É OMD · 2012-10-30 · milieux commerciaux, la santé et la sécurité des citoyens dans le monde...
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EOMD AC
TUAL
ITÉS
n° 51
OCTOBRE 2006
Directeur de publicationMichel Danet
Rédacteur en chef Danielle Maiano
Rédacteur Grant Busby
Laure Tempier
Publicité & ventes Catherine Ogier
AbonnementsJanine Olivier
Adresses électroniquesRédaction et abonnements
[email protected] et publicité
EditeurOrganisation mondiale des douanes
Rue du Marché, 30B-1210 Bruxelles
BelgiqueTel.: +32 (0)2 209 94 42Fax: +32 (0)2 209 92 62Adresse électronique :
[email protected] Internet : www.wcoomd.org
OMD Actualités est distribué gratuitement aux administrations des douanes, aux organi-sations internationales, aux organisations non gouvernementales, aux opérateurs com-merciaux et autres lecteurs concernés. Il convient de mentionner que les idées exprimées dans les articles sont celles des auteurs et ne traduisent pas nécessairement le point de vue officiel de l’Organisation mondiale des douanes. Toute contribution en français ou en anglais est la bienvenue, mais doit nous parvenir pour le 1er décembre 2006 au plus tard. L’OMD se réserve toutefois le droit de publier, de ne pas publier, ou de corriger ces articles de façon à ce qu’ils soient conformes à la ligne éditoriale du magazine. Le Service Communication reste à votre disposition pour les demandes d’abonnement, la réception d’articles, et toute autre information en rapport avec OMD Actualités, à l’adresse élec-tronique suivante : [email protected]
D/2006/0448/44
Copyright © 2006 Organisation mondiale des douanes.Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays. Toute demande concernant la traduction, la reproduction ou l’adaptation du présent document doit être adressée à [email protected].
Design : www.inextremis.beRemerciements: l’équipe de rédaction tient à exprimer ses sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce magazine.Photos : nos sincères remerciements vont aussi à toutes les personnes qui nous ont fourni gracieusement des photos, logos et dessins pour illustrer la présente édition.
Calendrier 2
Editorial 3
Flash Infos 4
Dossier spécial Conseil 9
Courrier des lecteurs 20
Zoom 27• Administration des douanes du Sri Lanka
Entretiens 28• Entretien avec le Directeur des Affaires tarifaires et commerciales de l’OMD
sur les travaux en cours sur le SH et les enjeux de la version 2007
• Entretien avec le Président du Sous-comité informatique de l’OMD
Instruments 32• Avancées du programme Columbus
• Groupe Ad hoc sur les questions du Système harmonisé
• Ratifications de la Convention de Kyoto révisée
Evénements 37 • Exposition «Contrefaçons sans façon», Lille (France)
• Salon mondial des douanes, Bruxelles (Belgique)
• Exposition «Contrefaçons non merci», Bruxelles (Belgique)
• Free Zone Convention, Genève (Suisse)
• IPCrime Congress 2006 AKJ, Bruxelles (Belgique)
• Forum régional Contrefaçons, Bucarest (Roumanie)
• Exposition «Douanes, vers un monde ouvert sur la connaissance», Bangkok (Thaïlande)
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C a l e n d r i e r
Evènements à venir : 4 - 8 mars 2007 : Symposium IATA 2007 sur le fret international, Mexico (Mexique)
25 - 27 avril 2007 : Conférence Exposition OMD 2007 sur la TI, Veracruz (Mexique)
Mai 2007 : 2ème Conférence OMD/OCDE sur le prix de transfert
Atelier de formation sur l’évolution vers le e-commerce (anglais)
5 - 6 juin 2007 : Atelier de formation sur l’application du SH aux produits chimiques
Calendrier évènementielLes réunions mentionnées pour information dans ce calendrier ne sont pas toutes ouvertes au public. Sauf indication contraire,
elles se tiennent à Bruxelles. Ces dates sont données à titre indicatif et sont susceptibles de changement. Ce document est mis
à jour régulièrement sur le site des membres de l’OMD sous la rubrique « Réunions » et sur le site des évènements de l’OMD :
http://events.wcoomd.org
OCtObRE
2 - 13 > 38ème session du Comité du Système harmonisé
16 - 17 > 5ème réunion du Groupe de projet sur la stratégie mondiale en matière d’information et de
renseignements (SMIR)
17 - 18 > Groupe consultatif du secteur privé
19 - 20 > Groupe stratégique de haut niveau
23 - 27 > 23ème session du Comité technique de l’évaluation en douane
30 - 31 > 2ème réunion du Groupe Ad Hoc de haut niveau sur les questions de Système harmonisé
NOVEMbRE
2 - 3 > Groupe d’action sur les Droits de Propriété Intellectuelle (DPI)
7 - 8 > Atelier de formation sur l’application du Système harmonisé aux produits de haute technologie
(anglais)
7 - 8 > 9ème session du Comité de gestion de la Convention douanière des Conteneurs, 1972
8 - 10 > Séminaire national sur la lutte contre la contrefaçon et la piraterie, Dakar (Sénégal)
9 - 10 > 7ème session du Comité de gestion des Conventions d’Istanbul et ATA
14 - 15 > Conférence IATA 2006 sur la facilitation des procédures de voyage des passagers aériens, Budapest (Hongrie)
20 - 1/12 > 34ème session du Sous-Comité de révision du Système harmonisé
21 - 22 > Atelier de formation sur les règles d’origine (anglais/français)
23 - 24 > Atelier de formation sur l’évaluation en douane (anglais)
DéCEMbRE
5 - 7 > 56ème session de la Commission de politique générale, Chennai (Inde)
7 - 8 > Sommet PanEuropéen 2006 sur la Propriété Intellectuelle, Bruxelles (UE/Parlement européen, OMPI)
11 - 13 > 2ème Groupe de travail sur la fraude commerciale
JANVIER 2007
15 - 19 > 22ème session du Sous-comité scientifique
26 > Journée internationale de la douane
29 - 2/02 > 52ème session du Sous-comité informatique
30 - 31 > 3ème Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et la piraterie, OMPI/OMD/Interpol, Genève (Suisse)
Janvier > Réunion des Membres de la région Afrique du Nord, Proche et Moyen Orient, Yémen
FéVRIER 2007
1 - 2 > Réunion des Membres de la région Europe, Budapest (Hongrie)
5 - 6 > 25ème session du Comité technique des règles d’origine
8 - 9 > Séminaire régional sur la contrefaçon de médicaments, Bakou (Azerbaïdjan)
13 - 14 > Atelier de formation sur les règles générales interprétatives du Système harmonisé
19 - 23 > Atelier de formation sur le cadre de diagnostic de l’OMD (anglais)
20 - 22 > 4ème Conférence mondiale annuelle EastWest Institute sur la Sécurité
26 - 2/03 > 26ème session du Comité de la lutte contre la fraude
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e d i T O r i a l
Chère lectrice,
Cher lecteur,
Les sessions du Conseil sont toujours un temps fort de la vie de notre organisation.
Celles de juin 2006 n’ont pas dérogé et nous nous retrouvons aujourd’hui, après les
décisions prises par le Conseil, avec de nouveaux challenges, un calendrier de travail
très chargé et des échéances à respecter pour faire avancer tous nos dossiers : sécurité
et facilitation du commerce, lutte contre les contrefaçons, la drogue....
La communauté douanière internationale s’est engagée dans un processus de moder-
nisation d’envergure visant à améliorer la capacité des administrations à répondre
aux menaces pour diminuer les vulnérabilités et ensuite les anticiper pour optimiser
l’orchestration des moyens et réussir efficacement. Cette ambition ne pourra se réaliser
sans une étroite collaboration entre toutes les parties prenantes.
Nous sommes à une période charnière qui voit émerger des administrations douanières
de nouvelle génération entrées de plein pied dans les nouvelles technologies qui dématérialisent l’environne-
ment douanier et commercial. La culture douanière doit donc muter pour intégrer cet univers virtuel et être en
adéquation avec les objectifs de performance définis. Nos administrations douanières sont totalement entrées
dans ce 21ème siècle.
Rien ne se fera sans la participation de tous, et les Directeurs généraux réunis lors des sessions du Conseil s’y
sont engagés au travers d’une résolution sur le Cadre de normes fixant les lignes directrices de la mise en oeuvre
de la stratégie de l’OMD en la matière.
Une page s’est tournée lors du Conseil avec le départ de Pravin Gordhan de la Présidence et l’arrivée du
Directeur général des douanes finlandaises,Tapani Erling, élu par ses pairs.
Je souhaitais adresser toute ma sympathie et ma reconnaissance à Pravin et le remercier chaleureusement pour
le tour de force qu’il a réalisé au cours de ces quatre années de présidence. Sans son énergie et sa volonté de
tirer vers le haut plus de 160 membres, l’OMD n’aurait certainement pas acquis la notoriété qui est la sienne
aujourd’hui sur la scène internationale.
Cette édition, que je vous laisse découvrir, fait le point sur tout ceci.
Michel Danet
Secrétaire général
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F l a S H i n F O S
Drogues... Le trafic de stupéfiants reste
un phénomène international extrêmement
dommageable. Il touche toutes les sociétés et
les couches de ces sociétés les plus vulnérables.
La lutte contre ce fléau doit se poursuivre et se
développer dans un partenariat de plus en plus
étroit entre les administrations des douanes et
les autres services spécialisés des Etats.
Le dernier rapport Douanes et Drogues 2005 de l’OMD analyse les saisies réalisées à l’éche-
lon régional et donne un aperçu mondial des principaux types de drogues rassemblant les
informations sur la production actuelle et sur les tendances du trafic qui ne figurent pas
dans l’analyse. L’accent a été mis en particulier sur le commerce illicite d’opiacés, d’opium,
de cocaïne, de cannabis et de substances psychotropes qui sont les principaux types de
drogue. Pour l’année 2005, les volumes saisis s‘élèvent à 5 tonnes d’héroïne, 49 tonnes
de cocaïne pure, 301 tonnes de résine de cannabis, 71,6 tonnes d’herbe de cannabis, 7,1
tonnes d’amphétamines et 2 tonnes d’ecstasy !
Tabac... Le trafic illicite de cigarettes continue d’éroder les recettes de l’état et de nuire
de manière plus générale à la société. Les analyses globales montrent que la contrebande
de tabac et de cigarettes, y compris les cigarettes de contrefaçon, constitue un phénomène
mondial toujours croissant. Il est également à craindre que des organisations criminelles
transnationales recourent à ce type de contrebande pour financer leurs opérations.
Le second rapport Douanes et Tabac 2005 de l’OMD présente une analyse de toutes les
saisies répertoriées et donne une vue d’ensemble de la contrebande de tabac et des initia-
tives entreprises pour contrer ce commerce illicite lucratif. Ce rapport fournit également de
nombreux faits et chiffres, une analyse statistique ainsi que les principaux modi operandi
des contrefacteurs spécialisés dans ce secteur. En 2005, le nombre de saisies de plus de
100.000 cigarettes s’élève à 1.184 pour une quantité de 2.194 millions d’unités !
Contrefaçons... Les produits contrefaits et piratés prolifèrent à une vitesse alarmante,
les quantités saisies atteignant des proportions considérables. Il est indispensable de faire
de la lutte contre ce fléau une priorité, la contrefaçon ayant des répercussions négatives
évidentes sur le commerce international, le développement économique, la confiance des
milieux commerciaux, la santé et la sécurité des citoyens dans le monde entier.
Le premier numéro du rapport sur la contrefaçon de l’OMD, Point sur la lutte contre la contre-
façon en 2004, a comme principal objectif d’informer le consommateur sur les réels dangers
de ces produits et de faire prendre conscience au grand public de l’implication de l’industrie du
crime dans ce commerce illicite. Ces efforts permettront certainement de générer un certain
sens de la responsabilité et de mobiliser le soutien nécessaire pour combattre cet empire bâti
sur la fraude, l’illusion et la tromperie, qui menace l’être humain et fait échouer les initiatives
destinées à promouvoir le développement économique et social. En 2004, 4.000 cas débou-
chant sur la saisie de plus de 166 millions d’articles contrefaits et piratés ont été signalés : le
top cinq des articles les plus fréquemment saisis reprend la maroquinerie, les cigarettes, les jeux
et jouets, les CD et DVD et les produits du secteur textiles ! l
En savoir +
Les Drogues, le tabac, et la contrefaçon ...les rapports annuels de l’OMDLes membres
de la région Amériques Caraïbes en ligne !
Le site Internet de la région
Amérique du Nord, du Sud et
Centrale et des Caraïbes de
l’OMD a été lancé le 8 septem-
bre dernier suite à l’élection
d’Alain Jolicoeur, Président de
l’Agence des services fronta-
liers du Canada, à la Présidence
de la région.
Ce site servira d’outil essentiel
de communication et d’ap-
prentissage aux 30 adminis-
trations membres de la région.
Il se veut également centre
d’information rendant compte
des initiatives régionales, et ses
membres sont encouragés à y
partager leurs connaissances et
expériences. Le site est acces-
sible en anglais, en espagnol et
en français.
Les membres des régions Asie/
Pacifique - www.wcoasiapacific.org
- et Afrique orientale et australe
- www.wcoesa.org - sont d’ores
et déjà en ligne. l
En savoir+
http://omd.americaribe.org
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Drogues... Le trafic de stupéfiants reste
un phénomène international extrêmement
dommageable. Il touche toutes les sociétés et
les couches de ces sociétés les plus vulnérables.
La lutte contre ce fléau doit se poursuivre et se
développer dans un partenariat de plus en plus
étroit entre les administrations des douanes et
les autres services spécialisés des Etats.
