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Connexion BULLETIN INTERNATIONAL DE L'ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ET DE L'ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE DE L'UNESCO
V O L XXIII, n ° 3 / 4 , 1 9 9 8
Les difficultés rencontrées par les filles dans l'étude des disciplines scientifiques,
mathématiques et technologiques Les résultats révélateurs
du projet d'enseignement des mathématiques et des sciences aux filles d'Afrique (FEMSA) 1
L^objectif premier du projet F E M S A est d'améliorer l'accès des filles
¿ à l'enseignement des sciences, des mathématiques et de la technologie (SMT) aux niveaux primaire et secondaire et les résultats qu'elles obtiennent dans les disciplines correspondantes. Les deux années de la phase I de F E M S A ont permis d'établir des profils détaillés par pays de la participation des filles et de leurs résultats en mathématiques et en sciences au Cameroun, au Ghana, en Ouganda et en Tanzanie. Dans chaque pays, les activités de la phase I ont été parachevées par la tenue d'un séminaire national. D e janvier à juin, la phase de transition de F E M S A a servi à traduire les plans d'action nationaux en un ensemble d'interventions globales et spécifiques pour traiter les problèmes apparus à l'occasion de la phase I. La période a également été mise à profit pour renforcer les partenariats constitués dans les écoles et les communautés participant au projet. Des centres F E M S A sont mis en place dans chaque pays où a lieu la phase pilote pour coordonner le travail de F E M S A et organiser la collaboration avec d'autres O N G et organismes à l'œuvre dans le domaine de l'enseignement des S M T aux filles. Un séminaire régional s'est tenu à Nairobi en juin. Il a réuni un échantillon représentatif de personnes opérant dans ce domaine venues de 14 pays subsahariens et de pays extérieurs à la région. Ont également participé au séminaire des représentants d'organismes bailleurs de fonds tels que le N O R A D , la Fondation
Rockefeller, l 'UNESCO, l'UNICEF, G T Z et l'ambassade des Pays-Bas à Nairobi. Le séminaire avait pour principal objet la diffusion des résultats de la phase I et le lancement de la phase II. Il a établi des directives complètes pour la conduite des activités de F E M S A au cours de la phase II et arrêté des stratégies de mise en œuvre de F E M S A dans de nouveaux pays.
Le problème et ses causes Au niveau de l'enseignement primaire, tous les élèves ont les m ê m e s matières à étudier ; l'accès des filles à l'enseignement des mathématiques et des sciences est donc fonction de leur taux de scolarisation. Au secondaire, cependant, il y a beaucoup moins de filles que de garçons qui optent pour les disciplines scientifiques et qui, par conséquent, peuvent prétendre, au niveau de l'enseignement du troisième degré, accéder aux facultés de mathématiques et de sciences. En outre, les résultats des filles qui remplissent les conditions requises sont en général très inférieurs à ceux de leurs condisciples masculins. Les raisons principales de cet état de choses tiennent à l'attitude des enseignants, des élèves et des parents face à l'idée de voir des f e m m e s embrasser des « carrières masculines » c o m m e l'ingénierie, la technologie, l'architecture, etc. Beaucoup d'enseignants, parmi lesquels des f e m m e s , sont persuadés que les filles sont intellectuellement inaptes à l'étude de matières « difficiles et axées sur des
tâches » c o m m e les mathématiques et les sciences. O n constate que des maîtres, ne s'attendant pas à ce que les filles réussissent, s'appliquent à les décourager ; or celles-ci ne veulent pas « lutter » contre eux et, simultanément, elles font l'objet de harcèlements graves de la part de leurs condisciples masculins. Les parents sont quant à eux pénétrés de l'idée qu'une fille qui réussit en mathématiques, en sciences et en technologie a quelque chose d'anormal et qu'elle sera difficile à marier. Les filles elles-mêmes sont marquées par l'influence négative de ces attitudes des enseignants et des parents et se font souvent, en conséquence, une médiocre opinion d'elles-mêmes.
Les enseignements de la phase I Plusieurs enseignements importants ont pu être tirés de la phase I. Le premier a été que la plupart des gens proches du problème, enseignants, parents ou élèves, acceptaient le constat de la médiocrité de la participation et des résultats des filles dans les disciplines S M T c o m m e une sorte de fatalité. Pour les filles, la situation observée est acceptée telle quelle et, c o m m e elle est jugée inévitable, tout se passe c o m m e s'il n'y avait pas lieu de tenter d'y remédier. Deuxième enseignement : lorsque le problème n'est pas inévitable mais qu'il a des causes auxquelles on peut remédier et qu'on c o m m e n c e à chercher des solutions
7. Voir Connexion, vol. XXII, n° 7, 7997
<r
Formation scientifique, technique et professionnnelle des filles en Afrique
Dans le cadre du Projet spécial sur la formation
scientifique, technique et professionnelle des
filles en Afrique (Connexion, vol. XXII, n° 1,
1997), des enquêtes à l'échelle nationale ont été
effectuées dans 21 pays d'Afrique subsaha
rienne : Afrique du Sud, Bénin, Burundi,
Ethiopie, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi,
Mali, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria,
Ouganda, Sénégal, Swaziland, Tanzanie, Tchad,
Togo, Zambie, Zimbabwe. Ces enquêtes avaient
pour but d'évaluer :
1. la participation des filles et des femmes à
l'enseignement scientifique, à l'enseigne
ment professionnel et aux carrières corres
pondantes
2 . les raisons expliquant leur faible participa
tion et les facteurs qui ont une incidence
positive sur la participation
3. les mesures positives prises pour remédier à
cette situation.
Voici les principaux points que ces enquêtes ont
mis en lumière.
• Il est essentiel d'améliorer la qualité de l'en
seignement en général et de celui des sciences
et de la technologie en particulier.
• L a question du déséquilibre entre les sexes est
désormais un thème de discussion dans toutes
les enceintes nationales. Toutes les politiques
nationales intègrent des considérations liées à
l'équité entre les sexes. Toutefois, m ê m e dans
les pays où il n 'y a pas de discrimination au
niveau des inscriptions, il y a moins de filles
inscrites en sciences que de garçons.
• Il y a des facteurs extrascolaires et des fac
teurs propres à l'école qui interviennent dans
la participation des filles à l'étude des
sciences et de la technologie ; ce sont notam
ment : la grande pauvreté, les attitudes des
parents et de la société, les grossesses et les
mariages précoces et un surcroît de travail
pour les filles à la maison. Les facteurs pro
prement scolaires sont la qualité des pro-
• grammes et des manuels d'enseignement des
sciences, l'action des maîtres et les attentes
des fillettes.
• L a plupart des problèmes et des contraintes
sont c o m m u n s à tous les pays. Les m ê m e s
facteurs influencent les intérêts et les résultats
des garçons et des filles.
• Dans la plupart des pays il y a très peu de
filles qui étudient les programmes secondaires
de sciences physiques et de mathématiques et
leur faible participation à l'enseignement de
ces disciplines a une influence sur leur accès
non seulement aux domaines techniques mais
aussi à l'enseignement supérieur.
• Les filles ne représentent dans aucun des pays
plus de 30 % des étudiants inscrits au niveau
universitaire, et dans les sciences de la nature
et les sciences exactes, elles sont surtout pré
sentes dans ces disciplines c o m m e la biologie
et la médecine.
• Dans l'enseignement technique et profession
nel, il y a en général un pourcentage sensible
ment plus élevé de filles dans les filières pré
parant aux professions du commerce et des
services que dans celles qui mènent aux pro
fessions de l'industrie ou au métier d'ingé
nieur. E n ce qui concerne l'enseignement pro
fessionnel, les filles se préparent surtout au
secrétariat, à l'hôtellerie et aux métiers déri
vés de l'art graphique. La plupart de ces
domaines sont étrangers aux impératifs de la
technologie moderne et donc ne génèrent pas
d'employabilité pour les filles. D e ce fait,
elles n'ont que très peu de possibilités d'indé
pendance socio-économique, ce qui accentue
encore l'inégalité entre les sexes.
• Il y a persistance des stéréotypes concernant
les « métiers féminins » qui influencent forte
ment la détermination des domaines d'études
que choisissent les filles et les garçons. Là
encore, les traditions et la société veulent que
la f e m m e reste à la maison, et les familles en
situation précaire préfèrent investir le peu de
ressources dont elles disposent dans l'éduca
tion des garçons plutôt que celle des filles, qui
pourraient un jour entrer par le mariage dans
une autre famille ou abandonner leur profes
sion. Ainsi les femmes ne sont que marginale
ment représentées dans les professions scien
tifiques et techniques, conséquence directe de
leur faible présence dans les disciplines à
caractère scientifique.
• L'image masculine qui s'associe à la science
est une des principales raisons du fait que les
filles ne s'orientent pas vers ces domaines ou
n'ont pas confiance en leurs aptitudes scienti
fiques. L a façon dont les sciences sont pré
sentées est aussi un facteur dissuasif pour les
filles, surtout attirées par les aspects humains
de l'existence et les choses en rapport avec la
pratique du quotidien.
• L a répartition des sexes entre les domaines
d'étude, et en particulier la sous-représenta
tion apparemment universelle du sexe féminin
dans les sciences de la nature, les métiers
d'ingénieur et l'agriculture, est, on le
constate, si nette — dans toutes les régions
tant du m o n d e industrialisé que des pays en
développement — qu'elle semble obéir à
quelque « loi d'airain » de l'éducation. Q u e
signifie-t-elle vraiment ? Spécialisation ou
discrimination ? La vérité se trouve quelque
part entre les deux et varie d 'un pays à l'autre.
Les conclusions générales qu'on peut tirer de
ces enquêtes tendent à montrer qu'il faudra
qu'interviennent des changements d'attitudes
fondamentaux pour qu'il puisse y avoir une
avancée des femmes dans les études scienti
fiques, techniques et professionnelles et dans
les carrières auxquelles elles conduisent. O n a
mis au point dans certains pays des dispositifs
ou des programmes visant à modifier les struc
tures et les attitudes et à mieux encourager les
filles, plus spécialement dans les établissements
secondaires. Ces initiatives ont été prises par les
ministères de l'éducation, par des autorités
locales et'ou par le bureau national de la condi
tion féminine. Cependant, il ne suffit évidem
ment pas d '« inciter » les filles à faire des choix
différents : il faut aussi améliorer les méthodes
pédagogiques. L'enseignement des sciences et
des mathématiques doit contribuer à la suppres
sion de l'autocensure et de l'autodépréciaiton
cognitive. Il faut faire en sorte que ces matières
soient plus étroitement reliées aux intérêts des
filles et proposent très tôt un milieu d'appren
tissage qui permette de construire des concepts
et d'élaborer des attitudes positives au travers
d 'un vécu plaisant.
Il faut adopter une approche intégrée à plu
sieurs niveaux pour faire que l'enseignement
technique et la formation professionnelle a m è
nent plus d'égalité sur le marché du travail.
Cela suppose, d'une part, que l'on s'attaque aux
contraintes qui conditionnent l'accès des
femmes à la formation et leur réussite et qu 'on
s'emploie à régler des problèmes tels que la
répartition des élèves par filières et les formes
de sexisme qui affectent le matériel didactique,
les attitudes des formateurs et les conseils
d'orientation professionnelle. Cela suppose, par
ailleurs, que l'on accepte de placer l'éducation
et la formation dans un contexte social, écono
mique et politique plus large, en particulier
pour ce qui concerne les rôles que les femmes
sont formées à remplir. Depuis les parents jus
qu'aux décideurs, il y a des partenaires essen
tiels à identifier. Les méthodes à employer c o m
prennent notamment l'information du public
par les médias et la mise en place de stimulants
appropriés pour les enseignants.
L'enseignement scientifique, technique et pro
fessionnel n'est pas seulement une question
d'institutions. U n large éventail de forces
influence le développement personnel, la façon
dont chacun vit son instruction et sa vie profes
sionnelle ultérieure. L a réduction des dépenses
publiques consacrées à l'éducation a conduit à
fermer des écoles et à resteindre les possibilités
offertes aux filles et aux femmes. Faire en sorte
que l'enseignement scientifique et technique et
la formation professionnelle aient un impact
positif sur la condition et le rôle des femmes est
plus qu'une simple affaire de maîtrise des taux
d'inscription. Certes, les nombres sont impor
tants et la parité doit être un objectif, mais il
s'agit aussi du contenu, de la méthode et des
structures de l'apprentissage. E n dépit des pro
grès accomplis ces dernières années, notam
ment dans le domaine des législations qui éta
blissement l'égalité des sexes devant
l'éducation et l'emploi, il reste beaucoup à
faire. Il y a dans la plupart des pays des obs
tacles culturels et économiques, des attitudes,
des valeurs et des stéréotypes culturels qui
désavantagent les filles. O n n 'a pas encore pris
la mesure de toute l'étendue des potentialités
des femmes dans les domaines scientifiques et
techniques.
On trouvera le rapport sur le site web de
¡'UNESCOpour l'enseignement des sciences
et de la technologie ; on peut aussi l'obtenir
auprès de M m e Anna Maria Barthes,
Connexion (adresse en dernière page).
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ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO
applicables de manière concrète et prag
matique, on voit se manifester beaucoup
de bonne volonté pour tâcher d'améliorer
la situation.
Troisièmement, malgré toute la bonne
volonté et le désir de faire quelque chose
qui peuvent alors se manifester, il n'y pas
beaucoup de gens qui sachent exacte
ment ce qu'il faut faire.
La voie à suivre La phase II de F E M S A , qui s'étendra sur
trois ans à partir de juillet 1998, s'appli
quera à diverses activités, tant au niveau
national qu'au niveau local.
Un impératif majeur est d'intervenir au
niveau des politiques nationales et des
décisions relatives à l'éducation des filles
par des apports significatifs à des
domaines c o m m e l'élaboration des pro
g r a m m e s scolaires, la production de
manuels et de matériels d'enseignement,
la formation des enseignants et les exa
m e n s . A u niveau local, il s'agira principale
ment de sensibiliser les élèves, les ensei
gnants et les parents aux difficultés et aux
contraintes auxquelles se heurtent les
filles dans l'étude des matières S M T ,
moyennant des interventions à petite
échelle au niveau des établissements pri
maires et secondaires. Ces interventions
serviront à élaborer des approches inno
vantes, convenant aux filles, de l'appren
tissage des S M T ; à relier l'enseignement
des S M T au vécu des filles en dehors de
l'école et à leurs besoins après l'école ; à
susciter chez les filles un intérêt pour des
carrières fondées sur une compétence en
mathématiques et en sciences et à expéri
menter des méthodes alternatives d'éva-
Cette conférence nationale a été orga
nisée par le département ministériel
sud-africain des arts, de la culture, de la
science et de la technologie (DACST) avec
le concours du Conseil de la recherche en
sciences humaines. Les 150 participants
venus d'horizons aussi éloignés les uns des
autres que les États-Unis, la France, le
Swaziland et le Kenya représentaient des
scientifiques f e m m e s , des organisations
non gouvernementales de femmes , des
organisations de f e m m e s rurales, des
groupes communautaires, des services
ministériels, le monde de l'entreprise, des
conseils scientifiques, des universités, des
syndicats d'éducateurs et d'enseignants.
L ' U N E S C O était représentée par le
D r Benjamin N'Tïm (UNESCO/bureau de
Pretoria) et le Dr Shamila Nair, consultante
dans le cadre du Projet spécial de l 'UNESCO
luation mesurant l'aptitude des élèves à
raisonner et à appliquer des connaissances
et des compétences appropriées plutôt
que leur capacité de resservir des faits
dont on leur bourre le crâne.
Huit nouveaux pays feront leur entrée
dans la famille du F E M S A , à savoir le
Burkina Faso, le Kenya, le Mali, le Malawi,
le Mozambique, le Sénégal, le Swaziland
et la Zambie ; ce qui donnera un mélange
plus équilibré de pays anglophones, fran
cophones et lusophones.
Ces dernières années, on a beaucoup
entendu parler en Afrique subsaharienne
de la lassitude des donateurs. O n y souffre
maintenant d'une nouvelle maladie : la las
situde de l'évaluation. Les pays, les institu
tions et les gens en ont assez d'être éva
lués, étudiés, sondés, interrogés sur la
nature de leurs problèmes. Nous voulons
des solutions, des actes après l'évalua
tion ; nous désirons recevoir les soutiens
qui permettront d'appliquer les solutions
dont nous pensons qu'elles peuvent chan
ger les choses. Il faut s'attaquer franche
ment aux problèmes au niveau local, celui
de la communauté et de l'école, et les
solutions doivent avoir l'approbation et la
confiance des acteurs de base. C'est cette
interaction à la base avec les écoles et les
communautés que le F E M S A espère pro
mouvoir dans sa phase II en se servant
aussi de ce qui aura été appris au niveau
local pour infléchir notablement les poli
tiques nationales et les modalités de l'éta
blissement des programmes scolaires, de
la formation des enseignants et des
examens.
Une collection de fascicules à diffuser a
été éditée à propos des indications
sur la formation scientifique, technique et
professionnelle des filles en Afrique.
La conférence qui s'inscrivait dans le cadre
de l'année de la science, initiative du gou
vernement sud-africain, était réunie pour
délibérer sur des stratégies propres à a m é
liorer l'accès à l'enseignement, l'éducation,
la formation et la qualité de vie des filles et
des f emmes . Des femmes scientifiques,
universitaires et responsables politiques de
premier plan en Afrique australe, ont pressé
les gouvernements des pays africains de
multiplier les possibilités offertes aux
femmes d'accéder et de participer à l'acti
vité scientifique et technologique en Afrique.
