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i 2 BULLETIN MUNICIPAL
Où en est l'Autobus Pyramide-Place' d'ItalieCorrespondances échangées entre le Maire d'Athis-Mons et la. Préfecture de Seine-et-Oise
Monsieur Paquereaux, Maire d'A thisMons" Conseiller Général, à Monsieur le Préfet de Seine-et-Oise.Versailles.
Mon';ie"ur le Préfet,
Lors de la dernière sc>ssion du Conseil Généralqui vient ne s'écouler, je n'ai pas manqué d'attirer l'attention de l'Assemblée départementalesur l'importante question du transport des voyageurs du Plateau œAthis-Mons-Pyramide-Juvisyà la place d'Italie. '
Or, il m'est apparu que des difficultés étaientso'ul~vées par le' département de la Seine en cequi concerne le projet en cours, c'est-à-dire celuide l'entreprise Gadin, pénétrant jmsqu'à la placed'Italie. ' ",
Je me permets de vous indiquer que quelles quesoient les offres faites par M. Gadin, et en rail'on même ,des obstacles, à vaincre, les populations.sont unanimes à penser que le but à atteindrene permet pa~ .de tenir ces offres comme absolument immuables.
Dans ces conditions, je ne 'saurais trop' insi,ster auprès de vous pour que le projet du transport des voyageurs Pyramide-place d'Italie soitexaminé dans le plus bref déLai par la S. T. C.R. P. qui a établi un service jusqu'à la BelleEpine.
Je pense du reste que, ,du point de vue desmoyen..s et de la technicité, elle ,peut et doit donner des garanties 'sérieuses, surtout pour les transports pendant la ~aison hivernale. Je n'ai pointbesoin d'insister à nO\l.veau sur l'importance deüettequestion, et je ne doute point que la requête que je VOlLS pJ'ésente soit examinée avec lem~ximum d'attention et de célérité et je vousen exprime à l'avance mes meilleurs remercieInents.
Agréez, Monsieur le Préfet, l'assurance de messincères salntations.
Le Maire, COllseiller GénéralPAQUEREAUX.
PREMIERS RÉSULTATS
Réponse à M. le Préfet, à la date du 5 octobre 1929
j'ai l'honneur de vous informer que je rappelleà M, le Préfet, de la Seine ma précédente communication relative à cette affaire, en insistant auprès d~ lui pour que sa l'éponse me parviennedans le plus court délai.
Agréez, Mon.sieur le Conseiller Général, l'assurance de mes sentiments distingués.
BONNEFOY-Smoun.
P.-S. - Nous informons également les adultes que nous a~ceptons dans nos rangs les boulistes ayant, à l'heurç açt~elle, deux quadrettes dOl111allt de très bons résultat~~
Le Secrétaire:
GUILMARD.
La Jeùnesse Sportive Ouvrière de la Régionde Juvisy (adhérente à la F. S. T.) fait un pressant appel, en vue de la saison nouvelle, à tousls jeunes gens voulant faire du football, basket-bal masculin et féminin, vélo-polo, marche et athlétisme. Ils seront sÎlrs de trouver,dans nos rangs, un esprit de franche camaraderie, qui leur permettra, par la suite, le développement des idées fraternelles qui doiventunir tous les jeunes ouvriers.
'Les adhésions sont reçues, pour Athis-Mons,au siège, chez Guilmard, 63, rue des Sociétés;pour Draveil, chez Saulnier, 35, boulevard deBellevue, et, pOUl~ Paray, chez Lehaire, à LaHuche-de-Paray.
JEUNESSE OUVRIÈRE SPORTIVE
Versailles, le 26 juin 1929.N° 1661
La Sous-Commission des Transports en Commuu de la Région Parisienne, après interventionde M. Gélis, a donné uu avis favorable au pro-
Monsieur le Con.seiller Général, jet d'une ligne< d'autobus Pyramide-Juvisy, jlls-En réponse à votre lettre du 11 juin courant, qu'à la place d'Italie, exploitée par la S.T.C.
rclative à l'organisation d'un :rervice de, transpc,rts R.P., sous réserve d'une subvention à accorderautomobiles de Juvisy à Paris (place d'Italie), par le Conseil Général de Seine-et-Oise.
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Le Maire ;'PAQUEUEAUX.
Monsieur Paquereaux, Maire d'AthisMons, Conseiller Général, à Monsieur le Préfet de Seine-et-Oise,Versailles.
Monsieur le Préfet,
Lürs de la dernière session du Con'Seil Généralj'ai insisté très vivement pour ,que l'étude duprojet d'autobus de la Pyramide à la Place d'Italie 'soit activement poursuivie. Tout récemment,je vous présentais une délégation des directeursd'Assocations Syndicales qui joignaient leurs efforts aux miens en raison même de l'importancede la question pour la population d'Athis-Mons,notamment pour les mal-lotis. J'ajoute que cell!'oblème intére,sse également Paray, Savigny etJuvi;sy, et qu'il 'suscite 'parmi les habitants de cesectem' un trè:s vif intérêt.
Je me ,permets à nouveau, Monsieur le Préfet, d'insister auprès (le v<>us pour qu'une solution interviennc J'apidement en raison de l'urgence du projet.
.Je ne doute point qu'il y ait des résistancesà vaincre, mais à l'heure où le département dela Seine va prolonger le tramway 85 de la ligneChàtelet-Villcjuif jusqu'à la Belle-Epine, à l'heure où la S. T. C. R. P. met en .service une ligned'autobus aboutissant au même point terminus,l'administration préfectorale se doit de hàterl'examen 'des moyens ,de transport de nos population~.
Pratiquement, je me permets de vous 'suggérer l'idée d'une conférence où pourraient assister les Maires de Paray, Athis-Mons, Savigny etJuvisy, les directeurs d'As>sociations Syndicales, lesreprésentants de la S. T. C. R. P., l'entrepreneurde transport dont le projet est actuellement àl'étnde, ainsi que les ingénieurs de vo:s serviceset vous-même.
J'ai l'impression qu'il pourrait surgir de cetteconférence une déci-sion rapide d'autant plus nécessaire que la question est urgente.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l'assurancede mes sincères ,salutations.
Réponse de M. le Préfet de Seine-et-Oise
CABINET DU PJlÉFETDE
SEINE-ET-OISE
Lettre à M. le Préfet de Seine-et-Oise, en datedu 12 juin, pour activer les pourparlers avecle département de la Seine:
Athis-Mons, le 11 juin 1929.