Le dernier rapport Douanes et Drogues 2005 de l’OMD analyse les saisies réalisées à l’éche-
lon régional et donne un aperçu mondial des principaux types de drogues rassemblant les
informations sur la production actuelle et sur les tendances du trafic qui ne figurent pas
dans l’analyse. L’accent a été mis en particulier sur le commerce illicite d’opiacés, d’opium,
de cocaïne, de cannabis et de substances psychotropes qui sont les principaux types de
drogue. Pour l’année 2005, les volumes saisis s‘élèvent à 5 tonnes d’héroïne, 49 tonnes
de cocaïne pure, 301 tonnes de résine de cannabis, 71,6 tonnes d’herbe de cannabis, 7,1
tonnes d’amphétamines et 2 tonnes d’ecstasy !
Tabac... Le trafic illicite de cigarettes continue d’éroder les recettes de l’état et de nuire
de manière plus générale à la société. Les analyses globales montrent que la contrebande
de tabac et de cigarettes, y compris les cigarettes de contrefaçon, constitue un phénomène
mondial toujours croissant. Il est également à craindre que des organisations criminelles
transnationales recourent à ce type de contrebande pour financer leurs opérations.
Le second rapport Douanes et Tabac 2005 de l’OMD présente une analyse de toutes les
saisies répertoriées et donne une vue d’ensemble de la contrebande de tabac et des initia-
tives entreprises pour contrer ce commerce illicite lucratif. Ce rapport fournit également de
nombreux faits et chiffres, une analyse statistique ainsi que les principaux modi operandi
des contrefacteurs spécialisés dans ce secteur. En 2005, le nombre de saisies de plus de
100.000 cigarettes s’élève à 1.184 pour une quantité de 2.194 millions d’unités !
Contrefaçons... Les produits contrefaits et piratés prolifèrent à une vitesse alarmante,
les quantités saisies atteignant des proportions considérables. Il est indispensable de faire
de la lutte contre ce fléau une priorité, la contrefaçon ayant des répercussions négatives
évidentes sur le commerce international, le développement économique, la confiance des
milieux commerciaux, la santé et la sécurité des citoyens dans le monde entier.
Le premier numéro du rapport sur la contrefaçon de l’OMD, Point sur la lutte contre la contre-
façon en 2004, a comme principal objectif d’informer le consommateur sur les réels dangers
de ces produits et de faire prendre conscience au grand public de l’implication de l’industrie du
crime dans ce commerce illicite. Ces efforts permettront certainement de générer un certain
sens de la responsabilité et de mobiliser le soutien nécessaire pour combattre cet empire bâti
sur la fraude, l’illusion et la tromperie, qui menace l’être humain et fait échouer les initiatives
destinées à promouvoir le développement économique et social. En 2004, 4.000 cas débou-
chant sur la saisie de plus de 166 millions d’articles contrefaits et piratés ont été signalés : le
top cinq des articles les plus fréquemment saisis reprend la maroquinerie, les cigarettes, les jeux
et jouets, les CD et DVD et les produits du secteur textiles ! l
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Les Drogues, le tabac, et la contrefaçon ...les rapports annuels de l’OMDLes membres
de la région Amériques Caraïbes en ligne !
Le site Internet de la région
Amérique du Nord, du Sud et
Centrale et des Caraïbes de
l’OMD a été lancé le 8 septem-
bre dernier suite à l’élection
d’Alain Jolicoeur, Président de
l’Agence des services fronta-
liers du Canada, à la Présidence
de la région.
Ce site servira d’outil essentiel
de communication et d’ap-
prentissage aux 30 adminis-
trations membres de la région.
Il se veut également centre
d’information rendant compte
des initiatives régionales, et ses
membres sont encouragés à y
partager leurs connaissances et
expériences. Le site est acces-
sible en anglais, en espagnol et
en français.
Les membres des régions Asie/
Pacifique - www.wcoasiapacific.org
- et Afrique orientale et australe
- www.wcoesa.org - sont d’ores
et déjà en ligne. l
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Une vie au service de la douane
Mme Irénée Abba-Tou, de l’administration des douanes du Burkina Faso, vice-présidente du
Comité technique évaluation en douane, est décédée le 14 juillet 2006.
Après des études supérieures en France sanctionnées par une maîtrise en droit,
Mme Abba-Tou a suivi la formation initiale d’Inspecteur des douanes à l’Ecole Nationale des
douanes françaises (1979-1980). Elle a occupé plusieurs postes de responsabilité sur le terrain
et à la Direction générale des douanes avant d’être nommée Directrice de la Valeur et des
Enquêtes en mars 2004.
Dynamique aussi bien dans l’exercice de ses fonctions que dans la vie courante, Irénée était
appréciée pour ses compétences, sa gentillesse et sa courtoisie. Nous nous souviendrons
également de sa contribution précieuse sur les questions douanières internationales et parti-
culièrement lors des différents comités de l’OMD.
Nous souhaitons lui rendre un dernier hommage et exprimer nos plus sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses collègues
de l’administration des douanes du Burkina Faso. l
L’Accord portant sur l’utilisation du programme de formation à
distance de l’OMD au sein du Centre Régional de Formation de
Shanghaï a été signé le 29 juin 2006 par M. Sun Songpu, Vice-
Ministre des Douanes chinoises, et M. Michel Danet, Secrétaire
général de l’OMD suite au déploiement du dispositif E-learning
au sein du Centre Régional de Formation de Shanghaï (13 au
17 juin 2005).
Le Vice-Ministre a souligné à cette occasion la réussite de la
première phase d’utilisation du programme dont les modules
standards livrés par l’OMD ont été adaptés
afin de correspondre aux
spécificités régionales.
Cet outil et les contenus de
formation douanière renfor-
cent ainsi depuis plus d’un an
les curriculum et programmes
de séminaires régionaux propo-
sés par le Collège des Douanes
de Shanghaï. l
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http://learning.wcoomd.org/
La Chine se lance dans la formation à distance
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F l a S H i n F O S
La désignation et la codification des mar-
chandises au travers du Système harmo-
nisé (SH) était au coeur du séminaire
régional des douanes d’Afrique de l’Ouest
et du Centre qui a débuté ses travaux le 10
juillet 2006 à Ouagadougou (Burkina Faso)
au Centre régional de Formation (CRF) de
l’OMD.
Les participants originaires du Burkina
Faso, du Togo, de la République du Congo,
du Cameroun, du Sénégal, de la Côte
d’Ivoire, du Gabon, du Niger, du Mali et des représentants de
l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont
pu disséquer et s’approprier la nomenclature du SH pour mieux
la mettre en œuvre ensuite.
Lors de la cérémonie d’ouverture, l’importance du SH dans les
échanges internationaux a été rappelée et plus généralement
l’utilité de la formation moteur d’efficacité des douanes, effi-
cacité essentielle à l’essor de l’économie nationale. Le Ministre
des Finances et du Budget du Burkina Faso, Jean-Baptiste M.P.
Compaore en présence du Directeur général des douanes du
Burkina Faso, Antoine Zoungrana, a ainsi souligné le rôle des
douanes dans la mobilisation des ressources et donc dans la
lutte contre la pauvreté.
Durant les 5 jours de séminaire, les formateurs de l’OMD ont
entre autres présenté la Convention de l’OMD sur le SH, les
recommandations liées au SH, les amendements au SH effec-
tifs au 1er janvier 2007 et le programme E-learning de l’OMD,
notamment le module consacré au SH. l
En savoir +
MODULE E-LEARNING
Amendements au Système harmonisé
• Appréhendez le lien entre les besoins des utilisateurs du Système harmonisé et les améliorations apportées• Familiarisez-vous avec la nature, l’origine et la portée des amendements• Apprenez à utiliser le moteur de recherche pour déterminer quelles parties la Nomenclature ont été mises à jour
+32 (0)2 209 94 90+32 (0)2 209 95 03
www.wcoomd.org
Préparez-vous au SH 2007 !
Prix public : 200 €réf. 151.02
Pour commander, merci de contacter le Service des Publications de l’OMD :
Le Système harmonisé...thème phare du séminaire
régional de Ouagadougou
F l a S H i n F O S
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Installation du programme E-learning au Pakistan
De plus en plus d’administrations des douanes s’équi-
pent de la plate-forme E-learning de l’OMD. Outre
une gestion individualisée de la politique de for-
mation, une telle installation permet également de
procéder aux adaptations locales des modules, en y intégrant par exemple
les spécificités législatives nationales, ou simplement en les traduisant dans
la langue du pays.
Récemment, le programme E-lear-
ning a été déployé au sein de l’admi-
nistration des douanes du Pakistan.
Cette mission a été l’occasion de
former les enseignants et les tech-
niciens de l’Institut des douanes de
Karachi aux méthodes pédagogiques
liées à l’enseignement à distance.
L’implication active des responsa-
bles du «Central Board of Revenue
(CBR)» lors de cette première phase
permettra à moyen terme de con-
necter l’ensemble des fonction-
naires des douanes au programme
E-learning.
La stratégie édictée par les responsables de l’administration est très ambi-
tieuse. En effet, ils souhaitent intégrer cette solution de formation au cœur
de la politique du renforcement des ressources humaines. La réussite de la
mise en place du programme novateur de réseau douanier virtuel, le PACCS,
permet en effet d’envisager rapidement un déploiement auprès de tous les
bureaux du pays.
L’équipe pakistanaise de la Direction de la Formation et de la Recherche
de Karachi, chargée de mener à bien le déploiement national à partir de
la plate-forme installée dans la capitale économique, a déjà commencé la
promotion de ce nouvel outil auprès de tous les services douaniers. Résultat :
l’enthousiasme suscité par l’installation du programme au sein de l’Institut
des douanes s’est déjà largement répandu.
La mise en place de la première phase du projet a démontré le dynamisme
et le professionnalisme d’une équipe mobilisée et engagée à promouvoir la
vision d’une administration moderne et réactive. l
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Une délégation syrienne visite l’OMD
Le Secrétariat a accueilli une délégation de l’Admi-
nistration des douanes syriennes au Siège de l’OMD
les 27 et 28 juillet 2006. Le chef de délégation,
M. Souhail Istanboli, était accompagné du Lieutenant
Colonel Fisal Al Garbi, du Colonel Hafez Ahmad ainsi
que de M. Ibrahim Abdallah, Mme Waad Marouf
(interprète) et M. Arthur Dunlop (consultant).
Au-delà des discussions et échanges de vues sur
des sujets internationaux variés, un certain nombre
d’instruments et de programmes de l’OMD ont été
présentés à la délégation. Ces présentations ont
couvert les Bureaux régionaux de liaison et de ren-
seignement (BRLR), le Réseau douanier de lutte con-
tre la fraude (CEN), la Convention de Johannesburg,
la Convention de Kyoto révisée, le modèle de don-
nées douanières, l’évaluation en douane, le SH et
les amendements de la version 2007, l’Origine, le
programme Columbus, le Cadre de Normes SAFE,
l’Ethique et le programme E-learning de l’OMD.
Le Secrétariat espère que cette visite incitera la
Syrie à adhérer à un plus grand nombre d’instru-
ments de l’OMD et à s’engager plus activement
dans les comités, programmes, et actions régionales
de l’organisation. l
En savoir +
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F l a S H i n F O S
Le 30 juin 2006, a eu lieu au siège de l’OMD la cérémonie de ratifi-
cation de l’Accord de siège liant le Cameroun, pays hôte du bureau
régional de liaison chargé du renseignement pour l’Afrique centrale
(BRLR-AC), à l’Organisation mondiale des douanes.
Cette cérémonie faisait suite à la réunion des correspondants
nationaux du BRLR d’Afrique centrale qui s’est tenue les 19 et
20 avril 2006 à Douala, Cameroun (Cf. OMD Actualités n°50).
Antoine Manga Massina, Directeur général des douanes du
Cameroun avait présidé cette réu-
nion à laquelle participaient les
délégués du Burundi, du Cameroun,
du Gabon et des Républiques de
Centre Afrique et du Congo.
La cérémonie de ratification pré-
sidée par le Secrétaire général de
l’OMD, Michel Danet, constitue
l’aboutissement des efforts récem-
ment consentis en vue de relancer
et de restructurer le BRLR-AC. l
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Le BRLR pour l’Afrique centrale fait peau neuve
L’OMD renforce son partenariat avec le secteur privé
Lors des sessions du Conseil de juin 2006, le Secrétaire général de l’OMD,
Michel Danet et la Présidente de l’Organisation mondiale BASC (Business Anti-
Smuggling Coalition), Mme Mayra Hernandez, ont signé une lettre d’intention
de collaboration dans le cadre de la promotion de la mise en place du Cadre de
normes SAFE et dans d’autres domaines d’intérêt mutuel.
Cette coopération ambitionne de contribuer à la sécurité et à la facilitation de la
chaîne logistique mondiale et corrélativement au développement socio-écono-
mique grâce à la croissance des échanges commerciaux.
A cet égard, l’accent est mis sur les séminaires et programmes de formation
visant à promouvoir la mise en oeuvre du Cadre de normes au sein des milieux
commerciaux et sur la promotion de la coopération entre secteur privé et admi-
nistrations douanières dans le domaine de la sécurisation de la chaîne logistique
en Amérique latine.
Cette lettre d’intention sera réexaminée dans les six mois suivant sa signature afin
d’étudier la possibilité d’améliorer et de compléter ce dispositif partenarial. l
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www.wcoomd.org
www.wbasco.org
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d O S S i e r S p é C i a l C O n S e i l
Les sessions du Conseil
Ces sessions du Conseil ont été riches en décisions politiques
mais aussi en évènements. Ainsi, le 3ème Salon mondial des
douanes, inauguré par M. Hervé Jamar, Secrétaire d’Etat à la
Modernisation des Finances et à la Lutte contre la fraude fiscale
de Belgique, s’est tenu dans les locaux de l’hôtel Sheraton de
Bruxelles à quelques encablures du siège de l’OMD.
En parallèle, une exposition pédagogique « Contrefaçon sans
façon » a été organisée pour sensibiliser le grand public aux
méfaits d’une contrefaçon trop souvent banalisée et cantonnée
dans l’esprit d’une majorité aux produits de luxe.
