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3JCAnnêo (-4fcPages) 10 Centimes — EDITION DUMATIN -10 Centimes (-^fcPages) Temlredi 14Join1018 Administrateur -Délégué- Gérant O. RAN OPLET Asoilntstratlen, impressions etAnnonces, TÉL. 10.47 35, Rue Fontenelle, 35 Adresse Télépaphique : EAHD0LET Havre Havre rédactevr en chef J.-J. CASPAR - JORDAN Scorétaire Général: TH. VALÜÉB Rédactlon, 35, rue Fonteneile - Tél. 7.60 ANNONCES Bureau du Journal, 112, bouB de Strasoourg. L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est seule chargée de recevoir les Annonces pour ( le Journal. LePETITHAVREestdésignépourles AnnoncesJudictalrsset lègales KM AO HAVRE. A PARIS.... ORGANE RÊPUBLICAIN DÉMQCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABONNEMENTS Trois Mois Six Mois ün Aa Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure, T Fr. 8 # *3 > #3 Fr. 15 Fr. 2©5 Fr. Fr. SI* » ■a ri » Ons'abonneégalement,SANSFRAIS,danstousies Bureauxde Postsle C»ance CARNETDE NOTES Void ane scène è iafnelle j'ai as • si -re au moment 03 la surprise de la ruée ennemie a provoqué un repli ge¬ neral, heureusement arrêté depnis. Ce nr est pas da « bourrage de crane » bien que ce so. t assez imprêvii Cela lie si- g/iifie pas qae la bataille se Jassc en chantant — d'ailleurs les obus ne torn- bdient pas la. Cela témoigne seale- ment du bel entrain que notre race peut garder rnême dans les circons- tances les plus pénibles. Légéretê franqaise l Peut-être, mais légéretê bcnie qui nous aide a passer vaillam- ment les mauvais jours / * ** Des balaillons de troupes de ré¬ serve, subitement alertés, se por - tuient done plus en arrière pour Jaii e place aux échelons qui étaient, devunt enx. On murchait déja, depuis trois jours. Après une étape exlénuan- te, sous le changement complet, le so- le.il ardent et des pensèes non moins loiirdes et cuisanles, on fait la grand' halte a I' entree d'un village. Les gens sont la allerrés, sur le pas de leur porie : quelqn.es -uns ont les larmes duxjeux. C'est que, depuis le matin, Us en on vn dêfiler des troupes, dans le sens opposé a leur espoir el qvcc les troupes, - le lamentable cor lé¬ ge des réfugiés qui viennent de « la- bas » et qui gardent dans lews yeux l'efftoi de ce qu'il ont va... Les réfugiés! Leur vue nous of re bien le plus poignant spectacle de la guerre, auquel le cceur ne peut se faire. Ce ne" éi)rit pas seulement des hommes qui' sou ff rent la clans l'ac- coniplisSement de leur devoir, mais des jfemmes, des enfunts, de pauvres vieux soudainemerh arrachés a la qniélude qui leur est due el mis aux prises avec toutes lés adversitcs. Et sur le visage anxieux des gans du village qui nous rcg'ffdrn t oen silence, nous lisons cette 'fiüèrrogation qui nous émeut comine un reproche : « Notts attssi, devrons-nousfuir comme cettx- Ici? » :t # -K-v V #* Sowfqin un chant s'élève d'un car- re four de route, puis deuSt,puis trois... Ün concert s'impruvise, chactin disant « la sienne ». Ces hommes qui, lout-a- l'henre, n'en pouvaient plus et ne sont pas a it bout de leurs peines, qui con- naissent tent le tragi que de la situa¬ tion et qui saven t, qu its peuvent, d'un jour a l'autre, être envoyés dans la mêlee dont on entend le grondement, ces hommes ch ai , tent de tout cceur les bonnes vieilles^rotminces du pays de France, tour a töitr mélancoliques et joyeiises ! Du coup, la scène chart ge compléte- ment d' aspect. Les soldats qui écou- tent tears euniarades sentent lews ép'iules et letir ' ame plus légères. Les villa geois, qui d'aboi d n'en peu¬ vent croire leurs orei0.es, se resaissis- sent, leurs visages se defend ent, les sourires reviennent sur leurs lèvres. lis s'appr achent da gronpe des chan¬ teurs et applaudissent. On apporle sur un fauteuil un pauvre infirme de la guerre qui rev it de Jragrniser avec ses anciens compagnons d' amies. Les langues se delient. « Mais non, ils ne passeront pas f » Et ces braves gens ne demand 'ent qif a croire cette réponsc. devunt ccs sold a!,- qui ont lair de si peu « s'en faire. » ** C'est ainsi que la bonne liumenr invincible de nos troupiers a rendu la cOn fiance a une population qui com- mencait a s'alarmer sérieusement et il m'a s emblé qu'il y avait la une lecon dont beaucoup pourraient tirer profit sans toutef'ois tomber dans i exces de s'imaginer que la vie est gate- la -bas oil le canon tonne. . LE PARLEMENT Impressionsd&Séance (DE NOTRE KiRÜESPOJJDANT PARTiCUUSR) -A. I_A. GHAMBRE Paris, 13juin. CV-! M Groussior qui preside aujourd'liui la CliaiuWc, et sa presence au fauteuil fait enlre- voir hoc séance ïapide et bien menóe, car ce vicc-présidcrit u'ainie pas les débats qui s'éter- iiisent. I! y a peu rtc monde dans la salie et une Lion faible-animation dans ies couloirs. On se de- mandc si le Parlement ne.devrait pas se proro¬ gue après le vote (lu budget, que le Sénat est «lisposéa no pas faire loqgtemps attendre. En elfet,lo Luxembourg a si vite adopté mardi les budgets particulars des ministères, que i'on a le droit d'espérer qu'il ne s'attardera pas avec la loi de finances. Dans le salon de 1»Paix, on s'occupe du si¬ lence de la grosse Bertha. Nous ne répéterons pas tout co qued'on raconte au suiet du mutisme «loscanons a longue portee. N'ouhiions pas qu'ils se sont tus déja plusieurs fois ' et qu'ils oilt re- commencé, alors que l'on prétendait qu'on n'en- tendrait plus leur voix. Co que Ton peut assurer c'est que, si les Alle¬ mands ne tirent pas en oermoment sur la capi¬ tate, c'est qu'ils ne le penvent pas. II lie faut pas «voir la moiudre illusion sur leur géuérodité. La Chambre commence par adopter un projet modifiépar le Sénat relatif aux declarations do dócès aux armóes par dos tépaoins mineurs pen¬ dant la durée de la guerre. At. Abel, légiste dis¬ tingue, était rapporteur. La Chambro est ensuile appelée a statuer sur la discussion inimédiate'd'une proposition socia- liste ayant pour objet de rendre applicable a tous les baux et locations verbales la loi du 9 mars 1918 sur les loyers. M. Nail, garde des sceaux, s'oppose a la dis¬ cussion immediate. II estime qu'il est injusto de faire bénéficier les baux contractés depuis la guerre des avantages consentis uniquement a ceux passés avant les hostilités. II fait remarquor que la loi du 9 mars ayant commeneé a être ap- pliquée en particulier en province, ce serait re- mettre son principe rnême en question que de songer a la modifier des maiutenant dans lc sens de la proposition. Lo ministre promet qu'après le commencement d'application et après les premières reunions des commissions arbitrates, les lacunes et modi¬ fications qui pourraient être signalées seront l'objet de projets de loi ultérieurs. Après ces observations, il domande la discus¬ sion immediate et se retire. La Chambre vote la proposition de resolution de M. Antoine Borrel, créant une commission de controle de 1'approvisionnement, do la repar¬ tition et de la consommation des essences et carburants pour automobiles dans les zones de l'armée et de ['intérieur. La proposition est acceptée par M. Boret, mi¬ nistro du ravitaillement, qui s'eugage a collabo- rer avec la Commission en vue d'eviter lo gas- pillage. La Chambre ajoute un amendement portant que l'cmploi de l'alcool sera substitué, dans de larges proportions, aux carburants 'étrangers. II reste encore k l'ordre du jour un projet rec- tifiant te décret du 21 mars 1918 et fixant les in¬ fractions relatives a la vente, circulation et em- ploi du pétrole et de Lessence, ainsi qu'a la cir¬ culation des véhicules automobiles. Ce projet ést adopté sans débat et la séance est levée. Séance inardL AXJ SÉISTJAT Le Sénat, après avoir adopté la proposition de M. Louis Martin, tendant' a la creation dans cha- que localité d'un tableau contenant les noms de« enfants du pays tombés au champ d'honneur, discute l'article 2 de la loi de finances, portant modification a' l'impöt general sur le revenu et reduction pour charges de familie. M. Milliès-Lacroix, rapporteur general, pré¬ sente quelques considerations sur le budget qui, dit-il, est un budget d'essai et qu'il faudra ainé» liorer l'an prochain. Les services civils comportant une dépens©do 8 milliards 200 millions, pour y faire face.il fau¬ dra de nouvelles ressources. Le rapporteur se rallie au système de l'impöt général sur le revenu propose qiü lui seiublo ra- tionuel et equitable. M. Touron combat, au contraire, l'impöt sur le revenu tel qu'on veut l'appliquer, paree qu'il est öangoreux pour la bonne tenue des finances de laire porter les surcharges sur le moins d'épau- les possible. Souls, les impöls frappant un grand nombro de contribuables réellement productifs d'em- prunts seront encore nécessaires. II faut ména- ger les futürs souseripteurs aux "émissions d'E- tat et craindre de tarir les sources de la próspé- rité frangaise. , M. Klotz préfère le système francais au sys¬ tème anglais et demando au Sénat de ratifior la transaction acceptée par la Chambre. Le ministre signalo le succes toujours crois¬ sant des Bons de la defense nationale "qui ont fait encaisser a l'Etat, pendant lo mois de mai 1918, pourtant si cruel, 1,532 millions contre 1,236 millions en mai 1916. M. Touron insist© sur l'exagération dos taux de l'impöt sur te revenu. M. Jenouvrier propose I'augmentation des amendes prononcées par les tribunaux. Nouf'articles de la loi de finances sont adoptés. Puis la suite de la discussion est renvoyée a de- main 'vendredi. To. Henry. Les Treiijes Aiéricaiiies entaee Té'égrammes duPrésident de!aRepy'iiique A l'occasion do l'aisniyorsaire de l'arrivéo en Francodes premièrestroupes américaines,le prési¬ dent.do la llépuhtiqiiea adresséle télégrammo sui- vant au président Wüson : Monsieur 1e président, Je no veux pas laisser passer i'anniversaire du jour oü 1egénéral Pershing est arrivé en Prance avec les premiers échelons de l'armée américaine sans vous exprimer mon admiration pour le ma- gnifique effort.accompiidepuis lors par la grande République soeur et mes vivos felicitations pour les belles troupes qui commeiicent a donner, sur les champs de bataille, des exemples quolidiens de leur bravoure. Les allies, qui out k contente, en ce moment, des forces considérablement accrues par la ca¬ pitulation russo, vivent les heures les plus diffi- ciles de la guerre. Mais la formation rapide de nquvelles unites américaines et I'augmentation ineessante des transports maritimes nous ache- mineut avec certitude vers le jour oü l'équilibre sera enfin rétabli. Lorsqu'il sera rompu en no¬ tre faveur, les armées alliées, fraternellement unies, prendront sur ï'ennemi une revanche de¬ cisive et fonderout, par leur victoire commune, une paix qui répondra aux principes solennelle- ment poses par vous et qui assurera, avec les garanties nécessaires, le règne du droit et la li¬ berie des nations. Raymond Poincaré. fr * Le président a égalcmont cnvoyé au général Per¬ shing,commandant en chef de l'armée américaine, le téïegrainmeci-après : L'anniversaire' de votre arrivée en France me fournit une heureuse occasion de vous adresser 'mes plus chaleureuses felicitations a vous et aux vaillantes troupes que vous commandez et qui se sont si admirablemcnt comportóes dans les der- nièr.esbatailles. Jo vous prie do recevoir tous les voeux que je forrue pour la continuation de leur succès. Raymond Poincaré. . M.Poincaréa re?u du général Pershing le lélé gramme suivant = Veuillez mo perrnettre, M. 1e président, de vous remercier pour l'aimable message que vous m'avcz envoyé a l'occasion de l'anniver¬ saire. La reception enthousiaste que Paris nous fit, il y a un an, fut ótendue depuis lors a l'armée américaine par tout votjro peupie. Aujourd'hui, nos armées sont unies dans 1'afTectionet la réso- lution avec une pleine contiance dans 1e succès final qui couronnera cette longue lutte pour la Liberie et la Civilisation. John Persing. COMMUNIQUES OFFICIELS LesAllsmaRds itjaüsaul«d dutdalz. - Kous téeccupuns IMcocq Puissante coiitre-attaqne ennemis rejetéeauNorddeMery SuSuddeI'Sisne, lesiHisinands sontrepoussds surlaplupart despoints Les Américains repoussent de fortes attaques et maintiennent toates leurs poaitions eu infligeant des « pertes trés lourdes )) EnOrient, nostroupes ontfaituneavance de15kilometres ET CONQUIS OKTZEl VILLA O-ES FRANCE -y Paris, 13 iutn 14 heures. Dans la soirée d'hier et dans la nuit, Ï'ennemi n'a pas renouvelé ses atta¬ ques entre Montdidier et la région d'Antheuil. Nos troupes ont consoiidé leurs positions. A droite, nos contre-attaques nous ont permis de rejeter Ï'ennemi sur la rive Nord du Matz. Nous occupons a nouveau la bauteur de Croix-Ricard et Mélicoq. Une cen- taine de prisonniers et des mitrailleu¬ ses sont restés entre nos mains. Les combats ont continué avec vio¬ lence entre l'Aisne et la forêt de Vil- lers-Cotterets . Les Allemands ont progressé jusqu' au ravin a lTst de Laversine et reussi, après une lutte acharnée, a prendre pied a Cceuvres et a Saint Pierre-Aigle. L'ennemi a prononcé une violente attaque sur le front de Bouresohes au bois Belleau. Les troupes américaines ont brisé cette attaque eri infligeant des pertes sérieuses aux assaillants et ont gardé tout leur gain. 23 heures. A ij, cours de la journée, les Alle¬ mands ont lancé wsa yuisaente ««tre- atueqns depqia Goiirceilas jusqu'au Nori de M^ry. Prisae sous nos feux, les troupes assaillantes n'ont pw aborder nos po¬ sitions et ont reflssr sur lesr ligae de départ, aprèsavoiréprouvé de trés fortes partes. Dans le matériel captor é au cours de sos attaques du 11, se trssvent dix canons, dont qustrs lqurds, et us trés grand nombra de milraillenses. Eotre l'Ois#^ et l'Aisne, journée calme. Au Sud de l'Aisne, l'ennemi a con¬ tinué, ce matin, sa poussée entre l'Aisne et la forêt de Villers-Gotte- rets. ' Repoussé sur la plupart de* points, il a res&si a prendre pied dans le vil¬ lage de Laversine. Toutes ses tentatives pourdébou- cher de Gaeuvres et pour progresser a l'Ouest de la ferme Verte-FeuiUe, ost complètemest échsué. L'ennemi n'a pas renouvelé ses at¬ taques au cours de l'après-midi. Au nord Corey, l'ennemi, qui avait pénétre momentanément dans nos lignes, en a été rejeté. Nous avons intégralement rétabli nos positions. Lutte d'artillerie assez vive dans la région de l'Ourcq vers Ghamplat et la Pompelle. Journée calme sur le reste du front. AVIATION Dans la journée du 12, nos bombardiers ont lancé sur la zone de baiaille seize tonnes de proj-ciiles, et vingt-cinq tonnes dans la nuit du 12 au 13. Dab cantonnements, des convois, des troupes en march* en arrière du front ennemi ont été bombardès, ainsi que les villages de Ressons-sur-Matz, Ricquebourg, Orvillers, Sorel et les regions da Roye et de Guiguicourt. Plusieurs iacendies ont été cons- tatés. Le même jour, sept avions ennemi» ont été abattus et neuf mis hors de combat. Pendant la première semaine du mois de juin. trsize avions ennemis ont été abattus par les moy.ns de la D. G. A. AVI.VI'IOA" Le 12 courant, sur le front francais, nos es¬ cadrilles ont fait surtout des patrouilles cher- chant les appareils allemands et les attaquant partout oil ils setrouvaient. Elles ont détruit quinz » a6roplan.es ennemis. Quelques-uns d'en- tre eux sont tombés en Hammes, tandis que d'autres se sont brisés dans les airs. Un de nos appareils de secteur manque. Sur le front anglais beaucoup de reconnais¬ sances aérlennea de photographies et de régla- ge3 ont été exécutóes. j Nous avons perdu deux appareils et er, avons détruit cina. Deux autres appareils ennemis ont été forcés d'a tterrir désemparés. Un ballon d'observation allemand a efé*%bat tu en flammes. Nous avons jeté vingt deux tonnes de bombes pendant la journée. Les principam objectifs visés ont é<Arembranchement de