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Résumés des communications affichées P1. Le cancer du sein chez l’homme, à propos d’un cas N.Hamouda ; Y.Nacereddine ; N.Talbi ; K.Madani ; T.Saib Service de chirurgie carcinologique CLCC Setif Introduction : Première pathologie maligne chez la femme, le cancer du sein chez l’homme est une pathologie rare et surtout méconnu du grand public, ce qui nous a motivés à présenter le cas d’un patient pris en charge dans notre service. Observation : Nous présentons le cas d’un homme de 64 ans sans antécédents particuliers, ayant consulté pour une masse retro aréolaire douloureuse évoluant depuis plus d’un an, des biopsies réalisées étaient en faveur d’un carcinome mucineux, TDM thoracique et échographie abdomino- pelvienne ne retrouvant pas de métastases osseuses et viscérales. Le patient a bénéficié de six cures de chimiothérapie néo adjuvante suivies d’une mastectomie totale avec curage axillaire. Les suites opératoires ont été simples chez notre patient, à ce jour il n’existe pas de signes de récidive. Discussion : La prévalence du cancer du sein chez l’homme est de 1 cas/100 000, l’âge moyen lors du diagnostic varie entre 63-71 ans, les hommes ayant une histoire familiale d’un cancer du sein féminin ont 2.5 fois plus de risque d’êtres atteints de cette pathologie. L’etiopathogénie du cancer du sein chez l’homme reste obscure, néanmoins de nombreux facteurs de risque peuvent êtres incriminés. Il se présente souvent sous la forme d’une tuméfaction douloureuse sub aréolaire. Une chirurgie radicale suivie de chimiothérapie et accessoirement de radiothérapie sont nécessaires, en cas de métastases l’hormonothérapie est obligatoire. Le risque de développer un cancer de la prostate ou un mélanome est élevé chez ces patients. Conclusion :

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Résumés des communications affichées

P1. Le cancer du sein chez l’homme, à propos d’un casN.Hamouda ; Y.Nacereddine ; N.Talbi ; K.Madani ; T.SaibService de chirurgie carcinologique CLCC Setif

Introduction : Première pathologie maligne chez la femme, le cancer du sein chez l’homme est une pathologie rare et surtout méconnu du grand public, ce qui nous a motivés à présenter le cas d’un patient pris en charge dans notre service.

Observation : Nous présentons le cas d’un homme de 64 ans sans antécédents particuliers, ayant consulté pour une masse retro aréolaire douloureuse évoluant depuis plus d’un an, des biopsies réalisées étaient en faveur d’un carcinome mucineux, TDM thoracique et échographie abdomino- pelvienne ne retrouvant pas de métastases osseuses et viscérales. Le patient a bénéficié de six cures de chimiothérapie néo adjuvante suivies d’une mastectomie totale avec curage axillaire. Les suites opératoires ont été simples chez notre patient, à ce jour il n’existe pas de signes de récidive.

Discussion : La prévalence du cancer du sein chez l’homme est de 1 cas/100 000, l’âge moyen lors du diagnostic varie entre 63-71 ans, les hommes ayant une histoire familiale d’un cancer du sein féminin ont 2.5 fois plus de risque d’êtres atteints de cette pathologie. L’etiopathogénie du cancer du sein chez l’homme reste obscure, néanmoins de nombreux facteurs de risque peuvent êtres incriminés. Il se présente souvent sous la forme d’une tuméfaction douloureuse sub aréolaire. Une chirurgie radicale suivie de chimiothérapie et accessoirement de radiothérapie sont nécessaires, en cas de métastases l’hormonothérapie est obligatoire. Le risque de développer un cancer de la prostate ou un mélanome est élevé chez ces patients.

Conclusion :Le cancer du sein chez l’homme est une maladie rare dont les facteurs de risque sont multiples et dont le diagnostic est plus tardif que chez la femme.

P2. Métastase du cuir chevelu avec extension méningée sur néoplasie du sein (à propos d’un cas)H.Benyoucef, S.BraikiaCentre anti cancer de Sétif - service d’oncologie médicale

Introduction :

Les femmes atteintes d’un cancer du sein vivent aujourd’hui plus longtemps et environ 15 à 20% d’entre elles vont développer des métastases cérébrales, la localisation du cuir chevelu avec extension méningée reste rare dans la littérature ce qui nous laisse présenter ce cas et le publier

Observation :C’est la patiente H.K âgée de 40 ans originaire et demeurant a Sétif admise a notre niveau pour la prise en charge d’une néoplasie du sein bilatérale depuis janvier 2016 ; La malade a découvert le nodule en 2013 en période de grossesse et consultant en 2016 avec un sein inflammatoire a gauche et un nodule du sein droit . Echomammographie : ACR 4 Micro biopsie : carcinome canalaire infiltrant, triple négatif la malade a reçu 3 lignes de chimiothérapie sans réponse orientée pour sa chirurgie de propreté en juillet 2016 puis la malade présente en octobre des céphalée avec atteinte visuels d’où une TDM a été faite objectivant une masse du cuir chevelu confirmée par IRM ou elle a objectivé 2 masses l une occipitale et l’autre pariétale gauche avec extension méningée , La malade a reçu des flashs de radiothérapie est mise a nouveau sous chimiothérapie

Conclusion :Les métastases cérébrales témoignent d’un stade très évolué de la maladie où la survie reste très limitée

P3. ESTIMATION DU COUT DE PRISE EN CHARGE D’UN SEUL CAS DU CANCER DU SEIN AU NIVEAU DU SERVICE DE RADIOTHERAPIE CAC SETIF.k. Makhloufi, L. Hamzi,G.Habia, S. Marouane,B. Drif,S. Allouche,F.Boulekhssaim,S.Khallfa, M.

Zarougue

Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, autant avant qu’après la ménopause1. Une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie et 1 femme sur 27 en mourra.Le plus souvent, le cancer du sein survient après 50 ans. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic varie de 80 % à 90 %, selon l’âge et le type de cancer.

On connaît plusieurs facteurs de risque du cancer du sein. Cependant, dans la plupart des cas, il est impossible d’expliquer les raisons de son apparition chez une personne en particulier.Il existe plusieurs de traitements :la chirurgie; la radiothérapie; la chimiothérapie; la thérapie hormonale;

La thérapie ciblée. La radiothérapie.

La mastectomie partielle doit généralement être suivie de radiothérapie afin de détruire les cellules cancéreuses qui pourraient être demeurées dans le sein. Elle réduit le risque qu’une tumeur réapparaisse.En cas de mastectomie totale, la radiothérapie n’est pas toujours nécessaire.

L’analyse du coût de prise en charge des malades est une étape importante dans le processus d’analyse économique; Elle permet de se rendre compte du poids économique de la prise en charge des malades l’échelle mondiale aussi bien nationale

Une enquête rétrospective a été réalisée dans le centre anti cancer de Sétif service de radiothérapie ; auprès une malade diagnostiquée et suivie dans ce centre au cours del’année2016.

P4. Apport du scanner dans le bilan d’extension du cancer du sein.

M. Namouni , W. Kebieche , A Moumen.Service de radiologie CHU Annaba

Introduction : Le cancer du sein en Algérie est diagnostiqué à un stade tardif avec un taux de survie bas, le scanner reste un moyen important dans notre pratique à la recherche de localisations secondaires, le but de ce travail est de décrire les différentes localisations métastatiques en TDM du cancer du sein en locorégional et à distance.

Matériel et Méthodes : C’est une étude prospective, descriptive portant sur une série de  patientes pour lesquels un  scanner cérébral ou touraco-abdominal  a été pratiqué dans le cadre d’un bilan d’extension d’un cancer du sein au service de radiologie du CHU d’Annaba, durant une période de 3 mois. Une analyse des scanner selon une fiche technique préétablie a été réalisée.

Résultats :Sur nos 30 patientes âgées de 20 à 50 ans, 6 présentaient encore la tumeur primitive, alors que 22 ont été mastéctomisées. Les métastases ganglionnaires ont été retrouvées chez un tiers de l’effectif, avec notamment une prédominance des adénopathies axillaires (70%). En ce qui concerne les métastases à distance, on les a enregistré chez 77% des patientes dont la moitié est représentée par les métastases osseuses (49%), suivi de la localisation pulmonaire (31%), hépatique (15%) et enfin ovarienne avec 5%.

Discussion : l’analyse des données statistiques de notre étude a retrouvé que le  risque de survenue du cancer du sein est d’autant plus important que l’on est âgé, avec une exclusivité féminine (100%).Sur les  30 scanners réalisés 29 étaient positifs ce qui témoigne de l’extension du cancer et de son diagnostic tardif et montre l’importance du dépistage qui n’est pas effectué en Algérie faute d’organisation et de moyens.

Conclusion : La tomodensitométrie de par sa rapidité, sa disponibilité et sa précision constitue un outil performant dans le bilan d’extension locorégionale et à distance du cancer du sein

P5. Approche épidémiologique, diagnostique et thérapeutique du cancer du sein chez l’homme - étude rétrospective

M.Kabachi, K. Rekai, B. larbaoui

Service d’Oncologie Médicale , Centre Anti Cancer d’Oran Introduction :Environ 1 % des cancers du sein se produisent chez les hommes. Le cancer du sein masculin apparaît surtout chez les hommes de plus de 60 ans. Peu d'hommes en sont conscients, si bien qu'il est généralement diagnostiqué plus tard que chez les femmes. Par conséquent, le cancer du sein masculin est généralement plus avancé quand il est diagnostiqué et donc plus difficile à traiter. Le but de ce travail est d’analyser les caractéristiques cliniques, histologiques et thérapeutiques de 31

hommes pris en charge pour un cancer du sein entre 2002 et 2012 dans le service d’oncologie du centre hospitalier et universitaire et déterminer des facteurs prédictifs de mauvais pronostic, afin d’améliorer la prise en charge.

Matériels et méthodesIl s’agit d’une étude et rétrospective. L’analyse des dossiers cliniques de cette série, s’est effectuée au sein du service d’oncologie médicale du CHU d’Oran. Tous les carcinomes in situ ou infiltrants du sein, survenus chez des patients de sexe masculin, ont été inclus. Les patients adressés pour une prise en charge d’un cancer non carcinomateux ont été exclus. Une analyse des caractéristiques cliniques, histologiques et thérapeutiques a été réalisée. Une analyse statistique de notre étude a porté sur la survie globale et spécifique des patients selon la méthode de Kaplan-Meier.

Résultats, Analyse, DiscussionL’âge moyen était de 65 ans. Des antécédents familiaux de cancer du sein ont été retrouvés chez 19% patients, dont la plupart étaient des antécédents au 1er degré (14 %). L’IMC a pu être calculé et 37 % patients présentaient un surpoids (25 %) ou une obésité (12 %). La maladie s’est révélée, dans 88 % des cas, sous forme d’une tumeur palpable, avec une localisation centrale dans 77 % des cas. La maladie était d’emblée métastatique au moment du diagnostic chez 2% des malades. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant, il était retrouvé chez 87% patients. Le carcinome lobulaire retrouvé chez seulement 2% des patients. Dans plus de 70% des cas le grade était de II et III. Une atteinte ganglionnaire était retrouvé dans 50 % des cas .Chez les patients N+, une rupture capsulaire était observée dans 29 % des cas. Les récepteurs hormonaux étaient positifs dans plus de 80% des cas. La surexpression de l’HER2 s’était présente chez 7 % des patients chez qui elle avait été recherchée, soit 12 patients sur 31. Sur l’ensemble des patients, 98 % avaient bénéficié d’une mastectomie. Sur l’ensemble des mastectomies, 89% étaient associées à un curage axillaire, et 3% patients n’avaient bénéficié que d’une mastectomie simple. La chimiothérapie adjuvante ou métastatique était indiquée chez 87 % des patients. L’hormonothérapie était indiquée dans 95% des cas (adjuvante ou métastatique). L’irradiation complémentaire était pratiquée chez 75 % des patients.

ConclusionLe cancer du sein chez l’homme est une pathologie différente du cancer du sein chez la femme. Le diagnostic est en général fait à des stades plus avancés, et la taille tumorale est souvent supérieure. Les caractéristiques histologiques diffèrent également. Pourtant, le traitement reste quasiment identique

P6. Histoire familiale du cancer du sein.

H. Benturkia, H.Boukharouba, I.Merghem, S.Bouchaibi, S.Kettaf, S.Atoui, K.Bouharathi, A.Mahnane, M.Hamdi Cherif.

Registre de cancer, Laboratoire Santé Environnement, Université de Sétif, Algérie.

Introduction :  Près de 20 à 30 % des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de cancers du sein. Cette disposition familiale peut être due au hasard, à un mode de vie que des membres de la famille ont en commun, à un facteur héréditaire qui a été transmis des parents à leurs enfants par les gènes ou bien à une association de ces éléments. Seule 5 à 10 %, sont héréditaires, c’est-à-dire attribuable à une mutation génétique le plus souvent portant sur les gènes BRCA1 et le BRCA2. Etre porteur d’une mutation sur l’un de ces gènes ne se traduit pas systématiquement par l’apparition d’un cancer, mais augmente le risque d’en développer un.

Matériels et méthodes :  La constitution de l’arbre généalogique a été effectuée chez 60 femmes atteintes du cancer du sein et hébergées au niveau de la maison d’accueil « Dar Essabr » ayant des antécédents familiaux de cancer. L’objectif était de rassembler toutes les informations pouvant être en faveur d’une prédisposition génétique au cancer du sein ou de l’ovaire afin d’aboutir au classement de la patiente comme étant à risque élevé ou pas de cancer et proposer ainsi un test génétique si risque avéré.

Résultats et discussion : Seule deux arbres des plus importants seront exposés dans cette communication.

Conclusion : Il est important d’établir avec chaque patiente l‘arbre généalogique afin de retracer les antécédents de cancers dans sa famille et d’aboutir à la conclusion qu’il s’agisse ou pas d’une famille à  risque héréditaire et permettre ainsi aux membres de sa famille de bénéficier précocement des

moyens de dépistage et de prévention les plus appropriés. 

P7. Inhibiteurs de l’aromatase dans le traitement du cancer du sein : quel impact sur le parodonte ? 

IM Benazzouz– D Chekireb – M Nezzal.Département de médecine dentaire, Service de parodontologie.Université Constantine ;Faculté de médecine

RésuméLes parodontites sont des pathologies buccales caractérisées par un processus infectieux et une réaction inflammatoire qui atteignent les tissus de soutien des dents.De nombreuses pathologies générales sont susceptibles de réduire les capacités de défense de l’organisme et donc d’influer sur la progression d’une parodontite : maladies cardiovasculaires, diabète, maladies respiratoires et les naissances prématurées.Si pour ces pathologies, le lien est bien établi, la relation entre le cancer et la parodontite serait moins connue.Des études récentes ont montré qu’il existait un lien entre le cancer du sein et la parodontite, en effet, plus de 75% de ces tumeurs sont hormono-sensibles et touchent la femme ménopausée, et sont souvent traitées par inhibiteurs de l’aromatase (IA).Ces molécules sont à l’origine d’un effondrement massif des estrogènes circulants et leur utilisation est à l’origine d’une perte osseuse au niveau squelettique et de l’os alvéolaire, d’où le risque accru de parodontite. Diverses recommandations ont été édictées pour prévenir et traiter cette perte osseuse, comme la supplémentation en calcium et en vitamine D.

Nous rapportons :Un cas de parodontite sévère chez une patiente ménopausée traitée par inhibiteurs de l’aromatase : Létrozole 20 mg pendant 16 mois pour un carcinome mammaire, n’ayant pas reçu de calcium.

L’objectif de notre travail : Etait de mettre en exergue la possibilité d’un lien entre les inhibiteurs de l’aromatase (hormonothérapie) dans le traitement du cancer du sein et la parodontite et de souligner l’importance d’un diagnostic précoce des atteintes parodontales, suivi de la mise en œuvre d’une thérapeutique efficace, et d’une hygiène buccodentaire rigoureuse afin de limiter l’importance des manifestations cliniques et la progression des destructions tissulaires, tant pour le parodonte que pour de nombreux autres organes cibles.

Mots-clefs : Inhibiteurs de l’aromatase, ménopause, parodontite, carcinome mammaire, hormonothérapie.

P8. Prise en charge du cancer du sein inflammatoire. A propos d’une série de 66 patientes

M.Kabachi - K.Rekai - F.Benmahdi - B.Larbaoui Service d’Oncologie Médicale – Centre Anti Cancer – Oran.

Introduction

Devant la fréquence élevée des cancers du sein localement avancé et notamment des formes inflammatoires en Algérie, une étude de phase II associant le Docetaxel à une anthracycline chez nos patientes atteintes d’un cancer localement avancé a été menée, pour démontrer la supériorité de cette combinaison par rapport aux protocoles standards.

Objectifs :L’objectif principal : déterminer les taux de réponse clinique et histologique de l’association Docetaxel-Doxorubicine-Cyclophosphamide dans le cancer du sein localement évolué et inflammatoire.

Objectifs secondaires :-Etude du profil épidémiologique des patients. -Evaluation de la toxicité du protocole -Estimation de la survie globale

Matériels et méthodes :Etude prospective ayant inclus une série de 92 patientes présentant un cancer du sein localement avancé de stade IIIb (88%), IIIa (2,2%), IIb (9,8%) sur une période de 5ans.

Résultats, Analyse, DiscussionUne réponse clinique tumorale et ganglionnaire complète de 65% Une réponse pathologique de 30%. Le taux de réponse objective est de 86%.La médiane de survie (50%) est de 51mois (1550 jours).

Conclusions :Le traitement néoadjuvant par l’association docetaxel – doxorubicine - cyclophosphamide a montré une grande efficacité permettant l’opérabilité des tumeurs qui étaient d’emblée inopérables. Ceci suite à des taux de réponse objective appréciables et au prix d’une toxicité acceptable. Le tout menant à un taux de survie intéressant grâce à l’administration des Taxanes.

P9. La Nipple Sparing MastectomyNouicer, H. Bouaziz, Z. Benbetka

Introduction :La chirurgie carcinologique du sein ne doit ménager aucun effort pour maximiser les résultats cosmétiques, même lorsqu’il s’agit d’une mastectomie totale. La mastectomie avec conservation de la plaque aréolo-mamelonnaire (PAM) ou nipple sparing mastectomy (NSM) est une technique séduisante, qui est validée pour les mastectomies prophylactiques mais ses indications en cas de lésions cancéreuses sont encore débattues en raison de la persistance d’un doute sur le risque oncologique de cette procédure et des complications qu’elle peut engendrer.

Méthodes :Nous avons réalisé une revue de la littérature via PubMed en utilisant les termes suivants: « nipple-sparing mastectomy », « skin- sparing », « Mastectomy », « occult nipple malignancy », « breast cancer », « nipple involvement ». Les articles ont été analysés en portant attention sur les tendances actuelles de la conservation de la PAM : les critères de sélection, le choix de l'incision, et les options de reconstruction, tout en identifiant les bénéfices et les facteurs de risque prévoyant l’atteinte de la PAM, les récidives et les complications.

RésultatsLes études ont montré que le risque d’atteinte occulte de la PAM chez les patientes avec un carcinome mammaire invasif varie de 0% à 58%

Les facteurs de Risque associés à un envahissement de la PAM sont surtout une distance tumeur mamelon <2cm, le grade histologique, l’atteinte ganglionnaire, la présence d’emboles, une taille tumorale>5cm et les lésions multicentriques.L'incidence de nécrose de la PAM suivant la conservation de celle-ci varie de 0 à 20 %, avec des taux plus élevés en cas d’antécédent de tabagisme, de diabète ou de radiothérapie.

ConclusionLa NSM est une option carcinologiquement correcte pour des patientes correctement sélectionnées, avec des taux de récidive locale comparables aux techniques conventionnelles. P10. Peut-on prévenir le risque de cancer du sein chez la femme exerçant la nuit.

N.Rahmani, S.Abbassene, A.Boukraa, M.Hamadouche

Service de médecine du travail CHU de Sétif

Introduction :Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes.Son incidence n’a cessé d’augmenter avec près de 7500 nouveaux cas chaque année en Algérie.

Le travail de nuit est considéré comme probablement cancérogène (2A selon le CIRC) en raison de son effet perturbant sur le rythme biologique.

Discussion :

Selon les études, les infirmières et les hôtesses de l’air qui occupentle travail de nuit ont un risque accru d'environ 30% de cancer du sein.De tels résultats pourraient avoir des conséquences en matière de santé publique

Conclusion :C’est pourquoi, dans le cadre de la médecine du travail nous recommandons une régulation efficace de ce rythme de travail afin de prévenir et de limiter les conséquences les plus néfastes pour leur santé.

P11. Place de l’hormonothérapie dans la prise en charge du cancer du sein

L.CHIHEBDépartement de Pharmacie Annaba, laboratoire de Pharmacologie

Résumé du poster :

L’hormonothérapie représente un élément-clé dans l’approche thérapeutique du cancer du sein

hormono-dépendant. Elle est indiquée, que ce soit en pré ou en post-ménopause, dans les

traitements à visée curative ou même dans les traitements palliatifs.

En situation adjuvante, cinq ans d’hormonothérapie ont pu baisser de manière significative les taux

de rechutes et de mortalité. Le tamoxifène est la molécule de choix chez la femme préménopausée,

tandis que les inhibiteurs de l’aromatase sont de plus en plus utilisés chez la femme ménopausée.

Egalement l‘hormonothérapie peut être proposée en traitement néo-adjuvant afin de réduire la taille

d'une tumeur trop volumineuse pour être opérée d'emblée ou pour permettre une chirurgie

conservatrice ou en cas de cancer inflammatoire.

L’hormonothérapie peut être accompagnée d’un certains nombre d’effets indésirables pouvant affecter

parfois de manière importante la qualité de vie des patientes et amener à un arrêt précoce du

traitement. La connaissance et la gestion des effets adverses de ce type de traitement de longue

durée sont donc indispensables pour améliorer la compliance, et donc optimiser l’efficacité et la

qualité de vie.

Cependant la résistance à l’hormonothérapie présente un véritable problème. De nouvelles molécules « Inhibiteurs de mTOR » sont en cours de développement et représentent une voie prometteuse offrant de nouvelles possibilités thérapeutiques efficaces en cas d’échec de l’hormonothérapie.

P12. Les cancers digestifs dans la wilaya d’Annaba .Données du registre du cancer 2014-2015 Bouzbid S. - Harbi F . - Hadad S. - Djedi H.– Yassi F. a-Registre du cancer d’Annaba , Centre Anti Cancer CHU d’Annaba b- Service de chirurgie viscérale – CHU Annaba.c- Service d’oncologie médicale, Centre Anti Cancer CHU d’Annaba d-Service d’anatomie et de cytologie pathologique , Centre Anti Cancer CHU d’Annaba

IntroductionLes cancers digestifs sont parmi les tumeurs malignes les plus fréquentes dans le monde. En 2012, parmi les dix premiers cancers enregistrés dans le monde, 4 sont des cancers de l’appareil digestif.

Objectif : Déterminer l’incidence de cancers digestifs dans la wilayas d’Annaba.Décrire les caractéristiques démographiques et pathologiques par type de cancer.

Matériel et Méthode : Les données ont été extraites du registre du cancer de la wilaya d’Annaba pour la période 2014-2015. Annaba compte plus de 650 000 habitants. Les localisations retenues étaient selon la CIM-O3  de C15 à C26.

Résultats:Parmi 1743 de nouveaux cas de cancers qui sont survenus pendant la période 2014-2015, 396 cas étaient des cancers de l’appareil digestif avec les lymphomes inclus, soit une incidence annuelle brute de 29,3 cas pour 105 habitants. Le cancer du colon-rectum représente plus de 50% des cancers de l’appareil digestif avec une incidence brute de 15,8 cas pour 105 habitants et respectivement chez l’homme et chez la femme une incidence de 14,1 cas pour 105 hommes ( 3ème position ) et de 16,3 pour 105 femmes (2 ème position). La moyenne d’âge est de 60 ±14 ans et l’adénocarcinome type intestinal représente 52% des tumeurs.Le cancer de l’estomac occupe la 2 ème position des cancers de l’appareil digestif avec une proportion de 22,5% et une incidence brute de 6,6 cas pour 105 habitants et respectivement chez l’homme et chez la femme une incidence de 3,5 cas pour 105 hommes et de 3,0 pour 105 femmes. La moyenne d’âge est de 59 ±14 ans.Le cancer de la vésicule biliaire représente 8,9% de l’ensemble des cancers avec 35 nouveaux cas, le cancer du foie 6% des cas et le pancréas 5% des cas.

Conclusion: Les cancers digestifs sont relativement fréquents en Algérie.Compte tenu de l’évolution démographique attendue au cours des prochaines années avec un vieillissement de la population, associé aux mauvaises habitudes alimentaires observées, des mesures de prévention s’imposent afin de limiter la progression de ces tumeurs.

P13. Association d’un adénocarcinome bronchique à un carcinome canalaire infiltrant du sein chez une femme âgée de 48 ans. A propos d’un cas.N. Amziane, H. Ammour, C. Boulahdid, Pr C. Sedkaoui.

Service d’Oncologie Médicale Hopital Belloua CHU Tizi Ouzou

Introduction :Il existe des arguments épidémiologiques en faveur de facteurs de risques hormonaux du cancer broncho-pulmonaire. Une étude de plusieurs registres européens a montré que les femmes atteintes d’un cancer broncho-pulmonaire ont plus de risque de développer un cancer du sein ou de l’ovaire, c’est surtout vrais chez les femmes les plus jeunes qui ont moins de 55ans.

Matériels et méthodes :Nous rapportons le cas d’une femme âgée de 48 ans, qui présente un adénocarcinome bronchique métastatique associé à un carcinome canalaire infiltrant du sein droit, traitée dans notre service depuis mars 2017.

Résultats et analyse (observation) :Il s’agit de la patiente M.S âgée de 48 ans mariée et mère de 3 enfants greffière de profession sans antécédents pathologique particulier, admise dans notre service pour prise en charge d’un carcinome bronchique non à petite cellule avec métastases hépatique, osseuse et cérébrale classé T4N3M1b, associé à un carcinome canalaire infiltrant du sein droit classé T2N0M0. La symptomatologie a débuté depuis 5 mois suite à l’apparition de gonalgie de type inflammatoire, avec des lésions suspectes sur la radio de genou, d’où la pratique d’une biopsie osseuse dont l’anapath été non contributive, donc une série d’examens complémentaires a été lancé pour enquête étiologique.Examens complémentaires : Mammographie : nodule du QIE droit classé ACR3, complétée par micro biopsie de ce nodule dont l’anapath en faveur d’un carcinome canalaire infiltrant grade 3 de SBR, immunohistochimie (RO : positif, RP : négatif, Her2 : négatif, Ki67 : 50%), TDM thoraco abdomino pelvienne : aspect d’une néoplasie bronchique du LSG avec localisation secondaire pulmonaire, hépatique et osseuse classable T4N3M1b, Fibroscopie bronchique avec biopsie : non concluante, Biopsie hépatique faite dont l’anapath été en faveur de localisation secondaire d’un adénocarcinome bronchique, IHC : TTF1 positif, P63 négatif, IRM cérébrale : localisation secondaire sus- et sous-tentorielle, Cliniquement : patiente en bon état général OMS 1, présente des gonalgies droite soulagée par les antalgiques du palier II. Traitement : la patiente a reçu trois cures de radiothérapie sur le cerveau, puis mise sous chimiothérapie palliative à base de paclitaxel et carboplatine avec bisphosphonate, elle a déjà reçu deux cures. La recherche de mutation EGFR est en cours.

Discussion : Même si dans la pratique courante on voit rarement l’association du cancer bronchique au cancer du sein, mais des études ont montré qu’il existe de façon incontestable des facteurs hormonaux dans le cancer bronchique du même d’ailleurs que ceux du cancer du sein. Des études ont mis en évidence des récepteurs aux œstrogènes dans le cancer broncho-pulmonaire comme dans le cancer du sein

Conclusion :La particularité biologique, génétique et hormonale des cancers bronchiques féminins conduisent à explorer de nouvelles pistes de recherche avec à la clé un espoir de proposer des traitements spécifiques aux femmes, en particulier les thérapies ciblées.

P14. Le  cancer de la prostate  dans la wilaya de Sétif incidence, tendance et survie (1986-2014)M.Ledjouada, K.Bouhafs, B.Ablaoui, M.Hamdi Cherif.Registre du cancer de Sétif, LSEHPS, Université Sétif

Introduction :Le cancer de la prostate est une tumeur maligne  rare. 1 er cancer de l’homme après l’âge de 50 ans. En Algérie le cancer de prostate est en augmentation croissante. sa progression est insidieuse, aboutissant souvent à un diagnostic tardif et à un pronostic sombre. Il est tout aussi impossible de prévenir le  cancer de la prostate  que de le détecter à un stade précoce, Les données du  registre ont permis de tirer la sonnette d’alarme sur l’importance du  cancer de la prostate. 