ARRÊTÉréglemenlant la vilesse et la circzzlalion
da.ns la lraversée de la CommuneLc Maire de la Commune d'Athis-Mons,Vu lcs articles 97 et 98 dc la loi du 5 avril
1884,Vu le.s articles 31, et 62 du décret du 31i décem
bre 1922,Consid'é.rant qu'il importe, dans un intérêt de
sécurité publique, dc fixer une vitesse que lesconducteurs d'automobiles ne devront pas dépasser ,dans la travers,ée de la Commune;
Arrête :AnneLE PHEMlEn. - Les voitures automübiles
ne devront pws dépasser la vitesse de 15 Idlomètresà l'heure dans toute la trave1"sée de la Communed'Athis-Mons.
AUT. 2. - Il est rigoureusement interdit dedoubler sur la route Nationale nO 7, dans la traversée du Marché des Gravilliers, entre le carrefour de la BeUe Etoil~ et la Pyramide.
AnT. 3. - La circulation des voitures d'e t<>utessortes et dc>s camions automobiles est interditedans lit rue Conrart.' , ..
AUT. 4. - Les agents de police, le garde-champêtre ct les ,geudanllCs 'son,tchargé\, ,d'assurer l'exé-cution du présel)t a.n#é. '
,j;?qit à A.lhis-lI1,QJ'!./i lce 7 Qc,lQ,bre 1929,Ljl Mi}irjl ; M. PAÇWEHEAUX.
Le marché des Gravilliers constitue présentement la plus grosse préoccupation de la Municipalité. La fréquence des accidents prenddes proportions de plus en plus inquiétanteset malheureusement nous avons à déplorer desmorts; tout récemment, deux en deux jours.Il est hors de doute, que le maintien du marché sur la route de Fontainebleau devient impossible, d'autant plus que l'élargissement dela route de Fontainebleau est envisagé.
D'autre part, du point de vue de l'hygiène,nous ne pouvons continuer à le tolérer à proximité de notre groupe scolaire. Dans ces conditions, la Municipalité a décidé, sans délai, laconstruction d'un marché couvert, sur le terrain des Gravailliers. La dépense atteindra prèsde 600.000 francs qui nécessiteront un emprunt.
Que les contribuables se rassurent, il ne coûtera pas un centime à la commune. Bâti dans,des conditions modernes, en observant toutesles règles de l'hygiène et de la salubrité, ildonnera satisfaction à la fois à la clientèle etaux commerçants. Il nous est impossible dedonner d'autres détails pour ne pas gêner lespourparlers en cours.
Lotissements
Ualte de ,la place du CottageLe Conseil municipal, par une délibération
du 6 juillet 1929, a demandé à la Compagnied'Orléans d'envisager la création d'une halteà l'extrémité de l'avenue de Seine. Des plansont été demandés par la Compagnie et un rapport délibération a été joint Nous tiendronsla population au courant de nos efforts pouraboutir.
Le marché des Gravilliers
Pour combattre les incendies, notammentsur le plateau des Gravilliers, nous procédonsà l'installation de quatre bouches d'incendie;un même effort a été fait pour Athis-Val, placedu Centre, avenue de Chaiges, avenue du Miroir.
L'application de la loi Sarrant dans les lotissements se poursuite suivant un rythme normal, grâce au dévouement de tous les directeurs d'associations syndicales et de leurs sol·laborateurs. Sans doute, toutes les difficultésne sont pas aplanies et toutes vaincues, la Municipalité s'emploiera toujours à les résoudreet ne marchandera jamais son concours. Elleconfirme à nouveau que, dans l'aménagementde la voie Verte, son concours financier estacquis.
ConclusionsTels sont brièvement esquiss~ les grands
problèmes que nous avons à résoudre. Nouspouvons dire qu'aucune question intéressantnotre commune ne nous échappe, mais nousdevons tenir rigom:eusement compte des charges financières supportées par les contribuab~es. C'est l,a raison pour laquelle nous procedons par dapes successives, toujours animéspar la même préoccupation: Héaliser le m.aximum des choses avec le minimum de moyens.
Marius PAQUEREAUX,Conseiller général,
,Maire d'Athis-MaIlS.
Jusqu'à maintenant, seul l'égout collecteurdes lotissements a été construit dans le Parc.Le projet d'avenne qui le traverse est àl'étude,et actuellement des transports de terre sontopérés pour le nivellement de l'avenue. Auximpatients, nous devons faire observer queMme Campion est encore locataire jusqu'à finfévrier 1930 et si les travaux ont pu être exécutés, c'est parce qu'elle a bien voulu y consentir. La Municipalité lui en exprime, unefois de plus, ses vifs remerciements, mais tientà souligner que la continuation des travaux estsubordonnée à une entente entre Mme Campionet la Municipalité que certaines incursionsdans le parc n'ont pas facilitée.
Château d'Avaucourt
Bouches d'Incendies
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BULLETIN MUNI'CIPAL 5
Législation sur les Habitations à Bon MarchéLOI LOUCH e:.UR
Société anonyme d'Habitations à Bon Marché,au capital de 20.000 francs.
• Siège social: Mairie d'Athis-Mons.1,a Sociét~ anonyme d'Habitations à Bon
Marché qui fut constituée en 1925 en vue del'application de la loi Ribot, a décidé, au coursde sa dernière Asqemblée générale, cn date du1C" septembre 1929, d'adflpter ses statuts à lanouvell~ législation sur les habitations à bonmarché instituée par la loi Loucheur. Toutesles formalités légales étant actuellement remplies, il s'ensuit qu'aujourd'hui cette Société esten mesure de fonctionner légalement et d'obtenir ainsi les avantages offerts par la loi.
Le capital, qui était primitivement fixé à10.000 fr., vient d'être porté à 20.000 fr., etcette augmentation de capital a été régulièrement enregistrée par acte notarié en date du,22 août 1929:
L'ouverture d'une nouvelle souscription de30.000 fI'. vient d'être en outre autorisée, de façon à porter le capital à 50.000 francs., L'Assemblée générale du 1cr septembre 1929a nommé définitivement les nouveaux administrateurs appelés à gérer les affaires de la Société et ces administrateurs ont constitué lebureau suivant:
Président d'honneur: M. PAQlJEf\EAlJX, Conseiller général, m~ire de la coinm~ll1e d'AthisMons.
Président dl! Conseil d'administration: M.DENIS, premier adjoÎIlt au maire. ,
Vice-Président: M. HAINSSELIN, de la Société.« Le Plateau Central».
Administrateur délégué: M. LERDI, directeurde l'A~sociation syndicale ~< Les Froides Bouillies» .
Secrétaire: M. LESUEUR, secrétaire de la Société de Secours mutuels d'Athis-Mons.
Trésorier: M. BESSON, deuxième adjoint aumaire.