Don, Ie cbe¬ min de fer k Courtrai, a Armentfèeeo ei k Chaulnes, Ie dépot de Bapaume et les docks de Bruges, Le sotr, le temps a été défavorable pour les vols. GRANDE-BRETAGNE Londres, 13 juin, 14 heures. Hier, nous avons exécuté avec suc- cè» un raid, en plein jour, au Sud-Est d' Arias. Nousavoa* infligé de iourdes partes a l'ennemi, ramené un mortier de tranche® jusque dans no* lignes et détruit deux autres mortiers. ^Pendant la nuit, nous avons entre- pris d'heureuses opérations de détail au Sud-Ouest de Merris et a l'Eat du lac de Dickebush. Dans le premier secteur, nous avons légèrement avancé nos lignes en ne subissant que peu de psrtes ; nous avons fait quelques pri¬ sonniers dans le deuxième secteur. Les troupes frangaises ont amélioré leurs positions dans les environs du bois de Ridge et fait trente prison¬ niers. Solr. Dans l'heureuse operation de détail exécutèe par nous hier soir dans le votsinage de Merris, nous -avons fait 48 prisonniers et capturé six mitrail¬ leuses ei un mortier de tranchée. En dehors de l'activité habituelle de l artitlerie de part et d'autre dans les différents secteurs, il n'y a rien d'au¬ tre a signaler. BELGIQUE 13 Juin. Pendant la nuit du 11 au 12 juin, une ren¬ contre de patrouilles dans la régisn de Nieu- port nous a valu la capture de prisonniers en¬ nemis. Actlvite ordinaire d'artillerie les 12 et 13 juin. ITALIË Rome, 13 juin. Lutte d'artillerie intense dans la zone du Tonale, dans lee sectetfrs de Posina, de I'Astioo, entre la Brenta et 1a Piave. AMÉRIQUE 13 juin. Hier après-midi, au nord-ou«st de Chateau -Thierry , nos troupes ont pris la dernière position des Alle mands dans le Beis Bellèau et capturé une trentaine de prisonniers, ainsi qtt'un certain nombre de mitrailleuses et de mortiars de tranchée saus compter ceux qui avaient été pris la veille. De b»n ne heure ce matin, Ï'ennemi a déclenché de fortes attaques sur un front de plus d'un mille et demi, sur la ligne Belleau-Beureeohos. Les attaques, précéd&es d'tme vive préparation d'artillerie et accompa- gnées d'un fort barrage, ont complè- tement échouó. Nons avons intégrale¬ ment maintexu n«s positions. Les pertes de Ï'ennemi ont été trés lourdejs. Hier soir, nos aviateurs ont lancé des bomb es sur la station de Dom- mery-Paroncourt, au Nord-Ouest de Metz, et obtenu de bons résultats. Tous nos avions sont rentrés. DANSLES BALKANS FRANCE Salonique, It juin. Les opérations. sur les monts Kam ia et Lenja se sont poursuivies avec succès. A droite, nos 6/óments avancés ont progressé sur la crète du Cora Top jusqu'a la source du Skumbi et sur Kukti. Au centre, nous avons pénétré dans Sina- prente, oü nous avons pris de nombreux ap- provisionnements de vivres et de munitions. A gauche nous tenons Gopes. Nous nous organisons sur le terrain ronquis. L 'avance réaiisée est de quinze kilo- mè'res en profondeur sur dix-hu»t de large. Nous avons conquis onze viDa- g >s. Le nombre des prisonniers s'é- ève a trois cent dix. ENGRANDE-BRETAGNE LellalredeSheffield arrèté pour trahison Sir Joseph Jonas, ancien lord-maire do Shef¬ field, a éte arrêté sous 1'inculpation de trahison. C'ótait un des chefs du parti liberal de Sheffield. II était propriétaire de grandes aciéries. II est né a Bingen, sur lo Rhin, en 1845. n vint de bonne heure en Angielerre et travailla a Sheffield dans l'industrie de l'acier. II ép'ousaune Anglaise et plusieurs de ses fils sont officiers dans l'armée anglaise. Sir Joseph Jonas a comparu bier devant le tribunal de Bow Street. II estaccusé d'iutelligen- ces avec diverses personnes non nommées el do complicitó dans la divulgation de secrets tou- chant a la süretó de l'Etat. Lecture lui a été don- née de l'acte d'accusation. Sir Joseph Jonas, selon certains bruits, aurait révélé le nom de certaines bases et fourni des indications sur leur aména- gement. L'inculpé n'a rien objecté pour sa defense. II est en liberlé sous caution de 2,000 livres sterling. Navire coulé Londres (Offlciel). — Un vapeur britannique armé a été torpillé et coulé le 5 juin. Sept hommes, dont quatrc marins du commer- ce, manquent. L'Offensive Allemande Le correspondant de 1 'Agence Havas sur le front frangais télégraphie : 13juin. Dans le secteur do Montdidicr-Noyon, la nuit précédente et la matinee d'anjourd'bui furent marquees par l'activité des troupes fi'angaises ot la passivité des' Allemands qui, arrivés au qua- trième jour de leur violente offensive, paraissent épuisés. Sur notre aite droite, nous assistons a la con¬ tinuation des efforts entamés, hier, par l'ennemi pour contourner la forêt do Villers-Cotterets. Les Allemands tentèrent, ce matin, avec de nouvelles forces d'enfoncer nos lignes au Sud do la route de Soissons a Compiègne. II apparait bicn que les Allemands attendaient de leur offensive d'autres résultats. Dès a pré¬ sent, toiitc inquietude semble bannie. LA GUERBESOUS-IV1ARSNE Elle est en décroissance sensible Paris. '— En Méditerrance des convois fureht attaqués a plusieurs reprises assez loin des co¬ tes, en général, et des petits voiiiérs furent dé- trui ts dansle Levant. L'activité de la guerre sous-marine a, au con¬ traire, beaucoup diminuée dans les regions oo cidentales et centrales de la Manche depuis que les forces navales britanniques réussirent a cra- bouteilter les ports de Zeebrugge et d'Ostende et que les escadrilles aériennes complétèrent, par des bombardements, la dósorganisation de ces bases. II semble que le nombre total dos sous-ma- rins en opérations ait tres sensibtement diminué, ce qui s'explique par lespertes aévères <nfligées a Ï'ennemi au cours de ces deruiers mois. Unfoutuele docteur Pozzi P u is. — Un employé des contributions direc- tes de Saint-Omer, nommé Machu, s'est présenté dans la soirée chez le docteur Pozzi, ex-sénateur, sur tequel il tira trois coups de revolver, puis il se suicida. -fc ,Le docteur Pozzi, atteint de trois balles, a été transporté a l'höpital oü il a succombé.Lo dram© est attribuó a la,folie. (Lcdocteur Pozzi,membrede 1' Académiedeméd» cine, auteur de travaux remarquabtessur lagynéc» logie,était né è Borgtrac en 184». II était chirur£ie« des hópitauxdepuis1S77,lonilatouret secrétaire gé¬ néral du Congresfrancais do chirurgie (18831,pré¬ sident de la Sociétéd'Anthropologiaet de la Soeiété do Chirurgie. C'était un esprit de haute valeur qui illustrajt la sciencefrancaise. II avait été élu seiiateuren 1898.) Qualorze divisions d'assaut Du correspondantde 1' Associated Press : Armées combattanten, 12juin. — II est mainte" nant avéré que quatorze divisions allemandes ont participé a l'oft'ensive commcncéo dimancho matin ; cinq d'entre elles, composées de soldats de la gardo prussienne et de chasseurs, devaient cnfoncer le centre des Alliés. Ges effectifs étaient au complet. Depuis, d'autres divisions ont été lancées en avant. Pour les recevoir, les Alliés s'étaient disposés par échelons, en profondeur, ne lais- sant en première ligae quo c©qu'il fallait d'hom- mes pour contenir l'onnemi, avec ordre de se replier en ne cédant le terrain que pied a pied. Grace a lour supériorité numérique, les Alle¬ mands réussirent a faire pression au centre, les Alliés résistant touiours aux ailes. Ils s'emparè- rent ensuite de Méry et de Belloy, mais pour un temps seulomont, car les Francais reprirent ccs positions dans un magniflque élan. Un correspondant du Daily Mail aux armées francaises écrivait niardi : « Le nombre des divisions engagées jusqu'ici dans la bataille n'est probablement pas inférieur a 2A, e'est-a-dire environ 375.000 liommes, dont 250.000 fusils. » 20 attaques dans 32 heures La bataille autour des collines du Plémontet stir la colline memo, prés do Lassigny,doit avoir été terriblement meurtrière, dit le Daily Mail : Toutes les deux heures, depuis dimancho ma¬ tin a quatre heures jusqu'a lundi a midi, le com¬ mandant de l'héroïque bataillon francais qui dé- fendait los pontes boisées de la colline envoya un message sans fil a l'état-major divisionnaire. Jusqu'a la fin, ces messages furent identiques. Ils disaient : « Nous les contenons. » Le dernier message consistait en un seul mot d'argot. En- suite, ce fut lo silence. On peut être sur qu'aü cours de icette resis¬ tance qui dura vingt heures et au cours de la- quelte les Francais essuyèrent quinze attaques distinctes, le nombre des Allemands qui sacri- fièrent leur vie avant de submerger la petite gar- nison fut considerable. Lc correspondantde l'agence Reuter aux armées francaises dit que la colline du Plémontétait le principalposte francaisd'observationdans lo secteur de Lassignyet qu'il était défendu par quelquescen- taines do cuirassiers démontés. D'après ce corres¬ pondant, ces cuirassiers auraient soutenu une ving- taine d'attaques en trente-deux heures. Nos chars d'assaut dans la forêt de Villers-Cotterets Le 5 juin, a 3 h. 20, les Allemands attaquaient en forces la lisière oriëntale de la forêt de Vil¬ lers-Cotterets, entre Vouty et Corcy, al'Ouestde la Sauvières. Vers 4 heures, 1e commandomont frangais apprenait que la ligne de surveillance refluait vers le bois. Uno contre-attaquo fut aus- sitöt décidée : trois sections de chars devaient l'entroprendre. A 4 h. 30, relate un roeit officieux, elles parti- rent do la forêt ct dépassèrent l'ennemi qui s'y était infiltré, braquant leurs canons ct leurs mi¬ trailleuses Leur apparition terrorisa les assail¬ lants. Les uns, épouvontés, se sauvórent, jetant leur casquo et leur équipement, d'autres se pré- cipitèrent sur les chars, essayant de s'accrocher a eux, de braquer leurs revolvers ot de jeter des grenades a travers los meurtrières ; les chars passaient, ócrasant les uns, tuant les autres. Nos fantassins suivaient, l'armo a la bretelle, et re- cueillaient les prisonniers. L'ancienno ligne fut intégralement rétablio. Les chars poursuivirent les fuvards dans les ravins au-dela des glacis. Un chef de char tira 200 obus, un autre un grand nombre de bandés de mitrailleuse. Les hommes s'oxaltaient a cette lutte ; sürs de leurs tirs pres- quo a bout portant, ils fauchaient de face et d'cnfffade des colonnes entièros qui montaient, essayant de se glisser a la faveur de la conti'e- pente. Lorsqu'ils revinrent de la chasse, des groupes d'ennemis tentèrent de les atteindre par derriè¬ re : les chars firent demi-tour et, rechargeaut sur cette dernière resistance, l'anéantircnt. A leur retour dans nos lignes, les vainqueurs fu¬ rent accueillis avec entbousiasmo par los fantas¬ sins. Des prisonniers allemands déclarèrent qu'ils avaient recu l'ordre de faire dix kilometres et d'atteindre Villers-Cotterets. La menace contre Paris Le Daily Graphic, commentant la bataille, dit : Quoique les Allemands emploient leurs forces sans compter, leur avance reste encore si lente que nous sommes justifies a espérer que la me¬ nace contre Paris cessera bientöt d'etre un dan¬ ger sérieux. Raisons d'espoir Le Daily Chronicle d'hier óerit : Les nouvellesdu front sur les opérations de cette scmaine sont certainemcntles plus rassurantes quo nous -avonscues depuis quelque teinps. Le succès limité ile l'offensivede von Hutier, les portosextra- ordinairement ólevées inlligcesamdivisions d'as¬ saut et, finalement,le succès de la contre-attaque frangaisequi a redonné a nos Alliés des portions importantosde terrain temporairementperdu, cons¬ tituent les traits caractéristiques.vqui différciicient fortementia bataillecommencée le 9 juin docette inaugurée le 27 mai et, jusqu'a un certain point, de toutesles offensivesallemandesde 1918. La 'presse allemande Les grand3 journaux allemands comme la Koelnische Zeitung, Ia Strassburger Post, te« NeuesteMunchner Nachrichlen, la Magdeburg in¬ cite Zeitung et la presse berlinoiso recönnaisscnl que la nouvelle offensive du kronprinz n'a pas donné tous les résultats qu'en en attendait mais que cela est dü a la fureur des contre-attaque* des Frangais qui, dit la KoelmischeZeitung,« ont déja pu reconquérir certaines parties du terrai* qu'ils avaient perdu ». A Berlin on parte déja de l'arrêt de l'oitensivB allemande ; on emploie même pour la première fois depuis le 21 mars te lermè de stabilisation du front, Le' correspondant herjinois de la Zurcher Post'télégraphie en effet a la date de lundi soir i a II est indubitable qlie do nouveaux coups se¬ ront portés et on so livrc a toutes les conjectu¬ res au sujet de l'endroit oü l'offensive sera con- tiauéc. En général, on est d'avis ici que co3 jours prochains verront te front se stabiliser ». L'Arbciler Zeitung, journal sncialiste de Vteli¬ ne, écrit ; L'armée allemandese-couvre de gloire,mais elle épuisesans espórancesses ressources. Do son cöté, la Grazer Post avoue sans phrase : Aprèscette offensive,it ne sera plus possiblepour les Allemandsde faire nn nouvel effort N'ouhiions pas que ce sont des journaux enne¬ mis qui parleut. LaCooperation flimolne A I' Quest de Chateau -Thierry Le correspondant spécial de l'agenceReuter as- prés des forces américaines en France télégraphie le 12 juin : Le beau travail des Américains dans 1ebois Belleau fut complete ce matin par la capture par assaut de la puissante position do mitrailleuse* qui jusqu'ici avait tenu dans le coin sud-est ju* qu'au moment do sa capture. II ajoutera gras- dement au total de 35 mitrailleuses ot 4 mor¬ tices do tranchées ; uno grande quantité de fu¬ sils, de munitions et d'équipements ont été capturés en même temps que 400 a 500 prison¬ niers. Ces derniers déclarent que les 28" et 27* divisions allemandes qui avaient combattu pen¬ dant ces quatre derniers jours avaient perdu d# 40a 50 0/0 de leur effectif. Ces deux divisions étaient si épuisées qu'on fit revenir pour les jeter dans la bataille avec elles deux regiments qui étaient en route pour un camp do repos, el ces dei^i regiments avaient souffert même da vantage que les troupes qu'ils avaient été es-, voyós relever. Les Américains et Topinion allemande Selon 1ecorrespondant du Daily Chronicle a Amsterdam, l'arrivéo réguliere de troupes .amé¬ ricaines en Europe commence a susciter dans lo# milieux alfemands une assez vive inquietude. Alin de preparer l'opinion, de nombreux covres- pondants ont été autorisés a publier que 500,005 Américains avaient déja franchi l'Atlantique. II» ajoutent toutefois, afin de remédier au fachcux effet do cette information, que la moitió de ces effectifs sont employés au service dos chomins de Ier et que l'autre moitió n'a aucune valeur combattanto. Ces notes officieuses indiquent que dans les milieux bien informés allemands, on a renonce k la tactiquo tendant a representor qua l'Amériquo no pourrait jamais coopércr utilo- ment sur 1e front de France. La nouvelle méthode consisto a representor an public allemand que cette cooperation sera sans conséquc.nce,vu que l'armée américaine n'a au¬ cune qualijé militaire jilt) Le correspondant du Daily Chronicle ajouta que la population de l'empire allemand accept© sans «nthoiisiasme les depêches relatives a la récente offensive. Lo public so demande pour- quoi les Autrichiens ne prètent pas leur con¬ cours a l'armée allemande et. s'étönne que Ia mo¬ narchie dualistc ne puisse pas acquittcr les en¬ gagements pris forinellement par les hommes d'Etat autrichiens a la veille do l'offensive. Disette aEsssn.-Épidémie èCologne La ville de Cologne a manqué de pain et da toute nourriturc pendant deux jours de la der¬ nière quinzaine. On ne connait pas la raison do cette situation. Elle est peut-èlro due a la dósor¬ ganisation du système de.schemins de fer causco par une attaque aérienne récente et par les dó- gats qu'a subis la station. Suivant ilas nouvelles reco©*,l'épidémic qui sóvit a Essen n'est pas exclusivement la pefit» véroio. Le « typhus de la (amine » ou le « cho¬ leradolafamine»y ojistent

