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Etude d'Impact Environnementale / Résumé non-technique

Projet de parc éolien « Les Renardières » – Territoires d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube (10) p. 1

14 décembre 2013 – Version n°1

Etude d'Impact Environnementale / Résumé non-technique

Projet de parc éolien « Les Renardières » – Territoires d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube (10) p. 2

Les auteurs de ce document sont :

ATER Environnement Savart Paysage Delhom acoustique CERE Jacquel et Chatillon

38, rue de la Croix Blanche 60680 GRANDFRESNOY

03 60 40 67 16 www.ater-environnement.fr

23 rue de Vertus

51000 Châlons-en-Champagne 03 26 26 99 71

www.savart-paysage.com

86 bis rue de la République 92800 Puteaux 01 40 81 03 54

www.acoustique-delhom.com

40 rue d’Epargnemailles

02100 St-Quentin 03 23 67 28 45

www.le-cere.com

Parc technologique du Mont

Bernard 18, rue Dom Pérignon

51000 Châlons-en-Champagne 03 26 21 01 97 www.be-jc.com

Rédacteur de l'étude d'impact, évaluation environnementale

Expertise paysagère Expertise acoustique Expertise naturaliste Photomontage

Rédaction du résumé non technique de l’étude d’impact : Pauline LEMEUNIER – Delphine CLAUX Contrôle qualité : Delphine CLAUX

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SOMMAIRE

1 Cadre réglementaire __________________________________________ 5

2 Contexte énergétique des énergies renouvelables _________________ 7

3 Pourquoi de l’éolien __________________________________________ 9

4 Présentation du Demandeur ___________________________________ 11

5 Un projet local et concerté ____________________________________ 13

6 Le site et son environnement __________________________________ 15

7 Justification du choix du projet ________________________________ 18

8 Caractéristiques du projet ____________________________________ 20

9 Impacts du projet ____________________________________________ 23

10 Synthèse générale ___________________________________________ 31

11 Table des illustrations ________________________________________ 35

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1 CADRE REGLEMENTAIRE Toute implantation d'éolienne(s) est soumise à la délivrance d'un permis de construire. De plus, depuis le 23 août 2011, les parcs éoliens sont soumis à la rubrique 2980 de la nomenclature des installations classées et doivent répondre à un certain nombre de règles édictées dans différents documents :

Le dossier administratif qui a pour objectif de présenter le demandeur mais également de démontrer ses capacités techniques et financières pour exploiter cette installation ;

Le volet hygiène et sécurité qui pour objectif de garantir, en phase exploitation, la sécurité du personnel travaillant dans l’installation ;

L’étude de dangers et son résumé non technique doit démontrer que cette installation ne représente pas de risque sur les biens et les personnes. Elle met en évidence notamment l’ensemble des barrières de sécurité relative à l’installation ;

L’étude d’impact sur l’environnement et son résumé non technique qui s’attache principalement à prendre en compte les effets de cette installation sur l’environnement, notamment sur les aspects paysage, faune, flore, acoustique, eau … Ainsi, le présent document que vous êtes en train de lire correspond au résumé non technique de l’étude d’impact sur l’environnement.

1 - 1 Rappel des objectifs d’une étude d'impact sur l'environnement

La société « Les Renardières », qui porte le projet, a été amenée à faire réaliser une étude d’impact sur l’environnement afin d’évaluer les enjeux environnementaux liés à son projet et à rechercher, en amont, les mesures à mettre en place, en faveur de la protection de l'environnement et de l’insertion du projet. Pour ce faire, l’étude d’impact : analyse tout d’abord le site et son environnement (état initial), décrit le projet dans son ensemble et justifie les choix au regard des enjeux du site, liste les impacts résiduels du projet sur son environnement direct et indirect, répond à ces impacts par la mise en place de mesures visant à les supprimer, atténuer ou

compenser, expose les méthodologies ayant servi à sa réalisation.

Sa délivrance aux services de l’Etat permet d’informer les services et constitue une des pièces officielles de la procédure de décision administrative. Elle permet de juger de la pertinence du projet, notamment au regard des critères d’environnement, et des mesures prises pour l'améliorer.

1 - 2 Le résumé non technique de l’étude d'impact Le présent document présente les différentes parties de l’étude d’impact de façon claire et concise. C’est un document : Séparé de l’étude d’impact, A caractère pédagogique, Illustré.

Il permet de faciliter la prise de connaissance par le public de l’étude d’impact, d’en saisir les enjeux et de juger de sa qualité. En cas d’incompréhension ou de volonté d’approfondissement, le recours à l’étude d’impact est toujours possible.

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Carte 1 : Panorama 2012 de l’énergie éolienne en France (source : SER, 2013)

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2 CONTEXTE ENERGETIQUE DES ENERGIES RENOUVELABLES 2 - 1 Au niveau mondial

Depuis la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, rédigée pour le sommet de la Terre à Rio (ratifiée en 1993 et entrée en vigueur en 1994), la communauté internationale tente de lutter contre le réchauffement climatique. Les gouvernements des pays signataires s’engagent alors à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.

Réaffirmé en 1997, à travers le protocole de Kyoto, l’engagement des 175 pays signataires est de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de 5,5% (par rapport à 1990) au niveau mondial à l’horizon 2008-2012. Si l’Europe et le Japon, en ratifiant le protocole de Kyoto prennent l’engagement de diminuer respectivement de 8 et 6 % leurs émanations de gaz, les Etats Unis d’Amérique (plus gros producteur mondial) refusent de baisser les leurs de 7%.

Les engagements de Kyoto prenant fin en 2012, un accord international de lutte contre le réchauffement climatique devait prendre sa succession lors du Sommet de Copenhague qui s'est déroulé en décembre 2009. Mais le Sommet de Copenhague s'est achevé sur un échec, aboutissant à un accord a minima juridiquement non contraignant, ne prolongeant pas le Protocole de Kyoto. L’objectif de ce sommet est de limiter le réchauffement de la planète à +2°C d’ici à la fin du siècle. Pour cela, les pays riches devraient diminuer de 25 à 40% leurs émissions de GES d’ici 2020 par rapport à celles de 1990. Les pays en voie de développement ont quant à eux un objectif de 15 à 30%.

2 - 2 Au niveau européen Le Conseil de l’Europe a adopté le 9 mars 2007 une stratégie «Le Conseil de l’Europe a adopté le 9 mars 2007 une stratégie « pour une énergie sûre, compétitive et durable », qui vise à la fois à garantir l’approvisionnement en sources d’énergie, à optimiser les consommations et à lutter concrètement contre le réchauffement climatique. Dans ce cadre, les 27 pays membres se sont engagés à mettre en œuvre les politiques nationales permettant d’atteindre 3 objectifs majeurs au plus tard en 2020. Cette feuille de route impose :

de réduire de 20% leurs émissions de gaz à effet de serre, d’améliorer leur efficacité énergétique de 20%,

de porter à 20% la part des énergies renouvelables dans leur consommation énergétique finale contre 10% aujourd’hui pour l’Europe.

Au cours de l’année 2012, la puissance éolienne installée, annuelle, à travers l’Europe a été de 12 744 MW dont 11.895 MW était dans l'L'Union européenne (source : EWEA, 2012). Sur les 11 895 MW installés dans l'Union Européenne, 10 729 MW ont été installés sur terre et 1 166 MW en offshore.

2 - 3 Au niveau français Pour la France, l’objectif national est de produire 23% de l’énergie consommée au moyen de sources d’énergies renouvelables à l’horizon 2020. Cet objectif s’inscrit dans la continuité des conclusions du Grenelle de l’Environnement – augmenter de 20 millions de tonnes équivalent pétrole notre production d’énergie renouvelable en 2020. Passer à une proportion de 20% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergies correspond à un doublement par rapport à

2005 (10.3%). Pour l’éolien, cet objectif se traduit par l’installation de 25 000 MW, à l’horizon 2020, réparti de la manière suivante : 19 000 MW sur terre et 6 000 MW en mer. En décembre 2012, les parcs éoliens français installés représentaient 7 449 MW (source : RTE, 2013), soit 39,2% de l’objectif. Le taux de couverture de la consommation par la production éolienne a atteint 3,1 % sur l’année 2012 (contre 2,5 % en 2011) (source : RTE, 2013). Au 1er Novembre 2013, cette puissance cumulée était de 8 867,4 MW.

Figure 1 : Puissance installée par région en France au 30 septembre 2013 (source : thewindpower.net, Novembre 2013)

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2 - 4 L'éolien en Champagne-Ardenne Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement fixé par les lois Grenelle, la région Champagne-Ardenne a mis en place son Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), arrêté le 29 juin 2012. L’un des volets de ce schéma très général est constitué par un Schéma Régional Eolien (SRE), qui détermine quelles sont les zones plus favorables à l’accueil des parcs et quelles puissances pourront y être installées en vue de remplir les objectifs régionaux d’ici à 2020.

Les communes d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube intègrent une zone favorable

au développent de l’éolien.

La répartition des puissances à installer entre chaque région a été proposée par le Ministère aux Préfets de Région (Circulaire 06/06/10). Les hypothèses basse et haute sont valables pour l’ensemble du territoire afin d’atteindre l’objectif de 19 000 MW de puissance installée d’ici 2020. Ces hypothèses sont ensuite déclinées dans chaque région.

Hypothèse basse (500 éoliennes)

Hypothèse haute (700 éoliennes)

Reg. Champagne-Ardenne 53 62

Tableau 1 : Nombre d’éoliennes à installer par an en Champagne-Ardenne (source : circulaire du 06/06/10)

Le parc régional en activité est composé de 104 parcs éoliens pour une puissance totale de 1 346,6 MW au mois de Novembre 2013.

Figure 2 : Nombre de parcs construits par département pour la région Champagne-Ardenne au 01 novembre 2013 (source : thewindpower.com)

Figure 3 : Puissance éolienne installée par département pour la région Champagne-Ardenne, en MW, au 01 novembre 2013 (source : thewindpower.net)

La puissance installée pour le département de l’Aube est de 492,35 MW, très loin

devant la Haute-Marne et les Ardennes mais derrière la Marne.

Ardenne Aube Haute-marne Marne

Nombre de parcs 13 43 12 36

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10

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Ardenne Aube Haute-marne Marne

Nbr d'éoliennes 42 233 129 265

Puissance (MW) 101,5 492,35 255,95 497,17

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3 POURQUOI DE L’EOLIEN Les raisons de choisir l’énergie éolienne aujourd’hui sont nombreuses et parmi elles :

3 - 1 Une énergie propre, renouvelable et locale L’énergie éolienne est renouvelable, produite et consommée localement et ne rejette ni CO2, ni déchets toxiques et sa source est gratuite. Elle s’inscrit donc idéalement dans la perspective d’une politique du développement durable et dans le respect de la volonté locale.

Figure 4 : Comparaison des rejets atmosphériques pour une production électrique équivalente à partir de sources à flamme

conventionnelles (Charbon, Fioul et Gaz) (source : Winstats, 2009)

3 - 2 Une énergie de diversification Selon les objectifs nationaux, 20% de l’énergie consommée devrait être d’origine renouvelable en 2020. Le recours à l'éolien contribue à diversifier les sources et à réduire la dépendance vis-à-vis des énergies non renouvelables.

