L- Siint-RifçoherE LITTORA - Collection de...

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2,< Ann.V. -.. v •:• !.;«•,.- Siint-Rifçohert LE NUMÉRO ^5 CENTIMES Mercredi 4 Janvier 1911. LE LITTORAL ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSE ABONNEMENTS Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr. A utres Dépa rtements » Etranger et Union Postale Six Mois 15 I.H «4 Un An I 1S de <-bnqa« mol» Fortuné HOIIttWY, Fondateur Rédacteur en Chef : Edouard PF.CUU.n,t!ï Administration et Rédsction : Bue Hoche, »4, CANNES — TÉLÉPHONE S.3S Lu nunuKriti non InUrfl ne tont pu rtndul. Ln lettre» non «flrtnculit lonl nfuitn. ANNONCES Annonces (-* col-, 4 1 page)... O f. t 5 Annonces légales (9 col. 4 e p.) 0 f 2ft Annonces légales (}« page)... 0 f. 40 _ Avis de Décès, de Messe et de Remerciements I fr. la ligne II liste Annonces (»• page). O f. » Chronique locale... 1 fr. » Echos. 2fr. Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches ACTUALITÉS PITTORESQUES Les Cartes de visite Elles ont commencé à réapparaî- tre et à circuler par millions les car- tes, tantôt humbles, tantôt orgueilleu- ses, tantôt froides comme un salut lointain que n'accompagne pas une pa- role, et tantôt cordiales comme le bon- jour jeté à la volée aux amis que l'on désire entretenir sans pouvoir leur con- sacrer beaucoup de temps. Elles possèdent leur psychologie, à tel point que Fournel a pu écrire : La carte de visite, c'est l'homme. Et, de fait, durant la période qui s'ouvre, vous n'aurez que l'embarras de vérifier par vous-mêmes ce que cette assertion offre de profondément vrai. D'une manière générale, le Monsieur qui a sa carte n'est pas un monsieur quelconque. Le niais le plus fieffé ac- quiert on ne sait quel bel air lorsqu'il sait dire à un interlocuteur : — Je vais vous remettre « ma » carte, et lui ten- dre négligemment colle-ci avec un ges- te qui s'apprend très bien. Seulement, il y a des règles à obser- ver, hormis lesquelles vous êtes tou- jours l'homme qui a « une » carte, mais non pas l'homme qui a « sa » car- te. La carte de visite a son protocole, et ce protocole fourmille d'hérésies. Une hérésie très commune consiste à faire suivre -son nom d'une qualité qui ne recommande pas nécessairement son personnage à l'admiration forcée des contemporains. Exemple : Isidore Machin, employé de banque. Vous sentez qu'Isidore Machin ne perdrait pas grand'chose à cesser de se prévaloir de sa qualilté, honorable certes, mais dépourvue de relief, d' « employé de banque ». Une autre hérésie est d'accumuler ses titres et fonctions. Exemple : Jérôme Badin, sous-chef de bureau à la Prélecture, secrétaire du Syndical des Uoit-sans-Soif, médail- de Madagascar. Vous admettrez que Jérôme Badin tout court suffirait à la satisfaction du public ! Cependant, il ne faudrait pas tom- ber dans l'excès contraire. M. Falliè- res n'étonnera personne, s'il met sur ses cartes de visite Armand Fallières, en négligeant d'écrire au-dessous : Pré- sident de la République Française ; mais il serait de la dernière vanité d'i- miter tel chansonnier fameux, qui ef- fectuant une tournée en Amérique, s'é- tait fait confectioner des cartes avec cette seule adresse : B..., Canada. En général, un titre suffit... quand on en possède. M. le comte d'Haus- sonville met : «de. l'Académie Françai- se ». M. Jules Claretie : « Administra- teur du Théâtre Français »; M. Hé- brard : « Directeur du Temps », etc., etc. M. Jean Richepin ne met rien du tout ; il a raison : vous n'imaginez pas une carte ainsi rédigée : Jean Hichepin, poète. Tout n'est que tact dans la carte de visite. Le choix du carton n'est pas in- différent non plus. Nous avons connu la carte glacée, sorte de porcelaine molle et friable le crayon s'enlizait à chaque trait comme dans un sable mouvant. La pâ- te qui la couchait était toxique. Une nuit de Saint-Sylvestre (je parle de l'année 1873), certain « fashionable » venant de prendre la forte culotte au Jockey-Club gratta dans un verre d'eau le glaçage d'un demi-cent de car- tes porcelaine et avala le mélange. Il en mourut. La carte glacée aussi. Le bristol l'a avantageusement rem- placée. La