de la cohésion territoriale- Atténuation des disparités socio-économiques - Différentiels de croissance démographique (les vallées)

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Habitat et logementsPoints forts Points faibles

• Dynamique d’urbanisation récente ayant favorisé le renouvellement du parc immobilier privé

• Part des appartements dans les nouvelles construction en augmentation (dans l’arrondissement d’Arlon, en particulier et dans les noyaux urbains)

• Disponibilités foncières au plan de secteur suffisantes pour absorber l’accroissement attendu du nombre de ménages (avec un pourcentage variable selon les communes)

• Parc de logements relativement vieux (plus de 45 % des logements construits avant 1945), mais éventuellement renouvelé

• Rajeunissement du parc immobilier limité à la zone de polarisation de Luxembourg

• Production majoritaire de villas 4 façades à partir des années 1950 ayant entraîné un processus de dédensification et d’étalement de l’habitat

• Sous-occupation des logements induite par une faible mobilité résidentielle (fort taux de propriétaires et faible mobilité résidentielle des personnes âgées)

• Augmentation des coûts de l'immobilier en particulier dans la zone de polarisation de Luxembourg / Arlon

• Disponibilités foncières plus importantes dans les territoires péricentraux

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Habitat et logementsEnjeux

• Offre quantitative en logement- Production de logements en quantité suffisante pour répondre aux besoins actuels et futurs :

14.500 ménages supplémentaires attendus d’ici 2020 et autant de logements nécessaires- Gestion des réserves foncières en zones urbanisables

• Densification- Localisation efficiente des lieux de développement de l’habitat (en terme d’accessibilité

aux équipements collectifs et services de proximité, d’accessibilité aux transports en commun, d’accessibilité à l’emploi et en terme de possibilités de déplacement piétons)

• Offre qualitative en logement- Renouvellement et diversification pour répondre aux exigences et besoins nouveaux

o des logements plus petits en adéquation avec la taille des ménages qui se réduito des logements plus adaptés à une population vieillissanteo des logements moins énergivores

- Amélioration de la qualité du parc immobilier existant et de ses performances énergétiques

- Accessibilité financière au logement et vigilance quant au risque de ségrégation spatiale

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Emplois et activités économiquesPoints forts Points faibles

• Position géographique favorable au cœurde l’aire métropolitaine du nord-ouest européen

• Offre d’emploi de haut niveau au Grand-Duché de Luxembourg

• Part relative des indépendants supérieure à la moyenne régionale

• Rôle dynamogène des petites villes (Marche-en-Famenne et Libramont) dans l’économie provinciale

• Forte croissance de l'emploi pour les arrondissements de Marche-en-Famenne et Neufchâteau

• Croissance de l'emploi supérieure à la moyenne wallonne

• Malgré leur déclin, les secteurs agricole et sylvicole restent une spécialisation de la structure économique provinciale

• Importance de la filière bois (y compris industrie du papier) : près de 3.500 emplois répartis au sein de 700 entreprises

• Importance relative des branches caoutchouc et plastique (en nombre d’emplois et en spécificité de la province)

• Importance relative des branches de l'hébergement (en nombre d’emplois et en spécificité de la province)

• Importance et diversité des parcs d’activité économiques (PAE)

• Nombre relativement important de petits bassins d'emplois (pas de métropole) sachant que le principal bassin est celui du Grand-Duché si on intègre les métropoles externes

• Importance du flux de travailleurs transfrontaliers vers le Grand-Duché avec plus de 27.000 personnes, soit un quart des travailleurs de la province

• Effet paradoxal de l'attractivité économique grand-ducale qui génère des revenus mais induit un transfert ou/et un déficit de création d'entreprises