3 - 3 Une énergie pleine de perspectives Nouveau domaine de recherche pour les écoles techniques, secteur créateur d’emplois : l’énergie éolienne est résolument tournée vers l’avenir. Une étude récente publiée par l’EWEA (European Wind Energy Association) indique que le potentiel en création d’emplois est considérable. On estime à un peu plus de 15 le nombre d’emplois (directs et indirects), générés potentiellement par l’installation d’ 1 MW, avec une contribution forte des métiers liés à la fabrication d’éoliennes et de composants qui concentrent près de 60 % des emplois (directs) de la filière.

3 - 4 Une énergie dynamisante Les éoliennes seront le symbole du dynamisme et de l’esprit novateur des Communautés de Communes de la Région d’Arcis-sur-Aube et du Nord de l’Aube. Elles contribueront à en vivifier l’économie et seront la marque d’une région tournée vers l’avenir.

3 - 5 Une énergie aux bénéfices locaux 30% à 40% des coûts liés aux travaux de réalisation du site sont investis auprès d’entreprises régionales (génie civil, infrastructures électriques, ingénierie, exploitation et maintenance des éoliennes…). Pour l’exploitation du parc éolien, deux emplois seront créés sur place. De plus, l’implantation d’éoliennes permet aux propriétaires et exploitants d’obtenir un revenu accessoire dans le cadre d’un bail de mise à disposition de son terrain. Par ailleurs, l’emprise au sol des éoliennes étant très faible, le terrain reste disponible pour l’exploitation agricole.

3 - 6 Une réversibilité totale Le renouvellement d’un parc n’occasionne pas de frais de démantèlement, puisque celui-ci est anticipé et intégré dans la rentabilité du projet. Des garanties financières sont mises en place par l’exploitant du parc pour assurer, même en cas de défaillance de ce dernier, le démantèlement des parcs. La durée de vie des éoliennes étant de 20 à 25 ans, leur impact visuel sur le paysage est limité dans le temps. Et la déconstruction ne laisse ni trace, ni déchet.

3 - 7 Une énergie rentable Au cours de son exploitation, une éolienne produit 40 à 85 fois plus d’énergie qu’il n’en faut pour la construire et la démanteler. Elle est donc « rentabilisée », en terme énergétique dans les premiers mois de son installation. D’un point de vue économique, le coût de l’électricité éolienne est stable et indépendant des variations qui affectent les sources d’énergie fossiles, et tend déjà à devenir meilleur marché que celles-ci (Gaz, Charbon et Fioul).

3 - 8 Une énergie plébiscitée D’autre part, des sondages réalisés auprès de la population française révèlent la façon positive dont est perçue l’énergie éolienne, qualifiée de « propre, sans déchet, écologique et comme étant une bonne alternative au nucléaire ». Sur l’ensemble du territoire français, respectivement 80% des Français seraient favorables à l’installation d’éoliennes dans leur département (source : ADEME/BVA, 2012).

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4 PRESENTATION DU DEMANDEUR

4-1 Identification du Maître d’ouvrage La société « Les Renardières » a été créée en 2013 et a pour objet le développement, la construction et l’exploitation de centrales éoliennes. La société ALIBO3 et la société Les Vignettes détiennent chacune 50 % des parts de cette société. Elle développe et porte le projet éolien situé sur les territoires d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube.

Identification de la société

L’identification détaillée du demandeur est présentée dans le tableau ci-dessous.

Raison sociale Les Renardières

Forme juridique Société à Responsabilité limitée

Capital social 200 €

Siège social 9 Grande rue 10700 Champigny-sur-Aube

Registre du Commerce Troyes

N° SIRET 798 633 301 RCS de Troyes

Code NAF 3511 Z / Production d'électricité

Tableau 2 : Référence administrative de la société « Les Renardières » (source : Les Renardières, 2013)

Identification du signataire

Nom PAREY

Prénom Mickaël

Nationalité Française

Qualité Gérant

Tableau 3 : Références du signataire pouvant engager la société (source : Les Renardières, 2013)

4-2 La société ALIBO3 La société ALIBO3 a été créée en 2013 et a pour objet le développement, la construction et l’exploitation de centrales éoliennes. Elle détient 50 % des parts de la société « Les Renardières ». Elle associe des partenaires locaux, agriculteurs et propriétaires fonciers d’Allibaudières, une société spécialisée dans le développement éolien, Sirocco Energies et une société champenoise qui pourrait être le futur exploitant des éoliennes projetées à Allibaudières, ETOL.

4-3 La société « Les Vignettes » La société les Vignettes a été créée en 2013 et a pour objet le développement, la construction et l’exploitation de centrales éoliennes. Elle détient 50 % des parts de la société « Les Renardières ». Elle associe des partenaires locaux, agriculteurs et propriétaires fonciers de Champigny-sur-Aube,

une société spécialisée dans le développement éolien, Sirocco Energies et une société champenoise qui pourrait être le futur exploitant des éoliennes projetées à Champigny-sur-Aube, ETOL.

4-4 La société « Sirocco-Energies » La société Sirocco-Energies, bureau d’études de développement éolien, a été créé en 2010 et bénéficie des 15 ans d’expérience des fondateurs d’Espace Eolien Développement, Philippe Bruyerre et François Paul, dans le domaine de l’éolien, notamment avec le développement réussi de plus de 500 MW éoliens en France et en Irlande. L’activité de la société Sirocco Energies consiste à identifier des sites, à développer des projets et à suivre l’instruction des dossiers éoliens. La société Sirocco Energie s’occupe des parties techniques des projets éoliens comme le suivi des campagnes de mesures du vent, la cartographie avec l’aide d’un Système d’Information Géographique (SIG), mais aussi le positionnement des éoliennes à l’aide du logiciel spécialisé WAsP. Dans la phase de développement, la société Sirocco Energie va sélectionner et suivre l’ensemble des prestataires en charge de l’étude d’impact et de l’étude de dangers, des volets environnementaux, paysagers et acoustiques. Dans le projet éolien d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube, Sirocco Energies assurent l’ensemble des activités précédemment décrites.

4-5 La société « Etol » La société ETOL est une société regroupant des actionnaires impliqués depuis 2004 dans le développement de projets éoliens, la construction et l’exploitation de parcs éoliens pour leur propre compte et la construction et l’exploitation de centrales photovoltaïques. Les actionnaires d’ETOL ont notamment développé, en collaboration avec Espace Eolien Développement, des centrales éoliennes dans le nord de l’Aube, et l’un d’entre eux a financé et exploité la centrale éolienne de Champfleury.

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Carte 2 : Localisation géographique du projet / Légende : Etoile – Localisation du site

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5 UN PROJET LOCAL ET CONCERTE

5 - 1 Pourquoi un projet à Allibaudières et Champigny-sur-Aube ? La démarche générale de recherche de sites éoliens potentiels consiste à analyser différents critères dans une région donnée afin de valider leurs compatibilités potentielles avec un parc éolien. Ces principaux critères sont :

le potentiel énergétique éolien (vitesse moyenne des vents en fonction de l’altitude) ; les possibilités de raccordement au réseau électrique ; les contraintes biologiques autour du site (zonages de protection des milieux naturels

d’intérêt (ZNIEFF, NATURA2000), présence d’espèces remarquables …) ; les servitudes techniques diverses (hertzienne, aéronautique, périmètre de protection de

captage d’alimentation en eau potable, etc…) ; l’espace disponible pour implanter des éoliennes, défini en fonction des précédents

paramètres et en prenant en compte un périmètre de protection autour de l’habitat de 500 m au minimum ;

l’intégration dans l’une des zones du Schéma Régional Eolien de 2012.

Le site éolien d’Allibaudières et Champigny-sur-Aube répond à l’ensemble de ces critères : bon potentiel éolien, secteur exempt de toutes servitudes rédhibitoires, possibilité de raccordement à proximité du site, absence de contrainte biologique forte, répartition de l'habitat permettant de situer les éoliennes au-delà de la distance réglementaire de 500 m des zones habitables afin de prévenir les nuisances auprès des riverains, etc…

C’est sur ces bases, qu’à partir de 2012 le Maître d’Ouvrage a pris les premiers contacts

avec les communes d’Allibaudières et Champigny-sur-Aube ainsi qu’avec les

propriétaires et exploitants agricoles des terrains concernés, afin d'apprécier la

faisabilité locale et foncière du projet, et qu’aujourd’hui est proposé le projet de parc

éolien « Les Renardières ».

5 - 2 Déroulement du projet et concertation Le projet d’un parc éolien sur les communes d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube date de Mai 2012. Depuis les premières réflexions sur le projet, son élaboration a été accompagnée d’une démarche de concertation et d’information dans un souci de transparence des communes et de la société « Les Renardières » vis-à-vis de la population et des acteurs locaux. Ci-après sont retracées les grandes lignes de l’historique du projet et des démarches de concertation mises en œuvre. Le déroulement du projet et concertation locale à destination des élus et des riverains s’est fait en plusieurs phases.

Première phase : études préalables

C’est en mai 2012 que les porteurs de projet ont entamé une phase de concertation locale en vue de la création du parc éolien « Les Renardières ». Ainsi, des contacts avec les mairies d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube ont été pris. A la suite de ces derniers, un accord préalable avec la commission éolienne a été signé avant la sollicitation des propriétaires fonciers. A la fin de l’année 2012 (Décembre), les études préalables (de faisabilité), notamment faunistique, au projet éolien « Les Renardières » ont démarré. Durant cette phase, la faisabilité foncière du projet a notamment été vérifiée. Les élus de la commune ont régulièrement été informés de l’état d’avancement et des résultats au travers d’échanges réguliers avec les porteurs de projet.

Seconde phase : développement du projet

A la fin de cette première phase, les porteurs de projet se sont donc assurés qu’aucune servitude rédhibitoire au développement d’un projet éolien n’était présente sur la zone envisagée (réponses des services de l’état, gestionnaires de réseaux consultés sur la zone). Les études réalisées par des bureaux d’études indépendants et nécessaires à l’élaboration des dossiers de permis de construire et d’autorisation d’exploiter ont donc été lancées, en Janvier 2013. Ces études ont démarré avec l’étude environnementale (habitats, flore, avifaune, chiroptères et faune) du bureau d’études Le Cere.

Communication auprès de la population

Deux permanences publiques de 2 heures se sont tenues : A Allibaudières, le 22 novembre 2013 ;

A Champigny-sur-Aube, le 29 novembre 2013.

Une lettre d’information a été réalisée et diffusée dans toutes les boites à lettres des deux communes, une semaine avant la réalisation de ces permanences. La présentation « power point » a été transmise à tous ceux qui en faisaient la demande.

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Figure 5 : Illustration de la lettre d’information transmise aux habitants (source : Les Renardières, 2013)

Communication avec les élus locaux

Mairies de Allibaudières et de Champigny-sur-Aube Dès le lancement du projet, une commission éolienne a été créé via des délibérations qui ont été prises sur les deux communes de Champigny-sur-Aube et sur Allibaudières afin de prendre toutes les décisions nécessaires dans le cas de la création du parc. Des entretiens réguliers ont eu lieu avec ces communes afin d’informer de l’état d’avancement du projet :

Mai 2012 : présentation du projet aux différents maires ;

Novembre 2012 : point sur l’état d’avancement du projet ;

Novembre 2013 : présentation les études finalisées notamment sur les aspects paysagers et

les photomontages. Enfin, une délibération a été prise par la commune de Champigny-sur-Aube en date du 18/11/2013 afin d’autoriser l’utilisation des voies communales pour la construction du parc ainsi l’implantation des deux postes de livraison sur la parcelle communale.