carte bristol est la carte de tout le monde. Elle suporte aussi bien l'humble typographie à 1 fr. 50 que la luxueuse gravure sur cuivre à cent sous. Le vélin garde son cachet sei- gneurial qui ne convient pas à la mul- titude. Il faut savoir opter entre les deux genres. Une très belle gravure sur un carton modeste apparaît comme le summum de la distinction. Mais, dans la gravure comme dans la composition typographique, existe encore une gamme de discrétion dont on ne saurait se tirer sans quelque es- prit. Un tel voudra des caractères énor- mes; un autre inclinera vers les lettres microscopiques; un troisième choisira le terme moyen. Comme cela ne suffit pas, les imprimeurs ont invente l'an- glaise, la bâtarde, la gothique, voire les lettres amorphes rachetant en fantai- sie abracadabrante ce qui leur manque en lisibilité. En ceci, le tempérament individuel fixera seul le goût. Il est bien certain qu'un entrepreneur de démolition ou un capitaine d'infanterie territoriale n'ad- mettront jamais les mêmes caractères de cartes de visite qu'une poétesse lau- réate des concours féminins ou qu'une apprentie modiste. Dernière observation concernant les cartes de visite : Quand vous entrez dans un salon, dans un appartement, et que vous voyez manifestement éta- lées sur une coupe ou fixées dans un cadre de glace des cartes de célébrités n'hésitez pas; dites : « Je suis un imbé- cile ! » Vous admettrez maintenant avec .moi que les cartes de visite présentent un champ d'observation presque illi- mité. N'est-ce point curieux qu'on puis- se tirer tant d'enseignements d'une si petite chose ? HENRY HOTEL DES ANGLAIS raplet», larrflti. Ml a SOUVELLES DE PARTOUT FArii. Des bruits alarmants ont couru sur la santé de l'empereur d'Autriche, mais les dernières dépêches aftirment que Fran- çois-Joseph est tout simplement atteint d'un rhume. Le premier président Foiichon, étant retenu au Conseil de l'Ordre de la Lésion d'honneur, l'arrêt de la première Chambre de la Cour d'appel, dans l'af- faire du cardinal Luçon, qui devait inter- venir hier mardi, ne sera rendu qu'au- jourd'hui. M. Gaston Hervieu procédera inces- samment, du haut de la plateforme de lu Tour Eiffel, u des expériences de descen- te de parachutes pour appareils d'aviation. Avec ces parachutes, M. llervieu espère pouvoir permettre a un aviateur, qui n'est plus maître de son appareil de descendre a une vitesse ralentive de t\ mètres et ce- la même pour une hauteur de 10 mètres seulement. Le correspondant du Journal à Lon- dres, dit que les dépêches reçues à Lon- dres, de sources sûres, annoncent que ta situation à Lisbonne est des plus graves. On pense que de nouveaux troubles sont imminents. Les sujets anglais résidant en ville ont hissé le pavillon britannique. Le mauvais temps persiste en France et à l'étranger. Nombreuses chutes de nei- #e. Communications interrompues. L'individu arrêté pour vol d'un chè- que de 42.000 francs est un puhliciste du nom de Portevin, fa ans. Départements. liriançon. Deux militaires du i5t)', tombés soudainement malades et conduits à l'hôpital militaire, ont été reconnus at- teints de méningite cérébro-spinale. Le directeur du service de santé du 1/4 0 corps d'armée vient d'arriver et a pris des mesu- res pour arrêter la propagation de cette épidémie. Clermont-Ferrand. —• Eugène Gazet, l'assassin de la femme de la Roche-Noire, s'est évadé. Le maréehal-des-Iogis Bonnes, qui le poursuivait, a glissé sur le verglas et est tombé d'une hauteur de B mètres se faisant une blessure très grave. On n'a pu arrêter Gazet. Bordeaux. — On a trouvé carbonisé à Toubreau, près de Saint-Denis-de-Pile, le corps de Mme veuve Cassai dont la maison avait été en partie incendiée ces jours derniers, Reims. — Les époux François Haus- man, marchands des quatre-saisons ont été trouvés asphyxiés chez eux, rue du Fanhourg-Cérès. La mort remontait à trente-six heures. Ce double suicide est attribué à la misère. Nantes. — La trrève des typographes continue,. Un journal du soir a paru avec une édition incomplète, grâce a des mo- yens de fortune. Plusieurs imprimeries sont fermées. Tours. — Les débats de l'affaire