Post on 13-Sep-2018
Conseil spécialisé Ruminants
Situation des marchés
31 janvier 2018
FranceAgriMer - Montreuil
OvinsBilan 2017
• 3
Les abattages d’agneaux reculent en 2017…
Source : FranceAgriMer d’après Agreste
Cumul 11 mois : 3,472 millions de têtes soit 3 % en dessous du
nombre de 2016Estimation sur 2017 : -104 000
agneaux / 2016
• 4
… tandis que les abattages d’ovins de réforme augmen tent
Cumul 11 mois : 531 000 têtes soit 3 % de plus qu’en 2016
Estimation 2017 : + 14 950 têtes / 2016
Source : FranceAgriMer d’après Agreste
• 5
Les importations d’animaux vivants se replient et l es exportations de brebis augmentent fortement en 2017
Imports ovins : Agneaux -25%/2016 soit -59 000 têtesBrebis : -29%/2016 soit -10 000 têtes
Exports ovins : Agneaux -3 %/2016 soit -12 000 têtesBrebis :+23%/2016 soit +10 600 têtes
Source : FranceAgriMer d’après Douanes françaises
• 6
Une production de viande ovine en recul en 2017
Source : FranceAgriMer d’après SSP et Douanes françaises* Estimation
• 7
Des importations de viande ovine en diminution
Source : FranceAgriMer d’après SSP et Douanes françaises
Estimation 2017 : 91 000 tec
Soit -0,5%/2016
* Estimation
• 8
Une consommation de viande ovine qui recule
Source : FranceAgriMer d’après Agreste, Eurostat et Kantar WorldPanel
Estimation 2017 : -1 % / 2016164,3 milliers de tec
Achats des ménages (quantités achetées / 2016) et p rix moyens d’achat par les consommateurs : • Viande ovine fraîche : -4,6 % ; 14,19 €/kg (+1,2 %)• Côte agneaux : -4 % ; 17,69 €/kg (-1,1 %)• Gigot : -2,1% ; 14,32 €/kg (-0,1 %)• Epaule : -8,1% ; 14,22 €/kg (+ 6%)• Morceaux à bouillir/braiser : -5,3 % ;11,05 €/kg (+1,6 %)• Abats : -8,5% ; 10,35 €/kg (-2,9%)
* Estimation
• 9
Une cotation en recul au 1 er trimestre 2017 mais qui se maintient sur la fin d’année
Source : FranceAgriMer
PMP 2017 : 6,21 €/kg -0,15% / 2016 Semaine 3 : + 4% /2017 soit 26 centimes
-4% /2016 soit 24 centimes
• 10
Bilan 2017 et prévisions 2018
En 2017 : • Une production d’agneaux en repli• Une production de brebis en augmentation• Des importations qui se maintiennent• Une consommation qui diminue
Perspectives 2018 : • Une baisse du cheptel probable (enquêtes de décembre 2017 publiées mi février
2018)• Une baisse de la production d’agneaux découlant de la contraction du cheptel de
reproductrices
1 000 tec 2017* 2018** % 18** / 17*
Production ovine contrôlée82,6 81 -2,0
Importations (vif et viande) 93,4 93,4 =
Exportations (vif et viande) 13,4 13,4 =
Consommation contrôlée 164,3 163,5 -1,5
* Estimations ** Prévisions
Bovins et veaux de boucherieBilan 2017 et perspectives 2018
• 12
Filière Veaux de boucherie
• 13
Cheptel en FranceEvolution des naissances de veaux laitiers en Franc e
100
150
200
250
300
350
4001000 têtes
2015 2016 2017*
Source : FranceAgriMer d’après BDNI
*estimations
Une diminution des naissances de veaux laitiers par rapport aux années précédentes
• 14
Abattages de veaux de boucherie en France et poids moyens
Source FranceAgriMer, d’après Agreste
1 100
1 150
1 200
1 250
1 300
1 350
1 400
1 450
1 500
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017*
1000 têtes
Abattages annuels, de 2009 à 2017
-2%
Une baisse des abattages et une augmentation globale du poids moyen des veaux de boucherie
Conséquence d’une diminution des mises en place de VB qui perdure
130131132133134135136137138139140141142143144145
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017*
Kg / tête
Poids moyen des carcasses
+0,7
*estimations
• 15
Exportations françaises de veaux
0
50
100
150
200
250
2013 2014 2015 2016 2017*
1000 têtes
Veaux de moins de 80Kg
UE28 Espagne Italie Pays tiers
Source FranceAgriMer, d’après Eurostat
02468
1012141618
2013 2014 2015 2016 2017*
1000 têtes
Veaux finis de 80 à 300 kg
UE28 Italie Belgique Espagne Pays tiers
Des exportations globales de veaux maigres et finis qui continuent tout de même d’augmenter
*estimations
• 16
