1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

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1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative

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Les infrastructures africaines : Une transformation impérative

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Diagnostic des infrastructures nationales en Afrique : un effort participatif

Banque Africaine de Developpement

African Union Agence Française de Développement

Development Bank of Southern Africa

Department for International Development

European Union The Infrastructure Consortium for Africa

Kreditanstalt für Wiederaufbau The New Partnership for Africa’s Development

Public-Private Infrastructure Advisory Facility

Sub-Saharan Africa Transport Project The World Bank Water and Sanitation Program

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Les infrastructures au Sénégal: Une perspective continentale

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Méthodologie et approche

Méthodologie Collecte des données par des consultants locaux/internationaux et

le personnel de la Banque, sur la base d’une méthodologie normalisée

Année de référence pour les données: 2006/7. L’analyse reflète partiellement les évolutions ultérieures.

Approche Accent sur la comparaison des infrastructures du Sénégal avec

celles de ses voisins et recherche des tendances internes Groupes de comparaison : pays africains non fragiles à faible

revenu (PNFFR), pays africains à revenu intermédiaire (PRI), voisins ouest-africains et exceptions régionales

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Les infrastructures ont contribué fortement à la croissance économique

récente de l’Afrique

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En Afrique de l’ouest, les TICs ont eu un effect trés positif mais l’électricité et les routes ont eu un effet de ralentissement

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La contribution principalement des TICs au taux de croissance du PIB/h du Sénégal est de 1,3 points alors que

l’éléctrícité freine l’économie

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TIC Électricité Routes

Évolution de la croissance par habitant par rapport à l’évolution des infrastructures (Évolution entre 1991-1995 et 2001-2005)

Taux de croissance PIB par habitant

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Message clé 1

Le Sénégal est bien placé sur le plan de la compétitivité internationale en

Afrique, mais il reste encore des progrès à faire pour arriver au niveau

moyen de l’ensemble des pays en développement

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Le transport routier du fret est particulièrement lent et onéreux dans l’ensemble de Afrique de l’Ouest

Corridor Longueur (km)

Routes en bon état (%)

Densité commerciale (millions de dollars EU

par km)

Vitesse implicite (km/h)

Tarif du fret (dollars

EU/tonne-km)

Ouest 2050 72 8.2 6.0 0.08

Centre 3280 49 4.2 6.1 0.13

Est 2845 82 5.7 8.1 0.07

Sud 5000 100 27.9 11.6 0.05

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Le Sénégal se positionne favorablement par rapport aux autres pays de la région en ce qui concerne les

coûts d’exportation et d’importation

Source : Doing Business, 2009

Indicateur NigerBurkina

Faso Mali CamerounCôte

d'Ivoire Ghana Sénégal ASS OCDE

Documents d’exportation(nombre) 8 11 7 10 10 6 6 8 4

Durée d’exportation(jours) 59 41 32 23 25 19 11 34 11

Coût d’exportation (dollars EU par conteneur) 3545 2262 2075 1250 1969 1013 1098 1942 1090

Documents d’importation (nombre) 10 11 10 11 9 7 5 9 5

Durée d’importation(jours) 64 49 37 26 36 29 14 39 11

Coût d’importation (dollars EU par conteneur) 3545 3830 2955 2002 2577 1203 1940 2365 1146

Page 11: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Message clé 2

Reflétant sa vocation exportatrice, les points d’accès aux marchés mondiaux,

l’aéroport et le port de Dakar sont performants, et contribuent de beaucoup à la compétitivité internationale du pays

Page 12: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Ports et aéroports

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Le port de Dakar port a le temps de traitement des camions le plus bas de la région mais le temps

d’attente à quai le plus longPort Dakar Cotonou Abidjan Tema Apapa Harcourt LomePays Sénégal Bénin Côte d'Ivoire Ghana Nigeria Nigeria Togo

Conteneurs - total traité (EVP, annuel) 331 191 158 201 500 119 420 000 336 308 7 900 460 000

Moyenne

Temps à quai conteneurs (jours) 7 12 12 25 42 n.d. 13

Temps de traitement camions pour réception et livraison du fret (délai rotation , heures)

5 6 3 8 6 n.d. 4

Temps d’attente au pré-accostage pour navires cargaison diverse (heures)

24 48 3 10 36 38 n.d.

Séjour à quai navires cargaison diverse (délai rotation , heures) 60 48 2 48 41 46 n.d.

