DR YAPO YAPO MA / AR ICA. DEFINITION Cest un état de défaillance aigue de la pompe cardiaque, avec...

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DR YAPO YAPOMA / AR

ICA

DEFINITIONC’est un état de défaillance aigue de la

pompe cardiaque, avec un débit aortique nul ou insuffisant pour assure l’oxygénation des organes vitaux .

préférer le terme d’arrêt circulatoire à celui d’arrêt cardiaque qui regroupe en plus de l’asystolie : les dysrythmies ventriculaires, les troubles de la conduction et les dissociations électromécaniques. 

ÉPIDÉMIOLOGIE 40 000 cas de mort subite par an en France,

soit une incidence de 0.55/1000 habitants.accident grave, dont le pronostic dépend

essentiellement de la rapidité de la prise en charge et de la réalisation des gestes de réanimation

les chances de survie baissent de 10 % chaque minute en l’absence de réanimation, et de 3 à 4 % si une réanimation est entreprise.

Le risque de létalité augmente aux âges extrêmes (<1an, >55ans).

ÉPIDÉMIOLOGIEACC extra hospitalier avec risque de mort

subite: 700.000 cas par an en EUROPE50.000 à 60.000 cas en France

La cause est cardiaque dans 80 % des cas ,La fibrillation ventriculaire : 75 % des cas

d’ACC inopiné.

PHYSIOPATHOLOGIE

PHYSIOPATHOLOGIE

chute TA systolique et une élévation des pressions veineuses

Les pressions intra cardiaques s’égalisent et → une dilatation globale des cavités cardiaques.

Le volume sanguin intra thoracique augmente, la compliance pulmonaire diminuent→ trouble de l’hématose et constitution d’un œdème pulmonaire

une hypoxie puis une anoxie tissulaire et cellulaire Production d’acide lactique et de déchets

métaboliques→ acidose métabolique

PHYSIOPATHOLOGIERétention de CO2→ acidose respiratoireCe dysfonctionnement cellulaire est d’abord

fonctionnel, réversible, puis en fonction de l’organe et de la durée, il devient lésionnel et irréversible.

Lésions cérébrales s’installent en 3 à 5 mn et conditionnent le pronostic

Lésions cardiaques surviennent au bout de 15 à 30 mn

Lésions rénales : 15 à 30 mn, lésions glomérulaires, 1h, lésions tubulaires

Lésions hépatiques : 1 à 2 h, nécrose hépatocytaire

CONSEQUENCES :

Anoxie cérébrale dont les centres respiratoires avec gasps; arrêt respiratoire.

Troubles neurologiques: convulsion, coma.

Décès en 5 à 8 min.

DIAGNOSTIC

 DIAGNOSTICLe diagnostic positif doit être posé le plus

rapidement possible et associe les 3 conditions suivantes :

Etat de mort apparente, avec patient inconscient, ne réagissant pas à la stimulation

Absence de respiration spontanée ou respiration agonique

Absence de BDC, de pouls fémoral ou carotidienCyanose, mydriase. 

 DIAGNOSTICECG : tracé plat, FV, absence de QRS

Ne pas confondre avec :Collapsus (BDC perçus, respiration présente)Syncope ou un Coma (BDC, respiration,

pouls, présents) 

ECG normalOnde PComplexe QRSOnde T

ECG normal

Onde PComplexe QRSOnde T

Fibrillation ventriculaireContraction

anarchique, palpitation chaotique

Inefficace au plan hémodynamique,

Réalise un arrêt circulatoire

ETIOLOGIES

ETIOLOGIES

Causes cardiaques : elles représentent 80 % des étiologiessyndrome coronarien aigu (IDM)insuffisance cardiaque aiguë ou chroniquetamponnade embolie pulmonaire massivetroubles du rythme (QT long congénital,

syndrome de Brugada, dysplasie arythmogène du ventricule droit …) ou de la conduction (FV, bradycardie ).

ETIOLOGIESCauses métaboliques :hypo ou hyperkaliémie ; hypercalcémieacidose sévère; hypoxie ,anémie aigue.

Causes médicamenteuses ou toxiques: Digitalique, Quinidinique, Anti-arythmiques de classe III, Antidépresseurs tricycliques, Nivaquine, surdosage

anesthésique Inotropes négatifs (β-bloquants, inhibiteurs calciques…)Surdosage de médicaments ou de drogues illicites (cocaïne,

héroïne…).

Etats de choc: septiques, hypovolémiques, hémorragiques, ou anaphylactiques.

TRAITEMENT

TRAITEMENT

BUT : Assurer l’oxygénation correcte des tissusLutter contre les complications

 MOYENS :comporte 3 volets : 1 organisationnel 2 thérapeutiques (réanimation de base et

spécialisée).