• Déficit d'emploi pour l'arrondissement de Virton• Stagnation de l'emploi au niveau de l'arrondissement d'Arlon• Surreprésentation du secteur tertiaire dans la structure économique

provinciale avec un fort poids de l'« économie présentielle » • Sous-représentation de l’activité de production de biens et de

services aux entreprises au sein de la structure économique• Faiblesse des secteurs du commerce de gros et des services

marchands au sein de la structure économique• Dépendance du paysage économique à quelques grandes

entreprises dont le siège de décision est situé en dehors de la province

• Taille moyenne des établissements relativement petite et déficit en entreprises de taille moyenne

• Disponibilité en foncier à vocation économique assez limitée• Tendance à la faible intensité spatiale de l’emploi y compris au sein

des PAE (surtout en comparaison au GD de Luxembourg)• Dichotomie entre espace de travail et espace résidentiel (ratio nbre

d'emplois sur la commune et nbre de ses actifs résidents) qui induit une forte mobilité domicile-travail, essentiellement automobile

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Emplois et activités économiquesEnjeux

• Croissance de l’emploi sur la province- Renforcement de l’attractivité économique du territoire provincial et diversification de l’offre en

matière d’accueil d’entreprises, en particulier sur le flanc sud-est à proximité du Grand-Duché de Luxembourg (entreprises nécessitant un ancrage territorial)

• Valorisation du potentiel endogène- Consolidation et valorisation du rôle dynamogène des petites villes (Marche-en-Famenne et

Libramont, en particulier) dans l’économie provinciale et renforcement des bassins d’emplois (en évitant les concurrences inutiles et valorisant les spécificités de chacun)

- Consolidation de la structuration des filières économiques bien ancrées et spécifiques à la province (tourisme, filière-bois, élevage)

• Développement de la structure économique- Renforcement de l’activité de production de biens - Renforcement de la compétitivité des entreprises et de l’innovation (services aux entreprises,

mise en réseau, synergie, haut-débit et développement des TIC)- Soutien à la croissance des PME…

• Gestion des parcs d’activité économique (PAE)- Intensification spatiale de l’emploi : rénovation des PAE et densification dans les parcs d’activité

économiques existants ou en projet mais aussi au sein des pôles urbains et tissus urbanisés- Gestion parcimonieuse des réserves foncières dédiées aux activités économiques, en

adéquation avec les besoins des entreprises et anticipation des situations (provisoires) de pénuries locales

- Gestion de la mobilité et optimalisation des localisations des activités économiques : rapprochement des lieux de travail et des lieux de résidence, nœuds de communication accessibilité en transport en commun et alternative à la mobilité automobile individuelle

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CommercesPoints forts Points faibles

• Importance du commerce en termes d'emploi (plus de 14.000 emplois, dont 29% d'indépendants, soit 16% de l'emploi de la province)

• Diversité de l’offre commerciale• Véritable maillage territorial de l’offre

commerciale (48 polarités commerciales)• Emergence de petits commerces de

proximité d’un type nouveau : vente produits locaux ou bio, groupement de producteurs…

• Croissance de l'emploi dans le commerce plus faible que l’augmentation totale de l’emploi

• Suréquipement de la province en terme d’offre commerciale (2.034 m² pour 1.000 habitants) et consommation concomitante d'espace

- en province de Luxembourg, depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle législation socio-économique (1/04/2005), on a autorisé la création de 156.000 m2 de nouvelles surfaces commerciales pour 1.643.000 m2 en Wallonie (bilan au 1/09/2011)

• Affaiblissement de l’attractivité commerciale des centres-villes et risque de friches commerciales :l’importance du nombre de cellules vides montre l’inadéquation de l’immobilier commercial dans les centres et la forte concurrence des commerces de périphérie

• Accroissement des déplacements automobiles induit par la périphérisation récente du commerce

• Accroissement de la concurrence limitrophe à la province (en France et au Grand-Duché de Luxembourg)

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CommercesEnjeux

• Maîtrise du développement commercial- Préservation et renforcement du maillage commercial existant, de l’équilibre et de la diversité

de l’offre au niveau des bassins de vie et, à l’échelle plus fine, garantie d’une distribution de proximité