En ouvrant la conférence, la vice-ministre
des arts, des sciences et de la culture de
l'Afrique du Sud, M m e Briget Mabandla, a
déclaré que nous devions pas continuer à
gaspiller nos ressources humaines en
recueillies au terme de la phase I, notam
ment dans les domaines suivants :
• méthodologie et instruments de
recherche utilisés dans les études du
F E M S A
• état de la participation et des résultats
des filles en mathématiques et en
sciences dans les établissements pri
maires et secondaires des quatre pays
pilotes
• attitudes des élèves, des enseignants et
des parents à l'égard de l'apprentissage
et de l'enseignement des disciplines
S M T dans les établissements primaires
et secondaires
• influence des programmes d'études et
des examens sur la participation et les
résultats scolaires des filles en mathé
matiques et en sciences
• ressources et équipements disponibles
pour renseignement/apprentissage des
disciplines S M T
• recherches déjà faites ou en cours dans
le domaine de l'enseignement des
matières S M T aux filles
• séminaires et plans d'action nationaux.
O n peut obtenir ces fascicules à l'adresse
suivante : FEMSA Secretariat, FAWE, PO
Box 53168, Nairobi, Kenya. Fax : 254-2-
210709 Courrier él. : femsa@fawe.org (Ils
seront aussi disponibles prochainement
sur la page d'accueil de l'UNESCO pour
l'enseignement des sciences et de la tech
nologie :
www.education.unesco.org/educprog/ste/
lndex.html)
Joseph P O'Connor
Coordonnateur régional FEMSA
excluant les f e m m e s , car le fait est qu'en
Afrique très peu de f e m m e s sont
employées dans des professions scienti
fiques et technologiques.
Les scientifiques ont mis en exergue le fait
que les f e m m e s africaines forment au
moins 50 % de la population de leurs pays
et que près de la moitié résident dans des
zones rurales. Les f e m m e s sud-africaines
non seulement produisent 60 % de la
nourriture de l'Afrique du Sud mais consti
tuent la totalité de la main-d'œuvre agri
cole. Aussi conviendrait-il d'encourager les
réseaux d'agricultrices et l'utilisation des
ressources existantes parmi les tra
vailleuses de l'agriculture.
La vice-ministre du commerce et de l'in
dustrie, M m e Phumzile Mlabo-Ngcuka a
souligné le fait que l'autonomisation éco
nomique est affaire d'accès équitable à la
Les femmes (Lutsango) dans le champ des sciences et de la technologie en Afrique du Sud
Rustenburg, Afrique du Sud, 8-10 septembre 1998
Connexion
ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO
technologie et d'aptitude à prendre des
décisions importantes en matière de
gestion.
Se fondant sur les résultats d'enquêtes
nationales réalisées dans le cadre du
Projet spécial de l ' U N E S C O , le D r Nair a
souligné le fait que la transformation du
marché de l'emploi signifie que les
f e m m e s ne peuvent plus désormais c o m p
ter sur la g a m m e restreinte de leurs activi
tés traditionnelles. Les rôles traditionnelle
ment dévolus aux f e m m e s doivent
maintenant se traduire par des responsabi
lités sociales Le peu de possibilités
qu'elles ont d'accéder à des professions
technologiques en nombre croissant tend
à perpétuer l'exclusion des f e m m e s du
marché de l'emploi. Avec le temps, on en
est venu à considérer l'enseignement
technique c o m m e moins honorable, et
bon seulement pour les déchets scolaires
et les enfants issus des groupes sociaux à
faible revenu. Peu de f e m m e s entrent
dans des écoles techniques préparant à
des carrières professionnelles dans des
domaines techniques dits « durs », et
pourtant il y a beaucoup de possibilités
d'emploi dans ces branches.
Selon M m e Mabandla, il faut une panoplie
d'instruments politiques et de stratégies
innovantes pour redresser les déséqui
libres historiques et permettre d'en finir
avec des pratiques discriminatoires qui ont
marginalisé les f e m m e s dans les sciences
et la technologie.
La présidente de T W O W S et vice-chancelier
de l'Université du Swaziland, le professeur
Lydia Makhubu, a déclaré que la participation
des scientifiques femmes était en Afrique un
moyen capital de construire des capacités
diversifiées permettant de relever les défis
pluridimensionnels auxquels le continent doit
faire face. Il faut mettre au point des straté
gies adaptées à la situation africaine pour
renforcer l'enseignement général.
D e graves préoccupations ont été expri
m é e s , entre autres, au sujet de la dispari
tion des voies africaines dans les sciences
autochtones au bénéfice des démarches
scientifiques occidentales. La science, a-t
on estimé, ne doit pas être perçue c o m m e
un processus propre au « premier
m o n d e », et il y a lieu de réexaminer les
démarches autochtones. Il faudrait créer
des forums qui permettraient aux popula
tions rurales de découvrir et d'utiliser le
savoir autochtone existant.
La conférence comprenait aussi des c o m
missions consacrées à la santé, à l'agricul
ture, à l'énergie, à l'éducation et au c o m
merce, qui se sont intéressées plus
spécialement à l'accès, à la formation, à la
communication, à la qualité de vie, au rôle
des pouvoirs publics, aux conseils scienti
fiques et aux O N G . Dans le cadre des c o m
missions, deux domaines clés pour l'éla
boration des politiques, des stratégies et
des programmes ont été identifiés, et un
certain nombre de recommandations ont
été faites à leur sujet.
1. Attirer et retenir les filles et les f e m m e s dans, les sciences et la technologie
• Il y a des recherches appropriées à mener
sur ce qui précède pour permettre, entre
autres, de mettre en place des systèmes
de contrôle et d'évaluation adaptés,
d'évaluer les tendances et les pro
grammes de l'enseignement scientifique
et technique et de l'enseignement tech
nique et professionnel dans les établisse
ments sud-africains et les éléments qui
influencent les perceptions.
• Il faut susciter chez les filles une prise
de conscience de la pertinence de l'en
seignement et de la formation scienti
fiques, techniques et professionnels
afin de les attirer en plus grand nombre
dans les filières d'études et les carrières
appropriées.
• Des compétences et des connaissances
appropriées doivent être imparties et
mises sur le marché en tant que bases
de possibilités de carrière attrayantes.
2. Autonomiser les f e m m e s dans les sciences et la technologie
• Il convient de supprimer les préjugés
sexistes et les perceptions négatives à
l'égard des f e m m e s et de créer des per
ceptions nouvelles.
• Une voix parlant au n o m des f e m m e s
dans le domaine de l'enseignement et
de la formation scientifiques, tech
niques et professionnels doit pouvoir se
faire entendre directement des orga
nismes décisionnels (des pouvoirs
publics, du m o n d e de l'entreprise, du
m o n d e universitaire, etc.) pour exercer
une influence sur les programmes au
niveau de la décision politique.
• Il faut donner à des f e m m e s des forma
tions leur permettant d'occuper en plus
grand nombre des postes de responsa
bilité ou des fonctions de conseil,
moyennant, par exemple, une sensibili
sation des employeurs.
L'affectation de ressources à ces
domaines essentiels serait une question
importante à étudier dans l'avenir pour
déterminer le degré de faisabilité des pro
grammes et des activités envisageables. Il
faut donner une assise solide à la recon
naissance du rôle des f e m m e s en en fai
sant une composante importante de ce
que le Vice-Président de l'Afrique du Sud,
Thabo Ivlbeki, a appelé « la Renaissance
africaine ». Enfin, le mouvement de pro
motion des f e m m e s dans les sciences ne
doit pas répondre qu'à un mobile d'équité
mais bien au souci de donner aux f e m m e s
les moyens d'une autonomie qui leur per
mettrait de s'employer à traiter les mul
tiples problèmes de sous-développement
qui accablent actuellement le continent.
Le D A C S T doit élaborer un cadre de réfé
rence et des principes directeurs pour la
mise en œuvre des programmes identi
fiés. Le compte rendu des débats sera prêt
fin novembre 1998. Des exemplaires en
seront adressés à tous les participants. O n
pourra en obtenir des exemplaires supplé
mentaires auprès du D A C S T . Pour plus
ample information, s'adresser à : Depart
ment of Arts, Culture, Science and
Technology (DACST), Private Bag x894,
Pretoria, Afrique du Sud.
[y Shamila Naît
Consultante UNESCO
C a m p scientifique national pour les filles Harare, Zimbabwe, 21 avril - 1er mai 1998
Il s'agissait du deuxième camp scienti
fique pour les filles tenu au Zimbabwe.
Celui-ci était un camp national, à la diffé
rence du camp scientifique sous-régional
pour les pays d'Afrique anglophone tenu
en août-septembre 1995, également à
Harare, à titre d'activité préparatoire à la
conférence sur les f e m m e s de Beijing,
avec le parrainage de l 'UNESCO.
Les 47 participantes, choisies dans plus de
300 écoles de toutes les régions, étaient
des élèves moyennes de troisième année
de l'enseignement secondaire, ayant
obtenu une note de 27 sur 50 à un test
comportant dix rubriques par matière en
mathématiques, physique, chimie et biolo
gie. Il s'agissait de les sensibiliser aux pos
sibilités qu'offrent les sciences, de leur
dispenser un enseignement intensif et de
leur donner confiance en elles. Dans un
tout autre esprit, les participantes réunies
au camp de 1995 étaient des élèves
brillantes destinées à des carrières scienti
fiques, auxquelles on avait voulu donner
un coup de pouce juste avant l'examen du
brevet élémentaire (« O » level). C e chan
gement de politique était dû au fait qu'en
1995 on s'était rendu compte que les
brillants sujets, étant capables de réussir
de toute manière, n'avaient pas réellement
besoin d'un coup de pouce.
Avant le camp proprement dit, un atelier
de sensibilisation a été tenu pour les pro
fesseurs au cours duquel le programme
scolaire a été mis en discussion, ainsi que
les méthodes et les approches. Les pro-
4 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998
ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO
fesseurs ont, de m ê m e , été sélectionnés
dans toutes les provinces, à raison de deux
par matière à enseigner en équipe pendant
la durée du camp . Le c a m p se tenait à
l'école de filles Roosevelt à Harare, cadre
du premier c a m p scientifique.
Les participantes étaient réparties en
quatre groupes ; dans ces groupes elles
apprenaient les sciences et les mathé
matiques par des enquêtes pratiques et
des méthodes d'apprentissage actives.
D e s intervenantes, comprenant notam
ment la directrice du département des
études informatiques de l'Université du
Z imbabwe , l'ingénieur en chef de la
société des postes et télécommunications
du Z imbabwe (PTC), une conférencière
parlant de l'enseignement des sciences et
la psychopédagogue en chef du Ministère
de l'éducation, des sports et de la culture
ont fourni aux filles des indications sur des
carrières scientifiques qui leur étaient
ouvertes. Des excursions ont été faites sur
divers sites (PTC Digital Exchange, Snake
World, Lion and Cheetah Park, lac Chivero)
pour mettre les filles au contact de la
science telle qu'elle existe dans le m o n d e
qui les entoure. Il y avait aussi au c a m p
des activités sociales et sportives.
Les résultats du c a m p ont été obtenus
par application d'un test initial et d'un test
final dans les matières scientifiques, par
des questionnaires et par interviews des
participantes et des professeurs.
L'apprentissage portait sur les éléments
suivants :
Mathématiques : Symétrie ; transforma
tions
Physique : Le courant électrique ;
l'électricité dans la mai
son ; l'induction élec
tromagnétique ; les
transformateurs
LJAfrican Network of Scientific and
• Technological Institutions (Réseau
africain d'établissements d'enseignement
scientifique et technologique) (ANSTI), pro
jet de l ' U N E S C O visant favoriser la c o m
munication entre les établissements afri
cains qui dispensent une formation
scientifique et technologique de haut
niveau, s'est appliqué au fil des ans à ren
forcer la participation des f e m m e s au
métier d'ingénieur à travers plusieurs pro
jets tels que le projet pilote qui a abouti à
la publication de l'annuaire des f e m m e s
ingénieurs. Il s'agissait dans ce dernier cas
de diminuer l'isolement des f e m m e s dans
leur profession, dans leurs pays et dans la
région. En vue de donner à l'ANSTI les
Chimie ; Les facteurs affectant
l'allure d'une réaction
chimique , les sub
stances (points de
fusion et d'ébulhtion,
pureté)
Biologie : Les cellules et les fonc
tions cellulaires ; la
spécialisation des cel
lules ; les enzymes ;
les gènes et les chro
m o s o m e s
Le choix de ces thèmes a été dicté par
l'expérience des enseignants montrant
que c'étaient les domaines que les élèves
trouvaient les plus difficiles et qui avaient
tendance à ne pas être traités. D'autres
domaines prévus n'ont pas été traités
parce que le programme envisagé s'est
avéré trop abondant pour les deux
semaines et que, pour partie, le travail
n'ayant pas été abordé auparavant, il fallut
lui consacrer plus de temps que prévu ; à
l'inverse, dans d'autres domaines, le test
initial révéla que les filles n'avaient rien à
apprendre.
Dans les quatre matières, sur un nombre
total de 47 filles, le nombre de filles qui ont
réussi l'épreuve est passé, pour chaque
matière, entre le test initial et le test final :
de 0 à 37 en physique, de 13 à 35 en bio
logie, de 3 à 37 en mathématiques et de
15 à 37 en chimie. O n a également enre
gistré des acquis dans l'ordre des attitudes
positives envers les sciences. A la fin du
c a m p , l'intérêt porté aux sciences au
niveau du baccalauréat (« A » level) se
mesurait c o m m e suit :
mathématiques : 89 % - physique : 68 % -
chimie • 78 % - biologie • 72 %.
A la question leur demandant si elles pen
saient avoir fait des progrès en sciences et
en mathématiques au cours du camp , les
moyens de se lancer dans des projets pou
vant avoir un fort impact, il a été décidé de
tenir une réunion consultative en mai 1999
pour examiner les problèmes que rencon
trent les f e m m e s qui entrent dans la pro
fession d'ingénieur ou l'exercent déjà et
de suggérer des moyens d'en venir à bout.
Les problèmes qui freinent l'augmentation
de la participation des f e m m e s au métier
d'ingénieur se situent à trois niveaux. Le
premier niveau est celui de l'enseigne
ment secondaire, où les filles sont moins
nombreuses à s'inscrire dans les filières
scientifiques. Le deuxième niveau est
celui de l'accès à une formation en ingé
nierie et de l'isolement des f e m m e s dans
les écoles ou les facultés formant des
filles ont répondu par l'affirmative à raison
de : 83 % pour la chimie, 89 % pour la phy
sique, 91 % pour la biologie et 83 % pour
les mathématiques. Constatation intéres
sante, ces résultats étaient à peu près du
m ê m e ordre que l'amélioration des notes
obtenues entre le test initial et le test final,
soit les augmentations suivantes :
81 % en chimie, 87 % en biologie, 98 %
en physique et 98 % en mathématiques.
Les filles ont cité les travaux pratiques et la
manipulation du matériel et des produits
chimiques (une première pour 50 %
d'entre elles) c o m m e étant très importants
pour leur compréhension et pour l'amélio
ration de leurs résultats en sciences au
cours du c a m p ; l'apprentissage en petits
groupes et l'attention qui leur était person
nellement portée leur ont paru également
importants. Certaines ont déclaré qu'une
occasion unique leur avait été offerte d'ap
prendre les sciences et les ma théma
tiques d'une manière concrète.
Les professeurs ont eu eux aussi une per
ception positive du c a m p , en retirant l'im
pression d'avoir progressé dans l'ordre du
perfectionement professionnel, d'avoir
appris de leurs collègues à travers l'ensei
gnement en équipe dans un cadre bien
équipé pour l'enseignement des sciences
à l'aide de matériel adéquat.
D e l'avis général, le c a m p a été un événe
ment important qui valait la peine d'être
vécu et a ouvert les yeux des filles sur les
carrières scientifiques qui s'offrent à elles ;
davantage de filles devraient pouvoir béné
ficier des m ê m e s possibilités.
Pour plus ample Information,
s'adressera : R. Hodzi, UNESCO/Harare,
PO Box H. G. 435, Highlands,
Harare, Zimbabwe. Fax : 2634776055
Courrier él. : UHHAR
ingénieurs, qui peut être cause d'un taux
d'abandon élevé. Le troisième niveau est
le niveau professionnel qui est caractérisé
par l'absence de modèles de rôle parce
que peu de f e m m e s se consacrent à la pra
tique du métier d'ingénieur. Il y a une
désaffection des f e m m e s qui se produit à
chacun de ces niveaux et des influences
qui s'exercent vers l'avant ou vers l'arrière
entre les différents niveaux. La réunion
proposée se penchera principalement sur
les problèmes décelés aux deuxième et
troisième niveaux.
Les objectifs de la réunion sont les sui
vants :
• examiner les politiques, les programmes
et les stratégies visant à promouvoir la
Réunion consultative sur la participation des femmes au métier d'ingénieur
Mai 1999, Arusha, Tanzanie.
