PrésentatUIion1

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UNIVERSITE DE JIJEL FACULTÉ DES SCIENCES EXACTE ET SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE

L.M.D MICROBIOLOGIE

LES INFECTIONS

URINAIRES

ANNÉE UNIVERSITAIRE : 2010 – 2O11

réalisé Par: M. Bilal Y.rahima

PLAN DE L’EXPOSE

1- INTRODUCTION 

2- DEFINITION DE L’INFECTION URINAIRE 

3- LES PRINCIPAUX GERMES EN CAUSE DE L’INFECTION 

4-PHYSIOPATHOLOGIE 

5- EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE DES URINES 

6-CRITERES DE L’INTERPRETATION DE L’ECBU 

7-Conclusion 

1- INTRODUCTION :

L’homme peut être victime de différents types d’infections causées essentiellement par des microorganismes pathogènes tels que : bactéries, parasites, virus.

Ces infections plus au moins graves nécessitent souvent la réalisation d’un examen cytobactériologique comme dans le cas des infections urinaires à fin d’arriver à une antibiothérapie efficace.

Enfin, comment peut on donc définir une infection urinaire et quelles sont les étapes de l’examen cytobactériologique dans ce cas ?

2- DEFINITION DE L’INFECTION URINAIRE :

C’ est la présence de germe pathogène dans l’urine à l’intérieur des voies excrétrices , l’infection urinaire peut être aigu ou chronique. Elle peut être asymptomatique et ne se manifeste que par une bactériurie comme elle peut être accompagnée de fièvre et des douleurs au niveau de lombaire. [1]

3- LES PRINCIPAUX GERMES EN CAUSE DE L’INFECTION :

E.coli ( 80 à 90% ).

Proteus .

Klebsiella .

Staphylococcus saprophyticus (les jeunes femmes ).

Serratia, Enterobacter, Pseudomonas .

Mycoplasmes ,Lactobacilles, Gardnerella, Corynébactérie groupe 02, Haemophilus…etc.

4-PHYSIOPATHOLOGIE :

La flore digestive normale est habituellement le réservoir des bactéries des infections urinaires.

L’urine et l’arbre urinaire sont normalement stériles.

La colonisation microbienne se fait par un chemin inverse de l’écoulement de l’urine :

Périnée urètre vessie uretère

rein bassinet

1

45

32

Les trois 1ière étapes peuvent induire

une IU. Basse (Cystite).

Les trois dernières peuvent induire une IU. haute (pyélonéphrite).

D’autres facteurs peuvent augmenter le risque des infections urinaires:

- Les anomalies anatomiques (malformation).- Les anomalies fonctionnelles.

la colonisation par les bactéries peut arriver aussi lors de la manipulation des sondes urinaires:

- Lors du sondage.- Au cours de la manipulation du système de drainage.

5- EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE DES URINES :5.1 LE PRELEVEMENT : Les urines du « mit-jet » sont recueillies:

De préférence le matin.

Dans un tube stérile.

Acheminer au laboratoire (-2h)

Si on peut pas réaliser l’examen dans les 2h qui suit le prélèvement le tube est conservé à +4°C / 12 à 24 h .

5.2 EXAMEN DIRECT :

a- EXAMEN MACROSCOPIQUE : basé sur l’aspect des urines :

Présence de trouble ( opaque ou translucide).

Présence des hématies ( hématique ).

Présence des sédiments .

 

b-EXAMEN MICROSCOPIQUE :

Examen cytologique

- Sur cellule normale

- Numération: nombre de champ à parcourir dizaine / cinquantaine

- Sur cellule de Nageotte ou

Malassez

- Numération par mm3

Culot de centrifugation

Urine non centrifugée

1- Examen cytologique: (quantitatif)

Une leucocyturie supérieur á 10 000 par ml (> 10 / mm3) est en faveur d’une infection urinaire.

Les éléments dénombrés:

Leucocytes : supérieur á 104 / ml.

Les hématies : supérieur á 105 UFC/ml, qui proviennent de l’agression de la muqueuse épithéliale vésicale.

• expression quantitatif des leucocytes et des hématies sur cellule normale :

Autres éléments observés lors d’une infection urinaire  :

• Les cellules épithéliales : qui résultent de la desquamation naturelle.

• Les cylindres : sont des éléments de grande taille épousant la forme d’une partie du tubule rénal.

cylindres hyalins ( protéique) cylindres granuleux(dégénérescence de cellules

épithéliales)

• Les cristaux : résultent de la précipitation des substances peu solubles qui s’y trouvent pratiquement á l’état de solution saturée.