Dmil- by ont pris lin hier mardi. Le jugement sera rendu le I/J janvier. Brest. — Le croiseur-cuirassé « Edgar- Quinet » commandé par le capitaine de vaisseau Guepratte, a appareillé à Brest, à 3 heures, pour rejoindre la première es- cadre a Toulon. Lille. Une dépêche de Liège dit que la grève des mineurs du bassin de Liège s'est étendue aux charbonnages de la rive droite de la Meuse. La grève est presque générale. On compte actuellement plus de 12.000 grévistes. Etranger. Turin. Les journaux annoncent que dans quelques jours paraîtra la traduc- tion italienne de. l'histoire de l'Eglise de Mgr Duchcsne, qui a enfin obtenu l'ap- probation supérieure. On se souvient que tout d'abord la traduction italienne de l'u'iivre avait été frappée d'interdiction. Home. L'éruption de l'Etna est con- sidérée comme terminée; seule une légère fumée sort encore du cratère central. Tou- tefois, certains savants, comme les profes- seurs Haco et Mercalli, sont d'avis qu'une éruption plus violente et plus dangereu- se est à craindre dans un délai rappro- ché. Le duc des Abruzzes a renoncé au projet qu'il avait formé de se rendre en automobile du Cap au Caire. Madrid. — Le recouvrement des im- pôts en Espagne présente, pour le mois de décembre dernier, une augmentation de six millions sur 1909 et une augmen- tation de trente-six millions pour toute l'année. Londres. — Le vapeur « Axil », allant de Hambourg en Afrique Occidentale, avec 3i hommes d'équipage et !\ passagers s'est perdu corps et biens. Des débris de l'épave ont été retrouvés. Saint-Pétersbourg. — Le général Schi- galowski, ingénieur en chef île la forte- resse de Wladivostock, a été arrêté. Il est inculpé dedétournements qui s'élèveraient à la somme de deux millions de roubles. CASINO MUNICIPAL PROGRAMME HEBDOMADAIRE du 4 Janvier au 7 Janvier 1911 Mercredi l\ Janvier : A 8 h. if> du soir, Faust, opéra en 4 actes, de MM. Bar- hier et Michel Carré. Musique de Ch. Gounod. Jeudi 5 Janvier : A l\ h. \ de l'après-midi, Cinématographe Pathé Frères. Entrée, 1 franc. A8 h. \ du soir, La Périchole, opérette en 3 actes, paroles de MM. IL Meilhac et L. Halévy. Musique de J. Offenbach. Vendredi fi Janvier : A2 h. \ de l'après- midi, 3" Grand Concert Classique, sous la direction de M. Louis Laporte, chef d'orchestre des Concerts Colonne. A 8 h. \ du soir, Concert Symphoni- que. A 9 h. du soir, Cinématographe Pathé Frères. Entrée, 1 franc. Samedi 7 Janvier : A 8 h. A du soir, Phi- lémon et Baucis, Opéra-Comique en 2 actes, paroles de MM. Jules Barbier et Michel Carré. Musique de Ch. Gounod. Tous les jours, dans le Hall (sauf ven- dredi), Grand Concert Symphoniquc sous la direction de M, Louis Laporte, chef d'orchestre des Concerts Colonne; Le Maestro Botzy et son orchestre de Tzi- ganes. Tous les jours, a a h. \, Grand Gui- gnol, Direction Martin. ÉCHOS AitmvÉES. Notre excellent confrère parisien et ami, M. Robert Coquelle, rédacteur en chef de la Iliviera Illustrée, Mme et Mlle Coquelle, villa Georges-AliDe, à la Croisette. :. S. A. R. la comtesse de Bardi, est deseendue, hier, à la villa Henri IV, promenade de la Croisette. Elle était attendue à la gare par LL. AA. RR. la comtesse de Caserta et la princesse Jo- séplia de Bourbon. *** S. E. le prince A. N. Lobanow-Ros- tovsky, écuyer de S. M. l'empereur de Russie, membre du Conseil de l'Em- pire, est arrivé, hier, à Cannes, ve- nant de Saint-Pétersbourg. Il s'est rendu à Cabris, en sa villa, auprès de sa famille. *#* La marquise de Cuganc, villa Ré- gina, boulevard d'Alsace. * ** M. Paul Bisson et sa famille, villa Flora, route de Fréjus. * * * M. A. Moine et sa famille, chalet des Hespérides, promenade de la Croi- sette. *** Mme Segond et sa famille, villa Cor- ne d'Or, promenade de la Croisette. *## M. Archer Bowler, dans un hôtel de notre ville. * * * Mlle Caillet-Clérissy en son apparte- ment, boulevard Carnot. *## M. Charles Dietrich et sa famille, à l'hôtel Continental. *#* Mme Duforest, au Splendid-Hôtel. *** M. Adolphe Brisson, directeur des Annales, et Mlle, à l'hôtel Beau-Rivage. *** M. Béraud et sa famille, villa Mar- ken, rue des Anémones. #** Mme Mahler Delchet, villa Félicia, promenade de la Croisette. *## Mme Isabelle Hall, dans un hôtel de notre ville. * * * M., Mme Bornèque-Japy et leur fa- mille, villa Beau-Verger, à la Calilfor- nie. The Berlitz School of tanguages, rue d'Antibes, 48. Téléph. 