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VitryN° 129 – Avril 2016

Le sport pour tousUn credo bien partagé

P. 6 P. 26Vote du budget 2016À la rencontre des habitants

Sofia AzzouzL'art de faire carrière

vitry_montavril.qxp_Mise en page 1 23/03/2016 10:52 Page1

Vitry le mensuel – 3 N°129 – Avril 2016

Dossier

Sport pour tous Avec soixante-cinq disciplines possibles et plus d’un million d’entrées dans les équipements, l’esprit sportif de la ville semble conserver un très bon cardio.

Événement Mobilisation pour le budget

Portrait Sofia Azzouz Ben-Mansour

Sommaire n° 129

Avril 2016

et aussi…12 > Mon œil28 > Bons plans29 > Chroniques31 > Zoom, les éboueurs municipaux34 > Tribunes37 > État civil38 > Petites annoncesCouverture : Cyril Ananiguian

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ItinéraireLes chômeurs s'organisent

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Conseil municipalSéance du 23 mars

Mensuel municipald'informations locales,édité par la ville de Vitry-sur-Seine, 2, av. Youri-Gagarine94407 Vitry-sur-Seine Cedex01 46 82 80 00 Directrice de la publicationIsabelle Lorand

Rédactrice en chefMarjorie Andrès (M. A.)

01 46 82 83 96

Secrétaire de rédactionChristine Le Bras

RédactionAdeline Chérion (A. C.), Christiane Grave (C. G.),Paule Herouard (P. H.) 01 46 82 84 66,Gwénaël le Morzellec(Gw. M.) 01 46 82 84 80,Nathanaël Uhl (N. U.)

01 46 82 80 19, Florian Guéguen (F. G.),

Hugo Derriennic (H. D.), Sylvaine Jeminet (S. J.), Katrin Acou-Bouaziz (K. A.-B.), Maricygne Di Matteo (M. D. M.)

PhotographeSylvain Lefeuvre01 46 82 84 79

Conception graphiqueDirection de la communication

Maquette : François Roué, Valentin SoenÉlodie Claude

Impression : GrenierPublicité : HSP01 55 69 31 00

Hôtel de ville01 46 82 80 00lemensuel @mairie-vitry94.fr

le mensuelVitry

ÉDITO

Jean-Claude KennedyMaire de Vitry-sur-Seine


n° 129 – Avril 2016

Du travail : oui merci !

Accéder à un emploi stable, correctement rémunéré, ou conserver celui qu’on occupe est une des préoccupations majeures des Français, et des Vitriots. On le comprend quand, aujourd’hui comme hier,

l’emploi conditionne l’accès au logement, à une vie décente, au confort de ses enfants.

Vous connaissez la détermination des élus de Vitry pour améliorer l’attractivité de notre ville, conforter l’activité économique existante pour préserver l’emploi et permettre à de nouvelles entreprises de s’implanter ici. Ce travail de fond, base de notre « Projet de ville – projet de vie », est au cœur de notre action municipale. Les résultats sont là : l’arrivée de nouveaux transports ou l’opération d’intérêt national en bordure de Seine, qui doivent générer à terme des dizaines de milliers de nouveaux emplois… Ces emplois doivent bénéficier en priorité aux Vitriots et à leurs enfants. Nous y travaillons avec la Mission locale, hier la communauté d’agglomération Seine-Amont et, aujourd’hui, avec le nouveau territoire. Ce n’est pas facile, mais c’est une façon de faire évoluer une conjoncture qui doit privilégier réellement la croissance et le développement économique.

C’est pour cela que je m’oppose, comme de nombreux Vitriots, au projet de loi sur le travail, dite El Khomri. Car ce n’est pas en rajoutant de la précarité à la précarité, en facilitant les licenciements et en démantelant le code du Travail qu’on relancera la croissance et la création d’emplois stables et bien rémunérés.

Notre pays a pu devenir une des principales puissances économiques mondiales en protégeant les salariés et en redistribuant le fruit de la richesse produite pour alimenter la croissance. Retrouvons ensemble ce chemin, c’est urgent.

g Rencontre avec les représentants du mouvement associatif pour évoquer la baisse des dotations de l'État, le 11 mars.

g Rencontre avec le maire en bas de chez vous, sur le marché du Centre-ville, le 12 mars.

g Inauguration du local et point de vente de l'association Livres en luttes, le 12 mars.

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Les habitants haussent le tonAlors que le budget doit être adopté le 13 avril, les élus vont à la rencontre des habitants et du monde associatif. De ces rencontres émerge la nécessité de se mobiliser pour trouver les moyens indispensables aux projets dont la ville a besoin. Deux réunions sont prévues les 4 et 11 avril.

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ACTUALITÉS7


Budget primitif 2016

Moi, si vous organisez une mani-festation, je viens !” Yazid, habi-tant du quartier, conclut, à sa

manière, près de deux heures d’un débat enflammé au sein du conseil de quartier Commune-de-Paris. Dans toute la ville, des réunions semblables ont émaillé le mois de mars. À l’ordre du jour : comment se doter des moyens pour mener à bien les projets dont la ville a besoin alors que la baisse des dotations de l’État pour Vitry représente 24 millions d’euros en moins sur quatre ans et qu’il manque encore, pour cette année, 1,6 million d’euros pour boucler le bud-get qui sera voté le 13 avril. Parallèlement aux conseils de quartier, une rencontre a eu lieu le 11 mars à l’hôtel de ville avec les associations de la ville sur le même sujet. Deux autres réunions avec les habitants sont annoncées les 4 et 11 avril. Mardi 15 mars, c’est à l’école Jean-Moulin que le conseil de quartier du Centre-ville s’est réuni. En préambule, Dominique Étave, élue référente du quartier, rappelle que Vitry est loin d’être la seule ville qui souffre. “Près de vingt mille conseils muni-cipaux ont adopté un vœu proposé par l’As-sociation des maires de France, réclamant

Durant le mois de mars, la municipalité est allée à la rencontre des Vitriots et des associations au sujet du budget. Pourquoi ?La ville a de nombreux atouts et des projets forts pour l’avenir, du Grand Paris Express au projet de rénovation urbaine sur Germain-Defresne, Robespierre et Mario-Capra, en passant par le centre aquatique. Ils s’inscrivent dans la dynamique qui fait de Vitry une ville forte et solidaire avec ses habitants. Notre budget a pour but d’entretenir cet état d’esprit. Pourtant, nos projets risquent

d’être fragilisés par la baisse des dotations de l’État aux communes. Elle s’élève à 24 millions d’euros sur quatre ans pour Vitry. Nous allons donc à la rencontre des habitants pour construire avec eux la mobilisation nécessaire pour obtenir l’argent dont nous avons besoin. Cette mobilisation ne doit pas s’arrêter après le vote du budget, sinon nous nous retrouverons dans la même situation en 2017.

une inflexion de la politique de l’État”, sou-ligne l’élue. Emmanuel Njoh, élu d’op-position, participe, comme ses collègues, aux conseils de quartier. Il reconnaît que “la baisse des dotations déséquilibre le bud-get. Il faut donc faire des économies”. Pour parvenir à l’équilibre budgétaire, les élus expliquent qu’il y a trois pistes. Soit aug-menter les impôts – “mise à part une hausse très raisonnable l’an dernier, ça fait des années qu’on n’y a pas touché”*, explique Bernadette Ebodé-Ondobo, élue référente du conseil de quartier Commune-de-Paris. Soit réduire les services à la population, perspective accueillie par une bronca dans le même conseil de quartier. “Soit continuer à se mobi-liser”, suggère Hocine Tmimi, élu référent à Commune-de-Paris. Il insiste sur la nécessité de gagner les moyens pour mener à bien les projets dont la ville a besoin.

Deux nouvelles rencontresAu conseil de quartier du Centre-ville, Dominique Étave sollicite l’assistance pour savoir “à quoi il ne faut surtout pas toucher”. “À l’éducation !” répond la salle. Plus globa-lement, les politiques qui marquent Vitry comme une ville à part : les solidarités appa-raissent comme chères au cœur des Vitriots. Cet attachement à la solidarité est au cœur du choix de ne pas réduire le montant glo-bal des subventions alloué aux associations. Lors de la réunion avec le monde associa-tif, le ton est à la colère. Président de l’as-sociation Planète lilas, Philippe Maingault déplore la baisse des dotations de l’État alors que le tissu associatif est “producteur d’intérêt général”. Pour Vitry livres échanges, Nuria Santenac résume : “Le tissu associatif est un régulateur social important. La solution pour retrouver les dotations perdues, c’est la lutte”. L’idée d’une motion est adoptée. Elle pour-rait être portée en préfecture par une délé-gation. Un rendez-vous a été demandé pour le 31 mars. Deux nouvelles rencontres avec les Vitriots et leurs associations sont pré-vues le 4 avril (19 h, salle Kijno à l'hôtel de ville) et le 11 avril (19 h, salle Makarenko) ■ Nathanaël Uhl avec Joëlle Cuvilliez

* En quinze ans, les impôts ont augmenté à

trois reprises, de deux points à chaque fois

La mobilisation ne doit pas s'arrêter après le vote du budget, sinon nous nous retrouverons dans la même situation en 2017. »

Philippe Beyssi | adjoint au maire délégué aux Finances

« Entretenir la dynamique »

Question / réponse

vidéo de la mobilisation auprès des habitants sur vitry94.fr/videos

Éducation 8ACTUALITÉS

8 – Vitry le mensuel N°129 – Avril 2016

École Éva-SalmonElle sort de terre

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RENDEZ-VOUS

DémocratieRENCONTRE AVEC LE MAIREJeudi 14 avril • 18H

➞ Poste du Petit-Vitry, 1, av. du 8-Mai-1945Le maire, Jean-Claude Kennedy, vous convie à un nouveau rendez-vous dans votre quartier. Ce mois-ci Paul-Froment/ 8-Mai-1945.

Zac Gare-ArdoinesDIAGNOSTIC EN MARCHANTSamedi 9 avril • 10H30➞ angle av. R.-de-Lisle/rue Rondenay, arrêt bus les PlatrièresLes Vitriots sont conviés à un diagnostic en marchant, pour discuter du quartier autour de la gare des Ardoines aujourd'hui et s'y projeter demain. Il sera suivi d’un atelier participatif en mai. Inscriptions : [email protected] 46 81 92 87

Si trier ses déchets permet de recycler certaines matières (plastique, papier, verre…), donc d’économiser les res-sources naturelles et de réduire les émis-

sions de gaz à effet de serre, comprendre et adopter les bons gestes de tri n’est pas toujours évident. “Les erreurs les plus fréquentes concernent le tri du plastique, constate Anne Allain, respon-sable du secteur Déchets à la ville. Ne vont dans le bac jaune que les bouteilles et flacons en plastique, les autres déchets plastique ainsi que les sacs plastique doivent être jetés dans le bac marron.” Pour comprendre les freins au tri et relancer la démarche, la ville, grâce à un partenariat avec l'entreprise Éco-emballages, chargée d'organiser le dispositif national du tri et du recyclage, met en place un programme dans l’habitat collec-tif. Il comporte deux phases : depuis le mois de mars, la réalisation d’un diagnostic des locaux déchets et, à partir de cet été, une médiation en porte-à-porte auprès des habitants pour les sen-sibiliser au tri et leur expliquer les bons gestes. Un travail de longue haleine qui devrait durer plus d’un an. Merci de réserver un bon accueil aux médiateurs ■ M. A.

La construction de la nouvelle école mater-nelle Éva-Salmon a démarré. Les fonda-tions sont terminées et toute l’élévation béton est en cours de réalisation, ce que

l’on appelle le gros œuvre. Le bâtiment devrait être complètement édifié à l’automne prochain. “Malgré les quelques intempéries de cet hiver, le calen-drier d’exécution est respecté”, souligne Odile de Grandsaignes, chef de projet à la ville. La nouvelle école sera livrée au printemps 2017, l’ancienne sera démolie, puis les nouvelles cours de récréation réalisées, de façon à livrer la totalité de l’opération pour la rentrée scolaire 2017. “Avec l’équipe enseignante, nous affichons les informations concernant les travaux à l’intérieur de l’école et sur la palissade du chantier afin que le maximum de personnes soit informé de l’avancement des travaux et des éven-tuelles difficultés, précise Odile de Grandsaignes. La sécurité est une préoccupation constante.” La rue Pasteur est fermée chaque jour, au moment des grands mouvements d’enfants, le matin et le soir, par décision des services de la ville. Les quelques désagréments, notamment sonores, sont le plus possible limités pendant le chantier de construction. L’opération vise une certification haute qualité environnementale (HQE) pour une école bien isolée, qui permettra de réaliser des économies notables d’énergie. Les arbres autrefois plantés devant l’école ont été récupérés et seront replan-tés dans les futures cours de récréation. “Nous peaufinons les derniers réglages, souligne Odile De Grandsaignes, pour que les enfants s’épanouissent dans cette future belle école.” ■ C. G.