Coût traitement conteneurs (du bateau à la sortie, USD par EVP) 160 180 260 168 155 n.d. 220

Coût traitement cargaison diverse (du bateau à la sortie, USD par tonne)

15 9 14 10 8 8 9

Coût traitement vrac sec (du bateau à la sortie ou au rail, USD par tonne )

5 5 5 3 n.d. n.d. 5

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Accès adéquat aux routes 0 0 n.d. 0 0 0 0

Modèle propriétaire 0 0 1 1 1 1 1

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Par rapport aux autres aéroports de la région, le Sénégal affiche une très bonne connectivité internationale, de meilleurs

standards de qualité et un volume de trafic international élevé

Remarque : Toutes les données sont basées sur des calculs du nombre de sièges annoncé, publié par le Seabury Aviation Data Group. Ces données reflètent 98 % du trafic mondial, mais elles ne saisissent pas un pourcentage plus élevé du trafic africain.

Burkina Faso

Côte d’Ivoire Ghana Mali Sénégal

Trafic (2007)

Sièges intérieurs (‘000 de sièges par an) 20 N/A 144 N/A 130

Sièges pour trajets internationaux en Afrique (‘000 sièges par an) 245 851 909, 565 1,260

Sièges pour trajets intercontinentaux (‘000 sièges par an) 147 298 833 166 1,230

Sièges disponibles par personne 0.03 0.06 0.08 0.06 0.23

Indice Herfindahl – marché du transport aérien (%) 22.89 9.75 6.28 11.75 11.64

Qualité :

% siège-kilomètre dans des avions récents 93.4 90.9 96.8 95.6

% de transporteurs passant l’audit IATA/IOSA 0 0 0 0 50.0

Résultat audit FAA/IASA Aucun audit Échoué Échoué Aucun

auditAudit(2007)

Page 15: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Le Sénégal est une plaque tournante émergente dans le transport aérien de l’Afrique de l’ouest

Page 16: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Croissance importante du trafic international mais stagnation dans les autres segments de marché

Page 17: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Message clé 3

Malgré les progrès réalisés, le financement de l’entretien des routes et le problème de la charge à l’essieu restent

des défis importants à relever.

Le corridor régional ferroviaire Sénégal-Mali continue aussi à représenter un obstacle pour un transport des

marchandises à cause principalement de la vétusté des voies ferrées

Page 18: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

La comparaison indique un état insatisfaisant des routes mais une accessibilité en zone rurale relativement plus élevée

  Unité Pays à revenu faible

non- fragiles

Sénégal Pays à revenu

intermédiaire

2007/9

Densité totale du réseau routier km/1000 km2 de terre arable 132,1 93,8 318,4Densité des routes classifiées km/1000 km2 88,2 81,4 278,4Accessibilité rurale SIG % pop.rurale à moins de 2 km d’une

route praticable en tte saison 23,1 25,7 31,5

Trafic routes revêtues Trafic journalier annuel moyen 1287,7 944,9 2558,3Trafic routes non revêtues Trafic journalier annuel moyen 38,5 30,8 74,7État routes revêtues % dans un état bon/moyen 86,2 61.0 82,0État réseau non revêtu classifié % dans un état bon/moyen 55,8 37 57,6Perception qualité transport % des entreprises identifiant comme

une contrainte majeure 27,6 27,4 18,2

Sur-ingénierie % du réseau routier principal revêtu par rapport à la faible densité du trafic 29,6 9,3 18,4

Sous-ingénierie % du réseau routier principal revêtu par rapport à la forte densité du trafic 13,5 0 20,0

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Le financement de l’entretien pourrait être assuré par la taxe optimale sur le carburant

Niger Liberia Sénégal Côte d'Ivoire

Ghana Nigeria Bénin Mali0

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Optimum pour entretien et réhab. Optimum pour entretien

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Mali Sénégal Niger Côte d'Ivoire

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Entretien Entretien et réhabilitationDép

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sL’entretien du réseau routier principal est fortement

sous-financé

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Il semble possible d’augmenter les ressources allouées à l’entretien des routes

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En % du PIB dollars EU/hab.

