Une étude corrige lesidées reçues sur les spectateurs

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FESTIVALS Une étude corrige lesidées reçues sur les spectateurs39% des personnes interrogées étaient, en 2008, des nouveaux venus.

Contrairement aux a priori, lesfestivals attirent de nouveaux

spectateurs et des personnes résidantdans les communes voisines ou ledépartement. Tels sont les constatsles plus étonnants d'une étude duCNRS-université de Montpellier,réalisée pour le compte de la Fédé-ration française des festivals inter-nationaux de musique - FranceFestivals - et l'association Réseauen scène Languedoc-Roussillon, enpartenariat avec la région.

Critères à revoir. En 2008,39 % despersonnes interrogées sur les mani-festations étudiées venaient pour lapremière fois. Un phénomène pro-portionnel à la jeunesse des festivals.Ce qui ne préjuge pas de la diver-sification du public. « Nous avonsdécouvert que le nouveau publicétait à la fois plus jeune et plus ou-vert socialement, et ce, dans les troisgrands registres que nous avionsisolés: musiques savantes, mu-siques actuelles et danse», précise ledirecteur de recherche, Emmanuel

Lenquête du CNRS montre que la majorité des festivaliers sont des « locaux».Ici, les Nuits de Fourvière, en 2009, à Lyon, l'un des festivals étudiés.

Négrier. Par ailleurs, les festivalierssont majoritairement des « locaux » :30,1 % viennent de la commune,24,3 % résident dans le départementet 15,6% dans la région. Quant auxétrangers, ils ne sont que 3,7 %.De quoi reconsidérer les retombéestouristiques des manifestations.« Cela milite en faveur d'une vraieréflexion sur la place [de ce] critère.

Lorsque nous examinons, dans unerégion, 19 festivals et que les retom-bées économiques varient de 0,6 à20 euros, on se dit que la "rentabi-lité territoriale" à courte vue ne peutêtre un critère de décision cultu-relle», analyse le chercheur.

Hélène Girard

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Texte tapé à la machine
La Gazette des communes, des départements, des régions - 1er février 2010