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Relations publiques & Relations presse
Parcours des mondes 2013
du 10 au 15 septembre
Revue de presse
SUPPORTS DATES DIFFUSION LES ARTICLES DE FOND ET LES BRÈVES AGENCES Agence France Presse Mondiales 13 septembre 2013 NC MENSUELS Beaux-Arts Magazine Septembre 2013 63 491 Arts Magazine Septembre 2013 28 213 AD Septembre 2013 95549 L’Œil Septembre 2013 NC Connaissance des Arts Septembre 2013 45 907 Connaissance des Arts Septembre 2013 45 907 Aladin Septembre 2013 NC L’Estampille - l’Objet d’Art Septembre 2013 NC HEBDOMADAIRES Le Figaro Magazine 30/ 31 Août 2013 449 914 Pariscope 4 / 10 septembre 2013 55 890 La Gazette Drouot (couverture) 6 septembre 2013 34 145 La Gazette Drouot 6 septembre 2013 34 145 Valeurs Actuelles 5 / 11 septembre 2013 90 434 Challenges 5 / 11 septembre 2013 229211 Figaroscope 11 septembre 2013 NC Point de vue 11 / 17 septembre 2013 182587 QUOTIDIENS Le Quotidien de l’Art 30 Août 2013 NC Les Petites Affiches – La Loi 2 septembre 2013 NC Le Quotidien de l’Art 10 septembre 2013 NC Le Quotidien de l’Art 10 septembre 2013 NC Le Quotidien de l’Art 11 septembre 2013 NC Les Echos 11 septembre 2013 122744
Le Quotidien de l’Art 16 septembre 2013 NC Le Monde 13 septembre 2013 288113 Le Figaro 12 septembre 2013 321101 TRIMESTRIELS Art Absolument Septembre 2013 NC BIMENSUELS Le Journal des Arts 6 / 9 septembre 2013 NC INTERNET Artabsolument.com 24 juin 2013 Enviedailleursmagazine.com Juin 2013 Artmediaagency.com 1 juillet 2013 Artmediaagency.com 2 août 2013 Artmediaagency.com 4 juillet 2013 Artistikrezo.com 26 juillet 2013 Lessourcesdelinfo.info 5 septembre 2013 Aboveluxe.com 1 septembre 2013 Connaissancedesarts.com 9 septembre 2013 Robin des Arts 10 septembre 2013 Worldguide.com 10 septembre 2013 Challenges.fr 9 septembre2013 PRESSE ÉTRANGÈRE MENSUELS Il Giornale dell’arte (Italie) Mai 2013 15 000 Collect Arts Antiques Auctions (Belgique) Septembre 2013 NC Collect Arts Antiques Auctions Septembre 2013 NC (version française) Arts Passions (Suisse) Septembre 2013 NC Apollo (UK) Septembre 2013 35 000 Where Local Guides, Worldwide (UK) Septembre 2013 NC Tendencias del Mercado (Espagne) Septembre 2013 40 000 Die Zeit (Allemagne) Août 2013 NC Art + Auction (US) Septembre 2013 NC Antiquariato (Italie) Septembre2013 40 000 L’Éventail (Belgique) Septembre 2013 NC Kunst und Auktionen - Couverture (All) Août 2013 NC Kunst und Auktionen (All) Août 2013 NC The Art Newspaper (US) Septembre 2013 NC TRIMESTRIELS Origine (Pays-Bas) Juillet / août / septembre 2013 NC BIMENSUELS Gazette Drouot International (Chine) juillet - août 2013 NC Gazette Drouot International (UK) juillet - août 2013 NC HEBDOMADAIRES Antiques Trade Gazette (UK) 2 septembre 2013 18 000
QUOTIDIENS Mad (Belgique) 28 août 2013 NC Mad (Belgique) 4 septembre 2013 NC The Times (UK) 7 septembre 2013 398 000 NRC Handelsblatt 6 septembre 2013 NC LES AGENDAS QUOTIDIENS 20 Minutes (Paris) 10 septembre 2013 486296 Direct Matin 10 septembre 2013 534380
AGENCE FRANCE PRESSE MONDIALES11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46
13 SEPT 13Quotidien Paris
Surface approx. (cm²) : 260
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
13/09/2013 18:21:00
Parcours des mondes à Saint-Germain-des-Prés:l'Océanie à l'honneur
PARIS, 13 sept 2013 (AFP) - La 12e édition de "Parcours des Mondes", saloninternational des arts premiers réunissant jusqu'à dimanche soixante galeries françaises etétrangères à Paris, fait la part belle à l'Océanie, de plus en plus prisée par lescollectionneurs.
Venus d'Australie, des Etats-Unis, des Pays-Bas, d'Italie, de Belgique oud'Espagne, les galeristes étrangers présenteront également leurs plus belles oeuvres des artspremiers d'Afrique, d'Asie et des Amériques, rejoignant leurs confrères parisiens installés àdemeure dans le quartier des Beaux-arts de Saint-Germain-des-Prés, transformé le tempsd'un week-end.
Ce salon en libre accès est devenu d'année en année un rendez-vousincontournable pour les amateurs et les collectionneurs d'arts premiers qui, selon lesorganisateurs, connaissent un engouement croissant.
Cinquante pour cent des participants sont étrangers."Dans un monde trop souvent déconnecté de ses racines, le regain d'intérêt pour
des objets qui racontent l'origine de notre civilisation, se fait de plus en plus intense. Cetattrait pour l'étrange et le mystérieux ne se dément pas", dit dans le dossier de pressePierre Noos, directeur de Parcours du Monde, dont la présidente d'honneur est la galeristeHélène Leloup, spécialiste de l'art dogon.
"Depuis quèlques temps, on note un déplacement de l'intérêt des collectionneursvers l'art océanien, même si l'art africain intéresse encore 60% des acheteurs", selon M.Noos. "L'art océanien qui, il y a encore quèlques années, n'intéressait qu'un petit 10% decollectionneurs, passe maintenant à 30%. Le goût change et il est certain que la rareté estplus présente en art océanien qu'en art africain", affirme Pierre Noos.
(www.parcours-des-mondes.com)jfg/pcm/fa/DS
SEPTEMBRE 13Mensuel
OJD : 58081
Surface approx. (cm²) : 540N° de page : 134
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
MARCHÉ Foires & salons PAR LLTIE DELI BAC
•PARCOURS DES MONDES1 Du 10 au 15 septembre
Une brillante 12e éditionParcouis des mondes le rendez vous internationaldes amateurs d art tribal revient pour une 12e editionAu fil des quelque 60 galènes installées dans les ruesde Saint Germain des Pres de nombreuses expositionsannoncent une programmation alléchante Placeaux objets de coiffure et parures bijoux et ornementsd Afrique à Asie et d Oceanie dans le Salon de beaute»de la galerie Ma ne Durieu ou s illustre un prestigieuxpendentif Baoule en or representant un poisson chat [ille contre] Spécialisée en art ocean en la galerie Voyageurset Curieux presente un important crochet porte cranede Papouasie Nouvelle Gu nee qui n est pas sans rappelerI art brut de Chaissac Pour un choix de cranes d ancêtressurmodeles du Sepik voir avec Renaud Vanuxem Directionles archipels phil ppm et indonésien chez Alain Bovisqui a reuni des objets Ifugao et Kankanai de lile de Luçonde I art des Batak de Sumatra et des Dayak de Borneoet de la statuaire des les de Nias Sumba etSulawesiLin beau bulul (statue d ancêtre protecteur du nz Ifugao)est aussi a decouvrir a la galerie Schoffel Valluet PourAfr que Alain Lecomte fait partager sa passion pour I art
des Bakongo land s qu Olivier Larroque s est interessea ix Pende Notons encore la toute premiere participationdu New Yorkais Donald Dlis eminem specialiste de I artde la Colombie Britanniquewww parcours des mondes com
Pendentif BaouleXIXe siecle Cote d Ivoire or fondu a la cire perdue 5 x 7 cmCjale ie Ma r e Durieu Pa s Prix autour oe lj 00( (
PARCOURS PARIS DESIGN WEEK
Les Puces fêtent le designA Saint Ouen 22 galères des marches Paul Bert & Serpette participentau Parcours Paris Design Week Gui hem Faget presente la sallea manger de Rene Jean Caillette éditée par Charron en 1961 Desmeubles danois en palissandre de Rio des annees 1960 aux lignessobres sont a saisir chez Gammes & Fortune Special se dans le des gnbelge Olivier Hutzemakers propose des créations d Emile VerannemanDepos to A est ancre sur le design italien des annees 1950 a 1980de Cio Ponti leo Pansi Paolo Buffa ou encore Fornasetti Le standd Alexandre Court est ded e aux luminaires des annees 1950 a 1980signes Gino Sarfati Pierre Guanche Robert Math eu et Boris Lacroixwww paulbert serpette com
SALON REVELATIONS
Floraison de talents
Du ll au 15 septembre
JEAN SERNESI Sculpture murale 1972 acier brosse et inox100 x 200 cm ï! e r n B de o pt port or o ria che Serpe^e Pr x 8 500C
En alternance avec la B enna e des antqua res un nouveau salon dedie aux metiers d artet de la creation prend p ace sous la coupole du Grand Pala s Lance par Ateliers d Artde France ce rendez vous baptiseRévélât ens promet de bellesdecouvertes et peut etredes vocations ll réunit presde IOU créateurs et artisans d artdétenteurs d un savoir faire uniquea 70 % français (nous sommesplutôt tres bons dans ce domaine)dont des lissiers lumigraphes(créateurs de sculptureslumineuses) maroquinierstapissers brodeuis créateurs detextiles ou de pap ers peintsou encore des artistes fibretelle Miki Nakamura Japonaiseinstallée en France, trava liantI ecorce de muner blanch e qu elleétire et transforme en véritablesdentelles aerennes prenant la forme de vegetaux ou de MIKINAKAMURA
Anémone de merpapillons Pour cette premiere edit on la Norvege mv tee dans sa boited honneur a ete conviée, avec une douza ne de céramistesorfèvres verriers et designers confirmes ou prometteurs de ™www révélations grandpalais com is x 15 x 15 cm
sept 13Mensuel
OJD : 23500
Surface approx. (cm²) : 516N° de page : 29
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Eléments de recherche : TRIBAL ART : magazine, toutes citations
UN PARCOURSÀ LA POINTE
DES ARTS PREMIERS
Dominique Zinkpe,Silhouettes 2013, boiset pigments 158 x 40 x
22 cm galerie Valois
Le XXIe siècle sera «tr ibal" ou ne sera pas. Fort de cetteintuition, « Le Parcours dcs mondes » fête, cette année, sa dou-zième edition dans la capitale, en accueillant 60 exposants d'Artspremiers dont la moitié viennent de Belgique et des États-UnisAu cœur du quartier historique de Saint-Germain-des-Prés, leSalon s'articule autour de plusieurs expositions thématiques.Amateurs de bijoux? La galerie Maine Durieu propose unveritable « Salon dc beaute » constitue de parures d'Afrique,d'Asie et d'Oceame Pour les collectionneurs de photographies,rendez-vous che^ Michael Evans Tribal Art pour admirer lesportraits du XIXe siècle d'aborigènes d'Australie et de Maoride Nouvelle-Zélande Et pour la premiere fois, dans ce« Parcours des mondes », deux exposants d'art contemporain,Fine Art Studio (Belgique) et la galerie Vallon (Paris) ontété sélectionnés. Une decision strategique car « aujourd'hui,de nombreux collectionneurs d'art tribal sont aussi collectionneursd'art contemporain, révèle Pierre Moos, le directeur du Salon.Ce pont entre ces deux univers peut nous amener de nouveauxcollectionneurs » Le signe que l'engouement pour les Artspremiers n'est pas pret de s'éteindre. ^^H^^^^M A. R.
Parcours des mondes 2013. Du 10 au 15 septembre 11h-19h les mer,ven et sam 15h21hmar 11 h 21 h jeu 11h-17hdim Quartier des Beaux-Arts a Saint-Germam-des-Pres, Paris 6 www parcours-des-mondes com
56 A RUE DU FAUBOURG SAINT HONORE75008 PARIS - 01 53 43 60 68
SEPT/OCT 13Mensuel
OJD : 95549
Surface approx. (cm²) : 2034N° de page : 106
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
LE MARCHE DE L'ART AD
A ne w f «ftpAR
LAURENCE MoUIlLEf»"
QUELQUES CHEFS-D'ŒUVRE...I Figure d'ancêtre dite byeri,
Gabon/Cameroun, XIXe siecleGalerie Bernard Dulon
2 Grand u'u ou massue decérémonie, Polynesie, XVIIIe ou
XIXe siecle Galerie Meyer.3 Statuette Te ke, Congo, début
du XXe siecle. Lucas Ratton.4. Corne a medecines, Balak,Sumatra Galerie Alain Bovis5. Statue Bulul, gardien de riz,
Philippines, XVIIe ou xvine siecleGalerie Schoffel-Valluet
6 Jaguar, pierre basaltiqueculture Diquis, Costa Rica,
vers 8OO-12OO, Galerie 1492
L'ÉVÉNEMENT
Le Parcours des arts premiersComment explorer l'Afrique, l'Amérique, I Asie, I Oceanie en quèlques enjambées 't,n visitant le Parcours des mondes qui s'organise a Saint Germam-des Pres Pourla 12e fois, les épeciahsles des arts premiers accueillent leurs confrères étrangersdans les galeries du quartier Soixante participants, dont les plus grands marchandsinternationaux On annonce même cette annee le fameux Donald Ellis, expert amencain de la Colombie britannique Partout se montent des expositions thematiques, et cette grand messe de l'art tribal attire collectionneurs et conservateursde musees du monde entier En 2012, on a croise deux Australiennes qui avaiententrepris l'aller retour Paris Svdne)' en trois jours, pour cette seule occasion L.M.PARCOURS DES MONDES, du TO au 1§ septembre www parcours des mondes com
LA PERSONNALITE
Hélène Greiner,le goût défricheurBienvenue dans le Carre RiveGauche Helene Greinery ouvre sa deuxieme galerieparisienne, tout en conservantcelle du boulevard RaspailSi elle défend sculpteurs,designers, créateurs de bijouxcontemporains ou de la findu xxc siecle, la belle Helenea un faible pour les œuvresexubérantes Témoins, celustre en resine de RoselmeGranet ou cette tablea pietement de bronze dorede Fred Brouard L M
GALERIE MARTEL-GREINER,6 rue cle Beaune 75007 Paris,tel OI 42 6O 24 6l
SEPT 13Mensuel
Surface approx. (cm²) : 689
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
MARCHANDSD'ART TRIBALUN MÉLANGE DE CŒURET D'ÉRUDITIONAu moment où le Quai Branly rend hommage à Charles
Ratton, Parcours des mondes transforme Saint-Germain-des-Prés en un immense Salon mettant à l'honneur une
profession en mutation. Béréntce Geoffroy-Schneiter
C ombien de néophytes n'osentpas pénétrer dans ces lieux par-fois intimidants que sont les
galeries d'art tribal ' II est vrai qu'il y aencore peu, certains marchands affi-chaient une réelle suffisance, mépri-sant ouvertement « l'apprenti collec-tionneur » qui hasardait une questionsur la datation d un ob]et ou les condi-tions de son utilisation
Les temps ont heureusementchange ' Car s'il existe toujours « l'aris-tocratie » de la profession qui ne vendqu'a un tout petit nombre et dédaignecommuniquer sur ses pieces d'excep-tion, une nouvelle generation de mar-chands se fait plus volontiers péda-gogue, soucieuse de transmettrepassion et érudition II suffit ainsi depousser la porte de la galerie de RenaudVanuxem au 52, rue Mazanne, pourpartager la passion commumcative dece quadragénaire pour les objets qu'ilsélectionne pour leur rareté et leurbeaute intrinsèque Point de hasard sisa clientele éclectique va du collection-neur d'art contemporain pointu aujeune medecin tombe en extase devantl'une de ses installations au pouvoir« hypnotique » '
Pour cette prochaine edition du Par-cours, le jeune marchand a encorechoisi l'audace en confrontant des
crânes reliquaires provenant d'Oceamea un ensemble de fétiches du Congo, duCameroun et du Nigeria soit une façonde bousculer le regard, d explorerd'autres pistes L'on songe immanqua-blement a Yves Le Fur présentant pourla premiere fois, côte a côte, reliquairesdu monde tribal et du monde occiden-tal dans sa mémorable exposition « Lamort n'en saura rien » (1999)
Une soif de savoirMaîs lom de se contenter d'epmglerquèlques pieces remarquables commeautant de « trophees » offerts a la délec-tation les marchands d'arts primitifsfont parfois montre d'une vertigineuseérudition et d'une passion sans egaleInstalles au 14, rue Guenegaud, JudithSchoffel et son epoux, Christophe deFabry, n'hésitent pas a se lancer dansdes expositions et des publicationsextrêmement sophistiquées Pourpreuve, le remarquable ouvrage qu ilsont consacre en 2012 a la statuaire dela Côte d'Ivoire (Côte d'Ivoire Premiersregards sur la sculpture 1850-1935) a etesélectionne pour la derniere edition duFilaf (le Festival international du livred'art et du film) S'il n'a pas obtenu deprix, le jeune couple était cependanttres fier de concourir a cette presti-gieuse manifestation, aux côtes des
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
plus grands éditeurs... La prochaineédition du Parcours leur offrira l'occa-sion de présenter une sculptureasexuée de Bornéo dépassant les deuxmètres, dont la typologie et la qualitésont tout à fait extraordinaires.
Toujours fidèles à leur esprit d'exi-gence, les deux jeunes marchands n'ontpas hésité à pousser très lom les analysesscientifiques pour démontrer l'extrêmeancienneté de la pièce (entre le XV1 et leXVIIe siècle) et sa provenance exacte (lecentre de l'île). « À l'heure où les œuvresexceptionnelles se font de plus en plusrares et où les prix peuvent atteindre dessommets, il est normal que les collec-
tionneurs aient cette soif de savoir »,résume pertinemment Christophe deFabry. Judith Schoffel, de son côté, estallée à bonne école, elle dont les deuxparents sont des marchands réputéspour leur « oeil » (Christine Valluet etAlain Schoffel) qui lui ont inoculé ce« virus » incurable : l'amour des artspremiers...
Nombreux sont d'ailleurs les gale-ristes à marcher dans les pas de leursillustres aïeuls ! Albert Loeb n'est autreque le fils de Pierre Loeb, l'ami et pro-tecteur dantonin Artaud, dont lacélèbre galerie « Pierre » exposait lafine fleur des artistes d'avant-garde aux
côtés de pièces d'Afrique ou d'Océanie.Philippe Ratton eut pour oncle CharlesRatton, marchand de rentre-deux-guerres auquel le Musée du quai Branlyrend hommage à travers une exposi-tion aux allures d'hagiographie...
Coups de foudreMais bien souvent, la rencontre avec lesarts premiers a pris des allures de coupde foudre, comme pour Edith et RolandFlak, deux pharmaciens initiés par lalecture d'André Breton aux arts « sau-vages ». Depuis le décès de Roland, c'estJulien qui reprend le flambeau auxcôtés de sa mère : si prisées des surréa-listes, les poupées kachina des IndiensHopi font toujours partie des objets deprédilection de leur galerie et séduisentune large clientèle, touchée par leurgrâce enfantine et leur poésie...
Chez Stéphane Jacob, c'est unvoyage initiatique en Australie en 1991qui allait décider de sa passion pour lapeinture aborigène. Un art dont il estdevenu un expert incontournable etun passeur infatigable à travers desexpositions et des publications d'unegrande pédagogie. L'un des momentsles plus magiques du Parcours futincontestablement la rencontre qu'ilorganisa, en 2010, avec deux peintresaborigènes dont il suit toujours le tra-vail : {Cathleen Petyarre et Abie LoyKemarre. On ne pouvait rêver plusbelle empathie entre des artistes, leurmarchand et un public manifestementsous le charme. Une émotion palpable,bien au-delà de l'érudition... •-> Parcours des mondes, Le Salonin te rna t iona l des arts premiers , setient du 10 au 15 septembre 2013,dans Le q u a r t i e r d e Sa in t -Germam-des-Prés, à Paris Y seront présentes60 gaLenes, dont 29 sont f rança i ses ,12 belges et 8 américaines. Unev i n g t a i n e d'expositions thémat iquesseront proposées au visiteur.www.parcours-paris.eu
SEPTEMBRE 13Mensuel
OJD : 40055
Surface approx. (cm²) : 961N° de page : 108
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MARCHE DE L'ART Parcours des mondes
SERGE SCHOFFEL DU CONGO AUX PHILIPPINES De son perecollectionneur et marchand Serge Schoffel a hérite la passion deI art tribal Maîs «ie me suis fait tout seul» insiste t-il en se souvenantde son voyage aux Philippines «Je suis parti il y a vingt cinq anssac au dos ae village en village et i ai rapporte des objets de qualite »Pour lui le Parcours est devenu le principal evenement de I art tribal« I y expose aussi bien un fétiche du Congo de la collection Armanqu une piece rare des Philippines qui était au musee du Quai Branlya / exposition Philippines archipel des échanges au printemps »
MAINE DURIEUX.
LE GOÛT DE LA PARUREAprès avoir véculongtemps en AfriqueMame Durieux a ouvertsa premiere galerie quaides Grands Augustinsa Paris ou elle apresente la sculptureLobi Désormaiselle a choisi de sortirdes grandes oeuvresclassiques «Je voyagede plus en plus enAfrique en Indonesieen Chine dou/erapporte cles objetspour creer desensembles » Pourle Parcours cettedécouvreuse organiseune exposition sur lesparures en coquillagesmetal textiles boisPar exemple un pectoralen ivoire et coquillagesde Nouvelle Guinéede grandes bouclesd oreilles Peuhl en orou un collier des Fidjien dents de cachalot
JOHN WATERS STUDIOGUERRIER FIDIIENvers 1890 Republiquedes Fidji Polynesietirage original surpapier albumine19 7 x 13 Sem MichaelEvans Tribal Art DijonLorsque dans les annees1880 Evans ouvreson studio photo a Suvala capitale des iles Fidjie climat guerrierqui a règne tout aulong du xixc siecle s eststabilise Jusqu alorsles guerriers se livraienta dincessantes etviolentes luttes pour lepouvoir Evans peut alorsprendre en photo un deces combattants habilleen costume traditionnelvêtu d une ceintureet d une jupe en ecorceet tenant son armea deux mains
ASIE Lur rvtnnKKt, BIO/I LEAF-OOPTIC 2013 acrylique sur toile122 x 122 cm Arts d'Austrolie-Stephane Jacob Paris =HOTDCLAVTONGLEN) Sur les conseils de sa grand mere la célèbre Kathleen PetyarreAbie Loy Kemarre a commence a peindre en 1994 Dans cette oeuvreelle évoque une plante qui pousse dans les regions marécageuses etdont les feuilles ont des vertus curatives Elle peint minutieusementchaque feuille provoquant un mouvement fluide captivant Des effetsd optique des spirales troublent le spectateur tout comme les produitspharmacologiques issus des plantes peuvent provoquer des hallucinations
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OJD : 40055
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
DOMINIQUE ZINKÈ, SILHOUETTES,bois et pigments, 158 x 40 x 22 cm,galerie Vallois Sculptures, Paris.Dominique Zinkè, artiste contemporainbéninois suivi depuis trois ans parla galerie de Bob Vallois, travaillequasi exclusivement le bois.I sculpte une par une des statuettesminuscules, fendues ensuite en deuxpour symboliser « les jumeaux »,puis assemblées en colonneCet artiste positif souhaite transmettreun message heureux, comme ici,car les jumeaux ont toujours étéune source de bonheur en Afrique
PATRICK MESTDAGH, LA POLYNESIE A PARIS Le marchand bruxelloisdéguste le plaisir d'être installe dons sa nouvelle et grande galerie,« ce qui permet d avoir un recul sur des objets forts qui cohabitentparfois difficilement » (lire « Connaissance des Arts » n° 703, p ll 4)Après une exposition sur les boucliers en 2012, il se régale deprésenter au Parcours une sélection de rares objets dePolynésie .^Mj^^ K ^ sera un ^ ensemble d'œuvres venantde Hawai ^B^^ l, ae Polynésie française et anglaise, deNouvelle- ^^Bfcjgfcte. k Zelande de nie tie Pâques » Et déjà ilannonce ^B T**™™"* * pour novembre une exposition sur lessphères BHV - J et les boules en général, parce que«quoi ^E& "Jjiijf qu on dise, la terre tourne bien rond I ».
EFFIGIE DE CHAMAN,ESKIMO, Alaska, débutde la culture Thule,I DOO à 1400, défensede morse fossilisé,
9,2 x 3 cm, galerie Meyer,Oceanic& Eskimo Art.Dans cette effigie de chamanrepresentant un êtrehumain a la morphologieimposante on peut voirla représentation d'un
« Strongman » (hommefort) ou dune femmeplantureuse D ailleurs souvent
baptisée « homme fort » cegenre de sculpture suggèreplus concrètement la femmegénitrice Elle tient son ventre
à deux mains, comme pourprotéger la matrice féconde et
attirer les regards sur cette partiedu corps dont nous sommes issus.
YANNICK uunH,-u L.I •.•.Di-jiiHmt r-htLunJhditn « 2Q}Z-ZQ]3, uneannée folle », s'amuse Yannick Durand, spécialiste en art précolombienApres la Biennale des antiquaires à Paris en septembre, ii a enchaîné lu Brafaà Bruxelles la Foire de Maastricht au printemps sans oublier l'ouverturede son nouvel espace la Galerie 1492. Le voilà maintenant au Parcours,« un evénement parisien incontournable et international dans le domainede l'art tribal » Et pour cette manifestation, il a sélectionné une quarantainede pièces, « un panorama de l'art animalier précolombien » L'année sepoursuivra en novembre par The Salon à New York Une année folle '
SEPTEMBRE 13Mensuel
OJD : 40055
Surface approx. (cm²) : 469N° de page : 106
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
RECIPIENTPOUR
GRAISSEHiada Gwan
vers 1820Colombie
Britannique bois0 1 6 5 cm Donald
Elhs Gallery New York(PHCTO OHNTAYLOR)
MONOLITHE EKOI (OU EJAGHAM)Nigeria xe-xie siecle pierre H 160cmdétail Didier Cines Gallery Bruxelles
EFFIGIE COMMEMORATIVED UN Fût Bamileke
region de Bangwa BatoufamCameroun bois erode
H 100cm galerie BernardDulon Paris (PHOTO HUGHES DUBUS)
Avec sa soixantaine de galeries participantes et ses dix mille visiteurs estimes, le Parcours des mondes na plusrien a prouver Au point que quèlquesgrands marchands comme BernardDulon prêtèrent ce « salon » des artsprimitifs organise a Paris dans les galencs de Saint Germain des Pres ason modele bruxellois, auquel ils neparticipent plus Que peut desirerde plus Pierre Moos le directeurdu Parcours ? « Améliorer encorele niveau des galeries et la qualitedes objets », repond il Comment? Enfaisant < la chasse aux parasites », c'esta dire aux marchands qui s intallent dansle quartier aux dates du Parcours, sans cotiser ni prendre le risque que les expertsdu vetting enlèvent leurs objets moyensou douteux Les organisateurs ont egalement refuse plus de vingt candidatures
AU PARCOURS,LA QUALITÉ S'IMPOSEPour sa douzième edition, le Parcours des mondes misesur la qualite des objets et s'ouvre a l'art contemporainnon occidental
pour garantir un bon niveaude galeries Maîs ils ont accueil l i avec joie I un desplus grands marchands aumonde specialiste dart dela Colombie BritanniqueI Americain Donald ElhsAutre priorité de I anneele renforcement de ce fameux vetting, constitue decinq spécialistes de hautvol Selon les organisateurs, les marchands qui
\ remettront en galerie lesobjets écartes par les experts seront exclus du Parcours Qu on se le diseEncore plus de r igueurdonc, maîs quoi de neufpour ledition 2013, dontla présidence d honneur est
confiée a Helene Leloup, grande prêtressede lart Dogon? Louverture de la manifestation a Fart contemporain non occidental,défendu par quatre galeries dont ValloisSculptures (Pans) Et a ete annoncee la naissance des I an prochain, d un Parcours deprintemps Maîs le projet semble faire debatchez les marchands eux mêmes Certainsvenus de lom, se demandent s'ils pourront faire le deplacement Notamment lesBelges qui constatent que la version hivernale de Bruneaf na pas véritablement priset doutent qu il soit pertinent de doubler lamanifestation parisienne Maîs « tant queIon nessaiera pas, on ne saura pas si cestune bonne idée >, conclut Pierre MoosCELINE LEFRANC ET FRANÇOISE CHAUVIN
PARCOURS DES MONDES quartier des Beaux-Arts et de Samt-Germain-des-Pres 75006Paris 32 67 877 277, du 10 au 15 septembre+ d infos http//bit ly/7181 parcours
SEPT 13Mensuel
Surface approx. (cm²) : 530
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LES RENDEZ-VOUSF O I R E S , S A L O N S E T M A R C H E S
MANIFESTATIONS SPÉCIALISÉES
Paris 6e
Le Parcours des mondesCette rencontre de prestige réunit les plus
grands spécialistes mondiaux des artsi tribaux. Attirant 60 participants des
Vlj cinq continents, en majorité desétrangers, le Parcours des mondes estla plus importante manifestation
mondiale de ce type, loin devant TribalArts de Londres. On y trouve des piècesd'Afrique noire, de Papouasie-Nouvelle-
Guinée, des Iles du Pacifique, des"*"!?"à> Indiens d'Amazonie... L'événementJp se présente sous la forme d'un
, • parcours entre des galeries
' '* rn Pan's'ennes accueillant pour la' -i; m circonstance des Belges, des
Américaines, des Italiennes, desj Anglaises... En 2012, plus de' IO 000 visiteurs s'étaient déplacés.' un chiffre remarquable pour un
thème pointu, mais un marché<ç prospère.
Du 10 ou 15 septembre, rues de Seine,
Jacques Colhot, Mazan'ne, Visconti,
"> Bonaparte... Des brochures avec l'itinéraire
se trouvent auprès des antiquaires.
www.parcoun-dei-mondei.com
Questions à Pierre Moos,directeur du Parcours des mondesAvez-vous trouvé votre placeparmi les salons du marché del'art ?Oui, indéniablement. On necompte qu'une soixantaine devéritables galeries sérieusesspécialisées dans notre domaineet 95 % d'entre elles participentà Parcours des mondes.
La crise économique a-t-elleun impact sur votre domaine ?Dire que l'art tribal a été épargneserait faire preuve d'un grandoptimisme. Cependant, nosclients sont de véritablescollectionneurs, pas desinvestisseurs L'art tribal est unmarché de niche et c'est bien cequi fait sa force. Les salles de . Pierre Woos/ à droite.ventes prennent leur part de cemarché, mais rien ne remplace le lien collectionneur-marchand vécupar les acheteurs comme une garantie d'authenticité.
Cette année, vous ouvrez Parcours des mondes à quèlquesexposants d'art contemporain. Pourquoi ?Le lien est simple. L'art tribal ne produit plus de pièces, et d'unecertaine façon, c'est l'art contemporain qui prend le relais del'expression de cet art universel. Selon moi, de nombreux artistescontemporains puisent leur inspiration dans cet art des origines.
25 RUE BERBISEY21000 DIJON - 03 80 40 41 06
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Surface approx. (cm²) : 1031N° de page : 72-73
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SALONS ET GALERIES
Ci dessus Bulul statue d ancêtre protecteur
du riz Philippines Bois incrustations dans
les yeux et pour les dents H 45 cm Paris
galerie Schoffe ftValluet Photo service de
presse O Photo Jean François Chavanne
O Galerie Schoffel Valluet
A droite Effigie commemorative d un fon
Bamileke region de Bangwa Batoufam
Cameroun Bois erode a patine de terre
rouge H 100 cm Paris galerie Bernard
Dulon Photo service de presse Q Photo
Hughes Dubois © Galerie Bernard Dulon
LE PARCOURS DES MONDES :
UN CABINET DE CURIOSITÉSÀ CIEL OUVERT
Du 10 au 15 septembre prochain, les petites rues de Samt-Germain-des-Présaccueillent la fine fleur des marchands d'arts primitifs Devenu le rendez-vousincontournable des collectionneurs, le Parcours des mondes qui réunit cetteannee soixante galeries [dont vingt-neuf françaises, douze belges et huitaméricaines] est aussi une fête de l'oeil et de l'esprit
Des le premier jour la fièvre est palpable On devine les galenstes s affairer derrière les vitrines occultées de noir Les collectionneurs arrivent de toutes parts la prunelle brillant d exeltation Le néophyte comprend bien vite les codes repere déjàles expositions alléchantes Point de doute ' En ce début septembre ou les esprits pe nent parfois a rentrer de vacances leParcours des mondes prolonge les souvenirs de voyages lomtains donne a Paris un air de capitale exotique Maîs derrièrecette fete joliment orchestrée par Pierre Noos et son equipe etplacée sous la présidence d honneur de la célèbre marchandeHelene Leloup commissaire de I exposition Dogon au museedu quai Branly en 2011 (voir EOA n° 468 p 60) se cache uneselection drastique seules les galeries les plus pointues ontgagne leurs galons pour participer a ce qui est devenu au fildes annees le plus mportant salon dart tribal de la planeteAvec une soixantaine d exposants (dont la moitié dorigineétrangère), le Parcours des mondes offre ainsi une formidableoccasion de rencontrer des marchands de tous horizons (de laBelgique a I Espagne en passant par le Canada et les EtatsUnis) tout en reflétant letat du marche dans un secteur quisemble encore relativement epargne par la criseNos clients sont de véritables collectionneurs pas des mves
tisseurs Ils sont guides par leur passion , se réjouit PierreMoos, visiblement satisfait de la frequentation en hausse deson salon dont il tient a conserver le haut degré dexigenceC est donc apres avoir ete examinées par un college d expertsque les pieces ont le droit de faire partie de la selection efficielle, soit un gage indispensable d authenticité qui rassure lecollectionneur aguerri comme le néophyte Car en ces tempsde frilosité economique tout achat se doit d etre un tant soitpeu raisonnableMaîs lom detre seulement une foire a vocation commerciale(même si certains galenstes avouent faire I essentiel de leurchiffre annuel durant ces quèlques jours ') le Parcours prenddes allures de cabinet des merveilles aussi somptueuxqu éphémère ll n est d ailleurs pas rare d y croiser des conservaleurs de musee a I affût de quelque oiseau rare pour leurspropres collections '
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Cl dessus Pendentif Baoule Cote d Ivoire XIXe s ecie Or fondu a la cire perdue 5 x ? cmParis galer e Ma ne Durieu Photo service de presse O Photo Frank Verdier@ Galerie Mame Durieu
Adroite Effigie de shaman Eskimo Alaska, début de la culture Thule,1000 a 1400 apres J C Ivoire de morse fossilise 9 2 x 3 cm Paris galerie MeyerPhoto service de presse (cl Photo M Gurfinkel 0 Galerie Meyer Oceanic Art
Ledition 2013 devrait, la encore, reserver des surprisesvisuelles et des chocs esthétiques de tout premier ordre Dansla lignée de la somptueuse exposition du musee du quai Branlyconsacrée a l'art des Philippines (voir £0/4 n° 489, p 12), lagalerie Schoffel Valluet presente ainsi une statue d ancêtreprotecteur des rizières (Bulul] dune intensité spirituelle tout afait exceptionnelle ll y a en effet chez les sculpteurs ifugao duNord de I ile de Luçon une economie de moyens au service dusacre qui est la marque des plus grands artistes Precieux eteffrayant tout a la fois I art des Batak de Sumatra et des Dayakde Borneo a aussi les honneurs de ces autres amoureux desPhilippines et de I Indonesie que sont Alain Bovis et Veroniquedu Lac On retrouvera dans leur galerie le gout des grandsexplorateurs du XIXe siecle pour ces objets encore imprègnesde charges magiques comme cette corne a medecine grouillant de personnages mythologiques aux vertus protectricesDécidément tres en vogue' la statuaire de Borneo fera egalement lobjet d'une exposition tres pointue chez PascassioManfredi aux cotes de pieces du sacre ou du quotidien sasissantes Citons ainsi ce gardien de tombeau a I epidermeronge conserve plus de quarante ans dans une collectionfrançaise ou bien encore ce versoir 'cha ma nique associantcrane de singe et serpent dont le caractère onirique et macabre devrait séduire les amateurs de beaute convulsive'N oublions pas que les Dayak passaient pour de redoutableschasseurs de têtesCest une ambiance forte et chargée que distillera aussilexposition conçue par Renaud Vanuxem, qui a choisi de presenter cote a cote un ensemble de cranes reliquaires d Oceanieet des'fétiches du Congo, du Cameroun et du Nigeria Lin facea face qui n aurait point déplu a Andre Breton
Maîs que I amateur d epure d élégance et de dépouillementse rassure ' D autres propositions esthétiques s offriront alui, tel ce magnifique masque Dan de Cote d Ivoire proposepar Yann Ferrandm (un jeune marchand élisant toujours despieces d excellence) ou bien encore cette statue Baouleexposée chez Olivier Castellane, petit miracle de grace et deféminité Et que dire de ces bijoux rassembles pour I harmonie de leurs formes et la finesse de leur decor, par la galerieMame Durieu le temps d'un "Salon de Beaute aussi sophisti-que que precieux ? Une célébration de la parure que l'onretrouvera dans cette exposition de coiffes du bassin duCongo dont certains exemplaires semblent échappes dequelque défile de modeAutre belle surprise de ledition 2013 si le continent africainsemble toujours se tailler la part du lion, d autres parties dumonde seront représentées avec faste Ainsi, la galerie Flakcontinue de révéler au public la grace mystérieuse et faussement enfantine des poupées katsmam des Indiens Hopi et Zunide l'Anzona La Bruce Frank Primitive Art Gallery de NewYorkjettera quant a elle son dévolu sur les amulettes de la region dufleuve Sepik, en Papouasie Nouvelle Guinée au delà de leurpetite taille, ces objets fascinent par la force plastique et la sacralite qui s'en dégagentEnfin grand specialiste de l'Oceame,le galenste Anthony Meyer na pasmoins ete séduit par I extraordinaire simplicité formelle d'effigieseskimos dont la perfection stylistique est digne d un BrancusiDerniere innovation d un parcoursdécidément riche en révélations,I art contemporain continue decreuser discrètement sonsillon Certes, StephaneJacob invite depuis desannees les visiteurs as immerger dans les reveslabyrmthiques et stellairesdes peintures aborigènes -on retrouvera ainsiquèlques uns de ses plusgrands artistes, commeKathleen Petyarre, la doyenneet Abie Loy Kemarre, quimarche avec talent sur les pasde son illustre grand mere -,
maîs a quèlques encablures,ce sont les sculpteurs béninois qui seront célèbres a lagalerie Vallois En retissant le filavec lart sacre de leurs ancetres, leurs oeuvres devraientréconcilier, voire séduire annateurs d'art tribal et collectionneursd art contemporain B G S
Parcours des Mondes , du 10 au
15 septembre 2013 dans le quartier de
Samt-Germain-des-Pres, 75006 Paris
Toutes les informations surwww parcours-paris eu
30/08/2013HebdomadaireOJD : 431865
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Pour tout
GRAND-ANGLE Du W au 15 septembre, Paris accueille la IT édi-tion du Salon international des arts premiers, « Parcoursdes mondes ». doccasion d'admirer - et d'acheter - despièces exceptionnelles en provenance de tous les continents.
Bulul, statue en bois patine datantau moins du XVIII8 siècle
(Philippines, Galerie Schoffel- Valluet)
Page de droite : statue du Pende oriental(R D Congo, bois et pigments), qui inspiraen 1936 une peinture sur toile au Flamand
Armand Vanderhck (Galerie Olivier Larroque).
