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OPTIMISER LA PRISE EN CHARGE DE OPTIMISER LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEURLA DOULEUR
Dr Calogera DOVICODr Calogera DOVICO Unité de prise en charge de la Douleur Unité de prise en charge de la Douleur Chronique Chronique CH de Belfort-MontbéliardCH de Belfort-Montbéliard
JEUDI 7 FEVRIER 2008JEUDI 7 FEVRIER 2008IFSI MONTBELIARDIFSI MONTBELIARD
DEFINITION DEFINITION OMS et l’International Association for Study of OMS et l’International Association for Study of
PainPain
La douleur est une expérience La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle, sensorielle et émotionnelle, désagréable désagréable
liée à une lésion tissulaire liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle, existante ou potentielle,
ou décrite en des termes ou décrite en des termes évoquant une telle lésion. évoquant une telle lésion.
DOULEURS AIGUESDOULEURS AIGUESSignal d’alarmeSignal d’alarme
Douleur qui alarmeDouleur qui alarme
- Protectrice- Protectrice
- Apparition brutale- Apparition brutale
DOULEURS CHRONIQUESDOULEURS CHRONIQUESDouleur maladieDouleur maladie
Douleur qui désarmeDouleur qui désarme
- Inutile, destructive- Inutile, destructive
- durée supérieure ou égale à trois mois- durée supérieure ou égale à trois mois
COMPOSANTES DE LA DOULEURCOMPOSANTES DE LA DOULEUR
1 -1 - COMPOSANTE SENSORIDISCRIMINATIVE COMPOSANTE SENSORIDISCRIMINATIVE
« La personne souffre dans sa chair »
2 – 2 – COMPOSANTE AFFECTIVE ET EMOTIONNELLECOMPOSANTE AFFECTIVE ET EMOTIONNELLE
Ressenti de la douleur
Affectivité et émotion
« La personne souffre avec son cœur »
33 - - COMPOSANTE COGNITIVECOMPOSANTE COGNITIVE
« La personne souffre avec sa tête »
Place accordée à la douleur dans l’histoire de la vie du patient
Place aux acquis :
éducatifs
culturels
sociaux
4 – 4 – COMPOSANTE COMPORTEMENTALECOMPOSANTE COMPORTEMENTALE
« La personne souffre avec son corps »
- Comment est exprimée la douleur par le patient ?
4 COMPOSANTES 4 COMPOSANTES 4 COMPOSANTES 4 COMPOSANTES
1– Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer. SOR Evaluation de la douleur chez l’adulte et l’enfant atteintsd’un cancer sept. 2003 P.32
Émotionnelle
DOULEURDOULEUR
ComportementaleSensorielle
Cognitive
Souffrance globale
CLASSIFICATION DES CLASSIFICATION DES DOULEURSDOULEURS
Douleur nociceptiveDouleur nociceptive : : Atteinte « des tissus »Atteinte « des tissus »
Douleur neuropathiqueDouleur neuropathique : :
Atteinte du système nerveux central Atteinte du système nerveux central ou du système nerveux périphérique.ou du système nerveux périphérique.
Douleur sine matériaDouleur sine matéria (psychogène): (psychogène):
Atteinte psycho-affectiveAtteinte psycho-affective
Diagnostic d’éliminationDiagnostic d’élimination
-Stimulation des nocicepteurs lors d’un processus lésionnel. Pas de dysfonction des voies de transmission de la douleur.
- Ex: douleur viscérale en cancérologie, rhumatologie, traumatologie, chirurgie, infectiologie, post opératoire….
- Douleur sourde, lourde,battante, déchirante, à type de coup de marteau, de broiement.
- Lésion des nerfs périphériques, des racines, de la moelle, du système nerveux central par section, compression ou altération.- Ex: névralgie du V, douleur post- zostérienne, douleur du membre fantôme, compression médullaire, AVC, SEP, neuropathies périphériques, SDRC chronique, traumatisme nerveux, radiculopathie, plexite…
- Douleur de topographie systématisée au territoire neurologique lésé, en éclair, à type de brûlures, de fourmillements, de décharges électriques, en étau, avec démangeaisons et déficit neurologique.
