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Automatique linéaire 1

Cycle ISMIN – 1A

J.M. Dutertre - 2011 www.emse.fr/~dutertre

2

Mardi 22 mars (am)

Mercredi 23 mars (am)

Lundi 28 mars (am)

Vendredi 8 avril (am)

Lundi 11 avril (am)

Mardi 12 avril (pm)

Organisation, Intervenants

Groupe B

TD

Calendrier :

½ promotion

Intervenants :

Bernard Dhalluin

Lobna Haouari

Jean-Max Dutertre

Ali ObeidGroupe A

Cours 1h30 1h30

3

Automatique linéaire 1

Plan du cours :

I. Introduction, Définitions, Position du problème.

II. Modélisation des systèmes linéaires.

III. Stabilité des systèmes asservis.

IV. Performances des systèmes asservis.

V. Correction des systèmes asservis.

Cadre du cours : étude des systèmes linéaires continus.

4

Cha I – Introduction, définitions, Position du problème

I.1. Introduction.

L’automatique est la discipline scientifique qui étudie les systèmes dynamiques, les signaux et l’information, à des fins de conduite ou de prise de décision.

Définition :

θθθθ

dd0

Une entrée :

θ , angle de rotation du volant

Une sortie :

d , distance des roues au bord de la route

Une consigne ou commande :

d0 , distance désirée

5

processuscommandeθθθθd0 d

Schéma fonctionnel d’un asservissement en boucle fermée

A gauche:les entrées

A droite: les sorties

La commande produit le signal de pilotage du processus (ou système) à partir des entrées et des sorties

Ici, système monovariable (description multivariable plus complexe)

I.1. Introduction

6

I.1. Introduction

Domaine d’application ?

Objectifs de cours.

Pré requis

Etude des systèmes linéaires, continus, invariants dans le temps.

Automatique classique (20ème siècle).

Industrie manufacturière, la chimie, la robotique, la mécanique, l’électronique, l’aéronautique, l’économétrie, etc.

• les signaux types (Dirac, échelon de Heavyside, etc.),

• le théorème de convolution,

• et le formalisme de Laplace.

"Mathématique du signal" 1er semestre :

7

I.2. Définitions

On appelle modèle d’un système (ou processus) la loi qui relie l’entrée (cause) à la sortie (effet).

Définition 1 :

On distingue deux régimes dans le comportement des systèmes :

• le régime permanent ou établi, caractérisant la réponse stabilisée du système à une entrée quelconque,

• le régime transitoire, caractérisant l’évolution de la réponse avant que le régime permanent ne soit atteint.

Le régime statique est le régime permanent dans le cas ou l’entrée est constante.

Définition 2 :

8

I.2. Définitions

Un système est causal si sa sortie y(t) à un instant t0 ne dépend que des valeurs de son entrée u(t) pour t ≤ t0

Définition 3 :

Un système à temps invariant a un modèle identique à tout instant (un retard τ ne change pas la loi du modèle) :

Définition 4 :

systèmeyu

)()()()( ττ − →− → tytutytu systèmesystème

9

I.2. Définitions

Un système est dit instantané si à un instant donné sa sortie ne dépend que de l’excitation à cet instant :

y(t) = a.u(t)

Définition 5 :

Un système est stable si et seulement si toute entrée bornée génère une sortie bornée.

Définition 6 :

Un système est linéaire s’il satisfait au principe de superposition :

Définition 7 :

)(.)(.)(.)(. 21.

21 tybtyatubtua linéairesyst + →+

10

I.2. Définitions

Ce cours traite des systèmes causals, linéaires et à temps invariant ; les S.L.T.I.

Les systèmes étudiés sont analogiques, leurs signaux d’entrée et de sortie sont continus à la fois en temps et en amplitude.

La relation qui lie leur entrée et leur sortie est dés lors une équation différentielle linéaire à coefficients constants.

11

I.3. Position du problème

a – La commande automatique, ou comment remplacer l’homme.

voiturehommeuyc y

(θ)(d0) (d)

processus?uyc y

(θ)(d0) (d)

12

I.3. Position du problème

b – La boucle d’asservissement.

Considérons le système de chauffage central d’un immeuble :

θθθθ température intérieure

T température de l’eau chaude envoyée dans les radiateurs

θθθθe température extérieure (perturbation)

Réglage manuel de T pour obtenir une température donnée θθθθc = 19°C

Nouveau réglage à chaque variation de θθθθe

systèmeθθθθT

θθθθe

13

1ère tentative de réglage automatique en boucle ouverte :

).( ecaT θθ −=

Inconvénient : par temps froid et ensoleillé, la température intérieure θθθθ va s’élever sans que pour autant la température de l’eau des radiateurs T ne soit réduite puisqu’elle ne dépend que de θθθθe.

� ouverture des fenêtres par les résidents.

I.3. Position du problème

systèmeθθθθT

θθθθe

a+_θθθθc

14

Solution : asservissement en boucle fermée :

systèmeθθθθT

θθθθe

_+ aθθθθc

I.3. Position du problème

).( θθ −= caT

15

Généralisation :

yc : consigne (ici température affichée sur le thermostat θθθθc)

y : sortie, ou image de la sortie obtenue par un capteur

u : commande ou action

εεεε : erreur ou écart

n : perturbation extérieure

P : système automatique de commande

yyc −=ε

)(εPu =loi de commande

I.3. Position du problème

systèmeyu

P+_

yc εεεε

n

16

Elles sont au nombre de 3 : stabilité, précision, rapidité.

Stabilité.

processusyu

P+_

yc εεεε

n

Si on considère une loi de commande telle que :

).( yyKu c −=

Pour K grand, une petite valeur de l’erreur ε = yc – y > 0 suffit à créer une commande u élevée.

La correction apportée peut alors être telle que la consigne soit dépassée y > yc et que εεεε’ = yc – y > εεεε ; entrainant une correction inverse elle aussi disproportionnée � apparition d’oscillations divergentes = instabilité.

I.3. Position du problème

c – Qualités d’un asservissement, nécessité de la boucle fermée.

17

Stabilité (suite).

Autres sources possibles d’instabilité :

• retard d’exécution des ordres reçus,

• contre réaction positive (εεεε = yc + y).

Précision.

L’écart εεεε entre la consigne yc et la sortie y mesure la précision du système.

Dans le cas d’une loi de commande proportionnelle du type u = K.εεεε , l’obtention d’une bonne précision nécessite d’avoir un gain élevée.

De même une perturbation n sera d’autant plus efficacement corrigée (erreur résiduelle faible) que K sera grand.

!

On a vu qu’un grand K peut être source d’instabilité.Stabilité et précision sont des paramètres potentiellement contradictoires.