8.(15. Enseigne- ment pratique des langues vivantes. DISTINCTION. Parmi les nominations au grade de chevalier de Ja Légion d'honneur, nous relevons avec un vif plaisir le nom de M. le capitaine Vidal, fils de notre ami, M. Vidal, le sculpteur bien connu de la rue d'Antibes. Nos félicitations. FIANÇAILLES. Hier ont eu lieu les fiançailles de la toute gracieuse Mlle Charlotte Brennig, fille et belle-fille de Mme et M. Roten- Brennig, propriétaires du Winter-Pala- ce Saint-Charles, avec M. Louis de Wolff, ingénieur à Sion (Suisse). A cette occasion un menu exquis réu- nissait les familles Roten-Brennig, de Wolff, Aletti, Le Guen, Roten, Ricord, Barret, Fourneau, lieutenan-coloncl Milza, etc. Nous adressons aux futurs époux nos meilleurs souhaits de bonheur. NÉCROLOGIE. Nous apprenons avec regret le dé- cès de M. Margaillan, élève en pharma- cie (pharmacie Déchenaux), ravi à l'affection des siens à l'âge de 55 ans. après une courte maladie. En cette douloureuse circonstance, nous adressons à la famille endeuillée nos plus vives condoléances. Le Journal des Etrangers est la seu- le Revue Mondaine publiant la Liste of- ficielle des Hivernants. En vente par- tout au prix de 0:25 seulement. De Nice LÉGION D.HONNEUR. Nous apprenons avec le plus grand plaisir, que M. E. Beri, ancien prési- dent de la Chambre de Commerce de Nice, vient d'être promu chevalier de la Légion d'honneur. Toutes nos félicitations au nouveau chevalier. DE MONACO-MONT-CABLO. Aujourd'hui mercredi i janvier : A 1 heure, Tir aux Pigeons : Prix des Pensées (handicap) 1.000 francs. A 2 heures \, Concert au Casino. A 4 heures \, à l'International Sporting-Club, Concert Louis Ganne : La Princesse Jaune, ouverture, St- Saëns. Danse Norvégienne, Grieg, Siegfried Idyll, Wagner. Scènes humoristiques pour violon solo et qua- tuor à cordes, Léonard. Eternelle Ivresse, valse de fiançailles, Louis Gan- ne. Au Théâtre. Ce soir, mercredi, à 8 heures \, spectacle du Théâtre Na- tional de l'Odéon : 3' et dernière re- présentation de la charmante pièce en quatre actes, Comme les Feuilles, d'a- près Giacosa, par Mlle Darsenne, dont nous rappelons l'excellente distribu- tion : Maxima Roselle, M. Vargas; Jean Roselle, M. Chambruil; Tommy, M. Maupré; Helmer Strile, M. Costé; An- dré, M. Bacqué; Gaspard, M. Dubus; Le peintre, M. Flateau. Nénelle, Mme Sylvie; Julie, Mme Lu- cienne Guett; Madame Lablanche, Mme Barsange; Lucie, Mine Mazalto; Tante Irène, Mme Rosay; Madame Laurier, Mme Herland. Palais des Beaux-Arts. C'est samedi prochain, 7 janvier, à 2 heures qu'aura lieu l'ouverture de la XIX" Ex- position Internationale das Beaux-Arts, sous le haut patronage de S. A. S. le Prince de Monaco. Nouvel Etablissement Thermal di, Monte-Carlo. — Le nouvel établilsse-' 1 ment thermal de Monte-Carlo, situé sur les terrasses du Casino, réunissant tous les services médicaux de physio- thérapie (électricité, chaleur, lumière), avec un Hammam du dernier confort moderne, bains de mer en cabines, sal- le Zander, etc., est ouver tous les jours, dès 8 heures J du matin. Poterie de Monaco, avenue de Monte-Carlo, entrée libre. Kiosque d'exposition et de vente dans les jardins, boulevard des Mou- lins. * * * II faudrait rééditer un chapitre des « Mille et une Nuits n pour traduire l'é- merveillement produit par la visite des nouvelles salles dues au talent bien con- nu de l'architecte, M. Médecin, qui onl été inaugurées le 1" Janvier au Casino de Monte-Carlo. C'est un ensemble artistique où iti pinceau de l'homme rivalise de somp- tuosité lumineuse avec les ors du so- leil et les bleus du ciel Méditerranéen. Aussi, les nombreux étrangers que le climat, si doux, de Monte-Carlo a at tirés sur ce coin de la Côte d'Azur se sont-ils rendus en foule a cette inau- guration. On a fort admiré la Salle des Con- certs dont la décoration de style Louis XIV est d'un effet véritablement im- pressionnant. Le superbe escalier qui