Tri des déchetsLa ville réalise un diagnostic

le projet de la nouvelle école à retrouver sur vitry94.fr/evasalmon

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9 Animations ACTUALITÉS


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RENDEZ-VOUS

Cross des Blondeaux31E ÉDITIONMercredi 27 avril • à partir de 9H30➞ parc des BlondeauxLe cross des Blondeaux est organisé par les centres de loisirs et de quartier. L’inscription se fait sur place pour les enfants de 5 à 15 ans. Courses adaptées à l'âge et remises de médaille en récompense. Tenue de sport obligatoire.

SMJJOBS D'ÉTÉLes 4, 5, 7 et 8 avril • 17H > 20H ➞ Point information jeunesse, 1, place Saint-JustLe Point information jeunesse accompagne les jeunes de 18 à 25 ans dans leur recherche d'emploi estival. Rédaction de CV et de lettres de motivation... Ateliers encadrés par des conseillers jeunesse.01 55 53 21 [email protected]

Humarathon31e édition

Les adeptes de course à pieds et d’efforts longue distance peuvent d’ores et déjà cocher les 16 et 17 avril, dates de l’Huma-rathon 2016 ! Pour sa 31e édition, l’épreuve

se déroule toujours à cheval sur Vitry et Ivry, qui organisent cet événement en partenariat avec l’As-sociation sport et spectacles internationaux et qui en ont fait un rendez-vous sportif majeur ouvert à tous. Le samedi, à Ivry, les courses pour les enfants se succéderont tandis que l’Humarando ravira les marcheurs moins pressés. Le lendemain, deux for-mats de course partant de Vitry permettront de se surpasser. “À cause des restrictions budgétaires, le semi-marathon n’aura pas lieu, mais il reste le 5 km et le 10 km, rassure Daniel Cathala, responsable évé-nementiel au service municipal des Sports. Ce sont de véritables courses caritatives puisque 5 euros seront prélevés sur chaque inscription et reversés au Secours populaire !” Cette édition s’avère particulière et fait souffler un vent de nostalgie. Elle sera la dernière à emprunter le circuit historique de l’épreuve, une boucle qui parcourt notamment la RD5 (voir le document joint au Mensuel), adopté depuis dix-neuf ans. “Le parcours sera modifié suite aux travaux sur cet axe, mais nous n’avons pas encore tracé le pro-chain”, complète Daniel Cathala. Pour participer à cet Humarathon pas comme les autres, les bul-letins d’inscription sont disponibles à l’accueil de la mairie, dans les structures municipales et sur le site de l’Humarathon. Une formalité avant de chausser les runnings ■ H. D.

Samedi 16 et dimanche 17 avril • Dimanche à Vitry, le 5 km 15€ départ à 9H30 • le 10 km 20€ départ à 10H

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inscription aux différentes épreuves sur humarathon.fr

vidéo reportage du carnaval à retrouver sur vitry94.fr/videos

Anisa, Laetitia, Radhia et tous “les moyens” s’affairent au centre de loisirs Jean-Jacques-Rousseau à peindre l’intérieur des losanges en bleu, rouge ou jaune.

Plus tard, ils colleront ces travaux sur un sac-pou-belle transformé en robe. Les enfants préparent leur costume d’Arlequin pour le carnaval des centres de loisirs maternels ! Ornés d’une coiffe tout en ruban rose et vert et d’un loup, ils défileront, le 9 avril, sous l’égide de Venise, derrière leur mascotte, la tour de Pise. Au centre Jean-Jaurès, Amine termine sa col-lerette scintillante vert et or. Il a déjà la coiffe et le bâton confectionnés avec maman, lors des accueils du soir. Tous les parents étaient conviés à s’investir. Lui marchera en pharaon. Ainsi, vingt et un centres de loisirs défileront aux couleurs du pays choisi. On célèbre les carnavals du monde ! “Cet événement permet de réunir les familles et de partager un moment festif ”, explique l’équipe municipale des centres de loisirs. Deux mille personnes sont attendues entre confettis, lâchés de ballons et samba ■ M. D. M.

Centres de loisirsCarnaval du mondeSamedi 9 avril • 15H30 • départ et arrivée parc Joliot-Curie


Spectacles 10ACTUALITÉS

Théâtre Jean-VilarUne certaine humanité

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RENDEZ-VOUS

ConcoursMAISONS ET BALCONS FLEURISinscription du 2 avril au 25 juinComme chaque année, le service municipal Animation et vie des parc organise le concours des maisons et balcons fleuris. Bulletin d'inscription au dos de ce magazine ou sur :vitry94.fr/balcons01 43 91 60 72

EnvironnementCOLLECTE DES DÉCHETS VERTSdu 11 avril au 25 novembreLa collecte des déchets verts concerne les tontes de gazons, les tailles de haies, les feuilles et fleurs fanés, les plantes et les branchages de diamètre inférieur à 10 cm présentés en fagots. Calendrier de la collecte sur :www.vitry94.fr

Pour la seconde année, le théâtre Jean-Vilar organise une rencontre autour des écritures jeunesse avec des auteurs qui la font vivre. “Une manière de faire connaître et

reconnaître les textes jeunesse et leurs auteurs, souligne Béatrice Fumet, responsable des relations avec le public au théâtre municipal. Cette année, le rendez-vous, pour les enfant à partir de 8 ans, sera plus ouvert, plus interactif, plus ludique. Avec au programme : des ateliers d’écriture accessibles à tous, des lectures de textes par les auteurs présents et des moments d’échange.” Participeront à cette rencontre les auteurs Sylvain Levey et Claudine Galea qui présentera Après grand c’est comment ? au théâtre Jean-Vilar au mois de mai, ainsi qu’Émilie Leroux, metteure en scène du spectacle Mon frère, ma princesse qui se jouera le lendemain, le 8 avril à 19 heures. “Ce magnifique texte de Catherine Zambon pose la question de l’identité et de sa construction, explique Béatrice Fumet. Et de notre capacité à accepter l’autre dans sa différence.” La représentation du 8 avril sera suivie d’une ren-contre avec l’équipe ■ M. A.

Là où s’investit habituellement l’huma-nité chez quelqu’un, c’est dans le visage. Cachez-le et l’identité se reporte sur les mains ou les pieds. Cachez-les également

et alors votre attention se portera sur la silhouette”, aver-tit Mathieu Desseigne, danseur et chorégraphe du collectif Naïf Production. Des silhouettes masquées et encapuchonnées, mais étonnamment sensibles. Comme si la gestuelle traduisait, mieux encore que le visage, la fragilité de chacun. Ces silhouettes vien-dront déambuler les vendredi 15 et samedi 16 avril au théâtre municipal Jean-Vilar. Le collectif y présente ses deux spectacles, Je suis fait du bruit des autres et la Mécanique des ombres, qui interrogent les notions d’identité et d’anonymat. Particularité, le 15 avril, vingt et un Vitriots amateurs mèneront la danse aux côtés des trois professionnels. Ils ont été sélectionnés par l’équipe du théâtre sur leur seule motivation. “Nous sommes magnanimes, on ne leur demande rien d‘autre que d’être eux-mêmes et de laisser parler leur spontanéité”, indique Béatrice Fumet, responsable des relations avec le public. “Certaines personnes ont déjà une expérience dans la danse, mais pour d’autres, c’est une découverte complète, s’amuse Nicolas Camarassa, contrôleur des impôts et danseur le temps d’un spectacle. Le processus est presque plus important que le résultat final. L’imperfection est admise, c’est comme un contrat tacite entre nous et les chorégraphes. C’est ce qui fait la richesse de leur projet. Et qui me rend impatient de monter sur les planches.” ■ F. G.

RencontreLes écritures jeunesseJeudi 7 avril • 18H > 20H • théâtre Jean-Vilar, 1, place Jean-Vilar • entrée libre sur réservation au 01 55 53 10 60

Vendredi 15 avril • 20H • Samedi 16 avril • 19H Théâtre Jean-Vilar 01 55 53 10 60

réservation sur www.theatrejeanvilar.com


11 Rencontres ACTUALITÉS

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RENDEZ-VOUS

CommémorationsCÉRÉMONIES• Hommage aux sept habitants du Fort morts dans la lutte contre l'occupant nazi, jeudi 21 avril à 18h, rue G.-Pinson (ancienne école Louise-Michel).• 71e anniversaire de la Journée de la déportation, dimanche 24 avril à 11h30 au monument aux morts.

AppelTÉMOIGNAGES DE 1936Pour le stand de la ville aux Fêtes du lilas, la direction de la Communication et le service Vacances réalisent une exposition sur 1936 et le droit aux vacances. Ils sollicitent le témoignage et les photos de Vitriots sur les premières vacances en famille. Vous pouvez les apporter en mairie, à la direction de la Communication ou les envoyer à :anne.lipp@ mairie-vitry94.fr

EMALes mots dansent

Comme chaque année, l’académie de danse ouvre grand ses portes au public pour une semaine de spectacles, ate-liers et découvertes des cours. Du 5 au

12 avril, sur la thématique des Voix de la danse, le public est invité à voir et à écouter la danse. Dans la salle Matisse, l’historienne de la danse Claude Sorin installera un studio d’écoute proposant une sélection de paroles de danseurs et de chorégraphes, montage de voix issues des archives de l’INA des années qua-rante à deux mille. Extraits de cours, réflexions sur une pratique, sur un art, ces moments sonores qui se succèdent et se répondent dans le temps donnent à entendre la mémoire de la danse, son évolution et son langage. Cette installation sonore sera accom-pagnée par un atelier de danse contemporaine et une conférence-écoute, animés par Claude Sorin. S’ajoute une proposition chorégraphique totalement inédite. “L’expérience que nous avons menée avec TryËma nous a confortés dans l’idée que les jeunes avaient envie de chorégraphier et de montrer leur travail. Nous avons donc décidé de le valoriser en les invitant à venir le présenter dans des formats variant entre 2 et 7 minutes”, explique Chrystine Van Maerrem, directrice de l’académie de danse. Et dès 10 ans, ils sont nombreux à partici-per à cette carte blanche, samedi 9 avril de 16 h 30 à 19 h 30. Ce jour-là, l’académie de danse recevra pour la première fois les conservatoires à rayonnement départementaux d’Évry et de Bobigny. Une semaine donc sous le signe de l’écoute et du partage ■ S. J.

Du 5 au 12 avril • EMA, 71, rue Camille-Groult • 01 55 53 14 90 ou ema.vitry94.fr

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diaporama à retrouver sur vitry94.fr/photos

programme complet sur 3cines.vitry94.fr

Le travail est en débat actuellement dans la société. Il sera aussi en débat à Vitry. Au mois d’avril, les 3 Cinés Robespierre organisent deux soirées rencontre sur ce

thème. Mercredi 13 à 20 heures, Comme des lions, de Françoise Davisse, sera présenté en avant-pre-mière. Ce documentaire, qui plonge au cœur du combat des salariés de PSA Aulnay contre la fer-meture de leur usine, sera l’occasion d’un échange avec la réalisatrice et des représentants syndicaux. La même semaine est programmé Merci patron ! de François Ruffin, fondateur du journal Fakir. Ce documentaire “jubilatoire, pastiche de thriller sur fond de lutte des classes” (Télérama), qui démantèle l’empire LVMH dirigé par Bernard Arnault, était attendu par les Vitriots. “Il faut dire qu’on n’en sort pas indemne, témoigne Patrick Flécheux, Vitriot, devenu bénévole chez Fakir après avoir vu le film. On en sort plus motivé, assurément galvanisé, profondément reconnaissant de se sentir redevenu plus vivant qu’en entrant dans la salle.” Lundi 18, la séance de 20 heures sera suivie d’un débat avec des représentants de Fakir, d’Acrimed et des syndicats ■ M. A.

3 CinésLe travail à l’affiche


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6 1 Performance dansée pendant l'événement street art la Belle Vitry'N, le 27 février.

2 Mokobé, parrain de l'association Réchauffons corps et cœurs, lors d'une soirée caritative au SUB, le 5 mars.

3 Visite du technicentre Paris Rive Gauche de la SNCF, aux Ardoines, le 29 février.

4 Dans le cadre du projet Dancing Museums, mené par la Briqueterie, présentation au musée du Louvre, le 18 mars.

5 Le Printemps des danses, organisé par la FSGT à la halle Rabelais, le 20 mars.

6 Performance dans le cadre de la saison Burlesque proposée par l'école d'arts plastiques, au Mac Val, le 19 mars.

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C’est une séance studieuse qu’a connue le conseil municipal, mercredi 23 mars à l’hôtel de ville. Il y a eu peu de débats,

les dossiers soumis aux élus ne s’y prê-tant guère. En revanche, cette séance s’est conclue sur plusieurs interventions relatives à la sécurité dans la ville.En marge des travaux du conseil, Cécile Veyrunes-Legrain, première adjointe, a informé les élus d’une nouvelle récompense obtenue par la ville. Mardi 22 mars, elle représentait Vitry aux Assises nationales des risques naturels 2016 à Marseille. Elle y a reçu, dans le cadre du Grand Prix de l’aménagement, décerné par le ministère de l’Environne-ment, un Repère d’Or. Cette distinction

récompense la ZAC Seine-Gare pour la qualité de sa prise en compte du risque lié aux inondations. Symboliquement, l’adjointe au maire en charge de l’Envi-ronnement a remis le trophée au maire.L’examen de l’ordre du jour a ensuite permis aux élus de se prononcer sur une nouvelle garantie communale accordée à un programme de réhabilitation de logements. C’est la société anonyme HLM du Moulin-Vert qui en bénéficie. Les élus du groupe Front national se sont abstenus sur cette délibération, tous les autres groupes votant pour.Le conseil a ensuite examiné le compte rendu de la Sadev 94 à la collectivité concernant la zone d’aménagement concerté (ZAC) Rouget-de-Lisle pour l’année 2014. La Sadev 94, aménageur,

Propreté, logement, sécuritéUne séance studieuse

CONSEIL MUNICIPAL

Avec dix-neuf délibérations à son ordre du jour, le conseil municipal du 23 mars a permis de travailler sur plusieurs sujets. La propreté, le logement et la sécurité en ont été les points phares. Le conseil a aussi reçu la dernière récompense en date de la ville, qui salue son travail sur la résilience des inondations.

