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1er colloque de l’UPSTM, un franc succès !
«Bonsoir. Bienvenue au…». Par ces mots, Marc Glogowski, président de l’UPSTM, accueillait 99 membres et invités au colloque Déontologie, éthique et professionnalisme au travail tenu le 9 novembre dernier à l’Intercontinental Montréal.
L’événement s’est avéré un succès retentissant comme le démontrent les commentaires formulés et les courriels reçus. Tout d’abord, le cocktail à l’accueil a permis à plusieurs confrères de se retrouver. Puis, la soirée s’est poursuivie devant un délicieux repas et la conférence de l’Honorable John H. Gomery qui nous a entretenu avec un humour subtil de l’éthique et de la
déontologie vues par un juriste. Ensuite, les participants se sont dispersés pour entendre le conférencier de leur choix. M. René Villemure a charmé tous les participants qui en auraient voulu beaucoup plus. De leur côté, Mme Jeannette Gauthier et Me Martin Hovington ont captivé leur auditoire si bien que leur prestation s’est terminée vers 22 h 30. Finalement, un cocktail et des canapés ont permis aux participants de poursuivre les discussions.
VOLU ME 1 NUMÉR O 12 25 NOVEMBRE 2010
Les affaires syndicales L’unité des professionnelles et professionnels de la STM SEPB-610
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John H. Gomery
Note
ohn H. Gomery est né le 9 août 1932 à Montréal-Ouest. Il fait ses études de droit à
l’Université McGill où il apprend le français. En 1957, il entre au cabinet Fasken, Martineau
& Dumoulin, pratiquant dans le domaine du droit de la famille, du litige commercial et des
faillites. Il devient associé de ce cabinet en 1996. En 1972, il devient conseiller de la Reine. Il est
nommé juge à la Cour supérieure du Québec en 1982 pour le district judiciaire de Montréal. De
1999 à 2005, il est président de la Commission du Droit d'auteur du Canada.
s biographiques
En 2004, il est nommé commissaire d'une commission
canadienne d'enquête sur le scandale des
commandites, qui prendra le nom officieux de
Commission Gomery. En décembre 2005, il est
nommé personnalité de l'année par la version
canadienne du Time Magazine. Il prend sa retraite
comme juge le 9 août 2007, le jour de son 75e
anniversaire.
Extraits de son allocution
[…La question de l’éthique occupe aujourd’hui une place importante dans les sujets qui intéressent
les débats publics et les médias d’information et, comme vous le savez sans doute, les ingénieurs
ne sont pas épargnés durant ces discussions.]
[…Il est utile de rappeler les distinctions qu’il faut faire entre l’éthique, la déontologie et la loi.
Commençons par quelques définitions, toujours un bon point de départ pour un juriste. C’est quoi
exactement l’éthique ? Le Petit Robert la définit comme la science et la théorie de la morale;
l’éthique est l’ensemble des valeurs et des règles morales propres à un milieu, une culture, un
groupe. Il y a donc un lien direct entre l’éthique et la moralité. Nous puisons notre sens de la
moralité de plusieurs sources : la religion, la philosophie, ce qu’on appelle le droit naturel et enfin,
l’ensemble des valeurs que nous ont inculqué nos parents, nos écoles, notre communauté, la
J
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société en général. Bref, toutes ces institutions influencent chacun de nous quand vient le moment
de considérer ce qui est juste, ce qui est honnête et ce qui est conforme aux impératifs de notre
conscience.
Les contraintes morales sur notre conduite individuelle sont parfois renforcées par la loi, mais
essentiellement, l’éthique constitue une sorte d’auto discipline. Si un individu se plie à une règle de
l’éthique uniquement parce que la société en fait une obligation légale, c’est le désir de ne pas être
puni qui le motive, et non sa moralité.
La distinction fondamentale de l’éthique et la
loi : la première est une limitation imposée
par le sujet sur lui-même, sur sa liberté
d’agir, un frein à ses désirs et à ses intérêts
personnels. La seconde comporte un
ensemble d’obligations auxquelles l’État
assujettit les citoyens, pour assurer l’ordre et
l’intérêt public ainsi que la protection des
droits collectifs et individuels
Le droit est une création de l’État, inspirée
par des valeurs communes de la population.