- Respect et renforcement de la hiérarchie urbaine dans le cadre du développement de l’offre commerciale (vision supra-communale)

- Amélioration de l’attractivité commerciale au sein de la province par rapport à la concurrence limitrophe (celle de la France et du Grand-Duché, notamment) et renforcement de l’image de marque des pôles commerciaux et petites villes

- Maintien de l’emploi dans les commerces- Limitation de la croissance de l’offre commerciale par rapport à la croissance démographique - Limitation de la consommation d'espace par de nouvelles implantations en périphérie de

complexes commerciaux surdimensionnés

• Renforcement de l’attractivité commerciale des centres urbains- Développement d’espace commerciaux de qualité (immobilier commercial, accessibilité) en

centre-ville, gestion et prévention des cellules vides dans les pôles commerçants centraux- Gestion de l’accessibilité aux commerces par une meilleure structuration des espaces

urbanisés en faveur d’une plus grande mixité des fonctions, au regard de la métrique piétonne- Gestion de la mobilité à travers les choix de localisation des projets de commerces favorisant

l’accessibilité en transports en commun ou à pieds

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Hiérarchie urbaine, services et polarisation

Points forts Points faibles

• « Ombre » portée positive (mais pas forcément suffisante) des dynamiques de métropolisationluxembourgeoise surtout, et accessoirement bruxelloise (conceptualisée au sein d’un eurocorridor)

• Maillage régulier de petits centres urbains de rayonnement local

• Cinq communes rayonnant largement au-delà d’elles-mêmes : Marche-en-Famenne, Bastogne, Libramont, Arlon et Virton)

• Cinq pôles (Arlon, Marche-en-Famenne, Bastogne, Virton, Libramont) bien équipés en matière d’enseignements secondaire et supérieur (sauf Marche) dont universitaire pour Arlon

• Trois de ces cinq pôles desservis conjointement par une ligne de chemin de fer principale et des infrastructures routières de premier ordre (Arlon, Libramont, Marche-en-Famenne)

• Trois pôles (Arlon, Libramont, Marche-en-Famenne) émergents en matière de soins de santé offrant des centres hospitaliers bien équipés

• Absence de grande ville • Déficit de polarité sur tout le flanc sud-ouest de

l'Ardenne entre Libramont et Arlon• A un niveau supérieur, l’attractivité des pôles

internes est renforcée mais aussi concurrencée par les pôles externes (Luxembourg, Namur, Liège)

• Métropolisation extérieure parfois au détriment du développement de la province (cf. flux de travailleurs, déficit d’emploi, notamment)

• Faiblesse de connectivité dans les transports et liaisons avec le Grand-Duché de Luxembourg

• Manque d’intégration dans le réseau LGV européen

• Déficit en réseau de mobilité douce • Régression générale d’accès aux services et

commerces de proximité et disparition de certains services générant un sentiment d’insécurité en milieu rural (accès police, urgence médicales)

• A l’échelle locale, pénurie croissante du nombre de généralistes, tant en zone rurale qu’urbaine : 36 communes en déficit en Luxembourg (INAMI)

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Hiérarchie urbaine, services et polarisationEnjeux

• Valorisation des dynamiques exogènes et transfrontalières- Capitalisation des bénéfices des dynamiques de métropolisation luxembourgeoise (et bruxelloise), y

compris au niveau des infrastructures de transport structurant (LGV)- Gestion des effets d’une métropolisation extérieure à la province qui se fait parfois au détriment du

développement de celle-ci (flux de travailleurs, déficit d’emploi, concurrence au niveau du commerce, notamment)

- Positionnement et développement des petites villes et espaces ruraux par rapport aux pôles urbains externes

• Gestion du développement endogène- Affirmation d’une vision claire de la structure spatiale provinciale : renforcement et respect de la

hiérarchie urbaine au sein de la province en matière de développements économique, résidentiel, commercial et de services