Les participants ont eu l’honneur d’accueillir M. Karel
De Gucht, le Ministre belge des Affaires étrangères, du
Commerce extérieur et de la Coopération au développement
lors de la deuxième journée des sessions du Conseil. Son dis-
cours était axé sur la nécessaire coopération entre les organi-
sations internationales qui travaillent dans les domaines de la
sécurité et du commerce international notamment au regard de
la mise en oeuvre du Cadre de normes de l’OMD, SAFE. Il a sou-
ligné et salué le rôle dynamique de l’OMD dans la promotion
des administrations douanières.
Enfin, les délégués ont élu M. Tapani Erling, Directeur général
des douanes de Finlande au poste de Président du Conseil et
réélu M. Kunio Mikuriya au poste de Secrétaire général adjoint.
Rendez-vous en images dans les pages qui suivent ! l
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Thèmes des discussions et décisions du Conseil Les 107ème et 108ème sessions du Conseil se sont tenues
à Bruxelles, au siège de l’OMD, du 29 juin au 1er juillet
2006.
Les discussions se sont focalisées essentiellement sur les points
suivants :
• Questions de politique générale
• Tables rondes
• Elections et nominations
• Divers
Questions de politique générale Elles ont porté principalement sur les thèmes discutés lors de la
55ème session de la Commission de Politique générale :
•● La sécurité et la facilitation de la chaîne logistique
•● Le renforcement des capacités douanières
•● Les négociations sur la facilitation des échanges
•● La lutte contre la contrefaçon et la piraterie
•● Les questions liées au SH
•● Le plan stratégique
•● La demande d’obtention du statut de Membre de la
Commission européenne
Les délégués ont analysé le rapport de la 5ème réunion du
Groupe Stratégique de Haut Niveau (GSHN) qui s’est tenue
à Shanghai (Chine) les 24 et 25 avril 2006. Ont été exami-
nés notamment l’avenir du GSHN, le statut d’Opérateur
Economique Agrée (OEA), la mise en œuvre du Cadre de normes
SAFE de l’OMD, le renforcement des capacités dans le cadre du
programme Columbus, la consultation avec le secteur privé et
les travaux de l’Organisation internationale de normalisation
(ISO). Ces points ont fait l’objet d’une résolution invitant le
Secrétariat de l’OMD, les organes de travail et les Membres à
poursuivre et renforcer leurs efforts et actions sur ces sujets,
à partir de lignes directrices détaillées. Une priorité sera mise
sur l’élaboration d’un nouvel appendice au Cadre de normes
concernant la lutte contre la contrefaçon.
S’agissant du Renforcement des capacités, l’activité de l’OMD
en ce domaine a été très appréciée de même que la contribu-
tion et les efforts des pays donateurs et bénéficiaires. Il a été
suggéré d’impliquer d’avantage les Ministres de tutelle de la
douane dans les procédures d’approbation/demande d’assis-
tance dans le cadre du Renforcement des capacités des admi-
nistrations douanières.
En matière de facilitation des échanges, le Secrétariat doit
poursuivre ses bonnes relations avec l’OMC et ses efforts pour
promouvoir l’OMD. Il devra aussi comparer les textes légaux de
l’OMC avec les provisions de la Convention de Kyoto révisée
et informer les membres des résultats de cette analyse et des
implications possibles. Enfin, il devra mettre en place un méca-
nisme de réaction plus dynamique pour recevoir les impressions
et propositions des membres de façon plus systématique. Les
Membres pour leur part, doivent être plus actifs dans le cadre
de ces négociations internationales.
S’agissant de la lutte contre la contrefaçon et la piraterie, le
Secrétariat est chargé de faire une analyse précise des derniè-
res tendances pour une meilleure appréciation de l’ampleur
du phénomène. Il doit mettre en place des actions concrètes
en utilisant les outils existants, sur la base d’un plan d’action
dont les perspectives de financement doivent être étudiées. Par
ailleurs, une analyse à partir du cadre légal de la Convention
de Johannesburg concernant la possibilité de transmettre des
informations personnelles est nécessaire.
Concernant le SH, le Groupe Ad hoc de Haut Niveau est recon-
duit dans ses fonctions notamment pour étudier les questions
relatives à la mise en oeuvre des décisions du SH et la possibilité
d’établir à l’OMD un système de décisions tarifaires anticipées.
Le plan stratégique pour les exercices 2006/2007 et 2008/2009
a été adopté et est disponible sur le site des Membres. Il conti-
nuera à être revu sur une base annuelle pour tenir compte des
mesures de performances au regard des objectifs fixés.
Enfin, la Commission européenne a formulé une demande
visant à obtenir le statut de Membre de l’OMD. Cette question
sera réexaminée à la CPG de décembre 2006 à la lumière d’un
rapport circonstancié.
Tables rondes Deux tables rondes animées par des représentants du secteur
privé ont été organisées sur deux thèmes prioritaires pour la
communauté douanière internationale.
La première, intitulée «pour une meilleure connaissance
du développement de la chaîne logistique internationale» a
accueilli trois intervenants ; M. Matthew Vega, Conseiller prin-
cipal de la société FedExpress, M. Barry Saxton, Directeur de la
stratégie commerciale de Barloworld Logistics et M. Fer Van
de Laar, Directeur administratif, Bureau européen, Association
internationale des ports (IAPH), qui ont présenté à tour de rôle
leur approche de la chaîne logistique dans le contexte de mise
en œuvre du Cadre de normes, SAFE.
M. VEGA a présenté l’avenir de l’industrie mondiale des envois
express et l’incidence économique du Cadre de normes SAFE de
l’OMD. Pour les entreprises, la notion clé en la matière est l’ac-
cès, dont les composants fonctionnels sont le temps, l’espace
et l’information. Le monde s’est irréversiblement engagé dans
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un processus d’échanges mondiaux et d’une logistique à cycles
rapides qui offrent la possibilité d’éliminer les obstacles que
constituent le temps et l’espace. Les deux composants clés du
cycle logistique rapide sont l’industrie des envois express pro-
prement dite et l’utilisation de la technologie de l’information
qui permet de mettre en place une logistique performante.
L’accès constitue le catalyseur de ce que l’on peut appeler la
« révolution de la chaîne logistique » qui a incité les détaillants
et les fabricants à opter pour un système de livraison « juste à
temps » plutôt que de constituer des stocks importants.
Enfin, les renseignements préalables constituent la pierre angu-
laire de l’activité de l’industrie des envois express et la douane
pourrait profiter de ces informations et alimenter, de ce fait, ses
propres systèmes de renseignements préalables concernant les
marchandises afin de procéder à des évaluations de risques en
amont pour accélérer les procédures de dédouanement.
M. SAXTON expose l’incidence de la mondialisation sur les chaî-
nes logistiques. Il indique que la gestion de la logistique et de
la chaîne logistique n’est pas une notion nouvelle. Mais la mon-
dialisation de l’économie a élargi le champ d’action des chaînes
logistiques et les a rendu plus complexes. Les entreprises ont
constamment recherché une situation d’avantage concurrentiel
et la chaîne logistique a souvent été le seul avantage distinctif
à leur disposition. Ainsi, on a constaté que ceux qui maîtrisaient
la complexité de la chaîne logistique internationale, ont réalisé
des profits supérieurs de 73 % à ceux qui employaient des
méthodes moins élaborées. Des normes mondiales et l’accès
à l’information faciliteront la circulation des marchandises et
l’accès aux services sur le marché mondial.
Les douanes devraient procéder à l’audit de leurs chaînes
logistiques afin d’en déterminer les contraintes et les goulets
d’étranglement. Il leur est nécessaire d’agir en association avec
les entreprises qui ont maîtrisé les complexités de la chaîne
logistique moderne.
M. VAN DE LAAR présente un exposé sur la sécurité de la
chaîne logistique. Il se réfère à un article récent dans lequel
il est indiqué que de nombreux grands fabricants britanniques
sont passés à la pratique des livraisons « juste à temps ». La
nouvelle mondialisation a contribué à la croissance de l’in-
dustrie de la logistique. Les entreprises sont vulnérables aux
obstacles qui s’opposent à la circulation du fret conteneurisé.
Très souvent, des composants indispensables sont acheminés
par l’intermédiaire de plusieurs chaînes d’approvisionnement,
les pièces d’avions en constituant un bon exemple. Un Boeing
747 contient près de 6 millions de parties qui sont fabriquées
et expédiées à partir de toutes les régions du monde. La mon-
dialisation exige un niveau de coordination extraordinaire entre
les modes de transport, ce qui rend le travail des logisticiens
très difficile.
La fiabilité, la transparence et la prévisibilité sont nécessaires
pour que les opérations se déroulent harmonieusement. Il est
possible également de créer une chaîne logistique triangulaire
dont la sécurité, la fiabilité et l’efficacité seraient les trois com-
posants.
Ces exposés ont été suivis d’un jeu de questions/réponses
auquel se sont prêtés les intervenants. S’il fallait résumer le
message clé de cette table ronde qui a permis d’apporter une
vision extérieure de cette problématique, ce serait : l’importan-
ce que revêt la gestion du temps, de l’espace, de l’information et
le partenariat entre la douane et le secteur privé dans un envi-
ronnement commercial international exigeant une logistique et
une interopérabilité sans faille et sécurisée.
La deuxième table ronde était chargée d’examiner comment
l’arrivée des nouvelles technologies, notamment le E-learning,
a changé l’approche de la formation.
Deux intervenants, M. Nader Nanjiani, Responsable Marketing,
Internet Learning Solutions Group, Cisco Systems et Mme Mia
Vanstraelen, Responsable des services de formation IBM Europe,
se sont succédés à la tribune.
M. NANJIANI qui travaille dans le domaine du E-Learning depuis
plus de 10 ans explique comment la Société CISCO a gagné
en productivité et en bénéfices financiers à partir de son pro-
gramme E-Learning et comment l’apprentissage par Internet
peut devenir un catalyseur de productivité pour l’écosystème
d’un bureau entier.
Compte tenu des bouleversements de l‘Internet et dans l’in-
dustrie des télécommunications, CISCO, comme beaucoup de
firmes dans le secteur Technologie, a du réduire ses coûts. La
formation a été un des domaines où le ratio coûts/bénéfices a
du être revu à la baisse et le e-learning offrait des solutions en
ce sens, notamment compte tenu du nombre des employés et
des partenaires.
La société dispose d’environ 10 000 chargés de vente répar-
tis sur l’ensemble du globe dans une variété de marchés et
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de secteurs commerciaux. Par ailleurs, il y a plus de 100 000
réseaux de partenaires dans différents domaines commerciaux
et niveaux de partenariat. Ceci crée certains obstacles qu’il faut
surmonter : quantités importantes d’informations disponibles
en plusieurs lieux, contenu très souvent peu structuré pour les
débutants, efforts antérieurs non alignés sur les objectifs com-
merciaux et enfin, manque de développement pour les comp-
tables. Le E-learning apporte de nombreux bénéfices potentiels,
incluant l’augmentation de la productivité des ventes.
Dans la dernière analyse de réduction des coûts (année fiscale
2003), CISCO a préservé 142 millions US $. Il a été estimé que
pour chaque US $ dépensé pour le E-Learning, CISCO gagnait
en retour 16 US $.
Mme VANSTRAELEN , responsable du service de l’apprentissage,
de la formation et de l’éducation, explique que le domaine de
la formation chez IBM couvre toutes les aptitudes requises. IBM
Europe a intégré la formation dans le programme des ressour-
ces humaines ; des approches innovatrices en formation on été
développées et le développement professionnel a été soutenu
par la solution innovatrice du E-Learning.
Les piliers fondamentaux d’IBM en matière de formation sont : une
main d’œuvre diversifiée et performante, une flexibilité géogra-
phique, une stratégie de performance, un personnel disposant
d’un niveau à la hauteur de l’exigence des clients, et des respon-
sables de société capables de réaliser ces objectifs sur la base de
la stratégie définie. Chez IBM, 56% de la formation est faite par
E-Learning et ce pourcentage est amené à croître.
IBM a développé un schéma structuré de formation. Il com-
prend l’approche PARR (Préparer, Agir, Réfléchir et Réviser) qui
reprend les différentes étapes de formation d’un nouvel agent,
une approche structurée d’apprentissage qui s’intéresse au
contenu et à la gestion des ressources. L’utilisation d’Intranet
s’intègre dans ce schéma et permet à chaque agent de gérer
son parcours de formation (niveau requis Ë niveau de l’agent
Ë lacunes à combler Ë feuille de route formation).
Ces deux exposés sont suivis d’un jeu de questions/réponses
auquel se sont prêtés les intervenants. S’il fallait résumer le
message clé de cette table ronde qui a permis d’aborder l’ap-
proche de la formation dans l’environnement des nouvelles
technologies ce serait : l’importance du E-learning en tant
qu’élément catalyseur de productivité d’une entreprise dans
une stratégie de réduction des coûts définissant des objectifs de
performance en terme de gestion des ressources humaines.
Elections et nominations Les résultats sont repris dans un tableau récapitulatif, page 18.
DiversLe Conseil accepte la proposition du délégué de l’Inde d’ac-
cueillir la 56ème session de la Commission de Politique géné-
rale du 5 au 7 décembre 2006. l
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NOMINatIONs 2006/2007 – CONsEIL-OrgaNEs DE travaIL-sECrEtarIatCONsEIL Président : T. ERLING (Finlande)
COMMIssION DE POLItIQUE gENEraLE
Membres1 : Président du Conseil, Vice-présidences,
Allemagne, Arabie Saoudite, Argentine, Cameroun,
Corée (République de), Espagne, Etats Unis, Irlande,
Italie, Japon, Kazakhstan, Mexique, Nouvelle Zélande,
Singapour, Royaume Uni, Suède, Zambie.
vice-présidence : A. JOLICOEUR (Canada)
VP : E.N. DOKU (Ghana)
VP : J. NAGY (Hongrie)
VP : V.P. SINGH (Inde)
VP : A.A. BATAYNEH (Jordanie)
VP : E. TORERO (Rwanda)
COMItE FINANCIER
Membres : Allemagne, Arabie Saoudite, Australie,
Brésil, Espagne, Etats-Unis, France, Gabon, Italie, Japon,
Ouganda, Pakistan, Panama, Pays-Bas, Royaume-Uni,
Russie (Fédération de), Suisse.