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CARNETDENOTESVoid ane scène è iafnelle j'ai as •si -re au moment 03 la surprise de laruée ennemie a provoqué un repli ge¬neral, heureusement arrêté depnis. Cenr est pas da « bourrage de crane » bienque ce so. t assez imprêvii Cela lie si-g/iifie pas qae la bataille se Jassc enchantant — d'ailleurs les obus ne torn-bdient pas la. Cela témoigne seale-ment du bel entrain que notre racepeut garder rnême dans les circons-tances les plus pénibles. Légéretêfranqaise l Peut-être, mais légéretêbcnie qui nous aide a passer vaillam-ment les mauvais jours /

** *Des balaillons de troupes de ré¬serve, subitement alertés, se por -tuient done plus en arrière pourJaii e place aux échelons qui étaient,devunt enx. On murchait déja, depuistrois jours. Après une étape exlénuan-te, sous le changement complet, le so-le.il ardent et des pensèes non moinsloiirdes et cuisanles, on fait la grand'halte a I' entree d'un village. Les genssont la allerrés, sur le pas de leurporie : quelqn.es -uns ont les larmesduxjeux. C'est que, depuis le matin,Us en on vn dêfiler des troupes, dansle sens opposé a leur espoir — elqvcc les troupes, - le lamentable cor lé¬ge des réfugiés qui viennent de « la-bas » et qui gardent dans lews yeuxl'efftoi de ce qu'il ont va...Les réfugiés! Leur vue nous of rebien le plus poignant spectacle de laguerre, auquel le cceur ne peut sefaire. Ce ne" éi)rit pas seulement deshommes qui' sou ff rent la clans l'ac-coniplisSement de leur devoir, mais desjfemmes, des enfunts, de pauvresvieux soudainemerh arrachés a laqniélude qui leur est due el mis auxprises avec toutes lés adversitcs. Et surle visage anxieux des gans du villagequi nous rcg'ffdrn t oen silence, nouslisons cette 'fiüèrrogation qui nousémeut comine un reproche : « Nottsattssi, devrons-nousfuir comme cettx-Ici? » :t #-K-vV # *Sowfqin un chant s'élève d'un car-re four de route, puis deuSt,puis trois...Ün concert s'impruvise, chactin disant« la sienne ». Ces hommes qui, lout-a-l'henre, n'en pouvaient plus et ne sontpas a it bout de leurs peines, qui con-naissent tent le tragi que de la situa¬tion et qui saven t, qu its peuvent, d'unjour a l'autre, être envoyés dans lamêlee dont on entend le grondement,ces hommes ch ai , tent de tout cceur lesbonnes vieilles^rotminces du pays deFrance, tour a töitr mélancoliques etjoyeiises !Du coup, la scène chart ge compléte-ment d' aspect. Les soldats qui écou-tent tears euniarades sentent lewsép'iules et letir ' ame plus légères.Les villa geois, qui d'aboi d n'en peu¬vent croire leurs orei0.es, se resaissis-sent, leurs visages se defend ent, lessourires reviennent sur leurs lèvres.lis s'appr achent da gronpe des chan¬teurs et applaudissent. On apporlesur un fauteuil un pauvre infirmede la guerre qui rev it de Jragrniseravec ses anciens compagnons d' amies.Les langues se delient. « Mais non,ils ne passeront pas f » Et ces bravesgens ne demand 'ent qif a croire cetteréponsc. devunt ccs sold a!,- qui ont lairde si peu « s'en faire. »

* *C'est ainsi que la bonne liumenrinvincible de nos troupiers a rendu lacOn fiance a une population qui com-mencait a s'alarmer sérieusement —et il m'a semblé qu'il y avait la unelecon dont beaucoup pourraient tirerprofit — sans toutef'ois tomber dansi exces de s'imaginer que la vie estgate- la -bas oil le canon tonne. .

LE PARLEMENTImpressions d&Séance(DE NOTRE KiRÜESPOJJDANT PARTiCUUSR)

-A. I_A. GHAMBREParis, 13juin.

CV-! M Groussior qui preside aujourd'liui laCliaiuWc, et sa presence au fauteuil fait enlre-voir hoc séance ïapide et bien menóe, car cevicc-présidcrit u'ainie pas les débats qui s'éter-iiisent.I! y a peu rtcmonde dans la salie et une Lionfaible-animation dans ies couloirs. On se de-mandc si le Parlement ne.devrait pas se proro¬gue après le vote (lu budget, que le Sénat est«lisposéa no pas faire loqgtemps attendre.En elfet,lo Luxembourg a si vite adopté mardiles budgets particulars des ministères, que i'ona le droit d'espérer qu'il ne s'attardera pas avecla loi de finances.Dans le salon de 1»Paix, on s'occupe du si¬lence de la grosse Bertha. Nous ne répéteronspas tout co qued'on raconte au suiet du mutisme«loscanons a longue portee. N'ouhiions pas qu'ilsse sont tus déja plusieurs fois ' et qu'ils oilt re-commencé, alors que l'on prétendait qu'on n'en-tendrait plus leur voix.Coque Tonpeut assurer c'est que, si les Alle¬mands ne tirent pas en oermoment sur la capi¬tate, c'est qu'ils ne le penvent pas. II lie faut pas«voir la moiudre illusion sur leur géuérodité.

La Chambre commence par adopter un projetmodifiépar le Sénat relatif aux declarations dodócèsaux armóes par dos tépaoinsmineurs pen¬dant la durée de la guerre. At. Abel, légiste dis¬tingue, était rapporteur.La Chambro est ensuile appelée a statuer surla discussion inimédiate'd'une proposition socia-liste ayant pour objet de rendre applicable atous les baux et locations verbales la loi du 9mars 1918sur les loyers.M.Nail, garde des sceaux, s'oppose a la dis¬cussion immediate. II estime qu'il est injusto defaire bénéficier les baux contractés depuis laguerre des avantages consentis uniquement aceux passés avant les hostilités. II fait remarquorque la loi du 9 mars ayant commeneé a être ap-pliquée en particulier en province, ce serait re-mettre son principe rnême en question que desonger a la modifier des maiutenant dans lc sensde la proposition.Lo ministre promet qu'après le commencementd'application et après les premières reunionsdes commissionsarbitrates, les lacunes et modi¬fications qui pourraient être signalées serontl'objet de projets de loi ultérieurs.Après ces observations, il domande la discus¬sion immediate et se retire.La Chambre vote la proposition de resolutionde M. Antoine Borrel, créant une commissionde controle de 1'approvisionnement, do la repar¬tition et de la consommation des essences etcarburants pour automobiles dans les zones del'armée et de ['intérieur.La proposition est acceptée par M. Boret, mi¬nistro du ravitaillement, qui s'eugage a collabo-rer avec la Commission en vue d'eviter lo gas-pillage.La Chambre ajoute un amendement portantque l'cmploi de l'alcool sera substitué, dans delarges proportions, aux carburants 'étrangers.II reste encore k l'ordre du jour un projet rec-tifiant te décret du 21 mars 1918et fixant les in¬fractions relatives a la vente, circulation et em-ploi du pétrole et de Lessence, ainsi qu'a la cir¬culation des véhicules automobiles.Ce projet ést adopté sans débat et la séanceest levée.Séance inardL

AXJ SÉISTJATLe Sénat, après avoir adopté la proposition deM. Louis Martin, tendant' a la creation dans cha-que localité d'un tableau contenant les noms de«enfants du pays tombés au champ d'honneur,discute l'article 2 de la loi de finances, portantmodification a' l'impöt general sur le revenu etreduction pour charges de familie.M. Milliès-Lacroix, rapporteur general, pré¬sente quelques considerations sur le budget qui,dit-il, est un budget d'essai et qu'il faudra ainé»liorer l'an prochain.Les services civils comportant une dépens©do8 milliards 200 millions, pour y faire face.il fau¬dra de nouvelles ressources.Le rapporteur se rallie au système de l'impötgénéral sur le revenu propose qiü lui seiublo ra-tionuel et equitable.M. Touron combat, au contraire, l'impöt sur lerevenu tel qu'on veut l'appliquer, paree qu'il estöangoreux pour la bonne tenue des finances delaire porter les surcharges sur le moins d'épau-les possible.Souls, les impöls frappant un grand nombrode contribuables réellement productifs d'em-prunts seront encore nécessaires. II faut ména-ger les futürs souseripteurs aux "émissions d'E-tat et craindre de tarir les sources de la próspé-rité frangaise. ,M. Klotz préfère le système francais au sys¬tème anglais et demando au Sénat de ratifior latransaction acceptée par la Chambre.Le ministre signalo le succes toujours crois¬sant des Bons de la defense nationale "qui ontfait encaisser a l'Etat, pendant lo mois de mai1918, pourtant si cruel, 1,532 millions contre1,236millions en mai 1916.M. Touron insist© sur l'exagération dos tauxde l'impöt sur te revenu.M. Jenouvrier propose I'augmentation desamendes prononcées par les tribunaux.Nouf'articles de la loi de finances sont adoptés.Puis la suite de la discussion est renvoyée a de-main 'vendredi.

To. Henry.

LesTreiijesAiéricaiiiesentaeeTé'égrammesduPrésidentde!aRepy'iiiqueA l'occasion do l'aisniyorsaire de l'arrivéo enFrancodes premièrestroupes américaines,le prési¬dent.do la llépuhtiqiiea adresséle télégrammo sui-vant au président Wüson :Monsieur 1eprésident,Je no veux pas laisser passer i'anniversaire dujour oü 1egénéral Pershing est arrivé en Pranceavec les premiers échelons de l'armée américainesans vous exprimer mon admiration pour le ma-gnifique effort.accompiidepuis lors par la grandeRépublique soeur et mes vivos felicitations pourles belles troupes qui commeiicent a donner, surles champs de bataille, des exemples quolidiensde leur bravoure.Les allies, qui out k contente, en ce moment,des forces considérablement accrues par la ca¬pitulation russo, vivent les heures les plus diffi-ciles de la guerre. Mais la formation rapide denquvelles unites américaines et I'augmentationineessante des transports maritimes nous ache-mineut avec certitude vers le jour oü l'équilibresera enfin rétabli. Lorsqu'il sera rompu en no¬tre faveur, les armées alliées, fraternellementunies, prendront sur ï'ennemi une revanche de¬cisive et fonderout, par leur victoire commune,une paix qui répondra aux principes solennelle-ment poses par vous et qui assurera, avec lesgaranties nécessaires, le règne du droit et la li¬berie des nations. RaymondPoincaré.

fr *

Le président a égalcmont cnvoyé au généralPer¬shing,commandant en chef de l'armée américaine,le téïegrainmeci-après :L'anniversaire' de votre arrivée en France mefournit une heureuse occasion de vous adresser'mes plus chaleureuses felicitations a vous et auxvaillantes troupes que vous commandez et qui sesont si admirablemcnt comportóes dans les der-nièr.esbatailles. Jo vous prie do recevoir tous lesvoeuxque je forrue pour la continuation de leursuccès. RaymondPoincaré..M.Poincaréa re?u du général Pershing le lélégrammesuivant =Veuillezmo perrnettre, M. 1e président, devous remercier pour l'aimable message quevous m'avcz envoyé a l'occasion de l'anniver¬saire.La reception enthousiaste que Paris nous fit,il y a un an, fut ótendue depuis lors a l'arméeaméricaine par tout votjro peupie. Aujourd'hui,nos armées sont unies dans 1'afTectionet la réso-lution avec une pleine contiance dans 1e succèsfinal qui couronnera cette longue lutte pour laLiberie et la Civilisation.

John Persing.

COMMUNIQUESOFFICIELSLesAllsmaRdsitjaüsaul«ddutdalz.- KoustéeccupunsIMcocqPuissantecoiitre-attaqneennemisrejetéeauNorddeMery

SuSuddeI'Sisne,lesiHisinandssontrepoussdssurlaplupartdespointsLes Américains repoussent de fortes attaques et maintiennent toatesleurs poaitions eu infligeant des « pertes trés lourdes ))

EnOrient,nostroupesontfaituneavancede15kilometresET CONQUIS OKTZEl VILLA O-ES

FRANCE -y

Paris, 13 iutn 14 heures.Dans la soirée d'hier et dans la nuit,Ï'ennemi n'a pas renouvelé ses atta¬ques entre Montdidier et la régiond'Antheuil. Nos troupes ont consoiidéleurs positions.A droite, nos contre-attaques nousont permis de rejeter Ï'ennemi sur larive Nord du Matz.Nous occupons a nouveau la bauteurde Croix-Ricard et Mélicoq. Une cen-taine de prisonniers et des mitrailleu¬ses sont restés entre nos mains.Les combats ont continué avec vio¬lence entre l'Aisne et la forêt de Vil-lers-Cotterets . Les Allemands ontprogressé jusqu' au ravin a lTst deLaversine et reussi, après une lutteacharnée, a prendre pied a Cceuvreset a Saint Pierre-Aigle.L'ennemi a prononcé une violenteattaque sur le front de Bouresohes aubois Belleau. Les troupes américainesont brisé cette attaque eri infligeantdes pertes sérieuses aux assaillantset ont gardé tout leur gain.

23 heures.