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2,< A n n . V . -.. v •:• ! . ; « • , . - S i in t -Rifçoher t LE NUMÉRO ^5 CENTIMES Mercredi 4 Janvier 1911.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSEABONNEMENTS

Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.A utres Dépa rtements »Etranger et Union Postale

Six Mois15I.H«4

Un An

I 1S de <-bnqa« mol»

Fortuné HOIIttWY, FondateurRédacteur en Chef : Edouard PF.CUU.n,t!ï

Administration et Rédsction : B u e Hoche, »4, CANNES — TÉLÉPHONE S.3S

Lu nunuKriti non InUrfl ne tont pu rtndul. Ln lettre» non «flrtnculit lonl nfuitn.

ANNONCES

Annonces (-* col-, 41 page)... O f. t 5Annonces légales (9 col. 4e p.) 0 f 2ftAnnonces légales (}« page)... 0 f. 40 _Avis de Décès, de Messe et de Remerciements I fr. la ligne

II listeAnnonces (»• page). O f. » •Chronique locale... 1 fr. »Echos. 2fr.

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches

ACTUALITÉS PITTORESQUES

Les Cartes de visiteElles ont commencé à réapparaî-

tre et à circuler par millions les car-tes, tantôt humbles, tantôt orgueilleu-ses, tantôt froides comme un salutlointain que n'accompagne pas une pa-role, et tantôt cordiales comme le bon-jour jeté à la volée aux amis que l'ondésire entretenir sans pouvoir leur con-sacrer beaucoup de temps.

Elles possèdent leur psychologie, àtel point que Fournel a pu écrire : Lacarte de visite, c'est l'homme. Et, defait, durant la période qui s'ouvre,vous n'aurez que l'embarras de vérifierpar vous-mêmes ce que cette assertionoffre de profondément vrai.

D'une manière générale, le Monsieurqui a sa carte n'est pas un monsieurquelconque. Le niais le plus fieffé ac-quiert on ne sait quel bel air lorsqu'ilsait dire à un interlocuteur : — Je vaisvous remettre « ma » carte, et lui ten-dre négligemment colle-ci avec un ges-te qui s'apprend très bien.

Seulement, il y a des règles à obser-ver, hormis lesquelles vous êtes tou-jours l'homme qui a « une » carte,mais non pas l'homme qui a « sa » car-te.

La carte de visite a son protocole, etce protocole fourmille d'hérésies. Unehérésie très commune consiste à fairesuivre -son nom d'une qualité qui nerecommande pas nécessairement sonpersonnage à l'admiration forcée descontemporains.

Exemple : Isidore Machin, employéde banque.

Vous sentez qu'Isidore Machin neperdrait pas grand'chose à cesser dese prévaloir de sa qualilté, honorablecertes, mais dépourvue de relief,d' « employé de banque ».

Une autre hérésie est d'accumulerses titres et fonctions.

Exemple : Jérôme Badin, sous-chefde bureau à la Prélecture, secrétairedu Syndical des Uoit-sans-Soif, médail-lé de Madagascar.

Vous admettrez que Jérôme Badintout court suffirait à la satisfaction dupublic !

Cependant, il ne faudrait pas tom-ber dans l'excès contraire. M. Falliè-res n'étonnera personne, s'il met surses cartes de visite Armand Fallières,en négligeant d'écrire au-dessous : Pré-sident de la République Française ;mais il serait de la dernière vanité d'i-miter tel chansonnier fameux, qui ef-fectuant une tournée en Amérique, s'é-tait fait confectioner des cartes aveccette seule adresse : B..., Canada.

En général, un titre suffit... quandon en possède. M. le comte d'Haus-sonville met : «de. l'Académie Françai-se ». M. Jules Claretie : « Administra-teur du Théâtre Français »; M. Hé-brard : « Directeur du Temps », etc.,etc. M. Jean Richepin ne met rien dutout ; il a raison : vous n'imaginez pasune carte ainsi rédigée : Jean Hichepin,poète.

Tout n'est que tact dans la carte devisite. Le choix du carton n'est pas in-différent non plus.

Nous avons connu la carte glacée,sorte de porcelaine molle et friable oùle crayon s'enlizait à chaque traitcomme dans un sable mouvant. La pâ-te qui la couchait était toxique. Unenuit de Saint-Sylvestre (je parle del'année 1873), certain « fashionable »venant de prendre la forte culotte auJockey-Club gratta dans un verred'eau le glaçage d'un demi-cent de car-tes porcelaine et avala le mélange. Ilen mourut. La carte glacée aussi.

Le bristol l'a avantageusement rem-placée. La carte bristol est la carte detout le monde. Elle suporte aussi bienl'humble typographie à 1 fr. 50 que laluxueuse gravure sur cuivre à centsous. Le vélin garde son cachet sei-gneurial qui ne convient pas à la mul-

titude. Il faut savoir opter entre lesdeux genres. Une très belle gravuresur un carton modeste apparaît commele summum de la distinction.