Président : R. LÜSSI (Suisse)
VP : P. NDONG NGUEMA (Gabon)
COMItE tECHNIQUE PERMANENt Président : M. WICKTOR (Suède)
VP : C. BUYONGE (Kenya)
SOUS-COMItE INFORMAtIQUE Président : A. SAHU (Inde)
VP : D. HUNT (Australie)
COMItE DE LA LUttE CONtRE LA FRAUDE Président : H. FRÖHLICH (Allemagne)
VP : B. THERON (Afrique du Sud)
COMItE tECHNIQUE DES REGLES
D’ORIGINE Président : L. GHRAIRI (Mme) (Maroc)
VP : A. NACRO (Burkina Faso)
COMItE tECHNIQUE DE L’EVALUAtION
EN DOUANE Président : I. CREMER (Royaume Uni)
VP : W. BALDWIN (Australie)
COMItE DU SYStEME HARMONISE Président: D. BECK (Etats- Unis)
VP : H. KAIDA (Japon)
S. SANGARE (Côte d’ivoire)
P Gt S. SANGARE (Côte d’Ivoire)
SOUS-COMItE DE REVISION DU SH Président : P. JOFFRE (France)
VP : S. GRØNLIE (Norvège)
SOUS-COMItE SCIENtIFIQUE Président : I.S. REESE (Etats Unis)
VP : M.M. PARRAGA (Espagne)
SECREtAIRE GENERAL ADJOINt K. MIKURIYA (Japon) réélu
Légende : VP : Vice-président, P Gt : Président du Groupe de travail
1 Jusqu’à la clôture de la 2ème session ordinaire du Conseil de 2007
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OMD Actualités félicite M. tapani Erling pour son éléction au poste de Président du Conseil de l’OMD. Lors d’un entretien, M. Erling nous a fait part de sa vision des perspectives et des défis qui s’annoncent pour l’OMD.
OMD actualités : L’environnement international actuel
nous convie à une réflexion profonde au sujet de l’OMD.
Comment envisagez-vous l’évolution de l’organisation ?
tapani Erling : Les fonctions essentielles des administrations
douanières ne cessant de gagner en importance sur l’agenda
politique international, l’OMD est en train de devenir un acteur
international incontournable. Dans une grande organisation,
les pays Membres n’ont pas tous les mêmes problèmes. Pour
certains, ce qu’il convient avant tout de protéger c’est les
recettes fiscales perçues par la douane, pour d’autres il s’agit
de faciliter le commerce, pour d’autres encore, de s’efforcer
de lutter contre le terrorisme, le trafic de drogues et autres
fraudes. Les demandes sont ainsi en constante augmentation
bien que les ressources soient limitées. Le fait est que toutes
ces missions sont importantes pour les autorités douanières
des pays membres.
O. a. : Quelles seront vos priorités durant votre
Présidence?
t. E. : Les douanes n’opérent pas dans le vide quand elles met-
tent en oeuvre les objectifs définis par leur gouvernement.
Le nouveau Président du Conseil
L’efficacité des systèmes commerciaux et logistiques est un
facteur clé du développement économique international. Lutter
contre la fraude, cependant, est un problème primordial à la
fois en terme de sécurité et d’efficacité du circuit commercial.
Afin d’atteindre ces objectifs, il est essentiel de développer les
capacités des Administrations membres.
O. a. : Quel message fort devrait être transmis à la commu-
nauté internationale et à ses partenaires?
t. E. : J’entends maintenir et déveIopper le rôle de l’OMD en
tant que lieu de rencontre et d’échanges et centre d’expertise
dans lesquels les administrations douanières, le secteur privé et
les organismes internationaux et de contrôle impliqués dans le
commerce international développent des solutions communes
pour résoudre des problèmes communs. l
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C O U r r i e r d e S l e C T e U r S C O U r r i e r d e S l e C T e U r S
en mettant au jour les terribles conséquences du commerce de
produits contrefaits. Cette histoire réelle de la vague criminelle
connaissant la croissance la plus rapide du monde révèle une
vérité qui gêne, sur les dégâts - allant même jusqu’à la mort
- causés par cette industrie florissante dont les revenus illicites
servent souvent à financer le terrorisme international.
Sur la base d’interviews de victimes, enquêteurs et revendeurs
de produits contrefaits réalisées dans le monde entier, ce livre
divulgue le lien entre ce que nous considérons comme une
La 3e édition des journées portes ouvertes (JPO) de la Direction
générale des douanes du Burkina Faso s’est tenue fin mai 2006
autour du thème « un commerce mondial plus sûr grâce à la
sécurisation et à la facilitation des échanges ». L’objectif était
d’informer et de sensibiliser les collaborateurs, les partenaires
et le public sur l’action de la douane.
Plusieurs activités ont été programmées et des manifestations
sportives ont été organisées ; un cross populaire et un tournoi
Maracana de football.
Le thème de cette année touchait une des préoccupations
actuelles des services douaniers du monde entier à savoir
« l’action de la Douane dans le domaine de la sécurisation et
la facilitation des échanges commerciaux ».
Au cours de ces journées d’information et de communication
organisées sur l’ensemble du territoire national, la Douane a
expliqué les dispositions prises afin d’appliquer les principes
essentiels de sécurisation et de facilitation, notamment :
• les protocoles d’accord avec certains opérateurs écono-
miques offrant des garanties pour l’obtention de certaines
facilités,
• la création de bureaux et brigades spécialisées pour le
dédouanement rapide (véhicules, hydrocarbures) et brigade
spéciale à l’aéroport,
• l’application de la valeur OMC et des mesures d’intégration
sous-régionale (UEMOA et CEDEAO),
• la modernisation de l’Administration par notamment l’in-
formatisation (SYDONIA++), la collaboration avec les
Administrations nationales et internationales, le développe-
ment du partenariat avec le secteur privé et la lutte contre la
fraude douanière et la corruption.
Ces dispositions visent, tout en sécurisant les recettes budgé-
taires, à assurer la sécurité de la chaîne logistique contre toute
menace terroriste et toute criminalité transfrontalière organisée.
Le thème développé a fait l’objet d ‘échanges fructueux et a
interpellé plus d’un chacun sur la nécessité d’une collaboration
franche entre les administrations douanières et tous les parte-
naires pour une promotion des échanges commerciaux.
Aussi, l’Administration des douanes souhaite un appui de tous
les acteurs de la « chaîne douane » afin que la sécurisation et
la facilitation du commerce mondial soient une réalité. C’est à
tout le moins pour cela qu’elle a décidé d’appliquer le Cadre
des normes SAFE de l’OMD et de construire des Bureaux à
Contrôles nationaux juxtaposés (BCNJ) aux frontières avec le
Togo, le Ghana et le Mali.
L’administration des douanes a mis à profit la tenue de ces 3èmes
journées portes ouvertes pour lancer officiellement son site
Internet : www.douanes.bf l
En savoir +
www.finances.gov.bf
www.douanes.bf
>> Les journées portes ouvertes au Burkina Faso
>> FAUX, le commerce criminel de produits contrefaits
La contrefaçon est l’une des industries
les plus prospères du monde, avec un
marché estimé à plus de 500 milliards
de dollars US par an, soit 7% du com-
merce mondial !
Dans son livre intitulé « Faux, le com-
merce criminel de produits contrefaits »,
accueilli avec beaucoup enthousiasme,
Tim Phillips dévoile la consternante réalité de la contrefaçon
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Centre for Customs & Excise StudiesUniversity of CanberraAustralia
Master of International Customs Law and Administration
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Australian Government Registered Higher Education Provider #00212K (University of Canberra)
C O U r r i e r d e S l e C T e U r S
contrefaçon « innocente » et le crime organisé. L’auteur montre
que la contrefaçon n’est pas seulement un crime sans victime,
mais représente toute une industrie illicite, ébranlant les éco-
nomies du monde entier.
Tim Phillips décrit en détail comment le réseau criminel de la
contrefaçon sacrifie des emplois, paralyse les pays en dévelop-
pement, alimente la corruption, engendre la violence et tue des
milliers de personnes chaque année. Pour lui, fermer les yeux
sur ce problème nous rend directement complices de vols, d’ex-
torsions et de meurtres. Si vous avez déjà acheté des produits
contrefaits, ce livre dérangeant vous mettra mal à l’aise au fond
de votre fauteuil.
Il n’y a pas de bons produits contrefaits. La contrefaçon nuit à
la santé et à la sécurité, acheter produits contrefaits; médica-
ments ou plaquettes de frein, peut tuer. La contrefaçon ne se
limite pas aux sacs à main, aux CD ou aux parfums, il existe
aussi de faux vaccins contre la méningite, de l’alimentation pour
bébé contrefaite et de fausses pièces d’avion !
En parlant de cet ouvrage qui a été lauréat dans la catégorie
Média des Global Anti-Counterfeiting Awards 2006, Michel
Danet, Secrétaire général de l’OMD, a dit : « ...le livre de Tim
Phillips nous apporte une connaissance approfondie de cette
économie de la contrefaçon qu’il nomme si justement empire
criminel à proportions monstrueuses ». Quant à Peter Lowe,
Directeur de l’ICC Counterfeiting Intelligence Bureau, il a décla-
ré : « ...voilà un livre qui va informer, inspirer et alarmer ».
Les recherches qui sont à l’origine de ce livre ont conduit Tim
Phillips en Chine, en France et en Russie, avec l’aide de la police
de New York, de la Business Software Alliance et de la Chambre
de commerce international. Tim Phillips écrit pour le Wall Street
Journal Europe, l’International Herald Tribune, le Guardian, l’Ob-
server et le Sunday Times, des articles sur l’économie, Internet
et les technologies. Il passe régulièrement sur la BBC (radio et
télévision) et sur Sky News. l
Les lecteurs d’OMD Actualités intéressés par ce livre de
256 pages disponible uniquement en anglais, obtiendront
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C O U r r i e r d e S l e C T e U r S
Après avoir dirigé, en 25 ans, les
rédactions de plus de 20 lettres
d’information professionnelles
dans les secteurs de l’innovation
et des nouvelles technologies de
l’information ; avoir été rédacteur
en chef adjoint de Connectis, le
supplément e-business du Financial Times et des Échos,
Philippe Collier a récemment créé sa propre société de
presse spécialisée : Filactu, qu’il entend mettre au ser-
vice de combats justes et légitimes.
Cette année l’Organisation mondiale des douanes (OMD)
a eu l’heureuse initiative, lors de la réunion annuelle de son
Conseil qui s’est tenue fin juin à Bruxelles, de mettre en avant
et d’encourager la lutte anti-contrefaçon. A cette occasion
Michel Danet, Secrétaire général de l’Organisation, a décerné
le 1er Trophée OMD à la Corée du Sud. Une récompense, qui
sera désormais attribuée selon une périodicité annuelle, et qui
vise à récompenser l’administration des douanes qui s’est par-
ticulièrement distinguée dans le domaine de la lutte contre la
contrefaçon et la piraterie.
Le choix de la Corée résulte de ses progrès effectifs réalisés
dans la lutte anti-contrefaçon. Ces résultats ont été obtenus
notamment grâce à la mise en place d’un système performant
d’analyse de risque dédié à la lutte contre la contrefaçon et la
piraterie (Spider System). Le pays a ainsi, en quelques années,
quasiment disparu des statistiques mondiales des pays expor-
tateurs de faux, avec en particulier des résultats en forte hausse
en matière de saisies de produits médicamenteux. La Corée
se singularise aussi par une législation plus stricte que celle
imposée par les accords ADPIC de l’Organisation mondiale du
commerce (OMC) et une coopération internationale très active
en matière d’échange d’information.
Face à la difficulté de sélectionner un seul lauréat parmi les
vingt deux administrations douanières, qui étaient en com-
pétition pour recevoir ce Trophée, l’OMD a décidé d’attribuer
parallèlement trois accessits.
Un premier accessit a été décerné à La Hongrie qui se classe
en tête des nouveaux États membres de l’Union européen-
ne par le nombre des produits contrefaisants interceptés.
L’administration des douanes hongroise dispose d’une équipe
spécialisée en matière de lutte contre la contrefaçon et la
piraterie et de compétences juridiques étendues pour contrôler
à la fois les frontières extérieures et le marché intérieur. Une
récompense qui fera plaisir à Laszlo Kovacs, le commissaire
européen hongrois justement chargé de la fiscalité et des ques-
tions douanières.
Enfin, un deuxième accessit, récompense deux administrations
ex æquo :
• L’Italie qui a obtenu les meilleurs résultats européens pour
l’année 2004 et vient de mettre en place un nouveau système
d’analyse de risque dénommé Falstaff ;
• La France, dont on sait qu’elle dispose de la meilleure législa-
tion anti-contrefaçon au monde, se distingue à la fois par une
croissance significative des saisies sur la base d’un contrat
d’objectif ; une excellente coopération avec le secteur privé
et le lancement cette année d’une campagne de sensibilisa-
tion d’envergure en direction du grand public sur le thème
“ Contrefaçon non merci ! ”. l
Philippe Collier
Éditeur de la lettre Contrefaçon riposte
>> La Corée victorieuse du 1er Trophée OMD
Yun-Kap Seong, (douanes sud coréennes)
Janos Nagy (douanes hongroises)
Mario Adrea Guaiana (douanes italiennes) et Philippe Kearney
(douanes françaises)
C O U r r i e r d e S l e C T e U r S
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6 � �
>> Un message personnel....
Chers Amis et Collègues,
Au cours des cinq dernières années, le monde a été témoin de grandes avancées dans le
domaine du commerce, de la sécurité, et un nouveau type de dialogue et de coopération a vu le
jour entre les nations.
Ensemble, nous avons entrepris ce voyage visant à renforcer l’OMD et la transformer en une Organisation plus
stratégique et plus orientée vers l’extérieur, à l’écoute des besoins de tous ses Membres. En effet, alors que la plupart des
organisations dans le monde parlent simplement de renforcement des capacités, l’OMD a déjà réalisé des avancées
remarquables dans ce domaine en un temps record.
