Maisons médiévales dans le quartier historique dOrléans.

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Maisons médiévales dans le quartier historique d’Orléans.

Au Moyen Age, lors de la construction des maisons,

les architectes privilégiaient de

nombreuses ouvertures.Mais un impôt sur les portes et fenêtres fut

institué par le Directoire, pendant la Révolution

française, le 4 frimaire an VII (24 novembre 1798).

C’est la raison pour laquelle, on peut voir

encore de nos jours, des maisons anciennes dont certains accès ont été

murés.

Maisons médiévales du quartier historique.

Des ruelles très étroites et pavées comme on peut en voir

dans tous les villages médiévaux.

La place Louis Roguet, au cœur du quartier

historique, présente un superbe trompe-l’œil.

Vestiges de l’église Sainte-Catherine démolie en 1791.

Pendant la captivité du duc d’Orléans, prisonnier des Anglais depuis la bataille d’Azincourt, les échevins

( magistrats municipaux) se réunissent dans le quartier

du Châtelet. A son retour, ils sont installés à l’auberge

des Carnaux (ou Créneaux), dont ils seront bientôt

propriétaires. En 1445, ils font construire le beffroi, qui sera surélevé ultérieurement

pour mieux marquer la fonction de l’édifice.

L’Hôtel des Crénaux.

Cet édifice, ancien hôtel de ville, abrite

actuellement une partie du conservatoire

d'Orléans. 

Façade nord de la cathédraleLa rue Royale, hélas en grands travaux pour l’aménagement du

tramway.

Rue Royale

L’église Saint-Pierre-du-Martroi.

Dès 930, on mentionne une église à cet emplacement

extérieur au rempart. Lors de la guerre de Cent Ans, les Orléanais

la détruisent pour dégager les abords du fossé défensif (les soubassements de l’ancienne

porte Bannier sont visibles dans le parking souterrain de la place du Martroi). L’édifice actuel est une reconstruction entreprise après les guerres de Religion. Seule église d’Orléans réalisée en briques rouges, elle tire son nom de la place où s’élève la

statue équestre de Jeanne d’Arc.

La façade principale de l’église Saint-Pierre-du-Martroi et le

porche.

La rue de la République.

Surtout, il est important de lever les yeux pour admirer les jolies coiffures des immeubles ainsi que les façades.

Eglise de Saint-Aignan

En 451, Attila, à la tête des Huns, approche d’Orléans. L’évêque

Aignan exhorte alors les habitants à résister jusqu’à l’arrivée des

légions romaines.Reconnaissants, les

Orléanais font bâtir une basilique pour accueillir la dépouille du saint. La collégiale qui lui succède au XIe siècle est détruite lors de la guerre de Cent Ans. L’église actuelle est bâtie au XVe siècle. A la

Révolution, elle devient « Temple de la

Reconnaissance et de la Victoire ». Elle est

rendue au culte en 1902. De vastes travaux de restauration sont en cours et entrainent la fermeture du lieu au

public.

Situé au coeur de l'îlot Saint-Paul, le Jardin Jacques Boucher a été créé dans le cadre du projet urbain consécutif aux destructions de

la seconde guerre mondiale. A l'intérieur du jardin, le pavillon Colas des Francs, cabinet Renaissance, servait à entreposer archives et

trésors que possédait Jacques Boucher. 

Le jardin Jacques Boucher

La tour Saint-Paul, construite au début du

XVIIe siècle, sert de clocher à l’église du

même nom, dont seule la partie occidentale a

subsisté après la Seconde Guerre

mondiale.Cette tour domine un

jardin et le cabinet Colas des Francs, dernier

vestige de l’ancien hôtel de Jacques Boucher.

La tour Saint-Paul

Elle a été construite aux XVe et XVIe siècles. Son clocher isolé date de 1629. Elle comporte dans le bas coté la chapelle Notre Dame des Miracles, lieu de pèlerinage depuis le IXe siècle. Jeanne d'Arc vint

remercier Notre Dame des Miracles le 8 mai 1429.

Place de la République sur laquelle se dresse

une statue de Marianne.

En avril 1598, l'Edit de Nantes mit fin

aux guerres de Religion qui

ravageaient la France depuis plus

de quarante ans. En 1599, un temple

protestant fut construit à Bionne, proche d’Orléans. La révocation de

l'Edit de Nantes, en 1685, entraîna sa

destruction. Après la Révolution, la foi

protestante fut à nouveau autorisée

mais il fallut attendre 1830 pour

construire un nouveau temple.

L'architecte orléanais François Narcisse Pagot fut chargé de le bâtir sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Pierre-Empont. Il opta pour un plan central circulaire, d'un diamètre intérieur de 14,80 mètres, inspiré des temples de l'Antiquité. Inauguré le 2 mai 1839, le bâtiment est très

sobre. Son portail d'entrée comporte un fronton ionique entouré de quatre colonnes. La rotonde est couronnée d'une frise du même ordre

architectural, composée d'une alternance de triglyphes et de métopes décorées de médaillons à rayons. Elle était à l'origine surmontée d'un

dôme en zinc qui s'affaissa en 1912 et fut reconstruit, surbaissé, la même année.

Informations prises sur place et sur le Net.

Photos personnelles.

Musique : Prélude interprétée par Richard Abel.

Conception et réalisation : L. Cavallari

Novembre 2009.

lilymage1@gmail.com

Mes diaporamas sont hébergés sur le site de :

www.imagileonation.com