Billet de la Semaine Au GasinoJVîunicipal A la gloire de...

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48« Année — 12.953 Le Numéro : 25 centime» • Dimanche 11 Décembre 1932

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Foitimé ROBAUDY, FcmdateuiOEGANE DES STATIONS HIVERNALES

Administration et. Rédaction :24, Bue Hoche, CANNES. — Tél. 4.86

Journal Littéraire et Mondain d© Cannes et de l'Arrondissement de GrassePublie les annonces judiciaires et légales, les avis des Tribunaux de Commerce, Actes de sociétés, Ventes et cessions de fonds de commerce, etc... R. C. Cannes 4.362

ABONNEMENTSCannes eu Départe- 1»» «

ments limitrophes.. 12 f.Autres départe] u«nts.. 14 >Union Postale .. . . 25 >

ANNONCESEchoa (1" Page) ICïiron. locale et régionale ..Après chroniquePage Sportive et T.S.FRéclame ;Annonces (4é Page)Petites Annonces

Représentation pour l'cstra-régionalA. SIABarjEBITTE

3B, Rue du Fg Poissonnière, PAJIÏ8Téléphone : Provence, 44.07

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En face des économiesà réaliser

/ Le moment est troublant.Il est beaucoup plus facile

d'augmenter ses dépenses quede faire des économies.

Et pourtant c'est la tâche laplus difficile qu'on exige de tousceux qui ont une responsabilitéadministrative, car si l'on neréclame pas d'eux des écono-mies on veut que l'affaire dontils règlent les destinées pour-suive son fonctionnement sans

• dépenses exagérées.v II faut que la machine conti-

nue à marcher dans toutes lesbranches.

Dans les administrations gou-vernementales ce n'est peut-êtrep.as très facile, mais il existeune organisation stable qui ré-siste aux bouleversements mi-nistériels et qui a par consé-quent le droit de faire compren-dre la vérité aux membres ac-tuels du Gouvernement.

/ Dans les administrations mu-nicipales, c'est beaucoup plusdifficile, parce que l'élément derésistance est moins fort et qu'ildoit se plier à toutes les prodi-galités des Municipalités. On nesait pas trop pourquoi maisc'est pourtant comme cela.

Il faudrait dans les services 'municipaux deux ou trois hom-mes qui règlent les dépenses etqui opposent un refus formel àtoute fantaisie extravagante.

' ̂ On appellerait cet emploi : Con-trôleur financier et après l'avis,qu'ils auraient. donné de fermerles robinets, toute dépense sup-plémentaire serait à la chargede l'Edile qui l'aurait fait voter.

Soyez certains qu'avec cemoyen, on irait avec un peu plusde prudence.

Mais si la situation présenteest fort ennuyeuse, il est per-mis de ne pas en faire retomber

',-l'entière responsabilité sur laMunicipalité actuelle. Les pré-décesseurs étaient allés un peufort et, comme ils ont dû céderla place, ils s'innocentent sur ledos de leurs successeurs.

Alors nous pénétrons dansun dédale impressionnant quis'appelle le jeu politique.

Les membres du Conseil Mu-nicipal précédent, oublieux deleurs imprudences, profèrentdes plaintes contre les membresdu Conseil Municipal en exer-cice.

Les membres du Conseil Mu-nicipal en exercice se défendentmal parce qu'ils ne sont pastrès informés de la part de fau-tes qui incombe à leurs prédé-cesseurs et ils savent aussiqu'ils ne se sont pas entourés,dès leur avènement, de toute laprudence désirable.

Là-dessus la politique, c'est--à-dire le système électoral, joue'son grand rôle.

Les anciens disent : « Si nousétions encore en place vous ob-tiendriez tout ce que vous de-mandez »." Les présents voudraient dire« Nous ne pouvons pas vouscontenter », mais ils pensentforcément à leur réélection.

Et vous envisagez sans peinedes difficultés sans nombre,

/-dont nous ne serions pas' Exempts si nous étions nous-mêmes en place.

Cependant la déesse « Econo-mie » poursuit son refrain decomplainte.

Et où faut-il taper pour ré-duire'les dépenses ?

Ah ! voilà bien la prise deresponsabilités qui est difficile.