Un des principaux défis auquel nous avons été confrontés consistait à comprendre le nouveau rôle de la douane au 21ème
siècle. L’intégration économique, qui est caractérisée par le mouvement accru des personnes, des marchandises et des
capitaux entre les frontières, n’a pas seulement contribué à l’augmentation de la charge de travail et des complexités pour les
administrations des douanes mais a également exposé les vulnérabilités de la chaîne logistique internationale. Un sombre rappel
de ceci étant les attentats du 11 septembre et ceux survenus ailleurs dans le monde. La mondialisation a également révélé des
niveaux de développement très inégaux et les menaces que font peser des opérateurs économiques sans scrupules et des groupes
criminels sur la prospérité économique et la sécurité.
En tant que Membres de l’OMD nous avons commencé à nous attaquer au problème des implications de l’évolution du
commerce mondial, de l’environnement sécuritaire et économique et à apporter des réponses qui ont permis aux Administrations
des douanes, individuellement et ensemble, de relever les défis auxquels elles sont confrontées. Nous y sommes parvenus en
élaborant une nouvelle approche vers la planification stratégique, un prise de conscience accrue de l’environnement international
et de ses moteurs stratégiques, et en redéfinissant le rôle de la douane en tant qu’administrateur international du commerce, à
savoir une institution nationale vitale qui contribue à la croissance et à la stabilité économiques d’un pays. Un des principaux
résultats de notre nouvelle stratégie a été l’adoption en juin 2005 du Cadre de normes visant à sécuriser et à faciliter le
commerce mondial, qui fut un moment impressionnant, car de nombreux Membres de l’OMD ont signalé leur intention de
mettre en œuvre le Cadre.
Nous avons également réussi à repositionner et transformer l’OMD en une institution véritablement internationale avec
toute sa pertinence pour l’ensemble des Membres, qui jouit également d’une réputation et d’un profil solides sur la scène
internationale. Ceci a été réalisé en renforçant le partenariat entre les administrations des douanes des pays en développement
et des pays développés, en s’accordant sur des questions qui présentaient une préoccupation commune, en renforçant notre
coopération et nos liens de travail avec d’autres organisations internationales, et en adoptant des mesures reposant sur les
principes de la transparence et de la responsabilisation. Un des points forts est le ferme engagement de l’OMD en matière
de renforcement des capacités qui a été démontré avec l’adoption d’une nouvelle stratégie dans ce domaine et la création d’une
Direction du renforcement des capacités avec l’élection de Lars Karlsson comme premier Directeur. Cette nouvelle équipe
du Renforcement des capacités a lancé le Programme Columbus à l’occasion de la Journée internationale de la douane 2006
pour faciliter la mise en oeuvre du Cadre par tous les Membres de l’OMD.
Nous avons de toute évidence réalisé de grands progrès mais il reste encore beaucoup à faire. L’OMD et les
administrations des douanes individuelles continueront à être confrontées à ces défis. Dès lors, notre approche doit consister
d’une part, à consolider et renforcer dans une plus large mesure notre capacité à planifier de façon stratégique, et d’autre
part, à nous concentrer sur la mise en œuvre et le renforcement des capacités. Il est vital que nous allions plus loin dans la
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C O U r r i e r d e S l e C T e U r S
compréhension des moteurs stratégiques clés auxquels la Communauté douanière internationale doit faire face, ainsi que des
attentes et des besoins des Membres.
Ce fut également un grand privilège de travailler avec de grands chefs d’administrations des douanes qui ont une vision,
une passion et une volonté remarquables de coopérer entre eux pour créer une communauté des douanes unie et de plus en
plus éclairée.
Mon cher collègue et successeur, Tapani Erling, Directeur général de l’Administration des douanes de Finlande,
présidera à présent le Conseil. Je souhaite réitérer mes félicitations à Tapani pour son élection et lui souhaite tout le succès
possible. Je voudrais également saisir l’occasion qui m’est donnée pour remercier le Secrétaire général, Michel Danet, les
cadres et, bien évidemment le personnel du Secrétariat pour leur appui, leur dévouement et leur engagement indéfectibles au
développement de la communauté douanière.
Enfin, permettez-moi d’exprimer ma plus profonde appréciation pour l’amitié dont vous avez fait preuve à mon égard,
pour votre sagesse et vos conseils. C’est avec humilité que je vous remercie pour la confiance que vous m’avez témoignée, ce
fut un réel plaisir de travailler avec vous et d’apprendre grâce à vous.
Au plaisir de vous revoir,
Pravin Gordhan
Commissioner du South African Revenue Service
C O U r r i e r d e S l e C T e U r S
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L’Administration des Douanes de Côte d’Ivoire a décidé de se doter
du dispositif de formation à distance fourni par l’OMD pour deux
raisons.
La première est banale. Les besoins de forma-
tion sont exponentiels au regard de la gamme
toujours croissante des compétences dont les
personnels de terrain doivent faire preuve au
quotidien.
La seconde l’est moins. La plupart des for-
mations sont aujourd’hui dispensées par des
personnels à la retraite qui d’un côté bénéfi-
cient du fruit de leur expérience de la vie mais
d’un autre côté ont tendance à enseigner les
méthodes ou approches du passé alors que
les changements du monde moderne sont de
plus en plus fréquents et fondamentaux.
L’Administration des Douanes de Côte d’Ivoire dispose d’accès de
type Intranet (réseau interne) mais aussi, dans son école et dans
certains bureaux, d’accès publics de type Internet.
La force du dispositif de formation à distance qui a été installé
réside entre autres dans la mise à disposition des contenus à la fois
par Intranet et par Internet tout en partageant la base de données
des apprenants. De plus l’accès est immédiat à partir de la page
d’accueil du site Internet de l’Administration.
La mise en place de ce dispositif n’a pas été réussie que pour des
raisons techniques : la Direction des Ressources Humaines s’est
montrée particulièrement réactive pour nous donner en fichier
électronique la liste exhaustive des apprenants
que nous avons donc pu inscrire en totalité dès
le premier jour.
Enfin, plus de dix chefs de services ont été
formés à l’utilisation des outils d’inscription
et de suivi des apprenants. Lorsqu’ils voudront
faire suivre des cursus de formation à leurs col-
laborateurs ils feront les demandes de création
de parcours au Directeur de la Formation mais
suivront eux-mêmes les progrès de chacun afin
d’éventuellement recadrer les périodes d’ap-
prentissage ou même les efforts des personnels
qui n’auraient pas de bons résultats aux tests
d’évaluation des compétences.
Au final, en une semaine d’appropriation, l’Administration des
Douanes de la Côte d’Ivoire est entrée de pleins pieds dans l’utili-
sation opérationnelle des technologies nouvelles de formation. l
M. Taib est le PDG d’Animedia, Société partenaire de l’OMD pour le
programme E-learning
En savoir +
www.e-animedia.com
La contrefaçon ? Il y a encore peu de
temps, je ne me serais pas sentie réelle-
ment concernée, pensant naïvement que
cela ne touchait principalement que les
produits de luxe dont je ne suis pas con-
sommatrice. Mon stage auprès de l’OMD
a secoué mes certitudes et ouvert mes
yeux. Tous les objets du quotidien sont
contrefaits : du dentifrice aux médica-
ments, des aliments aux batteries de télé-
phone portable, sans compter les ballons,
casquettes ou écharpes à l’effigie de la
Coupe du Monde de la Fifa. Lutter contre la contrefaçon est
une des priorités de l’OMD et c’est par cette problématique
que, stagiaire fraîchement arrivée au sein
de l’organisation, je suis rentrée de plein
pieds dans l’univers de la douane.
Le service communication où j’étais affec-
tée, organisait une exposition sur la con-
trefaçon dans le cadre du Salon mondial
des douanes sur les technologies de sécu-
rité et de contrôle et parallèlement aux
sessions annuelles du Conseil de l’OMD.
Je fus donc enrôlée, aux côtés de mes «
collègues » à la préparation de cet évè-
nement dans l’Evènement. Il s’agissait avant tout de marquer
le public et donc de disposer des articles contrefaits dans des
>> Naissance d’une vocation...de Perrine Tisserand
Marc taib, PDG d’Animedia
>> La Côte d’Ivoire accède aux technologies nouvelles de formation
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C O U r r i e r d e S l e C T e U r S
vitrines d’exposition de façon hautement stratégique. De ce fait,
la position de certains produits contrefaits, telles les fameuses
« petites pilules bleues », devait être suffisamment judicieuse
pour retenir l’attention du visiteur.
Mes fonctions de stagiaire ne se sont pas limitées à cette
exposition. Le service communication étant au centre du bon
fonctionnement de l’OMD et de la promotion de ses activités,
j’ai pu avoir un aperçu complet de l’ensemble des missions
imparties à l’organisation. Je fus d’ailleurs rapidement plongée
dans le tourbillon propre aux sessions annuelles du Conseil, me
permettant de passer, en un temps record, de la théorie à la
pratique quant à la vie de l’organisation.
Le service communication, dynamique et sympathique, m’avait
auparavant décrit l’ambiance du Conseil. Cependant, on ne
se rend compte de l’agitation et de l’effervescence régnant
à l’OMD au cours de cette dernière semaine du mois de juin,
qu’une fois les sessions commencées. Cette expérience fan-
tastique, de par la dimension internationale de l’organisation,
m’a aussi fait saisir à quel point les administrations douanières
étaient importantes au bien être économique et social des
Nations.
Dans un contexte dominé par un discours d’ouverture des
frontières et de suppression des barrières douanières, il serait
aisé de considérer les Douanes comme obsolètes. L’exemple
de l’OMD, de ses missions et de ses 169 Membres, témoigne
du contraire.
Ce stage, riche en expériences professionnelle et humaine,
n’aurait pu se dérouler, dans d’aussi bonnes conditions, sans
l’accueil chaleureux de l’ensemble du personnel de l’OMD,
à commencer par le service Communication. Je tiens ici à
remercier toutes les personnes qui m’ont permis de partager,
l’espace de six semaines, la vie trépidante de douaniers du
21ème siècle. l
Présentation
L’Administration des douanes du Sri Lanka a été créée le 14 juin
1809. Elle a pour mission d’appliquer la législation douanière et
autres lois relatives à la fiscalité et à la protection sociale, tout en
facilitant le commerce, les voyages, l’industrie, en vue de contribuer
à l’effort national et en reconnaissance de celui-ci.
Dans le cadre de ses missions, l’Administration a défini les objectifs
suivants :
• Assurer l’application des lois nationales relatives aux tarifs
douaniers, aux échanges et à la protection sociale nationale aux
frontières
• Garantir et assurer la perception continue des recettes de l’État
ainsi que leur comptabilisation correcte
• Conseiller les décideurs politiques en matière de politiques fiscale
et commerciale à mettre en place aux frontières
• Faciliter, tout en garantissant le respect des obligations nationales
et internationales, la circulation des personnes, des marchandises
et des moyens de transport aux frontières
• Développer les échanges de renseignements et autres
• Fournir et diffuser les informations et statistiques commerciales
aux services de l’État et au grand public
• Apporter un soutien actif aux projets nationaux notamment en
développant la professionnalisation et la spécialisation de ses
services, et en initiant une culture de service à la clientèle.
Projet :
Les travaux de
construction du
nouveau siège
de l’Administra-
tion des doua-
nes, visant à améliorer et à moderniser les locaux et les services
douaniers, ont débuté récemment. Ce nouveau complexe de 14
étages comprendra notamment des installations TIC de pointe, un
auditorium moderne, un centre de formation parfaitement équipé,
un laboratoire des douanes moderne, un musée.
Le Sri Lanka est membre des organisations suivantes :
• Association de l’Asie du Sud pour la coopération régionale
(SAARC)
• Accord de libre-échange indo-sri lankais
• Systèmes mondiaux de préférences commerciales (GDTP)
• Accord commercial préférentiel de la SAARC (SAPTA)
• SAPTA – Pays les moins avancés (PMA)
Contacts :
Directeur général: M. S.AC.S.W.Jayathilaka
Directeur général des douanes
Nommé le 17 septembre 2002
adresse officielle : Sri Lanka Customs
Customs House
Bristol Street
P .O. Box: 518
Colombo 01
Sri Lanka
Contact général : M. P.D.K. Fernando
Directeur des douanes
Division Recherche & Planification politique
Tél: + 94112446361
Fax: + 94112446361
Courriel : [email protected]
Site Internet : www. customs.gov.lk
Effectif de l’administration :
Effectif actuel : 1941
Effectif prévu : 2400
Les Conventions internationales relatives à des questions
douanières dont le Sri Lanka est signataire :
• Membre de l’OMC depuis le 29 mai 1967
• Convention sur le Système harmonisé : 3 mai 1988
• Convention de Kyoto : 19 décembre 1984
• Accord de l’OMC sur l’évaluation en douane : 1er janvier 1995
• Convention ATA. : 14 juillet 1981
• Convention de Nairobi : 19 décembre 1984
• Convention sur les foires et congrès : 14 juillet 1981
• Convention sur le matériel professionnel : 25 mai 1991
• Convention sur le matériel scientifique : 25 mai 1991
• Convention sur le matériel pédagogique : 25 mai 1991
ADMINISTRATION DES DOUANES DU SRI LANKA
Z O O M
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Informations pratiques :
Sri Lanka : île
Capitale : Colombo
Superficie : 65 610 km2
Population : 20,4 millions d’ha-
bitants
Monnaie : roupie sri lankaise (LKR)
Langues officielles : cinghalais, tamoul
et anglais
Fête nationale : 4 février
En savoir + : www.customs.gov.lk
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e n T r e T i e n S
La date de la mise en œuvre de la version
2007 du SH approchant à grands pas, OMD
Actualités s’est adressé à Chriticles Mwansa,
Directeur des Questions tarifaires et commer-
ciales de l’OMD, au sujet de la préparation à
cet exercice vu les conséquences importantes
que cette nouvelle version du SH aura sur les
marchandises faisant l’objet d’échanges commer-
ciaux à l’échelon mondial à partir du 1er janvier 2007.