L’objectif : Fournir les  données  d’incidence, tendance, et survie du  cancer de la prostate. Méthodologie :Les données sur les cas incidents du  cancer de la prostate sont extraites depuis le registre du cancer sur l’ensemble de la population de la wilaya de Sétif durant la période 1986-2014.Le registre du cancer de la wilaya de Sétif récolte de façon active  les informations essentielles .La saisie et traitement est faite sur le logiciel spécifique Canreg 5, fourni par le Centre International de Recherche sur le Cancer. L’étude de tendance est faite par le logiciel Joint Point fourni par le SEER-STAT. L’analyse de survie est obtenue par l’étude concorde-1.  Les résultats :

En 2014, le  Cancer de la prostate représente 7% des cancers chez l’homme, 45 nouveaux cas ont été enregistrés. Cette tumeur est en 4 ème position. Le taux brut d'incidence est de 5,4 pour 100 000 habitants et le taux d'incidence standardisé est de 8,4. L'âge médian au moment du diagnostic est de 71 ans... Ces résultats doivent nous conduire à formuler des hypothèses pour des études épidémiologiques analytiques sur les facteurs de risque

Conclusion :Une comparaison  avec les autre pays montre que L'incidence du cancer de la prostate est inférieure à celui des pays développés. Cette incidence est relativement plus faible que les pays du Maghreb. Les informations  recueillies par le registre du cancer de Sétif depuis 1986, constituent maintenant une banque de données considérable. Mots clé : cancer, la prostate, prévention, dépistage, facteurs de risque, registre de cancer.

P15. Salle de rééducation et remise en forme pour les patients atteints de cancerN.Atoui M, M . Hamdi CherifFaculté de Médecine, Université Ferhat Abbes Setif.

P16. Prise en charge du cancer de la prostate (Expérience du service d’oncologie médicale CAC de Sétif) : A propos de 120 cas.F.Benmahdi, M .kabachi ,S .meddour ,K .Djilat ,DJ .bouzidi ,S.BraikiaService d’oncologie médicale, CAC de setif

Introduction : Premier cancer urologique chez l’homme, cancers multifactoriel, de diagnostic souvent tardif, d’histologie le plus souvent de type adénocarcinome, et qui pose un problème de prise en charge diagnostic et thérapeutique Dont l’objectif de notre Présentation et de faire ressortir le profil des patients pris en charge dans le servicele staging ainsi que l’attitude thérapeutique préconisée.

Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 120 dossiers de patients présentant un carcinome de la prostate collige au service d’oncologie médicale de Sétif recrutés à partir des différents services de chirurgie urologique de l’Est et du Centre Algérien, du 01 janvier2015 au 30 novembre 2016. d’âge moyen de72 ans avec des extrêmes d’âges allant de 94 à 53 ans. Les troubles urinaires type brulures mictionnelles et hématurie sont les signes fonctionnels les plus souvent retrouvés. Le type adénocarcinome est le plus retrouvé et le grade 6 (3+3) de gleason est le plus fréquent.74% des patients sont métastatiques au moment du diagnostic, les métastases osseuses sont les plus fréquentes. Docétaxel à la dose de 75mg/m2 est le protocole de chimiothérapie de référence dans le service et l’acide zoledronique est le traitement de choix pour les complications des métastases osseuses. Tous les malades ont bénéficié au moins d’une ligne d’hormonothérapie.

Conclusion : Le cancer de la prostate à notre niveau pose un problème diagnostic et thérapeutique, l’idéal étant de recevoir les malades à un stade précoce, permettant d’envisager un traitement conservateur et plus efficace.

P17. Carcinome neuroendocrine du sein: à propos d'un cas et revue de la littératureK.Madani, O.Nebbar, Y.Nacereddine, N.Talbi, M.Zaarate, S.Boussafsaf, S.Benchenine, N. Boudouh, T. Saib CAC Sétif

Le carcinome neuroendocrine primitif du sein est une tumeur rare qui a été reconnue par la dernière édition de la classification OMS du cancer du sein publiée en 2003. Nous rapportons un nouveau cas de carcinome neuroendocrine primitif du sein, et à travers une revue de la littérature, nous détaillons les aspects épidémiologiques, morphologiques et immuno-histochimiques de cette tumeur rare.

P18.Prise en charge des TNE digestives à Tizi ouzou C. Sedkaoui –H. Ammour- L. benaliCHU de Tizi ouzou

Introduction: Les tumeurs neuroendocrines digestives sont des tumeurs hétérogènes (pancréas, grêle, appendice, rectum, ……..), rares, avec un pronostic variable .il faut faire la distinction entre tumeurs neuroendocrines bien différenciées, qui sont de bon pronostic, et tumeurs peu ou pas différenciées qui sont très agressives et de mauvais pronostic.

Matériels et méthodes: Sur la base d’une revue de la littérature, nous déterminerons les principales caractéristiques épidémiologiques et pronostiques de ces tumeurs considérées comme rares, ainsi que leur prise en charge thérapeutiques chez des patients suivis au service d’oncologie médicale du CHU de TIZI-OUZOU sur une période de 4 ans. Résultats: 07 cas de tumeurs neuroendocrines Castro entero pancréatique (GEP-NET) ont été recrutées au service d’oncologie médicale du CHU TIZI-OUZOU entre 2012 et 2015. L’âge médian était de 43 ans avec une atteinte chez la femme dans 57 % des cas. L’intestin grêle est le site anatomique le plus fréquent. le syndrome carcinoïde a été retrouvé dans 43 % des cas . La tumeur neuroendocrine bien différenciée est la plus représentée avec 72 %, 5/7 malades ont développés des métastases à distance, touchant fréquemment le foie, rarement les ganglions, l’os et le péritoine, le poumon et l’œil. 04 patients ont été opérés. Comme traitement médicamenteux spécifique 57 % des patients ont reçu un analogue de la somatostatine et 71 % une chimiothérapie, et une patiente a reçu une thérapie ciblée (sunitinib). 02 malades porteurs d’une TNE jéjunale bien différenciée opérés d’une façon carcinologique n’ont pas nécessité de traitement adjuvant.

Conclusion: Les tumeurs neuroendocrines sont des tumeurs rares et hétérogènes qui nécessitent une prise en charge multidisciplinaire (RCP).

P19. Prise en charge des tumeurs neuro-endocrines du tube digestif, a propos de 18 cas.

H .Mardaci , A .Kadem. , M Kali., S..Haddad, F. Harbi. Service de chirurgie général et digestive. CHU Ibn-Rochd, Faculté de médecine d’Annaba

Introduction :

Les tumeurs endocrines (ou neuroendocrines) digestives désignent des tumeurs développées à partir du système endocrinien diffus. On les distingue en fonction de leur origine embryologique, de critères microscopiques et de leur caractère sécrétoire ou non (production par la tumeur de substances entrainant parfois des symptômes). Plus schématiquement on différencie les tumeurs endocrines du tube digestif (intestin grêle, appendice …) et celles du pancréas. Les sites les plus fréquents sont l’appendice, l’iléon (intestin grêle), l’estomac et le rectum.

Objectif : de notre étude était de présenter une série de 18 cas de tumeurs neuroendocrines du tube digestif colligées au service de chirurgie générale et digestif du CHU  Ibn-Rochd d’Annaba . A la lumière de cette série et en se basant sur les données de la littérature une discussion concernant l’aspect diagnostique et thérapeutique sera établit.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude   rétrospective étalée sur une période de 15 ans allant de janvier 2002 à Décembre 2016, à travers laquelle nous avons recueilli les données épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et pronostiques en se basant sur les comptes rendus opératoires et les résultats d’anatomo-pathologique.

Résultats : Il s’agit d’une série qui a comporté des malades d’âge moyen de 41 ans. La localisation tumorale a intéressé dans la majorité des cas l’appendice vermiculaire dans 07cas, intestin grêle 03 cas ,  estomac 03 cas, colon 02 cas et rectum 01 cas  . Sur le plan thérapeutique tous nos malades ont bénéficié d’une résection tumorale. Trois patients ont présenté une récidive.

Discussion: Le diagnostic des tumeurs neuroendocrines du TD nécessite Tjs un immunomarquage (CD 56, synaptophysine, chromagranine)et afin d'etayer le Dgc des Tm bien différenciées, il est nécessaire de faire le compte des mitoses et un marquage supplémentaire du Ki67 pour grader la Tm selon la classification OMS(TNE2000,2010).Notre étude se rapproche de celle de Missiaglia 2010, Jiao 2011 et De Wilde2012.

Conclusion : Les tumeurs neuroendocrines sont des tumeurs rares, dont la prise en charge relève d’une réunion de concertation pluridisciplinaire, faisant intervenir plusieurs intervenants, notamment les radiologues, les gastroentérologues, les oncologues et les anatomo-pathologiques.

P20. Données d’incidence du Réseau National des Registres du Cancer, Algérie 2015K. Bouharati, L .Kara, D. Hammouda, Z. Fouatih, M. Hamdi Cherif Service d’épidémiologie et médecine préventive – CHU Sétif

Introduction : La surveillance des cancers constitue une aide au pilotage et à l’évaluation des mesures de prévention et de prise en charge des cancers. Elle s’appuie sur les registres du cancer qui constitue un moyen de collecte, de stockage et d’interprétation des données. Le réseau national des registres a été créé en 2015 dans le cadre du plan cancer 2015-2019.L’objectif principal est de couvrir plus de 50% des wilayas par les registres et de fournir des données d’incidence et de tendance avec des projections pour la prochaine décennie

Matériels et Méthodes :Les 48 wilayas du pays sont réparties dans les trois réseaux régionaux Est et Sud-Est, Centre et Sud Centre et Ouest et Sud-ouest, coordonné par le réseau National des Registres de Cancer 

Le Réseau Est et Sud Est coordonné par le Registre de Cancer de Sétif et comporte 20 wilayasLe Réseau Centre et Sud Centre coordonné par l’INSP et comporte 13 wilayas Le Réseau Ouest et Sud-ouest coordonné par le Registre de Cancer d’Oran et comporte 15 wilayasLes Registres du Réseau National utilisent le logiciel Canreg5 pour la saisie et l’analyse des données, logiciel développé, mis à jour et fourni par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC)/ OMS

Résultats, Analyse, Discussion :Le taux de couverture d’enregistrement du cancer est de 82 %, dont 52 % de registres validésLe Réseau National des registres du Cancer est l’élément-clé pour la mise en place d’un véritable programme de lutte contre le cancer, basé sur la prévention, le dépistage, la prise en charge des patients, et la planification des services de santé.

P21. Incidence et tendance du cancer de la thyroïde dans la wilaya de Sétif «1986-2014»

L.Belbedj, H.Boukharouba, A. Adjissi, K. Bouhafs, C.Madjat, A.Bouchair, S.Laouamri, L.Kara, Z.Zaidi, M.Hamdi Cherif.

Registre du cancer de SétifLSEHPS, Université Sétif

Introduction :Le cancer de la thyroïde est de plus en plus fréquent, notamment chez la femme occupant le cinquième rang. Sa progression insidieuse aboutit souvent à un diagnostic tardif et donc à un pronostic sombre. Les données du  registre ont permis de tirer la sonnette d’alarme sur l’importance de ce cancer. L’objectif : Fournir des  données  d’incidence et de tendance des cancers de la thyroïde dans la wilaya de Sétif.

Méthodologie :Les données sur les cas incidents des cancers de la thyroïde sont extraites de registre du cancer sur l’ensemble de la population de la wilaya de Sétif durant la période 1986-2014. Le registre du cancer de la wilaya de Sétif récolte de façon active  les informations essentielles sur une fiche d’enquête descriptive  .La saisie et traitement est faite à l’aide de logiciel spécifique Canreg 5, fourni par le Centre International de Recherche sur le Cancer. L’étude de tendance est faite par le logiciel Joint Point fourni par le SEER-STAT. 

Les résultats :77 cas de cancer de la thyroïde ont été enregistrés en 2014 dans la wilaya de setif correspondant à une incidence standardisée pour 100000 habitants de 3,1 chez l’homme et 8,7 chez la femme avec une prédominance féminine. Chez la femme il représente 7,1% des cancers incidents et occupe le cinquième rang parmi les tumeurs malignes. Chez les deux sexes le taux d’incidence dans la wilaya de Sétif est comparable à celles des pays du Maghreb.

Conclusion :Le cancer de la thyroïde nécessite un diagnostic précoce, une prise en charge multidisciplinaire et l'étude des facteurs de risque par des études épidémiologiques analytiques afin d’établir une stratégie de lutte.

Mots clés : cancer, thyroïde, facteurs de risque, registre de cancer.

P22. Tumeur stromale grélique révélée par des mélénas. A propos d’un cas O .REHAMNIA, M.KALLI, M.MAKHBOUCH, O.SALEM, F.HARBI Service De chirurgie générale et digestive CHU ANNABA

Introduction :

Les tumeurs stromales digestives (GIST) sont les tumeurs mésenchymateuses les plus fréquentes du tube digestif, se développant dans la majorité des cas aux dépens de l’estomac et du grêle, plus rarement du rectum, du côlon, de l’oesophage ou du mésentère. Nous rapportons un cas de tumeur stromale grélique compliquée de méléna de grande abondance.

Matériel et méthodes : Etude d'un cas observé en 2015, survenu chez la patiente :H Z âgée de 52 ans, ATCDs: angor instable, cholécystectomisée par LMSO. Hospitalisée pour des mélénas de grande abondance. A l’admission: pâleur cutaneo muqueuse, TA:09/05, sensibilité abdominale généralisée. Hb:6g/dl(après transfusion de 03 CG: 8,1g/dl);TP:70% Fonction rénale et hépatique: normales. FOGD et Colonoscopie, jusqu’à l’angle colique droit: normales; Durant son hospitalisation, elle a refait un autre épisode de méléna de grande abondance; une laparotomie exploratrice est indiquée. Exploration: tumeur appendue au grêle, de consistance dure, de 05 cm de grand axe, siégeant à 02 m de la jonction iléo-caecale. Colon rempli de sang, le reste de l’exploration est sans particularité. •Gestes faits: une résection segmentaire grêlique emportant la tumeur avec anastomose grélo-grélique termino-terminale.

Résultats : Evolution post opératoire favorable, pièce anapath : tumeur stromale de potentiel malin incertain (taille sup à 05 cm et index mitotique <5/50CFG), Immunomarquage par c-KIT(cd117) avec marges de résection saines. Malade adressée au CAC Annaba après bilan complet d’extension, est mis sous GLIVEC

Conclusion : Les tumeurs stromales digestives se rencontrent généralement à des stades avancés en raison de leur silence clinique avant qu'elles n'engendrent des complications locales et générale, l’arrivée de la nouvelle molécule GLIVEC utilisée par les oncologues en association à une chirurgie carcinologique à changée les données pronostic en matière de cette néoplasie

P23. Relation entre la maladie parodontale et le cancer oral : une revue systématiqueD Chekireb, I Belaidi, K Deffous, M NezzalCHU Constantine

Introduction : Depuis longtemps la maladie parodontale (MP) a été liée à de nombreuses maladies systémiques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les bébés de faible poids à la naissance et la maladie pulmonaire. Récemment un lien entre la MP et le cancer oral (CO) a été établi.Le but de ce présent travail est de sensibiliser les médecins sur la relation entre la MP et le CO en examinant la littérature pour explorer les données probantes à ce jour de cette relation.

Matériels et méthode :Cette revue systématique se fonde sur une recherche de littérature appropriée dans trois bases de données : PubMed-Medline, Cochrane-Central et Google Scholar, de la période allant de 2000 jusqu’à mars 2017 avec une combinaison des mots clés suivants : Periodontal disease AND Oral cancer.

Résultats et Discussion :Cinq cent vingt-sept articles ont été collectés, mais après analyse approfondie n’ont été retenus que sept. Ces études ont rapporté le risque d’un CO chez les patients atteints de la MP par rapport à ceux qui n'ont pas de MP. Parmi celles-ci, l’une démontre que le risque accru de cancer de la langue était associé à chaque millimètre de perte osseuse ; dans une autre, la perte d'attache clinique de plus de 1,5 mm était associée à un risque accru du CO. Une étude a trouvé un lien entre la mortalité du cancer oro-digestif et la présence du Porphyromonas gingivalis ; germe responsable de la MP. Conclusion : À partir de la preuve actuellement disponible, il semble y avoir une association positive

entre la maladie parodontale et le cancer oral. La prévention et la prise en charge correcte de la MP est un élément incontournable pour éviter la survenue du CO.

P24. Incidence et tendance des cancers des voies aéro-digestives supérieures dans la wilaya de Sétif : (1986-2014)H.Rouabah, S.Atoui, D.Chakri, I.Merghem, N.Nouiouet, Z.Zaidi, L.Kara, M.Hamdi Cherif.Registre de cancer – SEMEP CHU Sétif Laboratoire Santé EnvironnementUniversité de Sétif, Algérie

Introduction :Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde. Les cancers des voies aéro-digestives supérieures sont des tumeurs malignes qui peuvent se développer entre la cavité buccale et l'hypo pharynx, partie inférieure du pharynx. Les données du Registre du Cancer de Sétif ont permis de tirer la sonnette d’alarme sur l’importance des cancers des voies aéro-digestives supérieures, qui deviennent un véritable problème de santé publique en Algérie.

Objectif :Fournir des données d’incidence caractérisant une population algérienne, conduire des études épidémiologiques visant à vérifier certaines hypothèses étiologiques, servir comme bases de données pour le plan cancer et son suivi.

Matériel et méthode :Une enquête épidémiologique descriptive a été réalisée intéressant l’ensemble de la population de la wilaya de Sétif durant la période 1986-2013, les données sont recueillies pour chaque nouveau cas de cancer sur une fiche d’enquête descriptive.Le registre du cancer de la wilaya de Sétif récolte de façon active les informations essentielles des cas de cancer des voies aéro-digestives.

Résultats :L’incidence annuelle chez l’homme est de 9,3/1000000 et de 3/1000000 chez la femme, le sexe ratio masculin est de 3 ,1.Les cancers du nasopharynx et du larynx représentent respectivement 49,4% et 36,8% de l’ensemble des voies aéro-digestives.97,5% sont des tumeurs primitives (77% carcinomes dont 43% carcinomes épidermoïdes). 

Conclusion :

L'arrêt du tabac et de l'alcool est la meilleure façon de prévenir le cancer des voies aéro-digestives. Une surveillance dentaire et buccale régulière est également préconisée, de façon à remarquer le plus précocement possible une lésion inquiétante.

P25. Linite gastrique,à propos d’un casN.Hamouda ; Y.Nacereddine ; N.Talbi ; K.Madani ; T.SaibService de chirurgie carcinologique CLCC Setif

Introduction : Linitis plastica ou linite gastrique(LG) désigne le 4eme type d’adénocarcinomes gastriques dont il représente 3 à 19%; Il se caractérise par une rigidité d&#39;une partie ou de la totalité de l’estomac avec sur le plan anatomopathologique la présence de cellules indépendantes en « bague à chaton » développées dans un stroma fibreux. Du fait de la pauvreté clinique, le diagnostic est souvent tardif. L’objectif de cette présentation est d’éviter la méconnaissance de ce type histologique malgré sa rareté.

Observation : Nous rapportons ici le cas d’une patiente âgée de 28 ans qui a consulté pour des épigastralgies et méléna au décours desquelles une anorexie avec asthénie se sont installées. Une fibroscopie oeso-gastro- duodenale (FOGD) réalisée objectiva un épaississement gastrique d’allure tumorale, une biopsie retrouva l’aspect d’un adénocarcinome gastrique peu différencié à cellules en bagues à chaton. Le scanner réalisé n’objectivait pas d’extension notable.Une gastrectomie totale fut réalisée chez la patiente avec curage ganglionnaire type D1.5 et anastomose oeso-jéjunale avec chimiothérapie néo adjuvante. L’étude anatomopathologique de la pièce reséquée a confirmé le diagnostic. Les suites ont été simples avec prise pondérale et transit progressif et satisfaisant. Elle fut orientée en oncologie médicale pour complément thérapeutique. A 4mois il n’y pas de signes de poursuite évolutive de sa maladie.

Discussion : La linite gastrique est une pathologie rare plus fréquente chez la femme dont le diagnostic est essentiellement basé sur l’aspect typique en FOGD confirmé par biopsie, le scanner est un examen réservé à évaluer l’extension locorégionale et à distance. La prise en charge varie en fonction du stade de la maladie.

Conclusion : La linite gastrique est une tumeur rare de diagnostic tardif, les métastases sont rares mais le pronostic reste globalement mauvais.

P26.Données du Cancer chez l’Enfant en Algérie 1996-2014 L .Kara, K .Bouharati, I .Boukhari, M .Hamdi Cherif Service d’épidémiologie et de médecine préventive – CHU Sétif

Introduction Le troisième volume de l’incidence internationale du cancer chez les enfants (CIAC) fournit un recueil de données internationales du cancer infantile. En collaboration avec plus de 300 registres du cancer basés sur la population de 82 pays. Les données d’incidence disponibles concerne plus de 770.000 enfants âgés de 0-19 ans.

Objectif : Notre but est de mettre en évidence les données algériennes des cancers de l’enfant de 1996 à 2014 Méthodologie : L’Algérie a présenté les données du cancer chez l’enfant des registres de Sétif, Batna, Tlemcen, Alger et Annaba ,Ces données ont été contrôlées et validées par le Centre International de Recherche sur le Cancer, Lyon, OMS.

Résultats : Les taux d’incidence sur 1.000.000 habitants en Algérie sont de 96,3 pour la tranche d’âge de 0-14 ans et de 107,1 pour la tranche d’âge 0-19 ans. Discussion Ces résultats portant sur les données de ces 5 registres sont exposés et compares avec ceux des autres pays Maghrébins. L’incidence reste faible par rapport à celle de l’adulte mais nécessite une prise en charge spécifique pour l’enfant de 0 – 14 ans et l’adolescent de 15-19 ans. Conclusion : Le plan cancer 2015 2019 doit apporter des solutions de prise en charge spécifique pour cette catégorie avec des développements stratégiques équilibrés pour l’ensemble des enfants du pays.

P27. Le cancer du col utérin dans la wilaya de Sétif : incidence, tendance et survie (1986-2014)A .Ghezzi; L .Belbedje ; A .Adjissi ; D .Dilmi; K .Bouhafs ; M .Harba; Z .Zaidi ; M .Hamdi cherif.Service Epidémiologie et Médecine Préventive CHU de Sétif. Laboratoire santé environnement des hauts plateaux sétifiens.

Introduction : Le cancer du col utérin est le deuxième cancer gynécologique en Algérie, avec une incidence de 8,7 pour 100 000 femmes. Il représente 12,5% de tous les cancers féminins. La fréquence de ce cancer et ses conséquences a régressé depuis 40 ans dans les pays développés grâce au dépistage par frottis. L’incidence doit continuer à diminuer dans le futur avec la généralisation de la vaccination anti papillomavirus.

 Objectifs  Fournir les  données d’incidence, de tendance, et de survie du cancer du col utérin a fin d’augmenter la prévention

Matériels et méthodes : Les données sur les cas incidents du cancer du col utérin sont extraites depuis le registre du cancer sur l’ensemble de la population de la wilaya de Sétif durant la période 1986-2014.Le registre du cancer de la wilaya de Sétif récolte de façon active  les informations essentielles .La saisie et le traitement sont faites sur le logiciel spécifique Canreg 5, fourni par le Centre International de Recherche sur le Cancer. L’étude de tendance est faite par le logiciel Joint Point fourni par le SEER-STAT. L’analyse de survie est obtenue par l’étude concorde-2 (1995-2009)

Résultats : Entre 2011 et 2014, 128 cas de cancer du col utérin ont été enregistrés dans la wilaya de Sétif. L'incidence globale brute pour 100.000 femmes est de 4.0. L’incidence standardisée est de 5.2, avec une moyenne annuelle de 32 nouveaux cas.il occupe la 4ème place des cancers chez la femme après le cancer du sein, les cancers colorectaux et le cancer de la thyroïde, et représentent 8.7 % des cancers féminins. Ces résultats doivent nous conduire à formuler des hypothèses pour des études épidémiologiques analytiques sur les facteurs de risque du cancer du col utérin et par conséquent le prévenir.

Conclusion : Les années à venir doivent être consacrées à une véritable politique de développement des registres de prévention et de dépistage afin de diminuer l’incidence du cancer du col utérin.

P28. Normaliser le cancer est a notre portéek.Makhloufi G.Habia ,M.Hamdi Cherif

Le diagnostic de cancer est un choc pour le patient. L’annonce du cancer, c’est d’abord une confrontation, Quand on apprend qu’on a un cancer, c’est terrible.Le mot cancer, Dans notre imaginaire, représente cette mort lente, dans les douleurs et dans la dégradation, et c’est ça le Problème. À partir de ce moment,Le malade et son entourage, y compris les médecins, mettent en place un mécanisme de défense, Peu de consultations nous paraissent aussi importantes que l’annonce du diagnostic : la vie va basculer,Les questions de la vie et de la mort vont être soulevées.Le mot « cancer », pas toujours prononcé, est parfois lâché, brutalement, entre deux portes …Dit de façon sous-entendue, suggéré, il peut laisser place au doute et à l’angoisse.L’annonce de la pathologie cancéreuse requiert un cadre qui fait souvent défaut, un accompagnementRelationnel.Un diagnostic de cancer est toujours suivi d’un choc et d’une souffrance, exprimée ou non. En tant que Médecin, nous devons faire preuve d’humanité et de simplicité. Éviter de nous retrancher derrière des mots techniques. Ne pas avoir peur de nos émotions

La question de l’information suscite des interrogations. Est-il souhaitable de dire toute la vérité, Parfois pour les soignants, c’est le patient qui ne veut pas savoir, en entendre plus… il est dans le déni de la maladie L’amélioration de l’annonce de la maladie est un enjeu partagé par les malades et les soignants. PourLes malades, il s’agit de ne pas ajouter de la souffrance à la souffrance. Pour les soignants, il s’agit d’apprendreÀ mieux vivre un moment éprouvant et usant dans la durée.La définition de critères de qualité pour l’annonce du diagnostic relève d’une démarche qui s’est construite progressivement et qui a reposé sur une implication conjointe de patients et de professionnels de santé.Retour sur les grandes lignes d’un projet attendu dont la mise en œuvre contribue à la refonte des relations entre soignants et patients.

P29. Linite plastique primitive de la vessie: une entité rare et agressive. à propos d'un casAK.BOULATROUS, AH.Chouakria, S.Atik, D.Brahimi, K.Atoui, S.Haiahem, MM.Atoui, M.Nouacer,AK.Khenniche, AK.Kadi, K.ChettibiService d’urologie, CHU Annaba

Les carcinomes urothéliaux représentent environ 90 % des tumeurs vésicales primitives. Les 10 %

restants sont représentés à 5 % par les carcinomes épidermoïdes, à environ 2 % par les

adénocarcinomes primitifs, et à environ 1 % par les tumeurs neuroendocrines. Trois typesd’adénocarcinomes primitifs vésicaux ont été décrits : l’adénocarcinome en bague à chaton ou linite plastique urothéliale, l’adénocarcinome Lieberkühnien, et l’adénocarcinome à cellules claires.

La linite plastique urothéliale est extrêmement rare (quelque cas rapportés dans la littératuresous forme de case report), son pronostic reste très péjoratif. Les patients atteints de tumeur

vésicale primitive non urothéliale sont généralement diagnostiqués à un stade plus avancé et ont une

survie spécifique moindre.

Nous rapportons l’observation d’un patient atteint d’une linite plastique vésicale primitive, encore

appelée adénocarcinome à cellules en bague à chaton. Ce type histologique de tumeur vésicale est

extrêmement rare (0,24%), et très agressif. Il est fréquent que le diagnostic de linite plastique ne

soit pas posé lors de la résection endoscopique initiale, mais sur la pièce opératoire de cystectomie

dont les marges sont souvent infiltrées et ce fut le cas de notre patient, retardant la prise en charge

adaptée au type histologique de la tumeur. Sa progression insidieuse explique le caractère local déjà

avancé lors du diagnostic. Aucun consensus n’existe quant à la prise en charge post-chirurgicale,

compte tenu de la rareté de ce type histologique de tumeur. Donc, la question de la chimiothérapiese pose.