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Le volume de trafic de Transrail est faible malgré l’assez forte demande intérieure

Moyenne 2005-2009

SITARIAL (Côte

d’Ivoire – BF)

TRANSRAIL

(Sénégal -

Mali)

Camrail (Cameroun

)

Madarail

(Madagascar)

Volume trafic de fret (millions tonnes-km) 794 393 1,061 113Volume trafic passager (millions km-passagers) 210 91 377 3Volume total trafic (millions UT)* 878 429 1,212 114EFFICACITÉ: Employés : 1000 UT par employé 558 247 547 118Déraillements/millions UT 0.01 0.45 0.15 2.31Pannes de locomotives de grandes lignes par 100 000km 6 15 9 6TARIFS : Tarif unitaire moyen, fret, cents dollars EU/tonne-km 6.3 7.0 8.1 6.0* 2,5 km-passagers équivalent à 1 UT 1 tonne-km équivaut à 1 UT

Page 23: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Les voies ferrées de Transrail sont sous-utilisées à cause de la vétusté des voies et de l’équipement

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Page 24: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

La SDE est l’un des plus performant de la région grace au PPP (affermage) en place depuis 1996. Le pays est donc en bonne

voie d’atteindre les OMD liés à l’eau, mais les services d’

assainissement notamment en milieu rural restent un défi

Message clé 4

Page 25: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Le pourcentage de la population qui utilise les eaux de surface ou qui pratique la défécation à ciel ouvert est parmi

les plus faibles de la région

Pays à faible revenu non

fragiles

SénegalPays à revenu intermédiaireDébut années

2000sMi-années

2000s

Accès à l’eau courante

% pop

10.5 1999 40.9 52.1Accès aux bornes fontaines 16.2 18.3 19.7 18.9Accès aux puits/forages protégés

38.3 10.5 7.0 6.0Accès aux puits/forages non-protégés 33.5 28.8Accès aux eaux de surface non traitées 37.4 2.3 3.3 13.0Accès toilettes à chasse

% pop

4.9 11.2 34.7 40.8Accès latrines améliorées 9.9 34.6 24.6 1.4Accès latrines traditionnelles 50.1 18.6 14.9 30.4Défécation à ciel ouvert 40.3 41.0 25.2 14.3Recouvrement recettes (% ventes) 62.7 88.8 97.8 100.0Pertes distribution (% production) 34.3 25.5 21.0 26.8Recouvrement coûts (% total costs) 56.0 59 98 80.6Coûts de main-d'œuvre (conn. par employé) 158.6 225.6 284.0(*) 368.7

Page 26: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

L’écart rural-urbain se rétrécit dans l’AEPA mais augmente dans l’assainissement

1986 1993 1997 2005(*) 2009 (*)

Service des eaux amélioré

Rural 29,2 43,9 46,2 64 73,6

Urbain 55,1 90,6 89,9 92 97,0

Assainissement amélioré

Rural 25,9 24,9 24,0 26,2 28,9

Urbain 79,5 77,1 78,3 56,7 63,6

(*) PEPAM

Page 27: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Il y a eu une amélioration continue dans les indicateurs d’efficience…

Eau fournie

Pertes de distribution

Taux de recouvrement des recettes

Coût total moyen

Tarif moyen réel Coûts cachés totaux

millions m3/an % % USD/m3 USD/m3 Millions

USD/an%

revenus

200078.86 26.10 97.00 1.05 0.57 46 94.27

200184.00 21.90 97.20 1.05 0.56 44 84.66

2002 87.86 21.60 97.71 1.04 0.59 42 75.32

200390.90 20.10 98.17 1.20 0.74 43 57.41

2004 95.09 19.90 98.30 1.25 0.82 42 50.28

2005 99.90 19.90 97.86 1.25 0.82 44 50.45

2006103.63 19.80 98.20 1.25 0.86 42 43.70

2007 108.71 19.70 93.73 1.25 1.03 30 25.35

2008109.17 20.94 96.73 1.25 1.14 17 13.08

Norme de référence 20 100 Tarif/coût=1

Page 28: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

…qui se traduisent par une réduction importante des coûts cachés

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 -

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Inefficience recouvrement des recettes Inadéquation tarifaire Pertes

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Les coûts cachés de l’eau sont parmi les plus faibles de la région ouest-africaine

Mali Liberia Niger Burkina Faso

Côte d'Ivoire

Ghana Bénin Sénégal0

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Sureffectif Inefficacité recouvrement recettes Inadéquation tarifaire Pertes

Pour

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Page 30: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Le Sénegal a fait déjà des progrès remarquable dans l’accès rural à l’électricité, l’intégration

aux marchés électriques régionaux et la participation privée. Toutefois, il est essentiel

de poursuivre les efforts pour augmenter l’électricité disponible et la fiabilité du système, et d’améliorer la performance

financière et opérationnelle de SENELEC

Message clé 5

Page 31: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Réseau électrique du Sénégal