LA CHAINE DE SURVIE

La chaîne de survie

Early Call- Early RCP Early ChocEarly réanimation

spécialisée

ORGANISATIONNEL 

Alerte précoce des secours : immédiatement appeler de l’aide, prévenir les secours spécialisés (SAMU,

service de réanimation)Positionnement du patient en décubitus

dorsal sur un plan durMise en marche du cardioscope, oxymètre

de pouls, moniteur de CO2, défibrillateur.

REANIMATION DE BASE

comporte 3 phases successives appelées A B C :A = AIRWAY : libérer les voies aériennesHyper extension de la tete, subluxation de la

mandibuleAblation de corps étrangers, aspiration des

secrétions bucopharyngéesPose d’une canule de GUEDEL, intubation

trachéale.

Early: Réanimation cardio-pulmonaire

A: Air way:-

Environnement

-Extension cervical

-Subluxation mandibule

B = BREATHING : rétablir une ventilation alvéolaire efficace

Bouche à bouche : insufflation rapide (1sec) avec un volume courant limité

Ventilation manuelle avec un ballon type AMBU, 30 insufflations par mn sous O2 pur

Ventilation artificielle ( FR à 12 cycles/mn, VT à 10 ml/kg) après intubation trachéale, trachéotomie , masque laryngé.

la réanimation cardio pulmonaire de base (RCP). Ventilation

C = CIRCULATION : rétablir une perfusion tissulaire efficace par le MASSAGE CARDIAQUE EXTERNE

Technique Le massage cardiaque externe est effectué en apposant le talon des 2 mains l’une sur l’autre sur le centre du thorax de la victime. Les doigts croisés et relevés en crochet. Les compressions thoraciques sont verticales, les bras tendus, avec le poids du corps. Elles assurent une dépression sternale de 4 à 5 cm à une fréquence de 80-100 / minute.

Early RCPC: circulation: massage cardiaque externe

Position sauveteur

Point de pression

Fréquence: 100/min

Rythme: 15 à 30 MCE /2 insufflations

Particularités : Chez l’enfant, le massage est réalisé avec le talon d’une seule main au niveau de l’extrémité inferieur du thorax. La dépression doit être d’environ le tiers de la hauteur du thorax. La fréquence reste de 100 / minute.

Chez le nourrisson, compression avec l’index et le médius au niveau du sternum, les 2 doigts sur la ligne bimamélonnaire à une fréquence > 100 compressions/mn

Chez le nouveau né : compression avec les mains empaumant le thorax et les pouces croisés au niveau du 1/3 inférieur du sternum. Fréquence > 120 compressions par mn.

Critères d’efficacité : Compression active / décompression passive

= 1Rapport de 30 compressions pour 2

insufflations, chaque insufflation limitée à 1 seconde.

Perception du pouls fémoral et carotidien au moment des compressions

Recoloration des tégumentsRégression de la mydriase

RÉANIMATION SPÉCIALISÉEDéfibrillation précoceExpansion volémique : macromolécules, sang, plasmaTraitement médicamenteux : Vasopressine : 40 UI en premiere intentionAdrenaline : 1 à 5 mg en bolus initial puis relais avec 0,01 à

0,1 mg /kg Atropine : 1mg renouvelable en cas de bradycardie extreme Isuplel : 2 à 10 mg /mn en cas de bradycardie instable (BAV)Calcium : 2 à 4 mg /kg (hyperkaliemie, hypocalcemie)Magnesium : 1 à 2 g (torsade de pointe)Lidocaine : 1 mg /kg en bolus puis 2 mg/kg en continueAmiodarone : 300 mg en IV si FV réfractaire ou récidivante

puis 150 mg en cas d’echec.Alcalinisation : correction du pH cérébral et myocardique:

Bicarbonate de sodium ( 1 mmol /kg si pH < 7 ou BE < -10)

Le D HEART START HS1 M5 066 SA

INDICATIONS

INDICATIONSLe cœur repartDurée < 1mn : pas de vassopreurs, pas

d’alcalinisationPA reste basse : vasopresseurs, alcaliniser,

remplissageBradycardie extreme : Atropine, Isuprel, sonde

endocavitaire de stimulationTachycardie : choc electrique, Lidocaine, sonde

endocavitaire de stimulationSujet comateux : ventilation assistée, protection

cerebrale

INDICATIONSFibrillationMCE, choc electrique, vasopresseurs, Lidocaine,

AmiodaroneDissociation electromécaniqueMCE, ventilation, alcalinisation, vasopresseursTracé platMCE, alcaliniser, vasopresseursArret de la réanimation au bout de 30 à 60 mn en

tenant compte de l’age, de la pathologie, des antécedents, de l’hypothermie, de la durée de l’arret avant le début de la réanimation, de l’efficacité du MCE.

INDICATIONSCE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE : MCE sans ventilation et vis versaRéanimation en solitaireMCE avec épanchement péricardique :

évacuation préalable de l’épanchement.

 CONCLUSIONCe qu’il faut savoir :Connaître les gestes de bases de la

réanimation cardio-pulmonaire Maitriser la prise en charge médicale de

l’arrêt cardio-pulmonaire Reconnaître les étiologies et leur traitement.