A ij, cours de la journée, les Alle¬mands ont lancé wsa yuisaente ««tre-atueqns depqia Goiirceilas jusqu'auNori de M^ry.Prisae sous nos feux, les troupesassaillantes n'ont pw aborder nos po¬sitions et ont dü reflssr sur lesr ligaede départ, aprèsavoiréprouvé de trésfortes partes.Dans le matériel captor é au coursde sos attaques du 11, se trssventdix canons, dont qustrs lqurds, et ustrés grand nombra de milraillenses.Eotre l'Ois#^ et l'Aisne, journéecalme.Au Sud de l'Aisne, l'ennemi a con¬tinué, ce matin, sa poussée entrel'Aisne et la forêt de Villers-Gotte-rets. 'Repoussé sur la plupart de* points,il a res&si a prendre pied dans le vil¬lage de Laversine.Toutes ses tentatives pourdébou-cher de Gaeuvres et pour progressera l'Ouest de la ferme Verte-FeuiUe,ost complètemest échsué.L'ennemi n'a pas renouvelé ses at¬taques au cours de l'après-midi.Au nord Corey, l'ennemi, quiavait pénétre momentanément dansnos lignes, en a été rejeté.Nous avons intégralement rétablinos positions.Lutte d'artillerie assez vive dans larégion de l'Ourcq vers Ghamplat et laPompelle.Journée calme sur le reste du front.

AVIATIONDans la journée du 12, nos bombardiers ontlancé sur la zone de baiaille seize tonnes deproj-ciiles, et vingt-cinq tonnes dans la nuitdu 12 au 13.Dab cantonnements, des convois,des troupes en march* en arrière dufront ennemi ont été bombardès, ainsique les villages de Ressons-sur-Matz,Ricquebourg, Orvillers, Sorel et lesregions da Roye et de Guiguicourt.Plusieurs iacendies ont été cons-tatés.Le même jour, sept avions ennemi»ont été abattus et neuf mis hors decombat.Pendant la première semaine du mois dejuin. trsize avions ennemis ont été abattus parles moy.ns de la D. G. A.

AVI.VI'IOA"Le 12 courant, sur le front francais, nos es¬cadrilles ont fait surtout des patrouilles cher-chant les appareils allemands et les attaquantpartout oil ils setrouvaient. Elles ont détruitquinz » a6roplan.esennemis. Quelques-uns d'en-tre eux sont tombés en Hammes, tandis qued'autres se sont brisés dans les airs.Un de nos appareils de secteur manque.Sur le front anglais beaucoup de reconnais¬sances aérlennea de photographies et de régla-ge3 ont été exécutóes.j Nous avons perdu deux appareils et er, avonsdétruit cina. Deux autres appareils ennemisont été forcés d'atterrir désemparés.Un ballon d'observation allemand a efé*%battu en flammes.Nous avons jeté vingt deux tonnes de bombespendant la journée. Les principam objectifsvisés ont é<Arembranchement de Don, Ie cbe¬min de fer k Courtrai, a Armentfèeeo ei kChaulnes, Ie dépot de Bapaume et les docks deBruges,Le sotr, le temps a été défavorable pour lesvols.

GRANDE-BRETAGNE

Londres, 13 juin, 14 heures.Hier, nous avons exécuté avec suc-cè» un raid, en plein jour, au Sud-Estd' Arias. Nousavoa* infligé de iourdespartes a l'ennemi, ramené un mortierde tranche® jusque dans no* lignes etdétruit deux autres mortiers.^Pendant la nuit, nous avons entre-pris d'heureuses opérations de détailau Sud-Ouest de Merris et a l'Eat dulac de Dickebush. Dans le premiersecteur, nous avons légèrement avancénos lignes en ne subissant que peu depsrtes ; nous avons fait quelques pri¬sonniers dans le deuxième secteur.Les troupes frangaises ont amélioréleurs positions dans les environs dubois de Ridge et fait trente prison¬niers.

Solr.Dans l'heureuse operation de détailexécutèe par nous hier soir dans levotsinage de Merris, nous -avons fait48 prisonniers et capturé six mitrail¬leuses ei un mortier de tranchée.En dehors de l'activité habituelle del artitlerie de part et d'autre dans lesdifférents secteurs, il n'y a rien d'au¬tre a signaler.

BELGIQUE

13 Juin.Pendant la nuit du 11 au 12 juin, une ren¬contre de patrouilles dans la régisn de Nieu-port nous a valu la capture de prisonniers en¬nemis.Actlvite ordinaire d'artillerie les 12 et 13juin.

ITALIËRome, 13 juin.

Lutte d'artillerie intense dans la zone duTonale, dans lee sectetfrs de Posina, de I'Astioo,entre la Brenta et 1aPiave.

AMÉRIQUE13 juin.

Hier après-midi, au nord-ou«st deChateau -Thierry , nos troupes ontpris la dernière position des Allemands dans le Beis Bellèau et capturéune trentaine de prisonniers, ainsiqtt'un certain nombre de mitrailleuseset de mortiars de tranchée sauscompter ceux qui avaient été prisla veille.De b»n ne heure ce matin, Ï'ennemia déclenché de fortes attaques sur unfront de plus d'un mille et demi, surla ligne Belleau-Beureeohos.Les attaques, précéd&es d'tme vivepréparation d'artillerie et accompa-gnées d'un fort barrage, ont complè-tement échouó. Nons avons intégrale¬ment maintexu n«s positions.Les pertes de Ï'ennemi ont été tréslourdejs.Hier soir, nos aviateurs ont lancédes bomb es sur la station de Dom-mery-Paroncourt, au Nord-Ouest deMetz, et obtenu de bons résultats.Tous nos avions sont rentrés.

DANSLES BALKANSFRANCE

Salonique, It juin.Les opérations. sur les monts Kamia et Lenjase sont poursuivies avec succès.A droite, nos 6/óments avancés ont progressésur la crète du Cora Top jusqu'a la source duSkumbi et sur Kukti.Au centre, nous avons pénétré dans Sina-prente, oü nous avons pris de nombreux ap-provisionnements de vivres et de munitions.A gauche nous tenons Gopes.Nous nous organisons sur le terrain ronquis.L 'avance réaiisée est de quinze kilo-mè'res en profondeur sur dix-hu»t delarge. Nous avons conquis onze viDa-g >s. Le nombre des prisonniers s'é-ève a trois cent dix.

ENGRANDE-BRETAGNELellalredeSheffieldarrètépourtrahisonSir Joseph Jonas, ancien lord-maire do Shef¬field, a éte arrêté sous 1'inculpationde trahison.C'ótait un des chefs du parti liberal de Sheffield.II était propriétaire de grandes aciéries.II est né a Bingen, sur lo Rhin, en 1845. nvint de bonne heure en Angielerre et travailla aSheffielddans l'industrie de l'acier.II ép'ousaune Anglaise et plusieurs de ses filssont officiers dans l'armée anglaise.Sir Joseph Jonas a comparu bier devant letribunal de Bow Street. II estaccusé d'iutelligen-ces avec diverses personnes non nommées el docomplicitódans la divulgation de secrets tou-chant a la süretó de l'Etat. Lecture lui a été don-née de l'acte d'accusation.Sir Joseph Jonas, seloncertains bruits, aurait révélé le nom de certainesbases et fourni des indications sur leur aména-gement.L'inculpé n'a rien objecté pour sa defense. IIest en liberlé sous caution de 2,000 livressterling.

Navire couléLondres (Offlciel). —Un vapeur britanniquearmé a été torpillé et coulé le 5 juin.Sept hommes, dont quatrc marins du commer-ce, manquent.

L'OffensiveAllemandeLe correspondant de 1'Agence Havas sur lefront frangais télégraphie :

13juin.Dans le secteur do Montdidicr-Noyon, la nuitprécédente et la matinee d'anjourd'bui furentmarquees par l'activité des troupes fi'angaises otla passivité des' Allemands qui, arrivés au qua-trième jour de leur violente offensive, paraissentépuisés.Sur notre aite droite, nous assistons a la con¬tinuation des efforts entamés, hier, par l'ennemipour contourner la forêt do Villers-Cotterets.Les Allemands tentèrent, ce matin, avec denouvelles forces d'enfoncer nos lignes au Sud dola route de Soissons a Compiègne.II apparait bicn que les Allemands attendaientde leur offensive d'autres résultats. Dès a pré¬sent, toiitc inquietude semble bannie.

LA GUERBESOUS-IV1ARSNEElle est en décroissance sensibleParis. '— En Méditerrance des convois furehtattaqués a plusieurs reprises assez loin des co¬tes, en général, et des petits voiiiérs furent dé-trui ts dansle Levant.

L'activité de la guerre sous-marine a, au con¬traire, beaucoup diminuée dans les regions oocidentales et centrales de la Manchedepuis queles forces navales britanniques réussirent a cra-bouteilter les ports de Zeebrugge et d'Ostendeet que les escadrilles aériennes complétèrent,par des bombardements, la dósorganisation deces bases.II semble que le nombre total dos sous-ma-rins en opérations ait tres sensibtement diminué,ce qui s'explique par les pertes aévères <nfligéesa Ï'ennemi au cours de ces deruiers mois.

Unfoutue ledocteurPozziP u is. — Un employé des contributions direc-tes de Saint-Omer, nommé Machu, s'est présentédans la soirée chez le docteur Pozzi, ex-sénateur,sur tequel il tira trois coups de revolver, puis ilse suicida. -fc,Le docteur Pozzi, atteint de trois balles, a ététransporté a l'höpital oü il a succombé.Lo dram©est attribuó a la,folie.(Lcdocteur Pozzi,membrede1'Académiedeméd»cine, auteur de travaux remarquabtessur lagynéc»logie,était né è Borgtrac en 184». II était chirur£ie«des hópitauxdepuis1S77,lonilatouret secrétaire gé¬néral du Congresfrancais do chirurgie (18831,pré¬sident de la Sociétéd'Anthropologiaet de la Soeiétédo Chirurgie.C'était un esprit de haute valeur qui illustrajt lasciencefrancaise.II avait été élu seiiateuren 1898.)

Qualorze divisions d'assautDu correspondantde 1'Associated Press :Arméescombattanten, 12juin. — II est mainte"nant avéré que quatorze divisions allemandesont participé a l'oft'ensive commcncéo dimanchomatin ; cinq d'entre elles, composées de soldatsde la gardo prussienne et de chasseurs, devaientcnfoncer le centre des Alliés.Ges effectifsétaientau complet.Depuis, d'autres divisions ont été lancées enavant. Pour les recevoir, les Alliés s'étaientdisposés par échelons, en profondeur, ne lais-sant en première ligae quo c©qu'il fallait d'hom-mes pour contenir l'onnemi, avec ordre de sereplier en ne cédant le terrain que pied a pied.Grace a lour supériorité numérique, les Alle¬mands réussirent a faire pression au centre, lesAlliés résistant touiours aux ailes. Ils s'emparè-rent ensuite de Méry et de Belloy, mais pour untemps seulomont, car les Francais reprirent ccspositions dans un magniflque élan.Un correspondant du Daily Mail aux arméesfrancaises écrivait niardi :«Le nombre des divisions engagées jusqu'icidans la bataille n'est probablement pas inférieura 2A,e'est-a-dire environ 375.000 liommes, dont250.000 fusils. »

20 attaquesdans32 heuresLa batailleautour des collines du Plémontet stirla colline memo, prés doLassigny,doit avoir ététerriblementmeurtrière, dit le Daily Mail :Toutes les deux heures, depuis dimancho ma¬tin a quatre heures jusqu'a lundi a midi, le com¬mandant de l'héroïque bataillon francais qui dé-fendait los pontes boisées de la colline envoyaun message sans fil a l'état-major divisionnaire.Jusqu'a la fin, ces messages furent identiques.Ils disaient : « Nous les contenons. » Le derniermessage consistait en un seul mot d'argot. En-suite, ce fut lo silence.On peut être sur qu'aü cours de icette resis¬tance qui dura vingt heures et au cours de la-quelte les Francais essuyèrent quinze attaquesdistinctes, le nombre des Allemands qui sacri-fièrent leur vie avant de submerger la petite gar-nison fut considerable.Lc correspondantde l'agence Reuter aux arméesfrancaises dit que la colline du Plémontétait leprincipalposte francaisd'observationdans losecteurde Lassignyet qu'il était défendu par quelquescen-taines docuirassiers démontés. D'après ce corres¬pondant, ces cuirassiers auraient soutenuune ving-taine d'attaques en trente-deux heures.

Nos chars d'assautdans la forêt de Villers-CotteretsLe 5 juin, a 3 h. 20, les Allemands attaquaienten forces la lisière oriëntale de la forêt de Vil¬lers-Cotterets, entre Vouty et Corcy, al'Ouestdela Sauvières. Vers 4 heures, 1e commandomontfrangais apprenait que la ligne de surveillancerefluait vers le bois. Uno contre-attaquo fut aus-sitöt décidée : trois sections de chars devaientl'entroprendre.A 4 h. 30, relate un roeit officieux,elles parti-rent do la forêt ct dépassèrent l'ennemi qui s'yétait infiltré, braquant leurs canons ct leurs mi¬trailleuses Leur apparition terrorisa les assail¬lants. Les uns, épouvontés, se sauvórent, jetantleur casquo et leur équipement, d'autres se pré-cipitèrent sur les chars, essayant de s'accrochera eux, de braquer leurs revolvers ot de jeter desgrenades a travers los meurtrières ; les charspassaient, ócrasant les uns, tuant les autres. Nosfantassins suivaient, l'armo a la bretelle, et re-cueillaient les prisonniers. L'ancienno ligne futintégralement rétablio. Les chars poursuivirentles fuvards dans les ravins au-dela des glacis. Unchef de char tira 200 obus, un autre un grandnombre de bandés de mitrailleuse. Les hommess'oxaltaient a cette lutte ; sürs de leurs tirs pres-quo a bout portant, ils fauchaient de face etd'cnfffadedes colonnes entièros qui montaient,essayant de se glisser a la faveur de la conti'e-pente.Lorsqu'ils revinrent de la chasse, des groupesd'ennemis tentèrent de les atteindre par derriè¬re : les chars firent demi-tour et, rechargeautsur cette dernière resistance, l'anéantircnt. Aleur retour dans nos lignes, les vainqueurs fu¬rent accueillis avec entbousiasmo par los fantas¬sins.Des prisonniers allemands déclarèrent qu'ilsavaient recu l'ordre de faire dix kilometres etd'atteindre Villers-Cotterets.

La menacecontre ParisLe Daily Graphic, commentant la bataille,dit :Quoique les Allemands emploient leurs forcessans compter, leur avance reste encore si lenteque nous sommes justifies a espérer que la me¬nace contre Paris cessera bientöt d'etre un dan¬ger sérieux.

Raisonsd'espoirLe Daily Chronicled'hier óerit :Les nouvellesdu front sur les opérationsde cettescmainesont certainemcntles plus rassurantes quonous -avonscues depuis quelque teinps. Le succèslimité ile l'offensivede vonHutier, les portosextra-ordinairementólevéesinlligcesam divisionsd'as¬

saut et, finalement,le succès de la contre-attaquefrangaisequi a redonné a nos Alliés des portionsimportantosde terrain temporairementperdu, cons¬tituent les traits caractéristiques.vqui différciicientfortementia bataillecommencée le 9 juin docetteinaugurée le 27mai et, jusqu'a un certain point, detoutes les offensivesallemandesde 1918.