EPAR LAURENCE MOUILLEFARINE
n matière d'art tribal, noussommes les meilleurs », s'en-thousiasme Pierre Moos,directeur du « Parcoursdes mondes ». Certes, ceSalon internat ional desarts premiers, qui se dé-ploie depuis douze ansdans le q u a r t i e r desBeaux-Arts à Paris, a prisune belle ampleur. Parmiles 6O spécialistes d'Afri-que, d'Amérique, d'Asie,
d'Océanie, à s'installer dans des gale-ries germanopratines durant six jours,la moitié vient de l'étranger. Osons ledire, dans ce domaine, Paris est le cen-tre du monde ! L'ouverture du muséedu Quai Branly et l'effervescence desventes aux enchères y ont magnifique-ment contribué. Si les organisateurs du« Parcours des mondes » se vantaientd'attirer les dix plus grands marchandsde la planète, cette année ils disent vrai.Donald Ellis, défenseur de l'art des In-diens d'Amérique de Nord, rejoint, en-fin, la manifestation. Jusque-là, ce
New-Yorkais se contentait d'y faire sesemplettes (n'a-t-il pas déniché, dansl'arrière-boutique d'un confrère pari-sien, le plus splendide masque yup'ikde sa carrière ?), mais il n'exposait pas,participant plus volontiers aux gran-des foires d'arts plastiques. Son revire-ment est un signe. « J'ai toujours été im-pressionné par le public du Parcours, tantpour la quantité que la qualité, explique-t-il. Bien que tous les visiteurs ne soient pasdes acheteurs potentiels, loin s'en faut, ilssont cultivés, posent des questions intelli-gentes et, croyez-moi, ce n 'estpas toujours lecas ! »
Aujourd'hui, on y croise des têtesqu'on ne voyait pas auparavant : desclients fortunes, qui associent à leurs ta-bleaux modernes et contemporains re-liquaires du Gabon ou statuettes de l'îlede Pâques. Un mélange esthétique cheraux Occidentaux dans les années 1930.On y revient. Pour faire la conquête deces nouveaux amateurs, en septembre,c'est à Paris qu'il faut être. L'an dernier,on a même remarqué deux Chinois àl'affût... Huit rues de Saint-Germain
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-dès-Prés verront donc affluer quel-que 2O DOO ou 30 OOO curieux. Ba-dauds et initiés. Collectionneurs débu-tants ou chevronnés qui trouvent làd'innombrables fétiches, armes, mas-ques, bijoux, objets rituels, objetsusuels à tous les prix (de I 000 eurosà... l'infini). De toutes les tailles.
Le plus minuscule ? Cette figurine es-kimo d'Alaska, en ivoire de morse fossi-lisé, haute de 9,2 centimètres : l'effigied'un chaman sur laquelle veille amou-reusement Anthony J.-P. Meyer, anti-quaire corpulent à la moustache d'Her-cule Poirot. Le plus monumental ? Unmonolithe ekoi du Nigeria, qu'apportéle Belge Didier Claes, mystérieux blocde pierre dl,60 mètre dans lequel unsculpteur a modelé, au Xe-XP siècle, unvisage... et un nombril. Les marchandsréservant volontiers les meilleurestrouvailles pour cette grand-messeautomnale, des chefs- d'œuvre sont an-nonces.
Dc l'art contemporainan pays ile l'tir! tribal
Ainsi, un bouclier mengen de Nouvel-le-Bretagne (Océanie), en bois, rotin,pigments naturels et plumes, d'autantplus émouvant qu'il est accompagnédu récit pittoresque de l'explorateur,membre d'une expédition allemandevers le cap Bechey en 1909, qui le col-lecta. On s'arrêtera, également, à la ga-lerie Schoffel-Valluet pour découvrirune statue Bulul des Philippines, gar-dien du riz que la patine sacrificiellepermet de situer vers le XVIIP siècle ;les yeux et les dents, formes de co-quillages ou bouts d'os, en disent longsur sa valeur à l'époque. D'autres pro-fessionnels mettent sur pied des expo-sitions thématiques. Lesquelles exi-gent l'effort de conserver un certaintemps les pièces qui puissent illustrerleur sujet. Ainsi, dans son « Salon debeauté », Maine Durieu célèbre les bi-joux et autres ornements du corps àtravers divers continents. L'ensembled'appuie-tête de Nouvelle-Guinée qu'aglané l'Espagnol Antonio Casanovas,
Crochet porte-crâneagiba, PapouasieNouvelle-Guinée(chez Voyageurs etCurieux)
Effigie de chamanen ivoire, Eskimo, Alaska,1000 a 1400 ap J-C,Gaiane Meyer(en haut a droite)
Bouclier mengen,Nouvelle-Bretagne, fm
XVIII'-debut XIXe
(presente par MichelThieme Tribal Art)
l'une des figures de proue du marché,ne passe pas inaperçu. Quant à la gale-rie Vallois, elle réunit cinq sculpteursbéninois actuels. De l'art contempo-rain au pays de l'art tribal, voilà qui estinattendu ! « Cependant, il y a une filia-tion, se défend Pierre Moos -.je ressens lamême âme, la même sensibilité entre l'ar-tiste africain d'aujourd'hui et ses ancê-tres. » Autre evolution, la présencecroissante des arts océaniens. Les piè-
ces d'Afrique exceptionnelles deve-nues inaccessibles, l'intérêt des collec-tionneurs se déplace. « La production deMélanésie ou de Polynésie, souligne en-core Pierre Moos, est séduisante par sadiversité, par sa polychromie. Comme lesmarchands qui explorent ces terrains sontpeu nombreux, les objets s'avèrent rares. »Et qui dit rare, dit désirable...
• LAURENCE MOUILLEFARINE
Du 10 au IS septembre, www parcours-des-mondes com
Des chefs-d'œuvre sont annonces
04/10 SEPT 13Hebdomadaire
OJD : 49282
Surface approx. (cm²) : 261N° de page : 10
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itParce qu'il fascine autant qu'ilraconte notre civilisation, l'artpremier parle à tous, amateursd'art et néophytes. Ses plus grosmarchands au monde sont réunisà Saint-Germain-des-Prés du 1 0au 15 septembre dans différentesgaleries. Animée par diversesexpos, la manifestation présenteranotamment une thématique « Salonde beauté », avec des objetsde coiffure, bijoux et ornementsd'Afrique, d'Asie et d'Océanie.Un « parcours du monde » pourdécouvrir d'autres cultures. . . moinséloignées qu'on ne le croyait! •
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Paysages de banlieueCette exposition permet de decouvrir les paysages de banlieue du XVM" siecle a nos jours atravers gravures dessins peintures photos etcartes Jusqu au 15 decembre Fresnes (94)Ecomusee du Val-de-Bievre
Penone versaillesPour son rendez vous annuel avec la creationcontemporaine le chateau de Versaillesaccueille Giuseppe Penone Lartiste chef deIlle de I arte povera rythme les jardins de LeNotre avec ses sculptures d arbres dans lesquelles vegetal et mineral se mêlent pour devoiler leur essence Jusqu au 31 octobreVersailles (78) Musee national du châteaude Versailles Jardins
Pierre Henry, autoportraiten 53 tableauxInventeur avec Pierre fachaetter de la musiqueconcrète au début des annees 1950 le compositeur français Pierre Henry (ne en 1927 a Pans)a développe une œuvre plastique parallèlementa son travail sonore Jusqu au 1e decembreMusee d art moderne de la Ville de Paris
Piacid & MUZO:encore un peu de sexe!Dessins Jusquau 10 octobre Musee deI Erotisme
Planete Grenouille -Photographies deCyril RuosoLexposition montre cette Planete Grenouilledans tous ses etats naturels comme culturelsscientifiques et societaux spectaculaires et poetiques Jusqu au 1e decembre Muséum national d histoire naturelle Jardin des Plantes
Portrait(s) de celluleLe jardin du Musee Curie lieu hautement lustorique représente un lien de transition entre lemusee et I Institut Curie entre son histoire etson actualite Jusqu au 31 octobre Musee Cuno
Pots a pharmacieUne selection de cinq cents pots a pharmaciedes collections de la Cite Jusqu au 7 octobreSevres (92) Sevres - Cite de la céramique
Le Principe GalapagosAvec entre autres Atlantic Alain Bedos etChristian Moncel Maxime Bondu SimonBoudvm Rene Daumal Arnaud des PallierasSimon Faithfull Joseph Grigely Gael GnvetJusqu au 9 septembre Palais de Tokyo
Pub mania -Ils collectionnent la publicitèCette exposition réalisée a partir du tondsPublicite des Arts Decoratifs explore le phenomené de la collection d objets publicitaires et lapsychologie des collectionneurs dont les profilsne sont finalement pas si différents de ceux descollectionneurs d art Jusqu au 6 octobre LesArts decoratifs
Redécouvrir Jean Moulin(1899-1943) -Collections inéditesLe 70e anniversaire de la disparition de JeanMoulin unificateur de la Resistance gloire ducorps préfectoral Compagnon de la Liberationest I occasion de valoriser les collections dumusee Jean Moulin qui s enrichit du legs deI une de ses petites cousines Jusqu au 29decembre Musee du General Leclerc-de-Hauteclocque et musee Jean-Moulin
Regards persansLe musee offre ses salles au jeune artiste iramen Morteza Ahmadvand qui ponctue le parcours de visite de trois de ses videos tour atour raffinées menaçantes et poétiquesJusqu au 29 septembre Musee de la Chasseet de la Nature
Regards sur l'abstraction -Montparnasse-Samt-Germain-des-Prés195O-199OCette exposition un ensemble de trente sixoeuvres de grand format {peintures et dessins)produites par Olivier Debre Jean Le Moal AlfredManessier Andre Marfamg Gerard SchneiderGeer van Velde entre tes annees 1950 et la fmdes annees 1980 Jusquau 29 septembreRambouillet (78) Palais du roi de Rome
La Regle et le compas -Ou de quèlques sourcesoperatives dè la traditionmaçonniqueLe musee de la Franc Maçonnerie invite adecouvrir les liens et I histoire qui unissent lafranc maçonnerie moderne dite spéculativea la maçonnerie de metier celle qui se consacrea la taille de pierre et a I art de bâtir que I onqualifie doperative Jusqu au 12 octobreMusee de la Franc-Maçonnerie
Rêhabilitation des grandsmagasins de la SamaritaineInstallée au coeur de I exposition permanentedu Pavillon de (Arsenal cette presentation miseen scene par I agence SANAA permet dedecouvrir I ensemble de ce projet et ses enjeuxde maquettes plans et coupes et détailsJusquau 9 septembre Pavillon de I Arsenal
Ricciotti arcnitecteCette rétrospective presente pour la premierefois le travail de Rudy Ricciotti acteur majeurde la nouvelle vague architecturale françaiseGrand Prix dArchitecture en 2006 Jusqu au 8septembre Cite de I architecture et du patri-moine Palais de Chariot
Ron MuecKLa Fondation Cartier pour I art contemporainorganise une nouvelle exposition personnellede I artiste Ron Mueck apres le grand succes de2005 SptiL dieu fc puui fcxpubit on RonMueck réalise trois nouvelles sculpturesJusqu au 27 octobre Fondation Cartier pourI art contemporain
Roy LichtenstemA travers une selection exceptionnelle de centtrente tableaux eî sculptures de Roy LchtenstemI exposition proposée au Centre Pompidou retrace tout I œuvre de cette figure emblématique dumouvement pop americain et de I art de laseconde moitié du XXe siecle Jusquau 4novembre Centre Pompidou
Rubens-Van Dyck, gravuresLa visite de I exposition Jordaens 159J Ib78la gloire dAnvers est prolongee au rez dechaussee par un accrochage dans les colléelions permanentes d une selection d estampesde Rubens et de Van Dyck provenant du fondDutuit lègue au Petit Palais en 1902 Jusquau 26janvier 2014 Petit Palais
Rue des Rosiers -Le Marais juif, 1974-1975 -Photographies d'Aléciodè AndradeLe photographe Aiecio oe Andrade nê en1938 au Bresil est arrive a Paris en 1964 ouil vécut jusqu a sa disparition en 2003Jusqu au 6 octobre Musee d Art et d Histoiredu judaisme
Ruptures, les materiauxroulent des mécaniquesLe parcours en visite libre repose sur une cmquantaine de manipulations reparties en seizethématiques Jusquau 10 novembre Palais dèla decouverte
Salon international des artspremiersUne soixantaine de galeries spécialisées danses arts dAfnque dAsie dOceanie et desAmériques se reunissent lors de ce salon quiest le plus mportant consacre aux arts premiersDu 10 au 15 septembre Quartier de Saint-Germain des Pres
Sensualité et spiritualité -A la recherche de l'absoluComposee de 114 œuvres peintures et dessinscette exposition renouvelle le regard porte surla peinture religieuse de Jean Jacques Henner(1829 1905) Jusquau 16 septembre 2013Musee Jean-Jacques-Henner
Sous les meules, le grain -Nourrir la ville de l'Antiquitéa nos joursA travers la géographie et i economie i exposilion renseigne sur la vocation agricole du terri-toire qui s affirme a I epoque gallo romaine Sontévoques les différentes céréales les outils agricoles ainsi que les voies commercialesromaines Jusqu au 19 janvier 2014 Louvres(95) Arches - archeologie en Pays de France
La Spoliation des Juifs : unepolitique d'Etat (194O-1944)La spoliation systématique des entreprises etdes biens appartenant aux Juifs est engagéedes 1941 sur lensemble du territoire françaisJusqu au 29 septembre Mémorial de la Shoah
Studio BeineixLe cinéaste français Jean Jacques Beineix estmis a I honneur dans une exposition conçuecomme un voyage a travers un film Jusqu au29 septembre Boulogne-Billancourt (92)Musee des Annees 30 Espace Landowski
Tableaux d'Hubert Robertdu musée dè Valencebn avant premiere de la reouverture endecembre prochain du musee de Valence(Drome) quatre des plus beaux tableauxd Hubert Robert (1733 1808) sont présentes auPetit Palais aux cotes des dix tableaux de I arliste present dans les collections permanentesdu musee Jusquau 1e octobre Petit Palais
Ta-Da! - Une propositioninteractive de Navid NuurPour comprendre ce qui inspire les artistes etles conduit de I idée a la réalisation I artisteNavid Nuur conçoit une serie de dispositifs mgenieux et poétiques qui invitent petits et grands ase laisser embarquer sur les chemins de la crealion Jusqu au 23 septembre Centre Pompidou
06 SEPT 13Hebdomadaire
OJD : 29335
Surface approx. (cm²) : 667N° de page : 1
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LA GAZETTEPROUOT L'HEB110
DES V LN i toAUX ENCHÈRES
N°29 DU VENDREDI 6 SEPTEMBRE 20131BHHHHMHM 01676 1329 F. 3,50 €
06 SEPT 13Hebdomadaire
OJD : 29335
Surface approx. (cm²) : 4524N° de page : 136-143
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MR MARIE C. AUBERT AUBERT@GAZETTE D R O U O T C O M
EVENEMENTParcours des mondes. Le Salon international des arts premiers à «ciel ouvert»
se tient à Paris du 10 au 15 septembre, dans le quartier historique
de Samt-Germain-des-Prés.
Euloge Gide Zemidjan 2013
38 x 29 x 13 cm galerie Vallo s
CS PHOTO CHARLES P AC OE fâ GALER VALLOIS
n juin dernier La Gazette est allee a la
rencontre des professionnels representant l'élite dans le domaine desarts premiers afin de les interroger sur
I evenement de la rentree qu est le Parcours desmondes et sur les pieces phares qu ils presenteraient En avant premiere, ils nous ont pour la
plupart - dévoile quelques-uns de leurs tresors
que vous pourrez decouvrir a votre tour lors duvernissage germanopratin du 10 septembreQue ces marchands soient remercies pour leurdisponibilité et leur gentillesse même si nousne disposons pas d une place extensible pour
parler de tous i
Pendant une petite semaine, Paris, capitale mcontestée de la spécialité concentre entre les ruesBonaparte des Beaux Arts de I Echaude Guenegaud Jacques Callot, Mazarme de Seine SaintBenoit et Visconti les meilleurs professionnels et
les plus grands collectionneurs Cette annee, la
galerie américaine Donald Elhs vient grossir lesrangs du Parcours une premiere participation aune foire d art tribal pour cette specialistemondiale de la Colombie Britannique (voir interview page 143) Nul autre salon, de Bruxelles a
New York ne peut s enorgueillir d une telle reputation Les raisons7 Elles sont multiples maîs tien
nent surtout a I excellence des objets a la diversite des aires géographiques proposées - on noted ailleurs cette annee une forte ouverture auxarts océaniens On ajoutera aussi I experience carcela fait maintenant douze ans que le salon s est
impose dans le paysage des arts premiers
La soixantaine de participants qui se soumettent
a un veetmg rigoureux travaillent parfoisplusieurs annees pour préparer une editionChaque nouveau Parcours est ainsi I occasion deprésenter le fruit de longues recherches dans lecadre d expositions thématiques
UNE GALERIE, UN THÈMEApres les calebasses de medecine proposées en2012 Alain Lecomte installe rue Guenegaudchez lequel nous aurions pu rester des heures
tant sa passion est contagieuse s attache aux
sifflets sculptes des Bakongo auxquels il aconsacre un ouvrage - tire a cinq cents exemplaires - avec I historien Raoul Lehuard publie aI occasion du Parcours Objets associes au cultedu <nkisi ) les sifflets bakongo sont utilises danscertaines cérémonies et uniquement par des
hommes inities - homme-médecine grand chas-
seur et chef de village - pour les rites de fertiliteou la chasse Ces sculptures sont généralementaccompagnées de petites cornes d antilope quifont office de sifflet N étant pas portes par le
peuple ils sont naturellement peu nombreux, ycompris dans les musees Fidèle a cette ethnie etlui vouant un veritable culte le galenste a égale-ment déniche un fétiche a clous epoustouflant,ayant I aspect d un chien impressionnant par sataille et sa qualite ainsi qu un masque polychrome provenant de I ancienne collection
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République démocratique du Congo,
XIX siecle bois pigments h 31,5cm
fr arrière plan une huile sur toile
d Arrrand VdriJerl ick bignte et datée 1936,
galerie Olivier Larrcque Nimes
©PHOTO SYLVIA BATAILLE
© GALERIE OLIVILR LARhIOQUL NIMES
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Sifflet nsiba, de I ethnie bayombe du Bas Congo
rm XIXe siecle, h 27 cm Ancienne collection
mard et Bertrand Botte! Sa particularité1
assez rare est que le sifflet qui pst habituellement
une corne d antilope naine, est ici Lne tres fine
pointp d ivoire Galerie Mam Lecomte
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Bottet, collecte dans les annees 1930 pres deLambarene, au Gabon Autre exposition thema
tique, celle dédiée a la beaute chez Mame Durieu,
ou I on découvrira rue Visconti l'art de la parure
chez les Baoule, les Samoas, les Gueres De
cette ethnie de Côte d'Ivoire, qui excella dans letravail de la fonte, la galenste propose un collierentierement en bronze orne de dents de
panthère, insigne de puissance et de dignite ou
des boucles d'oreilles en feuilles d'or caractens
tiques de I orfèvrerie peule de la region de Mopti
et de Djenne au Mali Ces parures sont réalisées a
partir d un seul lingot d or, martelé avec virtuosité
pour obtenir cette forme extraordinaire sans
soudure Les femmes peules sont réputées pour
leur beaute et leur majesté Ces grandes boucles
d oreilles quadrilobees, ornées de motifs geome
triques simples évoquent les cornes des vaches
et rappellent I activite pastorale des Peuls
La préciosité de la matiere et la majesté de laforme font de ces bijoux des signes de prestigereserves aux femmes les plus riches Autre objet
remarquable lie au pouvoir d un chef baoule, un
pendentif en forme de silure illustre, par sa
finesse et son raffinement, la qualite du travail de
I orfèvrerie chez les peuples akans L or occupe
ainsi une place symbolique prépondérante pour
cette ethnie emblème par excellence de la puis
sance politique ce metal constitue aussi un heri
tage sacre empreint de la force spirituelle des
ancêtres Quant a la finesse du travail d'orfèvrerie,
elle atteste de son anciennetéLe jeune galenste Lucas Ration, ayant fait sensa
lion lors de la derniere Tefaf a Maastricht, dans lasection Show Case, a quant a lui mit I accent sur le
Congo Deux statuettes, I une iwena, liee a des
rites de fertilite ou de divination et qui se
distingue par sa grande taille et la qualite d'execu
lion de ses détails, et I autre teke a double chargeet provenant d une ancienne collection française,
liee au monde medical magique et religieux que
personnifie le devin guérisseur « nganga », seront
montrées Presque toujours masculines, ces
sculptures représentent selon les cas des ance
tres, des esprits protecteurs ou des médiateurs
On retrouve dans la seconde les attributs caracteristiques des Teke scarifications rituelles apposees symétriquement sur le visage, barbe trape
zoidale Ses jambes fléchies montrent que I indi
vidu évoque exécute la danse sacrée appelée
« nkibi » ou « nikibi», exclusivement réservée aux
hommes La statuette masculine est deconsacreeson abdomen conservant des traces de la charge
magique dentelle a ete rituellement dépossédée
Ce fétiche a d ailleurs la particularité d avoir une
double charge ventrale, phénomène particulière
ment rare pour ce type d objet ll est égalementinhabituel de trouver des statuettes teke tenant ala main une canne dont le pommeau a ete fine
ment sculpte d un visage, ce qui marque I impor
tance rituelle de cette statuette Didier Claes
dedie sa presentation a Ngwadi, le dieu du
tonnerre, comme il I explique dans la preface de
son catalogue «Rêve de collectionneur, demusee, d antiquaire, le fétiche a clous suscitetoutes les convoitises » Celui qu il propose fut
collecte en 1950 et a intègre la collection du
docteur Thion Haute de 88 cm, cette statuette
est bien entendu une piece médite, que le
marchand est fier de faire decouvrir En outre, un
incroyable monolithe ekoi (ou ejagham) en
pierre, provenant du Nigeria, date probablement
du X Xl" siecle - maîs que nous n avons pu encore
voir pour des raisons évidentes de transport -, est
l'une des curiosités a signaler Cette piece particulierement imposante provient d une collectionprivee d Europe Les monolithes du nord est du
Nigeria étaient dresses isoles ou par groupe
- souvent en cercle - en des lieux reserves aux
abords des villages et ou se tenaient les activites
Abie Loy Kemarre Bush Leaf - Optic
Utopia 2013 acrylique sur toile
122 x 122 cm galerie Arts d Australie
Stephane Jacob
© PHOTO CLAYTON GLEN
© ARTS D AUSTRALIE STÊPHANE JACOB
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Pendentif baoule Cote d Ivoire
XIXe siecle or fondu a la cire perdue
h 5 I 7 cm galerie Mame Durieu
O PHOTP FRANK VFRD FR ffl CAI ER F MAINE DUR FH
communautaires appelant la protection des
ancêtres notamment les cérémonies d initiationdes jeunes gens En effet tout individu atteignant 10 a 15 ans faisait partie d une associationde classe d age dont il pouvait attendre deI aide dans ses activites economiques ou lorsdes moments difficiles de sa vie Les jeunes gensde ces associations faisaient la démonstration
de leur force en hissant les rochers hors de I eau
- les sources d approvisionnement en pierresétaient IPS affluents de la Cross River et en lestransportant au village ou ils recevaient de lamam du sculpteur des traits humains Enterrée
jusque sous le nombril, chaque pierre sculptée
est supposée représenter un ancêtre une fiqure
légendaire historique ou I emblème d unesociete secrete On peut observer une piecesimilaire au musee du LouvreLa galerie Frederic Moisan rue Mazanne associéepour le Parcours a Herve Perdriolle présentera
Peintures sur bouse de vache de la tribu warli
Jivya Soma Mashe et autres peintres de la tribu
warin On vous le concède le titre n est pastres glamour Sachez cependant que cette tribudans le Thane District situe a approximativement150 km au nord de Mumbai compte encoreaujourd hui plus de 300 000 membres Les Warli
n ont rien a voir avec I hindouisme Ils ont leur
propre mode de croyance de vie et de coutumeLes corps des êtres humains comme ceux de
nombreux animaux sont représentes a I aide de
deux triangles inverses qui se rejoignent en leurspointes respectives I e tr angle superieur figure letorse le triangle inférieur évoque le bassin I equilibre precaire de ces triangles symbolise I equilibre de I univers du couple Jusqu a la fin des
annees 1960 I art pictural de cette tribu était le
fait exclusif des femmes Cette expression rituelle
ancestrale allait au cours des annees 1970 subirun changement radical Un homme livya SomaMashe se mit a peindre non pas a la seule occasion des rituels maîs quotidiennement On anotamment pu voir ses peintures lors de I exposi
lion Autres maîtres de I Inde au musee du quai
Branly en 2010 et a la fondation Cartier en 201 ?
explique Herve Pednolle auteur de I Art rontempardin indien ouvrage publie en 701 ? par 5 Continents EditionsAlain Bovis héberge pour I occasion che? Helene
Bailly rue de Seine propose une exposition
thématique consacrée aux Archipels Philip
pines et Indonesie > Seront présentes des objetsifugao et kankanaide de I ile de I uçon (Philippines) la ou s enracinent les cultures les plusanciennes et ou s expriment pleinement puissance du style et traitement en volumes I art des
Batak (Sumatra) et des Dayak (Borneo Kalimatan)
sera également a I honneur avec des objetsemblématiques ou du quotidien provenant pourcertains d entre eux de collectes réalisées auXIXe siecle par des voyageurs tel Flic Modigliani(1860 193?) Une escale est prévue dans les ilesNias et Sumba pour évoquer le travail sculptural
de la pierre et che? les Toradjades des iles Sulawesi pour leurs grandes statues d ancêtres Uneexposit on dans laquelle au delà de la qualite desobjets s exprimera la variete des styles de I icenographie avec ces représentations de personnages ou d animaux mythologiques des materiaux ou se mêlent bois cornes dents d animaux
coquillages metal fibres
A I occasion du Parcours la galerie Vallois rue deSeine (41) proposera lexposition intitulée
Le choix de Valentino Plismer I r primitismedans la photographie mettant ainsi pn lumiere
a travers jne trentaine de tirages originaux
réalises entre 1930 et nos jours I importance
historique des arts extra européens dans laphotoqraphie maîs auss leur presence toujourspreqnante dans I imaginaire des artistes Parallelement elle présentera au 35 de la même rueSculpteurs béninois contemporains de la tradi
tion a la modernite sous I eqide d Andre lolly
commissaire general ancien directeur du centre
culturel français de Cotonou I e travail de sixjeunes artistes béninois EulogeGlele RemySamu? Cerard Ouenum Niko Marius Dansou etDominique Zinkpe sera ainsi mis a I honneurI a galerie Flak rue des Beaux Arts présentera
une selection d œuvres d art ancien d Afrique
d Oceanie et d Amerique du Nord ainsi que sanouvelle exposition <Katsmam Poupées kachina
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Masqje bekom en bois recouvert de plaqu
de cuivre cheveux cauns pigments
Cameroun h 48 cm galerie Bernard Dulon
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des Indiens hopi et zuni d'Amérique du Nord »Pour cette edition 2013 du Parcours, la galerieMeyer n'a pas souhaite d'exposition thématiqueLes œuvres présentées mêleront acquisitions
récentes et pieces choisies dans le stock de la
galerie, qui retrouveront ainsi la lumièreOn citera un bouclier d'archer d'une granderareté, du XIX' XXe siecle, orne d'une représenta-tion stylisée d'une figure humaine arborant unornement de poitrine en coquillage kina, ainsiqu'une peinture corporelle ou un « tatouage»
keloide Lobjet a ete collecte lors d'une expédi-tion dans les annees 1950-1960 et avait intègre la
collection de Belfond, a Limoges Autre « petite»- par la taille - piece, une figure chamaniquerepresentant un ancêtre dans une pose hiéra-tique L'objet provient de l'île Saint Laurence,dans le détroit de Bering, en Alaska Autre effigie
de chamane, une statuette representant un être
humain a la puissante morphologie Celle-là datede 1000 a 1400 de notre ere, du début de laculture thule en Alaska Gageons que d'autrestrésors sauront vous surprendre. On s'attarderaégalement chez Voyageurs et Curieux, rue
Visconti, pour admirer un crochet porte-crâneagiba de Papouasie Nouvelle-Guinée ainsi qu'a lagalerie Bernard Dulon, rue Jacquot-Callot, pourses chefs d'oeuvre du Cameroun, parmi une selec-tion en images et en avant premiere Quèlquesexemples choisis deux effigies commemoratives
- d'un fon et d une makouo kam - provenant
toutes deux des Bamileke, peuple de la region deBangwa-Batoufam, au Cameroun, en bois erode
a patine de terre rouge et dont la provenancecollections Arman et Jacques Kerchache - ne
laisse aucun doute sur leur valeur Un masque de
danse du peuple batcham (Cameroun) du
XVIIIe siècle (carbone 14), collecte par E Mesle en
avril 1949, et un masque en bois recouvert deplaques de cuivre, de cheveux, de cauns etpigments, également du Cameroun, compléte-ront la selection Sans etre exhaustif, signalonségalement cet étonnant fragment de pilier qui,plus que certainement, appartiendrait au palais
de Bali Nyonga, au royaume de Bali Sachez d'ail-
leurs que les deux autres fragments qui compo-saient ce pilier ont ete collectes par le docteurPierre Marier avant d'être offerts au musee duquai Branly A bon entendeurLa galerie Schoffel Valluet, rue Guénegaud,presente une œuvre d'art de Borneo avec l'aide
de la science L'investigation scientifique pousséeest encore peu voire jamais utilisée pour lesobjets d'arts premiers La galerie a choisi cettevoie pour explorer et dévoiler la face cachée decette grande et unique sculpture de Borneo,datée du XVe XVII0 siecle Une selection d'autres
objets sera proposéell n'est pas question de vous donner ici les clesdes portes a pousser lors de votre deambulationA chacun de questionner les professionnels quiont a cœur de transmettre leur savoir, d'éprouverun coup de coeur (voire plusieurs, ce n'est pasreprehensible), de nouer des liens, de se faire
plaisir pour constituer ou enrichir une collectiondigne de ce nom •
Parcours des mondes 2013
Saint-Germain des Pres
www parcours des mondes com
Du 10 au 15 septembre, vernissage
le 10 septembre a partir de 17 h
TROIS QUESTIONS À DONALD ELUSVous êtes l'un des invités vedettes de la prochaine édition du Parcoursdes mondes. Pourquoi avoir choisi l'événement parisien plutôt que laBruneaf ou d'autres grandes foires dédiées à Tait tribal ?C'est la premiere fois que la galerie participe a une foire d'arts premiers Nous nele souhaitions pas dans le passe, préférant exposer dans un cadre plus contem-
porain J'ai visite presque chaque annee le Parcours des mondes depuis sa crea-tion, et j'ai ete frappe par le nombre de visiteurs et les connaissances des spécia-listes français concernant les oeuvres d'art que nous proposons
En tant que spécialiste de la Colombie-Britannique, que pouvez-vous nousdire sur les objets que vous allez présenter et leur fourchette de prix ?Nous allons exposer un ensemble d'oeuvres provenant aussi bien du Sud-ouest americain que de la côte du Nord Ouest et de I Alaska Par exemple,nous avons inclus des poupées kachmas, un panorama de l'art de la côte duNord-Ouest, avec en particulier un superbe hochet rond de chamane, ainsique des objets d'art yupik dont un masque provenant de la collection RobertLebel Les estimations s'échelonnent entre 3 500 et 400 DOO €
Vous êtes considéré comme l'un des plus grands marchands sur la scèneinternationale. Que représente la scène parisienne à vos yeux ?Paris est devenu la place incontournable du marche de l'art tribal A mon avis,le niveau de sophistication des Français au regard des arts premiers ne seretrouve nulle part ailleurs
Quel est le plus bel objet - ou la plus belle collection - dans votre spécia-lité qui ait fait les beaux jours des ventes aux enchères ?Le haut de gamme du marche nord-américain est encore tres majoritaire-ment assure par les marchands Notre galerie détient presque tous les
records de prix en termes d'achats aux encheres ou obtenus dans desventes privées L'événement marquant a ete la collection Dundas, venduea New York en 2007 Le produit a totalise environ 7 millions de dollars unrecord non egale a ce jour dans ce domaine Notre galerie d'art a acquis unpeu plus de 6 millions de ce total pour des musees canadiens et des collec-tionneurs prives
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
Parcours des mondes
***Puissant. Également connusous le nom de Salon internatio-nal des arts premiers, ce par-cours rassemble les meilleursmarchands mondiaux, les étran-gers "squattant" les galeries d'artmoderne. Des objets de parured'Afrique, d'Asie et d'Océanie(ici, pendentif baoulé, galerieMaineDurieu) aux portraits pho-tographiques du XIXe siècle(Michael Evans Tribal Art) ou àl'art contemporain béninois(chez Bob Vallois), ces accro-chages sont hauts en couleur.À noter, la participation, cetteannée, de l'Américain DonaldEllis, grand spécialiste de laColombie-Britannique. V. CtQuartier des Beaux-Artsà Saint-Germain-des-Prés,Paris VF, du 10 au IS septembre,www.parcours-des-mondes. com
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
Affaires privées pour le plaisir
Expositions d'arts primitifs
Paris tombele masque
Parcours des mondes, le plus coté des salons de l'art tribal,se tient dans la capitale du 10 au 15 septembre.
D'où vient, à quoi tient cette suprématie parisienne.
Ala nuit tombante, ha-billés de branchages etarmés de machettes, ilssurgissaient dans les vil-lages en poussant descris. On les reconnais-sait à leurs masquesblancs, couleur de mort
Dans l'ouest de l'Afrique, chez lesFang, les membres de la société se-crète Ngil étaient appelés pour ef-frayer, faire avouer - et exécuterparfois - les sorciers et les voleurs
PASBERTRANDFRAYSSE
Interdits vers 1910, les masques ngilauthentiques sont d'une insigne ra-reté Avec leur front bombé, leur nezallongé, leure traits stylisés, ils sontaussi d'une grande beauté. Ils ontd'ailleurs inspire Les Demoisellesd'Avignon de Picasso (1907) etcontribué à la révolution ducubisme Le plus exceptionnel deces masques se trouve che^ Fian-çois-Mane Banier, romancier et pho-tographe. Inutile de se demander quile lui a offert Acquis par Liliane
Daniel Hourde, artiste etmarchand, dans son atelier,à Paris. « Dans l'art tribal, il estbien plus facile dc trouver unclient que de trouver un objet. »
Bettencourt à Drouot en juin 2006pour 5,9 millions d'euros, piècephare de la collection du marchandPierre Venté, ce masque est l'objet leplus cher de toute l'histoire des artsprimitifs.Ayant totalisé 44 millions d'euros, lavente Venté demeure inégalée. Dé-trôné par New York pour l'art mo-derne et contemporain, Paris estresté la capitale mondiale dc l'arttribal (et non « des arts premiers »,expression que personne dans le mi-lieu n'utilise). Pour dénicher des sta-tuettes baoulé ou des crochetssculptes du fleuve Sepik, mutile d'al-ler à Abidjan ou à Port Moiesby.C'est à Paris qu'ont lieu les plus gran-des ventes publiques, que l'on trouvele plus grand nombre de marchandsspécialisés et que se tient chaque an-née, depuis 2002 le plus grand salon,
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
Parcours des mondes. « Tous les col-lectionneurs et les responsables demusée y sont présents, expliquePierre Moos, son directeur. Lesmarchands réservent souvent leursplus bettes pièces pour les montrerà ce moment-là. » Du 10 au 15 sep-
Vlaminck, forgeant salégende, s'est posé en«père de Vart nègre».
tembre, du côté de Saint-Germain-des-Prés, des galeristes du mondeentier - parmi lesquels une quin-zaine de marchands parisiens - ac-cueilleront près de 20000 visiteursvenus admirer des chefs-d'œuvredes arts traditionnels d'Afrique,d'Asie, d'Océanie et des Amériques.
L a suprématie de la place pari-sienne ne date pas d'hiercomme le montre l'exposi-tion Charles Ration, l'inven-tion des arts « primitifs »,
qui se tient au musée du quai Branlyjusqu'au 22 septembre. Sans doute leplus grand marchand de sa spéciali-té au xxe siècle, Ratton fut dès lesannées 1930 le promoteur infati-gable de ce qu'on appelait encore« l'art nègre ». L'exposition retracel'histoire des manifestations qui fi-rent connaître au grand public savaleur universelle, African NegroArt au MoMA de New York en 1935,ou ^Exposition surréaliste d'objetsdans la galerie parisienne de Rattonen 1936. On peut y admirer quèlquespièces légendaires, comme l'ef-frayante statue en métal de guerrierrapportée suite au pillage de la capi-tale du royaume du Dahomey (ac-tuel Bénin) : pour ne pas choquer lebourgeois, lors de sa première expo-sition à la Galerie Pigalle, en 1930,Ratton avait fait rabattre son sexe,initialement en érection !C'est à ses artistes que Paris doit saposition dominante. Proche des sur-réalistes - Breton et Eluard étaientde grands collectionneurs -, CharlesRatton n'a fait que populariser un artdécouvert un quart de siècle plus tôt.Selon la légende qu'il a lui-même for-gée, Vlaminck serait le « père de l'artnègre ». En 1905, dans un café d'Ar-genteuil, le peintre aurait aperçu,entre deux bouteilles de Pernod,trois statuettes africaines qu'il aurait
extorquées au cafetier pour le prixde quèlques absinthes. Un peu plustard, il f era l'acquisition d'un « grandmasque » blanc - un masque fang -que lui achètera Derain. Picassos'extasiera en l'apercevant dansl'atelier du peintre. Matisse à son
tour découvrirafébrilement les« statuettesnègres » de Pi-casso dans sonatelier de la rue
Schœlcher, provoquant l'ébahisse-ment de sa bonne : « Venez vite, ve-nez vite, Hy a là un vieux mon-sieur qui embrasse les seins de vosnégresses » ! Dès lors, la « chasse àl'art nègre » était lancée. Elle ne s'ar-rêtera plus et transformera en pro-fondeur l'art occidental, de Modi-gliani à Henry Moore en passant parBrancusi, Giacometti, Dubuffet ettant d'autres.« L'art primitif a joué un rôle déter-minant dans l'histoire de l'art mo-derne, observe Daniel Hourdé,peintre, sculpteur et marchand. Par-fois, il a influence directement lesartistes. Le plus souvent, ils y ontretrouvé l'écho de leurs propres pré-occupations, Picasso dans la sculp-ture de la Côte d'Ivoire, les surréa-listes dans les arts "sauvages" del'Océanie ou de l'Amérique duNord. » Dans son atelier, sous uneverrière, au fond d'une cour duVieux Paris, un reliquaire korwar àtête de mort de Nouvelle-Guinée ouun fétiche à clous africain voisinent
MERVEILLESDU MODECinq piècesprésentées ausalon Parcoursdes mondes,Paris, du 10 au15 septembre.
Statuette téké.Congo, début duxxe siècle. (GalerieLucas Ration.)
Masque dè dansebatcham. Cameroun,xvm8 siècle (GalerieBernard Dulon.)
Crochet porte-crânekerewa.Papouasie-Nouvelle-Gumée. (Voyageurset curieux.)
Come à médecinetoba-batak.Sumatra,première moitié duxixe siècle. (GalerieAlain Bovis.)
La Keiiie Baiigna, photographiéepar Man Ray. Exposée quaiBranlyjusqu'au 22 septembre.
