Post on 07-Jun-2015
MINISTERE DE L’EDUCATION MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALENATIONALE DIVISION DES CANTINES SCOLAIRES DIVISION DES CANTINES SCOLAIRES
VOYAGE D'ETUDE CONJOINT AU BRESIL: GOUVERNEMENT DU SENEGAL / PAM/BUREAU-PAYS
POLITIQUE D’ALIMENTATION SCOLAIRE AU POLITIQUE D’ALIMENTATION SCOLAIRE AU SENEGALSENEGAL
Septembre 2012Septembre 2012
L’alimentation scolaire au Sénégal : enjeux et défis
Introduction Le Sénégal, pays de l’Afrique de l’Ouest d’une superficie de 197 000 KM2 avec une pour population de 12 millions d’habitants. Il compte au total 8198 écoles élémentaires dont 7268 publics pour un effectif total 1 695007 dont 1 457708 dans le public. TBS/ primaire de 94,4%, et parité de 1,1% par contre le TAP est de 59,1% (2011)
Performances dans l’accès et défis à relever pour la qualité.
I. Historique
Ancienneté des cantines scolaires au sénégalAncienneté des cantines scolaires au sénégal
- 1963 – début de l’appui de l’Alisco par l’Etat (Tambacounda et Kédougou
- - 1970-début de l’appui du PAM – introduction du projet PAM à la DBOS
Mais difficultés de répondre à la demandeMais difficultés de répondre à la demande
• dépérissement des années 70 à 2002 dépérissement des années 70 à 2002
• montée des programmes d’assistance alimentairemontée des programmes d’assistance alimentaire
II. Contexte de développement
2008 crise financière économique, crise alimentaire Mise en place d’un plan social d’urgence
Enquêtes de perception de Sénégal 2025
III. Réalisations dans le domaine de l’alimentation scolaire
• Forte volonté politique : renforcement de l’engagement des autorités malgré le changement de régime politique intervenu récemment (présence du Ministre et du SG du MA malgré les charges actuelles). Thème majeur dans toutes les rencontres des acteurs de l’Education au niveau national comme au niveau localEfforts budgétaires de l’Etat : crédits des cantines portés de 1000 000 à 3 000 000 US depuis Trois ans
• Avec l’appui du PAM et d’autres partenaireso Elaboration d’un document de politique articulé aux objectifs du
DSRP (devenu DPES) et du PDEFo Elaboration d’outils de gestion et de mise en œuvre : Guide de
gestion des cantines, Bases de données sur les cantines (dénommée Balise)
• Réalité du paquet de services : déparasitage, supplémentation en fer, existence de latrines et de points d’eau dans la plupart des écoles à cantines, mise en place progressive de foyers améliorés en collaboration avec les collectivités et des ONG, notamment dans les écoles appuyées par le PAM.
IV. CouvertureTaux de couverture : extension de la couverture à
partir de 2008 de 33 à 66% qui se présente comme suit :
• Partenaires 76% (PAM, Counterpart International). En 2008 le PAM le PAM pour accompagner le plan social d’urgence a porté son intervention de 300 000 à 600 000 bénéficiaires
• Apports nationaux (Etat et Mairies de Dakar, communautés) 24%
Forte dépendance de l’assistance alimentaire
V. Limites de l’intervention au Senegal
Extraversion du panier alimentaireCPI : lentilles, bulgur, pomme de terre
déshydratée, huile végétale, PAM : maïs, lentilles ou petit pois, huile, sel
iodéEtat : riz, huile
L’obstacle des habitudes alimentaires
VI. Défis 1. Mobilisation des ressources endogènes– Augmenter la part du Gouvernement : Effort montré
par l’augmentation de l’allocation qui reste faible par rapport à la demande
– Amener les collectivités locales à allouer des ressources à l’alimentation scolaire (Exemple de la Mairie de Dakar)
– Renforcer la participation du secteur privé • Opportunité pour l’agro business• Responsabilité sociale des entreprises
– Accroître la participation des ménages
VI. Défis 2. Efforts pour rendre la production agricole locale disponible et compétitive dans le cadre d’une approche participative notamment communautaire
3. Promouvoir l’intersectorialité : création d’une synergie entre différents secteurs et acteurs autour des cantines scolaires afin de faire bénéficier les cantines scolaires des opportunités des politiques sectorielles – Agriculture : accès aux crédits et autres formes de
financement (subventions, programmes spéciaux), accès à la terre, équipements, encadrement, etc.
– Industrie et Agro Industrie : transformation et promotion des produits locaux
• Impliquer les opérateurs économiques
VI. Défis
• arriver à un programme d’alimentation scolaire autonome dans dix ans :
- Evaluation d’impact des cantines solaires- Finalisation du modèle de simulation des
strategies et des coûts d’intervention (dont le draft a été présente lors de la mission conjointe PAM/ PCD/ BM en juillet 2011) .
VII. expériences porteuses vers le
HGSF • Expérimentation de micro projets
• Avec PAM/FAO/ Gouve Brésilien• Avec des ONGs/ autres acteurs : Plan International,
Village pilote, DANONE Communities (Lemateki)• Avec le secteur Privé : « Jabott » avec bouillie de mil;
Kirène avec lait à l’école; projet de production de farine enrichie contre la malnutrition, etc.• Diversification du partenariat pour l’implication
d’autres partenaires stratégiques autres que le PAM comme :
VII. expériences porteuses vers le HGSF
• La Banque Mondiale : - rencontre en marge forum de Nairobi : 2011– Evaluation du programme D’AS en juillet 2011– Rencontre au forum d’Addis de 2012– Projet de mission en octobre
• L’ACDI qui a contribué au programme de cantines en 2008 sous forme d’appui budgétaire et qui &a permis de porter le budget des cantines à 3 millions de dollards
VII. expériences porteuses vers le HGSF
• La JICA - dans la mobilisation des communautés
avec les volontaires, - dans la construction de magasins de
stockage-
VII. expériences porteuses vers le HGSF
• Mobilisation des communautés en cours• Protocole avec la JICA• Protocole avec le Ministère de la Décentralisation
(Direction des collectivités locales)• Mise en place d’équipes de suivi multi acteurs
impliquant la santé, le Service d’hygiène, les services du ministère de la Décentralisation, les ONG, les services déconcentrés de sécurité alimentaire, les sous bureaux du système des NU, les associations de parents d’élèves, les représentants des CL, etc.
MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION!