«Voix des Villes» chante la vie urbaine Bertholet … danseuse-chorégraphe Cindy Van Acker –...

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Mardi 24 mars 2015 | 24 heures

Contrôle qualitéVL2

24 heures | Mardi 24 mars 2015

Contrôle qualitéVL2

tache à reproduire aucun réalisme. Surscène, le récit se retrouve pris en chargepar plusieurs comédiens – trois, quatre ousix, selon les soirs. A chaque représenta-tion, la configuration du spectacle évolue,la répartition des rôles et la durée aussi.Chaque interprète connaissant entière-ment la partition, les acteurs puisent àleur guise dans le répertoire très précisdes phrases et des gestes chorégraphiésqui accompagnent (dédoublent symboli-quement) la parole. «Ce dispositif placel’acteur dans un présent incroyable. Pourpouvoir réagir à ce qui se passe sur leplateau, il doit développer une hyperpré-sence et une hyperécoute. Cela produitquelque chose de très hypnotique, quifait que le texte s’écoute comme dans unrêve et reste très ouvert. Chaque specta-teur reste libre d’interpréter ce qui sepasse à sa guise. C’est vraiment dans soninconscient que les choses se jouent.»Gérald Cordonier

Berthollet (Grange de Dorigny) Je (19 h), ve (20 h 30), sa (19 h).Rens.: 021 692 21 24 ou www.programme-commun.chDerborence (Théâtre de Vidy)Du 7 au 13 maiRens: 021 619 45 45www.vidy.ch

un court monologue écrit en 1910. Il ra-conte l’histoire d’un boucher qui, à la mortde sa femme, voit son projet de suicide contrecarré. Il était le fort du village, on levoit vaciller. Dans Derborence, c’est touteune petite communauté qui se retrouve ébranlée par la réapparition de celui que l’on croyait définitivement disparu.

Au-delà du retour sur des pas tout àfait identitaires pour Mathieu Bertholet,l’amoureux des mots – qui fustige les écri-tures de plateau «nombrilistes et éphémè-res» – salue toute la modernité de Ramuz.«Chez lui, le régionalisme devient univer-sel. Comme Pasolini, il a réussi à dépein-dre avec véracité la fin d’une période, ens’attachant aux gestes simples de la pay-sannerie. J’avais envie d’honorer cet ar-chaïsme et de retourner à cette forme depatriotisme. C’est très important de mon-trer que cette imagerie fait partie de notreidentité à tous et qu’elle n’appartient pasqu’à l’extrêmedroite natio-naliste!»

Très atta-ché à ques-tionner lesformes, lethéâtre deMathieu Ber-tholet ne s’at-

ThéâtreL’auteur, danseur et metteur en scène valaisan met l’écrivain vaudois à l’honneur avec «Berthollet», dès jeudi à la Grangede Dorigny dans le cadre de «Programme commun», puis avec «Derborence», en mai à Vidy

Mathieu Bertholet cache sa timidité der-rière son excentricité et sa passion pour lethéâtre. Le Valaisan se rêvait acteur, il estdevenu auteur. Metteur en scène, aussi.Sans oublier qu’il se revendique égale-ment danseur. Le futur directeur du Théâtre Le Poche, à Genève, est l’une desfigures de la relève théâtrale romande.

Dès cette semaine, ce dandy intellec-tuel de 37 ans – à la pensée savammentélaborée et au corps tout autant cultivé –pourra enfin se confronter aux specta-teurs vaudois. Après quinze ans d’unecarrière nourrie de sa formation en écri-ture de scène à l’Université des Arts deBerlin, d’une résidence à Los Angeles ouencore de plusieurs prix très tôt glanés iciet ailleurs pour la qualité de ses textes, cetancien auteur associé de la Comédie deGenève puis du Théâtre du Grütli débar-que enfin à Lausanne avec deux adapta-tions de Charles Ferdinand Ramuz.