Administrateurs: MM. FROELINGER, LÉCOUYER, LEROY ct VAQUIN.
Par suite du développement de la petite propr-iété que l'on constate de plus en plus dansla commune, il est de toute opportunité de rappeler aujourd'hui le but de ces organismesd'hqbitations à bon marché et les avantagesqu'ils peuvent donner au profit des personnespeu fortunées et notament des travailleurs viva llt de leur salaire, qui ont le sentiment de laprévoyance et de l'économie.
Toute Société constituée dans le cadre de lalégislation sur les habitations à bon marché nepoursuit pas un but commercial mais un but(le philanthropie et de solidarité et ne travailleque dans l'intérêt général.
C'est sur ces principes que repose la Sociétéd'Habitations à Bon Marché d'Athis-Mons. Sonbut, qui est nettement défini par la législation,est le suivant:
Servir d'intermédiaire entre l'Etat et les bénéficiaires;
Obtenir de l'Etat les ressources financièrespar le moyen du prêt, et lesconse~tir à ceu;qui désirent construire une habitation destinéeà loger leur famille ou améliorer les constructions déjà existantes;
Obtenir des subventions allant de 5.000 fI'. à15.000 fr., au profit des nombreuses familles etdes mutilés ayant une invalidité de 60 % etplus. (Par subventions, il faut entendre dessommes données par l'Etat sans que les bénéficiaires aient à les rembourser).
De contrôler les travaux qui sont entreprisaveç ces ressources;
De faire exécuter les engagements financierspris par les bénéficiaires.
Voilà le but qui est imposé à la Société. Voicimaintenant le but personnel q~le recherche leConseil d'administration dans l'exécution deses fonctions: '
Faciliter l'application de la loi Loucheur enconstituant les dossiers prévus et en coopérantavec les intéressés dans la solution de tous lesproblèmes que la, diversité <:les cas ne manquepas de poser; .
Développer la propriété individuelle, principalement au sein des lotissements car si la loi
Sarraut apporte un remède pour l'aménagement des lotissements, la loi Loucheur donneaux lotis la possibilité de les doter d'un foyersalubre et agréable où ils pourront élever sainement leur famille ou d'obtenir la restauratiqrl O~l l'agrandisserpent d~s constructionsqu'ils peuvent déjà posséder;
Etudier Is moyens permettant de construirequ~lques grands tlumeubles à location simpleet à taq>s facilerqent accessib~e, avec le con-cours dei la municipalité; ' ..
Etudier les moyens permettant de construiredes maisons collectives où chacun pourra devenir proprétaire de son logement;
Accorder, en toute circonstance, une prioritéaux familles nombreuses et aux mutilés.
Cette loi qui est faite uniquement pour- fav.oriser le développement de la petite propriétéet qui, ell conséquence, envisage entre 1929 et1933 la constrpction de 200.000 logements oumaisons individuelles, doit être comiue de touscar beaucoup, possesseurs ou non de terrains,peuvent trouver, dans les avantages offerts, laréalisation de leurs espérances. C'est pourquoile Conseil d'administration se fait un devoird'informe'r les habitants de la communed'Athis-Mons de la création d'une Société auseul but d'aider à l'application de la loi Loucheur.' Ainsi, tous les renseigpements sur cetteloi seront fOl.].rnis gr.acieusement et tout~s lesdemandes présentées seront examinées avecbienveillanée, lesquelles seront' transmises,sans aucune exception, aux ministères intére~
sés, si les cas spumis re!Ttrent dans le cadre dela loi Loucheur. '
Malgr~; que la Société ne fonctionne que depuis quelques semaines, le Conseil d'administration a déjà eu à examiner de nombreuses demandes présentées par les habitants de la commUfle et des e!1Virons, (,-t- qui IJ.li a pel'mis d'établir et de présenter un premier programmecomportant 20 habitations individuelles dontl'estimation s'élève à plus d'un million, et pourlesquelles il a demandé 80.000 fr. de subventions' alj. profit des familles nombreusés. LeConseil d'administration espère que' ces constructions pourront être entreprises d'ici troismois.
Bénéficiaires de la lo~
Etre Fl'ançais, QU Belge, ou Polonais ou Italien.
Vivre principalement de son salaire et êtrepeu fortuné.
Etre majeur et avoir moins de 60 ans.
Obligations dès bénéficiairesSi les bénéficiaires peuvent trouver de sé
rieux avantages, ils ont aussi à remplir certain~s obligations assez strictes d'ailleurs, àsaVOlr:
Tout prêt doit être garanti d'une assurancevie qui doit être obligatoirement contractée à laCaisse Nationale des assurances (Dépôlis etConsignations) .
Pour contracter cette assurance, il faut quele demandeur soit en bonne santé. Dans le casoù celui-ci ne pourrait, avec succès, subir unexamen médical, l'assurance pourra alors êtresouscrite:
Soit par la femme;Soit par l'un des enfants;Soit par un tiers.Cette assurance, qui est prise par la Société,
au nom de l'emprunteur donne à tout père defamille la certitude qu'en cas de décès prématuré, sa, femme ou ses enfants seront propriétaires de la maison sans avoir plus rien à payer,le décès surviendrait-il aussitôt la signaturedu contrat. '
Apport exigé. - Certaines catégories q.e perSO!1l1es doivent faire un apport à la Société.C'est ainsi que les personnes sans enfants doivent verser comme garantie une somme de4.000 fr. Cet apport est réduit de 2.00 fI'. pourles personnes ayant up enf;lI1t. Il se réduit encore de 1.000 fI'. si le père çle famille de unenfant est pensionné de 25 à 49 %. Pour lesautres personnes, aucun apport n'est exigé.Mais cet apport de 4.000 fr., 2.000 fr., ou 1.000
francs peut être, à défaut d'argent liquide, représenté par:
La valeur du terrain s'il s'agit de construire;La valeur de la cqnstruction déjà existante
s'il s'agit de restaurer ou d'acrrandir.Pr.ix du terrain. - Ne 'd;it pas dépasser
10.000 fI'. et sa superficie ne doit pas être supérieure à 1.000 m2.
Construct.ion. - Doit être salubre et répondre ~l~X eXIgences du règlement édicté par leCom~te de patronage des habitations à bonmarché de Seine-et-Oise.
La Société est en droit de refuser tout entrepreneur ne présentant pas de craranties desolvabilité sllffisantes ou n'ayant c~ntracté aucue assurance sur ,les risques d'entreprise.
La Société exige toujours le contr.ôle d'unarchitecte.
Location et vente des maisons construitesavec les ressources de la loi. - Aucune souslo?ation n'eê.t tolérée pendant 10 ans, sauf certfllllS cas spéèiaux nécessitant l'autorisation duC?~ls,eil d'administration. Il y a au~sf cies p,ossi-.bIlltes de vendre la maison construite maissous certaines conditions très ~igoureuses.