On dit que nous vivons dans une société de droit et plusieurs se plaignent que nos lois sont trop
nombreuses, trop envahissantes et trop contraignantes. Toutefois, le plus souvent, nos décisions
et nos agissements ne sont pas inspirés par le souci de nous conformer à la loi, mais plutôt par
notre conception de ce qui constitue la façon appropriée d’agir, selon notre schéma personnel de
valeurs, notre propre moralité.]
[…Comme vous le savez déjà, je présume, la loi accorde à chaque corps professionnel certains
privilèges, l’un des plus importants étant le droit exclusif de pratiquer sa profession et de se décrire
comme un expert dans un domaine précis d’activité. Une personne, même si elle possède des
connaissances exceptionnelles en génie par exemple, ne peut s’annoncer au public comme
ingénieur, ni exercer ce métier si elle n’est pas membre de l’Ordre des ingénieurs.
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Il y a des contreparties à ces privilèges, l’une étant l’obligation de votre Ordre et de chacun de ses
membres de placer l’intérêt public avant son intérêt personnel. Une autre contrepartie sera
l’obligation de chaque membre de la profession de se soumettre au Code de déontologie adopté
par son ordre professionnel en conformité avec le Code des professions.
Avant de traiter de certaines dispositions des codes de déontologie qui ne sont peut-être pas
considérées par tous les membres concernés avec l’importance qu’elles méritent, il convient de
dire quelques mots sur la nature véritable d’un code de déontologie.
D’abord, il possède plusieurs
caractéristiques d’une loi pénale, dans
le sens que celui qui ne respecte pas
les exigences de conduite édictées par
un code de déontologie risque d’être
poursuivi par le Syndic et, si jugé
coupable, d’être puni. La punition pour
un écart de conduite peut comprendre
une amende, une suspension du droit
de pratiquer la profession et, dans les
cas les plus sérieux, la radiation des
rangs de la profession.
Mais l’analogie avec le droit pénal souffre de plusieurs distinctions : le code de déontologie ne
s’applique qu’aux membres de l’Ordre et la mise en application de ses règles n’est pas confiée aux
représentants de l’État mais à des officiers désignés par l’Ordre. Les juges en matière disciplinaire
ne sont pas des juges nommés par l’État pour l’administration des lois d’application générale; ils
sont plutôt des membres de votre Ordre, siégeant sur des comités disciplinaires présidés par un
juriste qui assiste le comité avec les conditions procédurales, au besoin.]
[…Les règles de moralité contenues dans un code de déontologie sont beaucoup plus
contraignantes que les dispositions des lois d’application générales. Le code de déontologie
impose souvent une obligation de transparence qui n’est pas exigée du citoyen ordinaire. Par
exemple : aucune loi publique n’exige que le citoyen ordinaire déclare aux personnes avec qui il
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fait affaire, qu’il a commis une erreur, mais l’ingénieur est tenu de confesser ses torts à son client
(article 3.02.5). Voilà une obligation de transparence qu’on aimerait voir chez nos politiciens.
Une autre obligation de transparence se trouve à l’article 3.03.02 qui prévoit et je cite :
« L’ingénieur doit, en plus des avis et des conseils, fournir à son client les explications
nécessaires à la compréhension et à l’application des services qu’il lui rend. »
Comment satisfaire à cette règle lorsque le client est lent d’esprit, inexpérimenté ou qu’il s’entête ?
Peu importe le degré de difficulté, l’ingénieur doit donner l’heure juste à son client, il doit faire
preuve d’une limpidité qu’on ne trouve pas souvent chez un vendeur de voitures d’occasion.
Une dernière exigence du Code de déontologie des ingénieurs qui n’a pas de parallèle dans la loi
générale est l’article 3.05.03 qui prévoit que l’ingénieur doit éviter toute situation où il sera en
conflit d’intérêt.