Le dramaturge avait déjà fait quelquesrares incursions sur la scène locale – cer-tains se souviendront peut-être d’Utzgur!,amené par Anna Van Brée en 2008 à l’Ar-senic. Il a aussi enseigné à Sévelin, du côtéde la Haute Ecole de théâtre La Manufac-ture. Désormais, c’est le metteur en scènequi arrive à la Grange de Dorigny avec Berthollet. Un spectacle tiré d’une nou-velle au titre prémonitoire, présenté dèsjeudi dans le cadre du festival ProgrammeCommun. Il constitue une mise en boucheà la pièce chorale Derborence, créeel’an dernier en plein air dans le vil-lage éponyme, coproduite par leCrochetan et Vidy et programmée début mai par Vincent Baudriller.

Les dés paraissent jetés. Et ga-geons que le public de la vénérable insti-tution lausannoise devra désormaiscompter avec le théâtre gestuel de cet ar-tiste pluridisciplinaire et résolument contemporain. «Jusqu’à présent, j’ai sur-tout effectué des allers-retours profession-nels entre le Valais et Genève, confie l’ar-tiste qui a aussi connu en 2010 les hon-neurs du Festival d’Avignon – en duo avecla danseuse-chorégraphe Cindy Van Acker– puis le plaisir d’une montée à Paris, avecL’avenir, seulement créé au Théâtre de Gennevilliers. Mais j’avoue que je suis im-patient de présenter enfin mon travaildans le canton de Vaud, qui plus est avecdeux adaptations de Ramuz.»

Les textes n’ont pas été choisis au ha-sard par ce natif de Saillon. «CommeBrecht l’a fait avec le théâtre, Ramuz aprocédé à la «récification» (ndlr: de «récit»)du roman. Ce sont des histoires qui doi-vent se lire à haute voix, et ont tout à fait leur place sur les planches.» Berthollet est

La lutte féminine se chauffe doucement aux épices du monde

Culture&Société Culture SociétéGastro Ciné Conso

Sortir Les gens

Créateur glam et politique, Mathieu Bertholet débarque avec Ramuz

LittératureAvec l’Indienne Ambaiet l’Iranienne Zoyâ Pirzâd, les Editions Zulma donnent des couleurs à un féminisme sans posture

En Occident, le féminisme semblese restreindre à une aimable évo-cation du passé ou à des positionsthéoriques qui l’assimilent aux fa-meuses «études genre»… Entre ladonzelle à moustaches et le gaillard en tutu, il y a pourtant lafemme tout court. La lutte pourl’égalité salariale, par exemple,aujourd’hui inaudible, n’arrivepas à s’affirmer comme une prio-rité. La défense de droits fonda-

mentaux laisse froid. La satisfac-tion serait ainsi générale, sauf àdénoncer le voile chez autrui. Dans cette perspective, les récitsde l’Indienne Ambai et de l’Ira-nienne Zoyâ Pirzâd, toutes deuxéditées par Zulma, viennent rap-peler que la lutte pour l’égalité dessexes ne se cantonne pas à uneposture mentale confortable oùl’on défend sa condition sans périllors d’un dîner un peu animé.

Même s’il serait abusif de ré-duire leurs œuvres respectives àune littérature de combat, toutesdeux témoignent d’un regard defemme dans des environnementsculturels où le féminisme est toutsauf un luxe, plutôt un danger.Dans ses quatre longues nouvel-

Zoyâ Pirzâd (en haut) et Ambai, plumes du monde. ÉDITIONS ZULMA

Mort de Gregory WalcottHommage Né à Wendell(Caroline duNord), GregoryWalcott estdécédé à l’âgede 87 ans.Peut-être que le

nom de cet acteur de westerns et de films de genre a été un peu oublié malgré ses 114 titres au cinéma et à la télévision. Il demeurera cependant dans l’histoire du septième art comme l’inoubliable interprète de Jeff Trent dans Plan 9 from Outer Space (1959) d’Ed Wood, le plus culte des films cultes. Sa dernière apparition au cinéma remonte à 1994 dans… Ed Wood, le superbe biopic que Tim Burton consacra au roi du nanar. B.C.

les, Ambai aborde la question dela façon la plus frontale. Si les réfé-rences aux mythes tamouls dé-bordent un peu le lecteur occi-dental dans La forêt, ses trois autres récits donnent à entendre,dans une langue colorée, la diffi-culté et le courage que requiert ladéfense d’une intégrité féminine(mais aussi artistique, conju-gale…) dans des sociétés où la do-mination masculine va encore desoi.