- Valorisation des spécificités de chaque pôle et bassin, optimalisation des complémentarités et limitation des concurrence inutiles, meilleure connexion des villes entres elles

- Réponse à l’accroissement des besoins en services de proximité et adaptation de l’offre d’un point de vue qualitatif (accueil de la petite enfance, enseignement secondaire, soins de santé, loisirs…) en lien avec la croissance démographique attendue et le vieillissement de la population

- Equilibre entre la hiérarchisation nécessaire à l’efficience des services et une logique de desserte et d’accès aux services

• Besoin et services de proximité- Amélioration de l’accessibilité aux équipements et services de proximité et renforcement de la cohésion

territoriale- Gestion de la mobilité, meilleure structuration des espaces urbanisés en faveur d’une plus grande mixité

des fonctions - Densification (masse critique)

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Filière-bois et espaces sylvicolesPoints forts Points faibles

• Importance et diversité de la ressource ligneuse- 46,5% du territoire provincial est boisé- 41,7% des 495.498 ha des superficies boisées de

Wallonie, soit 206.388 ha

• Part importance de la filière bois (y compris industrie du papier) dans l’économie et l’emploi (3.500 ETP)

• Source d'emploi en milieu rural : malgré son déclin, le secteur sylvicole reste une spécialisation de la structure économique provinciale

• Potentiel de valorisation de la filière-bois vu lamise en place d’une coordination en 2009 (Office wallon du bois)

• Importance croissante de la ressource bois-énergie

• Potentiel de diversification à haute valeur ajoutée• Gestion durable et intégrée inscrite dans la

législation : renforçant du DD et multifonctionnalité, progression certification PEFC du bois wallon

• Fort morcellement de la forêt privée non astreinte à plans de gestion, faiblesse des fédérations de propriétaires

• Filière-bois : manque d'intégration entre l'industrie de transformation du bois et les propriétaires forestiers

• Certification PEFC et augmentation du prix du bois wallon

• Augmentation des exportations des grumes de feuillus : vers la Chine…préjudiciable pour les scieries luxembourgeoises

• Bois-énergie : risque de concurrence avec industries utilisatrices des sous-produits forestiers

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Filière-bois et espaces sylvicolesEnjeux

• Valorisation économique de la filière-bois- Consolidation de la sylviculture et de la filière-bois en tant que secteur spécifique de

développement économique pourvoyeur d’emplois locaux- Diversification et conception de nouveaux produits à haute valeur ajoutée : transformation des

pellets (chaudière à granulés de bois), valorisation des fibres de bois (comme isolant)…- Valorisation du potentiel touristique des massifs forestiers, renforcement de l’image de la forêt

ardennaise

• Gestion durable des espaces sylvicoles- Gestion intégrée de la forêt (certification PEFC, code forestier…) - Valorisation (financière ?) des fonctions sociales et environnementales des espaces

sylvicoles comme facteur de développement territorialo fourniture de matière première : prélèvements de bois (énergie, chauffage, matériaux de

construction), chasse, cueillette de fruits et champignonso services environnementaux : régulation du climat et du régime des eaux, atténuation des risques

d'inondation, protection et stabilité des sols, contribution à la qualité de l’air et de l’eau, puits de carbone, conservation et développement de la diversité biologique

o services sociaux et récréatifs : attrait paysager, détente, promenades, randonnées équestres, VTT, mouvements de jeunesse…

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Tourisme et culturePoints forts Points faibles

• Source d'emplois, y compris en milieu rural (diversification agricole)

• Tradition touristique bien ancrée (vallée de l'Ourthe, vallée de la Semois)