Le chapitre « personnel »permettrait sans doute quelquesrestrictions, mais quels cris

>n'allons-nous pas soulever, di-ssent les conseillers en exercice,or le personnel municipal peutêtre un bon appoint au jour del'élection.

Le chapitre « subventions »mériterait lui aussi des coupessombres, mais c'est aussitôt lalevée en masse de plusieursgroupements mécontents.

Le chapitre « Fêtes » est in-tangible pour la réputation deCannes, le chapitre « Travaux

îde Voirie » a toutes sortes deraisons pour exister avec saforme, etc., etc..

Alors pour oser vraiment ré-aliser des économies, il faudraittailler et retailler sans aucunsouci de l'avenir.

Mais ceux qui accompliraientcette besogne auraient la tristeperspective d'une popularitéperdue au profit de leurs suc-cegseurs tout heureux de trou-

v e r une situation plus nette etplus facile.

Billet de la SemaineII paraît que notre ville offre assez

fréquemment des occasions d'hilaritédans les milieux administratifs duDépartement.

GeU tient à une petite histoire quisa renouvelle à tous propos.

Quand on examine à Cannes unequestion municipale, le Conseil don-ne son avis par un vote qui est trans-mis à la. Préfecture pour approba-tion.

Mais quelques jours après la Pré-fecture voit arriver l'avis .de tel outel groupement local sur cette mêmequestion municipale et naturellementles opinAons données pa/r ces groupe-ments sont opposées avx décisions duConseil Municipal.

Alors, au tfi&f-lieu, notre ville don-ne l'impression d'une parfaite inco-hérence puisque les Conseillers Mu-nicipaux sont les citoyens qui ont ob-tenu ie plus de suffrages au momentdes élections et que l'avis de cesConseillers Municipaux a l'air d'êtreconstamment battu en brèche par lesdéclarations d'une -minorité opposan-

Ov, a. en effet, le droit du se .de-mander dans quel pays nous vwons,&t il conviendrait peut-être de donnerquelques explications à ce sujet.

D'un- côté, il 3/ a ceux qui sontconseillers municipaux, les vrais.

De l'autre côté, U y a ceux qui onttellement envie de devenir conseillersmunicipaux qu'ils ont foi-r,ié une ré-plique du Conseil Municipal.

Toutes les fois qu'une question esttiaitée par nos Ediles, titulaires, elleest reprise aussitôt par nos Ediles as-pirants qui pensent que leur missionne serait pas acco-mplie si, confor-mément au système administratif re-connu, ils •n'expédiaient pas eux aussileurs décisions à la Préfecture.

Remarquez que tout cela ne seraitque drolatique si ça n'occasionnaitpas un peu de scandale.

Le parti d'opposition existera tott-jours, même s'il devait se borner àune infime minorité. Mais il faudraitbien s'entendre sur le genre admi-nistratif adopté pour Cannes.

Car il y cmra.it peut-être un moyenà employer pour 1935.

Au 'moment des élections munici-pales on fera lUtturellevi&nt plusieurslistes. Seront élus. Conseillers Muni-cipaux officiels 'tes candidats quiauront obtenu le plus grand nombrede voix.

Seront élus conseillers Municipauxofficieux les 32 candidats qui vien-dront à la suite.

Les officiels ne s'occuperont derien, les officieux s'occuperont detout, de sorte que les affaires de laville marclieront merveilleusement.

Il n'y aura à ce système qu'uneseule objection qui m'a- été signalée :le jour où les officiels ne s'occuperontle rien les officieux n'auront aucune•aison pour s'occuper de quelque ch-o-ie puisque leur travail n'est pas basétur les intérêts de la ville, mais surme recherche de popularité dans lacontradiction.

PLURES

Au GasinoJVîunicipalCe que sera la Saison lyrique

Sociétéde St-Vincent-de-Paul

A l'occasion des Fêtes de Noël, etcomme les années précédentes, lesConférences de Cannes et de Stanislasde la Société de Saint-Vincent-de-Pauldistribueront auxnombreux déshéritésqu'elles visitent régulièrement des se-cours en nature pour les familles etdes jouets pour les enfants.