Plus discrète que sa consœur,plus attentive aussi à la questiondu temps qui passe et estompe lespossibles, l’Iranienne Zoyâ Pirzâdjoue de stratégies détournées etlaisse infuser les impressions té-nues du quotidien, autant de tra-

ces d’un combat imperceptiblecontre la résignation. Ces deux ap-proches littéraires consistantes rappellent que l’écriture n’est pasqu’un passe-temps d’esthètes oule moyen d’un scénario efficace.Manifestation d’une conscience,la prose se rebelle parfois avecmodestie mais détermination.Une belle leçon pour toutes celleset ceux qui seraient tentés de bais-ser les bras. Boris Senff

Comme tous les après-midiZoyâ PirzâdEd. Zulma (poche), 144 p.

En diagonale

Si Dominique Tille réussit à intro-duire des formes et des thématiques nouvelles dans le répertoire choral, il n’est pas obnubilé par l’actualité. Avec l’ensemble vocal féminin Callirhoé, il développe en ce moment un projet avec le trio Nørn dans une création nettement plus archaïsante et intempo-relle. La réunion de ces deux univers contrastés mais très originaux sera à l’affiche d’une soirée cet été au Théâtre du Jorat.

chœur. Le chef lausannois a toujours tenté de casser l’image de la chorale figée sur son estrade, retranchée dans un répertoire qui sent davantage les foins d’antan que les pots d’échappement. Ici, Voix de Lausanne, ancien Chœur des Jeunes, assume son ancrage urbain, et les goûts très éclectiques de ses membres. «Mais certaines pages sont aussi difficiles que le Dixit Dominus de Haendel, que nous venons de faire», avoue le chef.

U Eclairage Comme l’écrit joliment Marie Perny, «La plupartd’entre nous, Terriens d’aujourd’hui, vivent en ville.C’est le décor de nos vies. C’estun rythme, le rythme de nosjournées, de nos nuits. Chaqueville a son tempo.» Le thème dela ville est donc très bien choisipour illustrer le désir de Dominique Tille d’ouvrir denouveaux territoires pour son

Classique

«Voix des Villes» chante la vie urbaineL’ensemble vocal Voix de Lausanne de Dominique Tille prépare un spectacle à Pully sur le thème de la ville, avec les notes de Lee Maddeford et les mots de Marie Perny. Reportage en répétition

Matthieu Chenal TextesChantal Dervey Photos

Un matin comme les autresdans le métro. Les placesassises sont rares et con-voitées, les coups de cou-des et de talons fusent, lesportes s’ouvrent, déver-

sant un nouveau flot de passagers. Mais icitout le monde chante sur un rythme fréné-tique: «Aïe! oh! non mais! Et alors! Moiaussi je suis là! Moi aussi je pendule!» Lesquarante choristes des Voix de Lausanne,ramassés au centre du plateau de l’Octo-gone à Pully, remplissent une rame fictive,se piétinent, se bousculent, s’accrochent àdes poignées imaginaires. Un vécu trèsconcret s’exprime ici par les chanteurs del’ensemble vocal Voix de Lausanne, tra-duit musicalement dans une polyphoniedense et des chromatismes malaisés.

Imaginé par Dominique Tille, le direc-teur de l’ensemble, le spectacle Voix desVilles est en train de prendre forme lors des premières répétitions scéniques avecles instrumentistes du quintette Boulou-ris, augmenté d’un percussionniste.L’idée lui est venue en découvrant à l’es-pace OYO à Lausanne le spectacle De da-mes et d’hommes, mis en scène par HeidiKipfer pour le chœur Voix de Garage di-rigé par Lee Maddeford. «J’ai adoré cette

EclatéLes Voix de Lausanne inventent

une nouvelle formule chorale, entre le tour de chant et le cabaret.

forme qui mêle chant choral et mise enrécit théâtral, car je voulais précisémentmettre en mouvement mes choristes, lesfaire jouer la foule», explique DominiqueTille. Pianiste de jazz, crooner à la voixrauque, compositeur caméléon, Lee Mad-deford se lance dans l’aventure en y asso-ciant Marie Perny pour l’écriture des tex-tes et Heidi Kipfer pour la mise en scène.