Filière Viande bovine
• 17
Bilan 2017
• 18
Evolution des cheptels de vaches allaitantes et la itières
7 400
7 500
7 600
7 700
7 800
7 900
8 000
8 100
8 200
8 300
8 400
3 000
3 200
3 400
3 600
3 800
4 000
4 200
4 400
mai-08 mai-09 mai-10 mai-11 mai-12 mai-13 mai-14 mai-15 mai-16 mai-17
TOTAL
VACHES ALLAITANTES
VACHES LAITIERES
1000 têtes (VA et VL) 1000 têtes (Total)
-Cheptel allaitant : après plusieurs années de croissance, une stabilisation se dessine
-Cheptel laitier : une diminution globale des effectifs qui se poursuit
Source FranceAgriMer, d’après BDNI
Cheptels en France
• 19
Evolutions du cheptel allaitant en 2017 par rapport à 2016
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
Vachesmères
Veaux mâles Broutardsmâles
Mâles (16-24mois)
1000 têtes
2016 2017
+2%-1%
-3%
Enquête au 1er mai
-0,3%
10 900
11 000
11 100
11 200
11 300
11 400
11 500
11 600
11 7001000 têtes
Cheptel allaitant_2016 Cheptel allaitant_2017
-Les effectifs globaux sont inférieurs à ceux de l’année précédente dès le 1er juillet 2017
-Les réformes allaitantes abondent et les naissances sont faibles fin 2017
Amorce d’une diminution du cheptel allaitant en deu xième partie 2017
Source FranceAgriMer, d’après BDNI
Cheptel total
• 20
Evolutions du cheptel laitier en 2017 par rapport à 2016
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
Vachesmères
Veaux mâles Broutardsmâles
Mâles (16-24mois)
1000 têtes
2016 2017
-0,2%
-6%-11% -7%
7 500
7 600
7 700
7 800
7 900
8 000
8 100
8 200
1000 têtes
Cheptel laitier_2016 Cheptel laitier_2017
Enquête au 1er mai
Source FranceAgriMer, d’après BDNI
Cheptel total
-Diminution des effectifs totaux (dans la même proportion qu’en 2016) puis forte diminution à partir de juillet 2017
-Moins d’entrées de génisses de renouvellement fin 2017
Globalement, cheptel laitier moins important par rapport à 2016
• 21
Abattages de bovins en FranceAbattages de vaches allaitantes en France
Source FranceAgriMer, d’après Agreste
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017*
1000 têtes Abattages annuels
+5%
50
55
60
65
70
75
1000 têtes
2016 2017
Abattages mensuels de VA
*estimations
Les abattages de vaches allaitantes sont en hausse par rapport à 2016 (+5%)
Après 3 années de capitalisation, le cheptel allaitant français a inversé sa dynamique. Fin 2017, il retrouve son niveau de fin 2014
• 22
Abattages de vaches laitières en France
Source FranceAgriMer, d’après Agreste
Diminution des laitières réformées au vu de la baisse du cheptel laitier et une conjoncture laitière qui s’est légèrement améliorée en 2017, par rapport à 2016 (mais la crise semble perdurer)
Moins d’abattages de laitières en 2017 qu’en 2016
700
750
800
850
900
950
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017*
1000 têtes Abattages annuels
-3,6%
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
1000 têtesAbattages mensuels de VL
2016 2017**estimations
• 23
Abattages de jeunes bovins (lait et viande) en Fran ce
Source FranceAgriMer, d’après Agreste
Depuis 2013, chute des abattages de JB finis qui se poursuit en 2017. Chez les mâles laitiers, les effectifs n’ont jamais été aussi bas qu’en fin 2017.
C’est la conséquence d’une forte diminution des mises en place de JB face à une demande de bovins maigres (broutards) de la part des pays voisins toujours forte
840
860
880
900
920
940
960
980
1 000
2009 2011 2013 2015 2017*
1000 têtes Abattages annuels
60
65
70
75
80
85
901000 têtes
Abattages mensuels
2016 2017**estimations
-2%
• 24
Exportations françaises de bovins vifs Exportations de bovins maigres de + de 300kg vers l ’UE
580
600
620
640
660
680
700
720
740
760
780
2013 2014 2015 2016 2017*
1000 têtes
Italie Espagne Autres
+1%
-5%
-17%
-Un marché des broutards vers l’Italie qui se porte bien et une légère baisse des exportations vers l’Espagne
-Malgré un accord avec la Turquie en octobre 2017, les exports semblent depuis inexistants (conditions FCO inapplicables ?)