J’aimerais retourner au Code de
déontologie des ingénieurs afin de
vous parler d’une autre exigence
importante. Il s’agit de l’article 4.01.01,
qui déclare dérogatoire à la dignité de
la profession et ainsi punissable,
certains agissements et
manquements, dont un, celui qu’on
trouve au sous alinéa (g), mérite
d’être souligné. Je le cite :
« …est dérogatoire à la dignité de la
profession le fait pour un
ingénieur…de ne pas avertir le Syndic sans délai, s’il croit qu’un ingénieur enfreint le présent
règlement. »
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Cette disposition, si je l’interprète correctement, requiert que chaque membre de cette profession
dénonce au Syndic la conduite d’un autre ingénieur qui, à sa connaissance, n’a pas agi en
conformité avec les exigences du Code de déontologie. En d’autres mots, tout ingénieur au
courant des faits qui rendraient un confrère coupable d’un acte dérogatoire à la dignité de la
profession est tenu de rapporter ces faits au Syndic, d’agir effectivement comme un informateur
ou, pour employer une expression encore plus péjorative, comme un délateur.
Voilà un rôle qui est généralement perçu dans notre société comme ingrat, désagréable et plein de
conséquences fâcheuses. Tout de même, cette exigence est la conséquence logique de
l’obligation morale ET légale de chaque membre de mettre l’intérêt public devant son intérêt
personnel.]
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René Villemure
Notes biographiques
thicien, conférencier et président fondateur de l’Institut québécois d’éthique appliquée, René
Villemure a été le premier éthicien du Canada à s’intéresser à la gestion éthique des
grandes organisations publiques et privées. Il a fondé l’Institut québécois d’éthique
appliquée en 1998, à une époque où les termes « gouvernance », « responsabilité sociale des
entreprises », « développement durable » et « gestion éthique » n’étaient pas encore courants.
Depuis une douzaine d’années, René Villemure conseille les PDG et les hauts dirigeants de la
sphère publique en matière d’éthique tout en
réalisant plus d’une quarantaine de
diagnostics éthiques et en rédigeant autant
d’énoncés de mission et de guides de
valeurs pour ses clients. Au cours de la
même période, il a formé plus de 30 000
personnes en éthique dans plus de 250
organisations et prononcé plus de 200
conférences sur le sujet. Il a aussi participé à
plus d’une centaine d’émissions de télé et de
radio. René Villemure est titulaire d’une
maîtrise en philosophie éthique de
l’Université de Sherbrooke. Il a accompli sa
scolarité de doctorat à la même université.
Vous pouvez retrouver ses bulletins réflexifs
sur le site www.ethique.net.
Propos tenus lors de son allocution
[…Que l’on veuille ou non, que ça nous plaise ou pas, l’éthique est un sujet à la mode. Partout, on
entend parler d’éthique : dans les médias, dans les grandes organisations publiques et même dans
les milieux d’affaires. L'éthique est une recherche et un questionnement sans cesse reconduit, qui
se résument au fond à cette simple question : « Quoi faire pour bien faire ? ».]
É
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[...Dans les diagnostics éthiques que je fais, on
remarque un immense écart entre ce que les
gens disent ou écrivent et ce qui se fait. Il y a
des écarts entre les valeurs affichées et les
valeurs appliquées. Dans les organisations, on
parle beaucoup de valeurs, de mission, de
vision. Mais qu'est-ce qu'une valeur ? Une valeur
a deux caractéristiques. Une valeur est
moralement positive et on l'accomplit pour elle-
même.
Le respect est souvent annoncé comme une
valeur primordiale dans les organisations, mais les gens ont de la difficulté à la définir. Qu'est-ce
que le respect ? Le respect consiste en un second regard porté, lorsque requis, sur une
problématique donnée ou à venir afin de ne pas heurter inutilement les personnes ou les parties
concernées.
Porter un second regard consiste à faire l’effort nécessaire pour
dépasser sa première impression. Nos premières impressions
sont autant le fait de nos préjugés et de nos habitudes que de
nos convictions et de nos valeurs. Le respect, c’est s’efforcer
de dépasser les opinions et convictions qui nous confortent ;
c’est faire un effort pour mieux comprendre l’autre et s’ouvrir à
sa différence ; c’est enfin aller au-delà de la tolérance ou de la
simple acceptation.]
