Post on 11-Oct-2020
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de Larbi Ben Mhidi Oum Bouaghi
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Département des Sciences de la Nature et de la Vie
N°d’ordre …… N° de série ……
Mémoire
Présenté pour l’obtention du diplôme de
MASTER
Filière : BIOLOGIE
OPTION : MICROBIOLOGIE APPLIQUEE
Thème :
Présenté par :
Bougoufa Soumia et Guendouzi Nesrine
Devant le Jury :
Présidente : Mme. Merradi. L. MCA Université d’Oum El Bouaghi
Rapporteur : Mr. Hamitou. M. MCA Université d’Oum El Bouaghi
Examinatrice : Mme. Benslama.W. MCA Université d’Oum El Bouaghi
Année universitaire :2017/2018
Inventaire des maladies fongiques des plantes
Légumineuses : fève(Vicia faba L.) et pois(Pisum sativum).
Remerciement Au terme de ce modeste travail, nous tonnons à remercie en premier lieu Dieu le tout puissant de nous avoir donnez le courage pour accomplir ce modeste travail.
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à Mr Hamitou Mokhtar pour avoir proposé ce thème et pour son encadrement pour son disponibilité, son avoir faire, ses conseils, il nous a permis réalisé la partie pratique dans les meilleures conditions, son compétence, son patience, son enthousiasment et l’attention particulière avec laquelle il a suivie et dirige ce travail ont permis son aboutissement à temps.
Nous remercions pour la deuxième fois qui a accepté la présidente de ce jury Mme Merradi L.
Nous vifs remerciement s’adresse qui a accepté d’examiner notre travail avec bienveillances et nous sommes très honorés Mme Benslama W.
Nous devons une mention particulière à Monsieur Rouar, aux ingénieurs de laboratoire qui nous aidons toute la période de travail dans laboratoire de microbiologie.
A tous le corps de l’université d’Oum El Bouaghi particulièrement aux enseignants de la faculté des sciences et de la nature et de vie.
Nous remercions toute notre promotion de Master et tous ceux qui ont contribués de près ou de loin de ce travail.
االهداء
اىل روح غالييت اىل قطعة من قليب يضمها القرب
اىل من افتقدها منذ ان رحلت
اىل من يرتعش قليب لذكرها
رمحك اهلل واسكنك فسيح جنانه
اىل من امحل امسه بكل فخر
اىل حكميت وعلمي
اىل ادبي وحلمي
السندي وقوتي ومالذي بعد اهلل
اىل صاحب القلب الطيب والروح اليت سكنت روحي اطال اهلل عمرك
.بالصحة والعافية مدكاىل خاليت وحبيبيت اىل امي اليت مل تلدني وصديقيت وجب اسراري اقدر لك اجلهد الذي تبذلينه والصرب الذي تتحملينه اطال اهلل عمرك وا
.اىل فراشاتي وجنماتي اللواتي تضئن البيت امينة ة سارة ومريم محاكن اهلل اينما كننت وازهر قلوبكن اينما ذهبنت
. اىل سندي ومسندي واتكائي اىل اخي الغايل فؤاد اطال اهلل عمرك وحفظك اينما كنت
بكن يف اعلى جنانه حفصة وان جيعل لقاءنا لقاء حمبة وسالم دمنت سندي وان جيمعين˓صربين˓مروة سوسن خدجية ب˓سليمة ق˓وفاء ˓ابتسام ˓سليمة ع˓نسرين˓وحيدةياىل صديقات
مسية
Sommaire
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Introduction …………………………………………………………………………..1
Chapitre I Synthèse bibliographique
I. Légumineuses………………………………………………………………………4
I. 1. Fève (Vicia faba )………………………………………………………………..4
1.1. Généralité ……………………………………………………………………..4
. 1.2. Description de la plante hôte…………………………………………………..4
1.3. Intérêts culturaux de la fève……………………………………………………4
1.4. Production de la fève …………………………………………………………..5
I.2. Pois (Pisum sativum L)…………………………………………………………..6
2.1. Définition………………………………………………………………………6
2.2. Morphologie du pois…………………………………………………………..6
2.3. Composition nutritif …………………………………………………………..7
2.4. Ecologie et croissance…………………………………………………………8
2.5. Classification de la fève e le pois……………………………………………...8
I. 3. Principales maladies de la fève et le pois ……………………………………….8
3 .1. Maladies virales……………………………………………………………….8
3. 2. Maladies parasitaires ………………………………………………………....8
3. 3. Maladies transmis par les insectes …………………………………………....9
3. 4. Maladies fongiques…………………………………………………………....9
3.5. Maladies virales………………………………………………………………13
3.6. Maladies Bactériennes………………………………………………………...13
3.7. Maladies transmis par les insectes…………………………………………….13
3.8. Maladies fongiques……………………………………………………………14
I.4 Moyens de lutte biologique……………………………………………………….16
4.1 Lutte biologique………………………………………………………………..16
4.2. Lutte chimique…………………………………………………………………17
Chapitre II Matériels et méthodes
II. Matériels ………………………………………………………………………….18
II. 1. Echantillonnage………………………………………………………………...18
II .2 .Isolement sur milieu PDA……………………………………………………...19
II. 3. Purification des colonies fongiques……………………………………………20
II.4. Identification des isolats fongiques…………………………………………….20
II.4.1. Etude macroscopique ………………………………………………………..20
II.4.2. Etude microscopique…………………………………………………………20
II.5. Technique de koch……………………………………………………………..21
II.6. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp à l’égard des champignons
Pathogène…………………………………………………………………………….21
II.6.1. Confrontation directe………………………………………………………...21
II.6. 2. Confrontation à distance. …………………………………………………...22
II.7. Effet de fongicide sur la croissance mycélienne des souches pathogènes…….22
Chapitre III Résultats et discussion
III. Résultats…………………………………………………………………………25
III.1. Isolement et purification et identification des champignons pathogènes………25
III.1.1. Les champignons isolés à partir de fève et de pois…………………………..25
III.2.Technique de koch ……………………………………………………………..27
III.3. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp.à l’égard des champignons
Pathogènes isolés…………………………………………………………………..27
III.3.1.Confrontation directe…………………………………………………………27
III.3 .2. Antagoniste à distance………………………………………………………28
III.3.3 Teste de confirmation ………………………………………………………..29
III.4.Lutte chimique …………………………………………………………………30
IV. Discussion ……………………………………………………………………....32
Conclusion ……………………………………………………………………….....36
Références bibliographiques……………………………………………………….37
Annexes
Résumé
Liste des tableaux.
Titre page
Tab. 1. composition de la fève selon (Feillet, 2000)……………………………….. 5
Tab.2. composition nutritif de pois (Feillet, 2000)…………………………………. 7
Tab. 3. Classification phylogénétique de fève et de pois. (APG III, 2009)…………. 8
Tab. 4. Principales maladies fongiques des céréales et des Légumineuses en Tunisie
(Bouzid, N., 2008)……………………………………………………… 10
Tab. 5. Les maladies et les symptômes de pois (Messaien , et al., (1991) ; Brink et
Belay, 2006 ; Chaux et Foury, 1994)…………………………………… 14
Tab.6. Les échantillons de la fève et le pois……………………………………… 18
Tab.7. Les échantillons et les champignons pathogènes isolés……….…………… 25
Liste des figures
Titre Page
Fig. 1: La production mondiale de la fève, campagne 2009/2010………………….. 5
Fig .2: La production et la superficie de la fève dans quelques régions de l’ouest
Algérien (FAO, 2015)………………………………………………………………. 6
Fig. 3: Aspect morphologique de pois Pisum sativum (Soumia et Nesrine2018)…. 7
Fig. 4: Les insectes ravageurs de la fève puceron (Kheloul L., 2014)…………….. 9
Fig .5 : Les insectes de pois :la sitone du pois, (Kheloul L.,2014)………………… 14
Fig.6: confrontation direct deTrichodermasp et l’isolat pathogène par contact directe
sur milieu PDA (Hibar et al., 2005)……………………………………………….. 21
Fig .7: confrontation à distance entre Trichoderma sp.et l’isolat pathogène
(Hamouni,et al., 1996)………………………………………………………………22
Fig.8:les fongicides utilisés dans la lutte chimique (A) curenox,(b).Milor………… 23
Fig.9: La méthodologie de travaille de lutte chimique…………………………….. 24
Fig .10 : résultat de la technique de koch…………………………………………... 27
Fig.11 :Influence de confrontation directe de Trichoderma sp contre les mycète
testés………………………………………………………………………………….28
.Fig .12 : Influence de confrontation à distance de trichoderma sp contre les mycète
testés………………………………………………………………………………….29
Fig.13: résultat du teste de confirmation…………………………………………… 30
Fig.14 : Inhibition de la croissance deAlternaria sp2 en présence de deux fongicide
(miloret curenox)…………………………………………………………………… 30
Fig.15: Inhibition de la croissance deFusarium sp3en présence de deux fongicide
(milor et curenox)…………………………………………………………………….31
Fig.16: Inhibition de la croissance de Fusarium sp2en présence de deux fongicide
(milor et curenox)………………………………………………………………….. ..32
.
Liste des abréviations :
PDA: Potato Dextrose Agar.
MEA : Malt-Extrant-Agar.
Min : Minute.
C° : degré Celsius.
pH : Potentiel d’hydrogène.
V : vitesse de croissance.
Ech : Echantillon.