Chanter «sans chef»Dominique Tille s’adresse aux chanteursaprès la séquence du métro: «Le jeu estbon, mais on ne comprend pas assez letexte et la musique. Il faut mettre les mots

dans les cases. Ecoutez l’orchestre. Etjouez aussi avec vos voix, soyez créatifsdans les phrasés.» Le chœur chante évi-demment par cœur, ce qui n’est pas habi-tuel pour un ensemble coutumier de lamusique classique.

«Le plus difficile n’est finalement paslà, explique Dominique Nussbaum, l’undes choristes, c’est de chanter sans chef,de ne pas pouvoir le voir du coin de l’œil.»Dominique Tille est pourtant bien présenten soliste, avec quelques interventionsbien senties, notamment dans cette paro-die féroce de télévangéliste en extase, em-menant ses ouailles dans un cantique du

recyclage: «Reprenons tous en chœur: jetrie donc je suis!»

Au-delà du quotidien prosaïque etexaspérant, Voix des Villes propose deséchappées poétiques, que Lee Maddefordhabille de couleurs exotiques, comme cetintermède intitulé Lausanne-Bamako. «C’est ma séquence préférée, s’enthou-siasme Marie Perny. Il suffit parfois d’unpetit événement en ville – ici une Africainehabillée en boubou – pour qu’on basculetrès loin d’ici.» La parenthèse est lancéepar Jocelyne Rudasigwa à la contrebasseavec un ouélélé envoûtant – et toute lafoule chaloupe du popotin sous les tropi-

ques. «Pensez que vous avez une cruchesur la tête, lance Dominique Tille, vousbougerez tout différemment!» Et ça mar-che, avant le retour brutal du quotidien.

Décontracté, rigolard, précis dans sesexigences et efficace dans sa gestion de larépétition, Dominique Tille a cette capa-cité de mimétisme qui le rend en mêmetemps parfaitement clair dans ses conseilsd’interprétation et parfaitement ironi-que, pour rire de nos travers, de nos lour-deurs d’urbains contemporains. «Il pour-rait tirer la couverture à lui, glisse MariePerny, mais c’est toujours pour pousser lechœur en avant.»

En dates«Voix des Villes»Pully, OctogoneVe 27 et sa 28 mars (20 h 30)Loc.: 021 721 36 20 et Fnacwww.theatre-octogone.ch

«La fête aux chœurs»Mézières, Théâtre du JoratDi 13 septembre (17 h)Loc.: 021 903 07 55www.theatredujorat.ch

www.voixdelausanne.ch

Dans la chanson «Je pendule», on

se croirait dans le M2

(ci-dessus). Le chef

Dominique Tille (en

blouson de cuir ci-contre)

délaisse la baguette pour

un rôle de composition

déjanté.

Réinventer l’écriture chorale

TendanceL’Association Vivre son deuil, fondée par Rosette Poletti, propose à la gent masculine des moments d’échange autour de la perte d’un être cher

«Dans les groupes mixtes, les fem-mes ont tendance à prendre plusfacilement la parole que les hom-mes», observe Rosette Poletti,fondatrice de l’Association Vivreson deuil et aujourd’hui prési-dente d’honneur. Depuis plus dedix ans, cette structure soutientles personnes après la perte d’unproche à travers une ligne d’écou-te et des cafés deuil.

Forte de ce constat, la vice-pré-sidente de l’association, NicoleBartholdi, a décidé de mettre surpied des moments d’échange ex-clusivement réservés aux hom-mes dans plusieurs villes de Suisseromande.