A l'heure actuelle, où le chômageaccable les familles et où les budget:deviennent plus difficiles, nous faisonsun pressant appel aux gens de cœurpour qu'ils participent à cette Œuvreéminemment sociale et qui ne vienten aide qu'à d'indiscutables misères.

Les dons en nature (savon, bois,charbon, aliments, vêtemeiseront pris à domicile, sur simple

dans la boîte aux lettres de laSociété, 14, rue Notre-Dame. Ils se-ront également reçus avec reconnais-sance au Collège Stanislas. Les donsen espèces devront être adressésM. Arnould, villa Wiosna, route d'An-tibes, Cannes.

a Soyez bons, illuminez le cœur despetits pauvres, procurez une joie auxpauvres miséreux ».

L'Assemblée Généraledu Syndicat d'InitiativeLa réunion générale statutaire du

Syndicat d'Initiative aura lieu lemardi 13 Décembre, à 16 heures,,dansla salle des mariages de. l'Hôtel deVille (i« étage).

Ordre dit four ;Compte rendu moral et financier destravaux du Syndicat d'Initiative, de-puis le mois de Juillet 1932 ;

Election de dix membres au Conseild'Administration en remplacement dela série sortante et rééligible ;

Questions diverses.

Quel est le Conseiller Munici-pal qui voudra de gaîté de cœurcommettre des actes aussi su-blimes, placer le bien de la villeau-dessus de son intérêt per-sonnel et sacrifier sa popularitéà .celle du copain qui convoitele poste ?

Il paraît qu'il en existe quel-ques- uns.

Tant mieux.

Le théâtre est devenu par-tout très difficile à équilibreret il semble que le Théâtre ly-rique surtout ait à souffrir dela situation présente qui a peutêtre quelques causes assez biendéfinies.

La première consisterait dansla pauvreté de production desœuvres lyriques depuis quelquesannées. Cela ne veut pas direque les œuvres les plus récentesne soient pas merveilleuses etsolidement bâties mais bien peusont parvenues à plaire au pu-blic au point de tenir l'affichependant quelques temps. Alorsil est absolument indispensabled'avoir recours à l'ancien réper-toire qui, malgré ses beautés,commence à être un peu rabâ-ché. Peut-être bien que si nousavions eu, après-guerre, unGounod et un Massenet, nousaurions connu, quoi qu'en disentles grands musiciens; plus d'en-gouement pour les œuvres lyri-ques renouvelées.

La seconde cause résideraitdans les exigences qu'ont euesles artistes lyriques depuis quel-ques années; Un excellent té-nor qui gagnait avant-guerre,6.000 frs par mois, a vu tout àcoup ses cachets atteindre 4 à5000 frs par représentation,alors toute la troupe a augmen-té à l'avenant et les Directeursde théâtre ont dû compter surdes recettes extraordhiairespour couvrir leurs frais. Mais ilconvient d'ajouter que ce n'estpas tout à fait la faute de cesartistes ,car il y eut malheureu-sement des Maisons où l'on fûttrop généreux et où l'on encou-rageait pour ainsi dire les exi-gences.

Agrémentez ces causes de lavogue du cinéma parlant et vousaurez à peu près la définitiond'un mal qui frappe le Théâtrelyrique et qui rend difficile tou-te organisation de Saison.

Au Casino Municipal, M. PaulBlanchardet assume la direc-tion artistique, du fait que M.Léo Devaux après une maladieassez sérieuse doit prendre quel-ques mois de grand repos.

Que v,a faire M. Blanchardet ?La situation n'est pas pour

lui très facile dès le début puis-qu'il n'a pas travaillé lui-mêmeà la formation de sa troupe ly-rique, au choix de son répertoi-re, etc., mais il espère toutefoisse sortir honorablement d'une

[ saison, qui ne doit pas réclamertrop d'argent et qui pourtanta besoin de démontrer l'utilitédu théâtre à Cannes.

M. Paul Blanchardet est com-positeur de talent, il est unchef d'orchestre apprécié, nousallons retrouver ses qualitésartistiques dans la direction dela scène, fonctions qui ne luisont pas inconnues puisqu'il aeu l'occasion de les exercer àDinard et sur d'autres scènesde province.