OMD actualités : Dans quelques mois, la version 2007 du sH
deviendra la dernière norme en matière de classement des
marchandises dans le monde. Pouvez-vous brièvement faire
part aux lecteurs de l’évolution des préparatifs en cours
depuis les dernières sessions du Conseil de l’OMD ?
Chriticles Mwansa : Lors des sessions du Conseil de l’OMD de juin
2006, le Secrétaire général a déclaré que « l’OMD s’est vue confier
un nouveau domaine d’activités à savoir s’assurer que la version
du Système harmonisé de 2007 soit bien mise en œuvre par les
services des douanes et le secteur privé. J’invite vivement tous les
Membres de l’OMD à prendre les initiatives nécessaires à l’éche-
lon national étant donné l’importance de cet instrument pour le
commerce international ». A cet effet, tous les outils pédagogiques
nécessaires ont été développés par le Secrétariat et la nouvelle
version du SH a été inaugurée à Bruxelles lors d’un événement qui
s’est tenu du 26 au 27 septembre 2006.
Six séminaires régionaux organisés dans le cadre du renforcement
des capacités portant principalement sur la version 2007 du SH
ont également été prévus pour faciliter la bonne compréhension
de la nouvelle version et dès lors assurer une mise en oeuvre
harmonieuse. A ce jour, des séminaires ont été organisés en
Asie/Pacifique (Inde), en Afrique occidentale et centrale (Burkina
Faso) et en Afrique orientale et australe (Afrique du Sud). Des
séminaires semblables se tiendront dans les trois autres régions de
l’OMD, plus tard dans le courant de cette année. Des programmes
nationaux de formation sur le SH ont également été dispensés au
Chili, à Fidji et au Pérou.
O. a. : La mise en oeuvre d’un nouveau tarif douanier et d’une
nouvelle nomenclature statistique est une tâche difficile qui
prend un temps considérable à la fois pour le secrétariat et
les Membres de l’OMD. Pouvez-vous nous parler brièvement
des activités que le secrétariat a entreprises en vue de l’arri-
vée de la version 2007 du sH ?
C. M. : C’est la quatrième fois que le SH fait l’objet d’un amende-
ment depuis son entrée en vigueur en 1988, mais c’est la troisième
fois que la nomenclature va subir d’importantes modifications. La
version 2007 du SH contient 354 jeux d’amendements et comme
vous pouvez l’imaginer, ceci a exigé un grand travail de préparation
de la part du Secrétariat en vue d’accompagner la mise en oeuvre
de la nouvelle version.
Les Tables de concordance sont disponibles depuis décembre
2005 en version imprimée et sur l’Internet ; les versions anglai-
se, française et russe de la Nomenclature du SH de 2007 sont
prêtes et commercialisées en version imprimée et sur CD-ROM,
la brochure « Amendements à la Nomenclature du Système
harmonisé applicables à partir du 1er janvier 2007 » qui fournit
une explication de tous les amendements et contient d’autres
informations utiles à leur sujet a été publiée et est également
disponible auprès du Service des Publications de l’OMD, et les
Notes explicatives de la version 2007 du SH ont été publiées
récemment sous un nouveau format et dans de nouveaux
classeurs.
Outre le matériel relatif à la version 2007 du SH que je viens de
mentionner, une version bilingue de la Nomenclature de 2007 est
également disponible, et d’autres publications en rapport avec la
version 2007 du SH, telles que l’Index alphabétique, le Recueil des
avis de classement, la Base de données des marchandises du SH et
le Manuel destiné aux laboratoires des douanes sont pratiquement
terminés. En outre, un module E-learning sur les amendements de
2007 a été mis au point et des modules E-learning plus complets
sur le SH seront mis à jour ultérieurement pour correspondre à la
version 2007 du SH.
O. a : Il y a actuellement 125 Parties contractantes à la
Convention du sH. Les amendements devant être mis en
oeuvre à partir du 1er janvier 2007, quels efforts ont été
entrepris pour garantir une mise en œuvre en temps utile de
la version 2007 du sH ?
C. M. : En effet, une grande partie des travaux relatifs à la mise
en oeuvre de la version 2007 du SH incombe aux Parties contrac-
tantes car chacune devra mettre à jour son Tarif douanier et ses
systèmes statistiques, ce qui pour la plupart de ces pays passera
par un processus législatif.
Une grande partie du travail consiste à traduire les amendements
dans d’autres langues que l’anglais ou le français, non seulement
ceux apportés à la Nomenclature, mais aussi ceux qui en découlent
pour les Notes explicatives. A cet effet, il convient de noter qu’une
version unique en langue russe a été présentée au Comité du SH
lors de sa dernière session en mars 2006 et les pays russophones
ont été encouragés à utiliser uniquement cette version.
Les parties contractantes devront également négocier avec
d’autres services officiels pour ajuster les taux tarifaires, publier
Version 2007 du Système harmonisé...compte à rebours
e n T r e T i e n S
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les Tarifs amendés et les publications statistiques et réviser les
réglementations et les bases de données.
Pour les Membres de l’OMC, la liste des concessions tarifaires doit
également être transposée à la version 2007 du SH, ce qui préoc-
cupe un peu le Secrétariat, car beaucoup de pays n’ont pas encore
terminé la transposition de leurs concessions tarifaires dans le SH
de 2002 ! Même s’il ne s’agit peut-être pas d’une tâche douanière,
toutes les administrations des douanes devront rester en contact
étroit avec l’autorité nationale chargée des questions de l’OMC. En
fait, une participation plus active des administrations des douanes
dans les travaux relatifs à l’OMC pourrait être utile.
Enfin, et ce qui n’est pas négligeable, des campagnes de formation
et d’information destinées au public seront encore nécessaires pour
assurer une transition sans heurts vers la nouvelle version du SH.
O. a. : Le 1er janvier 2007 est une date importante pour
la communauté douanière et les milieux commerciaux
internationaux. Comment progresse la mise en œuvre de
la version 2007 du sH ?
C. M. : Le Secrétariat a, bien entendu, suivi la mise en œuvre
de par le monde et, grâce à nos missions d’assistance technique
dispensée aux administrations Membres de l’OMD, nous avons
remarqué que la mise en oeuvre de la version 2007 du SH sem-
ble progresser dans les temps.
LE SYSTÈME HARMONISÉ
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Je mentionnerai également que, lors de ses dernières sessions,
le Comité du SH a également évalué la situation et qu’il semble
clair pour la plupart des orateurs qu’un grand travail avait déjà
été réalisé et qu’aucun problème particulier n’était envisagé. Le
Secrétariat continuera toutefois à suivre l’évolution de la situa-
tion et à assurer le suivi dans ce domaine lors de la session du
Comité du SH d’octobre 2006.
O. a.: grâce à cet ensemble d’amendements et malgré
l’évolution rapide des produits, le sH devrait rester d’ac-
tualité pour les années à venir. avez-vous une dernière
observation à communiquer aux lecteurs ?
C. M. : Un service des douanes efficace est essentiel pour le
développement économique national et la prospérité sociale
dans le monde entier. Un Tarif douanier qui tient compte de
l’évolution des schémas commerciaux et des dernières avan-
cées en matière de technologie est un outil indispensable pour
atteindre les objectifs nationaux et il convient de rappeler
que toutes les Parties contractantes seront dans l’obligation
de mettre en œuvre les amendements à partir du 1er janvier
2007. A cet effet, le Secrétariat est prêt à fournir toute l’assis-
tance nécessaire, mais maintenant la balle est dans le camp des
Membres et des autres utilisateurs du Système harmonisé ! l
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e n T r e T i e n S
Les nouvelles technologies représen-
tent un véritable défi pour les admi-
nistrations des douanes, désormais
obligées d’adapter leurs méthodes de
travail pour faire face aux nouvelles
contraintes imposées par l’environne-
ment commercial international sou-
mis à la mondialisation. Dans ce con-
texte, il devient vital de faire appel à de nouvelles technologies,
qui constituent l’un des éléments moteurs du développement
et de la modernisation de la douane.
OMD Actualités s’est entretenu avec M. Intikhab Shaik,
Président du Sous-Comité informatique (SCI) et responsable
informatique à l’Administration fiscale d’Afrique du Sud (SARS).
M. Shaik a accepté de nous en dire plus sur le travail du SCI et
sur la complexité des sujets abordés. Il nous a fait part égale-
ment de sa vision, pour la communauté douanière, de l’avenir
sur ces sujets.
OMD actualités : En tant que Président du sous-Comité
informatique, pourriez-vous décrire brièvement le rôle du
sCI ainsi que ses principaux projets en cours ?
Intikhab shaik : Le SCI a pour principale mission de définir un
cadre de fonctionnement standard pour la conception, le déve-
loppement et le suivi des technologies de l’information et de la
communication (TIC) au sein des administrations douanières du
monde entier. Cette mission vise essentiellement à :
• codifier et normaliser les règles, besoins en matière de don-
nées et méthodologies, en suivant les Directives de Kyoto sur
la TIC ;
• contribuer à la facilitation des échanges par la normalisation
et l’utilisation d’un minimum de données possible ;
• s’assurer que les Membres de l’OMD partagent leurs meilleu-
res pratiques et tirent ainsi parti des expériences des uns et
des autres afin de mieux gérer leurs projets de mise en œuvre
des TIC ;
• aligner les travaux des comités d’autres organisations, de
l’OMC par exemple, en matière de TIC, sur les travaux menés
par l’OMD ;
• se tenir au courant des évolutions et des changements tech-
nologiques pour s’assurer de les intégrer par la suite dans le
cadre de fonctionnement.
Ces efforts se concrétisent dans les principaux projets suivants :
• Modèle de données douanières de l’OMD, en particulier la ver-
sion 3, qui implique d’autres services gouvernementaux, tient
compte de l’augmentation du transit et apporte des précisions
par rapport aux versions précédentes ;
• actions visant à encourager et à suivre les projets pilotes sur
la Référence Unique de l’Envoi (RUE), à y participer et à en
tirer parti afin d’actualiser sans cesse ce concept extrêmement
important pour qu’il soit toujours au goût du jour ;
• étude et développement d’une norme sur le concept de gui-
chet unique ;
• actualisation et modernisation constantes des Directives de
Kyoto sur la TIC ;
• approche pratique visant à répondre au problème de fragmen-
tation du renforcement des capacités liées aux TIC et mise en
place d’une base codifiée simple, fondée sur la gestion des TIC.
O. a. : a votre avis, comment les administrations des
douanes s’adaptent-elles à ce nouvel environnement tech-
nologique ?
I. s : Il faut préciser tout d’abord que cet environnement tech-
nologique n’est pas nouveau. La difficulté vient plutôt du fait que
les changements y sont très rapides. Si chaque administration
des douanes en est à un stade d’adaptation différent, elles ont
néanmoins toutes réalisé et admis que, pour lutter contre le ter-
rorisme, le crime organisé et toutes les entités peu scrupuleuses
en général - dont l’activité est aggravée par la libéralisation des
échanges, la prolifération d’accords commerciaux et les pressions
exercées pour fournir des services toujours plus efficaces - les TIC
ont un rôle vital à jouer pour aboutir au final à un équilibre entre
gestion commerciale, facilitation des échanges et sécurité.
Pour relever ces défis bien réels, les administrations des doua-
nes se sont tournées vers les TIC dans les domaines suivants :
• techniques d’inspection non intrusives ;
• échange électronique d’informations ;
• établissement de voies de communication électroniques,
traitement des déclarations en douane et autres exigences
douanières ;
• profil de risques, gestion de cas et enfin gestion des risques.
Les TIC sont considérées résolument comme une nécessité positive
malgré les difficultés qu’elles engendrent, telles que l’amélioration
des compétences du personnel et souvent aussi des compétences
des milieux commerciaux et des clients, la capacité à gérer et à orga-
niser la mise en œuvre des TIC à grande échelle ainsi que les con-
traintes d’infrastructure, financières et celles liées à leur adoption.
O. a. : Lorsque vous regardez vers l’avenir, quelles sont,
d’après vous, les prochaines mesures à mettre en place et
les perspectives de l’OMD dans ce domaine et comment se
répercuteront-elles sur les Membres de l’OMD ?
I. s : Toute organisation souhaitant avoir son rôle à jouer dans
Gérer l’avenir grâce aux technologies de l’information
e n T r e T i e n S
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6 � �
le domaine des TIC doit tout
d’abord être bien consciente
du fait que cet outil très
puissant peut apporter ren-
dement, rigueur dans la gou-
vernance et améliorations
dans les services mais également tout un lot de complications et
de choix difficiles, notamment :
• la TIC évolue dans un environnement en perpétuel change-
ment et extrêmement volatil ;
• plusieurs options se présentent quant au choix de la technolo-
gie et, le plus important, de la stratégique TIC ;
• il existe différentes méthodes de mise en oeuvre ;
• les exigences en matière d’infrastructure sont importantes et
dépendent du volume, de l’emplacement, de la topologie des
TIC et d’autres critères ;
• les administrations des douanes et les milieux commerciaux
en sont à différents stades d’adoption des TIC.
L’OMD et ses Membres ont donc comme rôle essentiel de valo-
riser les avantages des TIC tout en assumant leurs inconvénients,
rôle qu’ils se créent ou renforcent en procédant comme suit :
• en aidant davantage les administrations des douanes à établir
et à gérer des projets technologiques de grande échelle, à
assurer leur mise en œuvre ultérieure et leur suivi – ce qui
impliquerait de prévoir un format standard et même éventuel-
lement une certification des systèmes et outils disponibles ;
• en définissant des normes et en gérant la conformité à ces
normes ;
• en établissant, à partir du modèle de données douanières, des
Directives de Kyoto sur la TIC, du Cadre de normes SAFE et
plus généralement de la Convention de Kyoto révisée (CKR),
une série de procédures opérationnelles et de règles commer-
ciales applicables aux différents processus douaniers, tels que
le traitement des importations et des exportations, le transit
et l’entreposage, qui constituerait le noyau standard de tout
système douanier ;
• en se tenant au courant de l’évolution de ce secteur à l’éche-
lon international et en s’assurant que la douane dispose d’un
cadre TIC dont le retour sur investissement est au plus haut ;
• en poursuivant l’excellent travail fourni dans le cadre de pro-
jets clés déjà à l’ordre du jour.