• Offre d'hébergement variée et abondante• Tourisme rural, d'activité de plein air (randonnée

pédestre, VTT, kayak) et urbain (petite ville)• Qualité et diversité des paysages et du patrimoine

comme support au développement touristique• Potentiel du flux touristique européen Nord/Sud• Structure d'accueil (12 maisons du tourisme, 45

syndicats d'initiative) et mise en réseau des acteurs• Nombreuses initiatives au sein des GAL et parcs

naturels• Structure événementielle et retombées positives des

festivals (attractivité, véhicule d’image, sentiment d’appartenance, apport culturel, retombées économiques, complément à l’offre touristique)

• Centre de compétence Tourisme à Marche-en-Famenne

• Grands infrastructures d’accueil (WEX à Marche, Halls d’exposition à Libramont)

• Diminution de la fréquentation des hébergements touristiques et obsolescence de ceux-ci

• Nette régression de la fréquentation des attractions (perte de 8,74 % entre 2000 et 2010), alors que la Wallonie affiche une évolution positive (+9,37 %).

• Accessibilité en transport en commun difficile

• Nombreux acteurs, nombreuses structures mais manque d’objectif commun

• Pas de « grande » attraction sur le territoire

• Qualité des eaux de baignades insuffisante voire non conforme défavorables au tourisme (lac de Neufchâteau, zone de baignade de l’Ourthe à Hotton, zone de la Semois à Lacuisine, en particulier)

• Déficit d’image (Ardenne, Ardennes…)• Image négative donnée par certains

campings dans les vallées touristiques

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Tourisme et cultureEnjeux

• Rôle dynamogène de la fonction touristique (emplois et revenus)- Identification d’un concept porteur, adoption d’une image claire de l’offre touristique en province

de Luxembourg et valorisation de la structure événementielle et des retombées positives des festivals, foires… (en termes d’attractivité, véhicule d’image, sentiment d’appartenance, apport culturel, retombées économiques) en complément à l’offre touristique

- Valorisation des compétences et savoir-faire du secteur touristique sur la province (centre de compétences, dispositif de veille, fidélisation, outils, recherche et développement…)

- Positionnement du tourisme par rapport aux TIC (promotion, service de préparation aux voyages…)

• Gestion intégrée et durable du développement touristique- Valorisation des apports du tourisme outre les retombées économiques en adéquation avec les

spécificités objectives du territoireo revitalisation d'un milieuo mise en valeur des patrimoines culturel, paysager et naturelo services supplémentaires à la communauté (sportif, culturel, notamment)o amélioration de la qualité de vie

- Valorisation du potentiel touristique des massifs forestiers et désignation de ville d'appui (?) –dans une logique de « produits » répondant à la demande (projets forêts d'Ardenne)

- Amélioration de la qualité des eaux de baignade en province de Luxembourg (lac de Neufchâteau, zone de baignade de l’Ourthe à Hotton, zone de la Semois à Lacuisine, en particulier) pour un attrait touristique supplémentaire

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Agriculture et espaces agricolesPoints forts Points faibles

• Stabilité de la SAU• Main-d'œuvre familiale• Spécialisation des productions bovine et laitière

(développement des marchés aux bestiaux)• Part du bio en augmentation et augmentation de la

demande en produits bio• Reconnaissance et demande croissante pour les

produits de qualité différenciée (à valoriser) • Demande de nouvelles fonctions non agricoles : vers

l'émergence et le développement de nouvelles activités agricoles et non agricoles sur le site de l'exploitation (productions alternatives, agrocarburants, horticulture, circuits courts, services à l'environnement, cadre de vie, tourisme)

• Nouvelles orientations de la PAC en adéquation avec le contexte local (poursuite de la modernisation agricole, respect de l'environnement et des fonctions écologiques, diversification l'économie rurale)

• Présence de centres de compétence : CRA-W à Libramont, à Mussy (Musson), Centre d’économie rurale à Marloie (Marche-en-Famenne), Société royale Le Cheval de Trait Ardennais, Centre d’analyse et de conseil de Michamps – UCL à Bastogne…