Page 32: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

  Unité Pays à faible

revenu non fragiles

Sénégal Pays à revenu intermédiaireMi-

2000sFin

2000s

Capacité installée product. électrique MW/millier hab. 20,2 25 799Consommation électrique kWh/habitant/an 107,4 179 4 479Dépendance groupe électrogène % consommation 21,2 6,7 24,7 11Pertes de revenu dues aux coupures % ventes 6,5 4,3 5 2Accès à l’électricité % population 15,0 47,1 49,5Accès à l’électricité - urbain % population 57,6 80,4 74,4Accès à l’électricité - rural % population 3,9 15,8 26,3Croissance accès à l’électricité % population/an 0,8 2,7 12,1Recouvrement des recettes % facturation 93,1 99 100 100Pertes système % production 23,7 21,5 22,5 20Recouvrement des coûts % coût total 84,4 58,3 87,5 85Total coûts cachés % recettes 68,8 90 52 6Tarif électrique en vigueur (cents dollars EU/kWh)

Sénégal Production princip. thermique

Autres régions en développement

Tarif moyen 22,7 17,0 5,0 – 10,0

Capacité de production modérée, prix élevés et coûts encore plus élevés

Page 33: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Les prix de l’électricité au Sénégal sont relativement élevés

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Tarif moyen

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Page 34: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Les tarifs actuels sont insuffisants pour récupérer les coûts actuels

Coût actuel Coût expl. Actuel

Tarif moyen Recettes moyennes

Coût de capi-tal actuel

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Subvention en capital

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Les coûts cachés sont relativement modérées mais représentent néanmoins 60% des recettes

Niger Mali Ghana Burkina Faso

Côte d'Ivoire

Bénin Sénégal0

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Sureffectif Inefficacité recouvrement recettes Inadéquation tarifaire Pertes

Pour

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Page 36: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Ces coûts continuent à pénaliser la performance financière de l’opérateur, spécialement à cause de l’inadéquation

tarifaire

2003 2004 2005 2006 20070.0

10.0

20.0

30.0

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Pertes Inadéquation tarifaire Inefficacité recouvrement recettes

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Page 37: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Evolution des coûts cachés

Électricité disponible

Pertes distribution

Taux implicite de recouvrement des

recettes

Coût moyen total

Tarif moyen Coûts cachés totaux

Coûts cachés totaux

(GWh/an) (%) Ratio (%) (USD/kWh) (USD/kWh) (M.USD/an) (% revenus)

2003 1 826 21,5 99 0,24 0,14 182,4 902004 1 952 21,1 100 0,24 0,15 176,4 752005 2 171 21,2 100 0,24 0,15 202,4 792006 2 192 20,6 100 0,29 0,17 273,4 882007 2 306 22,5 100 0,29 0,21 204 ,3 522008 22,2 99 0,252009 99 0,23

Norme de référence10.0 100

Tarif/coût=100

Page 38: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Il y a eu une croissance énorme de la téléphonie mobile et de la bande à haut

débit grâce une forte participation privée, mais une concurrence plus vigoureuse avec l’accès ouvert au câble sous marin est indispensable pour obtenir aussi une

réduction plus systématique des prix

Message clé 6

Page 39: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Réseau TIC du Sénégal

Page 40: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

La croissance de la téléphonie mobile et de la bande à haut débit a été comparativement énorme. Les prix intérieurs

restent élevés bien que les internationaux soient modérés

Unité ONFFR Sénégal PRI2005 2005 (2007/8) 2005

Couverture GSM % population ayant un signal 48 82 85 97Bande passante internationale Mbps/habitant 6 68,7 237,5 30Internet abonnés/100 personnes 0 0,2 0,4 0,2Lignes terrestres abonnés/100 personnes 1 2,4 1,9 9Téléphonie mobile abonnés/100 personnes 15 15,3 44,1 87

Dollars EU Sénégal

2007Avec câble sous-marin

Sans câble sous-marin

Autres régions en développement

Panier tarifs mobiles mensuels 15,5 11,1 11,12 9,9Panier tarifs terrestres mensuels 21,6 13,6 13,58 n.d.Prix forfait Internet de 20 heures 27,7 68,0 47,00 11,0Prix d’une minute de communication aux États-Unis

1,0 0,86 0,48 0,66

Prix d’une minute de communication interafricaine

0,3 0,7 0,57 non applicable

Page 41: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Source : IC4D, Banque mondiale (2009)

L’accès à Internet a connu une véritable révolution au Sénégal en moins de dix ans

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 20080

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Internet users (per 1000 people)