M. Jacques Spaanderman vareprendre la Direction de la Mu-sique. M. Blanchardet le secon-dera comme premier chef d'or-chestre. M. Georid sera chef ad-joint, ainsi que M. Augier quirecevra aussi l'attribution dechef des chœurs. M. Faber nousrevient après deux ans d'absen-ce, comme régisseur général. M.Monistrol -est régisseur d'opé-rette, Mme Sberna-Grïllièresreprend son emploi de maîtressede ballet avec onze enfants(pourquoi onze ?) jeunes, gra-cieuses et jolies sans doute. M.Latzarol et M. Pastour serontchefs de chant et répétiteurs.

Pour le répertoire on parledes œuvres courantes naturelle-,ment et puis de quelques repri-ses et créations sensationnellesla « Huila » de Samuel Rous-seau, « Boris Godounow » les« Dragons de Villars », « AmourCréole » de notre confrère Flo-rent Odéro, « Fortunio », « LesPêcheurs de Perles », « Pagani-ni », « Beaucaire », e tc .

Quelques noms de vedettessont lancées parmi lesquellesil est bon de noter,: Mlle Ga-brieîle Dorloy, de la Scala deBruxelles, Mme Madeleine Ma-thieu, de l'Opéra-Comique, MmeRayon de l'Opéra-Comique, MlleFissore, Mme Pocidalo de l'Opé-ra-Comique, Mlle Blyre, M. Gé-nin, M. Nequeçau, M. Pernet,de l'Opéra, etc., etc..

Maintenant il faut soigneuse-ment remarquer que divers ré-citals nous permetront d'enten-dre des chanteurs tels que M.Villabella, et des instrumentis-tes tels que M. Jacques Thibautet M. Kubelik.

Il n'y .aura que trois représen-tations lyriques par semaine,puis des comédies, récitals, con-férences, etc.

La soirée d'ouverture de lasaison lyrique est marquée pour

le 12 janvier et l'on parle du« Barbier de Séville ».

Les concerts classiques com-menceront le lendemain 13 jan-vier et nous donnons plus loinles noms des artistes qui illus-treront ces concerts.

Il nous reste à souhaiter bon-ne chance à la saison lyrique,ce que nous faisons de toutcœur, car il faut prouver parun résultat l'utilité du Théâtreà Cannes.

Concerts Classiques

Le 13 janvier : Yves NAT, pianiste ;le 10 : Lucienne TRAGIN, cantatrice, etJeanne GASPAR. pianiste ; le 27, Wal-ter RUMMEL, pianiste, et LucienneRADISSE, violoncelliste; le 3 février:Jeanne GAUTIER, violoniste, et LouiseCLAVIER-MANUS, pianiste ; le 10 :Emmanuel FEUERMANN, violoncellisteet Janet OLCOTT, pianiste ; le 17,Maria MOCHAKOWSKA, cantatrice, etLydie DEMIRZIAN, violoniste ; le 24,Paul LOYONNEÏ. pianiste, et Ray-mond BEJ.INSKOFP, altiste ; le 3 mars :Charles PANZERA, baryton, et Stanis-las WIEDZIELSKY, pianiste ; le 10 :Soulina STRAWINSKY, pianiste, etMarthe RAVEL, cantatrice; le 17:TIGHERA, violoniste, et MadeleineGROWLEZ, pianiste ; le 24 : Lucie DE-MINSKY et Madeleine DE VALMALÈTE,pianiste ; le 31 : Ginette NEVEU, vio-loniste, et Rachel BLANQUER, pianiste.

Conférences

M. Paul MORAND : Confidences d'mi-le ur. Mes débuts.

M. Louis BARTHOU, de l'AcadémieFrançaise : Hector Berlioz si les mu-siciens de son temps, avec auditionmusicale.

Le 14 janvier : Mme COLETTE : Souve-nirs. Des deux calés de la Rampe.

Le 21 janvier: M"™ DÛSSANE, socié-taire de la Comédie-Française :Comment on devient une vedeiie.

Le 3 février : M. Sacha GUITRY :Causerie familière, suivie d'un actede M. Sacha Guitry, joué par lui-même.