Mais, dans la gravure comme dansla composition typographique, existeencore une gamme de discrétion donton ne saurait se tirer sans quelque es-prit.

Un tel voudra des caractères énor-mes; un autre inclinera vers les lettresmicroscopiques; un troisième choisirale terme moyen. Comme cela ne suffitpas, les imprimeurs ont invente l'an-glaise, la bâtarde, la gothique, voire leslettres amorphes rachetant en fantai-sie abracadabrante ce qui leur manqueen lisibilité.

En ceci, le tempérament individuelfixera seul le goût. Il est bien certainqu'un entrepreneur de démolition ou uncapitaine d'infanterie territoriale n'ad-mettront jamais les mêmes caractèresde cartes de visite qu'une poétesse lau-réate des concours féminins ou qu'uneapprentie modiste.

Dernière observation concernant lescartes de visite : Quand vous entrezdans un salon, dans un appartement,et que vous voyez manifestement éta-lées sur une coupe ou fixées dans uncadre de glace des cartes de célébritésn'hésitez pas; dites : « Je suis un imbé-cile ! »

Vous admettrez maintenant avec.moi que les cartes de visite présententun champ d'observation presque illi-mité. N'est-ce point curieux qu'on puis-se tirer tant d'enseignements d'une sipetite chose ?

HENRY

HOTEL DES ANGLAISraplet»,larrflti.

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SOUVELLES DE PARTOUTFArii.

Des bruits alarmants ont couru sur lasanté de l'empereur d'Autriche, mais lesdernières dépêches aftirment que Fran-çois-Joseph est tout simplement atteintd'un rhume.

— Le premier président Foiichon,étant retenu au Conseil de l'Ordre de laLésion d'honneur, l'arrêt de la premièreChambre de la Cour d'appel, dans l'af-faire du cardinal Luçon, qui devait inter-venir hier mardi, ne sera rendu qu'au-jourd'hui.

— M. Gaston Hervieu procédera inces-samment, du haut de la plateforme de luTour Eiffel, u des expériences de descen-te de parachutes pour appareils d'aviation.Avec ces parachutes, M. llervieu espèrepouvoir permettre a un aviateur, qui n'estplus maître de son appareil de descendrea une vitesse ralentive de t\ mètres et ce-la même pour une hauteur de 10 mètresseulement.

— Le correspondant du Journal à Lon-dres, dit que les dépêches reçues à Lon-dres, de sources sûres, annoncent que tasituation à Lisbonne est des plus graves.On pense que de nouveaux troubles sontimminents. Les sujets anglais résidant enville ont hissé le pavillon britannique.

— Le mauvais temps persiste en Franceet à l'étranger. Nombreuses chutes de nei-#e. Communications interrompues.

— L'individu arrêté pour vol d'un chè-que de 42.000 francs est un puhliciste dunom de Portevin, fa ans.

Départements.liriançon. — Deux militaires du i5t)',

tombés soudainement malades et conduitsà l'hôpital militaire, ont été reconnus at-teints de méningite cérébro-spinale. Ledirecteur du service de santé du 1/40 corpsd'armée vient d'arriver et a pris des mesu-res pour arrêter la propagation de cetteépidémie.

Clermont-Ferrand. —• Eugène Gazet,l'assassin de la femme de la Roche-Noire,s'est évadé. Le maréehal-des-Iogis Bonnes,qui le poursuivait, a glissé sur le verglaset est tombé d'une hauteur de B mètresse faisant une blessure très grave. On n'apu arrêter Gazet.

Bordeaux. — On a trouvé carbonisé à

Toubreau, près de Saint-Denis-de-Pile, lecorps de Mme veuve Cassai dont la maisonavait été en partie incendiée ces joursderniers,

Reims. — Les époux François Haus-man, marchands des quatre-saisons ontété trouvés asphyxiés chez eux, rue duFanhourg-Cérès. La mort remontait àtrente-six heures. Ce double suicide estattribué à la misère.

Nantes. — La trrève des typographescontinue,. Un journal du soir a paru avecune édition incomplète, grâce a des mo-yens de fortune. Plusieurs imprimeriessont fermées.

Tours. — Les débats de l'affaire Dmil-by ont pris lin hier mardi. Le jugementsera rendu le I/J janvier.

Brest. — Le croiseur-cuirassé « Edgar-Quinet » commandé par le capitaine devaisseau Guepratte, a appareillé à Brest,à 3 heures, pour rejoindre la première es-cadre a Toulon.

Lille. — Une dépêche de Liège dit quela grève des mineurs du bassin de Lièges'est étendue aux charbonnages de la rivedroite de la Meuse. La grève est presquegénérale. On compte actuellement plus de12.000 grévistes.