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i Balade urbaine sur la prévention du risque inondation dans le quartier du Port-à-l'Anglais, le 12 mars.

15 CONSEIL MUNICIPAL


Séance du mercredi 23 mars

questionné : “Quels sont les chiffres concer-nant les principaux indicateurs de la sécu-rité ? Quel est le contenu sur la stratégie et les moyens mis en œuvre de la convention police-mairie ?” Enfin, pour le groupe des élus Communistes, républicains et citoyens, Pierre Bell-Lloch a souligné que la tranquillité publique “souffre d’un manque manifeste d’implication de l’État”. Il a relevé que cette situation nuit aux conditions d’accueil des plaignants au commissariat, mais aussi au travail des fonctionnaires de police.Le maire, Jean-Claude Kennedy, qui est aussi officier de police judiciaire par la loi, a répondu. Saluant une baisse de 17 % des violences commises sur la voie publique et de 14 % des atteintes à l’in-tégrité physique, il a relevé le bon tra-vail partenarial mené dans le cadre du contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Concernant la police municipale, il a rappelé que sa création était le résultat d’un réfé-rendum tenu en 2003 à l’issue duquel les missions de proximité, de dialogue et d’îlotage avaient été fixées. “S’il doit y avoir un changement, il faudra consulter les Vitriots”, a affirmé le maire. Enfin, il a rappelé les multiples demandes de la ville pour obtenir des moyens policiers supplémentaires et une rénovation des locaux du commissariat. Il a informé les élus qu’il serait reçu, sur ces ques-tions, au ministère de l’Intérieur le 4 avril prochain. Enfin, Frédéric Bourdon, du groupe Vitry en mieux – une gauche d'avance, citoyenne et écologiste, est

pilote la ZAC pour le compte de la ville. Son compte-rendu permet d’évaluer son activité et la progression de la ZAC. Celle-ci entre dans une phase très active puisque le mois d’avril devrait voir le lan-cement de pas moins de quatre opéra-tions de construction de logements, mais aussi la fin des travaux de construction de la nouvelle antenne de Pôle emploi à Vitry, qui ouvrira ses portes le 23 mai (voir “Itinéraire” page 32).

Échanges sur la sécuritéL’examen d’un rapport sur la redevance d’occupation du domaine public pour les colonnes d’apport volontaire de tex-tile a donné lieu à un échange entre l’opposition et le maire. Pour le groupe Ensemble un avenir meilleur, Alain Afflatet a remarqué que ces colonnes “servent de panneaux d’affichage pour les partis politiques” et demandé qu’elles soient nettoyées. Jean-Claude Kennedy a rappelé que “les services municipaux font leur maximum pour assurer la propreté de la ville”. Le maire a élargi son propos en insistant : “Vitry est une ville propre. Il y a des choses à améliorer, évidemment, mais chacun doit avoir conscience que cette propreté a un prix et qu’elle dépend aussi du civisme de chacun”.Trois des cinq questions orales ont ensuite nourri un échange sur la sécu-rité. Maurice Tzinmann (non inscrit – Parti radical de gauche) a souhaité une réflexion sur l’armement de la police municipale. Anne-Laure Paulet, du groupe Ensemble un avenir meilleur, a

Séance du mercredi 23 mars• Approbation de la nouvelle convention entre l’État et les services d’enregistrement de la demande de logement social.

• Désignation d’un représentant titulaire et d’un suppléant à la commission d’indemnisation des commerçants de la Société du Grand Paris.

• Contrat enfance-jeunesse 2015-2018 à passer avec la Caisse d’allocations familiales du Val-de-Marne.

• Approbation de la convention partenariale pluriannuelle à passer avec l’association Planète lilas.

C'est voté

revenu sur la sécurité avenue Pasteur et rue Charles-Fourier, en lien avec les entrées et sorties d’école à Éva-Salmon et Montesquieu. Selon lui, la situation se serait “détériorée avec les travaux de reconstruction de la maternelle Éva-Sal-mon”. Il a suggéré de permettre l’en-trée à l’école Salmon par l’arrière, via la rue Marguerite-Duras. Cécile Veyrunes-Legrain, qui assume la responsabilité des travaux, a répondu qu’un projet sur le prolongement de cette dernière jusqu’à la rue Charles-Fourier était à l’étude. Elle a ajouté que des mesures de protec-tion : barrières à proximité des écoles, présence d’agents de sécurité sur la voie publique et interdiction de la circula-tion aux moments d’entrée et sortie de l’école Salmon ont été mises en place ■ Nathanaël Uhl

Prochain conseil municipal mercredi 13 avril à 19H30 :vote du budget primitif 2016


ACTIVITÉ MUNICIPALE

Une première phase de concerta-tion sur le projet de port urbain aux Ardoines démarre en mai. Deux réunions seront organi-sées pour vous permettre de vous informer et d’enrichir le projet.

Le secteur des Ardoines à Vitry est au cœur d’une opération d’amé-nagement ambitieuse reconnue d’intérêt national par l’État. Bientôt, entre les voies ferrées et

les berges de Seine, les premiers coups de pioche des chantiers des deux zones d’amé-nagement concerté (ZAC) Gare-Ardoines et Seine-Gare, mais aussi du métro Grand Paris Express et du TZen seront donnés. L’ambition portée par la ville et l’établisse-ment public d’aménagement Orly-Rungis-Seine-Amont est de développer ce site majoritairement industriel en une ville mixte s’appuyant sur le tissu économique existant et offrant activités productives et

ConcertationLe futur port urbain

tertiaires, transports, logements, équipe-ments et espaces publics. Pour accompa-gner ces chantiers, qui dureront plusieurs années, un port urbain va être construit. “La ville souhaite depuis longtemps que se développe une activité portuaire en lien avec l’activité éco-nomique implantée sur le territoire, explique Michel Leprêtre, adjoint au maire chargé de l’Aménagement. Nous souhaitons également que les chantiers des Ardoines s’appuient sur une plate-forme fluviale pour l’acheminement et l’évacuation des matériaux pour limiter la circulation des camions sur les routes et ne pas saturer la ville, tout en réduisant les nuisances aux riverains.” Pour ces mêmes raisons, la ville souhaite que ce port urbain soit à voca-tion locale. Situé entre la Seine, le site de la centrale EDF et celui d’Air liquide, le projet prévoit un quai à usage partagé, une à deux estacades qui permettraient de décharger des matériaux pour les activités du BTP, tandis que la Société du Grand Paris installera son propre port sur la friche Arrighi le temps

du chantier de construction du tunnel du métro. “Ce projet porté par Haropa-Ports de Paris connaîtra un gros pic d’activité pendant les chantiers, note Éric Fuchs, directeur de l’agence Seine-Amont de Ports-de-Paris. Mais il desservira aussi les entreprises locales et confor-tera la vocation économique du secteur. Un port urbain offre un réel service, au même titre qu’une gare, à une ville moderne et respectueuse de l’envi-ronnement. C’est aussi un atout stratégique de développement économique.” La ville porte éga-lement une attention particulière à la qualité paysagère de ce nouvel équipement. “Le port ne doit pas être un obstacle à la vie urbaine et notamment aux circulations douces le long des berges de Seine”, souligne Michel Leprêtre. “Le quai à usage partagé sera ouvert aux promeneurs en dehors des heures d'exploitation et proposera une déviation lorsqu'il sera en activité, garantit Éric Fuchs. Nous sommes attentifs à la qualité esthétique du projet et prévoyons d'aménager des espaces destinés au public.” Pour ouvrir la concertation, les Vitriots sont invités à une première réunion lundi 2 mai à 18 h 30 à l’hôtel de ville. Une réunion de clôture sera organisée lundi 30 mai à 18 h 30 à l'hôtel de ville. L’enquête publique devrait se dérou-ler en 2017. Le début des travaux est prévu début 2018 pour une mise en service fin 2018- début 2019 ■ Marjorie Andrès

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i Un port urbain offre un réel service à une ville moderne et respectueuse de l'environnement. C'est aussi un atout stratégique de développement économique.

17 VOS ÉLUS


CONSEIL MUNICIPAL

Jean-Claude Kennedymaireculture, compétences générales,sur rendez-vous au :01 46 82 81 50conseiller métropolitain

Cécile Veyrunes-Legrain1re adjointeenvironnement, vie associative,voirie, fêtes et cérémonies,sur rendez-vous au :01 46 82 81 103e vice-présidente duconseil territorial

Dominique Étave2e adjointeéducation, restauration, handicap, affaires familiales, travaux sur le patrimoine communal, sur rendez-vous au :01 46 82 83 38

Rémi Chicot3e adjointcirculation, sécurité publique,police municipale, prévention de la délinquance,sur rendez-vous au :01 46 82 84 83conseiller territorial

Isabelle Lorand4e adjointecommunication, vie de quartier, ville numérique, point d'accès aux droits, sur rendez-vous au :01 46 82 82 43Conseillère territoriale

Michel Leprêtre5e adjointaménagement, urbanisme,emploi, développementéconomique, habitat,sur rendez-vous au :01 46 82 82 89conseiller métropolitainprésident du conseil territorial

Sarah Taillebois6e adjointesanté, hygiène publique,sur rendez-vous au :01 46 82 81 11conseillère territoriale

Philippe Beyssi7e adjointfinances, personnelcommunal, affairesréglementaires,anciens combattants,sur rendez-vous au :01 46 82 82 40

Djamel Hamani8e adjointaction sociale, retraités,accès au logement, centres sociaux et Espace les Monis,permanence le mardide 14 h à 17 h à l'hôtel de ville,sur rendez-vous au :08 00 97 05 45

Guy Labertit9e adjointéconomie sociale et solidaire,droits des migrants,promotion des cultures du monde,sur rendez-vous au : 01 46 82 81 11

Isabelle Agier10e adjointeespaces verts, préservationde la biodiversité,sur rendez-vous au :01 46 82 81 40

Maurice Tzinmann11e adjointcommerce, artisanat,marchés ;politique de la ville,sur rendez-vous au :01 46 82 81 40

Bernadette Ebode-Ondobo12e adjointepetite enfance, PMI,planning familial,sur rendez-vous au :01 46 82 81 11

Hocine Tmimi13e adjointjeunesse, mission locale,permanence le mercredi de 14 h 30 à 16 h 30 à l'hôtel de ville, sur rendez-vous au : 01 46 82 82 43conseiller territorial

Sonia Guénine14e adjointeculture de paix, relations internationales,sur rendez-vous au :01 46 82 81 40

Saïd Omouri15e adjointsports, vacances,sur rendez-vous au :01 46 82 81 55

Jean-Marc Bourjacconseiller municipal délégué transports,sur rendez-vous au :01 46 82 84 83conseiller territorial

Isabelle Ougierconseillère municipale déléguéeparentalité, ludothèques,centres de loisirs et de quartier, droit des femmes,sur rendez-vous au :01 46 82 83 38

Maria Desabresconseillère municipale déléguéeprévention routière,sur rendez-vous au :01 46 82 84 83

Albertino Ramaëlconseiller municipal délégué culture scientifique et technique, informatique, archives,sur rendez-vous au :01 46 82 82 43

Luc Ladireconseiller municipal déléguéenseignement (secondaire et universitaire),gestion urbaine de proximité,point accueil écoute jeunes,sur rendez-vous au :01 46 82 82 56

CONSEILLERS

DÉPARTEMENTAUX

Corinne Barre(canton Vitry-sur-Seine 1 - nord)

Permanence les 2e et

4e samedis du mois

dans votre quartier,

Pour prendre rendez-vous :

01 43 99 72 80

Pierre Bell-Lloch(canton Vitry-sur-Seine 1 - nord)

Permanence les 1re, 3e et

5e semaines du mois

dansvotre quartier.


01 43 99 72 80

conseiller territorial

Hocine Tmimi(canton Vitry-sur-Seine 2 - sud)

Permanence le mercredi

de 16 h 30 à 18 h, en mairie.