I.3. Position du problème

18

Rapidité.

La rapidité d’un processus peut se mesurer par le temps de sa réponse à un échelon de commande (cf. Cha IV).

I.3. Position du problème

D’une façon générale, la synthèse d’un asservissement résulte d’un compromisstabilité – précision – rapidité.

L’automatisation des processus requiert l’utilisation d’une boucle fermée (rétroaction), celle-ci est nécessaire afin de pouvoir :

• stabiliser un système instable en boucle ouverte,

• compenser des perturbations externes,

• compenser des incertitudes liées au système lui-même (vieillissement, imprécision du modèle, etc.).

19

Caractéristique statique (en régime permanent) d’un système linéaire :

t

yK.E0 = Y0

t

u

E0tension de repos

vitesse de repos

Comportement dynamique (en régime transitoire) :

Comportement modélisé par l’équation différentielle linéaire à coefficients constants (S.L.T.I.).

Cha II – Modélisation des systèmes linéaires

systèmeyu

u

y

droite

20

Cha II – Modélisation des systèmes linéaires

Les systèmes physiques (réels) ne sont pas nécessairement linéaire.

Linéarisation autour du point de repos.

!

iD (mA)

vD (V)0

0,5

1

1,5

1Vseuil

pt de polarisation

I0

V0

M0M0

vd

id

21

II.1. Système du 1er ordre

Exemple :

Un système est dit du 1er ordre si la relation entre son entrée et sa sortie est une équation différentielle du 1er ordre.

Définition 8 :

u(t) = vE(t) vS(t) = y(t)

i(t)R

C

)()()(

. tvtvdt

tdvRC ES

S =+

22

Forme générale d’une équation différentielle du 1er ordre :

systèmeyu

ττττ constante de temps du système

K gain statique

II.1. Système du 1er ordre

)(.)()(

. tuKtydt

tdy =+τ

a – Fonction de transfert.

La fonction de transfert (ou transmittance) d’un système linéaire est le rapport entre la transformée de Laplace de sa sortie et celle de son entrée, en considérant des conditions initiales nulles.

Définition 9 :

23

II.1. Système du 1er ordre

[ ] )(.)()0()(.. pUKpYypYp =+− −τ

)0(.1

)(.1

)( −

++

+= y

ppU

p

KpY

ττ

τ

p

K

pU

pYpH

.1)(

)()(

τ+==

)(.)()(

. tuKtydt

tdy =+τ

TL

Soit :

En annulant les C.I.

a – Fonction de transfert (suite).

24

II.1. Système du 1er ordre

a – Fonction de transfert (suite).

la réponse impulsionnelle (i.e. réponse à un Dirac), h(t), d’un S.L.T.I. vérifie :

Rappel :

))(()( thuty ∗=

soit

)().()( pUpHpY =

Résolution des eq. diff. en représentation de Laplace.(connaissant H(p) )

25

u(t) = A0.δδδδ(t)

U(p) = A0 Y(p) =K.A0

1 + ττττ.p

y(t) =K.A0

ττττ.e-t/ττττ

t

y(t)

37%

t = τ

5%

K.A0

ττττK.A0

ττττ

II.1. Système du 1er ordre

b – Réponse impulsionnelle.

26

c – Réponse indicielle (à un échelon).

u(t) = A0.ΓΓΓΓ(t)

U(p) = A0 / p Y(p) =K.A0

p(1 + ττττ.p)

y(t) = K.A0.(1 – e -t/ττττ)

t

y(t)

τ 3τ

K.A0 = 100%

95%

63%

II.1. Système du 1er ordre

27

d – Réponse à une rampe.

εεεεt = a.ττττ

U(p) = a / p 2 Y(p) =K.a

p 2(1 + ττττ.p)

y(t) = K.a.(t - ττττ + ττττ .e -t/ττττ)

erreur de trainage

u(t) = a.t

II.1. Système du 1er ordre

t

y(t)

τ

a.tK.a.(t - ττττ)

εt Pour K = 1 :

28

Réponse à une sinusoïde permanente : u(t) = Um.cos( ω ω ω ωt)

le régime transitoire étant éteint

y(t) = Ym.cos( ω ω ω ωt + ϕϕϕϕ)

mm UK

jYY .1

)(22τω

ω+

==

( ) ( )ωτωϕ ArctanjYArg −== )(

d’après ( ) ( ) ( )ωωτ

ωωω jUj

KjUjHjY .

1.)(

+==

II.1. Système du 1er ordre

e – Réponse harmonique.

L’étude des propriétés fréquentielles des systèmes linéaires permet d’en déduire les propriétés dynamiques temporelles (c’est-à-dire leur évolution dans le temps en fonction des actions subies) .

Intérêt ?

29

Diagramme de Bode :

Le diagramme de Bode d’une fonction de transfert comporte deux courbes :

• son module exprimé en décibels (dB),

)(.20 ωjHlogHdB =• et sa phase,

( ))( ωjHArg

tracées en fonction de la pulsation ωωωω (axe gradué suivant une échelle log.).

Décomposition H(jωωωω) = H1(jωωωω).H2(jωωωω) :

HdB = H1 dB + H2 dB

Arg H= Arg H1 + Arg H2

II.1. Système du 1er ordre

30

+=

221.20

τωK

logHdB

( ) )()( ωτω arctanjHArg −=

-20 dB par décade

-6 dB par octave

Diagramme de Bode (suite) :

II.1. Système du 1er ordre

ω/ωc (log)

dBH

10.1 10 1000 dB

20.log(K)3 dB

-20 dB / décade

HArg

10.1 10 1000.1

-90 °

-45°

ω/ωc (log)

31

Représentation de Black :

Représentation de H(jωωωω) dans le lieu de Black :

tracé pour ωωωω : 0 ���� +∞∞∞∞

HdB

Arg H

II.1. Système du 1er ordre

HdB

Arg H-45°

-90°

20.log(K)

20.log(K) – 3 dB

ωωωω/ωωωω

c = 0ωωωω/ωωωω

c = 1

ωωωω/ωωωωc � +∞

32

Représentation de Nyquist :

Représentation de H(jωωωω) dans le lieu de Nyquist

( ))(Im ωjH

( ))(Re ωjH

tracé pour ωωωω : 0 ���� +∞∞∞∞

pour ωωωω = ωωωωc = 1/ττττpulsation de coupure

2/)( KjH =ω

( ) 4/)( πω −=jHArg

II.1. Système du 1er ordre

( ))(Im ωjH

( ))(Re ωjHKK/20

45°

ωωωωc = 1/ττττ

ωωωω = 0ωωωω = +∞∞∞∞

33

f – Relation temps – fréquence.