Commune voisine Le projet éolien a été présenté au maire de Viâpres-le-Petit le 15 mai 2013. Intercommunalité du Nord de l’Aube Lors de sa séance du 25 novembre 2013, la Communauté de Communes du Nord de l’Aube a affirmé qu’elle était favorable au développement des énergies renouvelables et qu’elle apportait son soutien à la réalisation du projet éolien « Les Renardières ».

Concertation auprès des services de l’Etat et autres personnes publiques associées

Afin de s’affranchir des différents enjeux et contraintes du site, les sociétés ALIBO3 et « Les Vignettes » ont été amenées à rencontrer différents acteurs. Le pôle éolien - 17 octobre 2013 Un pôle éolien a eu lieu à Troyes le 17 octobre 2013 en présence des services suivants : RTE, DGAC, ERDF, DREAL, Paysagiste conseil, SDAP et Service de la DDT. Divers point ont été abordés, notamment :

Paysage : Point positif le projet suit bien la ligne de crête. Il s’agit d’un projet qui suit bien la

morphologie ; Points de vigilance Réalisation de photomontages depuis Allibaudières et Herbisse,

attention particulière depuis les villages environnants, géométrie du projet (deux lignes identiques avec des interdistances régulières) ;

Projet concurrent : Le directeur de la DDT, qui préside le pôle éolien, a demandé de

prendre contact avec le développeur pour s’harmoniser au niveau de l’acoustique et du paysage. La demande a également été faite pour le développeur de la densification du parc existant ;

Forme du dossier : Il est demandé que le Maître d’Ouvrage soit une seule société même si

les actionnaires correspondent à deux entités distinctes ;

Ecologie : Mise en place de cartes d’enjeux pour les chauves-souris, les oiseaux (pré-nuptiaux, post-nuptiaux, nicheurs et hivernants), habitat et synthèse, l’évocation de la trame verte et bleue dans le rapport, l’étude des incidences NATURA 2000, la méthodologie employée conforme aux préconisations DREAL ;

Acoustique : Il est rappelé par le responsable de l’unité territorial que le logiciel de modélisation acoustique doit être en 3 dimensions ;

Phase construction : Il est demandé par le responsable de l’unité territorial de vérifier si la zone localisée au Nord de la zone d’implantation projetée n’est pas humide ; ce qui pourrait poser problème lors de la construction. Des sondages ont lieu en phase construction ; le sous-sol n’étant pas un enjeu en phase chantier. Toutefois ce dernier insiste en expliquant qu’il faut le savoir en amont ;

RTE : Il est demandé de se rapprocher du RTE pour la ligne électrique orientée Nord-Sud qui passe à l’Est de la zone implantation du projet. Les préconisations prises sont hauteur de la machine + 10%. Le RTE indique que les possibilités de raccordement sont les postes d’Arcy-sur-Aube avec une capacité de 19 MW et de Villette-sur-Aube avec une capacité de 20 MW. Les capacités de raccordement sont donc limitées.

Ainsi, l’ensemble de ces préconisations a été intégré dans le présent dossier

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6 LE SITE ET SON ENVIRONNEMENT 6 - 1 Milieu physique

Sol et sous-sol

Le site d’étude est localisé au Centre du Bassin Parisien se traduisant par des dépôts crayeux caractéristiques du Conacien (Crétacé supérieur) présentant une légère pente en direction Nord-Ouest, et en superficie par des grèzes ou graveluches et des colluvions, Le type de sol rencontré correspond essentiellement à des formations superficielles issues des craies du Crétacé. Il s’agit de sols bénéficiant de bonnes caractéristiques agronomiques sur lesquels se développe une agriculture dédiée aux cultures (céréalières, betteraves, luzerne).

Eau

Le site d’étude intègre le bassin Seine-Normandie. Le cours d’eau le plus proche du site d’étude (l’Herbissonne à 1,3 km) présente un bon état physico-chimique dont l’objectif sera atteint en 2015. Il atteindra un bon état écologique en 2015. Ainsi, le bon état global sera en 2015 pour ce secteur de l’Herbissonne. L’eau potable est puisée dans la nappe phréatique de la « Craie de Champagne Sud et Centre » qui atteindra le bon état global en 2021 principalement dû à la qualité de cette dernière. Le site d’étude n’intègre aucun périmètre de protection pour le captage en eau potable.

Climat et nature des vents

Le territoire d’étude appartient au domaine climatique océanique plus ou moins altéré, se caractérisant par des hivers froids et pluvieux et des étés chauds et orageux. La pluviosité y est répartie régulièrement toute l’année ; la moyenne des précipitations sur 30 ans étant de 680 mm par an (moyenne nationale : 867 mm). Les températures, quant à elles, varient en moyenne de + 2,8°C en hiver à + 18,8°C en été. La densité de foudroiement sur le territoire d’implantation est modérée. La vitesse des vents et la densité d’énergie observées à proximité du site définissent aujourd’hui ce dernier comme bien venté.

Niveau sonore

Six points de mesures acoustiques ont été réalisés au niveau des habitations entourant le site. Le niveau sonore relevé sur le secteur d’étude est bas et correspond donc à une ambiance rurale calme. De jour, le bruit ambiant évolue entre 29 et 40 dB(A). Il correspond, selon l’échelle d’interprétation des bruits de la vie courante du Ministère à des bruits « bruits minimaux de jour dans la rue ». De nuit, le niveau sonore est plus bas et évolue entre 27 et 37 dB(A) environ, ce qui correspond, toujours selon la même échelle à un niveau sonore de « jardin tranquille ».

6 - 2 Milieu paysager

Contexte paysager du site

Le projet éolien « Les Renardières » s’inscrit dans le paysage caractéristique de la Champagne Crayeuse. La plaine est bordée à l’Est par la vallée de l’Herbissonne, au Sud par la vallée de l’Aube, et à l’Ouest par la forêt domaniale de la Perthe et la vallée de la Superbe. Ces entités aux silhouettes boisées créent des écrans visuels qui donnent une échelle plus restreinte à ce paysage de plaine.

Un paysage éolien

Depuis une quinzaine d’années, la Champagne-Crayeuse apparaît comme un lieu privilégié pour l’implantation d’éoliennes. Aujourd’hui, elles font partie intégrante du paysage et participent à l’identité de la Champagne Crayeuse que l’on regarde enfin. Elles constituent les composantes verticales d’un paysage ouvert où les surfaces agricoles se succèdent à l’infini. Le projet du parc éolien des Renardières s’inscrit dans un paysage déjà occupé par des infrastructures similaires.

Les perceptions visuelles

L’autoroute A 26 et la route RD 677 traversent la zone d’étude du Nord au Sud, à respectivement 8 et 5 km du site d’implantation du projet éolien. Ces axes routiers très fréquentés et situés en partie haute d’une ondulation en font des points d’observation majeurs sur les éoliennes déjà en place. D’ici, les vues sont dégagées et ne comportent pas beaucoup de masques visuels. Le réseau départemental est complété de chemins agricoles qui soulignent la trame foncière. Il s’agit là des principaux lieux de perception des éoliennes. Ils permettent de s’en approcher au plus près. La perception des machines devient alors différente. Plus imposante, leur présence n’est plus seulement visuelle mais fait appel à tous les sens. Dans les agglomérations, les constructions des villages-rues ou les ripisylves sur lesquels ils s’adossent, constituent autant de masques visuels qui orientent et détournent le regard. Les éoliennes sont alors visibles au détour d’un chemin agricole ou entre deux constructions. Le rapport d’échelle entre les constructions ou la végétation en premier plan et les éoliennes est tel que ces dernières ne présentent pas d’effet d’écrasement ou de surplomb. Compte tenu de l’orientation des villages, les éoliennes ne sont quasiment jamais visibles dans l’axe d’une rue.

Co-visibilités depuis les monuments historiques

Dans ce paysage, la notion de co-visibilité des monuments historiques avec les éoliennes est à examiner avec attention. Les éoliennes peuvent en effet être vues depuis les abords d’un monument, voire être vues en même temps, dans un même regard. Il existe certaines co-visibilités entre les éoliennes en place et un monument historique. Ces co-visibilités sont ponctuelles :

l’église de Villiers-Herbisse (classée) : Les machines apparaissent au même gabarit que le clocher ;

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le bas-relief enchâssé dans la façade Ouest d’église d’Allibaudières (inscrit) : une éolienne est visible depuis le parvis de l’église. Si le bas-relief n’est pas en co-visibilité directe avec l’éolienne, cette dernière est toutefois perceptible depuis le parvis.

6 - 3 Milieu naturel

Habitat naturel et flore

Neuf types d’habitats ont été identifiés sur le site d’étude. Néanmoins, aucun habitat d’intérêt communautaire n’a été observé. Parmi les 112 taxons floristiques identifiés sur le site d’étude, aucune espèce floristique protégée n’a été observée. Néanmoins, 6 espèces patrimoniales possédant un statut rare à très rare et présentant donc un intérêt patrimonial moyen ont été observés.

Oiseaux

Les inventaires ornithologiques en période de reproduction ont permis de recenser 30 espèces d’oiseaux. Parmi ces espèces, 5 peuvent être considérées comme patrimoniales de par leur statut sur liste rouge et/ou leur statut de rareté et/ou leur caractère déterminant de ZNIEFF. Seules les espèces ayant un enjeu moyen à fort sont considérées comme étant des espèces patrimoniales. Les suivi en période de migration pré et postnuptiale n’ont pas révélé l’existence de zones de halte migratoire au sein ou à proximité du site d’étude. Parmi les 53 espèces recensées en période de migration, 13 peuvent être considérées comme patrimoniales de par leur caractère d’espèce déterminante de ZNIEFF en Champagne-Ardenne. Enfin, concernant les oiseaux en période d’hivernage, aucune zone d’hivernage majeure n’a été recensée sur le site d’étude. De plus, seule une espèce sur les 12 recensées peut être considérée comme patrimoniale de par son caractère d’espèce déterminante de ZNIEFF en Champagne-Ardenne. Il s’agit du Busard Saint-Martin. D’après les prospections de terrain, aucun couloir de migration, principal ou secondaire, ne semble traverser le périmètre rapproché de la zone d’étude. Ces observations sont confirmées par les conclusions de la LPO Champagne-Ardenne, dans le cadre du SRE Champagne-Ardenne.

Chauve-souris

Les inventaires chiroptérologiques ont permis de recenser au moins 4 espèces de chauve-souris patrimoniales :

Noctule de Leisler – Enjeu patrimonial fort ; Pipistrelle commune – Enjeu patrimonial moyen ; Pipistrelle commune / de Nathusius – Enjeu patrimonial moyen / fort ; Pipistrelle de Nathusius / de Külh – Enjeu patrimonial fort / fort.

En période migratoire, sur le périmètre rapproché et selon les investigations menées à l’automne 2013, aucune migration des chiroptères n’a été constatée. En période de reproduction, les rares haies et bosquets présents sur le site d’étude peuvent former des biocorridors utilisées par les chauves-souris en transit. Cependant aucun corridor avéré pour les chiroptères n’a pu être identifié en période de reproduction.