Il III III I!1III III III III il III 111111 III III III III IIU 11111 III III III III III1III Il III 1111111111 III 1111111111:
Renseignements AdministratifsLe Secrétariat de la Mairie est ouvert tous
les jours ouvrables, de 8 h. 30 à 11, h. 30 etde 13 h. 30 à 18 heures; le dim~lIlch'é; de 9' à11 heures, pour l'état civil seulement'- ferméles jr:lurs fériés en semaine. '
Poids et M~sures
.~e. vé~ificateur des pqids et Illesures fqit lavenfI~atl0I1 nne fois par an dans la commune;les. commerçants qui aqraient ~esoin de fairepOlnçonner \.ln appareil quelconque peuvent serendre à la Mairie de Juvisy le samedi de9 h. 30 à 11 heures. '.
Contrôleur des contributions directesCelui-ci reçoit à la Mflirie de Ju isy t~us
les samedis de 14 à 16 heures. C'est à lu'i seu'lque doivent être adressées les réclamations enmatière de contributions; on peut lui écrire àla Mairie de Juvisy.
Constructions nouvellesou i?odditio~s de con8tr~ctions
Nous rappelons aux intéressés que, pour êtreexonéré de l'impÇ>t foncier pendant 15 année'sconfoFmément à la loi du' 31 mars 1922' il~doivent obligatoirement faire une déclar;tionde .const~uction à la Mairie, dans les quatremOlS de l ouver.ture des travaux, conformémentà l'article 9 de la loi du 8 août 1890. Pour ceuxqui n'~uraient pas fait 'cette qéclaratioq, le contrêHeur peut ks imposer d'office et leurs ré-clamations SOl1t irrecevables. ' " ,
Service jur.idique gratuit. C'est le 3" dimanche de chaque mois, de 9 h.a 11 h., que le Service juridique fonctionne'celui-ci est assuré par Mo Albert Fournier, avo~cat à la Cour.
PerceptionC'est M. le Perçepteur de JuvisY qui est l'e
cevem ml-lni~ipal çle la viHe d'Athis-Mons. LaPerceptioq e~t ouverte (Mairie de Juvisy), leslundis, mardis, m..ercredis, samedis, de 9 h. à12 h., et de 14 à 16 h.
Le Percepteur ne reçoit aucune réclamationen matière de contribution.
I{~c~veur des contributions indi~ectesM. le Receve~r des contrl'butions indirectes
reçoit le chilTre d'affflires le 7 q.e cha'que mois,à l'Ecole maternelle, rue de Juvisy, et le 12de chaque mois à la Mairie, de 13 à 15 heures.Lorsque ces dates tombent un dimanche la re-cette a lieu le lendemain. ' '
En~egi~b:em~~t
Les bureanx de l'Enregistrement se trouventà la Mflirie de Juvisy; ps ~ont ouverts top~' lesjours ouvrables, de 10 h. à 11 h. et de 14' à16 heures.
Justice de paix;Les audiences du Juge de Paix ont lieu à la
l\iairie de Juvisy, les 1"r et 3~ samedis de chaque mois, de 13 à 15 heures.
BULLETIN MUNICIPAL 3
La Colonie Scolaire d'Athis MaIlS le jour du départ
une ,commission de troisla charge d'atteindre, un
DL'entrain et la gaieté se mânifestaient
partout dans notre chère cité: c'était lejour où plus de deux cent cinquante e~
fants, sur l'initiative de notre municipalitéet de notre Caisse des Ecoles, se rendaientà Fontainebleau pour visiter château etforêt. ' ,
Dès 7 h. 1/2 du matin, cinq superbes etconfortables autocars de la maison Gadinprenaient sucessivemen,t, aux Gravilliers,puis au Centre, puis au Val, nos joyeuxbambins, filles et garçons, accompag,nés deleurs maîtresses ou de leurs maîtres etd'un bon nombre de nos toujours dévouésamis de l'Ecole. Ben entendu, notre Harmonie Municipale, toujours va.illante etprésente aux appels, était dignemèn,t représentée, et le départ s'est partout.èffectuéen musique, comme le retour.
Spectacle très émouvant d'ailleurs toutle départ de cette jeunesse; nombre de mères avaient tenu à accompagner jusqu'auxvoitures leurs enfants et leur adressaientles derniers conseils en même temps qu'el·les leur remettaient le petit paquet contenant les provisions de route, car on devaitdéjeuner sur l'herbe. Les enfants riaient,chantaient, acceptaient les mirlitons quileur étaient offerts.:. Qui n'avait pas le. ,SIen ....
Tout le long du parcours, ce ne furentque des rires et chants joyeux; sur le passage de la colonie, les gens se mettaient auxfen,êtres, répondaient aux saluts des enfants, acclamaient le nom de notre bonneville inscrit Sur les voitures d'avant et d'arrière, témoignant ainsi la sympathie quianime toutes les populations laborieuses denos régions pour les efforts accomplis pourle bien de l'Ecole. Et avec ,cela, le tempsétait superbe, le soleil souriait, prometteur,et, sous l'air du matin qui fouettait le visage, on était vraiment bien,.
A Fontainebleau, ce fut bien autre chose!On visita le château et, toujours accompagnés, nos écoliers pénétrèrent dans les vastes salles, admirèrent les murs, les colonnes, les peintures, toutes les productions dugénie humain. Puis" comme il n'est paspour nous de petites choses, on alla donneraux vieilles carpes quelques morceaux depain; après, on alla déjeuner.
Le déjeuner eut lieu en pleine forêt, dansle site magnifique de Franchard. Là, les volières s'ouvrirent à nouveau et les bambins s'égaillèrent. Peu après, ce n'étaient
,1l1l1l1l1l11l1l11l1l1l1l1l1l1l1ll1l1l1l1l11l11l1ll1ll1ll11l1ll1ll1ll1ll1ll1ll1ll11l1l1l1111ll1ll11IllI,
l'exemple, qui sera certainement suivi, dela solidarité prolétarienne dans les faits.Nous avons donné à l'enfant qui quitte safamille pour prendre l'air pendant les vacances autre chose qu'une caserne, maisd'autres parents qui prennent charge de lui
, pen,dant son séj.our. Nous avons établi desliens d'amitié entre les ouvriers d'AthisMons et ceux de Millau. Nous avons réaliséla grande maxime qui nous a dit: «Travailleurs de tous les pays, unissez-vous!)).