D’après ωωωωc = 1/ττττ � fc = 1/2.ππππ.ττττ

En notant tm le temps mis par la réponse à un échelon d’un système du 1er ordre pour atteindre 90% de sa valeur finale on démontre :

tm = 2,2.ττττ

On obtient : tm.fc = 0,35

Un système à large bande passante est un système rapide.

II.1. Système du 1er ordre

34

II.2. Système du 2nd ordre

(on prendra toujours un 2nd membre indépendant de u’(t) )

K gain statique

m coefficient d’amortissement (ξ)

ωωωω0 pulsation propre non amortie

a – Fonction de transfert.

20

2

0

21

)(

ωωp

pm

KpH

++=

Un système est dit du 2nd ordre si la relation entre son entrée et sa sortie est une équation différentielle du 2ème ordre.

Définition 10 :

)(.)(.)(

.2)( 2

02

002

2

tuKtydt

tdym

dt

tyd ωωω =++

35

II.2. Système du 2nd ordre

b – Réponse indicielle.

)()( ttu Γ=

ppU 1)( = ( )200

2

20

2.)(

ωωω

++=

pmpp

KpY

• Régime apériodique : m > 1 .

−−+

−−+=

212

1

121

2 1.

1.

1.)(

pppp

p

pppp

p

pKpY

36

II.2. Système du 2nd ordre

b – Réponse indicielle (suite).

Re

Im

p1p2

p1 pôle dominant

1er ordre

2nd ordre

• pour : m >> 1

−+

−+= tptp e

pp

pe

pp

pKty 21 ..1.)(

12

1

21

2

)(ty

tττττ2 ττττ1 3.ττττ1

37

II.2. Système du 2nd ordre

• tr5% pour m >> 1

πωπ

mtr 3

0

2

%5 =

• Régime critique : m = 1 .

( ) ( )20

20

20

/1..)(

ωωω

pp

K

pp

KpY

+=

+=

[ ]tetKty 0).1(1.)( 0ωω −+−=

38

II.2. Système du 2nd ordre

• Régime pseudopériodique : m < 1 .

( ) )(.1...1

11.)( 2

02

0 mArccostqtmsinem

Kty tm =

+−

−−= − ϕϕωω0 < m < 1

K = 1ω0 = 0,22 rad/s

m = 0,18

39

II.2. Système du 2nd ordre

20 1

2

mTp

−=

ωπ

20 1 m

ktk

−=

ωπ

21 m

mk

k KeD −

7,022 ≅=m

.

Pseudo période :

Dépassements :

La valeur minimale de D1 est obtenue pour :

40

II.2. Système du 2nd ordre

• temps de réponse à 5% : tr5%

minimal pour m = 0,7

41

II.2. Système du 2nd ordre

1>m

1=m

5,0=m7,0=m

1,0=m

0=m

3,0−=m

Bilan :

42

II.2. Système du 2nd ordre

c – Réponse harmonique.Réponse à une sinusoïde permanente : u(t) = Um.cos( ω ω ω ωt)

le régime transitoire étant éteint

y(t) = Ym.cos( ω ω ω ωt + ϕϕϕϕ)

)().()( ωωω jUjHjY =

2

00

21

)(

++

=

ωω

ωω

ω

jjm

KjHAvec

43

II.2. Système du 2nd ordre

Etude asymptotique :

0→ω KjH =)( ω KH dB log20=

0=HArg

+∞→ω 2

0

)(

−=

ωω

ω KjH

Pour d’où

Pour d’où ( )0log40log20 ωω−= KH dB

π−=HArg

ω (log)

dBH

0ω-40 dB / décade

0.10ω

-40

HArg

ω (log)

0ω0.10ω

-180°

-90°

1=K

44

II.2. Système du 2nd ordre

• Pour m > 1 :( )( )21 1.1

)(ωωωω

ωjj

KjH

++=

12002,1 −±= mm ωωω

2021. ωωω =

dBH0ω

-40 dB / décade1ω 2ω

-20 dB / décade

45

II.2. Système du 2nd ordre

• Pour m < 1 :

- Pour 0 < m < √2/2 : apparition d’un phénomène de résonnance.

ω

dBH2,

12log20

mm

KH rdB

−=

20 21 mr −= ωω

0ω-40 dB / décade

- Pour √2/2 < m < 1 : pas de résonnance.

46

II.2. Système du 2nd ordre

c – Réponse harmonique (suite).

m

KjH

2)( 0 =ω

2/π−=HArg

mQ

2

1=

20 21 mr −== ωωω

212)(

mm

KjH r

−=ω

212

1

mmM

−=

Pour ω = ω0 , on a :

Facteur qualité du système.

On note

Facteur de résonnance du système (si pertinent).

Pour on a :

On note

47

II.2. Système du 2nd ordre

Représentation de Black.

5,0=m

35,0=m

MdB QdB

cω cω

48

II.2. Système du 2nd ordre

Représentation de Nyquist.

5=m1=m

7,0=m

5,0=m

4,0=m

3,0=m

49

II.3. Systèmes d’ordre supérieur à deux

m

m

mn

n

n dt

tuda

dt

tdubtub

dt

tyda

dt

tdyatya

)(....

)(.)(.

)(....

)(.)(. 1010 +++=+++

Equation différentielle représentative d’un système linéaire d’ordre nsupérieur à 2 :

ai, bi coefficients constants réels,

n ≥ m , pour les systèmes physiques (principe de causalité).

011

1

011

1

...

...

)(

)()(

apapapa

bpbpbpb

pD

pNpH

nn

nn

mm

mm

++++++++== −

−−

Soit par TL (C.I. nulles) :

Les racines de N(p) sont les zéros de H(p) .

Les racines de D(p) sont les pôles de H(p) .

50

II.3. Systèmes d’ordre supérieur à deux

))....().(.()( 21 nn ppppppapD −−−=

∑= −

=n

i i

i

pp

ApH

1

)(

Les pôles de H(p) sont soit réels, soit complexes conjugués (les ai étant réels).

D’où :

Décomposition additive en sous systèmes du 1er et du 2ème ordre.

Par application du théorème de superposition on obtient la réponse à un échelon d’un système d’ordre n > 2 :

… / …

51

II.3. Systèmes d’ordre supérieur à deux

Réponse à un échelon :

mK ,0ω

En termes de stabilité, il suffit d’un seul pôle à partie réelle positive pour entraîner l’instabilité de l’ensemble.