% : pourcentage
Tab : tableau
Fig : figure
Introduction
Introduction
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Les légumineuses ou fabaceae présentent la troisième plus grande famille des
angiospermes en termes de nombre d'espèces après Asteraceae et Orchidaceae (Nasim, et
al., 2017). Les états unis assemblée sont désignées à 2016 internationalement que les
légumineuses à promouvoir la sensibilisation à leurs avantages nutritionnels, importance
sécurité alimentaire et l'agriculture durable, et à atténuer la perte de biodiversité et
changement climatique. Les légumineuses sont importantes cultures vivrières fournissant
des sources hautement nutritives de protéines et des micronutriments qui peuvent
grandement améliorer la santé et les moyens de subsistance, en particulier dans les pays
en développement (Yahara, et al., 2013).
La fève est l'une des cultures les plus cultivées dans le monde. C'est un légume dont
l'origine a longtemps été discutée. Aujourd'hui, il existe des régions méditerranéennes
sont considérés comme l'origine de ce légume, sa culture représente près de 25% de la
superficie totale cultivée (Saxena, 1991). La fève est nutritionnelle, économique et
légumes intéressants pour l'environnement La fève (Vicia faba L.) est une légumineuse
importante en raison de sa haute teneur en protéines et en amidon. Les fèves peuvent être
cultivées dans différentes conditions climatiques L'Afrique du Nord est l'une des régions
les plus productrices de la fève dans le monde. La fève occupe la première place parmi
les légumineuses en Algérie parce qu'elle a une haute valeur nutritionnelle et les usages
des plongeurs.
Le pois (Pisum sativum L.) est un produit nutritif précieux pour la consommation
humaine et l'alimentation animale. Il est caractérisé par de nombreux types d'élevage, tels
que les céréales, les légumes, les fourrages, les conserves, les usages non alimentaires,
etc. Quant aux variétés végétales, elles sont largement plantées dans les jardins privés et
pour la production en champs. La production mondiale de pois végétaux (verts) ne cesse
de croître pour atteindre 15,5 millions de tonnes en 2013, le principal producteur étant la
Chine (FAO 2015).
L'objectif de ces études sur les maladies fongiques de la fève et le pois (Mildiou, Taches
brunes ou (chocolat), alternariose, anthracnose (ou brulure), rouille selon
(Bouzid N.,2008). fontes des semis, fusariose du pied, fusariose de pois, pourriture grise,
pourriture blanche selon Chaux et Foury(1994) est initialement de produire un
Introduction
Page 2
inventaire de leurs maladies fongiques, connaitre les champignons phytopathogènes et
ses symptômes sur le pois et la fève et on va tester l’effet de quelques méthodes de lutte
contre ces derniers.
La lutte biologique vise à contrôler les interactions entre les agents pathogènes et les
facteurs biotiques ou abiotiques de l’environnement. Ces techniques de lutte sont
actuellement en voie d’extension (Lepoivre et Semal.,1988). Parmi les méthodes de lutte
les plus étudiées, l’utilisation des antagonistes constitue la voie la plus prometteuse ;
parmi les antagonistes, on rencontre souvent une espèce du genre Trichoderma car c’est
un antagoniste actif, polyvalent, d’une grande souplesse d’adaptation, à croissance rapide.
La lutte chimique est efficace contre les maladies des plantes, mais présente beaucoup
d’effets néfastes. Les producteurs sont confrontés à diverses maladies qui s’attaquent
aux cultures. De nombreuses cultures vivrières et de rente sont ravagées par des
parasites, dont les plus notoires sont les champignons phytopathogènes. Les produits
chimiques utilisés à l’heure actuelle pour lutter contre les champignons phytopathogènes
présentent des inconvénients. La plupart d’entre eux, sont toxiques pour les
utilisateurs qui entrent en contact avec la substance de préservation. Cela justifie
les recherches actuellement menées dans ce domaine, qui tendent à mettre au point de
nouvelles méthodes de lutte moins nuisibles pour l’environnement. De ce fait, la lutte
biologique contre ces moisissures phytopathogènes, s'avère très importante, et ce par
l'utilisation de microorganismes producteurs de substances à effet antifongique. La lutte
biologique se considère comme une alternative très prometteuse, à cause de l’ubiquité
naturelle des agents microbiologiques dans les écosystèmes. Ces dernières se
caractérisent par leur grande variété, leur dissémination facile, leur spécificité
d’action ainsi leur persistance dans l’environnement (De Kouassi, 2001).
L'objectif de ce travail vise à démontrer les agents pathogènes des deux
échantillons infectés l’un de pois et l’autre de fève collectés à partir des deux régions
déférentes Biskra et Souk Naaman (Oum-Elbouaghi) et, essayer d’évaluer l’activité
d’inhibition d’une souche de Trichoderma sp. et deux fongicides chimiques sur le
développement mycélien des souches fongiques phytopathogènes isolés.
L’approche a été réalisée en trois grands chapitres :
Introduction
Page 3
Le chapitre I : une synthèse bibliographique, qui rassemble des gnéralités sur la
fève et le pois et leurs importnce avec les maladies qui touches ces légumineuses .
Partie II : une description des protocoles expérimentaux utilisés pour isoler,
identifier et tester quelques méthodes sur les champignons phytopathogènes.
Partie III: consacrée à la présentation des résultats obtenus et à leur interprétation.
Synthése bibliographique
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 4
I. Légumineuses.
Les légumineuses (Leguminosae) ou Fabaceae en classification phylogénétique regroupe parmi les
plantes à fleurs, Cette famille est divisée en trois sous familles : Mimosoideae, Caesalpinioideae,
et Papilionoideae (Doyle et Luckow, 2003). La diversité de cette famille végétale qui comprend
environ 20 000 espèces, offre des possibilités énormes d’exploitation (Gepts, et al., 2005). Les
Papilionoideae regroupe les espèces cultivées les plus importantes économiquement comme, le
soja, le haricot, le pois, la luzerne, l’arachide, le pois chiche et la fève (Lazrek-Ben-Friha, 2008).
Selon (Huignard, et al ., 2011), la culture de la fève s’accommode à tous les types de sols.
I.1. Fève (Vicia faba).
1.1. Généralité.
Selon Peron, (2006) la fève est parmi les plus vieilles espèces légumières. Elle est classée parmi
les Légumineuses les plus anciennement cultivées, (Laumonnier, 1979). D’après Mathon,
(1985), elle est originaire des régions méditerranéennes du moyen-Orient. A partir de son centre
d’origine, elle s’est propagée vers l’Europe, le long du Nil, jusqu’en Ethiopie et de la
Mésopotamie vers l’Inde. L’Afghanistan et l’Ethiopie devient par la suite, les centres secondaires
de dépression (Zaidi et Mahiout, 2012).
1.2. Description de la plante hôte. Vicia faba L est une plante herbacée annuelle, non ramifiée
à tige simple, creuse et dressée, et de section quadrangulaire, se dressant à plus d’un mètre du haut
de sol (Peron, 2006). Les feuilles alternes de couleur vert glauque ou grisâtre composées de deux
ou trois paires de folioles opposées de forme ovale, son système radiculaire est développé et
descend profondément dans le sol (Chaux et Foury, 1994). Les fleurs blanches possèdent des
taches noires, devisé de deux jusqu’à cinq petites grappes pédonculées (Guinoochet et
DeVilmorin, 1984). Leurs fruits sont de longues gousses vertes, contenant de grosses graines
ovales, épaisses, (Couple et Marn, 2009).
1.3. Intérêts culturaux de la fève.
Vicia faba L est d’une importance incontestable, elle a deux intérêts.
1.3.1 Intérêts agronomique.
Elle contribue à l’enrichissement des sols en élément fertilisants (khaldi et al., 2002). Ou jouent
un rôle non négligeable dans l’enrichissement de sol en azote (Rechef et al., 2005),avec son
système racinaire puissant et dense elle améliore la structure du sol (Hamadache ,2003).
1.3.2. Intérêt alimentaire.
Les graines de la fève utilisée pour la consommation humaine et animale (Goyoaga et al., 2011).
Elle constitue un aliment nutritif très important surtout pour les populations à faible en revenus,
qui ne peuvent pas toujours s’approvisionner en protéine d’origine animale (Daoui., 2007). Selon
Chapitre I Synthèse bibliographique
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Gordon, (2004) Vicia faba L. est une source de fibres solubles et insolubles, de glucides
complexes, de vitamines (B9 et C)et de minéraux (en particulier le potassium, le phosphore, le
calcium, le magnésium, le cuivre, le fer et le zinc)et elle a une teneur en protéine très élevée.
Tab. 1 : composition de la fève selon (Feillet, 2000).
Amidon Fibre Lipide Protéine lysine Methoinine
+cystéine
Fève 43 18 02 28-32 6.5 2.1
I.4. Production de la fève.
1.4.1. Production mondiale.
Vicia faba L représente une production mondiale de 3515748 tonne. Lorsque la chine le
plus grand pays producteur de la fève avec 1650000 T pour la campagne 2009/2010,
ensuite l’Ethiopie en deuxième position avec une production de 610845T. La France est
classée dans la troisième position. (FAO, 2011).
Fig.2. La production mondiale de la fève, campagne 2009/2010.
1.4.2. Production nationale.
La fève est cultivée dans des différentes régions du pays, les superficies se sont accrues de
23180 ha en 2008/2009 et ont atteint les 2483465 ha en 2010/2011. On distingue deux
périodes de semis, celle d’hiver vers la fin d’été pour les zones du sud, dont le début de
récolte s’effectue au mois de novembre, puis la deuxième période de semis au printemps
pour les zones du nord. La production de la fève dans quelques régions de l’ouest Algérien
est présentée dans la(Fig.3).