Etranger.Turin. — Les journaux annoncent que

dans quelques jours paraîtra la traduc-tion italienne de. l'histoire de l'Eglise deMgr Duchcsne, qui a enfin obtenu l'ap-probation supérieure. On se souvient quetout d'abord la traduction italienne del'u'iivre avait été frappée d'interdiction.

Home. — L'éruption de l'Etna est con-sidérée comme terminée; seule une légèrefumée sort encore du cratère central. Tou-tefois, certains savants, comme les profes-seurs Haco et Mercalli, sont d'avis qu'uneéruption plus violente et plus dangereu-se est à craindre dans un délai rappro-ché.

— Le duc des Abruzzes a renoncé auprojet qu'il avait formé de se rendre enautomobile du Cap au Caire.

Madrid. — Le recouvrement des im-pôts en Espagne présente, pour le moisde décembre dernier, une augmentationde six millions sur 1909 et une augmen-tation de trente-six millions pour toutel'année.

Londres. — Le vapeur « Axil », allantde Hambourg en Afrique Occidentale,avec 3i hommes d'équipage et !\ passagerss'est perdu corps et biens. Des débris del'épave ont été retrouvés.

Saint-Pétersbourg. — Le général Schi-galowski, ingénieur en chef île la forte-resse de Wladivostock, a été arrêté. Il estinculpé de détournements qui s'élèveraientà la somme de deux millions de roubles.

CASINO MUNICIPAL

PROGRAMME HEBDOMADAIREdu 4 Janvier au 7 Janvier 1911

Mercredi l\ Janvier : A 8 h. if> du soir,Faust, opéra en 4 actes, de MM. Bar-hier et Michel Carré. Musique de Ch.Gounod.

Jeudi 5 Janvier : A l\ h. \ de l'après-midi,Cinématographe Pathé Frères. Entrée,1 franc. A 8 h. \ du soir, La Périchole,opérette en 3 actes, paroles de MM. ILMeilhac et L. Halévy. Musique de J.Offenbach.

Vendredi fi Janvier : A 2 h. \ de l'après-midi, 3" Grand Concert Classique,sous la direction de M. Louis Laporte,chef d'orchestre des Concerts Colonne.A 8 h. \ du soir, Concert Symphoni-que. A 9 h. du soir, CinématographePathé Frères. Entrée, 1 franc.

Samedi 7 Janvier : A 8 h. A du soir, Phi-lémon et Baucis, Opéra-Comique en 2actes, paroles de MM. Jules Barbier etMichel Carré. Musique de Ch. Gounod.

Tous les jours, dans le Hall (sauf ven-dredi), Grand Concert Symphoniquc sousla direction de M, Louis Laporte, chefd'orchestre des Concerts Colonne; LeMaestro Botzy et son orchestre de Tzi-ganes.

Tous les jours, a a h. \, Grand Gui-gnol, Direction Martin.

ÉCHOSAitmvÉES.

Notre excellent confrère parisien etami, M. Robert Coquelle, rédacteur enchef de la Iliviera Illustrée, Mme etMlle Coquelle, villa Georges-AliDe, à laCroisette.

:. S. A. R. la comtesse de Bardi, estdeseendue, hier, à la villa Henri IV,promenade de la Croisette. Elle étaitattendue à la gare par LL. AA. RR. lacomtesse de Caserta et la princesse Jo-séplia de Bourbon.

* * *S. E. le prince A. N. Lobanow-Ros-

tovsky, écuyer de S. M. l'empereurde Russie, membre du Conseil de l'Em-pire, est arrivé, hier, à Cannes, ve-nant de Saint-Pétersbourg.

Il s'est rendu à Cabris, en sa villa,auprès de sa famille.

* # *La marquise de Cuganc, villa Ré-

gina, boulevard d'Alsace.* * *

M. Paul Bisson et sa famille, villaFlora, route de Fréjus.

* * *M. A. Moine et sa famille, chalet

des Hespérides, promenade de la Croi-sette.

* * *Mme Segond et sa famille, villa Cor-

ne d'Or, promenade de la Croisette.* # #

M. Archer Bowler, dans un hôtelde notre ville.

* * *Mlle Caillet-Clérissy en son apparte-

ment, boulevard Carnot.* # #

M. Charles Dietrich et sa famille, àl'hôtel Continental.

* # *Mme Duforest, au Splendid-Hôtel.

* * *M. Adolphe Brisson, directeur des

Annales, et Mlle, à l'hôtel Beau-Rivage.* * *

M. Béraud et sa famille, villa Mar-ken, rue des Anémones.

# * *Mme Mahler Delchet, villa Félicia,

promenade de la Croisette.* # #

Mme Isabelle Hall, dans un hôtelde notre ville.

* * *M., Mme Bornèque-Japy et leur fa-

mille, villa Beau-Verger, à la Calilfor-nie.