Connexion 5
ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO
participation des f e m m e s à l'enseigne
ment supérieur en général et à l'ensei
gnement scientifique et technique en
particulier ;
• partager l'expérience que peuvent avoir
divers établissements des moyens de
faciliter l'accès des f e m m e s à la forma
tion au métier d'ingénieur et analyser les
facteurs de réussites qui ont été enre
gistrées dans la région et ailleurs ;
• identifier des stratégies et des pro
g r a m m e s possibles pour faciliter l'accès
des f e m m e s à une formation d'ingé
nieur en Afrique ;
• identifier des stratégies possibles pour
renforcer la participation des f e m m e s à
la profession.
L'objectif assigné à l'atelier est l'établisse
ment d'une liste de recommandations
concernant :
• des stratégies, des programmes et des
politiques qui ont fait leurs preuves pour
améliorer l'accès des f e m m e s à la
formation au métier d'ingénieur en
Afrique
• de nouvelles idées, de nouvelles poli
tiques et de nouveaux programmes
propres à faciliter l'accès des f e m m e s à
la formation au métier d'ingénieur et à
sa pratique ;
• un cadre de référence pour les docu
ments de projet à soumettre aux
bailleurs de fonds.
La langue de communication employée
pendant l'atelier sera l'anglais. Toutefois, le
compte rendu de la réunion sera publié en
anglais et en français.
Pour plus ample information,
s'adresser à : J.G.M. Massaquoi,
Coordinator, African Network of Scientific
and Technological Institutions (ANSTI),
UNESCO/Nairobi, PO Box 39592,
Nairobi, Kenya. Fax : 254-2-215.991
Courrier él. : UHNAI
Le rapport de l'atelier régional pour ¡Afrique orientale et australe « Coordination of Emerging Needs and Actions in Environmental
Education » (Coordination des besoins émergents et des actions dans le domaine de l'éducation environnementale) (Nairobi,
Kenya, 2-8 novembre 1997) organisé par le Centre international de recherche sur le développement, Canada, est actuellement dis
ponible auprès de : D r Kabiru Kinyanjui, International Development Research Centre, Liaison House, 2nd floor, P O Box 62084,
Nairobi, Kenya. Fax : (254-2) 711.063 Courrier él. : kkinyanjui@idrc.ca
Projet 2000+ de l 'UNESCO Atelier européen de formation/écriture
Royaume-Uni, ler-5 juin 1998
Cet atelier de l ' U N E S C O pour la région
d'Europe, organisé par l'Association
for Science Education (ASE), s'est tenu à
Addlestone, Surrey, Royaume-Uni, du 1er
au 5 juin 1998. Il faisait partie de la série
d'ateliers régionaux organisés à travers le
m o n d e sous l'égide de l ' U N E S C O .
Vingt-trois éducateurs représentant des
associations de professeurs de sciences
pertinentes ainsi que des organismes
internationaux établis en Belgique,
Estonie, Finlande, Irlande, lslande,Pays-
Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suède ont
participé à cet atelier.
L'atelier offrait la possibilité :
• de voir où en était l'enseignement pour
la promotion d'une culture scientifique
et technologique (CST) dans les pays
représentés
• de développer des idées et d'élaborer
des matériels d'enseignement aptes à
promouvoir la C S T et à contribuer au
nouveau kit de référence de l ' U N E S C O
sur la CST.
• d'étudier des façons d'envisager le per
fectionnement professionnel des ensei
gnants dans le domaine de l'enseigne
ment pour répandre la C S T
• de discuter des moyens de promouvoir
les visées du Projet 2000+ auprès des
maîtres à penser en la matière et des
associations de professeurs de
sciences.
Il s'est également penché sur les diffé
rentes modalités de fonctionnement de
l'enseignement scientifique et technolo
gique et de la formation des enseignants
dans les pays représentés.
L'atelier a recommandé que le fruit de ses
débats fasse l'objet de deux publications.
1. U n e mallette pédagogique (Teacher's Pack) pour l'Europe contenant sous
forme de collection de feuilles mobiles
(pour la formation continue) :
• une analyse de la notion de culture
scientifique et technologique
• de nouveaux matériels utilisables à titre
d'exemple, conçus à partir des idées
développées au cours de l'atelier
• des échantillons de matériels provenant
d'autres publications et illustrant des
aspects de la C S T
• des indications sur les matériels à
l'usage des enseignants
• des idées pour l'élaboration d'autres
matériels de promotion de la C S T
La mallette devra être conçue intelligem
ment et bien présentée ; les matériels
didactiques seront clairs et concis et les
démarches pédagogiques obéiront à une
logique aussi manifeste que les résultats
attendus de leur application.
Elle sera directement utilisable en classe
par les enseignants Elle pourra en outre
donner lieu dans l'avenir à d'autres ateliers
ayant pour but d'y apporter des modifica
tions utiles en fonction de besoins locaux.
2. U n fascicule explicatif à adresser aux
têtes pensantes (hauts fonctionnaires, ins
pecteurs et élaborateurs des programmes,
associations de professeurs de sciences).
Il exposera les idées directrices du Projet
2000+, en insistant sur la spécificité de la
C S T à l'intérieur du programme d'études
et sur ses résultats. Les moyens employés
seront des graphiques, une iconographie
et un texte relativement succinct.
L'atelier et les matériels qui y ont été pro
duit devraient servir de matrices à d'autres
ateliers à organiser dans divers pays ou
groupes de pays d'Europe occidentale
pour y promouvoir la CST.
Pour plus ample information,
s'adresser à : The Association
for Science Education (ASE),
College Lane, Hatfield AL 10 9AA,
Royaume-Uni. Fax: 01707-266532
Courrier él. : ase@asehq.telme.com
6 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998
ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO
L'encyclopédie des systèmes de soutien de la vie (EOLSS)
Une entreprise menée sous le patronage de PUNESCO
LJEncyclopaedia of Life Support • Systems (encyclopédie des sys
tèmes de soutien de la vie) (EOLSS) est une initiative intellectuelle concertée à l'échelle mondiale qui vise l'élaboration d'une base de connaissances présentant des approches systémiques du développement de systèmes de soutien de la vie aptes à répondre de manière constructive aux besoins de la viabilité dans durée et aux impératifs de la sécurité globale. Y contribuent non seulement les dirigeants d'organisations intergouvernementales et internationales telles que l 'UNESCO, le P N U E , le P N U D , l'UNICEF, le F N U A P , l ' O M M et l 'UNU, mais 'aussi des scientifiques du plus haut niveau c o m m e les lauréats du prix Nobel Leon Lederman et Georges Charpak, les présidents des Académies des sciences de France, de Russie et de Chine et des personnalités publiques de stature internationale c o m m e Mikhaïl Gorbatchev.
L'encyclopédie est réalisée avec le concours de l 'UNESCO et vise à présenter un ensemble complet et intégré de connaissances qui fasse autorité sur les systèmes de soutien de la vie — par système de soutien de la vie on entend tout système naturel ou conçu par l ' homme qui favorise la vie de la biosphère sur un m o d e durable.
Une des idées-forces qui inspirent l'EOLSS dans sa conception est que les politiques de développement, notamment économique, devraient reposer sur six principes de durabilité propres à assurer que les évolutions socio-économiques et technologiques répondent aux besoins actuels, sans compromettre ceux des générations futures, dans toutes les régions du monde . Ces six principes sont les suivants : l'équité intergénérationnelle, l'équité intragénérationnelle, les stratégies de prévention des risques, la conservation
de la biodiversité, l'intégration des coûts environnementaux et la sagesse des institutions.
En mai 1996, dans le prolongement de cinq réunions régionales tenues à Tokyo, Moscou, Mexico, Beijing et Paris, un atelier a réuni aux Bahamas plus de 450 scientifiques, ingénieurs-et décideurs pour débattre de la définition de l'ensemble de connaissances devant être contenu dans l'EOLSS, pour délibérer sur l'esprit général qui doit l'animer et sur sa portée, mais aussi pour définir le traitement approfondi à donner des problématiques des six domaines qu'elle est appelée à décrire : le développement durable à l'échelle de la planète, l'eau, l'énergie, l'environnement, l'alimentation et l'agriculture et les fondements du savoir.
A l'issue d'un processus d'examen, d'évaluation et de révision-conduit par des spécialistes des principaux domaines, notamment à l'occasion de trois réunions supplémentaires de comités régionaux à Panama, Abu Sultan et Kuala Lumpur, une structure a été arrêtée avec l'assentiment général.
Les cinq premiers domaines contiennent en tout 155 thèmes. Une liste détaillée de sujets à traiter et d'articles a été établie à l'intérieur de chaque thème pour dégager la logique d'un fil conducteur courant à travers l'ensemble des connaissances exposées en passant du domaine à traiter aux thèmes et sujets, puis aux articles, par paliers de spécificité croissante. Les contributions à l'EOLSS présenteront les origines des systèmes actuels de soutien de la vie et étudieront les menaces auxquelles ils sont exposés. Les auteurs présenteront des scénarios à jour, incorporant les éléments qui se situent à la pointe des progrès récents dans les technologies pertinentes, et énonçant des prévisions et des recommandations relatives aux ten-
L'ENCYCLOPEDIE DES SYSTEMES DE SOUTIEN DE LA VIE
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dances futures. Quatre échelles chronologiques correspondant à quatre approches sont associées à ces systèmes : le passé reculé et des approches inactives, le passé immédiat et des approches réactives, le présent, et des approches interactives, l'avenir et des approches « proactives ». L 'EOLSS
• contiendra une présentation thématique du savoir sur un m o d e propre à faciliter la formation de la compréhension initiale mais aussi à long terme des aspects pluridisciplinaires pertinents des systèmes de soutien de la vie
• comportera un traitement complet du sujet abordé depuis les origines jusqu'à la pointe du progrès actuel avec une analyse des avancées contemporaines significatives et des perspectives d'avenir
• proposera un exposé limpide, pédagogique et de source sûre des éléments d'information qui seront utiles à des fins scientifiques, d'ingénierie, de gestion et de politique dans ces domaines, ainsi que pour les transferts de technologie à travers des nations et des régions du m o n d e où les données constitutives du cadre social et culturel sont largement divergentes
• présentera une description et une analyse détaillées des ressources en eau et en énergie, des ressources de l'environnement et des ressources alimentaires et agricoles
• étudiera les problématiques du développement durable et de la sécurité à l'échelle de la planète telles qu'elles s'appliquent aux systèmes essentiels de soutien de la vie
• élucidera les fondements du savoir nécessaire au développement de ces ressources sous une forme utilisable pour l'auto-instruction, comportant des exposés généraux et spécifiques dans chacun des champs majeurs de l'encyclopédie.
L 'EOLSS sera présentée sous forme de C D - R O M afin de faciliter la mise à jour permanente qu'impose un ouvrage de cette nature et de cette envergure. Seul le volume de base, qui devrait être prêt fin 1999, sera disponible à la fois en C D - R O M et sous forme de publication imprimée.
ALIMENTATION FONDEMENTS »AGRICULTURE DU SAVOIR
Pour plus ample information, s'adresser à :
EOLSS Co-ordinating Academic Editor, UNESCO/SC/EST,
1, rue Milollis, 75732 Paris Cedex 15, France.
Fax: (33-1)45.68.58.20 Courrier él. : eolss-cae@unesco.org
h ttp://www. eolss. co. uk
Connexion 7
ACTIVITES SOUTENUES PAR L'UNESCO
Séminaire national : Action 21 au niveau local Consensus social sur l'environnement et le développement durable :
le rôle des autorités locales dans la société du futur
Thessalonique, Grèce, 8 mai 1998
Organisé par l'Association des organismes relevant des autorités
locales du grand Thessalonique, ce séminaire a rassemblé des experts représentant des instances de décision aux échelons national et local des pouvoirs publics de Belgique, de Chypre, du Danemark et de la Suède, du Fonds de cohésion des Communautés européennes, d'universités, d ' O N G européennes s'occupant de questions d'environnement et d'industries de recyclage.
Les objectifs du séminaire étaient essentiellement l'échange d'informations, de
connaissances et d'expériences dans le domaine de l'environnement et des politiques de développement durable à l'échelon local et au niveau des communautés, et aussi en matière d'approche de la gestion des déchets, en vue d'élaborer un prog r a m m e « Action 21 au niveau local » pour Thessalonique. La grande idée qui s'est dégagée du séminaire a été que pour parvenir au consensus il faut avoir confiance dans une bonne gouvernance s'appuyant sur des procédures démocratiques accompagnées de vigoureuses campagnes de
sensibilisation du public visant à atteindre l ' homme ordinaire, celui dont les actions responsables sont vraisemblablement celles qui dicteront la qualité de l'environnement et la viabilité économique dans la durée.
Pour plus ample information, s'adressera :
Le directeur, UNESCO/EPD, 7, place de Fontenoy,
75352 Paris 07, France. Courrier él. : epd@unesco.org
Activités U N E S C O / O R E A L C e n A m é r i q u e latine
Quatre ateliers sur la formation des professeurs de sciences expérimentales
Uruguay, 24 août - 2 septembre 1998
Quatre ateliers sur la formation des enseignants ont été organisés par le
Consejo de Educación Secundaria de la Administración Nacional de Educación Pública (Conseil de l'enseignement secondaire de l'administration nationale de l'enseignement public) à Paysandú, Duranzo, Canelones et Montevideo, dans le cadre de la politique nationale d'amélioration de la formation des professeurs de sciences expérimentales du secondaire. Ils étaient organisés en coopération avec l ' U N E S C O / O R E A L C qui ont fourni les
compétences techniques et le matériel de travail nécessaires. L'idée justifiant la tenue de quatre ateliers dans quatre régions administratives du pays était de permettre la participation la plus large possible de manière que 160 enseignants dans l'ensemble du pays pussent en profiter. Les participants ont jugé les ateliers constructifs et ils continueront à travailler à l'élaboration de matériels à utiliser sous le contrôle d'une équipe nationale. Les matériels terminés seront présentés à une
réunion nationale qui se tiendra en décembre ; après quoi, l 'UNESCO/ O R E A L C s'occupera de les diffuser auprès des enseignants dans d'autres pays de la région.
Pour plus ample information, s'adresser à : Mme Beatriz Macedo,
spécialiste régionale, UNESCO/OREALC, Enrique Delpiano 2058, Casilla 127,
Correo 29, Santiago, Chili. Fax: (56-2) 655.1046
Courrier él. : unesco@unesco:cl
Glimpses of the Blue Caribbean : Oceans, seas, coasts and how they shape us (Dans le bleu des Caraïbes : les océans, les mers, les côtes, comment ils nous façonnent à leur manière) a été produit à l'origine pour servir de matériel d'instruction à l'atelier d'EE du Projet de la mer des Caraïbes des Écoles associées de l'UNESCO, accueilli par la Commission nationale de la Trinité-et-Tobago pour l'UNESCO (Tobago, 20-26 juillet 1998). Pour s'en procurer des exemplaires, s'adressera : Sandra Gift, Sub-regional coordinator, U N E S C O / A S P , c/o U N D P , P O Box 812 Port of Spain, La Trinité (Antilles).
vol. XXIII, n° 3/4, 1998
ACTIVITÉS SOUTENUES PAR L'UNESCO
U N E S C O / P R O A P Activities in the Asia-Pacific RegActivités U N E S C O / P R O A P dans la région Asie-
Pacifique Atelier national sur l'élaboration de matériels
d'enseignement-apprentissage pour la promotion de la culture scientifique et technologique (CST)
Hongkong, Chine, 22-26 juin 1998
Cet atelier a été organisé par l'Association pour l'enseignement des
sciences et des mathématiques de Hongkong et l'Université de Hongkong. C'était la deuxième fois qu'un pays organisait un atelier national utilisant l'expérience acquise et les produits obtenus lors des ateliers de Lahore (voir Connexion, vol. xxi, n° 4, 1996) et de Manille (4-9 novembre 1997). Un colloque intitulé « Empowering Scientific and Technological Literacy for All - the Chinese context » (Se donner les moyens de promouvoir la culture scientifique et technologique pour tous — le contexte chinois) s'est tenu pendant la première journée de l'atelier. Il a rassem
blé 150 participants et s'est révélé être une grande réussite. L'atelier lui-même, qui comptait 35 participants, tous professeurs de sciences dans des établissements publics et privés de Hongkong, a servi à élaborer plusieurs unités de promotion de la CST. Un atelier national de suivi sera organisé par l'Académie des sciences de l'éducation de Shanghaï, à Shanghaï, Chine, en décembre 1998. Certains des animateurs de l'atelier de Hongkong y participeront probablement.
Événement annoncé La Conférence Asie-Pacifique sur l'éducation relative la population et à l'environne
ment : enjeux de l'éducation relative à la population et à l'environnement pour un avenir viable, du 8 au 10 décembre 1998, aux Philippines, est organisée conjointement par le réseau d'éducation en matière de population des Philippines et le réseau d'éducation environnementale des Philippines en collaboration avec le Ministère de l'éducation, de la culture et des sports des Philippines et l ' U N E S C O / P R O A P .