Statue d'ancêtreprotecteur (bu\u\).Philippines. (GalerieSchoffel Valluet.)
avec un Christ médiéval, une momieinca ou ses propres sculptures, descorps en bronze torturés pareils àdes écorchés sortis d'un muséed'anatomie. Longtemps associé àPhilippe Ration, neveu de Charles,Daniel Hourdé se consacre désor-mais surtout à son art, se contentantd'être marchand en chambre pour« trois ou quatre collectionneurs »lorsque l'occasion s'en présente :« Dans les arts primitifs, il estbeaucoup plus facile de trouver unclient que dè trouver un objet. »
" •" k epuis des décennies, le^1 A stock ne se renouvelle^1 ^1 plus. « Les objets au-H H thentiques - faits parH H les autochtones pour lesH H autochtones et qui ontH V servi - ont cessé d'être
_^L^^ produits dès la fin dupremier tiers du XXe siècle », estimeBernard Dulon, marchand réputé.« Dans les régions les plus reculées- au fin fond du Nigeria ou duZaïre -, la production de qualités'arrête au plus tard au début desannées 1960 », précise Alain deMonbrison, fameux galeriste de larue des Beaux-Arts. Les dernièresbelles pièces ont été rapportées pardes coloniaux lors de la décolonisa-tion. Depuis, plus rien : on ne trouveplus qu'un vulgaire « art d'aéro-port ». Et seule une petite minoritédes objets authentiques provoquel'enthousiasme des experts. « Aumoins 90% de l'art africain a dis-paru et, sur les 10% qui restent,80% des objets sont sans intérêt,résume Alain de Monbrison. Selonsa plus ou moins grande perfection,une antilope bambara peut valoirde 2000 à 100000 euros. Mais,pour f aire la différence, il faut enavoir vu un certain nombre, et passimplement dans des livres. »L'art tribal est une affaire d'initiés.Les spéculateurs ne misent guèresur des œuvres non signées et nondatées, à moins qu'elles n'aient un« pedigree » (un historique des pro-venances) exceptionnel. Peu denoms connus figurent parmi lesgrands collectionneurs actuels : lecheikh qatarien Saoud al-Thani, « unpassionné au goût extraordi-naire », selon Pierre Moos ; le SuisseJean Paul Barbier-Mueller d ' 'collection, réunie dans le mu
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
L'ART vTRIBAL AL'HONNEUR
A \oirParcoursdes mondes,12- éditiondu Saloninternational desarts premiers(60 exposants).Pans, quartierdes Beaux-Artsà Saint-Germam-des-Prés (W),du 10 au15 septembre.Vernissagele mardi 10 de15 à 21 heures.Du mercrediau samedi, de11 à 19 heures.Le dimanchejusqu'à17 heuresNocturne le jeudi12 septembrejusqu'à21 heures.
ExpositionCharles Ratton,l'Invention desarts « primitifs »
Plus de200 œuvreset documentsretraçant leparcours du pluscélèbre marchandet collectionneurdu xxe siècle(1895-1986),proche dessurréalistes.
Musée du quaiBranly.37, quai Branly,Paris VIIe,jusqu'au22 septembre.Informations •www.quaibranly.fr.
Catalogue del'exposition,coédition muséedu quai Branly/Skira Flammarion,184 pages,150 illustrations,35 euros.
séc du même nom de Genève,est considérée comme la plus belledu monde; plus modestement, leFrançais Bruno Roger, associé de labanque Lazard et président de la fon-dation créée en hommage à sonépouse disparue, Martine Aublet,naguère responsable du départe-ment mécénat du musée du quaiBranly. Même Jacques Chirac,connu pour son amour sincère desarts premiers, ne possède pas grand-chose. Quant à Dominique de Ville-pin, son nom n'évoque chez lesconnaisseurs qu'un sourire dédai-gneux. Sa collection de masquesafricains? « Rien n'est authen-tique », tranche un marchand, cruel.
On trouve sur le marché beau-coup de mauvaises copies etquèlques excellents faux.« Tous les collectionneurs s'ysont un jour laissés prendre,
reconnaît Daniel Hourdé. Mais il ya un test qui ne trompe pas, c'estlorsque l'on installe le masque ou lnstatuette dans sa collection. Ons'aperçoit vite qu'il y a quelquechose qui ne va pas. » Ce queconfirme Alain de Monbrison : « Lesobjets authentiques ont une âme,les faux n'en ont pas. Et les collec-tionneurs le sentent. Ils s'aperçoi-vent que l'objet est vide, qu'il estimpossible de dialoguer avec lui. »Sans forcément l'avouer, la plupartdes amateurs d'art tribal sont un peuanimistes. Les pièces gardent unepart de leur force magique initiale.Comment ne pas être intimidé par cemasque ekoi (Nigeria) de la collec-tion de Hubert Goldet au musée duquai Branly, un crâne humain tendude peau d'antilope et recouvert devrais cheveux, avec la bouchegrande ouverte qui semble pousserun cri? Et comment ne pas sentir labonté protectrice de cette statuettebembé (Congo), en vente à la Gale-rie Lucas Ratton, au visage anguleuxet aux yeux sertis d'éclats de faïence,fétiche médical supposé protégerdes accidents et des maladies ? Lespuissances celées dans ces objetsinanimés semblent prêtes à se ré-veiller. Face au masque offert parLiliane Bettencourt, François-MarieBanier a-t-il ressenti son impitoyablepouvoir judiciaire et entendu les vo-ciférations crépusculaires des in-quiétants inquisiteurs? •
14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
ADJUGÉ VENDU
PAR BEATRICE DEROCHEBOUET
BDEROCHEBOUETi3>LEF/GARO FR
Le Béninà portéede main
A Saint-Germain, le « Parcoursdes mondes» est devenu unevenement incontournable pour
les arts premiers. Veritable contrepointaux enchères, cette 12e édition réunit 60des meilleurs marchands internationauxdont 50 % sont étrangers. Pour la pre-miere fois, il s'ouvre a l'art contemporaind'Afrique. La galerie Vallois est la pre-miere a se lancer dans l'exploration desnouveaux talents de ces contrées loin-taines en ouvrant son petit ecrin de larue de Seine aux sculpteurs béninois.Ancien directeur du Centre culturelfrançais de Cotonou, Andre Jolly a repe-
re six jeunes artistes prometteurs. Ilssont encore inconnus mais peu importe.Tous sont autodidactes car il n'y a pasd'école des Beaux-Arts la-bas. Pour-tant, les traditions sont toujours aussivives sur ces terres de feu. Elles sontl'expression de la spiritualité tres richequi caractérise les cultes et rythme lavie quotidienne, Le visiteur sera surprisde trouver des pieces chargées d'émo-tions et souvent pleines d'humour L'en-semble est frais, plein d'esprit. On aimeles personnages en fil de fer de RemySamuz, les anges gardiens hiératiquesde Nike, les coiffures extravagantes de
« Attin », de MariusDansou, 2012.
Marius Dansu, lestotems de Domini-que Zinkpe. Les prixvont de 2 000 a8 000 euros Lin pariencore accessi-ble. •
DE LA TRADITIONA LA MODERNITÉJusqu'au 28 sep-
tembre, Galène
Vallois sculptures35, rue de Seine (Vie),
www vallois.com
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Sommaire"I 3399 du 11 au 17 SEPTEMBRE 2013
EN COUVERTURE
Gotha : la rentrée sous le signedu bonheur ie
3 L'édito6 Quelle semaine!
15 Adélaïde's
l'actu28 Philippe et Mathilde à Louvain . joyeuse entrée
le mag32 Cinéma Forest Whitaker) « Nous sommes passés
des champs de coton au président des États-Unis36 Exposition Sous la verrière du Grand Palais à Paris
Defi artisans venus du froid40 Sa\onArts Premiers E thn ique chic44 Exposition Elizabeth Eure de Lanux
L'attrapeuse d'âme48 Univers À Paris, chez Thierry Lemaire
« Glamour seventies»QUELLE CULTURE I54 Les états d'art de Pierre YovanovitchSG Le guide58 Quelles plumes ! Spécial «Le livre
SUT la place» Nancy (13-15 septembre 2013)60 Quelles enchères!
QUELLE HISTOIRE!62 Mahendraparvata La cité perdue
de l 'empire khmerQUELLE BEAUTÉ I66 Cafe Blanehett « Oui à la vie »68 À l 'hôtel Berkeley de Londres
Le zen sur le toit69 Plaisirs & tentationsQUELLE SOIRÉE !70 Douceurs chez Ralph Lauren72 Zoute Approaeh trophy
74 Courrier Votre Point de Vue76 Horoscope78 Jeux Anagrammes, sudoku,
bridge et mots croisés82 L'élu Vincent Barre
Les bons d abonnement se trouvent p 73 et p 77Ce numero comporte un encart Pierre Ricaudsur une diffusion partielle abonnes
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salon
À PARIS, LE SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS
Ethnique cMeParcours des mondes, qui fête cette année sa 12e édition, demeure en matière d'arttribal I un des rendez-vous les plus prises Du 10 au 15 septembre, 60 marchandsfrançais et internationaux exposent leurs plus belles pièces Parmi eux, notre sélectionde galenstes parmi les plus réputes de la place de Pans. Par Anne Regler Photos Marie ciénn
Fisages grimaçants, fesses lebondies, raffinementou brutalité des lignes, douceur rugosité lesœuvres d art primitif ne cessent de nous séduire,apres avoir ete redécouverts par les artistes,Andre Breton, Man Rav, Miro, Antonio Segui,
jusqu'à Miquel Barcelo. puis par les décorateurs «Maîs desle début du XVII1 siecle, les arts premiers ont fait une entreediscrète dans les cabinets de curiosités», raconte AnthonyMeyer, l'un dcs grands marchands et expert parisien Aujour-d'hui, la beaute, l'élégance, l'exotisme, l'expression artistiquede l'art tribal, qu il soit africain, océanien, americain ou asia-tique, lui ont ouvert grand les portes de la haute decoration,comme celles de notre quotidien esthetique •VOIR Parcours des mandes, Quartier des Beaux Artsa Saint Germain dès-Près 75006 Paris J u s q u au 15 septembreDe 11 h a 19 h Nocturne le 1 2 | u s q u a 2 1 h
Alain de Monbrison« LES MASQUES ME PARLENT»Cet illustre marchand est spécialise depuis 1971 dans les arts primitifs d Afriqueet d Oceanie Dans son appartement parisien, les oeuvres cohabitent dans uneharmonie feutrée, bercée par la lumiere tamisée des hautes baies vitrées.Autour de ce collectionneur passionne qui nous reçoit dans sa salle a manger,une sculpture de Madagascar de la fin du XVIIe une statue d'ancêtre karovari deNouvelle-Guinée, un plat des iles Fidji en forme de feuille et une impressionnantecuillère ceremomelle dan de Côte d Ivoire. « Representant l'image de la femme,e est I une des plus belles pieces de ce type que je connaisse » Pour le Parcoursdes mondes, Alain de Monbrison montrera une selection remarquable de masquesrituels, utilises lors de cérémonies funéraires, agricoles ou d'initiation Lin ensemblede pieces du XIX° siecle, collectées ces dernieres annees, et dont le célèbremarchand assure qu'elles ne sont plus aujourd hui fabriquées( 2, SUE DES BEA UX-ARTS,75006PARIA. TÉL.: 0146340520. WWW.MONBRJSON.COM
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Anton» J.-P. Meyer SECRETS D'OCEANIEÉlevé dans le sérail auprès d'un père et d'une mère antiquaires à Paris et à Los Angeles, spécialisés dans les très beaux objets d'art,Anthony est devenu à son tour l'une des plus éminentes figures de la profession. «À mon heure, précise cet homme brillant.Pendant des années, je me suis contraint à fuir cette hérédité, allant même jusqu'à m'engager dans l'armée à 17 ans !» Un jour,alors qu'il « fouille » dans les collections maternelles, il découvre trois massues de Nouvelle-Calédonie. Lin coup de foudre pourun nouveau départ. De rencontres en coups de cœur, de voyages en découvertes, Anthony trouve sa voie. Marchand il sera, avecsa propre démarche esthétique dénuée de toute obligation commerciale. Et de façon très instinctive, il se tourne vers l'art océanien.« ll était encore méconnu dans les années 1970. La liberté, l'émotion, la force très corporelle, qui s'en dégageait m'ont happéet ouvert l'appétit.» Dans son antre, où il n'invite personne, des masques en fibre des îles Tami, une herminette de sculpteur
a lame en serpentine de Nouvelle-Calédonie, tomrçasqjes de la Nouvelle-Irlande, un de yanualu. et des dizaines d'autres trésors.
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CAP SUR L'AFRIQUE DE LOUESTCe jeune galeriste de 26 ans ira loin. Après son grand-oncleCharles Ratton, considéré comme « l'inventeur » des arts primitifs,après son pere Philippe, Lucas, representant la troisiemegeneration de cette célèbre dynastie, entre à son tour dans la courdes grands. Désormais installe rue de Seine, après un premierstop aux Puces, le voici à la tête d'une sélection très pointue d'artafricain, surtout des oeuvres originaires de la Côte divoire,du Congo, du Nigeria et du Mali. « J'ai commencé ma collection trèsjeune et ces trois pays sont un vivier d'objets rituels de grandequalité. Ainsi cette statuette hemba de la fin du XIXe ou ce fétichetéke représentant un chef arborant sa canne royale. « Sur sonventre subsiste l'empreinte de l'emplacement destine à recueillirla charge magique reçue soit d'un sorcier soit d'un devin. »
29, RUE DE SEINE, 75006 PARIS.TÉL., 0146330624/0616801311. WWW.LUCASRATTON.COM
. USI*
GNIAL PLE-MLESur la table basse contemporaine, au milieu d'une collection de casse-tête des îles Fidji, de Vanuatuou d'Angola, elle trône. Elle, c'est une grande statue bulul des Philippines, la représentation d'unancêtre, gardien des greniers à riz. « Rare, tres rare, cette piece date de la fin du XVIP», préciseJudith Schoffel de Fabry. C'est l'une des pièces magistrales que cette galeriste, en digne héritièreelle aussi de ses parents, présentera au Parcours des mondes. Dans son appartement perche ausommet d'un immeuble XVIIe, Judith et son mari Christophe vivent entourés de leurs collections.Un bric-à-brac génial et hautement esthétique, où se côtoie pêle-mêle le meilleur de l'art primitif,des reliquaires du Gabon, une harpe du Congo, des statuettes baoule de Côte d'Ivoire, des masquesde Bornéo, auxquels se marient un bouclier moi du Viêtnam, une céramique de Michel Gouéry,une gouache de Leroy Maddox, une autre de Doucet, des encres japonaises, une console coloniale...Une multitude de chefs-d'œuvre à contempler au quotidien. Talentueuse Judith !
14, RUE GUÊNÉGAUD, 75006 PARIS.TÉL.: 0143268338. WWW.SCHOFFLELVALLUET.COM
LE QUOTIDIEN DE L'ART61, rue du Faubourg Saint-Denis75010 PARIS - 01 42 46 69 41
30 AOUT 13Quotidien
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Un dîner au Quai Branly
lors du Parcours des Mondes
Le 9 septembre, veille de l'ouverture du Parcours des Mondes,la société des Amis du musée du quai Branly, présidée par LouisSchweitzer, organisera son premier dîner de gala au profitdes collections du musée. L'événement devrait accueillir lesministres de tutelle de l'établissement public, Aurélie Filippetti,ministre de la Culture et de la Communication, et GenevièveFioraso, ministre de la Recherche et de l'Enseignementsupérieur, ainsi que de nombreux collectionneurs.RENSEIGNEMENTS celme.cassoudesalle@orange fr
2 RUE MONTESQUIEU75041 PARIS CEDEX 01 - 01 42 61 56 14
02 SEPT 13Tri-hebdomadaire
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L'information du jour
UN PARCOURS DES ARTS PREMIERSParcours des mondes, (e salon international d arts premiers se déroulera du 10 au 15 sep-tembre prochains (1] Depuis 2002, cette manifestation rassemble chaque année à Parisune soixantaine de galenstes spécialisés dans les arts d Afrique, d Océanie et des Améri-ques La moitié des participants seront, cette année, étrangers des galeries belges, amé-ricaines, anglaises, australiennes, canadiennes, espagnoles, italiennes, néerlandaises, suis-ses ou de province rejoignent leurs consœurs françaises
Cette 12e édition est installée à demeure dans le quartier des Beaux-arts de Saint-Germaindès-Prés Ce salon est ouvert en accès libre et les visiteurs pourront parcourir les ruesde ce quartier historique, devenu l'écrm des arts premiers Chaque galerie offrira deschefs d œuvre inconnus d Afrique ou d Océanie, des pièces ethnographiques plus abordables et des œuvres recherchées par les collectionneurs Cette année, Hélène Leloup,collectionneuse et commissaire de I exposition Dogon au musée du quai Branly présiderale « Parcours des mondes »
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10 SEPT 13Quotidien
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FOIRE PARCOURS DES MONDES QLOTIDIEN DE L MiT / N U M E R O 435 MARDI 10 SEPTEMBRE 2013
PARCOURS DES MONDES ,PAS A PAS
ALEXANDRE CROCHET
Masque elephant style du Royaume de Babanki Cameroun bois a patinenoire pigment rouge H HO cm Galerie Bernard Dulon Paris
© Galerie Bernard Dulon
Une paire de chevillera Igbo laiton grave Nigeria D 35 cmGalerie Jean Baptiste Bacquart Pans © Galerie Jean Baptiste Bacquart
Masque Heiltsuk Region Hella Sella North West Coast H 33 cmEx collection A Smitherrnan Canada Galerie Alain de Monbnson Paris
© Galerie Alain de Monbnson
Masque armer Nigeria region du Sud Est Ibibio Ogoni XXe siecle boisfibres, ancienne matiere crouteuse H 62cm Galerie Jacques Germain
Montreal © Galerie Jacques Germain
Masque de maladie abstracte des Igbo, Nigeria début XXe siecleGalerie Jo De Buck, Bruxelles © Galerie Jo De Buck
Remy Samui La Conference 2012 (3 pieces vendues séparément) meta)180 a 190 x 50 x 30 cm Galerie Vallois Paris © Galerie Vallon
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10 SEPT 13Quotidien
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L'AFRIQUE, C'ETAIT L'AVENTURE- HELENE LELOUP, PRESIDENTE D'HONNEUR DU PARCOURS DES MONDES
A n c i e n n e m a r c h a n d eà Paris et à New York,collectionneuse, éminentespécialiste des Dogons,Hélène Leloup succèdeà Lionel Zinsou commeprésidente d'honneur duParcours des Mondes ,dont le vernissage a lieuaujourd'hui mardi. Membredu comité d'acquisitiondu musée du quai Branly,mais aussi conseillère d'ungrand financier français, ellerevient ici sur son parcours etsur le marché.A. G. Qu'est ce qui vous a motivéequand vous avez commencé dans ledomaine de l'art africain ? Le goûtde l'aventure ?H. L. C'est exactement pour cela que nous nous sommesmariés, Henri Kamer et moi. J'étais jeune journaliste,dans une agence de presse. Et puis, dans un cocktail demariage, j'ai fait sa connaissance. « II fait chaud », m'a-
Helene Leloup Photo Tanguy de Montesson.
t-il dit. « Moins qu'en Afrique », ai-je répliqué. Nous y avions chacunété une fois, moi lors d'un voyaged'étudiants dont faisait partie unfutur médecin qui allait devenirun grand spécialiste de l 'art duCameroun : Pierre Harter. Si lemusée du quai Branly a quelquechose de bien sur ce pays, c'est sansdoute grâce au legs de sa collection.A. G. Comment est née votreat t i rance pour les Dogons,passion qui a abouti entre autresà l'exposition phare du musée duquai Branly en 2011 ?H. L. Avec mon premier mari, noussommes partis à l'aventure vers leMali. L'Afrique, alors, représentaitun voyage long et compliqué sur despistes parfois sans cartes... Arrivés
à Bamako, nous avons poursuivi en pays dogon que j'aitrouvé fabuleux, avec des gens gentils, pas voleurs, etdes objets formidables à cette époque. Nous avons vu lesprincipaux responsables des villages,
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ENTRETIEN AVECHÉLÈNE LELOUPSUITE DE LA PAGE 6 qui ont envoyé des gamins ramasserdes objets. Nous habitions alors la baraque construite pourl'ethnologue Marcel Gnaule, éclairée a la lampe a huileHormis le livre sur les masques de ce dernier, et ceux deGenevieve Calame Gnaule [sa fille, directrice de recherchesau CNRS, decedee le 23 août dernier, ndlr], il existait trespeu d'ouvrages, nous avions peu de connaissances sur lesujet II fallait apprendre par soi-même, et avoir du goûtQuand j'ai découvert les pieces dogons, tres nettes, trestranchées, j'y ai retrouve un peu de ma propre personnalitéje suis une personne franche qui n'aime pas les froufrous,ni au dedans, ni a l'extérieur Plus tard j ai descendu a lasuite de Paul Morand la fameuse falaise de BandiagaraA. C. Comme vous le racontez dans le hors-série« Collectionner » de la Revue des Deux Mondes en 2011,c'est un peu grâce au réalisateur John Huston que vousêtes partie aux États-Unis ?H L_ Un jour, au Burkina Paso, nous cassons notre Jeepaméricaine elle était irréparable Alors, nous nous sommesdit « pourquoi pas l'Amérique ? » Nous ne connaissionspas, maîs deux clients s'y trouvaient les grands marchandsJohn J Klejman et Julius Carlebach, a New York JohnHuston nous avait propose de venir pour Noel, alors noussommes partis pour Manhattan, puis pour la CalifornieA. C. Les musées américains vous doivent beaucoup...
H. L. À Pans, un jour entre un homme dans ma premierepetite galerie du boulevard Raspail II s'intéressait a un beaumasque Kifwebe (Congo) II me l'achète, et m'annoncequ'il va m'envoyer son directeur C'était Nelson Rockefeller[gouverneur de l'État de New York, ndlr] II me conseillede venir aux Etats-Unis, où l'on s'intéressait beaucoup,avec une certaine avance, aux arts primitifs II avait créele MoMA et le Muséum of Primitive Art [sa collection,transférée ensuite au Metropolitan Muséum of Art (Met)]Le directeur de ce dernier musee, Robert Goldwater, estvenu et c'est comme cela que j 'a i vite sympathise aveclui et avec son épouse, Louise Bourgeois Parmi d'autresexemples, j'ai sorti toutes les belles figures Bamana duMali pour le Met, qui n'en avait jamais vues - j'en ai aussigardées pour moiA. C En juin dernier, chez Chnsbe's à Paris, vous aveztenté de racheter deux chefs-d'œuvre passés entre vosmains..H L Pour un grand collectionneur, j'ai essaye d'acheterle célèbre serpent Saga (Guinée), peut être le plus beaudu genre, et dote d'un tres bon pedigree Maîs il n'a pasvoulu dépasser 1,5 million d'euros, et la piece a atteint2 millions d'euros au marteau L'autre œuvre que j'avaiségalement vendue aux Bartos - l'architecte de ma galerie deMadison Avenue à New York - est un petit Dogon accroupi,mal estime Les prix ont monte, monte Quand j'ai vu quij'affrontais, cheikh Saud Bin Mohammed Bin Ali Al Tham,un prince du Qatar, j'ai laisse tomber. Comme je ne veuxpas vendre mes plus belles pieces, je n'ai pas d'énormesmoyens pour collectionner Heureusement, très peud'objets me font envie, il passe en ventes assez peu de piecesexceptionnellesA. C. Quelles différences voyez-vous entre les marchésfrançais et americain 'H L C'est une question d'argent En France, il n'existea u j o u r d ' h u i qu'a peine une poignee de tres groscollectionneurs François Pinault s'est arrête a cause desprétentions exagérées de Jacques Kerchache pour cédersa collection Bernard Arnault, a ma connaissance, nes'intéresse pas a l'art tribal Parmi les gens qui ont bon goût,on trouve Jean-Claude Weill, des vêtements eponymes Fautede temps pour s'y consacrer, les grosses fortunes ne sontqu'exceptionnellement des collectionneurs passionnesA. C Que pensez-vous de l'idée de Pierre Moos, presidentdu Parcours des Mondes, de lancer un second Parcours auprintemps ?H. L. Deux fois par an, je ne sais pas C'est une grosse depensepour tous ceux qui viennent de l'étranger, en particulier desEtats-Unis, et doivent transporter des objets, a l'instar duCanadien Jacques Germain, qui fait un travail de qualiteY aura-t-il assez d'amateurs pour deux manifestations ?Attendons de voir comment marche cette edition IPROPOS RECUEILLI'; P4fi ALEXANDRE CROCHEÏPARCOURS DES MONDES, du ll au 15 septembre,quartier de Saint Germain dès-Près, 75006 Paris tel +32 67 877 277,www parcours dès-mondes com
foire parcours des mondes le quotidien de l’art / numéro 440 / mercredi 11 sePtemBre 2013
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Une partie des exposants du Parcours des Mondes, dont le vernissage a eu lieu hier à Paris, avait choisi de surprendre par des pièces étonnantes, insolites ou par un angle original. L’une des œuvres qui intriguait le plus les visiteurs, et suscitait un vif intérêt muséal notamment, occupe une salle exclusive en sous-sol à la galerie Schoffel Valluet. Sorti d’un cours d’eau, conservé dans une collection française depuis les années 2000, jamais montré, selon la galerie, ce poteau de rivière sculpté de Bornéo était destiné à éloigner démons et maladies. Pour la galeriste Judith Schoffel, il s’agit d’un chef-d’œuvre du genre, daté au carbone 14 du XVe siècle. Cette longue figure torturée, l’une des trois connues de ce type - d’où son prix, entre 1 et 1,5 million d’euros - a fait l’objet d’une longue analyse scientifique. Alors que le débat sur les faux agite fréquemment le marché, les responsables de la galerie veulent montrer que la jeune génération de marchands, dont ils font partie, prend très au sérieux l’authentification des œuvres.
Cette pièce est l ’une des plus importantes en valeur de cette édition du Parcours des Mondes. Parmi les autres, figurent une partie d’un pilier du palais de Bali Nyonga dont les deux autres se trouvent au musée du quai Branly (au prix de plusieurs centaines de milliers d’euros), et un surprenant masque Batcham (plus de 1 million d’euros) à la galerie Bernard Dulon qui se focalise ici sur le Cameroun. Riche en expositions thématiques - une trentaine -, le Parcours oscille cette année entre séduction devant des coiffes (galerie S.L.) et des parures (galerie Maine Durieu), et effroi - les visages de guingois chargés de faire guérir chez Jo De Buck, ou les crânes sur-modelés à valeur magique d’Océanie confrontés aux objets rituels de fécondité et de pouvoir africains (galerie Vanuxem). La fascination reste leur dénominateur commun.
Plus que l’art contemporain tribal ou africain - très inégal - mis en exergue par quatre galeries, Fine Art Studio (Bruxelles), Frédéric Moisan & Hervé Perdriolle (Paris), Vallois Sculpture moderne et contemporaine,
c’est l’Océanie qui a la part belle cette année, avec un nombre croissant de galeries d’art africain se consacrant aussi à cette région du globe. Les affaires ont bien démarré pour bon nombre de participants. Le belge Didier Claes a cédé une importante sculpture Suku du Gabon de grande taille, complète (autour de 100 000 euros), et cinq autres pièces. Nouveau venu au Parcours, l’Américain Donald Ellis, qui propose un très bel ensemble de poupées Kachinas, mais aussi entre autres une superbe figurine en ivoire Okvik d’Alaska restée dans la même collection depuis les années 1970 (dont il demande environ 200 000 euros), a cédé au moins « 7 ou 8 pièces ». « C’est la première fois que je participe à une foire d’art tribal, confie le galeriste qui expose aussi à Frieze Masters. Le Parcours s’est imposé tout de suite, c’est le meilleur salon dans sa catégorie ». Son compatriote Bruce Frank a fait mouche avec son exposition de sculptures miniatures de la région du fleuve Sepik (Papouasie-Nouvelle Guinée) proposées entre 6 000 et 50 000 euros environ. Une bonne dizaine de points rouges étaient affichés hier après-midi. Pour découvrir l’une des petites pépites de cette foire, une statue Baoulé de Côte d’ivoire (180 000 euros), qui a tapé dans l’œil de la collectionneuse et conseillère Hélène Leloup, il faut aller tout au fond de la galerie Jean-Baptiste Bacquart. Cette dernière a par ailleurs cédé une dizaine de pièces, dont deux importantes à des Européens. Le dîner de gala organisé au bénéfice des Amis du Quai Branly lundi
soir - 300 personnes, 1 000 euros le couvert - a-t-il apporté une moisson de nouveaux clients au Parcours des Mondes ? « J’ai pu y rencontrer un collectionneur français que je voulais voir depuis longtemps, témoigne le marchand Didier Claes. Ce dîner est une très bonne idée, mais il faudrait sans doute inviter aussi des personnalités politiques africaines : ce serait plus équilibré ». ❚PArcourS deS mondeS, du 11 au 15 septembre,
quartier de Saint-Germain-des-Prés, 75006 Paris, tél. +32 67 877 277,
www.parcours-des-mondes.com
Le parcours des mondes démarre en beauté
P a r a l e x a n d r e c r o c h e t
Statue attribué au peuple Dayak sur le Haut-Mahakam, XVe siècle,
h. 205 cm. Galerie Schoffel Valluet. Photo : JF Chavanne.
16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65
11 SEPT 13Quotidien Paris
OJD : 122744
Surface approx. (cm²) : 177N° de page : 18
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Les artisans d'art ont leur Salonau Grand PalaisART
A l'occasion de la ParisDesign Week, Révéla-tions se veut unevitrine internationaledu secteur.
Quelque 35.000 visi-teurs sont attendus.
Martine Robertmrobert@lesechos.fr
Serge Nicole, président des Ateliersd'art defrance, en rêvait... Cestfait !Les artisans d'art ont leur Salon, quiplus est dans le cadre prestigieux duGrand Palais. Révélations, qui s'ins-crit dans le parcours de la ParisDesign Week, réunit à partir ded'aujourd'hui, et jusqu'au 15 sep-tembre, 300 artisans, manufactu-res d'excellence et galeries spéciali-sées. La manifestation se veut à lafois un Salon grand public et uneexposition des plus belles créationsissues de savoir-faire ancestrauxayant su profondément évoluer.
Complémentaire de Maison &Objet, axé sur l'art de vivre, et duSalon du patrimoine - deux événe-ments dont les Ateliers d'art deFrance sont partie prenante -,Révélations met en effet l'accent surl'innovation artistique. « C'est unacte fondateur : les métiers d'an sontunprojetpour la France. Ils font par-tie de notre identité et de notre imageinternationale », note Serge Nicole.« Nous savions qu'ily avait différentsSalons de ce type en gestation enEurope, mais Paris était légitimepour l'organiser », ajoute-t-il. Révé-lations accueille aussi des galeriesétrangères, avec un « focus » sur laNorvège.
Un rythme de biennaleL'objectif est d'attirer environ35.000 visiteurs. La scénographieoriginale, en forme de banquetgéant, a été réalisée par Adrien Car-rière (muséographe et designer duLouvre-Lens) pour mettre envaleur des pièces de qualité, dont lespr ix s ' é t a len t de moins de1.000 euros jusqu'à 100.000 euros.Reed Expositions, leader des Salonsen France, assure les prestations
Parcours des mondes, le plusimportant Salon des arts premiersParis reste une place forte pour le marché de l'art, sur lesegment des arts premiers, et la manifestation Parcoursdes mondes, qui s'est ouverte hier dans le quartier deSaint-Germain-des-Prés, représente le plus important Sa-lon international dans ce domaine. Sa forme est particu-lière puisqu'il s'agit, comme son nom l'indique, d'un par-cours itinérant à travers une soixantaine de galeries, dontla moitié sont étrangères et occupent pour l'occasion l'es-pace chez des confrères français. Les dix plus grands mar-chands de la planète ont tous répondu à l'appel. Le nom-bre de collectionneurs d'art tribal (entre 8.000 et 10.000)tend à croître alors que les chefs-d'œuvre se raréfient,ce qui dynamise ce marché de niche. Si 60 % de ces collec-tionneurs privilégient encore l'art africain, l'intérêtsemble se déplacer de plus en plus vers l'art océanien.
logistiques et techniques pour Ate-liers d'art de France. L'organisationprofess ionne l le , qui fédère6.000 artisans, artistes et manufac-tures, s'est finalement lancée seulepour cet événement. L'enjeu n'estpas mince : selon le ministère del'Artisanat, du Commerce et duTourisme, les métiers d'art, un sec-teur à haute valeur ajoutée, repré-
sentent un chiffre d'affaires de8 milliards d'euros, voire même22 milliards si l'on y ajoute lesmétiers connexes du luxe.
Alors que Maison & Objet vas'exporter en 2014 à Singapour etque le Salon du patrimoine est endéveloppement, Serge Nicole tablepour Révélations sur un rythme debiennale. •
LE QUOTIDIEN DE L'ART61, rue du Faubourg Saint-Denis75010 PARIS - 01 42 46 69 41
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LE PARCOURS DES MONDESAGRANDIT SON CERCLE
PAR ALEXANDRE CROCHET
__ Malgré un temps souventmaussade, les affaires se sontmontrées soutenues dans l'ensembleau Parcours des Mondes, qui afermé ses portes hier soir dans lequartier de Saint-Germain-des-Prés,à Paris. « Après cinq ans de calme dûà la récession, ça repart », glisse unmarchand. Ce dernier n'a pas hésité àbaisser un peu ses prix pour les piècesinférieures à 20 000 euros, afin deprofiter de la dynamique. « L'ambianceétait plus agréable qu'il y a un an, j'aisenti plus d'envie », confie Julien Flak,qui escomptait vite vendre à un grandmusée ses exceptionnelles lunetteschamaniques eskimos en dent demorse (proposées à 260 DOO euros),excavées du permafrost d'Alaska etdont il existe, selon lui, seulement« deux ou trois comparables exemplairesau monde ».
Du Cheikh Saud Al-Thani passé vendredi visiterquèlques galeries présélectionnées par ses émissaires, aureprésentant du Cleveland Muséum of Art, en passant parAlisa LaGamma, la conservatrice du département des artsd'Afrique, d'Océanie et des Amériques au MetropolitanMuséum of Art (New York), les plus grands noms ontrépondu présents. Certains marchands ont toutefois jugéqu'il y avait moins d'Américains que de coutume, mais plusd'Européens parmi les visiteurs. Quelques-uns ont fait denouvelles rencontres. Parmi eux, Bernard Dulon a vu arriver« des gens nouveaux prêts à beaucoup débourser, tandis que lacrise se ressent plus sur les pièces moins importantes, plus lentes àse vendre ». Dopé par l'exposition sur son grand-oncle CharlesRatton au musée du quai Branly (lire Le Quotidien de l'Art du4 juillet 2013) qui lui a apporté « un respect et une confianced'office de la part des visiteurs », Lucas Ratton se réjouit d'avoircédé une dizaine de pièces dont une statue Lwena d'Angola(en-dessous de 50 DOO euros). Le jeune marchand relève « lavenue de personnes motivées, en demande de conseils ».
Toutefois, cette année, même si un collectionneurjugeait le salon « plus qualitatif que l'an dernier », leschefs-d'œuvre classiques n'étaient pas légion, pour unemanifestation considérée comme la meilleure dans sacatégorie. « Jl est devenu plus difficile de trouver un objet qu'unclient », confie Jacques Germain (Montréal), qui montraitentre autres un beau reliquaire Kota (« à un prix à six
Masque Batcham, Ouest Cameroun, H. 88 cm.Vendu par la galerie Bernard Dulon, Paris. © D. R.
chiffres ») et a vendu une importanteœuvre du Gabon et une autre de Côted'Ivoire, ainsi qu'« un grand nombrede pièces à tous niveaux de prix ».« Depuis îa vente historique HubertGoldet, les prix des grandes oeuvresont quintuplé. Cela a certes ennoblila discipline, mais aussi verrouillé lespièces, poursuit-il. Les gens sont moinsvendeurs ». Cette raréfaction profiteau backdoor business : les grandesgaleries n'exposent pas certainespièces maîtresses, et les réserventaux happy few, pour éviter de les« griller ». Au risque d'appauvrir leuraccrochage...
Les arts premiers restent unmarché relativement étroit. Pourl'ouvrir, une partie des galeriestente d'attirer l 'amateur d'artcontemporain. Une des tendances decette édition, les sculptures en bois
ayant subi l'action des intempéries ou un séjour sous l'eaupouvaient séduire le collectionneur pur et dur comme leféru d'art actuel par leur aspect esthétique puissant. Tellesles Hampatong, ces figures de Bornéo destinées à effrayerles démons, parfois antérieures au XIe siècle. On en voyaitpar exemple chez l'Américain Thomas Murray, à la galerieSchoffel-Valluet (avec un impressionnant modèle qui a retenul'attention du musée du Quai Branly, lire Le Quotidien de l'Artdu ll septembre), ou à la galerie Alain Bovis. Celle-ci proposaitpour la première fois une exposition sur les Philippines etl'Indonésie, dont un superbe ensemble de sculptures Dayakà visage humain ou félin, qui a remporté un franc succèscommercial, selon la directrice des lieux, Véronique du Lac.Autre tendance à un niveau de prix nettement inférieur(une dizaine de milliers d'euros) : les crânes sur-modelésde Papouasie-Nouvelle-Guinée (entre autres chez RenaudVanuxem ou Flak, reflets de la mode des mémento mon').