01 43 99 70 57

conseiller territorial

Évelyne Rabardel(canton Vitry-sur-Seine 2 - sud)

vous reçoit les 2e et

4e mercredis du mois

de 16 h à 18 h, en mairie,

sur rendez-vous :

01 43 99 70 57

DÉPUTÉS

René Rouquet

(9e circonscription)

Permanence en mairie

le 1er mercredi du mois,

de 18 h à 20 h.


01 40 63 04 51 ou

[email protected]

Jean-Luc Laurent (10e circonscription)

Permanence le 2e jeudi du

mois de 16 h 30 à 18 h

au centre de quartier

du Port-à-l'Anglais,

53 bis, rue Charles-Fourier.


06 82 83 03 45 ou

[email protected]


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DOSSIER


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Dossier réalisé par Gwénaël le Morzellec

Sport pour tous

À vos

marques !

Les Vitriots sont-ils sportifs ?

La ville répond-elle à la diversité des pratiques ?

Avec soixante-cinq disciplines possibles et plus d’un million d’entrées dans les équipements, l’esprit sportif de la ville semble conserver un très bon cardio. Son credo est la pratique pour tous et son action veut répondre à une grande variété de besoins,

près de chez soi, pendant des horaires élargis et à des tarifs modestes, en club et en individuel. Mais les sportifs sont de plus en plus nombreux et les créneaux disponibles s’amenuisent. Malgré les contraintes budgétaires, la ville continue d’investir pour les équipements en s’adaptant aux nouvelles pratiques. Elle finance par exemple cette année la construction du centre aquatique.

Les subventions seront-elles maintenues ?

Quand sera construit le centre aquatique ?

U xxxi Le cross des Blondeaux, pour les enfants, un des événements sportifs organisés par la ville avec le Vitryathlon, pour tous, et les Olympiades, pour les centres de loisirs.


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– Sport pour tous –

aucun établissement ne dispose d’espace sportif, hormis ceux du domaine Chérioux et le nouveau collège Monod. Enfants des crèches, instituts médico-éducatifs, centres de loisirs et de quartier y ont aussi accès.

Des crénaux horaires pour tousAinsi, au gymnase du Port-à-l’Anglais (8 600 utilisateurs hebdomadaires), Fouad, un des 90 agents de terrain du service muni-cipal des Sports, place, dès 8 heures, filets de volley, baudriers et cordes d’escalade pour les lycéens de Jean-Macé. Une heure plus tard, il transforme l’espace en par-cours de motricité pour les classes de la maternelle Éva-Salmon et les enfants de la crèche, puis il complétera rapidement le parcours pour les grands de l’élémentaire Montesquieu. “Les enfants apprennent ici les règles et le respect, la maîtrise de la peur et le dépassement de soi”, rappelle une ensei-gnante. Elle se réjouit du service rendu à Vitry, “alors que certaines municipalités ne proposent aucun gymnase à leurs écoles et encore moins l’installation du matériel avant chaque séance, une spécificité vitriote”. Enfin, l’heure du déjeuner approche, et l’agent d’accueil

Au stade Gosnat, utilisé par 5 300 sportifs par semaine, les jeunes du centre de loisirs de quartier Colonel-Fabien aiment bien venir “se défou-

ler”. Pour l’équipe de tennis de table de l’Entente sportive de Vitry (ESV), le sport, c’est aussi “ouvrir des portes pour créer des liens avec les autres”. Voire “se sentir comme des frères parce que la vie n’est pas toujours facile”, selon les footballeurs de l’Étoile sportive des sourds de Vitry. Le sport est un enjeu de société, il préserve le lien social, l’épanouis-sement, la santé et contribue à développer le territoire. À Sport gym plaisir et à l’aqua-gym de l’ESV, Aurélie, 23 ans, ancienne adolescente nageuse et enfant du jardin d’eau, dirait autrement “qu’il lui faut sa dose”. À Vitry, ville sportive, on tente de répondre aux besoins de tous. Ses équipements ont enregistré 1,05 million d’entrées en 2015.Les écoliers, collégiens et lycéens en sont des utilisateurs privilégiés (voir encadré page 23). Si la ville, compétente pour le primaire, offre pour l’éducation sportive des écoliers un accès gratuit, elle ouvre aussi ses portes aux élèves du secondaire. En effet,

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i Espace sportif ouvert aux écoles et crèches.

CréneauxAutant que possible, des créneaux sont proposés à tous les clubs. Ainsi, parmi les nouveaux venus, on compte l’Association des jeunes actifs de Fabien, amateurs de futsal et d’art martial, et Alma brasileira, association de pratique de capoeira. Avec près de 30 matchs hebdomadaires, plus la réforme des rythmes scolaires qui a impacté le mercredi matin il y a deux ans, et les nombreuses et habituelles demandes de salles le week-end, l’équipe du service municipal des Sports a fort à faire en fin de saison pour attribuer les 540 créneaux hebdomadaires. Il faut parfois rogner sur leur durée ou encore partager des terrains en deux.

Sport pour tous


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pose l’équipement de badminton pour l’association sportive des salariés de Sanofi, un des cinq clubs sportifs de comité d’en-treprises accueillis dans les équipements. Pas moins de 50 clubs sportifs sont actifs à Vitry. Si on ajoute l’offre des associations, celle commerciale privée, c’est la pratique de 69 disciplines qui est possible sur le ter-ritoire alors que l’Atlas national des fédé-

rations sportives du ministère des Sports en compte 90 au niveau national. Dans ces clubs, le nombre de licenciés augmente. Ils étaient 11 349 en 2014-2015, soit 600 de plus que la saison précédente. “Face à la demande, on propose autant que possible des créneaux à tout le monde”, tient à souligner Christian Fleury, responsable des stades et gymnases. À Vitry, de nombreux habitants pratiquent aussi le sport individuellement, dans l’espace public et les équipements en accès libre. “Cette tendance importante est aussi à rapprocher du prix des licences en hausse”, selon Jean-François Arroniz, président de l’Office municipal des sports. Ainsi, des Vitriots s’adonnent à leur pratique favorite en autonomie : vélo, tai-chi-chuan au

La ville peut-elle mieux répondre aux besoins des sportifs ?Notre ville se développe, le sport qu’on y pratique s’adapte. Concernant les équipements, nous avons longtemps été en avance. Aujourd’hui, nous satisfaisons 95 % des attentes des associations. Malgré cela, il nous faudrait plus de gymnases. Par

exemple pour les arts martiaux, il y aurait besoin d’au moins deux dojos supplémentaires. Et pour les footballeurs, un ou deux stades synthétiques de plus. La baisse des dotations de l’État freine notre volonté de nous développer. La construction du centre aquatique, en remplacement de la piscine du 8-Mai-1945, vétuste, commencera à l’automne pour une ouverture en 2018.

Peut-on satisfaire les pratiquants amateurs comme ceux de niveaux plus élevés ?Oui. Les deux objectifs sont effectivement pris en compte. Par exemple, malgré leur coût, nous poursuivons les initiatives populaires comme l’Humarathon ou l’Été sportif, à destination des familles, pour lesquelles nous nous engageons aux côtés du conseil départemental. Au Plateau, l’espace Kommer répondra très prochainement aux attentes intergénérationnelles du quartier. C’était une demande très forte ! De même, nous accompagnons les sportifs de haut niveau comme la patineuse Maé-Bérénice Méité, championne olympique, en l’aidant à solliciter des mécénats auprès des entreprises. Nous avons reçu la championne mondiale de jet ski, Jennifer Ménard, que nous voulons aussi suivre de très près. Enfin, nous portons une attention particulière aux sportifs porteurs d’un handicap. Dans cette perspective, nous avons créé, entre autres, le pas de tir à l’arc extérieur du gymnase Langevin. Il fallait réunir les meilleures conditions pour qu’ils puissent pratiquer cette discipline en toute sérénité. Et je crois pouvoir dire que c’est le cas.

Quel rôle joue les bénévoles des associations ?C’est grâce à leur présence que le sport amateur se développe. C’est grâce à leur implication que le sport peut exister en France. À Vitry, c’est aussi le cas. L’ensemble les bénévoles vitriots permettent un accès toujours plus large aux pratiques sportives.

« Nous satisfaisons 95 % des demandes »

Championnat régional d'Île-de-France de gymnas-tique rythmique organisé par le Club athlétique de Vitry (CAV) au palais des sports en avril 2015. ▼

Saïd Omouri, adjoint au maire chargé des Sports

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Le sport, c'est aussi ouvrir des portes pour créer des liens avec les autres. »

Questions / réponses


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Les équipements sportifs municipaux sont ouverts gratuitement aux clubs. »

parc du Coteau-Marcel-Rosette, course à pied en bord de Seine, au parc Joliot-Curie et dans le parc

départemental des Lilas, street work-out (musculation sur mobilier urbain) au parc des Blondeaux. Sans parler des groupes qui se retrouvent dans les city stades pour des parties de foot ou au skatepark du parc des Lilas. La ville propose 19 équipements qui abritent au total 75 espaces sportifs. “Ils sont ouverts gratuitement aux clubs, ce qui n’est pas le cas dans toutes les villes, et cela constitue un facteur essentiel pour l’accès au sport pour tous”, rappelle Laurent Gohel, président de l’ESV (8 470 adhérents en juin 2015, près

de 50 disciplines). “Les lieux de pratique du sport sont assez bien répartis sur tout le territoire (voir illustration page 24) et progressivement rendus accessibles aux handicapés, tel le palais des sports l’an passé”, souligne Guy Mortain, directeur adjoint aux Sports. “Ils permettent un maillage cohérent et en proximité des écoles, à dix minutes à pied tout au plus. La ville a choisi la pluridisciplinarité dans de nombreuses salles”, ajoute-t-il. Ainsi, la grande salle du gym-nase Gosnat, au sol rénové, accueille neuf disciplines différentes. En complément, des sites spécialisés permettent des pratiques variées, richesse de Vitry, tels trois dojos, six courts de tennis, quatre salles de danse… La ville a ainsi développé l’exercice du tir à l’arc au gymnase Langevin avec l’amé-nagement d’un pas extérieur l’an passé. “Un plus très motivant pour nos compétiteurs de l’ESV qui pourront se préparer sur des dis-tances de tir fédéral où les sensations sont dif-férentes”, commente Thierry Tonnaire, un des responsables de la section. Le gym-nase Lakanal a aussi été remis à niveau, comme la très rayonnante patinoire dite

Un équipement attendu Le centre aquatique bientôt en chantier Structure sportive moderne nécessaire aux besoins des Vitriots, le centre aquatique entrera en construction cette année.

Enfin ! Le chantier du centre aqua-tique débutera au cours de cet automne. Sa construction, dans le complexe sportif du 8-Mai-1945,

a finalement été reportée au budget 2016 en raison de la pression financière que font peser les baisses de dotations de l’État. La dépense sera contenue à deux millions cette année (28 millions d’euros au global, hors subvention). Conçu en concertation avec ses utilisateurs, les clubs, l’Éducation nationale, les centres de loisirs, et en tenant compte du public individuel, le centre aqua-tique comprendra cinq bassins, deux de vingt-cinq mètres, deux d'activité dont un accessible aux personnes handicapées, un balnéo-ludique plus une fosse à plon-gée, une pataugeoire, sauna et hammam. D’autre part, une filtration lente sur billes de verre performante et plus respectueuse de l’environnement a été choisie. « Les

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aménagements et la configuration ont été étudiés pour optimiser les déplacements, diversifier les pratiques et, ainsi, répondre aux besoins des Vitriots. Il permettra d’ac-cueillir 250 000 à 300 000 visiteurs par an », précise Guy Mortain, directeur adjoint aux Sports. Ce nouvel équipement « aidera peut-être à développer la natation de haut niveau », comme le souligne, côté club, Bilel Ayouaz, directeur technique à l’ESV natation. Il cible surtout le grand public dont la fréquentation pourrait être multipliée par près de trois. Il vise également les scolaires pour lesquels le nombre de séances de natation augmentera grâce aux bassins plus nombreux, une amélioration qui devrait modifier les résultats aux tests de niveau des écoliers. Quant aux adolescents des centres de quartier, jusqu’alors absents, ils pourront s’y rendre. Il permettra au taux d’équipement de Vitry de passer de 160 à 192 mètres carrés et d’atteindre ainsi le niveau de préconisation de l’Institut régional de développement du sport ■

visite virtuelle du centre aquatique sur vitry94.fr/centreaquatique


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“aux étoiles”, rareté qui profite non seulement aux pratiquants de l’école

de patinage de l’ESV, aux tout-petits du Hockey club de Vitry et… aux pratiquants de dizaines de communes alentour. “C’est une de celles qui tournent le mieux en France”, souligne Ludovic Deville, entraîneur de la fédération française détaché à l’école de patinage. La ville, enfin, s’est aussi adaptée pour accueillir les nouvelles pratiques. Un skatepark a ouvert au parc des Lilas il y a deux ans. Quant au terrain de proximité, le cinquième, ouvert à Balzac, il connaît un grand succès. “Le mercredi, on y est de 14 heures jusqu’à la fin de la journée et on organise parfois des tournois interquartiers”, témoignent Azzedine, Diogo, Adam, ado-lescents amateurs de sport autonome.Si la ville soutient la pratique éducative, crédo du sport pour tous, elle agit aussi pour ses champions et futurs champions en facilitant leurs entraînements. Pour Henry Clément, “star” actuelle de l’ESV natation, en France Élite, et ses camarades, “la piscine reste toujours disponible le matin avant l’arri-vée des scolaires”, note son entraîneur. La ville a également initié, il y a deux ans, des rencontres de mécénat. “Elles m’ont permis d’être subventionnée l’année des JO, explique Maé-Bérénice Méité patineuse artistique, 10e aux Jeux Olympiques en 2014. La ville fait beaucoup d’effort pour comprendre nos besoins.” Quant à Florent Isambert, entraîneur de l’ESV handball qui évolue en nationale 3, il apprécie “les bons équipements de la ville, bien adaptés, même si aucun ne nous est dédié”.