[...Une autre valeur qui est intéressante et qu'on voit très peu
dans les cadres de gestion, c'est le courage. Le courage, c'est
la bonne action, au bon moment de la bonne façon. Nous
sommes tous courageux devant l'absence de danger comme
nous sommes tous fidèle devant l'absence de tentation.
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Ce qui est intéressant c'est que le courageux, le téméraire et le lâche ont tous un rapport à la peur.
Le lâche a peur tout le temps, le téméraire n'a jamais peur tandis que le courageux va juger, va
maîtriser sa peur.]
[…Combien de personnes cela prend-t-il pour être infidèle ? Réponse d’une participante : deux.
René réplique que deux personnes sur une île déserte, cela n’engendrera pas grande infidélité ; ce
serait plutôt une soumission. Ça prend trois personnes pour qu’il y ait infidélité.]
[…Les Grecs avaient quatre définitions pour le temps. Kairos : il s’agit du temps, du moment
opportun; il faut savoir quand faire les choses. Inutile de devancer, de retarder, le moment
opportun est le seul qui vaille. Scholè : le temps d’apprendre, de se faire une tête, l’école, la
formation. Diatribè : il faut mettre ses connaissances à l’épreuve, il faut débattre, c’est-à-dire
s’autoriser à convaincre et à être convaincu. Kronos : le temps mesuré, celui du travail, de la
productivité. Le Kronos est productif, efficace, efficient… le kronos est compté.]
[…Alors que les messages
lancés par les médias et les
politiciens tournent presque
quotidiennement à l'insulte
et ont pour thème principal
des accusations de conflit
d'intérêts ou d'apparence de
conflit d'intérêts, qu'est-ce
qu'un citoyen responsable
devrait penser du concept d'intérêt ? L’intérêt est en conflit et cause problème lorsqu’une personne
tire un avantage personnel d’un rôle professionnel ou lorsque les intérêts personnels sont
susceptibles de prédominer sur l’intérêt collectif ou sur celui de l’entreprise. Ainsi comprise, la
situation de l'intérêt est claire : il faut protéger l'intérêt; la situation du conflit d'intérêts est tout aussi
claire : il faut proscrire le conflit. Ce qui pose problème en affaire d'intérêts et de conflits est
l'existence d'une zone d'ambiguïté située tout autour de l'intérêt; cette zone est celle de la
confusion d'intérêts. Cette confusion d'intérêts survient lorsque le décideur, les citoyens ou les
actionnaires ne comprennent plus où se situe l'intérêt du décideur, où se situe sa loyauté.
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En matière d'intérêts, de confusion d'intérêts et de conflits d'intérêts, l'ombre et la pénombre sont
de mauvais présages. Si une action, pour réussir, doit demeurer secrète, elle est probablement
moins éthique que si elle pouvait supporter la lumière.]
[…S’habiller en blanc, c’est salissant. Il ne faut pas vouloir être plus blanc que blanc (plus éthique
que l’éthique).]
[...Doit-on toujours tout dire à tous tout le temps ? C’est la question d’un délicat équilibre entre la
curiosité, le voyeurisme et la confidentialité. La curiosité en elle-même est un concept intéressant.
Le mot, à l’origine, était curius, c’est-à-dire une personne qui prend soin de quelque chose; le mot
a évolué en « curatif », ce qui a rapport aux soins. La personne « curieuse » était celle qui
s’intéressait afin de « prendre soin ». C’est la curiosité saine. La curiosité malsaine est celle du
voyeurisme. Le voyeur est une personne qui guette; il ne guette pas pour « prendre soin », il
guette par…curiosité malsaine… il n’a que son propre intérêt en tête.
Le respect, ce second regard que l’on porte afin de ne pas heurter inutilement est ce qui sépare le
curieux du voyeur. Le premier ne désire pas heurter inutilement (en réalité, il veut faire du bien, il
ne désire pas heurter du tout) alors que le voyeur porte un second regard, sans aucun égard quant
à heurter inutilement ou non…La saine curiosité suscite la confiance; la curiosité malsaine suscite
la méfiance. Alors, doit-on tout dire à tous tout le temps ? La réponse réside dans l’appréciation de
la confidentialité d’une situation.]
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Jeannette Gauthier et Michel Hovington, Ordre des ingénieurs du Québec
Notes biographiques
yndic de l’Ordre des ingénieurs du Québec depuis 2008, Mme Jeannette Gauthier cumule
également plus de 18 ans d’expérience à titre d’ingénieure électrique et de cadre au sein
d’Hydro-Québec. Forte d’expériences diverses à
l’international dont au Japon et en Slovaquie, Mme Gauthier
a aussi milité comme membre de l’exécutif du Syndicat
Professionnel des Ingénieurs de Hydro-Québec pendant
près de 8 ans.
Me Martin Hovington est
avocat et procureur du
bureau du Syndic de l’Ordre
des ingénieurs du Québec
depuis 2009. Outre ses fonctions à l’OIQ, Me Hovington compte
plus de 10 ans de pratique au sein de divers bureaux d’avocats.
Conférence en éthique et déontologie
En 1973, le Code des professions est adopté ; l'Office des professions est créée ainsi que
plusieurs ordres professionnels. Ces ordres regroupent des professionnels exerçant soit une
profession d'exercice exclusif soit une profession à titre réservé.
Pour les ingénieurs, dont la profession en est une d’exercice exclusif, les activités professionnelles
réservées, ou actes réservés, sont énumérées à l'article 3 de la Loi sur les ingénieurs et ceux-ci,
visent les travaux décrits à l’article 2 de cette même Loi.
Le Comité d'inspection professionnelle (CIP) et le Bureau du Syndic sont deux des mécanismes de
contrôle de l'exercice de la profession dont disposent chacun des Ordres. À la suite d'une
information à l'effet qu'un professionnel a commis une infraction, le Syndic peut entreprendre une
S
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enquête. La compétence, l'éthique, la responsabilité et l'engagement social sont les 4 valeurs de la
profession d'ingénieur.
Les travaux d'ingénierie à la STM sont par la suite définis en fonction de l'article 2 de la Loi sur les
ingénieurs. Pour une meilleure compréhension, les notions de surveillance et de direction
immédiate sont revues. De multiples exemples sont apportés pour démontrer ce qu'est un
document d'ingénierie.
La question des plans et devis de travaux, dans le
contexte de la STM, est abordée en relation avec
l'article 24 de la Loi sur les ingénieurs. De multiples
questions sont soulevées à ce sujet. Entre autres :
Lorsqu'un ingénieur modifie une partie d'un plan
authentifié, il n'est responsable que de la partie
modifiée. Toutefois, l’étendue des modifications
apportées doivent être clairement indiquées dans un
encadré de révision et circonscrit par l’utilisation du
nuage entourant la modification apportée.
Finalement, l’ingénieur demeure responsable de
l’intégration de sa modification dans le contexte de la
conception originale et il doit authentifier le plan qu’il
a modifié.
Les plans « Tel que construit » ou plans finaux, préparés par des consultants externes, doivent
être signés et scellés. Ainsi, les plans en électricité du garage Legendre préparés par les
consultants de BPA doivent être signés et scellés.
Les discussions se poursuivent sur les articles les plus pertinents du Code de déontologie des
ingénieurs et se terminent sur des cas pratiques. La conférence, extrêmement interactive entre nos
membres et les représentants de l’OIQ, s’est poursuivie au-delà du temps prévu et laisse présager
une collaboration encore plus grande avec l’Ordre… à suivre !