Après un démarrage un peu lent d'après plusieursmarchands, tel le Bruxellois Bernard de Grunne, le sourire estrevenu chez nombre d'entre eux, avec l'espoir de voir de grossestransactions se conclure. Ainsi d'un très beau bouchon Sepikpeint de Papouasie-Nouvelle-Guinée chez Bernard de Grunne.Bernard Dulon avait la joie d'avoir cédé un masque Batchamdu Cameroun du XVIIIe siècle, disputé à plus de I milliond'euros par un Américain et un Européen. Face à la vague d'artocéanien, l'Afrique noire maintient son rang. I
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Crochet porte-crâne « agiba » (bois, fibres et pigments). VOYAGEURS & CURIEUX
Masques, statueset amulettes à voiret à vendre à ParisLes marchands du monde entier se retrouventcinq jours pour le 12e Parcours des mondes
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Arts
S il est un domaine danslequel Paris est le premiermarche mondial, c'est celui
des arts jadis dits «primitifs»ceux d'Afrique, d'Oceame, d'Aus-tralie, des peuples indiens et esqui-maux Christie'setSotheby'syrea-lisent leurs ventes les plus brillan-tes les galeries y sont nombreu-ses, et e est a Samt-Germam-des-Pres (6e arrondissement de Paris)que se tient la foire Parcours desmondes Pour la douzième fois, lesmarchands du monde entier s'yretrouvent cinq ] ours Ils occupentdes espaces qui, le reste de l'année,sont dévolus a I art contemporainet se trouvent ainsi a proximite deleurs confrères parisiens, dontc'est ici le quartier
Celui ci tient en quèlques ruesMazarme Guenegaud,Jacques-Cal-lot, de Seine, Visconti et des Beaux-Arts Dans ce périmètre sont reunisplus de soixante marchands Ilsviennent de New York, de Los Ange-les, de Paies Verdes de Bruxelles,de Londres, de Sydney ou de Mon-treal Les collectionneurs viennentaussi souvent de lom, car ils saventque les galenstes reservent leursmeilleures pieces pour l'occasion
II en est donc de Parcours desmondes comme de la Foire de Bâleles acquéreurs aux moyens finan-ciers importants s'y rendent desque possible, pour ne pas manquerla rareté ou le chef-d œuvre Le jourdu vernissage, on y croise lesconservateurs et le directeur duMusee du quai Branly, de mêmeque leurs collègues des museeseuropéens Les visiteurs plusmodestes profitent du plaisir d'al-ler et venir, en passant d une gale-rie a une autre, d'un continent a unautre, d'une culture a une autre
Deux genres se côtoient l'expo-sition thématique facon musee etI accumulation d objets diversfacon brocante - brocante degrand luxe
La premiere de ces conceptionsest celle de Bernard Dulon, qui seconsacre aux chefferies du Came-roun avec quèlques statues et mas-ques remarquables, de RenaudVanuxem, qui rassemble une suitede reliquaires dont deux ou troishallucinants, du New-Yorkais Bru-ce Frank et de ses amulettes minia-tures du Sepik (Nouvelle-Guinée),ou de Donald Ellis, specialiste desarts indiens d'Amérique du Nord
Plus présents que dans les edi-tions précédentes, les arts esqui-maux se trouvent chez Michael
Evans, Moreau SkMontagut etAnthony Meyer Laseconde concep-tion exige patience, resistance, vigi-lance et, parfois, méfiance II fautfureter, regarder de pres, lire les car-tels quand ily en a et quand ils préci-sent sérieusement la provenancede la piece - ce n'est pas la regle -,s interroger sur I étonnante frai-cheur de quèlques pieces - peunombreuses heureusement - etn'oublier aucun recoin
C'est tout au fond de la galerieVoyageurs & Curieux que Jean-Edouard Carlier expose un crochetporte-crâne du golfe de Papouasied'une decoupe et d'une couleuradmirables Plus immédiatementvisibles sont un masque gourounsi(Burkina Paso) digne de Paul Klee,chez Dandneu-Giovagnoni, ou unmasque bambara (Mali) d'une géo-métrie parfaite, chez David Serra
II faut a chaque edition uneœuvre qui attire curiosités etrumeurs Elle se trouve, cetteannee, dans la cave de la galerieSchoffel-Valluet II s'agit d'une treshaute sculpture - plus de 2 metres -venue de Borneo, ou elle fut decou-verte a l'occasion d'une crue
Lesgaleristesréservent leurs
meilleures piècespour l'occasion
L'eau a erode et rendu plus impressionnante encore cette effigie pro-tectrice Les membres semblentdes os, la tête moins humaine quedémoniaque L apparition d unetelle rareté ne pouvant qu'mtn-guer, elle a ete soumise a des exa-mens scientifiques dans plusieurslaboratoires datation au carbo-ne 14, etude xylologique
II en ressort que la sculpture aete taillée dans la cime d'un arbrenomme Shorea Le bois daterait duXV siecle, ce qui ne signifie pas quela sculpture aurait ete créée alors-de quoi faire parler marchands etamateurs Combien coûte-t-elle'600 DOO euros, dit-on Qui l'achète-ra ? Le Musee du quai Branly, com-me on l'a entendu ? Il semble que cesoit aller un peu vite que de I affir-mer Quoi qu'il en soit il faut allervoir ce dieu terrible surgi de la forétet du limon*
PHILIPPE DAGIN
Parcours des mondes, Paris 6 Entreelibre Jusqu au 15 septembre de ll heuras a 19 heures le 12 septembre jusqu a21 heures Parcours-des-mondes com
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L'art primitif n'est plus un monde à partSALON Le 12e Parcours des mondes fait de Paris la capitale internationale des arts premiers.
VALÉRIE SASPORTASvsasportas@ilefigaro.fr
harles Ratton (1895-1986) n'est jamais loin. Son souvenirhante la mémoire des collectionneurs etmarchands qui arpentent, l'enthousias-me triomphant au fil des découvertes, le12e Parcours des mondes. Ce salon in-ternational des arts premiers est unefoire à ciel ouvert, dans neuf rues pitto-resques du quartier des Beaux-Arts, àSaint-Germain-des-Prés, à Paris. Lesamateurs d'aujourd'hui ont fait leur laconviction de Ratton : les arts d'Afri-que, d'Amérique et d'Océanie se ran-gent « parmi les grandes traditions ar-tistiques mondiales ». Évidemment, ilest bien plus facile de le dire aujourd'huiqu'en 1937, quand Charles Ratton l'af-firma à une époque où l'on qualifiait en-core de « sauvage » les peuples indigè-nes de ces contrées lointaines.
Hasard du calendrier - ou pas -, cetteédition du Parcours se déroule au mo-ment même où le Musée du quai Branlyconsacre une exposition inédite àCharles Ratton, pionnier formé àl'École du Louvre, ami des surréalis-tes Breton et Éluard, artisan infati-gable de la reconnaissance de ce qu'ilappelait les « arts primitifs ».D'ailleurs, que doit-on dire : art pri-mitif, premier, nègre, tribal ?« Aucun ne convient vraiment,affirme le galeriste et expertparisien Anthony Meyer. LesAméricains parlent d'artd'Afrique, d'Océanie, d'Amé-rique latine et d'Asie. Maispour être juste, il faudraitencore faire des subdivi-sions. Au final, tout le mondese contente d'un étiquetage.L'art primitif n'a plus besoin demissionnaires. »
L'édition 2013 consacre Pariscomme capitale mondiale des artspremiers, devant la Bruneaf de
Bruxelles. Soixante galeries, dont lamoitié étrangères, ont été triées sur levolet. « Pour éviter les galeries pirates,qui, chaque année, s'installent pendant lesalon pour vendre des copies, nous avonsinstauré cette année le système du "vet-ting", avec un comité d'experts nonmarchands qui a inspecté les 50 000piè-ces présentées », souligne Pierre Moos,directeur de l'événement parisien. Septgaleries ont échoué à l'examen. Les or-ganisateurs misent en outre sur les visi-tes inopinées d'huissiers pour rassurerles collectionneurs.
Cinquante chefs-d'œuvreLes amateurs non éclairés sont desproies faciles, comme le rappelle la ga-leriste Hélène Leloup, quarante ans depassion, spécialiste de l'art Dogon, pré-sidente d'honneur du Parcours desmondes. Hélène Leloup prône les vertusdu carbone 14 pour dater l'âge du boisdont on fait les statues. Elle aussi militepour sortir l'art premier de sa « niche ».L'ex-antiquaire rappelle que CharlesRatton vouait aussi une passion à l'artdu Moyen Âge et à celui d'Egypte. Elle-
même s'est tournée vers l'art pré-colombien, avant que le zèle
politique des États actuels(Colombie, Mexique) ne ladissuade.
Pierre Moos, lui, a choisiune autre voie de décloison-
nement : inviter des artistescontemporains africains. À la gale-rie Vallois, de jeunes Béninois ex-
posent ainsi leurs sculptures,dont certaines seront pré-
sentes à la Fiac, en octobre.Les dix plus grandes galeriesdu monde sont là dont, pourla première fois, la star new-yorkaise Donald Ellis, spécia-liste de la Colombie-Britanni-
Akouété lll (2012), une scupturedu Béninois de Marius Dansou,à la galerie Vallois. Estimation :de 3 DOO à 3 500 €.
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Masque de danse du XIXe, chez Donald Ellis, expose a la galerie Marcel Strouk.Estimation : de 175 DOO a 230 000 €.
que « Quand j'étais petit, ma vision desIndiens était celle de John Wayne, les nie-chants indiens contre les bons co\v-boys», raconte ce Canadien, yeux re-volvers sous sa casquette A la galerieMarcel Strouk ou il est héberge, ce col-lectionneur expose cinquante pieces,soit 90 % de sa collection « Ce sont cin-quante chefs - d'œuvre Je ne sais pas si onreverra de tels objets ailleurs que dans unmusee », affirme Pierre Moos Masquesd'Alaska de la fin XIXe aux plumes etpigments remarquablement conservesmagnétisent le regard (estime chacunentre 175 000 et 230 000 euros) « Cesmasques semblent plus réalistes que
nous-mêmes, n'est-ce pas ? » interrogeDonald Ellis L'Alaska, l'Oceanie avecles Fidji, la Papouasie-Nouvelle-Gui-nee, Hawai Une quête inavouée deparadis perdu emplit l'air germanopra-tin De quoi pousser les amateurs auvoyage 7 Pas sûr Charles Ratton, crai-gnant les faux, n'a jamais mis les piedsen Afrique Et puis, arguent certains, iln'y aurait plus rien « la-bas », ni d'artancien, ni de societes qui l'ont vu naîtreAux voyages exotiques beaucoup préfè-rent désormais l'aventure esthetique •Quartier des beaux-arts, Saint Germain-dés-Pres, Paris VI e . Jusqu'au 15 septembre,www.parcours-paris.eu
Un marchéen pleine ascensionLe marche de l'art premier stimuleles encheres. En juin, Christie's arealise sa meilleure vente d'art africainet océanien a Paris, totalisant7,89 millions d'euros. « Ce marchepermet d'acheter des pieces de qualitemuseale avec une disponibilité d'objetsqui n'existe pas dans d'autresdomaines. Wy o une acceptationde ces arts qui sont a la source de l'artmoderne », analyse Charles Hourde,specialiste chez Christie's. A l'occasiondu Parcours des mondes, la maisonde François Pinault expose les piecesphares de sa vente du 10 decembre.Est notamment montre le busted'une statue des Fidji ayant appartenuau révérend Thomas Baker, dernierhomme dévore par des cannibalesdans l'archipel océanien au XIXe siecle(estime 200 000 a 250 DOO euros).« Je suis fascinée par le retourdes grandes collections de la fin XIXe-debut XXe », affirme Marguerite deSabran, chez Sotheby's. Elle observeaussi l'arrivée sur le marche d'artistescontemporains africains, dont lesfrémissements se font sentir a Pariset a Londres. Actuellement, la galerieCharpentier expose les lots phares dela collection Allan Stone, proposée aNew York le 15 novembre. Prochainevacation a Paris le 11 decembre. v. s.
-H SUR LE WEB» 13 septembre Hotel des ventesde Monte Carlo MonacoArt de vivre la mer» 14 septembre Encheres Maisons-Laffitte tableaux mobilierobjets d art» 15 septembre Eric PillonEncheres Versailles300 tableaux XIXe et modernesencheres.lefigaro.fr
ART ABSOLUMENT SEPT 13Trimestriel
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BREVES •SALONS CTUALITES
Art ÉlyséesAvenue des Champs-Elysées, ParisD u 2 4 a u 2 8 o c t o b i e 2 0 1 3
A la croisee de diverses figures de la scene artistique actuelle - colléetumeurs artistes amateurs, etc -.Art Elysees rassemble une selectiond exposants spécialises en art moderne et contemporain Y seront accrochéesdes œuvres représentatives des grands mouvements de I histoire de I art duXX' siecle, a I instar de I abstraction géométrique de I art cinétique et deI op art, ainsi que de I Ecole de Paris Des p ieces signees Victor VasarelyEduardo Arroyo et Julio Le Parc figurent parmi les créations présentées lorsde cette foire visant, en outre, a mettre en perspective nombre de productinnsd artistes européens et non européens
Salon d'automneAvenue des Champs-Elysées, ParisDu 31 octobre au 4 novergie 2013
Le Salon d automne célèbre son 11 D'anniversaire et se distingue cette anneeencore par sa pluridisciplinante Des peintures, sculptures, livres maîs ausside la danse et de la musique offrent un r iche panel de la creat ion contemporaine mettant en avant de nouveaux talents En sus des hommages auxpeintres Emile Sabouraud, Abdelkader Guermaz et Henry de Groux, on peuty trouver des nouveautes, comme les chapitres Convergences ou Happy Art.mettant en scene des univers imaginaires Alors que les sections Picasso etcinema introduisent le septième art le manga fait son apparition pour la toutepremiere fois, côtoyant le Printemps das poètes
Salon Réalités NouvellesParc Floral, ParisDu 22 au 29 septembre 2013
Manifestation historique dont I abstract ion est au cœur du projet, quelquesoit le médium - peinture, dessin sculpture dessin photographie installations, etc - le salon Réalités Nouvelles est organise par des artistes afind operer des interactions entre les créateurs, leurs œuvres, le public et lescollectionneurs Pres de 400 artistes francais maîs également chinois serbesou encore américains exposent I une de leurs œuvres Les visiteurs pourrontainsi decouvrir les tableaux de Hanne Sie, Ralph Cutillo ou encore GenevievePedeau Said maîs aussi les installations de Mira Brtka et Remi Favier
Parcours des mondes 2QÎ3Salon international des arts premiersDivers lieux dans le quartier de Saint-Germain-des-Pres, ParisDu 10 au I b septembre 2013
AI occas ion de sa 12' edition ce parcours rassemble une soixantaine dègaleries françaises et international ayant pour ambition d offrir au publicparisien de nombreuses expositions thématiques d arts premiers de tous lescontinents, notamment océanien et africain La manifestation presente egalement des travaux gui font dialoguer art contemporain et heritage culturel Cefaisant I œuvre intitulée Virgin portrait réalise par Ingrid Baars visible chezFine Art Studio constitue un exemple idoine de la maniere dont les artistesactuels s emparent de ces traditions
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VENTES PUBLIQUESEn France et dans lemonde, les maisons deventes affichent un bonpremier semestre 2013 ê
SALONLe nouveau salonRévélations veut ancrerles métiers d'art dansle contemporain
ARTADVISORSLa distinction entre courtieret conseiller en artde collections est encorebien floue
Arts premiers La qualité au prix de la rigueurLe Parcours des mondes multiplie ses exigences pour devenir un rendez-vous incontournable
PARIS • Depuis sa creationen 2002, puis surtout avec sa reprise en main en 2008 par PierreMoos, le Parcours des mondes
a pris de l'ampleur, prenantmême le pas surBruneaf, moinsi n t e r n a t i o n a let hétérocliteconfortant Parisen tant que capitale des artspremiers Maîsce succes implique une rigueur,dans la selectiontant des partielpants que desœuvres presentees Alors cetteannee, les orgamsa teurs serrentles boulonsCette r i gueu rsuppose d'abordque la qua l i t e
des objets présentes soit garantie « Un effort a ete fait surle vetting avec la mise en placed'un vrai comite, compose de six
Statue Baoule,Côte d'Ivoire,
fin XIXe - début
XXe siecle,bois, « cm,galerie OlivierCastellane), Paris© Photo OlivierCastellono
specialiste*; independants», explique Pierre Moos Ils étaienttrois seulement les annees precedentés et n'étaient pas vraimentpris au sérieux Désormais, lesmarchands mettront en jeu leurparticipation de l'année suivantesi les decisions du comite ne sontpas respectées « Le vetting doitmultiplier ses passages pour effectuer des vérification', C'est leproblème des foires ouvertes ilest tres facile pour un marchandpeu scrupuleux de remplacer unobjet écarte, pur un autre Le plusgros challenge de ces foires estd'être intraitable sur les faux »,commente le galenste OlivierCastellane Les organisateursont bien pense retirer les objetslitigieux, maîs la logistique seraittrop complexe « Les galeries quin'étaient pas au niveau ont eterefusées, tout comme les galeriespirates seront traquées », affirmePierre Moos Toujours soucieuxd'animer ce marche, il a an
nonce la creation en 2014 d'unParcours en mai « les galeriessouffrent du mangue de passagehors evenement » Ce a quoi repondent les marchands, commeAlain Lecomte, « deux evenements par an, c'est trop Commenttrouver de la marchandise en sipeu de temps ? La qualite risqueile baisser », s'insurge t il
Honneur auxspécialisationsLa rigueur requiert aussi la quahte des expositions thématiquesproposées par une vingtaine departicipants (60 en tout), unefaçon de dépasser la sphère commerciale pour donner plus decontenu La galerie parisiennePascassio Manfredi, spécialisée enart indonésien, presente une selaction d'objets de l'île dc Borneo,dont un Tucan cérémonie! kenyalang, du XIX' siecle OlivierCastellane réunit d'importantsobjets de Cote d'Ivoire parmi
lesquels une rare et élégantestatue Baoule Alain Lecomte seconcentre sur des objets Bakongo(Congo), tel un fétiche a clous,chien Bavih (aux alentours de45 DOO euros) Jean EdouardCarlier montre une q u i n z a i n ed'objets du Golf de Papouasiedont un beau crochet porte craneagiba Mame Durieux s'intéressea la parure et propose « Salon debeaute », ou l'on peut admirer unpendentif en orbaoule representant un poisson silure (8 DOO a10 DOO euros).Si les organisateurs se font plussévères, c'est aussi pour coller ala situation actuelle du marche« // est tres sélectif Les marchandsdoivent etre plus pointus car dansces périodes de crise, les clients nes'autorisent que des achats tmperatifi ll n'y a pas de place pourle superflu », souligne RenaudVanuxem
Marie Potard
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VENTES PUBLIQUES
France Premier bilan de la loi de juillet 2011ll faut encore attendre un peu pour mesurer tous les effets de la loi de libéralisation
PARIS • Deux ans apres l'entréeen vigueur dc la loi de juillet 2011qui a introduit plusieurs mnovalions dani la pratique dcsOperateurs de ventes volontaires(OW, les maisons de ventes), lerapport annue l du Conseil desventes volontaires (CW) permetde dresser un premier bilan portant sur l'année iO\2Au plan commercial, qu'en est ildes deux dispositions qui agacenttant les antiquaires et galeriesla suppression de l'agrémentpréalable et la possibilité de reaUser des ventes de gré en gré ?
S'il y a bien eu 29 nouveaux intervenants contre une dizaineen moyenne les annees prêtedentés, ce n'est pas l'explosiona t tendue et redoutée Certesquèlques commissaires poseurs
frappes d'interdiction temporaire (Claude Aguttcs, GeorgesDelettrez) ont voulu profiter dela souplesse introduite par Icsysteme déclaratif de creationd'une OVV pour transférer enhâte les ventes interdites a leursfils, maîs le Conseil s'est montrevigilant et a pu le plus souventinterdire ces vacations L'impactde la liberalisation des ventes degré a gré est en revanche plusdifficile d mesurer Le CVV quidispose maintenant de ces chiffres ne communique que le nombre d'operateurs ayant profite decette liberalisation, en l'occurrence une quarantaine (sur 412)pour un chiffre d'affaires representant 14 % du chiffre d'affairestotal de ces maisons 14 % c'estdéjà beaucoup, sachant que 16 %
Catherine Chadelat © Photo cw
des ventes de Sotheby's international sont des ventes privées etque ce canal progresse tres vitePour I instant peu d'operateurs
a l'instar de l'étude Kohn ontvéritablement mis en place uneactivite de ventes privées aveccatalogues et expositions, maîs lesillon est trace et rien n'empêcheles OW de le creuser davantage
Ventes aux enchères contrecourtage electroniqueSur le plan jur id ique , la loide 2011 n'a pas regle le problême de la distinction entre lesventes aux encheres qui relèventdu secteur régule et le courtageelectronique qui entre dans Icdroit commun. Pour CatherineChdileldt, la présidente du CW,cet imbroglio vient de ce que Texpression « ventes aux encheres »n'est pas protégée et que tout unchacun peut l'utiliser II revientdonc au CW, dont l'autorité a ete
renforcée par la lm, de s'assurerque les operateurs non régules(eBay, Artprice) ne laissent pascroire aux consommateurs dansleur communication que cesderniers bénéficient des mêmesprotections que les clients desventes régulées Le problèmeprend tout son sens quand onsait que les adjudications en ligneont augmente de 86 % en 2012« C'est une bonne loi », affirmeCatherine Chadelat, maîs elle necessite un petit toilettage Maîscomme on ne peut pas dire que laministre de tutelle et son cabinetse passionnent pour le marche del'art, le CW organise une journeed'étude parlementaire sur le sujetle 16 octobre prochain
Jean-Christophe Castelain
06/19 SEPT 13Bimensuel
Surface approx. (cm²) : 603N° de page : 29
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
EN BREF
En France il y aurait2 200 galeriesUne nouvelle étuderéalisée par le ministèrede la Culture permetde confirmer ce quel'on supposait du profilmoyen des galeries, sanspour autant apporter dechiffres précis ou donnéesévolutives. Si un croisementplus large des fichiers queles enquêtes précédentespermet de repérer prèsde 2 200 galeries, soit unpeu plus que ce que l'onpensait, la méthodologiepar échantillonnage(300 répondants)entraîne une large marged'appréciation sur le chiffred'affaires global en 2011 quise situerait entre i milliardet i,4 milliard d'euros.Sans surprise, l'essentieldu chiffre d'affaires(86 %) est réalisé par lesquelque i ooo galeriesparisiennes. Sans surpriseégalement, 12 % desgaleries concentrent 72 % del'activité, ce qui veut direque 60 % des galeries ontun chiffre d'affaires inférieurà 300 ooo euros qui permet
tout juste (compte tenud'une commission de50 %) de payer un bail, unsalaire et des stagiaires.François Rouet, l'auteurde l'enquête, estime ainsique le nombre de contratsde travail ne dépasse pas1 800, ce qui est très faibleen regard des enjeuxéconomiques du secteur.L'enquête, au demeurantpassionnante, confirmel'étroitesse du marché :pour itd % des galeriesinterrogées, leurs cinq plusgrands collectionneurspèsent plus de 50 % deleurs ventes.
i*6 éditionde Docks Art PairAdossée aux journéesd'ouverture de la Biennalede Lyon, l'édition 2013de Docks Art Pair (12 au15 septembre) quitte sagrande tente pour s'installerdans les nouveaux locauxde GL Events, à proximité dela Sucrière. Tournée vers lacréation des vingt dernièresannées, dans un formatSolo Show la foire accueille31 galeries internationalesdont les galeries BernardCeysson (Pierre Buraglio),UPS N Vallois (Adam Janes)et Laurent Godin (VincentOlinet).
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Date : 01/09/13
L’art premier est-il le premier des arts ?Bien d’autres « arts » sont passés… ils furent même à un moment autre chose qu’un « art » ausens actuel et occidental; peut-être même n’étaient ils pas différenciés de la vie, des hommes,du temps et de la nature.
Rendez-vous du 10 au 15 septembre 2013 pour la 12e édition du Parcours desmondes , le salon international des arts premiers.
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Date : 02/08/13
La photographie et le primitivisme : « Le choix de ValentinePlisnier » Art Media Agency (AMA). Du 10 au 30 septembre 2013, la galerie Vallois propose une exposition intitulée « Le choix deValentine Plisnier ». La manifestation est également visible du 10 au 15 septembre 2013, àl’occasion du Parcours des Mondes . Cette exposition a pour but de mettre en avant l’apport des arts extra-européens dans laphotographie. En effet, s’il est admis que les arts dits « primitifs » ont exercé une influence surla peinture et la sculpture, cette question n’a pas été soulevée pour la photographie. Aussi, pourapporter des éléments de réponse à cette interrogation, près de trente photographies réaliséesdepuis 1930 jusqu’à nos jours sont proposées aux visiteurs. L’exposition est organisée suite à la parution du livre de Valentine Plisnier, Le primitivisme dansla photographie – L’impact des arts extra-européens sur la modernité photographique de 1918 ànos jours (Éditions Trocadéro, 2012). Ce dernier démontre l’impact de ces arts, dans le domainede la photographie. De plus, le 14 septembre 2013, Valentine Plisnier et Christophe Flubacher donnent uneconférence au Salon VIP de l’Alcazar, situé au 62 rue Mazarine, dans le sixième arrondissementde Paris.
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Date : 26/07/13
Parcours des mondes 2013 - salon international des arts premiers
Du 10 au 15 septembre 2013 Fesses rebondies, visage grimaçant ou stoïque, rigueur dans la posture ou silhouettes déliées,les oeuvres d’art primitif impressionnent, séduisent ou effraient parfois mais elles ne laissent pasindifférents. Dans un monde trop souvent déconnecté de ses racines, le regain d’intérêt pour des objetsqui racontent l’origine de notre civilisation se fait de plus en plus intense. Un attrait pour lecomplexe, l’étrange, le mystérieux qui ne se dément pas. Véritable point fort de l’événement 2013, les exposants de Parcours des mondes mettent,cette année encore, un point d’honneur à présenter des expositions thématiques qui sont biensouvent l’occasion d’approfondir les connaissances des collectionneurs. Pour n’en citer que quelques-unes, notons l’exposition Salon de beauté de la Galerie Maine Durieu consacrée aux objets de coiffure et parure, bijoux et ornements d’Afrique, d’Asie etd’Océanie qui illustre cette volonté ancestrale de sublimer les corps. L’exposition Portraitsd’Océanie par Michael Evans Tribal Art propose un bel ensemble de photographies du XIXesiècle sur la vie quotidienne et les traditions des aborigènes d’Australie et des Maori deNouvelle-Zélande. Ou encore l’exposition de la galerie Laurent Dodier qui, après avoir remportéun grand succès en 2011 avec ses cuillères provenant de Colombie Britannique, boucleaujourd’hui sa trilogie avec une exposition de 40 objets de Mélanésie et de Polynésie quis’annonce prometteuse.
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Au-delà des expositions, plusieurs pièces d’exception sont annoncées comme un fétiche Nkisi,Congo, XIXe siècle à la Galerie Serge Schoffel, une effigie commémorative d’un fon (ou roi),peuple Bamiléké provenant de la collection Arman et présentée par la galerie Bernard Dulonou encore un bouclier Mengen, Nouvelle-Bretagne, fin XVIIIe-début XIXe chez Michel ThiemeTribal Art, célébrant ainsi l’incroyable histoire de la collecte. Enfin, Parcours des mondes comptait parmi ses exposants neuf des dix plus grandsmarchands au monde. Le dixième vient de le rejoindre cette année : la galerie Donald Ellis(USA), spécialiste mondiale de la Colombie britannique. Exposants 60 galeries d’arts premiers : France (29) // Belgique (12) // USA (8) // Espagne(3) // Italie(2) // UK (2) // Canada (1) // Australie (1) // Pays-Bas (1) et Suisse (1) + 3 galeries d’art contemporain + 2 libraires Parcours des mondes 2013 Du mardi 10 au dimanche 15 septembre 2013Le mardi 10, vernissage à partir de 15h jusqu’à 21hDu mercredi au samedi, de 11h à 19h, le dimanche jusqu’à 17hNocturne le jeudi 12 septembre jusqu’à 21h Quartier des Beaux-Arts à Saint -Germain-des-Prés Le long des rues des Beaux-Arts, Bonaparte, de Seine, Jacques Callot, Mazarine, Guénégaud,Visconti, Jacob, de l’Echaudé et St-Benoît.75006 Paris
AMA NEWSLETTER267 RUE LECOURBE75015 PARIS - 06 76 28 82 46
04 JUIL 13Hebdomadaire Paris
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
U12e édition du Salon international des arts premiers à ParisDu 10 au 15 septembre 2013, le quartier de Saint-Germam-des-Prés à Parisaccueille Parcours des mondes, le Salon international des arts premiers La12e édition, tournée vers l'international, mettra en avant les arts d'Afrique,
d'Océanie et des Amériques soixante galeries d'arts premiers, originaires deFrance (29), Belgique (12), États-Unis (8), Espagne (3), Italie (2), Grande-Bretagne (2), etégalement une galerie canadienne, australienne, hollandaise et suisse présenteront leursoeuvres Parmi les grands marchands internationaux rejoignant la manifestation cette an-née, la galerie Donald Elhs (USA), spécialiste mondiale de la Colombie britannique Parmiles expositions proposées, le « Salon de beauté » de la Galerie Maine Duneu sera dédiéaux objets de coiffure et parure, bijoux et ornements d'Afrique, d'Asie et d'Océanie quiillustrent cette volonté ancestrale de sublimer les corps « Portraits d'Océanie » par Mi-chael Evans Tribal Art propose un ensemble de photographies du XIXe siècle sur la viequotidienne et les traditions des aborigènes d'Australie et des Maori de Nouvelle-Zé-lande Lexposition de la galerie Laurent Dodier presente quant à elle quarante objetsde Mélanésie et de Polynésie Cette manifestation sera l'occasion de découvrir plusieurspièces d'exception, dont un fétiche Nkisi, Congo, XIXe siecle a la Galerie Serge Schoffel,une effigie commemorative d'un fon (ou roi), peuple Bamiléké provenant de la collec-tion Arman et présentée par la galerie Bernard Dulon, ou encore un boucher Mengen,Nouvelle-Bretagne, fin XVIIIe-début XIXe chez Michel Thieme Tribal Art, célébrant ainsil'incroyable histoire de la collecte L'édition 2012 avait accueilli 10 DOO visiteurs, et avaitpermis à 87 % des galeries de rencontrer et de vendre à de nouveaux clients
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Date : 01/07/13
12e édition du Salon international des arts premiers à Paris «AMA Paris, le 1er juillet 2013, Art Media Agency (AMA). Du 10 au 15 septembre 2013, le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris accueille Parcoursdes mondes, le Salon international des arts premiers. La 12e édition, tournée vers l’international, mettra en avant les arts d’Afrique, d’Océanie etdes Amériques. 60 galeries d’arts premiers, originaires de France (29), Belgique (12), États-Unis (8), Espagne (3), Italie (2), Grande-Bretagne (2), et également une galerie canadienne,australienne, hollandaise et suisse présenteront leurs œuvres. Parmi les grands marchandsinternationaux rejoignant la manifestation cette année, la galerie Donald Ellis (USA), spécialistemondiale de la Colombie britannique. Parmi les expositions proposées, le « Salon de beauté » de la Galerie Maine Durieu sera dédiéaux objets de coiffure et parure, bijoux et ornements d’Afrique, d’Asie et d’Océanie qui illustrentcette volonté ancestrale de sublimer les corps. « Portraits d’Océanie » par Michael Evans TribalArt propose un ensemble de photographies du XIXe siècle sur la vie quotidienne et les traditionsdes aborigènes d’Australie et des Maori de Nouvelle-Zélande. L’exposition de la galerie LaurentDodier présente quant à elle 40 objets de Mélanésie et de Polynésie. Cette manifestation sera l’occasion de découvrir plusieurs pièces d’exception, dont un féticheNkisi, Congo, XIXe siècle à la Galerie Serge Schoffel, une effigie commémorative d’un fon (ouroi), peuple Bamiléké provenant de la collection Arman et présentée par la galerie BernardDulon, ou encore un bouclier Mengen, Nouvelle-Bretagne, fin XVIIIe-début XIXe chez MichelThieme Tribal Art, célébrant ainsi l’incroyable histoire de la collecte. L’édition 2012 avait accueilli 10.000 visiteurs, et avait permis à 87 % des galeries de rencontreret de vendre à de nouveaux clients.
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Date : 05/09/13
Parcours des mondes, le plus important salon international d'artspremiersDu mardi 10 au dimanche 15 septembre 2013 à Paris À ce jour Parcours des mondes est le plus important salon international d’ arts premierspar le nombre, la qualité et la diversité de ses participants. Depuis 2002, il rassemble chaqueannée à Paris une soixantaine de galeristes spécialisés dans les arts d’ Afrique , d’Océanieet des Amériques. Signe du succès de l’évènement 50% des participants seront étrangers cetteannée. Parcours des mondes comptait parmi ses exposants neuf des dix plus grandsmarchands au monde. Le dixième vient de le rejoindre cette année : la galerie Donald Ellis(USA), spécialiste mondiale de la Colombie britannique LE LIEUQuartier des Beaux-Arts à Saint -Germain-des-Prés, Paris, VIe.Occupation des galeries situées le long des rues des Beaux- Arts, Bonaparte, de Seine,Jacques Callot, Mazarine, Guénégaud, Visconti, Jacob, de l’Echaudé et St-Benoît. LES HORAIRESDu mardi 10 au dimanche 15 septembre 2013 - Le mardi 10, vernissage à partir de 15h jusqu’à21h - Du mercredi au samedi, de 11h à 19h, le dimanche jusqu’à 17h - Nocturne le jeudi 12septembre jusqu’à 21h -> Parcours des mondes
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Date : 01/09/13
L’art premier est-il le premier des arts ?Bien d’autres « arts » sont passés… ils furent même à un moment autre chose qu’un « art » ausens actuel et occidental; peut-être même n’étaient ils pas différenciés de la vie, des hommes,du temps et de la nature.
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Date : 09/09/13
Au Parcours, la qualité s’imposeSignature : Céline Lefranc et Françoise Chauvin - 9 septembre 2013
Hiada Gwaii, vers 1820, Colombie- Britannique, bois, Ø16,5 cm, Donald Ellis Gallery, NewYork (PHOTO JOHN TAYLOR). Pour sa douzième é dition , le Parcours des mondes mise sur la qualité des objets ets’ouvre à l’art contemporain non-occidental. Avec sa soixantaine de galeries participantes et ses dix mille visiteurs estimés, le Parcours des mondes n'a plus rien à prouver. Au point que quelques grands marchands, commeBernard Dulon, préfèrent ce « salon » des arts primitifs organisé à Paris dans les galeries deSaint -Germain-des-Prés à son modèle bruxellois, auquel ils ne participent plus. Que peutdésirer de plus Pierre Moos , le directeur du Parcours ? « Améliorer encore le niveau desgaleries et la qualité des objets », répond-il. Comment ? En faisant « la chasse aux parasites», c'est à- dire aux marchands qui s'intallent dans le quartier aux dates du Parcours, sanscotiser ni prendre le risque que les experts du vetting enlèvent leurs objets moyens ou douteux.Les organisateurs ont également refusé plus de vingt candidatures, pour garantir un bonniveau de galeries. Mais ils ont accueilli avec joie l'un des plus grands marchands au monde,spécialiste d'art de la Colombie-Britannique, l'Américain Donald Ellis. Autre priorité de l'année :le renforcement de ce fameux vetting, constitué de cinq spécialistes de haut vol. Selon les
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organisateurs, les marchands qui remettront en galerie les objets écartés par les experts serontexclus du Parcours. Qu'on se le dise... Encore plus de rigueur, donc, mais quoi de neuf pour l'édition 2013, dont la présidenced'honneur est confiée à Hélène Leloup, grande prêtresse de l'art Dogon? L'ouverture de lamanifestation à l'art contemporain non-occidental, défendu par quatre galeries dont ValloisSculptures (Paris). Et a été annoncée la naissance, dès l'an prochain, d'un Parcours deprintemps. Mais le projet semble faire débat chez les marchands eux-mêmes. Certains, venusde loin, se demandent s'ils pourront faire le déplacement. Notamment les Belges, qui constatentque la version hivernale de Bruneaf n'a pas véritablement pris et doutent qu'il soit pertinent dedoubler la manifestation parisienne. Mais « tant que l'on n'essaiera pas, on ne saura pas si c'estune bonne idée », conclut Pierre Moos. Infos pratiques
Parcours des mondes 2013
Du 10 septembre 2013 au 15 septembre 2013lieu : Paris - Galerie Kamel Mennour (Mazarine) Pour cette édition 2013, les exposants de Parcours des mondes (salon d’arts premierinternational) présentent une vingtaine d’expositions thématiques, du 10 au 15 septembre, aucœur du quartier de Saint-Germain-des Prés à Paris.
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Évaluation du siteLe site du magazine économique Challenges diffuse quelques articles, brèves et dossiers,concernant l'actualité économique principalement. Le site aborde également la plupart des autresthèmes de l'actualité générale.
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Date : 09/09/13
Paris tombe le masque
Par Bertrand Fraysse Parcours des mondes , le plus coté des salons de l'art tribal, se tient dans la capitale du 10au 15 septembre . D'où vient, à quoi tient cette suprématie parisienne.
A la nuit tombante, habillés de branchages et armés de machettes, ils surgissaient dans lesvillages en poussant des cris. On les reconnaissait à leurs masques blancs, couleur de mort.
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Dans l'ouest de l'Afrique, chez les Fang, les membres de la société secrète Ngil étaient appeléspour effrayer, faire avouer – et exécuter parfois – les sorciers et les voleurs. Interdits vers1910, les masques ngil authentiques sont d'une insigne rareté. Avec leur front bombé, leurnez allongé, leurs traits stylisés, ils sont aussi d'une grande beauté. Ils ont d'ailleurs inspiréLes Demoiselles d'Avignon de Picasso (1907) et contribué à la révolution du cubisme. Le plusexceptionnel de ces masques se trouve chez François-Marie Banier, romancier et photographe.Inutile de se demander qui le lui a offert. Acquis par Liliane Bettencourt à Drouot en juin 2006pour 5,9 millions d'euros, pièce phare de la collection du marchand Pierre Vérité, ce masque estl'objet le plus cher de toute l'histoire des arts primitifs. Ayant totalisé 44 millions d'euros, la vente Vérité demeure inégalée. Détrôné par New Yorkpour l'art moderne et contemporain, Paris est resté la capitale mondiale de l'art tribal (et non"des arts premiers", expression que personne dans le milieu n'utilise). Pour dénicher desstatuettes baoulé ou des crochets sculptés du fleuve Sepik, inutile d'aller à Abidjan ou à PortMoresby. C'est à Paris qu'ont lieu les plus grandes ventes publiques, que l'on trouve le plusgrand nombre de marchands spécialisés et que se tient chaque année, depuis 2002, le plusgrand salon, Parcours des mondes . "Tous les collectionneurs et les responsables de muséey sont présents, explique Pierre Moos , son directeur. Les marchands réservent souvent leursplus belles pièces pour les montrer à ce moment-là." Du 10 au 15 septembre , du côté deSaint -Germain-des-Prés, des galeristes du monde entier – parmi lesquels une quinzaine demarchands parisiens – accueilleront près de 20.000 visiteurs venus admirer des chefs-d'œuvredes arts traditionnels d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. La suprématie de la place parisienne ne date pas d'hier comme le montre l'exposition CharlesRatton, l'invention des arts "primitifs", qui se tient au musée du quai Branly jusqu'au 22septembre. Sans doute le plus grand marchand de sa spécialité au xxe siècle, Ratton fut dèsles années 1930 le promoteur infatigable de ce qu'on appelait encore "l'art nègre". L'expositionretrace l'histoire des manifestations qui firent connaître au grand public sa valeur universelle,African Negro Art au MoMA de New York en 1935, ou l'Exposition surréaliste d'objets dans lagalerie parisienne de Ratton en 1936. On peut y admirer quelques pièces légendaires, commel'effrayante statue en métal de guerrier rapportée suite au pillage de la capitale du royaume duDahomey (actuel Bénin) : pour ne pas choquer le bourgeois, lors de sa première exposition à laGalerie Pigalle, en 1930, Ratton avait fait rabattre son sexe, initialement en érection ! C'est à ses artistes que Paris doit sa position dominante. Proche des surréalistes – Bretonet Eluard étaient de grands collectionneurs –, Charles Ratton n'a fait que populariser un artdécouvert un quart de siècle plus tôt. Selon la légende qu'il a lui-même forgée, Vlaminck seraitle "père de l'art nègre". En 1905, dans un café d'Argenteuil, le peintre aurait aperçu, entre deuxbouteilles de Pernod, trois statuettes africaines qu'il aurait extorquées au cafetier pour le prixde quelques absinthes. Un peu plus tard, il fera l'acquisition d'un "grand masque" blanc – unmasque fang – que lui achètera Derain. Picasso s'extasiera en l'apercevant dans l'atelier dupeintre. Matisse à son tour découvrira fébrilement les "statuettes nègres" de Picasso dans sonatelier de la rue Schœlcher, provoquant l'ébahissement de sa bonne : "Venez vite, venez vite,il y a là un vieux monsieur qui embrasse les seins de vos négresses" ! Dès lors, la "chasse àl'art nègre" était lancée. Elle ne s'arrêtera plus et transformera en profondeur l'art occidental, deModigliani à Henry Moore en passant par Brancusi, Giacometti, Dubuffet et tant d'autres.