Une demande croissanteCependant, en raison entre autres du nombre d’habitants qui augmente, les demandes ne sont pas toujours satisfaites. “Malgré d’importants équipements, leur nombre ne correspond pas aux besoins d’une ville de 90 000 habitants”, regrette Laurent Gohel. “Face à la demande croissante, nous arrivons à la limite du raisonnable, notamment pour les sports collectifs”, ajoute-t-il, en rappelant “la mission publique éducative accomplie par le club dans des quartiers populaires auprès des gamines et gamins”. Un constat partagé par

Jean-Jacques Foppiani du Club athlétique de Vitry (1 015 licenciés), second club de la ville, qui souhaite plus d’accès aux gymnases et un terrain de foot en synthétique supplé-mentaire. “Beaucoup de pratiquants potentiels seront déçus lors des inscriptions du prochain Forum des sports, surtout chez les moins de 13 ans”, prévoit-il. La saturation des équi-pements est sensible dans les dojos, salles de tennis de table, de gym, de danse et sur les terrains de football – car une quinzaine de clubs vitriots propose la discipline, tels l’Association sportive et culturelle de Vitry (ASCV), l’AS Arrighi, l’AS Reggina Calcio, l’Union des associations des Portugais de Vitry (UAPV), 113 développement… Bien que n’étant pas l’unique instance compé-tente dans ce domaine, la ville poursuit l’effort d’équipement sportif. Et ce, malgré les contraintes budgétaires imposées par la baisse drastique des dotations de l’État. “Et un budget du ministère en constante dimi-nution pour le sport de masse, défavorable par exemple aux projets des clubs de quartier”, relève Jean-François Arroniz. En 2015, elle a dépensé 4,7 millions d’euros en fonction-nement (entretien, maintenance, énergie,

1 049 311entrées dans les équipements sportifs ouverts de 8 h à 22 h.

11 349 licenciés sportifs + 645 par rapport à la saison 2013-2014.

160 500 entrées d’écoliers et d’enfants de crèches.

130 000 entrées de collégiens et lycéens + 1 200 entrées dans le cadre de l’Union nationale des sports scolaires.

71 500entrées de centres de loisirs.

En chiffres

i Les cinq terrains de proximité, en accès libre, permettent de jouer à tout moment. Ici à Balzac. Sy

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eau et charges de personnel) et 800 000 euros en investissement (rénovation de sol de gymnase, de

piste d’athlétisme, d‘éclairage de stade). En 2016, elle investit en créant de nou-veaux sites. L’espace public Kommer (185 000 euros), conçu avec les habitants, est un lieu novateur ouvert dès ce printemps aux sportifs individuels. Un boulodrome à l’étude pour les associations, avec dix ter-rains et des sanitaires, sera en chantier près du gymnase Gosnat au cours du deuxième semestre. Il remplacera celui de l’aire des Granges. Et, finalement, le chantier du centre aquatique du complexe sportif du 8-Mai-1945 démarrera à l’automne (voir page 22).

Mutualiser les équipementsMalgré la baisse des dotations, la ville module son effort en maintenant en 2016 le montant global des subventions aux asso-ciations pour satisfaire les besoins, après une baisse de 5 % en 2015. Il était en constante progression, entre autres à cause de l’aug-mentation des adhérents dans les clubs, jusqu’en 2014. “Cette baisse de 2015 s’ajoutait à la difficulté de trouver des mécènes en région

DES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS À TRAVERS LA VILLE

1. Stade Roger-Couderc2. Gymnase Marcel-Cachin3. Gymnase Lakanal4. Palais des sports Maurice-Thorez5. Gymnase Henri-Wallon6. Stade André-Pillaudin (CAV)7. Stade Gabriel-Péri8. Gymnase du Port-à-l’Anglais9. Complexe sportif du 8-Mai-194510. Gymnase Anton-Makarenko11. Gymnase et stade Balzac12. Gymnase et pas de tir à l’arc

Paul-Langevin13. Complexe sportif Georges-Gosnat14. Halle des sports Rabelais15. Gymnase et bassin scolaire

Paul-Éluard16. Gymnase et bassin scolaire

Joliot-Curie17. Skatepark18. Espace Kommer

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Sites ressources :

• vitry94.fr : équipements et associations sportives ;• oms-vitry94.fr ;• esvitry-club.fr ,• cavitry.fr ;• irds-idf.fr : Institut régional de développement du sport comptabilise les équipements sportifs en Île-de-France dans ses études et publications : fréquentation, perception et attentes des Franciliens, 2010 ;• sports.gouv.fr : Atlas des équipements sportifs français ;• www.ccomptes.fr : la Cour des comptes publie sur le sport pour tous et de haut niveau et une réorientation de l’action de l’État, janvier 2013.

En savoir parisienne où pullulent les équipes de bon niveau, regrette Florent Isambert. S’ajoute aussi une hausse de nos coûts de déplacement. Tout cela nous obligera peut-être à augmenter les cotisa-tions ou bien à réduire le nombre de ballons neufs, de chasubles et de cerceaux d’apprentissage.” Pour améliorer l’offre malgré tout, la ville souhaite innover et mutualiser les équipe-ments. Un accord avec le conseil départe-mental est en négociation pour rendre plus accessible le gymnase du nouveau collège Monod. Conçu pour s’ouvrir à d’autres publics que les scolaires, il serait dévolu à la pratique exclusive du tennis de table. “Nous pourrions y déployer 15 tables simultanément le mercredi après les cours et j’espère aussi en soirée”, se réjouit Gérard, du bureau de la section concernée à l’ESV, contraint de faire jouer des adhérents dans le hall du palais des sports. La solution de mutualisation, économe, qui rentabilise l’exploitation des espaces sportifs, sera aussi de mise au gym-nase du futur du collège du Port-à-l’Anglais que la ville contribuera à financer ■

installations et pratiques sportives à retrouver sur le plan interactif et les pages sports de vitry94.fr


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1989Naissance de Sofia à Vitry-sur-Seine.

2006Entrée à Paris-IV en lettres classiques.

2008Rencontre avec Pierre Cornette de Saint-Cyr et entrée à l’École du Louvre.

2012Admise au concours de l’Institut national du patrimoine et, en 2013, devient attachée culturelle du Château de Vaux-le-Vicomte.

2014Devient conservatrice du patrimoine pour la Maison de Chateaubriand et obtient son mastère Médias art et création.

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PORTRAIT


Culture

Conservatrice du patrimoine à 27 ans, Sofia Azzouz Ben-Mansour a construit sa carrière grâce à sa détermination et ses rencontres. Son itinéraire du Clos-Langlois à l’école du Louvre et bien plus loin encore.

Super s t i t i euse . Pas s ionnée . Croyante. Modeste. Sofia Azzouz Ben-Mansour assure ne pas savoir parler d’elle et, pourtant, elle égrène les adjectifs au fil de la dis-

cussion comme pour clarifier la situation. Un besoin qu’elle éprouve parfois dans le milieu ultra-codifié de l’art. “Il y a encore beaucoup de préjugés, de racisme social. Certaines personnes ont du mal à recevoir des leçons d’histoire de l’art de la part d’une jeune femme de banlieue comme moi !” Et ce, malgré les diplômes prestigieux (École du Louvre, Institut national du patri-moine) et l’expérience : attachée culturelle au château de Vaux-le-Vicomte et aujourd’hui conservatrice du patrimoine pour le départe-ment des Hauts-de-Seine. “Je n’ai pas honte de ma ville. Au contraire, elle est chargée d’histoire. Vous saviez que Camille-Groult était un collection-neur hors pair et un des premiers admirateurs de Turner ?” Et voilà Sofia partie dans une anec-dote avec dates et références à l’appui. “J’ai une très bonne mémoire. Je retiens tout. Mais je tra-vaille beaucoup aussi”, explique-t-elle lorsqu’on souligne l’étendue de sa culture générale. Une boulimie de savoir que cette Vitriote, qua-trième d’une fratrie de six enfants, alimente depuis ses années au collège Gustave-Monod. “Une sortie scolaire au château de Versailles a marqué un tournant. Je suis tombée en admiration devant un portrait de Madame de Pompadour.” Sofia a lu – l’encyclopédie de l’Histoire de l’art était son livre de chevet – visité des musées, appris, retenu seule. “Au lycée (Adolphe-Chérioux, NDLR), j’étais un OVNI ! Mon père est un érudit. Il m’a raconté l’histoire du Maroc, notre pays d’origine. Comme disait Winston Churchill « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ».” Sofia sait qu’elle ne doit pas oublier d’où elle vient si

elle veut aller là où elle rêve d'aller. S’installer dans les Hauts-de-Seine pour se rapprocher de son lieu de travail et quitter le giron paren-tal ? Ou vivre au Maroc où une partie de sa famille est toujours installée ? À moins qu’elle ne participe à la fondation d’un musée des orientalistes, un projet encore confidentiel. Ou qu’elle publie les deux livres d’histoire sur lesquels elle travaille le soir et le week-end. “Je m’intéresse aux grands hommes de la Résistance. Jean Moulin est mon héros”, déclare- t-elle. Les auteurs pour ses préfaces, les contacts pour recueillir des informations, Sofia les a obtenus via son réseau. L’écriture, elle avait déjà pensé à en faire une carrière, mais une rencontre a tout bouleversé. “C’est par une amie d’amie que j’ai rencontré Pierre Cornette de Saint-Cyr, originaire de Meknès comme mon père. Il m’a prise sous son aile et m’a guidée vers l’École du Louvre. La chance n’existe pas, mais les portes s’ouvrent plus facilement avec les rencontres.” Le réseau du célèbre commis-saire-priseur donne, par exemple, l’opportu-nité à Sofia de travailler avec Patrice de Vogüé, propriétaire de Vaux-le-Vicomte… “Je prends la vie comme un puzzle à reconstituer, il n’y a pas de hasard.” La jeune femme se voit donc logiquement prendre la direction de Versailles, son premier coup de cœur de col-légienne. Mais aussi intéresser sa mère à la peinture et s’engager dans l’associatif. Reste à trouver dans quel ordre agencer les pièces ■

Portrait réalisé par Katrin Acou-Bouaziz2015Rejoint le département des Hauts-de-Seine pour travailler sur une galerie virtuelle qui retracera l’histoire de l’art.

Sofia Azzouz L’art de faire carrière

28BONS PLANS


Love In Vain : Robert Johnson, 1911-1938Jean-Michel Dupont, MezzoÀ travers la narration originale

de Jean-Michel Dupont et le

graphisme sombre de Mezzo,

un hommage au mythique

bluesman du sud des États-

Unis, Robert Johnson. Dans

une atmosphère de fête et de

drame, où le surnaturel

affleure par intermittence, la

vie est d’emblée tragique,

gorgée d’alcool, de sexe et de

musique. La mort ponctue le

récit et nous entraîne

progressivement aux sources

de la musique blues : le travail

dans les champs, le chagrin

d’une séparation et la douleur

de la perte. Au-delà du portrait

de l’artiste maudit, c’est aussi le

tableau de la vie quotidienne

des Noirs dans le Mississipi

ségrégationniste des

années trente que dessine, en

filigrane, Love In Vain.