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Vox Pop
rès bonne organisation et accueil cordial de l’équipe du SPSTM comme à son habitude. J’ai trouvé que les deux conférences se complétaient à merveille : l’une plus juridique et conceptuelle, l’autre plus concrète. Dommage que John H. Gommery ait lu son texte ce qui
rendait la compréhension un peu difficile parfois. L’approche de René Villemure était très intéressante. J’ai beaucoup apprécié qu’il y ait une interaction avec le public. Par contre, je m’attendais à ce que les conférences abordent l’éthique au travail. Ce fût brièvement évoqué dans le cas des ingénieurs, pas pour les autres professions. Souper et service excellents. À refaire ! (Aurélie Renaudin)
’ai bien aimé la soirée, j’avoue que mes attentes étaient plutôt tièdes face à cette soirée. J’y allais plus dans l’objectif d’une rencontre entre collègues de travail sans plus. J’ai été agréablement surpris de tout ce qui s’est
déroulé ce soir là. Tout d’abord, l’endroit choisi était facile d’accès et de très bon goût et le repas était succulent. La conférence de M. John Gomery me laissait assez froid, mais j’ai bien apprécié, malgré le fait que le contenu était plus dirigé vers les membres de l’Ordre des ingénieurs. La deuxième partie, soit la conférence sur l’éthique au travail, m’a captivé au plus haut point, un conférencier dynamique en maîtrise de son sujet et qui suscite la participation. En définitive, cette soirée fût très agréable et nous a permis de côtoyer nos collègues dans un climat de franche camaraderie, un tel événement devrait se reproduire. (Denis Paquette)
’activité a été un franc succès. Je m’attendais à une rencontre semblable à une assemblée générale du syndicat où un petit buffet nous est servi. Ce fut une surprise de voir comment nous avons su créer une bonne ambiance. C’est sûr que le cocktail de bienvenue a donné la
bonne impulsion à la rencontre. L’éthique présentée au souper conférence avec l’Honorable John H. Gomery a été facile à digérer puisque c’est vraiment un sujet d’actualité et M. Gomery l’a bien enrobé. Félicitations à l’organisation! (Gabriel Lussier)
T
J
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ravo au SPSTM ! Très belle initiative de l'exécutif syndical d'avoir supporté un tel projet! L'actualité et la pertinence du sujet ne pouvaient mieux tomber. La
première partie avec l’Honorable Gomery a capté mon intérêt au plus haut point. La conférence donnée par le syndic de l'OIQ, Mme Jeannette Gauthier, accompagnée de Me Martin Hovington, a été très instructive bien qu'un peu longue...Il faut leur pardonner puisque nous avions le privilège d'être les premiers auditeurs. Je suis heureuse de m'être inscrite à ce premier colloque. Ça m'a permis de croiser des collèges que je n'avais pas vus depuis un bon moment et tout ça, servi avec un excellent repas. Avis à mes collègues qui n'ont pu y assister, ne ratez pas le prochain colloque car je l'espère, cette initiative sera reprise. Bravo encore ! (Hélène Lauzière)
B
es attentes étaient assez élevées étant donné la renommée du conférencier principal (M. Gomery) en plus d’avoir l’opportunité d’une conférence de l’OIQ sur la déontologie et le professionnalisme au travail. La soirée a été très réussie, le cocktail et le repas se sont
déroulés dans une ambiance sympathique et la qualité des plats servis était excellente. La conférence de M. Gomery était très intéressante en plus d’être très actuelle et teintée d’humour. Quant aux conférenciers de l’OIQ, ils ont bien adapté la conférence aux enjeux déontologiques que l’on peut rencontrer dans notre pratique professionnelle à la STM, ce qui a d’ailleurs rapidement transformé la conférence en un dialogue constructif vu l’enthousiasme des membres sur ces aspects de leur travail à la STM. Malheureusement, nous avons manqué de temps. Un colloque annuel me semble une bonne idée. (François Vassivière)
M
a a été l’occasion de se rencontrer nous, les professionnels de la STM, pour discuter éthique, équité, valeurs, etc. L’exposé de René Villemure était riche de ces notions, d’exemples concrets et d’échanges. Très dynamique. Une soirée avec du contenu, bien organisée et qui
mériterait d’être reprise avec peut-être deux conférences simultanées ou une seule, à voir. Heureuse initiative. (Jean-Claude Théroux)
Ç