Le 10 février: M. Pierre BENOIT ,del'Académie Française.M. Paul CHACK, vice-président delàSociété des Gens de Lettres : LesCroisières merveilleuses ; Cannes,capitale du Yachting.

Le 24 février : M. Albert HERMANT, del'Académie Française : Paris d'hierqui n'est plus ; La fin du silcle et lafin du Boulevard.

Le 24 mars : M. Léon DAUDET, del'Académie Goncourt : Comment jeme suis évadé de la prison de laSanté et ce qui s'en suivit.

Le 7 avril : M. Jacques DEVAL avecMarcelle CHANTAL et MargueriteMORKNO : De l'écran muet à l'écranbavard.

ECHOS et MONDANITESPoursuivant le cycle de ses ma-

nifestations traditionnelles, l'Acadé-mie Provençale réalisera, aux alen-tours immédiats de Cannes, deux trèsimportantes manifestations d'Art reli-gieux pendant la nuit de Noël : LaVeillée des- Bergers, à l'Eglise parois-siale du Cannet, et la Messe de Minuità la Chapelle de Notre-Dame-des-Mi-mosas, aux Termes de Mandelieu.

La proximité du Cannet où varenaître la plus touchante des coutu-mes du folklore de Provence, permet-tra aux fervents des évocations ances-trales d'assister nombreux à l'arrivée,aux offrandes et aux chants des Ber-gers.

L'annonce de la Messe de Minuitde .Notre-Dame-des-Mimosas sera ac-cueillie avec enthousiasme par tousceux qui, chaque année, se groupent

itour de l'Académie Provençale, pourvivre avec elle les douces, pieuses et

naïves émotions des âges écoulés.

MÉDAILLES DE SAUVETAGE.On se souvient du tragique accident

qui, le 13 mars dernier, coûta la vieà Mme et M. Fonquart, ancien mairede Courbevoie, et à leur jeune domes-tique.

Pour tenter de sauver les occupantsde la voiture qui était tombée dans leport, plusieurs courageux sauveteursn'hésitèrent pas à plonger tout habillésdans l'eau. Leur intervention fut mal-heureusement inutile, puisque les vic-times avaient-cessé de vivre lorsqu'el-les furent dégagées.

En récompense de cet acte debravoure, la Médaille d'argent dei r0 classe de Sauvetage vient d'êtreattribuée à M. L.-M. Hirleman, 29 ans,fils de M. Hirleman, propriétaire del'Hôtel des Etrangers à Nice, et à M.Etienne Denoix, artiste cinématogra-phique, demeurant, 13, boulevard Ras-pail, à Paris.

Nous sommes heureux de leur re-nouveler toutes nos félicitations pourle dévouement dont ils.firent prouveen ces tragiques circonstances,

L'Amicale Sans-Filiste de.Cannés,toujours en tête des manifestationsayant trait au développement de laT.S.F., organise à Cannes, Ville desFleurs et de l'Elégance, une Exposi-tion d'Appareils de T.S.F.' Cette Exposition aura lieu au Pavil-lon de Dédouanement, du' 11 au 18Décembre.

La situation heureuse de ce Pavil-lon, face à la mer et près du port, enrend l'accès facile au public attiré parce coin enchanteur de la Ville.

Toutes les marques d'appareils deT.S.F. seront représentées à cetteExposition ; les postes les plus modes-tes voisineront avec les plus riches.

Le prix d'entrée a été. fixé k 1 fr. 50par personne, mais pqur donner unintérêt particulier à cette visite, cha-que billet d'entrée donnera droit autirage d'une tombola qui aura lieutous les soirs.

Les lots d'une certaine valeur serontofferts par les exposants.

Les visiteurs pourront entendre lesappareils récepteurs à.toute heure,grâce à un petit poste émetteur local,qui donnera des Concerts de Musiuqeenregistrée. •

De cette façon, l'auditeur pourra sefaire une opinion sur la qualité musi-cale des haut-parleurs, et-Ton'éviterala cacophonie qui se produit lorsquechaque exposant prend l'onde qui luiplaît.

Sous de pareils auspices et avan-tages, cette Exposition est assuréed'un succès bien mérité.