52

II.3. Systèmes d’ordre supérieur à deux

Pôles dominants :

pôles situés près de l’axe imaginaire (ctes de temps élevées et amortissement faible)

53

Cha III - Stabilité

III.1. Schéma général d’un asservissement.a – Notion de bouclage.

processusy

+_

xc εεεε organe decommande

capteur

xr perturbation

Chaine directe / d’action

Chaine de retourxc : consigne

y : sortie

xr : grandeur de retour (image de y)

εεεε : erreur

54

III.1. Schéma général d’un asservissement

b – Fonctions de transfert en boucle ouverte et en boucle fermée.

Y(p)+_

Xc (p) εεεε(p)A(p)

B(p)

Xr (p)

Représentation d’un asservissement sous forme de schéma bloc.

55

III.1. Schéma général d’un asservissement

Fonctions de transfert en boucle ouverte (FTBO).

Y(p)+_

Xc (p) εεεε(p)A(p)

B(p)Xr (p)

)(

)()(

pX

pXpTFTBO

c

r== )().()( pBpApTFTBO ==

56

III.1. Schéma général d’un asservissement

Fonctions de transfert en boucle fermé (FTBF).

Y(p)Xc (p)FTBF(p)

Y(p)+_

Xc (p) εεεε(p)A(p)

B(p)

Xr (p)

)(

)()(

pX

pYpHFTBF

c

==

FTBO

pA

pBpA

pAFTBF

+=

+=

1

)(

)().(1

)(

57

III.1. Schéma général d’un asservissement

FTBF d’un asservissement à retour unitaire.

Y(p)+_

Xc (p) εεεε(p)T(p)

)()( pApTFTBO ==

)(1

)()(

pT

pTpHFTBF

+==

58

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

Cadre : asservissement à retour unitaire.)(1

)()(

pT

pTpH

+=

)(cos).(.21)(

)()(

2 ωφωω

ωωBOBOBO

BOBF

GG

GG

++=

)(cos)(

)(sinarctan)(

ωφωωφωφ

BOBO

BOBF G +

=

Connaissant le FTBO (GBO, φBO) pour un ω donné on en déduit la FTBF (GBF, φBF).

59

a – Abaque de Black Nichols.

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

L’abaque de Black-Nichols permet de repérer par un système de doubles coordonnées les valeurs de la FTBO et de la FTBF correspondante (pour un retour unitaire uniquement) dans le plan de Black.

GBO, dB

ΦBO-180°

DansOn trace les courbes :

isomodules GBF dB = cte et

isophases φBF = cte de la FTBF.

60

Isomodules : tracé de GBF dB = cte en faisant varier φBF .

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

1cos..22 +−=

BFBFBF

BFBO

GG

GG

φAyant établi

BFBF

BFBO G−

φφcos

sinarctan

TBO, dB

ΦBO

-180°

-90°

61

TBO dB

ΦBO

HBF dB

isomodules

-180° -90°

62

Isophases : tracé de φBF = cte en faisant varier GBF dB.

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

TBO, dB

ΦBO-180°

0° -1°

-6°

-30°

-105°

63

φφφφBF

isophases

64

Lecture de l’abaque de Black Nichols.

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

FTBO

ω = +∞

ω = 0

65

Lecture de l’abaque de Black Nichols.

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

pour ω = ωM

FTBO

M

ω = +∞

ω = 0

66

Lecture de l’abaque de Black Nichols.

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

pour ω = ωM

FTBO

M

ω = +∞

ω = 011,5 dB

GBO, dB = 11,5 dB

67

Lecture de l’abaque de Black Nichols.

-128°

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

∅∅∅∅BO = -128°

pour ω = ωM

11,5 dB

GBO, dB = 11,5 dB

FTBO

M

ω = +∞

ω = 0

68

Lecture de l’abaque de Black Nichols.

-128°

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

∅∅∅∅BO = -128°

pour ω = ωM

11,5 dB

GBO, dB = 11,5 dB

FTBF

pour ω = ωM

FTBO

M

ω = +∞

ω = 0

69

Lecture de l’abaque de Black Nichols.

-128°

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

∅∅∅∅BO = -128°

pour ω = ωM

11,5 dB

GBO, dB = 11,5 dB

FTBF

pour ω = ωM

GBF, dB = 1,4 dB

FTBO

M

ω = +∞

ω = 0

70

Lecture de l’abaque de Black Nichols.

-128°

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

∅∅∅∅BO = -128°

pour ω = ωM

11,5 dB

GBO, dB = 11,5 dB

FTBF

pour ω = ωM

GBF, dB = 1,4 dB

∅∅∅∅BO = -15°

FTBO

M

ω = +∞

ω = 0

71

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

b – Analyse des résonances.

72

TBO dB

ΦBO

FTBO

ω = +∞

ω = 0

73

TBO dB

ΦBO

FTBO

TBO dB(0)

ω = +∞

ω = 0

74

TBO dB

ΦBO

FTBO

TBO dB(0)

ω = +∞

ω = 0

TBO dB(ωωωωr BO)ωωωωr BO

75

TBO dB

ΦBO

FTBO

TBO dB(0)

ω = +∞

ω = 0

TBO dB(ωωωωr BO)

MBO dB

Facteur de résonance

ωωωωr BO

76

TBO dB

ΦBO

FTBO

FTBF

TBO dB(0)

ω = +∞

ω = 0

H BF dB(0)

TBO dB(ωωωωr BO)

MBO dB

Facteur de résonance

ωωωωr BO

77

TBO dB

ΦBO

FTBO

FTBF

TBO dB(0)

ω = +∞

ω = 0

H BF dB(0)

HBF dB(0)+MBF dB

ωωωωr BF

TBO dB(ωωωωr BO)

MBO dB

Facteur de résonance

ωωωωr BO

78

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

b – Analyse des résonances (suite).

ω

dBBFH

ωωωωr BFωωωωr BF

HBF dB(0)MBF dB

79

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

TBO dB

ΦBO

FTBO

FTBF

TBO dB(0)

ω = +∞

ω = 0

ω = +∞

ω = 0ω = 0

H BF dB(0)

H BF dB(0)

HBF dB(0)+MBF dB

ωωωωr BFωωωωr BFωωωωr BF

TBO dB(ωωωωr BO)ωωωωr BOωωωωr BOωωωωr BO

80

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

ωT : la pulsation de transition telle que TBO dB(ωT) =0 dB

TBO dB

ΦBO

FTBO

FTBF

TBO dB(0)

ω = +∞

ω = 0

ω = +∞

ω = 0ω = 0

H BF dB(0)

H BF dB(0)

HBF dB(0)+MBF dB

ωωωωr BFωωωωr BFωωωωr BF

TBO dB(ωωωωr BO)ωωωωr BOωωωωr BOωωωωr BO

ωωωωT

81

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

ωT : la pulsation de transition telle que TBO dB(ωT) =0 dB

ωπ : telle que φBO(ωπ ) = - 180°

TBO dB

ΦBO

FTBO

FTBF

TBO dB(0)

ω = +∞

ω = 0

ω = +∞

ω = 0ω = 0

H BF dB(0)

H BF dB(0)

HBF dB(0)+MBF dB

ωωωωr BFωωωωr BFωωωωr BF

TBO dB(ωωωωr BO)ωωωωr BOωωωωr BOωωωωr BO

ωωωωT

ωωωωππππ

82

ΦBOω = +∞

ω = 0

H BF dB(0)

ωωωωr BF

c – Bande passante en boucle fermée.