O. a : souhaiteriez-vous faire partager d’autres réflexions
à nos lecteurs ?
I. s : La douane a un rôle essentiel à jouer en matière de ges-
tion commerciale, de facilitation des échanges et de sécurité.
Gardienne de la nation, elle a pour mission de combattre le
terrorisme, la contrebande, l’utilisation impropre des tarifs
douaniers, la fraude à la valeur, et de manière générale de veiller
à l’application des normes et au respect des obligations en
matière d’environnement telles que les mesures sanitaires.
MODÈLE DE DONNÉES DOUANIÈRES
NOUVELLE VERSION !
Le modèle de données douanières de l'OMD Version 2.0
Une source d’informations précieuses pour ceux qui participent à la modélisation et à la mise en œuvre de procédures douanières dans un environnement informatique.
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Il est évident que les TIC peuvent contribuer grandement à
cette cause, mais la responsabilité finale repose sur le fonc-
tionnaire des douanes. Celui-ci doit assumer pleinement cette
responsabilité et s’assurer que tous les outils qui se trouvent
à notre disposition sont en réalité des outils et non pas des
personnes, qu’ils doivent être utilisés de manière responsable,
professionnelle et optimale. Il est donc essentiel que nous
soyons pleinement responsables de l’ensemble du cycle de vie
de ces outils : conception, développement et test, pour pouvoir
les appliquer et les utiliser au mieux, et que nous acquérions
les connaissances nécessaires par le biais de la formation et du
développement de chacun pour exploiter au maximum leurs
fonctionnalités.
Notre objectif est d’arriver à la perfection des échanges et au
plaisir des voyages. Or pour défier les entités qui cherchent
à perturber ce bien-être, les TIC sont un partenaire que nous
devons accueillir les bras ouverts mais traiter avec fermeté.
Bonne chance dans tous vos projets et n’oubliez pas qu’il n’y
a pas beaucoup de plus vieux métiers, plus importants ni plus
enrichissants que celui de fonctionnaire des douanes ! l
Gérer l’avenir grâce aux technologies de l’information
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6� �
i n S T r U M e n T S
Le Cadre de normes (CdN), adopté à l’unanimité par le Conseil
de l’OMD en juin 2005, traduit l’engagement de la commu-
nauté douanière internationale et de ses partenaires pour amé-
liorer la sécurité et la facilitation du commerce international, la
perception des recettes fiscales et la croissance économique. Il
vise aussi à renforcer le partenariat entre la douane et le sec-
teur privé et à favoriser la coopération douanière.
La mise en œuvre du « Cadre de normes de l’OMD, SAFE »,
repose sur la nécessité d’un renforcement durable des capaci-
tés des administrations douanières.
Dans cet objectif, le Secrétariat de l’OMD a mis au point et
développé un certain nombre d’outils pour assister les adminis-
trations douanières en terme de Renforcement de capacités :
• une liste de contrôle aux fins de l’auto évaluation,
• des Ateliers de formateurs au Cadre de diagnostic de l’OMD,
• une nouvelle section du Cadre de diagnostic consacrée au CdN,
• un modèle d’argumentaire (« business case »),
• un plan d’action.
Cette initiative du 21ème siècle de l’OMD en matière de ren-
forcement des capacités a reçu l’appellation officielle de
« Programme Columbus de l’OMD », le 26 janvier 2006, lors de
la journée internationale de la douane.
Ce plan mondial de renforcement des capacités pour la mise
en œuvre du CdN de l’OMD est coordonné par la Direction du
renforcement des capacités de l’OMD.
Quelques chiffres
administrations membres ayant manifesté leur intention
de mettre en œuvre le Cadre de normes de l’OMD
Ë 137 Membres ont signé la lettre d’intention.
répartition régionale des administrations membres béné-
ficiaires du programme Columbus
Ë 103 Membres de l’OMD sont et seront bénéficiaires d’un
diagnostic (estimation)
répartition régionale des pays ayant soumis la liste de
contrôle d’auto évaluation
Ë 76 pays ont complété et envoyé la liste de contrôle d’auto
évaluation. Cette liste permet de faire un état des lieux de
l’organisation et du fonctionnement de l’administration des
douanes avant d’entamer tout processus.
Sécurité et Facilitation dans un environnement mondial...les avancées du programme Columbus
i n S T r U M e n T S
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6 � �
Premier état du programme au 15 septembre 2006 :
Ë 33 diagnostics ont été effectués : 19 par le Secrétariat
et 14 par les membres.
Ë Estimation :
• au 31 décembre 2006, 83 diagnostics auront été
effectués ; 36 par le Secrétariat et 47 par les membres,
• au 30 juin 2007, 103 diagnostics auront été effectués : 52
par le Secrétariat et 51 par les membres.
Tous les membres qui en auront fait la demande auront béné-
ficié d’un diagnostic pour le Conseil du mois de juin 2007. Le
Secrétariat aura ainsi joué le rôle de coordination indispensable
avec les nombreux Membres sponsors. En effet, le cadre est
aussi un instrument de solidarité entre les Membres puisqu’il
a donné lieu à un important parrainage financier et technique
par le biais des contributions volontaires et au tra-
vers de missions de diagnostic menées par quelques
Membres.
Le Secrétariat de l’OMD est aujourd’hui fortement
engagé à aider les Membres de l’OMD à la mise en
oeuvre du renforcement des capacités (phase 2 du Programme
Columbus) en développant des Ateliers sur le Plan d’Action et
des réunions de consultation, des séminaires sur l’Ethique et sur
le Cadre de Normes, des modules e-learning et des Ateliers de
formation d’animateurs spécialisés dans le cadre du diagnos-
tic. l
En savoir +
www.wcoomd.org
ODASCE Association loi 1901 Office de Développement par l’Automatisation et la Simplification du Commerce Extérieur – 79, rue du Faubourg Poissonnière F-75009 PARIS www.odasce.asso.fr
L’OODDAASSCCEE crée en 1972, a pour vocation la facilitation et les simplifications des échanges du commerce, est référencé comme organisme de facilitation dans la base de données UN/ECE et est membre d’EUROPRO. L’OODDAASSCCEE compte une centaine d’adhérents, assure la formation initiale et continue de deux milles personnes par an sur des questions douanières et fiscales du commerce international ; et alimente les débats sur les projets en cours (modernisation du CDC et des DAC) au travers de Commissions permanentes. L’OODDAASSCCEE organise tous les deux ans un Colloque douanier européen, le prochain se tiendra à Lyon les 18/19 octobre 2007 sur le thème « Quel partenariat privé-public pour assurer la compétitivité des entreprises » ; et régulièrement des Club CLE-DOUANE en France sur des thèmes d’actualité afin de confronter les points de vues des opérateurs privés et des pouvoirs publics. L’environnement du commerce international est bouleversé par deux événements, l’informatisation des échanges de données, la traçabilité et la
sécurité des opérations tant documentaires que physiques. Dans ce contexte, les entreprises s’interrogent sur l’organisation qu’elles doivent mettre en place pour rester compétitives dans les échanges internationaux. Tout changement s’accompagnant d’investissements tant en matériel, qu’en personnel, doit être évalué et faire l’objet d’un calendrier de mise en œuvre. Ce qui devient maintenant le nouveau challenge pour les entreprises est l’interopérabilité entre les systèmes dématérialisés afin qu’elles restent compétitives et que le secteur public puisse sauvegarder ses missions. Dans le domaine de la Douane l’interopérabilité suppose la mise en œuvre de standards douaniers et d’outils juridiquement adaptés pour devenir opérationnels (RTC, AEO, Origine…). Nous sommes en mesure d’avoir dans la chaîne de commerce international un langage commun fondé sur une grammaire et une syntaxe informatique définie par des normes UN/CEFACT et des recommandations de l’OMD.Mais, il nous manque toujours une confiance internationale et surtout une reconnaissance mutuelle pour valider dans la chaîne les autorisations et les simplifications données par chacun à travers le monde.
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Le Système harmonisé, un langage universel pour le commerce international
Cette nomenclature internationale est utilisée par plus de 200 pays et Unions douanières ou économiques dans le monde et régule près de 98 % des échanges internationaux. Avec la nouvelle version du Système harmonisé entrant en vigueur le 1er janvier 2007, ce cahier de la douane est le guide parfait pour les acteurs du monde des affaires d'aujourd'hui.
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Lors de sa 54ème session de décem-
bre 2005, la Commission
de politique générale de
l’OMD a créé le Groupe
Ad Hoc sur les ques-
tions du Système
harmonisé. Le
Groupe a reçu pour mandat
d’examiner les questions liées à la mise
en œuvre des décisions du Comité du
Système harmonisé et d’étudier la possibi-
lité de mettre en place à l’OMD un système
de décisions tarifaires anticipées.
Le Groupe a tenu sa 1ère réunion sous la présidence
de M. D. Poll de l’Administration des douanes suisse. Quinze
Membres de l’OMD, désignés par les Vice-Présidents du Conseil,
sept organisations internationales et plusieurs
représentants du secteur privé ont assisté à
la réunion.
Sur la question de la mise en œuvre
des décisions du Comité du SH, le
Groupe a examiné les possibilités
d’améliorer le processus de mise en
oeuvre, la manière de s’assurer que
les différends en matière de classe-
ment dans le SH soient portés devant
ce Comité et non pas soumis à un autre
organe tel que l’OMC par exemple, et la
question de savoir si le secteur privé doit
être autorisé à saisir directement le Comité du
SH de demandes de classement.
Une première analyse réalisée par le Groupe a révélé que :
• Un amendement de la Convention du SH visant à rendre
obligatoire la mise en oeuvre des décisions du Comité du SH
poserait des problèmes ;
• Les décisions du Comité du SH qui sont publiées sur le site
public de l’OMD devraient occuper une place plus visible de
manière à ce que les utilisateurs puissent les consulter plus
facilement ;
• Le Site Internet des Membres de l’OMD devrait également être
amélioré pour permettre l’accès aux décisions du Comité du
SH, aux décisions nationales en matière tarifaire et à la procé-
dure permettant d’obtenir une décision ;
• Il est nécessaire de renforcer davantage les capacités en ce qui
concerne l’infrastructure de classement tarifaire ainsi que les
connaissances et les aptitudes en matière de classement ;
• Il n’apparaît pas souhaitable que le Comité du SH réponde aux
questions de classement émanant du secteur privé en raison
du volume prévisible des demandes en l’espèce, du temps
nécessaire pour prendre des décisions, et du fait qu’une telle
procédure risquerait d’affaiblir les systèmes légaux nationaux
déjà en place.
S’agissant d’établir un système de décisions tarifaires anticipées
à l’OMD, il ressort qu’il est crucial de faire en sorte que soient
mis à la disposition des intéressés des renseignements de
nature contraignante au sujet du classement tarifaire des mar-
chandises, cette mesure étant considérée comme un mesure
majeure de facilitation du commerce.
Le Groupe a convenu de :
• L’établissement de programmes nationaux de classement de
Groupe Ad Hoc sur les questions du Système harmonisé
i n S T r U M e n T S
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6 � �
marchandises avant déclaration par les Membres
de l’OMD devrait être considéré comme un
objectif ultime à atteindre à long terme qui
serait conforme à la Recommandation de l’OMD
concernant l’introduction de programmes de
renseignements contraignants sur le classement
des marchandises avant déclaration.
• La sensibilisation aux avantages que présente le fait d’émettre
des décisions de classement avant déclaration à l’échelon
national et d’améliorer l’assistance apportée en matière de
renforcement des capacités aux administrations des douanes
qui ne disposent pas de programmes de classement avant
déclaration est indispensable pour atteindre cet objectif.
• L’établissement d’un Système de décisions tarifaires anticipées
en tant que solution provisoire à court terme présenterait
des avantages importants car il permettrait de répondre aux
besoins urgents du secteur privé.
Etant donné que de nombreuses autres suggestions
et idées ont été émises lors des échanges de vues,
qui demandent à être approfondies et analysées plus
en avant, le Groupe Ad hoc a conclu qu’il convenait
de continuer à réfléchir à la question. Les représen-
tants du secteur privé présents à la réunion se sont
félicités d’avoir pu participer à l’examen de ces ques-
tions relatives au SH et ont exprimé leur volonté de
continuer à coopérer avec l’OMD sur ces questions.
Lors de ses sessions de juin 2006, le Conseil de
l’OMD a convenu que le Groupe Ad hoc de haut
niveau poursuivra son mandat et a demandé au Groupe de faire
rapport de ses constatations lors de la prochaine réunion de la
Commission de politique générale de décembre 2006. l
En savoir +
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6� �
i n S T r U M e n T S
La Convention de Kyoto révisée élargit son cercle d’influence
LA CONVENTION DE KYOTO REVISÉE
Deux publications indispensables pour tout savoir surLA CONVENTION DE KYOTO RÉVISÉE
entrée en vigueur le 3 février 2006
Glossaire des termes douaniers internationaux
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La convention de Kyoto révisée
La Convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers – le schéma directeur de la douane du 21ème siècle(Disponible en ligne ou en CD-ROM)
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Considérée comme le fondement
des procédures douanières moder-
nes et efficaces du 21ième siècle, la
Convention de Kyoto révisée (CKR)
sur la simplification et l’harmoni-
sation des procédures douanières,
entrée en vigueur le 3 Février 2006,
compte maintenant 50 Parties
Contractantes.
Près de 80% du commerce mon-
dial est désormais facilité grâce
aux provisions de cette Convention. Une fois
mis en œuvre à l’échelon mondial, cet instrument unique et
performant procurera aux échanges internationaux la prédicti-
bilité et l’efficacité dont le commerce moderne a besoin.