43%
16%
11%
8%
4%5%
3%3%2%2%2%1%
1 Chine
2 Ethiopie
3 France
4 Egypte
5 Maroc
6 Australie
7 Soudan
8 Royaume-Uni
9 Italie
10 Tunisie
11 Pérou
12 République arabe syrienne
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 6
Fig .3: La production et la superficie de la fève dans quelques régions de l’ouest
Algérien (FAO, 2015).
I.2.Pois:
Le pois (Pisum sativumL.) est l'une des cultures les plus anciennes au monde, comme
il a d'abord été cultivé avec des céréales comme l'orge et le blé, Il y a 9000 ans
(McPhee., 2003) C’est la culture indigène de la Syrie, Irak, Iran, Turquie, Jordanie,
Ethiopie, Liban et a été cultivé en Europe pendant plusieurs milliers d'années. Le pois
est l'un des aliments les plus importantes légumineuses dans le monde non seulement
pour sa très vieille histoire. (Choudhury et al., 2006).
2.1. Morphologie du pois :
Cette plante donne une forme spécifique comme :
Tige leur hauteur varier de quelques décimètres à plus de 2 m, chez les types
couramment cultivés, sont généralement comprises entre 0,50 et 1,50 m. La
croissance de la tige est typée monpodial, à ramification basitone.
Les tiges du pois ne sont pas volubiles mais peuvent s’accrocher sur un tuteur ou entre
elles au moyen des vrilles portées par les feuilles. Elles sont plus ou moins rigides et
peuvent avoir tendance à s’affaisser sur le sol, ce qui pose quelques problèmes
culturaux et de récolte.
Feuilles : il y a une déférence entre les 2 premiers types des feuilles par apport ou
autre, réduites à des écailles.la rachis de sa base à son extrémité,
Il y a plusieurs paires de folioles opposées dont le nombre exact suivant la variété.
Et aussi les paires de vrilles opposées, courent la Localisation de folioles ;
Et finalement une vrille en position terminale.
39%
33%
14%
14%
superficie
Tlemcen
Mascara
Ain timouchent
Relizane
31%
37%
20%
12%
Production
Tlemcen
Mascara
Aintimouchent
Relizane
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 7
Une simple définition de la foliole est limbe oboval, vert jaune à vert bleuté, et
finement denticulé.il est accompagnée
Fleurs:
Papilionacées, sont blanches (pourpres chez certaines variétés de pois mangetout)
Sont présentent sur un court rameau axillaire. Elles sont blanches ou avec l’étendard
d’un blanc bleuâtre et les ailes d’un violet noir. Les fleurs ont des différentes tailles (3
à4 cm de long) (Elzebroek et Wind, 2008). Elles se composent de deux grandes
stipules foliacées, un à plusieurs paires de folioles ovales et des vrais terminaux
(McGee, 2012).
La gousse :
La gousse est issue d’un carpelle unique replié sur lui-même et dont la ligne de suture,
portant 6 à 10 ovules, selon la variété, se fend à maturité comme la nervure dorsale, ce
qui lui donne une apparence bivalve (Chaux et Foury ,1994).
Fig.4: Aspect morphologique de pois Pisum sativum (Soumia et Nesrine2018).
2.2. Composition nutritif :
Tab.2 : composition nutritif de pois (Feillet., 2000).
Amidon Fibre Lipides protéine Lysine Methionine
+Cysteine
Pois 50 15 2 22-25 7.1 2.4
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 8
2.3. Ecologie et croissance
La culture du pois a besoin d’un climat relativement frais ; et la température entre 7-
24°C. Pisum sativum est cultivé dans les régions où les précipitations ne dépassent
pas 400 mm, Le pois est légèrement sensible à la photopériode, les jours longs
favorisant la floraison. Il pousse sur des sols de toutes natures, dotés de niveaux de
fertilité modérés, bien drainés et à pH de 5,5 à 7 (Brink et Belay., 2006).
2.4. Classification de la fève et le pois :
Tab. 3 : Classification phylogénétique de fève et de pois (APG III, 2009).
Kingdom Plantae
Division Angiosperms
Class Eudicots
Order Fabales
Family Fabaceae
Genus Vicia =Fève Pisum = Pois
Species faba L. sativum L
I.3.Les principales maladies de la fève et le pois :
3.1. Maladie viral :
Les principales maladies virales de la fève d’après (Kumari et Van Leur., 2011)
sont :
- le virus des taches de la fève (broad bean stain virus : BBSV) transmis par les
coléoptères.
- le virus jaune nécrotique de la fève (faba bean necrotic yellow virus : FBNYV)
Transmis par les pucerons
3.2. Les maladies parasitaires :
Les parasites pouvant attaqués la fève sont les suivants :
L’orobanche :
La fève peut être parasitée principalement par 3 espèces d’orobanche : Orobanche
Crenata, Orobanche foetidaet Phelipancheaegyptiaca(Pérez-de-luque et al., 2010).
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 9
Les nématodes :
Le nématode des tiges (Ditylenchusdipsaci) cause un gonflement et une distorsion au
niveau de la tige avec une décoloration des parties de la plante (Stoddard et al.,
2010)
3.3. Maladie transmis par les insectes :
Les pucerons (Fig. 4) :
Les pucerons l’une des causes indirectes de forts dégâts occasionnés par les virus dont
ils sont vecteurs (Maatougui., 1996).
Fig. 4 : Les insectes ravageurs de la fève puceron (Kheloul L.,2014)
3.4. Les maladies fongiques :
Tab. 4 : Principales maladies fongiques des céréales et des Légumineuses en Tunisie
(Bouzid, N., 2008
Chapitre I Synthèse bibliographique
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Maladies Champignons Symptomatologie
MILDIOU
Peronosporaviciae
P. viciaeappartient au phylum des
Oomycotaet à la classe des
Oomycètes (pseudo-champignons
produisant des oospores). Les
conidies de P. viciaesont
monocellulaires, ovales à légèrement
ellipsoïdes. Leurs dimensions sont
20-30 x 17-22μm. Les conidiophores
se terminent par des stérigmates
droits ou légèrement courbés, assez
pointus et généralement groupés par
deux
Observée sur fève, cette maladie se
caractérise par l’apparition sur la
face inférieure des feuilles d’un
duvet cotonneux gris ressemblant à
une moisissure. Ce duvet est formé
des conidies et conidiophores qui
émergent à partir des stomates des
feuilles de la plante hôte. Le duvet
apparaît sous forme de taches et
s’étend progressivement pour
couvrir toute la face inférieure des
feuilles. Sur la face supérieure de
ces feuilles, des taches chlorotiques
se forment. En fin d’attaque, le
tissu foliaire, au niveau des taches,
brunit et meurt.
TACHES
BRUNES (OU
(CHOCOLAT)
(Villegas-
Fernandez et
Rubiales, 2011).
Botryotiniafabae
(Anamorphe: Botrytis fabae)
L’anamorphe Botrytis fabae
appartient aux Champignons
Anamorphiques et au
Groupe des Hyphomycètes
(champignons à conidies libres). Les
conidies de Botrytis fabae sont
monocellulaires, globuleuses ou
souvent ovoïdes et à paroi lisse.
Letéléomorphe Botryotiniafabae
appartient au phylum des
Ascomycota(champignons produisant
des ascospores) et au groupe des
Observée sur fève, cette maladie se
manifeste, au début, sous forme de
points de couleur brun rouge et de
très petites taches circulaires brun
clair entourées par une bordure
rougeâtre, principalement sur
feuilles et moins fréquemment sur
tiges Lorsque les conditions
climatiques sont très favorables
pendant longtemps, la maladie
entre dans une phase «agressive»
dans laquelle les taches deviennent
des lésions coalescentes évoluant
ensuite en pourriture brun foncé.
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 11
Discomycètes (champignons dont les
asques sont contenus dans des
apothécies).
ALTERNARIOSE
Alternaria alternata
A. alternata appartient aux
Champignons Anamorphiques et au
groupe des Hyphomycètes
(champignons à conidies libres). Les
conidies d’A. alternata sont
multicellulaires, allongées,
généralement plus larges d’un côté
que de l’autre et terminées à la base
par un pédicelle. Les cloisons se
forment à la fois dans les sens
longitudinal et transversal.
Observée sur fève, cette maladie se
manifeste par des taches foliaires
brun gris entourées par une bordure
plus foncée et montrant à l’intérieur
des cercles concentriques. Lorsque
l’attaque est forte, ces taches
s’étendent sur les feuilles et
deviennent coalescentes.
ANTHRACNOSE
(OU BRÛLURE).
Didymellafabae
(Anamorphe: Ascochytafabae)
L’anamorphe A. fabaeappartient aux
Champignons Anamorphiques et au
groupe des Coelomycètes
(champignons à conidies groupées
dans des pycnides). Les conidies d’A.
fabaes ont droites ou légèrement
courbées, à extrémités arrondies et
ayant souvent une cloison. Parfois
deux ou même trois cloisons peuvent
être observées. Le téléomorphe D.
fabae appartient aux phylums des
Ascomycota(champignons produisant
des ascospores) et au groupe des
Loculo ascomycètes (champignons
dont les asques sont contenus dans
des pseudothèces).
Observée sur fève, cette maladie
provoque sur les feuilles des taches
plus ou moins irrégulières, d’abord
de couleur brun foncé qui tournent
ensuite vers le gris clair au centre
entouré d’une marge plus foncée.
Lorsque l’attaque est importante,
les taches deviennent coalescentes.