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

ω

dBBFH

ωωωωcHBF dB(0)

HBF dB(0) - αααα dB

83

ΦBOω = +∞

ω = 0

H BF dB(0)

ωωωωr BF

H BF dB(0)

- αααα dB

ωωωωC

c – Bande passante en boucle fermée.

III.2. Interprétation géométrique du passage BO � BF

ω

dBBFH

ωωωωcHBF dB(0)

HBF dB(0) - αααα dB

84

III.3. Réponse impulsionnelle d’un système bouclé en régime linéaire

L’étude de la réponse impulsionnelle d’un système bouclé permet d’aborder la question de la stabilité.

Définition 6 ?

011

1

011

1

...

...

)(

)()(

apapapa

bpbpbpb

pD

pNpH

nn

nn

mm

mm

++++++++== −

−−

1)()()( =→= pXttx CTL

c δ

n

n

pp

A

pp

ApY

−++

−= ...)(

1

1

FTBF :

D’après

011

1

011

1

...

...1).()(

apapapa

bpbpbpbpHpY

nn

nn

mm

mm

++++++++

== −−

−−On a

Que l’on exprime sous la forme

85

III.3. Réponse impulsionnelle d’un système bouclé en régime linéaire

tpi

TL

i

i ieApp

A→

−−1

Lors du retour dans le domaine temporel, on a pour chaque pôle pi de H(p) :

Pour que ces exponentielles ne divergent pas vers +∞ il faut que la partie réelle de chaque pi soit strictement négative.

Conclusion : un système de transmittance H(p) est stable ssi tous ses pôles sont à partie réelle strictement négative (cad que les zéros de D(p) = 1 + T(p) sont à Re < 0)

La connaissance de la FTBO permet de conclure sur la stabilité du système en boucle fermée.

86

III.4. Le critère de Routh (critère algébrique).

011

1 ...

)(

)(

)()(

apapapa

pN

pD

pNpH

nn

nn ++++

== −−

On considère un système de FTBF :

Le critère de stabilité de Routh se décompose en 2 conditions :

• Une cond. nécessaire : la stabilité exige que tous les ai soient de même signe et non nuls.

• Une cond. Nécessaire et suffisante : le syst. est stable (i.e. les zéros de D(p), cad les pôles de H(p), sont tous à Re < 0) ssi tous les termes de la 1ère colonne du tableau de Routh sont de même signe.

87

III.4. Le critère de Routh (critère algébrique).

...

...

....

....

211

2131

0

1

3

321

5411

1

3212

5311

42

==−

==−

=−

−−−

−−−

−−−−

−−−−

−−

ccb

baab

p

p

p

bba

aaaab

a

aaaap

aaap

aaap

nnn

n

nnnn

n

nnnnn

nnnn

nnnn

….

88

III.5. Les critères géométriques de stabilité

a – Le critère de Nyquist.

Théorème de Cauchy : si un point d’affixe p, décrit dans le sens horaire un contour fermé (C), à l’intérieur duquel on trouve P pôles et Z zéros d’une fraction rationnelle D(p), alors la courbe (Γ) transformée de (C) par D(p)fait N tours (comptés positivement dans le sens horaire) autour de l’origine avec

N = Z - P

Re

Im

(CCCC)

Re

Im

(ΓΓΓΓ)

pôles de D(p)

zéros de D(p)

D(p)

N = Z - PN = 2 – 3 = -1

89

III.5. Les critères géométriques de stabilité

Contour de Bromwitch :

Re

Im

Rr

90

III.5. Les critères géométriques de stabilité

Th. Cauchy � si p décrit (C), le contour de Bromwich, alors 1 + T(p) décrit une courbe fermée (Γ) faisant N tours dans le sens horaire autour de l’origine avec : N = Z + - P +

P + = pôles à partie réelle > 0 de 1 + T(p)

P + = pôles à partie réelle > 0 de T(p)

P + = PBO+ pôles instables de la boucle ouverte

Z + = zéros à partie réelle > 0 de 1 + T(p)

Z + = pôles à partie réelle > 0 de

Z + = PBF+ pôles instables de la boucle fermée

)(1

)(

pT

pA

+

N = PBF+ - PBO

+

91

III.5. Les critères géométriques de stabilité

Critère de Nyquist :

lorsque p décrit le contour de Bromwich (C) dans le sens horaire, T(p) (la FTBO) décrit une courbe (Γ) dans le plan complexe. Le système est stable en BF ssi le nombre de tours de (Γ) autour du point critique -1 comptés dans le sens horaire est égal à moins le nb de pôles instables de T(p) (pôles Re > 0 de la FTBO).

Pour un syst. Stable en BO, le système est stable en BF si (Γ) n’entoure pas le point critique.

La connaissance de la FTBO permet de conclure sur la stabilité du système en boucle fermée.

92

b – Le critère du revers.

III.5. Les critères géométriques de stabilité

Conditions d’application :

• syst. stable en BO,

• ordre > 1,

• T(p) à phase minimale (pas de zéro à Re > 0),

• le rapport des coeff. de plus bas d° du num. et du den. est positif.

Critère du revers :

pour un syst. vérifiant les cond. d’application, si le lieu de Nyquistde la FTBO décrit dans le sens des pulsations croissantes (0+ ���� +∞∞∞∞), laisse le point critique à sa gauche alors le système sera stable en BF.

93

b – Le critère du revers.

III.5. Les critères géométriques de stabilité

-1

Instable Stable

ωωωωππππ < ωωωωt ωωωωt < ωωωωππππ

Re

Im

ωωωωππππ

ωωωωT

ω = 0

ω = +∞

-1

Re

Im

ωωωωππππ

ωωωωT

ω = 0

ω = +∞

cercle unitaire

cercle unitaire

94

b – Le critère du revers (suite).