- Bilan négatif, mauvaise réponse au traitement, tableau atypique, signes du registre du psychique.
-Ex: céphalée de tension …
- Mode de relation particulier avec les soignants, douleur de topographie variable.
+
Douleur mixte
CLASSIFICATION DES DOULEURSCLASSIFICATION DES DOULEURS
Douleur nociceptive Douleur neurogène Douleur sine materia
Physiologie des voies de la Physiologie des voies de la douleurdouleur
Douleur DiffuseCortex Frontal
SENSATIONCortex sensitif
THALAMUS
Voie Latérale rapide=Composante
Sensoridiscriminative SENSATION
Douleur “ALARME”
Voie médiane lente= Douleur diffuse
EMOTION
Corne Postérieure Moelle
DOULEUR
Fibres douleur C
Navez CSD St Etienne
Faisceau Spino-Thalamique
LES VOIES DE LA DOULEUR
Vécu de la douleur
Mécanismegénérateur
Nociceptionneurogènepsychogène
Modulation
Facteurspsychologiques,
environnementaux,familiaux,sociaux,culturels
Composantesensitivo-discriminative
émotionnellecognitive
comportementale
DOULEUR
PRINCIPES PRINCIPES THERAPEUTIQUESTHERAPEUTIQUES
5 RECOMMANDATIONS DEFINIES 5 RECOMMANDATIONS DEFINIES PAR L ’OMSPAR L ’OMS* (1)* (1)
Préférer, si possible, la voie Préférer, si possible, la voie d ’administration la plus simple et la d ’administration la plus simple et la moins invasive: la voie oralemoins invasive: la voie orale
Prescription personnalisée et Prescription personnalisée et adaptée aux besoins de la personneadaptée aux besoins de la personne
* OMS: Organisation Mondiale de la Santé
5 RECOMMANDATIONS DEFINIES 5 RECOMMANDATIONS DEFINIES PAR L ’OMSPAR L ’OMS (2) (2)
Administration régulière, à horaire Administration régulière, à horaire fixe, à bonne posologie, sans fixe, à bonne posologie, sans attendre la résurgence de la douleurattendre la résurgence de la douleur
Prescription en respectant les paliers Prescription en respectant les paliers de l ’OMS à 3 niveauxde l ’OMS à 3 niveaux
Prescription ne négligeant aucun Prescription ne négligeant aucun détaildétail
Classification des antalgiques Classification des antalgiques (OMS)(OMS)
Palier 1Antalgiques
non morphiniques
Paracétamol
Aspirine
Autres AINS
Douleursfaibles à modérées
Antalgiques
non morphiniques
Paracétamol
Aspirine
Autres AINS
Douleursfaibles à modérées
Antalgiques
Opioïdes faibles
Codéine
Dextropropoxyphène
Tramadol
Douleurs modérées à intenses
Antalgiques
Opioïdes faibles
Codéine
Dextropropoxyphène
Tramadol
Douleurs modérées à intenses
Palier 2 Antalgiques
Opioïdes forts
Morphine
Fentanyl
Hydromorphone
Oxycodone
Douleurs intenses à très intenses
Antalgiques
Opioïdes forts
Morphine
Fentanyl
Hydromorphone
Oxycodone
Douleurs intenses à très intenses
Palier 3
++ P1+P2 P1+P3 :
Association synergique
LES COANTALGIQUES LES COANTALGIQUES (1)(1)
Anti- Inflammatoires Non Stéroïdiens/CorticoïdesAnti- Inflammatoires Non Stéroïdiens/Corticoïdes