Ces taches apparaissent aussi sur
tiges et gousses. Elles
sontcomparables à celles des
feuilles mais généralement elles se
creusent dans le tissu. Les graines
peuvent également être atteintes.
Une abondante ponctuation noire,
souvent encercles concentriques,
apparaît au milieu de ces taches; ce
sont les pycnides formées par
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 12
l’anamorphe.
ROUILLE
Uromycesviciae-fabae
U. vicia-fabae appartient au phylum
des Basidiomycota(champignons
produisant des basidiospores) et à la
classe des Urédinomycètes
(champignons passant par un stade
téliospore). U. viciae-fabae forme des
urédospores monocellulaires,
globuleuses, ovoïdes à légèrement
ellipsoïdes, avec une paroi épaisse
finement rugueuse. Les téliospores
d’U.viciae-fabaesont
monocellulaires, ellipsoïdes à
ovoïdes, rarement globuleuses et
parfois cylindriques. Elles sont
prolongées à la base par de longs
Observée sur fève, cette maladie se
caractérise par la formation sur les
feuilles, de petites pustules
légèrement allongées ou le plus
souvent arrondies, d’abord ayant
une couleur blanc rose, puis après
éclatement de l’épiderme de la
plante hôte, elles prennent une
couleur brun roux. Ce sont les
urédies qui libèrent lesur édospores.
Elles sont, soit irrégulièrement
dispersées, soit formant des cercles
concentriques. Lorsque l’attaque est
grave, les urédies peuvent couvrir
les tiges et même les gousses. Dans
ce dernier cas, les pustules sont
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 13
pédicelles et possèdent une paroi
lisse plus épaisse au sommet.
plus grandes, de forme irrégulière
et souvent accompagnées par des
crevasses de forme variable qui se
creusent dans le tissu de la gousse.
En fin de culture, lorsque la fève
commence à mûrir et à se
dessécher, des pustules brunes
foncé noires se forment. Ce sont les
télies qui produisent les téliospores.
Pois :
3.5. Maladies viral :selon Messaien et al, 1991. Brink et Belay , 2006 ; Chaux et
Foury, 1994).
Jaunisse apicale du pois (Jaunisse apicale du pois : PTYV) :
Jaunissement de la partie superieure des plantes.
Feuilles petites, érigées et cassantes.
3.6. Maladies Bactériennes : Messaien et al, 1991. Brink et Belay , 2006 ; Chaux
et Foury, 1994)
Graisse bactérienne du pois (Pseudomonas syringaepvpisi) :
Des taches huileuses sur les organes aériens, qui s’agrandissent en éventail et
prennent une couleur brun claire sur les feuilles, et forment des taches brunes sur les
gousses.
3.7 Maladie transmis par les insectes :
La sitone du pois (Siton alineatus) (Fig .5)
Selon Rachef et al. (2005), les sitones constituent le groupe des Curculionidés, ce
sont des petits insectes très allongés de couleur grise, leurs dimensions varient entre 2
et 8 mm. Les adultes de ce coléoptère se nourrissent du feuillage des plantules en
provoquant des encoches en forme de U. Les larves infestent les nodosités des racines
réduisant la fixation d’azote atmosphérique (Weigand et Bishara., 1991).
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 14
Fig .5 : Les insectes de pois :la sitone du pois, (Kheloul L.,2014).
3.8. Maladies fongiques :
Tab. 5 : les maladies et les symptômes de pois (Messaien et al, (1991). Brink et
Belay, (2006); Chaux et Foury, (1994)
Champignons de sol
Maladie et agent responsable Symptômes et dégâts
FONTES DES SEMIS
Pythium, Rhizoctonia
Fusarium,Thielaviopsis
Par places, manques à la levée et mort
des plantules ;
L’Anthracnose (Ascochyta) peut
également intervenir des ce stade
FUSARIOSE DU PIED
Fusarium solani
Jaunissement des feuilles les plus âgées
et coloration rougeâtre de la base de
tige ; pourriture collet et racines
FUSARIOSE DU POIS
Fusarium oxysporumf.sp.pisi
Feuillage grisonnant et enroulement des
folioles à leur sommet. Coloration jaune
orange du système vasculaire
Champignons des organes aériens
ANTHRACNOSE
-Ascochyta pisi
Sur feuilles et gousses : taches
nécrotiques brunes cernées d’un anneau
brun foncé à pourpre ; centre clair avec
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 15
-Ascochyta pinodes
-Ascochyta pinodella
ou sans présence de ponctuations noires
(pycnides)
Sur feuilles, tiges et gousses : criblures
en tête d’épingle, noires ou brunes,
cernées d’un halo clair
Taches plus grandes à contour irrégulier.
Le plus agressif et le plus fréquent.
Sur feuilles et gousses, ponctuations
Marron clair, bien délimitées. Sur jeunes
plantes : nécrose du collet avec manchon
brun violacé à la base des tiges.
POURRITURE GRISE
Botrytis cinerea
Feutrage grisâtre dense pouvant se
développer sur tous les organes aériens
Desséchement, chute des boutons floraux
pourriture et chute des gousses.
POURRITURE BLANCHE
Sclerotinia sclerotiorum
Pourriture blanche à la base des tiges ;
présence de Sclerotinia sclérotes noirs
Flétrissement et destruction de la plante
entière.
Mildiou
Peronospora pisi
Les feuilles présentent alors des
jaunissements sur la face supérieure et
d’un duvet gris violacé sur la surface
inferieure
Sur gousse les symptôme extérieures sont
peu perspectibles ( taches vert claire sans
sporulation).
Par contre à l’intérieur un mycélium
blanc est bien visible . A Ce stade les
grains sont tachés ou absents
Oїdium du pois
Erysiphepolygonif.sp pisi
De petites taches blanches et poudreuses
qui colonisent d’abord les feuilles âgées
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 16
Un mycélium blanc et pulvérulent se
développe ensuite sur tous les organes
aériens.
Rouille
Uromyces pisi
Uromyces viciaecraccae
Uromyces viciaefabae
Des pustules (sores) pulvérulents de
couleur brun roux à noir apparaissent sur
la face inferieure des feuilles et sur les
tiges.
I.4.Moyens de lutte biologique :
De nombreux agents de bio-contrôle sont actuellement disponibles dans le commerce.
Le principe repose sur l’hyper-parasitisme. Certains champignons sont des parasites
d’autres champignons. C’est le cas pour de nombreuses espèces du genre
Trichoderma a été décrit comme capable de contrôler les pathologies induites par
(Thangaveluet al., 2004).L’essor de la lutte biologique.
4.1. Lutte biologque:
4.1.1 Genre Trichoderma sp :
La première description d'un champignon nommé Trichoderma dites retour à 1794
(Persoon., 1794) Leurs mécanismes de défense comprennent à la fois enzymatique et
autres chimiques, qui produisent Trichoderma sp. Efficace pour le mycoparasitisme,
antagonistes et agents de lutte biologique –caractéristiques qui peut être exploitée en
utilisant Trichoderma sp. Ou le métabolite sécrété par ces champignons en tant que
fongicides biologiques lutter contre les maladies des plantes causées par des
champignons pathogènes (Spiegel et Chet, 1998; Vinale et al., 2006; Navazio et al.,
2007; Vinale et.al 2009). Trichoderma sp. Jouer un rôle important dans l'interaction à
trois voies avec la plante et le pathogène (Lu et al., 2004; Woo et al., 2006).
Tester l’effet de Tricodermasp in vitro sur les champignons en tant qu’il est utilisé
comme un agent antagoniste parce que elle est capable d'attaquer les champignons
phytopathogènes pour produire des antibiotiques et agir comme agents de lutte
biologique (Singh et al., 2013).
4.1.2. Mode d’action de Trichoderma :
Trichoderma a la capacité d’attaquer les agents pathogènes via différents modes
d’action. Il peut utiliser :
Chapitre I Synthèse bibliographique
Page 17
L’antibiose qui résulte de la production de substances qui agissent comme des
antibiotiques » et qui inhibent la croissance de l’agent pathogène;
La compétition qui se manifeste par l’aptitude de Trichoderma à utiliser les
mêmes ressources du milieu (aires d’alimentation, sites de développement)
que les champignons pathogènes mais Trichoderma emploie ce mode d’action
surtout pour occuper les lieux avant l’arrivée des indésirables;
Le parasitismequi se manifeste par la destruction de l’agent pathogène
lorsque Trichoderma s’enroule autour de celui-ci soit en l’étranglant, en
pénétrant à l’intérieur et/ou en lui « injectant » des substances (enzymes) qui
le détruisent (Caron, 2012).
4.2. Lutte chimique :
D’après Jean L, (1960) qui nomme le traitement chimique par les modes
d'application qui permettent la mise en contact du fongicide avec le champignon. Les
traitements peuvent se faire par immersion des végétaux ou parties de végétaux dans
le liquide fongicide, par pulvérisation de celui-ci sur le végétal, par poudrage, si le
fongicide est présenté à l'état pulvérulent, par voie gazeuse si le fongicide est gazeux.
On qualifie également le traitement en fonction de l'époque à laquelle il est effectué
par rapport au développement du champignon sur son hôte. On parle de traitement
préventif lorsque le fongicide est épandu avant que le végétal soit inoculé par le
premier germe contaminateur. Si ce traitement est effectué pendant la période
d'incubation, on effectue un traitement curatif.
Matériels et méthodes
Chapitre II Matériels et méthodes
Page 18
II.Matériels.
Cette étude porte sur l’isolement et l’identification des champignons phytopathogénes
de pois (Pisum sativum), et de la fève (Vicia faba L.), et essai in vitro d’évaluer le
potentiel d’inhibition de Trichoderma sp. et deux fongicides chimiques ( Milor ,
Curenox) sur la croissance mycélienne des souches phytopathogènes isolées.