Lundi ont été célébrées', dans l'inti-mité, à cause d'un deuil récent, lesfiançailles rie la toute gracieuse M110

Charlotte-France Laugier, fille de Mmfl

et M, André Laugier, capitaine aucadre actif, commandant le corps desSapeurs-pompiers de notre ville, avecM. Roger Laurens, fils.de Mmo et M.Laurens, de Cannes.

Cette future union allie deux de nosplua anciennes familles cannoises. Nosmeilleurs vœu;; au:-: jc:;iie:i. " ru--..'s,

Mardi à 11 heures a été célébré, enl'Eglise Notre-Dame de Bon-Voyage,le mariage religieux de M!lc PauletteHugues et de M. Maurice Voletti.

Le chœur était délicatement fleuriet illuminé. Une très nombreuse assis-tarce se pressait à la cérémonie, aucours de laquelle M110 Christiane From-mer tint les orgues et exécuta le pro-gramme musical suivant : MarcheNuptiale de Claussmann ; un Andanti-no de Schumann, la CanliUne Nup-tiale, de Bourdon, et une Sortie, deBoelmann. ' ;

La bénédiction nuptiale fut donnéepar le Chanoine Gbio, curé de Bon-Voyage, qui prononça une belle allo-cution et qui retraça, en termes élo-qrehts, le passé des deux familles.

Un lunch des plus élégants suivid'une réception intime, eut lieu ensuitedans les salons de l'Hôtel Mari iriez,

Nous renouvelons à M. et Mme Mau-rice- Voletti nos meilleurs vœux debonheur.

AA l'occasion du mariage de sa fille

Paulette avec M. Voletti, M. Huguesa remis au Maire de Cannes.la sommede 200 francs à répartir entre les Œu-vres ci-après: Société des Mutilés,50 fr. ; Goutte de Lait, 50 fr. ; Bureaude Bienfaisance, 50 fr. ; Ecole desAveugles, 50 fr.

Nos plus vifs remerciements.

' Nous avons reçu de M.. FrançoisArluc, architecte, conseiller général,le nouveau plan indicateur de laVille de Cannes, Tnagnifique plancheen 2 couleurs, dont il est l'auteur.

Nous sommes très -heureux de leféliciter de cette heureuse initiative,et de cette réalisation qui ne fait queconfirmer son inlassable activité etson dévouement à la prospérité dela Ville de Cannes.

OFFICIERS DE RESERVE, au-jourd'hui, réunion hebdomadaire desmeraDrea de la R.CF. de Cannes, auCaveau Moderne, salle du premierétage, de 17 heures à 20 \ia:Mn::,

Les Producteursau Marché ForviileLa question si délicate de l'instal-

lation au Marché Forviile des Produc-teurs de la région ne semble pas avoirfait beaucoup de progrès.

En effet, le Syndicat de Défense desProducteurs Agricoles, Horticoles etFloraux de Grasse, des Alpes-Maricï-

et du Var, nous communique larequête ci-après qui a été remise, à ladate du 29 novembre 1932, aii Mairede Cannes :

Monsieur k Maire,La superficie qui est allouée, actuel-

lement, aux Producteurs maraîchers etfruitiers dû la région, sur U MarchéForviile, vient de s'avérer, après ex-pé-,•ience faite, notoirement insuffisante.

L'exposition défectueuse des produitsqu'entraîne le manque de surface néces- •aire, provoque une mévente qui va'accentuant de plus en plus, les joursle grand marché.

Cette mévente augmentera encore dansdes proportions imprévisibles, au rno-mentde l'apport des récoltes d'automne

i va cominencer incessamment.Pour éviter de telles conséquences,

nous avons l'honneur. Monsieur leMaire, de venir faire appel à votre sol-licilude et à votre esprit d'équité afinque les mesures nécessaires soient priseset appliquées le plus rapidement pos-sible.