• Foire agricole de Libramont

• Fragilité des exploitations de petite taille• Diminution du nombre d'exploitations et faible

taux de remplacement des exploitations• Diminution de la part de l'emploi agricole• Population agricole active âgée et faible taux de

succession• Baisse continue du RU/ha pour toutes les

spéculations et croissance continue de superficies pour maintenir la rentabilité

• Rentabilité difficile des élevages bovins• Prix volatile de certaines productions• Forte dépendance de la PAC pour les

spéculations avec le plus d'expérience• Exigences environnementales, sanitaires et de

bien-être animal importantes pesant sur l'activité• Filières en aval peu développées ou inadéquates

(transformation et commercialisation, grandes surfaces, également en bio)

• Vulnérabilité socio-économique des exploitations agricoles dans les communes à dominance plus forestière où l'agriculture est plutôt extensive et pauvre (Famenne, nord de la région jurassique, sud du Condroz, sud de la Haute Ardenne et de la région Herbagère liégeoise)

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Agriculture et espaces agricolesEnjeux

• Maintien de l’activité agricole- Résilience de la fonction agricole et maintien de la SAU face à l'attractivité résidentielle et à

la pression foncière (hectares de la SAU en zone urbanisable), mais apport financier en cas de vente de terrains

- Facilité de transmission et d’installation des jeunes agriculteurs

• Diversification du secteur agricole- Diversification dans le tourisme et l’hébergement à la ferme, dans l’artisanat, dans la

transformation des produits à la ferme- Ouverture du secteur agricole vers des productions énergétiques renouvelables basée sur la

biomasse (secteur de la “chimie verte”)o initiatives dans les groupes d'action locale (GAL) et parcs naturels o bénéfices économique, écologique et social : maintien ou création d'emplois, production locale

non délocalisable avec possibilité d'autosuffisance énergétique, entretien d'un paysage ouvert et attractif pouvant favoriser le développementt du tourisme, maintien d'une vie sociale…

o futures utilisations des ressources pourraient entrer en conflit avec des utilisations actuelles

• Valorisation des fonctions sociales et environnementales des espaces agricoles comme facteur de développement territorial

- Fourniture de matière première à proximité et valorisation des circuits courts (nourriture,énergie)

- Meilleure prise en compte de l’environnement au niveau de l’espace agricole- Valorisation des services sociaux et récréatifs : attrait paysager, détente, promenades…

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Paysages et patrimoine bâtiPoints forts Points faibles

• Diversité et qualité des paysages• Patrimoine paysager relativement préservé• Habitat rural traditionnel de la province bien

expressif des trois régions agro-géographiques (Lorraine, Ardenne, Famenne)

• Paysages et patrimoine bâti, supports de l'attractivité touristique de la province

• Outils de connaissance des paysages, de gestion et de sensibilisation notamment dans le cadre des CR, PN, MU et GAL

• Opérations pilotes de requalification paysagères (vallée de la Semois, vallée de l’Ourthe)

• Dynamisme communal en matière de rénovation et de revitalisation urbaine

• Développement de l'urbanisation et pression accrue sur les paysages(banalisation des paysages suite à l’étalement de l’habitat pavillonnaire)

• Difficultés techniques et surtout économiques liées à la conservation du bâti

• Faible quantité d’éléments classés comme monument

• Risque de perte de certaines caractéristiques traditionnelles de l’habitat (notamment avec le développement d’appartements en milieu rural

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Paysages et patrimoine bâtiEnjeux

• Maintien de la diversité et préservation de la qualité des paysages- En particulier face à l'urbanisation : les espaces non bâtis sont souvent considérés

comme des réserves foncières (pour l'habitat ou les activités économiques) et font l'objet de multiples demandes

- Prise en compte des enjeux liés au paysage dans la transformation des pratiques agricoles (diminution de l'élevage, production d'agrocarburants)

• Protection du patrimoine bâti et renforcement des statuts de protection

• Amélioration de la qualité du patrimoine bâti - Rénovation substantielle et amélioration de l’état et du confort du patrimoine bâti, en

tenant compte des difficultés d’entretien amplifiées par le vieillissement de la population