International Internet bandwidth (bits per second per person)

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Utilisateurs Internet (pour 1 000 personnes)

Large bande internationale (bits par seconde et par personne)

Page 42: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

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0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Accès réel Écart efficacité marché Écart de couverture

Po

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op

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tio

n97 % de la population du Sénégal pourrait avoir accès

au signal GSM sur une base commerciale

Page 43: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

L’expérience d’autres pays montre que les prix des TIC peuvent chuter jusqu’à 75 %

Point d’atterrissage à Dakar

Page 44: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

L’arrivée du câble sous-marin s’accompagne d’une promesse de réduction des prix si la concurrence est encouragée

Dollars EU % des cas Appels en ASS

Appels aux USA

Internet accès commuté

Internet ADSL

Sans câble sous-marin 67% 1,34 0,86 68 283

Avec câble sous-marin 33% 0,57 0,48 47 111

Portail international : avec monopole 16% 0,70 0,72 54 120

Portail international : avec concurrence 16% 0,48 0,23 37 98

Page 45: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Message clé 7

Pour combler le déficit infrastructurel du Sénégal il

faudrait 1,8 milliard de dollars EU par an sur 10 ans (environ 20 %

du PIB)

Page 46: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Objectif économique Objectif social

TIC

Renforcer la connectivité avec les principaux partenaires économiques régionaux en installant des liaisons en fibre optique avec les capitales voisines

Offrir un accès universel au signal GSM et aux services modernes de communications avec la bande à haut débit.

Électricité

Augmenter l’électricité disponible pour l’économie avec 258 MW nouvelle génération et desinterconnections de 487 MW

Porter l’électrification à 51 % (100 % en zone urbaine et 10 % en milieu rural)

Transport

Atteindre les objectifs régionaux (nationaux) de connectivité avec des routes revêtues à deux bandes (une bande) de bonne qualité

Fournir un accès aux routes rurales à 30 % des zones agricoles ayant le plus haute valeur

AEPA n.a.Atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement

Objectifs d’infrastructure possibles pour les dix prochaines années

Page 47: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Pour atteindre ces objectifs, le Sénégal devrait dépenser 1,8 milliards de dollars EU par an pendant les 10 prochaines années,

principalement dans l’expansion de l’infrastructure électrique

Millions dollars EU/an

Dépenses en capital

Exploitation et entretien

Total des besoins

TIC 229 20 248

Énergie 507 555 1 062

Transport 87 54 141

AEPA 204 138 342

Total 1 026 766 1 792

Page 48: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Les besoins de financement du Sénégal (20% du PIB) sont importants par rapport aux autres pays de la région

0 5 10 15 20 25 30 35

Burkina FasoCôte d'Ivoire

BéninMali

GhanaNiger

Sénégal

PRIRiches en ressources

CEDEAOPFR-Non Fragile

PFR-Fragile

ASS

% PIBCapex E&M

Page 49: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Message clé 8

Le Sénégal consacre déjà 911 millions de dollars EU par

an aux infrastructures

Page 50: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

(moyenne en millions de dollars EU par an sur une période de 5 ans, 2001-2006)

E&M Investissement Total

Public Public APD Non-OCDE

PPI Total Investiss.

TIC 1 1 2 3 205 211 212

Électricité 257 93 18 12 16 138 396

Transport 9 51 47 23 5 125 133

AEPA 4 65 37 14 49 166 170

Total 270 210 103 53 274 640 911

Les dépenses sont plus élevées dans électricité. Le secteur privé est un financier important

Page 51: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Les dépenses consacrées à l’infrastructure atteignent 11 % du PIB et représentent un effort

considérable pour l’économie du Sénégal

0 5 10 15

Côte d'IvoireNiger

Burkina FasoMali

SénégalBénin

Ghana

Riches en ressourcesPFR-Fragile

CEDEAORPI

PFR-Non Fragile

ASS

% du PIBCapex E&M

Page 52: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Message clé 9

Les inefficacités représentent un gaspillage de 312 millions de

dollars EU par an, et l’élimination de cet écart d’efficacité permettrait au pays d’accélérer d’au moins 50

ans le développement des infrastructures

Page 53: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Le plus grand potentiel de gains d’efficacité provient du recouvrement des coûts dans le secteur électrique

Millions de dollars EU TIC Électricité Transport AEPA Total

Sureffectif n.d. 14 n.d. 0 14

Pertes de distribution n.d. 71 n.d. 2 73

Sous-recouvrement n.d. 0 n.d. 2 2

Exécution budget 0 1 14 2 17

Inadéquation tarifaire n.d. 133 n.d. 73 206

Total 0 219 14 78 312

Page 54: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Sans augmentation des dépenses, les gains d’efficacité permettraient déjà d’accélérer les progrès d’au moins

50 ans

10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 500

20

40

60

80

100

120

140

160

a. Enveloppe des ressources plus gains d'efficacité potentielsb. Enveloppe actuelle des ressources

Nombre d’années nécessaires pour atteindre les objectifs de financement

Va

ria

tion

da

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les

ress

ou

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éce

ssa

ire

s (%

de

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l’e

nve

lop

pe

act

ue

lle)

Page 55: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Message clé 10

Pour combler le déficit de financement restant (576 millions de

dollars EU par an), il faudrait une stratégie d’investissements bien ciblés qui mettent l’accent sur

l’intégration régionale et la participation du secteur privée

Page 56: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Écart de financement de 576 millions de dollars EU par an principalement dans l’électricité et, dans une

moindre mesure, dans l’AEPA

Millions de dollars EU par an TIC Énergie Transport AEPA Total(Besoins) (248) (1,062) (141) (342) (1,792)Dépenses 212

396 95

170

873

Réallocation au sein des secteurs 0 0 38 0 38 Gains potentiels d’efficience N.D. 219 14 78 312 (Écart de financement) (36) (447) ------ (93) (576)

Page 57: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Le Sénégal est une destination intéressante pour le secteur privé en Afrique de l’ouest

Source: World Bank and PPIAF, PPI Project Database.

0.00.51.01.52.02.53.03.54.0

Electricité Télécommunications Transport Eau Potable & Assainissement

% P

IB

Investissement moyen par an comme pourcentage du PIB 2008

Page 58: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Engagements d’Investissement dans des projets d’investissement avec une participation privée au Sénegal, 2000-9

Source: World Bank and PPIAF, PPI Project Database.

L’expérience du Sénégal dans les PPI est variée quant aux secteurs et aux modes contractuels d’engagement avec le privé

Concession BOT/BOO Marchand Location Privatisation partielle Affermage

Energie 2 projets (EU88 million)

2 projets (EU$146 million)

1 projet (EU$6 million)

Telecom 2 projets (EU$408 million)

1 projet (EU$1536

million)

Transport4 projets

(EU$720 million +?*)

Eau et Assainissement 2 projects

(US$20 million)

*Données pour 2009 provisoires.

Page 59: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Source: World Bank and PPIAF, PPI Project Database.

East Asia and Pacific

Europe and Central Asia

Latin America and the Caribbean

Middle East and North Africa

South Asia Sub-Saharan Africa0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

Energy Telecom Transport Water and Sewerage

Number of projects

Une comparaison avec d’autres régions montre qu’il ya un grand potentiel pour augmenter cette activité

Nombre de projets avec une participation privée 2000–2008

Page 60: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Engagements d’Investissement dans des projets d’investissement avec une participation privée 2000–2008

Source: World Bank and PPIAF, PPI Project Database.

East Asia and Pacific

Europe and Central Asia

Latin America and the Caribbean

Middle East and North Africa

South Asia Sub-Saharan Africa0

50

100

150

200

250

300

Energy Telecom Transport Water and Sewerage

2008 US$ billions

Relativement à d’autres régions, l’Afrique attire relativement moins le secteur privé dans les

infrastructures.

Page 61: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

En résumé : Cadre de financement

Les dépenses récentes dans l’infrastructure s’élèvent à 911 millions de dollars EU par an (soit 11 % du PIB) PPI est la principale source de dépenses en capital

312 millions de dollars EU supplémentaires par an pourraient provenir de la seule correction des inefficacités, en particulier la sous-tarification de l’énergie La seule correction des inefficacités ferait progresser le

pays de plus de 50 ans dans la réalisation des objectifs d’infrastructure

Même si les inefficacités étaient corrigées, l’écart de financement serait encore de 576 millions de dollars EU par an (soit 7 % du PIB)

Page 62: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Conclusion

Combler le déficit d’infrastructure du Sénégal exige d’abord d’éliminer les inefficacités

d’exploitation, d’améliorer l’efficacité des investissements et profiter de l’intégration

régionale. Ces actions sont nécessaires pour pouvoir attirer les ressources financières de

différentes sources privées et publiques

Page 63: 1 Les infrastructures africaines : Une transformation impérative.

Les infrastructures africaines: Une transformation impérative

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