Post on 13-Apr-2017
Lutte contreF r a n c e
EBOLAÉpidémie en Afrique de l’Ouest
(décembre 2013 - 2015)
Septembre 2014 :
➞ Déclaration par l’OMS d’une épidémie de maladie à virus Ebola hors de contrôle
➞ Riposte française engagée par le Présidentde la République
la menace de l'épidémie se précise
Acteurs institutionnels
ministèredes AffAires etrAngères
ministèredes AffAires sociAles
et de lA sAnté
ministèrede l’intérieur
ministèrede lA défense
Une riposte d’envergure
Volet opérationnel : centres de formation et de traitementLe SSA est l’un des opérateurs majeurs de cette action : expérience et expertise de longue date dans les maladies infectieuses
Volet scientifique : recherche sur le viruset tests de traitement
Prise en charge sur le territoire national
➞Hôpital d’instruction des armées Bégin (Saint-Mandé - 94) certifié établissement de référence - août 2014
➞Hospitalisation des 2 patients infectés accueillis en France septembre - novembre 2014
Bien qu’ils soient parfaitement conscients du risque de contamination, les soignants ont été nombreux à se porter volontaires. Aucun n’a fait défection, sans doute grâce à l’entraînement intensif, aux procédures très strictes et à une motivation qui ne s’est pas démentie.
Médecin général Maryline Généro, médecin-chef de l’hôpital Bégin
À l'hôpital Bégin
Les patients ont été complètement isolés du reste de l’hôpital par un circuit spécial
Les patients ont été hospitalisés en chambre à pression négative*. L'hôpital Bégin en compte 2 en maladie infectieuse et tropicale et 2 en réanimation.
* Système évitant toute échappée d'agent contaminants vers l'extérieur. Indispensable pour les cas de SRAS, grippe aviaire, il est une précaution "ultime" contre la dissémination du virus Ebola.
Un laboratoire P3 a été dédié au traitement des patients
Formation pratique :des gestes répétés de multiples fois
53 soignants35 au chevet du patient
18 au laboratoire
Traitement symptomatique + Favipiravir®
Prise en charge psychologique de la famille
Évacuation médicalisée au profit
Transport aérien
➞Acquisition et tests d’un caisson étanche
➞Mise au point des procédures de biosécurité
Institut de recherche biomédicale des armées (Irba) et centre médical des armées de Villacoublay,en coordination avec l’armée de l’Air
des ressortissants français et étrangers
De l’aéroport à l’hôpital
➞Équipes spécialisées de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris
Formation du personnel soignant guinéen
➞Centre de formation des soignants construit par la sécurité civile française
➞ 1 médecin + 1 infirmier militaires chargés de superviser et d’organiser la formation
➞Près de 250 stagiaires
Manéah en Guinée-Conakrydécembre 2014 - mars 2015
Objectif :
Apprendre au personnel soignant :
➞ à se protéger contre toute contamination lors des phases habillage et déshabillage
➞ à soigner les malades infectés hospitalisés dans les centres de traitement Ebola
Mission Tamarinune opération militaire à but humanitaire
« Une avancée pour les dix prochaines années dans la prise en charge d’un patient au cours d’une épidémie »
Mme Christine Fages,ambassadrice de la cellulede coordination interministérielle
Conception, déploiement et mise en œuvredu CTS à Conakry
Mission Tamarinle centre de traitement des soignants
Une formation sanitaire inédite,
fonctionnant en totale autonomie
soignants pris en charge61
26patients confirmés infectés par le virus Ebola
➞ 18 patients guéris
➞ 6 patients décédés
dont
autres :grippe,
paludisme...
Soin individualisé au plus près des standards métropolitains
➞ laboratoire type P3 - diagnostic en moins de 96 h
➞ chambres individuelles à usage unique
➞ application du damage control infectiology (traitement symptomatique de chaque trouble)
➞ règles de biosécurité strictes (aucun rejet d’affluent, habillage des soignants, nettoyage…)
Le laboratoire « P3 »
➞ une première en opération extérieure
➞ spécialement conçu et déployé par le SSA, à partir de l’expérience de l’hôpital Bégin
➞ plus de 20 biologistes hospitaliers, chercheurs, techniciens de laboratoires et ingénieurs mobilisés
Acteurs du déploiement du CTS
+ Cellule nationale de réponse Ebola, ONG, associations et anthropologues pour l’adaptation de la structure de soins aux patients
➞ 130 militaires français
➞ 80 soignants des établissements du service de santé des armées et du régiment médical
➞Équipes spécialistes NRBC du 2e régiment de Dragon
Reconnaissance du site
Début des travaux Inauguration Accueil du premier patient
Fermeture
novembre 2014 8 décembre 2014 19 janvier 2015 22 janvier 2015 7 juillet 2015
Référent biosécurité
➞Choix des tenues de protection individuelle des soignants
➞ Formation du personnel soignant au port des tenues et au respect des règles de biosécurité
➞ Formation des biologistes et des techniciens au travail en laboratoire du niveau de sécurité biologique 3
➞Rédaction de procédures
➞Développement de la capacité de diagnostic au profit de l’hôpital Bégin en collaboration avec la direction générale de l’armement
Institut de recherche biomédicaledes armées
La surveillance épidémiologique
Le centre d’épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA – Marseille)
➞Envoi d’experts au Mali et en Guinée pour évaluer la situation et partager des compétences avec les acteurs locaux
➞Participation à la surveillance de l’épidémie en Afrique de l’Ouest dès l'apparition du virus
Face à la maladie et, pour chaque patient accueilli, avec un grand courage et tellement de travail, chacun d’entre nous a fait sienne notre devise au profit du plus démuni : votre vie, notre combat.
Médecin en chef Henri Dampierre,chef de la mission Tamarin
Actu santé N°139 (avril - juin 2015)
www.defense.gouv.fr/sante
Service de santé des armées
EBOLA
Modèle SSA 2020Info transfoCatastrophe de laGermanwings Fonctionnement dusoutien habillement
Journée nationale du réserviste
SantéActuACTUALITÉS DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES
www.defense.gouv.fr/sante
avril • juin 2015 • 1,50 €
Actu Santé # 139
DoSSIER
@santearmees