Gabriel UNAL,Délégué de l'VL. de Millau
il. l'organisation de la colon.ie,
PAGEJIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111'11
-PROMENADE SCOLA,Ce que fut leur séjour ici? Ce n'est pas
à nous à le dire. Nous dirons seulement quela tenue de toute la colonie fut irréprochable, que les bambins ont laissé une impression d'enfants bien, élevés (ce qui est àl'honneur de leurs maîtres) et que partout
où ils son,t passés, soit dans leurs excusionsà la campagne, soit en ville, personne nes'est, plaint d'eux. .
Une grande excursion fut organisée enleur hon,neur le dimanche 25 aoüt, dans lecadre grandiose des gorges du Tarn. Nousavons fait admirer sur plus de vingt kilomètres les beatItés naturelles qui, à part lesgens du pays, ne sont réservées qu'aux touristes favorisés qui viennent les visiter.
Un photographe est venu tirer le groupedans le site merveilleux du cirque desBeaunes, au milieu des rochers en gradinsformés par la nature, et un exemplaire a étédoh~é à chaque enfant comme souvenir.
L'excursion finie, un dîner de plus decent cinquante couverts fut servi dans lemagnifique parc de Verrières, et une fête,où chants et danses se succédèrent, termina la soirée.
Le lendemain eut lieu le départ. Les enfants auraient voulu rester en,core et les parents adoptifs ne pas se séparer de ceuxqu'ils avaient chéris pendant vingt-troisjours. Les yeux se mouillaient de lal'mes.Le train s'ébranle, les petites têtes blondesagitent les mouchoirs et crient de leurs poitrines: «Viven,t les camarades de Millau!»« A l'année prochaine ! )).
Pouvons-nous être satisfaits du succèsque nous avons obtenu dans la réalisationde la colonie de vacances? Certes oui. Nousaurions peut-être pu faire mieux, maisl'Union locale des Syndicats unitaires estencore faible n,uinériquement, et nous nesommes qu'une poignée de militants.
Par ce geste, nous avons grandementaugmenté notre influence à Millau. Nousavons prouvé que nous savions faire autrechose que de critiquer. Nous avons donné
Les Bambins de la Colonie Scolaired'Athis-Mons à Millau
Le 29 mai dernier, l'Union locale desSyndicats unitaires /ecevait une lettre denotre camarade Paquereaux lui demandants'il ne' lui serait pas possible de placer parmi nos membres ou sympathisants unequarantaine de bambins, au titre de coloniescolaire.
,Après discussion et n'ayant en vue que laréalisation d'une belle JŒuvre de solidarité,les camarades acceptèrent et désignèrent
immédiatementmembres, avecsuccès.
Le geste était audacieux et tout n'allapas sans difficultés; la commissi on se mitau travail et un,e liste de possibles fut établie et, à la première réunion, l'on plaçaune vingtaine de petits.
C'était déjà beau, mais il n'y en avait quela moitié; à la deuxième réunion, personnen'accepta la ch.uge d'un seul bambin. Lacommission ne se découragea pas et décidade faire un appel public par la ,presse lDcal~ et par demandès in,dividuelles à domicilC'. I.e succès fut alors facile et nous pümes écrire au camarade Paquereaux d'envoyer les qUal·a~te gosses; et l'on orgaisala réception.
Il ne fallait pas que les parents adoptifssoient seuls à attendre ces enfants. Un appel fut fait à la classe ouvi"ière qui répondit magnifiquement à notre appel. A midi,le samedi 3 août, la foule, sortan,t des usines, montait vers la gare et la grande courd'accès était déjà noire de monde lorsquevint la n,ouvelle que le train amenant notrecolonie avait manqué la correspondance etn'arriverait qu'à 15 heures.
Un coup de clairon l'annonça et invita lescamarades à revenir le soir, à 15 h. 15. Lafoule fut presque aussi dense qu'à midi, etquand le train rentra en gare les claironssonnèrent, et ce fut sous les applaudissements de ouvriers'que le défilé des enfantseut lieu jusqu'au restaurant où des gâteauxet boissons rafraîchissantes les attendaient.
Ils furent après confiés à leurs parentsadoptifs qui les amenèrent se reposer d'unvoyage qui durait depuis près de vingt-quatre heures.
La Colonie Scolaire d'Athis-Mons dans les Gorges du Tarn avec les parents adoptifs
Es BAMB NS~IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIImlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllili1111111111111
b DE FONTAINEBLEAU Colonie Scolaire de Millau
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que petits groupes assis sur l'herbe, dévotant à jeunes dents, pleins d'entrain autantque d'appétit, s'interpellant les uns les autres. Au-dessus, les oiseaux chantaient et lesoleil filtrait à tra.vers les branches. Etaprès, ce fut le concert donné parnotreHarmonie qui se mêla à celui des oiseaux, etles notes partaient à travers les bois; l'écholes renvoyait d'un arbre à l'autre très loin,;toute l'aristocratique forêt paraissait êtreconquise et vibrait aux accords populaires.Il semblait que les arbres, qui sont la nature et le vrai, comprissent nos accents,tendissent vers nous leurs branches pournous dire: « Nous sommes des vôtres. »
Un camarade, dans 'cette atmosphère, s'efforça de tirer les leçons de la promenade,du moins telles qu'elles doivent se dégagerpour les, enfants du peuple. Retraçant dansles grandes lignes le passé géologique et historique de Fontainebleau, il rappela les loisnaturelles qui président aux formes du relief autan~ que les luttes et les souffrancesqui payèrent certaines édifications. Il s'efforça de mettre en garde notre jeunesse prolétarienne contre toute pensée mystique ouimpérialiste, tout en respectant en elle leculte d'e l'art et du Demi.
Et après encore, la fête reprit. Alors, cefut du délire; on se crut ramené à cestemps antiques où les bois résonnaient desjeux et des rires des libres jeunesses païennes. Ce furent des débandades parm.i les arbres, des rondes gigantesques de petits etde grands, nos musiciens étaient au milieuet tout le monde entrait dans la danse. Acet instant, l'entrain et la gaieté atteignirent à leur apogée. Mais il fallait revenir!On dut remonter dans les autobus; on allafaire encore quelques excursions dans lesous-bois; on alla visiter les grottes puisquelques-uns de ces blocs curieux que sontla Roche-qui-Pleure, la Roche-qui-Remue,et on revin,t à Athis en chantant encore leshymnes de nos écoles tout le long de laroute. A l'arrivée, ici ou là, les mères attendaient et, rassurées et souriantes, reprenaient les leurs.