La 'presse allemandeLes grand3 journaux allemands comme laKoelnische Zeitung, Ia Strassburger Post, te«NeuesteMunchner Nachrichlen, la Magdeburgin¬cite Zeitung et la presse berlinoiso recönnaisscnlque la nouvelle offensive du kronprinz n'a pasdonné tous les résultats qu'en en attendait maisque cela est dü a la fureur des contre-attaque*des Frangais qui, dit la KoelmischeZeitung, « ontdéja pu reconquérir certaines parties du terrai*qu'ils avaient perdu ».A Berlin on parte déja de l'arrêt de l'oitensivBallemande ; on emploie même pour la premièrefois depuis le 21mars te lermè de stabilisationdu front,Le' correspondant herjinois de la ZurcherPost' télégraphie en effet a la date de lundi soir ia II est indubitable qlie do nouveaux coups se¬ront portés et on so livrc a toutes les conjectu¬res au sujet de l'endroit oü l'offensive sera con-tiauéc. En général, on est d'avis ici que co3jours prochains verront te front se stabiliser ».L'Arbciler Zeitung, journal sncialiste de Vteli¬ne, écrit ;L'armée allemandese-couvre de gloire,mais elleépuisesans espórancesses ressources.Do son cöté, la Grazer Post avoue sansphrase :Aprèscette offensive,it ne sera pluspossiblepourles Allemandsde faire nn nouvel effortN'ouhiions pas que ce sont des journaux enne¬mis qui parleut.

LaCooperationflimolneA I'Quest de Chateau-ThierryLe correspondant spécial de l'agenceReuter as-prés des forces américaines en France télégraphiele 12juin :Le beau travail des Américains dans 1eboisBelleau fut complete ce matin par la capture parassaut de la puissante position do mitrailleuse*qui jusqu'ici avait tenu dans le coin sud-est ju*qu'au moment do sa capture. II ajoutera gras-dement au total de 35 mitrailleuses ot 4 mor¬tices do tranchées ; uno grande quantité de fu¬sils, de munitions et d'équipements ont étécapturés en même temps que 400 a 500 prison¬niers. Ces derniers déclarent que les 28" et 27*divisions allemandes qui avaient combattu pen¬dant ces quatre derniers jours avaient perdu d#40 a 50 0/0 de leur effectif. Ces deux divisionsétaient si épuisées qu'on fit revenir pour lesjeter dans la bataille avec elles deux regimentsqui étaient en route pour un camp do repos, elces dei^i regiments avaient souffert même davantage que les troupes qu'ils avaient été es-,voyós relever.

Les Américains et Topinion allemandeSelon 1ecorrespondant du Daily Chronicle aAmsterdam, l'arrivéo réguliere de troupes .amé¬ricaines en Europe commence a susciter dans lo#milieux alfemands une assez vive inquietude.Alin de preparer l'opinion, de nombreux covres-pondants ont été autorisés a publier que 500,005Américains avaient déja franchi l'Atlantique. II»ajoutent toutefois, afin de remédier au fachcuxeffet do cette information, que la moitió de ceseffectifssont employés au service dos chominsde Ier et que l'autre moitió n'a aucune valeurcombattanto. Ces notes officieuses indiquent quedans les milieux bien informés allemands, on arenonce k la tactiquo tendant a representor qual'Amériquo no pourrait jamais coopércr utilo-ment sur 1e front de France.La nouvelle méthode consisto a representor anpublic allemand que cette cooperation sera sansconséquc.nce,vu que l'armée américaine n'a au¬cune qualijé militaire jilt)Le correspondant du Daily Chronicle ajoutaque la population de l'empire allemand accept©sans «nthoiisiasme les depêches relatives a larécente offensive. Lo public so demande pour-quoi les Autrichiens ne prètent pas leur con¬cours a l'armée allemande et.s'étönne que Ia mo¬narchie dualistc ne puisse pas acquittcr les en¬gagements pris forinellement par les hommesd'Etat autrichiens a la veille do l'offensive.

DisetteaEsssn.-ÉpidémieèCologneLa ville de Cologne a manqué de pain et datoute nourriturc pendant deux jours de la der¬nière quinzaine. On ne connait pas la raison docette situation. Elle est peut-èlro due a la dósor¬ganisation du système de.schemins de fer causcopar une attaque aérienne récente et par les dó-gats qu'a subis la station.Suivant ilas nouvelles reco©*,l'épidémic quisóvit a Essen n'est pas exclusivement la pefit»véroio. Le « typhus de la (amine » ou le « cho¬leradola famine»y ojistent

Page 2: Havrearchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · que ceso.tassez imprêvii Cela lie si-g/iifie pas qae la bataille seJassc en chantant — d'ailleurs les

I

1 Le Petit HavreSUR MER

L'ExploiinavalilalientasFMriatipeDEUXCUIRASSÉSAüTRICHiENSCOULÉSLc torpillage des deux dreadnoughts autri-«hieus a eté l'ceuvrq do deux petites embarca-tions automobiles ayant entre elles tin total do30 hommes a hord.Iiliomme qui a accompli cot- exploit est lc•onmiamlant Luigi Rizzo, marin déja célèbrefoui' le torpillage du cuirassé Wien daus le portde Trieste et par dautres innomïrables exploitsaudaclcux sur mer.L'aütre cmbarcation était commandée par unaspirant, nommé Aonzo.Lc tlcssagero appreud de Zurich qu'une com¬munication offlciclla autrichienue avouo qu'unelies grosses unites torpillécs par les torpiileursitaliens a coulé.J,r journal ajouto qu'il s'agit du Téglietoff, quia élé 'coulé prés de Lissa.Un communiqué official annonqa déja hier laperte du cuirassé Zzent-htvan.line grande manifestation a eu lieu a Ancöne.en riionncur de la marine pour l'héroïquo en-tiépriso du capilaine Rizzo.A Venise, FAssociation municipale a vote unvibrant ordre du jour eu l'honneur dc la ma-ri®e.Les journaux continuent a rolover la grandeurde Fexploit accompli par lo capilaine Rizzo.Le cuirassé coulé était une dos plus bellesnnités do la Hotte de la Double-Monarchic. 11était du type du Veribus-VnisHSj comparable anos cuirassés du type Jean-Burt. II déplagait20.000 tonnoaux, inesurait 151 metres de long et2ï metres do largeur. Pour moyeus de defense,-il avait une ceinturo continue haute do 4 me¬tres 50 et, sur 93 metres de longueur, cetteceinturo avail 280 nirlimètres d'ópaisseur. Auxextrémités, olie s'amincissait a 120 millimetres,ec qui no lui assurait qu'une défbnse assez re¬dui ie.II porfait douze canons de 305 répartis en qua-tre. tourelies, douze de -152, dix-huit do 70 etquatre tubes sous-marins.

LE RÉCITDü GAFITAINERI2Z0Le capilaine Rizzo, interrogé par le corres-pondant de 1'Associated, Press sur le magnifiqueexploit de son torpilleur, a declare :Comment les deux cuirassés .que nous avons tou¬chés se sont-iis aventurés hors du port de Pola ?Personne ne 1e.sait. Mais c'était de ia folio. Jo faisais' mie patrouille lo long do ia cóts de Dalmalie, comme■d'iiabiludc. L'aube naissait ; j'allais revenir, quandj'apcrjus, a environ 10 kilometres do la passe deSolve, ontro les Hes d'Azenellol et do Premuda, unefumée cpaisse.Jo cnis qu'un navire me donnait la chasse. lecomprfs que le mieux ctait do foncor dessus. La in-tervint cc que mes amis appelient ma « veine ». Aumoment ou je me retournais, je découvris deuxcuirassés- entourés de dix torpiileurs. J'interrogeaimes iiömmes : « Voulez-.vous risquer la chance ? »Oui, mo répondireut-ils. Oui, répondirent coux dol'anlre torpilleur quo eommanaait Taspirant Aonzo.(ieace au brdiiiliard léger, jo mo glissai, entre latroi'sième et laquatrième, a l'intérieur de laligne.Mapremière to'rpille, avec une charge de 285 kilos,fi-appa Ie cuirassé dans la coque, entre les deuxclicminées, et la seconde frappa a l'arrière de lasocondo chomituie. Les deux portèrent. Je vis lepuissant naviro trembler, et puis jaillir deux puis-sanle» gerbes d'eau et une masse clgfumée noire.i Puis je mo lancai en avant, entre le second et Ietroisième torpilleur. Mais lo quatrième torpilleursuaooreut et mo donna la chasse sur une distancedo i.'iOmetres. Ii lira sur moi, mais j'étais trop prispour êtrö atteint.Puis je iachai une bombe, généralement em¬ployee contre los sous-marins et, honreusement pournous, ello explosa sous lo destroyer, Nous lc vfmesfaire Tm hond et cliavirer sous lo"coup. Nous pümesnoiis échapper, les autres toi-pilleurs s'occupant asauver les hommes.

« C'EST URE BATAILLEPERDUEP0ÜR L'AUTRICEÉ»

Common lant Faction de la marine italicnne, leGiornale d'Italia écrit :Dans l'espac» de quolques jours, l'Aütriche a vudiininuor dés trois cinquiémes la puissance naval®do sa flottc de guerre. Cette catastrophe est com¬parable , par scs effets , a line bataille perduepar l'Aütriche, sans Ia gloire du comhat et sans1avantage das dégals porlés a l'ennemi.

ChFoniqueParisieoneParis, II juin.

Je vous assure qu'on ne songe plus guère aNénettc et a Riutintin, bien que lo gouverneurmilitaire de Paris ait eu l'idée bizarre do lancerun ordre do place tout expres pour interdirenos soldata d'arborcr sur leur poitrine les insi¬gnes d'_un féticbisnie püéril, mais bion inof-fonsif. Paris est redevenu grave comme auxi ïrs hisloriquos d'aoüt-scplcmbre 1914. Parisse rccueille, Paris a compris quo les destinéesde la patrio so jouent a quolques portées de ca¬non do see murs. Et lorsqno quolques jeunesécerrclés ou des filles saus esprit ct sans cceurse permettènl do rirc ou do fredonner uno chan¬son, il so trouve toujours un bon citoyen pourleur imposcr silence ct leur faire compremlreque la joie n'est pas de saison.Done mai'di après-midi, comme j'allais dineren banlieue, j'ai asïlsté a la garo Saint-Lazare aune scène do ce.gonro lout a fait typique. Deuxcouples éurêchós s'élaient installés dans uncompartiment de première ou ils menaient unvaearme assouraissant avant le depart du train.Ils chaiilaient a lue-têto un retrain stupide.Passait im vieux monsieur qui cherchait uneplace. II les rappela doucement au sentinf ut desconvenances. .Mais les deux jeunes gciïs, des'gamins de 16 ii 17 ans, l'injurièrent. Alors unlieutenant d'ariillerie monla dans le comparti-meit et, en moms de temps qu'il ne faut pouri'écriro, il administra a cos deux imbeciles unode ces voices qui font époque dans la vie d'unKcchant gamin. .Tous les témoins de la scèneapplaudircnt.Paris, a part quolques tristes exceptions, setient adrnkahlement devant lo péril. Les visagessont graves et les geus, après déjeuner, se pré-eipent sur les journaux pour lire le communi¬qué. Et l'on voil les visages so contractor si lesEouvelles ne sont pas ce-qu'on espérait.J'enleiids dans le métro, en tramway et auenfé, les corrknentaircs les plus dósobijgcants surIe co«p»te "es critiques militaires dos grandsjournaux qui continuent a « bourrci' lc crane »de leurq Uctaurs. Tons les colonels ct ces géné-raux Z ne se doutent pas a quel point ils sontimptip«Uar.M dans cc peuple qui a soif do véritóctqu'ilsessayejit d'endormir avec leurs reflexionssaugraiiueawur Je dévoloppement de 1'ofTensiveit sur les résalials de la bataille. J'imaginc qu'enprovince, '.'opinion ne doit pas être plus favo¬rable Aces stealages.tons las journalistes, fort honreusement, uespui. pas des '( endormeurs ». Varenne écrivaitcc. masin, dans ¥E tenement, ces lignes qui tra-ilcisonl fort bton l'état d'esprit des parisiens.Pa; Viet dc niypothèso d'un bombardement rap-jvoelié de Is cspitale, lc depute du Puy-de-Dómedit :I! y snra des dégals matériels. La villo nc sera pasaéliuit». fit méme s'il faut v.oir tomber quelques

eux des propos vraiment défailistos, ceux-la. Et.ces gens-la mangent notre pain, gagnant leurvio a nos dépens. Quelquefois même ils nousespionnent ou nous trahissent. C'est eux surtoulque Ia police devrait surveiller, mais ia police ad'autres soucis.'

** *Les départs sont toujours nombreux dans ton¬ics gares — et cela, on a lc droit de lo dire puis-que lc gouvernement les encourage ct que lesjournaux décïarent qu'il est prudent d'évacuerles fommes, les enfants et les vieillards, c'cst-a-dtre los inutilcs, les improssionnablcs, les faiblcs,tous ceux qui, au cas peu probable dc dangerséricux, deviendraient des impedimenta a la de¬fense de Paris.On plic bagages, on part ; mais les conciergesrestent. Les concierges parisiens parliront lesderiuers ou los dornières. Les concierges sontpliilosopliQS et quelquefois irouiques, lorsqu'ilsvoiont s'embarquer des hommes pris de frousse.Les concierges out connu déja, en 1914, les émo-tions des départs. Ils ou elles sont blasés. Et ilsen out vu bien dautres. . Les alerles nocturnesont compiïquö leur existence et atteint. leur re¬pos. Si les locataircs no demandent plus le cor¬don a des heures tardives, il leur faut veiller a lasécurité de tous, prévenir les sourds qui n'enten-dent pas l'alcrte et pretor leur modeste logis pourinstaller des enfants en bas-ago ou malades. Laguerre aura réhabilité les concierges dans Topi-nion, car prosque tous se montrent courageux,dévoués et sorviables. Et, cependant, le tempsdes bonnes éirennes e-st passé pour eux.Vous me trouvez pcut-étre ridicule de m'atten-drir ainsi sur lo sort des concierges et de. voustenir des propos do portière. Qu'est-ce que vousvoulez 7 C'cst la guerre.

** *Malgré la guerre et face a l'ennemi, on va cé-lóbrcr lundi prochain le ccntejiaire de la nais-sancc de Gounod. Co sera uno fètc bien fran-qaise, encore que~ les Allomands éprouvent unplaisir tout particulier a écoutcr Faust, Romeoet toules les eeuvres célobres du maïtre.-Les pro¬grammes des théatres de Berlin et de Munich(les semaincs dernièros prouvent quo le goüt al-Iemand pour la musique wagnérienno n'est pasaussi prononcé, ni aussi exclusil qu'on pourraitle croiro. Les bocbes aimant la mélodie et lescomplications symphoniques do Wagner ne sontpas plus appréciés choz eux que ehoz nous parles gens du peuple.Aussi, je crois que M. Sainl-Saens, qui a enlré-pris une campagne patriotique contre la musifueallemande, 's'cxagère l'importance du wagneris-me. L'illustre maïtre a d'aillcurs grand tortd'étendre sa polémiquo contre des musiciensallomands d'autres temps qu'on ne saurait rendreresponsables dès óvéncments actuels.Si Hon doit so souvenir que Richard Wagnerfut un ennemi féroce de la France, il n'y a pasde motifs séricux pour ianccr 4'anathème, .com¬me vient de le faire M. Saint-Saëns, contre Bee¬thoven. S'il avait écrit en 1815 une marchetriomphale pour les armées prussiennes, victo-rieuscs do 'Napoléon, Beethoven a lsissé d'im-mortelles symphonies et d'admirahles sonatesque M. Saint-Saëns lui-mêmc jouait divinément.No conlondons pas lo patriotismo avec le chau¬vinisme excessif. Si l'on poussait jusqu'au boutlc raisonnement de M. Saint-Saëns, il faudraitproscrirc Henseignement do la langue allemandedans nos Lycées, renoneer a lire Kant et mêmeTolstoï depuis que les Russes nous ont trabis.Conservons notre sórénifó. C'est le moilleurmoyen do prouver au monde notre supérioritéinlellectuello sur les'Germains.^ JeanJacquemont.

tlieutenant, ia campagne do Charleroi et de laMarne. En 1915, ii entrait dans l'aviation.Le 30 avril 1916, il se révólait pour la pre¬mière fois. 11 réussissait, ce jour-la, a mettre enfuito quatro avions do bombardement. Quelquesjours après, lo 16 maf, il livrait combat a trois ,avions enne,mis et rentrait avec son appareil gra- 1vement atteint.Lo 16 oclobrc, il désemparait un avion ennemict en abatlait prohahlement un autre ; le 15 no-vembre il atlaquait un boche qui s'écrasait presdes tranehées. C'était sa première victoirc. Lasuivante était remportée, le 27 dccembro, entreLicourt et Morchain.Le £3 avril, Derode, prornu capital ne, atta-quait un biplace prés de Prosnes et l'accrochaitavec son plan supérieur, tuant le mitrailleur en¬nemi.Le 14 maj, 4* victoire i le capitaino Derodeattaquait a six reprises difïerenfes un biplace en¬nemi. « provoquant l'enthoüsiasme et l'admira-tion do tóutcs les troupes qui voyaient le com¬bat », et réussissait a abattre son adversaire quis'écrasait prés de nos, premières lignes.En juillet, lo 6 et le 23, deux nouyclles vic-toires étaient attribuées a l'as : scs 5* et 6*. Le12 novembre, c'était seulement un succes pro¬bable, de memo que le 6 mars. Et le 4 juin, ledérnier Boche lue élait suivi de prés dan3 latombe par son glorieux vainqueur.Le capitaino DerodCétait chevalier de l'Ordrede Leopold et tiluiairo do la croix de guerre 'beige et de. la military cross (médaille militaireanglaise) : témoignages précieux de nos- allies asa bravoure.