Autre faune

Quatre espèces de mammifères (hors chiroptères) ont été observées, mais aucune espèce n’est protégée ou patrimoniale. Aucune espèce d’amphibien n’a été recensée et seul un individu de reptiles a été observé mais non identifié.

6 - 4 Milieu socio-économique

Contexte socio-économique

Le territoire d’étude est rural et bénéficie de l’attractivité de la ville de Troyes. Une grande partie des logements sont habités par leurs propriétaires, en tant que résidence principale. Le logement locatif s’organise autour des grandes zones urbaines comme celle de Troyes, et, secondairement, celle d’Arcis-sur-Aube. Le site d’étude intègre une zone assez favorable à l’emploi liée grâce à la présence du bassin d’emplois d’Arcis-sur-Aube. La répartition des emplois par secteur d’activité met en évidence la prédominance des activités tertiaires, puis des activités industrielles. Néanmoins, le secteur agricole offre une part des emplois plus importante que le territoire national ; ce qui confirme le caractère rural du territoire d’étude.

Axes de circulation

A l’image de la région dans laquelle il s’insère, le territoire d’étude est desservi majoritairement par les transports routiers. L’autoroute A26-E17 reliant Calais à Troyes est située à 6,6 km à l’Est du site d’implantation. La route nationale 4 reliant Paris à Strasbourg au Nord du site d’implantation (16 km à vol d’oiseau). Les deux aéroports les plus proches du site d’étude sont tous situés à 30 minutes environ : Aéroport de Paris-Vatry situé à 24 mn par la D10 ; Aéroport de Troyes-Barberey situé à 29 mn par la D677.

Risques naturels et technologiques

L’arrêté préfectoral de l’Aube du 15 octobre 2012, fixant la liste des communes concernées par un ou plusieurs risques majeurs, indique que le territoire de la commune d’Allibaudières est concerné par un risque majeur et celui de la commune de Champigny-sur-Aube est concerné par deux risques majeurs.

Tableau 4 : Synthèse des risques majeurs sur les territoires d’implantation du parc projeté (source : DDRM 10, 2012)

Ainsi, les risques naturels suivants peuvent être qualifiés de : Faible probabilité de risque pour les inondations : seule Champigny-sur-Aube intègre un

PPRI ; de plus position sommitale du projet ; Faible probabilité de risque relatif aux mouvements de terrains ; Probabilité très faible de risque sismique : zone sismique 1 ;

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Probabilité modérée du risque orage : densité de foudroiement inférieure à la moyenne nationale ;

Probabilité modérée de risque tempête ; Faible probabilité du risque feux de forêt.

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7 JUSTIFICATION DU CHOIX DU PROJET Afin de confronter les aspects écologiques, paysagers et socio-économiques qui concernent chacun à leur manière l’intérêt général, la réglementation impose d’exposer, dans une partie de l’étude d’impact, les arguments qui ont permis de choisir le projet pour lequel le permis de construire et la demande d’autorisation d’exploiter sont sollicités. En effet, avant l'implantation optimale, plusieurs variantes ont été étudiées au regard des différents enjeux qui s'expriment sur ce territoire. Plusieurs thématiques et plusieurs échelles ont été considérées.

7 - 1 Un projet intégré Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement fixé par les lois Grenelle, la région Champagne-Ardenne a élaboré son Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), approuvé en date du 29 juin 2012. L’un des volets de ce schéma très général est constitué par un Schéma Régional Eolien (SRE) qui détermine quelles sont les zones favorables à l’accueil des parcs et quelles puissances pourront y être installées en vue de remplir l’objectif régional d’ici à 2020. L’objectif de ce Schéma régional éolien est d’améliorer la planification territoriale du développement de l’énergie éolienne et de favoriser la construction des parcs éoliens dans des zones préalablement identifiées. La finalité de ce document est d’éviter le mitage du paysage, de maîtriser la densification éolienne sur le territoire, de préserver les paysages les plus sensibles à l’éolien, et de rechercher une mise en cohérence des différents projets éoliens. Pour cela, le Schéma Régional s’est appuyé sur des démarches existantes (Schémas Paysagers Eoliens départementaux, Atlas de Paysages, Chartes,…). Les données patrimoniales et techniques ont ensuite été agrégées, puis les contraintes ont été hiérarchisées. Il en est alors ressorti une cartographie des zones particulièrement favorables à l’éolien, en vert, dont un extrait est présenté page suivante.

Le site envisagé pour l’implantation des éoliennes se situe sur les communes

d’Allibaudières et Champigny-sur-Aube, territoires intégrés à la liste des communes

constituant les délimitations territoriales du SRCAE.

Carte 3 : Délimitation territoriale du Schéma Régional Eolien (source : SRCAE, 2013) / Légende : Etoile bleue – Localisation du site

7 - 2 Choix du projet retenu Dans la limite du périmètre de la zone d’implantation (polygone au-delà de 500 m des premières habitations et intégrant d’autres contraintes techniques telles que les distances minimales aux routes etc.), un travail important d'itérations conduisant au choix de l’implantation a été engagé, faisant intervenir plusieurs spécialistes (ingénieur éolien, écologue et paysagiste, principalement). Afin de permettre une implantation harmonieuse du parc, le projet a tenu compte de l’ensemble des sensibilités du site : paysagères, patrimoniales et humaines, biologiques, et enfin techniques, afin de réduire systématiquement les impacts sur les éléments les plus sensibles. Le choix de l’implantation doit enfin prendre en compte la présence des autres parcs éoliens sur le territoire afin d’aboutir à un projet de territoire cohérent.

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Ce travail itératif doit également tenir compte du foncier, des pratiques agricoles et du ressenti et de l’acceptation locale (propriétaires, exploitants, riverains). Pour le foncier par exemple, bien que des promesses de bail soient signées en amont du projet, le choix de l’implantation se fait en concertation avec les propriétaires et exploitants des terrains. En cas d’opposition de ceux-ci, ce dernier paramètre devient, bien sûr, une contrainte majeure. Toute solution retenue résulte alors d'un compromis et cette question doit être prise en compte pour définir des variantes réalistes. La première variante du projet correspond à celle présentée en pôle éolien de Novembre 2013. Elle est très similaire au projet présenté dans le présent dossier. Toutefois, pour une meilleur lecture paysagère les deux lignes présentent un alignement parfait avec des écartements entre toutes les éoliennes, réguliers. Le projet répond ainsi aux critères suivants :

Prise en compte de l’habitat

Une attention toute particulière a été portée à l’habitat diffus que constituent les hameaux et les fermes entourant le parc. Les éoliennes ont été éloignées d’une distance minimale de 1 350 m des premières habitations limitant ainsi le risque d’émergence acoustique.

Prise en compte du parc éolien de Viâpres

Afin de conserver une cohérence paysagère, il a été fait le choix d’une machine à nacelle rectangulaire.

Intégration des contraintes aéronautiques

Selon la DGAC, un plafond aéronautique de 335 m NGF doit être respecté dans cette zone dû à des contraintes de circulation aérienne. Ainsi, les gabarits des machines ont été choisis afin de respecter cette contrainte.

Limitation de nouvelles voies d’accès à créer

Les voies d'accès seront prioritairement celles déjà en place, notamment les parties déjà « empierrées » des chemins d'exploitations. Les voies nouvelles seront limitées et pourront servir de dessertes agricoles.

Eloignement des espaces boisés

Afin de limiter au maximum les impacts sur les chiroptères et préserver l’espace forestier, les éoliennes ont été positionnées au minimum à 200 m des lisières. Ce choix d’implantation est également favorable à la préservation de l’avifaune forestière.

Principes de composition

Le site du projet éolien se situe sur les communes d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube. Au-delà des limites communales, il s’inscrit dans un paysage où les vues portent sur une dizaine de kilomètres : il s’agit en effet d’un paysage de plaine, cerné à l’Est et au Sud par les ripisylves qui bordent les vallées de l’Herbissonne et de l’Aube, et à l’Ouest par la forêt domaniale de la Perthe. Ces limites paysagères sont doublées par des voies de communication le long desquelles s’échelonnent les villages. Une ligne de crêtes principale traverse ce territoire restreint suivant la même orientation Nord / Sud que l’Herbissonne, à environ quatre kilomètres du cours d’eau. Le site d’implantation du projet se situe entre ces deux composantes fortes du paysage.

Le projet éolien consiste en l’installation de huit machines. Elles sont implantées en deux alignements parallèles qui s’appuient sur des lignes de crêtes secondaires. L’implantation adopte la même orientation que la vallée de l’Herbissonne. En effet, dans ce territoire situé à la confluence de l’Herbissonne et de l’Aube, les lignes de crêtes secondaires changent d’orientation pour s’adapter aux reliefs des deux vallées. Le parc projeté s’insère également dans le paysage éolien existant. Dans le paysage rapproché du projet, les parcs de Champfleury et de Viâpres se font face. Leurs alignements courbes suivent tous deux des lignes de crêtes secondaires globalement orientées Est / Ouest. Depuis la RD 71, on lit ces deux parcs comme deux arcs de cercle de rayons similaires et ayant pour centre le château d’eau situé le long de la route. L’extension du parc de Champfleury en fait une courbe sinueuse. Le parc « Les Renardières » se positionne au Sud / Est des deux parcs existants. Dans sa distance la plus courte, il se situe à 1,4 kilomètres du parc de Viâpres, puis s’écarte suivant une orientation Nord-Est / Sud-Ouest pour s’adapter au relief local. La succession des trois parcs éoliens et le rayonnement de leurs orientations révèlent les subtilités du relief, à la rencontre des deux vallées. Ce positionnement permet également de densifier ce pôle éolien existant tout en conservant une lisibilité des différents parcs (source : Savart Paysage, 2013).

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8 CARACTERISTIQUES DU PROJET Les aérogénérateurs envisagés ne sont pas connus précisément (nom du fournisseur, puissance unitaire précise) à la date du dépôt du présent dossier. Cependant, les données de vent sur le site ainsi que les contraintes et servitudes ont permis de définir une enveloppe dimensionnelle maximale (gabarit) à laquelle répondront les aérogénérateurs qui seront installés sur les positions précises au préalable.

Nom de la machine

Constructeur Puissance

(MW) Hauteur au moyeu (m)

Diamètre (m)

Hauteur en bout de pale (m)

2,5 103 GE 2,53 98,3 103 149,8

N100 Nordex 2,5 100 99,8 149,9

N117 Nordex 2,4 91 116,8 149,4

MM100 REpower 2,0 100 100 150

V100 Vestas 2,0 100 100 150

V110 Vestas 2,0 95 110 150

V112 Vestas 3,0 94 112 150

Tableau 5 : Inventaire des éoliennes possibles (non exhaustif) pour le projet (source : Sirocco, 2013)

1 - 1 Caractéristiques techniques du parc Le parc éolien « Les Renardières » est donc constitué de 8 éoliennes de 2,0 à 3,0 MW de puissance unitaire, soit 16 à 24 MW de puissance totale et d’un poste de livraison. Les éoliennes sont disposées selon deux lignes, de 4 machines, orientées Nord-Est – Sud-Ouest.