The Berlitz School of tanguages, rued'Antibes, 48. Téléph. 8.(15. Enseigne-ment pratique des langues vivantes.

DISTINCTION.

Parmi les nominations au grade dechevalier de Ja Légion d'honneur, nousrelevons avec un vif plaisir le nom deM. le capitaine Vidal, fils de notreami, M. Vidal, le sculpteur bien connude la rue d'Antibes.

Nos félicitations.

FIANÇAILLES.

Hier ont eu lieu les fiançailles de latoute gracieuse Mlle Charlotte Brennig,fille et belle-fille de Mme et M. Roten-Brennig, propriétaires du Winter-Pala-ce Saint-Charles, avec M. Louis deWolff, ingénieur à Sion (Suisse).

A cette occasion un menu exquis réu-nissait les familles Roten-Brennig, deWolff, Aletti, Le Guen, Roten, Ricord,Barret, Fourneau, lieutenan-colonclMilza, etc.

Nous adressons aux futurs épouxnos meilleurs souhaits de bonheur.

NÉCROLOGIE.

Nous apprenons avec regret le dé-cès de M. Margaillan, élève en pharma-cie (pharmacie Déchenaux), ravi à

l'affection des siens à l'âge de 55 ans.après une courte maladie.

En cette douloureuse circonstance,nous adressons à la famille endeuilléenos plus vives condoléances.

Le Journal des Etrangers est la seu-le Revue Mondaine publiant la Liste of-ficielle des Hivernants. En vente par-tout au prix de 0:25 seulement.

De NiceLÉGION D.HONNEUR.

Nous apprenons avec le plus grandplaisir, que M. E. Beri, ancien prési-dent de la Chambre de Commerce deNice, vient d'être promu chevalierde la Légion d'honneur.

Toutes nos félicitations au nouveauchevalier.

DE MONACO-MONT-CABLO.

Aujourd'hui mercredi i janvier :A 1 heure, Tir aux Pigeons : Prix

des Pensées (handicap) 1.000 francs.A 2 heures \, Concert au Casino.A 4 heures \, à l'International

Sporting-Club, Concert Louis Ganne :La Princesse Jaune, ouverture, St-

Saëns. — Danse Norvégienne, Grieg,— Siegfried Idyll, Wagner. — Scèneshumoristiques pour violon solo et qua-tuor à cordes, Léonard. — EternelleIvresse, valse de fiançailles, Louis Gan-ne.

— Au Théâtre. — Ce soir, mercredi,à 8 heures \, spectacle du Théâtre Na-tional de l'Odéon : 3' et dernière re-présentation de la charmante pièce enquatre actes, Comme les Feuilles, d'a-près Giacosa, par Mlle Darsenne, dontnous rappelons l'excellente distribu-tion :

Maxima Roselle, M. Vargas; JeanRoselle, M. Chambruil; Tommy, M.Maupré; Helmer Strile, M. Costé; An-dré, M. Bacqué; Gaspard, M. Dubus;Le peintre, M. Flateau.

Nénelle, Mme Sylvie; Julie, Mme Lu-cienne Guett; Madame Lablanche, MmeBarsange; Lucie, Mine Mazalto; TanteIrène, Mme Rosay; Madame Laurier,Mme Herland.

— Palais des Beaux-Arts. — C'estsamedi prochain, 7 janvier, à 2 heuresqu'aura lieu l'ouverture de la XIX" Ex-position Internationale das Beaux-Arts,sous le haut patronage de S. A. S. lePrince de Monaco.

— Nouvel Etablissement Thermal di,Monte-Carlo. — Le nouvel établilsse-'1

ment thermal de Monte-Carlo, situésur les terrasses du Casino, réunissanttous les services médicaux de physio-thérapie (électricité, chaleur, lumière),avec un Hammam du dernier confortmoderne, bains de mer en cabines, sal-le Zander, etc., est ouver tous les jours,dès 8 heures J du matin.

— Poterie de Monaco, avenue deMonte-Carlo, entrée libre.

Kiosque d'exposition et de ventedans les jardins, boulevard des Mou-lins.

* * *

II faudrait rééditer un chapitre des« Mille et une Nuits n pour traduire l'é-merveillement produit par la visite desnouvelles salles dues au talent bien con-nu de l'architecte, M. Médecin, qui onlété inaugurées le 1" Janvier au Casinode Monte-Carlo.

C'est un ensemble artistique où itipinceau de l'homme rivalise de somp-tuosité lumineuse avec les ors du so-leil et les bleus du ciel Méditerranéen.Aussi, les nombreux étrangers que leclimat, si doux, de Monte-Carlo a attirés sur ce coin de la Côte d'Azur sesont-ils rendus en foule a cette inau-guration.

On a fort admiré la Salle des Con-certs dont la décoration de style LouisXIV est d'un effet véritablement im-pressionnant. Le superbe escalier qui