En faisant connaître ce type histologique, nous souhaitons attirer l’attention sur l’importance de ladiscussion dans le cadre d’une RCP (rencontre de concertation pluridisciplinaire) enpostopératoire ou une chimiothérapie adjuvante a été décidée, Devant ce cancer qui est agressif,

d’évolution rapide et de mauvais pronostic et qui échappe aux traitements classiques des tumeurs

vésicales habituelles et à la radiothérapie.

P29. Cancers multiple intérêt de la surveillance clinique et radiologiqueL.DahmaniOncologue à EPH Dellys

Introduction:Les tumeurs multiples sont définies par la l’existence de plus d’une tumeur primitive dans deux organes différents, elles sont rares 2-5%  des cancers due souvent à la présence de facteurs de risques endogène: mutation génétique... ou exogènes: tabac...

Objectif: Internet à surveiller les malades porteurs de cancer pendant et à la fin du traitement spécifique pour détecter les récidives et autres tumeurs primitives

Matériels et méthodes:Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 07 cas suivie à  l’unité d’oncologie à l EPH Dellys entre 2011et 2016

Résultats:Il s'agit de 04 tumeurs primitives coliques avec deuxième tumeurs primitives sur lerectum pour 03 cas et sur la prostate pour 01 caset de 02 tumeurs primitives sein avec deuxième tumeur primitive ovaire pour un cas et sein controlaterale pour l autre caset de 01 tumeur primitive prostate avec deuxième primitive vessie

Discussion:La prise en charge de cancer est complexe et doit être multidisciplinaire avec une surveillance rigoureuse cliniques biologique et radiologique pour détecter les rechutes ou autres tumeurs primitives au stade précoce

Conclusion:Le risque de récidive locale ou à distance de cancer est de 80% au cours des 05 premières années avec risque de deuxième tumeur primitive multiplier fois deux justifiant une surveillance active et permanente.

P30. Schwannome malin surrénalien. une nouvelle observation et revue de la littératureD. Brahimi, AH.Chouakri, S.Atik, K.Atoui, S.Haiahem, MM.Atoui, M.Nouacer, AK.Khenniche, AK.Kadi, K.ChettibiCHU Annaba

P31. Cancer des voies biliaires – expérience de service M.Kabachi - K.Rekai - B.Larbaoui Service d’Oncologie Médicale – Centre Anti Cancer – Oran .

Introduction Les cancers biliaires sont relativement rares, avec une incidence d’environ 2000 nouveaux cas par an en France, soit environ 3% des cancers digestifs. Cette incidence, variable dans le monde (supérieure chez les Asiatiques), est en augmentation, notamment pour les cholangio-carcinomes intra-hépatiques. Ces derniers sont le plus souvent sporadiques ou associés à des maladies inflammatoires chroniques des voies biliaires. Récemment, d’autres facteurs de risque ont été identifiés tels que la consommation d’alcool, les infections VHB et VHC. Le cancer des voies biliaires s'étend rapidement aux organes de voisinage. Le pronostic est mauvais, avec une espérance de vie limitée. Une étude rétrospective menée au sein du service d’oncologie du CHU d’Oran fera l’objet de cette présentation.

Matériels et méthodes65 Malades présentant un cancer des voies biliaires ont été recrutés au service d’oncologie médicale du CHU ORAN sur une période de trois ans de Janvier 2012 à décembre 2014.

Résultats, Analyse, DiscussionFréquence : le cancer des voies biliaires représente 2,09% de tous les cancers, 8,6% des cancers digestifs et il est au 4ème rang après les cancers colorectaux, estomac et pancréas. Le Sex-ratio est de 2,2F/1H, l’âge médian est de 60 ans Antécédents : 16% des patients avaient des antécédents familiaux de cancer et 56% avaient une lithiase vésiculaire. Clinique : Le délai moyen de la symptomatologie est de 3mois et demi. La douleur est le motif f de consultation le plus fréquent (67%) L’ictère représente 17,5% du tableau clinique Le diagnostic est posé en per-opératoire et postopératoire dans 27% des cas et préopératoire dans 72%. Le type histologique est l’adénocarcinome dans91,9%:

ConclusionLe cancer des voies biliaires est un cancer grave, le diagnostic est souvent tardif et la chirurgie reste le traitement de choix.

P32. Rôle de l'anatomopathologiste dans la prise en charge du cancerK.Hammoudi, S.Ouhida, D.AbdelloucheLaboratoire d’Anatomie Pathologique CHU Sétif

Introduction :L’anatomie pathologique est une spécialité médicale basée sur l'étude des prélèvements tissulaires ou cellulaires permettant de jouer un rôle principal dans le dépistage, le diagnostic ainsi que le pronostic.

Matériel et méthodes :L'étude anatomopathologique passe par plusieurs étapes consécutives qui doivent être respectées. La fixation, une étape primordiale qui permet de préserver la qualité du tissu doit être immédiate, elle se fait en mettant le prélèvement dans une quantité suffisante de formol. En un deuxième temps, le médecin anatomopathologiste examine la pièce pour réaliser les différents prélèvements qui seront examinés ultérieurement au microscope. Les échantillons prélevés subissent un cycle de déshydratation et d’imprégnation en paraffine qui permettra la réalisation de coupes fines (04micron). Les coupes seront colorées puis examinés au microscope et en fonction de l’aspect morphologique de la lésion, le médecin décide les techniques complémentaires nécessaire pour le diagnostic ( colorations spéciales, étude immunohistochimique). A la fin un compte rendu est rédigé et remis au médecin traitant.

Discussion :Cette spécialité joue un rôle important en cancérologie, car la mise en route de tout traitement nécessite au préalable un diagnostic anatomopathologique. Dans certains cas, le pathologiste intervient au cours de l’intervention chirurgicale en réalisant un "examen extemporané" permettant d’éviter les inconvénients d’une intervention en deux temps.En plus du diagnostic, le pathologiste évalue, sur les pièces opératoires, le stade évolutif de la maladie, et définie les différents facteurs pronostiques et prédictives qui permettent d’instaurer une thérapie ciblée.Ces traitements adaptés à chaque malade, se basent sur les caractéristiques individuelles de chaque tumeur définie par étude immunohistochimique ou par des techniques de biologie moléculaire (FISH, PCR.......).

Conclusion :A travers ce travail, les auteurs discuteront les différentes étapes techniques anatomopathologiques méconnues par un grand nombre de médecins des autres disciplines et la place de l’anatomopathologiste dans la décision thérapeutique.

P33. La difficulté d’accès au CAC : Une histoire vraie qui se répèteBoukaoumaCAC Alger

Introduction :

Notre étude s’intéresse à la difficulté d’accès au CAC pour une patiente atteinte de cancer avec une évaluation de la réalité

Matériel : Patiente atteinte de cancer diagnostiqué en ville

Méthode : Méthode du patient traceur

Résultats :La première consultation au sein de notre cabinet a eu lieu le 10.12.2015 et l’admission pour chimiothérapie au CAC s’est faite le 07.02.2017 soit après une durée de 67 jours.Dans notre cas nous avons relevé que l’accès aux soins a été un parcours avec une multiplicité d’intervenants non identifiés, non coordonnés et une charge invasive d’examens complémentairesEn qualité de médecin réfèrent choisie par la patiente nous sommes restés en contact avec cette dernière mais surtout avec sa famille durant tout ce calvaire et jusqu’avant son décès le 05 mai 2016En fin de compte il nous est apparu à la patiente, sa famille et à moi que l’accès au CAC relevait de prendre d’assaut une citadelle.A un moment de cette histoire, s’était installé une période de découragement pour la patiente et un état d’impuissance et d’angoisse nous a envahies.Au cours de notre observation nous avons recensé des obstacles divers : le manque de visibilité des modalités d’accès au CAC, des problèmes d’incoordinations des acteurs, de cloisonnement, de territorialité et de temporalité.Par conséquent, ce cas nous a interpellés pour tendre tous nos efforts pour une facilité et une égalité d’accès au soin au niveau des CAC, dans le but de réduire l’errance diagnostique, thérapeutique et limiter la perte de la chance curative.

P34. Gestion du risque lié aux médicaments anti cancereuxM Oudjehih, W Boutaghane, F Beichi, H BounecerSEMEP CHU Batna

Introduction :Le circuit de la chimiothérapie anticancéreuse est un processus complexe, fait de différentes étapes de la prescription à l’administration au patient. Toutes ces étapes visant un objectif commun ; l’utilisation sécurisée, appropriée et efficiente du médicament chez le patient pris en charge.Devant la complexité de ce circuit ; chacune de ces étapes peut être à l’origine d’erreurs et de risque pour le patient, pour le personnel et pour l’environnement.

Matériel et méthode :La cartographie des risques liés au circuit de la chimiothérapie anticancéreuse est un outil de gestion des risques lié au circuit des médicaments anti cancéreux.

Résultats :Le calcul des scores et l’élaboration de la cartographie des risques permettent d’évaluer le risque et de porter des mesures correctives.

Discussion :La formation continue du personnel paramédical sur les bonnes pratiques de la manipulation des médicaments anticancéreux et la sécurisation du processus de circuit de médicament anticancéreux dans les établissements de santé est une priorité pour prévenir leur de toxicité et assurer la sécurité du personnel. P35. Radiothérapie guidée par l’image (IGRT)S. Merouane, B. DRIF, L.HAMZI.CAC Sétif

L’accès plus facile aux différents plateaux d’imagerie (scanner, imagerie par résonance magnétique, tomographie par émission de positons) et l’évolution des logiciels de planimétrie ont permis : l’amélioration de la définition des volumes cibles et des organes à risques, l’augmentation de la précision balistique, une distribution de dose hautement conformationnelle et l’escalade de dose.Ces avancées nécessitent toutefois une meilleure localisation de la tumeur et un bon repositionnement du patient tout au long du traitement. Le développement des réseaux et de standards de communication et d’imagerie a permis l’échange des images multimodales et a ouvert la voie à la radiothérapie guidée par l’image (IGRT).L’IGRT apporte un gain potentiel énorme, bien entendu en termes de contrôle local, mais aussi en termes d’épargne des tissus sain, puisqu’il devient possible d’adapter les marges aux variations observées et non supposées.

P36. Radiothérapie asservie à la respiration (RAR)S. Merouane, B. DRIF, L.HAMZI.CAC Sétif

Traditionnellement les mouvements des différents organes thoraciques et abdominaux liés à la respiration sont pris en charge au cours de la radiothérapie en ajoutant une marge de sécurité spécifique (marge interne) au tour du volume cible anatomoclinique, cependant cette stratégie a ses limites.Pour les tumeurs qui se déplacent de manière importante avec la respiration, comme celle proches du diaphragme, l’addition géométrique des différentes marges amène à irradier un grand volume de tissu sain, augmentant le risque de complication. Grace aux progrès technologiques, d’autres stratégies sont maintenant proposées pour diminuer les conséquences des mouvements respiratoires, elles se divisent en trois familles : celles basées sur le blocage de la respiration pendant l’irradiation, celles basées sur la synchronisation de l’irradiation avec la respiration et celles « traquant » en temps réel le volume cible quelle que soit l’importance des mouvements respiratoires.Ces nouvelles stratégies, regroupées sous le terme général de techniques de radiothérapie asservie à la respiration (RAR) apporte un bénéfice potentiel aussi bien sur la précision géométrique de l’irradiation que sur l’amélioration dosimétrique des plans de traitement.

P37. Métastases cérébrales : Expérience du laboratoire d’Anatomie et Cytologie Pathologiques du CHU de Sétif.K.Hammoudi, S.Ouhida, D.AbdelloucheLaboratoire d’Anatomie Pathologique CHU Sétif

Notre étude porte sur les cas de métastases cérébrales diagnostiqués au niveau du laboratoire d‘Anatomie et Cytologie Pathologiques du CHU de Sétif. Depuis Janvier 2012 à Juin 2016, on a trouvé 21 cas de métastases cérébrales, 85% d’entre elles étaient révélatrices. 57% des patients sont de sexe masculin. Dans 70% des cas, la métastase est de localisation hémisphérique, le reste sont de localisation médullaire. On n‘a pas enregistré de localisation sous tentorielle. Tous les cas ont fait l’objet d’une coloration HE et d’une étude immunohistochimique dont la batterie ses anticorps est variable en fonction de la morphologie de la lésion. Les cancers primitifs sont dominés par le sein chez la femme, la prostate puis le poumon chez l‘homme. Dans 28% des cas, le primitif n’a pas pu être précisé par l’étude anatomopathologique.Les données de notre étude ne reflètent pas celle de la littérature, le nombre réduit des cas peut être expliqué par l’absence de prise en charge chirurgicale des cancers avec des métastases cérébrales synchrones ou tardives.

P38. Analyse phytochimique et évaluation du potentiel antioxydant d’une plante médicinale : Eglantier : Rosa canina L.M. Bouachari, N. Boughandjioua, I. Adjailia, F. Mastour 1, N.I. Benkirat, Benkirat.ALaboratoire de Pharmacognosie Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université BADJI MOKHTAR, Annaba

Les métabolites secondaires font l’objet de nombreuses recherches, notamment le cas des polyphénols végétaux qui sont largement utilisés en thérapeutique comme anti-inflammatoire et antioxydants ; parmi ces composés phénoliques, on retrouve dans une grande mesure les flavonoïdes et les tanins. L’objectif de notre travail est basé sur la détermination de la composition chimique et l’évaluation de l’activité antioxydante de l’extrait méthanolique des fruits de l’Eglantier : Rosa canina L., arbrisseaux buissonnant épineux appartenant à la famille des Rosaceae. L’analyse phytochimique à mis en évidence la présence des tanins totaux, des tanins catéchiques, des flavonoïdes, des acides organiques, les coumarines, des huiles essentielles, des saponosides et des stérols qui proviennent probablement des saponosides. L’activité antioxydante a été évaluée par la méthode du piégeage du radical libre DPPH, les résultats montrent que l’extrait méthanolique de Rosa canina présente une IC 50 de 0,056 mg/ml. Celle de l’acide ascorbique, un antioxydant naturel est de 0,026mg/ml. Les résultats obtenus ont montré que le fruit de l’Eglantier présente un potentiel effet antioxydant in vitro et ainsi susceptible d’être proposé en tant qu’additif alimentaire pour protéger contre les dommages du stress oxydatif.

P39. Infections nosocomiales chez les patients atteints de cancerM. S. E Zerrouki, H Zerrouki, S.A Ribiahi, N Chabni Département de médecine, Service épidémiologie et de médecine préventive CHU Tlemcen, Algérie.Département de médecine-Faculté de médecine de Tlemcen, Algérie.Laboratoire de microbiologie appliquée à l’agroalimentaire, au biomédical et à l’environnement-Université de Tlemcen, Algérie

Introduction / objectifs : Malgré les progrès incessants des différentes disciplines intéressées à l’oncologie, la chirurgie reste le pilier du traitement de la plupart des tumeurs solides. C’est le plus ancien des traitements, et le seul qui, encore aujourd’hui soit à même de guérir certains cancers. Le développement des techniques

d’imagerie, de la biologie, de l’anesthésie, de la réanimation, de l’endoscopie a augmenté le nombre des patients confiés au chirurgien. Les techniques chirurgicales s’adaptent, et dans le domaine du cancer, s’alourdissent. L’infection nosocomiale représente le risque majeur dans cette chirurgie et la prévention de la transmission des micro-organismes en cause est un des points essentiels de la politique de maîtrise des infections nosocomiales et de l’amélioration de la qualité de la prise en charge du cancer. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence et les facteurs de risque des infections acquises au service de chirurgie générale du CHU Tlemcen et d’identifier les germes responsables, et pour objectif secondaire mettre en place un plan de lutte contre ces infections nosocomiales.

Matériel et Méthodes : Les prélèvements ont été effectués par écouvillonnage à partir des différents sites du service de la chirurgie A du CHU, Tlemcen. L’identification bactérienne a été réalisée selon les méthodes conventionnelles de la microbiologie, L’évaluation des profils de résistance des souches isolées vis-à- vis aux antibiotiques a été étudiée par la technique de diffusion sur milieu gélosé.

Résultats : L’analyse microbiologique des souches isolées des différents sites a permis de mettre en évidence des souches de Staphylocoques coagulase négatif (71%), Pseudomonas aeruginosa (21,5%), streptococcus pneumoniae (7,5%) ; L’étude des profils de résistance aux antibiotiques a révélé la présence de (50%) des souches multi-résistantes.

Conclusion : Associée à une meilleure évaluation des facteurs de risques et des germes incriminés, l’actualisation des données épidémiologiques sur l’IN permettra d’actualiser les recommandations de prévention et de concourir à une meilleure qualité et sécurité des soins en chirurgie oncologique.

P40. Activité physique par le message de l’image pour une meilleure qualité de vie des patients atteints de cancerN .DilmiI; M .Hamdi Cherif Service d’épidémiologie et de médecine préventive – CHU Sétif

Introduction :La sédentarité est considérée comme le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial (6%) après l’hypertension (13%), le tabagisme (9%), et l’hyperglycémie (6%), ensuite viendra la surcharge pondérale et l’obésité incriminée dans 5% de mortalité mondiale Elle à une incidence majeure sur la prévalence des maladies non transmissibles et sur la santé publique en général, et selon les spécialistes, plus de deux tiers des cas de cancer sont évitable si l'on adopte de bonnes habitudes de vie. Bougeant ensemble et tous sera bien pour l’ensemble, les professionnels de santé au premier rang ont un rôle important à jouer sur l’engagement des patients dans la mise en place d’exercices physiques adaptés à leur état clinique ; ceux de l’éducation, et la population en générale, tous devront agir pour mètre fin au désespoir qui était toujours le seul compagnon du cancer.

Matériels et Méthodes : Communication par des dessins Caricatures, pour atteindre le but dés la première vue et graver l’objectif du poster en mémoire du visiteur :1/ Préparez et apprenez à vos corps à combattre le cancer.2/ Ne laissez pas la sédentarité en plus de votre maladie vous enfermer dans la dépression qui vous guidera directement vers la mort.3/ Soyez actif quelque soit votre âge car le bien être n’a pas d’âge.

4/ Dites à vos proches que « si le cancer et dans mon corps je vais bouger pour être le plus fort ».5/ Activité physique et sédentarité, avec quelle partie vous êtes.

Conclusion : RésultatsDe nombreuses études démontrent les bénéfices de l’activité physique en prévention tertiaire pour les patients atteints de cancers, l'OMS et la Commission européenne ont élaboré des recommandations mondiales qu’ils ont publiées récemment "le code européen contre le cancer"  pour réduire les risques : soyez physiquement actif dans votre vie quotidienne, et évitez de rester assis trop longtemps ,il est recommandé de pratiquer une activité physique modérée au moins équivalente à 30 minutes par jour. Le médecin sensibilise et prescrit l’ordonnance du sportL’enseignant fait l’exemple et motive ses élèves pour le sportLa famille et les amis, les mains dans les mains avec leurs proches atteints de cancer, en pratiquant des activités physique dans tous les domaines, et ensemble, pourront :se faire plaisir , diminuer leur stress ,optimiser leurs fonctions cognitives (mémoire et réflexion), prévenir ou corriger un déconditionnement physique ,maintenir et normaliser la composition corporelle pour réduire toute fatigue liée aux cancers, améliorer la tolérance des traitements cognitives et de leurs effets , et réduire le risque de récidive afin d’atteindre une amélioration globale de la qualité de vie pour tous.

P41. Prise en charge du cancer de la vessie (Expérience du service d’oncologie médicale CAC de Sétif). A propos de 115 cas.

F .benmahdi, M. kabachi k. djilat S. meddour, Dj. bouzidi, S. BraikiaService d’oncologie médicale, CAC de Sétif

Introduction : Deuxième cancer urologique, il est plus fréquent chez l’homme (plus de 80 % des cas), d’histologie le plus souvent de type carcinome transitionnel superficiel, et qui pose un problème de prise en charge diagnostic et thérapeutique.

Objectifs : Faire ressortir le profil des patients pris en charge dans le service, le staging ainsi que l’attitude thérapeutique préconisée.

Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 115 dossiers de patients présentant un carcinome urothelial de la vessie colliges au service d’oncologie médicale de Sétif recrutés à partir des différents services de chirurgie urologique de l’Est et du Centre Algérien, du 01 janvier 2015 au 30 novembre 2016.100 hommes et 15 femmes, d’âge moyen de 64 ans avec des extrêmes d’âges allant de 33ans à 86 ans. Les troubles urinaires type brulures mictionnelles et hématurie sont les signes fonctionnels les plus souvent retrouvés. Le type carcinome urotheliale papillaire est le plus retrouvé et le grade 1 est le plus fréquent. 58% des patients présentent une tumeur superficielle et 20% des patients sont métastatiques au moment du diagnostic, les métastases pulmonaires et osseuses sont les plus fréquentes. La mitomycine intra vésicale est le traitement de référence dans le service des formes superficielles et la poly chimiothérapie par voie systémique qui associe un sel de platine et la gemcitabine est le traitement de référence des formes infiltrantes ou métastatiques.

Conclusion : Le cancer de la vessie à notre niveau posent un problème diagnostic et thérapeutique, la forme superficielle est la plus fréquente mais pose un problème de récidive et les formes infiltrantes ou métastatiques ont un mauvais pronostic et pose un problème thérapeutique

P42. Rôle de l’activité physique dans la qualité de la prise en charge des patients atteints de cancerN.Keskes, K.Foudi, N.Atoui, A.Boumaaza, M.Hamdi Cherif.

Service d’épidémiologie et de médecine préventive – CHU Sétif

Introduction : Selon l’OMS, le manque de pratique d’activité physique est considéré comme le 4 e facteur de risque de décès dans le monde (responsable de 6% de décès).De plus en plus d’études démontrent les bénéfices de l’activité physique en prévention tertiaire notamment pour les patients atteints de cancer. Les professionnels de santé ont un rôle important à jouer sur l’engagement des patients dans la mise en place d’exercices physiques adaptés à leur état clinique, et pour cette raison une salle de sport à été créé à Dar essabr Sétif à fin de compléter la prise en charge des malades cancéreux.L’objectif principal est de démontrer le rôle de l’activité physique dans la qualité de la prise en charge des malades atteints de cancer pendant et après leur traitement.

Matériels et méthodes :-Le CLCC (Centre De Lutte Contre le Cancer) Sétif prend en charge les malades atteints de cancer pendant 4 à 6 semaines pour leur radiothérapie. Ces malades sont hébergés et pris en charge à la maison d’accueil des parents et des patients Dar Essabr.-Le groupe d’étudiants (es) en médecine ont réalisé une salle de rééducation et de sport à Dar Essabr cette année (avril 2017), équipée de 54 appareils sportifs adaptés aux besoins des malades. Un programme de 150 minutes/ semaine divisées par 4 séances (Recommandations de l’OMS) est assuré par des kinésithérapeutes professionnels. -Pour démontrer l’effet bénéfique de l’activité physique adaptée chez les malades cancéreux une étude a été réalisée sur 35 patientes en rémission d’un cancer du sein non métastatique : •11 patientes ont suivi le programme et les recommandations de l’OMS (âge moyen= 50,8 ans) => Groupe entrainé •8 patientes n’ont pas suivi ces recommandations (âge moyen= 48 ans) =Groupe de contrôle

Résultats : Le groupe entrainé a montré une amélioration de la distance de marche de plus de 49 mètres par rapport au groupe de contrôle. Le groupe entrainé a montré une amélioration de la consommation de l’O2 de plus de 2061 ml/min/kg par rapport au groupe de contrôle. Le groupe entrainé a montré une amélioration de la force musculaire du membre supérieur de plus de 19kg par rapport au groupe de contrôle. Le groupe entrainé a montré une amélioration de la force musculaire du membre inferieur de plus de 20kg par rapport au groupe de contrôle. Le groupe entrainé a montré une diminution considérable des scores de fatigue et d’insomnie par rapport au groupe de contrôle.

Conclusion :Chez les patients atteints d’une pathologie cancéreuse, la pratique d’une Activité Physique Adaptée améliore la qualité de vie, diminue les récidives et améliore la survie. Notre espoir est de la prescrire sur ordonnance dès la consultation d’annonce et tout au long du parcours de soins.

P43. Vécu du parcours de soins des malades de Dar Essabr et du centre anti cancer de Sétif.H.Boukharouba, S. Nedjar, D.Chakri, M.Harba, A.Bedoud, M.Hamdi Cherif.T. Saib. 1 : Registre de cancer, Laboratoire Santé Environnement, Université de Sétif, Algérie.2 : Centre Anti Cancer, Sétif

Introduction : La prise en charge de la maladie cancéreuse ne s'arrête pas au traitement de la seule maladie. Après l’annonce du diagnostic, les différents états émotionnels que la personne malade est susceptible de rencontrer, le retard des rendez vous de chirurgie, de chimiothérapie ou de radiothérapie, les problèmes financiers, l’impact psychologique, social et familial du cancer peuvent constitués des freins ou au contraire des leviers pour l’implication du malade dans son parcours de soins. L’objectif de cette étude est de déterminer ces différents facteurs afin d’améliorer l’accompagnement global du patient.

Matériels et méthodes : Une enquête transversale a été menée du 20 Mars au 30 Avril 2017 par interview direct sur questionnaire préétabli auprès de malades atteints de cancer et soit, hébergées au niveau de la maison d’accueil « Dar Essabr », soit se présentant à la consultation du centre anti cancer. Chaque questionnaire comporte différents items (délai de chirurgie, de chimio et de radiotherapie, qualité des soins prodigués, les effets les plus gênants au cours du traitement, impact financier…).

Résultats et discussion : Les résultats de l’enquête seront exposés ultérieurement lors du congrès.

Conclusion : Au terme de cette enquête, il est impératif de dégager les principaux besoins qui peuvent survenir pendant la maladie et lors de ses suites et qui concernent principalement la gestion des symptômes physiques et psychologiques et qui rentre dans le cadre des soins palliatifs. Ceux-ci doivent constituer une partie intégrante de la prise en charge du malade avec la même importance que les autres catégories thérapeutiques

P44. Impact De La Normalité à L’accessibilité à La Radiothérapie Sur La Survie Des Cancers Prévalents Dans La Wilaya De Sétif.K.Makhloufi, G.Habia ,M.Hamdi Chérif

Les études de survie basées sur les données de registre sont essentielles pour une meilleure connaissance de l’épidémiologie du cancer.La survie permet l’efficience de système de santé et l’efficacité de la prise en charge.Les chiffres de survie élaborer par le registre de cancer permettent de servir comme base de données pour le PLAN CANCER et son suivi.Une étude prospective portant sur les cas pris en charge au niveau du service de radiothérapie en collaboration avec le registre de cancer de Sétif et l’étude international sur la survie CONCORD 1 et 2 par la méthode de Kaplan-meir .La hausse survie pour les principales tumeurs est due a une accessibilité aux soins facile et surtout la radiothérapie et à un système de santé efficient en matière de prise en charge du cancer.La surveillance de cancer par la survie devrait devenir une indispensable source d’information afin d’améliorer les soins de santé.

P45. CAT devant un résultat d’un FCUK.Rouabhi Z. Halfaia, D.Bekkar 1- maladies infectieuses EPSP Sétif.2- SEMEP EPSP Sétif

Le FCU est un moyen de dépistage du cancer du col utérin très performant avec une sensibilité estimée à 80%.Il est indiqué pour toute femme mariée en activité sexuelle.Son interprétation est mise à une conduite bien établie en fonction des résultats.Un FCU normal doit être contrôlé dans l’année qui suit pour éliminer les faux négatifs.Par contre le FCU pathologique obéit à une codification consensuelle.

P46. Impact des traitements anti cancéreux sur les fonctions cognitives L . Saib Oubouzar ; W.Djafercherif ;B. Bouchemha ;H.Leklou

Les traitements proposés, notamment la chimiothérapie, induisent des effets secondaires qui peuvent détériorer la qualité de la vie des patientes. Des conséquences négatives des traitements sur les fonctions cognitives ont été identifiées, et la compréhension de ces troubles cognitifs devient un enjeu important dans la prise en charge des patientes,

une évaluation neuropsychologique semble avoir un intérêt, du fait du retentissement sur la vie quotidienne et surtout professionnelle,

P47. LE ROLE DU PSYCHOLOGUE CLINICIEN DANS LA PRISE EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE DES PATIENTS CANCEREUX W.Djafercherif; L .saib oubouzar; H.LEKLOUSERVICE DE NEUROLOGIE CHU BEO

Le psychologue est un professionnel de l’écoute, formé à aider des personnes en situation de souffrance psychique.Il assure un soutien et un suivi psychothérapique des patients et de leur familles a travers des entretiens individuels ou en groupe. Il est à même de repérer la détresse liée à la maladie et à ses traitements. Lorsqu’il travaille en cancérologie, on parle aussi de psycho-oncologue ou d’oncopsychologue.La fatigue peut altérer ponctuellement la vie psychique, ce qui influe sur la qualité de vie de la personne malade et de son entourage. En cancérologie, près de la moitié des patients présentent des difficultés pour s’adapter à leur état de santé entrainant des réactions dépressives durant la maladie, à la suite des traitements ou parfois même, à la fin des traitements.Un soutien psychologique permet de faire face à la maladie et aux difficultés individuelles et familiales qu’elle entraîne. Ce temps d’écoute et d’échange aide la personne malade à exprimer ce qu’elle ressent.Le psychologue fait appel a plusieurs programme d’aide psychologique, La résilience est une des technique utilisée en oncologie, qui permet d’assure une harmonie au sein de l’appareil psychique s’appuyant sur : l’estime de soi, la confiance, l’optimisme, le sentiment d’espoir, l’autonomie et la capacité à combattre les stress.