II.1. Echantillonnage.
Les échantillons des plantes) fève et pois ( ont été prélevées à partir des parcelles
cultivées à Biskra et Souk Naaman, durant le mois de Mars 2018. (Tab.6).
Échantillon Région
gousse
Feuilles
fève
Souk-
Naaman
fleurs
Racines
fève
Biskra
feuilles
Chapitre II Matériels et méthodes
Page 19
gousse
pois
II.1.1. La souche fongique utilisée pour la lutte biologique .
La souche antagoniste de Trichoderma sp. utilsée pour la lutte biologique a été fournis
par le prometteur de ce travail.
II.1.2.Milieux de culture.
* On a utilisé le milieu (PDA. potato- dextrose –agar) pour isoler et purifier les mycètes.
*On a utilisé le milieu (MEA. malt- excract-agar) pour identifier les mycètes isolés )annex1).
II.1.3.Les fongicides utilisés pour la lutte chimique :
On a utilisé pour la lutte chimique deux fongicides (Curenox et Milor) qui ont été
fournies par l’ ITCMI de Bir Rogaa w.d’Oum-Elbouaghi(Tab..).
II.1.4. Méthodes de travail utilisées.
1.4.1. Stérilisation des échantillons inféctés :les échantillons que ce soit de la féve ou le
pois (Racine, feuille, gousse, graine, fleur) sont :
* Désinfectées superficielement par l’éthanol concentré pendant 2à3min.
*Rincées 2 à 3 fois par l’eau distillée stérile, puis elles sont mises en papier absorbant
stérile devant le bec Bunsen (zone stérile).
*laissés sécher,découper les régions altérées.
II. 2.Isolement sur milieu PDA.
Avant de couler le milieu PDA, 2 gouttes d’acide acétique (10%) sont mises dans les
boites de Pétri en verre (pour éviter toute contamination bactérienne). Lorsque le milieu
est solidifié, les pièces altérées sont levées aseptiquement par une pince stérile à chaque
Chapitre II Matériels et méthodes
Page 20
fois passé sur la flamme du bec Bunsen et répartis à raison de 4 pièces par boite avec
quatre répétitions. On ferme les boites aseptiquement en utilisant le para film.
Les boites sont incubées à une température de 25°C, avec un suivi de croissance toutes
les 24 h pendant sept jours(Rémi, 1997 ; Zehhar, et al., 2006.
II. 3.Purification des colonies fongiques :
Après incubation, une mycoflore variée s’est développée.
Les isolats obtenus sont purifiés sur milieu PDA. Cette pureté est contrôlée par
observation microscopique des cultures.
II. 4. Identification des isolats fongiques :
L’identification des champignons est effectuée par deux techniques classiques.
Une étude macroscopique
Une étude microscopique.
4.1. Etude Macroscopique :
Cette étude est basée sur l’observation des colonies à l’œil nu et à la loupe binoculaire.
L’observation des caractères porte sur :
L’aspect de la colonie (couleur de la surface et du revers de la boite, texture de la surface
des colonies, topographie…).
Présence ou absence de gouttelettes sur le mycélium.
Production de pigment diffusible.
Vitesse de croissance (diamètre de la colonie à 7 jours : rapide ≥ 3 cm ; modérée : entre 1
et 3 cm et lente ≤ 1 cm) (Cahagnier, 1998) et (Guillaume, 2006).
4.2. Etude Microscopique :
L’identification des champignons nécessite l’observation au microscope optique est
basée sur les critères d’identification microscopique réalisés par Botton (1990) et quand
c’est possible à identifier. Pour cela, et à l’aide d’une anse de platine stérile on prélève
superficiellement un fragment de la culture que l’on dépose sur une lame. Le frottis
ainsipréparé est ensuite coloré parlactophénol bleu ou acide lactique. Ensuite la lame est
recouverte d’une lamelle, puis observée aumicroscope photonique à un grossissement G
X 40. L’observation des caractères porte sur :
Hyphes : septés ou non, c'est-à-dire cloisonnés ou non
Conidiophores : absents, simples, ramifiés
Chapitre II Matériels et méthodes
Page 21
Cellules conidiogènes : annellide, phialide...
Conidies : uni- ou pluricellulaires, solitaires, en amas ou en chaînes, forme (ronde, ovale,
en massue.)
II.5. Technique de koch.
Utiliser trois échantillons de la fève et quatre échantillons du pois.
Laver les échantillons par l’eau distillée.
Désinfecter les échantillons en utilisant l’éthanol.
Laisser sécher pendant 2à3 minute.
Mettre un trou dans chaque échantillon.
Injecter dans chaque échantillon un disque de champignon isolé.
Mettre les échantillons dans des sachets stériles.
Incuber les échantillons dans une température ambiante.
II. 6. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp. à l’égard des champignons pathogènes
isolés :
L’activité antagoniste de Trichoderma sp. contre les souches pathogènes testées a été
abordée de deux différentes manières. Quatre boites de Pétri ont été utilisées pour chaque
test, avec trois répétitions.
II.6.1. Confrontation directe.
Dans une boite de Pétri contenant le milieu PDA, deux disques de 10 mm de
diamètre constitués par l’inoculum du pathogène et celui de l’antagoniste ont été placés
à 60 mm l’un de l’autre, symétriquement par rapport au centre de la boite. Pour le
témoin, un disque mycélien du pathogène a été déposé dans un autre boite.
Incuber les boites pendant cinque à l’obscurité et à 25°C. (fig.6).(Attrassi, et al., 1985)
Chapitre II Matériels et méthodes
Page 22
Fig.6: confrontation direct de Trichoderma sp et l’isolat pathogène par contact directe sur
milieu PDA (Hibar et al., 2005).
II.6.2. Confrontation à distance.
Il consiste à repiquer l’antagoniste et l e pathogène dans deux boites séparées ; par la sui
te, un assemblage est réalisé par l a super position de deux boites, Trichoderma sp. En bas et le
pathogène en haut (Fi g. 2). La jonction entre les deux boites est assurée par des couches
de parafilm afin d’éviter toute déperdition des substances volatiles. On expose ainsi
l’isolat de l’agent pathogène à l’influence des substances volatiles émises par l a souche de
Trichoderma sp.
Le témoin est formé par super position des deux boites, celle du haut contenant une
pastille de l’agent pathogène , alors que celle du bas ne contient que le milieu PDA.
Les boites sont soumises pendant 5 j ours à 25°C à l’obscurité(fig.7).
Fig. 7: confrontation à distance entre Trichoderma sp.et l’isolat pathogène (Hamouni,et al., 1996).
Milieu PDA
60mm L’antagoniste L’isolat pathogène
Chapitre II Matériels et méthodes
Page 23
Le pourcentage d’inhibition (IC ) de la croissance mycélienne du pathogène par l’
antagoniste a été évalué selon la méthode suivante :
IC% = (DT-DPA / DT) ×100.
DT : croissance diamétrale du témoin. DPA : croissance diamétrale mycélienne du
pathogène en présence de l’antagoniste (Benhamou et Chet, 1996 ;Comporta, 1985 ;
Hibar et al., 2005 ).
II. 7. Effet de fongicide sur la croissance mycélienne des souches pathogènes.
La dose conseillée a utilisé par le producteur de fongicide a été choisie pour préparer la
solution mère. On a pesé 1g de chaque fongicide et on l’ajoute dans un erlenmeyer de 100ml.
Additionner 45ml de l’eau distillée stérile. Homogénéiser l'échantillon mère par agitation de
l ’erlenmeyer à l’aide d’un vortex. Et à partir de cette dose on a préparé des suspensions
diluées dans le milieu de culture PDA.
On utilisé dans cet étude deux fongicides différents (Milor et curenox).Difirentes
concentrations des deux fongicides téstés ont été réalisées dans le milieu nutritif PDA à partir
de la solution mère, qui a été préparée par la dissoudre d’ 1g de curenox ou 0,87g de Milor sur
100 ml d’eau distillé stérile.
Dans une boite de Pétri contenant le milieu PDA- fongicide ,un disque de 10 mm de
diamètre constitués par l’inoculum du pathogène a été placé au centre de la boite. Pour
le témoin, un disque mycélien du pathogène a été déposé dans un autre boite contient le
PDA sans fongicide.L’efficacité du fongicide est déterminée par le calcul du
pourcentaged’inhibition :IC% = (DT-DPA / DT) ×100.
DT : croissance diamétrale du témoin. DPA : croissance diamétrale mycélienne du
pathogène en présence de fongicide.
Fig.8:les fongicides utilisés dans la lutte chimique (A) curenox,(b).Milor.
A B
Chapitre II Matériels et méthodes
Page 24
7.1.La composition chimique des fongicides Milor et Curenox :
Composition chimique de Curenox 50 :
-Oxychlorure de cuivre : Cu2Cl(OH)3.
Composition chimique de Milord WP720MZ :
-Le tébuconazole : C16H22CIN3O.
-La spiroxamine : C18H35NO2.
100ml (eau distillé stérile) 0,87g( Milor) /1g(curenox)
5ml 10ml 20ml 30ml40ml 50ml
95ml 90ml 80ml 70ml 60ml 50ml
Fig.9: La méthodologie de travaille de lutte chimique
Résultats et disccussion
Chapitre III Résultats et discussion
Page 25
III. Résultats.
III.1. Isolement et purification et identification des champignons pathogènes.
III.1.1. Les champignons isolés à partir de fève et de pois.