GMjHWe

saus crrrsctence tJ1 n'y s pas, eu effet, un seul capitulard dansPans, a partquelques figures sinisters de neutressusp.'rL" qu'on voit ricancr en lisant ies com¬muniquesouqu'oiisurprenda échangereutre

Mort au Champ d'HoiineurLe lieutenant Jafcques Thoret, dont nous avonsannoncé bier la mort glorieuse,. était nó a Paris,mais n'en était pas rooms enfant du Havre oü ilétait. arrivé quelques jours après sa naissance. IIy était resté attaché de lout cceur.Elève a l'Ecolc des Arts et Man^ctures, Jac¬ques Theret lut versé dans 1'artiÏÏeric au débutde la guerre ; sous-lieutenant quelques moisaprès, il était déja sur le lront en février 1915.Son sentiment élevé du devoir, l'entrain sou-riant qu'il apporiait dans l'accomplissoment doscs fonctions, lui gagnèrent bientót l'estime etl'amiüé de ses chefs et do scs subordonnés.Ces mérites, les colonels Joalland, de Boissou-dy et Pujos, sous les ordres desquels il servit,en témoignont liautement par leurs notes élo-gieuses.II fut l'objet des cinq citations suivantes :A l'ordre do l'artillerie divisionnairo :Officier do tout premier ordre, vi'oraiit, courageuxet devoüé. A fait preuve d'uno helle crancrie a plu-sieurs occasions, notammént le 2 mars 1916, oü,sous les plus violents bombardements, il a assisté ala préparalion duine 'attaque ct a rapporté au com-•'mandement d'artillerie los observations les plus im-portanles.A l'ordre do la • division :Jeune olficier d'un zèle et d'un dévouement abso-lus. Chargé du service téléphonique de l'artillerie dusecteur, comprenaiit trois A D et uno nombreuso ar-tillerie lourde. A, pendant la préparalion de l-'attaquedu 21 octohrom, assuré ses liaisons et fait ses re¬connaissances, malgré les bombardements incossants,avec uno bravoure ct uuo activité remarquables.S'est montré ainsi un excellent auxiliaire du com-mandement.A l'ordre de la division ;Officier téléphonisie de grande valeur et trésbrave. Pendant la preparation do l'attaque du 5 mai1917, a dirigé persomieltement installation et I-'ex-ploitation d'un réseau téléphonique élendu, pousséjusqü'aux premières lignes. A permis par ses babi-les dispositions do maihtenir pendant l'attaque ellc-mêmo la coiitinuité des liaisons téléphohiqUes aye'clos détachemcnts de liaison et d'observatioD, et a suoblenir do son personnel un effort considerable,lant par son experience que par son exemple.A l'ordre de l'artillerie (Brigade) :D'un dévouement sans limltes. Trés brave et tréscompdtqnt. A fait spontanément malgré des harcèle-meuts ennemis d'une extréme violence, plusieursreconnaissances sur le terrain récemment conquis,afin de préciser et de coordonner les liaisons deloute espècó ïiouvellemcnt ctablies ou restant en¬core a créer.Sa nomination au grade do chevalier de laLégion d'honneur était ainsi molirée :Officier d'une trés grande valeur et d'une cons-fcicncc reinarquahle, a toujours donné, dans les af-qaires auxquellosil a pris paft, dés preuves maguifi-ues de sang-froid et do dévouement.

Nous avons relate, hier, la mort a l'ennemi ducapitaino aviateur Jean Dorode.C'est le 4 juinque le capilaine JeanDerodoa étótué au cours d'un combat. II requt deux baliesdans le ventre et s'écroüla dans nos lignes. Lematin même, il avait abaltu sa 7* victime.Le regretté officier était nó au Havre, 23, ruede la Bourse.Sou père, le commandant Derode, est actuelle-meiit commissaire militaire a la gare de la rivedroite a Rouen. Deux de ses frères sont prison-niers en Allemagne ; un autre, aiusi que soubcau-frère, sont au front.II appartenait, comme on lo voit, a une familie'qui tient une large place dans l'eeuvre de de¬fense nationale, son passé militaire est des plusglorieux.Dès l'age de 18 ans, il s'engageait au 13* régi¬ment de hussards.SortideSaumureu1913xilfit. commesous-j

CiJsdliosss a Fsi'drc dn Josxa*De l'Armee :

Le soldat Raymond QuOsnc, du .>.• régimentd'ariillerie lourde, a été cité en ces termes al'ordre dc l'armée :F.n Champagne, en juin, septembre et octobr»1915 ; sur la Sommo en julllet-aoüt 1916, oü les lo-calités de Dompiovrc, Assoyilters, Flaucourt, Belloy-en-Santerrc ont élé eiilevées en deux jours : pendantles dures operations de mafs 1917 ; il la baiaWle <1®l'Aisne (avïil-mai) ft au Cheriiin-dés-Dam.es (aoüt1917), a, sous l'impulsion du lieutenant-colonel Ran¬dom, donné les preuves les plus éclatante» des plushautes vertus militaires et do brillantes aaalités raa-nceuvrières. A toujours réussi, par' son défouementinfaligable, pard'exactitudë de son observation, aaider i'iniauterie a atteindro ses objoctifs, grace aune preparation impeccable ct a un accompagne¬ment mcthodique et audaeieux.Avant la guerre, M. Raynteud. Quesne ctaitemployé maison Dulay et Gigandet, rue Jules-Leccsne.

Du Régiment:Lpjpldat Robert Quesne, de la 13* compagniedu 2z7* régiment d'infanterie, a étó cité en cestermes a l'ordre dp régiment :Ron sold at, ayant toujours accompli son devoir ;a été blessé deux fois.' Avant la guerré, M. Robert Quesne était em¬ployé Maison Yairon et C', boulevard do Stras¬bourg.II est le fr&re du sóldat Raymond Quesne dontnous donnons plus baut la" citation a l'ordre del'armée. lis sont tous deux domicilies choz loursparents, débiiants, rue d'Etretat, a Sanvic.

« Pour iios Soldats ! »A l'hetire oil les pensees vont plus que jamaisvers nos soldats, vers ceux qui luttent, vers ccuxqui soiiffrent, vers ceux qui tombent, grands etdigues enfants de ia digne et grande France,l'iristant est opportun d'aller voir un pen ce quela génésosité privéc continue de faire pour eux.Di verses sont les oeuvres havraises qui ont as¬sume celte tache, mais parmi elles, l'OEuvro« Pour nos Soldats sur le front » peut passerau nombre des doyennes.EUc est néc aux premiers jours de la guerred'une bonne et touchante penséo qui relia locombattant a sa cité natale on. d'adoplion par lavoie du souvenir et voulut donner de cette liai¬son un temoignage palpable en lui prétaut la for¬me d'un petit paquet.Depuis des mois et des mois, d'innombrables; paquets individuels sont ainsi allés trouver lepoilu dans la trancliée lis lui ont rapprlé que1ses concitoyens ne 1'oublient pas ct qu'iis s'effor-cent dft le lui prouver dc leur mieu^par la fi-1dólité do l'attentjon. Si la reconnaissance peutse traduire pour tout co qu'il fait, notre cher,noire sublime Poilu, cllo- peut avec a proposemprunter un moyen qui glisso dans la bqnnegrace do l'envoi la cordialité du grand mercisous-entendu.L'eeuvre n'a cpssé de poursuivro son rölc Lamort de la regréuée Mme Morgand, dont l'ac-tivitó dóvoüée- se dépensa si largement en safaveur, ne I'a pas interrompue.Sous la nouvelle présidoiice de Mme Badou-reau, une amio (le Poguvro venue a elle dès safondation, ct qu'assistent Mmes Benoist et Cha-lot, l'instilution continuo d'agir. .Nous sommes allé la surpTendre au travail cesjours-ci, dans ces deux salles de l'Hótel dc Villeoü l'hospilalité la plus amicale lui est toujoursofferte. C'est un petit ministère do « paquetsaux Poilus » oü saus. nuiro au bon fonctionne-ment ni a l'ordre, on a réduit au minimum lamise en scène et les rouages adminislratils .Des dóvouements anoflyrnes et jamais lasséss'occupent la, cbaque jour, d'effectuer la bpso-gne necessaire. Elle n'est pas minco : paquets aconfectionncr, a expédier,' comptes journaliersdes départs, des retours, aussi, parfois, iors-que lo « destinairo n'a pu être rejoint », établis¬sement et tenue a jour d'un système de fichesqui note les noms des destinataires, les datesd'envoi, ei permet de determiner un tour régu¬lier entre les bénéficiaires, tous Havrais du Ha¬vre et de la banlieue, qu'ils soient sur le frontfrancais, ou sur le front italieu, ou sur le frontd'Orient.G'est un travail, travail minutieux quo son ex¬cellente organisation a rendu d'une executionrapide et curicux a suivro. II permet aussi de serendre comple de l'importance des services ren-dus.Songez que cbaque semaine une moyenne de500 paquets part a l'adresse des soldats duHavre, que chacun de ces paquets comprcnd,sous une enveloppe do toile,uiie boite de conser¬ves, une bofte de beurrc, du chocolat. Et envisa-goz l'énormitó d'uno depensp que la cruauté destemps, l'augmentation du prit des denrées, ag-gravent un pe.u plus cbaque jour.L'reuvrc doit, en outre, payer de ses denierslc coüteux ct plein affraucbissement de ces en¬vois, co qui, dans une ccriaine mesure, peut pa-raitro excessif, puisqu'ils sont destines a dessoldats et qu'une participation de l'Etat, sous laforme d'une reduction postale, se justificrait parla simple logique.La périodieité et l'effkacité du réconfort donnéa nos défenscurs no font que souligner Factionet altirer plus quo jamais vers l'oeuvre un con¬cours de sympathies effectives.Que Ies souscripteurs sachent bien l'emploijudicieux qui est fait de leurs dons ct l'heureuxeffet de leur geste sur l'esprit de nos soldats lia-vrais. Tout en defendant ia grande Patrio, ils yrattachent la petite, et ils ies confondent toulesles deux dans le même amour, dans ia mêmeespiérance, dans la même flammc du sacrifice.

A.-Il.

Pernis^viai»: peur les Brevctés«Ie la I'rciiai'atioa miiifaireLes jeunes gens qui ont obtenu- avant ieur in¬corporation lc diplómo de preparation militaireout droit a tine augmentation do dix jöurs de lapremière permission (le détente. Or, depuis lemois de janvicT 1918, un grand nombre d'enga-gés yolontairee, surtout de l'artillerie, ont été en-"voyés dans des camps d'instruction dc la zvnodes armées. II était a craindre qu'il ne leur soitplus accordé ce supplément réglementaire depermission.M. Georges Ancel, député de !a Scinc-Infé-rieure, s'eii est inquiété et a demandé au minis¬tère dè laiguerre de faire régler cett» question.Une circulaire ministériello vient d'êlre adresséeaux commandants do région, ainsi qu'aux com¬mandants des centres d'instruction d'artillerie.

Yeiuireci; 14 Juin 1018

prescrivant quo les engages munis du certificatde preparation militaire bénéficiont tous du rap¬pel des dix jours supplémentaires lors de leurpremière permission de détente.

Ukïc Inforluit®On nous prie de signaler a la bienveillante at¬tention d® nos lecteurs la grande détresse danslaquelle se trouve la familie Fiquet, rue Saint-Jacques, 64, au 4* étage.II y a ia uncjfemme et six enfants (le plus jeu¬ne n'a que 14 mois), a peu prés dénués de res¬sources. Occupéo par les soins que réclame safamilie, la mère ne peut guère selivrer au travaildo couture que quelques heures par jour. Scssoulos ressources régulières pfeoviennent d'uuefillette agée do 15 ans, qui gagn* 2 fr. 50 par jouren allant travaillera Gra ville dans un atelier bri-tanniquo.Cette familie est venue, il y a trois ans, do laregion roücnnaise, lc mari so trouvant alors mo-biiisó aux ateliers Schneider. Rouyoyé dans sesfoyers comme père de six enfants, il est décèdé a1'höpital, dc la tuberculose, de sorte que sa veu¬ve ct ses enfants n'ont droit a aucune allocationmilitaire.

He Fe eiA deux heures, ce matin, un commencementd'incondie s'est declare dans les ateliers Caillard,rue de Prony.Uu détachement dc pompiers de ia caserne dela rue Racine s'y est aussitót, transportó.

coireléNous lisons dans le Journal de Rouen et leBulletin de Correspondance :Un steamer venant de New-Orleans, avec I5,9?0balles de coton a destination du Havre, a été coulc.Equipage sauvé.

ïneiUïciils de HerMercredi sont arrivés dans notre ville, les 25 mem¬bres de l'ëquipage du vapeur francais Denisc quis'est mis au plein" sur les cötes angiaises, parsuite du brouillard, alors qu'il ss rendait dans unport francais svee un cbstrgément do charbon.Ce navire qui est eonsideré comme perdu, appar¬tenait a 11.Fernand Boui't, doCacn.Cot équipage a pris passage, hier, sur Ylli.ron-delie, a destination de Caen, oü le capilaine dépo-sera son rapport.

***Nous avons dit qu'un vapeur francais avaitéprouvé de sérieusesavaries dans sa coque, ii tribord .Ce batiment auiaiteté aljordé par un voilier fran¬cais qui aurait 'eu des avaries égalemcnt.

Aujourd'tiui, début d'un programme qui Terpöourirencore vut ie Hacre a /«LYïlPIAjx EJS a r-> ■ a Drame sonsationnelO I r % 8 f-\ en 2 épisodes

Wliss Frint» .rapsLE SÉCItET DU SOUS-MAKIN, etc.

fhaüfïicnr». jsa» d'execs «le vitrine !Lc chauffeur de taxi, Libert Schocnowsky, estsuspendu pour une durée do 2 mois: 1*Pour excêsdo vitosse • 2" pour ne pas avoir répoiidu a une con¬vocation do M. le commissaire de police du 4' arron¬dissement,Le chauffeur Frédéric Langevin est snspendu pourune durée de 8 jours, pour exces do vitesse.Le commissaire central prévient, une dernièrefois, les chauffeurs de taxis, que toiite contraven¬tion relevée a leur charge sera suivie d'une suspen¬sion temporaire ou definitive.