AntispasmodiquesAntispasmodiques
DiphosphonatesDiphosphonates
Myorelaxants, psychotropesMyorelaxants, psychotropes
Anesthésiques locaux (percutanés ou en Anesthésiques locaux (percutanés ou en infiltration)infiltration)
Clonidine (CATAPRESSAN®)Clonidine (CATAPRESSAN®)
Baclofène (LIORESALBaclofène (LIORESAL®)®)
LES COANTALGIQUESLES COANTALGIQUES (2) (2)
Traitement étiologique de la maladie causaleTraitement étiologique de la maladie causale
Autres : Autres : Techniques chirurgicales et anesthésiquesTechniques chirurgicales et anesthésiques RadiothérapieRadiothérapie ChimiothérapieChimiothérapie PhysiothérapiePhysiothérapie AcupunctureAcupuncture
T E G R E T O L , C a rb a m az é p ineR IV O T R IL , C lo n a z é p am
N E U R O N T IN , G ab a p e n tin eT R IL E P T A L , O xc a r b az é p in e
A N T I E P IL E P T IQ U E S N E U R O S T IM U L A T IO NT R A N S C U T A N E E
(T E N S )
L A R O X Y L , A m itr ip tilineA N A F R A N IL , C lo m ip r a m ine
T O F R A N IL , Im ip r a m ine
A N T ID E P R E S S E U R ST R IC Y C L IQ U E S
C O M P O S A N T E P A R O X Y S T IQ U EE T / O U
C O M P O S A N T E C O N T IN U E
D O U L E U R S N E U R O P A T H IQ U E S
• 278 000 nouveaux cas de cancer en 2000
63% d’augmentation de l’incidence du cancer sur 20 ans
• La douleur est une composante majeure du cancer
30 à 45% des patients cancéreux au moment du diagnostic et aux stades précoces du cancer
75 % des patients cancéreux aux stades avancés
1– Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer. SOR Traitements antalgiques médicamenteux des douleurs cancéreuses par excès de nociception chez l'adulte, mise à jour 2002 .
Douleur Cancéreuse :Douleur Cancéreuse :EPIDEMIOLOGIE EPIDEMIOLOGIE
Douleur Cancéreuse :Douleur Cancéreuse :EPIDEMIOLOGIE EPIDEMIOLOGIE
Plusieurs origines possibles Plusieurs origines possibles (1)(1) – La tumeur elle-même dans environ La tumeur elle-même dans environ
70 % des cas70 % des cas
– Les thérapeutiques du cancer Les thérapeutiques du cancer dans environ 20 % des casdans environ 20 % des cas
– Une cause intercurrente sans lien Une cause intercurrente sans lien avec le cancer dans 10 % des casavec le cancer dans 10 % des cas
Douleur Cancéreuse :Douleur Cancéreuse :ETIOLOGIESETIOLOGIES
Douleur Cancéreuse :Douleur Cancéreuse :ETIOLOGIESETIOLOGIES
1– Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer. SOR Traitements antalgiques médicamenteux des douleurs cancéreuses par excès de nociception chez l'adulte, mise à jour 2002. P21
Accès Douloureux Paroxystiques (ADP)Non prévisibles
Prévisibles
Schéma de la douleur chronique d’origine cancéreuse d’après Coluzzi PH. Cancer pain management: newer perspectives on opioïds and episodic pain. Am J Hosp Palliat Care 1998;15(1):13-22.