Bonne journée pour [Athis-Mons et pourla Laïque. Tous nos remerciements à l'Harmonie dont l'éloge n'est plus à faire. Tousnos remerciemen,ts à nos maîtres, et surtout à la municipalité et- à la Caisse desEcoles qui, à l'heure même où elles saventoffrir un séjour de quelques semaines dansle Midi à bon nombre d'écoliers, n'oublientpas cependant les grades masses de notrepopulation scolaire et montrent à toute occasion qu'il n'est pas de sacrifices qu'ellesne soient prêtes à accepter pour les enfantsde notre commune.
UN AMI DE L'ECOLE.
Adhérez à la Caisse des ÉcolesS'ADRESSER:
à la Mairie;~u trésorier' : ~. GMndjean;~ux instituteurs et institutrices.
BULLETIN MUNICIPAL
Mes premiers mots seront pour dire merci de tout cœur à nos camarades de Millauau nom de tous nos bambins,. de la municipalité, de la Caisse des Ecoles et de toute lapopulation.
Les mots sont impuissants à exprimerl'accueil que les Millavois ont réservé à notre colonie scolaire et à dépeindre la sollicitude qui a été témoignée à tous nos colons pendant leur séjour. Jamais nous n'oublierons la foule concentrée à la gare pourrecevoir nos bambins et les acclamationsqui les saluèrent dès leur arrivée.
Nous pourrions citer de nombreux exemples de solidarité plus touchants les unsque les autres. Il nous serait possible desouligner certains gestes de générosité etle désintéressement de tous. La modestie denos amis de là-bas ne le tolérerait peut-êtrepas. Qu'il nous soit permis cependant d'as50cier dans une même pensée tous nos ca-'marades de Millau, tous les parents adoplifs de nos bambins et tous ceux qui, à untitre quelconque, les ont entourés d'une atmosphère de sympathie et d'affection qui aété pour nous à 'la fois lin, réconfort et unencouragement.
Merci également à la municipalité de Millau qui a mis gracieusement à notre disposition ses bains-douches pour nos banlbins.
Pendant vingt-trois jours, notre colonie aséjourné à Millau. Nos gamins ont vècu làbas choyés et gâtés! pe\lt~êtl'e même tropgâtés, mais. ils en l'apportent un souvenirinefI'açable, fait non seulement d'une reconnaissance profonde, mais aussi d'un bagÇ\gede connaissan,ces acquis à cette grande école qu'est celle de la. nature. P~ndant vingt-
HARMONIE MUNICIPALE
Les cours de 'solfège gratuits sont repris àpartir dll 1e, octobre, tous les lundi et vendredi, à 20 heures, salle de la rue d'Orléans, où lesinscriptions sont reçues pendant les cours.
Les répétitions de détail pour divers instruments ont lieu tous les mardis à 20 h. 30 et lesrépétitions tous les jeudis à 20 h. 30.
La direction de l'Harmonie a été confiéecette année à M. Lecussant, artiste mùsiciende l'Opéra et de la Garde Républicaine, premier prix du Conservatoire de Paris.
L'Harmonie fait un pressant appel à· tous lesjeunes gens désirant apprendre la musique oùils sont assurés d'un bon accueil ainsi qu'auxmusiciens ehcore hésitants, de venir grossirnos rangs.
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trois jours, ils ont tour à tour fait écho deleur babillage au bord du Tarn, parcouru,les vignes luxuriantes qui sont une des parures de Millau, grimpé aux '11ancs desmontagnes abruptes, donné libre' cours àleur exubérance'sur le plateau des Causses,et nous qui les avons vus radieux nous noussommes surpris à les contempler trop peunombreux.
L'année prochaine, il faut intensifier notre efi"ort. Que ceux qui ne sont pas adhérents à la Caisse des Ecoles le deviennent;qu'ils apportent à l'école laïque leur concours; qu'ils contribuent à ouvrir à notrejeunesse des horizons nouveaux, et qu'avecnous ils poursuivent l'éducation de la génération qui vient et dont la tâche ne sera passans effort et sans grandeur. Oui, à l'œuvrepour l'année prochaine pour faire mieux
eneore! Nous sommes certains que nos camarades de Millau nQ1.1S y aideront, maisqu'ils reçoivent tOtt - car nous ne voulonsoublier per QnnE} - l'assurance de notreprofonde gratitude pour le magnifique exemple qu'ils nous ont donn,é..
Marius PAQUEREAUX.
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BULLETIN MUNICIPAL
Inspecteur du travailL'Inspecteur du travail ne reçoit pas; on peut
lui écrire : 32, avenue du Parc, à Bourg-IaReine.
Bains-Douches, Place du CottageL'El:lblissement des bains-douches est ouvert
au puhlic les jours suivants :Samedi de 13 à 20 heures; dimanche de 7 à
12 heures; ainsi que tous les jours fériés tombant en semaine, de 7 à 12 heures.
Le nouvel établissement, construit au groupescolaire des Gravllliers, ouvrira lc 1cr janvier1930.
Dispensaire MunicipalLa direction du Dispensaire municipal est
confiée au Dpctcur Giacometti avec comme assistant le Docteur Dembo.
Le Dispensaire, 76, rue de Juvisy, est ouverttous les jours de 8 à 12 heures, et de 14 à18 heures.
Le Docteur fait les consultations les mardis,jeudis, samedis, de 15 à 17 heures.
L'annexe du dispensaire, rue des Bleuets,villa du Bol d'Air, est ouverte tous les jours de9 à 11 heures; le docteur fait les consultationsles lundi, mercredi et vendredi de 10 à 11heures.
La consultation cl'oto-rhino-Iaryngologie :llieu tous les junclis de 13 à 15 heures au dispensaire municipal, 76, rue de Juvisy, aux conditions fixées précédemment :
8 fI'. pour les personnes munies d'une carte;15 fI'. pour les personnes non munies d'une
carte.Les blessés de guerre et lés accidentés du
travail sont également soignés au dispensaireet à l'annexe, ainsi qu'à domicile, dans lemêmes conditions que chez n'importe quel docteur ou dans n'importe quelle clinique.
Fermeture des boulangeriesC'est par suite d'un arrêté de M. le Préfet de
SElÎn~-et-Oise, en clate du 8 août 1929, que lesbOlùangcries sont fermées le mercredi de chaque semaine.
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Ville d'Athis-Mons
INSPECTION SANITAIRE DES VIANDESLe maire de la commune d'Athis-Mons in
forme la population que, pour couvrir les fraisd'insp~ction, il sera perçu, à partir du 20 octobre prochain, la taxe suivante sur les viandes,0,02 par kilog de viande nette importée dudehors ou abatllle hors de la commune,marchés, etc.