Source FranceAgriMer, d’après Eurostat
*estimations
-1%
• 25
Exportations françaises de viande bovine
0
50
100
150
200
250
2013 2014 2015 2016 2017*
1000 tec Exports de viande fraîche
Exportations totales Italie Grèce Allemagne
0
5
10
15
20
25
30
2013 2014 2015 2016 2017*
1000 tecExports de viande congelée
Exportations totales UE28
Belgique Côte d'Ivoire
Hong Kong Russie
Des exportations de viande bovine française stables
(+1%)ensemble viandes fraîches, congelées et transformées
Des exportations de viande bovine congelée
principalement intra-UE
Des exportations de viande fraîche qui concernent très
majoritairement l’Italie, la Grèce et l’Allemagne
Source FranceAgriMer, d’après Eurostat
*estimations
+3,4%-0,6%
• 26
Exportations polonaises de viande bovine : un concurrent en pleine croissance
0
50
100
150
200
250
300
350
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017*
1000 tec Principaux volumes exportés et pays correspondants
Italie Allemagne Espagne France
+14%
Les exportations polonaises ne cessent de croitre, la concurrence se faisant surtout sur les prix (relativement bas) de leurs produits : cotations du jeune bovin R en janvier 2017 : - 13 %/France et - 16 %/Allemagne
Source FranceAgriMer, d’après Eurostat
*estimations
• 27
Importations françaises de viandes bovines fraîches et congelées (veau inclus)
0
50
100
150
200
250
300
2013 2014 2015 2016 2017*
1 000 tec Viande fraîche
Pays-Bas Allemagne Irlande Belgique
Italie Espagne Pologne
*estimations
Source FranceAgriMer, d’après Eurostat
0102030405060708090
100
2013 2014 2015 2016 2017*
1 000 tec Viande congelée
Irlande Allemagne Pologne
Italie Pays-Bas Espagne
-Des importations de viande fraîche en baisse mais de façon moins marquée que les années précédentes
-La Pologne passe devant l’Espagne (viandes fraîches) en 2017
-Une augmentation nette des importations de viande congelée
-2%
+6,5%
• 28
Importations françaises de bovins vifs
Source FranceAgriMer, d’après Eurostat
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
2013 2014 2015 2016 2017*
Têtes Gros bovins finis (+300kg)
Monde Espagne Belgique Allemagne Pays-Bas
*estimations
-Gros bovins maigres : une forte hausse des importations en provenance de l’Espagne (+ 60 % / 2016)
-Gros bovins finis : importations totales en très légère baisse (- 1,3 %). Légère augmentation des importations de Belgique et arrêt des importations en provenance de l’Allemagne.
-1,3%
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
2013 2014 2015 2016 2017*
Têtes Gros bovins maigres (+300Kg)
Monde Espagne Belgique Allemagne Autriche
+51%
• 29
Cotations des bovins en France
3,4
3,5
3,6
3,7
3,8
3,9
4,0
4,1
4,2
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 53
euros / kg vif
2014 2015 2016 2017
Cotations entrée abattoir de la vache R
2017 = disponibilités assez fortes des vaches allaitantes et laitières face à une consommation qui reste morose : l’afflux de vaches réformées a pesé sur les cours
toute l’année 2017 et davantage encore à la fin
Source FranceAgriMer, d’après Commission européenne
• 30
Cotations entrée abattoir des jeunes bovins
3,2
3,3
3,4
3,5
3,6
3,7
3,8
3,9
4,0
4,1
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52
euros / kg vif
2014 2015 2016 2017
Cotations du JB R
3,4
3,5
3,6
3,7
3,8
3,9
4
4,1
4,2
4,3
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52
euros / kg vif
2014 2015 2016 2017
Cotations du JB U
-La diminution des engraissements de JB en France continue en 2017 donc moins d’offre sur le marché national et des cours du JB au plus haut fin 2017
-Novembre 2017 : recul des abattages de 7 % par rapport à 2016
Source FranceAgriMer, d’après Commission européenne
• 31
Cotations des broutards
2,1
2,2
2,3
2,4
2,5
2,6
2,7
2,8
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52
euros / kg vif
2014 2015 2016 2017
Mâle charolais U, 6-12 mois, 350kg
2,3
2,4
2,5
2,6
2,7
2,8
2,9
3
3,1
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52
euros / kg vif
2014 2015 2016 2017