(1) Portenoy RK, et al.Breakthough pain : definition, prevalence and characteristics.Pain 1990;41:273-81
Permanente, d’intensité quasi-constantePermanente, d’intensité quasi-constante
La douleur chronique cancéreuse La douleur chronique cancéreuse
2 composantes2 composantes
Principes des traitements de Principes des traitements de fondfond
Principes des traitements de Principes des traitements de fond fond (1)(1)
Anticiper la douleur et notamment les Anticiper la douleur et notamment les accès paroxystiques:accès paroxystiques:
une fois la douleur installée, sa prise en charge est une fois la douleur installée, sa prise en charge est plus difficileplus difficile
Principe des traitements de fond Principe des traitements de fond (2)(2)
Utilisation de molécules antalgiques à Utilisation de molécules antalgiques à libération prolongée libération prolongée
Principes des traitements de Principes des traitements de fond fond (3) (3)
exemplesexemples
PALIER IIPALIER II
tramadol LPtramadol LP– sur 12 h : Topalgic LP*, Contramal LP*, sur 12 h : Topalgic LP*, Contramal LP*,
Zamudol LP*Zamudol LP*– sur 24h : Monocrixo LP sur 24h : Monocrixo LP
Principes des traitements de fond Principes des traitements de fond (4) (4)
exemplesexemples
PALIER IIIPALIER IIIFentanyl LP : Durogésic LP* (72h, Fentanyl LP : Durogésic LP* (72h, voie transdermique)voie transdermique)Morphine LP: Morphine LP: – Skenan LP*, Oxycontin LP*, Sophidone Skenan LP*, Oxycontin LP*, Sophidone
LP* (12h)LP* (12h)– Kapanol LP* (24h)Kapanol LP* (24h)
Principes des traitements de Principes des traitements de fond fond (5)(5)
Modalités d ’administration: Modalités d ’administration:
– à heures fixesà heures fixes– sans écraser les comprimés sans écraser les comprimés – possibilité d ’ouvrir les gélules de possibilité d ’ouvrir les gélules de
Skenan*, Sophidone*, Kapanol*Skenan*, Sophidone*, Kapanol*
Principes des traitements de Principes des traitements de fond fond (6)(6)
Délai d ’action:Délai d ’action:– plusieurs heures avant d ’atteindre la plusieurs heures avant d ’atteindre la
phase de plateau lors de la prise du phase de plateau lors de la prise du premier comprimépremier comprimé
– ensuite, phase de plateau : taux sanguin ensuite, phase de plateau : taux sanguin stablestable
– Cas du DUROGESIC* : délai d’action plus Cas du DUROGESIC* : délai d’action plus long (12 à 18 h environ)long (12 à 18 h environ)
Principes des traitements de Principes des traitements de fond fond (7)(7)
Souvent associés à des doses de Souvent associés à des doses de secours en cas de pics douloureux secours en cas de pics douloureux paroxystiquesparoxystiques
Traitement au long cours possibleTraitement au long cours possible
Principes des traitements de Principes des traitements de fond fond (8)(8)
Cas particuliers des douleurs rebellesCas particuliers des douleurs rebelles
Cas de la voie parentérale:sous-Cas de la voie parentérale:sous-cutanée, intraveineuse (IVD, CIP cutanée, intraveineuse (IVD, CIP ou KTIV)ou KTIV)
Cas de la voie intrathécaleCas de la voie intrathécale
Cas de la voie intracérébraleCas de la voie intracérébrale
Principes des interdoses Principes des interdoses (1)(1)
Traitement des pics douloureux Traitement des pics douloureux paroxystiquesparoxystiques