Contact : Annette Guveya, Expert in Basic Education, UNESCO/PROAP, 920
Sukhumvit Road, Bangkok 10110, Thaïlande. Fax : 66-2391.0866
Courrier él /UHBGK
La science pour le peuple - Étude pilote
«r investir de la science et de la technologie dans l'éducation pour tous
en vue du développement rural et de la réduction de la pauvreté » (ou La science pour le peuple) est un projet qui doit être lancé par l 'UNESCO/PROAP, associé au Forum pour la science et la technologie au service de l'éducation rurale et du développement (FOSTERED) et à l'Indian Institute of Education, à Pune, Inde. Le projet vise à constituer des capacités locales correspondant aux préoccupations et aux besoins éducatifs des gens eux-m ê m e s . Le soutien technique du projet sera assuré par des scientifiques retraités, spécialistes des sciences de la nature et des sciences sociales, qui piloteront des initiatives de formation intensive et de développement dans les domaines suivants :
• la sécurité alimentaire par la production et le traitement de denrées alimentaires
• l'utilisation d'énergies non classiques pour les besoins des familles et des communautés
• la mise à contribution des gens pour mener une enquête sur les savoirs ethniques et les potentiels naturels locaux en vue de la préservation de biodiversité et du maintien des écosystèmes et aux fins d'activités contribuant au développement
• le contrôle des naissances dans les régions rurales où le taux de fécondité élevé constitue un frein au développement
Dans ce dernier domaine, des programmes de motivation et de génération
de revenus accompagnés d'une instruction juridique et politique seront mis en place à l'usage des f e m m e s pour leur donner des moyens de maîtriser leur destin. Les f emmes seront en outre instruites de mesures à prendre pour leur propre santé et celle de leur environnement. Le projet sera mis en œuvre dans le cadre du consortium de ressources et de formation du Programme Asie-Pacifique d'éducation pour tous (APPEAL).
Pour plus ample information, s'adresser à : Ms Lucille Gregorio,
UNESCO/PROAP, PO Box 967, Prakanong, Bangkok 10110,
Thaïlande Fax : (66-2) 3910866 Courrier él. : UHBGK
Le rapport final de l'Atelier régional de formation sur l'éducation pour un avenir viable (Bangkok, Thaïlande, 17-21 novembre 19971 organisé par ¡'Institute for the Promotion of Teaching Science and Technology (Institut pour la promotion de l'enseignement des sciences et de la technologie) (IPST), Bangkok, en coopération avec l'UNESCO/PROAP et le PNUE, est paru. Pour se le procurer, s'adresser à : M s Lucille Gregorio, coordinator a.i. A P P E A L , U N E S C O / P R O A P , Box 967, Prakanong Post Office, Bangkok 10110, Thaïlande. Fax : 391-0866 Courrier él : U H B G K
Connexion 9
ACTIVITÉS SOUTENUES PAR L'UNESCO
P L A N E T - Package Learning Materials on the Environment
(Mallette pédagogique d'éducation à l'environnement)
Le programme P L A N E T a été conçu et
lancé en 1997 par le Centre culturel
Asie/Pacifique pour l ' U N E S C O (ACCU) en
collaboration avec des spécialistes de l'al
phabétisation, de l'environnement et de
l'animation dans la région de l'Asie et du
Pacifique et avec l ' U N E S C O / P R O A P . Lors
de la réunion tenue en 1997 pour planifier
le programme régional d'alphabétisation
de l 'ACCU en Asie et dans le Pacifique,
c'est la pollution de l'eau, un des sujets de
préoccupation les plus graves des gens de
la région dans le domaine de l'environne
ment, qui a été choisie c o m m e premier
thème de la série PLANET.
Il y a dans la région Asie/Pacifique plus de
600 millions d'analphabètes, dont les deux
tiers sont des f e m m e s . La plupart vivent
dans des régions rurales dépourvues
d'équipements éducatifs appropriés. Faute
d'informations scientifiques sur l'environ
nement, ils ont pu, sans le savoir, mettre
celui-ci trop fortement à contribu
tion, avec des répercussions
négatives non seulement sur le
cadre naturel mais aussi sur la
santé des gens et sur les condi
tions d'existence. Il est, dès lors,
capital d'amener les gens à inflé
chir leurs valeurs et leurs c o m
portements dans le sens d'une
plus grande attention à l'environ
nement. C e programme est
conçu pour convaincre les gens
de l'importance d'une bonne ges
tion de l'environnement et des
rapports entre entre les humains
et la nature.
Les objectifs de P L A N E T 1 sont
les suivants :
• susciter une prise de
conscience de l'importance de
l'eau et du fait que nous fai
sons partie de la nature
• élever le niveau d'alphabétisa
tion
• transmettre des connais
sances scientifiques simples
sur l'eau
• préconiser des mesures concrètes à
prendre pour maintenir la pureté de
l'eau
• amener les gens à bien comprendre
qu'ils se doivent de conserver la pureté
de l'eau dans l'intérêt de tous les êtres
vivants de la planète et celui des géné
rations futures
P L A N E T 1 contient les éléments suivants :
une affiche intitulée Think and act for our
planet of water (Penser et agir pour notre
planète d'eau) qui compare les actes posi
tifs et négatifs accomplis dans la vie quoti
dienne par rapport à l'eau ; une vidéo,
Mina's village and the river (Le village de
Mina et la rivière), qui expose les causes et
les effets de la pollution de l'eau et les
méthodes permettant de la prévenir ; un
fascicule intitulé Our water, our life (Notre
eau, notre vie) qui met en lumière l'impor
tance de l'eau d'un point de vue scienti
fique et indique des actes concrets qui per
mettent de conserver une eau pure et
saine.
Divers autres problèmes environnemen
taux sont retenus c o m m e thèmes de la
série ; tous les semestres, ils feront l'un
après l'autre l'objet d'une nouvelle mal
lette.
Pour-tous renseignements,
s'adresser à : Asia/Pacific Cultural Centre
for UNESCO (ACCU), Japan Publishers
Building, N° 6 Fukuromachi, Shinjuku-ku,
Tokyo 162-8484, Japon.
Fax : +81-3-3269.4510.
Courrier él. : general@accu.or.jp
h ttp://www. accu, or.jp
Matériel d'enseignement des sciences de la mer pour les écoles du Pacifique Sud
un projet de l'UNESCO
En 1990, une réunion a été organisée à
l'Université James Cook, Townsville,
North Queensland (Australie), sous les
auspices de la Commission nationale aus
tralienne pour l ' U N E S C O et avec le soutien
de l'AIDAB pour débattre de l'opportunité
d'inclure dans les programmes de l'ensei
gnement secondaire des matériels sur le
milieu marin. Une libre discussion, qui a
apporté beaucoup d'éléments d'informa
tion, a ainsi eu lieu entre des représentants
des pays suivants : îles Cook, Fidji, Kiribati,
Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon,
Tonga, Vanuatu et Samoa occidentales.
Des observateurs étaient en outre venus
d'UNESCO/Djakarta et de Nouvelle-
Zélande. L'apport australien émanait de
l'Université James Cook, mais aussi de
l'Australian Institute of Marine Science et
du Parc de la Grande barrière de corail.
A l'issue des débats, il a été décidé de pro
duire une série de fascicules à l'usage des
élèves sur des sujets spécifiques mettant
en relief la grande diversité des milieux
marins et côtiers qu'on rencontre dans les
pays insulaires du Pacifique.
La production de la série, qui comprend les
apports des pays participants et la mise à
l'essai dans les îles elles-mêmes, a bénéfi
cié d'un soutien généreux de l'AIDAB et a
été l'occasion de nouer des contacts
inédits entre des spécialistes des sciences
de la mer, des spécialistes de l'éducation
et des enseignants des îles. Chaque fasci
cule contient des textes, des questions,
des activités et des projets. Les fascicules
peuvent être utilisés dans le cadre d'un tra
vail en classe de type classique ou suivant
une démarche pédagogique plus centrée
sur l'élève dans la mesure où-ils s'adres
sent directement à lui. Le matériel incor
pore aussi bien des savoirs locaux et tradi
tionnels que des éléments d'information
récents recueillis par les sciences de la
mer. A chaque fascicule destiné aux
élèves correspond un guide de l'ensei
gnant qui est essentiellement le m ê m e
livre mais avec des pages de couleur diffé
rente qui contiennent des notes, des ques
tions, des activités, des projets intercalés à
l'usage de l'enseignant.
10 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998
ACTIVITÉS SOUTENUES PAR L'UNESCO
. Pacific Islands : Origin and Ecology
(Les îles du Pacifique : origine et écologie) -
par David Hopley et John O'Brien (84 p., 1993)
. Tropical Shorelines: Biology and Ecology (Le littoral tropical :
biologie et écologie) - par John Collins (75 p., 1994)
. Corals and Coral Reefs (Coraux et récifs de corail) - par Barbara
Musso et E m m a Hutchinson (75 p., .1996)
. Mangroves:
Ecology of Intertidal Forests
(Les mangroves : écologie des forêts intertidales) - par Brett
Moloney et Marcus Sheaves (92 p., 1995)
. Oceanography & Plankton (Océanographie et plancton) -
John Collins (50 p., 1995)
. Caring for the Sea: Fisheries and the Marine Environment
(Prendre soin de la mer : les pêches et le milieu marin) -
LeonZann (98 p., 1995)
Chacun des guides de l'enseignant contient deux des titres
ci-dessus. Ils sont groupés c o m m e suit :
• Les îles du Pacifique et le littoral tropical - Guide de l'en
seignant 1
• Les coraux, les récifs de corail et les mangroves - Guide 2
• Océanographie et plancton et prendre soin de la mer -
Guide 3
Pour tous renseignements sur le matériel disponible,
s'adresser à : Australian National Commission for UNESCO,
International Organisations Branch, Dept of Foreign Affairs
and Trade, Administrative Bldg, Parkes,
ACT2600, Australie. Fax : (61-6) 261.22.72
Conférence régionale du Pacifique sur T E E et la formation
Suva, Fidji, 29 juin - 3 juillet 1998
Cette conférence régionale a été orga
nisée par le South Pacific Regional
Environmental Programme (SPREP) et
l'Université du Pacifique Sud (USP) en col
laboration avec Pacific Resources for
Education and Learning (PREL). Plus de
vingt États de la région, ainsi que
l 'UNESCO, le P N U E , le W W F , des établis
sements d'enseignement et des orga
nismes bailleurs de fonds étaient représen
tés à cette conférence qui a rassemblé plus
de 120 participants. Première du genre à
être axée sur l'EE dans la région du
Pacifique, elle a été officiellement déclarée
ouverte par le vice-Premier ministre et le
ministre de l'éducation des Fidji.
Le thème principal de la conférence était
« Se relier, apprendre et vivre pour un ave
nir durable ». Ses principaux objectifs
étaient les suivants :
• examiner les besoins de formation
actuels et futurs des régions en matière
d 'EE et discuter des buts et objectifs
d'un renforcement des moyens qui leur
sont consacrés
• définir des stratégies et élaborer un pro
cessus de suivi visant à répondre aux
buts et aux objectifs établis
• fournir les moyens de créer les capaci
tés requises en éducateurs, formateurs
et élaborateurs de programmes
• constituer un réseau régional complet
• militer en faveur de l'inscription de
thèmes environnementaux de dimen
sion mondiale dans l'EE et dans les pro
g rammes de formation
La conférence comportait des séances
plénières, des groupes de travail, des
séminaires, des séances consacrées aux
liaisons, d'autres à des exposés, ainsi
qu'une foire-exposition ouverte au public.
Un des temps forts de la conférence a été
la présentation des rapports des pays par
des participants donnant le détail des acti
vités d 'EE, notamment des campagnes de
sensibilisation, et indiquant les questions,
les problèmes, les contraintes et les solu
tions possibles pour demain.
Les principaux résultats de la conférence
ont été :
• un plan stratégique régional identifiant
des liaisons avec des programmes et
activités existants ainsi que des proces
sus d'exécution de programmes répon
dant aux objectifs nationaux et régionaux
en matière d'EE et de formation, y com
pris l'assistance technique et financière
• la décision d'établir un réseau complet
d 'EE et de formation dans le Pacifique,
avec désignation de contacts, de parte
naires et d'organisations appelées à y
collaborer
• la poursuite de l'élaboration et du déve
loppement des modules de programme
scolaire pour les écoles du Pacifique
• le compte rendu des débats et le rap
port final de la conférence
A u titre du suivi de la conférence, il a été
décidé que tous les éducateurs dans le
domaine de l'environnement du Pacifique
devaient recevoir C O N N E X I O N .
Pour plus ample information,
s'adresser à : The Director, UNESCO
Office for the Pacific,
PO Box 5766, Matautu-uta PO, Apia,
Samoa. Fax : (685)22-253
Courrier él. : unhapi@unesco.org
Connexion 1
ACTIVITES AUTOUR DU MONDE
Forum scientifique international des jeunes à Londres
Royaume-Uni
La London International Youth Science
Fortnight (Quinzaine scientifique
internationale des jeunes de Londres) était
l'enfant spirituel du regretté Philip S .
Green. Animé de la volonté de surmonter
les sentiments d'animosité engendrés par
la guerre, en 1959 il démarra un pro
g r a m m e coordonné touchant une demi-
douzaine de pays d'Europe ; il était fondé
sur les sciences en vertu de l'idée que
c'est des intérêts communs que naissent
les amitiés les plus solides.
Le but poursuivi, à travers des confé
rences, des séminaires, des visites d'éta
blissements de recherche, etc., était de
mettre la science en perspective et d'inci
ter les jeunes participants à prendre
conscience des besoins du m o n d e et de
ce qui se passait dans des disciplines
autres que celle qu'ils étudiaient.
Dans un laps de temps relativement court,
la Quinzaine de la science suscita un inté
rêt grandissant dans tout le Royaume-Uni
et la réunion s'institutionnalisa progressi
vement Au début des années 60, le
champ de participation dépassa les fron
tières de l'Europe, d'abord à travers
l'Atlantique en atteignant les États-Unis et
le Canada Le Moyen-Orient, le sous-conti-
nent indien et les pays de la bordure asia
tique du Pacifique ne tardèrent pas à être
représentés aussi et le programme prit
une ampleur accrue.
A u cours de ses quatre décennies d'exis
tence, la structure de la réunion et ses par
ticipants n'ont cessé de changer. Tous les
ans, une série de séminaires est présen
tée par d'anciens participants âgés de
moins de trente ans. Avec l'intérêt gran
dissant qu'elle suscitait dans le monde , la
réunion a acquis un caractère véritable
ment international, si bien qu'en 1998,
guère plus de 15 % de ceux qui y partici
pent font leurs études en Grande-
Bretagne, les 85 % restants venant des
cinq continents.
Le Forum scientifique n'accepte que des
étudiants qui ont été désignés par une
source acceptée, telle qu'un ministère de
l'éducation, un établissement d'enseigne
ment respecté, des associations d'ensei
gnants, des organisations d'éducation
scientifique non formelle, etc. Le niveau
des participants est extrêmement élevé ; il
équivaut en effet au niveau requis pour
l'admission dans une université euro
péenne.
Le Forum scientifique a ainsi suscité l'in
térêt et bénéficié de l'appui de n o m
breuses personnalités phares de la
science et de la politique. Il y a actuelle
ment une trentaine de vice-présidents qui
sont ressortissants de-dix pays (Afrique du
Sud, Belgique, Espagne, États-Unis,
Indonésie, Irlande, Malaisie, Nouvelle-
Zélande, Portugal et Royaume-Uni). Le
président honoraire est le P r Brian
Johnson de l'Université de Cambridge. A u
nombre de ses prédécesseurs on ne
compte pas moins de quatre prix Nobel
(Sir John Cockrott, Sir Lawrence Bragg,
Sir Joseph Rotblat et Lord Porter).
Le Forum rassemble quelque trois cents
étudiants en sciences parmi les plus
brillants du monde , âgés de 17 à 22 ans,
dont beaucoup sont lauréats de prix natio
naux remportés dans des foires de la
science et autres concours, et tous ont
franchi avec succès les épreuves de sélec
tion organisées dans leur pays d'origine.
Le programme se propose de mettre la
science en perspective et s'articule en une
série de conférences données devant tous
les participants, auxquelles s'ajoutent des
conférences spécialisées et des sémi
naires, et enfin des visites d'établisse
ments universitaires, industriels et de
recherche.
Le Forum scientifique international des
jeunes de Londres est le principal rassem
blement mondial de jeunes scientifiques
organisé chaque année. Les cinq conti
nents y sont représentés annuellement,
avec le concours et le soutien financier des
pouvoirs publics, des associations d'ensei
gnants, des centres de recherche et de
l'industrie des pays des participants. Le
programme du Forum scientifique de 1999
(28 juillet - 11 août), qui marquera son
quarantième anniversaire, présentera la
science et ses applications dans une
double optique, universitaire et indus
trielle.
Pour obtenir les derniers détails
du programme,
les prospectus d'information,
le détail des droits de participation et
les formulaires d'inscription,
veuillez vous adresser à :
Mrs Jan Lovett, Assistant Director,
London International
Youth Science Forum,
P.O. Box 63, Orpington, Kent,
BR6 6NS, Royaume-Uni.
Tel : + 44 1689 862296
Fax : + 44 1689 852970
Courrier él. : jklcon@aol.com
Global Environmental Facility -Small Grants Programme (GEF/SGP)
Tirana, Albanie
Le Global Environmental Facility —
Small Grants Programme (Service
environnemental mondial — Programme
de petits dons), qui vise à fournir des
moyens de financement à des organisa
tions établies dans le cadre des c o m m u
nautés (OCC) et à des O N G , vient tout
juste d'entrer en activité en Albanie.
