La culture et les traditions algéroise

Post on 28-Nov-2014

1.818 views 0 download

description

 

Transcript of La culture et les traditions algéroise

La culture et les traditions algéroise

Histoire du peuple algérien

Après la destruction de Carthage en 146 av. JC et la victoire de Rome sur les Royaumes Numides, la partie nord de l'Algérie est annexée aux provinces africaines de l'Empire Romain. Il est resté des témoignages archéologiques qui occupent une place importante dans l'héritage culturel de l'Algérie. Il faut voir les cités militaires de Timgad Lambez, la belle et douce Djemila prés de Sétif, ou ces résidences littorales dont Tipaza donne une image lumineuse. Au VIIème siècle, commence la conquête arabe qui va entraîner une modification définitive due au ralliement massif à l'Islam.

La Casbah.

L'architecture de la casbah est représentée par les maisons et de charmantes villas d'aspect pittoresque, d'ordonnance logique, bien adaptées aux mœurs des habitants.

L'élément essentiel en est le patio central carré, entouré de quatre galeries, sur lesquelles s'ouvrent autant de chambres larges et peut profondes.

Ces maisons, à deux ou trois étages, sont couvertes de terrasses. 

les maisons traditionnelles en Alger

La Dinanderie

La Dinanderie. C'est le travail de la feuille de cuivre afin de réaliser des ustensiles de cuisine ou des objets de décoration .. un métier et un art qui se transmet de génération en génération chez les artisans algériens.

La music algéroise

La musique chaâbi est un genre musical typiquement algérois qu'on a dérivé de la musique andalouse durant les années 1920. Le style se caractérise par des rythmes spécifiques et des Kacidate en arabe dialectal qui sont de longs poèmes tirés du terroir algérien. Le maître incontesté de cette musique demeure El Hadj M'Hamed El Anka. El Hachemi Guerouabi, Dahmane El Harrachi, Maâzouz Bouadjadj

Quand le jour fait place à la nuit et que la lueur de la lune et des étoiles remplace celle du soleil, les femmes algéroises animaient leurs longues soirées par des retrouvailles organisées au cours desquelles elles savouraient la présence d'une dame âgée en l'écoutant raconter avec un art que seules les vieilles personnes possèdent les histoires des prophètes ou des contes des rois ou des «djenounes» (pluriel de djin).

A l'époque, l'apprentissage de cet art était surtout réservé aux jeunes filles appartenant à l'élite de la société, aujourd'hui ce n'est plus le cas, il suffit simplement de le vouloir, et cela pour le plus grand plaisir des ateliers de fabrication des karakous qui trouvent là une manne intéressante. Surtout lorsqu'on sait qu'en été, les demandes de karakous sont très nombreuses.

Tarbouche

La légende dit qu'autrefois au temps des dey, bey ... le tarbouche était une coiffe féminine. Durant les réceptions qui avaient lieux dans les palais, on accueillait les meilleures danseuses de la région et des pays voisins, un jour dans une troupe, l'une des danseuses s'est avancé vers le dey, a ôté sa coiffe et la lui a posé au sommet de son crane. Séduit, il décida qu'elle deviendrait la coiffe des hommes.

El Khit Errouh ou El Zerouf, un bijou qui rehausse la beauté de la femme algérienne

Appelé "el Khit errouh" en dialecte algérois, qui signifie littéralement "le fil de l'âme "ou encore "Zerouf" dans le dialecte Tlemceni, ce bijou orne le front ou le cou de la mariée d'une belle manière.

L'Algéroise le met sur le front sur la maharma (le fameux foulard long que les algéroises portent traditionnellement sur la tête). Les algéroises le portent exclusivement avec le karakou, mais quand elles portent une autre tenue, il est mis au cou.

La hezama (ceinture en arabe) exprime différents symboles selon les régions du pays. Mais un point commun les rapproche, en effet, cet accessoire symbolise la féminité.

Souvent, la famille de la jeune fille peut demander une ceinture en guise de dote, en or pour les plus fortunés. Il faut savoir que dans les régions berbérophones , les bijoux sont en argent, à l'inverse, dans les régions qui ont pour zone culturelle, Alger, Constantine, Tlemcen, les bijoux sont en or. Nous savons également que la largeur de la ceinture a son importance. En effet, elle peut être fine ou large, dans le premier cas, elle rehaussera une blousa ou une robe fergani , et dans le second cas, on la trouvera portée sur un caftan.

El hezama, la ceinture de la mariée

Voile traditionnel : Le Hayek en voie de disparition

    Symbole de pudeur et de décence, "Hayek Lemrama"  le voile traditionnel qui a longtemps caractérisé la femme algérienne  aussi bien à Alger que dans les villes de l'ouest du pays pour en devenir l'attribut,  semble s'incliner devant "Le Hidjab".   

    

Le hammam

Le hammam est un lieu de palabres, un lieu intime où l’on se confie, et où règne au milieu des brumes parfumées une ambiance extraordinaire faite de bruits d’eau, de rires et de murmures. La tradition du bain maure remonte à plusieurs siècles. Elle est issue de la fusion des traditions grecques, romaines et turques. Avec l’expansion de l’Islam, le bain maure s’est imposé comme partie intégrante de la culture maghrébine.Une virée à l’intérieur de cet établissement mérite le détour. Le hammam se divise en trois enceintes. La première appelée « sqifa » sert de salle d’attente. Un rideau y est accroché lors de la séance pour femmes. Il est bon de préciser que le hammam est un lieu que partagent les matinées les femmes et en fin d’après midi, voire les débuts de soirées, les hommes. C’est pour cela qu’un écriteau est placée juste devant la porte pour indiquer la présence d’une telle ou telle catégorie. La deuxième enceinte est une salle ornée d’arcades au style mauresque et fait fonction de vestiaire.

MAHBES Pot en cuivre pour contenir de l'eau

Tasse en cuivre pour se rincer

tasse en argent

Flacon pour l'eau d'orangerFlacons à

parfum

Mariage traditionnel Algéroise

Les mariages algérois se caractérisent par leur raffinement et l'élégance des femmes portant le karakou. Une multitude de costumes brodés se rencontrent. Les sons de la musique algéroise résonnent et honorent la distribution des petits gâteaux et petits fours spécifiques d'Alger. 

La fête commence en fait en début de semaine ou dure deux jours d’affilés, les femmes de la famille s’attellent à préparer des gâteaux orientaux.