Un local pour livres en lutteLe 12 mars dernier, l’association Vitry livres en luttes a ouvert les portes de son nouveau local. Situé au 62, ave-nue Guy-Môquet, il sert de local de stockage, mais aussi de point de vente. Depuis 2012, l'association récupère des livres d’occasion traitant ou issus du mouvement ouvrier, bref des « livres engagés », selon les propos d’une adhérente, et les revend pour soutenir la presse quotidienne d’opinion. Son fond se compose d’environ 50 000 ouvrages d’occasion et 6 000 disques, et se renouvellera au gré des donations. Pour l’instant, la librairie associative ouvre deux demi-journées par semaine. Le sujet et le type de livres vendus devraient préve-nir toute concurrence avec la librairie Le Tome 47 voisine ■

Nelson-Mandela dans les oreillesLa bibliothèque municipale est partenaire de musicMe, un service légal de diffusion de musique, disponible aussi sur tablettes et smartphones. Il vous suffit d’être adhérent pour écouter la musique que vous aimez, quand vous aimez ! Créez un espace dédié pour gérer votre musique et sauvegarder vos playlists, bénéficiez des recommandations exclusives de la « bib. » sur vos artistes favoris. Découvrez également Radio Nelson, plus de 90 titres très variés, sélectionnés avec soin par vos discothécaires. Soit 6 heures de bonheur ininterrompu. Et tout ça… c’est cadeau, offert par votre bibliothèque, à partir d’un catalogue de 13 millions de titres et 14 genres musicaux ! ■

Livres d’occasion

BibliothèqueCOUPS DE CŒUR DE LA BIBLIOTHÈQUE

Vinland SagaMakoto YukimuraSérie à succès au Japon,

Vinland Saga est le récit de

vie d’un jeune Islandais,

Thorfinn Thorsson. Fils d’un

illustre guerrier, Thorfinn voit

sa vie basculer lorsque son

père est assassiné par des

pirates menés par le rusé

Askeladd. Animé par la

vengeance, le jeune garçon

intègre cette bande, avec le

désir affiché de tuer l’assassin

de son père. Sa quête le

mènera jusqu’en Angleterre,

envahie par les Danois au

début du XIe siècle. Au fil des

tomes, Thorfinn grandit,

réalisant que la vengeance et

la violence ne le mèneront

qu’à toujours plus de

destruction. Un manga

épique sur la guerre, la

politique, la religion. À partir

de 12 ans.

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catalogue, infos complémentaires et inscription gratuite sur bm-vitry94.mt.musicme.com

Librairie associative Livres en luttes, le mercredi de 14 h à 18 h et le samedi de 14 h à 19 h

29 CHRONIQUES


Abribus, colonnes et panneaux sont autant de sup-ports sur lesquels l’œil du passant vitriot se balade et parfois, piqué au vif, s’attarde quelques minutes. C’est l’entreprise JCDecaux, celle des fameux Vélib’

parisiens, titulaire du marché public, qui est chargée d’ins-taller et d’entretenir ce mobilier. Ses bureaux se situent à deux pas de l’ancienne centrale thermique EDF, rue Eugène-Hénaff. Dominique Mozziconacci, directeur régional, nous fait visiter les lieux. « Nous avons emménagé ici en juillet dernier, dans ce qui étaient alors les locaux de l’entreprise Laplace », indique-t-il. Les bureaux, nouvel écrin de travail pour les quelque cent vingt-sept salariés que compte cette direction régionale, sont d’un blanc immaculé. « Nous n’avons pas encore eu le temps de décorer l’intérieur selon le style JCDecaux », s’amuse M. Mozziconacci. Poursuivant la visite, le directeur régional dévoile le cœur battant de l’entreprise : un vaste hangar de 6 500 mètres carrés, d’où part à l’aube, chaque mardi, la flotte de véhicules flanquée JCDecaux en charge du renouvellement des affiches. « Nous changeons les affiches chaque semaine », précise M. Mozziconacci, l’œil rivé sur les larges établis superposés desquels dépassent des milliers d’affiches. « Ensuite, nous consacrons le reste du temps au nettoyage des panneaux et à la maintenance de ceux abîmés par le temps ou le vandalisme. » En tout, près de trois cents mobiliers, parfois dessinés par de grands noms de l’architecture ou du design comme Norman Foster ou Philippe Starck, et qui assurent un maillage territorial efficace $ Florian Guéguen

JCDecauxLes dessous du mobilier urbainLa direction régionale de l'entreprise JCDecaux, chargée d'installer et entretenir le mobilier urbain sur la ville, a emménagé à Vitry en juillet 2015.

Vers l’emploiRencontrer les pros

▲ Questionner et écouter des professionels parler de leur métier, c'est ce que propose actuellement la Mission locale Ivry-Vitry.

uChaque mardi, à l'aube, la flotte de véhicules JCDecaux part renouveller les affiches sur la ville.

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Quels sont vos horaires ?” “J’aimerais connaître votre salaire ?” “Aviez-vous le bac pour faire votre for-

mation ?”… Questionner et écouter des professionnels parler de leur métier, de leur stress et de leur satisfaction est une possibilité proposée par la Mission locale. “C’est rare de pouvoir faire cela”, souligne Sara, 24 ans, participante, avec sept autres Vitiotres et Ivryennes, à une semaine des métiers du social, courant février. La jeune femme visait l’auxiliariat en puériculture et a aimé la rencontre. Sept profession-nels se sont succédé en février pour livrer leurs expériences aux jeunes. Elle a aussi apprécié la suite de l’accompagnement de la Mission locale : un stage. “L’objectif est de remotiver les jeunes, même ceux sans diplômes, ni idées de parcours”, explique Florent Michelin, directeur de la Mission locale. Restauration du 4 au 8 avril, BTP en mai, prêt à porter en juin doivent être au programme des autres semaines des métiers $ Gwénaël le Morzellec

Mission locale, 39, av. H.-Barbusse, 01 47 18 14 30www.mission-locale-ivry-vitry.fr

31 Service public ZOOM


Vitry est l’une des der-nières villes à effectuer le service de collecte en régie. Composé de dix-neuf agents municipaux et

sept conducteurs de collecte, il couvre 60 % du territoire pour les déchets ménagers et près de 50 % pour la col-lecte sélective. Les autres secteurs sont sous-traités à l’entreprise Véolia. “Notre capacité de gestion en régie nous permet de conserver un rapport de proximité et une réactivité pour satisfaire rapidement les demandes des riverains”, explique Jean-Christophe Jacquet, responsable du secteur. Travail difficile, effectué en heures décalées, par tous les temps, tous les jours hormis le 1er mai, le métier ins-pire respect. S’il est certes répétitif, il nécessite de la perspicacité quand il s’agit, par exemple, de la collecte sélec-tive. “Un vrai casse-tête, soupirent Éric et Noël, agents de collecte. On trouve de tout dans les bacs jaunes, du métal, du bois, des pots de peinture, parfois pleins… Dès lors, nous ne pouvons pas effectuer la collecte, ce que les usagers comprennent mal. De plus, n’ayant pas le droit de fouiller les bacs, il nous arrive de ne pas voir que le fond contenait des éléments indésirables. Une fois dans le camion, le mal est fait.” “L’idéal serait des bacs transparents, sourit Éric, malicieusement. Quoi qu’il en soit, les choses ont tendance à s’améliorer, mais très lentement.” Les agents ont aussi pour missions la dépose de conteneurs sur des lieux d’événements, la livraison des com-posteurs, l’enlèvement de dépôts clan-destins et la collecte hebdomadaire au cimetière ancien. Questionné sur la

5 h 30 : les phares de six camions-bennes déchirent la nuit, au centre technique municipal. Les dix-neuf

agents municipaux et sept conducteurs de collecte des déchets ménagers entrent en scène.

Collecte des déchets Les hommes de l’aube

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Mac Val

i Une fois par semaine, les agents municipaux de collecte des déchets interviennent au cimetière ancien.

Mis à l’honneurMohamed, Pascal, Thierry, David, Rony… Ils sont une cinquantaine d’agents municipaux de collecte, du nettoiement, de la signalisation… tous travailleurs de l’invisible, à s’être prêtés à l’initiative Most Beautiful de l’artiste coréen Kyungwoo Chun en résidence au Mac Val. Il les a invités à dessiner, les yeux fermés, ce qui leur manquait le plus sur leur lieu de travail. Intimidés, les agents ont pourtant joué le jeu, dessinant qui une personne, qui un animal, l’objet de leurs pensées. « C’est une démarche originale, sourit Didier Moriset, responsable du secteur Entretien-exploitation à la ville. Le monde de l’art est une dimension qui nous échappe un peu, mais c’est agréable d’être pris en considération. » L’artiste a ensuite pris une photo de la main des dessinateurs revêtue de son gant de travail, pour l’associer au dessin ■Vernissage de l’exposition vendredi 15 avril, à 18 h 30, au Mac Val, place de la Libérationwww.macval.fr

Pour tout savoir des collectes de déchets sur la ville : vitry94.fr/tri

récente mise en place de la collecte pneumatique, Jean-Christophe Jacquet répond : “C’est une bonne chose, Il y aura moins de nuisances. Ce mode de collecte, réservé à ce que l’on appelle l’habitat verti-cal, verra diminuer la prestation demandée à Véolia. Les zones pavillonnaires, elles, nécessiteront toujours un ramassage tra-ditionnel en porte à porte, effectué par les agents. Car la collecte des déchets ménagers est un service public incontournable” ■ Paule Herouard

ITINÉRAIRE 32


Si aujourd’hui en France, un salarié a droit à l’assurance chômage après un licenciement, cela n’a pas tou-jours été le cas. Dès le XVIe siècle,

des sociétés de secours mutuels sont créées par les corporations ouvrières. Ces orga-nisations, interdites par la loi Le Chapelier en 1791, subsistent plus ou moins clandes-tinement. Avec l’abrogation de cette loi en 1884, les syndicats et leurs caisses de solida-rité sont légalement reconnus, mais l’insti-tution du régime d’assurance chômage ne se construit qu’à partir de 1905. Le Conseil supérieur du travail rappelle alors qu’il faut fournir des prestations au chômeur afin

ITINÉRAIRE

Alors que le nombre de chômeurs en France est toujours très élevé, Pôle emploi va se rapprocher du centre-ville, avenue Rouget-de-Lisle. L’organisation des chercheurs d’emploi est presque aussi ancienne que celle du travail. Ce sont d’abord les travailleurs qui ont imaginé les moyens de lutter contre le chômage.

moralité ! Avec la crise de 1929, on comp-tabilise en France un million de chômeurs entre 1931 et 1936. Un tiers d’entre eux est indemnisé. À Vitry, en 1931, le vote du budget prévoit un crédit de 400 000 francs pour des secours. Le bulletin municipal du mois de mai 1931 relate : “[…] les chô-meurs de Vitry ont manifesté contre le pou-voir central qui veut supprimer l’allocation de chômage, dans lequel les a plongé le régime capitaliste, après 120 jours de versement”. En 1933, la Confédération générale du travail unitaire (CGTU), scission de la CGT, décide de créer des comités de sans-emploi. L’organisation est départementale

qu’il puisse vivre en attendant de retrou-ver un emploi. Le montant maximum de l’indemnité est fixé à deux francs, soit un peu moins que le montant journalier du salaire d’un cantonnier des routes natio-nales. L’allocation est servie soixante jours au maximum sur une période d’un an. Avec la Première Guerre mondiale et la désorganisation de la production, un fonds national de chômage est créé. Il alimente les départements et les communes chargés de reverser les cotisations. Pour percevoir une allocation, il faut répondre à plusieurs critères comme la situation de famille, les raisons de la perte d’emploi… et la

Contre le chômage Le monde du travail s’organise

1990Le fonds social de l’Assedic aide les chômeurs à acquitter des factures jusqu’au moment où Nicole Notat, présidente de l’Unedic, décide de le supprimer.

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6 avril 1988Avec le soutien de Paul Mercieca, maire de Vitry, l’APEIS est créée.

33 ITINÉRAIRE


2007Alain Audoubert, maire de Vitry, à la rencontre du personnel de l’ANPE.

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et l’objectif, pour les privés d’emploi, est de cumuler des allocations de chômage et des fonds de secours.

1958 : création de l’assurance chômage

C’est dans une période de plein-emploi que le système de l’assurance-chômage est mis sur pied. Il faut continuer à reconstruire le pays et de Gaulle préside à la création de L’Union nationale pour l’emploi dans l’in-dustrie et le commerce (Unedic) en 1958. L’Unedic est chargée de gérer l’allocation spéciale aux travailleurs sans emploi dans l’industrie et le commerce au niveau natio-nal, et les Assedic de verser l’allocation. Ces organismes sont paritaires, réunissant syndicats et organisations patronales. La caisse est alimentée par des cotisations sur les salaires et non plus par le budget de l’État. Le taux de l’allocation est de 90 % du salaire brut. Ce taux pour le licencie-ment économique perdure jusqu’en 1979, date à laquelle il tombe à 70 %. Les plans de licenciement se succèdent, le chômage augmente et les caisses se vident. En 1982, le taux d’indemnisation chute à 57,4 %. En 1984, l’Allocation de solidarité spécifique

(ASS), versée par l’État, prend le relais de l’allocation chômage. Son montant est alors de 2 050 francs. Les créations d’emploi ne sont pas au rendez-vous, la durée du chômage augmente, notamment pour les plus de 50 ans. Des organisations de chômeurs voient le jour : l’Association pour l’emploi, l’information et la solidarité (APEIS), Agir contre le chômage (AC !) et le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP).