1 - 1a Caractéristiques techniques des éoliennes Chaque éolienne est composée d'un mât, d'une nacelle et de trois pales. Les éléments sont peints en « gris lumière » pour leur insertion dans le paysage et le respect des contraintes aéronautiques (réf. RAL. 7035). Chacune de ces machines a une puissance nominale évoluant entre 2 et 3 MW. Elles sont de classe IEC 2a.

Cette puissance est accordée par la hauteur des ouvrages : hauteur maximale au moyeu de 100 m avec un diamètre de rotor maximal de 117 m ; la hauteur des machines ne dépassera pas 150 m par rapport au sol.

Le rotor est auto-directionnel (comme une girouette, il tourne à 360° sur son axe) et s'oriente en fonction de la direction du vent. Il est constitué de 3 pales qui couvrent une surface maximale de 10 715 m².

Les éoliennes se déclenchent pour une vitesse de vent de 3 m/s, soit environ 10,8 km/h, et atteignent leur puissance nominale à 13 m/s, soit 46,8 km/h. Elles s’arrêtent

automatiquement lorsque la vitesse du vent atteint 25 m/s (90 km/h), via système de régulation tempête.

Elles sont équipées de plusieurs dispositifs de sécurité et de protection (foudre, incendies, survitesse) et d’un dispositif garantissant la non accessibilité des équipements aux personnes non autorisées. L’ensemble de ces points sont abordés dans le résumé non technique de l’étude de dangers.

1 - 1b Composition d’une éolienne

Les fondations

Les fondations transmettent le poids mort de l’éolienne et les charges supplémentaires créées par le vent, dans le sol. Une étude géotechnique sera effectuée pour dimensionner précisément les fondations de chaque éolienne. Elles sont de forme octogonale, de dimension d’environ 19 m de large à leur base et se resserrent jusqu'à 5 m de diamètre représentant environ 600 m3. Elles sont situées dans une fouille un peu plus large (21 m de diamètre environ). La base des fondations est située à 3 m de profondeur environ. Après comblement de chaque fosse avec une partie des stériles extraits, les fondations sont surplombées d'un revêtement minéral (grave compacté) garantissant l'accès aux services de maintenance. Ces stériles sont stockés de façon temporaire sur place sous forme de merlons.

Figure 6 : Vue en coupe des fondations (source : Nordex, 2013)

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Le mât

La tour est en acier et est composée de différentes sections individuelles qui sont reliées entre elles par des brides en L qui réduisent les contraintes sur les matériaux. Elle est composée généralement de quatre pièces assemblées sur place.

Les pales

Elles sont au nombre de trois par machine. D'une longueur de 57,3 m, chacune pèse environ 10,6 T. Elles sont constituées d’un seul bloc de plastique armé à fibre de verre (résine époxyde). Chaque pale possède :

un système de protection parafoudre intégré,

un système de réglage indépendant pour prendre le maximum de vent,

une alimentation électrique de secours, indépendante.

La nacelle

De forme rectangulaire, la nacelle contient les éléments qui vont permettre la fabrication de l’électricité. La technologie NORDEX possède un système d’entrainement indirect (présence d’un multiplicateur). Ainsi, l’arbre (appelé moyeu), entrainé par les pales, est accouplé à un multiplicateur qui a pour objectif d’augmenter le nombre de rotations de l’arbre. Nous passons ainsi de 13,7 tours par minute (coté rotor) à 1 600 tours par minute (à la sortie du multiplicateur). Ensuite, l’arbre est directement accouplé à la génératrice (qui fabrique l’électricité). L’électricité ainsi produite sous une tension de 660 V est transformée dans l’éolienne en 20 000V puis est acheminée par des câbles dans la tour au pied de la tour pour rejoindre l’éolienne suivante ou in fine le poste.

Figure 7 : Schéma simplifié de l’intérieur de la nacelle NORDEX N 100 (source : Nordex, 2013)

1 - 1c Réseau d’évacuation de l’électricité Dans chaque machine, l'électricité produite en 660 V au niveau de la nacelle sera transformée en 20 000 V par un transformateur situé dans la tour puis dirigée vers l’éolienne suivante ou le poste de livraison. Le raccordement des éoliennes entre elles et au poste de livraison ainsi que la jonction au réseau extérieur seront réalisés en souterrain. Le plan ci-dessous illustre le tracé prévisionnel de la ligne 20 kV interne au parc éolien, reliant toute les éoliennes de A1 à C4 jusqu’aux postes de livraison.

Carte 4 : Réseaux électriques internes à l’installation

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1 - 1d Le poste de livraison Le parc éolien « Les Renardières » sera constitué de 2 postes de livraison. Le poste de livraison du parc marque l’interface entre le domaine privé (l’exploitant du parc) et le domaine public, géré par le gestionnaire public de réseau (distributeur, transporteur). Il est équipé de différentes cellules électriques et automates qui permettent la connexion et la déconnexion du parc éolien au réseau 20kv en toute sécurité. C’est au niveau de ce poste qu’est réalisé le comptage de la production d’électricité.

Figure 8 : Vue perspective du poste de livraison (source : MO Architectes, 2013)

1 - 1e Le centre de maintenance

La maintenance du parc éolien sera réalisée par le constructeur des machines, mandaté pour le Maître d’Ouvrage, conformément à la réglementation en vigueur.

La maintenance réalisée sur l’ensemble des parcs éoliens est de deux types : CORRECTIVE : Intervention sur la machine lors de la détection d’une panne afin de la

remettre en service rapidement ; PREVENTIVE : Elle contribue à améliorer la fiabilité des équipements (sécurité des tiers et

des biens) et la qualité de la production. Cette maintenance préventive se traduit par la définition de plans d’actions et d’interventions sur l’équipement, par le remplacement de certaines pièces en voie de dégradation afin d’en limiter l’usure, par le graissage ou le nettoyage régulier de certains ensembles.

1 - 2 Démantèlement du parc et garanties financières Les éoliennes sont des installations dont la durée de vie est estimée à une vingtaine d’années. En fin d’exploitation, le parc éolien est soit remplacé par d’autres machines plus récentes, plus performantes, soit démantelé. Le démantèlement d'une éolienne est une opération techniquement simple qui consiste à :

démonter et évacuer les éoliennes ; extraire la fondation sur une hauteur variable en fonction de l’utilisation du sol (1 m minimum

en zone agricole comme dans le cas présent) ; supprimer chemins et plateformes créés pour l’exploitation du projet ; démonter le poste de livraison ; enlever les câbles dans un périmètre de 10m autour des éoliennes ; restituer un terrain propre.

Sauf intempéries, la durée de chantier du démontage est de 3 jours par éolienne, pour la machine proprement dite. L’élimination des fondations est plus longue, la destruction des massifs pouvant nécessiter des conditions de sécurité importantes (dynamitage du béton armé). Le démantèlement est encadré par la loi, qui impose aussi à l’exploitant de constituer des garanties financières lors de la construction du parc pour pouvoir couvrir les frais de démontage, évacuation et remise en état des lieux . Le montant de ces garanties, fixé par la Loi, doit être de 50 000 € par éolienne (valeur 2012), soit 400 000 € pour le parc éolien « Les Renardières ».

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9 IMPACTS DU PROJET Aucune activité n’est totalement anodine pour l’environnement. La démarche consiste à avoir identifié les impacts potentiels, à les avoir évalués de manière honnête et responsable afin de prévoir les actions adaptées. Dans la partie qui suit, un inventaire des principaux impacts du projet éolien sur son environnement est présenté.

9 - 1 Impact sur le paysage

9 - 1a La visibilité du projet éolien dans le périmètre éloigné Les points de vue éloignés ont été choisis en fonction de leur représentativité des lieux de découverte du paysage. L’analyse des photomontages a conduit aux trois constats suivants :

L’éloignement du point de vue par rapport aux éoliennes crée une rupture d’échelle telle que les machines, lorsqu’elles ne sont pas dissimulées par des boisements ou les ondulations du relief, apparaissent à des gabarits comparables à ceux des composantes du paysage. De ce fait, même lorsqu’elles sont perceptibles, elles se confondent avec les éléments qui soulignent l’horizon et accompagnent ainsi les structures paysagères du site ;

Le paysage ouvert de la Champagne Crayeuse est largement ponctué d’éoliennes déjà en

place ou prochainement construites. Aussi, dans un territoire élargi autour du site d’implantation du projet, le regard est généralement attiré par les silhouettes verticales des machines les plus proches. La perception lointaine du projet en tout ou partie devient alors relative, voire anecdotique ;

Par ailleurs, le parc éolien « Les Renardières » vient compléter un pôle éolien constitué des

parcs de Viâpres et de Champfleury. Compte-tenu du grand nombre de parcs éoliens déjà présents sur le territoire, cette densification permet d’éviter une multiplication des points d’accroches visuelles. Les respirations existantes entre les pôles éoliens déjà en place sont préservées. Le nouveau projet s’intègre ainsi dans le paysage éolien existant sans dénaturer le rythme des parcs et les cônes de vue dépourvus d’éoliennes.

En définitive, même si les paysages de la Champagne Crayeuse sont très ouverts, la visibilité du projet « Les Renardières » dans le territoire élargi et dans le paysage éolien global est très faible.

Figure 9 : Photomontage depuis la Vallée de l'Aube, RD 53, sortie de Vinets (source : Jacquel & Chatillon, 2013)

Figure 10 : RD 96 entre Origny-Le-Sec et Orvilliers-Saint-Julien – 23,5 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013)

Figure 11 : Photomontage depuis l’autoroute A26, au Nord de l’aire de repos de Charmont – 19 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013)

9 - 1b La visibilité du projet éolien dans le territoire restreint Les villages situés entre la forêt de la Perthe, la vallée de l’Aube et la vallée de l’Herbissonne, ainsi que les routes qui les relient entre eux constituent les lieux de découverte du paysage d’accueil du projet éolien. Nous avons recherché quels impacts peuvent avoir le projet éolien dans ces lieux de vie pratiqués au quotidien par les habitants. Pour cela, nous avons sélectionné les points de vue représentatifs de ce territoire, mais aussi et surtout ceux nous permettant de constater les impacts du projet, même s’ils ne sont que ponctuels. L’analyse des photomontages réalisés depuis ces vues significatives nous amènent aux conclusions suivantes :

Installé le long de lignes des crêtes secondaires, le projet éolien « Les Renardières » s’appuie sur une composante structurante du paysage. Il révèle ainsi les subtilités du relief à la jonction des vallées de l’Aube et de l’Herbissonne ;

Le parc projeté vient densifier un pôle existant constitué des parcs de Viâpres et de Champfleury. A l’échelle du paysage d’accueil du pôle, les interdistances entre les groupes de machines sont toujours lisibles. La rupture d’échelle permet de distinguer les parcs dans la profondeur ; les interdistances sur un même plan laissent ainsi des espaces dépourvus d’éoliennes le long de la ligne d’horizon ;

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Les éoliennes du projet, tout comme celles déjà présentes sur le territoire, constituent des points de repères verticaux, à l’échelle de la plaine agricole qui les accueille ;

Dans le paysage d’accueil du projet éolien, les villages sont généralement installés le long

des cours d’eau et s’adossent à la ripisylve. Cette situation au creux des vallées et dans un écrin de végétation tend à les effacer, même lorsque l’on se trouve sur les voies qui les desservent, à proximité immédiate. Aussi, les interactions et les co-visibilités entre ces cadres de vie bâtis et les éoliennes ne sont généralement pas perceptibles depuis les voies de communication locales ;

A l’intérieur des villages, les constructions, les masses végétales des jardins et vergers et la

ripisylve forment autant de masques visuels qui filtrent, orientent et détournent le regard. Les vues sont courtes et le regard ne porte pas au-delà des habitations et de leurs jardins. Les vues vers la plaine et vers le parc éolien sont donc très ponctuelles. Par ailleurs, la structure même des villages-rues champenois tend à orienter le regard dans le sens des vallées. Compte-tenu de sa situation, le parc éolien n’est donc jamais visible dans l’axe d’une rue principale. Il faut s’éloigner des noyaux villageois pour apercevoir les éoliennes au détour d’un hangar ou d’un chemin agricole, en frange des agglomérations. Dans ce cas, la distance avec le parc crée une rupture d’échelle telle que les machines apparaissent à des gabarits compatibles avec les éléments vus en premier plan ;

Les monuments historiques recensés dans le territoire rapproché du parc éolien sont des églises ou certains de leurs éléments architecturaux. Ces édifices sont installés au cœur des villages. Nous avons vus que ces paysages bâtis fermés sont peu visibles de l’extérieur et n’offrent que peu de vues éloignées depuis l’intérieur. Il n’existe donc pas de co-visibilité entre ces monuments historiques et les éoliennes du projet des Renardières.