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"L'art primitif a joué un rôle déterminant dans l'histoire de l'art moderne, observe Daniel Hourdé,peintre, sculpteur et marchand. Parfois, il a influencé directement les artistes. Le plus souvent,ils y ont retrouvé l'écho de leurs propres préoccupations, Picasso dans la sculpture de la Côted'Ivoire, les surréalistes dans les arts "sauvages" de l'Océanie ou de l'Amérique du Nord." Dansson atelier, sous une verrière, au fond d'une cour du Vieux Paris, un reliquaire korwar à tête demort de Nouvelle-Guinée ou un fétiche à clous africain voisinent avec un Christ médiéval, unemomie inca ou ses propres sculptures, des corps en bronze torturés pareils à des écorchéssortis d'un musée d'anatomie. Longtemps associé à Philippe Ratton, neveu de Charles, DanielHourdé se consacre désormais surtout à son art, se contentant d'être marchand en chambrepour "trois ou quatre collectionneurs" lorsque l'occasion s'en présente : "Dans les arts primitifs, ilest beaucoup plus facile de trouver un client que de trouver un objet." Depuis des décennies, le stock ne se renouvelle plus. "Les objets authentiques – faits parles autochtones pour les autochtones et qui ont servi – ont cessé d'être produits dès la findu premier tiers du XXe siècle", estime Bernard Dulon, marchand réputé. "Dans les régionsles plus reculées – au fin fond du Nigeria ou du Zaïre –, la production de qualité s'arrête auplus tard au début des années 1960", précise Alain de Monbrison, fameux galeriste de la ruedes Beaux-Arts. Les dernières belles pièces ont été rapportées par des coloniaux lors de ladécolonisation. Depuis, plus rien : on ne trouve plus qu'un vulgaire "art d'aéroport". Et seule unepetite minorité des objets authentiques provoque l'enthousiasme des experts. "Au moins 90%de l'art africain a disparu et, sur les 10% qui restent, 80% des objets sont sans intérêt, résumeAlain de Monbrison. Selon sa plus ou moins grande perfection, une antilope bambara peut valoirde 2.000 à 100.000 euros. Mais, pour faire la différence, il faut en avoir vu un certain nombre, etpas simplement dans des livres." L'art tribal est une affaire d'initiés. Les spéculateurs ne misent guère sur des œuvres nonsignées et non datées, à moins qu'elles n'aient un "pedigree" (un historique des provenances)exceptionnel. Peu de noms connus figurent parmi les grands collectionneurs actuels : le cheikhqatarien Saoud al-Thani, "un passionné au goût extraordinaire", selon Pierre Moos ; le SuisseJean Paul Barbier-Mueller dont la collection, réunie dans le musée du même nom de Genève,est considérée comme la plus belle du monde ; plus modestement, le Français Bruno Roger,associé de la banque Lazard et président de la fondation créée en hommage à son épousedisparue, Martine Aublet, naguère responsable du département mécénat du musée du quaiBranly. Même Jacques Chirac, connu pour son amour sincère des arts premiers, ne possèdepas grand-chose. Quant à Dominique de Villepin, son nom n'évoque chez les connaisseursqu'un sourire dédaigneux. Sa collection de masques africains ? "Rien n'est authentique",tranche un marchand, cruel. On trouve sur le marché beaucoup de mauvaises copies et quelques excellents faux. "Tousles collectionneurs s'y sont un jour laissés prendre, reconnaît Daniel Hourdé. Mais il y a un testqui ne trompe pas, c'est lorsque l'on installe le masque ou la statuette dans sa collection. Ons'aperçoit vite qu'il y a quelque chose qui ne va pas." Ce que confirme Alain de Monbrison : "Lesobjets authentiques ont une âme, les faux n'en ont pas. Et les collectionneurs le sentent. Ilss'aperçoivent que l'objet est vide, qu'il est impossible de dialoguer avec lui."
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Sans forcément l'avouer, la plupart des amateurs d'art tribal sont un peu animistes. Les piècesgardent une part de leur force magique initiale. Comment ne pas être intimidé par ce masqueekoi (Nigeria) de la collection de Hubert Goldet au musée du quai Branly, un crâne humaintendu de peau d'antilope et recouvert de vrais cheveux, avec la bouche grande ouverte quisemble pousser un cri? Et comment ne pas sentir la bonté protectrice de cette statuette bembé(Congo), en vente à la Galerie Lucas Ratton, au visage anguleux et aux yeux sertis d'éclatsde faïence, fétiche médical supposé protéger des accidents et des maladies? Les puissancescelées dans ces objets inanimés semblent prêtes à se réveiller. Face au masque offert parLiliane Bettencourt, François-Marie Banier a-t-il ressenti son impitoyable pouvoir judiciaire etentendu les vociférations crépusculaires des inquiétants inquisiteurs?
56 il giornale dell’arte Numero 331, maggio 2013
Antiquari
Londra
Tu presta un padiglione a me, io presto una sezione a teMasterpiece ospita Fine Art Asia e la fiera di Hong Kong a ottobre ricambia
Londra. La fiera Masterpiece, che ter-rà la sua quarta edizione quest’estate (26 giugno-3 luglio), creerà un colle-gamento con la fiera Fine Art Asia di Hong Kong (4-7 ottobre). L’edizione di quest’anno dell’evento londinese inclu-derà un padiglione di Hong Kong, con pezzi rilevanti forniti dalle gallerie del-la fiera asiatica e la fiera di Hong Kong presenterà a sua volta opere europee dal circuito di Masterpiece.La partnership è l’ultima di una serie di importanti nuove iniziative in Asia, un continente la cui crescita economica
Il Royal Hospital Chelsea, sede di Masterpiece
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(sebbene in fase di raffreddamento) si sta dimostrando trainante per il merca-to dell’arte. Nazy Vassegh, incaricata direttore generale di Masterpiece Londra agli inizi di quest’anno, dice che «emerge sempre nuova ricchezza; è importante seguire la propria base di collezionisti». Calvin Hui, direttore della fiera di Hong Kong, dice che il suo Padiglione Europeo aiuterà a sua volta «a far evolvere il collezionismo in Asia a un livello superiore». A fine marzo, Tefaf a Maastricht ha an-nunciato il progetto di estendersi a Pe-chino, nell’ambito di una collaborazione
con la casa d’aste Sotheby’s. All’inizio di aprile invece Christie’s ha mosso i suoi primi passi importanti in Asia assicuran-dosi l’ambita licenza di gestire una «socie-tà a totale capitale straniero» a Shanghai, il che significa che non sarà obbligata ad avvalersi di un partner cinese. La rivale Sotheby’s aveva in precedenza annun-ciato una collaborazione con la società statale di Pechino GeHua Cultural De-velopment Group. Entrambe le compa-gnie si sono impegnate a tenere le loro prime aste in Cina continentale nella se-conda metà dell’anno. Intanto, Art Basel inaugura la sua prima fiera a Hong Kong il mese prossimo (23-26 maggio).Masterpiece Londra spera di avvan-taggiarsi dall’apporto di visitatori in-ternazionali nella capitale in occasione del torneo tennistico di Wimbledon, oltre a collezionisti provenienti dalla stagione di antichi maestri all’inizio di luglio. La curatissima fiera multidisci-plinare è divenuta nota per l’inclusione di beni di lusso oltre all’arte (i marchi di quest’anno comprendono Maserati, Riva e Montblanc), sebbene questi rappresen-tino solo una piccola porzione del suo elenco completo di espositori. Fine Art Asia è un evento rispettato, ma più eterogeneo, con un’ampia gamma di settori tra i quali arti asiatiche, antichi maestri, gioielleria, orologi, argenti e li-bri rari. n Melanie Gerlis
Parigi
I musei sono degli accaparratoriAl Salon du Dessin (sempre più Otto e Novecento) Metropolitan e Getty comprano Cassas e Friedrich
Parigi. La tendenza che da qualche anno si nota sul mercato dei disegni sembra trovare conferma all’ultima edizione, la numero 22, del Salon du Dessin (10-15 aprile): le opere antiche, e soprattutto quelle dei grandi maestri del Cinque-cento e del Seicento, si fanno rare; e anche l’offerta relativa al Settecento è meno ampia. Non c’è da stupirsi quindi se pezzi eccezionali di questi periodi ancora in circolazione trovino subito un acquirente. È stato così per il dise-gno del porto di Messina realizzato da Louis-François Cassas nel 1783, l’anno del terremoto che devastò la città. La galleria de Bayser l’ha venduto il gior-no dell’inaugurazione al Metropolitan Museum di New York. Da segnalare an-che uno studio di falchi a sanguigna del Parmigianino (1503-40) e un raro dise-gno allegorico di Francesco del Cairo (1607-65) alla galleria Pandora Old Ma- ster. Né c’è da meravigliarsi allora per
la fortuna di alcune aste, che come ogni anno si tengono durante la Settimana del disegno: Christie’s ha venduto a un col-lezionista europeo due vedute ad acque-rello della piazza parigina della Concor-de, firmate Jean-Thomas Thibault, per 187.500 euro, quasi dieci volte le stime iniziali. L’offerta della fiera, tradizional-mente dominata dal segmento classico, si apre dunque sempre di più agli artisti del XIX e XX secolo. La galleria Bellin-ger-Colnaghi ha venduto uno studio di alberi di Caspar David Friedrich del 1812, che volerà al Getty di Los Angeles, e uno schizzo di Cézanne. Una gouache del 1940 di Yves Tanguy presentata dal-la Galerie Zlotowski è stata acquistata da un privato per una somma vicina ai 350mila euro. I collezionisti si sono fatti tentare da «Abstraction» di Paul Rebeyrolle (da Éric Coatalem, 75mila euro) e da una delle rare gouache di Jean Dubuffet della serie L’Hourloupe, «Per-sonnage XXX, 13 décembre 1964» (David Lévy, 68mila euro). Anche quest’anno la rassegna ha accolto 39 gallerie, 20 fran-cesi e 19 internazionali. Due gli italiani,
Il disegno raffigurante il porto di Messina di Louis-François Cassas acquistato dal Metropolitan Museum
l’antiquario di Firenze Damiano Lapic-cirella, in collaborazione con Francesca Antonacci di Roma e, per la prima volta, la Galleria Continua di San Gimignano. Tra i fastosi stucchi stile Impero del Pa-lais Brongniart è stata esposta anche una selezione di disegni del museo Bon-nat-Helleu di Bayonne. Un’occasione più unica che rara (il museo è chiuso fino al 2018) di scoprire alcune opere, in parte inedite, del Fondo Helleu: una collezione di circa 300 pezzi donata al museo dai di-scendenti del pittore bretone Paul César Helleu, che fu tra i più popolari nell’alta società parigina di fine Ottocento.n Luana De Micco
Parcours più selettivo e una settimana asiatica nel 2014Parigi. Il XII salone della arti «altre» Parcours des mondes si terrà quest’anno nel Quartier des Beaux-Arts a Saint-Germain-des-Près dal 10 al 15 settembre. Quest’edizione del Parcours si annuncia più selettiva con 58 partecipanti contro i 62 del 2012, metà dei quali non francesi. Verrà anche istituito un comitato per il vetting. Il direttore del Parcours, Pierre Moos, è intenzionato a dare la caccia ad alcune gallerie «parassite» che ogni anno si insinuano nella manifestazione con opere a volte di dubbia origine o attribuzione. Moos progetta inoltre di istituire nella primavera del 2014, con il medesimo concept che ha ispirato il Parcours, una settimana delle arti asiatiche.
n Ken Yeh, già presidente di Christie’s Asia, sarà direttore delle Acquavella Galleries di New York. François Curiel è rimasto così l’unico presidente di Christie’s Asia. Nel frattempo, Elaine Holt, già in forze alla casa d’aste Ravenel, è entrata da Christie’s a Hong Kong come direttore di impressionisti e moderni per l’Asia. ©
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Giuseppe Eskenazi, connoisseur da 40 anni
Ha sempre scovato gli studiosi e i curatori migliori e questi, a loro volta, si rivolgono a lui per scambiare esperienze. La biblioteca con 10mila volumi nel suo quartier
generale di Clifford Street nel centro di Londra ha potuto contare su un bibliotecario cinese, Wang Yuansheng, dal 1995 e Laura Eskenazi ha imparato il cinese per poter leggere i periodici di archeologia provenienti dalla Cina. Dal 1987 i suoi cataloghi hanno didascalie in cinese, e dal 1996 testi completi in quella lingua. Dove la scienza può essere di aiuto agli intenditori, Eskenazi la impiega. È stato uno dei primi ad avvalersi del test di termoluminescenza messo a punto a Oxford dallo scienziato e collezionista di ceramiche cinesi «Teddy» Hall per stabilire quali sculture
della dinastia Tang fossero originali e quali copie assai verosimili, realizzate da stampi antichi. Quando Eskenazi aprì la sua prima importante sede a Piccadilly nel 1973, quasi tutte le sculture del periodo Tang erano state autenticate con questo metodo, ora talmente dato per acquisito che praticamente non esiste mercato per una figura di quel periodo che non sia stata sottoposta al test. Lo stesso metodo può essere anche applicato ai bronzi per accertarne la data. Quell’inaugurazione del 1973 fu un evento tale nel mondo dei collezionisti d’arte cinese che un diligente mercante giapponese attese giorni fuori dalla galleria per essere sicuro di essere il primo a entrarvi; perché il periodo che va dagli anni Sessanta alla fine degli Ottanta fu dominato dai compratori giapponesi che desideravano acquistare quell’arte che aveva giocato un ruolo così determinante nella formazione della loro arte, dei loro costumi e della loro religione. n Anna Somers Cocks
A Dealer’s Hand: The Chinese Art World Through the Eyes of Giuseppe Eskenazi, di Hajni Elias e Giuseppe Eskenazi, 352 pp., ill. col. b/n, Scala Publishers, Londra, 2012, £ 60,00 / $ 100
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beurzenbeurzen
Glasliefhebbers hebben al lang de volgende afspraak op de Glaskunstbeurs te Leerdam in hun agenda staan. Of zij nu houden van klassiek of modern, gebruiksobjecten of louter decoratieve stukken, kleine fragiele tot grote robuuste voorwerpen, Frans, Tsjechisch, Engels, Hongaars of Neder-lands glas, alle vinden zij hun gading bij de meer dan 100 exposanten. Extra in het oog te houden, is het beursobject van 2013. Elk jaar wordt een bekend glaskunstenaar opgedragen een speciaal object te creëren.
In gelimiteerde versie wordt dit te koop aangeboden voor een aantrekkelijk bedrag. Het object dit jaar is van de hand van Mieke Pontier. Zij is dit jaar precies vijf-entwintig jaar glaskunstenares, wat exact overeenkomt met het aantal jaar dat de glasbeurs zelf gehouden wordt!
Internationale Glaskunstbeurs LeerdamCultureel Centrum Het DakTiendweg 9Leerdamwww.glaskunstbeurs.nl13-09 t/m 15-09
Glaskunstbeurs Leerdam
Mieke Pontier, ‘Stromend water’. Tijdens de Glaskunstbeurs van Leerdam is in een aparte expositieruimte een selectie uit het werk van Mieke Pontier te zien.
Mede dankzij de expositie over Boudewijn Büch, ontving de Oude Kunst- en Antiekbeurs Delft vorig jaar een recordaantal bezoekers. De tentoonstelling die dit jaar op de beurs centraal staat, ‘Een Keizer gaat, een Koning komt’, staat in het teken van de viering 200 jaar Koninkrijk der Nederlanden. De expositie brengt de laatste jaren van Nederland onder Frans bewind (1810-1813) in beeld en zoomt in op Napoleon Bonaparte. Zeldzame objecten, waaronder een reliekenkis-tje met overblijfselen van en rond het graf van Napoleon en een haar-lokje van hem uit 1819 zijn hierbij regelrechte blikvangers. Van 18 tot en met 22 september zijn zowel de tentoonstelling als de antiekbeurs in Museum Het Prinsenhof te bezoeken. Maar ook daarna kan men terecht op de gloednieuwe online Antiekbeurs Delft, te bezoeken via onderstaande site. Hierop presenteren deelnemers 365 dagen per jaar hun objecten, welke geregeld aangevuld zullen worden met nieuwe.
Oude Kunst- en Antiekbeurs DelftMuseum Het PrinsenhofDelftwww.antiekbeursdelft.nl18-09 t/m 22-09
Oude Kunst- en Antiekbeurs
Vier Amsterdamse zilveren gegraveerde kandelaars met bobèches en mahoniehouten klossen, meesterteken Wed. Stellingwerf & van Grastek, 1854, hoogte 28 cm. Te zien bij De Gouden Eeuw.
“In de hele wereld zijn er slechts een zestigtal galeries werkelijk gespecialiseerd in de tribale kunsten, en 95% daarvan neemt deel aan Parcours des Mondes”. Met deze woorden illustreert directeur Pierre Moos het belang van zijn evenement, dat ondertussen aan diens 12e jaargang toe is. Ongeveer de helft van de exposanten komt uit Frankrijk, met een tweede en derde plaats voor België (Mestdagh, Didier Claes, Dartevelle, Jo De Buck, Bernard de Grun-ne, Indigènes, Philippe Laeremans en Joaquin Pecci) en de VS. Velen tonen hun stukken in een thematische tentoonstelling, waarbij de grote aanwezigheid van Oceanische kunst opvalt. “Hoewel nog steeds 60% van de verzamelaars naar de Afrikaanse kunst neigt, is er inderdaad een verschuiving merkbaar van de interesse voor Oceanië”, verklaart Pierre Moos het feno-meen. “Niet alleen verandert de smaak, maar ook zijn er bij Oceanische kunst meer zeldzame stukken te vinden dan bij de Afrikaanse.”
Parcours des MondesSaint-Germain-des-PrésParijswww.parcours-des-mondes.com 10-09 t/m 15-09
Parcours des Mondes
Voor de editie van 2013 vroeg artistiek directeur Thierre Raspail de IJslandse Gunnar B. Kvaran (directeur van het Astrup Fearnleymuseum, Oslo) als commissaris voor de 12e Biënnale van Lyon. Deze gaf hij de titel ‘Entre-temps… Brusquement, Et ensuite’ mee, waarbij de gedachte aan een spannend verhaal meteen opduikt. Want Kvaran ziet in de kunstenaar iemand die verhalen vertelt en experimen-teert met de mechanismen en de modaliteiten van de vertelkunst. Om dit te staven, brengt hij Erró, Yoko Ono, Alain Robbe-Grillet, Robert Gober, Jeff Koons, Matthew Barney, Fabrice Hyber, Tom Sachs, Paul Chan, Zhang Ding, Roe Ethridge en vele anderen naar Lyon. Verspreid over vijf verschillende sites in de stad, zullen zij nieuw en speciaal voor de biënnale ontworpen werk tonen. Uiteraard strekt de biënnale zich met diverse andere evenementen verder uit over de stad.
Biennale de LyonLyonwww.labiennaledelyon.com12-09 t/m 05-01
Biennale de Lyon
Tom Sachs, Bronze Collection, Trocadero Install, 2008. © Charles Duprat. Te zien op de Biennale de Lyon.
Mengen schild. Kaap Beechey, Nieuw Brit-tannië, eind 18e-begin 19e eeuw. Hout, rotan, natuurlijke pigmenten, veren. 130 x 26 cm. © Foto: Jan van Esch. Te zien bij Michel Thieme Tribal Art tijdens Par-cours des Mondes.
Mieke Pontier, ‘Royal, twenty-five’. 11 x 19 cm. Oplage 250 stuks. Dit is het beursobject van 2013, dat te koop aangeboden wordt op de Glaskunstbeurs Leerdam. Prijs € 195.
Karl Haendel, ‘Cowgirl Dildo Perhaps’, 2012. Potlood op papier. 133 cm x 51 cm. © de kun-stenaar. Te zien op de Biennale de Lyon.
OPLEIDING ANTIEKHANDELAARStart: 16 september 2013 - campus Tongeren
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foiresfoires
Les amateurs de verrerie ont, depuis longtemps déjà, noté le rendez-vous au salon de l’art verrier de Leerdam. Qu’ils soient friands de classique ou de moderne, d’objets de tous les jours ou de pièces purement décora-tives, de petites pièces fragiles ou d’imposantes pièces robustes, de verre français, tchèque, anglais, hongrois ou néerlandais, ils y trouvent tous leur compte auprès d’une centaine d’exposants. De plus, à ne pas perdre de vue, l’objet du salon de 2013. Chaque année, un artiste-verrier connu est invité à créer un objet spécial pour
l’occasion. Il est alors proposé à la vente en édition limitée pour un montant des plus attractifs. Cette année, l’objet en question est une création de Mieke Pontier. Celle-ci fête en effet ses vingt-cinq ans de pratique de l’art de la verrerie, ce qui correspond exactement au nombre d’années que fête le salon de l’art verrier !
Salon international de l’art verrierCultureel Centrum Het Dak Leerdamwww.glaskunstbeurs.nldu 13 au 15-09
Salon de l’art verrier de Leerdam
Mieke Pontier, Stromend water. Lors du salon de l’art verrier de Leerdam, une sélection d’œuvres de Mieke Pontier est à découvrir dans un hall d’exposition séparé.
Grâce à l’exposition sur Boudewijn Büch, Patrick M.A. Buch, président du salon des arts anciens et des antiquités de Delft, enregistrait l’an dernier un nombre record de visiteurs. L’exposition qui, cette année, complète le salon est placée sous le signe des 200 ans du Royaume des Pays-Bas. Elle illustre les dernières années d’occupation du pays par les Français (1810-1813) et se concentre sur Napoléon Bonaparte. De rares objets, dont une châsse contenant des vestiges de la tombe de Napoléon et une mèche de ses cheveux, datant de 1819, valent particulièrement le détour. Au terme de cinq jours, l’exposition et les exposants du salon déserteront le musée Het Prinsenhof. Mais l’on pourra encore parcourir en ligne les allées du salon des antiquités de Delft, flambant neuf, en surfant sur le site ci-dessous. Les participants y présentent leurs pièces 365 jours par an et complètent régulière-ment leurs propositions.
Salon des arts anciens et des antiquitésMusée Het PrinsenhofDelftwww.antiekbeursdelft.nldu 18 au 22-09
Salon des arts anciens et des antiquités
Quatre chandeliers gravés avec bobèches et bobines en acajou, Amsterdam, ateliers de Wed. Stellingwerf & van Grastek, 1854, H. 28 cm. A voir chez De Gouden Eeuw.
« Dans le monde entier, on ne compte qu’une soixantsaine de véritables galeries sérieuses, spécialisées en arts premiers et 95 % d’entre elles participent au Parcours des Mondes ». Par ces mots, le directeur Pierre Moos illustre l’impor-tance de son événement qui en est déjà à sa 12e édition. Près de la moitié des exposants viennent de France. Les deuxième et troisième places sont respectivement occupées par les Belges (Mestdagh, Didier Claes, Dartevelle, Jo De Buck, Bernard de Grunne, Indigènes, Philippe Laeremans et Joaquin Pecci) et les Américains. Beaucoup présentent leurs pièces en une exposition thématique dont se dégage une forte présence de l’art océanien. « On note un déplacement de l’intérêt des collectionneurs vers l’art océanien, même si l’art africain intéresse encore 60 % des collectionneurs », commente Pierre Moos, expliquant le phénomène. « Le goût change et il est certain que la rareté est plus présente en art océanien qu’en art africain. »
Parcours des Mondes Saint-Germain-des-PrésPariswww.parcours-des-mondes.com du 10 au 15-09
Parcours des Mondes
Pour cette édition 2013, le directeur artistique Thierre Raspail a demandé à l’Islandais Gunnar B. Kvaran (directeur de l’Astrup Fearnleymuseum d’Oslo) de coiffer la casquette le commissaire de la 12e Biennale de Lyon. Il l’a baptisée Entre-temps… Brusquement, Et ensuite, ce qui évoque instantanément une histoire passionnante. En effet, Kvaran considère l’artiste comme quelqu’un qui raconte des histoires et expérimente les mécanismes et les moda-lités de l’art de la narration. Et pour étayer son point de vue, il invite Erró, Yoko Ono, Alain Robbe-Grillet, Robert Gober, Jeff Koons, Matthew Barney, Fabrice Hyber, Tom Sachs, Paul Chan, Zhang Ding, Roe Ethridge et bien d’autres artistes à Lyon. Répartis sur cinq sites différents à travers la ville, ils exposeront des œuvres récentes et spécialement conçues pour la biennale. Bien entendu, celle-ci s’étend dans toute la ville par le biais d’un important programme off.
Biennale de Lyonwww.labiennaledelyon.comdu 12-09 au 05-01
Biennale de Lyon
Bouclier Mengen, Cap Beechey, Nouvelle-Bretagne, fin XVIIIe-début XIXe siècle, bois, rotin, pigments naturels, plumes, 130 x 26 cm. © photo : Jan van Eyck. Courtesy Michel Thieme Tribal Art / Parcours des Mondes.
Karl Haendel, Cowgirl Dildo Perhaps, 2012, crayon sur papier, 133 x 51 cm. © l’artiste. Courtesy Biennale de Lyon.
Mieke Pontier, Royal, twenty-five, 11 x 19 cm. Tirage à 250 exemplaires. Il s’agit de l’objet du salon de 2013 proposé à la vente au salon de l’art verrier de Leerdam. Prix : 195 €.
Tom Sachs, Bronze Collection, Trocadero Install, 2008. © Charles Duprat / Biennale de Lyon.
OPLEIDING ANTIEKHANDELAARStart: 16 september 2013 - campus Tongeren
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ARTPASSIONS 34/1382
STÉPHANE JACOB, UN PASSEUR DE «RÊVES»Rien ne prédisposait le jeune étudiant de l’École du Louvre spécialisé en architecture et décor des grandes demeures à devenir l’un des plus ardents défenseurs de la peinture aborigène. Et pourtant, depuis son premier voyage « initiatique» en Australie en 1991 et la découverte de communautés d’artistes viscéra-lement attachés à la terre de leurs ancêtres et à leur cosmogonie, Stéphane Jacob n’a eu de cesse de faire découvrir à un public de plus en plus large leur poésie onirique. Il propose ces toiles zébrées d’éclairs et ponctuées de trous d’eau, véritables cartographies mystiques des Temps primordiaux qui virent naître les premiers êtres surnaturels, mais aussi se former les premiers paysages tels qu’ils existent encore. Célébrés, pour certains d’entre eux, dans les plus grandes biennales d’art contemporain, les peintres aborigènes n’en continuent pas moins à perpétuer leur corpus d’images et à réactiver ce «Temps du Rêve» à tra-vers leurs œuvres. Une façon magique et spirituelle de le rendre éternellement vivant. Démonstration éblouissante au Parcours des Mondes avec ces deux artistes inspirées présentées par Stéphane Jacob: l’illustre doyenne Kathleen Petyarre (née en 1930) et Abie Loy Kemarre, sa petite fille, qui reprend avec maestria la tradition picturale du Désert central australien.
AU PARCOURSDES MONDESLE FRISSON DES ARTS LOINTAINS
C’est devenu le rendez-vous incontournable des amateurs d’arts premiers. Lors de la prochaine édition du Parcours des Mondes du 10 au 15 septembre prochain, amateurs, collectionneurs et même conservateurs de musée se presseront dans les galeries du mythique quartier de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, pour dénicher l’oiseau rare qui manque encore à leur collection: masques Dan de Côte d’Ivoire, fétiche nkisi du Congo dardé de clous, poupée kachina des Indiens Hopi ou Zuni, bouclier d’Afrique ou d’Océanie… En ces temps de morosité ambiante, les marchands constatent d’ailleurs un engouement croissant pour les arts venus d’ailleurs imprégnés de spiritualité. Mais des peintures aborigènes d’Australie aux ivoires eskimos en passant par les sculptures des Philippines ou de l’Indonésie, de nouveaux « territoires» restent encore à conquérir, promesses de chocs intellectuels et esthétiques.
Bérénice Geoffroy-Schneiter
ARTPASSIONS 34/13 83
Kathleen Petyarre (c. 1930-), Mountain Devil Lizard Dreaming, 2010, Utopia, Désert cen-tral, Territoire du Nord, acrylique sur toile, 122 x 122 cm.Télescopant passé et présent, souvenirs mythiques et claniques, lignée masculine et féminine, cette magnifique toile est représentative du style pictu-ral de Kathleen Petyarre. On y décèle en e!et la maîtrise exceptionnelle du dot painting ou «poin-tillisme», technique expérimentée dès les années soixante-dix par les premières communautés de peintres aborigènes pour retranscrire leurs terri-toires mystiques. Vivant désormais à Adélaïde, l’artiste n’en demeure pas moins la gardienne d’un motif hérité du «Temps du Rêve» : celui de la Femme-Lézard Arnkerrth dont les lézards du désert (baptisés «Moutain Devils» à cause de leurs piquants semblables à des cornes) sont considérés comme les incarnations actuelles. Mais au-delà du décryptage «ésotérique», s’impose la force plas-tique de cette toile, d’un chromatisme et d’un dépouillement «métaphysiques».
Abie Loy Kemarre (1972-), Bush Leaf – Optic, 2013, Utopia, Désert central, Territoire du Nord, acrylique sur toile, 122 x 122 cm.C’est sur les conseils de sa grand-mère, la grande Kathleen Petyarre, qu’Abie Loy Kemarre a pris le pinceau à son tour et est devenue l’une des artistes les mieux représentées dans les collections privées et publiques australiennes. Sur cette immense toile, hypnotique à souhait, vibrent les feuilles d’une plante bien connue des Aborigènes pour ses vertus thérapeutiques et hallucinogènes : l’ipomoea muelleri, bénéfique et maléfique tout à la fois. Mais – ne l’oublions pas – ce que notre œil occidental perçoit comme une œuvre d’art d’un modernisme abouti revêt une importance considérable pour les membres de la communauté d’Abie Loy Kemarre. Aussi séduisante soit-elle, cette peinture est un rappel des origines en même temps qu’un acte de foi.
Au Parcours des Mondes, le frisson des arts lointainsD
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ANTONY JP MEYER, ARPENTEUR DE TERRITOIRES NOUVEAUX«Le propre du marchand est d’être toujours en avance sur sa clientèle», a"rme d’emblée Antony Meyer qui s’est spécialisé dans l’art océanien depuis 33 ans. Œil qui frise, moustache triomphante, le galeriste avoue être mû par le désir de résister aux e!ets de mode et de montrer avant tout des objets d’exception. Acquisitions récentes ou « vieilles amies qui ont l’honneur d’être à nouveau sous les spots», les pièces exposées au Parcours ont donc été choisies pour des raisons totalement subjec-tives. En témoignent ces ivoires eskimos dont la dimension magico-religieuse n’exclut pas l’inten-tion esthétique de haute volée.
Petite figure chamanique représentant un an-cêtre, culture Okvik, Île Saint Laurence, détroit de Béring, Alaska, 250 av. J.-C., 100 apr. J.-C., défense de morse fossilisée, 5,2 cm.«Devant ces objets, on est à l’époque de la plus haute antiquité de l’homme », s’émeut le mar-chand en contemplant cette figurine excédant à peine cinq centimètres. Le visage et le corps ornés de tatouages, ce personnage représente-t-il un ancêtre de la communauté, ou bien un chaman ? On ne saurait trancher. Il se dégage cependant de cette statuette hiératique aux accents «brancu-siens» une «absolue vérité», une esthétique rude et austère comme le mode de vie de ces hommes, aux confins de terres sublimes et désolées.
E!gie de chaman, début de la Culture de "ulé, Alaska, 1 000 à 1 400 apr. J.-C., défense de morse fossilisée, 9,2 x 3 cm.D’une sensualité extrême – que renforce cette chaude patine – cette statuette représenterait, se-lon les uns, un «strong man» (homme fort), selon d’autres une femme aux formes plantureuses ! Au-delà de toute interprétation, c’est une preuve indé-niable du degré de perfection atteint par les sculp-teurs eskimos. Il est en outre très rare de trouver ce type d’e"gies aussi bien conservées. D’usage cha-manique, la plupart de ces ivoires étaient en e!et brisés rituellement lors de cérémonies religieuses.
Au Parcours des Mondes, le frisson des arts lointains
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ALAIN BOVIS ET VÉRONIQUE DU LAC, L’APPEL DE L’ASIEConnue pour ses remarquables expositions d’art africain, la galerie Alain Bovis a"rme cependant de plus en plus son inclination pour l’Asie tribale. Outre les masques hima-layens et leur beauté «convulsive», son dévolu se porte désormais sur les archipels de l’Indonésie et des Philippines, ces entre-deux fascinants à mi-chemin de l’Asie et de l’Océanie. Un seul mot d’ordre guide cependant leur sélection pour cette nouvelle édi-tion du Parcours : le « supplément d’âme» distillé par chacun de leurs objets.
Corne à médecine, Toba-Batak, naga morsarang, Sumatra, première moitié du XIXe siècle, corne de bu#e, bois, crin, longueur 47 cm.Quoi de plus élégant que cette corne à médecine chevauchée par cette multitude de petits personnages venus apporter leurs o!randes et cette représentation onirique et fabuleuse du Singa, sorte de «Gorgone» apotropaïque des Bataks de Sumatra ? Comme échappée d’un cabinet de curiosités, cette pièce datée du début du XIXe siècle est sans doute l’un des plus anciens exemplaires connus sur le marché.
Boîte rituelle ifugao, Ile de Luçon, Philippines, fin du XIXe - début du XXe siècle, bois à patine croûteuse, hauteur 35,5 cm, longueur 67 cm.Dans le sillage de la grande exposition du musée du quai Branly consacrée à l’art des Philippines – une vraie révélation pour le public ! – la galerie Alain Bovis a sélectionné cette très belle boîte rituelle dans laquelle s’exprime avec force la pureté des lignes de la statuaire ifugao. On retrouve l’anatomie robuste propre à ces habitants des rizières du Nord de Luçon (si bien magnifiée dans leurs e"gies baptisées «bulul») et ce sens d’une stylisation aux accents quasi cubistes. Du grand art !
INFORMATIONS PRATIQUESParcours des Mondes, le Salon international des Arts Premiers dirigé par Pierre Moos, du 10 au 15 septembre 2013, quartier de Saint-Germain-des-Prés, Paris. Y seront présentes 60 galeries d’arts premiers, dont 29 françaises, 12 belges et 8 américaines. Une vingtaine d’expositions thématiques sera proposée au visiteur. La Présidente d’honneur du Parcours 2013 est la célèbre Hélène Leloup, qui a été commissaire de l’exposition Dogon au musée du quai Branly en 2011.
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the art marketAustralian art comes to the block in London this month, and Parcours des Mondes opens for business in Paris. In June, London’s Impressionist and modern sales saw records fall, but the combined total was down on past seasons. Susan Moore
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a t first glance, John Glover’s view of Ben Lomond might seem a typical idealised Claudian landscape (Fig. 1). A second look will reveal that the immense trees
framing the elegant, gently winding river are in fact eucalyptus, and that climbing one of them is one of four Aboriginal Australians engaged in an opossum hunt. The distant mountains are not the Scottish Highlands. What we see unfolding before us is the majestic virgin landscape of colonial Tasmania.
John Glover (1767–1849) was considered by many of his contemporaries as Turner’s chief rival (a claim that not unreasonably irritated Constable). In 1829, at the ripe old age of 62, Glover and his wife and sons emigrated to Australia, settling in Tasmania in a farm named after his home in the Lake District, Patterdale, in 1832. Within days of arriving in Van Diemen’s Land he had begun to explore, sketch and paint this ‘new Beautiful World’, his sketches accurately observing the native vegetation and people. Here he records the Aborigine practice of climbing trees by cutting progressively higher hand- and footholds in the tree trunk. A landscape sketch for this painting, one of his earliest, inscribed ‘Ben Lomond from the Barracks near Mr Talbot’s’ is in a sketchbook dated 1832.
Glover now abandoned his favourite medium of watercolour in favour of a hybrid technique using thinned oil (the oil mixed with copal varnish or megilp to enhance its translucence) painted on to a bright double-primed white lead ground. This allowed him to convey the clear, strong light and strangely clear hues of the near and distant land- scape. By 1865 he had completed the 63 paintings shipped back for exhibition in Bond Street that year, works that represent the first accurate observations of the Antipodean landscape.
It seems likely that it was here that his ‘neigh- bour’ the Hon. William Talbot, returning home briefly, purchased the canvas and took it back to the family home of Malahide Castle in Co. Dublin, rather than commissioning the view directly from Glover. Ben Lomond from Mr Talbot’s property – four Men catching Opossums is now being offered from the estate of the 7th Baron Talbot de Malahide at
York dealer Bruce Frank presents Sepik amulets, exceptionally sculpted miniature figures from Papua New Guinea. The oldest exhibit will almost certainly prove to be a fossilised walrus ivory effigy of a shaman, dating some time between 1000–1400 and from the Eskimo Early Thule Culture (Galerie Meyer). For the first time, related contemporary art will be offered, too. Stéphane Jacob, for instance, offers Aboriginal painting while Galerie Valois is showing sculpture by six artists from Benin.
New York, meanwhile, plays host to Fall Asia Week (9–21 September). This year’s event seems strong on archaic Chinese ritual bronzes, with Christie’s presenting works from a ‘distinguished’ private collection on 19 September, and Sotheby’s Property from the Collection of Julius Eberhardt on 17 September. Many of this latter $5m group of 10 bronzes were acquired through the Shanghai dealer T.Y. King, and came from the collection of the Greek Ambassador to China after the Second World War. In pride of place is the Zuo Bao Yi Gui (Fig. 3), a striking food vessel from the Early Western Zhou dynasty, dated 11th–10th century BC. Each side of this finely cast conical vessel is decorated with a large taotie mask in high relief (estimate $2m–$3m).
Galerie Fischer in Lucerne, meanwhile, offers a strong sale of antique arms and armour on 12 and 13 September. Highlights here include an imperial Austrian wheel-lock rifle of around 1650, the mag- nificent stock carved by the Master of the Animal-Head Scrolls (CHF 80,000–CHF 90,000). A set of German joust armour (c. 1490) is also offered, part of the collection of Lord Waldorf Astor at Hever Castle until 1983 (CHF 400,000–CHF 600,000).
July saw strong prices and several records for the likes of Barbara Hepworth, Elisabeth Frink and Gwen John. This month, the growing number of buyers of modern, post-war and contemporary British painting, sculpture and works on paper are ably served by the 20/21 British Art Fair (Royal College of Art; 11–15 September). The 57 exhibitors promise everything from bronzes by Epstein, Moore and Chadwick to Banksy prints and a Grayson Perry tapestry embroidery of 2011. Keith Chapman is offering a 31cm-high bronze crab by Bernard Meadows, probably a maquette for the piece in Tate of 1951–52. Meadows, a former studio assistant to Henry Moore, derived this motif while serving in the RAF on the Cocos Islands off Costa Rica. o
Beechey, New Britain. This impressive late 18th- or early 19th-century piece, confected of painted wood, rattan and feathers, was collected by Dr Wilhelm Müller during the 1908–10 Hamburg South Seas Expedition (Michel Thieme Tribal Art). Another is a commemorative wooden effigy of a fon or chief from the Bamileke people of Cameroon, hailing from the collection amassed over 40 years by the French painter and sculptor Arman (1928–2005), courtesy of Bernard Dulon.
This year’s curated shows range from Maine Durieu’s ‘Salon de Beauté’, which illustrates the passion for enhancing the body with hair access-ories, jewellery and other ornaments, to Michael Evans’ presentation of a fine collection of 19th-century photographs of the daily life and traditions of the Aboriginal and Maori people (Fig. 2). Alain Lecomte focuses on the Bakongo, his show including an impressive ‘nail fetish’ in the form of a dog. New
Christie’s London’s Australian Art sale on 26 September, timed to coincide with the Royal Academy’s autumn ‘Australia’ show (21 September– 8 December).