Les résultats d’isolement (Tab7) des champignons pathogènes à partir d’échantillons
infectées de fève et de pois ont nous permis d’identifier sept isolats fongiques : Alternaria sp1,
Alternaria sp2, Alternaria sp3, Fusarium sp1, Fusarium sp2, Fusarium sp3, Cladosporium sp.
(Tab.8, 9, 10) dans annexes (2,3).
Champignons isolés Echantillion Région
Feuilles
fève
Souk-
Naaman
Fleurs
Racines
fève
Biskra
Alternaria sp
Alternaria sp
champig
Cladosporium sp
Chapitre III Résultats et discussion
Page 26
Gousse
feuilles
pois
gousse
Alternaria sp
Fusarium sp
Fusarium sp
Chapitre III Résultats et discussion
Page 27
III.2.Technique de koch :
L’objectif de cette technique c’est pour confirmer que le champignon isolé est un agent
pathogène et que celui qui provoque la maladie de plante (Fig.10)
Fig .10 : résultat de technique de koch.
III.3. Antagonisme in vitro de Trichoderma sp. à l’égard des champignons pathogènes isolés.
III.3.1.Confrontation directe.
Les résultats de la confrontation directe vis-à-vis de Trichoderma sp. contre les champignons
phytopathogènes testés ont montré que le Trichoderma sp. inhibe la croissance mycélienne de
mycètes testés avec des degrés situés après le quatrième jour d’essai où elle a enregistré :
Alternariasp2 :23%,Fusariumsp2 :47%,Alternaria sp3 :57% , Fusarium sp1 :74%,Alternaria
sp1:40%,Fusarium sp3:38%. Pour Alternaria sp : L’influence de Trichoderma sp est plus important
pour Alternaria sp3 par rapport aux autres espèces d’Alternaria sp., Pour Fusarium sp :L’influence
de Trichoderma sp est plus important pour Fusarium sp1 par rapport aux autres espèces Fusarium
sp.Donc l’effet positive de trichoderma sp sur Fusarium sp beaucoup plus que l’Alternaria
sp.(fig.11).
Chapitre III Résultats et discussion
Page 28
III .3.2. Antagoniste à distance.
Les résultats de la confrontation à distance de Trichoderma sp. contre les champignons
phytopathogènes testés ont montré que le Trichoderma sp. inhibe la croissance mycélienne de
mycètes testés avec des degrés situés après le quatrième jour d’essai où elle a enregistré :
Pour chaque champignon le taux d’inhibition est comme suit :
Alternaria sp1:21%.,Alternariasp2 :16%.,Alternaria sp3 :28%.,Fusarium sp1 :18%.,Fusarium
sp2 :8%.,Fusarium sp3:5%. Pour Alternaria sp :L’influence de Trichoderma sp est plus important
pour Alternaria sp1par rapport aux autres espèces d’Alternaria sp. Pour Fusarium sp :L’influence
de Trichoderma sp est plus important pour Fusarium sp1 par rapport aux autres espèces Fusarium
sp. Donc l’effet positive de trichoderma sp sur l’Alternaria sp beaucoup plus que la Fusarium sp.
0
10
20
30
40
50
60
70
80
23
47
57
74
40 38
po
urc
en
tage
d'in
hib
itio
n m
ycé
lièn
ne
LES CHAMPIGNONS TESTÉS.
fig. 11.Influence de confrontation directe de Trichoderma sp. contre les mycètes testés.
Alternaria sp 2
fusarium sp 2
Alternaria sp 3
Fusarium sp1
Alternaria sp1
Fusarium sp 3
Chapitre III Résultats et discussion
Page 29
III.3.3.Teste de confirmatoin :
L’objectif de ce test est de reconnaitre l’influence de Trichoderma sp sur les champignons testés
(Fusarium sp 1,Alternaria sp1)et savoir que le Trichoderma sp a découragé ou tué tous les champignons
testés.Nous avons donc pris un cylindre d’agar dans la confluence de Trichoderma sp avec des
champignons Testés et nous avons planté au milieu PDA.
Le résultat de cette expérience est confirmé que le Trichoderma sp inhibe la croissance du (Fusarium
sp 1,Alternaria sp1), donc elle donne un résultat positif sur l’élimination des champignons pathogènes
du pois et de la fève.
0
5
10
15
20
25
30
Alternaria sp1 Alternaria sp2 Alternaria sp3 Fusarium sp1 Fusarium sp2 Fusarium sp3
21
16
28
18
8
5
pe
rce
nta
ge d
'inh
ibit
ion
myc
éliè
nn
e
les champignons pathogènes
Fig.12. Influence à distance de Trichoderma sp. contre les mycètes testés.
Chapitre III Résultats et discussion
Page 30
Fig.14 : Le résultat du teste de confirmation
III. 4.Lutte chimique :
III.4.1.Les fongicides curenox et milord contre Alternaria sp2:
Fig.15 : Inhibition de la croissance d’ Alternaria sp2 en présence de deux fongicide (miloret
curenox)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
0
20
40
60
80
100
120
Concentration des fongicides
Po
urc
en
tage
d'in
hib
itio
n
IC% MILORD IC% CURANOX
Chapitre III Résultats et discussion
Page 31
Après l’incubation des boites qui contient les fongicides (milord et curenox avec les isolats
fongiques on observe :
-Pour L’Alternaria sp2 avec milor on remarque que 0,3g/L de la matière active dans laquelle
IC% est 100%. La concentration la matière active à IC 50 est 0,1g/L
-Pour l’Alternaria sp2avec curenox lac concentration la plus efficace est 0.5 de la matière
active dans laquelle IC% est 100%, la concentration la matière active à IC 50 est 0.2g/L.
II.4.2.Les fongicides curenox et milord contre Fusarium sp3 :
Fig.16: Inhibition de la croissance deFusarium sp3en présence de deux fongicide (milor et
curenox).
Après l’incubation des boites qui contient les fongicides (milord et curenox avec les isolats
fongiques on observe :
-Pour Fusarium sp3 avec milor on remarque que 0,5g/L de la matière active dans laquelle IC
est 100% La concentration la matière active à IC 50 est 0.27g/L.
-Pour Fusarium sp3 avec curenox la concentration la plus efficace est 0.3g/L de la matière
active dans laquelle IC% est 100%,.
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
0
20
40
60
80
100
120
CONCENTRATION DE FONGICIDE
Po
urc
en
tage
d'in
hib
itio
n
IC% MILORD IC% CURANOX
Chapitre III Résultats et discussion
Page 32
III.4.3.Les fongicides curenox et milord contre Fusarium sp2
Fig.17: Inhibition de la croissance de Fusarium sp2en présence de deux fongicide (milor et
curenox).
Après l’incubation des boites qui contient les fongicides (milord et curenox avec les isolats
fongiques on observe :
-Pour Fusarium sp2 avec milor on remarque que 0,3 de la matière active dans laquelle IC% est
100% .
-Pour Fusarium sp2 avec curenox la concentration la plus efficace est 0.3 de la matière active
dans laquelle IC% est 100% .
IV. Discussion :
IV.1 .Isolement et purification des champignons pathogènes :
Cette étude porte sur l’isolement et l’identification des souches fongiques phytopathogènes à
partir des feuilles, gousses, racine et fleur de la fève et aussi à partir des gousses et feuilles du
pois. Les échantillons ont été prélevés dans deux régions agricoles (Biskra) et(Souk Naaman).
0
20
40
60
80
100
120
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35
Po
urc
en
tage
d'in
hib
itio
n
CONCENTRATION DES FONGICIDES
IC% MILOR IC% CURENOX
Chapitre III Résultats et discussion
Page 33
Après l’isolement et purification dans le milieu PDA. Les isolats obtenus 7genres sont
identifiés et classé dans 7espèces qui ont Alternariasp1, Alternaria sp2, Alternaria sp3,
Alternerai sp4 et Fusarium sp1, Fusarium sp2. Fusarium sp3,et Cladosporium sp. Ces résultats
sont en accord avec ceux de Bouzid, (2008) qui trouve les mêmes champignons isolés à partir
la fève et le pois.
IV.2.Confrontation directe :
Ce test a permis de mettre en évidence l'effet inhibiteur de Trichoderma sp, exercé sur les deux
isolats (Alternariasp et Fusarium sp) fongiques pathogènes.
IV.2.1.Fusarium sp et Trichoderma sp :
Le pourcentage d’inhibition de notre travail est comme suivi :Fusarium sp1 :74%, Fusarium
sp2 :47%, Fusarium sp3:38%, et notre résultat est proche au travail de
Khaled, et al., 2005) qui dittent que la croissance de l’antagoniste est plus rapide au
croissance de Fusarium sp à 65%, au de la période d’incubation l’agent antaoniste envahie ls
colonies et sporule méme sur celles-ci révelant ainsi son pouvoir hautement mycoparasitaire.
IV.2.2 :Pour Alternariasp et Trichoderma sp :
Après l’incubation du genre Alternaria sp on a observé une décoloration de la colonie de
l’agent pathogène. Selon Biljana, et Jugoslav, (2012) sont démontrés que dans la
confrontation directe les métabolites diffusibles, provoquent la décoloration de la colonie et la
perte d'une sporulation ont toutes deux eu lieu. . En outre, des déformations hyphes étaient
perceptibles, y compris de plus grandes distances entre les cloisons et les extrémités vides .