Molécules d ’action rapideMolécules d ’action rapide– environ 1h per osenviron 1h per os– environ 30 minutes en SCenviron 30 minutes en SC– quelques minutes en IVD, perfusion quelques minutes en IVD, perfusion
lente ou voie transmuqueuselente ou voie transmuqueuse
Principes des interdoses Principes des interdoses (2)(2)
Modalités d ’administration:Modalités d ’administration:
– avant un soin douloureux en tenant avant un soin douloureux en tenant compte du délai d ’actioncompte du délai d ’action
– dès l ’apparition du pic douloureux, sans dès l ’apparition du pic douloureux, sans attendre attendre
Principes des interdoses Principes des interdoses (3)(3)– à renouveler après une heure si besoin à renouveler après une heure si besoin
pour la morphine orale et parentéralepour la morphine orale et parentérale
– à renouveler après 4 heures si besoin à renouveler après 4 heures si besoin pour les ATG de palier II orauxpour les ATG de palier II oraux
– à renouveler une fois après 15 minutes à renouveler une fois après 15 minutes si besoin pour le fentanyl transmuqueuxsi besoin pour le fentanyl transmuqueux
Principes des interdoses Principes des interdoses (4)(4)
Durée d ’action:Durée d ’action:
– environ 4 h à 6 henviron 4 h à 6 h
– permet de couvrir efficacement un soin permet de couvrir efficacement un soin douloureuxdouloureux
Principes des interdoses Principes des interdoses (5)(5)
EXEMPLES (voie orale)EXEMPLES (voie orale)
– Tramadol : Topalgic*, Contramal*Tramadol : Topalgic*, Contramal*– Paracétamol Codeiné: Efferalgan Paracétamol Codeiné: Efferalgan
Codeiné*, Codoliprane*Codeiné*, Codoliprane*– Morphine:Actiskenan*, Sevredol*, Morphine:Actiskenan*, Sevredol*,
chlorhydrate de morphine, Oxynorm*, chlorhydrate de morphine, Oxynorm*, Oramorph*Oramorph*
Principes des interdoses Principes des interdoses (6)(6)
Cas de la voie transmuqueuse: Cas de la voie transmuqueuse: Actiq*(fentanyl)Actiq*(fentanyl)
– bâtonnet à frotter légèrement sur la bâtonnet à frotter légèrement sur la muqueuse interne des jouesmuqueuse interne des joues
OPIOÏDESOPIOÏDESQUELQUES REGLES A CONNAÎTREQUELQUES REGLES A CONNAÎTRE (1) (1)
Dose initiale de morphine : deux possibilités :Dose initiale de morphine : deux possibilités :
- Instauration d ’une dose initiale de - Instauration d ’une dose initiale de
1 mg/kg/j soit 60 mg/24h chez l’adulte de poids moyen1 mg/kg/j soit 60 mg/24h chez l’adulte de poids moyen Pour la personne âgée ( Pour la personne âgée ( 70 ans) , la dose 70 ans) , la dose
sera diminuée de moitié.sera diminuée de moitié.
- Titration de la morphine pour déterminer la - Titration de la morphine pour déterminer la
dose de fond nécessaire : utilisation de dose de fond nécessaire : utilisation de
morphiniques de demi-vie courte (personnes âgées, morphiniques de demi-vie courte (personnes âgées,
insuffisance rénale, insuffisance hépatique…)insuffisance rénale, insuffisance hépatique…)
OPIOÏDES OPIOÏDES QUELQUES REGLES A CONNAÎTRE (2)QUELQUES REGLES A CONNAÎTRE (2)
Augmenter ensuite par palier de 30 à Augmenter ensuite par palier de 30 à 50%50%
Les interdoses ou bolus sont adaptés à la Les interdoses ou bolus sont adaptés à la dose de fond 10% à 1/6ème de la dose de dose de fond 10% à 1/6ème de la dose de fond sous forme d ’opioïde à libération fond sous forme d ’opioïde à libération immédiate (chlorhydrate de morphine, immédiate (chlorhydrate de morphine, OXYNORM, ACTISKENAN, SEVREDOL).OXYNORM, ACTISKENAN, SEVREDOL).