A cet effet, permettez-nous de vousmnetire nos desiderata.Considérant que le Marché Forviile

doit être, surtout, un marché de grûs-mixte-libre, c'est-à-dire un marché per-meliant la vente en gros et la continua-tion, sur les mêmes emplacements, de la

te au détail pour les Producteurs quin'ont pas écoulé en gros, la totalité asleurs produits )

Considérant que sa superficie est suf-fisante pour recevoir, à la fois, les pro-ducteurs et les revendeurs ,'

Nous demandons, durant toute l'an-née, l'éclairage du marché à 3 h. 30,son ouverture à 4 heures et la cession dela Halle 5.

Ces dispositions sont considéréescomme un minimum indispensable-, in-dépendamment du déplacement éven-tuel, librement consenti, d'un certainnombre de petits producteurs qui accep-teraient, sous leur responsabilité entière,de tenter l'expérience du Marché Gam-bada, à la condition; toutefois, que cedernier soit bien achalandé et qu'il per-mette un étalage judicieux et suffisant.

Il serait injuste et contraire aux inté-rêts de tous, d'imposer aux producteursdes conditions fâcheuses.

Cet élément de la vie nationale doitêtre mis en mesure de pouvoir remplirsa fonction normalement.

Espérant, Monsieur le Maire, quevous voudrez bien prendre nos .deside-rata en considération, nous vous prionsd'agréer l'assurance de nos sentimentsdéférents et bien dévoués.

Un double de la présente requête aété remis, à la date du 6 décembre1932, à M. le Conseiller général et àM. le Conseiller d'arrondissement ducanton de- Cannes.

La Suppressiondes passages à niveaux

Aussitôt qu'il eut connaissance duvote par le Parlement, de crédits, envue de la suppression des passages àniveau, M. François Arluc, Conseillergénéral, écrivit au Préfet des Alpes-Maritimes, pour signaler spécialementles passages à niveau, Châteaudun etde la Source à Cannes, et celui deMouans-Sartoux, à la limite de lacommune de Mougins.

Le Préfet a répondu à M.. Arluc, lalettre suivante :

Nice, le 30 novembre 1932.

Monsieur le Conseiller Général,En réponse à votre lettre du 26 no-

vembre, j'ai l'honneur de vous faireconnaître que j'ai signalé à M. UMinistre des Travaux Publics, l'intérêtqu'il y aurait à supprimer, au plus tôt,les passages à niveau de Châteaudun t-lde la Source, à Cannes, ainsi que celuiqui se troïive à l'entrée de Mouans-Sartoux.

Veuillez agréer, etc..

Pharmacies de Garde

Dagonnot, place de l'H6tel-âe-Ville,tél. 1-40.

Jouanrùs, 40, rue d'Antibes, tél. 5-27.

Journée du 11 : CadLnouche, 2, boule-vard d'Alsace, tél. 26-72.

Nuit du 11 : BaJoux, route de Fréj'La Bocca, tél. 12-05.

Nuit du 12 : Lochon, 63, rue d'An-tifces, tél. 26-51.

Nuit du 13 ': Cadinouche, 2, boule-vard d'Alsace, tel, 26-72.

Nuit du 14 : Houssiaux, 7, boulevardCarnot, tél. 4-63.

Nuit du 15 : Bourgeois, 42, rue Geor-ges-Clemenceau, tél. 32-06.

Nuit du 16 : Filippini, Villa La ButfcFour-à-Chaux, tél. 30-2S.

Nu't du 17 : Bertrand, 8, rue Laforvtilne, ta!, 2i-Srj.

A la gloire de CAPRONLa souscription pour le monument

Capron est officiellement ouverte.La représentation, donnée Vendredi

au "Star Cinéma", fut une grandemanifestation et nous ne saurions tropai remercier M. Marcel Bêle, Directeur

de cet établissement.Ainsi, le commerce local, justement

•econnaissant, vient-il s'unir aux nom-ses manifestations de sympathie

que le projet d'un monument à l'an-;ien député-maire, ne cesse de provo-juer.

Il y a quelques jours, nous avonsrecueilli quelques-uns des plus beaux:émoignages de souvenir et d'admira-ion adressés par des personnalités au-:orisées à la mémoire d'André Capron.D'autres sont parvenus depuis auComité qui, chaque jour, en reçoit delouveaux.