G.CAILLARD,QHIRCSIKH-DSSTIiTE,17,raeMarif-Tbérssi

FAITS LOCAUX—M.Karlsen Lars, chauffeur i bord d'un stea¬mer, qusi Colbert, avait passé la nuit de mardi amercredi en compagnie d'Yvonne Gervais, domici-Iiée 45, rue Bazan.Le lendemaiil, il eut la dësagréabie surprise deconstater que la peu farouclie pèrsonne lui avmitpris cinq billets de banque anglais, d'une livrecbacun.La police enquête.— M. Adolplie Carpentier, 84 ans, sans profession,14, rue de Metz, passait, vers six heures trois quartsdu soir, rue de Saint-Quentin, quand il fut renversépar uno voiture de M.U riant, louanr de roitures,23, rue de Fécamp, que celui-ci conduisait lui-memo.Le vieillard avait une ldcssure derrière la têto etse plaigneit de douleurs aux reins. M.Linant lui litdonner des soiils a Ia pharmacio Jandin, rue Frédc-rick-Lcniaitre, puis lo transjlorta k l'Hospice Général.— Procés-verbal a été dressé par la police desüreté, pour voi de sucre, au prejudice de 1armeeaméricaine, contre Paul Méricl, 18 ans, journalier,5, cité Thiébaut, et Rodoipbo Ulf, '17 ans, journalier,4, rue Francois Touchard, a Sanvic.— Mardi dernier, vors une T.eure et demie dei'après-midi, un melleiteur pril, sous le hangar G.un portefeuille renférnjtat des pjgwers militaii-es eturi laissez-psssép des quais, appartenant a M. YvesL«»«*en, chauffeur, 59, rue Dauphine.On recherche ce voleur.— lflle Pauline Desclcves, journalière, 13 rue duGrand-Ooissant, se présente mercredi soir, au com¬missariat de permtieuce, pourparler ptelnte contreGeorgette Péarse-, IS ans, line voisine, qui, vers sixheures trois quarts, dans la rue, lui porta a la tèteplusieurs coups.Bien qu'assez sérieusement hlessée, MlieDesclèvesavait pu se défendre ; puis elle avail repu des soinsdans line pharmacie.Elle fut conduite a l'Hospice Général ; son étatn'inSpirant aucune inquiétude, elle a regagné sou'domicile.— Hier matin, vers six heures un quart, a Tangledos rues de Tournevitle et Guillaume-le-Couquéraut,M. Prévost, contremallro aux Ateliers Normand,90,rue de Tourneviilo, vint se jeter devant la bicv-clctto de M. Henri Loussonavie, mobilisé aux Tréfi-leries, domicilié rue . Lcmonnier, au Val Soleil, quipourtant avait fait usage de sou avertisseur.Les deux homnics étant tomhés, le piéton se blessak Ia tète et lo cyclists a la jamlié droite. La roue dela bicyclette fut complètement voilée.

MAI.ADIE DES FEMMESVoies urinak:es. Nouveau b'06

79, rue Franklin, de 1 h. 1/2 a 3 heures

AU RÉDACTEURTramways

13 juin.Monsieur le Rédacteur,

Permettei-moi de me faire ici i'interprète d'ou-vriers et d'ouvrières pour vous signaler ce fait :Ce matin, vers 6 h. 25, dans le car des Grands-Bassins, certains ouvriérsso rcndaiil a leur travailse trouvaient en 1" classe — laute de place ca se¬conde. — lis n'ont pas cru devoir payer 0.15 cent.,faisant remarquer au coiitróleur, envoyé spéciale-moiit, qu'il y avait des reccvcuses qui nopercevaientque ft.to cent. — en première — jusqu'i7 heuresdu matin.Le coritróleur exigea qu'on payat 0.15 en 1", cequi fut fait.Simple question : Pourquoi dans le tramway desAbattoirs ne paie-t-on qu'un prix uniforme dé 0.10cent. do 5 h. 1/2 a 7 heun s du matin, parait-il ?Paree qu'il est considéré comme tramwav ou-vrior, mo direz-vous. Et alors les tramways desGrands-liassins ct autres lignes ne prennent-'ils paségalemcnt des ouvriers ?Pourquoi deux poids, deuxmesures?...La Compagnie des Tramwavs Havrais ferait biend'appliuuer le tarif ouvrier, nécessaire, sur certaineslignas do telle heure a telle heure, a seule "fin d'évi-ter, a l'avenir, et des discussions et ddS arrets sansfin, d'oü perte de temps.. .Ne devrait-ii pas exister, dans un pays démocratique, qu'une seule etjnèmc classe?Exemple : Marseille, même compagnie que cell#d'iei. iA Lisbonne (Portugal)/ le «Carro do Povo» (car dupeuple) circule toute la journée, il n'est perpu quo0.10 cent.; il n'y a aucune difference aver, le cara 0.15 . même conlort, même luxe, propreié remarquablc.Je n'abuse pas davantage, et vous prie d'agréer,Monsieur le Rédacteur, aVecmes remerciemeuts .an-ticipés, mes respectueuses salutations.

Uu Vojageur.

THEATRES« CONCERTSl7olies- llercfère

Ce soir, a 8 h. 4/2, immense succes de laKevne «Se X i luiempe. dc U. Henry Tfo-reau. Scènes nOuvelles ; I* La Taxe deluxe;2° L'Homme timbré ; 3* Souvenirs d'an-lan ; 4* La Danse anglaise è Saint-Fran-qois ; 5* Une Idylle au Star.Location de 11 lioures a midi ct de 1 h. 1/2 a5 lieures.

GraniS Concept «Ie Bicnfaisanc*

La Fanfare «La Renaissance » donnera di-manche prochain 16 juin, a 3 h., au square Saiat-Roch uq grand concert au profit de l'QEuvre dala Gi'oix-Rouge Franqaise avec le piograauaesuivaut ;1" Partie. — 1. Lc Bice passe, pas redouble(G. Pares), par la Renaissance. — 2. Dunne, fanta¬sie (F,.Marsal), par la Renaissance. — 3. Jot co-Hedc h'*es(Marinier), par MileStéffann. — i. M.CRAN¬DELIER, ténor comique dans son répertoire. —5. Mxrehe algirienne (A. Rose), par la Roiii.is-sancc. — C. M. ROSTAIKG, ténor, -dans son réper¬toire. — 7. Wdttignies, grande marche patriotique(Yanremportei), par Ia Renaissance.2' Partie. — 1. Danse annamits (H. Maquetl,par la Renaissance. — 2. Samson tl Dnli i« (Saint-Saéus), par MileSteffsmn.— 3. Souvenir dc Uiar-ritz, fantaisie (A..Diipouy), par la Renaissance. —4.M.CHANDELIERdans son reperioir». —5. Reïeurd la .VD, grande vals» (E. Cbalias). —'s. M. ROS-TAiNG.drms.sonrépertoire. — 7. Hyrnnes Américaiu,Anglais, Beige, Poriugais, Francais, par ia Renais¬sance.La; fanfare est placée sous Ia direction de M.E. Vilcot, ancien directeur de la fanfare de Leks,remplaéaiit M. E. Brasseur, rappelé aux armées.. Nos concitoyens voudront entendre cctte au¬dition intéressante et par la même participér aune tonne oeuvre; cclle dc la Gi'oix-Roufi'c Fraa-qaiso.Ouverture des portos a 2 h. 1/2 précises. .Eutrée, 0 fr. 25. Chaises, 0 fr'25 Les mili¬taires des nations aiïi'ées entreroat gratuiteniiat.

Théatre-CIrq ue OmniaCinéma Om'l«)ï»..5,'oS.3iC-

«^Aujourd'hui, en soiree, a 8 h. 1/2, Saiss»»»-piece de M. Brieüx, intêrprétée par Mile LilisuaGreu^c. Res lemonsde chant de- Rigaim- (Prime).

15" et dernier épi-,sode ; Le secret du Rratmms , Les Ttvpmu(plein air) ; Dernièrts Actimiitès de la Gum t etdu Palhe- Journal. Attraction ; débuts desL«ms 'fa-teiiB ArissKaB famérican juggling•act). Location ouverte.

elect-Pala ceCe soir, ii 8 h. 1/2, débuts du nouveau pro-gramme comprenant : Le jfs(i«4'iri<ck- (scènedrainatique, en 4 parties, interprétée par Wil¬liam Hart (Rio-Jim), "teuïaa (5* et decnier épi¬sode : « Déckéance et Chaliment). Maggie etttrop naï ve (Comédie comique en 2 parties, inter¬prétée par : Louise .Fazenda et Charles Murray).La Richesse du Brétil (Plein air). Attraction :Monsieur MERISKA avec ses c-hiensdresses, devineurs de pensées. Immense'succes des chansons filmées Si l'on s'awie et LeChemineau. Location ouverte comme d'usage.

-AA- 'j -SLDébut du programme ssnsalionnel compose tf«

La\plus grande merveillode l'art «inèmatographiqa®interprétéepar

le célêbr© géasil I STÊMiss Printemps, Le Secret du Sous-Marin PtthnJournal, eb-, etc. etc.— Aujourd'hui soirée aS h.1/4.

KÜPISAAL,C3 ixa. é jool ®422, rue de Pari»

L'AffaireduChêtesudeLatranDram» «n 3 parties

L'êeURE TMAGIOOEDrame en 4 parties

TOTOCME JOUÉ LE DRAMEComique (dernière creation)

Permanent de 2 h. 1/2 A 7 heures. —Soirée ü 8 heures

LEBARONSVIYSïERE(1"ipiitf)CRESTÉ, dans Petites lieri/mntltstsLE FÜRONCLE. . . (Levesque)En matinè» : CEflFFONNETTE

Slflé-Pèlacê 229,rsefleÏÏormasiiic LA SECRÉTAIRE PRIVÉETous les Soil's, a 8 licures

Conférencesct (Coursl'niversité Pojsnlaire dn Hatr*Sb, A'S,rue du Gènérai GalUèni

Samedi 15 juin, ü 20beu res BO, M.Va'. Tiicmaspoursuivra sou cours d'Astronomie pratique parune causerie inlitulée : De la Teri-e au del, k te¬nures et Pesuges.A Tissué dc la conférence dii 25 mni, un auditeurbicnxomiu dans le monde intellects) de notre ville,M.Urbain, ayant oppose a M.Thomas de troulilantsarguments contre la preuve du mouvement de latirre, lo hut do la prochaine causerie sera de prou¬ver la possibility d'alfirmations de vérités.astrono-saiquos trés surpronantes a première vue.Lc conférencier s'efforcera de mettre a Ia porteede chacun ia comprehension des méthodes qui ontpermis de incsurer Ia terre, d'évaluér exaetement lesdistances qui séparént notre planète . des autres as-tres, et do poser les corps celestes avec autliit deprécision quo- sur line balance. Comme ia dernièrefois, M.Thomas caplivera sürement son auditoireettircra de son sujet des conclusions d'une haute por¬tee philosophique et morale.Lc samedi. suivaut, 22 juin, denxième causeried'liistoire dc Tart regional : Uarjleèr. Son histoire :un grand port militaire et commercial du Moven-Agc ; apogéo et decadence. Archéologie : TégliseSaint-lfartm et l'arcliitcciure relfgieuse flanihoyanteen Normandie. Vestiges dc l'enceiiKo cl vicilles maisons. Los chêtcaux d'Harfleur et de Dévilliers.Le lendemaiil, visite comme.ntée des monumentsd'Harfleur et du chateau do.Bévilliers.Enfin, pour compléter le programma ie juin, ladimanche 30, visite d'un camp anglais.

§ulletin des§ociétésAssociation. Amicale des Mutilés "telaGuerre du Havre et de FArrrtndlsM--ment. — Lc service de placement dc l'Associaïïonsc rccommnndc a MM.les négociants, industriels etcommercants et les prie de youloir bien lui signalerles employés et ouvriers dont ils auraient hesoin.lis pourront, a cet.elfet, s'adresser au délégué duservice qui sc tient ii leur disposition chaque jourii la Bourse, de midi ii midi quinzé, ou éerire ausiège social de 1'Association, 1, rue Dumé-d'Aple-mout.Demandes d'empioi : Un aide-comptable desire tra-vaux d'écritiireS ii exécuter chez.lu*i. — Un réfugié"du Nard sollieitc poste de surveillant. — Un aidc-cornptable ou facluvier. — Un eucaisscur ou gargonde courses.

Société Franklin de Seeours Haluels,— La perception des cotisations aura lieu le diman¬che 46 courant, de 10 heures A ii h. 1/2 du matin,Cercle Franklin, salie n" 7Li" étage.

nanantMaaSyndicat des Marins. — Le Syndicat inviteses adlierenty a assistor a l'Asscmhlée générale so-mestriello qui aura lieu ie samedi 48-jum, h 7 h :iodu soir, au préau de i'école rue Jëau-llacé (denièrolaManno).Ordre du jour :i 'Jorapte-rendu moral ct ffnancicr ; 2' Comnterendu du Comité National ; 3' La Commission supé-

' ?cs lpvaux .;4«La requisitioadé» fihjircé cl ies primes h ia rotation.Préndront ia parole: MM.Montague sccrétairo-générat dc l'llnion Syndicale ; Lé Luro'n, trésorie^genera de l Union syndicale ; Kivclli, secrétaire-gé¬neral de la Fédérstion ; Frangois Louis, sccrétaire-gcncral de lUuior. dos Syndicat» ; Reaud, secrétaire-general des Manns de Marseille.

Sool«»iê ^«vralse dc Tambonr® et Cl ai¬rons Ct d'Iyd(i«nlion iftllllaïrc. — f/s socie¬tal,»» sont piies d'assister ii la repetition, qui aurabeu 1»vendrah 44 courant, a 8 heures du soir, ausiege, 4, rue Palfray, '

(Bulletindes $jortsEm«ra3»emen« plhyBlqn»«ntratnement physique.-— Aujóur-

d/nit 4- juiu 4918, a 49 heures trés précises, réu-mon d'un racmbre par société so rendant ii Rouen.le 46 juin, au BuréSu de TEntrainemmit Pllvsiqüe.Emporler la bste dc la déiégation par sociélé."A 4S hrures 30, toules les équipes do relais

prenant part dimauclio au concours de Rouen de-vront. sc i'êndre au terrain de Sanvic oü sera«ouru pour tout le monde un rolai d'essai.— Pour ie déptecement de dimanche, les socié-taire» icavfiljant lo matin a Rouen, los remplacants,les escirmeprs parliront samedi soil- par train do48 helires Ï0. Lc reste des déiégation» parlira JodiniqnciiOmatin par train do 6 heures. 5. Le caporaiAncs assurer», le depart de celt# fraction. Lés hit-lets serrtt pris lans les mèsaes conditions que pourla reunmn du SSmai.

apiiiiliiiiiBoibee

ttoub'e irrestefkn. — En vertil d'un mandatd awsjier 4ii jage dTustRtteUbn. In geifdarmeric do■>oloee « mis en rtat d'arrestation les fivrosCaiiinotaeraeuvetit rue Paul-Gaulourier, auteurs döplusieurseeroiirieie^ee ei de vols. Ces deux garnements don'tle p its va ét1**nhn débsu-rassé, ont été conduits anHavre .■Bistfikui/i* ds Sucre. - Il sera dtstribud du sucre•Met* »««**«ripe pofir la consommation familiale,aux gates cwpres, as, que Léou-Gambelta.Serie A, rendreai 44 et samedi 45 juin, de 2 heu-res a 3 h. 4/2 -.— série B, liinai 17 et mardi 48 -—serie C, mercredi 19 ct ieudi 20;- série D, vendredi21 et samedi 22, aux memos fieure».I^i repartition de la saccharins aux c-afetiers, dé¬biiants, ate., aura lieu le samedi 15 juin, de 2 heit¬res a 4 heuras. ,

Criquetot-PÊsrseva!Arrloage de gros pouiains — Demain samedi,jour dc mire a Criquetot, hotel Rousscl, ii nou!heures, M, Guest mettra en vento uu trés grandclioix de pouiains percharons.