III.5. Les critères géométriques de stabilité

Critère du revers dans le plan de Black :

pour un syst. en BO vérifiant les cond. d’application, si son lieu dans le plan de Black décrit dans le sens des pulsations croissantes(0+ ���� +∞∞∞∞), laisse le point critique à sa droite alors le système sera stable en BF.

Arg T

TdB

ω = +∞

ω = 0

ωωωωt

-1

ωωωωππππ

Arg T

TdB

ω = +∞

ω = 0

-1

ωωωωππππ

Instable Stable

ωωωωππππ < ωωωωt ωωωωt < ωωωωππππ

ωωωωt

95

Illustration sur les diagrammes de Bode.

III.5. Les critères géométriques de stabilité

ωωωωt

Arg T

ωωωω (log)

TdB

0 dB

ωωωω (log)

-180°

ωωωωππππ

Instable

ωωωωππππ < ωωωωt

ωωωωt

Arg T

ωωωω (log)

TdB

0 dB

ωωωω (log)

-180°

ωωωωππππ

Stable

ωωωωt < ωωωωππππ

96

c – Marges de stabilité.

III.5. Les critères géométriques de stabilité

Arg T

TdB

ω = 0

-1

ωωωωππππ

ωωωωt

MG

MΦΦΦΦ

Arg T

ωωωω (log)

TdB

0 dB

ωωωω (log)

-180°

ωωωωππππ

MGωωωωt

MΦΦΦΦ

[ ] °+== 180)( TjpTArgM ωφ- Marge de phase :

- Marge de gain :dBG jpTM )( πω=−=

97

Cha IV – Performances des systèmes asservis

IV.1. Précision des systèmes asservis.

Estimer la précision d’un système asservi c’est mesurer ou prédire l’évolution temporelle de l’écart entre la consigne d’entrée et la sortie du système ( ε(t) = yc(t) – y(t) ).

Définition 11 :

)(.)(1

)()(.

)(1

)()( pN

pT

pBpY

pT

pTpY c

FTBF

++

+=

43421

εεεε(p)+

Yc (p)A(p) B(p)

Y(p)_ ++

N(p)

98

IV.1. Précision des systèmes asservis

a – Précision statique (en poursuite) – Erreur en régime permanent.

Erreur en régime permanent :)(lim)(lim 0 ppt pts εεε →+∞→ ==

)()()( pYpYp c −=ε

)(.)(1

)()()( pY

pT

pTpYp cc +

−=ε

)(1

)()(

pT

pYp c

+=ε

)(1

)(.lim 0 pT

pYp cps +

= →ε

99

IV.1. Précision des systèmes asservis

Classe du système :

...1

...1.)(:

1

1

++++=

pa

pb

p

KpTFTBO α

αααα : classe du systèmenbre intégrations pures dans la BO

On a alors : αp

KpT pp 00 lim)(lim →→ =

ωωωω (log)

TdB

αααα = 0

(-1)

ωωωω (log)

TdB

αααα = 1

(-1)

(-2)

ωωωω (log)

TdB

αααα = 2

(-2)

(-3)

a – Précision statique (en poursuite) – Erreur en régime permanent (suite).

100

IV.1. Précision des systèmes asservis

Réponse à un échelon de consigne (erreur de position) :

ppYtty cTL

c /1)()()( =→Γ=

α

ε

p

KpT pps

+≅

+= →→

1

1lim

)(1

1lim 00

Ks +=

1

1ε 0=sε

Un système qui possède au moins un intégrateur (α ≥ 1) en boucle ouverte a une erreur de position nulle.

Pour α ≥ 1 :Pour α = 0 :

101

IV.1. Précision des systèmes asservis

Réponse à une rampe (erreur de trainage) :

2/1)()( ppYtty cTL

c =→=α

ε

p

Kpps

+= →

1

1.

1lim 0

+∞→sε Ks 1=ε

0=sεUn système qui possède au moins deux intégrateurs (α ≥ 2) en boucle ouverte a une erreur de traînage nulle.

Pour α = 1 :Pour α = 0 :

Pour α ≥ 2 :

102

IV.1. Précision des systèmes asservis

Réponse à une parabolique (erreur en accélération) :

32 /1)(2)( ppYtty cTL

c =→=α

ε

p

Kpps

+= →

1

1.

1lim

20

Ks 1=ε

0=sεUn système qui possède au moins trois intégrateurs (α ≥ 3) en boucle ouverte a une erreur d’accélération nulle.

Pour α = 2 :Pour α = 0 ou 1:

Pour α ≥ 3 :

+∞→sε

103

a – Précision statique (en poursuite) – Erreur en régime permanent (suite).

IV.1. Précision des systèmes asservis

sεK+

=1

1

K

1=

K

1=

Classe αααα = 0 1 2

erreur de position (échelon)

erreur de traînage

(rampe)

Erreur d’accélération

0 0

0∞∞∞∞

∞∞∞∞ ∞∞∞∞

104

b – Précision dynamique en poursuite.

IV.1. Précision des systèmes asservis

ωωωωt

ωωωω (log)

TdB

0 dB )(1

1

)(

)(

pTpY

p

c +=ε

Ainsi, plus la pulsation de transition (i.e. la bande passante) d’un système est grande, meilleure est sa précision sur une large bande de fréquence (on avait déjà établi qu’une large bande passante entraîne un faible temps de réponse).

105

c – Précision statique en régulation (c.à.d. en présence de perturbations).

IV.1. Précision des systèmes asservis

44 344 21régulationenerreur

c pNpT

pBpY

pTp )(.

)(1

)()(.

)(1

1)(

+−

+=ε

En considérant Yc(p) = 0 et en faisant abstraction du signe :

)(.)(1

)()( pN

pT

pBp

+=ε

εεεε(p)+

Yc (p)A(p) B(p)

Y(p)_ ++

N(p)

εεεε(p)+

Yc (p)A(p) B(p)

Y(p)_ ++

N(p)

106

IV.1. Précision des systèmes asservis

Pour une perturbation assimilable à un échelon unitaire : ppN 1)( =

On a :

)(1

)(lim

1.

)(1

)(.lim)(lim 00 pT

pB

ppT

pBpt ppts +

=+

== →→+∞→ εε

Bp

KpB B

α=)(Ap

KpA A

α=)(

En considérant pour p� 0 que l’on peut écrire :

et

On obtient :

c – Précision statique en régulation (suite).

A

B

p

KKp

K

BA

Bps

αα

ε+

= →0lim

107

c – Précision statique en régulation (suite).

IV.1. Précision des systèmes asservis

ααααA = 0 ααααA = 1, 2, …

ααααB = 0

ααααB = 1, 2, …

BA

Bs KK

K

+=

As K

1=ε

0

0

A

B

p

KKp

K

BA

Bps

αα

ε+

= →0lim

L’erreur statique engendrée par une perturbation assimilable à un échelon est nulle s’il existe au moins une intégration en amont.