OPIOÏDES OPIOÏDES QUELQUES REGLES A CONNAÎTREQUELQUES REGLES A CONNAÎTRE (3) (3)
Dose par voie sous cutanée (S/C) = Dose par voie sous cutanée (S/C) = dose de morphine orale divisée par 2dose de morphine orale divisée par 2
Dose par voie intraveineuse (IV) = Dose par voie intraveineuse (IV) = dose de morphine orale divisée par 3dose de morphine orale divisée par 3
OPIOÏDES OPIOÏDES QUELQUES REGLES A CONNAÎTREQUELQUES REGLES A CONNAÎTRE (4) (4)
Equianalgésie des opioïdes forts : Equianalgésie des opioïdes forts : exemple exemple
60 mg de morphine orale /24h 60 mg de morphine orale /24h
(ex: SKENAN®LP 30mg ×2)(ex: SKENAN®LP 30mg ×2)
= 30 mg de morphine S/C /24h= 30 mg de morphine S/C /24h
= 20 mg de morphine IV /24h= 20 mg de morphine IV /24h
= 8 mg de SOPHIDONE®LP /24h (4 mg×2/j)= 8 mg de SOPHIDONE®LP /24h (4 mg×2/j)
= 30 mg d ’OXYCONTIN®LP ou OXYNORM® = 30 mg d ’OXYCONTIN®LP ou OXYNORM® /24h/24h
= 25µg de DUROGESIC®LP/72h= 25µg de DUROGESIC®LP/72h
OPIOÏDES OPIOÏDES QUELQUES REGLES A CONNAÎTRE QUELQUES REGLES A CONNAÎTRE (5)(5)
Arrêt du traitement opioïde : par Arrêt du traitement opioïde : par sevrage progressifsevrage progressif
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (1) (1)
CONSTIPATIONCONSTIPATION
-- Quasi-constanteQuasi-constante
- Surveillance des selles (calendrier)- Surveillance des selles (calendrier)
- Traitement préventif systématique- Traitement préventif systématique
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (2) (2)
CONSTIPATIONCONSTIPATION
- - Si pas de selles pendant 48 heuresSi pas de selles pendant 48 heures
NORMACOL®NORMACOL®
- Si survenue d’une diarrhée- Si survenue d’une diarrhée
recherche d’un fécalomerecherche d’un fécalome
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDES OPIOÏDES (3)(3)
NAUSEES / VOMISSEMENTSNAUSEES / VOMISSEMENTS
- - 50% en début de traitement, souvent 50% en début de traitement, souvent transitoirestransitoires
- prescription anticipée d’antiémétique, si - prescription anticipée d’antiémétique, si besoin, en début de traitementbesoin, en début de traitement
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (4) (4)
NAUSEES / VOMISSEMENTSNAUSEES / VOMISSEMENTS
- Si persistance- Si persistance
rechercher autre cause (constipation, rechercher autre cause (constipation, surdosage, hypercalcémie,métastases surdosage, hypercalcémie,métastases cérébrales...)cérébrales...)
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (5) (5)
RETENTION D ’URINERETENTION D ’URINE
- - rarerare
- y penser si : - agitation- y penser si : - agitation
- trouble du comportement- trouble du comportement
- douleur dans le bas ventre- douleur dans le bas ventre
- troubles de la diurèse- troubles de la diurèse
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (6) (6)
SYNDROME CONFUSIONNEL / SYNDROME CONFUSIONNEL / TROUBLES NEUROPSYCHIQUESTROUBLES NEUROPSYCHIQUES
- Cauchemars - hallucinations- Cauchemars - hallucinations
- Favorisés par la coprescription de - Favorisés par la coprescription de psychotiquespsychotiques
- Souvent transitoires- Souvent transitoires
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (7) (7)
SYNDROME CONFUSIONNEL / SYNDROME CONFUSIONNEL / TROUBLES NEUROPSYCHIQUESTROUBLES NEUROPSYCHIQUES
- - Savoir évoquer un surdosage ou une Savoir évoquer un surdosage ou une autre cause (constipation, hypercalcémie, autre cause (constipation, hypercalcémie, métastases cérébrales…)métastases cérébrales…)
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (8) (8)
PRURITPRURIT
- Rare- Rare
- Prescription d’antihistaminiques- Prescription d’antihistaminiques
- Autre cause?- Autre cause?