Lancé en 1992 par le P N U D , le G E F / S G P
octroie des dons pouvant atteindre 50 000
$ É. -U. et d'autres formes de soutien aux
O C C et aux O N G pour des activités qui
s'attachent à résoudre des problèmes
locaux liés aux enjeux environnementaux
de la planète, c o m m e la biodiversité, la
modification du climat, les eaux internatio
nales, la détérioration de la couche
d'ozone et celle des sols.
Le programme fonctionne en partant du
principe que les gens prennent en main la
protection de leur environnement lorsqu'ils
s'organisent pour prendre des mesures,
ont une certaine maîtrise de l'accès à la
base de ressources naturelles, disposent
de l'information et des connaissances
nécessaires et sont convaincus que leur
bien-être social et économique dépend
d'une saine gestion des ressources à long
terme. En s'employant à sensibiliser le
public, à bâtir des partenariats et à pro
mouvoir le dialogue dans le champ des poli
tiques, le G E F / S G P s'efforce de créer dans
les pays un environnement plus propice à
la réalisation d'un développement durable
et au traitement des problèmes de dimen
sion mondiale liés à l'environnement.
12 Vol. XXIII, n° 3/4-, 1998
ACTIVITÉS AUTOUR DU MONDE
Le programme à pour principaux objectifs :
• de faire la démonstration de stratégies
et de technologies appliquées au niveau
des communautés et qui sont de nature
à atténuer les menaces pesant sur l'en
vironnement de la planète pourvu
qu'elles soient généralisées à temps
• de tirer les leçons de stratégies et d'in
novations appliquées au niveau des
communautés par des organisations
locales, des O N G , des gouvernements
International W o m e n in Science and
Engineering (Internationale des f e m m e s
de science et des f e m m e s ingénieurs)
(IWISE) est un projet multidisciplinaire de
l'Institut international de physique théo
rique et appliquée (IITAP) de l'Université
de l'État d'Iowa. Il bénéficie du soutien de
l 'UNESCO et est administré conjointement
avec le Program for W o m e n in Science
and Engineering (Programme pour les
f e m m e s de science et les f e m m e s ingé
nieurs) à l'Université de l'État d'Iowa.
Le programme IWISE s'emploie à rehaus
ser la condition des scientifiques f e m m e s
et les aide à améliorer leur situation dans
leur propre pays au travers de pro
grammes de formation dans des universi
tés des États-Unis et de soutiens accordés
à des projets m e n é s en collaboration. Les
vecteurs de son action sont les suivants :
Le Ha'apai Conservation Area Project
(Projet de zone de conservation de
Ha'apai) (HCAP) fait partie du South Pacific
Biodiversity Conservation Programme
(Programme de conservation de la biodi
versité du Pacifique Sud) (SPBCP), basé à
Apia, S a m o a . Suite à une proposition du
royaume de Tonga, la totalité du groupe
d'îles de Ha'apai — qui s'étend sur plu
sieurs milliers de kilomètres carrés — a
été classée zone de conservation.
Les projets de zone de conservation sont
des dispositifs de gestion des ressources
incorporant des activités de développe
ment qui mettent en valeur l'environne
ment naturel tout en veillant au bien-être
des propriétaires des ressources locales et
des communautés locales. Leur finalité
hôtes, des organismes d'aide au déve
loppement, etc.
• de constituer des partenariats et des
réseaux d'intervenants locaux pour sou
tenir et renforcer la capacité des c o m
munautés, des organisations qui y sont
implantées et des O N G de s'attaquer
aux problèmes de l'environnement et
de promouvoir un développement
durable.
Depuis son lancement, le G E F / S G P a
• Soutien à la recherche — pour se tenir
informé des derniers progrès scienti
fiques, acquérir de nouvelles compé
tence en matière de recherche, mener
des recherches en collaboration avec
des scientifiques américains, former.
des réseaux avec des personnes opé
rant dans des domaines pertinents et
utiliser les resources de la bibliothèque
et du laboratoire.
• Formation de l'esprit d'initiative et de décision (leadership) — à travers la
sollicitation de dons, la constitution
d'une équipe, le travail avec des parte
naires internationaux, une communica
tion efficace, la résolution des conflits,
la négociation et la constitution de
réseaux professionnels.
• Des projets en collaboration — par
l'application de compétences scienti-
Tonga
essentielle est de préserver et de renfor
cer la biodiversité. Ils se différencient de la
notion occidentale de parc national ou de
réserve d'État par l'acceptation du besoin
qu'ont les communautés insulaires de
continuer à utiliser leur environnement
naturel.
Les activités du projet ont débuté en juin
1995 ; elles ont consisté jusqu'à présent
en un travail de sensibilisation de la popu
lation, d'éducation des communautés ,
d'enquêtes sur les ressources de planta
tion d'arbres et de promotion de l'écotou
risme.
Des fonds ont été obtenus pour créer le
Centre de démonstration environnemen
tale dé Ha'apai qui fera fonction de point
focal du projet et permettra de mieux faire
financé plus de 800 projets dans le m o n d e
entier ; le programme fonctionne actuelle
ment dans 45 pays.
Pour plus ample information,
s'adresser à : Jamarber Maltezi,
GEF/SGP National Coordinator in Albania,
UNDP, Rr. Deshmoret e 4 Shkurtit,
Villa 35, Tirana, Albanie.
Fax : + 355-42-34448
fiques au traitement de problèmes
locaux et régionaux, la conception et la
conduite de recherches effectuées en
équipe, la mise au point de mécanismes
de soutien des scientifiques f e m m e s , la
promotion de programmes de tutorat au
bénéfice de filles, et en facilitant les liai
sons avec des O N G .
Par ailleurs, IWISE organise durant l'été un
programme de « leadership » pour des can
didates de niveau postdoctoral ; le dernier
en date aeuheudu22juinau16août1998.
Pour plus ample information,
s'adressera : Dr Mary Ann Evans,
210 Lab of Mechanics,
Iowa State University, Ames,
Iowa 500011, États-Unis.
Tel : 515-294-5883. Fax : 515-294-8627
Courrier él. : iwise@iastate.edu
comprendre au public l'impact des pro
blèmes environnementaux sur les modes
de vie axés sur la subsistance dans les îles
du Pacifique. U n certain nombre de
vitrines éducatives ont déjà été aména
gées et les écoles y organisent des visites.
Avec un complément de matériels éduca
tifs, actuellement en cours d'obtention, le
Centre pourra devenir une mine de res
sources pour les étudiants locaux.
Pour plus ample information, s'adresser à :
Conservation Area Support Officer,
Ha'apai Conservation Area Project,
Pangai, Ha'apai, Tonga.
Tel/Fax : (676) 60289.
International W o m e n in Science and Engineering (IWISE)
États-Unis
Projet de zone de conservation de Ha'apai (HCAP)
Connexion
ACTIVITES A U T O U R D U M O N D E
Science Education for Public Understanding (SEPUP) Éducation scientifique tournée vers le public
États-Unis
Le Science Education for Public
Understanding Program (Programme
d'éducation scientifique tournée vers le
public) (SEPUP) du Lawrence Hall of
Science de l'Université de Californie, à
Berkeley, élabore des matériels d'ensei
gnement scientifique, dont la qualité est
reconnue dans tout le pays, qui sont axés
sur des problèmes concrets rencontrant
un écho dans le vécu courant de la popula
tion scolaire d'aujourd'hui en sa diversité.
La finalité du programme est de promou
voir la culture scientifique par une investi
gation active portant plus particulièrement
sur l'utilisation des éléments de preuve
concrets et de l'interaction transaction
nelle dans la prise de décisions à caractère
public. Le S E P U P contribue aussi à l'amé
lioration de la qualité de l'enseignement
des sciences en mettant en valeur le rôle
du professeur de sciences c o m m e anima
teur de l'éducation à l'école et dans la
communauté.
• Les modu les S E P U P — chaque
module est une série d'activités appa
rentées conçues pour les classes du
secondaire. Les activités appliquent des
démarches de résolution de problèmes
par investigation à un apprentissage qui
met en valeur l'importance de la prise
de décisions fondées sur des éléments
de preuve. Chaque module contient des
matériels permettant d'effectuer les
activités, des pages destinées aux étu
diants et du matériel d'information et
d'instruction destiné au professeur.
• La problématique, la preuve et vous —
Destiné aux classes de 8 e ou 9 e année,
ce cours comprend des concepts, des
processus et des techniques scienti
fiques qui se rapportent à des éléments
du vécu concret des élèves. Les problé
matiques que le cours met en exergue
- l'utilisation de l'eau et la sécurité ; la
science des matériaux et l'évacuation
des déchets ; l'énergie ; l'impact sur
l'environnement — ont de l'importance
pour les élèves en tant que personnes
et en tant que m e m b r e s de leur collecti
vité locale. Le cours comporte un pro
g r a m m e d'évaluation intégré reposant à
la fois sur une recherche et sur l'apport
du professeur C o m m e le cours et le
système d'évaluation qui lui est incor
poré ont été élaborés simultanément,
les concepts, les savoir-faire et l'évalua
tion forment ensemble la trame des
matériels. L'évaluation fournit une infor
mation en retour qui est pertinente,
opportune et compréhensible pour les
professeurs, les élèves, les parents et
les administrateurs.
Les produits chimiques, la santé, l'environnement et m o i ( C H E M ) . C H E M est un programme scientifique
axé sur des questions spécifiques, dont
toutes les unités ont trait à des pro
blèmes de société. Il se compose d'une
série de 15 unités d'enrichissement
conçues pour ménager à des enfants de
4 e , 5 e et 6 e années des expériences qui
les aident à comprendre :
- la nature des produits chimiques et la
façon dont ils interagissent avec l'envi
ronnement
- c o m m e n t rassembler, traiter et analy
ser des informations
- c o m m e n t utiliser des preuves scienti
fiques c o m m e bases de décisions
concourant à une façon de vivre
- c o m m e n t l'étude des sciences et des
mathématiques peut être une partie
productive et pertinente de leur vie
Plus de 50 professeurs de sciences ont
coopéré avec le personnel du S E P U P tout
au long de l'élaboration de ce programme
qui met l'accent sur l'investigation et
l'usage de la preuve.
Chaque activité est focalisée sur un seul
concept et est aisément reliable à des
attentes dont le programme de sciences
est l'objet au niveau local, à l'échelon de
l'État et au niveau national. Les unités uti
lisent des articles d'usage courant à la mai
son ou dans la classe, l'accent étant mis
sur l'expérience vécue directement par
l'apprenant. Le but poursuivi est de procu
rer des expériences d'enseignement et
d'apprentissage positives et productives
tendant à inciter les maîtres à intégrer
cette instruction scientifique reposant sur
l'expérience à leur plan général d'ensei
gnement.
Le programme récemment amélioré
C H E M - 2 se compose d'un manuel de l'en
seignant imprimé qui contient les matrices
de toutes les fiches d'activités des élèves
recommandées, une trousse d'outils per
mettant d'intégrer C H E M à l'ensemble du
programme enseigné et un kit de maté
riels et d'accessoires.
Pour plus ample information,
s'adresser à : SEPUP, Lawrence Hall
of Science, University of California at
Berkeley, Berkeley, CA 94720-5200,
États-Unis.
Fax : (510)642-3131. Courrier él. :
sepup@uclink.berkeley.edu Site web :
www. Ih s. berkeley. edu/SEPUP
Pensée mondiale, action locale Une initiative personnelle au service de l'environnement
La Blanchisserie automatique saoudienne (Riyadh, Arabie Saoudite)
La Blanchisserie automatique saou
dienne a été créée en 1979 à
Riyadh, Arabie Saoudite. A u cours de m a
première année à Riyadh, j'avais voulu
planter des arbres et des massifs de
fleurs à l'intérieur et autour de l'usine et
de la zone résidentielle. La difficulté
était qu'il n'y avait P A S D ' H U M U S . Rien
que dix mille ans de poussière accumu
lée, et, 30 c m au-dessous, la roche
brute. Donc, dans de la terre achetée
sur place, on fit 40 trous et on planta des
arbres. A la surprise générale, ils prirent
racine.
Il y avait un autre problème : la rareté de
l'eau. L'eau provient de notre propre
puits, foré à 130 mètres de profondeur,
et elle est dessalée avant d'entrer dans
l'usine. Étant donné notre forte consom
mation d'eau (200 000 litres par jour),
nous avons décidé de recycler l'eau de
lessive afin de pouvoir planter davantage
de plantes, de buissons et d'arbres. Il fal
lait pour cela collecter l'eau usée, la trai-
14 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998
CENTRES STEE
ter pour en retirer les impuretés et ins
taller un système de pompage pour irri
guer tout le réseau — ce qui n'était pas
facile car nous devions stocker l'eau de
trois jours de lessive. En construisant
l'installation de stockage, nous avons été
amenés à moderniser la tuyauterie ; ¡I fal
lait en effet corriger les variations de
pression de l'eau avec des soupapes de
régulation ; intaller des robinets à pres
sion permettait aussi de réduire sensi
blement la consommation d'eau ; enfin
en installant des compteurs d'eau sur
chaque ligne, nous pouvions exercer un
contrôle efficace sur notre consom
mation.
Nous avons donc dessiné et construit
notre propre installation de recyclage qui
permet de recycler un supplément de
20 % d'eau pour les chasses d'eau et
d'économiser l'eau Baladiah* « du gou
vernement » en la réservant aux usages
domestiques. Pour les eaux d o m e s
tiques usées — qui représentaient 155
litres/jour, contre 250 litres en Europe ou
450/500 litres au Moyen-Orient — et les
eaux d'égoût, nous avons conçu et
construit un système de collecte de l'eau
qui filtre l'eau pure. Cette eau est mélan
gée avec l'eau de lessive usée et p o m
pée pour l'arrosage des arbres, des
plantes et des buissons — nous en
avons planté 10 000 au cours des neuf
dernières années, si bien que mainte
nant nous manquons de place ! Nous
fournissons aussi gratuitement cette eau
d'irrigation à nos voisins, trop heureux de
pouvoir économiser leur propre réserve
d'eau. Par ailleurs, nous nous s o m m e s
organisés pour rassembler tous les
déchets de nourriture des deux cuisines
qui préparent les repas des 150
employés. Ils sont compostés et mêlés à
la cendre laissée par l'incinération des
déchets de papier et d'emballages, puis
le tout sert d'engrais pour le sol.
D e m ê m e , nous recyclons environ 250
kg de porte-manteaux utilisés pour le
nettoyage à sec et récupérés auprès de
nos clients.
Dans notre nouvelle usine de Djeddah et
son magasin, nous avons décidé de rem
placer le nettoyage à sec par un nouveau
procédé, appelé « nettoyage humide »,
qui respecte davantage l'environnement
et peut être appliqué à 7 0 % des matières
traitées par le nettoyage à sec. Nous
avons, en outre, installé un système
d'éclairage qui économise de l'énergie
dans notre magasin, lequel ne consomme
pas plus d'électricité que l'une quel
conque de nos boutiques de Djeddah,
pourtant trois fois plus petites.
Enfin, notre société édite depuis 1990 un
calendrier annuel en utilisant des formes
originales d'œuvres d'art. Après avoir
consacré tant d'énergie et d'imagination
à la gestion de l'environnement de la
Blanchisserie automatique saoudienne,
l'idée m'est venue de mettre à contribu
tion le talent des enfants de l'école bri
tannique locale pour créer notre calen
drier 1997 avec des œuvres évoquant la
protection de l'environnement. La réac
tion de l'école britannique a été i m m é
diate ; nous avons m ê m e reçu tant de
peintures (142) que nous avons monté
une exposition à Riyadh pendant le mois
du Ramadan. Cinq d'entre elles ont été
sélectionnées pour le calendrier 1997,
qui a été imprimé et diffusé à 50.000
exemplaires. Nous avons réédité l'expé
rience en 1998 et comptons la pour
suivre dans l'avenir. Les travaux des
élèves figureront aussi sur d'autres sup
ports, tels que les factures, les en-têtes
de lettres, les sacs d'emballage, etc.
A la réflexion, je m e demande pourquoi
d'autres entreprises n'en feraient pas
autant. Ce ne sont pas les sociétés qui
manquent, ni les occasions de faire de la
publicité. En demandant aux écoliers
d'exprimer leurs pensées sous forme
artistique, nous les invitions en fait à tirer
les leçons des erreurs de leurs s e m
blables. Les peintures contribuent aussi
à faire prendre conscience à ceux qui ne
savent pas, tout en servant de rappels à
ceux qui ont tendance à oublier.
Je voudrais demander à toutes les entre
prises de réfléchir aux possibilités
qu'elles ont de sensibiliser les millions
de gens qu'elles peuvent toucher aux
questions et aux problèmes qui surgis
sent sur la planète Terre, et d'agir en
conséquence. Il y a certes beaucoup de
sociétés et de particuliers qui apportent
leur contribution à des causes n o m
breuses et variées, mais ¡I faudrait en
faire davantage.
Pour plus ample information,
s'adresser à :
Andrew Sharpe, General Manager,
Saudi Automatic Laundry,
PO Box 58002, Riyadh 11594,
Arabie Saoudite.
Fax : 463.1579
* Eau locale ou municipale
Centro de Ciencias do Rio Grande do Sul (CECIRS)
Brésil
Le CECIRS (Centre scientifique du Rio
Grande do Sul), qui fait partie du
Département de pédagogie du Secrétariat
d'État à l'éducation, a été créé en 1965.
Son principal objectif est d'améliorer l'en
seignement des sciences et des mathé
matiques dans les écoles. Au cours de ses
32 années d'activité, le CECIRS n'a eu de
cesse d'élaborer des stratégies profitables
aux étudiants et aux enseignants dans une
constante recherche des moyens d ' a m é
liorer la qualité de l'enseignement des
sciences.
Dans ce contexte, il a publié en 1996 trois
documents à l'appui d'activités extrasco
laires, destinés aussi à informer le public
du travail accompli par les élèves et les
professeurs du CECIRS pour populariser la
science. En 1997, les quatre documents
suivants ont été édités pour être distribués
dans les écoles et autres établissements
d'enseignement.
• Clubes de Ciências — Criação,
Funcionamento, Dinamização (Com
ment créer, dynamiser et faire fonction
ner des clubs de sciences) (voir
Publications)
• Programa Estadual de Feiras de
Ciências do Rio Grande do Sul
(Programme de foires des sciences de
l'État de Rio Grande do Sul) (voir
Publications)
• Materiais para o Ensino de Ciências do
1° Grau (Matériels d'enseignement des
sciences en première année)
• E m Debate : Cientificidade e Educação
e m Ciências (Scientificité et enseigne
ment des sciences : un débat)
Ces documents
(uniquement en portugais)
peuvent être obtenus sur demande écrite, précisant l'usage qui en sera fait,
à l'adresse suivante :
CECIRS — Centro do Ciencias do Rio
Grande do Sul, Caixa postal 9083, CEP :
90.042-970, Porto Alegre/RS, Brésil.
Fax : (051)225-4378/225-8626.
Connexion 1
LE FAIRE ET LE FAIRE SAVOIR
Centre d'éducation environnementale de Palestine (EECP)
En septembre 1998, l'Église évangé-
lique luthérienne de Jordanie et de
Palestine, par l'intermédiaire de son pro
g r a m m e Children for the Protection of
Nature in Palestine (Les enfants pour la
protection de la nature en Palestine)
(CPNP), a inauguré le Centre d'éducation
environnementale de Palestine (Environ-
mental Education Center in Palestine —
EECP) dans le cadre de ses activités d'édu
cation pour une prise de conscience et un
engagement actif. La fonction du centre
est d'offrir un lieu de rencontre aux étu
diants, aux enseignants et au public, en
m ê m e temps que de promouvoir les
concepts de l'éducation environnementale
et des activités éducatives dans l'intérêt
de la préservation de la nature.
Ses objectifs sont notamment :
• de contribuer à la création d'un m u s é e
d'histoire naturelle en Palestine
• de servir de base d'action pour la pro
tection de la nature et de centre d'ob
servation des oiseaux
• de fournir des auxiliaires pédagogiques
pour l'éducation environnementale
• de servir d'enceinte et de foyer d'un
réseau d'échanges et de coopération
aux niveaux local, régional et internatio
nal
• de promouvoir un écotourisme respon
sable en Palestine
Le Centre comprend les sections sui
vantes :
• le m u s é e d'histoire naturelle, doté
d'une collection de plus de 2 500 speci
m e n s de fossiles, de roches, de faune
et d'un herbarium
• l'exposition sur l'environnement • a m é
nagée avec le concours du Fonds euro
péen du patrimoine naturel (Euro-
nature), Allemagne
• le laboratoire informatique
• le jardin botanique (en cours d 'aména
gement) qui se composera de quatre
parties
• l'étang aux oiseaux
• les arbres méditerranéens
• les arbres bibliques
• la classe en plein air
• une bibliothèque spécialisée (en projet)
qui contiendra un fonds documentaire
mais aussi audiovisuel sur l'environne
ment et qui servira de centre de docu
mentation à l'usage des chercheurs,
des éducateurs, des étudiants et des
institutions pertinentes.
Des plans sont en cours d'établissement
en vue de la construction d'un bâtiment
supplémentaire qui abritera notamment
une salle d'audiovisuel, une bibliothèque
spécialisée et des salles réservées à des
activités expérimentales.
Pour plus ample information,
s'adresser à :
Imad F. Atrash, Director EECP,
The Evangelical Lutheran Church,
PO Box 14076, Jerusalem Est,
Israël.
Fax : 02.62.85.764
L e faire et le faire savoir Des expériences simples
pour rendre la science plus proche Inde
Lieu. Kalyan et Ambernath, État de
Maharashtra.
Groupes cibles, élèves de trois classes
secondaires (12-14 ans) d'établisse
ments enseignant en anglais et dans la
langue locale.
Présentation. Kalyan et Ambernath sont
des banlieues en expansion rapide de
Mumba i (Bombay). Dans les écoles, l'en
seignement des sciences se fait sur un
m o d e routinier et théorique et, à peu de
chose près, sans travaux pratiques.
Aussi a-t-on pensé qu'une approche plus
concrète éveillerait l'intérêt des élèves
et les inciterait à faire l'effort de c o m
prendre. Le Centre scientifique de
Kalyan a donc mis au point un projet
visant à obtenir l'assimilation de notions
scientifiques de base à travers leurs
applications pratiques dans la vie quoti
dienne. Il visait aussi à procurer des indi
cations sur le degré d'assimilation des
élèves de différentes catégories d'éta
blissements.
Objectifs. Encourager une approche
concrète des sciences
• cultiver un goût pour les sciences
• évaluer le niveau en sciences des
élèves de la région.
Ressources. La plupart des accessoires
utilisés se trouvent en général sous la
main à la maison. L'appareillage spéci
fique a été fourni par les écoles. Le coût
total était donc minime.
Méthodologie. U n e école d'accueil a
été choisie, d'où une circulaire expli
quant le projet a été transmise à toutes
les autres écoles de la région. Dix-huit
élèves (six par classe) ont été sélection
nés dans chaque école et il a été
demandé à chacun de réaliser une ving
taine d'expériences. La marche à suivre
pour chaque expériences (d'une durée
d'environ 5 minutes) était clairement
indiquée sur un document. Une question
était posée à la fin ; la réponse donnée à
cette question indiquait le degré d'assi
milation du concept par l'élève.
Évaluation. Après évaluation, des prix
ont été attribués aux trois meilleurs
documents, qui ont ensuite été trans
mis, pour appréciation, au Centre Homi
Bhabha pour l'enseignement des
sciences, à Mumba i .
Résultats. Dans les deux banlieues, on a
constaté que les élèves des écoles dont
l'enseignement était donné en langue
locale avaient obtenu les meilleurs résul
tats, incontestablement dus au fait qu'ils
apprenaient les matières dans leur
langue maternelle. Les élèves eux-
m ê m e s se sont passionnés pour les
expériences et n'avaient de cesse de les
refaire à la maison. Les enseignants ont
eux aussi apprécié le projet, car il leur a
proposé une nouvelle manière d'aborder
leur discipline, dont ils espèrent pouvoir
dorénavant s'inspirer.
Envoi de : Dr M. M. Khandpekar,
professeur de physique.
Birla College, Kalyan 421304, Inde
Vol. XXIII. n° 3/4. 1998
LE FAIRE ET LE FAIRE SAVOIR
Empêcher que la mer Noire ne devienne tout à fait « noire »
Roumanie
Lieu. Constanta, Roumanie.
Groupes cibles. Les élèves de cinq éta
blissements secondaires du littoral rou
main sur la mer Noire.
Présentation. La partie roumaine du lit
toral de la mer Noire est soumise à une
intense pollution de l'air et de l'eau ; on y
constate la perte de la biodiversité
marine, une dégradation du littoral due à
la sédimentation et à l'évacuation des
déchets urbains... A l'heure actuelle, il
est beaucoup question en Roumanie
d'éducation environnementale, mais on
n'en fait pratiquement pas. Les pro
g rammes d 'EE organisés par "des O N G
sont encore le seul moyen de sensibili
ser les jeunes aux problèmes de l'envi
ronnement aux niveaux local, national et
mondial.
Objectifs, susciter dans la jeunesse une
prise de conscience générale des pro
blèmes de la mer Noire
• créer un réseau d'écoles et de per
sonnes à contacter (professeurs de
géographie, de biologie, de chimie, de
langues...) souhaitant participer à l'éla
boration de projets d 'EE
• faire appel à l'aptitude des élèves à
résoudre des problèmes, à leur capa
cité d'agir et de travailler en groupe
pour changer les mentalités (des
familles, des amis, des camarades...)
et former des clubs écologiques dans
les écoles
• créer des attitudes positives à travers
des actions concrètes destinées à
renforcer la responsabilité à l'égard de
l'environnement et en marquant leur
adhésion aux journées internationales
de l'eau (22 mars), de la terre (22
avril), de l'environnement (5 juin) et à
l'Année internationale des océans.
Ressources. Financières : à travers le
service des O N G du Ministère de la jeu
nesse. Humaines : enseignants, cher
cheurs, journalistes, travailleurs béné
voles et étudiants.
Méthodologie. Pour commencer, des
réunions ont été tenues avec les organi
sateurs, des enseignants et des cher
cheurs pour fixer les thèmes à proposer
aux élèves ; après quoi, des séances de
présentation de diapositives, de vidéos
et de C D - R O M ont été organisées dans
les écoles. En collaboration avec les res
ponsables du PHARE/TACIS pour le mer
Noire, l 'ONG Mare Nostrum a organisé
pour les enseignants des cours fondés
sur la méthodologie occidentale de l'édu
cation environnementale. Des débats
ont eu lieu sur la modification entropique
de la mer Noire, suivis d'excursions sur
la côte pour étudier l'état de la faune et
de la flore et celui des plages. A l'issue
de chaque activité, les élèves ont rédigé
un rapport dans lequel ils décrivaient l'ac
tivité, photos à l'appui, avec leurs obser
vations et leurs conclusions.
• Pour la Journée internationale de
l'eau, des activités en classe ont été
organisées pour estimer le volume
d'eau utilisé par jour par chaque élève.
Puis, une visite a été effectuée à
l'usine d'épuration de l'eau de
Constanta pour comparer les résultats
obtenus par les élèves avec les statis
tiques de l'usine.
• Pour la Journée internationale de la
Terre, un concours et une exposition
de dessins sur l'écologie ont été orga
nisés, ainsi que des excursions dans
les zones protégées de notre pays
pour y étudier la biodiversité.
• Pour la Journée internationale de l'en
vironnement, il y a eu des projections
de diapositives et des discussions
organisées avec les élèves pour plani
fier des activités de vacances. Chaque
club d'écologie a choisi un thème
parmi les suivants : observation des
dauphins morts sur la côte ; observa
tion de la biodiversité dans des zones
protégées ; purification de l'eau à
l'aide de plantes c o m m e Pistia stra-
tiotes, Eichornia crassipes, etc.
• Pour l'Année internationale des
Océans, un groupe d'élèves a orga
nisé une exposition de photos, cro
quis et textes sur l'aquarium de
Constanta. Ils ont aussi m e n é une
enquête sur le nombre de dauphins
trouvés échoués (5 en deux
semaines) sur 250 k m de côte.
Évaluation/résultats. Les résultats ont
permis aux élèves de proposer des
méthodes de limitation volontaire de la
consommation d'eau. Avec l'aide des
chercheurs de l'aquarium, il a été établi
que les causes de la mort des dauphins
étaient d'origine humaine : pollution,
filets de pêche, etc. Le message adressé
par les élèves à la société s'est cristallisé
à partir de ces rapports. Des confé
rences de presse et des exposés ont été
organisés dans les écoles pour per
mettre aux élèves de se servir de leur
capacité de communication et de mani
fester les changements intervenus dans
leur attitude à l'égard de l'environne
ment. L'enthousiasme manifesté par les
écoliers a été un grand sujet de satisfac
tion pour les organisateurs du projet et
les a fortement incités à continuer de
promouvoir l'éducation environnemen
tale dans les écoles.
Envoi de : Carmen Bucovala, Str.
Mircea, nr. 152, bl.E1, sc.B, et.1, ap.48,
Constanta, Roumanie. Fax : 0040-041-612422.
Courrier él. :
Mare-Nostrum@impromex. ro
L'EE et le développement durable c o m m e outil de transformation du système éducatif
Pays-Bas
Lieu. Institut national de mesure de
l'éducation (Cito), Arnhem, Pays-Bas.
Groupe cible. Élèves de l'enseignement
secondaire (16-18 ans).
Présentation. Le système éducatif hol
landais est en train de changer dans l'en
seignement secondaire. U n e des
grandes raisons de ce changement est le
fort pourcentage d'abandons des études
dans l'enseignement supérieur (environ
30 %) . Les étudiants du troisième degré
avaient tendance à ne pas savoir faire un
plan, à manquer de créativité, d'aptitude
à la communication, de sens de l'investi
gation, etc. En outre, le système n ' em
ployait pas une méthode d'apprentis
sage faisant appel à la responsabilité. Un
Comité directeur spécial du Ministère de
l'éducation a alors proposé de changer
entièrement de système. Le change
ment est intervenu il y a trois ans et, à
Connexion
NOUVELLES ET PUBLICATIONS
partir de 1996, un réseau spécial
d'écoles a c o m m e n c é à apprendre et
appliquer les idées nouvelles. Il a été
demandé au Cito, qui est un institut
national, de piloter les écoles sur la voie
du changement et d'élaborer des outils
permettant d'évaluer le processus et les
produits qui feront partie des nouveaux
examens établis dans le cadre de chaque
établissement. Un problème spécial se
pose, celui de la manière d'intégrer au
moins deux disciplines/sciences dans les
produits que les élèves doivent obtenir
ou démontrer. Les thèmes de l'éduca
tion environnementale sont de ceux qui
conviennent le mieux à la mise en évi
dence de l'intégration des disciplines.
Objectifs. Renforcer la conscience de la
nécessité d'un développement durable,
en particulier dans la pensée et les actes
des jeunes adultes.
Ressources. Les enseignants et les
élèves du deuxième cycle de l'enseigne
ment secondaire, les préparateurs de tests
et les moyens financiers nécessaires pour
produire les instruments d'évaluation.
Méthodologie. Le projet repose sur un
réseau d'établissements scolaires où,
deux ans durant, les enseignants et les
élèves ont pu expérimenter les idées
nouvelles et élaborer des matériels, des
schémas d'organisation, des outils
d'évaluation et des principes d'applica
tion. La recherche s'est concentrée sur
les types d'outils d'évaluation à élaborer
et sur leur valeur en tant qu'instruments
établis dans le cadre de l'école.
L'évaluation et le pilotage assurés par les
enseignants étaient une partie impor
tante de ces instruments qui peuvent
constituer un élément essentiel de l'exa
m e n scolaire. C o m m e ¡I est apparu que
les thèmes liés à l'environnement pou
vaient être très utiles pour intégrer
les sciences, on a utilisé l'urbanisation
pour l'histoire et la géographie, et la gué-
rison écologique pour la biologie et la
chimie.
Évaluation. Les instruments ont été mis
à l'épreuve dans les conditions réelles de
la tenue de la classe à l'école, y compris
le travail sur le terrain que les élèves ont
eu à faire. Les données recueillies, les
commentaires et autres indications é m a
nant des élèves et des enseignants ont
servi à apporter des améliorations qui les
rendent utlisables dans le cadre des exa
m e n s de fin d'études secondaires.
Résultats. Renforcement de la conscience
de la nécessité d'un développement
durable et des idées et des méthodes
contribuant à faire une société plus viable
dans la durée ; production d'instruments
d'évaluation à l'usage des enseignants.
Envoi de : Ger van der Kroft.
Département des sciences naturelles et
sociales. Cito. B.P. 1034, 6801 MG
Arnhem, Pays-Bas.
Les lecteurs sont invités à nous faire part de leurs expériences C O N C R È T E S en matière d'activités d'éducation environnementale, scientifique et technologique comportant un processus d'enseignement/apprentissage — sans être nécessairement
limitées aux élèves et aux enseignants. Leur communication devra être la plus succincte possible et présentée sous les rubriques
suivantes :
Lieu : localité où l'activité a été m e n é e .
Groupes cibles : ceux auxquels l'activité est destinée.
Présentation : informations générales — motifs du lancement de l'activité.
Objectifs : les résultats escomptés de l'activité.
Ressources : matériels/fonds utilisés pour l'activité.
Méthodologie : c o m m e n t l'activité est-elle mise en œuvre ?
Évaluation : c o m m e n t et par qui l'activité a-t-elle été jugée ?
Résultats : l'activité a-t-elle permis d'obtenir des changements concrets ?
Certaines de ces descriptions d'expériences seront publiées avec le n o m et l'adresse de l'auteur. Veuillez envoyer vos contribu
tions à : Le faire et le faire savoir (adresse en dernière page).
Nouvelles et publications
Prix de l'Amérique latine pour la vulgarisation des sciences et de la technologie
Le Prix de l'Amérique latine pour la vulgarisation des sciences et de la technologie est la plus haute distinction attribuée dans la
région à un centre, un programme ou des spécialistes pour un travail remarquable de portée nationale et régionale dans le domaine
de la vulgarisation des sciences et de la technologie.
La finalité du prix est de promouvoir des activités visant à familiariser le public avec les sciences et la technologie en Amérique
latine et dans les Caraïbes et de mettre en relief des initiatives et des entreprises qui ont un caractère exceptionnel du fait de leur
créativité, de leur originalité, de leur rigueur et de leur impact au niveau national et au niveau international.
Le prix, d'un montant de 3.000 dollars, est accompagné d'un certificat qui sera attribué à l'occasion de la sixième réunion du Red-
P O P (Réseau pour la vulgarisation des sciences et de la technologie en Amérique latine et dans les Caraïbes), à Rio de Janeiro,
Brésil, en juin 1999.