Des études sur l'activité biologique de Trichoderma ont montré qu'il a un fort effet réducteur
sur le développement d’Alternaria sp, car il se développe sans obstacle. Se développe plus
rapidement que Alternaria sp en confrontation direct et à distance. Le développement intensif
de Trichoderma lui confère un avantage significatif dans la compétition avec les agents
pathogènes pour les éléments nutritifs et l'espace, même s'il développe le système des
mycotoxines.
Il a été conclu que Trichoderma détectait la présence de champignons cibles et semblait croître
tropiquement vers eux. Cependant, il a été remarqué que lorsqu'ils sont ensemble, le gène de
l'endochitinase est activé avant qu'ils entrent en contact, tandis que l'activation de l'exochitinase se
produit seulement après le contact. De plus, les fragments de paroi cellulaire dégradés des
champignons cibles sont des inducteurs très puissants des enzymes, une induction, une amélioration
de la croissance de Trichoderma. Lorsque les fragments sont placés en contact rapproché,
Chapitre III Résultats et discussion
Page 34
Trichoderma a un avantage spatial et de plus grandes opportunités pour arrêter le développement du
pathogène et développer ses mécanismes d'action antagoniste. En peu de temps, il réduit
considérablement Alternariasp. Ainsi qu'un mycoparasitisme impliquant un contact physique et la
production d'enzymes hydrolytiques, de composants toxiques et d'antibiotiques.
IV.2.3.Modes d’action de Trichoderma sp. sur les isolats fongiques :
La croissance de l’agent antagoniste Trichoderma sp plus rapide par apport au croissance
d’Alternariaspet Fusarium sp. on va comparer notre résultat avec Akash, et al. ( 2017) qui confirment
que Trichoderma sp ont de multiples mécanismes d'action, y compris le Co parasitisme via la
production de chitinases, -1-3 glucanases et β-1-4 glucanases, antibiotiques, compétition,
solubilisation de nutriments végétaux inorganiques, résistance induite et inactivation des enzymes du
pathogène impliquées dans le processus d'infection Aussi on va supporter notre résultat par le travail
de Khaled, et al. (2005) .
Trichoderma sp a autres mécanismes d’action contre les agents pathogènes (Biljana, et Jugoslav,
2012), l’antibiose est un autre mode d’antagonisme effectué par la sécrétion de substances volatiles
comme les glio-viridines et les glio-toxines, substances qui jouent des rôles d’antibiotiques, capables
d’inhiber le développement de plusieurs deutéromycètes phytopathogènes, le mycoparasitisme et la
compétition alimentaire sont les principaux mécanismes de la lutte biologique. Et aussi dit qu’il est
produit des métabolites diffusibles, et La production d'antibiotiques non volatils par les espèces de
Trichoderma a également été rapportée par production de métabolites non volatils, impliqué nutrition,
compétition, mycoparasitisme et extra cellulaire enzymes qui désintègrent la paroi cellulaire des
champignons. Les résultats de la confrontation directe ont révélé que Trichoderma suggère la
sécrétion de substance inhibitrice non volatile diffusible par l’isolat de Trichoderma, Il a été conclu
que Trichoderma détectait la présence de champignons cibles et semblait croître topiquement vers
eux. Selon Kahkashan, and Najat (2012) qui démontrent que le Trichoderma produit un certain
nombre d'antibiotiques tels que la trichodernine, trichodermol, harzianum A et harzianolide, le degré
d'efficacité de ces métabolites varie selon la nature, la qualité, la quantité deantibiotiques et substances
inhibitrices sécrétées par l’antagoniste.
IV.3.Confrontation à distance :
IV.3.1.Trichoderma sp et Fusarium sp:
Le pourcentage d’inhibition de notre travail est comme suivi :Fusarium sp1 18% , Fusarium
sp2 8%, Fusarium sp3:5%.D’après Khaled , et al.(2005) qui trouve le taux d’inhibition sur
Fusarium sp 63%, malgré l’absence d’une contacte directe entre Fusarium sp et Trichoderma sp a
peu exercé une activité inhibitrice sur le développement des colonies de Fusarium sp ceci
Chapitre III Résultats et discussion
Page 35
s’explequeriat par l’aptitude de Trichoderma sp a produire des substances volatiles qui sont
capablent de limite et meme de stopper le développement de Fusarium sp.
IV.3.2.Trichoderma sp et Alternaria sp :
Les résultats obtenus de cet essai montrent un ralentissement de la croissance mycélienne des
souches d’Alternaria exercé par une souche antagoniste comparativement aux témoins. Il ressort de
ces résultats, que malgré l’absence d’un contact direct entre les isolats d’Alternaria sp et
l’antagoniste testé, ce dernier a pu exercer un effet inhibiteur sur le développement des colonies
d’Alternariasp. Cet effet est évalué par la mesure des diamètres des colonies d’Alternaria cultivé en
présence et en l’absence de l’antagoniste.
Il ressort que, malgré l’absence d’un contact direct entre les isolats de Alternariasp testés et
Trichoderma sp ce dernier a pu exercer une activité inhibitrice sur le développement des colonies de
Fusarium sp et Alternaria sp. Ceci s’expliquerait par l’aptitude de Trichoderma sp à produire des
substances volatiles qui sont capables de limiter et même de stopper le développement de l’agent
pathogène.
Biljana, G et Jugoslav, Z (2012)Trichoderma sp produisent des substances volatiles qui provoquent
la décoloration de la colonie et la perte d'une sporulation ont toutes deux eu lieu. En outre, des
déformations hyphes étaient perceptibles, y compris de plus grandes distances entre les cloisons et
les extrémités vides.
IV.4.Lutte chimique :
Curenox est un fongicide dans sa composition chimique contient oxychlorurre de cuivre , ont permis
la lutte contre les mildious et les oïdiums. Les produits cupriques sont par ailleurs également utilisés
contre les phytobactérioses
On utilise le cuivre surtout contre les mildiou du pois, quant au mécanisme d’action, la toxicité de
cuivre soluble dans l’eau ; il exerce une action sur les plantes en renforçant l’épidimie (effet de
tannage) provoquant chez certaines variétés de fruitiers des roussissures et des débuts de toxicité(
Roger, 1990)
Milor est un fongicide qui contient de sa composition chimique le tébuconazole, qui est un fongicide
systémique ayant une action protectrice, curative et éradiquante. Le tébuconazole est rapidement
absorbé par les cultures, et bénéficie d’une translocation acropétale. Il inhibe l’enzyme C-14-
déméthylase (deux sites d'action distincts = spécificité du tébuconazole) qui intervient dans la
biosynthèse des stérols, constituants de la membrane cellulaire. Il en résulte un disfonctionnement de
celle-ci qui accumule des composants indésirables.
Conclusion
Conclusion
Page 36
Conclusion :
Les résultats de l’isolement et l’identification des mycètes accompagnants extérieurement et
intérieurement des deux variétés locales de la fève (Vicia faba L) et le pois(Pisum sativum L)
montrent que les échantillons étudiées contiennent une diversité d’espèces fongiques, avec
notamment des champignons :
Pathogènes(champignons de champ) tels que le Alternaria, et Fusarium qui peuvent
provoquer des maladies sur le champ.
Les résultats de lutte chimiques par les fongicides(Curenox ,Milor) contre les mycètes isolés
montrent que les deux fongicides testés se sont révélés efficaces en inhibant la croissance
mycélienne des trois champignons pathogènes testés .
Les résultats de lutte biologique par l’utilisation de l’antagoniste Trichoderma sp. contre les
mycètes isolés montrent que le Trichoderma a inhibé la croissance mycélienne des trois
champignons pathogènes testés
Et à la fin nous proposons :
* Sur le plan technique :
1. L’utilisation des fongicides testées pour traiter sur le champ pour traiter les plantes infectés.
2. Pour assurer une protection phytosanitaire performante constitue une solution de
substitution à l’emploi de produits chimiques nuisibles à l’équilibre naturel des
écosystèmes , nous proposons cette souche de Trichoderma pour traiter la fève et le pois, et
essai in vivo sur champ.
3. Identification moléculaire des souches qui ont un importance économique ou industriel.
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Annexes
Annexes
Annex1. Les Milieux de culture utilisés.
1. Milieu PDA.
Autoclavage : 20min à 121°C.(Larpent, 1985)
2. Milieu MEA.
Composition Quantité
Extrait de malt 20g
Glucose
Peptone
5g
Agar 20g
Eau distillée 1000ml
Autoclavage : 20min à 121°C(Larpent, 1985)
Lactophenol bleu:
Composition Quantité
Aniline bleue 0.05g
Acide lactique 20ml
Phénol Crystal 20g
Glycérol 40ml
Eau distillée 20ml
Composition Quantité
Pomme de terre 200 g
Glucose 20 g
Eau distillé 1000 ml
Agar 20 g
Annexes
Classification des mycètes
étudiés
Identification des
mycètes étudiés
Caractères culturaux et
microscopiques
Kingdom :Fungi
Division :Deuteromycota
Class :Hyphomycetes
Order:
MonilialesFamily :Dematia
ceae
Genus :Alternaria
Species : Sp1
Caractères culturaux :
Recto : blanc verdâtre.
-Verso : crémé.
-Présence d’exsudat.
-La couleur du milieu de culture n’est
pas changée. Bombé, Semi
Opaque, Cotonneuse
-V =3.4>3 : signifie que la croissance est
rapide.
Caractères microscopiques :
Mycélium cloisonné
Conidiospores : brune, irrégulières.
Kingdom :Fungi
Division :Deuteromycota
Class :Hyphomycetes
Order:
MonilialesFamily :Dematia
ceae
Genus : Alternerai
Species : Sp2
Caractères culturaux :
-Recto : vert militaire claire avec un
centre foncé,
-Verso : vert olivier, colonie avec des
tours,
-la couleur du milieu de culture n’est pas
changée,
-l’absence d’exsudat, -opaque, plat,
duveter,
-V : 5.7>3 signifie que lacroissance est
rapide.