- Amélioration des performances énergétiques du patrimoine bâti : parc ancien associé à un faible taux de renouvellement et conflit potentiel entre rénovation énergétique et conservation intégrale du patrimoine

• Valorisation des patrimoines bâti et paysager- Valorisation en tant que richesse culturelle et support de l'identité collective, participant

au cadre de vie et à l'attrait touristique de la province- Valorisation et connexion des valeurs écologiques, paysagères et culturelles avec les

des enjeux économiques (outre le tourisme) et énergétiques

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Nature et biodiversité Points forts Points faibles

• Potentiel du territoire en matière d'accueil de la biodiversité et des milieux au regard de la diversité de la géographie physique

• Cadres législatifs européen et wallon en matière de conservation de la nature

• Nombreuses communes en PCDN et parcs naturels sur le territoire

• Existence de réelles ressources et d'expertises : ONG et leurs bénévoles, capacités scientifiques (y compris les non-professionnels)

• Attractivité territoriale potentielle des régions et sites à haute qualité biologique (tourisme)

• Rôles écologiques potentiels des espaces forestiers et agricoles

• Pratiques agricoles et sylvicoles favorables à la biodiversité

• Érosion significative et rapide pour plusieurs habitats d'intérêt communautaire, avec un taux élevé d'extinctions d'espèces à l'horizon de 20 ans

• Déficit de perception de ces enjeux

• Aires de protection insuffisantes aux regards des enjeux de conservation de la biodiversité

• Pression démographique, artificialisation de l'espace rural et fragmentation des habitats:les espaces non bâtis sont souvent considérés comme des réserves foncières (pour l'habitat ou les activités économiques) et font l'objet de multiples demandes.

• Impacts des activités de loisirs

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Nature et biodiversité Enjeux

• Protection de la biodiversité- Consolidation du statut de protection des sites de grand intérêt biologique et gestion adéquate- Lutte contre la fragmentation des habitats et réalisation de couloirs écologiques plus efficaces

pour la biodiversité (tant dans les pratiques agricoles, sylvicoles qu’en matière d’urbanisation)

• Gestion et amélioration de la biodiversité- Renforcement de la mise en œuvre des outils récents (tels le nouveau Code Forestier, le

réseau de sites Natura 2000, le développement de pratiques agricoles plus extensives) à relayer dans les différents instruments de gestion de l'espace

- Réservation d'espace supplémentaire au maintien de la biodiversité- Restauration de certains écosystèmes- Valorisation des opportunités de développement des sites de grands intérêts biologiques

spécifiques (carrières, terrains militaires, parcs de châteaux), compatible avec leur affectation principale

- Prise en compte des enjeux liés à la biodiversité dans la transformation des pratiques agricoles et sylvicoles : le développement des surfaces dédiées à la production de biomasse énergie peut, sous certaines conditions, accroître la portance écologique des milieux agricoles intensifs :

o Priorité au bois-énergie en agroforesterie (gestion du bocage, taillis à courte rotation) et aux agrocarburants de deuxième génération (filière lignocellulosique)

o exclusion des surfaces à valeur biologique ajoutée (Natura 2000, prairies permanentes, surfaces en agriculture biologique ou en mesures agroenvironnementales)

• Valorisation des retombées socio-économiques potentielles (écotourisme, produits locaux) peut constituer des pistes concrètes de développement et de cohésion sociale au niveau local

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Les leviers territoriaux

Enjeux thématiques 

Croissan

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Cohé

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n foncière 

… 

  

Leviers territoriaux 

Les dynamiques de développement (endogène ‐ exogène) Le maillage urbain (hiérarchie, réseau, centre‐périphérie)Les équilibres (disparités macro et micro, dessertes) Les mixités (économique et socio‐démographie) Les densités (économique et socio‐démographie) La gestion des flux  Les paysages