Glover’s sketches and paintings bear witness to an ethnographic interest in the appearance and customs of indigenous peoples. How ethnography turned into ‘art’ is the subject of ‘Charles Ratton: The Invention of the “Primitive” Arts’ at the Musée du quai Branly in Paris (until 22 September). The exhibition coincides with Parcours des Mondes (10–15 September), one of the participants in which, incidentally, is Ratton’s nephew Philippe. Now in its 12th edition, this vetted ‘open house’ of local and visiting dealers exhibiting in galleries around Saint-Germain-des-Prés in Paris has become in effect the greatest tribal art fair in the world, drawing around 10,000 visitors. Some 60 serious specialist tribal art galleries exist, and the lion’s share of them are here. With the inclusion of the Donald Ellis Gallery from New York this year, the participants now include the 10 leading lights. It would appear to be a growing sector in the market: last year, 87 per cent of exhibitors said they had met and sold to new clients.
The best of the exhibitors tend to show either a single masterpiece or a thematic offering. Among the tours de force is a Mengen shield from Cape
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1 Ben Lomond from Mr Talbot’s property – four Men catching Opossums c. 1832–34 John Glover (1767–1849) oil on canvas, 76.8114.9cm Christie’s london, australian art (26 September) estimate: £1.8m–£2.5m enquiries: +44 (0)20 7839 9060
2 Fijian warrior, republic of Fiji, polynesia, c. 1890 John Waters Studio, Suva, Fiji original albumen print, 19.713.5cm michael evans tribal art at parcours des mondes, paris
3 Zuo Bao Yi Gui, 11th–10th century BC early Western Zhou dynasty Bronze, ht 25cm Sotheby’s New York, magnificent ritual Bronzes – property from the Collection of Julius eberhardt (17 September)estimate: $2m–$3m enquiries: +1 212 606 7000
88 apollo september 2013
art market
market reVIeW
It was Sotheby’s that claimed the cream of the estate sales in London this month although, ironically, the two best performing lots at Christie’s and Sotheby’s were consigned from
the Nahmad family. Dealers and collectors with galleries in London and New York, the Nahmads are renowned for their huge wealth, vast holdings of Impressionist and modern art, and their penchant for buying low, sitting tight and waiting until the market rises.
At Sotheby’s London’s Impressionist and Modern Art evening sale, five bidders fought for Monet’s Le Palais Contarini (1908), one of the artist’s sublime studies of palaces observed from the balcony of Palazzo Barberini whose real subject is the luminous Venetian haze (Fig. 1). Here Monet’s motif is rendered in a palette of purply blues. The
family paid just $4m for the canvas in 1996, and the work was displayed recently in both the Monet show at the Helly Nahmad Gallery in London, and in an exhibition of highlights from the Nahmad collection at the Kunsthaus, Zurich. On 19 June, the price for this sublime painting soared to £19.7m. Among the five bidders, one had placed an ‘irrevocable bid’ to buy it if there were no takers. Two of the bidders, I am told, are relatively new to the market.
There were fewer but more committed, and informed, contenders for Mondrian’s Composition with Red, Yellow and Blue (1927; Fig. 2). While the Monet sold on target, this market rarity doubled expectations to change hands for £9.3m. Strong prices were achieved for works on paper too, with records found for Kandinsky’s Ineinander (£1.65m) and for a rare edition of Picasso’s Suite Vollard which was secured for £2.66m – a new record for this set of etchings. The great success of the sale, however, was the sculpture.
1 Le Palais Contarini, 1908 Claude monet (1840–1926) oil on canvas, 7392cm Sotheby’s london, Impressionist and modern art evening Sale (19 June) £19.7m
2 Composition with Red, Yellow and Blue, 1927 piet mondrian (1872–1944) oil on canvas in the artist’s original frame, 39.737cm Sotheby’s london, Impressionist and modern art evening Sale (19 June) £9.3m
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The first lot of the evening, Barbara Hepworth’s Serene Head (Thea) of 1959, for instance, soared five times over estimate to sell for £386,500, the least expensive of the three Hepworths sold. The big ticket, however, was the only cast of the first version of Camille Claudel’s La Valse (1892–93; Fig. 5), depicting two figures enveloped in a delicate and passionate dance. Claudel, once an art historical footnote as the pupil and lover of Rodin, is now acclaimed by critics and, it seems, by collectors. The 1905 bronze of the second version of La Valse fetched $1.86m in New York this May; now the unique cast of the first version sold to a private Asian collector for £5.1m. Bidders from 30 countries participated in this sale.
Overall, Sotheby’s London’s slim £106m evening sale was a sound 90 per cent sold by value and 81 per cent by lot. Christie’s London’s top lot, meanwhile, was another guaranteed Nahmad consignment: Kandinsky’s expressionist Studie zu Improvisation 3 of 1909. Consigned on the back of a record price found last November for a work in the same series ($23m), this oil on card, which cost $16.9m in 2008, now went to a private European collector for £13.5m ($21.1m). Revealingly, the combined total of both evening sales was just £179m, meagre in terms of past seasons and half the current contemporary art totals.
The month had begun with Russian sales in London. On 5 June Bonhams presented a long-lost masterpiece by Nikolai Roerich discovered in an American private collection. Madonna Laboris (1931) depicts an apocryphal gospel story that captured the imagination of an artist who sought to represent a universal spiritual Mother of the World, a synthesis of female divine images from both East and West (Fig. 3). This tale – as he wrote in an essay in 1931 – has the Apostle Peter saying to the Lord God: ‘“All day long I watch the gates of Paradise; I do not let anyone in, yet in the morning there are newcomers in Paradise.” And the Lord said: “Let us make the rounds at night, Peter.” So they went in the night and they saw the Holy Virgin lowering along the wall Her snow-white scarf, up which souls were climbing…’ Large in scale and executed in rich and saturated tones of turquoise, cerulean blues and sea-foam greens with fiery red accents, this remark- able work was expected to fetch around £1m. Unsurprisingly, perhaps, it fetched £7.9m, a record
for the artist and for any Russian picture sold at auction.
In New York on the same day, historic carpets from the William A. Clark collection, controversially deaccessioned by the Corcoran Gallery of Art in Washington, also soared. The 17th-century Clark Sickle-Leaf Carpet, illustrated in these pages in the June issue, shot way past its estimate of $5m–$7m to change hands for a mighty $33.76m – more than three times the previous auction record for any carpet, and a new auction high for an Islamic work of art. Strikingly, most of the other 24 carpets also sold four or five times over estimate.
Perhaps the greatest surprise came with the sale in the Loire Valley of a black and gold lacquer commode, offered by Rouillac at the Château de Cheverny on 9 June. This was one of the great 17th-century Japanese chests acquired in Amsterdam by Cardinal Mazarin in 1658, and ‘lost’ after its sale in London in 1941 (Fig. 4). This long clothes chest (nagabitsu) of around 1640 combines all the main techniques of lacquer and depicts, among other things, scenes from the Japanese literary classic, The Tale of Genji. Its illustrious provenance continued through the likes of William Beckford at Fonthill and the 10th Duke of Hamilton at Hamilton Palace. Now it belongs to the Rijksmuseum, which fought off severe competition to buy it for €7.3m. o
3 Madonna Laboris, 1931 Nikolai roerich (1874–1947) tempera on canvas, 84124cm Bonhams, the russian Sale (5 June), £7.9m
4 long clothes trunk, c. 1640 Japanese, early edo period lacquer work attributed to the workshop of kôami Nagashige (1599–1651), kyoto 63.5144.573cm rouillac, 25ème Ventre aux enchères à Cheverny (9 June), €7.3m
5 La Valse (first version), 1892–93
Camille Claudel (1864–1943) Bronze, ht 96cm Sotheby’s london, Impressionist and modern art evening Sale (19 June), £5.1m
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35 RUE DES MATHURINS75008 PARIS - 01 43 12 56 56
SEPTEMBRE 13Mensuel
OJD : 53674
Surface approx. (cm²) : 143N° de page : 19
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TRIBALART5199827300501/GMA/MSK/2
Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
i I I LU
TRIBALObjects that heal, masterpieces fram theCameroon magical reliquanes and extravagant
headdresses fram the Congo Basm are among
the outstanding art works converging on the Left
Bank for the Parcours des Mondes the world's
leadmg tribal art fair Highlights include daily
objects of the Dayak people of the island of
Borneo linked to cérémonies, fertihty nghts and
the right agamst evil forces, presented by the
Pascassio Manfredi gallery The Galerie Patrick and
Ondme Mestdagh offers a journey into Polynesie
through 20 rare pieces fram Oceania, while an
exhibition entitled Beauty Salon by the Galerie
Maine Duneu is devoted to exquisite ornaments
and jewels fram Africa used to adorn the body
and hair This journey into the diversity of the
tribal arts of Africa, the Amencas, Asia and Oceania
showcases exceptional pieces from some 60
carefully selected galeries from around the world
and are hosted in art galeries throughout the
Beaux Arts quarter of the Saint Germain des Pres
neighbourhood from September 10 through toSeptember 15
Visit www parcours-des-mondes.com for a mapand a list of participatmg galeries
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Usted empezó coleccionando arte moderno, especialmente dibujos cubistas y surrealistas, ¿cree que fueron el cubismo y el su-
rrealismo lo que le llevaron al arte afri-cano?Sí, así, es. Empecé a coleccionar muy pronto, en 1962. Al principio compraba pequeñas figuras de barro porque no te-nía dinero para hacerme con piezas im-portantes [dice sonriendo]. De hecho, he seguido el camino inverso al de los artis-tas: he partido de la pintura moderna para llegar al arte africano y oceánico mientras que los artistas partieron del arte africano para llegar al cubismo. En mis primeros viajes a África me regalaron algunos obje-tos, que todavía conservo; en realidad son “souvenirs” pero me impulsaron a visitar museos y a comprar libros para ampliar mis conocimientos sobre las artes prime-ras. Me he pasado la vida yendo a museos y galerías, mirando imágenes y coleccio-nando. Soy coleccionista también de arte moderno, de objetos de bakelita y de mu-chas otras cosas. ¡Éste es mi universo!. Y he transmitido esta afición a mis hijos y mis nietos. Mi hija es una reconocida marchante de arte moderno, y mi nieto, que tiene ahora 18 años, empezó a colec-cionar a los 11, y ya ha reunido una bonita colección de pequeñas máscaras africa-nas… [dice divertido].
¿Sigue usted coleccionando?Sí, ¡demasiado! [sonríe con aire satisfecho] ayer mismo adquirí un cuadro. Me inte-resa mucho la Escuela de París, especial-mente los años de La Ruche, la residencia en la que se instalaban los artistas que llegaban a París con escasos recursos eco-nómicos, como en aquel momento Modi-gliani, Chagall, Soutine, Archipenko… Tengo muchas piezas, y sigo comprando arte tribal oceánico, particularmente de Nueva Irlanda. Hará unos diez años que mi curiosidad por Oceanía empezó a cre-cer, porque había llegado un momento en
El embajadordel arte tribal
Las pintorescas calles del ba-rrio parisino de Saint-Germain-des-Prés, cuyo espíritu bohemio sedujo a filósofos, artistas, políti-cos y escritores que se citaban en los afamados cafés Les Deux Magots y Flore, acogen cada año la gran fiesta del arte tribal. Cerca de 60 prestigiosos
comerciantes especializados en las artes de África, Asia, Oceanía y las Américas muestran sus propues-tas más exquisitas durante la feria Parcours des Mon-des. Detrás de esta gran cita con las artes primeras está el savoir faire de Pierre Moos, un apasionado coleccionista que hace cinco años tuvo la visión de tomar las riendas de este certamen para convertir París en la capital mundial del arte tribal. Entusias-mado con el proyecto, Moos –dueño también de la influyente Tribal Art Magazine- asegura que, aunque cada vez hay menos piezas en el mercado, quedan todavía muchas por descubrir, y afortunadamente existen grandes marchantes. Tres galerías españo-las (Arte y Ritual, Galería Guilhem Montagut y David Serra-Art Tribal) participan en este esperado evento que congrega a más de 10.000 visitantes.
entrevista
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que tenía la impresión, equivocada, por cierto, de que lo sabía todo sobre el arte africano, y me centré en Oceanía, que es la colección que hago ahora. Mi colec-ción, sin embargo, tiene un espectro muy abierto, porque incluye también piezas de la cultura nazca y precolombina en gene-ral.
¿Qué visión tuvo de Parcours des Mondes cuando decidió comprarlo?Ya era un apasionado de la revista Tribal Art Magazine y, como ésta tenía dificul-tades, la compré. Ahora es la más pres-tigiosa del mundo en su especialidad. Y luego adquirí Parcours des Mondes para dinamizarlo. No puede compararse con las ferias de arte contemporáneo más in-fluyentes, como la de Basilea, pero en arte tribal es la más importante del mundo. ¡Es apasionante!. Participan las galerías más afamadas y los mejores marchantes del mundo, que son los españoles Antonio y Ana Casanovas, con galería en Madrid [Arte y Ritual]. Reflexioné mucho antes de comprar esta feria, pero tras la aper-tura en París de un museo de arte tribal, el Musée du Quai Branly, el mejor del mundo, pensé que Parcours des Mondes representaría a los mejores marchantes, convirtiendo a París en la capital interna-cional del arte tribal. De esto hace cinco años y vistos los resultados podemos afir-mar que hemos superado el reto. No hay ninguna feria comparable a ésta. Nuestro certamen es como una gran fiesta porque todos los coleccionistas vienen a París, los más reputados y los que no lo son tanto, los que tienen muy buen gusto y no demasiado dinero, y también los que tienen mucho dinero y encuentran piezas excepcionales. Los marchantes reservan sus mejores piezas para esta cita. Hay 60 galerías de arte tribal en el mundo, y tres de ellas en España. No son muchas si lo comparamos con las de arte contemporá-neo que pueden existir en un solo edificio de Chelsea, o en Nueva York.
¿Cómo ha evolucionado el interés de los co-leccionistas?De forma espectacular. Pienso que gra-cias a nuestros esfuerzos hemos estimula-do la aparición de nuevos coleccionistas de arte tribal. Son compradores de cua-dros de arte moderno y contemporáneo que acaban vinculándose al arte africano. Estos coleccionistas que no tienen pro-blemas económicos han contribuido a la subida de los precios del arte tribal, a pesar de la crisis económica generalizada. En mi opinión, esta tendencia continuará, ya que la demanda de piezas tribales es
Un paseo por el mundoUno de los atractivos de Parcours des Mondes son sus cuidadas exposiciones temáticas. La oferta este año es muy sugerente e incluye Salón de belleza, una muestra organizada por la Galería Maine Durieu, sobre adornos para el cabello, joyas y ornamentos de África, Asia y Oceanía, que ilustran la pasión ancestral por embellecer el cuerpo a través de formas armoniosas, virtuosismo técnico y materiales preciosos. Retratos de Oceanía es la propuesta de Michael Evans Tribal Art: una colección de fotografías del siglo XIX que retratan la vida diaria y las tradiciones de los aborígenes australianos y los maoríes de Nueva Zelanda. La galería de Laurent Dodier reúne, por su lado, un excitante conjunto de 40 objetos de Melanesia y Polinesia. La Galería Pascassio Manfredi, ha recopilado objetos de diferentes regiones de la lejana isla de Borneo. Estas obras del pueblo Dayak hablan del mito de la creación, la fertilidad o la lucha contra las fuerzas enemigas. La Galería SL da a conocer los extravagantes tocados del Congo. Destaca un tocado Pende llamado Mukotte, hecho de fibra vegetal y decorado con arcilla y clavos de cobre. Durante el periodo colonial lucirlo era considerado un acto de resistencia contra el ocupante belga. En las profundidades de la antigua tierra de Papúa Nueva Guinea las tribus que habitaban la ribera del río Sepik crearon unos singulares amuletos que pese a su pequeño tamaño desprenden el poderío de las figuras de tamaño natural y expresan el alma genuina de sus escultores anónimos. Podrán descubrirse en la galería Bruce Frank Primitive Art..
“Hay sesenta galerías de arte tribal en el mundo”Indigènes, Apoyo-flecha de un jefe Luba, Congo, S.XIX-XX. Foto : F. Dehaen - Studio R. Asselberghs © Indigènes
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superior a la oferta y el diferencial conti-nuará acrecentándose, porque ya no hay producción de arte tribal, y actualmente es muy difícil encontrar obras. Como co-leccionista, pienso que algunas de las pie-zas realizadas hasta los años 50 pueden considerarse arte tribal, pero a partir de ese momento ya no hablamos de arte tri-bal, sino de decoración.
¿Con qué criterio elige una pieza?, ¿ha comprado alguna por un enamoramiento, o es algo más racional?Lo primero es el enamoramiento, que siempre es una cuestión estética, después se atiende a los detalles, como la técnica, la pátina, la fabricación, si ha sido con-feccionado y utilizado realmente por las tribus… Para esto hace falta mucha experiencia por eso hay que comprar a los marchantes. Pero a veces, el precio ¡puede hacer que el enamoramiento se desvanezca!. Hay que estudiar también la procedencia, de quién es, quién lo ha coleccionado, dónde… Una vez supera-da la fase de enamoramiento, se pasa a analizar la técnica, incluso, si son piezas relevantes, con análisis científicos, como el Carbono 14 y la termoluminiscencia, que pueden determinar un período, y aunque no pueden dar una fecha, ofre-cen una escala posible, nunca cierta,
Los refinados KulangoLa galería David Serra- Art
Tribal presenta dos exposiciones. La primera, Kulango, agrupa obras
realizadas mayoritariamente en aleación de cobre por los artistas-fundidores
del grupo étnico Kulango-Loron. Establecidos a finales del siglo XVII y principios del XVIII entre los ríos
Comoe y Volta Negro, en las regiones del norte de Costa de Marfil y del
sudoeste de Burkina Faso, dominaban la técnica de la cera perdida, y crearon unas obras refinadas de estilo peculiar que solían emplearse como amuletos
protectores y como medida para pesar el oro. Algunas de estas joyas
se venderán desde 1.000 a 5.000 euros [en imagen]. La otra propuesta,
Formes Rituelles se argumenta con obras que evocan diversos estilos
del arte primitivo africano, entre ellas una figura de ancestro Tellem con los brazos levantados expuesta en Africa,
colecciones privadas de Barcelona de La Fundación Godia, dos máscaras
Bambara de Mali –una máscara sogo expuesta en el Museo Rietberg y una máscara koré ex colección P. Morigi-, y un taburete Lobi, de sorprendente
finura.
Los refinados KulangoLa galería David Serra- Art
Tribal presenta dos exposiciones. La primera, Kulango, agrupa obras
realizadas mayoritariamente en aleación de cobre por los artistas-fundidores
del grupo étnico Kulango-Loron. Establecidos a finales del siglo XVII y principios del XVIII entre los ríos
Comoe y Volta Negro, en las regiones del norte de Costa de Marfil y del
sudoeste de Burkina Faso, dominaban la técnica de la cera perdida, y crearon unas obras refinadas de estilo peculiar que solían emplearse como amuletos
protectores y como medida para pesar el oro. Algunas de estas joyas
se venderán desde 1.000 a 5.000 euros [en imagen]. La otra propuesta,
Formes Rituelles se argumenta con obras que evocan diversos estilos
del arte primitivo africano, entre ellas una figura de ancestro Tellem con los brazos levantados expuesta en Africa,
colecciones privadas de Barcelona de La Fundación Godia, dos máscaras
Bambara de Mali –una máscara sogo expuesta en el Museo Rietberg y una máscara koré ex colección P. Morigi-, y un taburete Lobi, de sorprendente
finura.
David Serra-Tribal Art, Estatuilla Kulango. Foto: Guillem F-H © David Serra - Art Tribal
Galerie Alain Bovis, Cuerno medicinal, Toba-Batak, Sumatra, S. XIX. Foto: Mathieu
Ferrier © Alain Bovis
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pero es preciso hacerlo. En un buen enamoramiento está todo: la forma, la pátina, el color… es lo mismo que ocu-rre con un cuadro, de entrada, gusta o no gusta… y también sucede cuando un hombre mira a una mujer, o una mujer a un hombre: al principio se trata de en-contrarse atractivos, después es el mo-mento de fijarse en los detalles [sonríe]. Existen también los flechazos, pero son más raros.
Algunos coleccionistas “hablan” con sus piezas y establecen un diálogo…Es cierto… para dialogar con las piezas es más fácil el arte tribal porque es figura-tivo. Con una máscara siempre se puede empezar un diálogo; con un Rothko, por mucho que te gustara, no sé si se podría… pero eso es la continuación del flechazo: se acaricia la pieza, se le habla… es como una locura.
¿Ha hecho algún “descubrimiento”?Todos los días… pero llegó un momento en que ya no hacía descubrimientos en arte africano, y ésta es la razón por la que empecé a coleccionar arte oceánico.
¿Qué piensa del arte aborigen australia-no?Creo que es decorativo, pero no es tri-bal porque se conoce desde los años 60, y el arte tribal oceánico es más antiguo. El arte aborigen australiano es contem-poráneo, está muy mediatizado y se en-cuentran cuadros porque todavía hay producción, puede coleccionarse pero no es arte tribal, y aunque sea muy bonito y pueda darse una explicación de su sim-bolismo, no es tribal. Por otra parte, yo estoy habituado al volumen y los cuadros son planos… el arte tribal tiene tres di-mensiones.
Usted vendió su colección de vanguardia rusa para empezar a coleccionar arte de Oceanía. ¿Recuerda cuál fue la primera pieza que compró de arte oceánico?La primera… [dice pensativo]… ¡sí, sí! fue un “crochet”, una figura-gancho; ge-neralmente son piezas ceremoniales con uno o dos ganchos de suspensión. Estos ganchos tenían dos funciones diferentes. Una de ellas era la de colgar los alimentos para protegerlos de los roedores, como los ganchos de los carniceros. Otra era la de colgar los cráneos de los enemigos ya que ellos creían que conservando el cráneo también conservaban el vigor del contrincante.
¿Cómo han evolucionado el valor y el pre-cio de las artes primeras en los últimos años?Están en constante evolución. Los pre-cios siguen aumentando porque cada vez hay menos piezas en el mercado.
“Vendí mi colección de vanguardia rusa para adquirir arte de Oceanía”
Galerie Jacques Germain, Máscara zoomorfa, Bamana, Mali, S.XX. Foto: Hugues Dubois © Galerie Jacques Germain
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¿Cree que las subastas han contribuido al aumento de precios?Sí y eso es bueno porque da credibilidad. Afortunadamente existen grandes mar-chantes que ofrecen piezas de excelente calidad a muy buenos precios… y expo-nen en Parcours des Mondes.
En los últimos años, el interés por el arte oceánico ha crecido entre los coleccionistas de artes primeras…En los últimos quince años había pocas galerías especializadas en arte oceánico. En cuanto al arte africano, había muchas piezas importantes pero también muchos marchantes; entonces, la gente, por gus-to y por necesidad, empezó a fijarse en el arte oceánico, era distinto, colorista, y ahora suscita gran interés. Existen islas habitadas que producían objetos para sus habitantes y hay piezas de cuando llega-ron los primeros exploradores en el siglo XIX, pero son rarezas. En los catálogos de subastas, así como en Parcours des Mon-des, el 10% de las piezas de artes primeras son de Oceanía, y el resto de África. Hay regiones tribales poco conocidas por los coleccionistas, como el Sudeste asiático (Tíbet y Nepal) y Filipinas en donde hay piezas extraordinarias, como por ejemplo las que exhiben la Galerie Bovis y la Gale-ria Manfredi. Actualmente hay una bella exposición en el Museo del Quai Branly sobre arte filipino, que aconsejo visitar. Afortunadamente aún quedan objetos por descubrir [dice con entusiasmo].
¿A qué precio puede encontrarse una pieza interesante de Filipinas?, ¿de qué tierras o culturas son las piezas más asequibles?¿A partir de qué precios se pueden encontrar piezas en Parcours des Mondes?Aparte de Alain Schoffel y Alex Arthur, quienes en los años 1970 y 1980 coleccio-naron este tipo de piezas, no existen otros coleccionistas de arte tribal filipino. Apenas hay piezas disponibles en el mercado actual. Solo hay dos o tres marchantes que ofrecen esporádicamente algunos objetos. Por eso es prácticamente imposible determinar los precios. Pero a priori las obras presentadas son accesibles. Lo que es bello y antiguo es siempre accesible. En Parcours des Mondes se pueden encontrar piezas a partir de dos mil euros y con la garantía de recibir un conse-jo profesional acertado.
¿Ha llegado a los coleccionistas chinos el interés por el arte tribal?Existen coleccionistas chinos atraídos por el arte tribal, pero en general se interesan por su propia civilización y su propio arte.
M. Perera
Del 10 al 15 de septiembreVarias sedes. Saint-Germain-des-Prés. París
www.parcours-des-mondes.com
Joyas tribalesEl joven anticuario Guilhem Montagut, con galerías en Barcelona y Nueva York, ofrece una de las obras más valiosas: una mascara zoomorfa del pueblo Mama (sur de Nigeria) de mediados del siglo XIX [en imagen]. Esta pieza de madera con una bella pátina perteneció al guionista y director de cine estadounidense Robert Douglas Benton, autor de éxitos como Kramer contra Kramer. Su precio: 100.000 euros. Otras ‘perlas’ son un fetiche Nkisi, del siglo XIX, que ofrece Serge Schoffel; una efigie conmemorativa de un fon (rey) del pueblo de Bamileke de la colección Arman que presentará la galería de Bernard Dulon, o un escudo de Mengen originario de Nueva Bretaña (XVIII-XIX) presentado por Michel Thieme Tribal Art.
Galeria Guilhem Montagut, Máscara zoomorfa Mama, Nigeria, S. XIX.
“La demanda de
arte tribal crece pero
la oferta escasea”
22. August 2013 DIE ZEIT No 3546 KunstmarKt
seit dem Frühjahr regt sich der Protest. Als im April in Paris siebzig Masken der Hopi-Indianer versteigert werden soll-ten, versuchte der stamm aus Arizona die Auktion zu verhindern. unterstützt
wurden die Indianer auch vom amerikanischen Botschafter und Prominenten wie Robert Red-ford, ein international agierender Verein zur un-terstützung indigener Völker rief sogar das zu-ständige gericht an – die Masken wurden trotz-dem versteigert. Einen Monat zuvor hatten bereits die Regierungen von Peru, Mexiko und Venezuela versucht, eine Auktion mit präkolumbianischer Kunst aus der berühmten sammlung Barbier-Mueller zu verhindern – auch diese stücke wurden schließlich in der Pariser Filiale von sotheby’s ver-steigert. Allerdings gab es herbe Verluste, für gut die Hälfte der Objekte fanden sich keine Käufer. Angeblich war den us-Museen das Mitbieten in Paris untersagt worden, weswegen dann auch die privaten sammler aus den usA zögerlich geblie-ben sein sollen. Neuerdings verlangen einige ur-sprungsländer oder stämme ihre im Handel auf-tauchenden Ritual- oder Kultobjekte systematisch zurück. Diese seien gestohlene Heiligtümer, lautet das Argument der Kulturgut-Verteidiger. Die Ob-jekte seien in den meisten Fällen einst von den stämmen selbst verkauft worden, entgegnen die Befürworter, die sich sowohl unter den Museums-Kuratoren wie unter den Händlern finden.
Die heutige Marktsituation entstand aus der kolonialen Sammelkultur
Obwohl sich in Paris auf dem Feld der soge-nannten tribal Art also gerade eine Restitutions-debatte entspinnt, die sammler und Museen noch fundamental beschäftigen könnte, zeigen sich die Händler der stadt davon recht unbeeindruckt. Dass Paris die Welthauptstadt für stammeskunst ist, will man auch vom 10. bis 15. september wieder unter Beweis stellen, wenn in den geschäf-ten des Viertels saint-germain-des-Près zum zwölften Mal der Parcours des mondes stattfindet. Der »Weltenspaziergang« ist eine Art Messe, bei der nicht nur die hier ansässigen tribal-Art-gale-rien ihre Kostbarkeiten präsentieren, sondern sich temporär auch Händler aus dem Ausland in den gemäldegalerien des Viertels einmieten. Organi-
siert wird die Veranstaltung von einer der wich-tigsten Figuren dieses Nischenmarkts, dem Händ-ler Pierre Moos, der auch das internationale tribal Art Magazine leitet. Laut Pierre Moos zählt der Markt für tribal Art weltweit nur 8 000 bis 10 000 sammler und nur »rund sechzig seriöse« Händler. Von diesen »seriösen« galeristen neh-men aber, so Moos, 95 Prozent am kommenden Parcours des mondes teil.
Der preisliche Rahmen der stammeskunst-Objekte, die diese Händler in Paris zeigen werden, ist dabei sehr weit gesteckt: man findet kleine ge-brauchsgegenstände, Waffen, schmuck oder Feti-sche aus Afrika, Ozeanien, dem präkolumbischen Zentralamerika oder Alaska für vierstellige Beträ-ge, und Masken im fünf- bis sechsstelligen Eur-obereich, wobei die spitzenstücke leicht die Mil-lionengrenze überschreiten.
Paris gehört neben Brüssel traditionell zu den führenden städten für stammeskunst, die heutige Marktsituation entstand aus der sammelkultur in den ehemaligen Kolonialländern Frankreich und Belgien. Auch in Deutschland hatte es wichtige Händler für die stammeskunst gegeben, doch die besten von ihnen flüchteten vor den Nazis nach New York – wo sich seither das dritte große tri-bal-Art-Zentrum befindet. Auf dem Auktions-markt hält Paris jedoch eindeutig die spitzenposi-tion. Hier wurde im Jahr 2006 im Hôtel Drouot vom Auktionshaus Enchères Rive gauche der Weltrekordpreis von 5,9 Millionen Euro für eine afrikanische Ngil-Fang Maske erzielt – das ge-samtergebnis für die Auktion der Händlersamm-lung Pierre und Claude Vérité, aus der diese Mas-ke stammte, betrug 44,1 Millionen Euro.
Die höchsten New Yorker Einzelergebnisse für tribal Art liegen unter drei Millionen Dollar, eines der höchsten gesamtergebnisse der letzten Jahre fuhr die sammlung Robert Rubin bei sotheby’s mit 11,7 Millionen Dollar im Mai 2011 ein. sot-heby’s Paris wartet dagegen zwei Mal pro Jahr mit Ergebnissen von 12 bis 16 Millionen Euro auf. Christie’s gab sich bis vor zwei Jahren mit geringe-ren umsätzen zufrieden, holt aber inzwischen grössere Marktanteile in die Pariser Filiale. Einen Rekordpreis von 2,3 Millionen Euro verbuchte Christie’s diesen Juni für eine knapp zwei Meter hohe afrikanische schlangen-skulptur des stam-mes Baga aus der Republik guinea. Die französi-
sche Händlerin Hélène Leloup hatte dieses impo-sante Objekt 1957 nach Paris transportiert.
Heute ist Hélène Leloup die Ehrenpräsidentin des Parcours des mondes. sie erzählt, dass es Mitte der fünfziger Jahre, als sie mit ihrem ersten Mann Henri Kamer in Paris eine galerie öffnete, noch »wenige Leute gab, die sich um die ›Negerkunst‹ kümmerten«. Die situation änderte sich mit dem Biafra-Krieg (1967 bis 1970) so Leloup: »Plötz-lich kamen ganze Lieferwagen voll mit für uns seltenen stücken: die Vertreter der stämme Igbo, Mumuye usw. verkauften sie, weil sie geld zum Ankauf von Waffen brauchten«.
Besonders begehrt sind Objekte aus der Sammlung von André Breton
Hélène Leloup war 2011 Kuratorin der Aus-stellung mit Exponaten des stammes Dogon aus Mali im Pariser stammeskunstmuseum Musée du Quai Branly (MQB), ein Museum, das auf Drän-gen des Pariser tribal Art Händlers Jacques Kercha-che gegründet wurde und am Aufschwung des Marktes in den vergangenen Jahren durchaus betei-ligt ist. Die Verbindung des MQB zum Handel durchzieht das Ausstellungsprogramm wie ein ro-ter Faden: derzeit zeigt der auf die Philippinen spezialisierte Händler Pariser Alain schoffel dort teile seiner Privatsammlung. Zusätzlich beauftrag-te das MQB den Kunstgeschichtsprofessor und »Le Monde«-Kritiker Philippe Dagen mit der Ausrich-tung einer didaktischen Ausstellung über den tri-bal-Art-Händler Charles Ratton (1895 bis 1986). Das absolute Auge von Charles Ratton gilt auch heute noch als Authentizität-garantie für die tri-bal-Art-stücke, die durch seine Hände gingen. Ähnlich begehrt wie die Provenienz Charles Ratton sind die Objekte des surrealisten André Breton. Breton und sein Dichterfreund Paul Eluard, die beide an chronischer geldnot litten, stöberten überall stammeskunst-Objekte auf und belieferten damit 1931 eine Auktion im Hôtel Drouot, deren Experten Charles Ratton und der galerist Louis Carré waren. Die zweiwöchige Nachlass-Auktion von André Breton im Jahr 2003 im Hôtel Drouot endete mit seinen stammeskunst-Objekten und gilt als ein Meilenstein der Auktionsgeschichte.
Während des Parcours des mondes wird man jetzt in Paris auch eine Auswahl von Objekten aus
jener Auktion begutachten können, die sotheby’s als kommenden Meilenstein dieses Marktsektors feiern will. Am 15. November wird das Auktions-haus rund 300 tribal-Art-Objekte aus der samm-lung des Juristen und galeristen Allan stone (1932 bis 2006) versteigern – allerdings in New York, der Heimatstadt von stone. Ob die Auktion der sammlung zur Legende wird, bleibt abzuwar-ten. stones geschmack galt kraftvollen rituellen afrikanischen und ozeanischen skulpturen, deren Ästhetik selten konform geht mit der im Westen so begehrten minimalistischen oder kubistischen Anmutung von stammeskunst-Objekten.
Da sind etwa die magischen Nagel-Fetische aus dem Kongo, gespickt mit Metallsplittern. Je-der Metallteil steht für einen Wunsch, oder hat die Aufgabe, zur Heilung von physischen und psychischen Krankheiten beizutragen. Einer die-ser furchterregenden Nagel-Fetische (schätzpreis: 400 000 bis 600 000 Dollar) stammt vom schweizer supersammler Josef Mueller, stone er-warb ihn vermutlich 1978. Ein anderer schwer-punkt der stone-sammlung gilt den songye-Menschenfiguren aus dem Kongo: Eine songye-gestalt mit Halsringen und einem fast quadrati-schen torso befand sich zeitweilig in den Bestän-den des Pariser Händlers Charles Ratton und wurde 1953 vom deutschen Kunsthistoriker Wer-ner schmalenbach in sein Werk »Die Kunst Afri-kas« aufgenommen. Ihre taxe beträgt 600 000 bis 800 000 Dollar. Besonders dekorativ ist der stili-sierte Ejagham Kopfschmuck aus Nigeria mit eingerollten Zöpfen aus tierhaut, den hochge-stellte Mitglieder der Ejagham-gesellschaft an-lässlich grosser Feierlichkeiten wie Beerdigungen oder Initiationsriten trugen. seine relativ beschei-dene schätzung von 100 000 bis 150 000 Dollar könnte rasch überboten werden.
Diesen spätherbst wird in New York allerdings nur der erste teil der Allan-stone-sammlung mit afrikanischer, ozeanischer und indonesischer Kunst versteigert werden. Die Fortsetzung mit präkolum-bischer und der sogenannten amerikanischen Ein-geborenen-Kunst ist erst für November 2014 vor-gesehen. Womöglich hat diese Verzögerung mit den Protesten und dem Misserfolg der Versteige-rung der präkolumbischen sammlung Barbier-Mueller in Paris zu tun. Man hofft wohl, dass im kommenden Jahr der Widerstand erlahmt.
Hauptstadt der stammeskunstIn Paris finden nicht nur die weltweit wichtigsten Auktionen für tribal Art statt, hier trifft sich auch alljährlich die Elite der Händler zum Parcours des mondes. Werden Restitutionsdebatten nun für einen Abschwung des geschäfts sorgen? Von olga grimm-Weissert
Feuilleton
36 429... Dollar erzielten Baupläne von Oskar schindler auf einer Online-Versteige-rung von RR Auction in New Hamp-shire. Die Lichtpausen aus dem Jahr 1943 dokumentieren, wie der deutsche unternehmer seine Krakauer Fabrik er-weiterte und eigene Arbeiterquartiere baute. Damit rettete er das Leben von rund 1200 Juden im besetzten Polen.
ZAhl DEr WOchE
Drei Stücke aus der Sammlung Allan Stone, die Sotheby’s im Herbst verstei-gern wird: Ein Nagel-Fetisch der Kongo-Yombe, eine Songye-Figur und eine Skulptur der Dayak aus Borneo (von links). Der Schätzpreis des Nagel-Fetisch: 400 000 Dollar
Eine Frau, die Rätsel aufgibt. sie stützt die Hände in die seiten, sie sieht leicht ungehal-ten aus, vielleicht auch nur sehr konzentriert oder ein bisschen abwesend. Wen oder was sie anblickt, bleibt offen. Im Hintergrund ein Küchenregal, gläser und gewürzdosen, vielleicht ein salzstreuer-Figürchen.
und dann dieses e: knallorange. Es hat einen gewissen Retro-swing, wie es da auf dem Kopf der Frau hängt. Die Farbe passt so gut in die siebziger-Jahre-szene, dass man sich für den Raum, in dem die Frau steht, sofort eine tapete im selben Farbton vorstel-len muss. Vowel E ist ein Werk von Ed Ru-scha, es stammt aus einer serie aus dem Jahr 1996, die Ruscha für eine Benefizausstellung in der New Yorker gagosian gallery anfer-tigte. gemalte Vokale auf Büchern, auf allen möglichen Büchern. Notizheften, Auktions-katalogen. Für Vowel E verwendete Ruscha eines seiner eigenen Künstlerbücher, Hard Light aus dem Jahr 1978.
selbstverständlich hat Ruscha das e auch nicht einfach irgendwie auf das Buchcover gemalt. Der Buchstabe spielt mit den Linien des Frauenprofils, ist so präzise auf den Kopf montiert wie ein avantgardistischer Hut. sei-ne gebogene Linie zeichnet das Halbrund des Hinterkopfes nach, zwei Kanten laufen paral-lel zum Kragen der Bluse. Das e ist bedeu-tungslos, es steht für nichts. Was zählt, ist al-lein seine typografische gestalt. Das hat etwas Pop-Art-Ironisches, erlaubt sich aber auch eine ganz verwegene Eleganz. Vowel E wird am 13. Oktober bei Los Angeles Modern Auctions versteigert (schätzpreis: 15 000 bis 20 000 Dollar).
Gemalter VokalEd Ruschas gespür für typografi-sche Eleganz Von eVa mackensen
Retro-Swing: Das e als avant-gardistischer Hut (1996)
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ART+AUCTION SEPTEMBER 2013 | BLOUINARTINFO.COM
DATEBOOK
Berlin Art Week is gathering steam for its sophomore outing, pulling together exhibitions at 10 of the city’s top institutions, two fairs, and a bevy of collateral programming September 17 through 22.
For the sixth edition of the dealer-run Art Berlin Contemporary (ABC), Maike Cruse, as the fair’s fi rst-ever artistic director, is unveiling a biennial-like format that takes its cue from Art Basel’s Unlimited sector, with 130 single-artist propositions installed at Station Berlin. “Many of the works also have a performance or sound component, so there will almost be a festival feeling,” says Cruse.
The party atmosphere will spill over to the galleries in openings from Mitte to Charlottenburg: John Baldessari at Sprüth Magers, Francesco Clemente at Blain|Southern, and Jo Baer at Barbara Thumm. Eerie new paintings by Marianna Gartner, like White Noise, 2013, shown at right, will debut at Galerie Michael Haas.
—ALEXANDER FORBES
BERLIN
Critical Mass
At a time when convention-center mega-fairs have become the dominant point of sale for art, the Parcours des Mondes in Paris—the preeminent showcase for African, Oceanic, and pre-Columbian artifacts—is keeping the focus on galleries.