P48.Place de l’évaluation neuropsychologique Devant une plainte mnésique chez un sujet jeune atteinte d’un neurinome vestibulaire a propos d’un cas L .saib oubouzar; w.Djafercherif ,H.Leklou SERVICE DE NEUROLOGIE DU CHU BEO HOPITAL

Patiente âgée de 43 aux antécédents d’ablation d’un neurinome du VII opérée en 2009 .Orientée en consultation pour des troubles de la mémoire ; un bilan neuropsychologique effectué chez elle révèle une perturbation des capacités de récupération de l’information malgré une efficience globale conservée Il est important d’approfondir le bilan neuropsychologique surtout devant la répercussion des troubles sur la vie quotidienne.

P49. Radiothérapie conformationnelle comme traitement adjuvant pour les thymomes Stade II de MASAOKA

M BOUHEDJILA, SAIDIA, M. DENNI. D BENDJAZA Service de radiothérapie. CHU Constantine.

INTRODUCTION :Bien que le traitement des thymomes est surtout chirurgicale ,la radiothérapie occupe une place importante comme traitement complémentaire pour prévenir la récidive locale.

OBJECTIF: Place de la radiothérapies dans le traitement des thymomes stade II de MASAOKA

METHODE TE MOYEN: Notre travail portera sur 03 patients traités sur une période de 03 ans (entre 2014 et janvier 2016) pour des thymomes classés STADE II de MASAOKA. tous les patients ont bénéficié d'une chirurgie première et d'une radiothérapie adjuvante.

RESULTATS: la résection chirurgicale était complète pour tous les patients . l'étude anatomopathologique était en faveur de thymome STADE II de MASAOKA. 2 patients avaient des thymome classés B2, avec des plages B3 et B2 seulement pour le troisième patient ce qui indique un traitement complémentaire par radiothérapie conformationnelle . Les 3 patients ont reçu une radiothérapie adjuvante. L’évolution est bonne pour les 03 patients avec un taux de survie à 3 ans de 100% sans récidive ni métastase.

Conclusion : La radiothérapie adjuvante à la chirurgie complète pour les thymomes stade II permet un meilleur contrôle local et réduit le risque de récidive.

P50. Place de la radiothérapie dans le cancer de vessie à propos d’un cas

S Charane ;S Houabes ;L Bouakkez  ;N Harieche ;Dj, BendjaziaService d’oncologie radiothérapie, CHU Ibn Badis, Constantine, Algérie

Introduction : notre étude s’est basée sur l’indication de la radiothérapie externe chez un patient atteint d’un cancer de vessie, classé T1NxMx, connu au sein de notre service.

Matériels et méthodes : Patient a été recruté au sein du service d’oncologie radiothérapie  CHU Constantine durant l’année 2016, dont l’ensemble de données ont été recueillis depuis son dossier clinique et la fiche de traitement.

Résultats :Homme âgé de 68 ans, hypertendue et diabétique sous traitement, connu a notre niveau pour cancer de vessie diagnostiqué en 2016, et dont le maitre symptôme était une hématurie macroscopique, le patient a bénéficié d’une TDM abdomino pelvienne objectivant un épaississement de la paroi postérieure droite (14*17mm étendu sur 17mm avec respect du méat urétéral homolatérale) ; deux adénopathies l’une est latéro aortique, la deuxième iliaque droite.Résection transe urétérale de la vessie avec étude anatomopathologique confirmant le diagnostic : carcinome urothélial de la vessie de bas grade,( T1NxMx).Patient ayant reçu une dose de radiothérapie externe exclusive 64Gray étalée sur 32 séances.

Analyses et discussion : Nous avions comparés les résultats obtenus avec ceux de la littérature. Dans le cancer de vessie classé T1NxMx l’indication se base sur l’irradiation externe à la dose de 64 gray sur la vessie et 45 gray sur les aires ganglionnaires avec un fractionnement de deux gray par séance ;cinq jours sur sept étalée sur 32 séances .

P51. Déterminer les coûts de la mise en place d’une consultation d’aide au sevrage tabagique.D.Chakri, S.Bouaoud, S. Atoui, S.Mahnane, M. Hamdi-Chérif SEMEP CHU de SétifLaboratoire Santé et Environnement dans les Hauts Plateaux Sétifiens.Faculté des Sciences Economiques et Gestion UFA Sétif.

Introduction :Les bénéfices de l’arrêt du tabac ont été prouvés, en termes de mortalité comme de morbidité pour l’ensemble des maladies liées au tabac, le sevrage tabagique constitue un ensemble de stratégies thérapeutiques qui permettent à un tabacomane d’arrêter la consommation du tabac afin de mettre fin à la dépendance.

Les fumeurs disposent aujourd’hui quand ils sont prêts des moyens efficaces pour arrêter de fumer, certains y parviennent seuls, d’autres ont besoin d’être accompagnés par des médecins, des psychologues, d’où la la nécessité de la mise en place d’une consultation d’aide au sevrage tabagique

Objectifs :Estimer le coût d’une consultation d’aide à l’arrêt du tabac.

Matériel et méthode :Notre méthodologie est basé sur la note ministérielle N° 06 du 18 février- 2014 qui permet d’estimer Le coût direct (matériel bureautique, matériel d’examen et matériel de communication) et indirect (ressources humaines)

Résultats :Le coût direct de la consultation est estimé à un montant de 3 238158 DA par année, un seul cas de cancer du poumon est estimé à 2502053 DA. D’où, le coût d’une consultation annuelle dans les normes requises est équivalent à la prise en charge de seulement 2 malades.

Conclusion :La consultation d’aide au sevrage tabagique est un progrès important dans la prévention des maladies liées au tabac dont le cancer. Elle doit être installée dans tous les établissements sanitaires dans les plus brefs délais.

P52. Intérêt de la reconnaissance de l’origine professionnelle des cancers pour une meilleure prise en charge des patients.

M. Hamadouche(1), A. Boukraa(1),S. Abbassene(1), N. Rahmani(1), S. Allouche (2)

(1) : Service de médecine du travail, CHU de Sétif.(2) : Service de radiothérapie, CAC de Sétif. 

Résumé :Le cancer est une affection multifactorielle ; des facteurs environnementaux, comportementaux

(tabagisme, nutrition), génétiques, et professionnels sont incriminés dans sa survenue. Entre 4 et 10%

des cancers seraient attribuées à des facteurs de risque professionnels. Dans la wilaya de Sétif, les

cancers professionnels ne représentent que 0.5% de l’ensemble des maladies professionnelles

déclarées. Il existe vraisemblablement une sous-déclaration des cancers professionnels. Pourtant, la

reconnaissance des cas de cancers en maladie professionnelle contribuera indéniablement à

l’amélioration de la prise en charge globale des patients, car elle ouvre droit à une compensation

intégrale (plus importante qu’en cas d’arrêt maladie)du dommage subi durant l’incapacité temporaire

de travail (indemnités journalières et gratuité des soins), et en cas de séquelles définitives, le malade

perçoit une rente d’incapacité permanente partielle(IPP).Il est donc important pour tous les praticiens

intervenant dans la prise en charge des cancéreux d’avoir le réflexe de rechercher une origine

professionnelle et de connaitre la procédure de déclaration d’une maladie professionnelle.La

déclaration doit être faite par la victime ou ses ayants droit à l’organisme de Sécurité sociale dans un

délai de 15 jours à 3 mois à partir de la date de constatation de la maladie. Cette déclaration doit être

accompagnée d’un certificat médical initial descriptif établi par un médecin. En cas de doute, le

malade peut être orienté en consultation de pathologie professionnelle.

Mots clés : cancers professionnels, prise en charge, déclaration, indemnisation.

P53. Prévention du cancer de l’œsophage par l’éviction des facteurs de risqueL .Bouakkaz, S.Houabes, S.Charane, K.Boudaoued, A.DjemaaService de radiothérapie CHU IBN BADIS Constantine

Introduction : Le cancer de l’œsophage du fait de son mauvais pronostic est une tumeur digestive redoutée, notre but de ce travail été d’apprécier les caractéristiques épidémiologiques (facteurs de risques), anatomo-cliniques et le devenir d’une série de patients.

Matériels et méthodes : Nous avons effectué une étude rétrospective des dossiers de malades pris en charge pour un cancer de l’œsophage de Janvier 2015 à Décembre 2016 au sein du service de radiothérapie constantine.

Résultat, analyse et discussion : Nous avons colligé 9 cancers de l’œsophage. Il s’agissait de 2 femmes et 7 hommes, d’âge moyen de 69 (54 à 84). Le maitre symptome de découverte pour tous ces cas était la dysphagie. Le diagnostic était tardif avec un délai moyen d’évolution clinique de 6 mois. Le tabagisme était retrouvé dans 7 cas, tabac chiqué dans 2 cas, alcoolisme dans un seul cas RGO dans 2 cas, un patient avait présenté une exposition toxique au Goudron. Il s’agissait d’un carcinome épidermoïde dans 8 cas et d’un adénocarcinome dans un seul cas. La tumeur était localisé au niveau du 1/3 inf dans 3 cas, le 1/3 sup 3cas, le 1/3 moy 2 cas et un cas œsophage cervical. La maladie était avancée avec près de 66,6 % de T3 ET T4 selon la classification TNM 2009. Une radiochimiothérapie concomitante a était réalisé pour 4 malades, un cas avait bénéficié d’un flash décompréssif. La survie moyenne était inférieure à 6 mois.

Conclusion : Le pronostic péjoratif semblait être majoré par le diagnostic tardif et le principal facteur de risque qui est le tabac. Une amélioration de la survie passerait par une détection précoce et une prévention par l’éviction des facteurs de risque du cancer de l’œsophage.

P54. Facteurs de risques environnementaux et cancers dans de la wilaya de SétifN. Nouiouat, Z. Guezati, H. Rouabah, M. Harba, S. Guemache, M. Hamdi Cherif. Service d’épidémiologie et médecine préventive – CHU Sétif

Introduction :Le cancer représente un épineux problème de santé publique dans le monde dont 4 à 8 % des cancers seraient liés aux expositions professionnelles, 25 à 30 % des cancers seraient imputables aux comportements individuels (tabagisme, alcool, alimentations, obésité, activité physique), et 5 à 10 % des cancers seraient liés à des facteurs environnementaux.Le registre de cancer de Sétif montre une tendance élevée pour les cancers probablement liés à l’environnement dans la wilaya de Sétif, d’autant qu’il existe une zone industrielle à haut risque carcinogène.

L’objectif principal est de dégager des hypothèses sur les facteurs de risques environnementaux et les cancers à Sétif.

Matériels et méthodes : Etude de la tendance des cancers liés à l’environnement dans la wilaya de Sétif. Identification des zones à haut risque environnemental. Identification des pesticides utilisés dans l’agriculture dans la wilaya de Sétif.

Résultats : Tendance élevée des cancers liés à l’environnement dans la wilaya de Sétif, avec une APC (annuel percent change) variant entre +2% et +7%. Présence de zones à haut risque environnemental pour le cancer dans la wilaya de Sétif, avec 14 unités industrielles à haut risque. Utilisation importante des pesticides dans l’agriculture dans la wilaya de Sétif, estimée à 148625 quintal des pesticides solides et 18750 litres de pesticides liquide (2011 -2015).

Conclusion : Cette augmentation inquiétante des cancers dans la wilaya de Sétif serait liée probablement en grande partie aux facteurs de risque existants dans les zones industrielles et les pesticides utilisés dans l’agriculture. Il serait intéressant de dégager des hypothèses spécifiques notamment pour les principales localisations du cancer enregistrées dans le registre de cancer de Sétif et de mettre en place des recherches épidémiologiques analytiques impliquant tout les secteurs concernés.

P55. Les 12 commandements universels pour diminuer le risque de cancerZ. Guezati, A. Boudiaf, N. Dilmi, I. Dilmi, S. Hachid, M. Hamdi Cherif. Service d’épidémiologie et médecine préventive – CHU Sétif Introduction : La prévention du cancer est régie actuellement par un code universel, initiative de la Commission européenne qui consiste en la mise en place d'une série de recommandations, dans le but d’informer les citoyens sur les mesures à prendre, afin de réduire l’incidence du cancer et la mortalité qu’il entraine. Il s’agit de 12 recommandations qu’on peut résumer en : savoir vivre, pour pouvoir survivre Le but principal du code universel est de réduire le risque du cancer.L’objectif de notre travail est d’adapter le code européen au contexte algérien pour diminuer le risque du cancer et par conséquent diminuer la morbidité et la mortalité par cancer. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’un projet Algero-Italien entre l’association ENNOUR, SEMEP Sétif, CRO AVIANO et LILT-Udine.Adaptation du code européen au contexte socioculturel algérien. Utilisation des dessins simples avec dialogues et de langage plus simple.Diffusion sur le plan national et international par l’utilisation des réseaux sociaux.

Résultats :Les 12 recommandations pour réduire le risque du cancer s’appuyant sur 4 leviers principaux : 1. éviter ou réduire l’exposition aux facteurs de risque (tabac, alcool, soleil, substances cancérogènes au travail, radon, traitements hormonaux substitutifs de la ménopause).2. adopter des modes de vies favorables à la santé (alimentation saine, maintien d’un poids de forme, être physiquement actif, allaitement maternel).3. participer aux programmes organisés de dépistage du cancer du côlon-rectum, du sein et du col de l’utérus.4. participer aux programmes de vaccination contre l’hépatite B ou le virus du papillome humain.

Conclusion La force de ce programme de santé publique, très innovant, est la prévention efficace et à moindre cout du cancer.Le code a évité 92500 décès par cancer en l’an 2000 dans l’Europe des douze, dont 18300 en FranceEn Algérie : Grace au plan cancer et plan multisectoriel la généralisation et la vulgarisation du code européen en milieu scolaire, universitaire, en milieu du travail et dans la population générale en

utilisant les nouvelles techniques de communication aura un impact sur l’incidence et la mortalité par cancer.

P56. Dépistage du cancer du testicule chez l’homme jeune aux antécédents d’ectopie testiculaire. S. Houabes, S. Charane, L.Bouakaz, A. Meziane, A. Bendjazia DjemaaService d’oncologie-radiothérapie, CHU Ibn Badis, Constantine, Algérie.

Introduction :Le cancer du testicule est rare, représentant seulement 1 % des tumeurs malignes, mais reste le cancer le plus fréquent chez l’homme jeune, il est plus fréquents quand le testicule n'est pas descendu à sa place normale avant l'âge de 6 ans, l’abaissement testiculaire ne protège pas totalement du risque ultérieur de cancer du testicule, mais va faciliter la surveillance par la palpation régulière des testicules.

Matériels et méthodes:Notre étude est rétrospective analytique et descriptive, portant sur le cancer du testicule, colligée dans le service de radiothérapie du centre hospitalier universitaire Ibn-Badis de Constantine, pendant l’année 2014 à propos de 6 cas.

Résultats : Age moyen 35ans (27-48)Le délai de consultation moyen était de 05mois (4-8)Premier symptôme : Une masse dure a la palpation 4 cas, Une grosse bourse : 2 casATCD : ectopie testiculaire opérée âpres l’âge de 6 ans (4 cas), atrophie testiculaire (2 cas)Tous les patients ont bénéficié d’une orchidectomie par voie inguinale. Anapath : Séminome dans 100% des cas Stadification : Stade I (5 patients pT1N0M0), stade II (1patient pT1N1MO)Marqueurs tumoraux normaux dans 100% des casLes patients on eu une radiothérapie adjuvante avec une dose (20 à 30 Gy) 2Gy/séance s’étalant entre 2 et 3 semaines. Après un recul de 3 ans, l’évolution était bonne sans récidive locale ni métastase pour l’ensemble des patients.

Discussion :Les données de notre étude sont comparables avec ceux de la littérature, et nous permettent d’objectiver l’importance du diagnostique précoce du seminome (stade I) qui est radiosensible avec un très bon pronostic

Conclusion : La précocité du diagnostic diminue la morbidité et la mortalité des tumeurs germinales du testicule car la proportion des tumeurs de petit volume est plus importante

P57. Etat des lieux et évaluation des pratiques de préparation des anticancéreux injectables au sein du centre anti cancer de AnnabaA. Alouache, M. Djebbar, N. Chaffai ,H. DjeddiLaboratoire de Pharmacie Galénique – Faculté de Médecine – Université Badji Mokhtar –Annaba – Algérie.Centre Anti-Cancer – CHU Annaba

IntroductionLa manipulation des substances cytotoxiques anticancéreuses présente un enjeu majeur de santé publique. Elle constitue un risque aussi bien pour le personnel manipulateur que pour l’environnement.L’objectif de ce travail est d’évaluer les pratiques de préparation des anticancéreux injectables. Ceci, permettra d’une part, d’identifier les besoins matériels, humains et informationnels et, d’autre part, de proposer des mesures visant à améliorer les conditions de manipulation de ces produits.

Matériel et méthodesL’étude repose sur un audit interne mené au niveau de l’unité de préparation des protocolesde chimiothérapie anticancéreuse du Centre Anti Cancer d’Annaba. L’étude s’est déroulée sur une période d’un mois allant du 01 au 30 avril 2016 et actualisée en mars 2017.

Résultats, analyse et discussionOutre les points forts et acceptables mis en évidence par l’audit réalisé, diverses anomalies tant sur le plan de formation que sur le plan du matériel et de l’équipement ont été observées :

- Malgré la disponibilité des manipulateurs, une irrégularité dans l’utilisation des moyens de protection a été relevée.- Les erreurs commises lors des étapes de prélèvement et/ou de déversement du produit ont conduit dans la plupart des cas à une exposition massive au produit cytotoxique.- L’absence d’un contrôle strict de l’accès du personnel et du flux d’air ainsi que les erreurs liées à la gestion des déchets de préparation, constituent une source de risque de contamination importante et souvent méconnue.

ConclusionEn conclusion, Il est de première importance de montrer un intérêt particulier à la formation et la sensibilisation du personnel manipulateur sur les risques encourus lors de la préparation des anti-cancéreux injectables. Une surveillance médicale périodique réalisée par le service de médecine du travail est essentielle.Enfin, une collaboration étroite entre médecins, pharmaciens, infirmiers et personnel manipulateur est nécessaire afin de sécuriser le circuit de ces produits.

P58. Le cancer du poumon dans la wilaya de Sétif incidence tendance et survie «1986-2014»S .Chennafi, D.Dilmi ,L.Belbedj , I.Issaad , A.Moumeni ,A.Dib , C.Madjat , S.Laouamri , Z.Zaidi ; M.Hamdi Cherif.SEMEP CHU de Sétif

Introduction :

Le cancer du poumon est l’une des formes les plus fréquentes de cancer. Il occupe le premier rang dans la population masculine. Cette tumeur touche 5 fois plus l’homme que la femme. Le tabac en est le principal facteur de risque. Les données du  registre ont permis de tirer la sonnette d’alarme sur l’importance des cancers pulmonaires.

Objectif :Fournir des  données  d’incidence, de tendance et de survie des cancers pulmonaires, et étudier ses paramètres épidémiologiques dans la wilaya de Sétif.

Méthodologie :30 années d’enregistrement du cancer dans la wilaya de Sétif.Le Registre du Cancer de Sétif mis en place depuis 1986; en collaboration avec le Centre International de Recherche sur le cancer de Lyon (OMS). Le Registre utilise un logiciel spécifique et universel le CANREG 5. L’analyse approfondie par Surveillance Epidemiology And End Results  (SEER*Stat) mis en place par L’Institut National du Cancer des États Unis.L’analyse des tendances temporelles du cancer utilise le logiciel statistique Joinpoint fournit par le SEER.

Résultats :86 cas de cancer du poumon ont été notifiés en 2014, Ce cancer occupe la première place chez L’homme (11,5%). Le taux d’incidence brute pour 100,000 habitants est de 8,9 chez l’homme et de 1,4 chez la femme, alors que les taux d’incidence standardisé sont respectivement de 14 et 1,6 /100.000h. Cette incidence est de 5 fois plus élevée chez les hommes que les femmes, L’âge médian chez l’homme est de 61 ans.

Ces résultats doivent nous conduire à formuler des hypothèses pour des études épidémiologiques analytiques sur les facteurs de risque.

Conclusion : Une comparaison  avec les autre pays montre que le cancer du poumon occupe une place intermédiaire entre les pays industrialisés et les pays arabes pour les deux sexes. L’incidence des cancers pulmonaires augmente significativement et de façon constante au cours des dernières décennies. Cette augmentation suit parfaitement l’augmentation de la prévalence du tabagisme en Algérie. La lutte anti-tabac reste le meilleur moyen de diminuer la fréquence du cancer bronchique.

P59. Rôle de l’hygiène de vie dans la qualité de la prise en charge des patients atteints de cancerK .Bouharati, S.Bouaoud, H. Boukharouba, M.Hamdi Cherif SEMEP CHU de Sétif

Introduction : La prise en charge de qualité pour les patients suivant un traitement de radiothérapie est liée à un ensemble de conseils diététique, hygiénique, comportementaux et de confort, l’objectif essentiel est de lutter contre la désinformation sur tous les aspects rapportes par les patients atteins de cancer et apporter des informations validées et référenciées pour une meilleur qualité de vie pendant leurs traitements.

Matériels et Méthodes : Notre travail porte sur la recherche d’information référencié et valide pour une meilleure prise en charge des patients sous radiothérapie hébergé à Dar Essabr et par la mise en place de supports d’information.

Résultats, Analyse, Discussion :Conception de deux brochures en langue arabe et en langue française concernant tous les informations sur l’alimentation et l’hygiène de vie.Évaluation de l’impact de l’information apportée.

P60. Programme national de dépistage des lésions précurseurs du cancer du col de l'utérus: expérience et bilan de la wilaya de Sétif 2005-2016.D.Bekkar,  Z.Halfaia, K.RouabhiEPSP SétifGrace au programme national de dépistage des lésions précurseurs du cancer du  col de l'uterus , ce

dernier a reculé passant de la 2éme à la 4éme position parmi les cancers féminins.

Ce proramme a démarré dans la wilaya de Sétif en 2005; il est déstiné à toutes femmes mariées dés

l'age de 25 ans et se réalise grace au frottis cervico-uterin.

Aprés une decennie et à la fin de l'année 2016; 30632 FCU ont été réalisés dans la wilaya de Sétif

touchant 9,7% de la population cible

Les 18 cas de cancer du col (adenocarcinome et carcinome épidermoide) dépistés au seul FCU

depuis le lancement du programme témoignent d'un diagnostic tardif de la maladie et d'un retard de

consultation.

Au cous de l'année 2016; et heureusemet aucun cas de cancer du col n'a été dépisté mais 9% des

FCU réalisés étaient des lésions précurseurs du cancer du col qui ont été prises en charge empechant

leurs developpement antérieur vers un cancer du col.

Beaucoup de travail reste à réaliser entre sensibilisation des prestataires ; de la population cible ;ainsi

que l'ouverture d'autres unités de cytologie afin de permettre à toute la population cible de benéficier

de ce dépistage et rendre de ce fait le cancer du col une histoire du passé.

P61. Surpoids et obésité en milieu scolaire, Sétif 2016 W.Abaoub,S.Bouaoud,S.Nedjar,W.Touati ,M.Hamdi ChérifSEMEP CHU de Sétif

Introduction :Le surpoids et l’obésité constituent un problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale en raison de leur retentissement potentiel sur la santé et de leur fréquence croissante.L’obésité chez l’enfant et l’adolescent présente en outre un risque important de persistance à l’âge adulte et s’accompagne alors d’élévation de risque de morbi- mortalité.En janvier 2015 selon l’OMS plus de 1,9 milliard adultes présente un surpoids ; plus de 600 millions adultes Et environ 42 millions enfants obèses.

Objectifs : Déterminer la fréquence du surpoids et de l’obésité chez les adolescents scolarisés au lycée Malika Gaid ; Sétif Algérie 2016.

Matériel et méthodes :Il s’agit d’une enquête épidémiologique transversale réalisée en avril 2016 ciblant les élèves du cycle secondaire 1 ère et 2 ème année âgés entre 15-18 ans du lycée Malika Gaid.L’effectif total des interviewés est de 426 dont 39.67% garçon et 60.32 % fille.L’enquête est mené par un questionnaire anonyme de 13 questions portants sur les caractéristiques sociodémographiques ; les habitudes alimentaires et les mesures anthropométriques (poids –taille) à l’aide de pèse –personne électronique avec une toise.Les données sont saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS.

La Discussion et les résultats : La prévalence globale de surcharge pondérale chez les élèves est de 23% dont :16%surpoids et 7% obèses.La comparaison par sexe révèle que les filles sont plus en surpoids ( obésité incluse)que les garçons.L’obésité prédomine plus chez les élèves de 16 ans .

Conclusion : Notre étude est essentielle pour une meilleure connaissance des facteurs de risque, à l’origine des maladies chroniques non transmissibles .l’obésité en milieu scolaire devient un problème de santé publique préoccupant.Au terme de notre étude le taux retrouvé confirme cette préoccupation. La stratégie de lutte contre les facteurs de risque des maladies chroniques non transmissibles doit commencer chez les jeunes.

P62. Epidémiologie descriptive des décès hospitaliers par cancer colorectal (CHU de Sétif 2006-2016)k.Bouhafs ,M.Abdoun; S.Atoui, S.Chennafi, A.Mahnane, M.Hamdi Cherif. SEMEP CHU de Sétif

Introduction :

Garantir la sécurité des patients est une priorité reconnue de la plupart des hôpitaux, qui, en conséquence, mettent en place des actions et stratégies dans ce but. En complément de ces actions, il est nécessaire de disposer d’indicateurs de la sécurité des patients fiables, scientifiquement validés, et aisément disponibles. L’indicateur «mortalité hospitalière» est utilisé dans ce but.L’Objectif de notre travail est d’identifier les pathologies les plus fréquentes dans les causes de décès et donc d’en augmenter la prévention.

Méthodologie: Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective, sur les décès hospitaliers enregistrés dans le CHU de Sétif de 2006 à 2016. Les données analysées sont issues du registre des causes de décès de Sétif. La CIM 10 a été utilisée pour coder les décès selon la cause initiale retenue.L’enregistrement et le traitement des données ont été faits par un logiciel (SPSS).

Résultats : De 2006 à 2016 : 17981 décès ont été enregistrés dans le CHU de Sétif. La répartition de ces décès selon le sexe montre une prédominance masculine (42,2%). Les tranches d’âges extrêmes sont les plus touchées. La composante la plus importante de la mortalité infantile est la mortalité néonatale et la principale cause de décès est la prématurité. Trois groupes de causes sont responsables de la majorité des décès dans la population hospitalisée: les maladies de l&#39;appareil circulatoire (21,5%), les tumeurs (10,6%) et les causes externes (8,4%).Les décès par MCV sont plus fréquentes chez les sujets ayants plus de 60 ans avec prédominance masculine (54 ,3%); les décès par tumeur sont fréquentes chez les [50-60 ans] et [60-70 ans] ;les causes externes sont fréquentes chez les tranches d’âge [1-10 ans] et [20 -30 ans] avec toujours une prédominance masculine .

Conclusion : La mortalité hospitalière est un indicateur important à considérer comme instrument de dépistage et de suivi de problèmes potentiels, sous réserve d’un modèle d’ajustement suffisamment performant et d’une interprétation prudente.

P63. Le lymphome non hodgkinien dans la wilaya de Sétif incidence et tendance (1986-2014)A .Adjissi ,K .Bouhafs, S Atoui, M. Hamdi Cherif SEMEP CHU de Sétif

Introduction :Les tumeurs du système hématopoïétique sont fréquentes à Sétif, elles représentent 11% de l’ensemble des tumeurs malignes. Les LNH occupent la première place parmi toutes les hémopathies malignes. Les données du  registre du cancer de Sétif ont permis de tirer la sonnette d’alarme sur l’importance des LNH dont l’incidence est en augmentation.

L’objectif :Fournir des  données  d’incidence et de tendance des LNH dans la wilaya de Sétif.