1- Cristaux de substances présents dans l’urine normale :

Assez fréquents:

- Oxalate de calcium : en forme d’enveloppe de lettre ou en cacahuète.

- Acide urique : en losange, en carré, en fleur , en fins filaments rassemblés de couleur jaune ou brun rougeâtre.

Moins fréquents:

- Phosphate triple : en couvercle de cercueil, en feuille de fougère, incolore réfringents.

- Carbonate de calcium : très petits cristaux groupés par deux, ovoïdes, solubles dans l’acide acétique, incolores.

- Phosphate bi calcique : amas de lames en étoiles, incolores (urine alcaline ou neutre).

2- Cristaux de substances présents dans l’urine anormale :

- Leucine : cristaux jaunâtres, de forme ronde avec nombreuses situations radiales (affection hépatique grave).

- Tyrosine : cristaux longs et fins, aiguilles en bottes de foin (affection hépatique grave).

- Cystine : lames hexagonales incolores et très réfringentes (maladie héréditaire cystinurie).

- Sulfamides : retrouvés chez des malades traités aux sulfamides, leurs présences peuvent endommager le rein.

- Cholestérol : plaque carrée avec coté en escalier, Soluble dans l’éther.

• Elément minéraux amorphes:

- Phosphates amorphes : petites granulationsblanchâtres (Culot blanchâtre, urine alcalineou neutre).

- Urates amorphes : petits grains jaunâtresrassemblés en amas plus denses et plus largesque les phosphates (Culot rosé, urine acide)

• Les parasites : comme le cas de Trichomonas vaginalis ou œufs de schistosoms naematobium.

• Levure et spermatozoïdes.

2- Examen bactériologique: (qualitatif)

Culot de l’urine centrifugée

Leucocyturie > 104 / ml

Coloration de GRAM

-Avoir une idée sur la population bactérienne: Gram +/Gram- Cocci / bacilles

2- Choix des milieux de culture

Remarque: dans le cas où il y’a une leucocyturie sans bactériurie, il faut réaliser une coloration de Ziehl-Nelson (infection urinaire tuberculose).

5.3- La mise en culture:

La méthode de KASS : (description de la méthode)

Schéma descriptif de la méthode de Kass

La lecture:

la numération se fait selon la formule de KASS :

N = n . 102 .10 bactérie /ml.

Ou N : nombre de colonies sur la boite. 102 : inverse de la dilution. 10 : inverse de l’inoculum.

Nombre de colonie :

103 Bact/ml Numération négative 104 Bact/ml Numération douteuse 105 Bact/ml Numération positive

²

1- 9:10-99:+100:

Interprétation:

- Chaque colonie qui pousse á partir de l’urine diluée correspond á 1000 UFC dans 0,1 ml d’échantillon.

- une bactériurie significative est considérée devant une numération > 100 colonies sur gélose nutritive ce qui correspond á > 105 UFC /ml. (UFC est unité formant colonie).

Autres méthodes : - méthode á l’anse calibrée -Lame émergée.

• Aspect de:Proteus vulgaris et mirabilis

• Aspect de Salmonella

Aspect Entérobactéries

Aspect des staphylocoques et streptocoques sur GSF

Colonies suspect sur:BCP ou Mac Conkey

et HK

ensemencés dans des milieux de

caractères biochimiques +

incubation35°C/ 18-24h

Identification et Serotypage

5.4- Identification biochimique:

Colonies sur GFS (CGP)

5-5 Antibiogramme :

L’antibiogramme est réalisé sur une gélose de Muller-Hinton avec un choix d’antibiotique qui se fera en fonction du germes isolés.

6-CRITERES DE L’INTERPRETATION DE L’ECBU :

Bactériurie ≥105 UFC /ml avec un seul type de bactérie : infection urinaire.

Bactériurie ≤ 103 UFC/ ml : absence de l’infection urinaire.

Bactériurie entre 103 et 105UFC/ml : zone d’incertitude, elle est fonction de l’espèce bactérienne et du contexte

clinique à contrôler si nécessaire.

L’interprétation des cultures est basée sur les critères de KASS :

KASS définit un seuil ≥ 105 UFC/ml comme étant significatif, alors que dans plusieurs situations ce taux est revu à la baisse.

Enfin; ces critères peuvent changer à cause de plusieurs paramètres comme: le caractère mono- ou pluri-microbien des cultures

Les différentes étapes de L’ECBU

7-Conclusion :

Le meilleur moyen de lutte contre les infections est la prévention, cette dernière peut être réalisée en appliquant les règles d’hygiènes et en buvant suffisamment d’eau.