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (9) (9)
SECHERESSE BUCCALESECHERESSE BUCCALE
Examen de la cavité buccaleExamen de la cavité buccale
Soins de boucheSoins de bouche
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (10) (10)
DIMINUTION DE LA SENSATION DE DIMINUTION DE LA SENSATION DE SOIFSOIF
Faire boire suffisammentFaire boire suffisamment
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (11) (11)
SOMNOLENCESOMNOLENCE
- Transitoire et modérée- Transitoire et modérée
- Plus fréquente dans les situations de - Plus fréquente dans les situations de « dette de sommeil »« dette de sommeil »
- Si plus profonde et persistante- Si plus profonde et persistante
surdosage?surdosage?
EFFETS SECONDAIRES DES EFFETS SECONDAIRES DES OPIOÏDESOPIOÏDES (12) (12)
DEPRESSION RESPIRATOIREDEPRESSION RESPIRATOIRE
Si surdosageSi surdosage
TRAITEMENT OPIOÏDETRAITEMENT OPIOÏDESAVOIR DEPISTER ET SURVEILLER UN SAVOIR DEPISTER ET SURVEILLER UN
SURDOSAGESURDOSAGE (1) (1)
Surtout :Surtout :
- chez les personnes âgées- chez les personnes âgées
- en cas d’insuffisance rénale - en cas d’insuffisance rénale évoluéeévoluée
- en cas d’insuffisance hépatique - en cas d’insuffisance hépatique évoluéeévoluée
TRAITEMENT OPIOÏDETRAITEMENT OPIOÏDESAVOIR DEPISTER ET SURVEILLER UN SAVOIR DEPISTER ET SURVEILLER UN
SURDOSAGE SURDOSAGE (2)(2)
Signes de surdosage:Signes de surdosage:
- Somnolence (elle précède la dépression- Somnolence (elle précède la dépression
respiratoire)respiratoire)
- Diminution de la fréquence respiratoire- Diminution de la fréquence respiratoire
(FR)(FR)
- Myoclonies- Myoclonies
ECHELLE DE SURVEILANCE DE LA QUALITE DE LA ECHELLE DE SURVEILANCE DE LA QUALITE DE LA RESPIRATION ET DE LA SOMNOLENCE SOUS RESPIRATION ET DE LA SOMNOLENCE SOUS
OPIOÏDESOPIOÏDES
RESPIRATION
R0 régulière, sans problème et FR > 10/mn R1 ronflements et FR > 10/mn
R2 irrégulière, obstruction, tirage ou FR < 10/mn
R3 pauses, apnée
SOMNOLENCE OU SEDATION S0 éveillé
S1 somnolent par intermittence, facilement éveillable
S2 somnolent la plupart du temps, éveillable par stimulation verbale
S3 somnolent la plupart du temps, éveillable par stimulation tactile
ROTATION DES OPIOÏDESROTATION DES OPIOÏDES (1)(1)
C ’est le changement d ’un opioïde C ’est le changement d ’un opioïde par un autre justifié par la diminution par un autre justifié par la diminution du ratio bénéfice / risque.du ratio bénéfice / risque.
ROTATION DES OPIOÏDES ROTATION DES OPIOÏDES (2)(2)
IndicationsIndications : :
- Survenue d ’effets indésirables - Survenue d ’effets indésirables rebelles malgré un traitement rebelles malgré un traitement symptomatique adéquat. symptomatique adéquat.
- Survenue d ’un phénomène de - Survenue d ’un phénomène de résistance aux opioïdes. résistance aux opioïdes.
ROTATION DES OPIOIDES ROTATION DES OPIOIDES (3)(3)
RemarquesRemarques::
- Pas de critères de choix validés- Pas de critères de choix validés
- Selon les doses équianalgésiques- Selon les doses équianalgésiques
Plusieurs dipositives sont issues de la Plusieurs dipositives sont issues de la formation de base Douleur du CLUDSformation de base Douleur du CLUDS
Quelques mots sur le CLUDS…Quelques mots sur le CLUDS…
Merci pour votre atention!Merci pour votre atention!