Date limite de présentation des candidatures : 28 février 1999, à l'adresse suivante :
Secrétariat exécutif Red-POP, Programa Mundo Nuevo, Universidad Nacional de la Plata/Municipalidad de la Plata, Pasaje Dardo
Rocha, Calle SO entre 6 y 7, 1" piso, of. 154-156, Casilla de Correo 301, 1900 La Plata, Argentine. Tel/Fax : (51-21) 890329 Courrier
él. : gmeríno&isis.unip.edu.ar
18 Vol. XXIII, n°3/4. 1998
NOUVELLES ET PUBLICATIONS
L'Université du Québec à Montréal annonce un p rogramme court en EE destiné aux enseignants/éducateurs préoccupés
d'intégrer l'EE au champ de leur enseignement. Il se compose de
trois cours (EE : théorie et pratique ; EE : l'intervention ; pro
blèmes environnementaux : nature et stratégies de résolution)
d'une durée d'un an, donnant droit à des unités de valeur pou
vant être intégrées à un programme de maîtrise. Pour plus ample
information, s'adresser à : Programme court en éducation rela
tive à l'environnement, Lucie Sauvé, Ph. D., Institut des sciences
de l'environnement, Université du Québec à Montréal, Case
postale 8888, succursale Centre ville, Montréal, Québec, Canada
H3C 3P8.
Griffith University, Australie, propose un diplôme sanctionant
un doctorat professionnel, celui de docteur en éducation envi
ronnementale, cela à partir de 1999. Le cursus se compose de
cours et de travaux de recherche en EE tant dans le secteur de
l'éducation formelle que dans des cadres éducatifs communau
taires. Le programme de doctorat privilégie l'élaboration de
formes de recherche aptes à améliorer la pratique profession
nelle dans le domaine de l'EE. Le diplôme sera plus spécialement
utile à des gens qui travaillent déjà (ou cherchent à obtenir une
situation nouvelle ou des possibilités de carrière) dans l'ensei
gnement et la recherche dans des établissements universitaires,
à des postes de direction ou d^élaboration politique dans des
ministères de l'éducation, de l'environnement, des ressources
naturelles ou de l'agriculture, ou encore des personnes qui exer
cent des responsabilités liées à la participation des communau
tés dans des O N G ou des entreprises privées. Durée minimale
du programme : deux ans à temps complet ou quatre ans à
temps partiel. Pour plus ample information, s'adresser à :
Dr John Fien, Director, Centre for Innovation and Research in EE,
Griffith University, Brisbane 4111, Australie. Fax : 161-7)
3875.7459. Courrier él. : J.Fien@ens.gu.edu.au
Chemistry for Non-Chemists, cours destiné aux professionnels
de la santé et des sciences environnementales, 3-5 février 1999, à Orlando, Floride, États-Unis. Pour plus de renseignements,
s'adresser à : Government Institutes, 4 Research Place, suite
200, Rockville, MD 20850, États-Unis. Courrier él. :
glinfo@govinst.com. http://www.govinst.com
Environmental Education : from policy to practice est un
séminaire du British Council sur trois thèmes mutuellement liés :
planification, mise en œuvre et évaluation. Il se tiendra à Londres,
Royaume-Uni, du 14 au 20 mars 1999. Pour plus ample infor
mation, s'adressera : International Seminars, The British Council,
1, Beaumont Place, Oxford 0X1 2 PJ, Royaume-Uni. Fax : +44-
1865-557368. Courrier él. : international.seminars@britcoun.org
http://www.britcoun.org/seminars
Conférence internationale sur la gestion de l'environnement, la santé et le développement durable, parrainée par le Réseau
U N E S C O de biologie cellulaire moléculaire, le Ministère de l'en
vironnement de l'Egypte, l'Université d'Alexandrie (Egypte), l'US
Army Reed Institute et l'Environmental Information Society
(Egypte), se tiendra à Alexandrie, Egypte, du 22 au 25 mars 1999. Pour plus ample information s'adresser à :
Pr Hoda Baghdadi / Dr Hisham Elzayat, Institute of Graduate
Studies and Research, PO Box 832, Alexandrie, Egypte. Fax :
203-421.5722. Courrier él. : astro@rite.com.eg
Les XX^s Journées internationales sur la communication, l'éducation et la culture scientifiques et industrielles, cen
trées sur « Technologie/ technologies », se tiendra à Chamonix,
France, du 22 au 26 mars 1999. Pour plus de renseignements,
s'adresser à : D. Raichvarg, G.H.D.S.O. - L.I.R.E.S.T., Bât. 407,
Université Paris-Sud, 91405 Orsay Cedex, France. Fax : (33-1)
69.95.54.93 Courrier él. : daniel.raichvag@ghdso.u-psud.fr
O n peut consulter la liste des publications de l 'UNESCO/CSI (Environnement et développment dans les zones côtières et les
petites îles) sur www.unesco.org/csi . Pour plus ample informa
tion, s'adresser à : UNESCO/CSI, Bureau n° B 4.09, 1, rue Miollis,
75015 Paris, France. Fax : (33-1) 45.68.58.08. Courrier él. :
csi@unesco.org
Les minutes du deuxième Colloque de H O S T E pour les pays d'Europe centrale et orientale (Lublin, Pologne, 2-5 juin 1997)
ont paru. S'adresser à : Secretariat, IOSTE, IPN, Université de
Kiel, Olshausenstrasse 62, 24098 Kiel, Allemagne. Fax : (44) 431-
880.3110. Courrier él. : Kurt@ipn.uni-kiel.de
A l'issue de la réunion internationale pour les enfants orga
nisée en avril par l'Acuario Nacional de C u b a (voir
Connexion, vol. xxii, n° 3/4, 1997), un appel a été formelle
ment adressé par les participants tant aux enfants et aux ado
lescents qu'aux parents et aux adultes en général, demandant
notamment aux premiers d'avoir une conduite exemplaire à
l'égard des mers et des côtes et aux seconds de garantir
qu'une éducation adéquate soit donnée aux enfants à l'égard
du milieu marin. La réunion a rassemblé 250 enfants qui ont
présenté plus de 200 activités de recherche pendant les trois
journées de sa durée. Pour plus ample information, s'adresser
à : Guillermo García Montero, Director, Acuario Nacional de
Cuba, Ave 1ra y Calle 60, Miramar Playa, C. Habana, Cuba. ZP
113000 Zona 13.
Le Magazine international de l'eau Hydroplus, juin, n° 84, pré
sente un dossier spécial sur « Les métiers de l'eau de la forma
tion à l'emploi », contenant les n o m s et adresses des universités
concernées en France, en Europe et aux États-Unis. En français
et en anglais, avec des résumés en espagnol. Renseignements
sur les conditions d'obtention/prix à : Hydroplus, Service des
abonnements, 38, rue de Villiers, 92532 Levallois Perret Cedex,
France.
La 7 e Conférence internationale de la Israel Society for Ecology
and Environmental Quality Sciences : Environmental Challenges for the Next Millenium (Les enjeux environnementaux du pro
chain millénaire), comportant un colloque/atelier spécial EE sur
Sustainable EE towards a sustainable world (Une EE appli
cable dans la durée pour un monde viable), aura lieu à Jérusalem,
Israël, du 13 au 18 juin 1999. Pour plus ample information,
s'adresser à : Conference Secretariat, 7th International
Conference of the Israel Society for Ecology and Environmental
Quality Sciences, PO Box 50006, Tel Aviv 61500, Israël.
Fax : +972-3-514.0077. Courrier él. : ecology99@kenes.com
http://www.kenes.com/ecology99
¡DATER 99 - La Conférence internationale Design and
Technology Educational Research and Curriculum Development
(Design et technologie : recherche pédagogique et élaboration
des programmes d'études) aura lieu à Loughborough University,
Royaume-Uni, du 23 au 26 août 1999. Date limite de dépôt des
communications/affiches : 26 février 1999. Pour plus de rensei
gnements, s'adresser à : Mrs PM Wormald-Lim, IDATER
Administrator, Dept of Design and Technology, Loughborough
University, Loughborough, Leicestershire, LEU 3TU, Royaume-
Uni. Fax : 01509-223999 Courrier él. : idater@lboro.ac.uk
L'lndian Environmental Society organise une Conférence internationale sur l'éducation environnementale pour la culture de la paix, à N e w Delhi, Inde, du 28 au 30 septembre 1999, avec pour thème central le rôle de l'EE
pour un avenir viable et la promotion de la culture de la
paix. Pour plus ample information, s'adresser à : Dr Desh
Bandhu, President, Indian Environmental Society, U-112, Vidhata
House, Vikas Marg, Shakarpur, Delhi 110.092, Inde. Fax: (91-11)
222-33.11. Courrier él. : iesenro@de12. vsnl.net.in
Conférences, séminaires, cours...
Connexion
NOUVELLES E T PUBLICATIONS
Colloque BioEd 2000 Paris, France, 15-18 mai 2000
BioEd 2000 est organisé par l'UISB-CEB en collaboration avec le Musée national d'histoire naturelle (France) et le Laboratoire de
didactique et épistémologie des sciences de l'Université de Genève (Suisse) avec le parrainage conjoint et le concours de l 'UNESCO.
Il comprendra des séances plénières, des tables rondes et des ateliers. Outre des communications sur la recherche, il y aura au
programme une exposition d'affiches, de livres, de manuels et de documents, ainsi que de matériels didactiques innovants. Le colloque abordera des questions telles que :
• Quel est le savoir biologique central qu'il faut intégrer et pourquoi est-ce essentiel pour le siècle nouveau ?
• Quelles sont les stratégies d'éducation/communication les plus appropriées ?
• Qui sont les nouveaux partenaires ? Quels sont les nouveaux outils ? Quel est le rôle de l'interdisciplinarité ?
• C o m m e n t l'école, les médias et les musées peuvent-ils concourir à développer dans le public la connaissance et la compré
hension de la biologie ?
• Quelle en serait la portée sur l'éducation à l'environnement, à la santé et à la citoyenneté ?
• Quel est le rôle des enseignants, des conservateurs et des journalistes ?
Les articles, communications, affiches et matériels didactiques en rapport avec les thèmes de la conférence sont les bienvenus.
Date limite de dépôt : 30 avril 1999. Pour plus de renseignements, s'adresser à : IUBS-CBE, 51 Bd de Montmorency, 75016 Paris, France. Fax : (33-1) 45.25.20.29.
Courrier él. : iubs@paris7.jussieu.fr. http://www.iubs.org
Publications
Biodiversity, Science and Development :
Towards a new partnership
(Biodiversité, science et dévelo
ppement • vers un nouveau partena
riat), 646 p., 1996. Rendant compte
des débats d'un Forum international
tenu à l 'UNESCO, Paris, en 1994,
cette publication contient non seule
ment les déclarations initiales des
intervenants mais aussi les passages
essentiels des débats auxquels
elles ont donné lieu.
Pour l'obtenir, s'adresser à : CAB International, Allingford,
Oxon OX 10 8DE, Royaume-Uni. Fax : (44) 1491 - 833508.
Courrier él. : cabi@cabi.org
Qui a peur de l'an 2000 ?
par Claude Villeneuve, 303 p., 1998.
Conçu c o m m e un manuel
d'éducation environnementale
pour un développement durable,
ce livre s'applique plus à éveiller
qu'à satisfaire la curiosité
du lecteur sur
le problème extrêmement complexe
du dévelopopement durable.
Prix: 135 FF
Adresser les commandes à :
Editions UNESCO, UPO/TV,
7, place de Fontenoy, 75352 Paris 07, France.
Clubes de Ciencias (366 p.) et
Programa Estadual de Ferias de Ciencias do RS (364 p.), 1996,
sont deux publications du Centro de Ciencias
do Rio Grande do Sul (CECIRS),
qui fait partie du Secrétariat d'État à l'éducation.
Uniquement en portugais. Pour se les procurer, s'adresser à :
CECIRS, Centro de Ciências do Rio Grande do Sul,
Caizxa Postal 9083,
CEP90.042-970 Porto Alegre/RS, Brésil.
Fax : (051)225-3478/8626
20 Vol. XXIII, n°3/4, 1998
NOUVELLES ET PUBLICATIONS
Health Research with Developing Countries. Vol. 1 Health System Research, 236 p., 1997.
Fruit de la coopération scientifique
de la Commission européenne
avec les pays en dévelopement dans
le domaine de la santé, ce volume
sera suivi sous peu de deux autres
sur la « virologie » et la « parasitolo
g y ». Pour tous renseignements,
s'adresser à : Mme Marianne Braun,
Commission européenne,
D-G XII Science, Recherche et
Développement, rue de la Loi 200, B-1049 Bruxelles,
Belgique. Fax : 32.2.29.66.252.
Courrier él. : marianne.braun@dg12.cec.be
WâÏÏ'MWM »ENVIRONMENT
Education and the Environment :
Policy, Trends and the Problems of
Marginalisation (Éducation et environ
nement : politiques, tendances et les
problèmes de la marginalisation)
(204 p., 1997). Rédigé par Annette
Gough dans le cadre de ['Australian
Education Review, l'ouvrage offre
un panorama général de l'EE
qui s'inscrit dans une perspective
historique pour examiner ensuite l'EE
dans le contexte Australien,
et notamment la politique d'incorpo
ration de l'EE aux programmes
scolaires, les nouvelles orientations, les problématiques
actuelles et les enjeux de l'avenir. Pour plus de renseignements
sur le prix et les conditions d'obtention, s'adresser à :
The Australian Council for Educational Research Ltd (ACER),
Private Bag 55, Camberwell, Vic 3124, Australie. Fax : (03)
9277.5500. Courrier él. : jonas@acer.edu.au
<;0¡&W0¿tfc^i
Success Stories of Women Scientists (74 p., 1998) ; Success Stories of Environmentalists (70 p., 1998).
Destiné aux élèves des grandes classes du primaire
et du premier cycle secondaire, ces deux livres
de Dilip M . Salwi donnent de courtes biographies de
27 scientifiques f e m m e s de renom et de 22 environnementalistes
du monde entier. Prix : 29,50 Rs l'unité (soit à peu près 75 cts É.-U.l
Adresser les commandes à : Frank Bros. & Co. Ltd, N/85 Chandni Chowk,
Delhi-110006, Inde. Tél : (91-11) 327.67.91/326.88.84
Savoir-Être. Niveau 1 (8-12 ans) :
éducation à la vie familiale, 92 p. Niveau 2 (13-16 ans) :
éducation à la vie sociale, 88 p., 1997. 14 FF l'unité.
Établis spécialement pour l'Afrique,
ces manuels interdisciplinaires abondamment illustrés traitent
de l'environnement, de la santé et de la société à travers
des situations du quotidien
pour faire mieux comprendre la biologie,
la géographie, l'histoire, etc.
Contact : Agence de la Francophonie (ACCT),
13 quai André Citroen, 75015 Paris, France.
Fax : (33-1) 45.79.14.98.
Manual de Educación Ambiental para Centroamérica (216 p., 1998).
Édité par la Commission nationale
costaricaine pour l 'UNESCO,
ce guide de l'EE pour l'Amérique
centrale traite principalement de
la biodiversité et de la qualité de vie.
Destiné en priorité aux enfants
de 6 à 12 ans, il contient
des activités d'éducation formelle et
non formelle dans le cadre de la
communauté. Uniquement en espagnol. Pour plus ample information,
s'adresser à : Comisión Costaricense de Cooperación con la
UNESCO, Apartado postal 393-2050, San Pedro de Montes de Oca, San Jose, Costa Rica.
Fax : (506) 224.43.20. Courrier él. : cococou@sol.rasca.co.cr
Ciencia y Tecnología para América Central : Planes y Estrategias (Science et technologie pour l'Amérique centrale :
plans et politiques). Dir. publ. J.P. Vary, G'. Violini, 272 p. 29,95 $.