1992 : dégressivité des allocations chômage

En 1992, s'instaure la dégressivité des allo-cations tous les quatre mois, de moins 8 % pour les plus de 50 ans à moins 27 % pour les plus jeunes. La dégressivité devait inciter à la reprise d’un travail, mais la conjoncture économique ne s’y prête pas. De plus en plus de chômeurs perçoivent le Revenu minimum d’insertion (RMI), créé en 1988. Il sera mis un terme à la dégressivité en 2000. Le Medef, organi-sation patronale, impose le Plan d’aide au retour à l’emploi (PARE) qui diminue les cotisations patronales et écourte la durée d’indemnisation. En 2002, sous

prétexte d’un important déficit, la durée de versement des indemnités est amputée. Un million d’allocataires perdent leurs droits. Les associations de chômeurs engagent un bras de fer dans la rue et sur le terrain juridique. Elles obtiennent gain de cause en avril 2004. Le 19 décembre 2008, c’est officiellement la création de Pôle emploi, réunion de l’ANPE et des Assedic. “Cette fusion a entraîné une dés-humanisation grandissante”, témoigne Luc Chevalier, représentant du Syndicat national unitaire (SNU) de Pôle emploi à Vitry. À l’époque, l’établissement s’ins-talle rue Constant-Coquelin et préconise, peu après, une implantation dans la zone industrielle. La municipalité s’y oppose pour ne pas qu’une grande majorité de chômeurs soit écartée de ses services. Bientôt, Pôle emploi va déménager ave-nue Rouget-de-Lisle. Actuellement 40 % des chômeurs sont indemnisés et, parmi eux, 50 % touchent moins de 1 031 euros mensuels. Le retour à la dégressivité est très sérieusement envisagé ■ Christiane Grave

2016Pôle emploi s’installera le 23 mai dans des locaux flambant neufs avenue Rouget-de-Lisle.

Espace de libre expression réservé aux groupes politiques constitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument les propos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication est personnellement responsable de leur contenu.


34TRIBUNES DES GROUPES

C’est pour cela que nous avons lancé une grande mobilisation. Arrêtons de subir l’austérité, exigeons ensemble les 24 millions de dotations dont ont besoin Vitry et les Vitriots !

n’ont eu aucun effet en matière d’em-plois ou de croissance, mais ont fait exploser les montants des dividendes versés aux actionnaires des grands groupes : 56 milliards d’euros en 2014, en hausse de + 30 % et 40 milliards en 2015 !

La baisse des dotations de l’État aux collectivités locales pèse lourd dans le budget de notre ville. Elle a une cause : la décision de l’État de faire porter aux collectivités une partie des 40 milliards d’euros de cadeaux fiscaux accordés aux grandes entreprises avec le Pacte de responsabilité et le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Les conséquences sont lourdes pour les habitants : coup de frein sur les inves-tissements, diminution des services publics, augmentation des impôts… À Vitry, nous avons réussi pour l’heure à maintenir les services au prix d’une forte baisse de l’entretien des équipe-ments publics, le report d’investisse-ments utiles et une grande difficulté à apporter comme avant les réponses aux besoins qui s’expriment.En face on le voit, ces cadeaux fiscaux

ARRÊTONS DE SUBIR L’AUSTÉRITÉ, EXIGEONS

ENSEMBLE LES 24 MILLIONS DE DOTATIONS DONT ONT BESOIN

VITRY ET LES VITRIOTS !

Groupe Communiste, républicain et citoyen

De l’argent, il y en a !

Il est temps de regarder les faits : de l’argent, il y en a ! Exigeons qu’il soit dirigé là où il est nécessaire. Pas à la poignée de gens qui ont déjà tout, mais pour le bien-être du plus grand nombre. Hausse des salaires, développement des services publics, création d’emplois…

Philippe BeyssiGroupe Communiste, républicain et citoyen Hôtel de ville01 46 82 81 55

le collectif. Le service civique, dont le président de la République a récemment annoncé l’extension, en est l’illustration. Mais au-delà de ce type de dispositifs solidaires, nous avons également de nombreux exemples de cet investisse-ment pour les autres, notamment par l’engagement associatif. À Vitry, ville où la jeunesse rencontre aussi des difficul-tés, ces engagements pour le collectif sont significatifs et porteurs d’espoir. En tant qu’élus de gauche, notre mission est d’accompagner cette jeunesse, quel que soit son niveau social. Inspirons-nous de leur énergie et poursuivons le développement de véritables politiques publiques ambitieuses à leur intention.

reste au cœur de la politique gouver-nementale. Le dispositif des emplois d’avenir a ainsi permis à des milliers de jeunes parfois sans diplôme et jusqu’à Bac + 3 de s’insérer dans la vie active. Toutefois, on ne peut que regretter que le gouvernement n’ait pas donné suite à

La jeunesse de nos quartiers est couram-ment mise en cause par certains partis politiques de droite et d’extrême droite. Ces attitudes caricaturales provoquent régulièrement des réactions médiatiques induisant une mauvaise opinion sur cette génération de jeunes évoluant dans un milieu social complexe. En réalité, il est difficile pour un jeune issu d’un milieu défavorisé de construire sa vie et d’envi-sager sereinement son avenir. L’accès aux études supérieures est, toutes les statis-tiques le montrent, plutôt réservé aux classes sociales les plus favorisées. Les mesures de discrimination positive, réser-vant dans certaines formations des places aux boursiers ou aux « ZEP », montrent pourtant que ces étudiants ne sont pas plus en difficulté que les autres en sortie de cursus, y compris dans les formations les plus prestigieuses. L’emploi des jeunes

MALGRÉ LES OBSTACLES NOTRE JEUNESSE N’HÉSITE PAS À

S’INVESTIR POUR LE COLLECTIF.

Groupe Socialiste, républicain et citoyen

Une nouvelle génération courageuse et engagée

la généralisation du CV anonyme, car les discriminations à l’embauche sont nom-breuses, singulièrement pour les jeunes issus de nos quartiers. D’autres difficultés touchent les jeunes, notamment l’accès au logement, le financement des études, la formation, la mobilité, la santé, etc. Néanmoins, malgré les obstacles, notre jeunesse n’hésite pas à s’investir pour

Menana Saadi-SadallahGroupe Socialiste, républicain et citoyenHôtel de ville01 46 82 84 83

Permanence du groupe J Stéphane Bouvier le 25/04 à 18H, salle du Château, 6, rue Montebello



35 TRIBUNES DES GROUPES

une ville qui réduit les déchets ? Doit-on accueillir 20 000 nouveaux habitants dans une zone condamnée à subir des inon-dations centennales ? C’est à nous tous de décider la ville que nous voulons, pas seulement aux experts et aux élus ! Et puis que dire de la construction du collège au Port-à-l’Anglais ? Son ouverture à la rentrée 2017 n’aura pas lieu à cause du sol pollué. Un surcoût de 5 millions est annoncé. Ni le département, ni la ville ni l’Epa-Orsa ne l’ont anticipé. Mais qui paiera ? La moindre des choses serait d’informer les citoyens et d’en débattre sérieusement avec eux car les collégiens ne doivent pas conti-nuer à s’entasser dans les établissements existants !

engagements ou sans cela Vitry deviendra une ville-dortoir. Et ça nous n’en voulons pas ! Durant la concertation publique, les habitants donnent leurs avis, font des propositions. Souhaitons-nous une ville

Une concertation publique sur la ZAC des Ardoines a débuté le 11 février. L’Epa-Orsa et la ville y sont obligés : ils proposent une diminution de 30 % de la programma-tion. Déjà, les surfaces commerciales de la ZAC Seine-Gare-Vitry ont été divisées par 3, celles des bureaux et activités par 2. Pourtant, la ville a signé un contrat avec l’État, pour que Vitry ait autant de logements que d’emplois. En effet, il faut rééquilibrer la région Île-de-France pour ne pas laisser les richesses et les emplois à l’ouest au détriment du sud parisien. Or aujourd’hui, s’il faut construire des logements pour répondre au besoin des Franciliens et éviter l’étalement urbain, il faut doubler d’efforts pour y faire venir l’emploi. La municipa-lité de Vitry et l’État doivent tenir leurs

TOUT LE MONDE PEUT SE TROMPER : LES « EXPERTS » ET

LES ÉLUS AUSSI !

Groupe Vitry en mieux–une gauche d’avance citoyenne et écologiste

La municipalité et l’État doivent respecter leur contrat : autant d’emplois que de logements

avec des espaces verts plus grands ou plus nombreux ? Quelle place donner au vélo, à la voiture, aux transports ? Voulons-nous des hauteurs d’immeuble de moins de 10 étages, des crèches, une salle des fêtes, des locaux associatifs, des services publics et des commerces de proximité ? Veut-on une ville autonome en énergie,

Frédéric BourdonGroupe Vitry en mieux–une gauche d’avance citoyenne et écologiste http://vitrysurseine.eelv.frhttp://www.vitryenmieux.fr

Permanence du groupe sans rendez-vousJ Khaled Ben Mohamed le 07/04 à 18H, hôtel de ville J Frédéric Bourdon le 13/04 à 18H, centre de quartier Port-à-l’Anglais J Jacques Perreux le 21/04 à 18H, galerie commerciale Simply Market

apurant certaines dépenses.Les clivages gauches, droites et l’idéolo-gie politique sont maintenant sans inté-rêt et doivent s’effacer devant la réalité concrète et le besoin de travail de ces concitoyens qui reste pour le PRG une priorité absolue. Nous avons ce courage de ne pas vouloir sombrer sans nous battre. Les conquêtes sociales suivront mais la priorité est de remettre notre pays sur le chemin du développement économique et de l’emploi.

alors que seules les PME, PMI fournissent encore un gisement pour l’emploi des cadres, comme des chômeurs sans réelle formation.C’est pourquoi le PRG souhaite que les collectivités locales territoriales prennent aussi leur part du fardeau et aménagent

Cette tribune est totalement dédiée aux opinions du PRG concernant les orien-tations budgétaires, débattues lors du conseil municipal du 17 février 2016 et totalement occultée par l’équipe rédac-tionnelle du Mensuel dans son compte rendu de mars.J’ose espérer que ce n’est pas par choix que le public Vitriot n’est pas informé des orientations politiques du PRG et des objectifs budgétaires qui en découlent.Notre position est en effet de défendre la politique de Manuel Valls dans son choix de limiter les dépenses publiques et réserver l’essentiel des impôts et charges supplémentaires à l’emploi.Je ne prétends pas que ce gouverne-ment de la gauche sociale et libérale ont toujours fait des choix judicieux, en particulier lorsqu’il distribue des capitaux (40 M euros) pour les grandes entreprises

LA BAISSE DES DOTATIONS DE L’ÉTAT EST CERTES

INCONFORTABLE, MAIS IL N’Y A PAS D’AUTRES ISSUES.

Non inscrit – Parti radical de gauche

Le budget municipal peut-être !

leur budget sans augmenter de façon excessive les taux de la fiscalité. La baisse des dotations de l’État est certes incon-fortable, mais il n’y a pas d’autres issues et le constat que seuls les pays qui s’en sortent ont eu dans la décennie écou-lée le courage et la volonté politique de réduire les déficits et d’équilibrer en

Maurice TzinmannNon inscrit – Parti radical de gaucheHôtel de ville01 46 82 81 40



36TRIBUNES DES GROUPES

des paroles sur le papier ! Tout au long de ces conseils de quartier, des habi-tants soucieux de répondre à l’appel de détresse de la ville ont fait des propo-sitions. Des propositions qui méritent d’être entendues et étudiées. Pourtant, de manière systématique, ces proposi-tions ont toutes été rejetées. Nous ne pouvons que déplorer ce mépris car ces propositions, nous les défendons pour la plupart depuis longtemps. Nous continuerons à les porter pour que Vitry, avec vous, s’ouvre vers un avenir serein et bienveillant. Contribution de Damien Maillard.

dépenses sans en diminuer le bénéfice pour les Vitriots ? N’est-elle pas l’occa-sion de donner à la ville un nouveau souffle pour s’adapter dans un monde qui change et qui ne nous attendra pas ?Première ville du Val-de-Marne, Vitry est au cœur de nombreux investissements

Impossible de passer à côté de ce qui est devenu un mantra dans notre ville : « Rendez-nous nos 24 millions » peut-on lire un peu partout. Mais de quels 24 mil-lions d’euros parle-t-on vraiment ? Les conseils de quartier extraordinaires tenus quelques jours avant le vote du budget 2016 devaient apporter des réponses aux habitants et leur permettre de s’exprimer sur la recherche de pistes d’optimisation. Au lieu de cela, ces rendez-vous ont été le prétexte de réaffirmer les intentions politiques de la municipalité, enfermée dans une logique de fatalité : continuer comme avant car cette situation est la faute des autres !Nul ne peut accueillir la baisse des dotations de l’État avec enthousiasme. Toutefois, cette période budgétaire dif-ficile ne représente-t-elle pas l’opportu-nité de repenser les différents postes de

DE MANIÈRE SYSTÉMATIQUE, CES PROPOSITIONS ONT TOUTES ÉTÉ REJETÉES.