Mâle limousin, 6-12 mois, 350kg
-1ère partie 2017 : des disponibilités basses (effet saisonnier début autour d’avril/mai puis travail dans les cultures en été qui a ralenti les sorties) qui font croître les cours du broutard
-2ème partie 2017 : Une disponibilité qui a augmenté et légèrement pesé sur les prix, mais un marché qui reste toutefois fluide
Source FranceAgriMer, d’après Commission européenne
• 32
Consommation française de viande bovine en 2017 (veau inclus)
-Les français restent les plus gros consommateurs de viande bovine de l’Union européenne, suivis de près par le Danemark puis l’Irlande
-En 2017, la viande bovine (viande de veau incluse) a représenté 17,1 % de la consommation totale de viandes, volailles et charcuteries en France
-Un rebond des achats de viande bovine en décembre 2017 (+2,4% en volume) tandis que la viande de veau baisse de 5,5%
*estimations
Source FranceAgriMer, d’après Eurostat
19,219,419,619,820,020,220,420,620,821,021,2
2013 2014 2015 2016 2017*
(kgec/hab)
-3%
• 33
Perspectives et prévisions 2018
• 34
Perspectives 2018 et éventuels signaux d’alerte
�Un marché chinois à conquérir et des pays tiers à f ournir -9 janvier 2018 : fin de l’embargo chinois concernant les viandes bovines françaises (débuté en 2011, cause : ESB) dans les 6 prochains mois-Exportation vers le Japon : la France est actuellement en train de répondre au questionnaire fourni par les autorités japonaises
�Un secteur laitier avec très peu de visibilité pour 2018, qui rend incertain l’avenir du secteur viande bovine:
-Des stocks de poudre de lait qui arrivent à péremption : que faire de ces excédents périssables? -Le problème des poudres infantiles (Lactalis) risque de pénaliser l’image de la production laitière à l’étranger et donc l’exportation de produits laitiers
Si le prix du lait se dégrade, possible réduction du cheptel laitier en France et saturation du marché de viande bovine
� Des risques sanitaires difficiles à anticiper :
Exemple en 2017 : FCO sérotype 4 Complications techniques très probables des exports en vif (vaccination, PCR, etc.)
• 35
Prévisions 2018
-Un cheptel laitier qui va continuer de se contracter (conjoncture médiocre et demande qui se maintient) : hausse des abattages de vaches laitières (+ 0,3 %) et un cheptel allaitant qui réforme moins (car moins d’entrées de génisses) : baisse des abattages de vaches allaitantes (- 1,5 %)
-Une demande de maigres qui devrait être bonne mais problème d’offre (fin 2017, stock de mâles entre 1 et 10 mois en baisse de 6 %) : baisse des exports de broutards (- 2,5 %)
-Moins d’exports de JB en vifs en 2018 : des abattages en légère hausse (+ 1 %) au 1er semestre puis en nette baisse (- 5 %) au deuxième semestre. En moyenne, baisse des abattages de JB sur 2018 (- 2 %) car baisse globale des stocks de mâles en 2017
-Augmentation de la production des génisses de boucherie (consécutive notamment à la diminution des renouvellements dans le cheptel allaitant) : hausse des abattages de génisses (+ 1,5 %)
-Diminution des abattages de veaux (environ - 1 % par rapport à 2017)
• 36
Les cotations début 2018
3,5
3,55
3,6
3,65
3,7
3,75
3,8
3,85
3,9
3,95
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 3
euro / kg vif Vache R
2017
2018
3,5
3,6
3,7
3,8
3,9
4
4,1
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 3
euro / kg vif Jeune Bovin R2017
2018
2,2
2,3
2,4
2,5
2,6
2,7
2,8
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 3
euro / kg vif Mâle charolais U, 350 kg
2017
2018
2,45
2,5
2,55
2,6
2,65
2,7
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 3
euro / kg vif Mâle limousin U, 350 kg
2017
2018
Source FranceAgriMer
• 37
3,75
3,8
3,85
3,9
3,95
4
4,05
4,1
4,15
4,2
4,25
1 3 5 7 9 111315171921232527293133353739414345474951 1 3
euro / kg vif Jeune Bovin U
2017 2018
2,8
2,9
3
3,1
3,2
3,3
3,4
3,5
3,6
1 3 5 7 9 111315171921232527293133353739414345474951 1 3
euro / kg vif Jeune bovin O2017 2018
Les cotations début 2018, suite
Source FranceAgriMer