Minutes de la Conférence internationale sur le développement
de la science et de la technologie en Amérique centrale,
3-6 octobre 1994. Anglais/espagnol. Pour tous renseigne
ments, s'adresser à : Dr James Vary, Director, International
Institute of Theoretical and Applied Physics, Iowa State
University, 123 Office & Laboratory, Ames, Iowa 50011-3022,
États-Unis. Internet :¡vary@iastate.edu
Le Rapport mondial sur la science 1998 (300 p. 1998,
UNESCO/Publications Elsevier). Troisième livraison d'une série
bisanuelle publiée par l 'UNESCO, le Rapport mondial sur la
science 1998soumet l'état actuel de la science dans le m o n d e à
l'analyse d'une équipe internationale d'experts. Aussi souvent
que possible le point de vue de l'auteur est étayé par des don-
Connexion
NOUVELLES ET PUBLICATIONS
nées numériques présentées sous une forme facilement intelligible. La deuxième partie du rapport examine trois grands problèmes contemporains, l'alimentation, l'eau et la mondialisation, qui ont un impact sur l'ensemble de la société. Source sûre et de lecture aisée, le Rapport mondial sur la science 1998, est un recueil de faits, de chiffres et d'analyses précieux pour tous ceux qui veulent comprendre comment la science façonne le monde qui nous entoure. Prix : 506 FF (UE) ; 80 $ É.-U. (Amériques) ; 480FF (reste du monde) . Adresser les c o m m a n d e s à : Publications Elsevier, Service clientèle, 23 rue Linois, 75724 Paris Cedex 15, France. Fax : (33-1) 45.58.94.25. http://www.elsevier-fr.com
The Education Group a produit The Video Encyclopaedia of Physics Demonstrations sous les auspices de la National
Science Foundation des États-Unis. Il s'agit d'une série c o m
plète de matériels d'enseignement de la physique sous forme
de démonstrations de physique filmées en vidéo et enregistrées
sur disque laser, accompagnées de matériels écrits complé
mentaires. Chaque démonstration éclaire un principe de phy
sique déterminé, en utilisant le ralenti et l'animation, et a été
conçue spécialement pour une présentation sur disque laser
permettant d'y accéder au choix, d'observer des plans uniques
ou des séquences à des vitesses variables et offrant aux étu
diants la possibilité de travailler en interactivité. L'édition
anglaise, conçue pour les établissements secondaires et les uni
versités comprend 600 démonstrations sur 25 disques laser et
±1.650 pages de texte (2.995 $ É.-U.), et pour « l'école
moyenne » (10-14 ans), elle comporte 100 démonstrations sur 4
disques laser et environ 300 pages de texte (795 $ É.-U.). Les
éditions en espagnol/anglais, dont le coût et la présentation sont
comparables à ceux de l'édition anglaise, ont des bandes son
parallèles et des matériels écrits dans chaque langue. La série
est actuellement en service dans plus de 1.000 écoles aux
États-Unis et dans des écoles de plus de 40 pays de par le
monde . Pour plus ample information, s'adresser à : Mr Bennett
Glotzer, The Education Group, 9312 Nightingale Drive, Los
Angeles, CA 90069, États-Unis. Fax : ¡310) 276-7330. Courrier
él. : edgroup@wacenet.com
The Nature of Transformation : Environmental Adult and Popular Education, par Darlene E. Clover, Budd L. Hall et Shirley
Folien, est nourri de l'expérience des auteurs qui ont animé
toutes sortes d'ateliers au Canada, aux États-Unis et dans
d'autres pays et peut servir à des militants ou animateurs c o m
munautaires, à des instituteurs, des professeurs et autres prati
ciens, en tout lieu de travail, à l'école ou dans des cadres d'ap
prentissage communautaires. Il passe brièvement en revue
certaines théories sur l'éducation des adultes, l'éducation popu
laire, féministe, environnementale et l'éducation populaire des
adultes relative à l'environnement, en proposant des idées pour
organiser des ateliers dans un contexte écologique, avec des
exemples de programmes de travail ; des activités éducatives qui
analysent les rapports de pouvoir, stimulent la réflexion critique
et créatrice, utilisent la nature et la communauté à la fois c o m m e
enseignants et c o m m e cadres d'apprentissage, décrivent l'imbri
cation des problématiques environnementales et sociales et exa
minent des problèmes de dimension locale et mondiale ;
indiquent des activités d'éducation des adultes pratiquées dans
divers lieux du monde et fournissent une liste d'autres res
sources propres à étayer le travail éducatif. Prix :
20,00 $ É . -U .Commandes à adresser à : Darlene E. Clover,
OISE/U, Room 7-184, 252 Bloor St. West, Toronto, Ontario, M5S
1V6Canada. Fax:(416)926-4749. Courrierél. :dclover@oise.uto-
ronto.ca
Environmental Key Contacts and Information Sources, édité
par Government Institutes (1998, 400 p., 59 $ É.-U. + 15 $ É.-U.
port aérien), donne aux environnementalistes professionnels les
informations critiques, à jour, dont ils ont besoin et qui leur feront
gagner un temps précieux pour entrer en contact avec
2 700 agences et organisations environnementales. La liste, divi
sée en huit sections, contient les indications indispensables pour
entrer en rapport (noms des principaux responsables, numéros
de téléphone et de fax et, pour plus de 9 0 % des contacts,
adresses du courrier électronique et du site Internet), ainsi
qu'une courte description répertoriant pour chaque organisme le
mandat, les activités environnementales, le nombre d'adhérents
et les recherches menées. Les commandes sont à adresser à :
Government Institutes, 4 Research Place, Suite 200, Rockville,
MD 20850, États-Unis. Fax : 301-921-0373. Courrier él. :
giinfo@govinst.com. http://www.govinst.com
Le numéro de juin 1998 (vol. 1, n° 2) de EE Mail, le bulletin de
liaison du programme d 'EE de la South African Development
Community (SADC) et de la Wildlife and Environment Society of
South Africa (WESSA) parle des résultats du lancement du pro
g r a m m e régional d 'EE en juillet 1997. Il comprend notamment
des articles sur l'élaboration de cadres de programmes d'études
en E E , de nouveautés dans le relevé panoramique de l'environ
nement et des processus de connaissance autochtones entrant
dans le cadre de l'EE. Pour tous renseignements, s'adresser à :
Jim Taylor ou Mike Ward, SADC Regional EE Centre, Umgeni
Valley Project, PO Box 394, Howick, 3290 Afrique du Sud. Fax :
+27-332.304.576. Courrier él. : sadc-reec@futurenet.co.za
Le numéro de mars 1998 de Insula, International Journal of
Island Affairs (revue internationale de la vie des îles) porte sur
« De nouvelles technologies pour les îles », notamment à Lipari
(Italie), Orkney (Royaume-Uni), Hiiumaa (Estonie), Singapour, Îles-
de-la-Madeleine (Canada) et Chypre. Pour tous renseignements,
s'adresser à : INSULA, c/o UNESCO, 1, rue Miollis, 75732 Paris,
France. Fax : 33-1-45.68.58.04. Courrier él. : insula@insula.org
Environnement Africain, édité par E N D A , se compose d'une
revue trimestrielle (Revue périodique 300 FF/an) et d'une publi
cation bimestrielle sur la recherche (Études et recherches
500 FF/an) qui traitent de l'environnement africain. Tarifs spé
ciaux pour les abonnés du tiers monde . Pour plus ample infor
mation, s'adresser à : ENDA diffusion, 54, rue Carnot, BP 3370,
Dakar, Sénégal. Fax : (221)822.26.95. Courrier él. :
editions@enda.sn
Science & Technology est le titre d'un magazine de vulgarisa
tion scientifique édité en anglais/arabe par le Kuwait Institute for.
Scientific Research. Pour plus de renseignements, s'adresser à :
Managing Editor, Science & Technology Magazine, PO
Box 24885 Safat, 13109 Koweit. Tel : (965) 481. 86.30.
Fax : (965) 483.06.43
IC IMOD Newsletter, n° 30, été 1998, est consacré aux
Technologies des énergies renouvelables : des opportuniés
pour les communautés montagnardes. Le n° 31 portera sur La
biodiversité, et le n° 32 sera consacré à La conservation des sols
et la gestion de la fertilité. Également disponible : Manual of Rural Technology with Implications for Mountain Tourism (Manuel de technologie rurale avec des applications au tourisme
en montagne) (152 p., 1997, prix : 20 $ É.-U.). Contact :
International Centre for Integrated Mountain Development, 4/80
Jawalakhel, GPO Box 3226, Kathmandu, Népal. Fax : (9771)
524509. Courrier él. : dits@icimod.org.np http://www.soMh-
asia. com/icimod. h tm
En juin 1999, l 'ONU annoncera un événement démographique de
portée mondiale : la population du monde atteindra six milliards d'habitants — il n'y en avait que deux milliards en 1930.
Zero Population Growth (ZPG) (Croissance démographique
zéro), organisation à but non lucratif d'implantation nationale qui
s'emploie à éduquer le public sur les interconnexions entre la
population, l'utilisation des ressources, la qualité de l'environne
ment et le bien-être humain, a établi, par l'intermédiaire de son
programme d'éducation en matière de population C o u n t d o w n to Six Billion (compte à rebours vers les six milliards), un pan
neau mural illustré en couleurs affichant des faits et des chiffres
intéressants pour chaque mois de l'année scolaire qui aboutira à
l'annonce de l 'ONU en juin prochain.
22 Vol. XXIII, n° 3/4, 1998
POINT DE VUE
Chaque mois, le panneau fait apparaître un thème différent en
rapport avec la population — de la santé de l'enfant à la biodiver
sité en passant par la consommation d'eau. Chaque thème
indique ce que vous pouvez faire pour intervenir à propos des
problèmes dont il est question de mois en mois.
Le dos de l'affiche de 45 x 90 c m porte des explications plus
détaillées sur les neuf thèmes traités côté face, des activités
concrètes à effectuer en classe entre la 6 e et la 12 e année et l'in
dication de sites du w e b à consulter pour plus de renseigne
ments.
Point
Monsieur le rédacteur en chef.
Le projet qui visait à sauver l'otarie (Le faire et le faire savoir,
Connexion, vol. xxi, n° 3, 1996) était extrêmement intéressant.
Ce projet réalisé par les enfants d'une école belge devrait être
une source d'inspiration pour les jeunes dans d'autres pays. La
menace qui pèse sur l'otarie me fait penser à ce qui se passe
aussi autour de nous. Habitant une zone verte de New Delhi, en
Inde, j'y ai été témoin de la quasi disparition du paon, notre
oiseau national. Voilà une dizaine d'années, à l'époque de la
mousson, il y avait dans cette zone abondance de ces oiseaux
magnifiques qui se pavanaient en déployant leurs queues, fai
sant signe aux dieux, au rythme d'un lent ballet. Or, avec la mul
tiplication des chantiers de bâtiment et l'installation d'une popu
lation humaine croissante, les paons se sont faits rares et il ne
reste que leur cri strident pour nous rappeler par intermittence
leur existence.
Bien à vous. Mme padma Mohan Kumar,
Chief Editoriai'Library & NGOs Officer,
United Schools International, USO Road,
Special Institutional Area,
New Delhi- 110067, Inde.
Monsieur,
Je donne des cours de sciences à la Northern Territory
University de Darwin, dans une région reculée et sous-peuplée
de l'Australie. Je voudrais vous dire mon sentiment sur le bul
letin d'information Connexion, qui sait se montrer fort utile en
faisant part d'événements, de conférences et de projets qui ont
lieu un peu partout dans le monde et dont la plupart sont sans
écho ailleurs.
De mon point de vue, il a cependant un sérieux inconvénient,
qui est qu'une partie des renseignements qu'il donne sur des
Connexion
Countdown to Six Billion peut être obtenu gratuitement
sur demande. Les enseignants peuvent aussi demander à recevoir le kit pédagogique Countdown to Six Billion Teaching kit (gratuit tant qu'il en reste), un supplément qui contient des activités supplémentaires. Contact : Population Education Program, ZPG, 1400 16th Street NW, Suite 320, Washington DC 20036, États-Unis. Tel : 1-800-767-1956 Courrier él. : PopEd@zpg.org
de vue
événements annoncés paraissent trop tard pour être utili
sables. Les événements ont déjà eu lieu au moment où
Connexion arrive entre les mains de ses lecteurs.
Par exemple, le n° 3/4 de 1997 et le n° 1 de 1998 me sont par
venus ensemble en juillet 1998, après les dates de la plupart
des conférences qu'ils mentionnaient. Certes, il ne s'agit là que
d'une partie du bulletin, et l'on n'en apprécie pas moins l'abon
dance croissante de courts articles et de brefs comptes rendus
de conférences.
Avec mes sentiments les meilleurs.
W.P. Palmer,
Faculty of Education,
Northern Territory University,
DARWIN, NT, 0909, Australie.
(Nous ne s o m m e s que trop conscients de ce problème gênant
qui ne date pas d'hier, essentiellement dû à l'insuffisance des
fonds dont nous disposons — lesquels ne sont pas des plus
faciles à se procurer par les temps qui courent. Les solutions
envisageables sont de renoncer entièrement à la rubrique des
événements annoncés (ce qui, pour un bulletin de liaison, serait
vraiment navrant) ou de cesser de paraître sous forme impri
m é e pour ne conserver qu'une version électronique du bulletin
sur l'Internet (privant ainsi la fraction la moins aisée de notre
lectorat d'une ressource que tout le m o n d e apprécie). Le n œ u d ,
c o m m e vous le voyez, est gordien...
La rédaction)
(Si vous avez une communication à nous faire en matière de S T E E (informations, suggestions, points de vue, idées) à propos d'événements ou m ê m e d'articles parus dans Connexion, écrivez-nous — succinctement. Les lettres les plus intéressantes seront publiées, pour l'essentiel, avec le n o m de leur auteur. Envoyez vos lettres à Point de vue, à l'adresse ci-dessous.)
POINT DE VUE
CONFERENCE MONDIALE SUR LA SCIENCE Budapest, Hongrie, 26 juin - 1er juillet 1999
La science pour le xxie siècle : un nouvel engagement Organisée conjointement par l 'UNESCO et le Conseil interna
tional des unions scientifiques (CIUS), la Conférence mondiale
sur la science analysera l'état d'avancement des sciences
exactes et naturelles aujourd'hui et leur but, quel a été leur
impact social et ce que la société attend d'elles. Elle définira les
efforts qui devraient être fournis pour faire avancer la science
de manière à ce qu'elle réponde à ces aspirations ainsi qu'aux
défis lancés par le développement humain et social.
La Conférence s'adressera en les associant à ses travaux aux
gouvernements et institutions nationales, aux établissements
d'enseignement et de recherche, à la communauté scienti
fique, à l'industrie, aux OIG, aux O N G , ainsi qu'aux médias et
au grand public. Les organismes de financement, les institu
tions spécialisées du système des Nations Unies et les orga
nismes qui s'intéressent directement à l'entreprise scientifique
sont appelés à jouer un rôle particulier. La Conférence sera,
pour les décideurs, les scientifiques et les représentants de la
société en général, l'occasion de déterminer ensemble c o m
ment susciter un engagement accru en faveur de la science et
en son n o m .
La Conférence comprendra trois grands forums.
• Le Forum I abordera un certain nombre de thèmes scienti
fiques particulièrement importants, qui feront l'objet d'un
débat transdisciplinaire.
• Le Forum II étudiera les interfaces entre la science et la
société en général et traitera des besoins et attentes de la
société, des problèmes d'éthique et de la façon dont le
public comprend la science.
• Le Forum III portera sur le renforcement de l'engagement
des gouvernements, des décideurs et d'autres partenaires
en faveur de la science et sur les obligations de la c o m m u
nauté scientifique envers la société.
Les Forums I et II s'articuleront en séances plénières consa
crées à l'examen des grandes questions, suivies de réunions
thématiques (colloques, tables rondes ou séminaires). Le Forum
III consistera exclusivement en un débat en plénière où toutes
les parties concernées seront invitées à faire valoir leurs vues.
Il y aura, en outre, un certain nombre de conférences publiques
données par d'éminents scientifiques et des personnalités de
premier plan, ainsi que des expositions consacrées à divers
aspects de la science contemporaine.
Deux documents énonceront le suivi à donner à la Conférence :
• une Déclaration sur la science, qui mettra en relief la déter
mination politique à appuyer l'effort scientifique et à
résoudre les problèmes à l'interface entre science et
société ;
• un Agenda pour la science — Cadre d'action, document
de référence novateur et pragmatique qui servira à encoura
ger le développement des partenariats dans le domaine
scientifique et permettra à la science de devenir un outil du
développement et de l'environnement.
Pour plus ample information, s'adressera :
Secrétariat Conférence mondiale sur la science,
UNESCO, 7, place de Fontenoy, 75352 Paris 07 SP, France
Fax : (33-1) 45.68.58.23. Courrier él. : confsci@unesco.org
CONNEXION se trouve aussi sur la page d'accueil Science & Technology Education
(Enseignement des sciences et de la technologie) :
http://www. education. Unesco, org/educprog/ste/index. html
Sauf indication contraire, toute correspondance concernant Connexion doit être adressée à :
La Rédaction, Connexion, UNESCO/ED:SVE/STE, 7, place de Fontenoy, 75352 Paris Cedex 07, France. Fax .
Courrier él. : d.bhagwut@unesco.org
Veuillez indiquer votre numéro d'abonnement (au-dessus de l'adresse, à droite)
(33-1 ) 45.68.56.26.
Conseil editorial :
Président : Colin N. Power,
Sous-directeur général pour l'éducation :
A . Parsuramen,
G . Lopez-Ospina,
V. Zharov,
M . Enriquez-Berciano,
O . Hall-Rose,
J. Menta (GASAT),
W . Goldstein (UICN),
C. Strohmann (PNUE).
Rédacteur en chef : D . Bhagwut.
Connexion
Edité par l 'UNESCO
Secteur de l'éducation
7, place de Fontenoy
75352 Paris 07 SP
France.
Tel : (33-1) 45.68.08.09
Télécopie: (33-1) 45.68.56.26
Télémessagerie : d.bhagwut@unesco.org
Arbres sauvés C e numéro est imprimé sur du papier recyclé non blanchi au chlore. Connexion est également publié dans d'autres langues. E n anglais, il s'intitule Connect, en espagnol, Contacto, en russe, Kontakt, en arabe, Arrabita, en chinois, Lianjie, et en hindi, Sampark. Connexion est gratuit. L a reproduction de son contenu est non seu-lement autorisée mais elle est sollicitée et encouragée ; veuillez envoyer vos coupures de presse, si vous en utilisez.
(Les opinions exprimées dans ce bulletin d'information sont celles des auteurs et ne correspondent pas nécessairement au point de vue de l'UNESCO)
24 Vol. XXIII, n°3/4. 1998