This year, 60 international dealers are setting up in their colleagues’ shops in Saint Germain September 10 through 15. Longtime participant Serge Schoffel, of Brussels, is bringing a Congolese Nkisi fetish of a Bamileke king, with provenance from the Arman Collection. Newcomer Donald Ellis, of New York, arrives with rarities from British Columbia, including a Haida Gwaii grease bowl.
In a contemporary twist, Galerie Vallois will stage a show of six emerging sculptors from Benin, among them Dominique Zinkpé and Marius Dansou. Michel Thieme has one of the event’s most sizably impressive pieces, a 50-inch carved Mengen shield from late 18th- or early 19th-century New Britain. That piece is rivaled at Voyageurs & Curieux by the 40-inch Kerewa skull rack from Papua New Guinea, left, designed to hold the cranial remains—and the spirit—of the deceased. —NICOLAI HARTVIG
Worlds Within WorldsPARIS
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Fausto Melotti’s glazed ceramic, nylon, and brass Circles (Cerchi), 1950–60.
DALL AS
Well Clayed
In the ashes to ashes, dust to dust aftermath of World War II, is it any wonder artists
turned to a medium they could physically plunge their hands into? “Return to Earth,” a new exhibition at the Nasher Sculpture Center, examines the lesser-known ceramic contribu-tions of five midcentury masters: Lucio Fontana, Fausto Melotti, Joan Miró, Isamu Noguchi, and Pablo Picasso. On view September 21 through January 19, 2014, the 70-some ceramic pieces dating from 1943 to 1963 demonstrate how each artist used clay sculpture to push his practice forward.
For instance, explains curator Jed Morse, after the war, Fontana “reengaged with clay but in a very different way,” attacking 30-inch balls of the stuff with sticks the same way he’d later attack his “Concetto spaziale” canvases; whereas the more mystically inclined Miró saw clay as a way to join “the earth beneath our feet with the sun and the stars.”
And while these pieces were overshadowed by their creators’ works in paint or metal, “a number of artists—Peter Voulkos, Ken Price—who came immediately after them point to the ceramics as influential,” Morse notes. The market is finally taking notice, too. Last year, a Picasso vase hit pay dirt at Christie’s London, cracking $1 million. —SPH
Antiquariato ● 15
sopra: testa di giovane Bacco in marmo, probabilmente Firenze, prima metà del XVI secolo (Galerie Sismann).
rInascImento e arte prImItIvascultura italiana del Xv e XvI secolo da sismann. e importanti gallerie internazionali alla XII edizione di parcours des mondes. Di Vilma Sarchi
La tradizione rinasci-mentale italiana eser-
cita un grande fascino, cui la Galerie Sismann, sulla rive Gauche, non è riuscita a sottrarsi. specializzata in scultura europea dal medio evo al XvIII secolo, la gal-leria rende infatti omaggio all’Italia con una rassegna dedicata alla scultura del rinascimento, in corso dal 24 settembre fino all’8 ot-tobre. nell’impostazione della mostra, che include una quarantina di pezzi, la galleria ha seguito un ordi-ne cronologico per un per-corso espositivo articolato in tre grandi periodi, tre te-mi chiave per mettere in evidenza la forza motrice della scultura italiana. La prima parte è dedicata al Quattrocento e in questa sezione spicca un busto di
L’opera del veronese Giu-seppe de Levis si inserisce stilisticamente nel conte-sto veneto padovano del-la seconda metà del ’500. Le sue opere sono con-servate in diversi musei italiani e stranieri.
santa in terracotta dipinta dell’Italia del nord, esegui-to attorno alla fine del Xv secolo. La seconda sezione, riservata al Cinquecento, è centrata sul periodo in cui gli artisti italiani mirano in particolare a trovare uno stile personale ispirandosi alle opere classiche dell’an-tichità, ma anche a due im-portanti punti di riferimen-to come michelangelo e raffaello. ecco allora una testa di giovane Bacco, in marmo bianco,
Attrazione esotica. Fra i tanti appuntamenti della rentrée autunnale, merita una segnalazione particolare la XII edizione di Parcours des Mondes, evento che nel corso degli anni è arrivato a occupare un posto di rilievo sulla scacchiera internazio-nale del mercato dell’arte primaria. snodandosi tra una sessantina di gallerie specializzate di tutto il mon-do, con sedi nel quartiere di saint-Germain-des-prés (rue des Beaux arts, Bona-parte, de seine, Jacques cal-lot, mazarine, Guénégaud, visconti, Jacob, de l’echau-dé e st-Benoit), parcours des mondes si tiene dal 10 al 15 settembre. In questa incre-dibile ricchezza di pezzi eso-tici e rari, tutti rigorosamen-te controllati da un severo vetting, ci si perde tra ma-schere policrome dal le espressioni terrificanti, tra sculture rigide o disarticola-te nella postura, con fianchi
probabilmente eseguita a Firenze nella prima metà del XvI secolo, di autore anoni-mo. Bacco è rappresentato come un giovane imberbe, dai tratti disegnati e succes-sivamente scolpiti con pre-
cisione e delicatezza (in vendita a 18.000 euro). La terza sezione riguar-da invece il Manieri-smo, e qui si segnala una scultura in bronzo raffigurante un drago
eseguita nella bottega di Giuseppe de Levis (1552-1611-14) a verona (in ven-dita a 20.000 euro). (7 rue de Beaune; www.galerie-sismann.com).
Drago di bronzo della bottega di Giuseppe de
Levis (Galerie Sismann).
Da Parigi
16 ● Antiquariato
sopra, da sInIstra: scultura zoomorfa, Bamana, Mali, primo ’900 (da Galerie Jacques Germain); poggia-cranio agiba, popolazione Kerewa, Papua Nuova Guinea (da Galerie Voyageurs et Curieux). Al Parcours des Mondes.
ceramiche suLLe Due rive DeLLa sennaDal 24 al 28 settembre, in occasione della sesta edizione del Parcours de la Céramique (per informazioni: www.franceantiq.fr/siccaf ), convergono a Parigi alcuni tra i maggiori specialisti europei di ceramica, ospiti delle gallerie partecipanti all’evento e dislocate in partenel Carré Rive Gauche, in parte al Louvre des Antiquaires (2, place du Palais Royale). I partecipanti propongono le più pregiate nuove acquisizioni: archeologia, maioliche, porcellane di Meissen, di Sèvres e di Vincennes, ceramiche del XVII e del XVIII secolo, ma anche vetri smaltati. Tra gli highlights da non perdere la Coupe trompeuse, una coppa in maiolica policroma su piedistallo realizzata a Urbino verso il 1570-80. In vendita da Pierre-Richard Royer a 45.000 euro.
esuberanti. Le opere di arte primaria impressionano, seducono o addirittura cre-ano disagio, ma mai lascia-no indifferenti. È il caso della maschera zoomorfa del primo ’900, etnia Ba-mana, nel mali, che veniva indossata dagli iniziati, con-siderati detentori di saggez-za (dalla galleria canadese Jacques Germain che espo-ne presso la Galerie aittou-arès al 2 di rue des Beaux-arts ). Quest’anno gli espo-sitori si sono ancora più impegnati in mostre tema-tiche per offrire ai collezio-nisti maggiori approfondi-menti: la Galerie Maine Durieu (7, rue visconti), per esempio, ha allestito Salon de Beauté, un’espo-sizione dedicata agli oggetti destinati all’ornamento del-la persona, per mettere in luce la volontà ancestrale di sublimare il corpo nelle cul-ture d’africa, asia e ocea-nia. altra mostra da non
perdere è Ritratti d’Ocea-nia, presentata da Michael EvansTribal Art di digione (ospite della Galerie coute-ron, 16, rue Guénégaud): è proposto un nucleo di foto-grafie del XIX secolo sulla vita quotidiana e le tradi-zioni degli aborigeni d’au-stralia e dei maori della nuova Zelanda. da segna-lare anche la galleria Lau-rent Dodier, che ha orga-nizzato una mostra con una quarantina di pezzi rari pro-venienti da melanesia e po-linesia. al di là delle rasse-gne, sono molti i pezzi d’ec-cezione che vale la pena andare a scoprire. tra questi un crochet-crâne (letteral-mente un reggi-cranio) agi-ba della popolazione Kere-wa (Golfo di papua, nuova Guinea), presentato dalla galleria Voyageurs et Cu-rieux (al numero 2 di rue visconti).(www.parcours-des-mondes.com).
“Coupe trompeuse” in maiolica di Urbino, realizzata nel 1570-80 (da Pierre-Richard Royer).
Da Parigi
THE ART NEWSPAPER SECTION 2 Number 249, September 201330
ART MARKETFairs & Auctions
International fairs
BrazilArtRio5-8 SEPTEMBERAvenida Rodrigues Alves, 10 Praça Mauá, Rio de Janeirowww.artrio.art.brFounded: 2011Genre: Modern and contemporaryWho’s coming? Around 100 exhibitors from14 countries
ChileChaco 1326-30 SEPTEMBERCentro Cultural EstaciónMapocho, Santiago www.feriachaco.clFounded: 2009Genre: ContemporaryWho’s coming? Around 31 galleries fromLatin America, the US and Europe
FranceParcours des Mondes10-15 SEPTEMBERBeaux-Arts district, Saint-Germain-des-Prés, Pariswww.parcours-des-mondes.comFounded: 2002Genre: Tribal art Who’s coming? Around 60 galleriesincluding Entwistle and Jo De Buck What’s new? Three contemporary artgalleries will exhibit this year, including FineArt Studio, Brussels, and Galerie Vallois, Paris
GermanyArt Berlin Contemporary19-22 SEPTEMBERStation Berlin, Luckenwalder Strasse4-6, Berlinwww.artberlincontemporary.com/enFounded: 2008Genre: ContemporaryWho’s coming? Around 130 galleries, such asSprüth Magers, London and Berlin, and Riode Janeiro’s A Gentil Carioca
JapanGeisai 1922 SEPTEMBERTokyo Metropolitan Industrial TradeCenter, fifth floor, Tokyowww.geisai.netFounded: 2002Genre: Contemporary Who’s coming? Young artists sell directly tothe public at this fair, which was founded bythe Japanese artist Takashi Murakami
TurkeyArtInternational Istanbul16-18 SEPTEMBER
Haliç Congress Center, KaraagaçCaddesi, Beyoğlu, Istanbulwww.istanbulartinternational.com Founded: 2013 Genre: ContemporaryWho’s coming? Around 62 galleries fromEurope, the US and South America are due totake part in the inaugural edition (see left)
United Kingdom20/21 British Art Fair11-15 SEPTEMBERRoyal College of Art, KensingtonGore, London www.britishartfair.co.ukFounded: 1988Genre: Modern and contemporary British artWho’s coming? Around 56 galleries.Newcomers include London’s Court Galleryand Charles Beetle Fine PhotographsLAPADA Art and Antiques25-29 SEPTEMBERBerkeley Square, Mayfair, Londonwww.lapadalondon.comFounded: 1974Genre: Art and antiquesWho’s coming? Around 100 dealers,including Clerkenwell Fine Art, London, andH.C. Baxter & Sons, EastbourneWhat’s new? The British interior designerGuy Goodfellow has designed the entrance
United StatesEXPO Chicago19-22 SEPTEMBERNavy Pier’s Festival Hall at 600 E.Grand Avenue, Chicagowww.expochicago.comFounded: 2012Genre: Modern and contemporaryWho’s coming? Around 120 galleries,including Matthew Marks of NY and LAWhat’s new? Participating restaurants willreserve seating and offer special menus tofair attendees Fountain Chicago20-22 SEPTEMBERMana Contemporary at 2233 SouthThroop Street, Chicagowww.fountainartfair.comFounded: 2006Genre: ContemporaryWho’s coming? Approximately 25 exhibitors What’s new? The fair returns after a five-year breakHouston Fine Art Fair19-22 SEPTEMBERGeorge R. Brown Convention Centre,1001 Avenida de Las Americas, Houstonwww.houstonfineartfair.comFounded: 2011Genre: Postwar and contemporaryWho’s coming? Around 86 galleries, 75% ofwhich are from outside TexasWhat’s new? Houston native Robert Pruittwill be honoured as the artist of the year
Gateway to the Middle EastIstanbul’s new fair organisers are undeterred by recent protests
NEW FAIR
Istanbul. The galleries taking part inthe inaugural edition of ArtInternationalIstanbul, a contemporary and Modernart fair based at the heart of the Turkishart hub, are bullish about the event’sprospects. “It offers the perfect oppor-tunity to serve our loyal Turkish col-lectors while at the same time, [helpingus to] bridge the gap between Europe,Russia and the Middle East. In this re-spect, it stands out on the internationalcircuit,” claims Mollie Dent-Brockle-hurst, the president of Pace London.The gallery will show works by 19artists, such as George Condo, ZhangXiaogang and Yto Barrada.
Sixty-two dealers are testing thewaters in Turkey: ten local galleries,including Rampa, four dealers fromthe US and a mixture of mid-market,emerging and established Europeandealers, from Yvon Lambert in Paris toRome’s Galleria Sales. “It’s a completemix of galleries, from younger dealersto mid-range galleries with friendlyprice points. Pace Gallery and LissonGallery [of London] are also showingin Istanbul for the first time,” saysDyala Nusseibeh, the fair’s director.
The event should provide an op-portunity to meet new collectors, par-ticularly from the Middle East, whichis especially useful for the participating Turkish galleries, Nusseibeh says. Sheadds: “It also helps that there arevarious bilateral trade agreements be-tween Turkey and the countries in theGulf.” A selection of dealers view Is-tanbul as a key location for capitalisingon lucrative emerging markets.
“The Middle East and Asia are the fastest growing markets for
contemporary art right now,” says Dianne Dec, a partner at San Francisco’sHosfelt Gallery, which will show worksby Shahzia Sikander, Rina Banerjee,Jim Campbell and Driss Ouadahi; pricesrange from $7,000 to $40,000.
Recent anti-government protestsacross the country have not deterreddealers—but whether collectors will be put off remains to be seen. “One cantake the view that the recentlyexpressed will for change is a creative one,” says Darragh Hogan, thedirector of Dublin’s Kerlin Gallery. He will present works by five artists,including paintings by Sean Scully (CutGround Green Magenta, 2011, $300,000)and Callum Innes (Untitled No.6,2013, £45,000).
“The political tension has heightenedthe interest in engaged, politically ex-pressive art in the Turkish art scene,”says Pierre d’Alancaisez, the director ofLondon’s Waterside Contemporarygallery, which will show George Barber’svideo installation The Freestone Drone,2013 (the piece, and associated works,are priced between £5,000 and £15,000).
The fair’s organisers also hope thatvisitors to the 13th Istanbul Biennialwill overcome their art fatigue andhead to the fair as well. “A precedentfor us is the combination of Art Dubaiwith the Sharjah Biennial,” Nusseibehsays. Like most other fairs today, Art-International Istanbul is a hybrid ofcultural and commercial concerns; its
non-profit artistic projects programme,for instance, includes specially com-missioned works by David Claerbout,Camila Rocha and Ahmet Ogut.
A talks forum, now obligatory atfairs, features speakers such as VasifKortun, the director of research andprogrammes at the non-profit Saltspace in Istanbul, and Aaron Cezar ofLondon’s Delfina Foundation. A VIPprogramme is also a staple of the 21st-century fair. VIP guests will visit col-lectors’ residences, attend breakfastshosted by Sotheby’s Turkey and theprivately run Elgiz Museum. Studio vis-its are also in the programme, includinga stop at the workspace of Kezban ArcaBatibeki, who makes short films andinstallations. She is represented by theNew York-based Leila Heller Gallery.Heller is on the gallery selection com-mittee along with Ursula Krinzingerof the eponymous Austrian gallery.
The co-founder of ArtInternationalIstanbul is the fair veteran Sandy Angusof the company Angus MontgomeryLtd. Angus co-founded Art HK, theHong Kong International Art Fair, alongwith Tim Etchells in 2008. Here, heteamed up with the Turkish and Italianfirm Fiera Milano Interteks to launchthe new event.
The fair’s board of patrons reflectsAngus’s influence; high-profile mem-bers include Roxane Zand, the deputychairman of Sotheby’s Middle East,and Hanan Sayed Worrell, the seniorrepresentative and adviser for theSolomon R. Guggenheim Foundationin Abu Dhabi. Gareth Harris• ArtInternational Istanbul, Haliç CongressCentre, Istanbul, 16-18 September• For more on the 13th Istanbul Biennial, seemain paper p27
“The political tensionhas heightened interestin engaged, politicallyexpressive art ”
Mark Francis’sPyxis, 2013, isbeing shown atthe booth ofKerlin Gallery,Dublin; PaceGallery isshowing YtoBarrada’sRestaurant-VillaHarris, Fig. 3,2010
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030-031 TAN2 F&A 21/08/2013 16:48 Page 2
29Origine 2013 nummer 3
EvenementParcours des Mondes
Reis om de wereld langs zestighandelarenIn Parijs wordt van 10 tot 15 september voor de twaalfde keer het Parcours des Mondes georganiseerd. In het zesde arrondissement op de linkeroever komen jaarlijks uit de gehele wereld de beste handelaren op het gebied van Tribale kunst bijeen. Niet in een speciaal daarvoor ingerichte ruimte, maar in zestig winkels verdeeld over tien straten zoals die op de hierbij geplaatste plattegrond staan aangegeven.
Wat de antiquairs en kunst- en designhandelaren betreft valt, enigszins generaliserend, dit gedeelte van de Rive Gauche in twee parten uiteen. Links van de Rue des Saints Pères richting Musée d’Orsay is het ge-
deelte waar met name de antiquairs zich bevinden, maar ook enige handelaren in oude kunst. In het rechter gedeelte, Saint-Germain-des-Prés waar ook de kunst-academie is, liggen de winkels van de handelaren in moderne en hedendaagse kunst en design en in tribale kunst. Wat de tribale kunst betreft werken in dit gebied zo’n twintig handelaren, maar tijdens het Parcours des Mondes komen er zo’n veertig bij, die gedurende de desbetreffende week – overigens tegen een be-hoorlijke vergoeding – in de winkels trekken van de kunst- en designhandelaren.
OceaniëDeze circa zestig handelaren afkomstig uit Frankrijk, België, de Verenigde Staten, Groot-Brittannië, Australië, Canada, Spanje, Italië, Zwitserland – en een uit Nederland – tonen hun collecties tribale kunst, kunst die oorspronkelijk afkomstig is van volkeren uit Afrika, Oceanië en Amerika. Oceanië, met name Nieuw-Guinea, komt steeds meer in de belangstelling te staan. Volgens de organisator van de beurs, Pierre Moos, zijn er wereldwijd zo’n acht- tot tienduizend verzamelaars van tribale kunst. De groep die Afrikaanse tribale kunst verzamelt is het grootst met ongeveer zo’n vijftig tot zestig procent van het totaal. Circa dertig procent van de verzamelaars verzamelt kunst uit Oceanië. Amerika en in het bijzonder de Inuït-kunst moet het met nog geen tien procent doen. Er zijn weinig verzamelgebieden die wereldwijd zoveel belangstelling genieten als de tribale kunst, er bestaat zelfs belangstelling voor vanuit China. Verleden jaar zijn er door Chinese kopers enige belangrijke stukken aangeschaft.
Kaf van het korenWat ook voor het merendeel van de andere verzamelgebieden geldt: er komt ook op het gebied van de tribale kunst niets meer bij. Kennis om het kaf van het koren te scheiden is dan ook juist binnen deze sector van groot belang, te meer omdat wij verzamelaars te maken hebben met niet-Westerse culturen die we slechts met moeite kunnen interpreteren vanuit onze Westerse manier van kijken. Om de verzamelaar of incidentele koper zo veel mogelijk te behoeden voor miskopen zijn de deelnemers aan het Parcours allemaal duidelijk herkenbaar, door middel van hun bijdrage aan de catalogus en de vlaggen met het logo van het Parcours die buiten aan de winkels hangen. Helaas zijn er altijd weer handelaren (zogenaamde ‘pirate galleries’), die zich buiten de officiële deelnemers aan het Parcours
om manifesteren. Verder zorgt de organisatie voor een keuring van de tentoongestelde objecten. Pierre Moos stelt dat alle objecten die in de catalogus staan afgebeeld iedere toets der kritiek kunnen doorstaan. Op de maandag voor de opening worden bovendien alle winkels door de keuringscommissie bezocht om alle te koop aangeboden objecten ter plaatse te beoordelen. Bij gerede twijfel worden de desbetreffende objecten verwijderd.
Tentoonstellingen Het Parcours wordt zeker voor ons westerlingen niet alleen gekenmerkt door de grote verscheidenheid aan bijzondere objecten, maar ook door de vele tentoonstellingen die door de deelnemers in hun al of niet tijdelijk verblijf worden georganiseerd. Het zijn er circa twintig, waaronder een tentoonstelling over sieraden en ornamenten die op of aan het hoofd geplaatst worden; een tentoonstelling met negentiende-eeuwse foto’s gewijd aan het dagelijks leven en tradities van de Australische Aboriginals en de Maori’s van Nieuw Zeeland; een tentoonstelling met veertig objecten geheel en al afkomstig uit Melanesië; een tentoonstelling met als onderwerp de Pende – een volk uit Congo – en een tentoonstelling met schitterende gesneden fluiten van de Bakongo, eveneens afkomstig uit Congo. Nieuw is de deelname aan het Parcours van een tweetal galeriehouders met hedendaagse tribale kunst, waaronder sculpturen van zes hedendaagse kunstenaars uit het Afrikaanse Benin. Voor de liefhebber van tribale kunst is Parijs onontkoombaar. Voor alle aanvullende informatie: www.parcours-des-mondes.com.
De tien straten in Saint-Germain-des-Prés, Parijs
Monoliet, Ekoi, Nigeria, 10e/11e eeuw, steen, h. 160 cm. (coll.: Didier Claes Gallery)
Masker, Dan Diomande, Ivoorkust, laat 19e eeuw, h. 22 cm. (coll.: Yann Ferrandin)
Afsluiter/stop, Biwat, Yuat River, Nieuw Guinea, h. 42,5 cm. (coll.: Michael Hamson Oceanic Art)
Masker, Koreduga, Bamana, Mali, h. 37 cm.
(coll.: Galerie Jacques Germain)
Schild, Mengen, Kaap Beechey, Nieuw Brittannië, h. 130 cm., br. 26 cm. (coll.: Michel Thieme Tribal Art)
EvenementParcours des Mondes
28 Origine 2013 nummer 3
新一届世界艺术之旅
推荐大洋洲部族艺术品。此外,凭借十二年的成功
办展经验,该会展已经在各类原始部族艺术展中占
据主导地位。六十多家参展者有时要花数年时筹备
参展。每届展会的主题展也是他们介绍各自长期工
作成果的机会。阿兰·拉孔特(Alain Lecomte)画廊位于盖内戈(Guénégaud)街,2012年他在艺术展上推出了古代部落行医用的葫芦,今年他将介绍非洲巴刚
果(Bakongo)部落的木雕口哨,为此他还与历史学家劳尔·勒华尔(Raoul Lehuard)合作撰写专著,并借艺术展之机出版面世。阿兰·勒孔特对这个非洲部落情有独钟,他收藏的一个布满钉子的犬状部落偶像
令人惊叹不已,还有一个博代(Bottet)旧藏的彩绘面具,后者于1930年从加蓬的朗巴赫内觅到此物。在位于维斯孔蒂(Visconti)街的曼·杜里约(Maine Durieu)画廊举办的另一个主题展上,我们可以看到巴乌雷
(Baoulé)、萨莫阿斯(Samoas)、盖黑(Guérés)等部落的首饰艺术。这个科特迪瓦部族擅长于铸造工艺,
画廊主人将展示出自该部族的一款纯青铜项链,上
面还妆点着象征威力的豹齿。年轻的画廊主人鲁卡
·哈东(Lucas Ratton)曾在上届荷兰马斯特里赫特欧洲古董艺术品展(TEFAF)上一鸣惊人,这次在巴黎原始部族艺术展中他将借助两尊人像特别展示刚果的艺
术,一尊是卢维纳(Lwena)部族,另一尊是特戈(téké)部族,两件艺术品均源自法国私人旧藏。随后可以参观维斯孔蒂(Visconti)街另一家画廊Voya-geurs et Curieux,观赏他们的巴布亚新几内亚原始部族用来悬挂猎获人头的木雕像架;然后再去雅克
·卡卢(Jacquot Callot)街的贝尔纳·杜隆(Bernard Dulon)画廊参观来自喀麦隆的原始部族艺术品。以上就是
我们为在艺术展举办之前您精心挑选介绍的部分艺
术品…… Stéphanie Perris Delmas
I 2013年世界艺术之旅展,9月10日-15日,Saint-Germain-des-près。www.parcours-des-mondes.com
原始部族艺术品的爱好者们都知道,在国际
大型艺术会展中,每年九月举办的世界艺
术之旅(Parcours des mondes)展览是不容错过的重要活动。巴黎是原始部族艺术品收藏与展览
的核心都市,整整一个星期内,著名的历史街区
Saint-Germain-des-Près(位于Beaux-Arts街,Mazarine街和塞纳河之间)将汇集最优秀的专家和最知名的收藏家。今年将有美国唐纳德·艾利斯(Donald Ellis)画廊加盟参展,作为加拿大卑诗省原始部族艺术的专家
(参见95页采访),这是他们首次参加此次原始部族艺术展。从布鲁塞尔到纽约的任何其他艺术展都无
法享有如此的声誉。原因何在呢?原因有很
多,最主要的是展览上展品艺术档次上乘,有着丰
富多样的地域和时代特征,今年的艺术展还将特别
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耳环,泼勒(Peul)部族,马里,金质,15厘米宽。曼·杜里约(Maine Durieu)画廊。照片: Frank Verdier @Galerie Main Durieu
THE MAGAZINE ART FAIR
90 GAZETTE DROUOT INTERNATIONAL I 2013年07/08月
HD兽纹面具korèdougaso,巴马那(Bamana),马里二十世纪初。硬质木料,表面为老包浆。长37厘米。雅克·热尔曼(Jacques Germain)画廊。照片 : Hugues Dubois © Galerie Jacques Germain, 蒙特利尔
ART FAIR THE MAGAZINE
912013年07/08月 I GAZETTE DROUOT INTERNATIONAL
猛根(Mengen)部族的盾牌, cap Beechey,加拿大新不列颠,十八世纪末-十九世纪初。木质,藤条,自然色泽,羽毛。130 x 26厘米。1909年3月9日维莱姆·穆勒博士(Wilhelm Müller)随 Hamburger Südsee探险队时收集。米歇尔·迪耶姆(Michel Thieme)部族艺术画廊照片: Jan van Esch © Michel Thieme Tribal Art
面具,当迪奥芒戴(DanDiomandé)部族,科特迪瓦,十九世纪末。木质,深褐色自然包浆。高22厘米。亚安·费朗丁(Yann Ferrandin)画廊照片: Hughes Dubois © Yann Ferrandin
舞蹈面具,巴查姆(Batcham)部族,喀麦隆,十八世纪(碳14法测定)木质,高78厘米。1949年4月由E.Mesle收藏。贝尔纳·杜隆(BernardDullon)画廊。照片: Hugues Dubois @ Galerie Bernard Dulon
THE MAGAZINE ART FAIR
用于悬挂展示猎获人头的木雕像架,盖黑瓦(Kerewa)部族,巴布亚湾,巴布亚新几内亚,源于1910年之前的得海(Derai)村庄。木质,纤维和彩绘。高103,5厘米。Voyageurs et Curieux画廊。照片 © Voyageurs et Curieux画廊
ART FAIR THE MAGAZINE
盛放油脂的容器,海达·戈瓦伊(Haida Gwaii)部族,加拿大卑诗省约1820年。木质。直径16,5厘米。唐纳德·艾利斯画廊(Donald Ellis Gallery)照片: John Taylor © Donald Ellis Gallery
托巴-巴塔克(Toba-batak)部族行医用的兽角,naga morsarang,印度尼西亚苏门答腊,水牛角,木头,鬃毛。高33厘米,宽47厘米,十九世纪上半叶。阿兰·波维斯(Alain Bovis)画廊。照片:Mathieu Ferrier
THE MAGAZINE ART FAIR
爱科瓦(Ekoi)(或 Ejagham)部族石雕,尼日利亚,石质,高160厘米。推定为10世纪-11世纪。迪迪·克拉艾茨(Didier Claez)画廊。@ 迪迪·克拉艾茨(Didier Claez)画廊
采访唐纳德·艾利斯(Donald Ellis)的四个问题
您是这次新一届“世界艺术之旅”展览的特邀嘉宾,为什么您选择参展这次盛会,而不是布鲁塞尔非欧洲艺术展览会(Bruneaf)或其他原始部族艺术专业展会?这是我们画廊首次参加部落艺术展览会。我们以前曾确定不参加展会,而倾向于在更现代的场合展示这些艺术品。自“世界之旅”展会首次举办以来,我几乎每年都来参观,参观者人数之众和法国人对我们这些艺术品的了解给我留下了深刻印象。
作为加拿大卑诗省部落艺术的专家,您能告诉我们在这届展会上你们将展示什么艺术品?您能告诉我们展出的艺术品大致的价位吗?我们将展示众多来自西南、西北海岸和阿拉斯加的艺术品。其中包括一组霍皮人的卡其那娃娃,以及从西北海岸部落艺术品中挑选出来的大量精品,其中有一个精美的萨满教巫师的球形摇铃、一组来自阿拉斯加的尤皮克面具,其中有一个来自罗伯特·勒拜尔(Robert Lebel)的收藏。这些艺术品的价格在3500欧元到400000欧元之间。
您是公认的原始部族艺术品领域最重要的国际艺术商之一,巴黎对您意味着什么?巴黎已经成为原始部落艺术品市场的首都。在我看来,法国人对部落艺术品方面的了解可以说无人能及。
在这一领域中,拍卖会上拍得的最漂亮的艺术品或藏品是什么?北美高端市场主要有由艺术商控制。我们画廊保持着几乎所有在拍卖会上最高拍价或私人销售上实现的最高价记录。最独一无二的拍卖会是2007年纽约的一次Dundas藏品拍卖会,那次拍卖成交总额约7百万美元,是该领域内的最高纪录。我们画廊代表多家加拿大博物馆和私人收藏家,共拍得其中价值6百多万的艺术品……
ART FAIR THE MAGAZINE
雕像,雷嘎(Lega)部族,刚果民主共和国,象牙材质,高11,8厘米。贝尔纳·德·格鲁内(Bernard de Grunne)画廊照片:F. Dehaen - Studio R. Asselberghs© Galerie Bernard de Grunne
THE MAGAZINE ART FAIR
New edition of Parcours des Mondes
has been firmly established in the primitive art landscapefor twelve years. The sixty-odd participants (subjected to arigorous weeding process) sometimes take several yearsto prepare for a fair. Each new Parcours is thus an opportu-nity to present the results of lengthy research throughthematic exhibitions. This year, after the medicine cala-bashes exhibited in 2012, Alain Lecomte, with a gallery inRue Guénégaud, is focusing on the carved whistles of theBakongo, to which he has dedicated a book with historianRaoul Lehuard (being published for the Parcours). Loyal tothis ethnic group, the gallery owner has also gatheredtogether an astonishing dog-shaped nail fetish and a poly-chrome mask from the former Bottet collection, foundnear Lambaréné, Gabon, during the Thirties. Anotherthematic exhibition is the one dedicated to beauty atMaine Durieu in Rue Visconti, where you will discover theart of jewellery sets with tribes like the Baoulé, Samoa andGuéré. Also by this Ivory Coast ethnic group, who excelledin casting, the gallery owner is exhibiting a necklace madeentirely of bronze ornamented with leopard teeth: signs ofpower. Meanwhile the young gallery owner Lucas Ratton,who caused a sensation at the last TEFAF in Maastricht inthe Show case section, is putting the accent on the Congowith two statuettes, one Lwena, the other Teke with adouble function, from a former French collection. You mayalso be tempted to stop off at Voyageurs et Curieux, in RueVisconti, to admire an agiba skull hook from Papua NewGuinea, and at the Bernard Dulon gallery in Rue JacquotCallot with its masterpieces from the Cameroon of whichwe present a preview selection… Stéphanie Perris Delmas
Tribal art fans will tell you that if there is onedate you really should not miss in the calendarof major international fairs, it's the Parcoursdes Mondes – which, we remind you, is heldevery year in September. In just under a week,
Paris, the uncontested capital of the speciality, packs allthe top professionals and collectors into the historic Saint-Germain-des-Près district (between the Rue des Beaux-Arts, Rue Mazarine and Rue de Seine).This year, the DonaldEllis gallery from America will be swelling the ranks of theParcours team: the first time this world specialist on BritishColombia is taking part in a tribal art fair (see interview,page 139). From Brussels to New York, no other fair canboast a reputation of this kind. And though there aremany reasons for it, its chief asset is the excellence of theobjects exhibited, and their wide variety of periods andregions - this year, there is a distinct spotlight on theOceanic arts. We can also add experience, because the fair
I Parcours des Mondes 2013, 10 to 15 September, Saint-Germain-des-Près. www.parcours-des-mondes.com
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Earrings, Fula people, Mali, gold, 15 cm wide. Maine Durieu Gallery.Frank Verdier © Main Durieu Gallery
134 GAZETTE DROUOT INTERNATIONAL I N° 27
ART FAIR THE MAGAZINE
135N° 27 I GAZETTE DROUOT INTERNATIONAL
HDZoomorphic koredugaso mask, Bamana, MaliEarly 20th century. Semi-heavy wood, ancient patinafrom use. L. 37 cm. Jacques Germain Gallery.Hugues Dubois © Jacques Germain Gallery, Montréal
THE MAGAZINE ART FAIR
136
Mengen shield, Cap Beechey, New Britain, late18th/early 19th century. Wood, rattan, naturalpigments, feathers. 130 x 26 cm. Collected byDr Wilhelm Müller, member of the HamburgerSüdsee expedition, most probably on 9 March1909. Michel Thieme Tribal Art Gallery.Jan van Esch © Michel Thieme Tribal Art
Mask, Dan Diomandé, IvoryCoast, late 19th century.
Wood, dark brown agepatina with different
shades. H. 22 cm. YannFerrandin Gallery.
Hughes Dubois © Yann Ferrandin
Dance mask, Batcham people, Cameroon,18th century (Test C14)
Wood, H. 78 cm. Collected by E. Mesle inApril 1949. Bernard Dullon Gallery.Hugues Dubois © Galerie Bernard Dulon
ART FAIR THE MAGAZINE
Agiba skull hook, Kerewa people, Gulfof Papua, Papua New Guinea, collected
before 1910 in the village of Derai.Wood, fibres and pigments. H. 103.5
cm. Voyageurs et Curieux Gallery.© Voyageurs et Curieux
Vessel for fat, Haida Gwaii, BritishColombia, c.1820. Wood. D. 16.5 cm. Donald Ellis Gallery.John Taylor © Donald Ellis Gallery
Toba-batak medicine horn (naga morsarang)Sumatra, Indonesia, Buffalo horn, wood, horsehair.H.33, l. 47 cm, first half of 19th century. lain Bovis Gallery.Mathieu Ferrier
THE MAGAZINE ART FAIR
ART FAIR THE MAGAZINE
Ekoi (or Ejagham)monolith. Nigeria,stone, H. 160 cm.
presumed to date fromthe 10th/11th century.
Didier Claez Gallery.© Galerie Didier Claez
Statuette, Lega, R.D. Congo, ivory,H. 11.8 cm. Bernard de GrunneGallery.Photo: F. Dehaen - Studio R. Asselberghs© Bernard de Grunne Gallery
4 questions for Donald EllisYou are one of the star guests of this next"Parcours des mondes". Why have you chosen thisshow rather than BRUNEAF or the other big fairsdedicated to tribal art?This is the first time the gallery has ever participated in atribal art fair. We have made a point of not doing so in thepast, preferring to exhibit works in a more contemporarysetting. I have visited the Parcours des Mondes almostevery year from the beginning, and I've been impressedby the number of visitors and how informed the Frenchare in general about the works of art we handle.
As a British Colombia specialist, can you tell uswhat there will be at the fair this year? Can youindicate a price range for the objects you will beshowing?We will be exhibiting a large group of objects from theSouth-west, the North-west Coast and Alaska. This willinclude a group of kachina dolls, a large selection ofworks from the North-west Coast - for example, a superbglobular shaman's rattle - and a very important group ofYup'ik pieces from Alaska, including a mask from theRobert Lebel Collection. Prices will range from €3,500 to€400,000.
You are considered one of the most importantinternational dealers. What does the Paris scenerepresent for you?Paris has become the capital of the tribal art market. TheFrench have a level of sophistication as regards tribal artthat is unmatched anywhere else that I am aware of.
What is the most beautiful object or collection inyour speciality to have been successful at auction?The high end of the North American market is stillpredominately handled by dealers. Our gallery holdsalmost every price record in terms of buying at auction orprices realised in private sales. One really outstandingevent at auction was the landmark Dundas collectionsold in New York in 2007. The sale realised approximately$7 million, which is still a record in this field. Our galleryacquired a little over $6 million of this total, on behalf ofa group of Canadian museums and private collectors …
interview by S.P.-D
international events
Use
anti
42 7th September 2013
User: IVAN Issue No: 2106 Issue Date: 07/09/13 File Name: IE01-03 PROOFED:
antiques trade gazette
EVERY other year when Paris holds its Biennale des Antiquaires at the Grand Palais, the French capital makes an early start on the autumn season and the art and collecting world make a detour to attend.
But even in Biennale years the fair
doesn’t hog all the limelight. Numerous
satellite events, from dealers’ shows
to alternative fairs, are also staged to
capitalise on the international infl ux of
visitors and some of these are annual
events.
So while non-Biennale years are less
frenetic, September still makes a bit of a
splash on the international scene. Every
year during the fi rst half of the month
Paris stages its annual tribal trail in the
specialist Left Bank galleries around the
Saint-Germain-des-Prés area. There is
also a smaller ceramics trail and various
dealers’ exhibitions to see. Here is a small
taste of what next month has to offer.
Tribal Trail: Parcours des mondesAlways a harbinger of the new autumn
season, Parcours des mondes, Paris’
annual tribal trail, runs from September
10-15 in the network of specialist shops
and galleries sited in the Saint-Germain-
des-Prés neighbourhood.
The event is a mix of resident Parisian
dealers plus invited guest dealers from
other countries who set up in the local
galleries for the duration of the show.
This year there are 60 participants,
half drawn from France, a dozen from
Belgium, eight from the US, three from
Spain, plus one or two representatives
from Italy, the UK, Canada, Australia, the
Netherlands and Switzerland. Together
this selection offers a rich tapestry of
African, Oceanic and American artefacts
spanning several centuries.
Many dealers will present specialist
themed shows, like Alain Lecomte’s
selection of works from Bakongo
including various carved whistles or
Michael Evans’ – a new exhibitor –
display of 19th century photographic
portraits from Oceania, which will
Time to beat a path across P ■ Tribal art, ceramics and
design rub shoulders in an autumnal feast of art
Anne Crane r e p o r t s
include images featuring life among
the Australian Aborigines, Maoris, the
Solomon Islands and other native peoples
of the South Seas.
A new addition this year to Parcours
is the inclusion of galleries showing
Contemporary art: Galerie Vallois
from Paris showing the work of six
Benin sculptors and Fine Art Studio
from Brussels, while Stephane Jacob
will show contemporary paintings by
Aboriginal Australians. Parcours director
Pierre Moos feels there is a synergy
given that much western art was inspired
by primitive art and many contemporary
artists derive their inspiration from it.
Further information
www.parcours-des-mondes.com
The Stone CollectionSotheby’s are capitalising on the numbers
of people in town for the Parcours du
Monde as an opportunity to promote
their November sale in New York of the
fi rst part of the Allan Stone collection.