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Ru®Labrdnyère, «Q.

M. et SC' L. OOUJAROses père et mcro ;MM.fiabvt et Pierre GOUJARD,ses frères ;M - Merguerite GOUJARD,sa steur /LaFamilie et les Amis,Ont Ia douieur do vous faire part de la pertecruelie qu'ils vienuent d'cprouver en la ' per¬sonne d»^lensisur Roger GOUJARDleur fits et frére, parent et ami, décédé le 12 juin1918, i midi 15, a ia suite de ses blessures, ai'ige d®22 ans, muni des Sacrementsdo l'Eglise,Et vous prient de bien vouloir assister a seseonvoi, service et inhumation, qui auront lieule samedi 45 juin, a trois heures trois quarts.On se réunira a THöpital Pasteur.Leegleurs naturelles seront seules acceptcesH ne sera pas enroyé de lettres de faire-part, le présent avi3 en tenant lieu.

Page 3: Havrearchives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · que ceso.tassez imprêvii Cela lie si-g/iifie pas qae la bataille seJassc en chantant — d'ailleurs les

#j8 Petit Havre — Vendreifiï* Juin 191S

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dccédé a Tours, le 7 juin 1918, dans sa 84"année.L'inhumation a eu lieu au cimeticrc de Tours,le 9 juin 1918.II ne sera pas envové de lettres defaire-part, le présent avis en tenant lieu.

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At. et M- Jules MARIEet tears Enfants ; .La Familie et ics Amis,Ont la douleur de vous faire part du décès deJVlonsieur Honoré PRAR6E

déeédé le 12 juin 1918, & 1 heure du matin,dans sa 66" année, muni des sacrements del'Eglise,Et vous prient do bien vouloir assistor a sesconvoi, service et inlufffiation, qui auront lieuie samedi 15 juin courant, a dix heures et demiedu matin, a l'Hospice General.On se réunira a l'Hospice Géüwah.23, rue Charles-AlexandrcrLesueur, Sainte-Adresse. » V(1209z)

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Feuilleton du PETIT HAVRE 22

LAIAIDOURISTSGraadRomandramdtique

PAR

SE*i e ï* r e A. 3C.

Le changement opéré dans la petite per¬sonae se manifesfait déja.D'abord c'avait été la chevelureque Jo¬sephine avait fait couper afin que l'enfantn'ait pas a soutfrir de la chaleur, ptjis latransformation des vötements. Plus de den-lelies, de robes blanches et de souliersfins, jamais de gants, ce dont la pauvremignonnettc élait ravie, car sa toilette tressimple lui -permettait de.s'adonner a tousles jeux sans crainte dese'salir.Chose élrange !. . . plus le luxe dispa-raissait de la petite personne, plus sa dis¬tinction nafurelle réssortait.,Sa peau deve-nait encore plus blanche. L'iris de son oeil— si semblable è celui rfeson père — s'ac-centuaft de eouleur pervencbe. Ses che-veux, qui perdaient en repoussant leurpenchant a frisoter, se doraient coinme desépis qui vont être faucbés. Ses menottesseules brunissaient.Si Josépbine avait suivi les inspirations3ue sa cruel le fécondité d'imaginnlion iuiictait, peut-être eüt-elle aflublé l'enfantd'ornemeuts grotesques 4

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CessiondeFonds(ierAvis)Suivaht acte s. s. p. en date du 13 juin 1918,Mme Ave TUA1VCRARIS a cédé a une per¬sonne dénommée au dit acte, Je Fonds de Commercede Crémerie et articles d'alimentation, qu'elle exploiteau Havre, rue Voltaire n" 66.Prise do possession et paicment comptant le2 juillet prochain. Election de domicile an fondsvendu, oü les oppositions, s'il y a lieu, seront recues»u plus tard dans les 10 jours du 2" avis.

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RÉGISSEURDE B*NS1 7 O, rnc dc Normandic, 170, Le Havre

Gession de Fonds»" Avis

Suivant acte s. s. p. en date au Havre du 2S mai1918, lequel sera enregistré en temps que dc droit,S5. Emile LEBORGNE, demeurant a Hartteur,62, rue de la République, a vendu a M. GeorgesVINCENT, demeurant au Havre, 22, rue Lc-fóvreville, son fonds do commerce a'Entreprise doCemtonnage et Transports qu'il exploite 4 l'adresseei-dessus, auquel est attache 1'Exploitation de Car¬rières, et re moyennant tin prix stipule payablo sui¬vant conditions' insérées audit acte. L'rntrée enjouissancc a eu lieu le 1" juin dernier (1918).Les oppositions seront valablement formées parsimple acte .extrajudiciaire dans les dlx jours quisuivront eet avis ct co au Cabinet de M. Eng.Vittecoq, oü les parties- lont élection de domicile(dernière insertion). (1222)

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El !e s'abstenai t pour n'cSveiilerl'attenlionde personne.En somme, toul était combiné, et l'actequi paraissait résulter d'un mouvementirréflehi était lerésultat de profondes ré-llexions de la comédienne qui, toujours,envisageait le pour et le contre des choses.Au jour cü nous sommes, l'aventurièrevoyait nettemerft !e pour de son entreprise,mais elle tremblait que le contre vint dé-molir tout a coup ses plans.Pour la première fois de sa vie, descraintes qui devenaieMt presque des ter-reurs la hanlaient.Quarid Ie train stoppait, tourmentée,elle mettait !e nez a la portière. . .II sufüsait d'un hasard, seul, pas plus,pour que Raoul Digoin, se trouvdt devantelle. . .A cette idee qui lui mettait da feu dansles veines, son oeil devenait féroce commecelui d'un oiseau de proie.La malechancepouvaitse présenter è elleune fois. . . Que ferait-elle ?En une minute, le sort de la pauvre en¬fant fut décidé.Elle l'appelerait a la portière opposée, etsous prétexte d'atlirer son attention, surun point, puis plaoée derrière elle, ellesouiègerait l'enfant a hauteur de la ban¬quette.Un mouvement stfffirait pour faire bas-culer en dehors le corps de l'qrpiieline.Sans nul doute, cette petite forme seraitbrovée par les roues massives ou la chuteseule suffirait pour la tuer d'un seulcoup.Du sang!...Ii y auraitdu sang I..3

Cette mare, qui sous l'intensité de Iapensée, elle croyait déja voir, la flt fré-mir. . .Elle regarda autonr d'elle comme si elleavait eu peur qu'on lüt ses satauiques pro¬jets.De ses mains énervées, esclaves com-plaisantes d'un cerveau eynique, elle secouvrit le front pour détourner ie cours deses idéés.— Folie que je suis, se dit-elle. monte-rait-il dans un compartiment de 3=classe,au cas échéantd'umj rencontre. 11lui t'autdu luxe a lui !... II lui faut de I'aisance !Et moi je trime ! Je mène une vie de galé-rienne !. . .Jamais journée ne lui parüt plus longueet plus courte a la fois.Jamais elie n'avait eu a soutenir pareilcombat 1— D'aujourd'hui, tout va dépendre, sedisait-elle avec nu pressentiment dont ellene pouvail se défendre.Un train siiïla et aunonga une gare.Quelle heure était-il ?Elle se pencha, lut : Briare, que la loco¬motive brüla avec une rapidité effrayante.Elle regarda sa montre.— Encore trois heures et demie avantd'êtfe a Paris !Replougée dans ses réftexions, elle s'envoulut de ne pas avoir pris un train quii'eüt. amenée en pleine nuit dans la capi¬tate.Un nouveau coup de sifflet retentit.C'était Gien.Gien, avec deux minutes d'arrêt.Comme aux stations précédeates, elleiuspecta le quai,

A peine y était-elle, qu'elle recula commeon recule a la vue d'un reptile.Ebe tornba comme une masse sur la ban¬quette et devint blême de surprise et derage.— Qu'as-tu, Joséphine, qu'as-tu ? de¬mands Hélène en s'approchaiit de Sa sceur.Es-tu malade?Georgette avait elle-même abandonnéses images : elle la regardait sans coin-prendre.— II ne faut pas étre malade, dit-elleen montant sur le strapontin póurl'embrasser, non. il ne faut pas être ma¬lade.— Laissez-moi. . . Laissez-moi, réponditla perfide créature en les éloignant de lamain. Ferme le vasistas, Qu'ai-je ?La glacé du wngon relevée, llé'ènequestionna de nouveau, et, toute trem-blante :— Qu'as-tu, Josépbine 1— Je ne sais pas ! J'ai cru mourir. ..— Mourir !. . . répéta Georgette.— Oü soniï'res-tu ?. . . Qa'éprouves-tu ?redemandait timideroeut Iletèiie... Veux-tu un peu de menthe ?Le train repartait.Joséphine porta la main S son coeur.— Ah.!... exclama-t-elle en se redres-sant, je suis mieux. . . ga passé. . . Dieu !quelle seeousse !.. .— Tu étais pdle comme une morte, expli-qua ITéfène,heureuse de voir que Ja mala-die de sa sce*r diminuait.— Je n'ai pas de peine è le croire.Tu ne peux pas t'imaginer c&que j'ai res-senti.,%

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nats nïifierrmiiGiteiiA mesure que les trépidations des wa¬gons s'aceentuaient, Ia soaffrance de José¬phine paraissait diminuer. Chaque Dondlui enlevait une douleur, comme la plagequi redevient calnie a chaque reent desHots.— Comme ga été violent!... soupiraHélène.— Oh! oui, violent... mon cceur s'esttordu, ma gorge s'est nanée c#mme si onm'étranglait, ie souiile m'a manqué et ilm'a semblé qa'on me donnait uu coup surla lête.— Cest Ia chaleur, expliqua Hélène.Tiens, prends ce moreeau de snere.t Que pourrais-je te faire 1 Souffres-tutoujours?— Non !. . . oh ! non ! ... Je n'y auraispas résisté. . . II en serait fait .de moi sig'avait duré longtemps.— Tu n'aurais pas du fermer... II mesemble que Fair est nécessaire. . .— Oui... ouvre maintcnant. . . Avantje ne savais pas. . . T'at-je dit de*fermer ?— Oui.Hélène ne guiltaït pas du regard sasoeur dont le visage cnntracté disparaissaitpresque pour ne laisser voir que deuxyeux qui brillaient comme de l'acier.— Ah ! c'est passé. . . dit-eiie. après unsilence.Elle esquissa même un faux sourire et seredressa.— Tu va mieux diagnostiqua Hélène. Lescouleurs te reviennenf.— Qam'a complètement passé, aflïrmal'ainée en assujettissant des cheveux quilui tombaient sur Ie visage. Sais-tu ouuous sommes i

Nous «vons passé Gien... C'est étGien qae tu as été si violemmenf secouée.— Comment ! nous avons passé Gien ?fltlafausse creature. C'est eimnyeux, jem'étais proposé d'alier faire, a Gien, unecommunication a une personne que j'ai vumonter dans notre train.— Tu peux te raitrapper a Ia station s'ui-vante, répliqua Hélène.— A la s.tation puivante ?. . .Eile prit son horaire et le consjflta.— Montargis !. . . Ge serait a Moniar-gis!... Peut être!... Je verrai celaII faut que je me sente tout i fait remise,ou j'y renonce. .Sa conviction élait qu'elle le-serait !A tout prix. il failait éviler une rencontreenlre Ié voyageur apergu et Georgette.En qneiques minntss, son coup fut cal-culé et qnand, une heure plus tard, latrain entrbit en gare de Montargis, sonplan était liré.Rcnseignée sur Ie temps d'arrêt, elie nabongea pas tout d'abord, puis comme slelle agissait sous i'enipire d'une pensée su-bite, elle se coiffa vivement, se ga'nta, mitson vêtement sur le bras et se tourna versHélène. ' »Dans son regard. *n n'y voyait qu'anefroide résolu.tion.— La personne è qui je vais parlér, dit-elle, est un vieillard ; il se peut que je nete rcjoigne qn'a Paris.. . .11a la conception lente das pers»nuesêgées ; j'aurai besoin de tout mon tempspour lui donner les reaseignements que jeme suis procurés.

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de Justice du Havre, Ie dix juinmil neul cent dix-huit,(Signé) F. PATRIMONII).

Les intéressés sont prévenusqu'ils pourrdnt dans le mois quisuivra la présente insertion forineropposition moti vee a la reprise desdélais par simple lettro recomman-dée adressée au grellior du Tribu¬nal civil du Havre.A 1'expiration de ce délai. si au¬ction opposition n'a été formée, iesdélais preudront leur cours ordi¬naire.(Signé) L. GPILLOT, suppVant.

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useesEtude de M- Paul BOUCUKZ.avoué au Havre, 8'.7, boule¬vard de Strasbourg.3>B VOKCIE

Assistance judic-iairo. — Decisiondu iiuit juillet mil ueul centseize.D'un jugement rendu par défautpar la premiere chambro du Tri¬bunal civil du Havre, le deux fé-vrier nail neuf cent uix-sopt, enre-gistrc, siguitii ot passé cu lorcede chose jugée.Entre : Monsieur Eugene Céles-tiu FRIÜOl'LET, demeurant a Gra-viUe-Saiiiti'-Honoriiie,aclueHomentii Rouellcs, au Cabaret du Hois,

Dcmandeur;Et la dame Eugenie CHODQUET,cpousc de Monsieur Friboulet, de-niandeur, avec lequel elle est do-miciliée ile droit mais ré'sidant defail au Havre, 10, ruo Massillon.II appert que le divorce a étéprpnoncé d'enlre los époux Fri-boulet-Chouqiiet, auA torts de ladame Friboulet, avec tons efietsetsuites de droi;.Pour extrait conforme rédigépar M' Roussel, suppléant, M'Bou-cliez. avoué, avant oei upé danscette instance pour Monsieur Fri¬boulet.

milHavre, Ie douze juincent dix-huit.F.R(

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ROUSFEL, suppléant.

F 'tilde de M" Paal BOUÓïlEZ,avoué au Havre, 8^, boulevardde Strasbourg

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Assistance judiciaire. — Déeisiondu dix-neuf aoüt mil neuf centseize.D'un jugement rendu par dé-faul par la première chambro duTribunal civil du Havre, le trent®mars mil neuf cent dix-sept, enre-gisirë, signilié et passé en forcede chose jugée,Entre : Monsieur Ainédéo N0-I.ATS, préposé des douanes, de-iiioiirailt au Havre, caserne dosDouanes, Deniaiidciir ;Et ; la dame Lonise-LéontlnsREUHIOT, épouse de MonsieurNolais. denianfifiir, avec iequelelle était domiciliée de droit, niaisré'sidant do fait ii Paris, ruo desTrois-Couronnes, n' 11, chez Ma¬dame Desforges,Déicndcressedófaillaate.II appert :Que ?&divorce a été prononcdd'oiitre. les époux Nofais-Bcuriot,aux torts de ia dame Nolais, aveotous edicts et suites de droit.Pour extrait conforme rédigépar M' Roussel, suppléant M" BoU-chez, avoué, ayant occupé' danscetle instauco pour Monsieur No¬lais.Iiavro, le douze juin mil neufcent dix-huit.P. ROUSSEL,suppléant.

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