Pour les animaux sacrifiés dans les tueriesparticulières, la taxe au kilog sera remplacépar une taxe par tête d'animal, soit :
fi fI'. par tête de bœuf ou taureau;4 fI'. par tête de vache;1 fI'. par tête de veau de moins de 4 mois;o fI'. 40 par tête de bélier ou mouton;o fI'. 30 par tête de brebis, :lgneau, chèvre;1 fI'. 50 par tête de porc mâle et femelle;2 fI'. par tête de cheval, âne ou mulet.Cette taxe est perçue conformément à un
arrêté municipal approuvé par M. le SousPréfet, en date du 9 mars dernier.
M. Noël, ~rétérinaire à Juvisy-sur-Orge, estnommé vérificateur inspecteur des viandes;M. Thibout Edmond, garde champêlre, vérificateur auxiliaire.
Conformément à un arrêté approuvé parM. le Sous-Préfet, en date du le' janvier 1929,M. Thibout est chargé ,du recouvrement destaxes prévues par les articles 5, 6 et 7 de -l'arrêté du ~9 décembre 1925.
Athis-Mons, le 7 octobre 1929.Le Maire :
M. PAQUEREAUX.
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POMPES FUNÈBRES'
Le S~rvice des pompes funèbres demandedes porteurs pouvant être libres à toute heurede la journée, semaine, dimanches et fêtes; rémunération : 20 francs par convoi; s'adresserà la Mairie.
ARRÊTÉprescrivant de munir leS' chiens d'un c'ollier
et de les tenir en laisse et mllseléssur la voie publique
No,us, Mnire de ln Commune d'Athis-Mons,Vu la loi ,du 21 juin 1&98, article 16,Vu le décret du 6 octobre 1904, nrticles 9 ct sui
vants, et du 31 décembre 1922, article 57,Considérant qu'il appartient à l'autorité mllni
cipnle de p1'cndre, d'ans l'intérêt de la osécuritépublique, toules mesures relatives il la circulationdes chiens, ct notamment d'interdire la divngationde ces animaux;
Considérant que, malgré un arrêté en date d'u4 juillet 1925, qui a été affiché 'SUI' le territoired'e la Commune il plusieurs reprises, certains propriéînires de chiens n'en ont pas tenu compte,principalement dnns les lo-tis:sements, plusieursplaintes 'sont pnrvenues il la Mairi-e faisant connaître que des meutes de chiens se promènent àtoute heure la nuit dans les rues des lotissements;
Considérant qu'il y a.danger public;
Arrêtons:
ARTICLE PRE~{)ER. - Il est expressément défenducl'e laisser les chiens divaguer sur les voie.s 'Publiques ou pri"ées, seuls et osans maîtres ou gardiens.
AR1:(, 2. - Les chiens circulant Isur la voie publique, même accompagnés, tenus en laisse oumuselés, devront être munis d'un collier portantgravé, sur une plaque de métal, le nom et ledomicile de leur propriétnire.
ART. 3. - Tout chien trouvé ,sanos collier sur lnvoie publique ou privée sera immédiatement saisict rni,s en fourrière; il en sera de même de to'utchien errant paraissant abandonné, même munid'un collier.
ART. 4. - Les chiens sans coll ier et dont le pro']'lriétaire sera inconnu, seront abattus, dans undélai de 48 lleures.
Les chiens munis d'un collier et dont les prollriétaires seront connus seront abattus dans lecns où ils n'auraient pas été réclamés, après undélai de 8 jours, aprè'5 leur mise 'en fourrière.
ART. 5. - Lorsqu'un chien réclnmé sera remisil son propriétaire, ce dernier d'evra s'acquitter desfrais de conduite et de no,urriture ainsi que degarde de cet anim;al.
ART. 6. - Les contraventions au présent arrêtéseront constatées et poursuivies conformément auxlois.
ART. 7. - Les agents ,de police, le garde-cham'jJêtre et les gendarmes osont chargés d'nssurer.l'el'écution cl'u présent arrêté.
De nombreuses réclamations' arrivant journellement il la Mairie, le Maire rappelle aux habitants les terme.s de cet an'êt.é ct les informe queles ,contraventions seront dressées conformémentaux lois, les chiens seront mis en fourrière et'lbattus.
Les possesseurs de chiens sont informés qu'ilsdoivent faire lem' déclaration de pOiSsession d'echiens tous les ans, du 15 octobre au ]5 janvier.Faute par eux de 11e pas faire cette déclaration,la taxe sera triplée.
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ÉTAT CIVILdes IDllis de JUIN, JUILLET, AOUT, SEPTEMBRE 1929
NAJSSANC~S
Boutin, Francine-Claude, 4 juin; Gossart, Marcel-André, 7 juin; Coppens, Marcel, 7 juin; Payen,Maurice-Henri-Marie, 6 ju in; Saus.ses, JeannineMarcelle, 9 jui n; Y,'ernat, Geneviève-Marie, 17juin; Treignier, Claude-Régis, 16 jnin; Joinneau,Hélène-Louise, 16 juin; Partiot, Claude, 17 juin;Mouton, Gilbert-Bernard, 19 juin; Normand', Jacques, 22 juin; Moreau, Clnude-Henri, 23 juin;Florentin, Cam ille, 24 juin; Pelosi, Claude-FrançoiJs-Marie, 25 jun; Burl;ard, Serge-Albert-Louis,26 juin; Mogen~ale, Jeannine, 27 juin; Rouquette,Miehel-Jean-Gustave, 28 juin; Poussin, Geol'gesRobert, 3 juillet; Andrieu, Denise-Charlotte, 30ju in; Schneic1ermann, Eliane-Lucette, 4 juillet;Vappereau, Michel-Joseph, 4 juillet; Batuecas, Soledad, 6 juillet; Marnel i, René-Adrien-Antoine-Michel, 7 juillct; Quere, PielTe, 9 juillet; Pakula,Paulette, 10 ju illet; De PereUi, Claude-Antoine,9 juillet; Delmas, Simone-Elise, 10 juillet; PasQuinet, Jacques-Guy, 12 juillet; BIard, MarcelleAnne, 15 juillet; Tard'y, Jacques-Henri, 18 juillet; Le Lœuf, Cécile-Marie-Louise, 20 juillet; Barthelemy, Albert-Julien, 23 juillet; Bouthevin, Yvette-Christiane, 24 juillet; Denigot, Madeleine-MarieJosèphe, ~9 juillet; Charbonnier, Louis, 5 août;Val in, Madeleine-Alice, 8 aoùt; Solianil(, Trophim,26 aoùt; Lefebvre, Simone-Méla nie-SoInllge, 27août; Guidetti, Ida, 28 août; Delautier, MiehelineDeni'5e, 28 aoùt; Rouve, Manrice, 2 septembre;
Toutain, Jeannine-Mnuri~ette-Lueienne,1er ~eptem
bre; Jeanne, René-Marcel, 1er septembre; Bollini,Micheline-Albine, 3 septembre; "Vattraint, .Tncqueline-Lnul"e, 2 septembl'e; Cournut, Claude, 4 septembre; Seplta, Jncqueline-Andrée, 5 septembre;Poignet, Holand-Hi'ppolyte, 5 septembre; Poirier,Henri-Paul-Lneien, 5 septembre; Schleich, Jenn,5 septembre; Maunac, An,dré-Marie-Thérèse, 7 septembre; Lalot, Marc-Paul, 6 septembre; Cbarbonnel, Serge-Lucien-Louis, 7 septembre; Beaufrère,Bernnrd-Emile, 8 septembre; Loriol, PierretteAdrien ne-Lou i,se, 10 septembre; Lemaire, MarcelAndl'é, ]1 septembre; Dorange, Micheline-Eugénie~arthe, 10 septembre; Hamard', Ginette-Georgette,1;> septembre; Courboules, Paule-Germaine, 16septembre; Mauger, Clovis-François-Henri, 15 septembre; E'scoubeyrou, Pierre, 16 septembre; Caillieaudeaux, Bernard-Paul, 20 septembre; Debray,J ean-Auguste, ]9 septembre; Combettes J acqueline-Emilienne, 22 septembre; Gallois, Jacques-Piel're, 22 septembre; Doidy, Germaine-Suzanne 25,.septembre; Lermusinux, Jeannine, 26 septerr:bre;Gourinchas, Marcel, 27 septembre.