108

d – Critères de performance.

IV.1. Précision des systèmes asservis

t

Yc(t)

Y(t)

t

εεεε(t)

t

εεεε 2(t)

109

t

y

tr1 tr2

+ 5%

- 5%

u

t

systèmeyu

Le temps de réponse à 5% exprime le temps mis par le système pour atteindre sa valeur de régime permanent à ±5% près (et y rester).

IV.2. Rapidité des systèmes asservis

tm.fc = 0,35Pour un 1er ordre, on a établi :

D’une façon générale : l‘amélioration de la rapidité (propriété temporelle) d’un système par l’élargissement de sa bande passante (propriétéfréquentielle).

110

IV.2. Rapidité des systèmes asservis

Illustration – Asservissement d’un 1er ordre :

ε(t)+

yc(t) y(t)_

ppT

τ+=

1

1)(K

u(t)

p

K

pTK

pTKpH

1

1

1...

)(.1

)(.)(

τ+==

+=

D’où la FTBF :

KetKKK +=+= 11 11

ττ

Coupure en BF :

τωωτω /1).1(/1 11 =+== ccc avecK

1er ordre

111

IV.2. Rapidité des systèmes asservis

T(p)yc(t) y(t)

+_ T(p)yc(t)

Ky(t)u(t)

t

Yc(t)

Y(t)

t

Yc(t)

Y(t)

u(t)

Les propriétés intrinsèques de T(p) ne sont pas modifiées par le passage en BF!

112

Il existe plusieurs types de lois de commande :

• Tous ou rien,

• Proportionnelle,

• Dérivée,

• Intégrale,

Ou toute combinaison des lois précédentes (P.I.D. la plus utilisée).

Cha V – Correction des systèmes asservis

V.1. Introduction.

systèmeyu

+_

yc εεεεcorrecteur

113

a – La commande tous ou rien :

La plus basique :

• pour εεεε > 0, c.à.d. y < yc , on envoie u = UMAX ,

• pour εεεε < 0, c.à.d. y > yc , on envoie u = 0.

b – La commande proportionnelle :

L’action u est dosée à proportion du résultat à atteindre et donc de l’erreur εεεε.

On prend : u = K.εεεε = K.(y – yc )

Si K est grand, la correction est énergique et rapide mais le risque de dépassement et d’oscillations dans la boucle s’accroit.

Si K est petit, la correction est molle et lente mais il y a moins de risque d’oscillations.

V.1. Introduction

114

ω = +∞ ω = 0-1 Re

Im

K KK1K1<

K2

< K2

b – La commande proportionnelle (suite).

V.1. Introduction

115

V.1. Introduction

ωωωωt

Arg T

ωωωω (log)

TdB

0 dB

ωωωω (log)

-180°

ωωωωππππ

Stable

ωωωωt < ωωωωππππ

Instable

ωωωωt < ωωωωππππ

Arg T

ωωωω (log)

TdB

0 dB

ωωωω (log)

-180°

ωωωωππππ

ωωωωt

ωωωωt

20logK

b – La commande proportionnelle (suite).

116

c - La commande intégrale.

Une loi de commande intégrale permet d’obtenir un démarrage progressif et un effet persévérant.

∫=t

i

dxxT

tu0

)(.1

)( ε

Ti cte de temps d’intégration

V.1. Introduction

systèmeyu

+_yc εεεεcorrecteur

intégral

0

E0 E0 iT

tE .0

117

t

u

ε

t

La commande intégrale est persévérante.

V.1. Introduction

c - La commande intégrale.

118

ε

t t

u

K.ε

Td .ε’

I

d - La commande dérivée.

La dérivée de l’erreur εεεε apporte une information supplémentaire sur son sens d’évolution (augmentation ou diminution) et sur sa dynamique.

D’où l’intérêt d’ajouter un terme dérivé au terme proportionnel d’une loi de commande pour exploiter cette information.

[ ])(.)()( tTtKtu d εε ′+=

Exemple : commande d’accostage d’un navire.

V.1. Introduction

119

V.2. Correction proportionnelle et dérivée (à avance de phase)

Transmittance de Laplace théorique : ppC .1)( τ+=

Pas de sens physique (d°num. > d°dénom.).!

Correcteur à avance de phase :

1.1

.1.)( <

++= aavec

pa

pKpC

ττ

120

V.2. Correction proportionnelle et dérivée (à avance de phase)

dBC

CArg

ωωωω (log)

τ1

τa1

Klog20

a

Klog20(+1)

ωωωω (log)τ

1τa

1

Diagramme de Bode.

am τ

ω 1=

am arctan.22

−= πϕ

121

V.2. Correction proportionnelle et dérivée (à avance de phase)

(-1)

(-2)

(-3)

ωωωω (log)0 dB

ωωωω T

ωωωω (log)

-180°

TdB

(-2)

(-3)

ωωωω T

TdB+CdB

τ/1 τa/1

ArgT

ArgT +ArgC

MϕϕϕϕMϕϕ ϕϕ =

0

Amélioration de la stabilité et de la rapidité.

122

V.2. Correction proportionnelle et dérivée (à avance de phase)

Illustration dans le plan de Black.

Arg(FTBO)-180°ωωωωr -90°

FTBOdB

123

V.2. Correction proportionnelle et dérivée (à avance de phase)

Illustration dans le plan de Black (suite).

Arg(FTBO)-180°ωωωωr -90°

FTBOdB

Mauvais réglage

Arg(FTBO)-180°ωωωωr -90°

FTBOdB

Arg(FTBO)-180°ωωωωr -90°

FTBOdB

124

V.3. Correction proportionnelle et intégrale (PI)et correction à retard de phase

+= pKpC .

11.)( τ

1.1

.1.)( >

++= bavec

pb

pKpC

ττ

Correcteur proportionnel et intégral :

Amélioration de la précision.

Correcteur à retard de phase :

Gain et retard en basse freq.

125

V.3. Correction proportionnelle et intégrale (PI)et correction à retard de phase

dBC

CArg

ωωωω (log)τ1

ωωωω (log)

2π−

P.I.

τ1

Klog20

b

Klog20

(-1)

retard de phase

bτ1

dBC

CArg

ωωωω (log)

τb1

τ1

ωωωω (log)

2π−

τb1

τ1

126

Illustration dans le plan de Black.

V.3. Correction proportionnelle et intégrale (PI)et correction à retard de phase

-180°ωωωωr -90°

FTBOdB

P.I.

ω = +∞

ω = 0dBC

CArg

ωωωω (log)τ1

ωωωω (log)

2π−

P.I.