Figure 12 : Photomontage depuis le RD 56, à proximité de Champigny-sur-Aube – 2,5 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013)

Figure 13 : Photomontage d’Allibaudières – 2,4 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013)

Figure 14 : Différents photomontages illustrant l’absence de visibilité du parc (source : Savart Paysage, 2013)

9 - 1c Effets cumulatifs

Relatif aux parcs construits, autorisés ou ayant obtenu un avis de l’Autorité environnementale

Le parc « Les Renardières » s’intègre dans un paysage déjà occupé par des infrastructures éoliennes. Situé dans une zone favorable à l’éolien, le projet du parc « Les Renardières » vient compléter le pôle éolien existant formé par les parcs de Viâpres (I et II) et de Champfleury. Ce principe vise à préserver les paysages plus sensibles à l’éolien et à éviter de multiplier les points d’accroche visuelle dans le paysage. Les trois parcs s’organisent dans un ensemble cohérent : leurs implantations s’adaptent au relief local et suivent des lignes de crêtes secondaires ; la succession des trois parcs et le rayonnement de leurs orientations révèlent les subtilités du relief à la rencontre de deux vallées. Au regard de ces constats sur les impacts visuels du projet, il apparait que les choix d’implantations des éoliennes du projet « Les Renardières » répondent aux préconisations du Schéma Régional Eolien de Champagne-Ardenne. Les choix d’implantation des éoliennes visent en effet à densifier un pôle éolien existant, dans le respect du paysage d’accueil et de la qualité de vie, tant dans le territoire immédiat du site que dans un périmètre éloigné. Ce projet s’intègre à la fois dans le paysage naturel et dans le paysage éolien existant. Son implantation entre dans un dialogue cohérent avec les parcs éoliens voisins de Viâpres et de Champfleury, répondant ainsi aux craintes qui avaient écarté ce secteur de l’ancienne Zone de Développement Eolien.

Relatif aux parcs en projet, n’ayant pas obtenu un avis de l’Autorité environnementale

Un projet éolien est en cours d’étude à proximité du site d’implantation du projet des Renardières. Il s’agit du parc d’Eole de Plan Fleury, qui consiste en l’implantation de 11 machines dans l’extension du parc de Viâpres. L’espace laissé entre les deux parcs en projet serait de 650 mètres environ. Ce projet aujourd’hui n’a pas fait l’objet d’un avis environnemental. Ainsi, réglementairement, il n’ y a pas d’obligation de l’intégrer dans l’étude. Toutefois, en bonne intelligence et pour faire suite au passage en pôle éolien, ce dernier a été intégré. Bien que les porteurs de projet se soient rencontrés, il n’a pas été possible d’obtenir les implantions exactes du projet d’Eole de Plan Fleury. Des photomontages vérifiant la cohérence et l’intégration simultanée dans le paysage d’accueil des deux projets n’ont donc pas pu être réalisés.

Projet

Projet

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9 - 2 Impacts sur le bruit Une des craintes fortes des populations locales est la propagation du bruit produit par les éoliennes. Rappelons tout d’abord qu’une éolienne ne produit pas de bruit à l’arrêt, et qu’en fonctionnement, son bruit est vite quasi constant. En outre, le vent crée son propre bruit qui est lui, proportionnel à sa vitesse. Par vents de Sud-Ouest et Nord-Est (vents dominants sur ce site) pour la période d’été comme d’hiver, l’estimation des niveaux sonores générés au voisinage par le fonctionnement des éoliennes indique que la réglementation applicable (arrêté du 26 août 2011) sera respectée quel que soit le voisinage concerné et avec un bridage des aérogénérateurs. De manière plus précise, les émergences réglementaires en période diurne sont respectées pour l’ensemble des 6 points de référence. Toutefois, la nuit, le respect de ces émergences n’était pas réalisé. Un système de bridage permettant de diminuer les niveaux de puissance acoustique (et donc la production), voire d’arrêter les éoliennes, a été mis en place. Ainsi, selon la direction du vent et sa vitesse, la nuit, un programme limitera l’activité du parc. Au cas où des problèmes acoustiques seraient avérés lors de la mise en service du parc « Les Renardières », la société « Les Renardières » s’engage à mettre en place les dispositifs nécessaires pour respecter la législation. Dans les 6 mois suivant la mise en service du parc, une nouvelle étude acoustique permettra de confirmer la conformité de ce dernier vis-à-vis de la règlementation acoustique.

Tableau 6 : Définition des plans de bridage pour les machines Vestas par vent de Sud-Ouest (source : Delhom Acoustique, 2013)

Tableau 7 : Définition des plans de bridage pour les machines Vestas par vent de Nord-Est (source : Delhom Acoustique, 2013)

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9 - 3 Impacts sur les équilibres écologiques

9 - 3a Flore et habitats naturels L’aire d’étude se situe dans un contexte agricole, elle présente donc une majorité de parcelles cultivées. Dans ce contexte agricole fortement artificialisé, la diversité floristique reste faible. Aucune espèce floristique protégée ni aucun habitat d’intérêt communautaire n’ont été observés sur l’aire d’étude. Les éoliennes seront exclusivement placées sur les parcelles cultivées, aucune haie ne sera impactée par le projet.

L’impact du projet sur les habitats naturels et la flore est évalué comme faible.

9 - 3b Oiseaux Les impacts liés à l’implantation d’éoliennes sont les suivants :

Phase travaux : Dérangement en phase travaux en phase montage et démontage ; Dégradation ou perte de territoire pour une espèce ;

Phase exploitation : Collision ; Perte d’habitat lié à la fréquentation ou aux éoliennes.

Mesures d’évitement :

Préservation des zones de reproduction des oiseaux remarquables en interdisant toute activité pouvant y porter atteinte. Les oiseaux remarquables concernés par cette mesure sont le Busard Saint-Martin, le Busard Cendré et l’Oedicnème criard ;

Réalisation des travaux en dehors de la période de reproduction : Cette mesure permettra de supprimer, avant la nidification tout élément biologique qui pourrait être utilisé par ces dernières pour leur reproduction, et ainsi garantir l’absence de nidification/reproduction et donc de destruction d’individus ;

Réalisation des travaux en dehors de la migration : Cette période de migration s’étend de mi-février à mi-mai pour la migration prénuptiale et de mi-août à mi-novembre pour la migration postnuptiale. Les travaux devront donc être réalisés en dehors de ces périodes ;

Réalisation des travaux en dehors de la période d’hivernage : Cette période s’étend de novembre à février. Les travaux devront donc être réalisés en dehors de cette période.

Mesures de réduction en phase travaux :

Réalisation des travaux en dehors de la période de reproduction : Les espèces sont généralement plus sensibles au dérangement pendant leur phase de reproduction. Ainsi, les travaux d’implantation des éoliennes devront être réalisés en dehors de la période de reproduction des espèces faunistiques, soit entre septembre et fin février ;

Limiter l’emprise du projet ; Optimiser le nombre d’engins lors des travaux ; Utiliser des plates-formes étanches pour l’entretien des engins.

Mesures de réduction en phase d’exploitation : Positionnement des éoliennes : est nécessaire de disposer les éoliennes de façon parallèle

aux axes de migration, en particulier les axes principaux, et d’éloigner les éoliennes de ces axes ;

Maintien des bandes enherbées.

Concernant l’avifaune remarquable, les impacts résiduels après application des mesures

sont globalement faibles.

Mesures d’accompagnement en phase travaux :

Organisation du chantier : Il s’agit de prendre en compte les contraintes écologiques jusque dans l’établissement du plan de circulation des engins intervenant pour les travaux. Une sensibilisation du personnel effectuant les travaux serait probablement utile. Un cahier des charges du chantier pour le respect de l’environnement pourra être établi. L’ensemble des mesures proposées ci-dessus y seront consignées ainsi que leurs modalités d’exécution ;

Suivi des mesures : Une vérification du bon respect des mesures d’évitement et de réduction à respecter pour la réalisation des travaux pourra être réalisée durant toute la période du chantier. Elle permettra de s’assurer que les mesures préconisées sont effectivement mises en place et de manière adéquate.

Mesures d’accompagnement en phase exploitation :

Suivi Avifaune : Il est important de proposer ce suivi afin d’assurer à terme une garantie de cette filière énergétique propre. Ainsi, la LPO (suivi BACI Avifaune) a établi un protocole dans lequel plusieurs thèmes devront être abordés : le dérangement, la perte d’habitats, la mortalité ;

Conventionnement de sauvetage de nichées de busards : Afin d’apporter une plus-value au projet, il est proposé que le pétitionnaire participe au financement de sauvetage de nichées de Busards, non arrivés à l’envol lors des moissons. Cette mesure ne réduit pas le risque de collision mais est favorable à l’espèce.

9 - 3c Chauves-souris Les impacts liés à l’implantation d’éoliennes sur les chauves-souris sont les suivantes :

Collision en phase d’exploitation ; Dégradation ou perte de territoire pour une espèce ; Dérangement en phase travaux en phase montage et démontage ; Dérangement en phase d’exploitation lié à la fréquentation induite par le projet.

Mesures de réduction en phase d’exploitation :

Supprimer l’éclairage du site : Il faudra éviter tout autre éclairage sur le site que celui imposé par les règles de balisage prévu les éoliennes. En effet, les risques de collision pour les chauves-souris peuvent augmenter avec la présence d’éclairage sur le site car celui-ci attire les insectes à proximité des éoliennes. Il faut avant tout éviter un éclairage des portes d’entrée.