« J'aime trop Cannes, écrit M. A. ceFouquières et je connaissais trop lesmérites de l'ami perdu pour ne pasm'associer à vous de tout mon cœur, nSon Altesse -Royale et Impériale,.Madame la Grande-Duchesse Hélènede Russie, se déchire heureuse d'he-norer la mémoire de c ce grand bien-iaiteur tle Cannes», a qui, durant tantd'anntes, ajoute Mr. Frank Jay Goul( ,

consacré son temps et son énergieà la grandeur et au progrès de celteville, D

C'est, qu'en effet, pendant près detrente ans, le sort de Cannes a èt(.ntimement lié à la vie d'André Capron;omme le fait si délicieusement obsei-/er l'Amiral Docteur: «Le souvenird'André Capron, écrit-il, est m' 1 : àcelui de ma vie maritime. Je l'ai connuà Cannes alors que je n'avais qu'un;alon et il m'a reçu comme comman-

dant d'escadre.» K Je sais tout ce qveCannes doit à Capron, dit M. le Barcnde Ramsay, et ce qu'il a fa,it pourelle en tant que station d'élégance t tde beauté sur la Côte d'Azur.»

Aussi, applaudira-t-on à la phraselapidaire de M. 3e Dr Jean Gazagnaire,Maire de Cannes :

On appellera ces vingt-cinq der-nières années, le quart de siècle ceCapron ». C'est, qu'en effet, comme lefait j udicieusèment observer M. leMaire du Cannet: «André Capron,pendant trente ans, s'est dévoué pour

, ville d'adoption.»On peut ajouter qu'il a été un tes

grands pionniers de la Côte d'Azur.AI. Edouard Baudoin l'appelle «legrand bienfaiteur de la Côte d'Azur»,et M. Francis de Croisset proclame :

j 'ai gardé le plus grand souven rd'André Capron que l'on peut appeler

meilleur serviteur de la Cote d'Azi.r »On voit par là sous quel signe d'en-

thousiasme unanime s'ouvre la sois-cription en faveur du monumentCapron. « C'est une idée infinimentlouable d'ériger un monument à lamémoire de notre cher André Capron. »Ainsi s'exprime M. Louis Gassin, remi-nent avocat, ancien Président duConseil général des Alpes-Maritime?.Toute la population cannoise rati-

fiera ce jugement, fière d'avoir eu ùlongtemps à sa tête un homme donttant d'hommages émus glorifient au-jourd'hui le nom.

COMITÉ D'HONNEURDU

MONUMENT ANDRÉ CAPRON

SOUS LE HAUT PATRONAGE DE :S. A. R. Mgr le Comte de Caserta ;S. A. R. et I. Madame la Grande-

Duchesse Hélène de Russie, Prin-cesse Nicolas de Grèce ;

S. A. R. Madame la Duchesse de Ven-dôme, Princesse de Belgique.A cette liste de personnalités offi-

cielles, succédera prochainement uneliste de personnalités mondaines.

PERSONNALITÉS OFFICIELLES

Président d'HonneurM. Chautemps, Ministre de l'Intérieur

.PrésidentsMM. Louis Louis-Dreyfus, Député.

Léon Baréty, Député, Président— du Conseil Général.

Dr Jean Gazagnaire, Maire deCannes.

MembresM. le Préfet des Alpes-Maritimes.

MM, les Sénateurs Charabot et Dona-deï.

M. Louis Marin, ancien Ministre,Président de l'U. R. D.

MM. Jean MédecinPaul DeudonRené Fayssat ( DépitttsHenry TorrèsS.G. Mgr Rémond.Général Chédeville.Brunet, Inspecteur d'Académie.le Président de la Chambre c e

Commerce des Alpes-Marili-mes.

Arluc, Conseiller général duCanton de Cannes.

Edouard Baudoin, Conseiller gé-• néral.

Bellecroix, Sous-Préfet de Grasesie Président du Conseil d'Arron-

dissement.MM. les Adjoints et les Conseillers

Municipaux de Cannes.MM. Laurens, Président du Tribunal

de Commerce de Cannes,le Président du Conseil des

Prud'hommes.MM. les Maires d'Antibto.

de Biot.du Cannet.de Mandelieu.de Mouans-Sartoux.de Mougins.de la Roquette,t'e Théonle.c'e V.lLim.