τ1

Arg(FTBO)

Le PI apporte une augmentation importante du gain en BO aux basses freq. ce qui permet d’améliorer la précision (sans modif. À proximité du pts critique).

127

V.3. Correction proportionnelle et intégrale (PI)et correction à retard de phase

-180°ωωωωr -90°

FTBOdB

Arg(FTBO)

P.I. mauvais réglage

ω = +∞

ω = 0

Illustration dans le plan de Black.

128

Illustration dans le plan de Black.

V.3. Correction proportionnelle et intégrale (PI)et correction à retard de phase

Arg(FTBO)-180°ωωωωr -90°

FTBOdB

retard de phase

Klog20

b

Klog20

(-1)

retard de phase

bτ1

bτ1

dBC

CArg

ωωωω (log)

τb1

τ1

ωωωω (log)

2π−

τb1

τ1

129

V.4. Correcteur à action Proportionnelle, Intégrale et Dérivée (PID)

Transmittance de Laplace théorique :

Pas de sens physique (d°num. > d°dénom.).!

Correcteur P.I.D. réel :

++= p

pKpC d

i

..

11.)( τ

τ

1.1

.

.

11.)( <

+++= aavec

pa

p

pKpC

d

d

i ττ

τ

130

V.4. Correcteur à action Proportionnelle, Intégrale et Dérivée (PID)

Diagramme de Bode (P.I.D. réel).

ωωωω (log)

ωωωω (log)iτ

1

2π−

P.I.D.CdB

diττ1

dτ1

daτ1

(-1)(+1)

2π+

0

Arg C

ϕϕϕϕ = 0

ddi aτττ111 <<

diττω 1=

Pivot du P.I.D.

ϕϕϕϕ = 0

CdB = 0

131

V.4. Correcteur à action Proportionnelle, Intégrale et Dérivée (PID)

-180°ωωωωr -90°

FTBOdB

Arg(FTBO)

Illustration dans le plan de Black.

P.I.D.

ω = +∞

ω = 0

diττω 1=

132

MG= 4,75 dB

MΦΦΦΦ = 25°

0 dB

MG= 20 dB

MΦΦΦΦ = 67°

V.4. Correcteur à action Proportionnelle, Intégrale et Dérivée (PID)

133

V.4. Correcteur à action Proportionnelle, Intégrale et Dérivée (PID)

134

V.5. Modèle du 2nd ordre

TBO dB

ΦBO

3,6 dB

-1,4

dB

FTBO

ω = +∞

ω = 0

ωωωωr BF = 0,29 rad/s

135

Outils et moyens d’analyse

Signaux types :Rampe unitaire causale.

0 t

r(t)

r(t) =0 pour t < 0 (causalité)

t pour t ≥ 0

Echelon unitaire ΓΓΓΓ(t) - Fonction de Heaviside.

ΓΓΓΓ(t) =0 pour t < 0 (causalité)

1 pour t > 0ΓΓΓΓ(t) dérivée de r(t)

0 t

Γ(t)

1

Γ1(t)

1

+ε/2-ε/2 t

136

Outils et moyens d’analyse

Impulsion unitaire δδδδ(t) – Impulsion de Dirac.

δ1(t)

+ε/2-ε/2 t

1/ε

δ(t)

0 t

En dérivant ΓΓΓΓ1 on obtient δδδδ1 :

tq ∫+∞

∞−=1)(1 dttδ

pour εεεε ���� 0 δδδδ1 ���� δδδδ (distributions)

∫+∞

∞−=1)( dttδ

aire A

0 t 0 t

F1(t) A.δ(t)

137

Outils et moyens d’analyse

Signal sinusoïdal (périodique).

0 t

T

s(t)

s(t) = A.sin(ωt)

Signal de test pour la réponse fréquentielle.

Signal causal retardé.

0 t

f(t)

0 t

g(t)

ττττ

g(t) = f(t - τ)

138

Outils et moyens d’analyse

Produit de convolution.

Pour un S.L.T.I, en notant h(t) sa réponse impulsionnelle on a:

))(()().())(()( txydtyxtyxtp ∗=−=∗= ∫+∞

∞−

θθθ

pour des signaux causals :

∫ −=∗t

dtyxtyx0

)().())(( θθθ

systèmeyu

y(t) = (u ∗∗∗∗ h)(t)

Le dirac est l’élément neutre de la convolution : (x ∗∗∗∗ δδδδ)(t) = x(t)

139

Outils et moyens d’analyse

Transformée de Laplace monolatère.

[ ] ∫+∞

−==0

).()()( dtetfpFtfTL pt ωσ jp +=

)(.)(.)(.)(. pGbpFatgbtfa TL +→+Linéarité.

)().())(( pGpFtgf TL→∗Convolution.

)(

)()()().()())(()(

pU

pYpHpHpUpYthuty TL ==→∗=

Fonction de transfert – H(p).

140

Outils et moyens d’analyse

[ ] )0()(.)( −−=′ fpFptfTL

Dérivation en temps.

pour une fonction f dérivable en tout point :

pour une fonction f causale avec une discontinuité d’ordre 1 en 0 :

[ ] )(.)( pFptfTL =′

Intégration.

)(.1

)(0

pFp

dfTLt

=

∫ θθ

[ ])(.)(

tftTLdp

pdF −=

Dérivation en p.

141

Outils et moyens d’analyse

Théorème du retard temporel.

[ ] )(.)()()( pFetgTLtftg pττ −=→−=

Translation en p.

[ ] )()(. αα −= pFtfeTL t

Théorème de la valeur initiale.

[ ] )0()(. ++∞→ = ftfTLplimp

Théorème de la valeur finale.

[ ] )()()(.0 +∞== +∞→→ ftflimtfTLplim tp

142

Outils et moyens d’analyse

Transformées de Laplace usuelles.

1)( →TLtδ

pt TL 1)( →Γ

2

1

pt TL→

Dirac :

Echelon :

Rampe :

ape TLta

+→− 1.

( )2. 1

.ap

et TLta

+→−

22)(

ωωω+

→p

tsin TL

22)cos(

ωω

+→

p

pt TL

( ) 22. )(.

ωω

+++→−

ap

aptcose TLta

143

Intégrateur pur.

de fonction de transfert ττττ.y’(t) = u(t)

H(p) = 1 / ττττ.p H(jωωωω) = 1 / jωτωτωτωτ

HdB

Arg H

-90°

ωωωω ω/τ

dBH

10.1 10 1000 dB

-20 dB / décade

HArg

10.1 10 1000.1

-90 °

ω/τ

II.1. Système du 1er ordre