Groupe Ensemble un avenir meilleur

Vous avez dit « concertation » ?

de l’État, de la région et du département. Elle doit les accompagner, elle doit en profiter. Avec la réforme territoriale récemment entrée en vigueur, elle a un rôle primordial à jouer. Encore faut-il saisir cette opportunité.La démocratie locale et le bien vivre ensemble ne peuvent pas rester que

Alain AfflatetUnion LR-UDI-MODEM et non affiliésensembleunavenirmeilleur.frRdV et renseignements : 06 27 27 70 47

tautologique : cette culture est la leur… car ne leur a été rendue disponible que celle-ci ! Ou, son versant opposé, tout aussi limité, de la culture bobo-élitiste hors sol, sur-subventionnée et politisée telle qu’elle est souvent proposée à Vitry…Ouvrons-leur l’esprit à autre chose, à d’autres perspectives, émerveillons-les grâce à notre culture classique et natio-nale qui aura le mérite de leur faire aimer la France, son histoire et sa culture !Le collectif « Banlieues Patriotes » alimentera la réflexion sur toutes les questions qui concernant les banlieues, et Vitry est pleinement concernée : www.banlieuespatriotes.fr

par ceux-là mêmes qui prétendent les dénoncer que ces jeunes s’excluent de la République et de l’assimilation.Les activités culturelles ne sont pas absentes de ces quartiers : le tissu asso-ciatif y est tout aussi voire davantage

Le 26 janvier dernier a été lancé le col-lectif « Banlieues Patriotes », mené par Jordan Bardella, conseiller régional et responsable du Front national en Seine-Saint-Denis. Ce collectif, composé d’élus et d’habitants de ces quartiers, a notam-ment pour but d’apporter à Marine Le Pen des analyses et propositions sur la question des banlieues et l’ensemble des sujets transversaux qui la concernent : école, emploi, laïcité, communautarisme, logement et urbanisme, sécurité,… La culture en fait partie, dont le problème de la « ghettoïsation culturelle » qui touche les habitants de ces quartiers, particuliè-rement les jeunes.Alors qu’il est généralement convenu d’accuser les discriminations, le chô-mage, l’urbanisme, nous affirmons que c’est en partie parce qu’ils sont enfermés dans un certain nombre de stéréotypes

LE COLLECTIF « BANLIEUES PATRIOTES » ALIMENTERA LA RÉFLEXION SUR TOUTES LES

QUESTIONS QUI CONCERNENT LES BANLIEUES.

Groupe Front national

Sortir de la ghettoïsation culturelle

développé qu’ailleurs. Ce qui pose problème n’est pas l’existence, mais la nature de cette offre culturelle, globale-ment excluante et qui enferme dans un véritable « ghetto culturel » : ateliers de rap, hip-hop, « street art »…. L’argument avancé est que c’est ce qu’ils souhaitent, que c’est « leur culture ». Argument

François ParadolGroupe Front nationalHôtel de ville06 77 56 46 01www.frontnational.com


NaissancesJanvierDIAGNE Awa, RABIN Calvin, TAIEB KHERAFA Sarah, ADENET Iven Michel, AZANGA Idris, BEN DRISS Naïla, BEN MANSOUR Samuel, BOUDIAF Anas Ali, CHAMMAKHI Adam, COULIBALY Fanta, DADI Inaya Ama Julia Fatim, DOMINGOS Léana, DORÉ Zoé, DUBOIS Jennah, FERNANDES RODRIGUES Elissa, FOFANA Inna Massou, FOFANA Myriam, FONOLLAR CHATON Tony Jacques Frédéric, GHARSA Nourane, GHEDDOUCHE Hichem, HAJJEM Amine, HAÏMAD Assia, JAMET Raphaël René, JONGJAROEN Kévin, KEMBI NSEKE Siloé Rafaella Jeanne, LIN Claudien Haoze, MAREGA Oussy, MEZAOUROU Abdel-Malik, PASSAVE Ethan Eric, ROUSSELET-DELAITRE Harmonie Noelie Corinne Françoise, SMAIAT

Rayan, TAING Alain Arthur Sovanmakara, ZHANG Louis.

FévrierBARNAGAUD Ambre, BEKKAR Manel, BELATRECHE Manel, BIANKE Brunella, BOUALI Ahmed, CISSE Awa, DELEIGNIES Hayden, GHRIBI Wael, GRALLA PIMENTEL Inaya, GUERRAB Emile, JUSTE HAMICI Sana, LAPICUS Mircea, LOING Thomas, LUSILU Andy, LY Quy An, MARCUS Cyrielle, MOUMEN Soukayna, NDIAYE Coumba-Zahra, ROBÉ Léa, SADASIVAM Akshaya, SAGA Maëlle, SIDIBE Alahyna, SINGLA Kawinthida, THENAULT Jahnaëlle, WANG Léo, ALI Loqman Ayoub, CHENG Seiyan, DERISSE Jean Widler, DUDAEV Alibek, ELMIR Imrane-Omar, FRANCILLETTE Léopold Daniel Jean, GAKOU Badra Ali, GITTON Mathilde Marie-Hélène Catherine

Domenica, KHIMA Laïya, KOUROUMA Elisabeth Maguette, LARBI DIDOUCHE Farah, MAHRANI Ismaël Slimane, MARINCA Sofia, MBIMI-MBOUSSI Victoria Marie-Paul, RETAMALES CARLESCHI Jules, ROCHA AMIABLE Raphaël Didier Virgil, SISSOKO Niakale, SOW Abdoulaye, TIEMELE Jannah, VOR Aldéric Teyong, ZEAREY Tenzin Dadon.

MariagesFévrierCASTILLO BARAJAS Karen Pahola-SAÏDANI Sofien, OCAK Çigdem-YATAR Hasan, JIA Yujuan-HU Songnan, MAJDOUB Sabrine-BEN HAJ MESSAOUD Hichem, CHERFI Linda-BELBAR Anis, MAAMAR Sara-HANNACHI Jihed, LAHURE Florence-ROCHE Jean-Marc, YU Yao-CAI Yefeng, LEJEMTEL Amira-DEMBELE Youssouf.

DécèsJanvierBODEVIN Raymonde ép. GUERTON 77 ans, BENSACI Nourreddine 81 ans, BEN AYOUN Lucie Alice ép. SAYAG 83 ans, AMATO Vincenzo 87 ans, AUGUSTE Globert 56 ans, BOUABANH Tieo Pheng 93 ans, BRETT Christian 65 ans, BRIEND Annick ép. SHORP 75 ans, CHERDOUD Ouerdia ép. AÏT-KHELIFA 87 ans, CLAQUIN Marcel Yves Marie 84 ans, D’ORIA Daniel 67 ans, DEL SOCORRO Daniel 67 ans, DI ROLLO Rocco Ernest 84 ans, DITZ Christina ép. LABORIE 91 ans, GATTEGNO Bernard 74 ans, GENEIX Bernard 80 ans, JADRAQUE

Jaime 88 ans, LEE Hae Jong 69 ans, MAHJOUBI Jallouli 84 ans, MESBALI Abdellah 64 ans, MOHAMED Ahmed 59 ans, TALAMANGLOU Monique Gisèle 63 ans, VEDRENNE Jean-Baptiste 91 ans.

FévrierZHANG Congdan 87 ans, BOUAZIZ Aldjia ép. BOUAZIZ 82 ans, CERASUOLO Fabio 44 ans, DIARRA Djigui 58 ans, PAULO CADEIREIRO Ascençao Rosa 71 ans, BENSACI Nourreddine 81 ans, HOMRI Karim 57 ans, LISOWSKI Mariusz 44 ans, HAMOU Layachi 72 ans, PAIREMAURE Thierry Jean Robert 62 ans, TERRADA Jilali 84 ans, CABRILHAC Jacques Ernest 77 ans, ARDIOT Charlotte ép. LEGRAVEREND 101 ans, BENKHALED Mahamed 79 ans, BOCOS Henri 95 ans, BOURY Marcelle ép. MALLET 79 ans, BÉNARD Albert 92 ans, DELMONT Frédéric Jean 50 ans, DUFILS Geneviève ép. DELCHIÉ 96 ans, FERREIRA TORCATO Maria 71 ans, GARDON Sandrine ép. CHELOT 49 ans, GRESSENT Christiane Yvonne Gyslaine ép. LE MEUR 65 ans, IMBERT Aimée ép. BOSSUAT 57 ans, KHEIAR Mohammed 72 ans, LAROCHELLE Marie-Jean 56 ans, LE ROY Hélène ép. LECONTE 95 ans, LY Yoeum 83 ans, MARCELLI Anna ép. CRÉPELLIÈRE 81 ans, MEIRE Danielle ép. MARCIA 73 ans, PIERI Marie-Louise ép. DEVENON 87 ans, ROUFFIAC Solange ép. COURCHINOUX 87 ans, TRAN Lan ép. TRUONG 84 ans.

37 ÉTAT CIVIL

Réactualisation Quotient familial

Info pratique

Pour permettre à tous de bénéfi-cier de ses services, la ville a adopté le principe du quotient familial en appliquant un barème de tarifs en rapport avec les ressources des familles.Avant le 1er juin, c’est le moment pour tous ceux dont les enfants participent aux activités des services municipaux pour l’année scolaire 2016-2017 (restauration scolaire, EMA, centre de loisirs, classe d’environnement, bourse communale…) de faire ou refaire calculer leur quotient familial.Cette révision n’est pas automa-tique. Sans une demande de renouvellement avant cette date, le tarif maximum sera systémati-quement appliqué. Toutefois, vous

pouvez faire calculer votre quotient à n’importe quel moment de l’année, mais vous ne bénéfi-cierez de son application qu’une fois cette démarche réalisée.Renvoyez par courrier, avant le 1er juin, les documents nécessaires dont la liste vous a été adressée par courrier ou présentez-vous au service des Affaires familiales ou dans les relais-mairie avec ces documents. Ainsi, vous recevrez votre carte quotient à la fin du mois d’août.

Renseignements : 01 46 82 84 14

formulaire à télécharger sur vitry94.fr/quotient


PETITES ANNONCES 38Les petites annonces sont gratuites. Règlement sur www.vitry94.fr/annonces

Médecin de garde : Sami (Service d’accueil médical initial) 15

Pompiers 18

Police secours 17

Commissariat 01 47 18 35 00

Police municipale 01 55 53 17 36

Centre antipoison

01 40 05 48 48

EDF 0972 67 50 94

GDF 0800 47 33 33

Centre hospitalier intercommunal Créteil 01 45 17 50 00

Urgences obstétricales (Clinique des Noriets) 01 45 59 55 00

Clinique Pasteur 01 45 73 35 35 (01 45 73 35 36, urgences 24h/24)

Hôpital Henri-Mondor, Créteil 01 49 81 21 11

Hôpital Bicêtre, Kremlin-Bicêtre 01 45 21 21 21

Violences conjugales 39 19

Enfance maltraitée 119

Pharmacie de garde 39 15

Sécurité sociale 36 46

Caisse d’allocations familiales 0810 25 94 10

Centre municipal de santé 01 55 53 50 80

Pôle emploi 39 49

Bourse du travail 01 43 91 17 60

Aides 01 46 81 44 44

Drogues info service 0 800 23 13 13

SOS vétérinaire 08 92 68 99 33

Taxis 01 46 80 00 00

La Poste 36 31

Veolia (urgence fuite) 0811 900 918

Dérives sectaires derives-sectes.gouv.fr

numéros utiles

Vous pouvez également publier et gérer

vos annonces sur www.vitry94.fr/annonces

Rédiger vos petites annonces en majuscules en utilisant uniquement le bulletin ci-dessous. Les annonces nous parvenant sur un autre support ne seront désormais plus prises en compteUne annonce par foyer, 150 caractères maximum (lettres, chiffres, ponctuation, espaces)

À retourner par courrier : Mairie de Vitry, direction de la Communication, 2, avenue Youri-Gagarine, 94400 Vitry-sur-Seine ou à déposer à la direction de la Communication : hôtel de ville, zone verte, 2e étage

Nom : .........................................................................................Téléphone : ....................................................................................

Adresse : ..........................................................................................................................................................................................................

Petites annonces gratuites

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Concours des maisons et

balcons fleurisInscription du 2 avril au 25 juin 2016

www.vitry94.fr/balcons Infos : 01 43 91 60 72

Animations & vie des parcs

Je souhaite participer au concours dans la catégorie suivante : (entourer le numéro de la catégorie appropriée) 1 – Maisons avec fleurissement de pleine terre,

visibles de la rue2 – Maisons avec fleurissement en pots sur terrasse, 3 – Fenêtres, visibles de la rue 4 – Balcons visibles de la rue5 – Fenêtres visibles de la rue6 – Parties collectives d’immeubles visibles de la rue7 – Commerces avec fleurissement extérieur

visibles de la rue

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Adresse – N° voie : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Rue, impasse,avenue : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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N° étage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N° bâtiment : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . @ . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Emplacement du balcon ou de la fenêtre (si différent de l’adresse postale) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Renvoyez votre bulletin avant le 25 juin 2016, à l’adresse suivante : Mairie de Vitry-sur-SeineService maintenance et entretien des espaces vertsSecteur Animation et Vie des Parcs2, avenue Youri Gagarine, 94 407 Vitry-sur-Seine cedex

ou déposez le dans l’urne prévue à cet effet dans le hall de l’hôtel de ville.Vous pouvez aussi remplir votre bulletin d’inscription sur www.vitry94.fr/balcons

Vitry · dans la dynamique qui fait de Vitry ... Président de l’as-sociation Planète lilas,...

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