«Dans nos cafés deuil, on ob-serve la présence d’une nette ma-jorité de femmes, explique-t-elle.L’image qu’un homme ne pleurepas, qu’il doit être fort, est encoretrès répandue. Ils vivent souventle décès d’un proche de manièredifférente et ne vont pas toujoursl’exprimer facilement.» Ces mo-ments de partage, ouverts à touset anonymes, proposent d’écou-ter ou d’évoquer des expériencespersonnelles face à la mort. Ils

sont apolitiques et laïcs. «Chacunest libre de s’exprimer ou non,mais on remarque que les témoi-gnages des autres résonnent sou-vent avec sa propre histoire.»

Un lieu d’écoute exclusive-ment masculin existe déjà auxEtats-Unis. «Là-bas, ils organisentdes activités avec les personnesendeuillées, comme des treks ouencore la construction d’unecroix en bois avant la pause d’unepierre tombale, explique RosettePoletti. Faire quelque chose lesaide à mettre des mots sur leurpeine. Etre entre hommes créeaussi une solidarité bénéfique.»

Les cafés deuil suisses se con-centrent pour l’heure sur la pa-role. Ils seront animés par le prési-

Quand le deuil se partage entre hommesdent de l’association, Marc Bigliar-di-Sidler, assisté de Nicole Bar-tholdi.

Cette infirmière de formationorganise ces moments de paroledepuis cinq ans après une forma-tion à l’Institut de recherche et deformation à l’accompagnementdes personnes en fin de vie et despersonnes en deuil. Elle a égale-ment travaillé au CICR et dans lesprisons, où la discussion autourde la mort est longtemps restéetaboue. Rebecca Mosimann

Neuchâtel, Brasserie Le Jura Je 16 avril, 19 h 30Lausanne, Restaurant Le MilanMa 19 mai, 19 h 30www.vivresondeuil-suisse.ch

Repéré pour vous

Décrypter les hiéroglyphesDéchiffrer pas à pas la lan-gue des hiéroglyphes. C’estle pari un peu fou de NicolasOrneto, enseignant infor-m a t i c i e n p a s s i o n n é d’Egypte antique. Il s’est d’abord lancé tout seul dansl’étude de ces signes avant de parfaire ses connaissances auprès de spécialistes de l’associa-tion Provence égyptologie. Fort deson expérience pédagogique, il propose aux passionnés, à traversLes hiéroglyphes pour tous, unguide pratique de cette écriture an-cienne. «Nicolas Orneto a comprisque le monde des signes s’appri-voise lentement, sans arrogance,

en déchiffrant un hiérogly-phe après l’autre sans enécarter l’aspect mystique,symbolique, voire surna-turel», explique l’égypto-logue René Lachaud, quisigne la préface.

Outre les exercicespratiques (avec corrigés et expli-cations détaillées), l’ouvrage com-prend aussi des informations gé-nérales sur l’histoire ou la mytho-logie égyptienne. Utile pour lesdébutants! R. M.

Les hiéroglyphes pour tousNicolas OrnetoEd. Chariot d’Or, 237 p.

Sélection du «Programme commun»Trajal Harrell Le chorégraphe américain fait se rencontrer danse post-moderne et «voguing», danse née dans les clubs de New York. Déconstruction des codes et remon-tée généalogique au menu.Lausanne Arsenic, ma 24 (19 h), me 25 (20 h 30) et je 26 (22 h 30)

Angélica Liddell Après avoir exhibé l’amour-passion dans une lithurgie catho-corporelle avec Primera carta de San Pablo a los Corintios, l’Espa-gnole poursuit son Cycle des résurrec-tions avec Tandy.

Lausanne, Théâtre de Vidy, je 26 (20 h 30), ve 27 (20 h 30), sa 28 (21 h) et di 29 (16 h)

Rodolphe Burgeret Olivier CadiotDu rock malaxé par les mots, à moins que ce ne soit l’inverse. Avec le Young God Franz Treichler et la comédienne et chanteuse Jeanne Balibar en invités.Lausanne, Les Docks, ve 27 (22 h)

www.programme-commun.ch

De haute lutteAmbaiEd. Zulma, 224 p.

«Comme Brecht l’a fait avec le théâtre, Ramuz a procédé à la«récification» duroman. Ce sontdes histoires qui

doivent se lire à haute voix, et ont

tout à fait leur placesur les planches»

Mathieu Bertholet Metteur en scène

PATRICK MARTIN