La mise en place de procédures douanières simples et efficaces
influe de façon positive sur la compétitivité économique des
nations et corrélativement sur le bien être social en favorisant
les échanges et les investissements dans un environnement
commercial plus sûr.
Depuis juin 2006, le Botswana, l’Estonie, la Mongolie et la
Zambie ont adhéré à la CKR. l
En savoir +
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6 � �
e V é n e M e n T S
a quelques jours du lancement de la Coupe du
Monde de football, le Secrétariat de l’OMD a
participé, dans le cadre de son partenariat avec
l’INPI , le CNAC et l’UNIFAB, au vernissage de
l’exposition « Contrefaçon non merci » et à
une conférence débat sur la problématique des
contrefaçons, le 1er juin 2006 à Lille (France).
Cet évènement, qui s’inscrit dans le prolonge-
ment de la campagne française d’intérêt général
lancée début 2006 par le Ministère français de
l’Economie, des Finances, de l’Economie et de
l’Industrie, avait pour ambition de donner une
nouvelle dimension européenne et mondiale à
cette mobilisation. Il a été le miroir grossissant
d’une coopération internationale dynamique
et efficace.
Cette conférence présidée par Benoît Battistelli,
Directeur Général de l’INPI, rassemblait en tant
qu’intervenants : Michel Danet, Bernard Brochand,
Député Maire de Cannes et Président du CNAC, Marc-Antoine Jamet, Président de
l’UNIFAB, Brigitte Charpentier, Présidente de la FIFAS, et Philippe Kearney, Sous-
directeur à la Direction générale des douanes et droits indirects française.
Ce fut l’occasion pour les intervenants représentants des secteurs public et privé
de faire un état des lieux, de présenter les risques et les enjeux pour demain
ainsi que l’évolution du nombre de saisies au niveau mondial, de faire le point
sur le contexte réglementaire et sa nécessaire prochaine évolution et enfin
d’évoquer les prochaines actions qui seront menées au niveau national, régional
et international.
A titre d’illustration, plusieurs objets contrefaits ont été présentés, notamment
dans le cadre de la Coupe du Monde de la FIFA Allemagne 2006, permettant de
préciser le poids et l’évolution de la contrefaçon dans le secteur sportif.
Après un jeu de questions/réponses avec les journalistes et le public, les parti-
cipants ont pu assister à une démonstration « d’INPI direct », plateforme d’in-
formation INPI sur la contrefaçon (site Internet, courriel, numéro de téléphone
unique). De même, ce fut l’occasion de présenter aux participants le module
e-learning de l’OMD sur les contrefaçons qui a suscité beaucoup d’intérêt tant
des services publics que du secteur privé.
Enfin, la journée s’est clôturée par une opération symbolique de destruction de
chaussures de sport contrefaites saisies par les douanes françaises dans la région
Nord - Pas de Calais. l
En savoir +
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Contrefaçon, non merci !
La technologie au service des douanes
Parallèlement aux Sessions du
Conseil, s’est tenu le troisième
Salon mondial des douanes autour
du thème « Un commerce plus sûr
grâce aux technologies ».
En adoptant à l’unanimité en juin
2005 un cadre de normes, SAFE,
visant à sécuriser et faciliter le com-
merce international, la Communauté
douanière internationale s’est enga-
gée à relever les défis que pose le
nouvel environnement commercial
international. Les menaces terro-
ristes, la multiplication et la diver-
sification de la fraude, la pression
commerciale pour une plus grande
facilitation des échanges ont ainsi
obligé les administrations douaniè-
res à redéfinir leurs priorités et, face
à ces nouvelles missions, à utiliser
de nouvelles méthodes et des outils
de travail performants.
Le thème retenu pour le Salon 2006 revêt ainsi une signi-
fication toute particulière. Moteur de modernisation et de
réforme, la technologie est un des éléments clés pour amé-
liorer la sécurité de la chaîne logistique tout en facilitant les
échanges commerciaux licites.
Inauguré par Hervé Jamar, Ministre belge de la modernisation
des finances et de la lutte contre la fraude fiscale, le Salon 2006
a permis aux exposants de présenter les nouvelles technologies
mises au service de la douane au bénéfice des opérateurs du
commerce international : technologies de détection, de traça-
bilité et d’imagerie, scanners de véhicules ou corporel, logiciels
de gestion et de surveillance, systèmes de détection chimique
et nucléaire, marqueurs anti-contrefaçons, technologies de
communications et de sécurisation de données, etc.
Ce Salon mondial s’inscrit dans le prolongement de ceux qui
se sont tenus à Budapest (Hongrie) en octobre 2003 et à Baku
(Azerbaïdjan) en mai 2005. l
En savoir+
3ème Salon mondial des douanes
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e V é n e M e n T S
L’OMD a organisé à l’occasion du Salon mondial des doua-
nes, une exposition pédagogique « Contrefaçon sans façon ».
Celle-ci s’inscrit dans le prolongement de la campagne fran-
çaise « Contrefaçon non merci » lancée début 2006 par le
Ministère français de l’Economie, des Finances, de l’Econo-
mie et de l’Industrie en partenariat avec le Comité National
Anti-contrefaçon français (CNAC) et l’Institut national de la
propriété industrielle français (INPI), mais avec une dimen-
sion internationale.
Associée principalement dans l’esprit du grand public aux
articles de luxe, la contrefaçon s’attaque dans la réalité à
tous les secteurs et notamment aux produits de consom-
mation courante, appauvrissant les économies et tuant
même parfois. Les organisations de fraude internationales
font partie de l’univers de la douane qui doit, depuis la nuit
des temps, contrer leur ingéniosité en matière de commerce
illicite. L’OMD s’est dès lors engagée dans la lutte contre la
contrefaçon et la piraterie aux côtés d’organisation interna-
tionales et du secteur privé avec l’idée que c’est en conju-
guant les efforts et en jouant sur la synergie des partenaires
que le combat pourra être efficace et que des résultats con-
crets seront obtenus.
L’objectif de cette exposition est de mobiliser politiques et con-
sommateurs et de leur faire prendre conscience des enjeux
de ce phénomène, pour les responsabiliser et modifier
durablement les comportements. Elle vise également les
acteurs de la lutte anti-contrefaçon (producteurs, distri-
buteurs, intermédiaires, douanes, police, etc.), dont l’im-
plication est primordiale pour enrayer le phénomène.
A l’aide de panneaux pédagogiques et d’une présenta-
tion de produits contrefaits (médicaments, plaquettes de
frein, batteries de téléphones portables, boissons et produits
alimentaires, produits cosmétiques, articles de sport de la Coupe
du Monde de la FIFA Allemagne 2006 etc.), les visiteurs se sont
informés notamment des actions entreprises pour combattre un
commerce illicite de plus en plus sophistiqué, des dangers de ces
produits et des itinéraires empruntés.
Une exposition similaire se tiendra à Genève (Suisse), les 30 et 31
janvier 2007 lors du troisième Congrès mondial sur la contrefa-
çon et la piraterie organisé par l’OMPI en partenariat avec l’OMD
et Interpol (http://www.ccapcongress.net). l
En savoir +
http://events.wcoomd.org
La Lutte contre La contr
efaçon nous concerne tou
s !
L’OMD et le Congrès international sur les zones franches
(WFZC) ont coorganisé un forum sur les problèmes affectant
aujourd’hui ces zones très importantes d’activités économiques.
Environ 100 participants représentant la douane, le monde des
affaires et la communauté des zones franches se sont retrou-
vés à Genève le 25 et 26 juillet 2006 pour discuter de plusieurs
sujets d’intérêts communs : l’approche de l’OMC concer-
nant ces zones, le
développement des
relations avec les
organisations inter-
nationales, le prix de transfert et l’évaluation en doua-
ne, la gestion des forces de travail à travers les frontiè-
res, les droits de propriété intellectuelle, les incitations.
Forum sur les zones franches, un succès...
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6 � �
e V é n e M e n T S
LA CONVENTION D’ISTANBUL
DERNIERE VERSION !
La convention d’Istanbul
Un ouvrage de référence pour tous les intervenants en matière d’exportations et d’importations temporaire (comprend l’utilisation des carnets ATA et les conditions dans lesquelles ce carnet est accepté par les Parties contractantes à cette Convention).
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Le second congrès sur les délits en matière de propriété intel-
lectuelle, à l’initiative de AKJ Associates, s’est tenu à Bruxelles
au Centre de conférence de l’OMD, les 6 et 7 juillet 2006. Le
but primordial de la réunion était de discuter des moyens
pour les entreprises de se protéger des préjudices causés
par l’industrie criminelle de la contrefaçon. 250 délégués
représentant 20 pays ont participé à cet évènement, parmi
lesquels des représentants du secteur privé, des agences de
lutte contre la fraude et de services gouvernementaux.
Durant les 2 jours de réunion, le rôle traditionnel des princi-
paux acteurs impliqués a été examiné et analysé. Les partici-
pants on écouté les points de vue des experts sur les risques
actuels liés au délit en matière de PI et sur la meilleure façon
de les gérer et d’y pallier. Des études de cas réels concernant
les secteurs de l’automobile, des biens de consommation
courante, de la pharmaceutique et de l’industrie du disque
ont permit aux délégués d’apprendre à travers des exemples
de bonnes pratiques et de cas concrets les stratégies et les
orientations qui peuvent aider les entreprises à se protéger
de ce type de fraude.
Le troisième congrès annuel sur les délits en matière de pro-
priété intellectuelle aura lieu à Bruxelles en juin 2007. l
En savoir+
www.ipcrimecongress.org
pération pourrait par exemple prévoir que le WFZC encourage
l’adhésion aux instruments et normes de l’OMD d’un point
de vue commercial tandis que ses délégués pourrait postuler
pour devenir des opérateurs économiques agréés comme il
l’est envisagé dans le Cadre de normes SAFE de l’OMD – un
instrument international créé pour sécuriser et faciliter le
commerce.
S’exprimant après la session de clôture, M. Mather a déclaré que
cette initiative conjointe était un excellent exemple de coopé-
ration entre l’OMD et le WFZC et il a exprimé le souhait que de
tels projets communs se renouvellent dans le futur. l
En savoir +
Congrès sur la fraude en matière de propriété intellectuelle (PI)
Les participants ont également examiné les questions rela-
tives aux taxes et aides d’Etat, à la bonne gouvernance, la
sécurité et la prévention des fraudes. Le forum était présidé
conjointement par Graham Mather, Président du WFZC, et Ray
Mc Donagh, Directeur adjoint à l’OMD.
A l’issue de cette rencontre, le WFZC et l’OMD ont conclu
une déclaration signée par Graham Mather et Mike Schmitz,
Directeur du Contrôle et de la Facilitation, dans laquelle ils
reconnaissent le besoin de poursuivre la coopération dans
la lutte contre une fraude croissante et contre les menaces
posées par le terrorisme international. Le WFZC peut jouer un
rôle significatif dans ce domaine et ses réseaux, qui s’étendent
partout dans le monde, vont rechercher les moyens de renfor-
cer la coopération avec la communauté douanière. Cette coo-
O M D A C T U A L I T É S I n ° 5 1 I O C T O B R E 2 0 0 6� 0
e V é n e M e n T S
Les douanes thailandaises sur la route vers un monde de partage des connaissances
Le Congrès régional de l’Europe orientale et de l’Asie
centrale sur la lutte
contre la contrefaçon et
la piraterie s’est tenu les
11 et 12 juillet 2006 à
Bucarest (Roumanie).
Environ 400 participants venus
de 40 pays ont assisté à cet
évènement organisé par le gou-
vernement roumain en
coopération avec l’Orga-
nisation mondiale des
douanes (OMD), Interpol
et l’Organisation mon-
diale de la propriété
intellectuelle (OMPI).
Ce Congrès régional
qui avait pour thème
« faire la différence
grâce à une coopération plus effi-
cace » a réuni un panel d’hommes politiques, de hauts
fonctionnaires et de dirigeants d’entreprises.
L’allocution d’ouverture du Congrès a été prononcée par
le Président de la République roumaine Traian Basescu
et son Premier Ministre Calin Popescu Tariceanu.
Ce Congrès a principalement porté sur les obstacles et
les progrès en matière de lutte contre la contrefaçon et la piraterie
réalisés en Roumanie, en Europe orientale et en Asie centrale, sur
la promotion de la coopération, les pratiques recommandées et le
partage d’informations entre les services de lutte contre la fraude,
les autorités judiciaires, les décideurs et le secteur privé dans les
régions d’Europe centrale et d’Asie centrale. .l
Rendez-vous a été pris pour le troisième Congrès mondial sur la
lutte contre la contrefaçon et la piraterie qui se déroulera les 30
et 31 janvier 2007 à Genève (Suisse), à l’invitation de l’Organi-
sation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
En savoir +
http://events.wcoomd.org
Congrès régional de l’Europe orientale et de l’Asie centrale sur la lutte contre la contrefaçon et la piraterie
a l’occasion du 132ème anniversaire des douanes royales
thaïlandaises le 4 juillet 2006, le Directeur général des douanes,
Dr.Sathit Limpongpan a officiellement inauguré une exposition au
siège de l’Administration sur le thème « Douanes : Vers un monde
de partage des connaissances ».
La gestion des connaissances est le thème clé dans la gestion
des ressources humaines des douanes thailandaises. Cette
approche est essentielle à l’amélioration de l’apprentissage
organisationnel. Il s’agit de présenter aux agents douaniers
toute une panoplie de procédures et de pratiques spécifiques
permettant d’identifier et de capturer la connaissance, le savoir-
faire, l’expertise et de faire circuler et partager dans l’organisa-
tion les connaissances disponibles afin que chacun les réutilise.
L’objectif clé de la mise en place du programme de gestion
des connaissances est de promouvoir l’expertise des agents
douaniers dans certains domaines à travers l’organisation. Un
tel programme a aussi pour but de faciliter la gestion d’une
prolifération de données et d’informations, créant dès lors un
environnement idéal permettant aux douaniers et aux usagers
d’accéder rapidement à des connaissances utiles et pertinentes
et à des conseils sur les meilleures pratiques. l
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