Les objectifs  Macro‐objectifs  Objectifs opérationnels  

De l’aspatial   

Au local  

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Une démarche en 5 phases

10/07/12

• Réaliser un état des lieux permet d'identifier, d'objectiver et de spatialiser les dynamiques socio-économiques à l'œuvre sur le territoire et de mettre en évidence les grandes tendances d'évolution

I. Dresser un diagnostic territorial prospectifI. Dresser un diagnostic territorial prospectif

• Pointer les forces et les faiblesses du territoire en intégrant les dynamiques endogènes et exogènes permet de mettre en évidence les enjeux auxquels le territoire devra faire face et sur lesquels une action s'avère opportune

II. Identifier les enjeux du développement

• Partager le diagnostic et les enjeux avec l'ensemble des partenaires vise à favoriser une appropriation collective de la démarche et permet d'identifier les grandes priorités de développement

III. Soumettre le diagnostic aux acteurs concernés

• La SDEL définit les grands principes d'organisation du territoire et les principaux objectifs de son développement. L'évaluation des besoins permet ensuite de formuler des objectifs opérationnels plus précis, voire de les quantifier

IV. Construire la stratégie de développement (SDEL)

• Le projet de structure spatiale est l'expression graphique des principes d'organisation du territoire. Il identifie, entre autres, les principales hiérarchies, les aires de polarisation et les bassins, les axes de développement à privilégier, etc

V. Traduire la stratégie en un projet de structure spatialeV. Traduire la stratégie en un projet de structure spatiale

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6 MACRO-OBJECTIFS

I. Capitaliser les bénéfices des dynamiques de métropolisation luxembourgeoise et bruxelloises et en limiter les effets concurrentiels négatif

II. Valoriser les dynamiques transfrontalières en faveur des développements socio-économiques wallon et provincial

III. Impulser un développement endogène du territoire, valorisant les ressources physiques et savoir-faire locaux et basé sur une stratégie de croissance intelligente, durable et inclusive

IV. Préserver les ressources et spécificités du territoire provincial et garantir un haut niveau de qualité de vie à ses habitants

V. Structurer l’espace luxembourgeois, définir les localisations optimales des éléments nécessaires à la réalisation de son projet de développement (logements, équipements, activités, commerces) et organiser de manière appropriée les relations entre ceux-ci, dans une optique de cohésion territoriale

VI. Face à l’essor démographique et au vieillissement de la population, répondre de manière adéquate aux besoins en logement, équipements collectifs et services, à travers une localisation plus efficiente de ces éléments les uns par rapport aux autres

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I. Capitaliser les bénéfices des dynamiques de métropolisation luxembourgeoise et bruxelloises et en limiter les effets concurrentiels négatif

• Renforcer le positionnement relatif de la province dans l’espace des métropoles de l’Europe du Nord-Ouest et réaffirmer sa place sur l’eurocorridor Bruxelles – Namur –Luxembourg (partenariat, réseaux de collaboration)

• Inscrire et connecter la province aux grandes infrastructures de transports européennes (ferrées, routières, énergie, très haut débit…)

• Construire le développement du territoire provincial en interaction avec les pôles urbains majeurs externes et mais aussi de manière autonome

- Accroître les atouts de la province et valoriser ses spécificités par rapport aux pôles urbains majeurs externes

- Penser le développement de ses petites villes et espaces ruraux par rapport aux pôles urbains majeurs externes

- Renforcer l’attractivité internationale de la province en matière de tourisme et profiter de son positionnement sur un flux touristique européen Nord-Sud

- …

• Renforcer l’image positive et l’attractivité régionale et internationale de la province afin de limiter les effets concurrentiels négatifs de la métropolisation

- Renforcer l’attractivité économique du territoire provincial et diversifier l’offre en matière d’accueil d’entreprises, en particulier sur le flanc sud-est à proximité du Grand-Duché de Luxembourg (entreprises nécessitant un ancrage territorial

• …