,"_ MARIAGES
Pons-Brfno~~ le' JU1l1; Autissier-Bienvenu 8juin.; . Combette-Roux, 8 jun; Lévêque-Laf~ret,15 JUill; Quelven-Vendenborre, 29 juin; LoniouA~nezo, 29 juin; Hem'y-Thevenet, 4 juillet; Galinler-Derout, 4 juillet; Guillerme-Laennec, 6 juillet;. ~arizet-Fléche, 10 juillet; Peteu~augeras,
13 JUIllet; Scherpereel-Laserre, 20 juil-let; Laudat,Tolivet, 20 juillet; Delage-Revel"Se, 27 juillet; Lafon-Marcoux, 24 août; Ducray-Veslin, 31 août·Dubois-Tisseront, 7 septembre; Perrin-Manem, 14septembre; Mathey-Maillard, 14 sept.embre; Correard-Garcin, ]4 .septembre; Rousseau:'Labies, 28septembre.
DIVORCE
Savignat-Detaix, divorcés le 6 juillet.
DÉCÈS
Jatteau, Louis, 56 ans, 2 juin; Bourgon, Bel'fhille-Alexandrine-Mélanie, 55 an'5, 4 juin; Boutary, Emile, 65 ans, 6 juin; Peguy, GlérnentineAdélaÏcle-Elise, -79 ans, 6 juin; Petit, François.70 ans, 7 juin; Faugeras (enfant présenté sansvie), 9 jui~ ~ Louvel, Théodore-Eugène-Auguste,48 an.s, 16 .I~lIn; Blanlot, Robert, 2 ans, 17 juin;C.harher ~enfant p:ésent~ ~a1lJS vie), 17 juin; Guél'ln, Ma Ul'1ee, 6 mOIS, 21 .IUIll; Courant, Jean-Emil!',54 ans, 20 juin; MignCTt, Marie, 71 ans, 22 juin;Caussanel, Alexandrine, 77 ans, 24 juin; Cadet,Antoine-Jean, 31 ans, 26 juin; Denizard, JulieFlorentine-Alphonsine, 77 ans 25 juin' MiquelJean, 72 ans, 30 juin; Thoriu', Eug~ne-Émile, 74ans, le' juillet; Linossiel', GutStave-Henri-Léon, 56ans, 30 ju in; Norguez, Mal'ie-Léonie, 47 nns, 5juillet; Gayanl, Simone-Andrée 1 an 11 juillet·Ho!bec, ~aurice-Geol'ges,21 ans,' 17 juÙlet; Thiéry:AUred-Vlctor, 61 ans, 17 juillet; Falehel', Isabelle,58 3ns, 19 jQillet; Desnos, Iosid'ore-Alphonse, 86ans, 18 juillet; Perrin, Honoré-Blaise 48 ans 22juillet; Nnret, Alfred-Célestin 74 nns' 24 juiÙet·Vey~set, Marie-Joséphine, 78 a~s, 28 ju'illet;"Meyer:Christophe, 77 ans, leT aoùt; Humbert, Jean-Nicolas, 92 nns, 4 août; Dumont, Pierre-Marie 55 ans7 août; Ciry, Julien, 73 ans, 11 août· Rétif Mi~chelle-Thérèse, 1 an, 12 noût; Michel: Cath;rine,88 ans, 14 aoùt; Labrel1re, Renée-Jean ne-Marie, 17ans, 17 aoùt; Fricoteaux, Désirée-Mathilde, 57ans, 20 aoùt; Mi,rheau, René-Auguste, 47 ans 22aoùt; Vaquin, Ernest-Lucien, 62 ans, 22 aoltt; (;hanon, Claude-Robert., 4 moi,s, 27 août; Guilloehon,Alfred, 50 ans, 3 septembre; Stepanenko, Maxim'e,41 ans, 4 septembre; Senocq, Eugénie, ] 9 ans, 5septembre; ,Talinaud (enfant présenté sans vie), 6septembre; Gaguepain, André, 4 moios, 4 septembre; Rivière, Georges-Henri, 45 ans, 11 septembre;Geoffroy, Paulette-Eugénie, 1 ans, 11 septembre;Vigneron, i\Iaurice-Jean, 26 ans, 12 septembre;Gaucher, FI'ançoise-AdelaÏde-Lucie, 55 ans, 14 septembre; Debra}', Jean-Auguste, 4 jours, 21 septembre, Jaequemard, Joséphine-Jeanne, 53 ans,22 'Septembre; Grandhomme, Julie-Marie, 91 ans,26 septembre.
STATISTIQUES DE L'ÉTAT CIVILdu! 1e' J unvier au 1eT Octobre 1929
NaissaJl.ces : 163.
Reconnaissances: 9.
Décès: 116, dont, 25 transcriptions de décès ill'extérieul' de personnes habitant Athis-Mons, el10 enfants prétSentés sa1],$ vic.
Mariages: 55.Di yorces : 2.
LeGénnt:M.PAQUEREAUX
* LA COOTYPOGRAPHIE ~Société ouvrière d'ImprimerieIl. rue de Metz - CoURBEV618