Suivi Chiroptères : il est nécessaire d'identifier le risque de collision pour chaque site individuellement. Aussi, si des espèces sensibles aux éoliennes sont recensées sur le site (tel est le cas sur le parc des Renardières avec la présence, entre autres, de la Pipistrelle commune et de la Noctule de Leisler), il sera nécessaire de réaliser un suivi post-implantation pour évaluer le risque de collision pour ces espèces vis-à-vis du parc, mais également pour chaque éolienne individuellement. Les résultats de ce suivi permettront de déterminer si la mise en place d’un algorithme de fonctionnement s’avère nécessaire ;

Adapter un balisage lumineux de faible intensité : Il faudra éviter les éléments pouvant attirer les chauves-souris au niveau des éoliennes, notamment sur les nacelles (éclairage

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permanent, chaleur...). Un balisage lumineux de faible intensité et à faible proportion d’UV (lampes à vapeur de sodium ou LED par exemple) pourra être installé.

Obturation des nacelles des éoliennes : Les nacelles des éoliennes devront donc être équipées d’une grille afin d’empêcher que les chauves-souris pénètrent dans la nacelle et ne puissent en ressortir.

Mesures d’accompagnement en phase d’exploitation :

Suivi Chiroptères : Il est important de proposer ce suivi afin d’assurer à terme une garantie de cette filière énergétique propre. Ainsi, la LPO (suivi BACI Chiroptères) a établi un protocole dans lequel plusieurs thèmes devront être abordés : le dérangement, la perte d’habitats, la mortalité.

Concernant les chauves-souris remarquables, les impacts résiduels après application des

mesures sont globalement faibles.

9 - 3d Autres faunes L'environnement agricole exclusif limite le nombre d'espèces et l'importance des populations de mammifères présents. Les lézards et batraciens sont absents de cet environnement qui ne leur est pas favorable. Les espèces de mammifères présentes se sont déjà adaptées à la présence d'éoliennes, sans préjudice avéré pour leurs populations et leurs dynamiques qui relèvent d'autres paramètres.

9 - 4 Impacts sur les sols, le sous-sol et les eaux Les fondations des éoliennes n’ont pas de répercussion directe sur la géologie ou la résistance du sol. En dehors de tout périmètre de protection, l’impact sur les captages sera nul au vu des caractéristiques techniques des fondations (matériaux inertes) et des réseaux enterrés. A l’échelle du projet, compte-tenu de la faible emprise au sol des éoliennes et de la perméabilité des voies d’accès et de chaque plate-forme, l’impact sur le réseau hydrographique local sera nul (pas d’accélération du ruissellement). Les polluants contenus dans les éoliennes sont en quantité limitée (lubrifiants, huiles et graisses) et sont cantonnés dans des dispositifs étanches et couplés à des dispositifs de récupération autonomes et étanches. Le risque de pollution des eaux est plus important durant la phase chantier compte-tenu de la circulation des engins et véhicules. Des procédures adaptées sont prises pour réduire les risques de pollution par hydrocarbure durant toute la durée du chantier, et le risque de pollution des eaux et de ruissellement lors des terrassements (creusement et comblement des fondations) et d'usage de bétonnières.

9 - 5 Impacts sur l'air Pour le parc éolien « Les Renardières », on estime une production comprise entre 40,6 et 52,8 GWh chaque année, soit l'équivalent de la consommation de 7 808 à 10 154 foyers (hors chauffage). C’est un impact positif non négligeable, car il évite la consommation de ressources non renouvelables émettrices de gaz à effet de serre (environ 29 553 T de CO2 chaque année).

Figure 15 : Comparaison des rejets atmosphériques pour une production équivalente (source : WINSTATS, 2009)

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9 - 6 Impact du projet sur le contexte socio-économique

Economique :

Surcroît de l’activité locale pour les entreprises de travaux publics, les hôtels et restaurants, particulièrement lors de la période de chantier ;

Indemnités (perte d’exploitation, location des parcelles) versées directement aux propriétaires et loyers pour les exploitants ;

Fiscalité professionnelle générée.

Les impacts cumulés, en matière de ressources fiscales, ne sont pas négligeables, d’autant que l’intercommunalité peut apporter localement une répartition égalitaire entre les différentes communes. Ainsi, les différentes communes concernées par l’implantation d’éoliennes bénéficient des retombées économiques.

Emploi :

Embauche de deux techniciens de maintenance supplémentaires attachés au parc éolien « Les Renardières » ;

Contribution à pérenniser des emplois qualifiés et non délocalisables.

Télévision :

De manière générale, les perturbations possibles des signaux de réception télévisuelle liées à l’édification des éoliennes sont traitées dans le cadre de l’Article L.112-12 du code de la construction et de l'habitation. Dans le cas de l'apport "d'une gêne à la réception de la radiodiffusion ou de la télévision […], le constructeur est tenu de faire réaliser à ses frais, sous le contrôle de l'établissement public de diffusion, une installation de réception ou de réémission propre à assurer des conditions de réception satisfaisantes dans le voisinage de la construction projetée." Dès le démarrage de la construction du parc éolien, une information spécifique sera donnée aux élus des communes voisines et aux riverains sur la procédure à suivre vis-à-vis du Maître d’Ouvrage en cas d’apparition de problème de réception de la télévision après le levage des éoliennes. Ainsi, le cas échéant, des solutions pourront être mises en œuvre très rapidement pour résoudre le problème.

Immobilier :

Plusieurs études ont été réalisées (dont la plus récente est sur le canton de Fruges - 2012) et concluent simplement à l’absence de préjudice des parcs éoliens sur la valeur de l’immobilier. Dans le cas présent, les éléments suivants sont autant de garanties quant à la bonne intégration du projet dans son environnement immédiat et donc à l’absence d’effet prévisible à terme sur l’attractivité des hameaux avoisinants :

Les distances prises par rapport aux premières habitations (l’éolienne la plus proche d’une habitation est située à 1360 m / Ferme de l’Etang des Bouillons) ;

La concertation ayant eu lieu dans le cadre du projet ; Le choix d’une variante d’implantation équilibrée, avec huit éoliennes de toute dernière

génération qui garantissent notamment, pour ce qui est du bruit, une parfaite maîtrise des contributions sonores des éoliennes dans le temps ;

L’amélioration du cadre de vie que pourront engendrer les retombées économiques locales. L’impact est loin d’être tranché dans ce domaine. Il est de toute façon faible, qu’il soit positif ou négatif.

9 - 7 Servitudes diverses Les huit éoliennes projetées seront installées en zone agricole, zone compatible avec leur installation. Ainsi, le parc projeté est éloigné des zones constructibles (construites ou identifiées comme telles) de :

Territoire d’ALLIBAUDIERES (RNU) : L’étang des bouillons à 1 360 m (C4) ; Hameau « Les Ouches » à 1 445 m (A3) ; Bourg d’Allibaudières à 1 595 m (A4) ;

Territoire de CHAMPIGNY-SUR-AUBE (RNU) :

Habitations au Nord du bourg à 1 570 m (C3) ;

Territoire de VIAPRES-LE-PETIT (RNU) : Habitations à l’Est du bourg à 2 310 m (C1) ;

Territoire de CHAMPFLEURY (RNU) :

Ferme « Bonne Voisine » à 3 380 m (A2) ; Relatif à l’aviation militaire, pour faire suite à un échange téléphonique, un avis favorable serait donné pour le projet même si ce dernier intègre un HMSR. Relatif à l’aviation civile, la zone de projet intègre une zone d’altitude minimale de secteur MSA destinée à protéger les trajectoires des procédures aux instruments de l’aérodrome de Châlons-Vatry. Sur la base d’éoliennes de 150 m de hauteur, pale à la verticale, le projet culmine à la côte NGF 283 et n’interfère pas avec l’altitude de sécurité de vigueur. La Direction de l'aviation civile évaluera durant l'instruction administrative du dossier, les modalités de balisage des éoliennes. Le site intègre une ligne électrique aérienne 90 kV ainsi qu’une servitude de type PT2LH. En revanche, aucune autre servitude de type canalisations de gaz,… n’est présente sur le site.

9 - 8 Impact sur la sécurité Ce thème est traité en détail dans le volet Etude de Dangers du dossier de demande d’autorisation d’exploiter dans lequel un résumé non technique est également présent. A ce jour, en France, aucun accident dû à l’éolien, affectant des tiers ou des biens appartenant à des tiers n’est à déplorer. Les seuls accidents de personne recensés en France relèvent de la sécurité du travail dans des locaux où des appareils à haute tension sont en service ou lors de déchargement de composants d’éoliennes. Un total de 44 incidents matériels a pu être recensé entre 2000 et 2013. Il apparait dans ce recensement que les aérogénérateurs accidentés sont principalement des modèles anciens ne bénéficiant généralement pas des dernières avancées technologiques. Les éoliennes proposées pour ce site sont issues de la dernière technologie des différentes sociétés retenues. Elles répondent en tout point aux normes européennes et françaises. En outre elles bénéficient de nombreux systèmes de sécurité tels que des capteurs d’incendie, de surchauffe des appareils, de vibration, de survitesse. Elles sont dotées d’un système parafoudre, disposent de deux extincteurs, à la base de l’éolienne et dans la nacelle. De plus, une maintenance rigoureuse est réalisée afin de prévenir tout incident. Le risque d’accident dû à l’effondrement ou la projection d’un constituant de l’éolienne est donc extrêmement faible.

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Carte 5 : Distance aux premières habitations

9 - 9 Impact sur la santé

Emissions de pollution / Qualité de l’air

Les engins de chantier en fonctionnement normal ne produisent que des polluants liés à la combustion d’hydrocarbures, comme tout véhicule. L’exposition des populations à cette pollution est négligeable au vu des quantités d’hydrocarbures consommées et de la courte période d’exposition. Notons que ces polluants liés à la qualité de l'air (SO2, CO2, PS) ne sont dégagés qu’à très petites doses durant la phase de chantier. En fonctionnement, les éoliennes ne produisent aucun de ces polluants, et évitent même l'émission de ces polluants en produisant de l’énergie renouvelable normalement produite par des centrales à combustion. Les risques « pollution » seront donc liés à d’autres risques (transport, incendie, vandalisme…). Ces risques pourraient être à l’origine de déversement d’hydrocarbures sur le sol (par accident, ou vandalisme malgré le verrouillage des portes d’accès aux éoliennes et au poste de livraison) ou de dégagement de particules dans l’air (en raison d’incendie). Lors de la mise en place des éoliennes et des réseaux afférents, la gestion des Déchets Industriels Banals sera assurée par les entreprises chargées des travaux. Les déchets susceptibles de produire des substances nocives et/ou polluantes (métaux, produits toxiques, batteries, filtres à huile…) seront collectés par des entreprises spécialisées en vue de leur recyclage.

Basses fréquences

Les éoliennes génèrent des infrasons, principalement à cause de leur exposition au vent et accessoirement du fonctionnement de leurs équipements. Les infrasons ainsi émis sont faibles par comparaison à ceux de notre environnement habituel. Des mesures réalisées dans le cadre d’études en Allemagne montrent que les infrasons émis par les éoliennes se situent sensiblement en deçà du seuil d’audibilité humain.

De plus, en 2008, l’Agence Française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFFSET) a publié un avis relatif aux impacts sanitaires du bruit des éoliennes. Cette étude a conclu : « il apparait que les émissions sonores des éoliennes ne génèrent pas de conséquences sanitaires directes, tant au niveau de l’appareil auditif que des effets liés à l’exposition des basses fréquences et aux infrasons ». L’absence de voisinage immédiat et la nature des installations (éoliennes) rendent le risque sanitaire lié aux basses fréquences nul.