They are bringing a selection of the
best works from the Stone sale to Paris
for a six-day view during the run of
Parcours from September 10-15. One
piece they will be showing is this Songye
community power fi gure, right, part of a
group of Songye Power and Kongo Nail
fi gures from the Democratic Republic
of the Congo which are among the
highlights of the collection.
Stone, a New York art dealer, amassed
his wide-ranging collection over 40 years,
buying pieces at auction and from several
of the foremost dealers in the fi eld such
as Alain de Montbrison and Merton
Simpson, and acquiring works from
highly regarded collections like that of
Helena Rubenstein.
One of the key attractions of Stone’s
collection is that he left the works
untouched and unrestored so that many
retain their now much-revered original
patina and incrustations.
Running to over 300 works, the
collection is expected to realise over
$20m. The fi rst instalment features
African, Oceanic and Indonesian art with
more African plus Native American and
Pre-Columbian work to follow next year.
www.sothebys.com
Right
7in (7
Songy
fi gure
at $60
900,0
the Al
collect
sold b
on No
in New
on vie
Septem
Left: among the works that Patrick Mesdagh
is taking to Parcours des Mondes from Brussels
to show at the Pascal Landsberg Gallery in the
rue de Seine is this early 19th century necklace
from the Hawaiian islands of Lei Niho Palaoa.
It is made from human hair, coconut fi bre and
sperm whale ivory and is priced in the region of
€40,000.
Left: this 5ft 2in (1.6m) high stone monolith from
Ekoi in Nigeria dates from the 10th-11th century
and will be shown by Didier Claes from
Brussels, who is exhibiting his selection of black
African art at Pascal Lansberg Gallery on the rue
de Seine. It is priced at €150,000.
Right: Anthony Meyer, whose gallery
of Oceanic and Eskimo art is in the rue des
Beaux Arts, is a longstanding exhibitor at
Parcours. One of his prize exhibits is this little
3½in (9cm) high carved fossilised walrus ivory
shaman fi gure from Alaska from the early
Thule culture 1000-1400 AD. It has a mid fi ve-
fi gure price tag in euros.
CeramicTOWARGaucheParcour
Therof streeantique
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Left: the
Apulian v
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Below: the eight exhibitors from the United States
at Parcours include Donald Ellis from New York,
specialising in Native American art showing at Rive
Gauche Marcel Strouk on the rue de Seine. He will
be taking this carved Haida grease bowl of c.1820
from British Columbia for which he is asking
around €100,000.
2106IE01-03finp42-44.indd 22106IE01-03finp42-44.indd 2 9/2/2013 10:31:28 AM9/2/2013 10:31:28 AM
Antiques Trade Gazette 43
User: IVAN Issue No: 2106 Issue Date: 07/09/13 File Name: IE01-03 PROOFED:
antiques trade gazette
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Right: a 2ft
7in (79cm) high
Songye Power
fi gure estimated
at $600,000-
900,000 from
the Allan Stone
collection to be
sold by Sotheby’s
on November 15
in New York and
on view in Paris in
September.
Ceramics: Parcours de la Céramique
TOWARDS the end of the month a second trail opens up around the Carré Rive Gauche, this time devoted to a broad range of ceramics and glass as the 6th Parcours de la Céramique is staged over four days from September 24-28.
There are 23 participants this year spread over two sites: the network of streets round the Carré Rive Gauche and in the Louvre des Antiquaires antiques centre opposite the eponymous museum. Visitors can expect to see a
wide range of European pottery and porcelain as well as near and far eastern ceramics and glassware in these specialist shops.
The majority of the exhibitors are Parisian but foreign dealers come from Italy, the UK and Belgium to show as guests in Paris galleries. As with previous parcours, each day will feature guided tours conducted by museum curators and specialists. For more detailed information including a map showing the gallery locations there is a detailed website www.franceantiq.fr/siccaf
There will be a wealth of different styles of Oriental and Occidental pottery and porcelain
on sale on the Paris ceramics trail, but it is easy to understand why it might feature plenty of
highlights from Sèvres, France’s premier porcelain factory, that has always been based on the
edge of the city. Pictured here are two examples of the late 18th/early 19th century Etruscan
style, whose form and decoration was inspired by the recently discovered excavations of
antique vases.
Left: the 10in (25.5cm) high, green-ground gilt ewer of 1816, whose shape is based on a
Apulian vase form known as oinochoe, is being brought to the Parcours by Errol Manners,
one of the two English guest exhibitors, who is showing at Galerie Artesepia on the rue de
Beaune. The ewer has a provenance to the The Earls of Mount Edgcumbe, Mount Edgcumbe
House, England and will be priced in the region of £9500.
Right: this cup and saucer of c.1793-95 comes from a yellow ground service decorated with
birds painted by Georges Buffon. It is one of the pieces that Christian Béalu is showing at
his gallery on the rue du Bac during Parcours de la Céramique, where it is priced at €7500.
Eyre de Lanux exhibitionTribal art and ceramics are not
the only disciples on show in the
antique shops and art galleries
packed in to the Carré Rive Gauche/
Saint-Germain-des-Prés area – 20th
century design has its place in the
spotlight as well.
American-born, Paris-based
designer Elizabeth Eyre de Lanux
(1894-1996) was a contemporary
of Eileen Gray, producing similar
avant garde Art Deco furnishings
using a wealth of unusual materials.
She is less well known than Gray,
however, and her small body of
work doesn’t come to market that
often.
All this could be about to change
courtesy of a major retrospective
at Willy Huybrechts’ Left Bank
gallery on the rue Bonaparte which
opens on September 19 and runs to
October 19. The show is the result
of over four years of research that
has also resulted in a new book
on the designer, who was a friend
of Picasso, Man Ray, Brancusi and
other major names in the Paris art
world. Using documents from the
artist’s family and the Smithsonian
institute, Willy Huybrechts and
Louis Géraud Castor have
collected together some 30 pieces
of furniture and drawings from
various private collections. Together
they demonstrate the breadth of de
Lanux’s talent: her use of materials
like lacquer, parchment, cork, and
lino, and the varied sources that
inspired her designs such as Cubism
and tribal art.
Prices range from a lamp at
€15,000 up to €200,000 for the
most important pieces.
See www.willy-huybrechts.com
Above: this pair of
2ft 9in (85cm) high
walnut drum seats are
among 30 pieces on
show at the Eyre de
Lanux retrospective
at Galerie Willy
Huybrechts.
Left: Elizabeth Eyre de
Lanux photographed
by Man Ray.
DrouotDuring renovation work at the Hôtel Drouot auction centre in Paris, sales in September are being held in two alternative locations: Drouot-Montmartre, 64, rue Doudeauville and 12, rue Drouot.For more detailed information see the Drouot website at www.drouot.com
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international events44 7th September 2013
User: IVAN Issue No: 2106 Issue Date: 07/09/13 File Name: IE01-03 PROOFED:
antiques trade gazette
Above: this hitherto unpublished painting, The Loves of the Gods by the Antwerp-born artist Pauwels
Franck, better known as Paolo Fiammingo (1540-96), will feature in Koller’s auction series later this
month as part of their September 20 sale of Old Master paintings.
The 3ft 11in x 5ft 5in (1.2 x 1.67m) oil on canvas, which was discovered in 2001 in a Swiss private
collection and is dated to c.1585, is stylistically similar to a series of paintings representing the fi ve
senses commissioned from the artist by the Augsburg Imperial banker Hans Fugger.
Koller’s painting depicts a gathering of the gods, showing Jupiter, Neptune, Vulcan, Cupid and Venus
in a riverscape setting. Restoration work has also revealed another fi gure group in the background. The
work is estimated to fetch SFr200,000-300,000.
www.kollerauktionen.ch
Above: antiques and personal memorabilia from the estate of entertainer Bob Hope and his wife
Dolores are to be offered by Julien’s of Beverly Hills in a two-day auction on September 20-21. The
material on offer comes from the couple’s homes in Toluca Lake and Palm Springs.
Bob Hope was also a celebrated golfer and there are many golfi ng souvenirs in the auction,
including his personal golf cart, while personal memorabilia includes signed presidential books and
photographs, award plaques and trophies, plus gifts from celebrities and politicians.
The furnishings include antique and modern pieces, among them 18th and 19th century Chinese
export porcelain as well as this 7ft 6in (2.3m) high, George I green parcel-gilt chinoiserie-decorated
bureau cabinet, with a provenance to Mallett, London, which is billed as one of the highlights with an
estimate of $75,000-85,000. www.juliensauctions.com
Koller to offer Old Master discoveryHigh Hopes in Beverly Hills
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O rganisé par Tribal Art Ma-nagement avec à sa direc-tion Pierre Moos, ce Par-
cours 2013 offre une présidenced’honneur à la spécialiste de l’artDogon et commissaire de l’exposi-tion « Dogon » aumusée du quaiBranly en 2011, Hélène Leloup.L’un des premiers marchandsfrançais à se préoccuper, début
des années cin-quante, del’art nègreet à ou-vrir sagalerieà Pa-ris…For-
te desonsuc-cès en2012 –unnom-bredevi-siteurs
estimé à 10.000 et, côté mar-chands, le chiffre d’affaires leplus intéressant depuis 2008 –,cette nouvelle édition regroupepas moins de soixante exposantsen arts premiers dont la moitiévient de l’étranger (Espagne, Ita-lie, Grande-Bretagne et mêmeAustralie et Canada) sans oublierdix de nos compatriotes et uneforte participation américaine.Mais en quoi 2013 se distingue-
t-il de 2012 ?PierreMoss fait d’abord remar-
quer que « l’art tribal passionnenon les investisseurs mais les vé-ritables collectionneurs et que cesarts premiers suscitent un intérêtcroissant. Toutefois, si l’art afri-cain intéresse encore la majoritédes collectionneurs, on note undé-placement vers l’art océanien. Legoût change et il est certain que larareté est plus présente en artocéanien qu’en art africain. Et larareté, l’exceptionnel, c’est la rai-
son de vivre de toutcollectionneur ! »De souligner en-
suite le soin appor-té à la sélection desobjets présentée.Pas moins de deuxexpertises pour ga-rantir leur authenti-cité.Dernières caracté-
ristiques enfin, l’ou-verture à quelquesexposants d’art con-temporain nonocci-dental car « si l’arttribal ne produitplus de pièces,d’une certaine fa-çon, l’art contempo-rain prend le relaisde l’expression decet art universel ».Et l’organisationd’expositions thé-matiques par une
vingtaine de galeries.L’occasion de plonger
dans les bijoux et orne-ments d’Afrique,d’Océanie, d’Asie, dedécouvrir les amulettesSepik recueillies dans laprofondeur de la terreancienne de Papouasie-Nouvelle-Guinée, les sif-flets sculptés desBakon-go ou les signes de lafécondité auNord-Came-roun.Le parcours sera magi-
que. CLAIRE COLJON
arts
arts
A la fin du mois de juin der-nier, la maison de ventesaux enchères parisienne
Pierre Bergé & Associés a réaliséune excellente opération en pro-posant un portrait dit « duFayoum » d’une qualité excep-tionnelle. Surnommé « la dameen bleu », d’après la couleur dumanteau recouvrant les épaulesde la jeune femme représentée,ce petit panneau de bois peint àl’encaustique, mesurant 38 sur22,3 centimètres, s’est en effetvendubienau-delà de son estima-tion provisoire. Alors que l’on enattendait aux alentours de800.000 euros, les enchères sesont littéralement envolées, jus-qu’à atteindre la somme recordpour une œuvre de ce type de1.467.324 euros (frais inclus) !À côté de cela, les 688.068 eu-
ros dépensés en juin 2007 chezSotheby’s à New York pour unportrait d’hommeunpeuplus tar-dif sembleraient presque dérisoi-res…En effet, aux yeux des spécialis-
tes des portraits gréco-romainsd’Egypte, comme l’éminent ar-chéologueallemandKlausParlas-ca, la « dame en bleu » méritaitbel et bien un tel investissement.Les portraits du Fayoum sont ef-fectivement des témoignagesinestimables de l’histoire de l’artpuisqu’ils sont considérés com-me les plus anciens portraitspeints parvenus jusqu’à nous.Tombés dans l’oubli jusqu’à la finduXIXe siècle, leur redécouvertepar le grand public fut l’œuvred’un antiquaire viennois, Theo-dor Ritter von Graf, qui organisade grandes expositions interna-tionales pour faire connaître sesrécentes acquisitions.En 1887, celui-ci en avait en ef-
fet acheté plusieurs exemplairesà des agriculteurs qui venaientde les découvrir, un peu par ha-sard, à er-Rubayat, dans la ré-gion de l’oasis du Fayoum. L’an-née suivante, le grand égyptolo-gue anglais Flinders Petrie mit àson tour la main sur 146 nou-veaux portraits, lors de fouillesmenées sur le site d’Hawara, con-firmant au passage l’authenticité
de ceux acquis par Theodor Rit-ter von Graf. La légende des por-traits du Fayoum (presque unmillier au total) était née !
AU CROISEMENTDE L’EGYPTE, DE LA GRÈCEET DE LA ROME ANTIQUEPour trouver l’origine de ces
portraits peints sur chevalet, ilfaut remonter 2.000 ans en arriè-re. En 31 av. J.-C, soit au lende-main de la fameuse bataille d’Ac-tium, marquée par la victoired’Octave sur les forces de MarcAntoine et de Cléopâtre, l’Egyptepasse sous contrôle romain. Rapi-dement, de nombreux Romainstraversent la Méditerranée pours’y installer et adoptent un nou-veau mode de vie, fortement in-fluencé par les coutumes locales.Cela fut particulièrement fla-grant dans le domaine funérai-re : ceux-ci prirent en effet l’habi-tude égyptienne de se faire em-baumer, tout en introduisant aurite un élément gréco-romain, àsavoir la pratique du portrait. Deleur vivant, un artiste itinérantvenait à leur domicile pour pein-dre les traits de leur visage, soit àla cire ou à la détrempe sur pan-neaux de bois (du tilleul générale-ment) ou bien sur des suaires detoile. Accrochés aux murs deleurs demeures, ces portraitsétaient ensuite disposés sur les vi-sages momifiés de leurs proprié-taires décédés pour garantir lebon déroulement de leur longvoyage vers le monde des Mortset la survie de leur apparencedans l’au-delà.Dans le cas de notre « dame en
bleu », le portrait dévoile une jeu-ne femme issue de la haute socié-té romaine locale, représentée deface, légèrement tournée vers ladroite. Outre les traits assez dursde son visage et les brillants bi-joux en or qui pendent à son couet à ses oreilles, c’est surtout sacoiffure qui intrigue le specta-teur duXXIe siècle. Constitué no-tamment de petites bouclettes fi-nement disposées en rangs serréset de deux longues tresses, cet ar-rangement capillaire est en réali-té copié des coiffures officielles
d’Agrippine la Jeune, la mère deNéron, et de Claudia Octavia, sapremière épouse. Des détails quiont leur importance puisqu’ilspermettent de dater avec préci-sion la création de ce portrait durègne de Néron, c’est-à-dire vers54-68 ap. J.-C.Portrait auréolé par certains
du titre de «Joconde du Fa-youm», il semble en effet évidentqu’il doive trouver sa place parmiles plus beaux exemples d’uneproduction qui s’est tout de mê-me étalée sur plus de quatre siè-
cles ! Outre l’extrême rareté de lacouleur bleu clair de son vête-ment, c’est surtout la précisiondans le rendu des traits dumodè-le qui étonne. Loin du portraitstandardisé, tel qu’on peut le voirdans la plupart des exemples par-venus jusqu’à nous, la « dame enbleu » appartient bel et bien auxrares chefs-d’œuvre du genre. Dequoi justifier la somme de pres-que 1,5 million d’euros qui a étédépensée par son nouveau pro-priétaire pour l’acquérir !
JEAN VOUET
Des Maoris de Nouvelle-Zélande au peuple bamiléké du Cameroun, des Dayaks de l’île de
Bornéo aux Eskimos d’Alaska, c’est à la découverte de tous ces arts qu’invite la douzième
édition du « Parcours des mondes ».
Etrange et magnifique,ce crochet porte-crâne« agiba » de la popula-tion kerewa (golfe dePapouasie, Papouasie-Nouvelle-Guinée). Col-lecté avant 1910 dans levillage de Derai, il esten bois, fibres et pig-ments et exposé parVoyageurs et Curieux.© VOYAGEURS ET CURIEUX.
Dans la galerie Olivier Castella-no, cette statue Baoulé de Côted’Ivoire. En bois, haute de 43 cm,elle est datée fin XIXe - débutXXe siècle. © OLIVIER CASTELLANO.
Pour ce portrait auréolé par certains du ti-
tre de « Joconde du Fayoum », il semble en
effet évident qu’il doive trouver sa place
parmi les plus beaux exemples.
La dame en bleu Quand Paris parcourt le mondeM
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De la première moitiédu XIXe siècle, en cornede buffle, bois et crin,cette corne à médecinedu peuple Toba-Batak(« naga morsarang »,Sumatra) est présentéedans la Galerie AlainBovis. © ALAIN BOVIS.
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Créées en 2013, ces« Silhouettes » en boiset pigments de l’artistebéninois DominiqueZinkpè, sont à voir dansla Galerie Vallois.© CHARLES PLACIDE.
La vente d’un portrait du Fayoum de cette qualité est en soi un événe-ment exceptionnel. © D.R.
Page 52 Mercredi 28 août 2013 Mad Mad Mercredi 28 août 2013 Page 53
C14 Cultuur
THEATER
Stipendium voor toneelschrijversHet Prins BernhardCultuurfonds gaat jaarlijks een stipendiumuitreiken aan toneelschrijvers voor het schrijven van een nieuwstuk. Datmaakte juryvoorzitter Arthur Japin gisteren bekendbijde opening van het Nederlands Theaterfestival. Het Theater-TekstTalent-stipendiumbestaat uit een bedrag van 12.500 euro,plus een bijdrage van 22.500 euro omhet nieuwe stuk te realise-ren. Een jurymet ondermeerMariaGoos zal kandidaten selec-teren opbasis van synopsis, één scène en een eerdere tekst.
THEATER
Bussemaker richt denktank opMinister vanCultuur Jet Bussemaker zalmet deKoninklijke Aka-demie vanWetenschap een denktank oprichten van kunste-naars enwetenschappers, omhet contact tussen kunst en sa-menleving te versterken. Dat zei Bussemaker in ‘DeStaat van hetTheater’, de jaarlijkse State of theUnion van de theatersector, bijde opening van het Theaterfestival. De politiekmoet luisterennaar kunstenaars, zei Bussemaker,maar diemoeten ook beterhun eigenwaarde bepleiten, in de vorm van ‘ambassadeurs’.
‘Ik ben een visuele activist’Interview Zanele Muholi De Zuid-Afrikaanse fotografe registreert het leven van lesbische vrouwen.
Vrouwenportretten, vaak in zwart-wit, van ZaneleMuholi, te zien in Prins Claus FondsGalerie in Amsterdam.
Delpeut wordt nieuwe artistiek leider DUSDoor onze redacteurHerienWensink
AMSTERDAM. Regisseur Thibaud Del-peut wordt de nieuwe artistiek leidervan De Utrechtse Spelen (DUS). Jac-ques van Veen (voorheen Ro Theater,Holland Festival) treedt aan als alge-meen directeur. Dat heeft de organisa-tie gisteren bekendgemaakt. DUS iseen van de acht rijksgesubsidieerdegezelschappen met 1,5 miljoen eurosubsidie per jaar. Vorig jaar ging hetgezelschap bijna failliet nadat het tegrootschalige producties had ge-
maakt. Gemeente en provincieUtrecht moesten financieel bijsprin-gen. Artistiek leider Jos Thie, zakelijkleider Jelle Snijder en de raad van toe-zicht stapten op. Sindsdien is een reor-ganisatie afgerond, waarbij het gezel-schap is teruggebracht tot een romp-organisatie. Met de ervaren bestuur-der Van Veen en de jonge, maar veel-geprezen Delpeut kan begonnen wor-den aan de ontwikkeling van eennieuw, financieel solide en artistiek in-teressant profiel. Delpeuts eerste gro-te zaalregie wordt in seizoen ’14 - ’15verwacht. In seizoen ’13-’14 maakt hij
nog C aligula (Toneelschuur Produc-ties) en Aj a x bij Schauspiel Frankfurt.
Delpeut (1978) rondde in 2006 deregieopleiding in Amsterdam af. Daar-na kon hij direct aan de slag bij het Na-tionale Toneel en Toneelgroep Am-sterdam. Daar ontwikkelde Delpeuteen herkenbare, consequente stijl metstrak gecomponeerde voorstellingenen een frisse kijk op toneelklassiekers.In zijn regies laveert hij tussen experi-menteel en conventioneel.
Binnen opleidingstraject TA-2maakte Delpeut de voorstellingen Bri-tannic us (2007), Antigone-Kreon- O idi-
pous (2009) en Al mijn Zonen (2 010).Met het bejubelde Al mijn Zonen
plaatste Delpeut zich in de traditie-Van Hove: een kaal, esthetisch toneel-beeld, een indrukwekkende sound-track, heldere tekstbehandeling enstemmig spel. Die stijlkenmerken lij-ken ook geschikt voor de grote zaalvan de Utrechtse stadsschouwburg.
Delpeuts eerste grotezaalvoorstel-ling bij TA (Ibsens N o ra ) werd afgelo-pen seizoen wisselend ontvangen.Maar hoofdrolspeelster Halina Reijnwerd voor haar prestatie wel genomi-neerd voor toneelprijs de Theo d’O r.
LUDION
Het nieuwe cultuur-seizoen is begonnen.
Lees nu
RudiFuchsKijken 2Een leesboekover kunst
Advertentie
Door onze cultuurredactie
AMSTERDAM. De 84-jarige Egyptischevolksdichter Ahmed Fouad Negmheeft de Grote Prins Claus Prijs gewon-nen voor zijn in Egyptische spreektaalgeschreven poëzie. De prijs bestaat uit100.000 euro. 11 december van ditjaar zal prins Constantijn de prijs uit-reiken in het Koninklijk Paleis in Am-s te rd a m .
Het fonds dat met de prijs vrijheidvan culturele expressie wil stimule-ren, roemt Negms „uitgesproken, kri-tische en originele poëzie” die volgenshet fonds „een weerslag is van zijn on-afhankelijkheid, integriteit, moed envoortdurende inzet in de strijd voorvrijheid en sociale rechtvaardigheid”.Daarbij komt dat zijn gedichten dage-lijks in de straten en op tv en radio inEgypte ten gehore worden gebracht.„Vele jonge Egyptenaren kennen zijngedichten uit hun hoofd, declamerenze op straat, citeren ze in graffiti en ge-ven er in moderne muziek een nieuweinterpretatie aan.”
Als jonge man ontmoette hij dezanger en componist Sheikh Imam inde arme Kosh Adam buurt. Ze vorm-den een zangduo en hun muziek ver-gaarde grote nationale roem. Negmbelandde in zijn leven verscheidenekeren in de gevangenis, vanwege zijnkritiek op de elkaar opvolgende auto-ritaire regimes van Nasser, Sadat enMubarak. Zes jaar geleden werdNegm door de Verenigde Naties uitge-roepen tot een ‘ambassadeur van dea r m e n’.
Het zeventien jaar oude Prins ClausFonds heeft tot doel de uitwisselingtussen cultuur en ontwikkeling te be-vorderen. De elf jaarlijkse prijswin-naars worden geëerd omdat ze „doorhun culturele en artistieke uitingeneen positieve impact hebben op deontwikkeling van hun land”. Sinds dedood van prins Friso is zijn broer Con-stantijn erevoorzitter.
Grote PrinsClaus Prijs:Egyptisched i c ht e r
Door onze redacteurWimBrummelman
AMSTERDAM. Er is niets vrijblijvendsaan het werk van de Zuid-Afrikaansefotografe Zanele Muholi. Prachtigeportretten maakt ze, meestal vanvrouwen, meestal van lesbische vrou-wen. Ze is zelf lesbisch. Indringendekunstwerken zijn het, maar Muholimaakt geen foto’s om de mooiigheid.‘Een visuele activist’, zo betitelt zez i c h z e l f.
Muholi, 41 jaar geleden geboren inde township Umlazi bij Durban,werkte na haar schooltijd een jaar ineen textielfabriek. Rond haar negen-tiende ging ze op zoek naar een beter
bestaan, ze vertrok naar Johannes-burg. Tien jaar lang werkte ze alskapster, daarna werd fotograferen endocumentaires maken haar leven. Enze helpt vrouwen zich te organise-re n .
In zeker opzicht is Zuid-Afrika hetideale land voor homo’s en lesbien-nes. In geen enkel ander land ter we-reld zijn hun rechten grondwettelijkvastgelegd én bestaat er aparte wetge-ving voor gelijke behandeling. Maarmet wetten alleen verander je de hou-ding van mensen niet, weet Muholi.Daarvoor is educatie nodig, de men-sen laten zien, laten begrijpen.
Daarom maakt ze haar portretten.En maakt ze gefilmde documentaires
over vrouwen die het slachtoffer zijngeworden van ‘correc tieve’ ve rk ra c h -ting en over begrafenissen van vrou-wen die het slachtoffer zijn gewordenvan dodelijk geweld.
Koel registreert ze de feiten: ‘Apr il:Patricia ‘P at ’ Mashigo (36), murderedin Daveyton Ekurhuleni, her nakedbody found near a local primarys c h o o l’. Maar ze blijft altijd genuan-ceerd. Het beeld van de zwarte Zuid-Afrikaanse man als machogewelde-naar wil ze niet bevestigen. „Dan zouik alle zwarte broeders die mij steu-nen tekortdoen. Ik moet bedacht-zaam zijn, niet generaliseren. Ik kijkalleen naar de feiten.”
Veel vrouwenportretten zijn in
zwart-wit. „Het hangt af van mijns te m m i n g ”, zegt ze. Het is ook een be-wuste keuze. Zwart-witfoto’s roepende herinnering op van vroeger. „Ikcreëer de sfeer van: wij zijn hier eer-der geweest. Misschien hadden wetoen nog geen naam, maar we zijnhier altijd geweest.”
Op haar schouder draagt ze een tat-too. Van een baarmoeder. De moeder-schoot. Een eerbewijs aan de vrouwdie het leven ter wereld brengt, eenherinnering aan het feit dat we alle-maal als mensen zijn geboren.
Expositie foto’sMuholi t/m 22 nov in dePrins Claus FondsGalerie, Herengracht603, Amsterdam.
PRINS CLAUS PRIJS 2013
De tienwinnaars
Deze kunstenaars krijgen dePrinsClaus Prijs, groot 25.000 euro:1. ZaneleMuholi, fotografe,Zuid-Afrika (1972).(Zie ook interview hieronder.)2. NaizaKhan, beeldendkunstenares, Pakistan (1968).3. Carla Fernández, mode-ontwerpster en cultureel erfgoed(weefsels),Mexico (1973).4. AlejandroZambra, schrijver,dichter, criticus, Chili (1975).5. LuGuang, fotojournalist, China(1961).6.OscarMuñoz, beeldendkunstenaar, Colombia (1951).7. ChristopherCozier, beeldendkunst, Trinidad&Tobago (1959).8. IdrissouMora-Kpaï, filmer,Benin (1967).9. TheatreGarasi/GarasiPerformance Institute, perfor-mance kunst/ theaterlab inYogjakarta (1993), Indonesië.10.Orquesta de InstrumentosRecicladosCateura, jeugdorkestvan dorp op vuilnisbelt Cateur,metmuziekinstrumenten gemaakt vanafval, opgericht 2006, Paraguay.
VRIJDAG 6 SEPTEMBER 2013 C15N RC HANDELSBLAD C U LT U U R
Een krijgsschild als een tijdmachineI nt e r v i ewMichel Thieme
Kunsthandelaar MichelThieme is de enigeNederlandse deelnemer aanParcours des Mondes inParijs, de grootsteetnograficabeurs ter wereld.
Door onze redacteurArjenRibbens
AMSTERDAM. Van opwinding kon Mi-chel Thieme niet slapen. De hande-laar in etnografica kwam onlangs defascinerende herkomstgeschiedenisop het spoor van een houten krijgs-schild uit Nieuw-Brittannië, een ei-land in de Stille Zuidzee nabij Nieuw-Guinea. Na detectiveachtig speur-werk kon hij aantonen dat het schild,afkomstig uit de collectie van schrij-ver en kunstenaar Jan Wolkers, in1909 is verzameld door de Duitse et-nograaf en antropoloog Dr. WilhelmMüller. In een reisverslag staat be-schreven hoe Müller het ruilde metschichtige inboorlingen die nog nooiteen blanke hadden gezien.
Dat is waar serieuze verzamelaarsvan dansmaskers, voorouderbeeldenen andere tribale kunst van dromen:aantoonbaar oude voorwerpen, diebinnen een stam voor eigen cultureelgebruik zijn vervaardigd op een mo-ment dat een cultuur nog viriel was,dat wil zeggen, nog niet ‘bedor ven’
door contact met het Westen. Thie-me: „Het voelt alsof ik plotseling kanaantonen in welke kist Hugo de Grootuit slot Loevestein is ontsnapt.”
Volgende week staat hij met ondermeer het schild op Parcours des Mon-des in Parijs, de belangrijkste beursvoor etnografica ter wereld. Dankzijde kleurrijke herkomstgeschiedenis ishet schild daar een van de topstukken.
Toen Thieme het schild overnamvan Karina Wolkers, de weduwe vande schrijver, wist hij alleen dat JanWolkers het in 1967 had gekocht bijLouis Lemaire, een gerenommeerdhandelaar uit Amsterdam. Het schildstamde vermoedelijk uit een musealecollectie, want naast het handvatstond een met rode verf geschilderdinventarisnummer. Van antiquair Le-maire is bekend dat hij vaak voorwer-pen ruilde met Duitse musea. Maarmet welk museum ruilde hij hetschild? Het archief van Lemaire, dateen paar jaar geleden aangekocht isdoor het Metropolitan Museum of Artin New York, geeft daarover geen uit-sl u i t s e l .
In de catalogus van een Zweeds vei-linghuis vond Thieme een speer meteen inventarisnummer in hetzelfdehandschrift als dat op zijn schild. „Ikheb een goed geheugen voor dat soortd i n ge n”, zegt hij. Die speer stamde uiteen bekende Duitse koloniale verza-meling, waarvan de eigenaar bandenhad met verschillende Duitse musea.Al deducerend kwam Thieme uit bijhet Museum für Völkerkunde in Ham-
burg. Een mailtje aan dat museumwerd na een week beantwoord dooreen conservator: „Uw schild is onder-deel van de collectie van de Hambur-ger Südsee-Expedition van Dr. Wil-helm Müller.” Het bericht ging verge-zeld met opmerkelijk p ü n k tl i ch e i n fo r -matie: verzameld op 9 maart 1909,ten westen van Kaap Beechey.
In de bibliotheek van het Instituutvoor Taal-, Land- en Volkenkunde inLeiden vond Thieme een kopie vanhet originele reisverslag van de expe-ditie naar Nieuw-Brittannië. Een deel-nemer aan de onderzoekingstocht be-schrijft daarin de ruilhandel met deinheemse bevolking. Het expeditie-schip was geland bij een riviermon-ding. Ongewapende matrozen brach-ten al wadend door het ondiepe waterruilgiften naar de inboorlingen aan deoverkant van de rivier, die op hunbeurt voorouderschedels, dansmas-kers, speren, schilden en knotsenvoor de matrozen op de grond neer-legden. Het wantrouwen aan beidekanten was groot: op de ene oeverstonden de expeditieleden met gela-den geweren in de aanslag en op deandere oever hielden mannen metsperen en knotsen het handelsver-keer in de gaten. Thieme: „Dat ver-haal is nu onlosmakelijk aan het schildverbonden. Als ik ernaar kijk, is hetalsof ik in een tijdmachine stap.”
Thieme (42) handelt in tribalekunst sinds 2000. Zijn passie voor et-nografica ontstond toen hij zich indienst van de bekende Amsterdamsetatoeëerder Henk Schiffmacher speci-aliseerde in tribale tattoos. Hij reisdenaar Samoa, Borneo en andere exoti-sche oorden om ter plekke onderzoekte doen naar de originele tatoeagesvan inheemse culturen. Toen bleekdat hij de etnografische voorwerpendie hij op Borneo kocht in Amsterdammet aantrekkelijke winst kon verko-pen, opende hij een galerie op deSpiegelgracht. Thieme: „Voor mijn ge-voel ben ik via de keuken de etnografi-cawereld binnengekomen. Mijn eigentattoos hebben daar zeker bij gehol-pen. Daardoor ontmoette ik mensendie de geheimen van hun cultuur metme wilden delen.”
In tien jaar tijd heeft Thieme eennaam opgebouwd als antiquair meteen bijzondere interesse in histori-sche etnografica. Hij stond al eens opTefaf in Maastricht en als enige hande-laar uit Nederland is hij volgendeweek uitgenodigd voor Parcours desMondes in Parijs. Zestig van de besteetnograficahandelaren uit de wereldstaan dan zes dagen in galeries in enrond de Rue de Seine.
Er zijn meer goede handelaren inNederland, zegt Thieme bescheiden.„Wat heeft geholpen is dat ik me hebgespecialiseerd in Oceanië en Indone-sië en daar is behoefte aan in Parijs.”
Een uitgebreid artikel over de ontdek-king van de herkomst van het schild vanWolkers staat in kunst- en antiekmaga-zineVind nr. 11. Parcours desMondes,10 t/m 15 sept. in Parijs.Inl: www.parcours-des-mondes.com
AntiquairMichel Thiememet een krijgsschild uit Nieuw-Brittannië, dat stamt uit de collectie van schrijver JanWolkers.
Ku nstma rkt
Winterlandschap vanFredrik Marinus Krusemanolieverfschilderij uit 1846 met eenformaat van 25,3!30,5 cm. Op 12september te koop op een veilingvan negentiende-eeuwseschilderkunst bij Christie’s inLonden. Richtprijs 8.0 0 0 -1 2 .0 0 0pond (9.400-14.000 euro).
Bijzonderheid FredrikMarinusKruseman komt uit een kunste-naarsgeslacht. Hij is vooralbekend van zijn romantischelandschappen: ijstaferelen,molens, veel struweel. Zijn oeuvreis naar schatting 300 tot 350schilderijen groot. Een groterformaatwintertafereel bracht viergeleden bij Sotheby’s in Amster-dam516.000 euro op.
Goedekoop?FrankBuunk, eige-naar vanSimonis&BuunkKunst-handel inEde: „Ik gaer zelf opbieden.Dus: ja, goedekoop.Hetis eenvroegeKruseman, die zijnmindergeliefd.Maar ikbengeenfan van zijn laterebonbondoos-achtige landschappen.Mij te zoet.Wat ikmooi vindaandit doek?Kijk naardiemolen.Nogeenpaarnachtjes vorst enhij valt om.”
Door mijn tattoos ontmoette ik mensen die de geheimenvan hun cultuur met me wilden delen
Uitnodiging voor taxatiedagen voor onze herfstveilingenoude meesters en meesters van de 19e eeuw, sierkunsten, zilver,moderne kunst, hedendaagse kunst, fotogra!e, Aziatische kunstContact: +31-(0)649 318 660 of vanpruissen@lempertz.com
Brussel tel. +32-2 -514 05 86 www.lempertz.com
Advertentie
FOTOMERLIJNDOOMERNIK
10 SEPT 13Quotidien
OJD : 486296
Surface approx. (cm²) : 225
Page 1/1
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Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
L'AGENDA
Par Fabien Randanne
IQ n La halte parisiennedè France Lymphome EspoirLe lymphome est le premier cancerchez les adolescents et les jeunesadultes Chaque annee,14000 nouveaux patientssont diagnostiqués Parce que ledépistage de cette maladie n'est paspossible, il est nécessaire de repérerdes symptômes qui doivent inciterà consulter un spécialiste C'est doncpour informer et sensibiliser lepublic que le bus de I associationFrance Lymphome Espoir fait halteaujourd'hui à ParisEntrée libre. Le bus est installede 10 h à 18 h, sur la place de l'Hôtel-de-ville, esplanade de la Libération,Parisx. M° Hôtel-de-Ville.
15 M Un salon dédiéaux arts premiersUne soixantaine de galenstes,venus du monde entier et spécialisésdans les arts d'Afrique, d Asie,des Amériques et d'Océaniesont réunis à partir d aujourd nui, etjusqu'à dimanche au salon Parcoursdes mondes Une occasion rêvéepour les amateurs d arts premiers
de profiter de cette concentrationd œuvres et de spécialistes dansle quartier des Beaux-arts de Saint-Germain-des-PrésAccès libre. De 15 h à 21 h (de ll hà 19 h de mercredi à samedi et de 11 hà 17 h dimanche), dans le quartier deSamt-Germam-des-Prés, Paris b".M° Odéon, www.parcours-paris.eu.
18 h Un cours de tricotgéant et gratuit
Une maille a I endroit, une maille aI envers. Le site Internet Knit Spiritanime ce mardi soir durantdeux heures, un cours de tricot géantgratuit (il faut cependant payer uneconso). Il vous suffit d amener vosaiguilles, crochets et pelotes delaine Les tricoteurs et tricoteusesdébutants sont les bienvenus
Entree libre. De 18 h à 20 h, à LaPenderie Restaurant, 17, rue Etienne-Marcel, Paris 1". M° Etienne-Marcel.
18 M La jeunesse d'Egypteau-delà des clichésComment la révolution a-t-ellechangé lavie des jeunes Egyptiens9
C'est I une des questions abordéespar le travail de la photojournalistebelge Pauline Beugnies, dont unepartie est exposée à I Institut derecherches et d'études MéditerranéeMoyen-Orient, jusqu au 23 novembreLes cliches ont été pris entrenovembre 2010 et février 2012,e est-à-dire avant, pendant et aprèsle soulèvement du peuple égyptienAccès libre, vernissage à 18 h,à l'iReMMO 7, rue Basse-des-Carmes,Paris 5*. M° Maubert-Mutualité.
19 h 3O Le FestivBal Folkrythme les quais de SeineEntrez dans la danse! LassociationQuais de Seine vous invitea rejoindre son bal au bordde l'eau et à esquisser quèlques pasde danses traditionnellesde diverses époquesUn rendez-vous qui rassembletoutes les générations
Entrée libre. De 19h30 a 23h30,quai Saint-Bernard, Paris 5°.M°Jussieu ou Gare-d'Austerlitz
2O H 3O Kaspar Hausersur une plage électro
A I issue de la projection en avant-première de La Legende de KasparHauser, variation (très] libre autourde l'histoire de celui qui futsurnommé « I orphelin de I Europe »au XIXe siècle, le public pourra poserses questions au réalisateur DavideManuli, a I actrice Silva Calderoniet à I artiste électro Vitalic,qui signe la bande originaleTarif : 10,70€ (hors réductionou carte d'abonnement].A 20 h 30, au MK2 Bibliothèque,129-162 avenue de France, Paris 13e.M° Bibliothèque-François-Mitterrand.
DIRECT MATIN 10 SEPT 13Quotidien
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997765465530c709d2d14be4130ee5852da5953581eb303TRIBALART5336147300501/XTT/MAG/2
Eléments de recherche : PARCOURS DES MONDES ou SALON INTERNATIONAL DES ARTS PREMIERS : du 10 au 15/09/13 à Paris 6ème,toutes citations
LES ART S PREMIERSS'AFFICHENT À SAINT-GERMAIN-DES-PRÉSPendant six jours, le Saloninternational des arts premiers vas'emparer du quartier des Beaux-Arts de Saint-Germain-des-Prés.Parcours des Mondes présentedifférents espaces dédiés auxcultures tribales avec le concoursd'une soixantaine de galeries d'artspremiers. Au menu : expositionsphotographiques et présentationsde statues, parures et de bijoux.