Matériels et méthodes :Les données sur les cas incidents des LNH sont extraites de registre du cancer sur l’ensemble de la population de la wilaya de Sétif durant la période 1986-2014. Le registre du cancer de la wilaya de Sétif récolte de façon active  les informations essentielles sur une fiche d’enquête descriptive  .La saisie et traitement est faite à l’aide de logiciel spécifique Canreg 5, fourni par le Centre International de Recherche sur le Cancer. L’étude de tendance est faite par le logiciel Joint Point fourni par le SEER-STAT.Les résultats :En 2014, 66 cas de LNH ont été enregistrés dans la wilaya de Sétif correspondant à une incidence standardisée pour 100000 habitants de 6,1 chez l’homme et 3.2 chez la femme avec une

prédominance masculine. Elle représente 6,2 % des cancers incidents chez l’homme et 3.2% des cancers incidents chez la femme. Chez les deux sexes les incidences de LNH dans la wilaya de Sétif sont comparables à celles des pays du Maghreb.

Conclusion : Les lymphomes non hodgkiniens occupent la première place parmi les hémopathies malignes. C’est une tumeur liée aux facteurs environnementaux et notamment professionnels. Ces résultats doivent nous conduire à approfondir des études épidémiologiques analytiques pour confirmer les hypothèses sur les facteurs de risque afin d’établir une stratégie de lutte contre les LNH.

P64. Apport des thérapies congnitivo-comportementales « TCC » dans le sevrage tabagique des fumeurs au niveau de la Consultation d’aide à l’arrêt du tabac du CHU de Sétif 2017H.Taibi, S.Bouaoud, I. Merghem,D.Chakri , M.Hamdi Cherif SEMEP CHU de Sétif

Introduction : Les thérapies comportementales et cognitives (tcc) sont des thérapies psychologiques qui aident les personnes à modifier un comportement ou un système de pensées.Ainsi, elles peuvent aider un fumeur à ne pas <<craquer>>pour une cigarette quand il voit un autre fumeur, à rompre avec certaines habitudes, à gérer son stress autrement qu’en fumant. Les TCC sont largement reconnues par les experts pour leur efficacité dans l’accompagnement de l’arrêt du tabac.

Objectif : Le but de notre étude est d’évaluer, et de suivre le succès de la thérapie congnitivo- comportemental chez 30 fumeurs suivis au niveau de la consultation d’aide à l’arrêt du tabac de la wilaya de Sétif.

Méthodologie : Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale portant sur 30 patients suivis au niveau de la consultation d’aide à l’arrêt du tabac et qui accueil des fumeurs qui sont pris en charge par des médecins et une psychologue. Le recueil des données se fait à partir des dossiers de la consultation. Les données sont saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS.

Résultats :- 95 ℅ des patients sont des hommes, 5 ℅ des femmes.- 46.5 ℅ parmi les consultants ont cessé de fumer avec le TCC.- 40 ℅ des patients ont répondu facilement au TCC lors de la deuxième consultation. - 30 ℅ des fumeurs ont répondu lors de la troisième consultation.- 20 ℅ ont répondu lors de la cinquième consultation. 

Conclusion : Les thérapies comportementales et cognitives sont des techniques utiles pour le patient dans l’optimisation et la personnalisation de la prise en charge, notamment dans la prévention de la rechute.

P65. Cancer du sein dans la wilaya de Sétif : Incidence, Tendance et Survie (1986-2014)S.Nedjar,H.Boukharouba, K.Bouharati , L.Kara, Z.Zaidi, M.Hamdi Cherif.SEMEP CHU de Sétif

Introduction :

Le cancer du sein est le premier  cancer de la femme, tous les registres du cancer dans le monde ont noté une augmentation de l’incidence du cancer du sein jusqu’à 5 %, au cours de ces 20 dernières années.

Objectifs : Etablir les données d’incidence, de tendance et de survie du cancer du sein dans la wilaya de Sétif de 1986 à 2014 .

Matériels et méthodes : Une enquête épidémiologique descriptive est réalisée sur les cas incidents des cancers du sein sur l’ensemble de la population de la wilaya de Sétif durant la période 1986-2014. Le registre du cancer de la wilaya de Sétif récolte de façon active  les informations essentielles.La saisie et traitement sont fait sur le logiciel spécifique Canreg 5, fourni par le Centre International de Recherche sur le Cancer. L’étude de tendance est faite par le logiciel Joint Point fourni par le SEER-STAT

Résultats :Le cancer du sein représente 46,5% de l’ensemble des cancers de la femme avec un taux standardisé de 52.3 ; et un taux brut est de 45.2 pour 100000 habitants.

Conclusion : La tendance du cancer est en nette augmentation et de façon épidémique pour le cancer du sein chez la femme-La survie globale basse est due à une accessibilité aux soins encore difficile-Priorités en matière de prise en charge et de prévention

P66. Evaluation de la pratique d’une activité physique au milieu scolaire Avril 2016 « Sétif-Algérie » S.Nedjar,S.Bouaoud,W.Abaoub,W.Touati,M.hamdi CherifSEMEP CHU de Sétif

Introduction :On estime à 1,9 millions de décès dans le monde imputables à l’inactivité physique qui est un facteur de risque dans le développement des maladies chroniques et des cancers. Cela est alarmant lorsque qu’on sait que les profils d’activité physique perdurent de l’enfance à l’âge adulte. La réduction de la sédentarité s’avère à elle un outil de prévention et thérapeutique efficace.

Objectifs :Evaluer l’activité physique chez les lycéens âgés de 15 à 18 ans.

Matériel et méthode :*il s’agit d’une étude épidémiologique transversale, réalisée au mois d’avril 2016 chez les élèves du lycée Malika Gaid de Sétif (1 ére et 2 éme année). L’effectif est de 426 dont 169 de sexe masculin et 257 de sexe féminin. Activité physique a été évaluée par un auto-questionnaire anonyme comportant 10 questions. En préalable la formation des enquêteurs et un accord a été obtenu par l’administration de lycée. Analyse des données est faite à l’aide de logiciel SPSS.

Discussion et résultat :La prévalence globale d’activité physique est de 80%dont 67.32% sexe féminin et 40.88% sexe masculin.-Concernant la fréquence d’activité physique 11.17% des élèves exercent le sport chaque jours 12.64% plupart des jours,30.88% certains jours et43.82% une fois par semaine.

-La majorité des étudiants ont une activité moyenne à forte au domicile.

-18.23% des élèves pratiquant du sport sont mince, 59% normaux,15% en surpoids et 6.17% seulement obèses.

-78.33% les élèves habitent proche du lycée préfèrent la marche à pied comme moyen de déplacement alors que les loin 47.97 % préfèrent la marche ,36.62% bus et 21.39% voiture.

Conclusion : Les programmes de santé scolaire doivent se concentrer sur la promotion de l’activité physique pour le maintien d’un état de santé physique équilibré des élèves. Afin de réduire la charge de l’obésité et des maladies chroniques.

P67. Facteurs de risque du cancer du sein : « Résultats d’une enquête rétrospective Sétif 2016 »I.Merghem, H.Boukharouba, S.Atoui, H. Benturkia, S.Kettef, M.Hamdi Cherif.SEMEP CHU de Sétif

Introduction :Le cancer constitue un problème de santé publique 41000 nouveaux cas enregistrés en 2014 en Algérie.Le cancer du sein occupe la première place des cancers féminins, avec 500 nouveaux cas en 2014 dans la Wilaya de Sétif.De nombreux facteurs de risque, comportementaux : tabac, alcool, alimentation, et non- comportementaux : antécédents familiaux, âge des premières règles et de la ménopause…ont déjà été identifiés dans la littérature. L’objectif de notre étude est de comparer la fréquence des facteurs de risque du cancer du sein décrits dans la littérature avec celle des femmes atteintes de ce cancer.

Matériels et méthodes :Il s’agit d’une enquête descriptive transversale menée du 01 Avril au 15 Mai 2016 par interview direct sur questionnaire préétabli comportant les principaux facteurs de risque du cancer du sein auprès de 208 femmes atteintes d’un cancer du sein, hébergées au niveau de la maison d’accueil « Dar Essabr », et se présentant à la consultation du centre anti cancer de la wilaya de Sétif.

Résultats et discussion :-63% des malades sont âgées entre 35 et 54 ans-33,7% ont eu leurs premières règles avant l’âge de 12 ans-18,3% ont été Ménopausées après 50 ans-92,7% des femmes ont eu leur première grossesse avant 30 ans-69,3% ont allaitées leurs enfants plus de 25 mois- 4,3% ont pris des contraceptifs plus de11 ans

Conclusion :Une identification des facteurs de risque sur lesquels il est possible d’agir, et une meilleure connaissance des mécanismes biologiques en cause, devraient faciliter la mise en œuvre de stratégies préventives efficaces.

P68. Cancer dans la Wilaya de Sétif : Incidence, Tendance, et Survie (année 2014)

D.Dilmi, L.Belbedj  , K.Bouhafs, A.ghezzi, A.Adjissi, H.Boukharouba , Z.Zaidi, M. Hamdi Cherif.SEMEP CHU de Sétif

Introduction :Le cancer est un problème de santé publique dans notre pays. Créer en 1986 le registre de cancer de Sétif est le plus ancien registre de toute l’Algérie, durant 30 ans d’enregistrement l’incidence de cancer n’a cessé d’augmenter chez les 02 sexes, mais malheureusement, la survie à 5 ans reste toujours basse pour les cancers les plus graves à cause de la difficulté à l’accès de soin. Ces données sont essentielles pour conduire des études épidémiologiques visant à vérifier certaines hypothèses étiologiques. Objectifs :- Décrire l’incidence par cancer chez les hommes et les femmes, pour l’année 2014.- Décrire la tendance de l’incidence et de la survie des principales localisations du cancer à Sétif.Méthodes :Il s’agit d’une enquête épidémiologique descriptive concernant tous les cas incidents de cancer toutes localisations confondues sur l’ensemble de la population de Sétif durant l’année 2014. Les données sont recueillies pour chaque nouveau cas de cancer sur une fiche d’enquête descriptive. Le registre du cancer de la wilaya de Sétif récolte de façon active les informations essentielles .La saisie et traitement sont fait sur le logiciel spécifique Canreg 5, fourni par le Centre International de Recherche sur le Cancer. L’étude de tendance est faite par le logiciel Joint Point fourni par le SEER-STAT. Résultats : 1489 cas de cancer ont été enregistrés durant l’année 2014. Les 05 principales localisations chez l’homme été le poumon, les colorectaux, la vessie, la prostate et le NPC alors que pour la femme le cancer de sein est le plus dominant représentant 46.4% de l’ensemble des cancers féminins. La tendance de l’incidence du cancer entre 1986-2014 est en ascension avec un annuel percent change (APC) de 2.5 Chez l’homme est de 3.6 chez la femme. La tendance de survie de quelques cancers prédominants entre 1995-2009 reste basse.Conclusion :Devant l’accroissement permanant des taux de cancers dans notre pays notre principal espoir pour la diminution de la mortalité et de la morbidité et l’augmentation du taux de survie est le plan cancer 2015-2019. Mots clés : cancer, incidence, tendance, survie, registre du cancer, plan cancer 2015-2016.

P69. Un épanchement péricardique de grande abondance révélant un chordome sacro-coccygienW. Harbi ,Ajabi,Touil,Ait AthmaneCHU Ibn Sina, Annaba / Service de cardiologie

Les chordomes sont des tumeurs malignes rares d’évolution lente se développant à partir des reliquats embryonnaires de la notochorde du squelette axial, et sont à prédominance Masculine (1,6/1)Des métastases sont observées dans 5 à 40 % des cas (os, poumons, ganglions et peau), mais aucune localisation secondaire péricardique n’a été décrite dans ce type de tumeur.Nous rapportant ici l’observation de l’une de ces tumeurs révélées par sa localisation secondaire exceptionnelle :Un patient B.K âgé de 69 ans, est adressé aux urgences cardiologiques pour la prise en charge d’une prétomponnade. Aux urgences, l’examen clinique et paraclinique a objectivé :-une pression artérielle de 80/60 mmHg avec un pouls de Kussmaul et des signes échocardiographique de prétomponnade sur épanchement de grande abondance.-le patient a été ponctionné ensuite évacué en chirurgie pour un éventuel drainage.-Les explorations biologiques ne révèlent rien. La radiographie standard montre une lyse coccygienne sans calcification.

- Une TDM thoraco-abdomino- pelvienne objective : une masse tissulaire inhomogène ostéolytique sacro-coccygienne d’allure maligne (chordome) de 125˟102 mm avec extension endo et exo-pelvienne (infiltrant la graisse pré-sacrée et le plan musculaire grand et moyen fessier surtout gauche)- La biopsie de la masse permet de poser le diagnostic de chordome sacrococcygien- La biopsie péricardique ainsi que l’étude cytologique de liquide de ponction objectivent des cellules métastatiques de même nature que la tumeur.Le patient est confié à l’équipe d’oncologie afin de bénéficier des cures de radiothérapie, permettant ainsi une chirurgie carcinologique

P70 Epidémiologie descriptive des décès hospitaliers (CHU de Sétif 2006-2016)A.Adjissi, M.Abdoun;A.Ghazzi, L.Belbedj, M.Hamdi Cherif.SEMEP CHU de Sétif

Introduction : Garantir la sécurité des patients est une priorité reconnue de la plupart des hôpitaux, qui, en conséquence, mettent en place des actions et stratégies dans ce but. En complément de ces actions, il est nécessaire de disposer d’indicateurs de la sécurité des patients fiables, scientifiquement validés, et aisément disponibles. L’indicateur «mortalité hospitalière» est utilisé dans ce but.

L’Objectif de notre travail est d’identifier les pathologies les plus fréquentes dans les causes de décès et donc d’en augmenter la prévention.

Méthodologie: Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective, sur les décès hospitaliers enregistrés dans le CHU de Sétif de 2006 à 2016. Les données analysées sont issues du registre des causes de décès de Sétif. La CIM 10 a été utilisée pour coder les décès selon la cause initiale retenue. L’enregistrement et le traitement des données ont été faits par un logiciel (SPSS).

Résultats : De 2006 à 2016 : 17981 décès ont été enregistrés dans le CHU de Sétif. La répartition de ces décès selon le sexe montre une prédominance masculine (42,2%). Les tranches d’âges extrêmes sont les plus touchées. La composante la plus importante de la mortalité infantile est la mortalité néonatale et la principale cause de décès est la prématurité. Trois groupes de causes sont responsables de la majorité des décès dans la population hospitalisée: les maladies de l'appareil circulatoire (21,5%), les tumeurs (10,6%) et les causes externes (8,4%).Les décès par MCV sont plus fréquentes chez les sujets ayants plus de 60 ans avec prédominance masculine (54 ,3%); les décès par tumeur sont fréquentes chez les [50-60 ans] et [60-70 ans] ;les causes externes sont fréquentes chez les tranches d’âge [1-10 ans] et [20 -30 ans] avec toujours une prédominance masculine .

Conclusion La mortalité hospitalière est un indicateur important à considérer comme instrument de dépistage et de suivi de problèmes potentiels, sous réserve d’un modèle d’ajustement suffisamment performant et d’une interprétation prudente.

P71. Manubriotomie pour thymome encapsulé M. Belbekri, M.A Kecir, K GhebouliService de chirurgie thoracique CHU Constantine

Les tumeurs du thymus sont rares et représentent environ 20 % de l’ensemble des tumeurs médiastinales. Elles regroupent un ensemble hétérogène de tumeurs situées dans le médiastin antérosupérieur au sein de la loge thymique. Les plus fréquentes sont les tumeurs épithéliales, qui incluent thymomes et carcinomes thymiques selon la nouvelle classification histologique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les thymomes sont souvent associés à des maladies

auto-immunes dont la plus fréquente est la myasthénie. Les principales autres tumeurs pouvant se développer dans la loge thymique sont les lymphomes, les tumeurs à cellules germinales et les tumeurs neuroendocrines.Ces tumeurs se caractérisent par des modes de présentation clinique et radiologique divers, imposant une stratégie diagnostique adaptée à chaque type histologique.Leur pronostic est lié au degré d’extension locorégionale et à distance et aux possibilités d’exérèse complète.Le traitement de référence des tumeurs épithéliales est chirurgical. Celui-ci se fait habituellement par sternotomie totale permettant une exploration complète de la loge thymique.Nous rapportant trois observations de tumeurs thymiques encapsulées abordées par sternotomie partielle et permettant une exérèse complète de la tumeur.

P72. Refus de soin en oncologie chez l’adulteH. Zidane ;S.Fadel ;L.RahmaniService d’oncologie médicale- CAC Sétif

Un refus de soin est une situation difficile tant pour les soignants que pour le patient et ses proches.Difficilement évaluable, il interpelle tant sur le plan relationnel que médico-légal et éthique. Cette complexité est renforcée en cancérologie, en raison de l’implication du risque vital et de la difficile évaluation du rapport bénéfice/risque. Il est nécessaire d’accueillir le refus de soin comme demande, interpellation et incitation à la communication et non pas comme ingratitude, mise en cause, ou rejet de notre fonction soignante. En cas de refus de soins, la volonté du patient doit être respectée par le médecin, au nom du principe du consentement du patient, à condition qu’il soit lui-même “éclairé”. On entend par “éclairé” un refus décidé en toute connaissance de cause (c’est-à- dire des risques) grâce à l’information donnée par le médecin.Le refus de soins implique la mise en place d’une procédure juridique. Cependant, avant d’entamer toute procédure, le médecin a l’obligation de caractériser la situation de refus, d’entamer un dialogue avec le patient et / ou ses proches pour essayer de contourner son opposition, et de vérifier son aptitude à consentir et donc à refuser.Dans ce poster on va éclairer ce sujet tout en rapportant une conduite à tenir pour faire face.

P73. Prise en charge de la leucémie myéloïde chronique au niveau du service hématologie EPH : Pierre et Marie Curie -AlgerA.Noubel, A.Belaich, M.Hai, L.Rouina, N.Ait Yahia, D.Smati .EHS PMC

Introduction :Depuis quelques décennies, les syndromes myéloprolifératifs sont devenus de plus en plus étendus et trouvent leur place parmi les cancers. La leucémie myéloïde chronique en fait partie, celle ci est généralement découverte suite à un examen sanguin(FNS) révélant la présence d’un nombre anormalement élevé des globules blanc immatures.La maladie est due à l’apparition du chromosome Philadelphie (9-22) qui aboutit à l’apparition du gène BCR-ABL qui provoque une production accrue de la tyrosine kinase et donc une prolifération anormale et excessive des globules blanc. Cette maladie nécessite donc pour son traitement l’utilisation des inhibiteurs de la tyrosine kinase, parmi les stratégies thérapeutiques employés, la thérapie ciblée occupe une place importante, notamment l’Imatinib et le Dasatinib.

But :

Le but de ce travail est d’étudier les protocoles adoptés au niveau du CPMC pour le traitement de la LMC et d’évaluer la qualité de sa prise en charge, ainsi que l’impact des thérapies ciblés en terme de coût.

Matériel et méthodes :- Consultation du registre de l’évaluation pharmaco-clinique- Consultation des dossiers des malades- Consultation des ordonnances- Entretien avec le personnel soignant- Analyse de la consommation des médicaments prescrits pour LMC à l’aide du logiciel Web-pharma, et Epi-pharm.

Résultats et discussion :La LMC est dépisté par biologie moléculaire, la population atteinte est jeune avec une tranche d’âge allant de 30 à 50 ans, le traitement de première intention consiste à prescrire l’Imatinib avec des doses journalières allant jusqu’à 400 mg/jr, l’amélioration de l’état du patient se constate après 3 mois et après 12 mois de traitement, si le taux du gène BCR-ABL devient inférieur à 0.1% on obtient une réponse optimale et le patient pourra avoir une espérance de vie égale à celle de la population générale, en cas d’échec thérapeutique ou d’intolérance les malades sont alors mis sous le Dasatinib. La disponibilité du générique de l’imatinib et son utilisation en première ligne permettent une prise en charge financière suffisante des patients.

P74. Fistule péri anale récidivante révélatrice d’un adénocarcinome du canal analS. Bara, A. Hadj azzem, D. Bouhali, N.Hamouda, N.Talbi, S. Boussafsaf, Y. Nacereddine, K. Madani, M. Zarat,Nebbar, T. SaibService de chirurgie oncologique, CAC de Sétif

Introduction : Les cancers du canal anal et de la région péri-anale sont rares, il s’agit dans 80 % des cas d’un carcinome épidermoïde, l’adénocarcinome est rare, se développant au dépond des glandes anales ou rarement sur une fistule anale chronique dont la pathogénie reste mal élucidée. L’objectif de ce travail est une étude analytique d’un cas d’une fistule péri anale récidivante révélatrice d’un adénocarcinome du canal anal.

Observation :Un homme âgé de 62 ans, aux antécédents de fistule péri anale complexe récidivante, diagnostiqué il y a 3 ans, opéré à 4 reprises, l’examen histologique des trajets fistuleux étaient sans signe de malignitéL’examen proctologique retrouvait un orifice fistuleux avec une masse anale circonférentielle, dure, occasionnant une sténose anale. L’étude histologique était en faveur d’un adénocarcinome. Bilan d’extension a classé la tumeur T4N+M1 (atteinte sphinctérienne et prostatique, des adénopathies inguinales bilatérales, localisation secondaire osseuse). Le patient a reçu une radio-chimiothérapie suivi d’une colostomie palliative.

Discussion :Les adénocarcinomes du canal anal, associés à une fistule péri anale chronique sont rares et constituent 2 à 6 % de toutes les tumeurs colorectales. Il s’agit d’un mode de révélation rare faisant toute la gravité de la pathogénie, le plus souvent diagnostiqué a un stade tardif, Le tableau clinique est habituellement peu alarmant, évoquant une pathologie anale banale, sa prise en charge thérapeutique est identique à celle d’adénocarcinome du rectum reposant sur la radio- chimiothérapie et la chirurgie.

Conclusion :La gravité du cancer des glandes anales doit inciter à faire le diagnostic le plus tôt possible grâce au traitement précoce de toutes les affections proctologiques.

P75. Fistule de l’anastomose oesojéjunale après gastrectomie totaleD. Bouhali S. Barra A. HadjAzzem N. Hamouda K. Madani W. Nebbar M. Zarat Y. Nacereddine N. Talbi T. Saib service de chirurgie oncologique . CAC Setif

Introduction :Le lâchage de l’anastomose gastro-jéjunale constitue une redoutable complication de la gastrectomie totale, c’est un tournant évolutif qui engage directement le pronostic vital. L’objectif de cette présentation étant une mise au point sur la prise en charge de ce type de complications.

Matériels et Méthodes :Cette mise au point est faite sur la base d’une bibliographie prenant comme mots clés : gastrectomie totale – anastomose oesojéjunale – fistule anastomotique.

Résultats :Le diagnostic de fistule après anastomose est évoqué difficilement devant la variété des tableaux cliniques qu’elle peut prendre, sachant qu’elle peut aller d’un tableau asymptomatique jusqu’à un tableau septique sévère passant par des douleurs diffuses ,un syndrome infectieux ,un drainage devenant productif ou une péritonite.Les examens qui posent le diagnostic sont d’abord le transit eosojéjunal, qui reste le meilleur moyen pour les détecter, la tomodensitométrie et l’endoscopie, réalisée avec une insufflation minimale par un endoscopiste entrainé et en présence du chirurgien.La prise en charge de ces fistules est multidisciplinaire, elle est faite soit par un simple traitement médical, un traitement endoscopique trouvant de plus en plus sa place dans ces complications ou une ré-intervention chirurgicale qui reste le dernier recours.

Conclusion :La fistule de l’anastomose oesojéjunale après gastrectomie totale est une complication grave qui se place en première case dans les causes de mortalité chez les patients gastrectomisés, elle est de diagnostic difficile et nécessite une prise en charge multidisciplinaire.

P76. Place de la radiothérapie dans les chéloïdes : Expérience de service de radiothérapie SétifL. Hamzi, B. Drif , S. Merouane Radiotherapie,CLCC

Il s’agit de cicatrices inflammatoires se présentant comme épaisses, durcies, boursoufflées.Ce phénomène est causé par une surproduction de collagène dans le derme lors de la réparation du tissu conjonctif, ou du tissu fibreux cicatriciel remplace le tissu normal cutané. Cette surproduction s’accompagne par un développement excessif des cellules du derme : les fibroblastes. Cette excroissance inesthétique du derme peut apparaître suite à un traumatisme cutané, une blessure originelle, un zona, une brûlure, des folliculites, certaines maladies de peau comme l’acné, une scarification suite à un vaccin, ou après une incision ou un acte chirurgical.La cicatrice chéloïde est parfois douloureuse et peut provoquer des démangeaisons et des irritations.

L’évolution vers un cancer d’une chéloïde est rare mais est toujours à prendre en considération. Plusieurs méthodes sont employées dans le traitement des cicatrices chéloïdes : Le retrait chirurgical, la presso thérapie, la corticothérapie ou/et la radiothérapieLe but de ce travail est de rapporter l’expérience de notre service.

P77. Rôle du manipulateur dans le service de radiothérapie dans l’assurance qualité du traitementL. Hamzi, S. Merouane ,B. Drif.Radiotherapie,CLCC

La radiothérapie tient une place considérable dans la lutte contre le cancer, associé à la chirurgie et/ou à la chimiothérapie, Elle a pour objectif de délivrer une dose suffisante pour traiter la tumeur c’est-à- dire détruire les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains. Le traitement dure environ 6 à 8 semaines avec généralement une séance par jour.En radiothérapie le manipulateur aura plusieurs rôles : Un rôle relationnel et psychologique propre : En effet il a un contact quotidien avec le patient pendant plusieurs semaines c’est pourquoi il doit être à son écoute, le rassurer sur le déroulement des séances et veiller à la bonne tolérance du traitement. Un rôle délégué par le radiothérapeute dans la réalisation technique du traitement. Lors du passage journalier au poste de traitement, il doit :- repositionner le patient avec tous les accessoires définis durant la séance de simulation (bolus, masques, cales)- effectuer les centrages des différents faisceaux d’irradiation avec les centreurs lasers, les marquages sur la peau ; travail qui nécessite de la rigueur et beaucoup de précision et avoir une bonne connaissance de l’anatomie.- remplir la fiche de traitement, vérifier les paramètres informatiques (les unités moniteurs, les différents accessoires)- réaliser les contrôles de qualité : imagerie portale.- respecter les règles de radioprotection en service de radiothérapie comme en service de curiethérapie.Le manipulateur travaille en étroite collaboration avec les médecins radiothérapeutes, les physiciens et les infirmiers. Un travail d’équipe est indispensable pour le bon déroulement du traitement.

P78. Gestion des risques en RadiothérapieL. Hamzi, S. Merouane , B. Drif.Radiotherapie,CLCC

Le but du travail est de décrire, analyser, prévoir, gestion des risques en radiothérapie.La radiothérapie a été l’une des premières spécialités médicales à implémenter l’assurance qualité (AQ) Dans sa pratique quotidienne. Ces programmes d’AQ sont longtemps restés focalisés sur la performance des équipements, négligeant l’importance du facteur humain. Le management du risque est une problématique relativement nouvelle dans cette discipline médicale. Des méthodes d’évaluation et de management des risques doivent donc être identifiées et mises en œuvre en les adaptant aux spécificités de ce domaine.En s’appuyant sur l’expérience de l’industrie, la gestion des risques doit nous permettre de faire des progrès substantiels en matière de sécurité et de développer nos propres modèles de gestion. Des expériences récentes utilisent ces approches pour mettre en œuvre des démarches de management des risques dans les services de radiothérapie.Malgré que la radiothérapie ait établit des programmes d’assurance qualité bien avant la plupart des autres disciplines médicales, ces programmes sont longtemps restés focalisés sur la performance des équipements. L’analyse de la plupart des incidents met très souvent en évidence l’importance du

facteur humain et montre que la technologie et les solutions d’assistance à l’opérateur ne suppriment pas les erreurs, elles ne font que les déplacer.

P79. Prise en charge épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutive des tumeurs stromales gastriquesH .Mardaci, A .Kadem. , M .Kali, S .Haddad, F.HarbiCHU Ibn-Rochd Annaba

Introduction : :Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST), sont les tumeurs conjonctives les plus fréquentes du tube digestif. Elles dérivent des cellules de Cajal ou d’un de leurs précurseurs.Bien que décrites depuis plus de vingt ans (MAZUR en 1983), les GIST étaient jusqu’à récemment largement méconnues et rarement diagnostiquées. Ces tumeurs ont fait l’objet de multiples débats. Ainsi jusqu’au début du millénaire les GIST étaient longtemps confondues avec d’autres tumeurs conjonctives à savoir principalement les léiomyomes, léiomyosarcomes, léiomyoblastomes et schwannomes. Grâce aux progrès de l’immunohistochimie, elles constituent actuellement une entité nosologique plus précise depuis la découverte récente de la mutation du gène c-kit et de l’expression de la protéine c-kit par les cellules tumorales.Les GIST sont typiquement de phénotype CD117/kit+ (95%), CD34+ (70%), DOG1 (100%)  et présentent fréquemment des mutations activatrices des gènes codant pour les récepteurs tyrosine kinase kit et PDGFRA. Ces tumeurs siègent le plus souvent dans l’estomac dans les 2/3 des cas et représentent de ce fait 60% de l’ensemble des tumeurs stromales digestives. Vient en seconde position la localisation grêlique. Plus rarement elles siègent au niveau du rectum, du colon, de l’œsophage, de l’épiploon ou du mésentère. Les GIST sont relativement rares comparativement aux autres tumeurs de l’estomac notamment les adénocarcinomes et les lymphomes gastriques. En raison de l’absence de symptomatologie spécifique, les GIST sont découvertes soit fortuitement lors d’une endoscopie, soit lors d’une intervention chirurgicale, ou d’une complication lorsqu’elles sont volumineuses donnant des douleurs abdominales, de la fièvre, une perforation ou des hémorragies digestives (Tm ulcérée), posant ainsi un véritable problème de diagnostic d’autant plus qu’elles sont métastatiques au moment du diagnostic ou vont le devenir au cours des deux années suivantes. Les tumeurs stromales sont particulièrement d’actualité depuis la découverte d’un traitement des formes malignes par une molécule de première ligne, inhibitrice de la tyrosine kinase, représentée par l’imatinib. Leur prise en charge diagnostique et thérapeutique doit obligatoirement faire appel à une équipe pluridisciplinaire composée de chirurgiens, d’oncologues, d’anatomo-pathologistes, de gastro-entérologues, de radiologues et de biologistes moléculaires.

Nous avons tracé pour notre conférence un objectif principal et des objectifs secondaires :Objectif principal :• Décrire les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives des GIST gastriques.Objectifs secondaires :• Déterminer le bénéfice individuel des patients traités par imatinib et sunitinib, soit pour métastases, soit en traitement adjuvant après exérèse chirurgicale.• Établir un suivi rigoureux des patients à court, à moyen et à long terme.• Évaluer la survie sans rechute après résections chirurgicales et thérapies ciblées des GIST gastriques.

Conclusion : :Les tumeurs stromales gastriques sont des tumeurs conjonctives rares. Leur diagnostic est clinique, endoscopique et tomodensitométrique, confirmé par l'étude anatomo-pathologique de la pièce opératoire et l'immunohistochimie (CD117+, CD34+, DOG1+). La résection (R0), avec marges de sécurité saines, sans effraction tumorale reste le « Gold standard » des GIST gastriques localisées.

L'imatinib est indiqué en traitement adjuvant en cas de résection (R0, R1) et en traitement néo adjuvant en cas de GIST localement avancées et/ou métastatiques (R2). Le sunitinib à 50mg4s/6 est indiqué comme thérapie ciblée de deuxième ligne en cas d'échec à l'imatinib aux doses de 400 et 800mg/j. La survie dépend de la qualité de la résection chirurgicale (R0) et de la bonne observance du traitement.

P80. Une grosse tumeur stromale gastriqueA .hadj azzem,Service de chirurgie,CLCC de Sétif

P81. Cancer du sigmoïde avec métastase cutanée (à propos d’un cas)H.Benyoucef ,S.Braikia Service de chirurgie,CLCC sétif

Introduction :Le cancer du côlon est le 2éme en pathologie cancéreuse chez les deux sexes. Le site de métastase principale est hépatique et vu la rareté de la localisation secondaire cutanée nous laisse présenter un cas et le publier

Patient et méthodes :Patiente âgée de 65ans aux antécédents de diabètes type 2 et cholécystectomie. Sans antécédents familiaux. Qui consulte pour des rectorragies depuis 3 mois d ou une coloscopie et biopsie ont été faite objectivant un processus malin du sigmoïde

Résultat :Malade classée T3 Nx M0. Se fait opérée en 2014 bénéficiant d’une colectomie segmentaire avec curage ganglionnaire, mise sous surveillance. Au cours de son suivi la malade présente une récidive mise sous chimiothérapie puis l’évaluation était en faveur d’une progression par apparition de métastase cutanée. La malade se fait opéré pour la 2eme fois pour exérèse. Actuellement la malade est sous chimiothérapie + thérapie ciblée.

Conclusion :Le cancer du côlon malgré bien qu’il soit de bon pronostic reste à ne pas négliger son évolution et ce que présente notre cas.

P83. Profil épidémiologique, histoclinique, thérapeutique et pronostique des tumeurs cérébrales primitives de l’adulte : série de 13 cas.S.Chebel, G. Habia, G, A.Briguen ,S.Boulfekhar , R.Reggad, S. Braikia .Service d’oncologie médicale,CLCC Sétif

Introduction :Les tumeurs primitives cérébrales malignes de l’adulte représentent 1 à 2 % des cancers. Environ 40 % des tumeurs primitives sont des méningiomes ,30 % des gliomes et 10 % des adénomes hypophysaires. Deux tiers sont bénignes (gliomes de bas grade, méningiomes, adénomes hypophysaires)

Observation :• Nous avons réalisé une étude descriptive rétrospective sur 13 malades admis à notre niveau entre 2015 et 2016 pour des tumeurs cérébrales primitives.• les résultats obtenus : 62% Hommes, 38 % femmes. l’âge entre 27 et 62 ans avec une moyenne de 43.8 ans. 61.5 % des patients sont de Sétif .23% ont des ATCD familiaux de cancer.

Résultat :• le signe d’appel était neurologique dans 84% des cas.• le diagnostic était orienté par l’IRM cérébrale dans 77% des cas, dont la localisation frontale était la plus fréquente : 38%.• les deux types histologiques les plus fréquents sont : astrocytome et glioblastome : 30%.• le bilan d’extension était négatif.• la chirurgie était faite à visée thérapeutique et diagnostique avec une exérèse partielle dans 38% des cas.• la radiothérapie est faite en post opératoire dans 69% des cas.• 54% des patients ont bénéficié d’une chimiothérapie après une récidive cette dernière est observée dans 60% des cas souvent dans les 3 premières années.• un anti VEGF est reçu après récidive dans 8% des cas.• actuellement 53% des malades sont perdus de vue.

Conclusion :Le profil épidémiologique, Hristo-clinique et pronostic des tumeurs cérébrales est particulier, cette particularité est actuellement mal expliquée d’où l’intérêt de recherches scientifiques plus approfondies.

P84. Association entre cancer de sigmoïde et cancer de col utérin, à propos d’un cas S.Chebel , G.Habia, D.Bouzidi, S.Medour , R.Reggad , S.Braikia .Service d’oncologie médicale,CLCC Sétif

Introduction :Nous allons présenter un cas d’une association de deux cancers : col utérin, et sigmoïde dont l’association est rarement décrite dans la littérature.

Présentation du cas :Il s’agit d’une femme âgée de 49 ans G2P2, mariée à l’âge de 27 ans, aux ATCDs Familiaux de cancer de l’estomac chez l’oncle et un cancer de rectum chez la tante. En 2007 elle a développé une néoplasie du col utérin de type carcinome épidermoide révélé par des infections génitales à répétition .elle a bénéficié d’une radio chimiothérapie concomitante ou elle a reçu 40 gray sur le pelvis réparti sur 20 séances plus une curiethérapie de 20 gray .suivi d’une CHEl dont l’étude anapath a retrouvé absence de reliquat tumorale et stigmate post radique sur la colpo- hystérectomie, et un curage ganglionnaire non métastatique.En 2013, une rectoscopie faite a l’occasion d’une crise hémorroïdaire avec des rectorragies Retrouve un processus Tm sténosant du haut rectum avec biopsie et étude anapath qui a revenu en faveur d’un ADK ,une IRM a été faite objective un processus expansif du haut rectum à 15 cm de la marge anale .La patiente a bénéficié d’une résection recto sigmoïdienne +appendicectomie dont L’anapath retrouve un ADK mucineux du sigmoïde classée PT3N0Mx selon PTNM , limites de résection saines, appendice saine. Le bilan d’extension été négatif. De ce fait La patiente été mise sous surveillance au début chaque 03mois pendant 2 ans et actuellement chaque 6 mois et elle n&#39;a présenté aucun incident.

Discussion :L’association entre le cancer sigmoïdien et du col utérin est décrite en littérature dans le cadre du Syndrome de Peutz-Jeghers lié à une mutation du gène STK11. Il associe une polypose hamartomateuse digestive familiale, un cancer de colon, de sein, de l’ovaire, cancer de col ou de l’endomètre, et des tumeurs bénignes et des cordons annelés.

Dans le cas de notre patiente, la néoplasie sigmoïdienne post radique suite a l’irradiation du pelvis est également possible.

Conclusion :Grâce à la découverte précoce et la PEC adéquate, le pronostic est excellent malgré l’association de deux types de néoplasie.

P85. Aspects épidémiologiques et histopronostiques du cancer pancréatique au niveau de l’ouest Algérien à propos de 160 casF. Sellam, N. Harir, Meghit.B.K, N.Mrabent, R. Salah, M. Diaf; S.MoulessehoulDepartment of Biology, Djillali Liabes University of Sidi bel Abbes, Algeria

Contexte :Le cancer du pancréas reste de nos jours le cancer au pronostic le plus sombre. C’est un cancer hautement agressif avec un taux de mortalité égal à celui de son incidence.

Objectif :Le but de notre étude était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques et histo-pronostiques du cancer pancréatique au niveau des trois grandes régions de l’Ouest Algérien.Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive portant sur 160 cas de cancer pancréatique diagnostiqués entre janvier 2006 et décembre 2013 au niveau des services de chirurgie et d’anatomopathologie des CHU de Sidi bel Abbes et de Tlemcen ainsi qu’à l’hôpital militaire d’Oran.

Résultats :Au cours de notre période d’étude, 160 cas de cancer pancréatique ont été colligés avec un âge moyen de 66,2 ans (des extrêmes de 16 à 96 ans) et un sex-ratio de 1,65. Le tabagisme (32,5%) et l’alcoolisme chronique (20,6%) étaient les facteurs de risques principaux notés chez nos patients. Dans 90% des cas, la tumeur était située à la tête du pancréas avec une prédominance du type histologique adénocarcinomes bien différenciés (45%) suivies des adénocarcinomes moyennement différenciées (20%) et des adénocarcinomes peu à moyennement différenciées  (18%). 26,2% des cas étaient diagnostiqués au stade M1; suivie respectivement par les stades  T4 (21,8%) et T3 (21,2%).

Conclusion :La fatalité du cancer du pancréas n’épargne pas les pays d’Afrique du nord même si l’incidence de ce dernier est plus faible par rapport aux pays d’Amérique et d’Europe.

P86. Profil épidémiologique et clinique et thérapeutique du cancer colorectal au niveau du service de radiothérapie du centre de lutte contre le cancer – SétifG .Habia L.Hamzi, S.Marouane ; B.Drif ; S.Allouche ; H.Boukebousse ; M.Zarougue F.BoulekhssaimeCentre de lutte contre le cancer - CLCC - Sétif.

Introduction :Le cancer colorectal est un vrai problème de santé publique, se place au deuxième rang, pour les deux sexes après le cancer du poumon et du sein (registre du cancer de Sétif).Longtemps dénué de symptômes évocateurs, il est encore souvent détecté trop tardivement, sa prise en charge est multidisciplinaire elle repose sur la résection chirurgicale carcinologique (TME) souvent associée à la radiothérapie. La chimio radiothérapie concomitante préopératoire à base de fluoropyrimidine suivie d’une chirurgie avec exérèse totale du mésorectum est devenue le standard thérapeutique des tumeurs localement évoluées (classes T3-4) ou atteignant les ganglions (N+ ) du

bas ou du moyen rectum. Les modalités d’irradiation varient selon le siège de la tumeur (bas/moyen) et son extension locale.

Objectif :L’objectif de notre étude est de démontrer l’importance de la néoplasie colique à titre d’incidence, la radiothérapie et ses indications dans la prise en charge du CCR aux stades localement évolués.

Matériels et méthodes :Notre étude est rétrospective analytique et descriptive, portant sur l’indication de la radiothérapie dans le cancer du rectum, colligée dans le service de radiothérapie du CLCC - Sétif s’étalant sur une période de 3 ans de 2015 à 2017 à propos de 120 cas.Les informations utilisées dans cette étude sont issues de l’exploitation des dossiers des patients atteints de cancer colo rectal.

Résultats :Age moyen au diagnostic est de 60ans avec des extrêmes allant 19 – 87 ansSexe : M = 35 ; F = 21 ; Sexe Ratio = 1,66Le délai de consultation moyen était de 0 7 mois (1-24)Premier symptôme, Du point de vue histologique  Localisation, Stades, Traitements ont discutés ultérieurement dans le congrès

Conclusion :La prise en charge du CCR se révèle éminemment multidisciplinaire afin d’établir la meilleure stratégie thérapeutique.La radiothérapie continue de jouer un rôle de tout premier ordre dans le traitement en préopératoire.Clairement, la radiothérapie participe à l’amélioration du contrôle tumoral local et même, dans certains cas, favorise la survie sans maladie, deux plus grands défis actuels de la prise en charge des cancers du rectum qui sont diminuer la toxicité des traitements et empêcher la récidive de la maladie.

P87. Incidence et Mortalité par Cancer de l’œsophage dans la Région de Sidi bel Abbes entre 1991 et 2014F. Sellam, N. Harir, Meghit.B.K, N.Mrabent, R. SalahDepartment of Biology, Djillali Liabes University of Sidi bel Abbes, Algeria

Objectif : Il existe une grande disparité d’incidence du cancer de l’œsophage à travers le monde. L’épidémiologie du cancer de l’œsophage a considérablement évoluée au cours des 30 dernières années. Nous avons entrepris une étude épidémiologique consistant à recenser les cas des patients souffrant de ce type de pathologie sur les vingt-trois dernières années (1991- 2014) dans la région de Sidi bel Abbes.

Matériel et méthodes : L’étude a été réalisée au niveau du service de chirurgie du CHU deSidi-Bel- Abbès, où les données hospitalières ont été recueillies en routine, suivant différents critères de sélection de la cohorte. 84 patients présentant un cancer œsophagien ont été inclus. Le diagnostic reposait sur les comptes rendus anatomopathologiques, para cliniques et chirurgicaux.

Résultats : Un total de 88 patients retenus, 51 hommes et 32 femmes, d’âge moyen 68,67 ans avec un sex-ratio de 1,59. De nombreux contrôles appariés tel que : le sexe, l’âge, le site anatomique, le type sanguin, les antécédents ont été introduits dans notre enquête. Selon nos statistiques l’incidence de ce type de cancer est en nette augmentation vu que le nombre de patients souffrant de cette pathologie est passé de 25% (5 femmes, 17 hommes) entre (1991- 2000) à 59,09% (25 femmes, 27 hommes) entre (2000-2010) et 15,9% (3 femmes, 11 hommes) entre (2011-2014). La majeur partie de nos patients

n’ont aucun antécédents particulier, le tabac se classe en 2eme position avec 29,2%. 19,31% ont succombé a la pathologie (11, 3% femmes, 7,95% hommes) en particulier durant les années 2000. Le carcinome épidermoide représente le type histologique le plus fréquent avec 63,41%.

Conclusion: Le nombre de nouveaux cas de cancers a considérablement augmenté entre les deux dernières décennies chez l’homme comme chez la femme. Cette augmentation s’explique en grande partie par l’accroissement de la population, qui mécaniquement augmente le nombre de cas. Au niveau de notre région, les femmes affichent des taux de cancer œsophagien systématiquement inférieurs aux hommes, de même durant cette période, ses taux d’incidence de ce cancer ont évolué différemment selon le sexe. La pathogénèse des cancers digestifs est cependant complexe et il est maintenant reconnu que des facteurs chimio-préventifs puissent agir différemment chez les hommes et les femmes et d’une section à l’autre du tube digestif. L’augmentation du taux de mortalité peut s’expliquer par le diagnostic tardif , en Algérie le diagnostic n’est posé, dans 80 % des cas, qu’à un stade tardif où la tumeur est devenue incurable, ce qui souligne la nécessité de mettre en place de bien meilleurs programmes de dépistage.

P88. Evolution des Cancer Colorectaux dans la Région de Sidi bel AbbesF. Sellam, N. Harir, Meghit.B.K, N.Mrabent, R. SalahDepartment of Biology, Djillali Liabes University of Sidi bel Abbes, Algeria

Objectif :Afin de fournir les estimations les plus récentes possible au niveau régional sur les cancers digestifs  ; nous avons effectué une étude épidémiologique qui consistait à recenser les cas des patients souffrant de ce type de pathologie sur les neuf dernières années (2005- 2013) dans la région de Sidi bel Abbes.

Matériel et méthodes : L’étude a été réalisée au niveau du service de chirurgie du CHU de Sidi-Bel- Abbès, où les données hospitalières ont été recueillies en routine, suivant différents critères de sélection de la cohorte. 222 patients présentant un cancer digestif (cancer du : colon, rectum, sigmoïde, ou du caecum) ont été inclus dans notre investigation. Le diagnostic repose sur les comptes rendus anatomopathologiques, para cliniques et chirurgicales.

Résultats : Un total de 222 patients avec un cancer digestif (116 hommes et 106 femmes, d&#39;âge moyen (51,53 ans, de 31 à 91 ans) avec un sex-ratio de 1,09. De nombreux contrôles appariés tel que: le sexe, l’âge, le site anatomique, le type sanguin, les antécédents chirurgicaux ont été enrôlés dans notre enquête. L’étude selon le siège anatomique a révélé les résultats suivants : la tumeur était situé dans 27,02% des cas au niveau du rectum, 22,4% au niveau du colon gauche, 20,4% au niveau du colon droit, 19,36% au niveau sigmoïde, et dans 4,5% des cas au niveau du caecum.

Discussion :Au niveau de notre région, les femmes affichent des taux de cancer digestif systématiquement inférieurs aux hommes, de même durant cette période, les taux d’incidence de ce cancer ont évolué différemment selon le sexe et le site anatomique. La pathogénèse des cancers digestifs est cependant complexe et il est maintenant reconnu que des facteurs chimio-préventifs puissent agir différemment chez les hommes et les femmes et d’une section a l’autre du tube digestif. L’accès au dépistage et à l’excision de lésions précancéreuses constituent les principaux facteurs pouvant modifier les tendances à long terme de l’incidence standardisée pour l’âge des cancers digestifs.

P89. Lipides et cancer du sein :de la prévention au traitementH.zidane ;A.fadel ;S.rahmani ;A.bendjedia

Service d’oncologie médicale,CLCC Sétif

La nutrition et le cancer entretiennent des relations ténues qui recouvrent des enjeux de nature différente. En inhibant ou, au contraire, en accélérant la formation et le développement des cancers, l’alimentation est considérée comme l’un des plus importants facteurs environnementaux contribuant au risque de cancer et pourrait rendre compte des 25 à 40 % des causes de cancer accessibles à la prévention. Parmi les composants de l’alimentation, ce sont les lipides qui rendent le mieux compte de la variabilité entre différents pays des taux d’incidence des cancers en influençant leur cinétique d’apparition. L’alimentation lipidique peut également influer sur le traitement de la maladie cancéreuse en majorant l’efficacité des agents anti-cancéreux et en luttant contre le processus de dénutrition.L’objectif général de ce poster est de rappeler le rôle des lipides dans l’histoire naturelle du cancer, puis de présenter les arguments expérimentaux et cliniques qui illustrent leur influence sur l’incidence et le traitement du cancer en choisissant pour exemple le cancer du sein, et comme biomarqueur des apports passés de lipides, le tissu adipeux.

P90. Le dépistage du cancer du sein chez les femmes médecins de la wilaya de TlemcenL. Henaoui ; N. Benghanem; W .Boughrara. ; K. Meguenni. Service épidémiologie et médecine préventive CHU TlemcenService épidémiologie et médecine préventive EPH Nedroma

Introduction :Le médecin généraliste est considéré comme le pivot du système de soins.Il a un rôle central dans la prévention, le diagnostic et le suivi de la population générale. La profession autrefois majoritairement constituée d’hommes, se féminise de plus en plus. Ainsi plusieurs questions se posent : Que savons-nous de ces femmes aujourd’hui ? Quelle est leur santé ? Quels sont leurs comportements personnels ? Comment les femmes médecins sont- elles dépistées ? Sont-elles moins bien dépistées que leurs patientes ?L’objectif principal de notre travail est ainsi de déterminer la participation des femmes médecins généralistes aux dépistages des cancers du sein.

Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude descriptive quantitative anonymisée en cours, un questionnaire fut distribué aux médecins généralistes de L’EPSP Tlemcen du 22/02/2017 jusqu’à ce jour. Une analyse préliminaire a été effectuée le 02/04/2017.La saisie et analyse des donnés est faite sur le logiciel Epi info version 6.

Résultats :Age moyen des médecins ayant participé à l’étude est de 42,90 ± 9,59 ans, 51,4% étaient concernées par le dépistage, 37,5% avaient un ATCD de cancer familial, 100% des MG font l’autopalpation des seins dont 75% une fois par an, 43,8% ont pratiqué une mammographie de dépistage parce qu’elles sont âgées plus de 40 ans, 6,3% ont un ATCD de cancer de famille, 6,3% ont présenté un nodule au niveau du sein, datant de plus de un an dans 31 ,3%, plus de deux ans dans 18,2% et entre 5à10ans dans 6,3%. Quand le dépistage n’était pas réalisé ou qu’il était moins fréquent, les femmes expliquaient surtout une négligence et/ou un manque de temps.

Discussion-conclusion :Contrairement à notre hypothèse de départ, notre étude a retrouvé une forte participation des femmes médecins lors des dépistages des cancers du sein. Cette adhésion était bien plus forte que dans la population générale retrouvée lors de notre précédente enquête.

P91. Cholecystite xanthogranulomateuse : simulant un cancer de la vésicule biliaire, à propos d’un cas. M. Kalli, F. Harbi, H .Mardaci, T. Fettouhi, O.Rehamnia CHU Ibn-Rochd .Annaba

Introduction :La cholécystite xanthogranulomateuse (CXG) est une forme particulière de cholécystite chronique, qui peut simuler une lésion tumorale aussi bien cliniquement, radiologiquement que macroscopiquement.

Matériels et Méthodes :Homme de 60 ans diabétique de type 2 qui présentait des coliques hépatiques depuis 1 an, évoluant dans un contexte de conservation de l’état général. L’examen clinique était sans particularité. L’échographie initiale a montré une vésicule biliaire à contenu hétérogène sans image de lithiase, à paroi épaissie dédoublée siège d’images de logettes avec la présence d’adénopathies hilaires nécrosées engainant le hile associées à une discrète dilatation des voies biliaires intra-hépatiques. La TDM sans et avec contraste a retrouvé une vésicule biliaire à contenu hétérogène et à paroi épaissie, dédoublée et prenant le contraste de façon hétérogène. Il existait une infiltration du segment IV avec des adénopathies nécrosées coalescentes. L’exploration chirurgicale par voie sous costale a montré une vésicule biliaire à paroi épaissie avec infiltration du lit vésiculaire, le geste effectue était une cholécystectomie et pièce pour examen extemporané.

Résultats :L’étude histologique extemporané et finale a trouvé une paroi vésiculaire très inflammatoire avec un infiltrat lymphocytaire et surtout une réaction macrophagique avec des histiocytes à cytoplasme spumeux. Cet aspect était en faveur d’une cholécystite xanthogranulomateuse. L’évolution était bonne.

Discussion :xanthogranulomateuse est une affection rare et bénigne, dont l’incidence est estimé entre 07 et 10% de toutes les cholécystectomies.  Due à l’inflammation chronique de la vésicule biliaire qui peut envahir les structures de voisinage par défaut d’excrétion de la bile et la rupture des sinus de Rokitansky-Aschoff Objectifs Mettre en évidence les difficultés diagnostiques entre CXG et cancer de la VB.

Conclusion :Bien que le diagnostic de CXG dans sa forme pseudo tumorale soit difficile même macroscopiquement, plusieurs signes radiologiques permettent de l’évoquer ; La présence de nodules pariétaux diffus avec aspect régulier du versant endoluminale, la présence de microabcès, l’absence de dilatation des voies biliaires intrahépatiques et la présence de graisse intrapariétale à l’IRM.La connaissance du diagnostic en préopératoire permet d’éviter une chirurgie disproportionnée.

P92. Prise en charge des cancers colorectaux: Expérience du serviceM. Kalli, F. Harbi, H .Mardaci, T. Fettouhi, O.RehamniaCHU Ibn-Rochd .Annaba.

Introduction : Le cancer du côlon et du rectum représente un problème majeur de santé publique. En France, il se situe au 3ème rang avec près de 36300 nouveaux cas par an soit 13% et est la 2ème cause de décès par cancer. A Annaba, il se situe au 3ème rang des cancers chez la femme et au 2ème rang chez l’homme avec un taux d’incidence standardisée respective de 5.0/100 000 et 3.6/100 000 habitants. Le cancer du rectum est encore trop fréquemment diagnostiqué à un stade tardif, auquel les thérapeutiques mises en oeuvre ne permettront une survie supérieure à 5 ans que dans moins de la moitié des cas.

L’objectif est de décrire la prise en charge des cas de cancers colorectaux au niveau du centre hospito-universitaire d’Annaba.

Matériels et Méthodes :Il s’agit d’une étude rétrospective sur 05ans (2011 à 2015) incluant 117 cas de cancers colorectaux (84 cas de cancer du côlon et 33 cas de cancer du rectum) diagnostiqués et pris en charge au niveau de notre services. 26% des cas de cancer du rectum et 15% des cancers du côlon étaient âgés de moins de 40 ans.

Résultats :Sur le plan clinique :Les signes cliniques les plus fréquemment retrouvés sont :Rectorragies (51%),Syndrome rectal (41%) et l’occlusion intestinale aigue (03%). Le délai moyen de diagnostic était de 09 mois.Les examens complémentaires :Tous les malades ont bénéficié d’un Téléthorax et d’une échographieabdominale.TDM et Endoscopie plus biopsie ont été pratiqués dans 97% des cas.

Discussion :Fréquence significative des cancers rectaux au service :2ème rang après l’estomac touchant le plus souvent le sujets jeunes (26% des cas) et diagnostiqués à un stade avancé (stade C et D: 89% des cas).Cependant, 62% des tumeurs rectales étaient bas situées donc accessibles au simple TR.Contraintes techniques diagnostic, la non disponibilité de la radiothérapie, chimiothérapie intra artérielle et intra portale, photocoagulation par laser yag pour le traitement des métastases hépatiques.

Conclusion :Le pronostic du cancer rectal reste grave. Le diagnostic précoce permet de traiter les patients à un stade utile et a un intérêt individuel (la survie et la qualité de vie) et collectif (réduire le poids et les conséquences de cette maladie dans la société).Il est donc indispensable d’identifier les sujets à risque, de connaitre les signes cliniques permettant de suspecter un cancer du rectum et les examens complémentaires utiles au diagnostic et au choix du protocole thérapeutique.

P93. Sarcome cardiaque : a propos de 01cas.S.Bendjaballah, R.Lakehal, F.Aimer, R.Bouharagua, A.Babouri, R.Boukarroucha, R.Nazal, A.Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie

Introduction : Tumeur maligne primitive exceptionnelle. Le diagnostic repose sur l’imagerie et l’étude anatomopathologie. Le pronostic est sombre. Le traitement repose sur la chirurgie a cœur ouvert associe si besoin a la chimiothérapie voir la radiothérapie .Le but de ce travail est de faire rappeler de cette affection.

Méthodes : Nous rapportons l’observation d’une jeune femme âgée de 39ans sans antécédent présentant depuis quelque mois asthénie, chute pondérale avec dyspnée.une échocardiographie faite en urgence a révélé une volumineuse masse intra OG avec 2 parties : l’une grossièrement arrondie sessile accolée a la paroi latérale de l’ OG, l’autre accolé au niveau de l’anneau mitral postérieur très mobile prolabant dans le VG très mobile mesurant 38 mm IM grade//.VG :54/32,PAPS :70mm hg, FE :70% , épanchement circonférentiel de 14 mm en antérieur. Exploration per opératoire : 3 masses tumorales : l’une auriculaire gauche infiltrant de 24 mm ovalaire, la deuxième est polylobée de 36mm siégeant à la paroi latéral d’OG, la dernière infiltrant la petite valve mitrale. L’exploration per opératoire : la résection

carcinologique était impossible avec résection de propreté des parties saillantes, résection de la petite valve mitrale suivie de remplacement mitral sous CEC.