Caractères microscopiques :
Annexes2 : identification des champignons tableau (8)
Annexes
-mycélium cloisonné
-dictyospore segmenté, brune,
irrégulières
Kingdom :Fungi
Division :Deuteromycota
Class :Hyphomycetes
Family :Moniliales
Order:Dematiaceae
Genus:Alternaria
Species:Sp3
Critères culturaux :
-Recto : vert Olivier
-Verso : marron
Absence d’exsudat,
-la couleur du milieu n’est pas changée,
-colonie filamenteux,
-Plat, opaque, -V: 3=3 croissance est
modérée.
Critères microscopiques :
-Conidies brunes-Pluricellulaires
-Aspect puriforme ou ovoïde, avec une
partie basale arrondie et une extrémité
apicale allongé en bec plus ou moins
important. Ce sont des dictyospores.
Annexes
Annexes 3 : Identification des isolats tableau(9,10)
Classification de mycète Caractères culturaux et
microscopiques
Kingdom :Fungi
Division:Deuteromycota
Class:Hyphomycetes
Order:Moniliales
Family:Tuberculariaceae
Genus:Fusarium
Species:Sp1
Critères culturaux :
-Recto blanc,
-verso jaune, l’absence d’exsudat,
cotonneuse, bombé, semi opaque, la
couleur du milieu n’est pas changée,
-V : 5.7>3 signifie que la croissance
est rapide.
Critères microscopiques :
Présence des macro conidies, et les
micro conidies. Les mycéliums
cloisonnés
Annexes
Kingdom :Fungi
Division:Deuteromycota
Class:Hyphomycetes
Order:MonilialesFamily:Tu
berculariaceae
Genus:Fusarium
Species:Sp2
Critères macroscopiques :
Recto : rose clair avec un centre rose
foncé. Verso : blanc cassée
Colonie avec des tours
Présence d’exsudat, semi opaque,
La vitesse de croissance elle est
rapide, duveter
Critères microscopiques :
Présence des conidiophores qui
naissent sur le mycélium végétatif
sont courts et ramifiés. Les phialides
(monophialides) sont courtes et
solitaires. Les Les macro conidies
peuvent être abondantes, les
microconides sont nombreuses
unicellulaires.
Kingdom :Fungi
Division:Deuteromycota
Class:Hyphomycetes
Order:Moniliales
Family:Tuberculariaceae
Genus:Fusarium
Species:Sp3
Caractères culturaux :
-Recto : rose claire. -Verso : rose
-Semi opaque, plat,
-Présence d’exsudat, -la couleur du
milieu de culture n’est pas changée,
-duveter,
-V : 3.3>3 signifie que la croissance
est rapide.
Caractères microscopiques :
La présence des macro conidies
fusiformes et cloisonnées.
-La présence des micro conidies
Résumé
Résumé
Résumé :
L’objectif de la présente investigation est d’isoler et d’identifier les mycètes
phytopathogènes des Fève (Vicia faba L.) et Pois (Pisum sativum), et d’évaluer in vitro le
potentiel d’inhibition de Trichoderma sp. et deux fongicides chimiques (Milor et Curenox)
sur la croissance mycélienne des souches phytopathogènes isolées. Les plantes infectées ont
été collectées à partir des parcelles cultivées à Biskra et à Souk-Naaman wilaya d'Oum-El-
Bouaghi (Algérie). Les résultats obtenus ont permis d’identifier 7 isolats fongiques :
Alternaria sp1, Alternaria sp2, Alternaria sp3, Fusarium sp1, Fusarium sp2, Fusarium sp3,
Cladosporium sp. Les résultats d’étude de la confrontation directe et à distance de
Trichoderma sp. sur les souches phytopathogènes indiquent une inhibition de la croissance
mycélienne à des degrés variables : 23%,47%,57%,74%,40%,38%. pour la confrontation
directe et, elles étaient :21%,16%,28%,18%,8%,5% pour la confrontation à distance
respectivement sur l’Alternaria sp, Fusarium sp. Les résultats de la lutte chimique montrent
que les fongicides utilisés réduisent la croissance mycélienne des souches pathogènes testés,
et que cette dernière augmente avec l’augmentation de la dose de fongicide testés. Ces
résultats ont nous permis d’enregistrer les IC50 les IC90 suivantes : 0,1g /l .0,2 g/l .0,27g/l.
Résumé
: الملخص
Pisum( و البازالء)Vicia faba L) الفطريات الممرضة لكل من الفولالتعرف على الهدف من الدراسة الحالية هو عزل و
sativum L إمكانية تثبيط لمعرفة في المخبر هاتقييم( وTrichoderma مبيدات الفطرية الكيميائية الو اثنين من(Curenox و
Milor ) جمعت النباتات المصابة من مناطق مختلفة مزروعة في . ةالمعزول الممرضةللسالالت النباتية ومييعلى التطور المسل
:ات معزولةفطري 7النتائج المتحصل عليها سمحت لنا بتحديد . (الجزائر )بسكرة و من سوق نعمان والية ام البواقي
1Alternaria sp ˓ 2Alternaria sp ˓ 3Alternaria sp ˓ 1Fusarium sp˓ 2Fusarium sp ˓3Fusarium sp و
Cladosporium sp. للــ نتائج دراسة المواجهة المباشرة و التي عن بعد Trichodermma sp على السالالت الممرضة للنباتات
بالنسبة 38%˓ 40% ˓ 74 %˓ 57˓% 47 % ˓ 23 % : متغيرةبدرجات ومي ييتوضح بان هناك تثبيط للتطور المسيل
Fuariumو Alternaria sp للمواجهة عن بعد لـ 5 %˓ 8 %˓18 %˓ 28 %˓ 16 %˓ 21% .للمواجهة المباشرة كانت
.sp للسالالت الممرضة المختبرة وبان هذه ومي تعملة تقوم بارجاع التطور المسلينتائج المعالجة الكيميائية توضح ان المبيدات المس
.غ/ل,270 ˓غ/ل0,1 ˓غ/ل90IC : 0,1 و 50IC بحفظ األخيرة تزداد مع زيادة تركيز المبيد المختبر. هذه النتائج تسمح لنا
Résumé
Abstarct:
The objective of this study is to isolaate and identify phytopathogen fungus of bean (Vicia
faba L) and peas (Piisum sativum L) and evaluate in vitro their capacity of inhibition of
Trichoderma sp and two chemical fungicides (Milor and Curenox) against the growth of
isolated phytopathogen strains. The effected plants collected from cultivated plots in Biskra
and Souk Naaman of Oum El Bouaghi province (Algeria). The results permitted to identify 7
isolated fungus: Alternaria sp1, Alternaria sp2, Alternaria sp3, Fusarium sp1, Fusarium sp2,
Fusarium sp3, Cladosporium sp.
The results of direct confrontation and the distance of Trichoderma sp, against phytopathogen
strains indicate an inhibitory action of mycelienne growth with variable degrees:
23%,47%,57%,74%,40%,38% the direct confrontation we obtained and for the distance
confrontation :21%,16%,28%,18%,8%,5% growth of Alternaria sp and Fusarium sp. On the
results of chemical fight showed that the fungus that we used reduce the growth of
phytopathogen strains that we used, and the latter increases with the increase in the dose of
the tested fungicides.
This results gives us the permission to save the following IC50 and IC90 : 0,1g /l .0,2 g/l .0,27g/l.
Réalisé par ; Bougoufa Soumia et Guendouzi Nesrine
Date de soutnance : 18/06/2018
Thème : Inventaire des maladies fongiques des plantes légumineuses (fève et pois)
Résumé :
L’objectif de la présente investigation est d’isoler et d’identifier les mycètes phytopathogènes des Fève
(Vicia faba L.) et Pois (Pisum sativum), et d’évaluer in vitro le potentiel d’inhibition de Trichoderma sp. et
deux fongicides chimiques (Milor et Curenox) sur la croissance mycélienne des souches phytopathogènes
isolées. Les plantes infectées ont été collectées à partir des parcelles cultivées à Biskra et à Souk-Naaman
wilaya d'Oum-El-Bouaghi (Algérie). Les résultats obtenus ont permis d’identifier 7 isolats fongiques :
Alternaria sp1, Alternaria sp2, Alternaria sp3, Fusarium sp1, Fusarium sp2, Fusarium sp3, Cladosporium sp.
Les résultats d’étude de la confrontation directe et à distance de Trichoderma sp. sur les souches
phytopathogènes indiquent une inhibition de la croissance mycélienne à des degrés variables :
23%,47%,57%,74%,40%,38%. pour la confrontation directe et, elles étaient :21%,16%,28%,18%,8%,5%
pour la confrontation à distance respectivement sur l’Alternaria sp, Fusarium sp. Les résultats de la lutte
chimique montrent que les fongicides utilisés réduisent la croissance mycélienne des souches pathogènes
testés, et que cette dernière augmente avec l’augmentation de la dose de fongicide testés. Ces résultats ont
nous permis d’enregistrer les IC50 les IC90 suivantes : 0,1g /l .0,2 g/l .0,27g/l.
Mots clés : les maladies fongiques, les plantes légumineuses, pois, fève, inventaire.
Président : Mme Merradi.L MCA Université d’OEB
Rapporteur : MR Hamitou.M MCA Université d’OEB
Examinateur : Mme Benslama.W MCA Université d’OEB