Champs électromagnétiques

On s’attache ici principalement au champ magnétique. En effet, sachant que les matériaux courants, comme le bois et le métal, font écran aux champs électriques et que les conducteurs de courant depuis l’éolienne, de la production d’électricité jusqu’au point de raccordement au réseau sont isolés ou enterrés, le champ électrique généré par l’éolienne dans son environnement peut être considéré comme négligeable. Par contre, on considère ici l’exposition des travailleurs et du public au champ magnétique produit par l’éolienne. Ce dernier n’est pas arrêté par la plupart des matériaux courants. Il est émis en dehors des machines.

Les valeurs des caractéristiques électriques d’une éolienne sont très en-dessous de celles caractérisant une ligne électrique très haute tension. Cette dernière peut en effet véhiculer un courant à une tension de 225 000 V et plus. Or, dans sa politique de développement durable et ses programmes de recherche, EDF informe le public que sous une ligne très haute tension de 225 000 V, le champ magnétique a une valeur de 20 μT et de 0.3 μT à 100 mètres de l’axe des pylônes. Ces valeurs sont nettement inférieures aux seuils d’exposition réglementaires. Le champ magnétique généré par l’installation du parc éolien « Les Renardières » sera donc très fortement limité et fortement en dessous des seuils d’exposition préconisés. Cette très faible valeur à la source sera d’autant plus négligeable à plus de 1360 m, distance à laquelle se situent les premières habitations (L’étang des bouillons). Il n’y a donc pas d’impact prévisible du champ magnétique émis par les éoliennes sur les populations. De même, aucune perturbation de stimulateur cardiaque ne peut être imputée aux éoliennes. Cette analyse est également partagée par l’ADEME, dans son guide « Les Bruits de l’éolien ».

Effets d’ombrage

Par temps ensoleillé, une éolienne en fonctionnement va générer une ombre mouvante périodique (ombre clignotante), créée par le passage régulier des pales du rotor devant le soleil (effet souvent appelé à tort "effet stroboscopique"). À une distance de quelques centaines de mètres des éoliennes, les passages d'ombres ne seront perceptibles qu'au lever ou au coucher du soleil et les zones touchées varieront en fonction de la saison. En France, seul l’arrêté du 26 Août 2011 relatif aux installations soumises à autorisation au titre des ICPE évalue la limite acceptable de cette gêne pour des bâtiments à usage de bureau situés à moins de 250 m d’une éolienne : pas plus de 30 h par an et une demi-heure par jour d’exposition à l’ombre projetée.

L’ensemble des bâtiments sont à plus de 250 m.

Malgré tout, une étude a été réalisée par la société Jacquel et Chatillon. La prise en compte du fonctionnement du parc éolien « Les Renardières » et du facteur d’insolation local a permis de vérifier la durée d’ombres portées auprès des riverains les plus proches ; celle-ci est inférieure à :

30 minutes par jour ; 30 heures par an.

Les simulations du fonctionnement du parc éolien « Les Renardières » montrent qu’il

sera conforme aux recommandations du Ministère de l’Environnement quant aux

ombres portées.

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Projet de parc éolien « Les Renardières » – Territoires d’Allibaudières et de Champigny-sur-Aube (10) p. 31

10 SYNTHESE GENERALE Enjeux Sensibilité Impact Type de mesure Description Coût estimé

Impact résiduel

Contexte physique

Géologie / Hydrologie/hydrographie

2 3 4

Pas d’impact sur la ressource en eau Pas de contact avec le haut de la nappe de la Craie de la Champagne Sud et Centre (en moyenne à 5,24 m en dessous de la côte du terrain naturel) En phase de chantier : pas d’impact sur les écoulements superficiel / ressource en eau.

0 Intégration Réduction

Eloignement du captage d’alimentation d’eau potable. Dispositif de lutte contre la pollution des eaux en phase chantier et exploitation (mesures préventives et curatives le cas échéant).

0 € 1 000 €

0 0

Climat, qualité de l'air 1 2 3 4 Contribution à la réduction des Gaz à Effet de Serre + Sans objet 0 € 0

Bruit 1 2 3 4

Avec le bridage, absence de dépassement d'émergence réglementaire de jour comme de nuit

0 Réduction Accompagneme

nt

Bridage si nécessaire Campagne acoustique de vérification de conformité

NC 10 000 € 0

Contexte patrimonial

Paysage

1

2

3 4 Les vues vers la plaine et vers le parc éolien sont très ponctuelles ;

Les interactions et les co-visibilités entre les cadres de vie bâtis et les éoliennes ne sont généralement pas perceptibles depuis les voies de communication locales ;

le parc éolien n’est jamais visible dans l’axe d’une rue principale ;

Les interdistances entre les parcs éoliens sont toujours lisibles.

0 Intégration

Intégration au SRE Champagne-Ardenne ; Implantation des machines / choix de la variante la moins impactant pour le patrimoine réglementé ; Intégration du poste de livraison dans le paysage rapproché ; Design de l’éolienne. Utilisation de chemins existants pour minimiser la création de chemins Transformateur interne

0 €

Non quantifié

1 000 €

Non qauntifié

0 €

0€

0 0 0 0 0 0

Patrimoine historique 1 2

3

Absence de co-visibilité entre les monuments historiques et le projet de parc « Les Renardières »

0 Intégration Intégration au SRE Champagne-Ardenne ; Implantation des machines / choix de la variante la moins impactant pour le patrimoine réglementé ;

0 €

0 €

0 0

Patrimoine naturel

2 3

4 Avifaune :

En période de reproduction : 5 espèces remarquables avec un enjeu moyen à fort

En hivernage : 1 espèce présentant un enjeu patrimonial moyen (Busard-saint-Martin)

En période de migration : 13 espèces avec un enjeu patrimonial moyen

Chauve-souris :

4 espèces de chiroptères avec un enjeu moyen à fort selon l’espèce

! ! ! !

Réduction Intégration

Accompagnement

Toutes les mesures sont détaillées p.33

37 700 € minimum

+

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Reste de la faune : Aucun habitat dřespèce protégée et aucune espèce protégée nřest susceptible dřêtre affectés par le développement du projet - impact nul.

Habitat et Flore : Aucun habitat d’intérêt communautaire – aucune espèce protégée dans l’emprise du parc - - impact nul.

0 0

Contexte humain

Socio-économie / Tourisme

1 2 3 Participation à la pérennité des centres de maintenance ; Pas de perte de la vocation agricole du site

0 Intégration et Réduction

Accompagneme

nt

Indemnisation de l’exploitant (convention) Réduction de l’emprise de l’exploitation du parc Réalisation de panneaux d’information Inauguration

0 € 0 €

10 000 € 5 000 €

0 0 0 0

Risques et servitudes 1 2 Plafond aéronautique civile : hauteur des éoliennes limitées à la côte 335 m NGF. Respect des distances réglementaires liées aux différentes servitudes (habitat, radar …)

0 Intégration Sans objet 0 € 0

Energies 1 2 Production estimée à 52 800 MWh, soit 10 155 foyers alimentés (hors chauffage).

0 Sans objet 0 €

Urbanisme 1 Pas d'impact 0 Sans objet 0 €

TOTAL 64 700 €

Le cout des mesures d’intégration est déjà pris en compte dans le budget de création du parc éolien « Les Renardières ».

Légende : 0 Impact nul ! Impact négatif faible à modéré !!! Impact négatif très fort + Impact positif !! Impact négatif fort

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Tableau 8 : Chiffrage des mesures (source : CERE, 2013)

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11 TABLE DES ILLUSTRATIONS 11 - 1 Liste des figures Figure 1 : Puissance installée par région en France au 30 septembre 2013 (source : thewindpower.net, Novembre 2013) _ 7 Figure 2 : Nombre de parcs construits par département pour la région Champagne-Ardenne au 01 novembre 2013 (source : thewindpower.com) __________________________________________________________________________ 8 Figure 3 : Puissance éolienne installée par département pour la région Champagne-Ardenne, en MW, au 01 novembre 2013 (source : thewindpower.net) ______________________________________________________________________ 8 Figure 4 : Comparaison des rejets atmosphériques pour une production électrique équivalente à partir de sources à flamme conventionnelles (Charbon, Fioul et Gaz) (source : Winstats, 2009) _____________________________________ 9 Figure 5 : Illustration de la lettre d’information transmise aux habitants (source : Les Renardières, 2013) ____________ 14 Figure 6 : Vue en coupe des fondations (source : Nordex, 2013) ______________________________________________ 20 Figure 7 : Schéma simplifié de l’intérieur de la nacelle NORDEX N 100 (source : Nordex, 2013) _____________________ 21 Figure 8 : Vue perspective du poste de livraison (source : MO Architectes, 2013) ________________________________ 22 Figure 9 : Photomontage depuis la commune de Faux-Fresnay – 12 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013) __ 23 Figure 10 : RD 96 entre Origny-Le-Sec et Orvilliers-Saint-Julien – 23,5 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013) _ 23 Figure 11 : Photomontage depuis l’autoroute A26, au Nord de l’aire de repos de Charmont – 19 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013) ____________________________________________________________________________ 23 Figure 12 : Photomontage depuis le RD 56, à proximité de Champigny-sur-Aube – 2,5 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013) ____________________________________________________________________________________ 24 Figure 13 : Photomontage d’Allibaudières – 2,4 km du projet (source : Jacquel & Chatillon, 2013) __________________ 24 Figure 14 : Différents photomontages illustrant l’absence de visibilité du parc (source : Savart Paysage, 2013) ________ 24 Figure 15 : Comparaison des rejets atmosphériques pour une production équivalente (source : WINSTATS, 2009) ______ 27

11 - 2 Liste des tableaux Tableau 1 : Nombre d’éoliennes à installer par an en Champagne-Ardenne (source : circulaire du 06/06/10) ___________ 8 Tableau 2 : Référence administrative de la société « Les Renardières » (source : Les Renardières, 2013) ______________ 11 Tableau 3 : Références du signataire pouvant engager la société (source : Les Renardières, 2013) __________________ 11 Tableau 4 : Synthèse des risques majeurs sur les territoires d’implantation du parc projeté (source : DDRM 10, 2012) __ 16 Tableau 6 : Inventaire des éoliennes possibles (non exhaustif) pour le projet (source : Sirocco, 2013) ________________ 20 Tableau 7 : Définition des plans de bridage pour les machines Vestas par vent de Sud-Ouest (source : Delhom Acoustique, 2013) ____________________________________________________________________________________________ 25 Tableau 8 : Définition des plans de bridage pour les machines Vestas par vent de Nord-Est (source : Delhom Acoustique, 2013) ____________________________________________________________________________________________ 25 Tableau 8 : Chiffrage des mesures (source : CERE, 2013) ____________________________________________________ 33

11 - 3 Liste des cartes Carte 1 : Panorama 2012 de l’énergie éolienne en France (source : SER, 2013) ___________________________________ 6 Carte 2 : Localisation géographique du projet / Légende : Etoile – Localisation du site____________________________ 12 Carte 3 : Délimitation territoriale du Schéma Régional Eolien (source : SRCAE, 2013) / Légende : Etoile bleue – Localisation du site ___________________________________________________________________________________________ 18 Carte 5 : Réseaux électriques internes à l’installation ______________________________________________________ 21 Carte 6 : Distance aux premières habitations ____________________________________________________________ 30