Résultats : Les suites post opératoires étaient simples avec étude anatomopathologique en faveur d’un sarcome cardiaque.

Discussion : Le caractère envahissant de cette masse a fait suspecter son caractère malin qui a été confirmé par l’anatomopathologie.

Conclusion : Affection grave et exceptionnelle nécessitant un diagnostic et un traitement précoce.

P94. Rhabdomyosarcome embryonnaire cardiaque chez une fillette de 05 ans : à propos d’un cas.S.Bendjaballah, R.Lakehal, F.Aimer, R.Bouharagua, A.Babouri, R.Boukarroucha, R.Nazal, A.Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.

Introduction : Les tumeurs cardiaques primaires sont extrêmement rares. 25% des tumeurs cardiaques primaires sont bénignes. Les sarcomes cardiaques primaires demeurent exceptionnellement rares. Le rhabdomyosarcome cardiaque représentent 10 % des sarcomes. Elles sont diagnostiquées par diverses modalités d’imagerie cardiaque, telles que L’échocardiographie, l’imagerie par résonance magnétique et la tomodensitométrie. Le but de ce poster est de rapporter ce cas rare et de montrer sa gravité.

Méthodes : Nous rapportons l’observation d’une fillette âgée de 05 ans aux antécédents de décompensation cardiaque droite présentant un épanchement péricardique de grande abondance et une tumeur de l’OD. En préopératoire : Tableau droit. Radiographie pulmonaire : ICT :0,55 .ECG :RRS . Echocardiographie : VG : 24,5/18,6 mm. Exploration per opératoire : Epanchement péricardique de grande abondance, infiltration de l’OG, l’OD, la VCS en prenant l’espace inter aorticocave et interaortopulmonaire rendant le contrôle de ces structures et la cannulation de la VCS difficile et présence d’adénopathies. La VCI était très infiltrée. Exploration après arrêt du cœur : Tumeur bilobée, friable de couleur jaunâtre prenant toute l’OD et s’étendant vers la valve tricuspide, la VCS et la VCI. Le geste : Résection de la masse emportant avec elle la paroi de l’OD, une partie de la VCS, VCI et le SIA et la valve tricuspide septale. Fermeture du SIA par un patch synthétique, reconstitution de la paroi atriale droite et la VCS et I par un patch synthétique.

Résultats : Les suites per opératoires étaient défavorables avec sortie de pompe impossible et décès de l’enfant en per opératoire par choc cardiogénique rebelle. L’étude anatomopathologique revenue en faveur d’un embryosarcome cardiaque.

Conclusion : Les sarcomes représentent 90 % des tumeurs malignes. Les observations cardiaques sont déterminées principalement par la localisation de la tumeur et par le degré d’obstruction intracavitaire. Ces tumeurs sont intracavitaires et polypoïdes, ou diffuses et infiltrantes, L’ETT est un outil de dépistage initial moyennent efficace. La TDM et l’IRM offrent une caractérisation supérieure des tissus mous et permettent de déterminer l’étendue de l’infiltration de la tumeur. Le pronostic extrêmement

médiocre malgré leur résection complète, la chimiothérapie ainsi que l’autotransplantation. De nouvelles thérapies sont donc nécessaires pour améliorer la survie des patients chez qui l’on a diagnostiqué cette tumeur agressive.

P95. Angiosarcome du ventricule droit : à propos d’un cas.S.Bendjaballah, R.Lakehal, F.Aimer, R.Bouharagua, A.Babouri, R.Boukarroucha, R.Nazal, A.Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.Introduction : L’angiosarcome cardiaque est le plus fréquent des sarcomes cardiaques différencies (37% des sarcomes). Touche l’homme adulte. Son siège de prédilection est l’oreillette droite dans 90% des cas. Le but de ce travail est de rapporter un cas de ce type exceptionnel de tumeurs malignes cardiaques.

Méthodes : Nous rapportons l’observation d’un homme âgé de 60 ans aux antécédents de carcinome de la glande parotide opéré en Juillet 2014 puis traité par chimiothérapie et radiothérapie présentant une masse intra VD. A son admission :Malade présente une dyspnée à l’effort ; douleur thoracique atypique. ECG : rythme sinusal régulier. ICT = 0, 56.Echocardiographie: Présence d’une masse homogène grossement arrondie, infiltrant la paroi libre de VD et la jonction auriculo-ventriculaire droite. L’exploration révèle : Une induration du VD qui parait infiltré par un processus tumoral. Malade opéré sous assistance circulatoire. L’exploration retrouve : Une masse infiltrante de la paroi de VD étendue jusqu’à l’OD. On a procédé à   : Une biopsie de la masse, tumorectomie partielle.

Résultats : Les suites post opératoires étaient simples avec une étude anatomopathologique en faveur d’un angiosacrome cardiaque, le patient a été adressé en chimiothérapie.

Conclusion : L’angiosarcome cardiaque constitue avec le sarcome cardiaque indifférencié les tumeurs cardiaques primitives les plus fréquentes. Le traitement est la chirurgie associée à la chimiothérapie. Son pronostic est sombre.

P96. Les neuropathies périphériques induites par la vincristineK. Amriou, N. LoumiCentre National de Pharmacovigilance et de Matériovigilance

Introduction :La vincristine est l’un des médicaments anticancéreux utilisé dans le traitement de certaines hémopathies malignes chez les adultes et les enfants ainsi que dans le traitement d’autres pathologies malignes et dont la neurotoxicité constitue un effet indésirable fréquent dont la prévalence varie entre 1/100 et 1/10.Durant l’année 2013, un nombre important de déclarations d’effets indésirables neurologiques liés à l’utilisation de la vincristine est parvenu au Centre National de Pharmacovigilance et de Matériovigilance d’où l’intérêt de cette étude qui a pour objectif d’étudier les effets indésirables neurologiques observés dans les différents services hospitaliers où l’utilisation de la vincristine est fréquente.

Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude rétrospective à visée descriptive de Pharmacovigilance ayant été conduite du 1 er Avril 2009 au 31 Mars 2014.

Ont fait l’objet de cette étude les patients traités par de la vincristine dont les effets indésirables neurologiques ont été déclarés au Centre National de Pharmacovigilance et de Matériovigilance. Ces déclarations proviennent de trois wilayat : Alger, Blida et Oran. Ainsi que les PSURs fournis par le laboratoire producteur de Vincristine pour la même période.

Résultats :L’imputabilité intrinsèque de la vincristine varie entre « I2 plausible » et « I1 douteuse ». Tous les effets indésirables observés ont obtenu un score de B3 à l’imputabilité extrinsèque.  La majorité des effets indésirables déclarés sont graves et les déficits sensitivo- moteurs des extrémités distales sont les plus fréquents et les plus précoces. Parmi les médicaments associés à la vincristine, 13 pouvaient entraîner une neurotoxicité.

Conclusion :La proportion des effets indésirables neurologiques graves induits par la vincristine est importante, il convient donc de prendre des mesures appropriées pour la réduire, ou d’avoir recours, lorsque cela est possible, à la vinblastine qui est moins neurotoxique.Lorsqu’ un ou plusieurs médicaments neurotoxiques sont associés à la vincristine, il convient d’étudier la balance bénéfice/ Risque de l’association.Il convient de joindre une fiche de pharmacovigilance au dossier du malade afin que tous les effets indésirables soient répertoriés et mieux estimés.

P97. Evaluation du programme de dépistage des lésions précancéreuses des cancers du col utérinN.Benghalem, L.Hennaoui, Z.Zerhouni.EPH Nédroma

Introduction :Le dépistage du cancer du col par la réalisation du frottis de Papanicolao, est une méthode assez efficace et peu coûteuse et permet la prévention efficace des cancers dont la répercussion est souvent très lourde sur le plan-socio- économique et sanitaire. L’objectif de l’étude est d’évaluer les actions de dépistage intégrées dans le cadre du programme du cancer du col.

Matériels et méthodes :Etude descriptive réalisée à partir des évaluations des activités de dépistage du cancer du col, collectées auprès de l’unité de dépistage de l’EPSP Ghazaouet en 2016. L’analyse des données se sont fait par le logiciel SPSS.

Résultats/analyse :On a recensé en 2015,1235 FCV avec 5% de résultat positif, et 822 FCV recensées en 2016, avec 4,3% de résultat positif.Cinquante pourcents des femmes se présentaient pour la réalisation du 1 er FCU, dont l’âge moyen est 47 ± 2 ans.Le résultat est normal dans 69%, 26% présence de lésions inflammatoires non spécifiques, et la présence de lésions épithéliales 4,3% dont 38,6% de type ASC-US, 13% de bas grade, et 3,22% de type AGC. L’âge moyen des cas 42 ± 2 ans.

Discussion :Il a été recommandé de refaire le frottis chez 77% des cas dans l’année suivante, une colposcopie n’a pas été recommandée que chez 3% des patientes, le taux des faux positifs était de 0,3%. Présence des perdus de vu.

Conclusion :

Quelle que soit la méthode utilisée dans le dépistage des lésions précancéreuses, la clé d’un programme efficace consiste à atteindre la proportion de femmes à risque la plus importante possible, au moyen d’un dépistage et d’un traitement de bonne qualité.

P98. Métastase surrénalienne d'un carcinome canalaire mammaire : à propos d’un casH.Remouche,F.Mohamed BrahimEPH Sidi Ali MostaganemService de chirurgie générale CHU Oran Introduction : Le carcinome canalaire infiltrant de cancer de sein métastase souvent au niveau hépatique, ganglionnaire, osseux, pulmonaire et cérébral. Les métastases de siège surrénalien sont extrêment rares, et vue la rareté de cette localisation le traitement optimal n’est pas aussi clair.

Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente traitée en 2003 pour un cancer canalaire infiltrant mammaire pT2 (30 mm) N0 (05N-) M0 par chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie puis hormonothérapie. Elle présente en 2016, 13 ans plus tard, des symptômes de type de douleur sous costale droite irradiant vers l’épaule. Le scanner thoraco abdomino pelvien montre la présence d’une masse occupant la loge surrénalienne droite engainant la VCI, vient au contact du foie multi nodulaires et des ADPs abdominales profondes. Après la réunion de concertation pluridisciplinaire digestive une biopsie scanno guidé de la surrénal est décidé, L’examen pathologique du prélèvement de biopsie surrénalienne révèle l’aspect d’une métastase d’un carcinome canalaire infiltrant mammaire. L’étude immunohistochimique (IHC) confirme l’origine mammaire : positivité des récepteurs hormonaux, avec négativité de HER2 neu et Ki67 à 10%. Le traitement de cette rechute métastatique par chimiothérapie type taxane et anthracycline a permis d’obtenir une stabilité de la maladie d’une durée de 06 mois et la patiente est actuellement sous traitement hormonale.patiente est dècédé 2 mois apres suite a une embolie pulmonaire malgré un traitement par HBPM bien adaptè.

Conclusion : Bien que des sites habituels des métastases du cancer du sein soient le foie, les os, les poumons, le cerveau et les ganglions la localisation secondaires surrénalienne été préalablement documenté, mais certainement une entité très rare. Cette observation souligne l’intérêt de l’IHC.

P99. Place de la chirurgie mammaire chez les patientes présentant un cancer du sein métastatique au-delà de 70ans : A propos d’un casH.Remouche, F.Mohammed Brahim EPH Sidi Ali MostaganemService de chirurgie cancérologique AIT IDIR Ali, CHU Oran

Introduction et Objectifs : Le cancer du sein connaît une incidence et une mortalité qui croissent avec l’âge. Ainsi 50% des cancers surviennent chez les plus de 70 ans. Des progrès majeurs ont été observés en oncologie gériatrique en termes de tolérance, de survie et de qualité de vie. Un diagnostic souvent tardif et de fréquentes co-morbidités expliquent souvent une prise en charge suboptimale ; La difficulté en oncologie gériatrique réside en pratique dans la décision thérapeutique et ceci est expliqué en partie par une grande hétérogénéité de cette population.

Méthodes :Nous rapportons une observation concernant une patiente B.M âgée de 76ans admise au service d’oncologie médicale CHU Oran en Septembre 2013 pour la prise en charge d’une néoplasie maligne d’un sein négligé classée T4bN2M1(métastase osseuse unique). Grade III de SBR ,HER - , RH+ .

Discussion :La patiente était scorée selon oncodage : 12 ayant bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante type AT suivit d’une chirurgie complémentaire type patey et une hormonothérapie donnant une réponse partielle de plus de 6O% histologique et radiologique, jusqu’à ce jour.

Conclusion : Le cancer du sein de la femme âgée et de surcroit métastatique pose de nombreuses problématiques au chirurgien oncologue et au gériatre en termes de thérapeutique dans le souci du principe éthique de bienfaisance et de non malfaisance.

P100. Métastase thyroïdienne d'un adénocarcinome gastriqueH.Remouche, F.Mohammed Brahim EPH Sidi Ali MostaganemService de chirurgie cancérologique AIT IDIR Ali, CHU Oran

Introduction et objectifs : Le risque de métastases à distance d’un cancer gastrique est de plus de 50°/° des cas (hépatique,ganglionnaire,osseuse et peritonèale). Les métastases de siège thyroïdienne sont exceptionnelles et qui représentent un site inhabituel.

Méthode et Résultat : Nous rapportons une observation concernant une patiente K.F.Z âgée de 68 ans admise en juin 2015 pour la prise en charge d&#39;un nodule thyroidien avec adènopathie satellites geste fait thyroidectomie totale avec cirage ganglionnaire dont l&#39;annapath est revenue en faveur d’une localisation secondaire d&#39;un adènocarcinome peu différencié et immunohistochimie : Ck7(-),Ck20(+),TTF1(-) et HER2neu (score3) et devant la présence d’un seul épisode ancien de mèlèna à l’interrogatoire une FOGD faite : Processus bourgeono-infiltrant de la grosse tubèrositè dont la biopsie confirme le siège primitif.....

Conclusion : Les métastases thyroïdiennes sont très rarement observées en clinique, elles peuvent être révélatrice d’un cancer primitif d’où l’intérêt de l’immuno-histochimie.

P101. Gestion des effets indésirable en oncologie et le circuit des anticancéreux »M.Salhi-TobdjliCentre Hospitalier du Pays de Gier StChamond

P102. Les tumeurs cardiaques chez les enfants à propos 04 patients.R.Lakehal,R.Boukarroucha, F.Aimer, R.Bouharagua, A.Babouri, S.Bendjaballah, R.Nazal, A.Brahami.Service de chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie

Introduction : Les tumeurs cardiaques primaires sont rares en pédiatrie, avec une prévalence de 1/600 à 17/600 dans les séries d'autopsies. L'incidence des métastases cardiaques provenant de tous les types de tumeurs malignes est d'environ 1%. La grande majorité des tumeurs cardiaques primaires de l'enfant est bénigne, environ 10% d'entre elles étant malignes. En revanche, la majorité des tumeurs secondaires est maligne. L'échocardiographie, le scanner et l'imagerie par résonance magnétique cardiaque sont les outils diagnostiques principaux. Un cathétérisme cardiaque s'avère rarement nécessaire. Toutefois, une biopsie tumorale avec analyse histologique reste l'examen clé pour la confirmation du diagnostic. La chirurgie, la chimiothérapie, et la radiothérapie peuvent prolonger la

survie. Le pronostic après résection chirurgicale, en cas de tumeurs cardiaques bénignes symptomatiques non-myxomateuses est favorable. Le pronostic en cas de tumeur cardiaque primaire maligne est généralement très sombre.

Méthodes : De janvier 2000 à décembre 2016, 03 enfants ont subi une chirurgie à cœur ouvert pour tumeur cardiaque. Il s’agit de 03 garçons et 01 fille. L’âge moyen est de 10.6 ans avec des extrêmes (5 –15 ans). La symptomatologie est dominée par la décompensation cardiaque. ICT : 0.5-0.55.ECG : RRS. L’échocardiographie a permis le diagnostic de masse intracardiaque dans tous les cas avec VGD : 28,5/50,4/31,6/57 mm.VGS :14,8/35,2/21,1/41 mm. FE : 55/57/63% .FR :29/30/33% .OG :24.6/32/40 mm.SIA et SIV intacts. Pas de valvulopathiés associés. Siège : 01 : OG, 01 : OD, 01 : VG et 01 : VD. L’exérèse chirurgicale sous CEC pour les 03 enfants et un inopérable.

Résultats : Clampage aortique : 118/27/39 mn, CEC:249/40/51 mn. Assistance circulatoire:347/13/10mn .Décès de la fille en per opératoire avec étude anatomopathologique en faveur d’un rhabdomyosarcome et suite simples pour les deux garçons avec étude anatomopathologique en faveur de myxomes.

Conclusion : Les tumeurs cardiaques de l'enfant sont rares. La plupart sont bénignes et découvertes chez des enfants de moins de 1 an. Les rhabdomyomes sont de loin les plus fréquents. Le myxome est plus rare chez l'enfant. Les tumeurs cardiaques sont le plus souvent asymptomatiques et de découverte fortuite. L'échographie est l'examen de base du diagnostic mais seul l'examen histopathologique permet un diagnostic de certitude. Les nouvelles techniques d'imagerie apportent des renseignements supplémentaires. L’abstention chirurgicale est habituelle, sauf en cas d'obstacle hémodynamique sévère ou de trouble du rythme mettant en jeu le pronostic vital.

P103. LMNH cardiaque : a propos d’un cas.R.Lakehal,F.Aimer, R.Bouharagua, A.Babouri, R.Boukarroucha, S.Bendjaballah, R.Nazal, A.Brahami.Service de Chirurgie cardiaque, EHS Erriadh, Constantine, Algérie.

Introduction : C’est la tumeur primitive cardiaque la plus rare. De pronostic spontané sombre, un diagnostic précoce est nécessaire pour un traitement urgent qui repose essentiellement sur la chimiothérapie. Grâce au développement de l’imagerie Médicale notamment l’IRM, le diagnostic du LMNHC s’est amélioré. Ce cas clinique est pour nous l’occasion de faire rappel de cette affection peu connu pour les cardiologues et les chirurgiens cardiaques.

Méthodes : Nous rapportant l’observation d’une patiente âgée de 45 ans aux antécédents de tuberculose traitée et HCV positif, qui a été hospitalisée pour des complications emboliques droites (Embolie pulmonaire et thrombophlébite) avec une dyspnée récente d’aggravation rapide. Radiographie pulmonaire : cardiomégalie. ECG : RRS. Échocardiographie : Masse intra cavitaire droite en juxta position des voies de conduction infiltrant la valve septale de la tricuspide, s’étendant vers l’artère pulmonaire mesurant 67/16 mm avec épanchement péricardique circonférentiel de 16mm, la FE : 70%.TDM thoracique : masse intra oreillette et ventriculaire droite étendue à infundibulum de l’artère pulmonaire avec épanchement péricardique et pleural bilatérale de moyenne abondance. Masse hétérogène occupant la loge de BARETY, la fenêtre aorto pulmonaire et l’espace sous carnaire à contour irrégulière de 57/66/44 refoulant vers la périphérie les axes vasculaires, la trachée et les bronches souches. L’exploration per-opératoire : objective une grosse tumeur de l’oreillette droite prolabée dans le ventricule droit, infiltrant le septum inter auriculaire et Interventriculaire.Présence d’une tumeur inter aoro pulmonaire sans limite nette ni plan de clivage.

Résultats :Les suites postopératoires immédiates étaient marquées par un BAV complet nécessitant une stimulation définitive avec a l’anapathe un lymphome malin non hodgkinien.Conclusion : Le lymphome cardiaque primitif est la tumeur cardiaque primitive la plus rare. La chimiothérapie représente l’essentiel du traitement des lymphomes cardiaques et doit être entreprise

en urgence. L’option chirurgicale est à réserver uniquement en cas de complication mécanique avec répercussion hémodynamique.

P105. Fistule de l’anastomose oesojéjunale après gastrectomie totaleD. Bouhali S. Barra A. HadjAzzem N. Hamouda K. Madani W. Nebbar M. Zarat Y. Nacereddine N. Talbi T. Saib

Introduction :Le lâchage de l’anastomose gastro-jéjunale constitue une redoutable complication de la gastrectomie totale, c’est un tournant évolutif qui engage directement le pronostic vital. L’objectif de cette présentation étant une mise au point sur la prise en charge de ce type de complications.Matériels et Méthodes :Cette mise au point est faite sur la base d’une bibliographie prenant comme mots clés : gastrectomie totale – anastomose oesojéjunale – fistule anastomotique.

Résultats :Le diagnostic de fistule après anastomose est évoqué difficilement devant la variété des tableaux cliniques qu’elle peut prendre, sachant qu’elle peut aller d’un tableau asymptomatique jusqu’à un tableau septique sévère passant par des douleurs diffuses, un syndrome infectieux, un drainage devenant productif ou une péritonite.Les examens qui posent le diagnostic sont d’abord le transit eosojéjunal, qui reste le meilleur moyen pour les détecter, la tomodensitométrie et l’endoscopie, réalisée avec une insufflation minimale par un endoscopiste entrainé et en présence du chirurgien.La prise en charge de ces fistules est multidisciplinaire, elle est faite soit par un simple traitement médical, un traitement endoscopique trouvant de plus en plus sa place dans ces complications ou une ré-intervention chirurgicale qui reste le dernier recours.

Conclusion :La fistule de l’anastomose oesojéjunale après gastrectomie totale est une complication grave qui se place en première case dans les causes de mortalité chez les patients gastrectomisés, elle est de diagnostic difficile et nécessite une prise en charge multidisciplinaire.

P106. La prise en charge buccodentaire en cancérologie orale et  des voies aériennes digestives supérieures F.Z. Hamouda Assistant en parodontologie, Urgences Dentaire, EPH Tébessa  Les cancers de la cavité orale et des voies ariennes digestives supérieurs représentent un enjeu de santé publique majeur, Le traitement de ces cancers nécessite une approche clinique multidisciplinaire et globale, impliquant plusieurs spécialistes, dont le Chirurgien-Dentiste. Il est donc intéressant de se demander quelle prise en charge bucco-dentaire est réalisée pour ses malades ? Le chirurgien-dentiste intervient tant lors du diagnostic de la maladie, que pour la réalisation des bilans bucco-dentaires pré radiothérapie et pré chimiothérapie, et il a un rôle important pour prévenir et gérer les effets secondaires causés par les thérapeutiques anticancéreuses, permettant également une amélioration non négligeable de la qualité de vie du patient.

P 107. La maladie trophoblastique gestationnelle à propos de 62 casS.hamel ; Gouasmia.w ; h.AourasUnité de cancérologie -Service de gynécologie- EHS El Bouni Annaba.

Introduction :Les maladies trophoblastiques gestationnelles regroupent un groupe hétérogène de pathologies rares, potentiellement agressives avec une expression clinique et biologique variables,

Objectifs :Dégager les différents aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des Maladies trophoblastiques gestationnelles.

Matériels et méthode :C’est une étude descriptive à recueil prospectif portant sur 62 cas de maladies trophoblastiques gestationnelles colligés au niveau de l’unité de cancérologie, du service de gynécologie obstétrique de l’établissement hospitalier spécialisé mère enfant El Bouni -Annaba, étalée sur une période de 39 mois allant du 1er janvier 2014 jusqu’au 31mars 2017. Pour chaque patiente, nous avons recueilli : les caractéristiques épidémiologiques, les modalités diagnostiques, thérapeutiques et évolutives. Les patientes ont été subdivisées en trois groupes pronostiques en se référant à la classification de l’institut Gustave-Roussy [môles hydatiformes, tumeurs de bon pronostic et tumeurs de mauvais pronostic]. Elles ont été traitées par différents protocoles de chimiothérapie: méthotrexate (MTX) en monothérapie, EMA et EMA/CO (adaptés à chaque groupe).

RésultatsLes maladies trophoblastiques représentent 0.33% des accouchements et 3.75% des avortements. La moyenne d’âge de nos patientes est de 36.7 ans avec des extrêmes [22- 55ans], la parité moyenne est de 3.8 avec des extrêmes [1- 12enfants], L’âge gestationnel moyen est de 11SA avec des extrêmes [5 -19 SA]. Le tableau clinique est dominé par les métrorragies avec une fréquence 91.93%. Le délai moyen entre le diagnostic et la prise en charge est de 19 jours avec des extrêmes de [1 à 150j]. Le résultat d’anatomopathologie a montré une Mole Hydatiforme partielle dans 44.82%, une Mole Hydatiforme complète dans 27.58%, une mole invasive dans 1.72% et un choriocarcinome dans 05.17%, L’évolution a été défavorable dans 48.38% avec recours à la chimiothérapie soit en monothérapie chez le groupe de bon pronostic ou poly chimiothérapie pour le groupe de mauvais pronostic ou après résistance à la mono chimiothérapie. Nous avons déploré deux décès par échappement thérapeutiques.

Conclusion : La MTG représente une cause fréquente des métrorragies du 1er trimestre de la grossesse. Leur pronostic dépend de plusieurs facteurs anamnestiques, biologiques, le potentiel métastatique et de leur réponse à la chimiothérapie. L’arsenal thérapeutique devant une évolution d’une MTG vers une TTG est riche allant de la mono chimiothérapie, passant par la poly chimiothérapie et arrivant jusqu’à l’hystérectomie. La guérison des MTG est presque totale si PEC précoce et adéquate

P 108. Pharmacochimie de l’acétate d’abiratérone.Allaoua 1 ; A. Neghra 2 ; S. Ait kaki 3 ; F. Layachi 3.1 Laboratoire de chimie thérapeutique, département de Pharmacie, faculté de Médecine d’Annaba.2 Département de Pharmacie,3 Faculté de Médecine d’Annaba.

Introduction: Le traitement du cancer de la prostate résistant à la castration (CRPC),deuxième cause de mortalité liée au cancer chez l’homme, s'est considérablement amélioré ces dernières années.L’acétate d’abiratérone est un des cinq traitements prolongeant la survie approuvé depuis 2009 dans ce type de cancer.

Matériels et Méthodes :Recherche bibliographique à partir de la base de données SCIENCE DIRECT (Elsevier). La recherche était centrée sur le développement, le mode d’action, les caractéristiques, l’efficacité et les effets secondaires de l’acétate d’abiratérone.

Résultats,Analyse et Discussion :L'abiratérone est un analogue de la prégnénolone et un inhibiteur CYP17A1 hautementspécifique et irréversible. L'acétate d'abiratérone est un promédicament 3β-acétoxy de l'abiratérone avec une meilleure biodisponibilité.

Avant l'approbation de l'abiratérone, le kétoconazole, un inhibiteur CYP17 non spécifique, a parfois été utilisé pour traiter le CRPC.L'agent idéal inhiberait spécifiquement l'activité CYP17A1lyaseet n'influerait pas le cortisol.Les caractéristiques structurales importantes de l'abiratérone comprennent le cycle pyridyl à C17 (les analogues 2-pyridyl et 4-pyridyl sont moins puissants) et la double liaison C16, 17.En terme d’évaluation clinique; l’acétate d’abiratérone a passé par les trois phases de développement et c’est ainsi que les mécanismes de résistance absolues et croisées avec enzalutamide et docétaxel ont été établies.L’efficacité de l’acétate d’abiratérone avec une améliorationde la survie globale a été établie à partir de deuxétudes cliniques multicentriques de phase III (COU-AA 301 et302) chez des patients atteints de CRPC.

Conclusion :L'acétate d'abiratérone ne prolonge pas seulement la survie mais il est aussi bien toléré et maintient la qualité de vie. Les efforts visent à identifier les biomarqueurs prédictifs pour la résistance primaire et acquise de l'abiratérone et à optimiser son efficacité en explorant des stratégies de traitement combiné pour surmonter les mécanismes de résistance.

P 109. Impact de la nouvelle classification histomoléculaire des gliomes diffus de l’adulte sur la prise en charge des patientsS.Ouhida ; D.Abdellouche Laboratoire d’Anatomie Pathologique CHU Sétif

Le diagnostic anatomopathologique joue un rôle important dans la prise en charge des gliomes diffus de l’adulte. Les gliomes diffus sont des tumeurs agressives et très hétérogènes dans leurs évolutions.La classification de L’OMS 2007 est basée sur des critères morphologiques sans prendre en considération les données de la clinique et de l’imagerie.Le manque de reproductibilité entre les observateurs et la découverte récente de nouvelles altérations moléculaires (IDH, Co-délétion 1p/19q, ATRX……..) ayant un impact pronostique et thérapeutique était à l’origine de la mise à jour de la classification OMS 2007 et qui a été publiée en 2016. Dans cette nouvelle classification histomoléculaire, le pathologiste est appelé à typer et grader le gliome, et à intégrer les marqueurs moléculaires qui ont une valeur pronostique et prédictive de réponse au traitement.A travers cette communication, les différents nouveaux marqueurs et leurs impacts pronostique et thérapeutique seront discutés dans le but d’améliorer la prise en charge des patients atteints de gliomes.

