théorie de l'agence

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La relation d’agence « un contrat par lequel une ou plusieurs pour accomplir quelques services en leur nom, impliquant la délégation personnes (le principal) engage une autre personne (l'agent) d'une partie de l'autorité de prise de décision à l'agent. » M. Jensen et W. Meckling (1976)

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Université Med 1er Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales

OUJDA

La théorie de l’agence

Présenté par :

Encadré par : Mr

Exposé sous le thème

INTRODUTIONLa relation d’agence « un contrat par lequel une ou plusieurs pour accomplir quelques services en leur nom, impliquant la délégation personnes (le principal) engage une autre personne (l'agent) d'une partie de l'autorité de prise de décision à l'agent. » M. Jensen et W. Meckling (1976)

Problématique

Quelle est la contribution de la théorie de l’agence à la théorie

Managériale ?

Plan IntroductionI. Fondateurs 

1. Micheal C. Jensen 2. William H. Meckling

II. Origines et fondement de la théorie de l’agence1. Les origines de la théorie de l’agence2. Les fondements de la théorie de

l’agence

III. Apports et limites de la théorie de l’agence 1. Les apports

2. Les limites Conclusion

Fondateurs

Micheal C.JensenJensen est né le 30 novembre 1939 à Rochester (Minnesota) ;MBA en Finance en 1964; Doctorat en économie, finance et comptabilité en 1968 ;Professeur à l’Université de Rochester 1967 – 1988Administration de l’Université de Harvard où il reste jusqu’à sa retraite en juin 2000;Son travail le plus connu est son article de 1976 avec William H. Meckling,"Théorie de la firme: Le comportement des gestionnaires, des coûts de l'Agence et la structure de propriété ," l’un des articles d'économie les plus cités ces trente dernières années.

William H.Meckling Il est décédé le 15 mai1998 ile en Californie, à l’âge de 76ans;MBA en Economie de l'Université de Denver en 1947;Doctorat honorifique en sciences sociales de l'Université Francisco en 1980;Meckling servi sur les facultés de l'Université de Denver, l'Université Butler, et l'Université de Californie à Los Angeles; Doyen de l'École seconde Simon «Graduate School of Management »  Connu par son travail avec Jensen dans l’article « Théorie de la firme: Le comportement des gestionnaires, des coûts de l'Agence et la structure de propriété » 1976

Origines et fondements de la théorie de l’agence

Les Origines de la Théorie de L’agence

L'étude des problèmes liés à la relation d'agence a pour origine les interrogations d'Adam Smith (1776) sur l'inefficacité des sociétés dont la direction était confiée à un agent non-propriétaire.

A. Berle et G. Means (1932) montrent que la séparation entre la propriété et le contrôle conduit à une situation où la divergence des intérêts entre propriétaires et dirigeants est problématique.

Les fondements de la théorie de l’agence

La théorie de l'agence repose sur deux hypothèses comportementales :

Les individus cherchent à maximiser leur utilité.

Les individus sont susceptibles de tirer profit de l'incomplétude des contrats.

Asymétrie d’information entre le principal et l’agent.

Les fondements de la théorie de l’agence (suite)

Un système d’incitation est proposé afin de faire converger l’intérêt de l’agent avec celui du principal.

Ces systèmes et moyens générés par la relation de l’agence sont à l’origine des couts. Ce sont les coûts d’agence.

Les fondements de la théorie de l’agence (suite)

Les couts d’agence

1. Les coûts de surveillance et d’incitation

2. Les coûts d’obligations

3. Les coûts résiduels

Apports et limites de la théorie de l’agence

Les apports

La théorie d’agence vise soit à:

Expliquer les formes organisationnelles comme mode de réduction des coûts d’agence

(la théorie positive)

Proposer des mécanismes de contrôle et

d’incitation visant à réduire des coûts

(la théorie normative).

Les apports (suite)

La théorie positive :

La théorie positive de l’agence a pour ambition de fournir les bases d’une théorie générale des formes organisationnelles fondée sur l’hypothèse que les individus cherchent à profiter au mieux des gains de la coopération.

Une théorie qui cherche à comprendre, à travers l’analyse des formes organisationnelles existantes, comment rendre la coopération entre les individus, plus efficiente, ainsi que gérer les conflits d’intérêts entre les actionnaires et les managers.

Les apports (suite)

La théorie normative :

Eisenhard suggère qu’il existe une multitude de de stratégies de contrôle disponibles pour les organisations.

1. Concevoir un emploi simple et routinier, de sorte que les comportements puissent être facilement observés et rémunérés en conséquence.

2. Concevoir un emploi plus complexe et plus intéressant, et à investir dans le système d’information.

3. Concevoir un emploi complexe et intéressant mais à recourir à une évaluation plus simple telle que la rentabilité ou les bénéfices.

Les Limites

La théorie de l’agence refuse toute idée selon laquelle la firme reposerait sur un principe hiérarchique qui représente la base de toute firme capitaliste ceci conduit à un conflit entre la réalité et la théorie.

La firme est réduite à des relations interindividuelles ce qui a conduit à une dilution complète de la notion même de la firme.

Les Limites (suite)

L’entreprise, selon l’agence, ne gère plus des conflits, des rapports de pouvoir ou des différences hiérarchiques, mais elle se pose

comme un système de résolution de problèmes.

La minimisation de coût d’agence peut être non applicable soit parce que les cocontractants ne peuvent pas être informés soit ces parties ne cherchent pas même à s’informer en raison des coûts de l’information.

CONCLUSION

Merci pour votre attention.