P110. Les enjeux de prévention des cancers. I. Ouahab ; A. Behar Service de Chirurgie Générale. CHU de Sétif. Le cancer touche plus de 10 millions de personnes dans le monde tous les ans.- Plus de 8 millions de décès par an, soit 13 % de la mortalité mondiale.- La croissance considérable du nombre des cancers ces dernières décennies est liée certainement à l’évolution démographique, à l’augmentation de la population et à l’espérance de vie. - Le cancer est un véritable problème de santé publique +++ - Il est redoutable pour les professionnels de santé et les malades par : * Le risque de récidive (menace permanente), * Son pronostic sombre, * Hésitation de parler de guérison mais de rémission même après un recul raisonnable. * Sa prise en charge lourde et coûteuse. - La prise en charge des cancers nécessite une bonne connaissance : * Epidémiologique, * Physiopathologique, * Facteurs de risque, * Diagnostic précoce, * Stratégie thérapeutique.

- L’objectif de notre communication est de préciser les enjeux de préventions des cancers.

P111. Anesthésie et chirurgie carcinologique.. N.Achheb. E.P.H  EL Eulma,  Algérie

Introduction : Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire anormalement importante formée à partir de la transformation par mutation ou instabilité génétique d’une cellule initialement normale, entraînant un ensemble de modifications au niveau de l’organisme par ses effets locaux, systémiques et hématologiques. Cette maladie fréquente touche plus d’une personne sur trois et une augmentation de 45 pour cent de son incidence est attendue d’ici 2030. Malgré le développement des thérapeutiques médicales anti cancéreuses, le recours à la chirurgie reste très souvent nécessaire ayant soit un objectif prophylactique, diagnostique, curatif ou palliatif. Cette étape primordiale est paradoxalement un moment à haut risque de dissémination tumorale par l’association de plusieurs facteurs et phénomènes qu’il faudra toutefois prévenir mais est ce que l’Anesthésie peut avoir un retentissement sur la dissémination tumorale et sur l’évolution des patients.

Matériel et Méthodes : -Trois études rétrospectives randomisées portant sur des patients programmés pour un traitement chirurgical curatif de différents cancers (mélanome, cancer du sein, cancer de la prostate) divisés en deux groupes. -Le premier groupe avait bénéficié d’une anesthésie générale et d’une analgésie post opératoire par pompe de PCA avec administration de morphine et le deuxième groupe d’une anesthésie loco régionale plus ou moins une anesthésie générale et d’une analgésie post opératoire par un cathéter. -Ces études ont cherché à comparer l’anesthésie générale et l’anesthésie loco régionale. -Les critères de jugements étaient basés sur l’évaluation de la douleur post opératoire, les paramètres biologiques tumoraux, l’apparition de métastases et les taux de survie.

Résultats : -Dans les groupes d’anesthésie loco régionale avec analgésie par cathéter la douleur post opératoire était significativement plus faible, les récurrences des tumeurs étaient nettement moins importantes, les localisations secondaires le plus souvent locales et la mortalité était moindre que dans les groupes d’anesthésie générale avec PCA morphine.

Discussion : -L’apparition des métastases tumorales est étroitement liée à l’équilibre reliant le potentiel métastatique de la tumeur primitive et le système de défense anti métastatique de l’hôte .L’Anesthésie peut avoir un retentissement sur la dissémination tumorale et sur l’évolution des patient en rompant cet équilibre car certains médicaments utilisés pour l’anesthésie générale pourraient favoriser la récidive des cancers en réduisant l’activité NK et en stimulant l’angiogénèse contrairement aux anesthésiques locaux qui ont des propriétés anti-inflammatoires propres et des effets pleiotropes nombreux entraînant une diminution de la viabilité cellulaire et inhibant la prolifération des cellules tumorales. -Aussi une bonne analgésie post opératoire permet d’améliorer les défenses immunitaires de l’hôte et ainsi réduire le risque de métastases. -Cependant les limites de ces études sont des terrains différents, des périodes d’inclusion parfois très anciennes et les critères de jugement très différents. Conclusion : La période péri-opératoire est un moment crucial dans l’évolution d’un cancer, le niveau d’immunosuppression induit va influencer la progression de la maladie justifiant la nécessité de choisir la bonne technique anesthésique et de se fixer des objectifs de prise en charge de la douleur optimum chez ces malades atteints de néoplasie.

P112. Vaccination anti papillomavirus et prévention du cancer du col de l’utérusA.AouachriaEPH SlimaneAmirate Barika

L’infection à Human Papilloma Virus (HPV) est l'une des trois principales infections sexuellement transmissibles (IST) en population générale (1ère IST d’origine virale ).

Le cancer du col de l'utérus reste un problème de santé majeur dans le monde. Ce cancer et ses lésions précancéreuses font suite à une infection à papillomavirus (HPV), principalement liée aux HPV16 et 18.Cette causalité procure l'extraordinaire opportunité pour lutter indirectement contre le cancer du col. L’immunité obtenue après vaccination prévient l’apparition d’une infection persistante et le développement de lésions précancéreuses, ouvrant ainsi la place à une prévention primaire efficace.

De fait, un vaccin prophylactique, pour se protéger des lésions précancéreuses et cancéreuses associées au HPV, devrait sauver des vies, réduire les interventions coûteuses et aurait un bénéfice individuel et collectif non négligeable.

Le but de cette communication est d’effectuer une synthèse des connaissances actuelles en matière de préventions primaire du cancer du col utérin

P113. Dégénérescences malignes sur maladie de BiermerT.Hachemi, L. Rahal, D. Fekhar, A. Azouaou

P114. Humanisation de la prise en charge en cancérologie.N. Talbi, Y.Nacereddine, K. Madani, M. Zarat, O. Nebbar, T. Saib.Service de chirurgie oncologique . CLCC Setif

P116. Masse abdominale particulière : à propos d’un cas.O. Nebbar, N. Talbi, T. SaibService de chirurgie oncologique . CLCC Setif

P117. Prise en Charge Médicamenteuse du Cancer du ReinI.Hadef , N.Yousfi, S.Messioud ; A.Boudraa, K.Djebbes, H.Meguellati , A. BensalemService d'Oncologie Médicale, Hôpital Didouche Mourad, Université Constantine.Introduction :Le cancer du rein, 3em cancer urologique, dont l’incidence est en perpétuelle augmentation est chimio-résistant. Le développement des anti-angiogéniques a profondément modifié sa PEC au cours de cess 5 dernières années tel que Le Sunitinib; inhibiteur des tyrosines kinases multi-cibles (VEGF-R 1 et 2, PDGF-R, cKIT, FLT3)

Objectif :Décrire le profil épidémiologique et faire une mise au point sur la prise en charge médico chirurgicale du cancer du rein.

Patients et Méthodes : Nous avons effectué une étude rétrospective à caractère descriptif, au niveau du service d’Oncologie Médicale, établissement DIDOUCHE MOURAD, sur 20 cas de cancer du rein recrutés entre Janvier 2010 et Décembre 2016, soit 13 hommes et 7 femmes, tout âge confondu

Résultat  : L’âge moyen est de 57.70 ans, [33; 80]. Il existe une prédominance masculine, avec un sexe ratio 1,4. Six patients sont originaires de Constantine, 3 de Sétif, 2 de Guelma, 2 de Tébessa, 1 patiente de Mila, 1 patient de Skikda, 1 de Taref, 1 de Biskra et 3 de Ain Mlila . Tous les malades pris en charge à notre niveau sont diagnostiqués à un stade très avancé; 13 malades (85 % des cas) sont au stade IV; 50 % de ces cancers sont représentés par le carcinome à cellules claires. 94 % des malades ont subi un traitement chirurgical; 11 % ont bénéficié juste d’un traitement chirurgical suffisant; 65% des malades ont bénéficié d’un traitement général post opératoire à base de Sunitinib à raison de 50mg/J, 4 On 2 Off. Le groupe des patients qui tire bénéfice du Sunitinib sont les patients avec cancer du rein à cellules claires (réputés hyper-

vascularisés); traités après un court délai post chirurgical, et montrent une bonne tolérance à la molécule. La diarrhée est moins décrite, mais on a décrit un cas de toxicité cardiaque dans le groupe de malades étudiés.

Discussion: Le nombre réduit que nous rapportons ne reflète pas la prévalence des cancers du rein dans la population générale, mais ces résultats donnent un aperçu sur le profil épidémiologique descriptif des cancers du rein localement avancés et métastatiques et la qualité de leur PEC depuis l’arrivée des thérapies ciblées dans notre pays

Conclusion :Le cancer rénal reste malgré les avancées en matière de traitement de pronostic redoutable  ; car diagnostiqué a un stade tardif  ; a cause d’une évolution a bas bruit ou méconnue par certains.

P119. Cetuximab in solid tumors: epidemiological study in Medical Oncology Department inEHDMI.Hadef, A.BensalemDepartment of Medical Oncology, EHDM, Constantine, AlgeriaIntroduction:Cetuximab is a recombinant chimeric human murine immunoglobulin G1 antibody that binds to the extra-cellular domain of epidermal growth factor receptor with a higher affinity than either endogenous ligand. The EGFR and HER2 receptors of the HER family are the most studied in recent years; The overexpression of EGFR is often associated with an advanced tumor stage, it can be considered as a factor of poor prognosisThe most administration is in the treatment of metastatic colorectal cancer as single agent or in combination with chemotherapy or in locally and regionally advanced head and neck squamous cell carcinoma in combination with radiation, and as monotherapy for recurrent and metastatic head and neck squamous cell carcinoma after failing platinum-based chemotherapy.Materials and Methods: Our study is mono-centric, retrospective from March 2016 to February 2017, where 5 patients were receiving Cetuximab describing the epidemiological, histopathological and therapeutic characteristics.Results:4 out of 5 patients were receiving Cetuximab for head and neck localization (80%); larynx, parotid, maxillo facial, spinocellular of the face) and only one patient for colic cancer. The average age is 62,2 years (81-50), the family history of cancer was found in only one patient (20%). The metastasis are located essentially in liver 2 out of 5 patients (40%) and lung; one patient (20%). the evolution was characterized mainly by many side effects that caused therapeutic pose in one case (mucositis), we had a regression of 30% of the primitive tumor in two patients (40%), stability in two other patients (40%) and progression in one patient (20%). the survival after one year were found in 3 patients (60%).Conclusion: The targeting agents anti EGFR are an integral part of the treatment of metastatic cancers nowadays. Regarding the side effects, an anti-EGFR may be superior to another.

P120.L'Imatinib dans les GIST : A propos de deux cas H.Meguellati, S.Khelifi, Touhami, S.Messioud, K.Djebbes, A.BensalemService d'Oncologie Médicale, Hôpital Didouche Mourad, Université Constantine.Introduction : Les GIST (gastro intestinal stromal tumors) sont les tumeurs conjonctives les plus fréquentes du tube digestif. Dans la majorité des cas, elles se développent au niveau de l'estomac, le jéjunum et l’ileon. L'imatinib est une petite molécule chimique inhibitrice de protéine tyrosine kinase

qui est utilisée dans la prise en charge des tumeurs gastro intestinales stromales ainsi que plusieurs localisations.Cas clinique 01   : il s’agit du patient BM âgée de 53 ans marié et père de 5 enfants vivants et bien portants avec antécédents personnels de cirrhose hépatique et hernie discale traitée. Le début de de la symptomatologie semble remonter a une année par la découverte fortuite suite a une échographie abdomino pelvienne. L'échographie et la TDM abdominopelviennes revenaient en faveur d'une masse mésentérique laterocervicale gauche évoquant une tumeur mesenchymateuse avec signes d'HTP bien compensée sous hepatopathie chronique (cirrhose). Le patient a bénéficié dune résection tumorale et une biopsie hépatique et cholecystectomie . L'anatomopathologie trouve : un GIST du grêle avec extrémités intestinales saines. Le parenchyme hépatique est normal avec infiltration vésicale par le parenchyme tumoral. La TDM postopératoire objective une dilatation des voies biliaires intra hépatiques sans obstacle echodecelable. La TDM thoracique objective 2 petits nodules pulmonaires bilatéraux, metastatiques. Le patient est mis sous IMATINIB prévu pour au moins 3 ans. Le patient est au cours du traitement et en bon état général . Cas clinique 02   : Il s'agit de la patiente M.N, âgée de 36 ans, mariée et mère de 04 enfants vivant et bien portants . Le début de la symptomatologie semble remonter a 01 année par l'apparition de douleurs abdominales. La patiente a bénéficié dune résection tumorale avec anastomose jejunojejunale terminoterminale. L'anatomopathologie trouve une tumeur gastro intestinale stromale de siège jejunal de 6 cm de diamètre avec activité mitotique inférieur a 5 mitoses classé de risque intermédiaire . Une TDM abdominopelvienne postoperatoire objective une masse tumorale intra péritonéale. La patiente est mise sous Imatinib pendant une année . La patiente a terminé son traitement depuis decembre 2014 et est sous control regulier. La patiente est toujours en bon état général. Discussion: Chaque cas de GIST est unique. La valeur pronostique reste une donnée difficile a évaluer car toutes les tumeurs GIST ne présentent pas le meme profil. L'efficacité de l'Imatinib, premier inhibiteur de tyrosine kinase dans le traitement des GIST, témoigne avec brio l'utilité des traitements ciblants des étapes moléculaires bien définies de la croissance tumorale. Conclusion: L'Imatinib en situation adjuvante est associé a des taux élevés de survie et survie sans récidives. La plupart des rechutes surviennent après interruption de la prise d'Imatinib. Ces données soutiennent l'intérêt du traitement adjuvant de 3 ans chez les patientes présentant un risque de récidive élevé. Les GIST sont des tumeurs rares dont la prise en charge diagnostique et thérapeutique doit obligatoirement faire appel a une équipe pluridisciplinaire.

P121. Place du cabazitaxel dans le cancer le la prostate hormono-réfractaireS.Messioud, N.Yousfi, H.Meguellati, A.BensalemService d'Oncologie Médicale, Hôpital Didouche Mourad, Université Constantine.Introduction   : Le cancer de la prostate est le 1er cancer chez l’homme après 50 ans, son incidence est de 35 pour 105 hommes. Il représente la 2ème cause de mortalité par cancer chez les sujets du sexe masculin. En situation métastatique le traitement est basé sur une castration médicale par analogue LH-RH associé à une chimiothérapie à base de docétaxel. En cas de progression après docétaxel plusieurs options thérapeutiques sont possibles, nous rapportons ici l’intérêt du cabazitaxel dans cette situation.Matériels et méthodes   : il s’agit d une étude rétrospective faite sur 06 patients traités à notre niveau par cabazitaxel pour cancer de la prostate. Les paramètres étudiés sont : l’âge ; les antécédents familiaux ; le siège des métastases; le nombre des cures et effets secondaires.Résultat   : Les 06 patients (100℅) ont des métastases osseuses, 16.66 % ont des antécédent familiaux d’un cancer. L'âge moyen de découverte est de 75ans (67ans et 84 ans). Cinq patients ont bénéficié de Docetaxel en 1ere ligne (83.44 %), un seul cas bénéficié d’acétate d’Abiratérone . 100% des patients (n=6) ont présenté un échappement 1ere ligne .un changement de protocole vers cabazitaxel a été fait .La moyenne des cures est de 2.Conclusion :

la prise en charge thérapeutique du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration a connu beaucoup de progrès avec plusieurs options offertes.

P122. Hormonothérapie du Cancer du Sein Métastatique Par le Fulvestrant: à Propos de 4 cas.A.Boudraa,I. Hadef, K.Djebess, M. Messioud, A.Brahmia, A. BensalemService d'Oncologie Médicale, Hôpital Didouche Mourad, Université Constantine.Introductionfulvestrantaccélère la dégradation du récepteur, dont la demi-vie devient inférieure à une heure, et le récepteur disparaît alors rapidement. Le fulvestrant est donc décrit comme un estrogenreceptor down regulator.L’effet sur le récepteur est dose-dépendant, et une diminution concomitante des récepteurs à la progestérone est également observée ;son développement en clinique a confirmé son activité potentielle dans les cancers du sein avancés.Matériels et méthodes:Etude rétrospective portant sur les dossiers de patientes traités dans notre service pour « cancer du sein » durant la période 2009 – 2016.Résultats :04 patientes ont été inclues,L’âge moyen était de 51 ans (avec des extrêmes allant de 42 à 66 ans), 75% des patientes étaient mariées et mères d’enfants ,la prise de contraception était démontrée chez une seule patiente, 50 % des cancers ont étaient diagnostiqués au stade IV ,25 % au stade III et 25% AU stade inconnu ,dont Le carcinome canalaire infiltrant était le type histologique trouvé chez toutes les patientes avec recepteurs hormonaux positif dans 100 % des cas .avec SBR : grade II DANS 50 % des cas,grade III dans 25 % des cas,et inconnu dans 25 % des cas ,2 patiente sur 4 ont reçu un traitement chirurgical  radical  suivie d’une chimiothérapie adjuvante et radiothérapie avant l’apparition des métastases , et une patiente stade VI a bénéficiée d’une chimiothérapie et une autre patiente stade VI avec métastases osseuses a bénificiée d’une chimiothérapie puis chirurgie.Le fulvestrant était administré en 2eme ligne d’hormonothérapie dans 50 % des cas(02 patiente), et en 3 eme ligne dans 25% des cas(01 patiente) ,et en premiére ligne dans 25 % des cas(01 patiente) ; il était administré en association chez une seul patiente avec l’exemestane,et dans les autres cas en monothérapie.2 patientes sont vivantes a l’heur actuelle et 02 patientes sont décédées.Conclusion : Le fulvestrant est un anti-estrogène au mécanisme d’actionunique, entraînant une downregulationdu récepteur dans les cancersdu sein. Il peut ainsi constituer une option thérapeutique supplémentaire dans les cancers du sein hormonosensibles.

P123. Sunitinib dans les Tumeurs Neuro-Endocrines du Pancréas : à Propos d'un CasA.Boudraa, A.Namous, A. BensalemService d'Oncologie Médicale, Hôpital Didouche Mourad, Université Constantine.Introduction :

Les tumeurs endocrines digestives sont relativement rares; elles représentent environ1% de toutes les tumeurs digestives. Les tumeurs endocrines du pancréas représentent, environ, 0,5% des tumeurs du pancréas. Elles sont bien différenciées dans plus de 40% des cas. Les tumeurs endocrines indifférenciées représentent, approximativement, 5 à 10% des tumeurs endocrines avec une particularité: la prédominance masculine et un âge médian, au moment du diagnostic de 50 ans .Aucun facteur étiologique n’est, directement, incriminé dans la genèse des tumeurs endocrines. Certaines tumeurs peuvent s’intégrer dans le cadre de maladies ayant une prédisposition génétique, comme les néoplasies endocrines multiples de type I (NEM1).

Cas clinique :

Homme de 29 ans aux antécédents familiaux d’un cancer du pancréas chez la grande mère paternelle et de leucémie chez le grand-père maternel, avait des douleurs abdominales depuis janvier 2016 ; une TDM abdomino-pelvienne été faite : processus tumoral multifocale pancréatique et péri-pancréatique+ métastatiques hépatiques. Biopsie hépatique avec étude anatomo-pathologique était faite le 08/05/2016 : localisation hépatique d’un carcinome neuro-endocrine synapto( + )chromogranine ( + ).au dosage la chromogranine était élévée a 91 ng/ml et la gastrinémie était normale.l’octréoscan était fait le 19/06/2016:lésions nodulaires pancréatiques neuroendocrines(céphaliques+corporéo-caudales)et abdominales hautes(inter hépato-gastriques)fixant intensément le radio-traceur+lésions nodulaires pré-aortique et hépatique ne fixant pas le radiotraceur.le bilan pré-thérapeutique était normal ; le patient a commencé le Sunitinib à dose de 37.5 mg en continu , le 23/08/2016 le patient avait un syndrome Main-piedD’où une suspension de 15 jours du traitement puis une reprise du traitement. Le 4/ 9 /2016 une scintigraphie osseuse était faite :absence de localisations osseuses secondaires +une hyper fixation au niveau des articulations sacro-iliaques nécessitants une confrontation clinique +biologique+radiologique(control dans 6 mois).le 4/10/2016 un bilan thyroidien était fait : FT3+FT4 =normal ;TSH =augmenté un avis d’endocrinologie était demandé .le 12/11/2016 le patient avait une thrombopénie qui était traitée par corticothérapie.le 20/11/2016 une TDM abdomino-pelvienne d’évaluation était faite :masse tumorale hypovascularisée corporéale pancréatique de 60×60×60mm (régression légère)+nodules hépatiques multiples hypervasculaires métastatiques +03 adénopathies (hilaires hépatiques,hépato-gastriques,caeliaques)avec densité tumorale : tumeur hypovasculaire d’emblée évoquant une stabilité d’où la poursuite du traitement (Sunitinib)était indiqueé .a ce jour le patient est stable cliniquement et radiologiquement.

Conclusion : La prise en charge des tumeurs neuroendocrines digestives s’est, considérablement, améliorée ces dernières années, grâce à une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires de la cancérogenèse et l’apport des nouvelles molécules ciblant les voies de signalisation, incriminées dans la prolifération et l’angiogenèse tumorale .

P124. Thérapeutique du Cancer Colorectal Métastatique Ras Wild TypeK. Djebbes, O.N.Belhadj Mostfa, H.Meguellati, A.Boudraa, I.Hadef, S.Messioud, A. Bensalem.Service d'Oncologie Médicale, Hôpital Didouche Mourad, Université Constantine.INTRODUCTION: Environ 50% des cancers colorectaux portent une mutation activatrice des gènes RAS (KRAS, NRAS), entrainant une activation constitutive de la voie de signalisation EGFR. Ces mutations sont associées à une inefficacité des traitements anti-EGFR. Cetuximab et Panitumumab représentent les deux anticorps monoclonaux anti-EGFR utilisés dans le traitement du cancer colorectal métastatique avec RAS non muté.METHODES ET MATERIELS: Il s’agit d’une étude rétrospective; à partir de dossiers de patients pris en charge au niveau de service d’Oncologie Médicale, pour un cancer colorectal métastatique avec RAS sauvage; durant l’année 2015-2016 et traités par anti-EGFR. 5 Cas ont été étudiés, tous ayant bénéficié d’une thérapie ciblée anti EGFR (Cetuximab; Panitumumab). Les paramètres étudiés ont

été: l’âge, le sexe, le type histologique, le siège de métastases, anti-EGFR (type, en 1 ére ou 2éme, en monothérapie ou associé, nombre de cycles)RESULTATS: Sur les 5 cas étudiés, l’âge moyen de découverte était 56 ans (32-72). Le sexe prédominant était masculin, 80% des cas étaient des hommes (n=4), 20% des cas étaient des femmes (n=1). Le type histologique ADK tubuleux représentait 20% des cas (n=1), ADK mucineux 20% (n=1), ADK bien différencié 40% (n=2) et ADK moyennement différencié 20% des cas (n=1). Les localisations métastatiques étaient : poumon 40% des cas (n=2), foie 40% des cas (n=2), autres 20% (n=1). Le Panitumumab était indiqué chez les 5 patients, en 1ère ligne dans 40% des cas (n=2), en 2ème

ligne dans 60% des cas (n=3) et en monothérapie dans 20% des cas (n=1), associé dans 80% des cas (n=4): 40% avec FOLFOX4 et 40% avec FOLFIRI. Le nombre moyen de cycle était 7 (1_20).CONCLUSION : L’identification d’anomalies génétiques au sein de cellules cancéreuses, constitue aujourd’hui une information très précieuse permettant d’orienter le diagnostic, la classification, le choix et la surveillance du traitement ; pour un nombre croissant de cancers. Le développement des anticorps monoclonaux anti-EGFR a constitué une avancée importante dans la prise en charge des patients atteints de cancer colorectal métastatique.

P125. Place de la Chimiothérapie (Vinorelbine )Métronomique dans la Prise en charge du Cancerdu Sein métastatiqueK. Djebbes, O.N.Belhadj Mostfa, I.Hadef, S.Messioud, H.Meguellati, A.Boudraa , A. BensalemService d'Oncologie Médicale, Hôpital Didouche Mourad, Université Constantine.INTRODUCTION-La chimiothérapie métronomique consiste à administrer de faibles doses de chimiothérapie,par voie orale et de façon continue ;pour permettre un blocage continu de l’angiogénése.-La Navelbine métronomique est indiquée en monochimiothérapie ou en polychimiothérapie dans le cancer du sein métastatique.METHODES ET MATERIELS-Il s’agit d’une étude rétrospéctive,à partir des dossiers des patientes,suivies au service d’Oncologie Médicale, pour un cancer du sein métastatique ,de 2008 au 2016,et traitées par Vinorélbine orale.18cas sont mis sous vinorélbine métronomique.Les paramétres étudiés ont été :l’age,recepteurs hormonaux,HER2,siége de métastases,type de protocoles(en 1ére ou en 2éme ligne,en monothérapie ou associée),dose,nombre de cycles et effets secondaires.RESULTATS-Sur 18 patientes étudiées,l’age moyen de découverte était 53ans[32-72].Les récepteurs hormonaux étaient positifs dans 66,66% cas et négatifs dans 44,44% des cas.HER2 était positif dans 33,33% des cas et négatif dans77,77% des cas.Les localisations métastatiques étaient :os 83% des cas,poumon 55% des cas, adénopathies 38,88% des cas ,foie 38% des cas,cerveau 11% des cas,surrénale 11% des cas, autres 11% des cas.La Navelbine orale était préscrite dans 16,66% des cas en 1ére ligne et dans 83,33% des cas en 2éme ligne et dans 27,77% des cas en monothérapie(dose :50mg/ j,3fois/ semaine,pendant 21j),et dans 72,23% des cas en association (dose :40mg/j, 3fois/semaine,pendant 21j),soit avec Gemcitabine(27,77%),Capecitabine(5,55%) ,Trastuzumab(33,33%).Une moyénne de 4 cures a été faite[1-10].161,66% des cas ont présenté des troubles digestifs,11,11% une neutropénie fébrile,11,11% une altération de l’état général.CONCLUSION La Navelbine orale est un apport majeur pour le traitement du cancer du sein métastatique ;ce traitemnet permet de controler l’évolution néoplasique par plusieurs mécanismes, tout en minimisant les effets secondaires de la chimiothérapie.

P 126. Prise en charge d’un séminome goniome : à propos d’un cas.H. Meguellati, S.Khelifi Touhami, K. Djebbes, A.Lalaoui, S.Messioud, A.BensalemService d'Oncologie Médicale, Hôpital Didouche Mourad, Université Constantine.Introduction :

Le cancer du testicule est une tumeur rare (1 à 2 % des cancers chez l’homme tout âge confondu).Il s’agit toutefois d’un cancer plus fréquent chez l’homme jeune, entre 20 et 35 ans. Le diagnostic est confirmé par un examen anatomopathologique sur pièce opératoire. Le pronostic de ces tumeurs est globalement satisfaisant.

Cas clinique :Nous rapportons le cas d’un séminome goniome chez un patient de 43 ans, connu depuis 2006; suivis au niveau de service d’oncologie médicale à l’établissement hospitalier DIDOUCHE MOURAD, CONSTANTINEMonsieur K.A âgé de 43 ans, sans antécédents pathologiques particuliers; qui se présente en février 2006 pour la prise en charge d’un cancer du testicule gauche sur un testicule ectopique ; dont la symptomatologie remonte à 5 mois, marquée par une inflammation du testicule. Le patient a subi une Orchidectomie tumorale gauche, L’étude anatomopathologique est en faveur d’un séminome goniome. Le bilan d’extension était négatif. Le patient a bénéficié de 6 cycles de chimiothérapie type Cisplatinum- Etoposide Après 10 ans d’évolution, le patient ne présente aucune récidive tumorale, en dehors d’une prostatite chronique, actuellement, il est marié, avec enfants, en bon état.Conclusion :Toute tumeur testiculaire impose une exploration chirurgicale au moindre doute. C'est un cancer radiosensible et chimiosensibleLa chimiothérapie par les sels de platine a considérablement modifié le pronostic de cette maladie ; près de 80 % de ces cancers sont aujourd'hui guéris (tous stades confondus). L'efficacité du traitement étant fonction du type de cancer et de la qualité de la prise en charge, ce qui justifie d'adresser les patients à des centres spécialisés.